Academic literature on the topic 'Politique et gouvernement – Cameroun – 1982-'

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Journal articles on the topic "Politique et gouvernement – Cameroun – 1982-"

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Peltier, Regis. "Quelle place pour l’agroforesterie dans l’avenir des forêts tropicales ?" BOIS & FORETS DES TROPIQUES 341 (August 20, 2019): 3. http://dx.doi.org/10.19182/bft2019.341.a31769.

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Abstract:
Avec une population estimée à dix milliards d’habitants dans quelques décennies, l’avenir du monde intertropical sera obligatoirement entre les mains des êtres humains. Ceux-ci protégeront une petite partie des forêts dites naturelles afin d’essayer d’y conserver la biodiversité qu’elles abritent ; ils géreront de façon plus productive une autre partie, ce qui passera très probablement par une simplification de leur diversité, dans la mesure où l’on favorisera les espèces les plus productives, les plus faciles à régénérer et dont les produits seront faciles à industrialiser et à vendre.Et entre la forêt protégée et la forêt aménagée, que restera-t-il ? Des plantations monospécifiques de bananiers, de riz, de cacaoyers, de coton ? Mais alors, comment les espaces forestiers pourront-ils évoluer en échangeant du matériel génétique, s’adapter aux changements climatiques, résister aux maladies nouvelles, etc. ?Les écologues estiment que la forêt ne pourra survivre que s’il existe des liens de continuité entre les massifs forestiers. La connectivité écologique ne pourra que très rarement être assurée par des corridors forestiers continus. L’existence d’îlots forestiers discontinus mais proches et à distance régulière permet le passage en « pas japonais » de nombreuses espèces végétales et animales, mais pas de toutes. Les micro-organismes et la macrofaune des sols forestiers ne peuvent se déplacer qu’à la condition d’une certaine continuité dans la trame arborée. Celle-ci n’est possible que par la présence d’arbres dans les zones cultivées, voire urbanisées. L’agroforesterie est la voie la plus prometteuse pour assurer cette continuité écologique.L’agroforesterie consiste à associer des arbres avec l’agriculture et/ou l’élevage, au niveau des parcelles, des exploitations ou des paysages. Les systèmes traditionnels, à faibles niveaux d’intrants, étaient et sont encore agroforestiers ; mais l’agriculture industrielle à hauts niveaux d’intrants (cf. mécanisation du travail, apport d’engrais, d’herbicides, de semences très améliorées, voire génétiquement modifiées) a, en général, exclu l’arbre des parcelles.Aujourd’hui, de nombreux agronomes, pastoralistes et forestiers travaillent ensemble pour appuyer techniquement et politiquement le retour des arbres dans l’espace agricole et pastoral.La diffusion à grande échelle de méthodes standardisées, mises au point en station de recherche, a rarement marché en milieu tropical. Par exemple, la culture en couloirs, mise au point par l’Icraf1 dans ses stations du Kenya au cours des années 1980, n’a pas été adoptée par les agriculteurs. Elle nécessitait trop de travail pour rabattre régulièrement les rejets d’arbres et limiter le développement de leurs racines, sans résoudre le problème de l’acidification des sols.Croire que l’agroforesterie permettra de stopper les défrichements forestiers par les agriculteurs essarteurs (sur abattis-brûlis) est également une erreur d’analyse. Il est certes vrai que l’agroforesterie permet aux agriculteurs qui la pratiquent de récolter chez eux de nombreux produits qu’ils récoltaient autrefois en forêt ; elle facilite également la culture continue sur le même sol, sans avoir à défricher de nouvelles forêts. Cependant, tant que les gouvernements laisseront les agriculteurs s’approprier des terres en défrichant la forêt publique, puis en la brûlant et en la mettant en culture, ceux-ci continueront à utiliser cette pratique qui permet d’étendre son capital foncier et de cultiver, avec peu de travail et une bonne production, pendant au moins une trentaine d’années.Les systèmes agroforestiers, qui permettent de répondre à presque tous les besoins d’une famille sur une surface limitée, nécessitent une bonne technicité pour limiter les concurrences entre espèces végétales et animales, récolter les différents produits – il est par exemple difficile d’abattre un arbre, pour en récolter son bois, sans écraser les cultures associées – et demandent un travail soutenu. C’est pourquoi les systèmes agroforestiers les plus performants se rencontrent dans les pays où la densité de la population rurale est la plus forte et où les forêts ont disparu (lakous d’Haïti, jardins agroforestiers de Java, bocage Bamilèkè et parcs arborés sur terrasses Kapsiki au Cameroun). Les résultats les plus probants, en matière de diffusion des systèmes agroforestiers au cours des trois dernières décennies, résultent du respect de modalités présentées ci-après :- L’accès aux forêts est limité, soit de fait lorsqu’il n’en existe plus, soit par décision du gouvernement qui met des forêts « sous cloche », en créant des forêts protégées définitivement (parcs et réserves) ou temporairement (capital foncier pour l’avenir), ce gouvernement ayant les moyens de faire appliquer cette politique, ce qui est très rarement le cas (ex. : Costa Rica, certains États de l’Inde).- On apporte une subvention durable aux agriculteurs qui conservent de jeunes arbres pour restaurer ou étendre leurs systèmes agroforestiers. C’est le cas de l’extension des parcs à Faidherbia albida au Nord-Cameroun, la subvention étant financée par un prélèvement sur la vente du coton. Également, les agroforestiers sont subventionnés pour les services écosystémiques qu’ils rendent à une communauté solvable ; tel est le cas des têtes de bassins versants approvisionnant une ville en eau en Inde ou au Costa Rica. En dehors des zones tropicales, ailleurs dans le monde, la plantation de haies bocagères est financée, notamment par la PAC2 en Europe.- On valorise les produits issus des systèmes agroforestiers en leur donnant des labels, qui permettent de les vendre plus cher à des consommateurs engagés (cas du café bio et équitable et du bois d’œuvre au Nicaragua).- On sécurise le foncier, ce qui garantit à l’agriculteur que les arbres qu’il plante pourront être récoltés par lui ou ses héritiers (exemple de la loi Gestion locale sécurisée, à Madagascar).- On encourage chaque agroforestier à adapter le système à ses possibilités (conditions écologiques, sociales, économiques) et à son accès aux marchés. Par exemple, dans l’Ouest-Cameroun, les agriculteurs éliminent de leurs haies des arbres devenus sans valeur (exemple : ficus producteurs de fibres végétales) pour les remplacer par des fruitiers ou des arbres producteurs de bois de sculpture et de menuiserie, de plus en plus recherchés en ville.Sans être une panacée qui permettra de bloquer le défrichement des forêts, l’agroforesterie est une nécessité absolue pour assurer aux populations du monde tropical une partie des biens et des services qui étaient autrefois rendus par les forêts. Par ailleurs, elle permettra aux forêts conservées d’être moins sollicitées par les populations, et elle contribuera à assurer leur survie à long terme, en facilitant le flux et l’évolution des ressources génétiques forestières.
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Martel, Erik. "Droit, territoire et gouvernance des peuples autochtones." Canadian Journal of Political Science 39, no. 3 (September 2006): 715–17. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423906369971.

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Abstract:
Droit, territoire et gouvernance des peuples autochtones., OTIS, Ghislain (sous la direction de), Québec : Les Presses de l'Université Laval, 2004, 197p.Les relations entre les peuples autochtones et les pouvoirs politiques canadiens n'ont pas toujours été—et ne sont pas forcément aujourd'hui—salutaires. Historiquement, une litanie de conflits et d'interminables procès attestent que le gouvernement fédéral a souvent fait preuve d'une profonde incompréhension envers les revendications et les pratiques ancestrales des Premières nations. Malgré des séries d'événements regrettables, le gouvernement canadien semble aujourd'hui faire preuve d'une volonté politique visant à apporter des changements de fond dans l'état de ses relations avec les peuples autochtones, ainsi qu'une amélioration de leurs conditions de vie. Depuis le rapatriement de la constitution et avec l'adoption de la Loi constitutionnelle de 1982, plus précisément de son article 35 qui assure une reconnaissance des droits des peuples autochtones, d'autres événements ont renforcé cette perception de volonté politique. Notons d'une part la publication du rapport final de la Commission royale sur les peuples autochtones, publié en novembre 1996 et présentant une série d'environ 440 recommandations qui ont pour objectif une modification manifeste des relations entre les Autochtones, les allochtones et le gouvernement; et d'autre part celle du Guide de la politique fédérale sur l'autonomie gouvernementale des Autochtones, qui propose la création d'un partenariat historique permettant la négociation d'ententes visant l'autonomie gouvernementale.
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Fortin, Jean-François. "Les groupes d'intérêt et la formulation de la politique commerciale des États-Unis pendant la période de préparation du cycle d'Uruguay 1982-1986." Études internationales 32, no. 3 (April 12, 2005): 545–72. http://dx.doi.org/10.7202/704319ar.

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Abstract:
Cet article s'inspire de l'approche sociétale et étudie les positions des groupes d'intérêt sur le choix de la forme organisationnelle de la politique commerciale américaine au cours d'une période importante de l'évolution du système mondial du commerce. L'appréciation des préférences de ces groupes y est effectuée par le moyen de l'analyse d'audiences du Congrès américain. L'analyse des attentes et exigences des groupes d'intérêt face au discours du gouvernement et à la négociation d'ententes de libre-échange démontre qu'il a fallu que des organismes et des groupes d'affaires soient convaincus de la pertinence d'une nouvelle politique. La politique de bilatéralisme s'est déployée au moment où les vues des élites du monde des affaires étaient réfractaires à l'idée de l'incorporation d'une orientation de politique qui dérogeait au respect traditionnel de la politique de multilatéralisme par le gouvernement américain. Des associations, représentant en particulier la grande entreprise, ont incliné du côté de la politique de bilatéralisme seulement après avoir compris que cette façon défaire pouvait contribuer à l'avènement de conditions propices à l'adoption d'un agenda au cycle d'Uruguay qui soit ambitieux, innovateur et surtout conforme aux objectifs commerciaux des États-Unis. En somme, les préférences et positions des groupes d'intérêt analysées suggèrent que la politique de bilatéralisme a été conçue dans une grande autonomie des pressions sociétales.
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Bzdera, André. "L'Accord du lac Meech et le nouveau mode de sélection des juges de la Cour suprême du Canada: une réforme chimérique?." Canadian journal of law and society 4 (1989): 1–37. http://dx.doi.org/10.1017/s0829320100001526.

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Abstract:
RésuméL'Accord du lac Meech de 1987 est présenté par ses partisans comme un compromis susceptible de permettre au gouvernement du Québec d'adhérer aux amendements constitutionnels de 1982 (et à la nouvelle Charte des droits) et de participer aux négociations constitutionnelles en cours. Pour son « adhésion » à la constitution, le Québec réclama, entre autres, le droit de participer à la sélection des juges de la Cour suprême du Canada et ceci dans le but d'atténuer le potentiel centralisateur d'une cour dont les juges sont nommés exclusivement par l'exécutif fédéral. L'expérience des fédérations étrangères nous enseigne pourtant que la participation des États fédérés à la nomination des juges d'une cour suprême sert essentiellement à fonder la légitimité politique de la cour et à faciliter la centralisation judiciaire des pouvoirs dans la fédération. L'auteur suggère que ce volet de l'Accord ressemble moins à un gain pour le Québec, comme on l'affirme souvent au Québec, qu'à une importante concession politique accordée par un gouvernement québécois apparemment ignorant de l'enjeu de cette réforme, à savoir la consolidation du pouvoir décisionnel de l'État fédéral canadien.
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Plourde, André. "Les enjeux de la politique énergétique canadienne des années quatre-vingt." Articles 66, no. 4 (January 28, 2009): 381–402. http://dx.doi.org/10.7202/601544ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ De virulents conflits concernant la distribution des bénéfices générés par l’exploitation et la mise en marché du pétrole et du gaz naturel ont opposé le fédéral aux gouvernements des provinces productrices durant la première moitié des années quatre-vingt. Cet article décrit les principaux mécanismes redistributifs utilisés par le fédéral (le contrôle des prix, la fiscalité et la péréquation). Il en ressort que l’effort redistributif entrepris par le Programme énergétique national d’octobre 1980 a été de courte durée. En effet, il est démontré que le gouvernement fédéral avait fait marche arrière sur tous les fronts avant la fin du premier semestre de 1982, bien avant de conclure, avec les provinces productrices, l’Accord de l’ouest en mars 1985.
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Lachenal, Guillaume. "Le médecin qui voulut être roi." Annales. Histoire, Sciences Sociales 65, no. 1 (October 2009): 121–56. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900026226.

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Abstract:
RésuméCet article mène une réflexion sur l’usage des métaphores expérimentales, et en particulier de la notion de « laboratoire », dans le domaine de l’histoire de la médecine et des études coloniales. Il s’appuie sur l’étude d’une expérimentation politique entreprise pendant la Seconde Guerre mondiale : l’attribution exclusive aux médecins coloniaux d’une région entière du Cameroun, le Haut-Nyong, pour y soumettre complètement l’administration aux impératifs de la santé publique. Cette utopie sanitaire rappelle que les colonies ont pu être un « champ d’expériences » biopolitiques. Mais l’expérience du Haut-Nyong révèle surtout, en tournant rapidement au désastre, le rôle constitutif de l’échec et de la démesure dans les logiques et les pratiques du gouvernement colonial. L’article propose ainsi des pistes pour une approche pragmatique des ambitions expérimentales des médecins coloniaux, et pour reconsidérer la question historiographique de l’écart entre « projet » et « réalité ».
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Bzdera, André. "Perspectives québécoises sur la Cour suprême du Canada." Canadian journal of law and society 7, no. 2 (1992): 1–21. http://dx.doi.org/10.1017/s0829320100002313.

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Abstract:
RésuméLes juges de la Cour suprême fédérale se trouvent de nos jours au centre de l'évolution constitutionnelle du Canada, que ce soit par le biais de leurs interprétations du partage du pouvoir législatif ou de la nouvelle Charte canadienne des droits et libertés de 1982. Or la science politique québécoise met traditionnellement l'accent sur les négociations intergouvernementales en vue de la réforme de la constitution canadienne et il n'existait pas jusqu'à tout récemment d'analyse politique de l'influence des juges sur le pouvoir législatif de l'Assemblée nationale et les valeurs politiques québécoises. Les quelques chercheurs travaillant sur le pouvoir judiciaire apportent néanmoins une nouvelle perspective critique du rôle politique d'une haute cour en régime fédéral binational. Cette approche québécoise fait ressortir la dépendance de la Cour suprême du Canada envers le gouvernement fédéral et caractérise sa jurisprudence de centralisatrice et nationaliste—bref, le reflet de la volonté politique de la majorité canadienne anglaise. La cour n'est plus perçue comme arbitre neutre des conflits. Ceci dit, au Québec le paradigme juridique continue à imprégner l'analyse politique et le discours public.
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Dubet, François, and Adil Jazouli. "Une nouvelle politique de Prévention ? « Le cas de l’opération Été 82 »." II. La prévention mise en tension, no. 11 (January 18, 2016): 151–62. http://dx.doi.org/10.7202/1034634ar.

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Abstract:
Été 81... Quelques mois après le succès de la gauche aux élections présidentielles, dans quelques grands ensembles de la banlieue lyonnaise, des jeunes d’origine maghrébine pour la plupart, volent des voitures et les brûlent. Le pouvoir socialiste découvre que des révoltes sociales violentes à partir de centres d’habitat paupérisés peuvent se développer. Après une première réponse — répressive — aux attentes d’une opinion publique largement perméable aux thèmes autoritaires et sécuritaires, le gouvernement va tenter de trouver une réponse préventive nouvelle en préparant une opération visant à empêcher la reproduction des événements violents qui avaient caractérisé l’été 81. En retraçant la genèse de cette opération, les auteurs soulignent le caractère hétérogène des réponses élaborées par le pouvoir politique : éloignement des délinquants, vacances pour les plus pauvres et animation de quartiers. Quatre enjeux en déterminent la portée : la capacité de répondre aux craintes de l’opinion publique mais aussi aux besoins de la population fortement paupérisée vivant dans les grands ensembles; les capacités de l’appareil administratif et ministériel à se coordonner; l’apparition d’une nouvelle forme de travail social, l’inefficacité des politiques antérieures de prévention de la jeunesse ayant été démontrée. C’est par rapport à ces quatre enjeux que l’évaluation de l’opération menée pendant l’été 82 permet de mettre à jour qu’au-delà du caractère spectaculaire de certaines activités, celle-ci a permis de montrer à l’opinion publique que le gouvernement était capable d’apporter une réponse à la délinquance : il n’y eut tout simplement pas d’« été chaud » en 1982. Si la mobilisation de l’appareil administratif et des ressources associatives a été remarquablement rapide et efficace, certaines résistances quant à l’orientation de l’opération se sont manifestées, principalement chez les travailleurs sociaux. C’est que justement l’élargissement des partenaires — animateurs issus des cités, policiers, militaires — associés au déroulement de l’opération a déstabilisé les formes traditionnelles du travail social.
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van den Heuvel, Wim J. A. "Long-Term Nursing Home Care in The Netherlands." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 15, S1 (1996): 46–58. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980800005730.

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RÉSUMÉLa population des Pays-Bas était l'une des plus jeunes des pays de l'Europe de l'Ouest dans les années 60 et 70. La proportion de personnes âgées dans la population n'augmentera de façon sensible qu'après l'an 2010. Malgré ce vieillissement relativement tardif de la population, le gouvernement hollandais a très tôt élaboré une politique du vieillissement. Une attention toute particulière a été accordée, au cours des années 60 et 70, aux soins institutionnels prodigués aux personnes âgées. Cette politique a amené une grande partie des personnes âgées à vivre en institution. En 1982, 3 pour cent des personnes de 65 ans et plus habitaient des centres d'hébergement et 9 pour cent des résidences pour personnes âgées. Ces établissements de santé sont gérés comme des organismes à but non lucratif. Ils sont largement financés par des impôts directs et indirects. Leur clientèle se compose avant tout de personnes àgées dites fragiles. Toutefois, les résidences pour personnes âgées ont été perçues au départ comme un mode de logement pour les âinés. Les coûts liés aux soins institutionnels ont considérablement augmenté dans les années 60 et 70. Le gouvernement a tenté de juguler les coûts en instaurant des procédures administratives comme des contraintes d'admission dans les résidences pour personnes âgées ou l'établissement de critères de planification rigoureux. Ces mesures ne se sont pas révélées très efficaces jusqu'à la fin des années 80. Par contre, la promotion des soins communautaires de longue durée semble contribuer favorablement à la compression des coûts.
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Pelletier, Benoît. "La modification et la réforme de la Constitution canadienne." Revue générale de droit 47, no. 2 (January 24, 2018): 459–517. http://dx.doi.org/10.7202/1042930ar.

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Abstract:
La réforme constitutionnelle au Canada est, depuis longtemps, un processus laborieux, ponctué de hauts et de bas, de dénouements étonnants et d’échecs retentissants. Au coeur de cette réforme se trouve évidemment la procédure de modification constitutionnelle, laquelle varie selon les époques. Ainsi, avant le rapatriement, il fallait recourir au Parlement londonien pour modifier les parties les plus substantielles de la Constitution canadienne. Depuis 1982, la procédure de modification constitutionnelle se décline en cinq formules, dont trois requièrent, à des degrés divers, la participation des ordres de gouvernement fédéral et provincial. Il y a lieu, par ailleurs, d’ajouter aux exigences déjà très élevées de cette procédure différents facteurs qui viennent en compliquer davantage la mise en oeuvre. Rien d’étonnant, donc, à ce que les acteurs politiques et les tribunaux aient élaboré diverses stratégies d’adaptation paraconstitutionnelle, c’est-à-dire des mécanismes de substitution au processus formel de modification constitutionnelle. Après avoir procédé à une étude de l’histoire propre à la réforme constitutionnelle au Canada, l’auteur en examine le cadre juridique et politique actuel, tout en insistant sur la procédure de modification de la Loi constitutionnelle de 1982. Puis, il traite des éléments qui viennent indirectement complexifier cette procédure. Enfin, il analyse les différents phénomènes qui favorisent l’adaptation paraconstitutionnelle de celle-ci. En guise de conclusion, l’auteur rappelle qu’aucune réforme constitutionnelle d’envergure n’est envisageable sans une volonté politique ferme et l’appui de la population. Il insiste aussi sur l’importance de réhabiliter le mot Constitution et d’éviter que la réforme constitutionnelle ne soit qu’un voeu pieux.
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Dissertations / Theses on the topic "Politique et gouvernement – Cameroun – 1982-"

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Ndoumbe, Eboule Jacques-Alfred. "Succession présidentielle en Afrique sub-saharienne et continuité de la politique étrangère : l'expérience du Cameroun 1982-1990." Paris 10, 1992. http://www.theses.fr/1992PA100098.

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Abstract:
Le 4 novembre 1982, le président de la République unie du Cameroun, M. Ahmadou Ahidjo, dont le mandat présidentiel expirait légalement en 1985, annonce sa démission de ses fonctions de chef de l'Etat. Le 6 novembre 1982, il est remplacé conformément aux dispositions constitutionnelles en vigueur par le premier ministre M. Paul Biya, dauphin présidentiel et héritier présomptif. Avec cet usage du "delphinat", la succession présidentielle en Afrique subsaharienne apparaît comme une rationalisation du mode de régulation politique permettant de garantir non seulement une continuité exécutive du pouvoir, mais aussi et au-delà, la survie du régime politique et de sa "gouvernementalité". En dépit d'inquiétants risques d'éclatement du système causés par les conflagrations postsuccessorales de 1983-1984 entre l'héritier présidentiel et le "de oujus", les élites anciennes et nouvelles ont de manière collusoire convenu d'un compromis historique global, afin de reconduire les formules autochtones et extraverties de construction d'un Etat moderne. Dès lors, et initialement, le projet rénovateur et réformateur de M. Biya était voué à s'accommoder sur le mode de la persistance des contraintes, des résistances et des impératifs inhérents à cette entreprise de construction stable d'un système moderne d'inégalité et de domination, emmanchée depuis 22 ans au moment où il accès au pouvoir. La dynamique de la politique étrangère du Cameroun a étroitement observé le même "tempo" d'obstruction structurelle à la rénovation, car il n'y a ni véritable déconnexion, ni cloison
The 4th of November 1982, the president of the United Republic of Cameroon, Mr Ahmadou Ahidjo, whose presidential mandate was supposed to expire in 1985, announced his resignation from his position of Head of State. On the 6th of November 1982, in accordance with the constitutionnal arrangements, he was replaced by the Prime Minister Mr Paul Biya, presidential apparent, appointed at this occasion. With this practise of "delphinat", the presidential succession appears to be like the rationalization of the political mode of regulation giving the opportunity to assure the continuity of the executive power, and beyond the political regime survival and its "governmentality". In spite of some serious risks of split in the system, provoked by the post-successorals conflicts between the presidential successor and his predecessor, the old and the new elites have made a historical and global compromise in order to renew the building methods, both local and extrovert in origin, of a modern state. From that time on, Mr Biya's plan, formaly of renewal and change, was doomed to deal with the constraints, resistances and necessities inherent to that building goal of a modern system of inequality and domination put in place twenty-two years ago. The dynamics of foreign policy in Cameroon has suffered the same structural obstruction in its way to renovation, for there is no real disconnection between the choices in foreign
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Binam-Bikoï, Auguste Cabral. "La sociologie des mobilisations partisanes au Cameroun : les partis politiques dans l'action collective en contexte de libéralisation post guerre froide." Bordeaux 4, 2010. http://www.theses.fr/2010BOR40012.

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Abstract:
Le retour de l'Afrique au multipartisme a donné un regain d'intérêt à l'action collective auprès des chercheurs en sciences sociales. Dans le cas d'un pays comme le Cameroun, la fin du parti unique s'accompagne d'un mouvement de contestations de l'ordre établi (opération "villes mortes") Des réformes institutionnelles en découleront et déboucheront sur les premières élections pluralistes en 1992 (Législatives le 1er mars; les présidentielles le 11 octobre). D'autres échéances suivront, notamment en 1997, 2002 et 2004. Test par excellence pour le processus démocratique enclenché dès 1990, l'ensemble de ces consultations met les partis politiques en première ligne des mobilisations et formes d'action collective. Pourtant, objet politiquement identifié et acteurs majeurs des transformations en cours, que maints spécialistes nomment "transition démocratique", les partis demeurent les parents pauvres des analyses du politique en Afrique. A la lumière des processus politiques au Cameroun depuis 1990, une attention est accordée à l'influence des élites politiques, économiques et des notabilités traditionnelles sur l'action collective des partis politiques et la restructuration des rapports de pouvoir entre les différentes forces. Il s'agit d'abord de s'interroger sur : l'articulation des partis politiques au clivage Centre/périphérie, le poids des contraintes hégémoniques, à la fois externes et sociologiques du pluralisme, sur les interactions entre les partis au pouvoir et de l'opposition, aussi bien que sur leurs stratégies d'adaptation et de coordination des mobilisations autour des nouvelles règles de la compétition politique. Il s'agit ensuite d'évaluer l'impact des partis politiques sur les mutations politiques intervenues depuis 1990
The return to multiparty politics in Africa has generated renewed interest of researchers in social sciences for collective action. In the case of countries like Cameroon, the ending of one-party politics triggered contestations of the established order. This context of vulnerability leads to civil disobedience (operation "ghost towns"). Institutional reforms followed and lead to the first multiparty elections in 1992 (legislation on 1st March, the presidential October 11). Other dates will follow, includind, in 1997, 2002 and 2004. In these processes that may experts xcall democratic transitions, political parties are the forefront of mobilisations and other forms of collective action. Yet polically identified object and key players in changes attributed to the "global time" period, the parties still are left aside in policy analysis in Africa. The need for a new focus of politics in Africa justifies an analysis of parties as an object of research in light of collective mobilisation in Cameroon since the liberalisation after the Cold War. This current research work questions the sociological logics by which political parties rally behind the veil of democratic propaganda, popular internationally. On the one hand, it estimates the burden of hegemony, both external and sociocultural on collective action amongst the parties and, on the other hand, this work highlights the strategies and modes of coordination around the conventions of political competition
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Nguele, Abada Marcelin. "État de droit et démocratisation : contribution à l'étude de l'évolution politique et constitutionnelle au Cameroun." Paris 1, 1995. http://www.theses.fr/1995PA010255.

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Abstract:
L'année 1990 constitue le début d'une nouvelle forme de décomposition et de recomposition des systèmes politiques en Afrique. La contestation du pouvoir confisque, l'abolition de l'absolutisme des partis uniques et l'émergence des formes groupées de lutte politique ouvrent les pays du dernier continent vers les rêves démocratiques et de l'état de droit. L'évolution camerounaise constitue la préoccupation majeure de ce travail afin de répondre à la question de savoir comment le Cameroun réalise les mutations socio-politiques des années 1990. Le processus de changement s'inscrit dans l'ère du temps qui voit le triomphe du libéralisme politique et économique. La société affirme l'universalité des droits de l'homme et l'impérieuse évolution vers la démocratie et la liberté. La transition en cours consacre la triple victoire sur l'état, sur l'absolutisme partisan et sur la sacralité du pouvoir, victoire remportée par la société civile ; d'où la consécration du pluralisme politique et la résurrection des élections disputées (partie I). Ce pas devait aussitôt s'accompagner des concessions normatives mettant fin à l'obsolescence du constitutionnalisme de figuration pour un constitutionnalisme de confirmation ; d'où ce triduum : constitution des libertés, des pouvoirs (Hauriou) et des juges (partie III). En définitive, la transition confirme que la souveraineté est revenue à son souverain : le peuple
The year 1990 marked the beginning of a new kind of decomposition and recomposition of political systems in Africa. The protests against confiscated powers, the abolition of the absolutism of single party systems and the emergence of groups of political struggles kindled the awareness of African countries in the democratic dream for the rule of law. The Cameroonian evolution represents the major objective of this research in order to address the question of how Cameroon achieved the socio-political changes of the 90's. This process of change was partly in keeping with the spirit of the era, which witnessed the victory of political and economic liberalism. The society affirms the universality of human rights and an urgent transition towards freedom and democracy
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Toulou, Lucien Fidèle. "Des usages du multipartisme : transitions post-autoritaires et reproduction des élites au Cameroun et au Kenya." Bordeaux 4, 2005. http://www.theses.fr/2005BOR40050.

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Comment se comportent les élites face au multipartisme ? Le maintien au pouvoir des dirigeants des anciens régimes autoritaires n'est-il que l'expression de l'échec des sociétés africaines à s'ouvrir à la démocratie ? Ce travail tente d'y répondre à partir d'une étude des logiques de reproduction des élites au Cameroun et au Kenya, deux cas exemplaires de transitions post-autoritaires hybrides dans lesquelles la mise en place de régimes électoraux multipartites n'a pas mis fin à l'emprise de l'ancien parti unique sur la vie politique. Mieux qu'une simple modalité de survie, la reproduction des élites se présente, ici et là, comme la création continuée d'un mode de domination fondée notamment sur l'instrumentalisation des clivages ethniques et l'échange inégal dans la redistribution des ressources de l'Etat ; c'est l'un des usages, une des manières par lesquelles les élites s'adaptent au multipartisme. Si la revendication anti-autoritaire a mis en crise les régimes politiques camerounais et kenyan, le retour au multipartisme leur a en revanche permis de réinventer le parti unique par d'autres moyens. Un tel mode d'appropriation de la rhétorique démocratique est porteur de pluralité et de créativité cependant qu'il souligne la nature ambigüe des changements en cours depuis le début des années 1990. Entre la tentation d'un retour au monopole politique que manifeste la transformation de l'ancien parti unique en parti dominant et les effets émergents d'une lbéralisation ayant des bienfaits déguisés et des conséquences inattendues, l'un des défis majeurs des régimes hybrides, dans les deux pays comme ailleurs, est celui de l'habituation à la réalité du pluralisme.
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Oyono, Dieudonné. "La politique africaine du Cameroun, 1960-1985." Paris, Institut d'études politiques, 1988. http://www.theses.fr/1988IEPP0015.

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Abstract:
Il s'agit essentiellement de savoir, compte tenu de son passé commun avec la France, principale puissance extérieure du continent africain, s'il a été possible pour le Cameroun depuis 1960 de mener une politique africaine distincte des lignes maîtresses de la politique africaine de la France. Ce travail comprend deux parties. La première étudie la politique africaine du Cameroun, membre du Groupe africain francophone de 1960 à 1973, groupe que la presse nigériane qualifia de "véhicule des intérêts néocolonisalistes français". La deuxième partie étudie cette politique africaine du Cameroun hors des pays africains regroupés autour de la France dans le cadre des sommets franco-africains, comme une manifestation de sa volonté d'indépendance par rapport à la France de 1973 à 1985. Il ressort de cette étude que la politique africaine de la France a été de 1960 à 1985 la toile de fond de la politique africaine du Cameroun. Cependant, l'argument d'une France qui aurait fait "main basse" sur le Cameroun ne résiste pas à l'analyse, le poids de la politique africaine de la France sur la politique africaine du Cameroun ayant été dans une large mesure déterminé par les autorités politiques camerounaises. De même que l'image d'un Cameroun qui, entre 1973 et 1985, aurait fait de Yaoundé l'unique centre d'impulsion de sa politique africaine se trouve également démentie par les faits, le Cameroun ayant choisi comme pôle de modernité le monde occidental et la France y apparaissant comme la "filière".
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Nken, Simon. "La gestion de l'UPC : de la solidarité idéologique à la division stratégique des cadres du mouvement nationaliste camerounais 1948-1962 : essai d'analyse historique." Paris 1, 2006. http://www.theses.fr/2006PA010625.

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Abstract:
Créée en 1948 par l'élite camerounaise comme réponse à de multiples frustrations du régime colonial, l'Union des Populations du Cameroun (UPC) se dota d'une équipe dirigeante au cours de ses deux congrès fondateurs. Les cadres dirigeants du parti nationaliste camerounais aux sensibilités différentes, se soudèrent autour de l'idéologie du parti, à savoir l'anticolonialisme, tout en revendiquant la réunification et l'indépendance du Cameroun. C'est dans une démarche méthodique et une solidarité particulières que l'équipe dirigeante exerça la gestion des mécanismes de fonctionnement du parti dans la phase légale. Avec cohésion et dynamisme, elle essaima ses structures dans la majeure partie du territoire camerounais. Reclus dans la clandestinité à la suite des émeutes de mai 1955 par les autorités coloniale française, les divergences apparaissaient aussitôt dans les rangs de l'équipe dirigeante. La gestion du parti connaissait ainsi des dysfonctionnements: une absence de cohésion dans la prise des décisions, des divergences stratégiques et tactiques dans la coordination des actions, mais aussi l'émergence sporadique des pseudo leaders plus ou moins indisciplinés, faisant fi des statuts en vigueur. La disparition tragique de l'emblématique secrétaire général du parti Ruben Um Nyobé en 1958, dans son maquis de Boumnyebel, en dépit de la vigilance du CNO, plongea davantage le mouvement dans le désarroi - avec l'apparition des luttes fratricides, génératrices de la déliquescence du mouvement nationaliste camerounais, à l'aube de l'indépendance du jeune Etat le 1er janvier 1960.
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Pitroipa, Rayanesalgo Anatole. "Le Nigéria à l'épreuve du terrorisme : une analyse des racines sociohistoriques et politiques de la violence revendiquée par Boko Haram." Master's thesis, Université Laval, 2015. http://hdl.handle.net/20.500.11794/26154.

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Abstract:
Créé à la fin des années 90, Boko Haram est passé, en l’espace de dix ans, du stade de secte islamiste à celui de mouvement terroriste capable de défier l’État fédéral nigérian (première puissance militaire de l’Afrique de l’Ouest) et de mener des incursions dans des pays limitrophes (Cameroun, Tchad, Niger). Les objectifs, les méthodes et les cibles du groupe ont considérablement varié au cours de son évolution, ce qui obère toute tentative de catégorisation de la violence qu’il revendique. Les recherches existantes sur Boko Haram l’analysent en fonction de sa radicalisation à la fin des années 2000 et voient dans l’explosion de la violence au Nord du Nigeria une résultante du terrorisme international et transnational qui affecte le Sahel et plusieurs pays de la sous-région ouest-africaine. Or, la violence politique sur fond de revendications ethniques, économiques et religieuses fait partie de l’histoire politique du Nigeria, et Boko Haram est loin d’être une génération spontanée dans le pays qui abrite la plus forte population musulmane du continent africain. À partir d’un niveau d’analyse intraétatique, cette recherche propose une lecture sociohistorique et politique du contexte structurel à partir duquel Boko Haram a émergé au Nord du Nigeria. Puis, à partir d’une conception relationnelle du rôle de la violence politique, elle utilise l’approche de la violence instrumentale de Martha Crenshaw pour conceptualiser l’évolution des confrontations entre Boko Haram et l’État nigérian. Par rejet d’un système fédéral qu’il considère comme une survivance de l’administration coloniale, Boko Haram revendique effectivement la création d’un État islamique à l’image du Califat de Sokoto [1800-1903] dont les limites géographiques couvraient aussi bien le Nord du Nigeria que certaines parties du Niger, du Cameroun et du Tchad.
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Mimesse, Me Fame Marie. "L’élection présidentielle comme levier de pérennisation dans le système élitaire au Cameroun de 1992 à 2011." Thesis, Lille 2, 2017. http://www.theses.fr/2017LIL20025.

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Abstract:
Notre travail se propose d’analyser selon quelles modalités se mettent en place et évoluent les intégrations élitaires de type thermidorien qui sont à l’oeuvre au Cameroun de 1992 à 2011, au travers des transactions liées à la candidature aux élections présidentielles.En décembre 1990, après 4 décennies d’un régime présidentiel monolithique, des forces d’opposition émergent à l’occasion de la libéralisation de la vie politique, dans l’optique de renverser le pouvoir en place, dans une logique révolutionnaire. Au bout de deux décennies de pluralisme, à défaut d’avoir remplacé le pouvoir en place, certains des membres de la fronde contre le pouvoir sont intégrés dans les instances gouvernementales du régime, occasionnant une révolution thermidorienne. Nous passons en revue les différents éléments (systémiques et conjoncturels) facilitateurs de l’intégration élitaire, au sortir d’une période autoritaire et qui favorisent les intégrations des anciens révolutionnaires dans le centre du pouvoir. Les conditions analysées sont les suivantes en ce qui concerne les éléments systémiques : une structuration élitaire centralisée qui freine la mise en place d’un polycentre, une opposition autonome, un recrutement élitaire décentralisé, le mésocratisme comme coutume du champ politique. Les éléments conjoncturels qui initient l’intégration élitaire postautoritaire, et que nous analysons, sont les suivants : la possession par les élites émergeantes des caractéristiques de la nouvelle donne du jeu politique (référentiels démocratiques), le défaut de cette nouvelle caractéristique chez les élites en position dans le pouvoir central, la capacité chez les élites intermédiaires d’exercer une pression sur le centre du pouvoir, afin de modifier l’agenda politique, et enfin, la possibilité pour les élites en place de mettre à profit les leviers institutionnels dont ils disposent pour rassembler les différentes factions en présence
Our work aims at studying how the thermidorian-type elite integrations witnessed in Cameroon from 1992 to 2011 are set up and evolve, based on transactions linked to the candidacy for presidential elections. In december 1990, after 4 decades of one-party presidential system, opposition forces emerged thanks to the liberalisation of political life in december 1990, with the aim of toppling the powers that be, through a revolutionary move. After two decades of pluralism, some members of the opposition who have not succeeded to replace the people in power are integrated into public bodies of the regime, thus causing a thermidorian revolution. We are reviewing the various elements (system andsituational) facilitating elite integration at the end of an authoritarian period and which foster the integration of former revolutionaries into the centre of power. The following conditions are reviewed, including: a centralised elite structure which hinders the setting up of a polycentre for an independent opposition, a decentralised elite recruitment, mesocratism as a practice in the political field. Situational elements which promote the integration of post-authoritarian elite and that we are analysing are the following :emerging elite possess the characteristics of the new order of political game (democraticreferences), elite in the central power lack of this new characteristics, intermediary elite are able to mount pressure on the central power to change the political agenda, and lastly, the elite in power can use institutional levers at their disposal to bring the various existing factions together
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Ondoua, Antoine. "Sociologie du corps militaire en Afrique noire : le cas du Cameroun." Thesis, Rennes 1, 2013. http://www.theses.fr/2013REN1G014/document.

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Abstract:
L'évocation de l'armée en Afrique en général et noire en particulier rime, dans la conscience collective, avec coups d'Etat, mutineries, rebellions, violences. Et pourtant, des particularités sont à tirer notamment en ce qui concerne la stabilité des Etats et l'ascension à la magistrature suprême. C'est ainsi qu'en Afrique francophone, le Cameroun et le Sénégal sont à citer car, restés depuis leur « indépendance » à l'abri de prise de pouvoir par la force des armes. Et, ce, malgré des situations sociopolitiques et économiques assez similaires aux autres pays. Pour le Cameroun, au-delà d'une certaine intériorisation du sens professionnel (soumission du militaire au politique), nous pensons que la régularité de l'armée tient du fait qu'elle s'est fondue dans un système néopatrimonial au point de devenir, elle-même, une institution néopatrimonialisée. Mais, bien que défendant des intérêts partisans (du « Prince », de la classe dirigeante et les siens), cette armée se révèle aussi un symbole du processus de rationalisation et de démocratisation de l'Etat (principes bureaucratiques, maintien de l'ordre et de la paix, brassage socioculturel…). Se pose alors la question de savoir qui du système ou du symbole détermine la posture du corps militaire camerounais ? En clair, l'armée camerounaise est-elle loyale parce que néopatrimonialisée ou bien l'ancrage néopatrimoniale s'appuie-t-elle sur cette loyauté ?
It is a common perception that the army in Africa and more particularly in black Africa, is associated with putsch, riots, rebellions and violence. Yet, specificities can be pointed out, especially in the two following points: political stability and promotion to the highest office. In that way, in francophone africa, Cameroon and Senegal since their independence, have managed to preserve themselves from any violent upheaval. In Cameroon, beyond a certain internization of the rofessional sense ( army submitted to political power), we can state that the political stability is due to the fact that it has blended into a neo-patrimonial system up to the point of becoming itself a neo-patrimonialised institution. Nonetheless, in spite of defending partisan interests (the "Prince", the ruling class and his family) the army turns out to be a symbol of the process of rationalization and democratization of the state (bureaucratic principles, law enforcement, peacekeeping, socio-cultural mixing etc.). The question is now to figure out if the position of the cameroonian army is determined either by the symbol or by the system. In other words, is the Cameroonian army loyal because of its being neo-patrimonialised or because the neo-patrimonial system relies on such loyalty?
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Njimeni, Njiotang Clébert Agenor. "Le discours de Paul Biya à l'ère du multipartisme au Cameroun : mises en scène argumentatives et relation au pouvoir." Thesis, Bordeaux 3, 2018. http://www.theses.fr/2018BOR30004/document.

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Abstract:
La parole politique est l'instrument principal d’exercice du pouvoir au Cameroun, dirigé par Paul Biya depuis trente-cinq ans. Confrontée aux postures du sujet politique, cette parole trahit à l’arrière-plan discursif, les pensées profondes de l’homme politique. Apporter un éclairage sur cette situation particulière est la tâche principale que nous nous sommes assigné dans cette thèse de Doctorat qui s'intéresse à la relation entre le pouvoir et la mise en scène argumentative dans le discours de Paul Biya à l'ère du multipartisme au Cameroun. Le cadre épistémologique dans lequel se positionnent nos travaux est l’analyse du discours avec une orientation vers l’argumentation rhétorique. Empruntant les démarches intégrative et analytique de l’analyse de discours, nous puisons les concepts opératoires de notre recherche principalement dans les sciences du langage. Nous procédons aussi à l’exploration textométrique de notre corpus à l’aide du logiciel d’analyse statistique Hyperbase. L’analyse nous invite également à constituer de nouvelles notions pour rendre compte des particularités du discours de Paul Biya. La thèse montre que dans sa communication, Paul Biya procède à une mise en scène fondée sur des arguments logico-affectifs, ancrée dans la réalité sociale et les pratiques des différents pouvoirs traditionnels camerounais. Derrière le masque discursif, l'analyse met au jour des stratégies de persuasion, l'évolution de la vie sociopolitique camerounaise. Cette recherche révèle comment Paul Biya incarne un pouvoir fort, sacralisé voire mythifié; s'arrogeant une aura nationale exclusive apte à apaiser le peuple et à inhiber toute action rivale. C’est ainsi qu’il a réussi à mettre en place un régime politique qui joue constamment sur des contrariétés en vue de pérenniser son pouvoir
Political speech is the main tool used in order to wield power in Cameroon, a country which is being run by Paul Biya for the past 35 years. The various stands taken by this political figure is revealed through these speeches which inform on the argumentative background and inner thoughts of this politician. The doctorate thesis which studies the relationship between power and the argumentative strategies in Paul Biya speeches in the multiparty era in Cameroon therefore sets out to throw more light on this peculiar situation. This research work is discussed from the vantage point of discourse analysis, more specifically on rhetoric argumentation. Using integrative and analytical approaches to discourse analysis, the work draws its key concepts mainly from language sciences. The textometric analysis of the corpus is carried out using the Hyperbase Statistics Analysis software. Also, the analysis of the corpus has brought us to coin new terms in order to address the specificities of Paul Biya speehes. The findings reveal that in his speeches, Paul Biya makes use of a set-up which is grounded on logico-affective arguments anchored in the social reality as well as in the practices of the various traditional powers in Cameroon. The analysis also brings to the fore the various persuasive strategies and the evolution of the sociopolitical life in Cameroon. This research work also reveals how Paul Biya incarnates a strong, sacred and mythified power which gives him the privilege of having an exclusive aura at the national level which can appease the Cameroonian people and nip in the bud all the initiatives of his rivals. He has therefore succeeded in establishing a political regime which takes advantage of disharmony in order to perpetuate his power
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More sources

Books on the topic "Politique et gouvernement – Cameroun – 1982-"

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La France au Cameroun, 1916-1939: Colonialisme ou mission civilisatrice? Paris: L'Harmattan, 2002.

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Gorbatchev, Mikhail. Perestroika: Vues neuves sur notre pays et le monde. Paris: Éditions J'ai Lu, 1987.

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3

Sindjoun, Luc. Le président de la République au Cameroun, 1982-1996: Les acteurs et leur rôle dans le jeu politique. Talence: Centre d'étude d'Afrique noire, Institut d'études politiques de Bordeaux, 1996.

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4

Lewin, Moshe. La grande mutation soviétique. Paris: Éditions La Découverte, 1989.

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5

1942-, Leeson Howard A., and Whyte John D, eds. Canada--notwithstanding: The making of the Constitution 1976-1982. 2nd ed. Toronto: Thomson Carswell, 2007.

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ElWarfally, Mahmoud G. Imagery and ideology in U.S. policy toward Libya, 1969-1982. Pittsburgh: University of Pittsburgh Press, 1988.

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7

Public opinion and political change in Poland, 1980-1982. Cambridge [Cambridgeshire]: Cambridge University Press, 1985.

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8

McDougall, A. K. John P. Robarts: His life and government. Toronto: U.T.P, 1986.

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9

Crasson, G. La Planification des ressources humaines dans les IVeme et Veme plans de developpement economique social et culturel de la Republique Unie du Cameroun: Seminaire L'integration des femmes et des jeunes dans la politique de l'emploi et dans la planification des ressources humaines en Afrique Centrale (10 au 19 Mai 1982). Douala: Institut Panafricain pour le Developpement, 1986.

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The Canadian constitution: The players and the issues in the process that has led from patriation to Meech Lake to an uncertain future. 2nd ed. Toronto: J. Lorimer, 1991.

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