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Journal articles on the topic 'Politique salariale'

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1

Smith, Michael R., Michelle Hsieh, and Yoko Yoshida. "Inégalité salariale, mobilité salariale et commerce international au Québec et en Ontario." Recherche 46, no. 2 (February 1, 2006): 301–26. http://dx.doi.org/10.7202/012176ar.

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Abstract:
Selon certaines théories, la mondialisation aurait des effets négatifs sur le marché du travail, notamment sur l’accroissement des inégalités salariales. D’autre part, on fait souvent valoir que les inégalités sont largement déterminées par les choix politiques et, par exemple, que les gouvernements sociaux-démocrates travaillent à réduire les inégalités salariales. Dans ce texte, nous mettons à l’épreuve ces affirmations et étudions l’inégalité salariale au Québec et en Ontario, ainsi que la mobilité des personnes entre les divers niveaux de salaire. Les données indiquent que la croissance du commerce international, une des composantes de la mondialisation, n’a pas augmenté l’inégalité salariale dans ces deux provinces, pas plus qu’elle n’a détérioré les conditions du marché du travail pour les employés des industries les plus exposées au commerce international. Par ailleurs, aucun effet politique particulier n’apparaît à l’analyse.
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2

Kramarz, Francis, and John Maron Abowd. "Les politiques salariales : individus et entreprises." Revue économique 47, no. 3 (May 1, 1996): 611–22. http://dx.doi.org/10.3917/reco.p1996.47n3.0611.

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Abstract:
Résumé Nous étudions un gros échantillon de Français et d'entreprises, tous deux représentatifs du secteur privé de l'économie française. La différence entre salaire interne et externe dépend de la politique salariale de l'entreprise employant le salarié ainsi que de l'espérance de la politique salariale des autres entreprises. Nous apparions une mesure de cette différence, agrégée au niveau de l'entre­prise, avec notre échantillon d'entreprises. Les résultats sont les suivants : (1) 2/3 de la part des politiques salariales liées à la taille de l'entreprise s'expliquent par la tendance des firmes payant le plus à embaucher des salariés qui ont des salaires externes plus élevés ; (2) 1/2 des différences sectorielles disparaît ; (3) même une mesure biaisée ne prenant en compte que les différences de salaires externes peut expliquer la plupart des différences observées.
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3

Dubé, Yves. "La politique salariale et le cycle économique." La politique des salaires 24, no. 1 (April 12, 2005): 70–82. http://dx.doi.org/10.7202/027987ar.

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Abstract:
Dans cet exposé, l'auteur explique comment il ne croit pas plus à la politique salariale qu'il peut croire à l'inévitabilité du cycle économique. Il croit encore moins à la possibilité d'influencer le cycle économique par une quelconque politique salariale.
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4

Daniel, Jean-Marc. "La politique salariale de l'État." Revue de l'OFCE 42, no. 1 (1992): 77–93. http://dx.doi.org/10.3406/ofce.1992.1289.

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Daniel, Jean-Marc. "La politique salariale de l'État." Revue de l'OFCE 42, no. 4 (November 1, 1992): 77–93. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1992.42n1.0077.

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Abstract:
Résumé Depuis 1982, année où fut votée la loi sur le blocage des prix et des salaires, l'Etat a entrepris une politique salariale visant à réduire le poids de la masse salariale des administrations publiques dans le Produit Intérieur Brut. En effet, au cours des années 60 et 70, ce poids n'avait cessé de croître pour passer de 6,45 % en 1957 à 12,9 % en 1984. Il est redescendu à 11,5 % en 1990. Concernant la masse salariale de l'Etat stricto sensu, l'évolution fut de 4 % en 1957 à 6,26 % en 1983 et 5,24 % en 1990. Ce renversement a été obtenu par une modification du mode d'appréciation du pouvoir d'achat des salaires des fonctionnaires et par un fort ralentissement des embauches. Cet article étudie comment en adoptant une analyse du pouvoir d'achat incorporant les effets des mesures catégorielles et de la carrière (GVT), les pouvoirs publics ont réussi à assurer le strict maintien du pouvoir d'achat individuel effectif des agents, mais ont accéléré le décalage entre les salaires du public et ceux du privé. Si cette politique a permis de contenir la dérive de la masse salariale, elle a eu en retour des conséquences négatives sur l'embauche : le nombre de candidats aux concours de fonctionnaires est en nette diminution depuis dix ans et les départs vers le secteur privé se sont multipliés. Comme la contrainte budgétaire qui est à l'origine de cette politique restrictive demeure, l'Etat s'il ne veut pas voir se dégrader gravement la qualité du recrutement, devra chercher des marges de manoeuvre financières dans une réduction des effectifs. Pour être importante, celle-ci ne pourra s'appuyer que sur une reflexion sur les missions et le fonctionnement des services publics à la lumière de la décentralisation et des progrès de l'informatique.
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Eustache, Dominique. "Politique salariale, régulation et échange social." Revue Française de Sociologie 42, no. 2 (April 2001): 295. http://dx.doi.org/10.2307/3322968.

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Lasserre, René. "Nouveaux enjeux de la politique salariale." Regards sur l’économie allemande, no. 75 (March 1, 2006): 13–18. http://dx.doi.org/10.4000/rea.829.

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Paye, Jean-Claude. "France: Gilets Jaunes. Une lutte salariale directement politique." DEMOCRAZIA E DIRITTO, no. 3 (February 2020): 151–64. http://dx.doi.org/10.3280/ded2018-003007.

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Ferland, Gilles. "La politique de rémunération dans les secteurs public et parapublic au Québec." Relations industrielles 36, no. 3 (April 12, 2005): 475–98. http://dx.doi.org/10.7202/029178ar.

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Abstract:
L'auteur explore une avenue différente de politique salariale pour le secteur public québécois qui consisterait à fixer le niveau des rémunérations des salariés de l'État à un niveau comparable à celui pratiqué par les industries du secteur privé en concurrence sur le marché international. Il présente ensuite les résultats qu'aurait permis d'obtenir l'application d'une telle politique dans le secteur public québécois.
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Askenazy, Philippe, and Nathan Cazeneuve. "Comment mieux rémunérerle travail ?" Germinal N° 6, no. 1 (November 13, 2023): 36–49. http://dx.doi.org/10.3917/ger.006.0036.

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Abstract:
La part du travail dans la répartition de la valeur ajoutée diminue nettement depuis plusieurs décennies. L’économiste Philippe Askenazy revient sur les évolutions des mécanismes de formation des salaires et de structuration du marché du travail qui expliquent cette tendance qui se manifeste par une modération salariale. La désindexation des salaires, la fragmentation du marché du travail, et le pouvoir de monopsone des employeurs expliquent la pression à la baisse sur les salaires. Une politique salariée fondée sur la fin des allègements de cotisations sociales, une augmentation substantielle du SMIC et des négociations de branche permettrait d’inverser cette tendance.
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Abdelnour, Sarah. "L’auto-entrepreneur : une utopie libérale dans la société salariale ?" Partie 2 — Les frontières de la politisation, no. 72 (November 4, 2014): 151–65. http://dx.doi.org/10.7202/1027211ar.

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Abstract:
L’article se propose d’analyser les ressorts qui font passer l’auto-entrepreneuriat d’une utopie administrative et économique – la création d’entreprise sans formalités et sans risques – à une utopie politique et sociale – l’initiative individuelle comme pilier de l’ordre social. Il mobilise une enquête (par archives et entretiens) portant sur la genèse de ce régime dérogatoire de création d’entreprise mis en place en 2009, qui incite les chômeurs à créer leur emploi tout en institutionnalisant plus largement le cumul des revenus pour tous. L’article met en lumière la présentation de ce dispositif comme instrument de libération du travail, contre les ordres régulés du salariat et de l’artisanat. Il analyse ensuite une justification majeure de cette croisade contre les réglementations du marché du travail : la lutte contre l’exclusion. Les règles sont en effet présentées comme desservant les plus démunis socialement, et le libéralisme entrepreneurial prend alors les atours d’une « troisième voie », fédératrice d’intérêts variés, dans le champ politique et hors de ce champ.
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Autès, Michel. "Genèse d’une nouvelle question sociale : l’exclusion." Lien social et Politiques, no. 34 (October 2, 2002): 43–53. http://dx.doi.org/10.7202/005048ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ L'exclusion est omniprésente dans le discours social et politique. Malgré tous les efforts, elle reste néanmoins un objet indéterminé qui témoigne de la difficulté de donner un sens au réel et une prise à l'action. Les politiques publiques sont au cœur de ce processus pour inventer les nouveaux réglages de la cohésion sociale d'après la société salariale. L'action publique se révèle particulièrement incertaine devant le retour en force des options libérales et de la croyance en la toute-puissance des lois du marché. L'incapacité de repenser le rôle de l'État face à la nouvelle inscription territoriale du politique dans le local et à la nécessité de revivifier une démocratie citoyenne et deliberative constitue un obstacle supplémentaire à un retour du politique rendu nécessaire par la naturalisation d'une économie mondialisée et des rapports de force qui la fondent. Derrière les multiples visages et portraits des exclus travaille une déliaison qui défait le social, sans qu'on puisse voir encore les nouvelles formules et les nouveaux réglages qui se dessinent.
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Côté, Rosette. "Une politique originale de rattrapage salarial entre hommes et femmes : la loi québécoise sur l'équité salariale." Revue française d'administration publique 127, no. 3 (2008): 579. http://dx.doi.org/10.3917/rfap.127.0579.

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Gorz, André. "Mutation technique et changement culturel." Thème 3, no. 2 (March 16, 2009): 72–88. http://dx.doi.org/10.7202/602425ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Cet article s’inscrit d’abord en faux contre les « solutions » aux problèmes du chômage et de l’exclusion sociale, qui ignoreraient le caractère structurel de la crise du travail-emploi. La dynamique économique et technique fait maintenant disparaître les emplois à un rythme accéléré, mettant ainsi fin à la société salariale. Au lieu des politiques de « l’emploi pour l’emploi » et de la voie d’un « revenu d’existence », sources d’une nouvelle dualisation, il faut réaliser une mutation politique et culturelle qui déconnecte la continuité du revenu de la continuité de l’emploi et qui fasse reposer le lien social tant sur la prestation par tous d’un travail de moins en moins important que sur l’importance croissante reconnue à d’autres types d’activité.
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Coquet, Bruno, and Hervé Le. "Réussir sa sortie. Une analyse des dépréciations de 1992 en Italie et au Royaume-Uni." Revue de l'OFCE 60, no. 1 (January 1, 1997): 39–77. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1997.60n1.0039.

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Abstract:
Résumé Cet article propose un bilan et une interprétation des dépréciations de la lire et de la livre sterling en 1992. Nous montrons que ces sorties du SME ne sont pas des dévaluations compétitives ; elles peuvent être considérées comme des réussites du point de vue de la politique économique. Nous indiquons les contributions des chocs de politique économique et des chocs de comportement — notamment la modération salariale — aux évolutions macroéconomiques dans les deux pays. Nous montrons comment ces dépréciations ont permis à l'Italie de limiter le coût macroéconomique de l'ajustement de ses finances publiques, et au Royaume-Uni d'accélérer sa reprise et le rétablissement de ses comptes extérieurs.
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Reichhart, Ada. "Se libérer du temps : la coopération ouvrière face au rythme du capitalisme." Mouvements 114, no. 2 (July 5, 2023): 106–15. http://dx.doi.org/10.3917/mouv.114.0106.

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Abstract:
Dans la société salariale, de manière conventionnelle, le temps libre correspond à tout le temps « hors travail », qui n’est pas acheté par l’entreprise. Cette opposition schématique se brouille dans les coopératives ouvrières de production, où les salarié·es organisent démocratiquement leur travail. Puisque l’entreprise leur appartient, certain·es s’engagent, donnent de leur temps libre. D’autres le refusent. La question du temps de travail devient alors sujet de discussion, de débat : une question politique.
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Plane, Mathieu, and Gaston Vermersch. "Le retour de l'inflation en France." Revue d'économie financière N° 153, no. 1 (May 2, 2024): 99–118. http://dx.doi.org/10.3917/ecofi.153.0099.

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Abstract:
Après avoir atteint 5,2 % en 2022, puis 4,9 % en 2023, l'inflation en France devrait revenir en dessous des 3 % en 2024, puis converger vers les 2 % au-delà. Si l'épisode inflationniste a été d'une relative courte durée, cela s'explique, d'une part, via le reflux des prix de l'énergie ainsi que des politiques publiques actives ayant limité l'inflation énergétique et, d'autre part, via la dynamique salariale qui n'a pas suivi l'inflation, au détriment du pouvoir d'achat des salariés. Ainsi, le reflux actuel de l'inflation est peu lié à la politique monétaire et passe d'abord par la baisse des prix de l'énergie et la désindexation des salaires. Enfin, une inflation plus élevée, mais maîtrisée, permettrait d'alléger le poids de la dette, en augmentant la croissance potentielle nominale, dans une économie française très largement marquée par des emprunts à taux fixe et à maturité longue. Classification JEL : E24, E31, E61.
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Célérier, Sylvie. "Activité ou salariat ? Nouons une controverse autour du travail." Sociologie et sociétés 48, no. 1 (June 28, 2016): 35–57. http://dx.doi.org/10.7202/1036882ar.

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Abstract:
Le travail comme activité a ouvert, en France, une nouvelle perspective épistémologique dans les analyses du travail. On en suit l’incidence sur deux questions centrales pour le travail : son dynamisme et la façon dont les normes y opèrent. On s’interroge également sur les perspectives politiques qu’ouvre ce projet. La réflexion se mène sur la base d’une confrontation au programme de la relation salariale comme l’a entrepris Pierre Naville et développé Pierre Rolle. Un programme qui oriente vers des objets et des résultats très différents, voire contradictoires, et dont on pense qu’il est utile de le mettre en discussion avec les propositions actuelles des chercheurs de l’activité. D’où l’invitation à nouer, au sein de la discipline, une controverse dont la nécessité ressort tout particulièrement quand on interroge le projet politique que porte chaque proposition. Deux projets qui décident également des finalités respectives données à la recherche. Si les positions sont inconciliables, il est néanmoins indispensable de les rendre explicites si l’on veut mieux comprendre ce que l’on fait quand on analyse le travail.
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Schulten, Thorsten. "Politique salariale des syndicats en Europe, conceptions, résistances et perspectives d'une coordination à l'échelle européenne." La Revue de l'Ires 51, no. 2 (2006): 83. http://dx.doi.org/10.3917/rdli.051.0083.

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Castel, Robert. "Les pièges de l’exclusion." Lien social et Politiques, no. 34 (October 2, 2002): 13–21. http://dx.doi.org/10.7202/005065ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ La notion d'exclusion est généralement employée comme un mot-valise qui recouvre les situations les plus hétérogènes. Surtout, elle concentre l'attention sur les situations extrêmes d'individus et de groupes placés en dehors de la sphère des échanges sociaux réglés. Elle présente ainsi un double piège, pour la réflexion sociologique et pour l'action politique. Pour la réflexion, elle conduit à faire l'impasse sur les processus qui, en amont de ces situations, l'alimentent: précarisation des rapports de travail, fragilisation des supports de la sociabilité... Pour l'action, elle induit principalement des pratiques d'assistance et de réinsertion qui, si elles sont indispensables dans une conjoncture dégradée, ne doivent pas servir d'alibi pour économiser des interventions préventives sur les dynamiques de déstabilisation de la société salariale.
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Chauzal-Larguier, Christelle, and Sébastien Rouquette. "Légitimités et circulations des discours entre espace médiatique et espace politique : le cas d’une coopération salariale." Études de communication, no. 47 (December 1, 2016): 71–90. http://dx.doi.org/10.4000/edc.6638.

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Péléraux, Hervé. "Cycles anciens - cycles modernes : l'exemple américain." Revue de l'OFCE 45, no. 3 (June 1, 1993): 411–42. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1993.45n1.0411.

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Abstract:
Résumé La décennie quatre-vingt a été le théâtre aux Etats-Unis d'une phase de croissance particulièrement longue. Ce phénomène inhabituel a relancé un débat récurrent sur le processus de stabilisation de l'économie américaine, dont la fin de la deuxième guerre mondiale avait marqué le premier jalon. L 'absence de récession durant les années quatre-vingt signifie-t- elle qu'une nouvelle étape de ce processus a été franchie ? Il semble au vu des fluctuations persistantes de l'économie américaine, qui n'apparaissent pas immédiatement à la lecture du découpage en cycles tel que l'établit le National Bureau of Economie Research, que la réponse à cette question doive être négative. Durant les années quatre-vingt, le cycle n'a pas disparu. Il a été masqué par des chocs de nature exogène qui ont perturbé son déroulement et ont prolongé la phase d'expansion au delà de toute attente. Si l'on peut d'ores et déjà avancer que le cycle perdure, les changements institutionnels intervenus dans le mode de fonctionnement de l'économie laissent plutôt attendre son amplification dans l'avenir. La déréglementation joue à cet égard un rôle déterminant en affectant profondément les canaux de transmission de la politique monétaire qui se voit court-circuitée par une plus grande autonomie de la sphère financière. Les nouveaux modes de fonctionnement du marché du travail, impliquant une « décollectivisation » des décisions en matière salariale et une précarisation des emplois; déstabilisent les revenus salariaux dont la dépendance vis-à-vis de l'activité se trouve renforcée. Quand on aura constaté enfin que la politique budgétaire ne peut plus guère être que restrictive, que les réformes fiscales ont altéré la progressivité de l'impôt et qu'il ne faut pas attendre des changements structurels un effet modérateur systématique sur les fluctuations, on concluera alors que l'économie américaine est devenue moins stable et que tout concourt à en renforcer le caractère cyclique dans l'avenir.
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Salaün, Marie. "Des Kanaks au Québec." Recherches amérindiennes au Québec 44, no. 2-3 (June 1, 2015): 55–62. http://dx.doi.org/10.7202/1030967ar.

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Abstract:
Ce texte présente les retours d’expérience de jeunes Kanaks de Nouvelle-Calédonie en formation aux métiers de la mine dans les cégeps de Rouyn et de Sept-Îles. Le but des entretiens réalisés avec ces jeunes autochtones était de recueillir le versant subjectif d’une expérience de formation à l’étranger. Ces témoignages livrent les répercussions individuelles d’un climat économique, politique et social vécu comme incertain. Sont ainsi tracés les contours de la nouvelle condition salariale qui s’offre à une génération dont le destin est lié au développement de l’activité autour du nickel. La réflexion suscitée par l’expérience canadienne donne l’occasion de revenir sur leurs parcours scolaires antérieurs en Nouvelle-Calédonie et éclaire d’un jour nouveau le choix collectif qui se pose aujourd’hui au peuple kanak, entre lutte pour l’indépendance d’une future Kanaky et stratégie de défense des droits autochtones.
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Joye-Bruno, Catherine, and Valérie Chauvin. "Les Pays-Bas : une société à flexibilité limitée." Revue de l'OFCE 64, no. 1 (January 1, 1998): 97–127. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1998.64n1.0097.

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Abstract:
Résumé Depuis 1983, les Pays-Bas ont réalisé en matière d'emploi et de chômage de bonnes performances par rapport aux autres pays européens. De profondes mutations ont eu lieu au cours des quinze dernières années sur le marché du travail : développement du temps partiel, modération salariale et réduction du temps de travail. Parmi ces évolutions, la baisse du coût du travail semble importante. Elle a permis de réaliser des gains de compétitivité en suivant une politique de désinflation compétitive très stricte. Le commerce extérieur a ainsi tiré la croissance. Par ailleurs, la réduction de la durée du travail et le ralentissement de la productivité horaire du travail ont permis d'augmenter le contenu en emplois de la croissance. La baisse du taux de chômage a été réalisée malgré une croissance de la population active, qui provient de l'évolution démographique mais aussi des restrictions de politique de l'emploi. Toutefois, celle-ci reste généreuse : les indemnités chômage sont élevées et le statut d'invalide, mieux indemnisé encore que le chômage, accueille 10 % de la population. Ainsi, les réformes entreprises aux Pays-Bas sont allées dans le sens d'une plus grande souplesse du fonctionnement du marché du travail. Toutefois, ce surcroît de flexibilité s'accompagne d'une volonté des pouvoirs publics de maintenir la cohésion sociale et les acquis des salariés.
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Mazières-Vaysse, Adrien, Giulia Mensitieri, and Cyprien Tasset. "La précarité : un analyseur des chantiers dans les sciences sociales critiques." Emulations - Revue de sciences sociales, no. 28 (February 20, 2019): 7–21. http://dx.doi.org/10.14428/emulations.028.01.

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Abstract:
Pour les chercheurs et les chercheuses en sciences sociales ayant le désir de produire des savoirs critiques sur les transformations contemporaines du travail et des groupes sociaux, la notion de précarité est incontournable, mais aussi problématique. Avant de présenter les contributions de ce dossier, les auteur·e·s dressent, dans cette introduction, un bref inventaire des différents sens que peut revêtir la notion de précarité, tant dans le champ académique que dans le vaste halo des discours journalistique et politique. En effet, à la fin des années 1970, dès les premières occurrences de la notion, celle-ci se diffracte en diverses acceptions qui peuvent renvoyer à une manière de désigner les formes particulières d’emploi en lien avec le développement de nouvelles formes de pauvreté, à l’émergence d’un nouveau sujet politique dans un capitalisme en mutation ou encore aux modes de vie marginaux inspirés par le refus du travail. Objet d’une circulation internationale dans les sciences sociales et le champ militant, la notion de précarité est réappropriée dans de nombreux pays et nous revient aujourd’hui chargée de sens diversifiés, à l’origine de ce dossier. La précarité renvoie ainsi aux défaillances contemporaines de la société salariale, aux subjectivités produites par les nouveaux dispositifs de travail et, enfin, à la vulnérabilité, aux interdépendances dont procède des interrogations en termes de care et de subsistance.
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Joubert, Lucas. "Quand les localités créent des centres de santé. Ajustements locaux d’une politique étatique de répartition médicale." Sociologies pratiques N° 48, no. 1 (September 16, 2024): 9–22. http://dx.doi.org/10.3917/sopr.048.0009.

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Abstract:
À l’heure où les inégalités sociales et territoriales de santé sont reconnues comme un problème majeur de santé publique, des formes d’action et de solidarités par le bas viennent ajuster des politiques publiques centralisées et orientées vers la médecine libérale. Ces « localités », collectivités territoriales et associations, participent à l’attractivité de la médecine sur le territoire en créant des centres de santé, structures salariales sans profit pratiquant le tiers payant. Le développement de cette offre de soins médicaux contribue à recomposer la structure du système de santé : au niveau politique, le local rééquilibrant le national, et au niveau professionnel, le recours au salariat se substituant à l’exercice libéral. Il s’inscrit dans un processus d’hybridation des réponses à un problème public : du libéral et du salariat, du central et du local, du public et du privé, associatif ou non, du professionnel de santé et du profane, ainsi que du politique et de l’administré.
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Thiongane, Mamaye, and Abou Kane. "Analyse de l’écart salarial entre hommes et femmes au Sénégal : différence d’aptitudes productives ou discrimination ?" Mondes en développement 204, no. 4 (January 4, 2024): 149–70. http://dx.doi.org/10.3917/med.204.0149.

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Abstract:
L’objectif de cet article est d’examiner les sources de disparités salariales entre les hommes et les femmes au Sénégal. Sur la base d’une combinaison de la théorie du capital humain et de la théorie de la discrimination, les données de l’enquête nationale sur l’emploi au Sénégal de 2015 ont été utilisées pour les estimations économétriques. Avec correction du biais de sélection, l’approche de décomposition linéaire d’Oaxaca-Blinder et celle de la fonction d’influence recentrée de Firpo-Fortin-Lemieux ont permis de décomposer l’écart de salaire selon le genre au niveau moyen et à divers niveaux de la distribution salariale. Les résultats montrent que pour les disparités salariales, en moyenne, 45 % de l’écart selon le genre sont justifiés par les différences de caractéristiques productives en faveur des hommes, contre 55 % de l’écart associé à la discrimination. Suivant l’évolution de la distribution salariale, les résultats révèlent que la part des différences de traitement salarial baisse, alors que celle des différences de caractéristiques productives augmente. Les femmes sont victimes de discrimination durant leurs premières années d’activité, mais au fur et à mesure qu’elles gagnent de l’expérience elles sont mieux valorisées. Les résultats de ce travail justifient la nécessité d’intensifier les politiques d’équité et d’égalité de genre en agissant sur les aptitudes productives des femmes. Classification JEL : J24, J31, J71
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Artus, Patrick. "Politique salariale et taux d'intérêt en France dans les années 1980 : peut-on envisager de poursuivre sur la lancée ?" Revue économique 43, no. 3 (1992): 459–86. http://dx.doi.org/10.3406/reco.1992.409362.

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Artus, Patrick. "Politique salariale et taux d'intérêt en France dans les années 1980: peut-on envisager de poursuivre sur la lancée?" Revue économique 43, no. 3 (May 1992): 459. http://dx.doi.org/10.2307/3501964.

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Artus, Patrick. "Politique salariale et taux d'intérêt en France dans les années 1980 : peut-on envisager de poursuivre sur la lancée ?" Revue économique 43, no. 3 (May 1, 1992): 459–86. http://dx.doi.org/10.3917/reco.p1992.43n3.0459.

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Segas, Sébastien. "La construction du consentement aux politiques de contrainte budgétaire : le dialogue social et le management participatif au service d’une politique municipale de contrôle de la masse salariale." Revue française d'administration publique 164, no. 4 (2017): 835. http://dx.doi.org/10.3917/rfap.164.0835.

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Gautié, Jérôme. "Politique salariale et mode de rémunération dans la fonction publique en france depuis le début des années 2000 : mutations et enjeux." Revue française d'administration publique 153, no. 1 (2015): 213. http://dx.doi.org/10.3917/rfap.153.0213.

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Angelo, Mfungi Munganga Anatole. "De la Problématique de la rémunération des agents par les entreprises chinoises implantées en RDC." KAS African Law Study Library - Librairie Africaine d’Etudes Juridiques 11, no. 2 (2024): 145–59. http://dx.doi.org/10.5771/2363-6262-2024-2-145.

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Abstract:
La problématique de la rémunération des agents par les entreprises chinoises n’a pas que fait couler beaucoup d’encre et de salive dans le continent africain, en général; la République Démocratique du Congo, en particulier, en a aussi payé les frais. En effet, les investissements chinois, qui sont devenus depuis une certaine année importants dans le continent, se révèlent être une aubaine pour les Etats Africains dans la création de nouveaux emplois pour leurs populations. Cependant, les entrepreneurs chinois, surtout ceux du secteur minier, se sont illustrés par une politique salariale, qui rémunère moins bien leurs agents et n’intègre pas tous les éléments de la rémunération, tels qu’édictés par les normes de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et par la Loi n°015/2002 du 16 octobre 2002 portant Code du Travail telle que modifiée et complétée à ces jours par la Loi n° 16/010 du 15 juillet 2016 de la RDC. Cet article retrace les grandes lignes de la problématique ainsi soulevée après un constat fait en Afrique, en général et en RDC, particulièrement; en détermine les causes avant d’en proposer quelques pistes de solutions.
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Brossard, Olivier, Valérie Chauvin, Gaël Dupont, Éric Heyer, and Xavier Timbeau. "Croissance.net." Revue de l'OFCE 73, no. 2 (June 1, 2000): 115–50. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p2000.73n1.0115.

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Abstract:
Résumé La prévision de croissance de l'OFCE est de 4,2 % pour l'année 2000 et 3,8 % pour l'année 2001. L'ensemble des composantes de la demande finale connaît une progression remarquable. La consommation des ménages s'accroît à un rythme élevé. Les achats des ménages sont dopés par les fortes créations d'emplois, par les baisses d'impôts effectives et annoncées, et par un accès aisé au crédit. Le commerce extérieur apporte un dynamisme supplémentaire dans un contexte de reprise de la demande mondiale et de compétitivité restaurée par l'appréciation du dollar. L'investissement des entreprises poursuit son mouvement de rattrapage amorcé après la « croissance molle » des années 1990. Le taux d'investissement atteint ainsi 18,1 % à la fin de l'année 2001. Les tensions inflationnistes ne se manifestent pas, grâce peut-être aux nouvelles technologies. La hausse de l'investissement permet une remontée des marges de capacité productive en 2001. Les tensions sur le marché du travail restent localisées à quelques secteurs et ne se traduisent pas par une reprise de l'inflation salariale. La politique de l'emploi continue à apporter un supplément important de créations d'emplois, essentiellement par l'intermédiaire de la réduction du temps de travail et des emplois-jeunes. Le chômage se réduit ainsi fortement et atteint 7,9 % de la population active à la fin de l'année 2001.
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Bujiriri Le Bon, Mulumeoderhwa. "La Politique Salariale Et La Proletarisation Des Agents Et Fonctionnaires De L’etat. (Etude Appliquée Dans Les Services Publics De La Ville De Bukavu)." IOSR Journal of Humanities and Social Science 22, no. 05 (May 2017): 44–56. http://dx.doi.org/10.9790/0837-2205044456.

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Cornilleau, Gérard, Éric Heyer, and Xavier Timbeau. "Le temps et l'argent : les 35 heures en douceur." Revue de l'OFCE 64, no. 1 (January 1, 1998): 17–68. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1998.64n1.0017.

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Abstract:
Résumé Avec le projet de loi sur les 35 heures, le gouvernement a fait du partage du travail l'axe de sa politique de lutte contre le chômage. Pour préparer la baisse de la durée légale du travail le 1er janvier 2000, il a mis en place un système d'aide dont nous avons analysé les effets microéconomiques. Celui-ci autorise les entreprises à bas salaires à accorder une compensation salariale intégrale à leurs salariés à condition qu'elles réalisent le passage aux 35 heures dès l'année 1998. Dans tous les autres cas, la compensation ne peut être que partielle, même si le jeu des embauches nouvelles ou le gel des salaires permettent de limiter le coût des 35 heures pour les salariés. En supposant que les négociations aboutissent à un équilibre qui préserve le niveau des coûts de production des entreprises et que le champ de la réduction du temps de travail reste limité aux salariés des entreprises de plus de vingt salariés du secteur privé, les 35 heures permettraient de créer 450 000 emplois supplémentaires à l'horizon 2000. Il s'agit d'un résultat appréciable si l'on tient compte de ce qu'il pourrait être obtenu sans dégradation de l'équilibre macroéconomique, mais en retrait par rapport à ce qui pourrait résulter d'un partage généralisé du travail et des revenus s'appliquant à l'ensemble des actifs.
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Fayolle, Jacky, and Françoise Milewski. "L'offre devance la demande." Revue de l'OFCE 55, no. 4 (November 1, 1995): 5–94. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1995.55n1.0005.

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Abstract:
Résumé Après l'accélération prononcée de l'activité et du commerce mondiaux en 1994, le ralentissement intervenu depuis le début 1995 est largement généralisé au sein des pays de l'OCDE. Le manque de dynamisme de la consommation et le déficit de confiance des ménages en est un facteur général, même si cette caractéristique commune participe de phases différentes du cycle conjoncturel, selon les pays. Les pays anglo-saxons, spécialement les États-Unis, sont en voie de connaître une fin de cycle sans drame, prolongée par le recours au crédit à la consommation. Au Japon, la faiblesse de la consommation est la contrepartie d'une préférence exacerbée pour la liquidité et alimente le risque de spirale déflationniste qui menace ce pays. À partir de points de départ évidemment différents, la zone anglo-saxonne et le Japon ne devraient pas enregistrer des taux de croissance supérieurs à 2% en 1996 et ne seront pas des locomotives de la croissance mondiale. En Europe, le retour de comportements de précaution parmi les consommateurs peut handicaper la réalisation des projets d'investissement aujourd'hui formulés par les entreprises et s'opposer ainsi à la confirmation d'une expansion régularisée. Les déséquilibres dans le partage des revenus et le sentiment d'insécurité économique expliquent cet attentisme. Les disparités européennes, entre pays aux monnaies surévaluées et pays aux monnaies sous-évaluées ou en voie de l'être, contribuent aussi à geler la capacité d'expansion européenne. Dans les premiers pays, l'activité est entravée par le handicap de compétitivité ; dans les seconds, les résurgences inflationnistes et les réactions de la politique monétaire qu'elles suscitent pénalisent la demande interne. La normalisation de la situation monétaire, sur le front des taux de change, est ainsi nécessaire au retour de l'expansion européenne. Elle corrigerait les distorsions actuelles de compétitivité. Cette chronique de conjoncture fait l'hypothèse d'une telle normalisation, en particulier par une certain redressement du dollar sur l'horizon de prévision. La conjoncture allemande devrait contribuer à un dénouement positif du blocage européen en 1996. En Allemagne, le surcroît de revenus, après la généralisation des hausses salariales, paraît suffisant pour vaincre les réticences à consommer. Les exportateurs allemands bénéficieraient des achats de biens d'équipement par les industriels européens et de la poursuite de la reconstitution de leurs parts de marché. La politique monétaire allemande accompagnerait ce mouvement. La croissance allemande, après 2,5% en 1995, pourrait se rapprocher ainsi de 3% en 1996, sans pour autant atteindre ce chiffre. En France, la reprise a marqué une pause au premier semestre 1995, après l'emballement de 1994. Un environnement européen moins porteur et un contexte monétaire français nettement plus restrictif qu'anticipé en début d'année, ont sensiblement pesé sur l'activité. Le palier actuel débouche-t-il sur un retournement à la baisse ou bien un redémarrage ? Le pessimisme des entreprises n'a pas, pour le moment, conduit à une inflexion sensible des comportements de dépense, dans un sens restrictif : les embauches se développent, fussent-elles parfois à temps partiel et souvent à durée déterminée. Les salaires individuels s'accélèrent. Les investissements prévus n'ont pas été mis en cause. Les stocks, en revanche, ont pâti du retournement des anticipations. La logique de la prévision dépend crucialement de la consommation future des ménages. Davantage de revenus salariaux et de prestations soutiendraient la hausse du revenu global, malgré les prélèvements supplémentaires. Une reprise de la demande extérieure, dès le début de 1996, conforterait les exportations. La croissance de l'investissement des entreprises pourrait alors s'amplifier, aucun obstacle financier ne venant obérer les dépenses. En revanche, le contexte serait restrictif pour l'investissement et la consommation publics ; l'investissement en logements reculerait. Malgré une reprise de la formation des stocks, interrompue en 1995, la croissance du PIB serait de 2,5% seulement l'an prochain après 2,9% cette année. La reprise envisagée dépend des hypothèses de politique économique. La normalisation financière anticipée peut buter sur des tensions intra-européennes et accroître l'incertitude des entreprises. Un comportement plus prudent en matière d'embauchés et de politique salariale briserait le cheminement de la reprise. Enfin, les particuliers eux-mêmes finissent par être sensibles à la dévalorisation de leurs actifs, qu'ils soient immobiliers ou financiers. La croissance du PIB, bien que faible, permettrait une nette baisse du chômage : un contenu plus intense en emplois, un accent mis sur le traitement social et une moindre croissance de la population active y concourraient. Peu supérieure à la croissance du potentiel productif, la croissance du PIB ne comblerait pas le creux acquis durant les années précédentes : le niveau du potentiel ne serait pas atteint à l'horizon de la prévision. L'économie française resterait donc en sous-utilisation des capacités de production, avec toutes les pressions désinflationnistes que cela implique.
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Elbaum, Mireille. "Justice sociale, inégalités, exclusion." Revue de l'OFCE 53, no. 2 (June 1, 1995): 197–247. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1995.53n1.0197.

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Abstract:
Résumé La question des inégalités a été en France dans les années soixante et soixante-dix au cœur du débat social sur la répartition des fruits de la croissance. Depuis le début des années quatre- vingt, l'idée de lutter contre les inégalités s'est toutefois trouvée remise en cause comme inadéquate, voire dépassée. De nouveaux développements théoriques ont mis en avant des conceptions de la justice, qui, soit, ont semblé dessiner un consen- sus renouvelé autour de la notion d'« équité », soit se sont référés à des conceptions complexes et plurielles de la justice, nées de la confrontation de logiques multiples. Et la réinterprétation souvent simplificatrice qui en a été faite a servi, de façon détournée, à renoncer à la priorité donnée à la lutte contre les inégalités au sein des politiques économiques et sociales. Dans ce contexte, les inégalités traditionnelles de revenus, de patrimoines et de conditions de vie ont cessé de se resserrer à partir des années quatre-vingt. Les mécanismes de reproduction des « classements sociaux » n'ont de leur côté qu'assez faiblement été remis en cause, malgré les bouleversements intervenus au sein des structures professionnelles et sociales. Et la « démocratisation » de l'enseignement n'a pas, en elle-même, sensiblement infléchi « l'inégalité des chances », dans un contexte où la « norme » du diplôme comme critère d'accès à l'emploi exacerbait les attentes et les frustrations vis-à-vis de l'école. Surtout, avec le développement d'un chômage de masse, la précarité et le sous emploi ont désormais été mis en avant comme la principale des inégalités qu'avait à affronter la société française. La prise de conscience de « nouvelles formes de pauvreté », en partie révélées par le RMI, a contribué à à mettre en doute l'objec- tif global de lutte contre les inégalités, et a abouti à une utilisation de plus en plus extensive et banalisée de la notion « d'exclusion », faisant de la « lutte contre l'exclusion » une politique à part, disso- ciée du fonctionnement d'ensemble de la société. La remise en cause des inégalités a par ailleurs été opposée à un « impératif d'efficacité économique », qui, selon certaines thèses, réclamerait une dispersion salariale plus forte, et un système de prestations et de prélèvements ne pénalisant pas les accroisse- ments de revenus. La pertinence de ces thèses est cependant contestable, et le lien entre inégalités sociales et performances économiques n'a de fait guère été établi, qu'il s'agisse des disper- sions salariales dans leur ensemble, du rôle spécifique du salaire minimum, ou des effets de l'indemnisation du chômage et des minima sociaux. II apparaît en outre très dangereux d'envisager pour la France un modèle économique et social fondé sur un accroissement des inégalités, avec, le risque, en contrepartie d'une réduction du chômage apparent, de nuire à la compétitivité globale de l'économie, de développer la pauvreté et de faire basculer vers l'inactivité des travailleurs découragés par les bas salaires. Même s'il faut leur redonner de nouveaux contours et de nouvelles méthodes, les politiques globales de lutte contre les inégalités doivent être remises au centre du débat, et considérées comme l'axe majeur des réformes à apporter à l 'Etat-providence, concernant la régulation des dépenses de santé, le financement de la protection sociale, la réforme fiscale, ou la réhabilitation et la transparence d'ensemble des mécanismes de solidarité collective. D'un autre côté, l'une des critiques essentielles adressées à Г Etat-providence a porté sur ses difficultés à prendre en compte l'ampleur et la multiplicité des phénomènes d'exclusion. Elles ont pu plaider pour que l'exclusion devienne l'axe central, si ce n'est exclusif, des politiques sociales. La tentation a alors été d'opposer lutte contre l'exclusion et lutte contre les inégalités en les faisant «jouer l'une contre l'autre». Or, une telle conception se heurte aujourd'hui à des limites majeures, et c'est bien de la réhabilitation d'un objectif de justice sociale dans son ensemble, dont les politiques de lutte contre l'exclusion ont désormais besoin pour servir de guide à leur renouvellement. Ceci vaut en particulier en matière d'éducation, à travers la sectorisation géographique, les contenus pédagogiques d'enseignement et les mécanismes de sélection par l'orientation et le choix des filières. Ceci vaut également en matière de logement, où les aides aux locataires HLM et aux quartiers en difficulté butent sur l'incapacité du système d'intervention publique à maîtriser l'offre de logements et à restaurer la mobilité spatiale. Ceci vaut enfin pour la politique de l'emploi, qui, à travers la multiplication de dispositifs massifs d'insertion, a indirectement conforté un modèle de « partage de l'activité », dont le coût social et la fragilité impliquent aujourd'hui la révision.
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Clavijo, Nathalie, Fabienne Oriot, and Caecilia Drujon d’Astros. "Le contrôle de gestion dans l’Économie Sociale et Solidaire, un partenaire d’innovation sociale grâce à l’hybridation au jour le jour." Comptabilité Contrôle Audit Tome 30, no. 4 (November 21, 2024): 53–99. https://doi.org/10.3917/cca.304.0053.

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Abstract:
Dans cet article, nous étudions une association de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS), actrice de l’innovation sociale, qui promeut l’émancipation des enfants et des jeunes dans un contexte de concurrence et réduction des financements. À partir d’entretiens et d’une analyse de documents, nous cherchons à comprendre comment le contrôle de gestion est utilisé pour piloter cette organisation, dans un contexte de tensions entre logiques financières et missions sociales. Ce pilotage est incarné à la fois par des acteurs et par des outils. Pour répondre à plusieurs interlocuteurs, le contrôle de gestion se segmente en trois espaces : 1/ la négociation des marchés publics pour assurer la viabilité financière et « jouer avec le jeu politique » des élus et des collectivités, 2/ le pilotage de la masse salariale et la lutte contre la précarité et le temps partiel des salariés, 3/ la mise en marche de plans pour former les salariés et de projets innovants pour émanciper enfants et adolescents. À travers l’étude de l’hybridation au jour le jour et la segmentation dans le travail du contrôle de gestion, nous proposons deux contributions à la littérature en contrôle de gestion sur les organisations de l’ESS et les organisations à but non lucratif. Nous mettons en évidence l’usage du contrôle de gestion dans un contexte structurellement générateur de tensions où une vision pragmatique des situations est permise par l’hybridation au jour le jour. Les usages pluriels et situés du contrôle permettent au contrôleur de gestion de prendre sa place en tant que « partenaire d’innovation sociale » avec toutes les limites que cette posture comporte. Nous soulignons ensuite ce que ce positionnement permet pour la réhumanisation d’un métier essentiel et la mise en œuvre d’une offre de prestations innovantes dont on ne cherche pas à mesurer le résultat.
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Sainsaulieu, Ivan. "Syndicalisme critique et défi institutionnel." Articles 61, no. 4 (March 15, 2007): 684–707. http://dx.doi.org/10.7202/014766ar.

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Abstract:
Nous posons dans le cas d’une monographie française (les syndicats Sud) la question de la régénérescence démocratique du syndicalisme bureaucratique. Malgré des référents politiques communs, notamment le souci de rénovation « démocratique » via la recherche de proximité avec la base, le réveil de l’action revendicative met aux prises des logiques d’action et des porte-parole opposés au nom du réveil de sensibilités politiques divergentes, mais tous héritiers d’une même culture politique soixante-huitarde. Dimensions collectives et individuelles se mêlent donc à des problèmes de structure du syndicalisme, partagé entre deux conceptions contradictoires du contrôle (salarial ou social) ou de la démocratie (directe et indirecte). Le procès d’institutionnalisation contredit la réactivation des référentiels politiques du syndicalisme français, tandis que le procès d’individuation sociale accentue le rôle des individus dans un contexte de rareté de l’action collective.
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Boutaleb, Kouider, and Oussama Boutaleb. "Les inégalités salariales et les perspectives de développement durable en Algérie." les cahiers du cread 38, no. 3 (September 3, 2022): 617–54. http://dx.doi.org/10.4314/cread.v38i3.22.

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Abstract:
L’objet de cette contribution porte sur la problématique des inégalités salariales et la réalisation du développement humain durable en Algérie. Les rapports de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) ont clairement établi l’influence directe et indirecte des inégalités, et des inégalités salariales de manière particulière, sur la réalisation de nombreuses cibles des Objectifs du Développement Durable 2030 (ODD 2030)Dans cette contribution nous avons tenté de faire le point sur cette problématique, partant de l’hypothèse que les inégalités salariales peuvent contrecarrer la réalisation de nombreux ODD si elles s’élargissent encore plus à l’avenir (ce qui semble en toute hypothèse se produire)Notre démarche méthodologique nous a conduit à aborder successivement, dans un premier temps les politiques salariales et les objectifs de développement durable pour éclairer l’influence directe qu’ont les salaires sur la réalisation de nombreuses cibles des ODD 2003, avant d’expliciter, très synthétiquement, les fondements de la politique des salaires poursuivie en Algérie depuis 1990 contenus dans la loi 90-11 du 21-04-1990, pour ensuite présenter des données (puisées essentiellement, dans la base de données de l’ONS) qui nous permettra de faire le point sur la question des inégalités salariales et montrer qu’elles sont bien réelles et qu’elles s’élargissent, ce qui risque de contrecarrer et/ retarder la concrétisation de nombreux objectifs des ODD2030.
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Bourret, Gisèle. "C’est toujours une question de droits." Dossier 11, no. 1 (April 12, 2005): 231–42. http://dx.doi.org/10.7202/057976ar.

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Abstract:
Cet article présente les principales préoccupations et revendications qui ont animé le Comité de la condition des femmes de la Centrale de l'enseignement du Québec (CEQ) depuis sa formation en 1973 jusqu'à nos jours. L'auteure montre à travers ce bilan qu'un comité de condition des femmes dans une organisation syndicale contribue véritablement à la prise en charge, par l'organisation, des problèmes vécus par les femmes dans toutes les dimensions de leur vie, se fondant ainsi sur l'affirmation, à l'origine du féminisme radical, à savoir que le privé est politique. Les luttes menées par le Comité de la condition des femmes de la CEQ n'ont pas toutes eu le même succès. Certaines, portées en coalition, comme les droits parentaux ou l'équité salariale, ont connu un dénouement satisfaisant, tandis que d'autres, comme l'accès à l'égalité syndicale ou en emploi pour les femmes, se heurtent toujours à des formes diffuses de résistance. Aujourd'hui comme hier, la «spécificité» de la situation ou des problèmes des femmes est toujours présente lorsqu'il s'agit d'établir des priorités d'action ou de mener des luttes d'ensemble. Les enjeux actuels liés à la restructuration du travail et de l'économie sont importants pour les femmes, car ils posent notamment, et de façon encore plus marquée, les questions de la reconnaissance du travail gratuit ou invisible des femmes, de l'équilibre ou de la continuité entre la sphère du privé et celle du public. Pour que l'éducation continue d'être un véritable outil d'émancipation pour les femmes, il faut qu'elle permette à toutes et à tous de créer un équilibre ou une harmonie entre toutes les dimensions de l'activité humaine. Dans un contexte où les seules forces du marché semblent faire la loi à l'échelle mondiale, les groupes de femmes de tous les secteurs de la société doivent plus que jamais travailler de concert pour préserver les acquis, défendre leurs droits et proposer des solutions de rechange fondées sur l'égalité, la justice et le respect de la dignité de la personne.
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Heyer, Éric, and Xavier Timbeau. "Partie II. Sous la menace du chômage." Revue de l'OFCE N° 182, no. 3 (March 6, 2024): 141–88. http://dx.doi.org/10.3917/reof.182.0141.

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Abstract:
En 2023, avec une inflation encore élevée (+5,2 % en 2023 comme en 2022) et un contexte marqué par la forte remontée des taux d’intérêt directeurs de la BCE, la croissance du PIB serait de 0,9 %. L’année 2024 serait l’année de la baisse de l’inflation (3,3 % en moyenne annuelle et 2,3 % en glissement annuel en fin d’année) mais la croissance resterait modeste (0,8 %) en raison de la pleine matérialisation des effets des hausses des taux d’intérêt directeurs. Selon notre évaluation, l’effet de la politique monétaire amputerait la croissance du PIB de -0,9 point en 2024 (après -0,4 point en 2023). La seconde moitié de l’année 2023, mais surtout l’année 2024, seraient celles du retournement de la courbe du chômage, ce dernier passant de 7,2 % actuellement à 7,9 % à la fin de l’année prochaine dans un contexte de hausse marquée de la population active due à la mise en place de la réforme des retraites. La faible croissance de l’activité et le rattrapage partiel des pertes de productivité passées auraient raison du fort dynamisme de l’emploi observé ces dernières années (-53 000 en glissement annuel en 2024, après 140 000 en 2023 et 509 000 en 2022). À l’inverse de 2022 et de 2023, les salaires réels augmenteraient (0,6 %) en 2024, ce qui limiterait les effets négatifs des pertes d’emplois (-0,1 %) sur la masse salariale. En 2024, le salaire réel (déflaté par l’IPC) reviendrait à son niveau de 2019. Après une année 2022 marquée par une contraction du pouvoir d’achat par unité de consommation (UC) (-0,4 % faisant suite à 2,1 % en 2021), les ménages verraient à nouveau leur revenu réel augmenter en 2023 et 2024 (respectivement 0,7 % et 0,4 % par UC), poussé encore cette année par les créations d’emplois, les revenus du patrimoine et le soutien fiscal, et l’année prochaine par la hausse des salaires réels. Malgré la réduction des mesures budgétaires exceptionnelles, le déficit public resterait à 4,8 % du PIB en 2023 et 2024 en raison principalement d’une croissance atone qui pèserait sur les rentrées fiscales.
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Sobel, Richard. "Le rapport salarial : impensé institutionnel de la Théorie de la justice de John Rawls ?" Économie appliquée 61, no. 1 (2008): 37–70. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.2008.1870.

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Abstract:
Dans quelle mesure le principe de différence permet-il d’éclairer les enjeux politiques d’une «structure de base» de nos sociétés où domine le capitaliste, à savoir le salariat et ses institutions d’intégration sociopolitique des travailleurs ? Certes Rawls, pour des raisons de fond qui limitent les potentialités radicales de sa pensée, en a man¬ qué l’importance historique pour l’extension réelle du principe démocratique. Pour autant, la manière dont Rawls repère l’importance de la justice distributive dans la construction du lien sociopolitique reste bel et bien selon nous un instrument puissant pour saisir les tenants et aboutissants actuels du rapport salarial.
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Lechevalier, Arnaud. "La réforme des retraites publiques en Allemagne." Revue de l'OFCE 68, no. 1 (January 1, 1999): 83–125. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1999.68n1.0083.

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Abstract:
Résumé En Allemagne, l'assurance pension légale, qui est le régime de retraite de base des salariés du secteur privé, fait l'objet d'une première réforme décidée par consensus entre les principaux partenaires sociaux et politiques du pays, et mise en oeuvre en 1992. Une deuxième réforme, votée en 1997 et qui devait intervenir en janvier 1999, a été en partie remise en cause par la nouvelle coalition gouvernementale, qui s'est engagée à lui substituer d'ici la fin 2000, un projet concurrent, élaboré à partir de propositions rendues publiques pour l'essentiel. L'examen des débats actuellement en cours en Allemagne revêt plu sieurs intérêts. Du point de vue empirique, les systèmes publics allemand et français obéissent à des logiques de fonctionnement proches, même si leurs organisations institutionnelles respectives diffèrent sensiblement. Ils ont en outre à faire face à des défis comparables eu égard aux structures démographiques. D'un point de vue plus théorique, les débats conduits outre-Rhin alimentent la réflexion sur le rôle à assigner à l'avenir aux systèmes par répartition et sur la stratégie adopter en matière de réforme de ces régimes publics. Dans ce contexte, l'un des principaux enjeux des réformes en Europe concerne les conceptions de la fonction d'assurance dévolue aux systèmes publics de retraite et l'ensemble des conséquences qui s'en déduisent en matière de distribution des ressources. À cet égard, deux grands modèles s'affrontent : le modèle d'assurance du revenu salarial et le modèle de transferts sociaux par impôt. Au regard du modèle d'assurance du revenu salarial, le contenu des réformes réalisées ou prévues en Allemagne peut être analysé dans quatre domaines : les politiques de revalorisation des pensions et des salaires de référence, les politiques concernant la cessation d'activité, les relations entre les systèmes par répartition et l'investissement en capital humain et, enfin, les politiques de financement. Au regard de l'impact à long terme des mutations actuelles sur le marché du travail et de l'érosion du modèle familial traditionnel, l'évaluation des réformes outre-Rhin montre les limites et les insuffisances d'une politique exclusivement conforme au modèle d'assurance du revenu salarial, une stratégie qui pourtant gagne en importance dans de nombreux pays de l'OCDE. Le contenu des propositions de la nouvelle coalition gouvernementale, sans rompre tout à fait avec le modèle assurance du revenu salarial, le complète par des mesures que l'on peut comprendre en référence au modèle de transferts sociaux par l'impôt.
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Bergeron, André, and Dominique Barjot. "Revendications salariales, politique contractuelle et réformisme." Revue française d'histoire économique N° 19, no. 1 (April 24, 2024): 150–56. http://dx.doi.org/10.3917/rfhe.019.0150.

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Schuberth, Helene. "La crise du coût de la vie dans la zone euro : quels enseignements ?" Revue d'économie financière N° 153, no. 1 (May 2, 2024): 85–98. http://dx.doi.org/10.3917/ecofi.153.0085.

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Abstract:
Cinq récits ont façonné la perception et l'évaluation de la crise du coût de la vie en Europe : la politique monétaire a été considérée comme le meilleur moyen pour ramener l'inflation à l'objectif fixé. Les décideurs politiques devraient s'abstenir de prendre des mesures directes de contrôle des prix, en particulier dans le secteur de l'énergie, afin de ne pas fausser l'allocation des ressources. Les opinions sur les causes fondamentales de l'inflation ont oscillé entre profits excessifs et revendications salariales, la préoccupation principale étant d'éviter une spirale salaires-prix. Les économies européennes, importatrices nettes d'énergie, ont été touchées par un choc négatif des termes de l'échange, les salaires ont été déflatés en utilisant le déflateur du PIB au lieu de l'IPC qui inclut les biens importés. Enfin, la politique économique devait se concentrer sur le soutien aux ménages à faible revenu. Toutefois, dans certains pays, la pensée macroéconomique établie a empêché la mise en place de contrôles stratégiques des prix et de mesures visant à interdire les prix abusifs. Classification JEL : E24, E31, E64.
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Legault, Marie-Josée. "La mixité en emploi au Québec... Dans l’angle mort chez les moins scolarisés?" Revue multidisciplinaire sur l'emploi, le syndicalisme et le travail 6, no. 1 (February 4, 2011): 20–58. http://dx.doi.org/10.7202/1000448ar.

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Abstract:
Dans cet article, je démontre, d’une part, que le marché du travail est encore grandement divisé selon le genre au Québec (théorie de la ségrégation sexuelle des emplois) mais que, d’autre part, les conséquences matérielles de cette division sont très différentes selon le niveau de scolarité. En effet, dans les emplois qui exigent le moins de scolarité, les femmes paient plus cher la division sexuelle des emplois que dans ceux qui en exigent davantage. À la différence des emplois plus qualifiés, les emplois les moins qualifiés présentent une très grande différence de salaires selon qu’ils sont principalement masculins ou féminins. Qui plus est, cette différence est un phénomène généralisé et favorise les emplois masculins. Cet écart de rémunération en faveur des hommes, dans les emplois requérant un secondaire V ou moins, ne présente qu’une très légère tendance à la baisse, alors que les écarts entre hommes et femmes, dans les emplois requérant un niveau de scolarité plus élevé, sont nettement à la baisse. Comme le niveau de rémunération de l’emploi n’est pas la seule dimension qui en définit la qualité, ni encore le seul critère de choix des candidats, l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) a mis au point une typologie de la qualité de l’emploi qui a pour grande vertu de permettre de comparer tous les emplois salariés (les travailleurs autonomes en sont exclus) d’un territoire économique donné, entre eux et à travers le temps, et aussi de comparer des groupes de travailleurs détenant des caractéristiques particulières (sexe, âge, statut syndical, origine ethnique) au point de vue de la qualité des emplois détenus. En résumé, la typologie de qualité de l’emploi de l’ISQ présente un écart défavorable aux femmes dans les emplois de bonne qualité, quoiqu’à la baisse entre 1997 et 2007. Lorsqu’on décompose les groupes des hommes et des femmes selon le niveau de scolarité (dernier diplôme obtenu), on constate que l’écart défavorable aux femmes touche bien plus gravement les femmes les moins scolarisées. La démonstration permet de constater l’échec partiel des deux politiques québécoises d’équité en emploi et d’équité salariale. Cet article vise à établir l’existence d’un fait ignoré parce que jamais démontré, tant par les féministes que les administrateurs publics. Pourtant, les enjeux théoriques de cette démonstration sont doubles. D’abord, pratiquer l’analyse différenciée de la rémunération selon le genre et le niveau de scolarité à la fois permet de mettre en évidence un phénomène sous-estimé tant dans la théorie du capital humain que dans la théorie de l’overcrowding effect en matière d’écart salarial entre hommes et femmes. Cela permet de remettre en cause certains acquis de la théorie générale de la ségrégation sexuelle, qui utilise les deux dernières pour expliquer les effets salariaux de la ségrégation, ou encore les liens entre ségrégation professionnelle et iniquité salariale. Ensuite, cet examen permet de soulever des questions relatives aux limites de l’action collective du mouvement des femmes en matière d’équité salariale. Compte tenu de l’espace requis pour les traiter, ces enjeux seront traités dans un autre article. L’article démontre enfin que trois voies d’action souvent invoquées, à l’heure actuelle, permettent peu d’espoir pour contrer ce phénomène particulier : l’application de la Loi sur l’équité salariale, la négociation collective et la promotion interne. Néanmoins, ce problème touche près de 500 000 femmes au Québec, après 25 ans de pratique des programmes d’accès à l’égalité et près de 15 ans d’application de la Loi sur l’équité salariale. En revanche, la voie des programmes d’accès à l’égalité, mieux exploitée, pourrait permettre un certain progrès.
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Gaborit, Maxime, Yann Le Lann, Anaëlle Solnon, and Hugo Touzet. "Marcher contre l’inaction climatique." Politix 145, no. 1 (August 19, 2024): 135–62. http://dx.doi.org/10.3917/pox.145.0135.

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Abstract:
Entre 2018 et 2019, les manifestations et « grèves » étudiantes et lycéennes pour lutter contre le dérèglement climatique se sont multipliées et se sont imposées au cœur de l’actualité politique. Aux côtés d’autres types d’actions, ces mobilisations témoignent de la permanence des formes classiques de l’action collective. Face à ce qui s’apparente à un nouveau cycle dans l’histoire du militantisme écologiste, les enquêtes récentes se sont centrées sur les modes d’action les plus engagés (blocages, occupations…). Cet article se présente comme une contribution visant à éclairer des mobilisations plus massives, à partir de données quantitatives, afin de rendre compte des continuités et des évolutions quant aux profils sociaux et politiques des manifestant·es engagé·es sur les questions environnementales. Sur la base de questionnaires administrés au cours de quatre journées d’action, nous proposons une analyse du profil sociodémographique des personnes mobilisées mais aussi de leur rapport au politique. À distance des analyses qui en font un « mouvement de jeunes », désidéologisé ou désactivant les anciens clivages politiques, nous montrons que ces mobilisations recrutent dans les segments de la population historiquement investis sur l’écologie, tout en déplaçant les modes d’action privilégiés. Pour autant, loin d’être unifié, une étude de la composition du mouvement par les variables lourdes articulées entre elles peut permettre de comprendre la logique des oppositions internes au mouvement. Si le mouvement semble caractérisé par l’importante participation du salariat qualifié (et de leurs fils et filles) et l’ancrage à gauche, de petites distances sociales sont notables et contribuent à l’explication des clivages politiques et du renouvellement des types d’engagements, collectifs comme individuels.
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Bulle, Sylvaine. "La zad, le kibboutz : des expérimentations existentielles." Revue du MAUSS 62, no. 2 (January 5, 2024): 217–33. http://dx.doi.org/10.3917/rdm1.062.0217.

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Abstract:
Les deux expériences politiques des Kibboutzim (Israël) et des zones à défendre (France) apparaissent éloignées et incomparables. Pourtant, dans ces deux cas, les modalités d’usage des ressources collectives, agricoles ou industrielles, l’importance de l’entraide et de l’autogestion offrent des points de comparaison. Dans les deux cas, les normes et les grammaires qui président à l’organisation de ces communautés ont pour ambition de réaliser une émancipation fondée sur l’expérience collective, indépendamment de toute détermination exogène et de tout rapport de production. La contribution développée ici permet de mener une analyse comparative de ces formes politiques et sociales basées sur la recherche de l’autonomie politique comme voie de l’émancipation. L’analyse met en valeur les points similaires comme l’autogestion, la non-domination, le refus du salariat, la démocratie directe, mais également leurs différences : le rapport à l’État et à l’auto-suffisance. Elle permet une conceptualisation de nouvelles figures de l’espace et du temps, qui ne projettent pas leur finalité au-delà du temps présent.
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