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1

Majidi, Mustapha. "Pouvoir et politique économique au Maroc : trajectoires contestées et acteurs contrôlés." Confluences Méditerranée N°115, no. 4 (2020): 197. http://dx.doi.org/10.3917/come.115.0199.

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Bennagmouch, Saloua. "Éducation et croissance économique: le rôle de la politique éducative au Maroc." Canadian Journal of Development Studies/Revue canadienne d'études du développement 22, no. 1 (January 2001): 81–114. http://dx.doi.org/10.1080/02255189.2001.9668803.

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3

El Yacoubi1, Driss, and Éric Verdier2. "Formation professionnelle et régulation tripartite au Maroc : entre volontarisme politique, négociation sociale et partenariat économique." Revue multidisciplinaire sur l'emploi, le syndicalisme et le travail 9, no. 1 (April 12, 2016): 116–38. http://dx.doi.org/10.7202/1036131ar.

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Abstract:
Depuis trente ans, le Maroc connaît un développement notable de la formation professionnelle. Cet article analyse les configurations d’acteurs qui l’ont porté, en prenant en compte la construction de l’État social marocain et du système de relations professionnelles, les liens avec la politique d’éducation et, enfin, l’inscription de la formation dans les stratégies de développement économique. Une première période, courant jusqu’au milieu des années quatre-vingt-dix, est caractérisée par une prééminence de l’État qui confine les autres acteurs à un rôle, au mieux, subalterne. Durant la seconde période, les gouvernements successifs promeuvent, sous l’influence croissante de l’Union européenne, une gouvernance tripartite (État, patronat, syndicats) qui s’avère fort incomplète : émerge une co-régulation de l’État et des employeurs, le premier disposant de la légitimité et des ressources d’un pouvoir politique sans guère de partage, les seconds, d’une capacité d’influence croissante au fil du temps. Considérant le rôle secondaire des syndicats, mieux vaudrait, à ce stade, parler d’un tripartisme supplétif de l’action de l’État. Cette régulation « à la marocaine » trace un chemin original au sud de la Méditerranée, en mettant progressivement en place des forums de débat public où se confrontent différentes visions de la formation professionnelle.
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4

Benchenna, Abdelfettah, Driss Ksikes, and Dominique Marchetti. "La presse au Maroc : une économie très politique." Questions de communication, no. 32 (December 31, 2017): 239–60. http://dx.doi.org/10.4000/questionsdecommunication.11527.

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STITOU, Mohamed. "Maroc - Enquêtes internationales en éducation." Journal of Quality in Education 4, no. 4 (May 5, 2013): 4. http://dx.doi.org/10.37870/joqie.v4i4.83.

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Abstract:
Cet article est consacré à la participation du Systême d'éducation et de Formation (SéF) marocainaux enquêtes internationales en éducation, en l'occurrence TIMSS2011 et PIRLS2011. Enquêtes auxquelles notre pays participe respectivement depuis 1995 et 2001 dans le but de comparerses politiques et ses pratiques éducatives, à celles des autres participants. La liste des participants regroupe des pays de catégories socio-économiques três diverses. Nous essayons donc, à travers cet article, de relater les tenants et les aboutissants de cette participation, qui s'opère au nom du MAROC. Et, dans le souci de permettre aux lectrices et lecteurs d'appréhender, le plus profondément possible, ce sujet, qui trouve sans nul doute intérêt chez tous les citoyens, notre lecture commentée des résultats consignés dans les rapports des études TIMSS2011 et PIRLS2011 parus le 11 décembre 2012, sera précédée d'un bref historique, d'une définition du processus et du contexte dans lequel ces enquêtes s'opêrent tant en amont qu'en aval.
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6

Garneau, Stéphanie. "L’émigration marocaine au Canada : contextes de départ et diversité des parcours migratoires." Diversité urbaine 8, no. 2 (February 24, 2009): 163–90. http://dx.doi.org/10.7202/000370ar.

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Abstract:
Résumé Les nouveaux arrivants d’origine marocaine au Québec, pourtant majoritairement diplômés et qualifiés en vertu des politiques québécoises et canadiennes d’immigration sélective, rencontrent des difficultés d’insertion professionnelle. À partir d’une double enquête ethnographique réalisée au Maroc et au Québec, cet article veut dépasser l’apparente homogénéité socioéconomique de cette catégorie nationale de migrants pour mettre au jour sa différenciation interne ainsi que la diversité de ses stratégies et parcours migratoires. Les multiples formes de parcours sont le fruit d’une dynamique entre les origines socioéconomiques des migrants, leur histoire migratoire familiale et collective, les mutations sociétales au Maroc, la fermeture des frontières européennes et les politiques d’immigration canadiennes et québécoises. En outre, la perspective théorique et méthodologique empruntée permet d’éviter les pièges de la « culturalisation » des phénomènes sociaux en nous rappelant que les parcours migratoires et les stratégies des acteurs sociaux s’inscrivent dans des territoires – pluriels – faits de rapports politiques, culturels, sociaux et économiques concrets.
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7

Brun, Jean-François, Gérard Chambas, and Martial Laurent. "Économie politique de la réforme de transition fiscale : le cas du Maroc." Afrique contemporaine 223-224, no. 3 (2007): 309. http://dx.doi.org/10.3917/afco.223.0309.

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8

Abdelkhalek, Touhami, Dorothée Boccanfuso, and Luc Savard. "Politiques économiques, pauvreté et inégalités au Maroc : analyses en équilibre général micro simulé." Mondes en développement 148, no. 4 (2009): 99. http://dx.doi.org/10.3917/med.148.0099.

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9

Oubenal, Mohamed, and Abdellatif Zeroual. "Gouverner par la gouvernance : les nouvelles modalités de contrôle politique des élites économiques au Maroc." Critique internationale N° 74, no. 1 (2017): 9. http://dx.doi.org/10.3917/crii.074.0009.

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10

Garneau, Stéphanie. "Le voile, l’alcool et l’accent. La « diversité » à l’épreuve du racisme vécu." Diversité urbaine 17 (June 12, 2018): 7–28. http://dx.doi.org/10.7202/1047975ar.

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Abstract:
Ces dernières années, l’État québécois s’est adonné à un « utilitarisme migratoire » que la rhétorique de la diversité ne fait que proroger. Ses lois et politiques semblent sous-entendre que les qualifications élevées des migrants les préserveront de la discrimination et du racisme et leur permettront de contribuer pleinement à l’essor économique du Québec. À partir d’une recherche réalisée auprès de quarante migrants marocains qualifiés installés au Québec ou retournés au Maroc, cet article expose d’abord les signes sur lesquels s’érigent les attributions identitaires et les formes de racisme vécues au quotidien. Il montre ensuite comment les migrants classent et hiérarchisent leurs expériences du racisme. L’article conclut sur le caractère dynamique et continu de l’épreuve raciste et s’intéresse à la contribution éventuelle de la rhétorique de la diversité à l’entretien d’un racisme « ordinaire ».
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Vitrac, Richard, Marc Luyckx-Ghisi, and Maxime Vitrac. "L'Europe au cœur de la crise de l’humanité : Une approche systémique de la santé de l'Europe à partir de la relativité cognitive et systémique." Acta Europeana Systemica 8 (July 10, 2020): 205–24. http://dx.doi.org/10.14428/aes.v8i1.56373.

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Abstract:
La crise que traverse actuellement l'humanité est avant tout cognitive. Elle est née des progrès fulgurants de la science qui a bouleversé tout ce que nous croyions savoir depuis des siècles. L'Europe, berceau du monde moderne, est au coeur de cette crise. Elle est en recherche pour trouver une stratégie pour que l'humanité moderne naissance puisse grandir dans la paix et la connaissance. Les trois auteurs présentent ensemble trois aspects de cette stratégie. Richard Vitrac, auteur de la relativité cognitive et systémique (RCS), montre que l'être humain est appelé à se définir d'une façon cognitive et systémique et non plus d'une façon biologique. Ce changement de paradigme ouvre sur une réconciliation avec notre racine éternelle d'Homme, manifestation de JeSuis, notre Conscience Absolue d'exister qui est le Pilote universel, présent au cœur de tous les systèmes de l'univers, leur donnant la conscience et la vie. Ce Pilote est l'Observateur de la relativité. C'est Lui qui fait naître l'Homme en nous. Cette prise de conscience de l'Homme en nous fait que nous serons conduits à donner moins de place à notre réussite matérielle et plus de place à notre développement personnel (I).Marc Luyckx-Ghisi analyse les maladies de l'Europe actuelle liées à l'absence de pouvoir politique de l'Union Européenne. Sans pouvoir politique, l'UE est condamnée à subir les diktats des grands pays, et se trouve incapable de mener une politique économique, financière et de sécurité. Mais l'UE pourrait se doter d'un pouvoir politique, si elle parvient à "réenchanter les Européens" vis-à-vis d'un nouveau projet social solidaire et strictement respectueux de l'environnement. A cette condition, une nouvelle ère pourrait commencer pour une Union Européenne qui deviendrait capable désormais de rétablir un contrôle sur les finances et sur l'économie, et concevoir une nouvelle politique de défense et de sécurité (II).Reste à savoir quel chemin politico-économique et spirituel sera le meilleur en termes systémiques... et pour la systémique. Maxime Vitrac rappelle le “déjà-là” des nouvelles valeurs et perspectives de développement émer-gentes mais surtout les nouvelles promesses que permet la notion de “pilote” pour une systémique opération-nelle renouvellée. Il appelle les systémiciens à construire dans une visée prospective un plan de changement stratégique adapté aux enjeux soulevés dans les deux premiers chapitres et par le congrès UES. La dignité retrouvée de l'être humain rendra alors possibles un réenchantement des sciences et de nouveaux buts d'intérêt général (III).
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Albergel, J., S. Nasri, and J. M. Lamachère. "Programme de recherche sur les lacs collinaires dans les zones semi-arides du pourtour méditerranéen." Revue des sciences de l'eau 17, no. 2 (April 12, 2005): 133–51. http://dx.doi.org/10.7202/705526ar.

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Abstract:
Un lac collinaire est une retenue créée par un petit barrage en terre. Les lacs collinaires contiennent quelques dizaines de milliers à 1 million de m3 d'eau recueillie sur des bassins versants d'une superficie de quelques hectares à quelques km2. Ils s'intègrent de façon naturelle dans le paysage en ne créant pas de nuisance particulière. Ils sont aptes à réguler les flux hydriques et donc susceptibles de maintenir les populations en place en leur assurant de réelles possibilités de développement. HYDROMED est un programme de recherche mené dans quatre pays (Liban, Maroc, Syrie et Tunisie), engagés dans une politique de construction de petits barrages en complément des réalisations de grande hydraulique. L'objectif du projet HYDROMED a été d'étudier l'aménagement " lac collinaire" et ses impacts sur l'environnement proche et sur les sociétés rurales riveraines. Outre les opérations de coordination et de formation, quatre opérations de recherches ont été menées - Synthèse des travaux existants et choix des sites pour les expérimentations, - Eau - Sol - Environnement, - Agronomie - Impacts sociaux et économiques, - Pérennité du lac collinaire et son intégration dans le développement durable des régions marginales.
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Urquijo, Laura Gómez. "La conexión entre política de cohesión y gobernanza económica en la UE: Eficiencia del nuevo marco para abordar las consecuencias de la crisis." Regions and Cohesions 5, no. 3 (December 1, 2015): 44–62. http://dx.doi.org/10.3167/reco.2015.050304.

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Abstract:
The objective of this article is to contribute to the discussion on the validity of new instruments to enhance cohesion in the European Union (EU). First, we question to which extent cohesion policy is submitted to the new economic governance. Second, we discuss this subordination affects the fulfillment of cohesion aims. This question is especially relevant due to the increase of inequalities in the current economic crisis and the great diversity among State Members (including social protection systems and expenses). Thus, our starting point is the new economic governance framework and its impact on the fulfillment of cohesion objectives. Statistical data are considered with this aim. Next, we will assess the role of European Structural and Investment Funds to eventually compensate public expense cuts, as well as its subordination to the macroeconomic government. This aspect will be contrasted through the study of Country Specific Recommendations given by the European Semester. Spanish El objetivo de este artículo es contribuir a la discusión sobre la validez de los nuevos instrumentos para fomentar la cohesión en la Unión Europea. Nos preguntamos en qué modo queda sometida la política de cohesión a la nueva gobernanza económica y cómo afecta a la efectividad para cubrir susfines. Esta cuestión es particularmente relevante ante el incremento de las desigualdades suscitado en la crisis económica actual. Por ello, nuestro punto de partida es el nuevo marco de gobernanza económica y su impacto en el cumplimiento de los objetivos de cohesión, considerando para ello datos estadísticos. A continuación, valoraremos, el papel de los Fondos Estructurales y de Inversión Europeos como posibles compensadores de la reducción del gasto público así como su subordinación al gobierno macroeconómico. Esta cuestión será contrastada también a través del examen de las Recomendaciones Específicas por país dadas por el Semestre Europeo. French Le but de cet article est de contribuer à la discussion sur la validité de nouveaux instruments pour promouvoir la cohésion dans l'UE. Nous avons considéré, d'une part, en quoi la politique de cohésion est soumise à la nouvelle gouvernance économique et, d'autre part, la façon dont elle utilise l'efficacité pour répondre à ses fins.Cette question est particulièrement pertinente étant donnée l'augmentation de l'inégalité soulevée par la crise économique actuelle, dans un contexte de grande diversité d'États membres, notamment en ce qui concerne les systèmes de protection sociale et les dépenses publiques. Par conséquent, notre point de départ s'inscrit dans le nouveau cadre de gouvernance économique et son impact sur la mise en œuvre des objectifs de cohésion, à partir de la prise en compte de données statistiques. Pour ce faire, nous évaluons le rôle des Fonds Structurels Européens, leur capacité de compenser la réduction des dépenses publiques et leur subordination au gouvernement macroéconomique. Ce e question sera également abordée par l'examen des recommandations spécifiques par pays fournies par le Semestre Européen.
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Vite, Itzel Moreno, and María del Pilar Fernández-Viader. "Sordera y el cuarto objetivo del desarrollo sostenible (ODS4): Propuesta de un proyecto de RED para la educación bilingüe de los sordos bajo el marco europeo." Regions and Cohesion 7, no. 1 (March 1, 2017): 19–39. http://dx.doi.org/10.3167/reco.2017.070104.

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Abstract:
[full article is in Spanish]EnglishIn this article we study the legal instruments and educational policies that affect the education and rights of Deaf people in the European and international framework. We argue that the European educational policies for disability are an important guide and can be used as model for Latin American educational policies. We point out that the differences in the socio-economic and cultural context, as well as inadequacies in the interpretation of European policies, reveal more than two decades of delay regarding the education of Deaf people in most of the Latin American countries. Therefore, from a social cohesion perspective, we reflect on the importance of educational and cultural policies for Deaf people in Europe and the role of Spain as bridge between both, in order to achieve a sense of belonging to a collective and cultural group, defending linguistic, social and civil equality rights.SpanishEn este artículo estudiamos los instrumentos legales y las políticas educativas que afectan a la educación y a los derechos de los Sordos en el marco Europeo e internacional. Describimos que las políticas educativas europeas para la discapacidad, marcan una guía importante y pueden servir de modelo para las políticas educativas latinoamericanas. Señalamos que la diferencia de contexto socioeconómico y cultural, así como inadecuaciones en la interpretación de las políticas europeas, evidencian más de dos décadas de retraso en la educación de los Sordos, en la mayoría de los países latinos. Por ello, bajo el marco de la cohesión social, refl exionamos la importancia de las políticas educativas y culturales de las personas Sordas en Europa y el rol de España como puente entre ambos continentes, a fines de lograr un sentido de pertenencia a un colectivo y grupo cultural, con defensa de los derechos lingüísticos, sociales y de igualdad ciudadana.FrenchDans cet article, nous étudions les instruments légaux et les politiques éducatives qui produisent des eff ets négatifs sur l’éducation et les droits des sourds dans le cadre européen et international. Nous expliquons que les politiques éducatives européennes pour les handicapés constituent un guide important qui peut servir de modèle pour les politiques éducatives latino-américaines. Nous signalons que la diff érence de contexte socio-économique et culturel ainsi que les inadéquations dans l’interprétation des politiques européennes mett ent en évidence plus de deux décennies de retard dans l’éducation des sourds dans la plupart des pays latino-américains. C’est ainsi que dans une perspective de cohésion sociale, nous ouvrons une réfl exion sur l’importance des politiques éducatives et culturelles des personnes sourdes en Europe et sur le rôle de l’Espagne en tant que pont entre les deux continents dans le but de favoriser un sentiment d’appartenance à un collectif et à un groupe culturel pour la défense des droits linguistiques, sociaux et d’égalité citoyenne.
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Moniot, Henri. "Marc Le Pape. L’énergie sociale à Abidjan. Économie politique de la ville en Afrique noire, 1930-1995. Paris, Karthala, « Les Afriques », 1997, 166 p." Annales. Histoire, Sciences Sociales 58, no. 5 (October 2003): 1194–95. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900018497.

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Ross, Kenneth. "Christian Mission and the End of Poverty: Time for Eschatology La Mission chrétienne et la fin de la pauvreté : le temps de l'eschatologie Christliche Mission und das Ende der Armut: Zeit der Eschatologie Misión cristiana y el fin de la pobreza: Tiempo de escatología." Mission Studies 24, no. 1 (2007): 79–97. http://dx.doi.org/10.1163/157338307x191589.

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Abstract:
AbstractThe measures required to end extreme poverty have been well-defined. The motivation to implement them has been conspicuously lacking. In attempting to make good this deficit and to create a sense of urgency, an eschatological framework has been created, notably with the Millennium Development Goals and their target date of 2015. However, the climate of hope and expectation engendered by the MDGs is vulnerable to disenchantment when the political and economic forces at play seem to frustrate the efforts being made to combat poverty. Christian faith offers a blend of hope and realism which is resistant to disillusionment. Sensitive to the contrast between God's promised future and the conditions prevailing in our world today, Christian believers are imbued with the motivation to do whatever they can to move the latter in the direction of the former. Yet the people of hope are also hardened realists, recognising the limitations of what can be achieved in today's struggles for justice. Faith can provoke a sense of urgency while at the same time recognising the penultimate character of the contemporary struggle and returning to the ultimate vision for fresh inspiration and energy whenever this is needed. In this way Christians can bring a passionate urgency to the great moral challenge presented by extreme poverty while also having the staying power generated by the large eschatology which frames their faith. Les mesures nécessaires à l'éradication de l'extrême pauvreté ont été bien définies. Manifestement, c'est la motivation pour les mettre en œuvre qui manque. Dans une tentative pour mettre en lumière ce déficit et créer un sentiment d'urgence, on a élaboré un cadre eschatologique, notamment avec les Objectifs de Développement du Millenium et leur date butoir de 2015. Cependant, le climat d'espoir et d'attente créé par les ODM court le risque du désenchantement alors que les forces politiques et économiques en jeu semblent contrecarrer les efforts pour combattre la pauvreté. La foi chrétienne offre un mélange d'espérance et de réalisme susceptible de résister aux désillusions. Sensibles au contraste entre l'avenir promis par Dieu et les conditions qui prévalent dans le monde d'aujourd'hui, les chrétiens sont très motivés pour faire tout ce qu'ils peuvent en vue de faire avancer les derniers vers les premiers. Cependant, le peuple de l'espérance est aussi plein de réalisme, reconnaissant les limites de ce qui peut être accompli aujourd'hui à travers les luttes pour la justice. La foi peut donner un sens de l'urgence tout en reconnaissant dans le même temps le caractère avant dernier de la lutte contemporaine et en retournant à la vision dernière pour y puiser une inspiration et une énergie nouvelles lorsqu'il en est besoin. C'est ainsi que les chrétiens peuvent apporter à l'immense défi moral de l'extrême pauvreté leur passion de l'urgence en même temps que l'énergie durable que leur apporte le cadre eschatologique de leur foi. Die Maßnahmen, die notwendig wären, um die extreme Armut zu beenden, sind gut bekannt. Die Motivation, sie in Taten umzusetzen, fehlt offensichtlich. Um dieses Defizit gut zu machen und einen Sinn von Dringlichkeit zu erwecken, wurde ein eschatologischer Rahmen geschaffen, speziell mit den Globalen Entwicklungszielen des Jahrtausends und ihrem Zieldatum 2015. Allerdings, das Klima von Hoffnung und Erwartung, das von diesen Zielen geschaffen wurde, ist frustrationsanfällig, wenn die betreffenden politischen und wirtschaftlichen Mächte die Anstrengungen frustrieren, die im Kampf gegen die Armut gemacht werden. Der christliche Glaube bietet eine Mischung von Hoffnung und Realismus an, die der Desillusion widerstehen kann. Die Christgläubigen sind sensibel für den Unterschied zwischen der Zukunft, die Gott verspricht, und den herrschenden Bedingungen unserer aktuellen Welt. Damit sind sie voll motiviert, all das zu tun, was die aktuelle Welt in die von Gott gewünschte Zukunft zu verändern. Diese Menschen der Hoffnung sind aber auch bewährte Realisten, die die Begrenzungen dessen anerkennen, was in den aktuellen Anstrengungen um Gerechtigkeit erreicht werden kann. Der Glaube kann eine Sensibilität für die Dringlichkeit herbeiführen, aber gleichzeitig den vorläufigen Charakter des heutigen Kampfs anerkennen und zu einer letztgültigen Vision zurückkehren, um von dort neue Inspiration und Energie schöpfen, wann immer das notwendig ist. Auf diese Weise können die Christen eine leidenschaftliche Dringlichkeit an die moralische Herausforderung heranbringen, die die extreme Armut darstellt, aber auch die Kraft des Aushaltens haben, die von der weiten Eschatologie ihres Glaubens stammt. Las medidas que se requerían para acabar con la pobreza extrema, son bien definidas. La motivación para implementarlas abiertamente ha fallado. En el intento de recuperar este déficit y para crear un sentido de urgencia, se ha establecido un marco escatológico, particularmente con las Metas del Milenio para el Desarrollo y su fecha tope de 2015. Sin embargo, el ambiente de esperanza y expectativa que se generó a partir de estas Metas, puede caer en el desencanto cuando las fuerzas políticas y económicas en juego parecen frustrar los esfuerzos que se hacen para combatir la pobreza. La fe cristiana ofrece una mezcla de esperanza y realismo que resiste la desilusión. Sensible al contraste entre el futuro prometido por Dios y las condiciones que gobiernan el mundo actual, los creyentes cristianos están llenos de motivación para hacer cualquier cosa que pudiera transformar el mundo actual en el futuro prometido por Dios. Sin embargo, el pueblo de la esperanza también consiste de realistas serios que reconocen las limitaciones de lo que se puede lograr en las luchas actuales por la justicia. La fe puede provocar un sentido de urgencia mientras reconoce al mismo tiempo el carácter penúltimo de la lucha contemporánea y retorna a la visión última para una inspiración y energía renovada siempre que esto se necesita. De esta manera, los cristianos pueden aportar una urgencia apasionada al gran desafío moral que la pobreza extrema representa mientras también disponen del poder para mantenerse que se genera por la escatología amplia que enmarca su fe.
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Caroline, Hervé. "Réconciliation." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.113.

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Abstract:
La réconciliation est une préoccupation contemporaine qui oriente les politiques et les actions des institutions et des individus dans certains contextes nationaux et internationaux. Les politiques de réconciliation se déploient à la suite d’épisodes traumatiques dans le but de rebâtir des relations de confiance et de respect entre des États et des individus ou des groupes brimés. Elles se développent également dans les démocraties modernes dans le but de réparer la relation entre certains groupes et engager les pays dans des processus de démocratisation et d’inclusion des différents groupes culturels, ethniques et sociaux. Souvent édictées comme des politiques nationales, elles s’implantent à travers des mesures concrètes dans les différents niveaux institutionnels de la société et orientent les discours dominants. La question de la réconciliation a reçu l’attention des chercheurs en sciences sociales, en droit, en science politique, en philosophie morale, mais également en littérature ou en théologie. Il s’agit d’un objet dont l’anthropologie s’est emparé récemment en montrant la diversité des contextes dans lesquels il se déploie, les rapports de pouvoir sous-jacents et les significations variées que les différents groupes sociaux lui assignent. La réconciliation, comme projet politique national, est souvent mise en place à la suite des travaux d’une Commission de vérité et réconciliation (CVR) visant à éclairer certains troubles politiques et restaurer la justice sociale ou un nouvel ordre démocratique dans une optique de justice réparatrice. La Commission nationale d’Argentine sur la disparition des personnes (1983) est considérée comme la première d’une longue série de commissions qui ont enquêté sur des situations de troubles politiques, de guerres civiles, de répressions politiques, de génocide. Plus d’une quarantaine de commissions ont été dénombrées depuis cette date (Richards et Wilson 2017 : 2), principalement en Afrique (Tunisie, Burundi, Côte d’Ivoire, Togo, etc.), dans les Amériques (Canada, Pérou, Brésil) ou encore en Asie (Timor oriental, Népal, etc.). Parmi les plus importantes, on compte la Commission nationale de vérité et de réconciliation du Chili (1990-1991) qui a documenté les circonstances des milliers de disparitions et de morts sous la dictature d’Augusto Pinochet et préparé le pays vers une transition démocratique. La Commission de vérité et de réconciliation d’Afrique du Sud (1996-1998) visait quant à elle à recenser toutes les violations des droits de l’homme commises dans le pays au cours des décennies précédentes et à mettre fin à l’apartheid. La plupart du temps, ces commissions sont le résultat de pressions exercées par des groupes d’activistes au sein d’un État, ou, comme c’est de plus en plus souvent le cas, de pressions exercées au niveau international par les organisations non gouvernementales ou d’autres mouvements politiques. Elles constituent des organismes indépendants des appareils judiciaires et leur objectif premier est d’enquêter sur les coupables et les victimes et d’émettre des recommandations en vue de restaurer la paix (Richards et Wilson 2017 : 2). Ces Commissions de vérité et réconciliation s’appuient sur des principes de droit international, mais certains auteurs y voient aussi la résurgence d’une éthique religieuse à travers l’importance donnée au concept de pardon, central dans plusieurs religions du Livre, comme l’Ancien Testament, le Nouveau Testament ou encore le Coran (Courtois 2005 : 2). Les anthropologues ont montré qu’en fonction des méthodologies utilisées lors des enquêtes, les discours sur la vérité peuvent varier. Ainsi, certaines histoires ou expériences sont rendues visibles tandis que d’autres sont oubliées (Buur 2000, Wilson 2003, Ross 2002). Au fil du temps, les CVR ont eu des mandats, des prérogatives et des applications différents. En témoigne la CVR du Canada qui avait pour but, non pas d’assurer la transition d’un pays autocratique vers une démocratie, mais de lever le voile sur les expériences de déracinement et de violence vécues par les peuples autochtones au sein des pensionnats. À l’image du travail de Susan Slyomovics (2005) sur la Commission du Maroc, les anthropologues ont analysé les programmes de réparation et de restitution mis en place par certaines commissions. Ils ont aussi montré que certains groupes sociaux restaient marginalisés, comme les femmes (Ross 2002). Theidon (2013), dans son travail sur la commission de vérité et réconciliation du Pérou, a montré de son côté que les CVR oublient souvent d’inclure des enquêtes ou des discussions sur la façon dont les violences politiques détruisent les relations familiales, les structures sociales ou les capacités de production économique de certains groupes. Les anthropologues permettent ainsi de mieux comprendre les perspectives des survivants face au travail et aux recommandations de ces commissions en documentant la diversité de leurs voies et de leurs expériences. Ils montrent que la réconciliation est avant tout un projet construit politiquement, socialement et culturellement. La réconciliation est un objectif central à la plupart des CVR, mais elle est un objectif qui la dépasse car elle est la plupart du temps mise en place une fois que la CVR a achevé ses travaux et émis ses recommandations. Les CVR ont en effet rarement l’autorité de mettre en place les recommandations qu’elles édictent. Les anthropologues Richards et Wilson (2017) présentent deux versions de la réconciliation en fonction des contextes nationaux : une version allégée (thin version) à travers laquelle les politiques nationales encouragent la coexistence pacifique entre des parties anciennement opposées ; et une version plus forte (thick version) lorsque des demandes de pardon sont exigées à ceux qui ont commis des crimes. Si la réconciliation suppose qu’un équilibre puisse être restauré, il n’en reste pas moins qu’elle se base sur une interprétation spécifique de l’histoire (Gade 2013) et qu’elle participe à la construction d’une mémoire individuelle, collective et nationale. Cette notion permet donc d’offrir un cadre souple aux élites qui prennent en charge le pouvoir après les périodes de troubles pour que celles-ci puissent (re)légitimer leur position et les institutions politiques, souvent héritières de ce passé qu’on cherche à dépasser (Richards et Wilson 2017 : 7). Ce discours sur la réconciliation vise ainsi à instiller des valeurs morales publiques et construire une nouvelle image commune de la nation. Selon Wilson, les CVR seraient des modèles promus par les élites politiques pour construire une nouvelle harmonie qui permettrait d’occuper la conscience populaire et la détourner des questions de rétribution et de compensation financière. Le nouvel ordre politique est présenté comme étant purifié, décontaminé et déconnecté avec l’ancien ordre autoritaire, une façon de construire une nouvelle vision de la communauté en inscrivant l’individu dans un nouveau discours national (Wilson 2003 : 370). La réconciliation, comme projet politique national, ne fait en effet pas toujours l’unanimité. Par exemple, elle est devenue une véritable préoccupation collective au Canada depuis la remise du rapport de la Commission de vérité et réconciliation du Canada en 2015, mais le sens donné à celle-ci varie. Même si le rapport de la CVRC prévient qu’il n’y a pas une vérité ou une vision de la réconciliation (CVRC 2015 : 14) et que pour les Autochtones, la réconciliation exige aussi une réconciliation avec le monde naturel (CVRC 2015 : 15), ce processus national est vivement critiqué par certains intellectuels autochtones, comme Taiaiake Alfred (2016), pour qui la réconciliation est un processus de « re-colonisation » qui occulte la dynamique coloniale encore à l’œuvre (Alfred 2011 : 8). Cette critique se retrouve dans d’autres contextes postcoloniaux, comme en Nouvelle-Zélande ou en Australie, où les excuses proférées par les gouvernements concernant les différentes formes d’injustice subies par les peuples autochtones oblitèrent les enjeux les plus cruciaux, à savoir la nécessité d’abolir les politiques coloniales et de faire avancer les projets d’autonomie politique des Autochtones (Johnson 2011 : 189). La réconciliation est constitutive de toute relation sociale et en ce sens elle peut être instrumentalisée au sein de discours visant à faire ou défaire les liens sociaux (Kingsolver 2013). C’est donc aussi là que se situe l’enjeu de la réconciliation, sur la capacité à s’entendre sur ce qu’est une bonne relation. Borneman définit la réconciliation comme un au-delà de la violence (departure from violence), c’est-à-dire comme un processus intersubjectif à travers lequel deux personnes ou deux groupes tentent de créer une nouvelle relation d’affinité, non plus marquée par la violence cyclique, mais par la confiance et l’attention réciproques ; cela étant possible seulement si les États instaurent des politiques de réparation et que la diversité des points de vue des personnes concernées par ces politiques est prise en compte (Borneman 2002 : 282, 300-301). En ce sens, une lecture anthropologique au sujet de la réconciliation permet de développer une réflexion critique sur la réconciliation en la considérant avant tout comme une préoccupation politique contemporaine dont il s’agit de saisir le contexte d’émergence et les articulations et comme un processus à travers lequel les individus tentent, à partir de leurs points de vue respectifs, de redéfinir les termes d’une nouvelle relation. La discipline anthropologique est en effet à même de mettre au jour les rapports de pouvoir inhérents aux processus de réconciliation, de révéler les significations culturelles sous-jacentes que les différents acteurs sociaux attribuent au pardon, à la réconciliation ou encore à ce qui constitue les bases d’une relation harmonieuse. L’anthropologie peut enfin lever le voile sur les dynamiques de réciprocité et de don/contre-don qui se déploient au travers de ces processus et ainsi décrypter les multiples dimensions qui participent à la fabrique des sociétés.
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Abourabi, Yousra. "Le Maroc francophone : identité et diplomatie africaine." Revue Internationale des Francophonies, no. 6 (December 12, 2019). http://dx.doi.org/10.35562/rif.966.

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Abstract:
Le Maroc est confronté aux défis linguistiques posés par la construction de son identité en tant qu’État. Pendant longtemps, l’arabe a été favorisé comme moyen de résister aux normes des anciens colonisateurs et revaloriser la religion musulmane et l’histoire des empires marocains successifs. Le français n’a jamais été abandonné comme deuxième langue administrative mais il a été supprimé de l’enseignement primaire et secondaire au lendemain de l’indépendance. Depuis une quinzaine d’années, avec le choix de l’ouverture linguistique annoncé par le roi Mohammed VI et illustré notamment par une valorisation officielle de langue amazighe, le débat sur la place du français dans l’enseignement et plus généralement comme l’une des langues nationales, refait débat. Le choix de l’arabe classique, du français ou des dialectes comme langues d’enseignement fait actuellement l’objet d’un important projet de réforme qui peut prendre plusieurs années. Ces préférences idéologiques émanent des différents partis mais sont surtout déterminés par les nouvelles orientations de politique étrangère. Résolument tourné vers l’Afrique, le Maroc ambitionne d’être reconnu comme une puissance continentale. La diplomatie marocaine a noué de relations étroites avec les pays francophones en premier lieu, en renforçant les échanges économiques mais aussi migratoires. Une importante diaspora africaine de différentes origines a migré vers le Royaume, notamment pour poursuivre des études en français. D’un autre côté, les secteurs public comme privé doivent renforcer les niveaux linguistiques de leurs employés, notamment le français, afin d’accompagner cet élan national vers l’Afrique. Ainsi la formation universitaire et la diplomatie d’expertise sont devenues des leviers non négligeables au sein de cette diplomatie, et contribuent de façon réflexive à façonner l’identité du Maroc, qui se veut au croisement des cultures et des civilisations. Qualifiée dans cet article de « juste milieu », l’identité de rôle du Maroc, au sens donné par la théorie constructiviste des relations internationales, se construit ainsi le contexte de la politique africaine du Royaume. La dimension francophone de la politique étrangère marocaine est d’abord située autour d’un enjeu linguistique, avant d’être institutionnelle (la Francophonie) ou politique (la francophilie).
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Alberio, Marco, Ophélie Couspeyre, and Érick Plourde. "L’action communautaire autonome et son potentiel transformationnel dans les territoires." Canadian Journal of Nonprofit and Social Economy Research 12, no. 1 (June 16, 2021). http://dx.doi.org/10.29173/cjnser.2021v12n1a487.

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Abstract:
Cet article prend la forme d’un dialogue entre un représentant du milieu de la recherche (Marco Alberio, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en innovation sociale et développement des territoires) et deux représentants du milieu de la pratique (Ophélie Couspeyre, agente de recherche, Table nationale des corporations de développement communautaire et Érick Plourde, Directeur général, Corporation de développement communautaire de Lévis. Reprenant certains points qui ont émergé lors d’une journée de réflexion ayant eu lieu en octobre 2020, l’objectif de ce dialogue était de discuter de la pratique d’une action communautaire autonome (surtout à travers la voix des protagonistes mêmes ) dans un contexte social, économique et politique en fort transformation et pas seulement à cause de la pandémie.
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Mengoub, Fatima Ezzahra, Caroline Lejars, and Mohammed Rachid Doukkali. "Impacts De La Politique De Reconversion Des Systèmes D’irrigation Gravitaire vers l’irrigation Localisée : Cas Du Sous Bassin Du Tadla Azilal." European Scientific Journal ESJ 17, no. 24 (July 31, 2021). http://dx.doi.org/10.19044/esj.2021.v17n24p46.

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Abstract:
Au Maroc, les ressources en eau se font de plus en plus rares. De plus, celles-ci subissent plusieurs pressions notamment l’augmentation de leur demande ainsi que les effets négatifs du changement climatique. Devant cette situation, le gouvernement marocain a multiplié les efforts en termes d’intervention et de politique, que ce soit au niveau technique, juridique et/ou institutionnel. Adopté en 2009, le dernier programme national d’économie d’eau et d’irrigation envisage de reconvertir des systèmes d’irrigations traditionnels vers l’irrigation localisée. Ce travail vise l’évaluation des impacts économiques et sur les ressources en eau ce programme dans le sous basin de Tadla-Azilal. L’application d’un modèle de gestion intégrée montre qu’après reconversion, la marge brute agricole totale dans la zone augmenterait de 2%. Des changements s’effectueront aux niveaux des assolements, notamment le remplacement de certaines cultures par d’autres, devenues beaucoup plus rentables. L’application des volumes d’eau précis aux moments des pics de demande des plantes se traduira par une augmentation des rendements de toutes les cultures. Quant aux consommations en eau, celles-ci baisseront significativement au niveau de toutes les unités étudiées et les nappes souterraines seront moins sollicitées qu’avant.
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Cicchelli, Vincenzo, and Sylvie Octobre. "For a Cosmopolitan Approach of Globalization." Sociétés plurielles Épistémologies du pluriel, Articles (February 1, 2018). http://dx.doi.org/10.46298/societes-plurielles.2018.4246.

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Abstract:
International audience Cosmopolitanism has a long and cyclic history. Often referred to as ‘neo cosmopolitanism», its use in the current context raises a number of difficulties, both conceptual and methodological. However, by rephrasing ancient philosophical frames in sociological terms, this perspective offers a new evaluation grid for specific globalization processes, that avoids mere economistic views, providing insights regarding changes in the political, ethical, cultural and aesthetical dimensions of the link to otherness in a global world. Taking part in the «cosmopolitan turn» – which supposes new concepts and methodological tools – we propose a theoretical frame based on three scales of analysis: the dynamics of cosmopolitan culture, the institutions ofcosmopolitan governance, the processes of cosmopolitan socialization. El cosmopolitismo tiene una historia larga y cíclica. En el contexto actual, el frecuentemente denominado neo-cosmopolitismo provoca una serie dedificultades tanto conceptuales como metodológicas. Por ello, esta perspectiva propone traducir sociológicamente las antiguas matrices filosóficas a través de una tabla de análisis de los fenómenos propios de la globalización para de este modo distanciarse de una visión puramente económica de la ésta y considerar las transformaciones políticas, éticas, culturales y estéticas de las relaciones con el otro en el mundo global.Al suscribir al “giro cosmopolita” – que supone una refundación de conceptos, herramientas y métodos –, proponemos un marco teórico fundado en el análisis de tres escalas de observación : las dinámicas de la cultura cosmopolita, las instituciones de la gobernanza cosmopolita y los mecanismos de la socialización cosmopolita. Le cosmopolitisme a une histoire ancienne et cyclique. Souvent désigné sous le terme de néo-cosmopolitisme, son usage dans le contexte actuelsoulève une série de difficultés tant conceptuelles que méthodologiques. Pourtant, en traduisant sociologiquement d’anciennes matrices philosophiques, cette perspective propose une grille d’analyse inédite des phénomènes propres à la globalisation qui permet de sortir d’une vision purement économique de cette dernière en considérant les transformations politiques, éthiques, culturelles, esthétiques du rapport à autrui dans le monde global. En nous inscrivant dans le «tournant cosmopolite» – qui suppose une refondation des concepts, outils et méthodes –, nous proposons un cadre théorique fondé sur l’analyse de trois plans d’observation : les dynamiques de la culture cosmopolite, les institutions de la gouvernance cosmopolite, les mécanismes de la socialisation cosmopolite.
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Friis, Karsten. "Analyzing Security Subregions: Forces of Push, Pull, and Resistance in Nordic Defense Cooperation." Journal of Global Security Studies, April 6, 2021. http://dx.doi.org/10.1093/jogss/ogab009.

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Abstract:
Abstract How can we best analyze security subregions? The most commonly used theory of regional security in the discipline of international relations, the regional security complex theory, focuses on large regions, such as Europe, Asia, or the Middle East. It pays less attention to smaller regions within these. This is unfortunate, because the security dynamics of these subregions often are a result of more than their place in the larger region. At the same time, the security of subregions cannot be reduced to a function of the policies of the states comprising them either. In short, security subregions are a level of analysis in their own right, with their own material, ideational, economic, and political dynamics. To capture and understand this, we need an analytical framework that can be applied to security regions irrespective of where and when in time they occur. The aim of this article is to offer such an analytical framework that helps us theorize the forces forging regional security cooperation, by combining external push and pull forces with internal forces of pull and resistance. The utility of the framework is illustrated through the case of Nordic security cooperation. It allows for a systematic mapping of the driving forces behind it and the negative forces resisting it. The Nordic region thus becomes a meeting point between global and national forces, pushing and pulling in different directions, with Nordic Defense Cooperation being formed in the squeeze between them. Extrait Comment pouvons-nous analyser au mieux les sous-régions de sécurité? La théorie de sécurité régionale la plus communément exploitée dans la discipline des relations internationales, celle du complexe de sécurité régionale, se concentre sur de grandes régions, telles que l'Europe, l'Asie ou le Moyen-Orient. Elle accorde moins d'attention aux plus petites régions qui les constituent. Cela est regrettable, car les dynamiques de sécurité de ces sous-régions résultent souvent de bien d'autres facteurs que leur place dans la région. Dans le même temps, la sécurité des sous-régions ne peut pas non plus être réduite à une fonction des politiques des États qui les composent. En bref, les sous-régions de sécurité sont un niveau d'analyse à part entière, avec ses propres dynamiques matérielles, idéationnelles, économiques et politiques. Pour capturer et comprendre cela, nous avons besoin d'un cadre analytique pouvant être appliqué aux régions de sécurité, quels que soient le moment et le lieu où elles interviennent. Le but de cet article est de proposer un tel cadre analytique qui nous aide à théoriser les forces forgeant la coopération régionale de sécurité en alliant des forces externes de poussée et de traction à des forces internes de traction et de résistance. L'utilité de ce cadre est illustrée par le cas de la coopération de sécurité nordique. Il permet une cartographie systématique des forces motrices sur lesquelles elle repose et des forces négatives qui y résistent. La région nordique devient ainsi un point de rencontre entre forces nationales et internationales qui poussent et tirent dans différentes directions, la coopération de défense nordique se formant dans l'intervalle ainsi constitué. Resumen ¿Cuál es la mejor forma de analizar las subregiones de seguridad? La teoría sobre seguridad regional de uso generalizado en la disciplina de relaciones internacionales, la llamada Teoría de Complejos de Seguridad Regional, se centra principalmente en grandes regiones como Europa, Asia y el Medio Oriente y presta menos atención a regiones más pequeñas dentro ellas. Este aspecto es desafortunado, ya que la dinámica de seguridad de estas subregiones suele ser el resultado de otros factores además del lugar que ocupan dentro de estas regiones más grandes. Asimismo, la seguridad subregional tampoco puede reducirse a una función de las políticas de los estados que integran. En conclusión, las subregiones de seguridad merecen un nivel de análisis propio, con sus propias dinámicas materiales, conceptuales, económicas y políticas. Para captar y comprender esto, es necesario un marco analítico que pueda aplicarse a regiones de seguridad independientemente del lugar y el momento en el que suceden. Este artículo tiene como objetivo ofrecer ese marco analítico que ayude a teorizar los factores que forjan la cooperación de seguridad nacional al combinar factores externos de tensión y conciliación con factores internos de conciliación y resistencia. La utilidad del marco se explica a través del caso de la cooperación de seguridad nórdica. Permite realizar un mapeo sistemático de los factores subyacentes de impulso y los factores negativos de resistencia. La región nórdica, por tanto, se convierte en un punto de encuentro de los factores internacionales y nacionales de tensión y conciliación en distintas direcciones, y en el cual que se forma la cooperación nórdica de defensa.
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Gagné, Natacha. "Anthropologie et histoire." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.060.

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Abstract:
On a longtemps vu l’histoire et l’anthropologie comme deux disciplines très distinctes n’ayant pas grand-chose en partage. Jusqu’au début du XXe siècle, l’histoire fut essentiellement celle des « civilisés », des Européens et donc des colonisateurs. Si les colonisés n’étaient pas complètement absents du tableau, ils étaient, au mieux, des participants mineurs. L’anthropologie, pour sa part, s’est instituée en ayant pour objet la compréhension des populations lointaines, les « petites sociétés », autochtones et colonisées, ces populations vues comme hors du temps et de l’histoire. Cette situation était le produit d’une division traditionnelle (Harkin 2010 : 114) – et coloniale (Naepels 2010 : 878) – du travail entre histoire et anthropologie. Celle-ci se prolongeait dans le choix des méthodes : les historiens travaillaient en archives alors que les anthropologues s’intéressaient aux témoignages oraux et donc, s’adonnaient à l’enquête de terrain. Les deux disciplines divergeaient également quant à la temporalité : « Pour l’histoire, (…) le temps est une sorte de matière première. Les actes s’inscrivent dans le temps, modifient les choses tout autant qu’ils les répètent. (…) Pour l’anthropologue, s’il n’y prend garde, le temps passe en arrière-plan, au profit d’une saisie des phénomènes en synchronie » (Bensa 2010 : 42). Ces distinctions ne sont plus aujourd’hui essentielles, en particulier pour « l’anthropologie historique », champ de recherche dont se revendiquent tant les historiens que les anthropologues, mais il n’en fut pas de tout temps ainsi. Après s’être d’abord intéressés à l’histoire des civilisations dans une perspective évolutionniste et spéculative, au tournant du siècle dernier, les pères de l’anthropologie, tant en France (Émile Durkheim, Marcel Mauss), aux États-Unis (Franz Boas), qu’en Angleterre (Bronislaw Malinowski, Alfred Radcliffe-Brown), prendront fermement leur distance avec cette histoire. Les questions de méthode, comme le développement de l’observation participante, et l’essor de concepts qui devinrent centraux à la discipline tels que « culture » et « fonction » furent déterminants pour sortir de l’idéologie évolutionniste en privilégiant la synchronie plutôt que la diachronie et les généalogies. On se détourna alors des faits uniques pour se concentrer sur ceux qui se répètent (Bensa 2010 : 43). On s’intéressa moins à l’accidentel, à l’individuel pour s’attacher au régulier, au social et au culturel. Sans être nécessairement antihistoriques, ces précepteurs furent largement ahistoriques (Evans-Pritchard 1962 : 172), une exception ayant été Franz Boas – et certains de ses étudiants, tels Robert Lowie ou Melville J. Herskovits – avec son intérêt pour les contacts culturels et les particularismes historiques. Du côté de l’histoire, on priorisait la politique, l’événement et les grands hommes, ce qui donnait lieu à des récits plutôt factuels et athéoriques (Krech 1991 : 349) basés sur les événements « vrais » et uniques qui se démarquaient de la vie « ordinaire ». Les premiers essais pour réformer l’histoire eurent lieu en France, du côté des historiens qui seront associés aux « Annales », un nom qui réfère à la fois à une revue scientifique fondée en 1929 par Marc Bloch et Lucien Febvre et à une École d’historiens français qui renouvela la façon de penser et d’écrire l’histoire, en particulier après la Seconde Guerre mondiale (Krech 1991; Schöttler 2010). L’anthropologie et la sociologie naissantes suscitèrent alors l’intérêt chez ce groupe d’historiens à cause de la variété de leurs domaines d’enquête, mais également par leur capacité à enrichir une histoire qui n’est plus conçue comme un tableau ou un simple inventaire. Les fondateurs de la nouvelle École française des Annales décrivent leur approche comme une « histoire totale », expression qui renvoie à l’idée de totalité développée par les durkheimiens, mais également à l’idée de synthèse du philosophe et historien Henry Berr (Schöttler 2010: 34-37). L’histoire fut dès lors envisagée comme une science sociale à part entière, s’intéressant aux tendances sociales qui orientent les singularités. L’ouvrage fondateur de Marc Bloch, Les rois thaumaturges (1983 [1924]), pose les jalons de ce dépassement du conjoncturel. Il utilise notamment la comparaison avec d’autres formes d’expériences humaines décrites notamment dans Le Rameau d’Or (1998 [1924; 1890 pour l’édition originale en anglais]) de James G. Frazer et explore le folklore européen pour dévoiler les arcanes religieux du pouvoir royal en France et en Angleterre (Bensa 2010; Goody 1997). Il s’agit alors de faire l’histoire des « mentalités », notion qui se rapproche de celle de « représentation collective » chère à Durkheim et Mauss (sur ce rapprochement entre les deux notions et la critique qui en a été faite, voir Lloyd 1994). Les travaux de la deuxième génération des historiens des Annales, marqués par la publication de l’ouvrage de Fernand Braudel La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II en 1949 et de son arrivée en 1956 à la direction de la revue, peuvent encore une fois mieux se comprendre dans l’horizon du dialogue avec l’anthropologie, d’une part, et avec les area studiesqui se développèrent aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, de l’autre (Braudel 1958). Le projet est de rapporter « la spécificité des acteurs singuliers, des dates et des événements à des considérations plus vastes sur la transformation lente des mœurs et des représentations. Le travail ne consiste pas seulement à capter au projet de l’histoire des rubriques chères à l’anthropologie, mais aussi à caractériser une époque [et une région] par sa façon de percevoir et de penser le monde » (Bensa 2010 : 46). Il s’agit alors de faire l’histoire des structures, des conjonctures et des mentalités (Schöttler 2010 : 38). Les travaux de cette deuxième génération des Annales s’inscrivent dans un vif débat avec l’anthropologie structuraliste de Claude Lévi-Strauss. Si tant Braudel que Lévi-Strauss voulaient considérer les choses de façon globale, Lévi-Strauss situait la globalité dans un temps des sociétés des origines, comme si tout s’était joué au départ et comme si l’histoire n’en serait qu’un développement insignifiant. Pour sa part, Braudel, qui s’intéressait à l’histoire sérielle et à la longue durée, situait plutôt la globalité dans un passé qui sert à comprendre le présent et, jusqu’à un certain point, à prévoir ce qui peut se passer dans le futur. Ce qui constitue le fond de leur opposition est que l’un s’intéresse à l’histoire immobile alors que l’autre s’intéresse à l’histoire de longue durée, soit l’histoire quasi immobile selon laquelle, derrière les apparences de la reproduction à l’identique, se produisent toujours des changements, même très minimes. Dans les deux cas, l’ « événementiel » ou ce qui se passe à la « surface » sont à l’opposé de leur intérêt pour la structure et la profondeur, même si ces dernières ne sont pas saisies de la même façon. Pour Braudel, la structure est pleinement dans l’histoire ; elle est réalité concrète et observable qui se décèle notamment dans les réseaux de relations, de marchandises et de capitaux qui se déploient dans l’espace et qui commandent les autres faits dans la longue durée (Dosse 1986 : 89). Les travaux de Braudel et son concept d’ « économie-monde » inspireront plusieurs anthropologues dont un Marshall Sahlins et un Jonathan Friedman à partir du tournant des années 1980. Pour Lévi-Strauss, la structure profonde, celle qui correspond aux enceintes mentales humaines, « ne s’assimile pas à la structure empirique, mais aux modèles construits à partir de celle-ci » (Dosse 1986 : 85). Elle est donc hors de l’histoire. Comme le rappelait François Hartog (2014 [2004] : 287), Lévi-Strauss a souvent dit « rien ne m’intéresse plus que l’histoire. Et depuis fort longtemps! » (1988 : 168; voir d’ailleurs notamment Lévi-Strauss 1958, 1983), tout en ajoutant « l’histoire mène à tout, mais à condition d’en sortir » (Lévi-Strauss 1962 : 348) ! Parallèlement à l’entreprise déhistoricisante de Lévi-Strauss, d’autres anthropologues insistent au contraire à la même époque sur l’importance de réinsérer les institutions étudiées dans le mouvement du temps. Ainsi, Edward E. Evans-Pritchard, dans sa célèbre conférence Marett de 1950 qui sera publiée en 1962 sous le titre « Anthropology and history », dénonce le fait que les généralisations en anthropologie autour des structures sociales, de la religion, de la parenté soient devenues tellement généralisées qu’elles perdent toute valeur. Il insiste sur la nécessité de faire ressortir le caractère unique de toute formation sociale. C’est pour cette raison qu’il souligne l’importance de l’histoire pour l’anthropologie, non pas comme succession d’événements, mais comme liens entre eux dans un contexte où on s’intéresse aux mouvements de masse et aux grands changements sociaux. En invitant notamment les anthropologues à faire un usage critique des sources documentaires et à une prise en considération des traditions orales pour comprendre le passé et donc la nature des institutions étudiées, Evans-Pritchard (1962 : 189) en appelle à une combinaison des points de vue historique et fonctionnaliste. Il faut s’intéresser à l’histoire pour éclairer le présent et comment les institutions en sont venues à être ce qu’elles sont. Les deux disciplines auraient donc été pour lui indissociables (Evans-Pritchard 1962 : 191). Au milieu du XXe siècle, d’autres anthropologues s’intéressaient aux changements sociaux et à une conception dynamique des situations sociales étudiées, ce qui entraîna un intérêt pour l’histoire, tels que ceux de l’École de Manchester, Max Gluckman (1940) en tête. En France, inspiré notamment par ce dernier, Georges Balandier (1951) insista sur la nécessité de penser dans une perspective historique les situations sociales rencontrées par les anthropologues, ce qui inaugura l’étude des situations coloniales puis postcoloniales, mais aussi de l’urbanisation et du développement. Cette importance accordée à l’histoire se retrouva chez les anthropologues africanistes de la génération suivante tels que Jean Bazin, Michel Izard et Emmanuel Terray (Naepels 2010 : 876). Le dialogue entre anthropologie et histoire s’est développé vers la même époque aux États-Unis. Après le passage de l’Indian Claims Commission Act en 1946, qui établit une commission chargée d’examiner les revendications à l’encontre de l’État américain en vue de compensations financières pour des territoires perdus par les nations autochtones à la suite de la violation de traités fédéraux, on assista au développement d’un nouveau champ de recherche, l’ethnohistoire, qui se dota d’une revue en 1954, Ethnohistory. Ce nouveau champ fut surtout investi par des anthropologues qui se familiarisèrent avec les techniques de l’historiographie. La recherche, du moins à ses débuts, avait une orientation empirique et pragmatique puisque les chercheurs étaient amenés à témoigner au tribunal pour ou contre les revendications autochtones (Harkin 2010). Les ethnohistoriens apprirent d’ailleurs à ce moment à travailler pour et avec les autochtones. Les recherches visaient une compréhension plus juste et plus holiste de l’histoire des peuples autochtones et des changements dont ils firent l’expérience. Elles ne manquèrent cependant pas de provoquer un certain scepticisme parmi les anthropologues « de terrain » pour qui rien ne valait la réalité du contact et les sources orales et pour qui les archives, parce qu’étant celles du colonisateur, étaient truffées de mensonges et d’incompréhensions (Trigger 1982 : 5). Ce scepticisme s’estompa à mesure que l’on prit conscience de l’importance d’une compréhension du contexte historique et de l’histoire coloniale plus générale pour pouvoir faire sens des données ethnologiques et archéologiques. L’ethnohistoire a particulièrement fleuri en Amérique du Nord, mais très peu en Europe (Harkin 2010; Trigger 1982). On retrouve une tradition importante d’ethnohistoriens au Québec, qu’on pense aux Bruce Trigger, Toby Morantz, Rémi Savard, François Trudel, Sylvie Vincent. L’idée est de combiner des données d’archives et des données archéologiques avec l’abondante ethnographie. Il s’agit également de prendre au sérieux l’histoire ou la tradition orale et de confronter les analyses historiques à l’interprétation qu’ont les acteurs de l’histoire coloniale et de son impact sur leurs vies. La perspective se fit de plus en plus émique au fil du temps, une attention de plus en plus grande étant portée aux sujets. Le champ de recherche attira graduellement plus d’historiens. La fin des années 1960 fut le moment de la grande rencontre entre l’anthropologie et l’histoire avec la naissance, en France, de l’« anthropologie historique » ou « nouvelle histoire » et, aux États-Unis, de la « New Cutural History ». L’attention passa des structures et des processus aux cultures et aux expériences de vie des gens ordinaires. La troisième génération des Annales fut au cœur de ce rapprochement : tout en prenant ses distances avec la « religion structuraliste » (Burguière 1999), la fascination pour l’anthropologie était toujours présente, produisant un déplacement d’une histoire économique et démographique vers une histoire culturelle et ethnographique. Burguière (1999) décrivait cette histoire comme celle des comportements et des habitudes, marquant un retour au concept de « mentalité » de Bloch. Les inspirations pour élargir le champ des problèmes posés furent multiples, en particulier dans les champs de l’anthropologie de l’imaginaire et de l’idéologique, de la parenté et des mythes (pensons aux travaux de Louis Dumont et de Maurice Godelier, de Claude Lévi-Strauss et de Françoise Héritier). Quant à la méthode, la description dense mise en avant par Clifford Geertz (1973), la microhistoire dans les traces de Carlo Ginzburg (1983) et l’histoire comparée des cultures sous l’influence de Jack Goody (1979 [1977]) permirent un retour de l’événement et du sujet, une attention aux détails qui rejoignit celle qu’y accordait l’ethnographie, une conception plus dynamique des rapports sociaux et une réinterrogation des généralisations sur le long terme (Bensa 2010 : 49 ; Schmitt 2008). Aux États-Unis, la « New Culturel History » qui s’inscrit dans les mêmes tendances inclut les travaux d’historiens comme Robert Darnon, Natalie Zemon Davis, Dominick La Capra (Iggers 1997; Krech 1991; Harkin 2010). L’association de l’histoire et de l’anthropologie est souvent vue comme ayant été pratiquée de manière exemplaire par Nathan Wachtel, historien au sens plein du terme, mais également formé à l’anthropologie, ayant suivi les séminaires de Claude Lévi-Strauss et de Maurice Godelier (Poloni-Simard et Bernand 2014 : 7). Son ouvrage La Vision des vaincus : les Indiens du Pérou devant la Conquête espagnole 1530-1570 qui parut en 1971 est le résultat d’un va-et-vient entre passé et présent, la combinaison d’un travail en archives avec des matériaux peu exploités jusque-là, comme les archives des juges de l’Inquisition et les archives administratives coloniales, et de l’enquête de terrain ethnographique. Cet ouvrage met particulièrement en valeur la capacité d’agir des Autochtones dans leur rapport avec les institutions et la culture du colonisateur. Pour se faire, il appliqua la méthode régressive mise en avant par Marc Bloch, laquelle consiste à « lire l’histoire à rebours », c’est-à-dire à « aller du mieux au moins bien connu » (Bloch 1931 : XII). Du côté des anthropologues, l’anthropologie historique est un champ de recherche en effervescence depuis les années 1980 (voir Goody 1997 et Naepels 2010 pour une recension des principaux travaux). Ce renouveau prit son essor notamment en réponse aux critiques à propos de l’essentialisme, du culturalisme, du primitivisme et de l’ahistoricisme (voir Fabian 2006 [1983]; Thomas 1989; Douglas 1998) de la discipline anthropologique aux prises avec une « crise de la représentation » (Said 1989) dans un contexte plus large de décolonisation qui l’engagea dans un « tournant réflexif » (Geertz 1973; Clifford et Marcus 1986; Fisher et Marcus 1986). Certains se tournèrent vers l’histoire en quête de nouvelles avenues de recherche pour renouveler la connaissance acquise par l’ethnographie en s’intéressant, d’un point de vue historique, aux dynamiques sociales internes, aux régimes d’historicité et aux formes sociales de la mémoire propres aux groupes auprès desquels ils travaillaient (Naepels 2010 : 877). Les anthropologues océanistes participèrent grandement à ce renouveau en discutant de la nécessité et des possibilités d’une anthropologie historiquement située (Biersack 1991; Barofsky 2000; Merle et Naepels 2003) et par la publication de plusieurs monographies portant en particulier sur la période des premiers contacts entre sociétés autochtones et Européens et les débuts de la période coloniale (entre autres, Dening 1980; Sahlins 1981, 1985; Valeri 1985; Thomas 1990). L’ouvrage maintenant classique de Marshall Sahlins, Islands of History (1985), suscita des débats vigoureux qui marquèrent l’histoire de la discipline anthropologique à propos du relativisme en anthropologie, de l’anthropologie comme acteur historique, de l’autorité ethnographique, de la critique des sources archivistiques, des conflits d’interprétation et du traitement de la capacité d’agir des populations autochtones au moment des premiers contacts avec les Européens et, plus largement, dans l’histoire (pour une synthèse, voir Kuper 2000). Pour ce qui est de la situation coloniale, le 50e anniversaire de la publication du texte fondateur de Balandier de 1951, au début des années 2000, fut l’occasion de rétablir, approfondir et, dans certains cas, renouveler le dialogue non seulement entre anthropologues et historiens, mais également, entre chercheurs français et américains. Les nouvelles études coloniales qui sont en plein essor invitent à une analyse méticuleuse des situations coloniales d’un point de vue local de façon à en révéler les complexités concrètes. On y insiste aussi sur l’importance de questionner les dichotomies strictes et souvent artificielles entre colonisateur et colonisé, Occident et Orient, Nord et Sud. Une attention est aussi portée aux convergences d’un théâtre colonial à un autre, ce qui donne une nouvelle impulsion aux analyses comparatives des colonisations (Sibeud 2004: 94) ainsi qu’au besoin de varier les échelles d’analyse en établissant des distinctions entre les dimensions coloniale et impériale (Bayart et Bertrand 2006; Cooper et Stoler 1997; Singaravélou 2013; Stoler, McGranahn et Perdue 2007) et en insérant les histoires locales dans les processus de globalisation, notamment économique et financière, comme l’ont par exemple pratiqué les anthropologues Jean et John Comaroff (2010) sur leur terrain sud-africain. Ce « jeu d’échelles », représente un défi important puisqu’il force les analystes à constamment franchir les divisions persistantes entre aires culturelles (Sibeud 2004: 95). Ce renouveau a également stimulé une réflexion déjà amorcée sur l’usage des archives coloniales ainsi que sur le contexte de production et de conservation d’une archive (Naepels 2011; Stoler 2009), mais également sur les legs coloniaux dans les mondes actuels (Bayart et Bertrand 2006; De l’Estoile 2008; Stoler 2016)
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