Academic literature on the topic 'Politique économique – Laos – 1975-'

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Journal articles on the topic "Politique économique – Laos – 1975-"

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Escaro, Alain. "La place économique de l'Europe dans la politique malgache de 1960 à 1975." Revue française d'histoire d'outre-mer 73, no. 271 (1986): 187–204. http://dx.doi.org/10.3406/outre.1986.2524.

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Anglade, Mireille Neptune. "Les conférences internationales sur les femmes et leur impact en Haïti." En route pour Beijing 8, no. 1 (April 12, 2005): 165–73. http://dx.doi.org/10.7202/057826ar.

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Abstract:
Dans la première partie de son texte, l'auteure fait un retour sur les conférences de Mexico (1975), Copenhague (1980) et Nairobi (1985), en mettant l'accent sur les principales recommandations et les grands principes qui y furent adoptés. Dans la deuxième partie, elle analyse les impacts, pas souvent positifs que ces grandes conférences et en particulier celle de Nairobi ont eus en Haïti, sur les plans juridique, social (infrastructures, logement, santé, éducation), économique et politique.
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Robert, Marc-André. "Une semaine dans la vie de camarades (1976) : manifeste cinématographique de la contre-culture québécoise1." Revue d’histoire de l’Amérique française 67, no. 2 (December 2, 2014): 193–221. http://dx.doi.org/10.7202/1027647ar.

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Abstract:
En avril 1975 s’ouvre la Rencontre internationale de la contre-culture (RIC) de Montréal. Événement phare de la contre-culture québécoise, elle donne lieu à la production d’un long-métrage documentaire de quatre heures empruntant à l’esthétique du cinéma direct : Une semaine dans la vie de camarades (1976), des cinéastes Jean Gagné et Serge Gagné, deux acteurs de premier plan de la mouvance contre-culturelle au Québec. Portrait social et politique de la culture québécoise, ce film propose une série d’entrevues avec des « travailleurs culturels » à travers un voyage aux quatre coins du Québec. Critique de la culture institutionnalisée des années 1970, Une semaine dans la vie de camarades explore les différentes manifestations culturelles populaires en sol québécois. À partir d’une analyse historique des représentations de la contre-culture dans ce film, cet article vise à comprendre les composantes du discours politique associé à ce phénomène. En ressort la prédominance d’une prise de parole collective dans l’espace public. Manifeste à l’endroit des pouvoirs politique et économique, elle expose les clivages entre le peuple et les élites en regard à la culture.
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Simard, Jean-Jacques. "Les dépenses de l'État chez les Cris et les Inuit du Québec depuis la convention de 1975." Recherche 35, no. 3 (April 12, 2005): 505–50. http://dx.doi.org/10.7202/056903ar.

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Abstract:
L'article dégage les lignes de force de l'intervention étatique chez les Cris et les Inuit du Québec depuis la convention de la Baie James, de 1975 jusqu'à 1990, à partir des chiffres —parfois lacunaires— publiés sur les dépenses des gouvernements fédéral et provincial, par organisme et par mission (infrastructures, éducation, santé, main-d’œuvre, développement économique). L'administration fédérale a retraité, au profit de la province et des instances régionales, ce qui a nourri, chez les Cris surtout, une intégration inédite à la société québécoise et, réciproquement, la montée d'une conscience politique «nationale». La Convention a éperonné un rattrapage majeur dans le logement, les équipements municipaux, les transports, mais les autres domaines ont essentiellement répondu à des poussées démographiques, de sorte qu'au bout du compte, les dépenses gouvernementales au Nouveau-Québec «conventionné», versements d'indemnisation inclus, se comparent à celles des Territoires du Nord-Ouest canadiens.
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Sancho Domingo, Carlos. "La integración educativa universitaria en Centroamérica (1948-1975)." Revista Trace, no. 77 (January 31, 2020): 39. http://dx.doi.org/10.22134/trace.77.2020.145.

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Abstract:
Como consecuencia de la corriente de integración política y económica que a comienzos de la década de 1950 recorrió Centroamérica, cobraron impulso iniciativas dirigidas a la creación de un espacio educativo superior de carácter regional. Constituido en 1949, el Consejo Superior Universitario Centroamericano (CSUCA) fue la base sobre la que tales proyectos pivotaron. En ese contexto surgió el Instituto de Estudios Centroamericanos (IECA) (1972-1975), que adscrito a la Universidad de Costa Rica e impulsado por el filósofo de origen español Constantino Láscaris Comneno, desarrolló un ambicioso programa multidisciplinar entre cuyos objetivos se hallaba la confección de repertorios de fuentes históricas centroamericanas. El escenario de crisis abierto a partir del año 1974 incidió en tales iniciativas, lo que determinó la desaparición del IECA y de muchos de los proyectos por él alentados.Abstract: As a consequence of the trend of political and economic integration in Central America during the 1950’s, some initiatives concerning the creation of a space for regional higher education were launched. The Consejo Superior Universitario Centroamericano (CSUCA), created in 1949, was the basis for these projects. In that context, the Instituto de Estudios Centroamericanos (IECA) (1972-1975) was created, affiliated to the University of Costa Rica and inspired by the philosopher of Spanish origin, Constantino Láscaris Comneno. It developed an ambitious multidisciplinary program, among whose objectives was making catalogues of Central American historical sources. The crisis that began in 1974 affected these initiatives, and led to the disappearance of the IECA and many of its projects.Keywords: university integration, Central America, Consejo Superior Universitario Centroamericano, Instituto de Estudios Centroamericanos, historical sources.Résumé : Le courant d’intégration politique et économique qui a traversé l’Amérique centrale à partir des années 1950 a permis un certain nombre d’initiatives visant à créer un enseignement supérieur régional, dont le Conseil supérieur universitaire centre-Américain (CSUCA), fondé en 1949, était le pivot. C’est dans ce contexte que sera fondé l’IECA (Institut d’Études centre-américaines, 1972-1975), rattaché à l’Université du Costa Rica et lancé par le philosophe d’origine espagnole Constantino Láscaris Comneno. L’IECA développera un projet pluridisciplinaire ambitieux ayant notamment pour objectif de créer des répertoires de sources historiques centre-américaines. Les crises ouvertes qui se déclenchent à compter de 1974 auront des répercussions sur ces initiatives et entraîneront la disparition de l’IECA et la fin de nombreux projets qu’il soutenait.Mots-clés : intégration universitaire, Amérique centrale, Conseil Supérieur Universitaire Centraméricain, Institut d’Études Centraméricaine, sources historiques.
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Lockhart, Bruce M. "Laos. Laos Culture and Society. Edited by GRANT EVANS. Singapore: Institute of Southeast Asian Studies, 2000. Pp. xi, 313. Bibliography, Index. Laos. The Politics of Ritual and Remembrance: Laos Since 1975. By GRANT EVANS. Honolulu: University of Hawai'i Press, 1998. Pp. xxiv, 216. Photos, Bibliography, Index. Theravadins, Colonialists and Commissars in Laos. By GEOFFREY C. GUNN. Bangkok: White Lotus, 1998. Pp. xxi, 276. Bibliography, Index. Essai d'anthropologie politique sur le Laos contemporain: Marché, socialisme, et genies. By BERNARD HOURS and MONIQUE SELIM. Paris and Montreal: L'Harmattan, 1997. Pp. 398. Photographs, Bibliography." Journal of Southeast Asian Studies 33, no. 1 (February 2002): 163–96. http://dx.doi.org/10.1017/s0022463402300080.

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MORAND-FEHR, P. M., R. BAUMONT, and D. SAUVANT. "Avant-propos : Un dossier sur l’élevage caprin : pourquoi ?" INRAE Productions Animales 25, no. 3 (August 25, 2012): 227–32. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.3.3210.

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Abstract:
Un dossier d’INRA Productions Animales consacré à l’élevage caprin en 2012 peut surprendre. Représentant moins de 1% du produit brut de l’Agriculture Française, cet élevage largement ancré dans son environnement socioculturel local et dans la tradition de terroirs variés, évoque encore, mais de moins en moins, des images du passé comme celle de la «vache du pauvre» ou de la grandmère gardant trois chèvres au bord du chemin. Cet élevage s’est en effet marginalisé au XIXème siècle et dans la première moitié du XXème siècle dans les pays qui s’industrialisaient, notamment en Europe où l’effectif caprin ne représente plus actuellement que 2% du total mondial. De nombreux arguments ont milité pour éditer ce dossier, d’abord la rapide transformation de l’élevage caprin à la fin du XXème siècle et plus encore dans ces premières années du XXIème siècle, ensuite des travaux originaux conduits récemment sur l’espèce caprine, qui sont venus combler le retard important que cette espèce avait accumulé en matière de recherches agronomiques et vétérinaires. A l’échelle mondiale, l’élevage caprin est celui dont les effectifs ont le plus augmenté au cours de ces vingt dernières années (FAOSTAT 2010) : 4ème troupeau mondial avec plus de 900 millions de têtes (470 millions en 1975) derrière les bovins, les ovins et les porcins ; d’après les prévisions, il deviendrait le 3ème autour de 2015. Nombreuses sont les explications à cette situation un peu paradoxale, mais deux sont souvent avancées par les experts. Cette progression actuelle des effectifs caprins s’observe presque exclusivement dans les pays en développement et dans certains pays émergents. Elle serait surtout due aux difficultés que rencontre le maintien de l’élevage des autres espèces domestiques dans ces zones, dans certains cas du fait de l’appauvrissement des éleveurs et des acteurs des filières animales. Cette progression tient aussi au fait que le marché des caprins a une réalité essentiellement locale et que, dans ces conditions, il n’est pas exposé aux crises internationales que le marché des produits des autres espèces a pu subir au cours des quarante dernières années. En Europe, les effectifs caprins sont restés assez stables : 12,5 M de têtes au total, 1,3 M en France dont 1,1 M de femelles laitières âgées de plus d’un an. La France possède le troisième troupeau (10% des effectifs européens), assez loin derrière la Grèce (37%) et l’Espagne (22%). Il convient de noter la progression importante des effectifs caprins en Roumaine et aux Pays-Bas au cours de la dernière décennie. L’élevage caprin européen, et particulièrement l’élevage français, s’est fortement spécialisé en production laitière puisque 75 à 93% environ du produit brut des ateliers caprins en France provient du lait. En effet, la marge brute que dégage la production de chevreaux de boucherie est réduite en raison des coûts des aliments d’allaitement et des aléas liés à la mortalité périnatale. Des avancées dans les techniques d’élevage, notamment dans les domaines de l’alimentation et de la génétique, ont permis des améliorations assez rapides des performances des femelles laitières. La production laitière moyenne des 240 000 chèvres inscrites au contrôle laitier en 2010 était de 842 kg de lait sur une durée moyenne de lactation de 274 jours avec un taux protéique de 32,3 g/kg de lait et un taux butyreux de 37,0 g/kg de lait. Le plus intéressant à noter, c’est qu’en dix ans la production laitière annuelle au contrôle laitier a progressé de 90 kg, le taux protéique de 1,6 g/kg et le taux butyreux de 2,5 g/kg (Institut de l’Elevage 2012). La France est le premier producteur européen de lait de chèvre avec 30% du lait produit. Plus de 80% de ce lait est transformé en fromages. Même si la consommation présente quelques signes d’essoufflement actuellement, l’augmentation de la production de lait de chèvre depuis plus de trente ans et en conséquence celle des fromages a en général été bien absorbée par la demande, en progression malgré quelques périodes tendues. Ce résultat est dû notamment à de nouveaux produits de qualités rhéologique et organoleptique bien adaptées pour conquérir de nouveaux marchés, à l’utilisation de technologies avancées en matière fromagère et à la bonne image de ce fromage (produit festif et de qualité) auprès des consommateurs. Le secteur caprin en France a suivi l’évolution générale des productions animales : mécanisation du travail, simplification des techniques pour réduire le coût de production et pour améliorer l’efficacité du travail, augmentation rapide de la taille des unités de production. Plus de 35% de chèvres laitières appartiennent à des unités de plus de 350 têtes et la production est de plus en plus concentrée dans une région, le Poitou-Charentes, qui produit plus de 50% du lait de chèvre en France et en transforme encore plus. Bref, cette évolution et ces résultats, malgré un contexte qui tend à devenir de moins en moins favorable, s’expliquent par de multiples raisons, entre autres, la mise en place d’une filière bien organisée, des éleveurs motivés et le plus souvent passionnés par leur métier et une coopération étroite et efficace entre la recherche et le développement tant au niveau national que régional. Cette coopération exemplaire a débuté dès les années 1955-1965 avec des pionniers comme G. Ricordeau, à qui l’on doit la mise en évidence du gène sans corne expliquant le taux élevé d’infertilité en caprins, facteur qui a longtemps freiné le développement caprin (Ricordeau 2008) et J.-M. Corteel, qui a beaucoup travaillé sur la mise au point des techniques d’insémination artificielle (Leboeuf 2013). Ils ont su gagner la confiance des éleveurs, même parfois de petites unités. Ce lien s’est poursuivi et développé ensuite grâce à la création de la section caprine de l’Institut technique ovin et caprin (ITOVIC), mais aussi par des relations directes et personnelles entre chercheurs et responsables du développement ou par des réunions informelles autour de certains problèmes que rencontraient les éleveurs.Cette coopération a très bien résisté dans les années 1980, d’une part, aux nouvelles demandes des éleveurs qui donnaient la priorité aux questions socio-économiques suite à la première crise du prix du lait de chèvre en 1981 et, d’autre part, aux évolutions de la politique de l’INRA, qui face aux nouveaux enjeux scientifiques et technologiques, a été conduit à considérer comme moins prioritaire certaines recherches appliquées intéressant le développement. Ainsi, malgré l’évolution des problématiques scientifiques et des relations entre le monde de la recherche et du développement, mais aussi face au développement rapide de la recherche caprine dans les pays émergents, la recherche caprine en France est toujours très active. Un sondage bibliométrique montre que le nombre de publications avec «dairy goat» en mot-clé, de 250 à 300 par an dans les années 1980-1990, s’est accru nettement au début des années 2000 pour se situer actuellement vers les 700 publications par an. Au cours des dix dernières années, les pays qui ont le plus contribué à ces publications ont été la France, donc l’INRA, suivie par les USA, l’Italie et l’Espagne, eux-mêmes suivis par le Brésil, le Mexique et la Turquie. Ce dossier de la revue INRA Productions Animales a donc pour objectif d’illustrer le dynamisme des recherches menées en France sur les caprins, s’il était encore nécessaire de le faire. Le choix des six thèmes de recherche retenus pour constituer ce numéro n’a pas été aisé en raison du nombre de thèmes possibles. L’ambition de ce dossier n’étant pas d’être exhaustif, la rédaction de la revue et son comité se sont mis d’accord pour ne pas retenir de sujets dans les domaines où les publications ont déjà été nombreuses. C’est le cas, par exemple, de la traite des chèvres laitières (Le Du 1989, Marnet et al 2001), du polymorphisme de la caséine alpha chez les caprins (Grosclaude et al 1994, Manfredi et al 1995) ou encore de la reproduction caprine. INRA Production Animales a en effet déjà publié des articles exhaustifs sur la neuro-endocrinologie de la reproduction chez le caprin (Chemineau et Delgadillo 1994), sur le comportement sexuel de cette espèce (Fabre-Nys 2000), sur la production et la conservation de semence de bouc (Leboeuf et al 2003) et récemment sur la maîtrise de la reproduction de l’espèce caprine (Leboeuf et al 2008). Il a été proposé de sélectionner des thèmes novateurs ou riches en résultats récents, qui intéressent le développement de l’élevage caprin en France, mais aussi de portée internationale. Dans ces conditions, il a d’abord été retenu trois thèmes représentant des dimensions basiques de l’élevage : génétique, pathologie, alimentation avec des articles faisant le point sur les dernières avancées dans chaque secteur, et trois autres thèmes originaux et porteurs d’avenir, le pâturage des chèvres laitières hautes productrices, les apports de la modélisation pour comprendre le fonctionnement du troupeau de chèvres laitières et les techniques rationnelles d’élevage caprin en milieu tropical. Le premier article de Manfredi et Ådnøy (2012) sur la génétique des caprins laitiers, est un travail franco-norvégien illustrant la collaboration continue sur ce thème entre les deux pays depuis près de 50 ans. Il fait le point sur les études de génétique polygénique relatives à la production et à la composition du lait. Il traite de l’approche moléculaire qui démarre en caprins et surtout répond à la question d’actualité sur ce que nous pouvons attendre dans les années futures de la sélection génomique en caprins. Le deuxième article de Hoste et al (2012) sur la pathologie caprine, a réuni des spécialistes de l’INRA, des écoles vétérinaires, de l’Anses et de l’Institut de l’Elevage. Il fait le point sur les recherches en cours et leurs applications concernant diverses pathologies infectieuses d’actualité dans le secteur caprin. Ainsi il passe en revue les principales pathologies provoquées par les prions et les virus, par les agents bactériens et la question des parasites gastro-intestinaux. L’article évoque aussi le projet de la mise en place d’un observatoire des maladies caprines en France. Il se termine par une réflexion intéressante soulignant la proximité des agents pathogènes en ovins et caprins et les différences dans les processus morbides chez ces deux espèces. Il en conclut que des études originales sur caprins sont tout à fait fondamentales pour appréhender certains mécanismes pathogéniques. L’article suivant de Sauvant et al (2012) se propose d’actualiser les recommandations alimentaires des caprins publiées en 2007, pour répondre à une demande du développement. Les avancées dans ce domaine proviennent notamment d’une approche modélisée de la connaissance des nombreuxfacteurs de variation du poids vif, de la production laitière et de la composition de lait. Les lois de réponse plus précises aux apports d’aliments concentrés, les nouvelles lois de réponse concernant la sécrétion des acides gras du lait ainsi que les excrétions d’azote et de méthane, ainsi que les valeurs repères applicables sur le terrain concernant le comportement alimentaire, l’acidose et les besoins en eau sont les principales nouveautés. L’alimentation représente, rappelons-le, 70% en moyenne du prix de revient du litre de lait de chèvre. Parmi les trois articles plus spécifiques sur des sujets originaux, figure l’article de Lefrileux et al (2012) sur l’aptitude des chèvres hautes productrices de lait à valoriser les prairies temporaires au pâturage. Il répond à des demandes variées, notamment la demande sociétale pour une conduite d’élevage plus écologique. Or, peu d’information existe sur ce sujet, d’une part, en raison de la diminution de ce mode d’alimentation à cause des problèmes parasitaires rencontrés et, d’autre part, car la chèvre a la réputation d’être une mauvaise utilisatrice du pâturage et d’avoir un comportement très affirmé pour sélectionner son ingéré. Les auteurs montrent qu’il est possible d’obtenir des performances laitières de 1000 – 1100 kg de lait par an et par chèvre avec des régimes alimentaires où plus de 50% des besoins énergétiques sont couverts par le pâturage. L’étude du fonctionnement du troupeau caprin est un sujet qui a déjà été développé à l’INRA (Santucci et al 1994) mais, au cours de ces dernières années, elle a fait l’objet d’avancées importantes grâce à l’utilisation de la modélisation. L’article de Puillet et al (2012) présente un simulateur de fonctionnement du troupeau caprin laitier permettant de tenir compte de la variabilité individuelle des carrières animales et d’étudier comment les conduites de l’alimentation et de la reproduction mises en œuvre par l’éleveur, modulent les performances du troupeau. De tels outils sont appelés à l’avenir à avoir diverses applications au niveau du terrain pour les agents de développement, par exemple pour quantifier le risque biologique associé à certaines conduites d’élevage. Le Centre INRA des Antilles-Guyane travaille depuis plus de 50 ans sur l’amélioration des systèmes de production caprine en milieu tropical (Alexandre et al 1997). Alexandre et al (2012) présentent dans le dernier article de ce numéro une synthèse sur la situation de l’élevage caprin en zone tropicale. Rappelons que 95% des caprins vivent en milieu tropical. A travers leur grande expérience du sujet, ces auteurs proposent des voies d’amélioration très prometteuses grâce à l’apport d’intrants bien réfléchi techniquement et économiquement, à l’utilisation de l’effet mâle en reproduction et à une complémentation à base d’aliments non conventionnels. Les six articles de ce numéro ne doivent pas occulter les autres recherches sur les caprins effectuées par l’INRA ou d’autres organismes. Comme il n’est pas possible d’être exhaustif, citons simplement quelques exemples qui peuvent intéresser le développement : la maîtrise de la reproduction femelle sans utilisation d’hormones pour répondre aux cahiers des charges de certains produits caprins labellisés (Brice et al 2002) ; la monotraite, technique qui a priori séduit les éleveurs en permettant une réduction de charge de travail (Komara et Marnet 2009) ; les risques d’acidose en liaison avec le comportement alimentaire des chèvres laitières, trouble métabolique encore fréquent avec certainstypes de régimes et dont les conséquences économiques peuvent être importantes (Desnoyers et al 2009) ; l’évaluation des systèmes de production caprine (Bossis et al 2008, Toussaint et al 2009) sans oublier les travaux de technologie laitière réalisées par l’ITPLC sur le fromage de chèvre (Raynal-Ljutovac et al 2007a). Il faut noter aussi le début d’études sur le bien-être des caprins (Servière et Morand-Fehr 2012) et le besoin de travaux sur les lactations longues (14 - 20 mois),technique qui séduit de plus en plus d’éleveurs. Nous devons aussi signaler deux documents importants, l’un sur la qualité du lait de petits ruminants (Haenlein et al 2007) et l’autre sur la production et la qualité de la viande caprine (Mahgoub et al 2011) dans lesquels les travaux de recherches français sur l’influence des systèmes d’alimentation sur la qualité du lait de chèvre (Morand-Fehr et al 2007), sur la stabilité à la chaleur de ce lait (Raynal-Ljutovac et al 2007b) et sur la composition lipidique du chevreau (Morand-Fehr et al 2011) sont présentés. Il nous reste à souhaiter que la lecture de ce numéro apporte une somme d’informations originales à tous les lecteurs cherchant à prendre connaissance des dernières avancées de la recherche caprine et que la recherche caprine se maintienne et se développe à l’avenir en France pour répondre aux demandes de la filière, mais aussi en milieu tropical où les caprins jouent un rôle socio-économique essentiel pour certaines populations rurales.
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Hindriks, Jean. "Numéro 31 - juin 2005." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15963.

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Abstract:
Ce numéro de Regards économiques se penche sur la situation économique et sociale en Wallonie. Il en dresse un large portrait, en souligne les points positifs et négatifs, et ébauche quelques pistes de réflexion sur les mesures propices à donner à l’économie wallonne un nouvel élan. Dans ce numéro, nous avons pris l’initiative de nous exprimer sur un sujet qui nous préoccupe : "le malaise économique wallon". Nous avons pour ce faire regroupé l’avis de spécialistes de la question dont la renommée est établie. Ces experts sont issus de différentes universités francophones. Nous leur avons demandé d’offrir aux citoyens un portrait nuancé mais sans concession de la situation wallonne. En "officialisant" la situation économique et sociale de la Wallonie, nous espérons obliger les acteurs sociaux et les partis politiques à "reconnaître" les points faibles de l’économie wallonne. Nous refusons cette stratégie qui consiste à dissimuler la situation réelle pour ne pas saper le moral des troupes. "Cachez ce sein que je ne saurais voir" disait déjà Tartuffe, avant d’ajouter quelques scènes plus loin : "le scandale du monde est ce qui fait l’offense et ce n’est pas pécher que pécher en silence". Ce "nominalisme" ‑ on veut bien de la chose mais à condition qu’on ne la nomme pas ‑ et ce double langage constituent l’une des manifestations les plus préoccupantes de la difficulté de nos politiciens à assumer la vérité et à sortir de la représentation complaisante qu’ils ont d’eux-mêmes. Fin mai 2005, le gouvernement wallon a enfin explicitement reconnu ce qu’il a appelé "le malaise économique wallon". L’étape suivante est de dresser un constat précis de la nature du malaise, de manière à pouvoir concevoir une stratégie de politique économique adaptée au problème. C’est dans cette perspective que se situe ce numéro de Regards économiques. Notre objectif est donc d’apprécier la situation économique et sociale en Wallonie sur base d’éléments objectifs, et de la comparer à la situation en Flandre et en Europe. Nous comprenons le risque qu’une comparaison avec la Flandre peut présenter. Cependant, sans vouloir alimenter les tensions communautaires, nous avons la conviction que cette comparaison entre les deux régions est vraiment utile étant donné que celles-ci partagent un environnement économique et un contexte institutionnel et culturel fort semblables. Cela s’inscrit aussi dans l’esprit de la "Méthode Ouverte de Coordination" de l’Union européenne, visant à créer une émulation entre régions au travers d’une concurrence par comparaison. Cette comparaison est surtout utile pour comprendre les sources éventuelles des dysfonctionnements et les pistes d’amélioration possibles. Ce numéro de Regards économiques comporte quatre contributions, sur les thèmes suivants : Bruxelles et: une lecture en termes de géographie économique (Jacques-François Thisse) PIB et PRB de la: des diagnostics contrastés (Michel Mignolet et Marie Eve Mulquin) Le portrait social de la Wallonie : responsabilités et gouvernance (Pierre Pestieau) Le marché du travail en: un tableau en clair-obscur (Béatrice Van Haeperen). Dans la suite de ce communiqué, nous résumons brièvement les éléments principaux de chaque contribution, en regroupant les points positifs et les points négatifs que chacune d’elles donne de la situation économique et sociale en Wallonie. 1. Les points positifs Les dynamiques de croissance entre régions se rapprochent progressivement. L’écart inter-régional de croissance annuelle moyenne diminue entre la Flandre et la : celui-ci ne s’élevait plus qu’à 0,80 % de 1975 à 1995, pour se replier encore plus à 0,54 % de 1995 à 2003. Le différentiel se réduit davantage si on ne considère que les dernières années, où il se chiffre à 0,37 % de 1999 à 2003. Si l’on mesure la croissance régionale sur base du lieu de résidence et non du lieu de production (pour prendre en compte l’activité croissante des wallons à Bruxelles), depuis 1999, la part de la Wallonie dans la production totale belge s’est légèrement redressée. Une analyse par branche de la structure de production ne permet pas de conclure à un manque de dynamisme généralisé de l’industrie en Wallonie. Le retard de croissance en Wallonie est imputable à une sous-représentation des secteurs les plus dynamiques et une moindre performance des secteurs les plus importants. Le Brabant wallon est la province belge qui a connu la croissance la plus forte de 1995 à 2002, avec une évolution de la production sur la période de 8 % au-dessus de la moyenne de l’UE 15 et de presque 10 % au-dessus de la moyenne belge. Le Brabant wallon est aussi la seule province wallonne dont le revenu par habitant est supérieur à la moyenne de l’UE 15. L’emploi salarié en Wallonie a augmenté de 9 % entre 1992 et 2002. Les croissances les plus fortes sont dans le Brabant wallon (28 %), les provinces de Luxembourg (16 %) et de Namur (13 %), à comparer à une croissance moyenne de l’emploi salarié en Flandre de 13 %. Depuis 1997, le rythme de progression de l’emploi privé est comparable dans les deux régions. A partir de 2000, le nombre d’emplois des secteurs à haute et moyenne technologies et des services à haute technologie et à haut niveau de savoir progresse en Wallonie mais régresse en Flandre. La proportion de personnes très qualifiées dans la population wallonne augmente et la proportion de peu qualifiés diminue. Le profil de qualification par catégorie d’âge en Wallonie en 2003 est très proche de la moyenne belge. Les dépenses intra-muros des entreprises en R&D progressent plus rapidement en Wallonie. Entre 2001 et 2002, le taux de croissance était de 11,% en Wallonie contre 3,6 % en Flandre. 2. Les points négatifs Un rapprochement des taux de croissance est insuffisant pour assurer un rattrapage des économies régionales. Etant donné son retard de développement, la Wallonie devrait enregistrer des taux de croissance supérieurs à la Flandre, ce qui est loin d’être le cas. La part de la Wallonie dans la production totale belge continue donc à diminuer, passant de plus de 30 % en 1995 à moins de 25 % en 2003. La productivité marginale du capital est plus faible en Wallonie qu’en Flandre, ce qui donne lieu à un taux d’investissement moindre en Wallonie. Sur la période 1995-2001, le rendement brut du capital est de 14,% en Wallonie contre 17,5 % en Flandre. Cela pose problème pour l’attractivité relative de la Wallonie pour l’investissement. Le revenu moyen par habitant en Wallonie est 25 % inférieur à celui de la Flandre en 2002 (équivalent à la moyenne de l’UE 15). Les disparités entre provinces wallonnes s’accentuent. Sur la période 1995-2002, le Brabant wallon enregistre une augmentation de 8 % de sa production par rapport à la moyenne de l’UE15 alors que les provinces de Liège, du Hainaut et du Luxembourg enregistrent chacune une baisse supérieure à 6 %. En 2003, le taux d’emploi en Wallonie de 55,4 % reste significativement inférieur à celui de la Flandre (62,9 %) et celui de l’UE15 (64,2 %). La Wallonie est donc encore loin de l’objectif de taux d’emploi de 70 %. La structure de l’emploi est aussi fort différente entre régions avec en 2002, 2/3 des emplois dans le secteur privé en Wallonie pour 3/4 des emplois dans le secteur privé en Flandre. Le taux de chômage est resté stable autour de% en Wallonie entre 1995 et 2002 du fait d’une augmentation de la population active égale à l’augmentation de l’emploi. En 2002, le taux de chômage en Flandre est passé en dessous de 5 %. Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) en Wallonie est le plus élevé d’Europe avec un taux de 26,5 % en 2002 contre 11,6 % en Flandre. Plus alarmant encore, plus de 40 % des chômeurs en Wallonie sont des chômeurs de longue durée (>2 ans) contre moins de 20 % en Flandre. Le pourcentage de la population de 18-24 ans sans diplôme de l’enseignement secondaire et qui ne suit ni enseignement, ni formation est de% en Wallonie contre 11,7 % en Flandre. En outre, selon la dernière enquête PISA, l’enseignement secondaire en Communauté française figure en 31e position sur 41 pays contre une 3e position pour la Flandre pour un budget équivalent sinon moindre. 3. Que faire ? Face à ce constat que pouvons-nous faire ? Quelques pistes de réflexion sont présentées dans ce numéro de Regards économiques. Parmi celles-ci, nous relevons la nécessité de cesser la politique de saupoudrage et de concentrer les efforts autour d’une grande métropole urbaine comme Bruxelles en reconnaissant que les échanges se développent de plus en plus entre régions urbaines. La Wallonie se doit de travailler en partenariat stratégique avec Bruxelles dans une perspective économique moderne. La zone d’influence de Bruxelles doit dépasser le Brabant wallon. Il faut aussi chercher à améliorer l’efficacité dans l’utilisation des fonds publics en évitant les doublons et en recourant systématiquement à des études d’efficacité rigoureuses et impartiales. Par exemple, on pourrait explorer ce que coûte l’existence des provinces, des multiples réseaux d’enseignement et des cabinets ministériels. On peut aussi s’interroger sur le grand nombre d’intercommunales et le manque de transparence de leur gestion. Il faut aussi s’attaquer de toute urgence au scandale du chômage des jeunes par une politique de remédiation volontariste. On doit investir massivement dans le système éducatif pour élever le niveau de qualification des jeunes et faciliter la transition enseignement et emploi. Il faut élargir la mission du FOREM au-delà de la diffusion des offres d’emploi pour lui confier la fonction critique de placement et d’accompagnement des demandeurs d’emploi. Il faut aussi mettre en place des outils d’évaluation des politiques de l’emploi. C’est inadmissible que depuis l’année 2004, la Wallonie est incapable de publier des statistiques sur les offres d’emploi satisfaites et insatisfaites (alors que Bruxelles et la Flandre continuent à publier ces chiffres). Nous poursuivrons notre analyse de la situation wallonne dans un prochain numéro de Regards économiques. Nous attendons aussi des hommes politiques qu’ils reconnaissent cette situation et le traduisent dans leurs actes en poursuivant une politique économique adaptée, cohérente et stable. Il n’y a pas de fatalité. Nous en voulons pour preuve l’expérience danoise qui en 10 ans a réduit son chômage de moitié par un système novateur de "flexicurité" (en partenariat avec les syndicats). Son marché du travail s’est fluidifié avec plus d’un danois sur trois changeant de travail au cours d’une année et un effort substantiel du gouvernement sur la formation, l’orientation et l’accompagnement des chômeurs. Un sondage récent montre que les travailleurs danois ne sont pas plus mécontents avec ce système que les travailleurs belges. L’Angleterre, avec un taux de syndicalisme plus élevé que chez nous, a aussi réussi par son "New Deal" à réduire de moitié le chômage des jeunes. Ces deux pays connaissent aujourd’hui un taux de chômage de 5 %, bien inférieur à la moyenne européenne. Comprendre pourquoi pourrait être fortement utile à la Wallonie.
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Hindriks, Jean. "Numéro 31 - juin 2005." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2005.06.02.

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Abstract:
Ce numéro de Regards économiques se penche sur la situation économique et sociale en Wallonie. Il en dresse un large portrait, en souligne les points positifs et négatifs, et ébauche quelques pistes de réflexion sur les mesures propices à donner à l’économie wallonne un nouvel élan. Dans ce numéro, nous avons pris l’initiative de nous exprimer sur un sujet qui nous préoccupe : "le malaise économique wallon". Nous avons pour ce faire regroupé l’avis de spécialistes de la question dont la renommée est établie. Ces experts sont issus de différentes universités francophones. Nous leur avons demandé d’offrir aux citoyens un portrait nuancé mais sans concession de la situation wallonne. En "officialisant" la situation économique et sociale de la Wallonie, nous espérons obliger les acteurs sociaux et les partis politiques à "reconnaître" les points faibles de l’économie wallonne. Nous refusons cette stratégie qui consiste à dissimuler la situation réelle pour ne pas saper le moral des troupes. "Cachez ce sein que je ne saurais voir" disait déjà Tartuffe, avant d’ajouter quelques scènes plus loin : "le scandale du monde est ce qui fait l’offense et ce n’est pas pécher que pécher en silence". Ce "nominalisme" ‑ on veut bien de la chose mais à condition qu’on ne la nomme pas ‑ et ce double langage constituent l’une des manifestations les plus préoccupantes de la difficulté de nos politiciens à assumer la vérité et à sortir de la représentation complaisante qu’ils ont d’eux-mêmes. Fin mai 2005, le gouvernement wallon a enfin explicitement reconnu ce qu’il a appelé "le malaise économique wallon". L’étape suivante est de dresser un constat précis de la nature du malaise, de manière à pouvoir concevoir une stratégie de politique économique adaptée au problème. C’est dans cette perspective que se situe ce numéro de Regards économiques. Notre objectif est donc d’apprécier la situation économique et sociale en Wallonie sur base d’éléments objectifs, et de la comparer à la situation en Flandre et en Europe. Nous comprenons le risque qu’une comparaison avec la Flandre peut présenter. Cependant, sans vouloir alimenter les tensions communautaires, nous avons la conviction que cette comparaison entre les deux régions est vraiment utile étant donné que celles-ci partagent un environnement économique et un contexte institutionnel et culturel fort semblables. Cela s’inscrit aussi dans l’esprit de la "Méthode Ouverte de Coordination" de l’Union européenne, visant à créer une émulation entre régions au travers d’une concurrence par comparaison. Cette comparaison est surtout utile pour comprendre les sources éventuelles des dysfonctionnements et les pistes d’amélioration possibles. Ce numéro de Regards économiques comporte quatre contributions, sur les thèmes suivants : Bruxelles et: une lecture en termes de géographie économique (Jacques-François Thisse) PIB et PRB de la: des diagnostics contrastés (Michel Mignolet et Marie Eve Mulquin) Le portrait social de la Wallonie : responsabilités et gouvernance (Pierre Pestieau) Le marché du travail en: un tableau en clair-obscur (Béatrice Van Haeperen). Dans la suite de ce communiqué, nous résumons brièvement les éléments principaux de chaque contribution, en regroupant les points positifs et les points négatifs que chacune d’elles donne de la situation économique et sociale en Wallonie. 1. Les points positifs Les dynamiques de croissance entre régions se rapprochent progressivement. L’écart inter-régional de croissance annuelle moyenne diminue entre la Flandre et la : celui-ci ne s’élevait plus qu’à 0,80 % de 1975 à 1995, pour se replier encore plus à 0,54 % de 1995 à 2003. Le différentiel se réduit davantage si on ne considère que les dernières années, où il se chiffre à 0,37 % de 1999 à 2003. Si l’on mesure la croissance régionale sur base du lieu de résidence et non du lieu de production (pour prendre en compte l’activité croissante des wallons à Bruxelles), depuis 1999, la part de la Wallonie dans la production totale belge s’est légèrement redressée. Une analyse par branche de la structure de production ne permet pas de conclure à un manque de dynamisme généralisé de l’industrie en Wallonie. Le retard de croissance en Wallonie est imputable à une sous-représentation des secteurs les plus dynamiques et une moindre performance des secteurs les plus importants. Le Brabant wallon est la province belge qui a connu la croissance la plus forte de 1995 à 2002, avec une évolution de la production sur la période de 8 % au-dessus de la moyenne de l’UE 15 et de presque 10 % au-dessus de la moyenne belge. Le Brabant wallon est aussi la seule province wallonne dont le revenu par habitant est supérieur à la moyenne de l’UE 15. L’emploi salarié en Wallonie a augmenté de 9 % entre 1992 et 2002. Les croissances les plus fortes sont dans le Brabant wallon (28 %), les provinces de Luxembourg (16 %) et de Namur (13 %), à comparer à une croissance moyenne de l’emploi salarié en Flandre de 13 %. Depuis 1997, le rythme de progression de l’emploi privé est comparable dans les deux régions. A partir de 2000, le nombre d’emplois des secteurs à haute et moyenne technologies et des services à haute technologie et à haut niveau de savoir progresse en Wallonie mais régresse en Flandre. La proportion de personnes très qualifiées dans la population wallonne augmente et la proportion de peu qualifiés diminue. Le profil de qualification par catégorie d’âge en Wallonie en 2003 est très proche de la moyenne belge. Les dépenses intra-muros des entreprises en R&D progressent plus rapidement en Wallonie. Entre 2001 et 2002, le taux de croissance était de 11,% en Wallonie contre 3,6 % en Flandre. 2. Les points négatifs Un rapprochement des taux de croissance est insuffisant pour assurer un rattrapage des économies régionales. Etant donné son retard de développement, la Wallonie devrait enregistrer des taux de croissance supérieurs à la Flandre, ce qui est loin d’être le cas. La part de la Wallonie dans la production totale belge continue donc à diminuer, passant de plus de 30 % en 1995 à moins de 25 % en 2003. La productivité marginale du capital est plus faible en Wallonie qu’en Flandre, ce qui donne lieu à un taux d’investissement moindre en Wallonie. Sur la période 1995-2001, le rendement brut du capital est de 14,% en Wallonie contre 17,5 % en Flandre. Cela pose problème pour l’attractivité relative de la Wallonie pour l’investissement. Le revenu moyen par habitant en Wallonie est 25 % inférieur à celui de la Flandre en 2002 (équivalent à la moyenne de l’UE 15). Les disparités entre provinces wallonnes s’accentuent. Sur la période 1995-2002, le Brabant wallon enregistre une augmentation de 8 % de sa production par rapport à la moyenne de l’UE15 alors que les provinces de Liège, du Hainaut et du Luxembourg enregistrent chacune une baisse supérieure à 6 %. En 2003, le taux d’emploi en Wallonie de 55,4 % reste significativement inférieur à celui de la Flandre (62,9 %) et celui de l’UE15 (64,2 %). La Wallonie est donc encore loin de l’objectif de taux d’emploi de 70 %. La structure de l’emploi est aussi fort différente entre régions avec en 2002, 2/3 des emplois dans le secteur privé en Wallonie pour 3/4 des emplois dans le secteur privé en Flandre. Le taux de chômage est resté stable autour de% en Wallonie entre 1995 et 2002 du fait d’une augmentation de la population active égale à l’augmentation de l’emploi. En 2002, le taux de chômage en Flandre est passé en dessous de 5 %. Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) en Wallonie est le plus élevé d’Europe avec un taux de 26,5 % en 2002 contre 11,6 % en Flandre. Plus alarmant encore, plus de 40 % des chômeurs en Wallonie sont des chômeurs de longue durée (>2 ans) contre moins de 20 % en Flandre. Le pourcentage de la population de 18-24 ans sans diplôme de l’enseignement secondaire et qui ne suit ni enseignement, ni formation est de% en Wallonie contre 11,7 % en Flandre. En outre, selon la dernière enquête PISA, l’enseignement secondaire en Communauté française figure en 31e position sur 41 pays contre une 3e position pour la Flandre pour un budget équivalent sinon moindre. 3. Que faire ? Face à ce constat que pouvons-nous faire ? Quelques pistes de réflexion sont présentées dans ce numéro de Regards économiques. Parmi celles-ci, nous relevons la nécessité de cesser la politique de saupoudrage et de concentrer les efforts autour d’une grande métropole urbaine comme Bruxelles en reconnaissant que les échanges se développent de plus en plus entre régions urbaines. La Wallonie se doit de travailler en partenariat stratégique avec Bruxelles dans une perspective économique moderne. La zone d’influence de Bruxelles doit dépasser le Brabant wallon. Il faut aussi chercher à améliorer l’efficacité dans l’utilisation des fonds publics en évitant les doublons et en recourant systématiquement à des études d’efficacité rigoureuses et impartiales. Par exemple, on pourrait explorer ce que coûte l’existence des provinces, des multiples réseaux d’enseignement et des cabinets ministériels. On peut aussi s’interroger sur le grand nombre d’intercommunales et le manque de transparence de leur gestion. Il faut aussi s’attaquer de toute urgence au scandale du chômage des jeunes par une politique de remédiation volontariste. On doit investir massivement dans le système éducatif pour élever le niveau de qualification des jeunes et faciliter la transition enseignement et emploi. Il faut élargir la mission du FOREM au-delà de la diffusion des offres d’emploi pour lui confier la fonction critique de placement et d’accompagnement des demandeurs d’emploi. Il faut aussi mettre en place des outils d’évaluation des politiques de l’emploi. C’est inadmissible que depuis l’année 2004, la Wallonie est incapable de publier des statistiques sur les offres d’emploi satisfaites et insatisfaites (alors que Bruxelles et la Flandre continuent à publier ces chiffres). Nous poursuivrons notre analyse de la situation wallonne dans un prochain numéro de Regards économiques. Nous attendons aussi des hommes politiques qu’ils reconnaissent cette situation et le traduisent dans leurs actes en poursuivant une politique économique adaptée, cohérente et stable. Il n’y a pas de fatalité. Nous en voulons pour preuve l’expérience danoise qui en 10 ans a réduit son chômage de moitié par un système novateur de "flexicurité" (en partenariat avec les syndicats). Son marché du travail s’est fluidifié avec plus d’un danois sur trois changeant de travail au cours d’une année et un effort substantiel du gouvernement sur la formation, l’orientation et l’accompagnement des chômeurs. Un sondage récent montre que les travailleurs danois ne sont pas plus mécontents avec ce système que les travailleurs belges. L’Angleterre, avec un taux de syndicalisme plus élevé que chez nous, a aussi réussi par son "New Deal" à réduire de moitié le chômage des jeunes. Ces deux pays connaissent aujourd’hui un taux de chômage de 5 %, bien inférieur à la moyenne européenne. Comprendre pourquoi pourrait être fortement utile à la Wallonie.
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Blais, Louise. "Biopolitique." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.105.

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Abstract:
On doit à Michel Foucault la notion de biopolitique, proposée dès 1974, et dont il en attribuera l’héritage à son maitre, Georges Canguilhem. Depuis, la notion de biopolitique occupe une place non négligeable dans des domaines et disciplines aussi variés que le « management » privé ou public, la santé et les services sociaux, le commerce ou les sciences humaines et sociales (littérature, philosophie, sociologie, anthropologie….). La biopolitique est au cœur des processus de normalisation et de contrôle social. Citons d’emblée Foucault : « Le contrôle de la société sur les individus ne s’effectue pas seulement par la conscience ou par l’idéologie, mais aussi dans le corps et avec le corps. Le corps est une réalité biopolitique ; la médecine est une stratégie biopolitique » (Foucault, 1994 : 210). La biopolitique, soutient Foucault, est une stratégie politique de la gouvernance qu’il faut situer dans le cadre qui l’a vu naitre : l’émergence du libéralisme (Foucault, 2004). La biopolitique désigne le nouvel objet de gouvernance des sociétés libérales depuis deux siècles: la population comme ensemble des gouvernés dans leur existence biologique (Gros et al, 2013). La biopolitique est tout à la fois stratégie politique, outil de savoir/pouvoir et pratique gouvernementale/institutionnelle. Sa tâche, sa responsabilité, son mandat est de s’occuper de la « santé » des populations: natalité, mortalité, morbidité, hygiène, alimentation, sexualité, pollution, pauvreté, comportements… l’air, l’eau, les constructions, les égouts …. Le champ de la santé s’étend alors à l’infini, à travers un panoptique, c’est à dire, ce dispositif qui rend possible l’idée d’un regard englobant portant sur chacun des individus (Foucault, 1994 : 261). C’est en ce sens que, pour Foucault, la médecine ne se réduit pas à la seule figure du médecin; elle est une « stratégie biopolitique » qui se déploie et s’incarne dans un dispositif institutionnel et professionnel indispensable à la gouvernance des sociétés (néo)libérales (Foucault, 1994 : 210). C’est aussi en ce sens que Guillaume le Blanc (2006 :154) soutiendra que : « La médicalisation de la vie humaine est l’évènement majeur de la biopolitique ». De ce point de vue, les études populationnelles et épidémiologiques, dont les premières remontent au 19e siècle (Blais, 2006) prennent toute leur importance comme outils de la gouvernance. D’une part, elles nourrissent les choix et décisions des gouvernants concernant les populations à gouverner, choix et décisions qui sont à la fois d’ordre politique, économique, social et culturel, et qui s’inscrivent dans des rapports de pouvoir. D’autre part, elles modélisent les représentations des populations (des gouvernés) dans leur existence biologique et sociale. La biopolitique est en ce sens un mode de connaissance, à la fois des populations en tant qu’agrégats d’individus, et de soi en tant qu’individu dans la collectivité. La biopolitique est, chez Foucault, un outil qui forge les normes, outil essentiel à la gouvernance et ses instances de pratiques : la justice, bien sûr, mais aussi, et notamment, les institutions de la santé, des services sociaux, de l’éducation, du travail… Elle établit des normes visuelles (les apparences, les comportements, les performances, les existences biologiques…) et discursives (les manières de nommer les choses, de les dire, le dicible, ce qui est recevable, la parole, l’expression, l’argumentation…). Elle modélise les représentations faites de la norme, des représentations autant de l’autre, du différent, de la non-norme, que de soi en tant qu’individu(s) par rapport et en rapport(s) à autrui et sa place dans la collectivité. Comme le souligne le Blanc (2006 :9), chez Foucault la vie est qualifiée par des normes qui sont tout à la fois des normes de savoir et des normes de pouvoir. Toutefois, le contrôle social n’est pas que processus unidirectionnel, hiérarchique ou « top-down », ce qui serait inadéquat pour rendre compte de la complexité de son mode opératoire. Judith Revel (2008 : 28) résume ainsi le fonctionnement de la biopolitique néolibérale et ce qui en fait l’efficacité dans la pensée de Foucault, efficacité dans le sens de « comment ça marche ». Le contrôle social, dit-elle, est « une économie du pouvoir qui gère la société en fonction de modèles normatifs » de l’appareil d’État et ses institutions. En même temps, pour qu’il ne soit pas que répression autoritaire, le contrôle social opère par l’intériorisation de la norme chez les individus, une « pénétration fine du pouvoir dans les mailles de la vie », que Foucault appelait le « pouvoir capillaire ». En tant que mode de connaissance, la biopolitique produit du savoir et donc, selon la formule consacrée, du pouvoir. D’une part, il y a le(s) savoir(s) qui alimente(nt) les gouvernants dans l’exercice du pouvoir. Les classifications et catégories toujours plus différenciées de la biopolitique produisent des individus objectivés d’une population à gérer, l’individu-objet sur lequel agissent les institutions de la gouvernance (Blais 2006). Sur ce point, Foucault rejoint des auteurs comme Illich (1975), Goffman (1968) et Castel (1981, 1979, 1977) qui ont analysé et exposé les effets contreproductifs, stigmatisants, assujettissants ou normalisants de la pensée et des pratiques classificatrices dès lors qu’elles enferment les individus dans des catégories. D’autre part, il y a le(s) savoir(s) qui alimente(nt) aussi les gouvernés dans leur rapport à la norme, dans les manières de l’intérioriser à travers les choix, décisions et pratiques qui tissent toute vie au quotidien. Un savoir qui produit ainsi un individu-sujet, un sujet pensant et agissant. En d’autres termes, le sujet émerge à travers les catégories qui le définissent. La biopolitique renvoie inévitablement à la question de la manière (ou l’art, dirait Foucault) de gouverner (Gros et al, 2013 : 6). À l’ère du numérique, du Big Data, des algorithmes, qui connaissent un essor global depuis la mort de Foucault en 1984, la notion de biopolitique est-t-elle encore un outil d’analyse efficace des modalités de contrôle et de gouvernement des populations? Pour certains, dont Pierre Dardot et Christian Laval (2016), ce passage du gouvernement des corps, c’est à dire à une forme de pouvoir qui s’exerce sur les corps par une surveillance individualisée, au gouvernement de soi-même implique un nouveau mode de gouvernance. Celui qui se met en place s’appuierait moins, argüent-ils, sur les normes et contrôles de la biopolitique, que sur l’idée de la liberté des sujets qu’il s’agit de gouverner par des incitations et mesures les laissant en apparence libres d’agir, en canalisant, voire en manipulant les intérêts des individus et des populations. C’est ce que Foucault appelait la « conduite des conduites ». Dardot et Laval donnent comme exemple de telles mesures celui du code de la route où la liberté est celle du « choix » du chemin et de la destination, mais selon les règles de la route (vitesse, permis, etc). D’autres diront que le pouvoir d’accumulation de masses de données par les Facebook, Google et autres grands joueurs de l’internet dessine un nouvel art de la gouvernance où la surveillance a cédé au profilage. D’un régime de normalisation on passe à un régime de neutralisation, soutient Antoinette Rouvroy (2018 : 63). Et pour Mondher Kilani, la biopolitique détient désormais un « … pouvoir démultiplié de surveillance et d’engloutissement des individus et des conscience,… » (Kilani, 2018 : 292). Il s’agit alors d’étudier les biopolitiques contemporaines là où elles se redéfinissent en permanence (Fassin, 2006 : 40). Si les catégories de la biopolitique ont tendance à objectiver les individus, elles contiennent aussi une source de re-subjectivation. Chez Foucault, le processus de re-subjectivation ne se réduit pas à l’individu : se défaire des marques objectivantes de la pensée et de la pratique classificatrice ne se fait pas seul. La création de nouvelles pratiques arrivent aussi par le bas, comme en témoigne l’impact des mouvements féministes, écologistes, homosexuels, transgenres, de personnes psychiatrisées….. C’est pourquoi Foucault s’intéressait aux micro-pratiques (dans les prisons, les milieux psychiatriques, etc) comme pratiques de liberté et lieux de dé-assujettissement. D’où l’importance pour les sciences humaines et sociales d’étudier et d’exposer les nouveaux modes opératoires de la biopolitique, mais aussi les micro-pratiques de résistance, de liberté, les contre-pouvoirs qui se créent dans les interstices de la société. Car la «vie politique» est constituée d’un débat permanent entre gouvernés et gouvernants (Gros et al, 2013 : 7).
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Dissertations / Theses on the topic "Politique économique – Laos – 1975-"

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Phiphak, Khamphéo. "Le Laos : les enjeux politiques et les perspectives." Paris 8, 2004. http://www.theses.fr/2004PA082406.

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Abstract:
Cette thèse porte sur l’étude des évolutions politiques du Laos de 1953 année del’indépendance jusqu ‘à 2004. La première phase concerne la monarchie qui a pris fin le 2 décembre 1975 ; la deuxième phase a trait à l’arrivée au pouvoir du parti communiste depuis le 2 décembre 1975 jusqu’à nos jours. La monarchie a été secouée par des conflits internes. Elle a été affaiblie par des pressions exercées par la Droite, par les Neutralistes et par la Gauche. Le Roi qui est un symbole de l’unité nationale a fini par être emporté par le coup d’Etat du 2 décembre 1975. La monarchie a été abolie et la République Démocratique Populaire Lao a été proclamée en 1975. Le Laos s’est arrimé au Vietnam ; le Traité d’Amitié a été signé par les deux pays en 1977. La constitution de la RDPL a été promulguée le 15 août 1991. Le système institutionnel du Laos est placé sous l’influence du comité central. Le Laos est membre de l’ASEAN depuis 1997. La paix par la coopération économique vis –à – vis de ses voisins pourrait être la formule qui convient dans la situation actuelle du Laos. Par ailleurs une démocratisation du régime mettant le Laos dans un Etat de droit favoriserait l’unité nationale et le retour tant souhaité de la diaspora
This thesis contain research on the political evolution of Laos from 1953, the year of its independence, to 2004. The first phase of research describes the end of the monarchy on December 2, 1975. The second phase of the research highlights the development of the communist party rule from December 2, 1975 until present day. The lao monarchy was shaken and thus weakened. This was caused by the internal conflict between the three parties of Laos, which included the rightist, the neutralist and the leftist. The King, who has been the symbol of the national unity, was removed by the coup of December 2, 1975. After the lao monarchy was abolished, the Popular Democratic Republic of Laos was proclaimed in 1975. Laos enhanced its ties with Vietnam by signing a Special FriendshipTreaty Lao-Viet in 1977. The first Constitution’s promulgation of the PDRL was announced on August 15, 1991, and since then, its institutional system has been under the control of the central committee. Since 1997, Laos has been a full member of ASEAN organization. Taking into account the current situation of Laos, the best formula for Laos to promote Peace is to cooperate economically with its neighboring countries. A democratized government system might help Laos, putting emphasis on National Unity and urging the return of Lao diaspora
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Landry-Desaulniers, Joany. "L'intégration socioéconomique des populations des régions montagneuses au sud du Laos : le cas de la province de Champassak : 1981-2015." Master's thesis, Université Laval, 2018. http://hdl.handle.net/20.500.11794/32687.

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Abstract:
Le Laos, pays enclavé de l’Asie du Sud-Est continentale, a subi des transformations considérables au cours des dernières décennies. Lorsque le parti communiste prend le pouvoir en 1975, le gouvernement ferme ses frontières et mise sur différentes politiques, dont la collectivisation agricole pour unifier son territoire et son peuple. Face à l’échec de ces mesures, le Nouveau mécanisme économique est adopté en 1986. Les politiques mises en place pour favoriser l’essor et le développement du pays transforment les moyens de subsistance et le paysage laotien. La population doit s’adapter aux changements, particulièrement en régions montagneuses, où des productions agricoles industrielles comme le café ou l’hévéa contribuent à réorganiser la géographie socioéconomique. Plusieurs questions émergent de ces constats. Quels sont les acteurs qui motivent l’intégration socioéconomique et territoriale des régions montagneuses et marginales ? Quels sont les objectifs poursuivis et quelles sont les stratégies adoptées pour y parvenir ? Quels sont les facteurs qui contribuent à faire varier la durée de l’adaptation à de tels changements socioéconomiques? D’où proviennent les savoirs mobilisés qui permettent aux populations touchées de s’adapter? Mieux comprendre ces processus par l’étude des politiques d’intégration socioéconomique et territoriale du pays, sur la période qui s’étend de 1981 à 2015, constitue l’objectif général de cette recherche. Elle présente l’étude de cas des districts de Bachiang Chaleunsouk et de Pathoumphone, tous deux situés sur les piedmonts et les marges du plateau des Bolovens dans la province de Champassak, au sud du pays. Les principaux résultats de cette recherche démontrent comment le développement, motivé par l’accroissement économique, engendrent de nouvelles dynamiques entre les populations, l’État et le marché.
During the past 35 years, like other countries in Southeast Asia, the Lao People’s Democratic Republic went through major changes, especially as the Pathet Lao took control over the country, becoming the official Government. Many steps were taken by the new government to build the Lao nation, such as the ‘collectivization’ program. In 1986, after the failure of previous measures, the Communist Party implemented free-market reforms in a way to increase economic growth. This was done by encouraging foreign investment and the country’s economic development. Over the last three decades, Lao citizens had to adapt to these changes; especially in mountainous areas, where agrarian changes occurred. Among them, cash crops, monocropping and plantations have modified the landscape and the socioeconomic geography of the territory. From these findings, questions emerge, such as: Who is motivating socioeconomic and territorial integration of mountainous and marginal regions to different levels? What are the goals pursued by the actors of the socioeconomic and territorial integration and which strategies are adopted? What are the factors that contribute to various paces in the rhythm of adaptation? Where do people acquire their knowledge to adapt to the changes generated by integration policies and strategies? A better understanding of the process underlying the socioeconomic regional integration of the country into the global market, from 1981 to 2015, is the general objective of this research. Based on a case study of Bachieng Chaleunsouk and Pathoumphone districts, located at the margins of the Bolaven Plateau, in Champasak region, this research demonstrates how development generates new dynamics between the people, the state and the market.
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Insisiengmay, Aphisayadeth. "Savannakhet : carrefour économique, enjeu de développement urbain de la région centre du Laos." Perpignan, 2007. http://www.theses.fr/2007PERP0770.

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Abstract:
Kaysone Phomvihane, capitale de la province de Savannakhet est la deuxième ville d'un pays enclavé n'ayant pas d'accès à la mer et localisé dans la région de l'Asie du Sud-Est: Laos. Elle dispose par sa localisation au centre du pays d'un atout majeur du fait qu'elle constitue un véritable carrefour entre le Vietnam et la Thaïlande. La recherche sur cette ville apportera le diagnostic sur les formes, processus de l'urbanisation dans la durée, comme les politiques, les stratégies et les enjeux de développement urbain, en s'intéressant particulièrement aux différents acteurs et aux cadres juridiques, économiques et institutionnels qui régissent leurs interventions. Cette recherche contribuera certainement à la mobilisation des forces intellectuelles, matérielles et financières pour conduire et guider le développement urbain futur de Kaysone Phomvihane, carrefour économique contemporain à conserver son identité originale et pouvant tirer parti de l'expérience des autres capitales de la région
Kaysone Phomvihane, capital of the province of Savannakhet is the secondary town of a landlocked country not having an access to the sea and located in the region of South-East of Asia: Laos. It has by its localization with the center of the country a major asset owing to the fact that it constitutes a true crossroads between Vietnam and Thaïland. Research on this city will bring the diagnosis on the forms, process of the urbanization in the duration, like the policies,the strategies and the stakes of urban development, while being interested particularly in the various actors and the legal, economic and institutional executives which govern their interventions. This research will certainly contribute to the mobilization of the intellectual, material and financial forces to lead and guide the future urban development of Kaysone Phomvihane, contemporary crossroads economic to preserve its identity original and being able to benefit from the experiment of the other capitals of the region
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Soysouvanh, Boualinh. "Richesse patrimoniale et culturelle de Champassak, moteur du développement économique de la ville de Paksé." Perpignan, 2007. http://www.theses.fr/2007PERP0771.

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Abstract:
Paksé est la capitale provinciale du Champassak, une province riche d'un patrimoine historique et culturel; elle est le centre administratif et la première ville du Laos du sud. Elle entame sa révolution, après celle de Louang Phrabang et Vientiane dans les années trente ; elle est la deuxième ville secondaire après Savannakhet. Elle est située à 100m d'altitude au milieu d'une plaine horizontale à légèrement ondulés, au confluent de la Sédone et du Mékong. Paksé avec sa province Champassak représentent un ensemble authentique, fier de son histoire et fidèle à ses traditions, qui a su se transformer sans perdre son âme ni son charme, en une Cité toujours accueillante. Les atouts du Champassak sont réels mais à double tranchant. Une perspective uniquement productiviste et basée sur la recherche du profit, risque de détruire ces atouts et d'engendrer de nombreux problèmes sociaux. Compte tenu de sa situation culturelle, à partir de ses histoires anciennes, et coloniales, de la réalité physique et fluviale du Mékong, l'étude veut démontrer que la richesse patrimoniale, culturelle et paysagère de la province de Champassak peut devenir le moteur du développement économique de la ville de Paksé. Et une fois que nous aurons démontré cette possibilité, nous proposerons les méthodes d'actions techniques et juridiques formalisées pour le plan d'action, qui vise à dynamiser l'agriculture, le tourisme et les activités économiques en utilisant la technique du développement durable
Pakse is the capital of Champassak, a rich province of a historical and cultural inheritance; it is the administrative center and the first southern city of Laos. It starts its revolution, after that of Louang Phrabang and Vientiane in the Thirties; it is the second secondary town after Savannakhet. It is located at the confluence of Sedone and Mekong at 100m altitude in the medium of a horizontal plain with slightly undulated. Pakse with its Champassak province represent a unit authentic, proud of its history and faithful to its traditions, which knew to change without losing its soul nor its charm, in an always welcoming City. The assets of Champassak are real but with double edge. A prospect only productivist and based on seeking for the profit, is likely to destroy these assets and to generate many social problems. Taking into account its cultural situation, starting from its pre-colonial, and colonial history, of the physical and real situation of Mekong river, the study wants to show that the patrimonial, cultural and landscape richness of the province of Champassak can become the engine of the economic development of Pakse city. And once that we will have shown this possibility, we will propose methods of the technical and legal actions formalized for the action plan, which aims to stimulate agriculture, tourism and the economic activities by using the technique of the sustainable development
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Landry, Vincent. "Écotourisme, environnement et stratégies d'acteurs au Laos : l'écogouvernance dans le corridor économique Nord-Sud." Thesis, Université Laval, 2010. http://www.theses.ulaval.ca/2010/26908/26908.pdf.

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Chazee, Laurent. "Évolution des systèmes de production ruraux en République démocratique populaire du Laos, 1975-1995 /." Paris ; Montréal (Québec) : l'Harmattan, 1999. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb370357154.

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Sisouphanthong, Bounthavy. "Transition et développement : le cas de l'économie Lao : apport de la modélisation macroéconomique." Paris 13, 2008. http://www.theses.fr/2008PA131001.

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Abstract:
La RDPLao, pays classé parmi les Pays les Moins Avancés et possédant un héritage historique complexe, adopte le socialisme pour développer rapidement son économie en harmonie avec sa situation géographique et sa composition sociale. Depuis les années 1980, le pays a entrepris des réformes pour une gestion économique à orientation de marché. Ces réformes, avec les bouleversements de la situation en Europe de l’Est, sont connues comme un processus de « transition ». L e pays, auparavant maître de ses réformes économiques, est soumis aux recommandations internationales, amenés par le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, par des conditions liées aux apports financiers. Des modèles macroéconomiques accompagnent ces recommandations qui ont souvent des résultats mitigés et parfois pervers, car elles sont issues d’appréciation inadéquate de la dimension historique, culturelle, sociale et géographique du pays. Le but de notre étude est donc de comprendre le mécanisme de modélisation macroéconomique afin de mieux suivre l’approche des recommandations et l’évaluation des mécanismes du marché. Les résultats de l’étude ont permis de mieux appréhender les discussions sur le développement du pays et les opinions possibles pour l’horizon 2020. L’analyse de l’élaboration du modèle macroéconomique offre une connaissance accrue quant à l’utilisation et à la construction d’un modèle macroéconomique pour le pays
The Democratic Popular Republic of Lao, classified in the less advanced countries, has a complex historical inheritance. It has adopted the socialism to develop its economy in harmony with its geographical position and social structure. Since the 1980s, the country has launched reforms towards a market oriented economy. These reforms, like those undertaken in Eastern Europe, are regarded as a transition process. In the past the country was controlling its economic reforms but is now more submitted to international advises given by the international Monetary Found and the World Bank in relation with financial supports. Macroeconomic models are used to justify these advises but often give mitigated results because they don’t integrate correctly the historical and social dimension of the country. The aim of the thesis is to develop macroeconomic modelling in order to analyse the economic policy advises and evaluate market mechanisms’ performances. The results give a better understanding of the debate about economic development and options for 2020. Progress have been obtained regarding macroeconomic modelling of the country
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Phissamay, Phirany. "Les enjeux du développement agricole au Laos." Paris 2, 2008. http://www.theses.fr/2008PA020053.

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Abstract:
L'objet de cette thèse est d'évaluer l'évolution de l'agriculture et de la situation agricole au Laos en pleine période de changement de la croissance du secteur industriel et d'accroissement du commerce national et international, et de déterminer les enjeux et les stratégies agricoles permettant un développement agricole durable. L'étude sur la position macroéconomique et politique de l'agricultuture, ainsi que l'évolution des facteurs de production agricole qui montre s'il existe un surplus agricole et quel est le niveau de la productivité agricole, nous a permis de percevoir comment l'agriculture contribue à l'économie nationale et quelle est sa capacité de se développer pour répondre à la consommation interne. D'autre part l'étude des coûts de production des principaux produits agricoles et de leurs prix, ainsi que des systèmes de production agricoles, montrant les caractèristiques des différentes zones de production, nous a permis de mieux compendre pourquoi le rythme de la croissance du niveau de production agricole sont peu rapides. La recherche des causes et des effets de la mutation des systèmes de production agricole permet de voir comment l'orientation de l'agriculture affecte la mise en oeuvre des politiques pour la pérennité du développementa gricole et socio-économique. Le résultat de ces études montrant des contradictions dans l'évolution nous permet de déterminer les enjeux géographiques, socio-économique, environnemental, et politique du développement agricole. Dans la perspective d'un développement agricole durable où l'agriculture remplit des fonctions multiples, des stratégies envisageables appropriées aux caractéristiques du pays ont été suggérées.
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Mauvois-Bacholnik, Chantale. "Les nouveaux pays industriels d'Extrême-Orient dans l'économie mondiale (Corée du Sud, Taiwan et Singapour)." Paris, INALCO, 1989. http://www.theses.fr/1989INAL0010.

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Abstract:
L'émergence des NPI d'Extrême-Orient sur la scène économique mondiale est un des faits marquants de ces vingt dernières années. Sur fond de crise économique, ces pays ont connu des performances à la japonaise qui leur ont permis de se soustraire au sous-développement. Qu'y a t il a l'origine de leur réussite ? S'agit-il de simples économies, excroissances du capitalisme ou de réelles économies nationales ? Cette thèse analyse les facteurs explicatifs de la transformation accélérée de ces pays et montre, à travers l'environnement géographique, historique et culturel, le rôle de l'état et des nationaux ainsi que l'originalité des politiques industrielles et commerciales instaurées
The emergency of far eastern NIC's in world economy has been one the most striking facts of the past 20 years. In a context of international economic crisis, these countries have experienced Japanese-like performances allowing them to escape to underdevelopment. What are the reasons of their success? Are these economics mere excrescences of foreign capitalism or real national economies ? These thesis analyses the factors explicating the rapid transformation of these countries and shows the role of original industrial and economical state policies and local entrepreneurship though geographical, historical and cultural environment
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Clotté-Sygnavong, Marithone. "Souphanavong, le "Prince Rouge" : biographie de l'ancien président de la République Démocratique Populaire du Laos (1909-1995)." Paris, INALCO, 2001. http://www.theses.fr/2001INAL0007.

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Abstract:
Né en 1909, Souphanavong était le fils du vice-roi de Luang Prabang. Il a fait ses études à Hanoi, puis à Paris et était diplômé de l'Ẻcole nationale des Ponts et Chaussées. De retour en Indochine en 1937, il a occupé un poste d'ingénieur à Nha Trang et épousé une Vietnamienne. Soutenu par Ho Chi Minh et les troupes nord-vietnamiennes, Souphanouvong a mené une lutte implacable pour conquérir le pouvoir au Laos. Il a été surnommé "le prince rouge". Les accords de Genève du 21 juillet 1954 et du 23 juillet 1962 devaient garantir la neutralité du Laos. Mais Souphanouvong les a utilisés comme tremplin pour introduire le communisme dans son pays. Il a atteint son but en 1975 grâce à l'aide des pays socialistes et par un concours de circonstances lié au fait régional. Après la chute de Phnom Penh le 17 avril, puis celle de Saigon, le 30 du même mois, le Laos a basculé dans le camp communiste. Le 2 décembre, le congrès a porté par acclamation à la présidence de la République Souphanouvong seul candidat. Après l'arrivée au pouvoir des communistes, des centaines de milliers de Laotiens ont choisi le chemin de l'exil. Souphanouvong a démissionné de son poste de président en 1986. Il s'est éteint en 1995. Sa vie a été indissoluble de l'histoire du Laos
Born in 1909, Souphanavong was the son of vice-roy Luang Prabang. He studied in Hanoï and Paris where he was graduated as engineer. He returned to Indochina in 1937, worked in Nha Trung and married a Vietnamese. Since 1945, he fought to obtain power in Laos with the support of Ho Chi Minh and Vietnamese troops. He was thus called "the Red Prince". The general agreement of July 21st 1954 and July 23rd 1962 should have guaranteed the neutrality of Laos. But Souphanavong used them to introduce communism in his country. Souphanavong reached his aim in 1975 with the assistance of socialist coutries. After the fall of Phnom Penh and Saigon, Laos became communist. On December 2nd, Souphanavong acceded to the functions of president of the Republic. Then more than four hundred thousand Laotians took refuge abroad. Souphanavong resigned in 1986 and died in 1995. His life was closely linked with Laos history
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More sources

Books on the topic "Politique économique – Laos – 1975-"

1

Vorapheth, Kham. Laos: La redéfinition des stratégies politiques et économiques, 1975-2006. Paris: Indes savantes, 2007.

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2

1948-, Rowley Kelvin, ed. Red brotherhood at war: Vietnam, Cambodia, and Laos since 1975. London: Verso, 1990.

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3

Lawrence, Freedman. Kennedy's wars: Berlin, Cuba, Laos, and Vietnam. New York: Oxford University Press, 2000.

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1954-, Vienne Marie-Sybille de, and Népote Jacques, eds. Laos, 1975-1995: Restructurations et développement : esquisse d'un premier bilan sur l'état économique. [Gen eve]: Olizane, 1995.

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Book chapters on the topic "Politique économique – Laos – 1975-"

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Faure, Olivier. "Chapitre IX. Un nouveau contexte politique et économique (1970-1975)." In Les cliniques privées, 227–49. Presses universitaires de Rennes, 2012. http://dx.doi.org/10.4000/books.pur.116190.

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