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Journal articles on the topic 'Politique monétaire et budgétaire'

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Brociner, Andrew. "L'Union monétaire européenne : une revue de la littérature théorique." Revue de l'OFCE 43, no. 1 (January 1, 1993): 349–63. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1993.43n1.0349.

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Abstract:
Résumé Cet article traite les grands thèmes de l'Union monétaire européenne : les zones monétaires optimales, la Banque centrale et la politique budgétaire européenne. Chacun de ces thèmes est sujet à controverse dans la littérature théorique. Peut-on, par exemple, caractériser l'Europe comme une zone monétaire optimale ? De plus, si les pays membres du Système monétaire européen ont pu bénéficier de gains de crédibilité, cela ne se reproduira pas nécessairement dans l'Union monétaire. Enfin, il y a de nombreux arguments à la fois pour et contre la coordination des politiques budgétaires en Europe.
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Badarau-Semenescu, Cristina, and Cheikh Tidiane Ndiaye. "Politique économique et transmission des chocs dans la zone euro." Articles 86, no. 1 (February 3, 2011): 35–77. http://dx.doi.org/10.7202/045554ar.

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Abstract:
Cet article propose une analyse descriptive des données macroéconomiques dans la zone euro et une étude de la transmission des politiques monétaire et budgétaire à travers une analyse SVAR. Les résultats suggèrent que, depuis la création de la zone euro, la politique monétaire a joué un rôle important aussi bien pour la stabilisation de l’inflation et de l’activité réelle, en ayant un comportement contracyclique soutenu. Au niveau agrégé, la politique budgétaire semble aussi avoir favorisé la stabilisation de l’activité réelle par des actions contracycliques (surtout après 2003). Cependant, des divergences importantes apparaissent au niveau national, mettant en cause l’efficacité de la gestion budgétaire dans l’Union économique et monétaire (UEM). L’étude de la transmission des différents chocs à l’intérieur de la zone confirme l’idée d’une certaine complémentarité entre politique monétaire commune et politiques budgétaires nationales. Elle met aussi en exergue l’hétérogénéité de la transmission des chocs au niveau national, preuve de la présence d’asymétries structurelles qui persistent dans cette région.
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Eboué, Chicot, and Patrick Villieu. "Dette publique, retour de l’inflation et policy mix : qu’enseigne l’expérience contemporaine ?" Revue française d'économie Vol. XXXVIII, no. 2 (October 31, 2023): 15–62. http://dx.doi.org/10.3917/rfe.232.0015.

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Abstract:
L’introduction générale au numéro spécial de la RFE, revient sur les grands enjeux liés à la soutenabilité de la dette publique d’une part, et à l’identification d’une combinaison optimale entre politique budgétaire et politique monétaire, d’autre part. À cette occasion, les conditions nécessaires à la soutenabilité de la dette publique sont évoquées, aussi bien pour les pays riches que pour les pays pauvres d’Afrique. La « borne inférieure de taux d’intérêt », qui a prévalu de 2009 à 2020, ayant conduit à la dominance budgétaire, est à l’origine de l’assignation de la politique monétaire à l’objectif intermédiaire de l’endettement public. Il en est résulté une tolérance inflationniste plus grande à partir de 2021, suite aux crises imprévisibles de la Covid-19 et la guerre russoukrainienne. Il en découle la nécessité de redéployer les dispositifs des politiques budgétaire et monétaire, afin d’éviter d’étouffer la croissance, tout en combattant l’inflation. Cette introduction examine les différentes options possibles, dont les réformes des règles budgétaires, le verdissement de la politique monétaire et la coordination budgétaire verticale. Successivement, la contribution des auteurs à ce numéro spécial est évaluée.
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Mattret, Jean-Bernard. "Les politiques budgétaire et monétaire." Gestion & Finances Publiques, no. 3 (May 2020): 05–19. http://dx.doi.org/10.3166/gfp.2020.3.001.

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Abstract:
Au Japon, aux États-Unis et dans la zone euro, les politiques budgétaire et monétaire constituent les principaux instruments de la politique macroéconomique. Elles visent à réguler l’inflation, l’activité économique et l’emploi. Ces politiques utilisent soit l’instrument du solde budgétaire et de l’emprunt, soit le moyen des taux d’intérêt ou des rachats de titres publics ou privés. La politique budgétaire connaît des limites théoriques, liées à l’effet d’éviction ou au risque de défaut en matière de dette publique. Les limites de la politique monétaire tiennent à la création monétaire et à la « trappe à liquidité ». Les résultats des politiques budgétaire et monétaire sont contrastés : un succès relatif pour maîtriser l’inflation pouvant aller jusqu’à la déflation, un échec partiel pour réguler l’activité économique et l’emploi.
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Capoen, Fabrice, Henri Sterdyniak, and Pierre Villa. "Indépendance des banques centrales, politiques monétaire et budgétaire : une approche stratégique." Revue de l'OFCE 50, no. 3 (September 1, 1994): 65–102. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1994.50n1.0065.

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Abstract:
Résumé Le thème de l'indépendance de la Banque centrale a reçu récemment une attention importante, tant dans la littérature théorique que dans le débat public. Celle-ci empêcherait les gouvernements de pratiquer des politiques économiques trop expansionnistes, qui, intégrées dans les anticipations des agents, sont impuissantes à soutenir l'activité et ne font qu'engendrer de l'inflation. Elle crédibiliserait la volonté de l'Etat de maintenir un bas taux d'inflation. Toutefois, les risques de cette indépendance ne semblent pas avoir été convenablement réfléchis. En cas d'indépendance de la Banque centrale, se pose un problème d'affectation et de coordination des instruments de la politique économique. Si des considérations institutionnelles amènent à consacrer la politique monétaire à la lutte contre l'inflation et la politique budgétaire au soutien de l'activité, cette affectation forcée a-t-elle un sens au niveau économique ? Des orientations différentes des politiques monétaire et budgétaire peuvent entraîner des situations de taux d'intérêt élevés, de surévaluation du taux de change, de déficit public dont le coût, tant pour le pays concerné que pour ses partenaires, doit être pris en compte. La première partie de l'article se situe en économie fermée. Dans un modèle keynésien où les politiques budgétaire et monétaire sont utilisées de façon indépendante pour gérer l'arbitrage inflation/production, le conflit entre elles se traduit par un équilibre non-optimal caractérisé par un taux d'intérêt trop élevé et un déficit public trop important. De même, dans un modèle à la Barro-Gordon (1983), une Banque centrale indépendante ne garantit pas les agents contre les surprises inflationnistes si la politique budgétaire est expansionniste. Enfin, une maquette dynamique montre que l'affectation de la politique monétaire à la lutte contre l'inflation ne va pas de soi : la hausse des taux d'intérêt augmente les charges financières pesant sur les entreprises et réduit leur profitabilité, ce qui nuit à leur investissement, donc au développement des capacités de production. Une configuration où la politique budgétaire régule la demande et la politique monétaire régule la profitabilité des entreprises serait préférable. La deuxième partie présente une maquette à deux pays, dans laquelle la problématique de la coordination des politiques économiques est réinterprétée dans une situation d'indépendance des politiques monétaire et budgétaire. L'indépendance des Banques centrales rend encore plus difficile la coordination des politiques économiques puisque chaque pays parle par deux voix discordantes. Le problème de la coordination interne s'ajoute à celui de la coordination internationale pour aboutir, en cas de choc inflationnisme, à un équilibre à forts taux d'intérêt et forts niveaux des déficits publics alors que la constellation inverse (bas taux d'intérêt, politiques budgétaires restrictives) serait préférable. Cet inefficacité provient du fait que l'instrument monétaire est relativement moins efficace en cas de choc inflationniste mondial. Seule, la négociation entre autorités monétaire et budgétaire permettrait d'y échapper. Mais, est-elle compatible avec l'indépendance de la Banque centrale ?
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Wyplosz, Charles. "Les implications budgétaires de l'union monétaire." Revue de l'OFCE 33, no. 4 (September 1, 1990): 155–73. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1990.33n1.0155.

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Abstract:
Résumé L'unification économique et monétaire de l'Europe a des implications majeures en matière de politique budgétaire. En effet, l'union monétaire étant caractérisée par l'existence d'un taux d'intérêt réel uniforme, les conséquences des politiques budgétaires transiteront, non plus par des ajustements de changes, mais par des variations des niveaux absolus de prix ; l'ensemble des pays membres en supportera les effets sur les taux d'intérêt réels. Dans la mesure où, dès lors qu'il existe des rigidités de prix, il faudra compenser la perte de l'instrument taux de change, il sera nécessaire de coordonner les politiques budgétaires si l'on veut éviter l'instabilité et les actions non coopératives. Mais contrairement aux recommandations du rapport Delors, ceci n'implique pas en général que l'on doive renforcer la « discipline budgétaire » en instaurant des plafonds sur les déficits publics des États membres. Ces aspects, alliés aux risques de concurrence fiscale entre pays et à la généralisation des externalités qui devraient aller de pair avec l'intégration croissante des marchés, plaident en faveur d'une augmentation substantielle du budget communautaire.
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Djelassi, Mouldi, and Lobna Essid. "Le niveau des prix en Tunisie est-il déterminé par la politique budgétaire?" Articles 88, no. 2 (September 23, 2013): 231–56. http://dx.doi.org/10.7202/1018430ar.

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Abstract:
L’économie tunisienne a connu une inflation faible et stable sans précédent suite aux réformes du programme d’ajustement structurel (PAS). L’objectif de cet article consiste à trouver des contacts entre les pratiques des politiques monétaire et budgétaire tunisiennes avec la littérature économique. Afin de prendre en compte les effets réciproques entre le passif et l’actif du budget de l’État, nous adoptons une démarche en terme du modèle VAR ainsi que des tests de causalités de Granger. La théorie budgétaire du niveau des prix s’applique au cas de l’économie tunisienne où le surplus est exogène. Nous attribuons le niveau faible et stable de l’inflation à une politique budgétaire dominante et une politique monétaire qui cible le taux d’intérêt.
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Oros, Cornel. "Coordination budgétaire à géométrie variable et stabilisation conjoncturelle dans une Union monétaire hétérogène." Économie appliquée 61, no. 3 (2008): 99–132. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.2008.1886.

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Abstract:
En se situant dans une Union monétaire hétérogène au niveau des mécanismes de transmission de la politique monétaire, ce papier analyse les effets en matière de stabilisation conjoncturelle d’une coordination budgétaire à géométrie variable réalisée au niveau des clubs économiques. En distinguant le niveau collectif du niveau individuel, on démontre que l’efficacité d’une telle configuration budgétaire est essentiellement influencée par le type et l’origine des chocs économiques, par la nature des externalités budgétaires, de même que par l’ampleur de l’hétérogénéité structurelle de l’Union.
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Creel, Jérôme, and Henri Sterdyniak. "La politique monétaire sans monnaie." Revue de l'OFCE 70, no. 3 (September 1, 1999): 111–53. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1999.70n1.0111.

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Abstract:
Résumé Le schéma traditionnel de la courbe LM où le taux d'intérêt équilibre une demande de monnaie stable et une offre de monnaie fixée par la banque centrale n'a plus de sens dans les systèmes financiers modernes caractérisés par la disparition de la distinction entre actifs monétaires et non-monétaires. La banque centrale fixe à chaque période le taux d'intérêt monétaire; la masse monétaire, quelle que soit sa définition arbitraire, est déterminée par la demande de monnaie; le taux d'inflation est déterminé, période après période, par le comportement conjoint de la banque centrale, des autorités budgétaires et du secteur privé; la notion de financement monétaire du déficit public disparaît. Il serait souhaitable que la théorie de la politique monétaire rejoigne sa pratique : les théoriciens doivent renoncer à la courbe LM et adopter un schéma réaliste où la banque centrale fixe le taux d'intérêt en fonction des objectifs finaux de la politique monétaire (inflation et production). Comme le montre le succès de la règle de Taylor, les économistes appliqués ont définitivement adopté les fonctions de réaction pour étudier le comportement des banques centrales. Contrairement à ce que prétendent les auteurs monétaristes, l'utilisation d'une règle de taux ne crée pas d'indétermination du niveau des prix ou du niveau d'inflation, même dans les modèles théoriques avec parfaite flexibilité des prix, à partir du moment où la banque centrale sur-indexe le taux d'intérêt sur le taux d'inflation. L'inflation, le taux d'intérêt et la dette publique de long terme sont alors déterminés conjointement par les politiques monétaire et budgétaire. Cette co-détermination peut être une source d'instabilité, de conflit, de domination d'une autorité sur une autre ou au contraire une occasion de coopération. Le cas le plus favorable est celui où les autorités s'entendent sur des objectifs de taux d'inflation et de taux d'intérêt réel. Il est souhaitable et possible de construire une théorie monétaire sans monnaie.
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Jaillet, Pierre. "L’improbable policy mix de la zone euro." Revue française d'économie Vol. XXXVIII, no. 2 (October 31, 2023): 63–82. http://dx.doi.org/10.3917/rfe.232.0063.

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Abstract:
Le traité sur l’Union économique et monétaire définit un modèle original de policy mix où les politiques budgétaires restent sous l’autorité des États membres alors que la politique monétaire unique est déléguée à la Banque centrale européenne, institution fédérale au cœur de l’Eurosystème. Cet article analyse les limites de ce modèle à la lumière de l’expérience des deux premières décennies d’UEM. Il passe ensuite en revue les différentes phases du policy mix de la zone euro depuis 1999, marquées par des revirements parfois brutaux d’une dominance budgétaire à une dominance monétaire. La dernière partie examine les propositions visant à renforcer la gouvernance économique de la zone euro et à améliorer un modèle de policy mix intrinsèquement instable.
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Semedo, Gervasio, Laurent Gautier, and Kamel Malik Bensafta. "Pôles de convergence, gains dynamiques de l’intégration économique et monétaire en Afrique de l’Ouest : une approche en termes de clusters." Articles 88, no. 1 (February 11, 2013): 37–85. http://dx.doi.org/10.7202/1014026ar.

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Abstract:
L’expérience européenne avec la création du marché unique et jusqu’à l’avènement du traité de Maastricht a montré que le pragmatisme politique et l’adoption de règles transparentes, constituent des moyens de réduire les fractures structurelles entre pays. Toutefois, l’élargissement à de nouveaux pays membres, le relâchement de la discipline budgétaire, l’asymétrie des pays aux chocs, la pression des marchés, les politiques budgétaires différenciées des pays membres en Europe, ont montré avec la crise de la dette du Portugal, de l’Irlande, de la Grèce et de l’Espagne, que sans direction claire dans la coordination des politiques économiques, l’adoption d’une monnaie unique peut aboutir à des limites de tout processus d’intégration économique et monétaire. Les zones monétaires connaissent ainsi des cycles de réussite, de contrainte et d’exposition à des risques d’éclatement, si des mesures politiques adaptées ne sont pas prises pour anticiper les conséquences des politiques dites de cavalier seul; le fédéralisme est une issue souhaitable pour éviter cette mauvaise issue. Sur la base des règles proches du traité de Maastricht et de la théorie des zones monétaires optimales combinées dans une approche en termes de clusters, nous construisons une grille de lecture pour analyser l’hétérogénéité structurelle des pays de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest. En utilisant la méthode de la classification ascendante hiérarchique (CAH), nous identifions des sous-groupes homogènes entre pays ou clusters désirant former une union monétaire ou des pôles de convergences. Dans la perspective de l’intégration monétaire, ces pôles peuvent tout d’abord s’entendre sur des accords de paiement et de compensation puis étendre l’expérience à une monnaie commune jusqu’à l’unification monétaire. Ce travail examine tout d’abord le bien-fondé du regroupement économique et monétaire et identifie deux groupes : l’un relativement homogène – Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Cap-Vert, Ghana – et l’autre en voie de consolidation à plus long terme. Dans l’optique d’établir une monnaie unique, des recommandations de politiques économiques pour chacun des clusters identifiés sont proposées.
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Sterdyniak, Henri, and Pierre Villa. "Régimes de change et coordination des politiques économiques en Europe." Revue de l'OFCE 43, no. 1 (January 1, 1993): 307–48. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1993.43n1.0307.

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Abstract:
Résumé Quel est le meilleur régime de change pour l'Europe ? Les changes flexibles induisent une forte instabilité des taux de change et comportent des risques d'inefficacité des politiques économiques du fait de leur non-coordination. Le SME permet à tous les pays européens de bénéficier de la crédibilité de la Bundesbank mais leur impose en contrepartie une politique monétaire dictée par la seule situation allemande et la stratégie de la Bundesbank. L 'UEM favorise l'intégration économique européenne mais les pays perdent toute indépendance monétaire et l'organisation des politiques budgétaires pose problème. L 'article présente les problèmes de méthodes que pose la comparaison des régimes de change (définition et fonctionnement, influence sur la dynamique des salaires, organisation et rôle des politiques monétaire et budgétaire). Il examine et discute les quelques études empiriques qui ont comparé la stabilité des économies européennes selon le régime de change. Enfin, une maquette fournit une illustration chiffrée des avantages et des défauts de chacun des régimes de change selon le type de choc qui frappe l'économie mondiale ; elle met en évidence les problèmes qu'ils posent quant à l'organisation et à la coopération des politiques économiques. Quand tous les pays européens sont frappés par un choc similaire, le SME ou I'UEM permettent de limiter les réactions erronées des politiques monétaires en Europe, mais cette coordination reste nettement moins efficace que ne le serait une coordination mondiale. En cas de choc spécifique à un pays, le SME et l'UEM peuvent devenir très inefficaces, en particulier pour les chocs spéculatifs ou pour les pays dominés (dans les deux cas) ; pour les chocs de balance commerciale (dans le cas du SME). L'utilisation des politiques budgétaires à des fins de stabilisation, de façon indépendante ou mieux de façon coordonnée, rend moins grave la perte de liberté qu'entraîne la fixité des changes.
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Jeffers, Esther, and Dominique Plihon. "Quel policy mix pour la transition écologique ?" Revue française d'économie Vol. XXXVIII, no. 2 (October 31, 2023): 163–87. http://dx.doi.org/10.3917/rfe.232.0163.

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Abstract:
Cet article présente les modalités d’un verdissement des politiques budgétaire, monétaire et prudentielle permettant de faire face au besoin de financement massif et aux risques majeurs associés au changement climatique. Partant du constat, suggéré par l’expérience récente des crises financière et sanitaire, que la mise en œuvre séparée et indépendante des politiques monétaire et budgétaire nuit à leur efficacité, cette étude montre également le rôle stratégique d’un policy mix vert, assurant la coordination des politiques budgétaire, monétaire et prudentielle face aux défis du changement climatique.
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Mathieu, Catherine, and Olivier Passet. "Disparités de croissance et de politiques économiques en Europe." Revue de l'OFCE 64, no. 1 (January 1, 1998): 157–76. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1998.64n1.0157.

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Abstract:
Résumé Le poids des contraintes de politique économique est fréquemment évoqué pour expliquer les médiocres performances des pays européens au cours des dernières années. La croissance moyenne de l'Union européenne, depuis plus de quatre ans, abrite néanmoins des situations régionales très dispersées. Cet article cherche à faire le lien entre les différentes dynamiques régionales et le poids des contraintes monétaire et budgétaire qui ont pesé sur chaque pays. Un indicateur de dureté monétaire, qui regroupe l'influence des taux d'intérêt réels et du taux de change effectif réel, et synthétise l'intensité de la contrainte monétaire par pays est présenté. Son évolution récente, mais aussi son niveau (dont l'évaluation est plus discutable), permettent d'établir une correspondance assez satisfaisante avec une typologie des performances de croissance depuis 1993, selon que les pays sont dynamiques, intermédiaires ou bloqués. Complétée de sa composante budgétaire, la contrainte de politique économique globale apparaît comme un élément dominant de la différence des performances de croissance entre pays européens. Le blocage de la demande intérieure dans les pays du centre, notamment en France et en Allemagne, n'apparaît alors plus comme un mal qui frapperait l'ensemble de l'espace européen, incapable de relayer l'impulsion positive venue de l'extérieur depuis plusieurs années. Ce problème semble au contraire localisé et étroitement lié aux conditions de politique économique. Les indicateurs construits ici incitent à penser que les conditions monétaire et budgétaire ne constituent plus actuellement un frein à la diffusion du dynamisme de la périphérie aux pays « bloqués » de l'Europe.
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Marois, William. "Théorie du déséquilibre et politique économique en économie ouverte." L'Actualité économique 62, no. 2 (January 27, 2009): 257–88. http://dx.doi.org/10.7202/601371ar.

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Abstract:
Résumé Depuis la parution de l’article pionnier de DIXIT en 1978, la théorie des équilibres avec rationnement en économie ouverte s’est développée en essayant d’apporter des réponses aux interrogations macroéconomiques actuelles. Après avoir donné une vision d’ensemble de ces travaux et présenté les principaux résultats concernant l’impact d’un choc pétrolier et d’une hausse du taux d’intérêt étranger, l’article met l’accent sur la politique économique en économie ouverte. L’influence des instruments traditionnels (politiques monétaire et budgétaire) puis des instruments typiquement externes (politique de change et politique commerciale) sur le revenu et la Balance courante sont successivement examinés. Le problème de l’affectation des instruments (à la MUNDELL ou à la SWAN) est rediscuté au travers des résultats des principaux travaux de la théorie du déséquilibre en économie ouverte.
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Muet, Pierre-Alain. "Union monétaire et fédéralisme." Revue de l'OFCE 55, no. 4 (November 1, 1995): 151–70. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1995.55n1.0151.

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Abstract:
Résumé La perspective de l'Union monétaire a suscité un renouveau d'intérêt pour un thème ancien de la littérature économique et politique : le fédéralisme. Quels enseignements peut-on tirer des expériences fédérales pour la construction européenne ? La première partie de l'article examine les mécanismes de redistribution et de stabilisation économique dans les principaux Etats fédéraux. La seconde analyse les apports de la théorie économique du fédéralisme à la réflexion sur la nature de la construction européenne, notamment dans la perspective de l'Union monétaire. On examine successivement: l'organisation des pouvoirs dans l'Union, l'articulation de la politique monétaire et des politiques budgétaires et l'allocation des choix publics entre les différents niveaux institutionnels. La conclusion plaide pour un renforcement des mécanismes de solidarité notamment budgétaires qui devrait accompagner une plus grande démocratisation des structures communautaires.
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Carlin, Wendy J., and Ralf Jacob. "Austerity policy in West Germany : origins and consequences." Économie appliquée 42, no. 1 (1989): 203–38. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.1989.2123.

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Abstract:
Depuis 1973 et surtout depuis 1979, les performances macroéconomiques de l'Allemagne de l'ouest ont été médiocres au regard de son passé et au regard des résultats de ses principaux concurrents. Cet article entend prouver que les décisions de politique économique depuis le début des années 1980 ont contribué à ces piètres résultats. En particulier, il est démontré que c'est sur la base dune vision érronée que furent adoptées des politiques monétaire et budgétaire restrictives inspirées de la même logique que le programme d austérité de la fin des années 40. Ce programme de restrictions a réussi à limiter l'inflation et à accroître la profitabilité ; il n'a pu engendrer une reprise de l'investissement du secteur privé. La grande différence entre le début des années 1950 et les années 1980 est, en cette dernière période, l'absence d'un boom des exportations. On insiste sur la comparaison entre l'Allemagne et le Japon. Le refus des autorités allemandes d'assouplir ces dernières années leur politique fiscale est encore plus patent depuis l'adoption du concept de “multiplicateur budgétaire négatif”.
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Diop, Mamadou, and Adama Diaw. "Politique budgétaire et stabilité macroéconomique en Union économique et monétaire." Revue de l'OFCE 137, no. 1 (2015): 181. http://dx.doi.org/10.3917/reof.137.0181.

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Dornbusch, Rudiger, and Pierre Jacquet. "La France et l'Union économique et monétaire européenne." Revue de l'OFCE 39, no. 1 (January 1, 1992): 31–73. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1992.39n1.0031.

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Abstract:
Résumé Cet article étudie la perte de souveraineté qu'implique pour la France le passage à l'Union économique et monétaire européenne. Dans une première partie, il passe en revue plusieurs épisodes de l'histoire monétaire française, et illustre les contraintes qui limitent aujourd'hui la marge de manœuvre de la France en matière de politique économique. La France ne conserve plus qu'une marge de manœuvre très limitée et purement formelle, tant en matière de politique monétaire que d'utilisation du taux de change. Une seconde section étudie les interactions entre différents régimes de change — taux flexibles, taux stables mais ajustables, taux fixes — et les marchés des biens, du travail et des capitaux. La section suivante étudie l'ajustement au sein d'une Union économique et monétaire. L'article conclut par un examen des options ouvertes à la France dans les années quatre- vingt-dix. Il montre qu'une politique de dévaluation serait extrêmement coûteuse, et que le maintien de l'option de dévaluer réduit de façon significative la marge de manœuvre de la politique budgétaire. Pour restaurer cette marge de manœuvre, la France devrait, d'une part, rendre la Banque de France indépendante et responsable de la stabilité de la valeur de la monnaie et, d'autre part, proposer à l'Allemagne et aux autre pays à monnaie forte de la Communauté de fixer définitivement et sans marge de fluctuation le taux de change de leurs monnaies, afin de garantir davantage une stabilité financière indispensable à l'utilisation de tout instrument de politique économique. Cette solution aurait aussi l'avantage d'accélérer la transition vers l'UEM et de montrer le mouvement marchant.
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Dai, Meixing, and Moïse Sidiropoulos. "Politiques économiques et dynamiques du taux de change et du prix des actions avec effets de «pass-through»." Économie appliquée 55, no. 1 (2002): 195–221. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.2002.3065.

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Abstract:
Dans cet article , nous étudions l'efficacité de politiques économiques dans le cadre d'une petite économie ouverte où la relation entre le taux de change, le prix des actions et le niveau d'activité est soumise à des interactions entre l'effet de «pass-through » incomplet et l'effet de richesse. Ces derniers influencent d'une manière cruciale, d'une part, l'efficacité des politiques budgétaire et monétaire et, d'autre part, la relation entre les mouvements du taux de change et ceux du prix des actions. Les effets des politiques budgétaire et monétaire se différencient en fonction de l'intensité de ces deux effets et peuvent devenir dans certains cas différents des effets obtenus précédemment. En outre, la relation entre le taux de change et le prix des actions nationales devient ambiguë.
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Von Hagen, Jürgen, and Barry Eichengreen. "Politique budgétaire et union monétaire : existe-t-il un arbitrage entre fédéralisme et restrictions budgétaires ?" Revue d'économie financière 47, no. 3 (1998): 141–52. http://dx.doi.org/10.3406/ecofi.1998.2673.

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Fagnart, Jean-François, and Marc Germain. "Macroéconomie du court terme et politique climatique: quelques leçons d'un modèle d'offre et demande globales." Recherches économiques de Louvain 80, no. 1 (2014): 31–60. http://dx.doi.org/10.1017/s0770451800002025.

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Abstract:
RésuméNous introduisons le concept d'empreinte carbone dans un modèle d'offre globale et demande globale avec formation imparfaitement concurrentielle des prix et salaires et en examinons les propriétés de l'équilibre en présence d'une politique climatique. Nous étudions deux instruments possibles de cette politique, une taxe carbone ou un quota de permis de pollution. Nous montrons qu'à court terme, la politique climatique (ou son durcissement) constitue à la fois un choc d'offre globale négatif et, ceteris paribus, un choc de demande globale positif. Elle provoque donc des effets inflationnistes mais a un impact ambigu sur l'activité économique, l'emploi et le chômage. Ce n'est que dans une économie avec des ridigités nominales suffisantes que la politique climatique stimulera -sous certaines conditions- l'activité à court terme. Dans tous les cas de figure, elle pèsera négativement sur les salaires réels.Nous étudions encore les interactions entre la politique climatique et les politiques macroéconomiques traditionnelles de demande (stimulus budgétaire ou monétaire) et d'offre (baisse des cotisations sociales). Les effets multiplicateurs de ces politiques sont influencés par l'existence d'une politique climatique et diffèrent selon l'intrument choisi (taxe ou permis).Nous montrons les conditions sous lesquelles une réforme combinant durcissement de la politique climatique et baisse des cotisations sociales sur le travail peut atteindre le double objectif de réduire l'empreinte carbone de l'économie et le chômage, sans pénaliser les salaires réels des travailleurs. Une telle politique a toutefois des effets incertains sur le solde des finances publiques.
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Bureau, Dominique, and Paul Champsaur. "Fédéralisme budgétaire et unification économique européenne." Revue de l'OFCE 40, no. 2 (June 1, 1992): 87–99. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1992.40n1.0087.

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Abstract:
Résumé Avec l'achèvement du marché unique et l'adoption du traité sur l'union économique et monétaire, qui se fixe l'horizon 1999 pour le passage à la monnaie unique, la nature de la Communauté européenne se transforme. Celle-ci devient progressivement une fédération. Cependant l'évolution vers le fédéralisme peut être plus ou moins rapide selon les domaines, et il y a débat quant au rôle budgétaire et fiscal confié à la Communauté. L'actualité de ce débat est renforcé par la nécessité de tirer rapidement les conséquences budgétaires du Traité de Maastricht, l'accord interinstitutionnel entre le Conseil, le Parlement et la Commission qui encadre actuellement la procédure budgétaire communautaire arrivant à échéance. Or, ce Traité en renouvelle les données de base, compte tenu du renforcement des pouvoirs du Parlement, de l'extension du champ des politiques communautaires, de la création prochaine d'un Fonds de cohésion, enfin de la correction annoncée des éléments régressifs du système de ressources propres de la Communauté. Ainsi il apparaît opportun de clarifier le cadre de réflexion économique adapté à l'analyse de ces questions. Dans cette perspective, nous nous proposons de discuter l'idée suivant laquelle l'imitation progressive par le budget communautaire des mécansimes budgétaires et fiscaux à l'œuvre dans les fédérations existantes est inévitable, voire souhaitable.
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Faure, Pierre. "Délégation coopérative et non coopérative de la politique monétaire en économie ouverte : le rôle des externalités budgétaires et monétaires." Économie appliquée 61, no. 4 (2008): 83–112. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.2008.1893.

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Abstract:
Même si le problème d’incohérence temporelle ne se pose plus, l’indépendance des banques centrales peut encore se justifier par l’existence d’externalités monétaires et budgétaires dans des économies interdépendantes. Si la délégation monétaire est non coopérative, le choix de gouverneurs progressistes est une stratégie dominante quand les externalités budgétaires sont les plus importantes. Par ailleurs, la délégation coopérative risque de se révéler peu efficace en termes de bien-être en l’absence de coordination internationale des politiques budgétaires.
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Artus. "La politique budgétaire en union monétaire et les critères de Maastricht." Annales d'Économie et de Statistique, no. 51 (1998): 125. http://dx.doi.org/10.2307/20076140.

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Daniel, Jean-Marc. "La dette de l'État est-elle insoutenable ?" Revue de l'OFCE 49, no. 2 (June 1, 1994): 149–76. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1994.49n1.0149.

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Abstract:
Résumé Depuis la mise en place de systèmes cohérents de finances publiques, la dette publique a fait l'objet d'études, d'analyses et de controverses entre dirigeants politiques, experts économiques et spécialistes de la fiscalité. Le Traité de Maastricht a remis à l'ordre du jour ces problèmes en fixant un niveau supérieur au ratio dette/ PIB acceptable pour participer à l'union monétaire européenne. L'existence de cette norme combinée avec une évolution très rapide de ce ratio sur les deux dernières années a conduit certains observateurs à dénoncer la situation financière de l'Etat et à prédire une catastrophe dans les années qui viennent. Le but du présent article est d'examiner la situation de la dette de l'Etat qui est l'élément constitutif déterminant de la dette publique et au travers d'un examen sur longue période, c'est-à-dire à partir de 1815, de mieux situer l'endettement actuel de l'Etat et sa dérive. En particulier, cet article montre que le XIXe siècle, qui a théorisé le libéralisme économique et cherché dans l'équilibre des finances publiques une réduction de l'interventionnisme étatique, a, du fait des guerres et d'un évolution très lente des valeurs nominales, supporté des dettes publiques importantes en poids de PIB, alors que le XXe siècle a, jusqu'aux années quatre-vingt, défendu le principe du déficit budgétaire comme régulateur conjoncturel tout en effaçant ses conséquences par l'inflation. Le retour depuis 1983 à des politiques très rigoureuses en matière monétaire réintroduit un environnement de stabilité des prix qui devrait limiter les marges de manœuvre budgétaire et l'utilisation à des fins conjoncturelles du budget de l'Etat, surtout que l'on peut espérer qu'à la différence du XIXe siècle, la guerre a cessé d'être un élément normal et un mode acceptable de régulation de l'activité économique et politique.
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analyse, Département. "Un certain décalage. Perspectives 1999-2000 pour l'économie mondiale." Revue de l'OFCE 69, no. 2 (June 1, 1999): 7–106. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1999.69n1.0007.

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Abstract:
Résumé L'année 1998 aura été marquée par une nette bascule entre les pays industriels qui ont bénéficié de gains de termes de l'échange et les pays en développement dont la croissance s'est effondrée. Fin 1998, les marchés financiers internationaux se sont ressaisis. Le risque principal réside maintenant dans le niveau élevé des Bourses des pays développés et surtout de la Bourse américaine. L'hypothèse retenue ici est que la Fed évitera de resserrer sa politique monétaire et que le krach sera évité. Les taux d'intérêt en Europe devraient baisser au deuxième trimestre 1999, avant de remonter légèrement entre la fin 1999 et la mi-2000. Le mouvement récent d'appréciation du dollar vis-à-vis de l'euro devrait s'inverser à partir du troisième trimestre 1999 et l'euro remonterait 1,2 dollar fin 2000. Le yen se déprécierait modérément. Le commerce mondial progresserait de près de 4,5% en 1999 et de 7% en 2000. L'Asie hors Japon entre en convalescence. Elle connaîtrait une crois sance de 3,3% en 1999 et de 4,9% en 2000. La dévaluation du yuan pourrait être utilisée pour soulager l'économie chinoise. Les pays d'Amérique latine font l'objet d'une nouvelle crise de défiance des investisseurs étrangers. La situation n'est pas encore stabilisée au Brésil, l'Argentine devrait souffrir de la contagion commerciale. La zone devrait voir chuter de 3% son PIB en 1999. En 2000, les conditions de la reprise permettraient une croissance de 2,5%. La situation reste inextricable en Russie, qui collectionne les déséquilibres. Les pays d'Europe centrale et orientale devraient connaître en 1999-2000 un net ralentissement dû à des politiques budgétaires et monétaires restrictives et à la répercussion de la crise russe. Aux États-Unis, les effets richesse, le dynamisme de l'emploi et la faiblesse du coût du capital ont soutenu la demande intérieure. L'économie américaine bénéficie de la qualité de son policy mix. La croissance du PIB atteindrait 3,5% en 1999 et 2,6% en 2000. D'après une variante réalisée avec le modèle MIMOSA, une chute brutale de la Bourse amputerait le PIB de 0,8% point la première année, puis de 0,3 point l'année suivante. Le Japon s'est enfoncé dans la récession tout au long de 1998. La politique budgétaire devrait fournir en 1999 une impulsion de l'ordre de 3 points de PIB, Pratiquement nulle en 1999, la croissance japonaise pourrait atteindre 2,5% en 2000. Le ralentissement économique est à l'oeuvre au Royaume-Uni, pénalisé par le haut niveau de la livre. Des politiques budgétaire et monétaire plus expansionnistes autoriseraient une croissance proche de 1% en 1999 et de 2,2% en 2000. La croissance de la zone euro a été proche de 3% en moyenne en 1998. Quelques pays ont fait nettement mieux (Espagne, Pays- Bas,...), tandis que l'Italie et l'Allemagne pâtissaient du poids de leur industrie et souffraient particulièrement des crises asiatique et russe. Malgré le net ralentissement industriel du second semestre 1998 et du pre mier trimestre 1999, la zone devrait échapper à une récession généralisée, en raison de la dynamique autonome du secteur des services et du main tien de la confiance des consommateurs.
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Boissieu, Christian de. "Quelques réflexions sur l’analyse économique des innovations financières." Économie appliquée 39, no. 3 (1986): 449–72. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.1986.4081.

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Abstract:
Cet article présente les axes centraux de l’analyse économique des innovations financières. L’étude des formes de l’innovation financière conduit à proposer un clivage entre les innovations privées et les innovations publiques. L’analyse des causes de l’innovation financière met en évidence, en plus d’arguments biens connus comme la réglementation et la concurrence, le rôle de la contrainte externe et de la contrainte budgétaire de l’Etat. Enfin, l’impact des innovations financières sur la politique monétaire, le degré de fragilité du système financier et les taux d’intérêt est étudié, en combinant des arguments d’ordre macro-économique et de nature micro-économique.
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Modigliani, Franco. "La crise du chômage en Europe : Une interprétation keynésienne." Recherches économiques de Louvain 61, no. 2 (1995): 133–57. http://dx.doi.org/10.1017/s0770451800029493.

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Abstract:
RésuméL’objectif de cet article est d’expliquer le chômage de masse, tel qu’il existe depuis plus d’une décennie dans les pays européens. Il est affirmé que sa cause réside dans une offre réelle de monnaie insuffisante, conjuguée avec une politique budgétaire trop restrictive. En découlent des taux d’intérêt à long terme trop élevés, une demande agrégée insuffisante, une pénurie d’offres d’emploi et, finalement, le chômage de masse. Il est affirmé que cette politique désastreuse d’offre monétaire réelle inadéquate est imposée par l’Allemagne au reste du SME, d’abord par le jeu d’une politique de taux d’intérêts élevés et ensuite par l’adhésion aux parités fixes à l’intérieur du SME. Cette fixité qui, initialement était une règle s’imposant aux pays membres, aujourd’hui n’existe plus que du fait de leur bon vouloir. Ce choix, pense-t-on, est nécessaire à la mise en oeuvre du Traité de Maastricht, quel que soit son coût en termes de chômage et de gaspillage de ressources. Dans l’article, il est, au contraire, affirmé qu’il faudrait envisager l’hypothèse inverse, à savoir qu’un tel choix risque de ruiner l’idée d’unité monétaire, de par la preuve tangible qu’il donne de son coût désastreux.
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Pardee, Scott E. "Les responsables américains se concentrent sur la politique budgétaire et monétaire et sur la prochaine union économique et monétaire." Revue d'économie financière 38, no. 3 (1996): 109–12. http://dx.doi.org/10.3406/ecofi.1996.5572.

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Rey, Hélène. "La stabilité financière comme bien public mondial." Revue d'économie financière N° 151, no. 3 (November 8, 2023): 305–16. http://dx.doi.org/10.3917/ecofi.151.0305.

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Abstract:
Le système financier international reste centré sur le dollar qui est, de loin, la principale monnaie de réserve ; la politique monétaire de la Federal Reserve américaine a une influence importante sur le Cycle financier mondial. Les États-Unis, en tant qu'hégémon, jouent le rôle de banquier mondial et assurent l'économie globalisée en période de crise, devenant prêteur en dernier ressort par l'intermédiaire de lignes de swap . Ils contribuent ainsi à la provision du bien public mondial qu'est la stabilité financière. Leur rôle doit bien sûr être complété par des régulations prudentielles robustes, une utilisation active des politiques macroprudentielles, voire de contrôle des capitaux, et par les actions des institutions de Bretton Woods, celles du Fonds monétaire international en particulier. La taille relative des États-Unis diminuant dans l'économie mondiale, le système monétaire international est potentiellement confronté à un nouveau dilemme de Triffin : la demande pour les liquidités en dollars croît avec l'économie mondiale, tandis que la capacité budgétaire des États-Unis, qui garantit la valeur de la monnaie américaine, décroît en termes relatifs. De plus, l'architecture financière mondiale existante semble jusqu'à présent incapable de canaliser le capital là où il aurait une valeur sociale marginale élevée, pour aider à produire ces autres biens publics mondiaux que sont la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité. Classification JEL : F30, F33, F42.
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Laroque, Guy. "Investissement et politique monétaire dans le court terme : une présentation du modèle IS-LM." L'Actualité économique 68, no. 1-2 (March 10, 2009): 69–98. http://dx.doi.org/10.7202/602060ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Ce texte présente le modèle IS-LM en tirant partie des développements de la théorie macroéconomique des vingt dernières années. La demande de monnaie de transaction est modélisée à la Clower, et la demande d’investissement physique est dérivée d’un comportement de maximisation de profit actualisé. On discute la validité des conclusions de l’analyse traditionnelle en regard des hypothèses sur les anticipations. On retrouve entre autres la situation, mise en avant par Barro (1974), où financements du déficit budgétaire par emprunt ou par impôt sont équivalents. On montre que la liaison entre politique monétaire et investissement dépend étroitement de la forme des anticipations de salaires et de prix des investisseurs.
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Fayolle, Jacky, and Françoise Milewski. "Un compromis monétaire favorable à l'Europe." Revue de l'OFCE 61, no. 2 (June 1, 1997): 5–92. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1997.61n1.0005.

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Abstract:
Résumé Une fenêtre s'ouvre aujourd'hui pour que les pays européens puissent s'échapper de la « prison » de la déflation, si leurs politiques économiques s'avèrent suffisamment accommodantes. L'appréciation récente du dollar n'est pas une simple bulle destinée à se dégonfler à brève échéance. Elle traduit fondamentalement la prise en compte par les opérateurs internationaux de la continuité des performances de croissance américaines et leur confiance accrue dans le caractère soutenable de la position extérieure américaine. Si les politiques monétaires, en Europe et au Japon, maintiennent suffisamment longtemps de bas taux d'intérêt à court terme, la correction des changes pourrait être menée à terme et le dollar se stabiliser, fin 1997, au voisinage de 1,9 DM et 130 yens. Avec la normalisation des changes intra-européens, c'est un changement d'environnement significatif pour les entreprises européennes. Dans les dernières années, en effet, la contrainte de monnaie forte a constitué, pour nombre d'entre elles, un vecteur privilégié des influences déflationnistes, en poussant à la guerre des prix et à l'abaissement prioritaire des charges d'exploitation et d'investissement. Il résultera de ce changement des gains de parts de marché substantiels pour les entreprises européennes, mais aussi et surtout des signaux de prix plus favorables, qui devraient lever l'inhibition à produire et investir. Les politiques budgétaires européennes auront aussi leur rôle à jouer jians la consolidation de cet environnement, en évitant un durcissement exagéré au voisinage des prochaines échéances institutionnelles. La croissance internationale, qui bénéficiera en 1997 et 1998 d'une accélération du commerce international, pourrait être ainsi mieux partagée au sein de l'OCDE. La croissance américaine, toujours forte, bénéficie des effets du fort courant d'investissements sur le potentiel productif, si bien que les tensions inflationnistes sur les marchés de biens restent limitées. Les autorités monétaires ont les moyens de maîtriser la vitesse de l'expansion, sans avoir à verser dans un durcissement d'une sévérité telle qu'il s'avérerait déstabilisant. Les conditions de liquidité de l'économie américaine se sont en effet progressivement resserrées depuis 1994 et rendent efficace une nouvelle action marginale de la Réserve fédérale. La croissance américaine, encore vive en 1997 (2,8 %), ralentirait sans drame en 1998 (2 %). Le Japon bénéficie désormais de la décrue du yen mais s'apprête à subir un assainissement budgétaire qui amputera lourdement les ressources des ménages et fragilisera davantage une demande privée déjà versatile. C'est donc le maintien d'une politique monétaire accommodante, qui, à travers son impact sur le taux de change, aura la charge principale de placer le Japon sur un sentier d'expansion honorable. La contribution du commerce extérieur jouera un rôle essentiel pour permettre au Japon d'atteindre une croissance supérieure à 3 % en 1998. Le regain d'exportations n'a encore eu jusqu'à présent qu'un effet d'entraînement limité sur l'économie allemande. La consommation des ménages allemands pâtit de l'ajustement des emplois et des restructurations en cours. Ces restructurations améliorent progressivement la rentabilité des entreprises mais la confirmation de la détente concurrentielle est décisive pour que leur incitation à investir soit enfin libérée. En 1997, le programme d'économies sociales exercera une ponction contraignante sur les ressources des ménages. Mais si l'effort actuel parvient à ramener le déficit public au voisinage du critère de Maastricht, la politique budgétaire pourrait relâcher la pression sur les ménages en 1998 et devenir modérément expansionniste : ce serait bénéfique à l'expansion sans constituer un danger pour la maîtrise acquise du déficit. Une impulsion pourrait ainsi être donnée à la consommation des ménages et la demande interne relaierait enfin la reprise des exportations. C'est dans ces conditions que L'Allemagne pourrait renouer, après une année 1997 encore modeste (2,2 %), avec une expansion significative en 1998 (3,5 %). La croissance décrite pour la France (2,5 % cette année, 3,1 % l'an prochain) s'appuie sur l'hypothèse d'un changement de configuration monétaire et financière : la montée du dollar, passée et prévue, permettrait de conforter le regain des exportations, grâce au redressement du commerce mondial et aux gains de parts de marché. En même temps, les profits à l'exportation pourraient se redresser ; leur compression passée, pour limiter les pertes de compétitivité, pesait sur les salaires, les emplois, les investissements etc. Le rééquilibrage anticipé dans cette prévision modifierait les comportements. D'autant que la montée du dollar s'accompagne d'un rééquilibrage à l'intérieur même du SME. La détente des taux d'intérêt se maintiendrait et permettrait aussi que le contexte d'incertitudes soit en partie levé. La dynamique d'une reprise par l'extérieur pourrait ainsi se concrétiser : la fin des comportements restrictifs de dépenses des entreprises impliquerait l'arrêt du déstockage, la stabilisation des effectifs puis la reprise des embauches et enfin le redémarrage de l'investissement. Ainsi, la demande intérieure s'accélérerait : demande intérieure totale dès 1997 (du fait des stocks), demande intérieure finale en 1998 grâce à l'investissement. La politique économique reste contrainte par la satisfaction des critères de Maastricht : investissement et consommation des administrations sont limités et le seront d'autant plus si des risques de creusement du déficit apparaissent. L'investissement productif sera l'élément dynamique de la demande intérieure, tout particulièrement en 1998. Mais la consommation a peu de chance de s'intensifier car elle a été dopée en 1996 par les mesures de soutien à l'automobile : la baisse du taux d'épargne a déjà eu lieu. La croissance sera compatible avec un nouveau ralentissement de l'inflation (malgré la hausse du prix de l'énergie importée), une nouvelle extension de l'excédent commercial (grâce à l'industrie) et elle permettrait une inflexion à la baisse du chômage. Les créations d'emplois s'accentueraient progressivement et atteindraient en 1998 un rythme proche de celui de 1988-89, bien que la croissance du PIB soit plus faible : le ralentissement des gains de productivité, avec le développement du temps partiel, et le contrecoup des faibles créations d'emplois de 1994 dans l'industrie permettraient une reprise franche à court terme. Le revenu des ménages en sera peu affecté ; mais le chômage pourrait cesser de croître et même diminuer en 1998, sous l'hypothèse d'une neutralité de la politique de l'emploi. Enfin, les critères de Maastricht seraient respectés, les dépenses étant modérées (et, au besoin, gelées) et les recettes accrues si nécessaire.
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Delessy, Henri, Frédéric Lerais, Sébastien Paris-Horvitz, and Henri Sterdyniak. "Après Maastrich : quelles politiques économiques en Europe ?" Revue de l'OFCE 43, no. 1 (January 1, 1993): 273–305. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1993.43n1.0273.

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Abstract:
Résumé Le Traité de Maastricht pose avec acuité le problème de l'organisation de la politique économique en Europe, tant en ce qui concerne la phase de transition, qu'en ce qui concerne le fonctionnement d'une zone à monnaie unique. Sur le fond, deux points de vue s'opposent : pour les uns, la construction de l'Europe doit permettre la renaissance d'une politique économique active tournée vers la croissance. Pour les autres, au contraire, l'Europe doit être libérale. Les accords de Maastricht optent très clairement pour une politique économique « vertueuse », notamment en adoptant des critères rigoureux de dettes et de déficits publics et en mettant en place une Banque centrale indépendante. Les accords prévoient une phase transitoire durant laquelle la politique économique des différents pays sera dictée par la nécessité de satisfaire aux conditions qui permettront d'accéder à l'UEM. Cette phase intervient dans une période où les perspectives de croissance sont déjà médiocres. Actuellement, 10 pays sur 12 ne satisfont pas ces conditions et devraient pratiquer une politique économique plus restrictive. Ceci est difficilement justifiable pour certains pays qui, malgré une dette publique importante, ont un solde extérieur excédentaire. Ces critères imposent de plus une politique économique pro-су clique. L 'ajustement budgétaire requis par une application stricte des critères est extrêmement fort pour certains pays : 7, 5 points de PIB en Italie, 7 points en Belgique et en Grèce, 2,5 points en Irlande. Une simulation, réalisée à l'aide du modèle MIMOSA, montre que, si les pays concernés mettaient en œuvre une politique représentant la moitié de ce qui ést nécessaire, le taux décroissance du PIB de la CE serait plus bas de 0,3 % environ chacune des trois premières années et son niveau resterait inférieur de 1,4% à son niveau du compte central en 1999. Pour les pays concernés, cette politique aurait un effet récessif important ; l'objectif d'une dette publique à 60% du PIB en 1999 reste hors d'atteinte. La manière dont est organisée la convergence laisse mal augurer de l'organisation de la politique économique dans l'Union européenne. Le Traité prévoit une Banque centrale européenne (ВСЕ) indépendante, chargée avant tout de la stabilité des prix. La France ne retrouvera pas une influence sur sa politique monétaire mais l'abandonnera à des partisans de politiques rigoureuses. Les pays n'auront plus à leur disposition les armes du taux d'intérêt et du taux de change, mais n'auront plus à se soucier directement de leur solde extérieur, ni à craindre les anticipations défavorables des spéculateurs. Il y a là un degré de liberté utile mais aussi un risque potentiel que chaque pays pratique une politique trop expansionniste. En réaction, le Traité impose des limites contraignantes à la dette et au déficit publics, sans tenir assez compte des considérations conjoncturelles ou structurelles, qui peuvent rendre nécessaire que ces barrières soientfranchies, temporairement ou durablement. L 'accord de Maastricht peut contribuer à terme à impulser la croissance en Europe, mais, dans son état actuel, il ne prévoit pas une coordination satisfaisante de la politique économique en Europe entre la ВСЕ responsable de la politique monétaire et les treize détenteurs de pouvoir budgétaire. De nouveaux accords, instituant la coordination de l'ensemble des instruments de politiques économiques, sont donc nécessaires. On ne pourra faire l'économie d'un débat de fond sur l'organisation et les objectifs de /apolitique économique en Europe.
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Bec, Frédérique. "Impulsions dominantes et analyse des fluctuations de l’économie française." Articles 70, no. 1 (March 23, 2009): 5–26. http://dx.doi.org/10.7202/602127ar.

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Abstract:
RÉSUMÉL’approche des impulsions dominantes, dans la tradition de Brunner et Meltzer [1978], considère que les fluctuations économiques conjoncturelles sont dues à la composante non anticipée d’un ensemble d’impulsions explicites domestiques et étrangères. Bien que s’inscrivant dans cette approche, notre étude se propose de la reformuler dans un cadre statistique plus performant en utilisant les développements récents de l’économétrie des séries temporelles. L’analyse d’un modèle VAR incluant le PIB en volume, son déflateur, un agrégat monétaire, un indicateur des actions gouvernementales en matière de politique budgétaire, le prix des importations et la demande étrangère plaide en faveur d’une explication en termes d’impulsions multiples des fluctuations de l’économie française à court terme, et souligne l’importance de la prise en compte des chocs étrangers, et plus particulièrement des chocs de demande étrangère.
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Creel, Jérôme, and Henri Sterdyniak. "Du bon usage des politiques monétaire et budgétaire en Europe." Revue d'économie financière 45, no. 1 (1998): 167–96. http://dx.doi.org/10.3406/ecofi.1998.2500.

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Jeanneney, S. Guillaumont, and S. J.-A. Tapsoba. "Pro cyclicité de la politique budgétaire et surveillance multilatérale dans l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine*." African Development Review 23, no. 2 (June 2011): 172–89. http://dx.doi.org/10.1111/j.1467-8268.2011.00279.x.

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Buiter, Willem. "UEM ou politique de l’autruche ? Les candidats à l’UE(M) face aux questions de politique budgétaire et monétaire." Revue d'économie financière 72, no. 3 (2003): 83–106. http://dx.doi.org/10.3406/ecofi.2003.4871.

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Capoen, Fabrice, Henri Sterdyniak, and Pierre Villa. "Indépendance des banques centrales, politiques monétaire et budgétaire : une approche stratégique." Revue de l'OFCE 50, no. 1 (1994): 65–102. http://dx.doi.org/10.3406/ofce.1994.1374.

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Thygesen, Niels. "Pourquoi la Banque centrale doit être indépendante." Revue de l'OFCE 54, no. 3 (September 1, 1995): 101–4. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1995.54n1.0101.

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Abstract:
Résumé L'article de Creel et Sterdyniak publié dans ce numéro critique le principe d'indépendance de la Banque centrale. Les auteurs ayant développé une analyse économique cohérente, il convient de se demander pourquoi ils sont arrivés à une conclusion strictement opposée à celle qui a été adoptée tant par les autorités françaises — qui ont accordé une plus grande indépendance à la Banque de France — que par les auteurs du Traité de Maastricht qui ont vu dans l'indépendance très poussée de la future Banque centrale européenne un élément essentiel de la construction de l'Union économique et monétaire. Ma réponse est que les auteurs ont une vision beaucoup trop idéaliste de la politique budgétaire et de son utilisation à des fins de régulation conjoncturelle. En effet, on peut contester chacune des quatre conclusions sur lesquelles ils s'appuient pour remettre en cause le schéma théorique qui sous tend l'analyse du Traité de Maastricht (p. 21).
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Sterdyniak, Henri, Emmanuel Fourmann, Frédéric Lerais, Henri Delessy, and Frédéric Busson. "Lutter contre le chômage de masse en Europe." Revue de l'OFCE 48, no. 1 (January 1, 1994): 177–236. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1994.48n1.0177.

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Abstract:
Résumé En 1994, le nombre de chômeurs devrait dépasser 18 millions dans l'Union Européenne, soit un taux de chômage d'environ 12 %. Selon notre projection, la reprise américaine et la baisse des taux d'intérêt en Allemagne, telle que pourrait la conduire la Bundesbank, ne permettraient pas d'atteindre une croissance suffisante en Europe dans les années à venir pour freiner la montée du chômage dans la plupart des pays européens. Que peut faire la politique économique ? Pour contribuer à ce débat, cet article évalue l'impact sur le chômage en Europe de différentes mesures de politiques économiques envisageables. Il utilise, quand cela est possible, le modèle MIMOSA. Une politique centrée sur une diminution rapide des déficits publics et sur le ralentissement des salaires limiterait encore la demande et contribuerait à prolonger la stagnation. Des mesures protectionnistes envers les importations des zones à bas salaires ne sont guère enviseables, ni politiquement, ni économiquement. Une stratégie de forte baisse de la durée du travail accompagnée d'une réorganisation de la production et d'une certaines baisse des rémunérations mensuelles pourrait aboutir à une forte réduction du taux de chômage sans inflation insoutenable dans la plupart des pays européens, mais ni les entreprises, ni les travailleurs en place n'ont intérêt à l'impulser. Aussi une politique économique plus volontariste serait-elle nécessaire. Elle devrait combiner une baisse forte et rapide des taux d'intérêt et une relance budgétaire temporaire comportant des baisses de cotisations employeurs (centrés sur les bas salaires) et soit des réductions des impôts portant sur les ménages, soit une relance de l'investissement public. Le chiffrage que nous avons proposé fournit un ordre de grandeur et livre une conclusion forte : une telle stratégie peut être efficace, pour un coût budgétaire raisonnable, sans remettre en cause l'objectif de stabilité des prix ; elle peut donc rencontrer l'adhésion des autorités monétaires.
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Baudchon, Hélène, Jérôme Creel, Vincent Touzé, and Bruno Ventelou. "La politique budgétaire américaine sous la présidence Clinton : un rêve de cigale." Revue de l'OFCE 75, no. 4 (December 1, 2000): 243–90. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p2000.75n1.0243.

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Abstract:
Résumé Au cours de la décennie qui vient de s'écouler, le paysage budgétaire américain a radicalement changé. Le solde public fédéral est ainsi passé d'un déficit historique de 290 milliards de dollars en 1992 à un excédent de 124 milliards en 1999 (soit 1,4 % du PIB). De tels chiffres, inhabituels pour les États-Unis, s'appuient sur la combinaison d'une croissance très rapide des recettes fiscales et d'un infléchissement dans l'évolution des dépenses. D'une part, une conjoncture particulièrement dynamique s'est trouvée associée à une politique monétaire plutôt accommodante. D'autre part, structurellement, un ajustement vers un solde équilibré a été engagé dès le début des années 1990. En comparaison avec les efforts d'assainissement un peu plus tardifs des pays européens, l'ajustement américain apparaît plus progressif, quoique d'un niveau extrêmement important : entre 1992 et 1999, un peu plus de la moitié de l'amélioration du solde effectif est due à l'effort structurel. C'est en réaction aux déficits des années 1980 et du début des années 1990 que la discipline budgétaire a été renforcée. Les lois budgétaires se sont succédées, introduisant des plafonds sur les dépenses et augmentant la pression fiscale. C'est cependant au plan institutionnel que les mutations ont été les plus importantes : les États-Unis sont passés à la « programmation pluriannuelle » des finances publiques, et ont substitué, à l'objectif de budget unifié équilibré, un objectif de solde « on-budget » équilibré, i.e. hors excédents de la « Social Security ». Ainsi, ces derniers ne peuvent-ils plus être utilisés pour renflouer le solde total, et ceci afin d'assurer la sauvegarde du système de retraite. Les deux candidats aux élections présidentielles de novembre 2000 ne remettent pas en cause ces évolutions, mais — malgré les effets d'annonce de remboursement de la dette — les propositions d'augmentation des dépenses sociales d'Al Gore et de réductions d'impôts massives de George W. Bush laissent augurer un relâchement de la discipline. Cette dernière pourrait cependant être maintenue si le Congrès et l'administration restent de bords opposés. L'amélioration du solde public, entre 1992 et 1999, s'appuie à hauteur de 60% sur la vigueur des recettes fiscales et à hauteur de 40% sur l'infléchissement des dépenses. La forte contribution des recettes apparaît néanmoins de nature très conjoncturelle. En effet, le dynamisme de l'activité et la forte valorisation boursière, en augmentant le taux d'imposition apparent, ont dopé la croissance des recettes. La modération des dépenses ressort plus structurelle, même si elle s'appuie à hauteur de 80% sur la seule baisse des dépenses militaires. La fin de la guerre froide a largement justifié cette dernière évolution, mais la contrainte du plafonnement imposé aux dépenses discrétionnaires a également joué. La baisse des charges nettes d'intérêt a résulté de la baisse des taux d'intérêt et de la diminution de la dette publique consécutive à l'assainissement primaire. La faible progression des dépenses obligatoires s'explique en partie par le dynamisme de l'activité qui a limité le nombre des bénéficiaires des programmes sociaux, mais également par un ensemble de réformes structurelles. Parmi celles-ci, on peut noter la réforme du Welfare de 1996, qui prévoit des incitations plus fortes au retour au travail; le développement des organismes de soins intégrés qui contribue au ralentissement des affiliations à Medicare; et la diminution du taux de remboursement des actes décidée en 1997. De nombreuses contraintes politico-économiques pèsent aujourd'hui sur les choix d'affectation des excédents budgétaires cumulés anticipés. Les réductions d'impôts, les augmentations de dépenses, le remboursement de la dette et/ou le provisionnement des dépenses futures n'ont pas le même impact politique. Il faut, par ailleurs, tenir compte de la déformation active du budget en faveur des dépenses sociales du fait de l'arrivée à la retraite d'une classe d'âge nombreuse (choc du baby-boom), de l'allongement de la durée de vie des retraités, de l'intensification de la consommation de soins médicaux. Une solution généralement avancée aux Etats-Unis, pour lisser la hausse de la pression fiscale, ou de l'endettement, liée au choc du baby boom, est de s'engager dans une stratégie de provisionnement, ou au minimum de préservation des marges de manoeuvre en réduisant la dette nette. La stratégie de création d'un fonds de réserve peut être mieux comprise par l'électorat que la stratégie de remboursement de la dette, parce qu'il perçoit mieux le pro fit direct qu il peut en tirer (de meilleures retraites). Trois simulations d'évolution des finances publiques américaines montrent néanmoins que la stratégie de provisionnement n'est pas indispensable : même dans le cas assez improbable d'une chute brutale et permanente de l'activité aux Etats-Unis, une augmentation d'un point et demi du taux de pression fiscale suffirait pour restaurer l'équilibre budgétaire. Si le provisionnement peut s'avérer utile, c'est sans doute plus en raison du bas niveau inquiétant du taux d'épargne privé.
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Orphanides, Athanasios. "La dimension budgétaire de la politique monétaire et l'autonomie des banques centrales : leçons de deux crises." Revue d'économie financière N° 144, no. 4 (March 15, 2022): 161–76. http://dx.doi.org/10.3917/ecofi.144.0161.

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Plane, Patrick, Jean-Louis Combes, and Nasser Ary Tanimoune. "La politique budgétaire et ses effets de seuil sur l’activité en Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA)." Économie & prévision 186, no. 5 (2008): 145–62. http://dx.doi.org/10.3406/ecop.2008.7858.

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Ary Tanimoune, Nasser, Jean-Louis Combes, and Patrick Plane. "La politique budgétaire et ses effets de seuil sur l'activité en Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA)." Économie & prévision 186, no. 5 (2008): 145. http://dx.doi.org/10.3917/ecop.186.0145.

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Avom, Désiré. "Les déterminants des échanges dans la CEMAC : une évaluation empirique." Économie appliquée 58, no. 2 (2005): 127–53. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.2005.3756.

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Abstract:
L’objectif de cet article est d’évaluer les déterminants des échanges commerciaux des pays de la CEMAC. Le modèle de gravité augmenté est estimé en panel avec effets aléatoires, selon la méthodologie proposée par Hausman-Taylor (1981). Il montre avec pertinence que les coefficients des variables traditionnelles (revenus, population et distance) sont significatifs et de signes attendus. L’article montre ensuite que les contraintes structurelles constituent des obstacles assez forts au développement des échanges commerciaux. Enfin, les résultats indiquent que la participation à l’union monétaire dans le cadre des accords de coopération avec la France n’a eu que très peu d’effets sur le commerce régional. Les raisons sont depuis longtemps assez bien connues dans la littérature : effets de la mono-production pétrolière ; le non-respect des règles de l’union douanière (divergence dans la mise en œuvre du Tarif extérieur commun ), l ’absence de coopération entre les deux pays leaders, etc. A ces explications traditionnelles, nous pouvons ajouter l’absence d’une articulation entre les politiques monétaire et budgétaire.
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Chauffour, Jean-Pierre, Murielle Fiole, Emmanuel Fourmann, Hélène Harasty, Hélène Langin, Frédéric Lerais, and Sébastien Paris-Horvitz. "Economie mondiale : la croissance difficile." Revue de l'OFCE 41, no. 3 (September 1, 1992): 55–118. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1992.41n1.0055.

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Abstract:
Résumé L'article présente une projection de l'économie mondiale à l'horizon 1997 réalisée à l'aide du modèle MIMOSA, construit et géré conjointement par le СЕРII et l'OFCE. Les années 1991-92 marquent une pause après la vive croissance de la fin des années quatre-vingt impulsée par le contre- choc pétrolier. Apparue dès 1989 dans les pays anglo-saxons, la récession a atteint un an plus tard les pays d'Europe continentale puis, en 1991, le Japon. 1992-1993 seront des années de reprise molle : le taux de croissance des pays de l'OCDE passera de 0,6 % en 1991 à 1,7 en 1992 puis à 3,0 en 1993. Aux Etats-Unis, en l'absence de soutien budgétaire, la reprise ne pourra être forte, d'autant plus que le relâchement de la politique monétaire n'a que peu d'effets sur la consommation des ménages, ceux-ci préférant se désendetter plutôt que d'augmenter leurs dépenses de consommation ; la croissance y atteindra 1,9 % en 1992 puis 2,7 en 1993. Les effets expansionnistes directs de la réunification allemande étant désormais épuisés, les mesures de financement de la reconstruction de l'ех-RDA et la politique monétaire restrictive d'accompagnement continueront, en 1992 et 1993 à peser sur la croissance allemande et donc sur la croissance européenne, laquelle s'élèvera en 1992 à 1,6 et 2,9 % en 1993. Les performances en matière d'inflation seront bonnes dans le CEE à l'exception de l'Allemagne, du fait de tensions salariales persistantes. Maintenue aux environs de 3 % en France, la croissance des prix à la consommation atteindra par contre 4,5 puis 4,1 % outre-Rhin en 1992 et 1993. Aucune pression inflationniste majeure n'apparaîtra aux Etats-Unis. A moyen terme, la croissance manquera de moteur. De l'ordre de 2,7 % pour l'ensemble des pays de l'OCDE entre 1992 et 1997, dont 3,4 % pour le Japon, 2,7 pour la CEE et 2,5 % pour les Etats-Unis, la croissance butera sur des contraintes d'offre aux Etats-Unis, au Japon et en Allemagne, alors que dans les pays à fort taux de chômage (Italie, Royaume-Uni, France), la politique économique restera contrainte par la nécessité de ne pas détériorer les déficits extérieurs ou publics.
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Fayolle, Jacky, Gérard Cornilleau, and Françoise Milewski. "La concurrence, frein et moteur de l'investissement." Revue de l'OFCE 63, no. 4 (November 1, 1997): 5–82. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1997.63n1.0005.

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Abstract:
Résumé L'activité économique européenne s'est sensiblement redressée depuis un an. Le meilleur environnement monétaire, dont elle bénéficie, en raison de la hausse du dollar et de la détente des politiques monétaires, a d'ores et déjà un effet réel marqué. Les parts de marché à l'exportation des pays européens auparavant affectés par la force de leur monnaie, l'Allemagne en tout premier lieu, remontent enfin, si bien qu'au premier semestre 1997 la reprise de leur activité bénéficie pleinement d'un commerce mondial dynamique, qui a retrouvé un rythme de l'ordre de 8 % l'an. La solidité du redressement européen n'est cependant pas complètement acquise. Les projets d'investissement des entreprises européennes sont positivement orientés et révisés en hausse au cours de 1997, mais de grands pays, comme l'Allemagne, la France et l'Italie, sont à la traîne dans ce mouvement. La progression de la consommation privée est irrégulière et vulnérable aux résurgences de comportements de précaution. Afin de lever ces hésitations, il revient aux banques centrales d'user de leur pouvoir d'influence pour stabiliser les taux de change au voisinage de cours désormais jugés collectivement satisfaisants. La croissance américaine est toujours entraînée par l'ensemble des composantes de la demande. Une correction transitoire du fort stockage devrait intervenir dans la seconde partie de l'année, sans qu'il annonce un retournement de la demande finale. Les entreprises américaines participent à l'auto-entretien de la croissance par des investissements qui améliorent leur efficacité productive et permettent de concilier la hausse des profits et les créations d'emplois. L'accélération de la croissance en 1997 est facilitée par le caractère assez accommodant de l'émission de liquidités. La Réserve fédérale devrait cependant réaffirmer une attitude préventive, se traduisant par un resserrement monétaire limité d'ici la fin 1997. Le ralentissement de la croissance en 1998 (2,6 % après 3,8 % en 1997) recouvre une certaine harmonie entre l'adaptation des agents privés au réglage monétaire et la crédibilité de ce dernier. Ces perspectives sont compatibles avec une stabilisation du dollar à un cours permissif pour la consolidation de la croissance européenne (1,9 DM en 1998). Une fois passés les achats d'anticipation suscités par la hausse de la TVA en avril, l'activité japonaise a lourdement rechuté au printemps. Elle s'avère très vulnérable au sevrage budgétaire que lui impose la cure d'austérité décrétée par le gouvernement. La détente monétaire n'est pas suffisamment incitative pour dissuader les agents privés de leur préférence pour l'épargne et compenser l'impact dépressif de la politique budgétaire. Le comportement de précaution des ménages fait d'autant plus sentir ses effets en 1997 qu'ils subissent une hausse de prélèvements fiscaux et sociaux équivalente à 2,5 % de leur consommation sur l'ensemble de l'année fiscale. Le principal soutien de l'activité reste la dépréciation du yen. Les exportateurs ont cessé de perdre des parts de marché depuis l'an dernier. L'impact de la crise monétaire asiatique resterait localisé et ne serait pas suffisant pour remettre en cause la contribution positive du commerce extérieur à la croissance japonaise pour 1998. La croissance britannique s'est accélérée depuis la fin 1996 pour évoluer à un rythme de l'ordre de 4 % l'an. La demande interne en est le principal soutien. La consommation des ménages bénéficie des gains de pouvoir d'achat et de l'optimisme des salariés. Après une phase d'attentisme en 1996, l'orientation positive de l'investissement se confirme. Mais les effets restrictifs de la forte appréciation de la livre vont à l'encontre de cette accélération. La perte de compétitivité, jointe à un policy-mix soucieux de contenir toute résurgence inflationniste, remettra la croissance dans la moyenne européenne. La progression du PIB, après 3,5 % en 1997, reviendra à 3 % en 1998. L'activité est bien orientée en Allemagne au premier semestre 1997, sous l'influence expansive des débouchés extérieurs et grâce à une compétitivité améliorée. En contrepartie, la consommation des ménages continue à pâtir du recul de l'emploi tandis que l'investissement des entreprises est encore freiné par la modération de la demande interne. La situation de l'emploi devrait cependant s'améliorer au second semestre 1997 et la consommation en bénéficierait progressivement. La politique monétaire ne devrait pas freiner ce redressement de la demande intérieure, si les facteurs ponctuels qui expliquent une accélération transitoire de l'inflation ne sont pas indûment extrapolés. Grâce au relais pris par la demande intérieure et sous l'hypothèse d'une politique budgétaire modérant son caractère restrictif, la croissance allemande pourrait atteindre 2,5 %, puis 3,3 % en 1998. En France, l'activité redémarre lentement, principalement grâce à la contribution du commerce extérieur. La demande intérieure reste bridée par la poursuite du déstockage, l'atonie de la consommation et le repli de l'investissement. Le point bas de l'activité est cependant derrière nous. La croissance du PIB marchand serait de 2,1 en 1997 et de 3,3% en 1998. Les échanges extérieurs constituent cette année encore l'élément le plus dynamique de croissance du PIB. Les exportations profitent à la fois d'une demande extérieure dynamique et de l'évolution favorable des taux de change. L'excédent de la balance commerciale continuerait donc de s' am- plifier et la capacité de financement de la Nation serait excédentaire de plus de 2 points de PIB cette année et de près de 3 points l'an prochain. Le ralentissement de l'activité a freiné l'investissement d'extension des capacités de production et les entreprises ont différé le renouvellement de leurs équipements. Les entreprises ne connaissent pas de blocage d'ordre financier, mais affectent leurs ressources à un autre usage que les dépenses en capital. La permanence de taux d'intérêt réels longs élevés constitue un frein à la reprise de l'endettement. Elle entame également la profitabilité du capital physique mis en œuvre et, par là, s'oppose à l'engagement de dépenses nouvelles. Mais, en 1998 l'investissement des entreprises pourrait redémarrer. La baisse des prix de production dans l'industrie manufacturière s'interromprait, ce qui permettrait une nette décrue des taux réels et le redressement des dépenses d'investissement, à un niveau modeste toutefois au regard du repli passé. Après une année 1996 médiocre, le pouvoir d'achat du revenu des ménages accélérerait en 1997 puis en 1998. Le poids des prélèvements obligatoires dans le revenu se stabiliserait à 23 % en 1997 et s'élèverait de 0,4 point en 1998. Les revenus d'activité s'accéléreraient, portés surtout par la reprise de l'emploi en 1998 pour la masse salariale et le regain d'activité des entrepreneurs individuels. En revanche, la croissance des prestations sociales resterait faible. La consommation se redresserait, grâce au revenu et au regain de confiance des ménages. Le taux d'endettement des ménages resterait relativement modéré. Aussi ne seraient-ils pas amenés à épargner davantage pour réduire leur endettement. Le ralentissement des prix cesserait à l'horizon de la prévision. La remontée des cours des matières premières et celle du dollar met un terme à la baisse des prix de production dans l'industrie. Mais les coûts salariaux restant faibles, la hausse des prix à la consommation des produits manufacturés serait encore très modérée. L'amélioration déjà constatée de l'emploi salarié devrait se confirmer à la faveur de la consolidation de la reprise, notamment dans l'industrie. En ce qui concerne le chômage, les perspectives semblent meilleures. La croissance du chômage devrait ralentir d'ici à la fin de l'année, pour s'interrompre au premier semestre de Vannée prochaine. Sur l'ensemble de 1998, une baisse du nombre de chômeurs est possible. Mais, au regard du volume des créations d'emplois, elle serait modeste, la population active augmentant toujours vivement durant les phases de réanimation du marché du travail. Avec le changement de gouvernement, la politique budgétaire a connu deux infléchissements. Le premier, relatif à l'équilibre global du budget, a consisté à ralentir le rythme de réduction du déficit, celui-ci n'atteignant que 3,1% du PIB en 1997. Le projet de budget pour 1998 s'appuie, quant à lui, pour l'essentiel, sur l'augmentation spontanée des recettes et sur la croissance, pour assurer la stabilisation du déficit autour de 3 % du PIB. Les dépenses sont stabilisées en volume. Le second concerne les baisses d'impôts programmées par le gouvernement Juppé qui sont annulées.
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Minea, Alexandru, and Thierry Montalieu. "Les pays d'Europe centrale et orientale et l'Union européenne : quelles stratégies de politiques budgétaire et monétaire ?" Mondes en développement 167, no. 3 (2014): 7. http://dx.doi.org/10.3917/med.167.0007.

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Merouani, Chiraz, and Safia Zourdani. "Les effets macroéconomiques du financement non conventionnel en Algérie." les cahiers du cread 38, no. 3 (September 3, 2022): 55–84. http://dx.doi.org/10.4314/cread.v38i3.3.

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Abstract:
La crise financière internationale de 2008 a remis en selle les politiques monétaires non conventionnelles. L’Algérie n’a pas été en reste, suite à l’effondrement des cours du pétrole en 2014, qui avait eu un impact négatif sur l’ensemble de l’activité économique, ce qui avait nécessité de profondes restructurations dans la conduite de la politique économique. A cet effet, les autorités monétaires ont fait recours au financement non conventionnel dit (FNC), à travers l’amendement de la loi sur la monnaie et le crédit (loi n°17-10 du 11/10/2017). Cet article a pour objet d’analyser l’impact du FNC sur les agrégats macroéconomiques du modèle de Kaldor (1971) et quelques agrégats financiers, à l’aide de la méthode d’analyse en composantes principales. Les résultats obtenus montrent que le financement non conventionnel n’a fait que combler d’une manière partielle le déficit budgétaire. En effet, il ne peut pas être à lui seul une source de relance économique sans qu’il soit accompagné d’un certain nombre de mesures qui lui permettront d’être efficace et de réaliser ses objectifs.
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