Academic literature on the topic 'Politique urbaine – Équateur – 1990-'

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Journal articles on the topic "Politique urbaine – Équateur – 1990-"

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Semi, Emanuela Trevisan. "Entre lieux de mémoire et lieux de l’oubli au Maroc." Ethnologies 39, no. 2 (2018): 69–80. http://dx.doi.org/10.7202/1051664ar.

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Abstract:
À partir des années 1990, le Maroc a entamé un processus de reconnaissance des différentes identités, d’origine berbère ou juive, qui ont contribué à la formation de l’identité marocaine à travers le temps. En fait, jusque dans les années 1990, et en accord avec l’atmosphère panarabiste de l’époque, les politiques gouvernementales au Maroc cherchaient à cacher et à marginaliser tous les héritages historiques et culturels non arabes. Le changement de politique intervenu dans les années 90 a donné lieu à un nouvel ensemble de problèmes en termes de mémoire et de politique du patrimoine. L’intérêt manifesté par le roi Mohammed VI, qui souhaitait que tous les cimetières juifs du Maroc soient restaurés grâce à des fonds provenant directement du Palais Royal, a permis de sauver 167 cimetières juifs au Maroc en 2015. Face à cette situation, le cas de Meknès est unique et intéressant à analyser. Meknès, l’une des villes les plus importantes de l’histoire des juifs au Maroc, ne compte jusqu’à aujourd’hui aucun lieu de mémoire juif restauré et préservé, à l’exception d’une restauration partielle de l’ancien cimetière réalisé en 2017. Le cimetière de l’ancien mellah à Meknès, en particulier, présente une typologie urbaine unique qui voit les tombeaux nichés le long de ses murs, les plus sacrés étant placés au pied des murs eux-mêmes, comme pour protéger, de cette position, tout le mellah. Cet article analysera donc le cas spécifique de Meknès et de l’oubli de son héritage juif.
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Attino, Mahamar. "La Politique du Bulldozer ou la Gestion Foncière au Cœur des Tensions Sociales à Bamako au Mali." European Scientific Journal ESJ 16, no. 29 (2020). http://dx.doi.org/10.19044/esj.2020.v16n29p266.

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Abstract:
Les difficultés inhérentes à l’accès à la propriété du sol amènent ces dernières décennies (1990-2010) les populations aux revenus modestes à occuper illégalement les espaces publics. Les autorités, pour libérer ces dits espaces, ont recours à la « politique du bulldozer » qui consiste à démolir par la force publique leurs propriétés bâties, ce qui envenime les tensions sociales autour du foncier urbain. À cet égard, l’objectif de cette étude empirique est d’apprécier l’utilisation du bulldozer comme outil de gestion par contrainte, et par ricochet d’en dégager ses répercussions sur le grignotage de l’espace intra- urbain de Bamako, la capitale du Mali. La méthodologie utilisée a consisté en la revue documentaire pour avoir un large spectre sur la question foncière en général et celle du foncier urbain à Bamako en particulier. Ensuite des outils d’enquête dont le questionnaire a été utilisé pour recueillir les données quantitatives, et un guide d’entretien pour glaner les informations qualitatives. Ces données recueillies ont été analysées, interprétées pour les besoins de la cause. Les principales trouvailles de ce travail sont entre autres : la découverte de l’informel comme moteur d’une économie urbaine ; l’épuisement presque total des réserves foncières urbaines ; la précarité des zones à risque où se déroule une violence économique et sociale et le désarroi des pouvoirs publics qui recourent de plus en plus à la politique du bulldozer pour déguerpir les occupations illicites des sites d’utilité publique. Il est de poids de rappeler que le Mali est un pays de l’Afrique Occidentale avec une superficie de 1.241.238km 2, et une densité de 6 habitants /km2 pour une population d’environ 2000.000 d’habitants.
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Deirdre, Meintel. "Ethnicité." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.095.

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Abstract:
Le concept d’ethnicité est le sujet d’une vaste littérature qui a bénéficié des contributions d’auteurs issus de différentes disciplines, dont la sociologie, l’histoire, la science politique et la démographie. Nous faisons ici une revue sélective des ouvrages anthropologiques qui ont marqué le domaine. Le concept d’ethnicité en sciences sociales est généralement attribué au sociologue Max Weber (1921, 1971). Le sociologue allemand conçoit l’ethnicité comme une construction sociale; c'est-à-dire, comme le produit de rapports sociaux. De nos jours, l’approche constructiviste de l’ethnicité prédomine à travers toutes les sciences sociales, y compris l’anthropologie. C’est l’anthropologue Frederik Barth (1969) qui a théorisé l’aspect processuel de l’ethnicité, et ce, en lien avec l’ethnographie des relations intergroupes. Son approche se distingue en ce qu’elle problématise l’émergence de groupes ethniques et leur durabilité dans le temps. Comme l’a écrit Robin Cohen (1978 : 389), « l’ethnicité n’a pas d’existence en dehors des relations interethniques » (notre traduction). Avant d’aller plus loin, précisons certains des termes utilisés ici. « Ethnicité » englobe non seulement l’identité ethnique, mais aussi les modèles culturels qui caractérisent le groupe – certains d’entre eux servant à le délimiter –, les associations, institutions sociales, activités collectives et intérêts communs (Meintel 1993). À l’instar de Fischer (1986), nous ajoutons que l’ethnicité englobe aussi la mémoire, soit la quête des individus et des collectivités de traditions qui servent à développer une vision du futur. Bref, l’ethnicité concerne non seulement le passé, mais aussi le présent et l’avenir. Dans l’optique de Fischer, l’ethnicité n’est pas qu’une forme de distinction sociale, ou un élément de hiérarchisation : elle représente également une gamme de ressources symboliques. L’intérêt pour l’ethnicité en anthropologie doit beaucoup aux recherches en Afrique, notamment celles menées par l’École de Manchester dans les villes où les travailleurs migrants demeuraient. Dans leur optique, ces villes et les villages d’origine constituaient un seul champ social. Dans un vocabulaire centré sur le « tribalisme », des chercheurs britanniques liés à cette école, dont Godfrey et Monica Wilson, Max Gluckman, J. Clyde Mitchell et Elizabeth Colson parmi d’autres, ont développé le Rhodes Livingstone Institute, institut dédié à l’étude des cultures du nord de la Rhodésie (aujourd’hui la Zambie). Ces chercheurs étudiaient les transformations sociales et culturelles des paysans devenus travailleurs urbains. Dans ce contexte de contact intergroupes, les identités ethniques sont devenues prééminentes. Leur nouvelle importance dans les relations sociales des citadins s’illustre par la danse Kalela (Mitchell 1956). Ce rituel hebdomadaire d’invention urbaine où les danseurs mettaient en scène la diversité ethnique et des figures urbaines (médecin, infirmière, etc.). Ici, l’identité tribale (les danseurs provenaient du groupe Bisa) était réinventée comme une forme d’ethnicité urbaine (retribalisation dans les termes de Mitchell). Par ailleurs, Mitchell a développé un schéma de relations urbaines tripartite : relations personnelles, structurelles et « catégoriques ». Tandis que les relations structurelles étaient largement encadrées par les rôles fixes des participants (par exemple, ainé/cadet, patron/ouvrier), les relations « catégoriques » (categorical relationships) concernaient les relations ponctuelles et superficielles; par exemple, au marché, dans les foules urbaines (Mitchell 1966) et largement gouvernées par des stéréotypes ethniques, pas forcément négatifs (1966). Plus tard, Jean-Loup Amselle (1990) a soulevé la question du rôle du colonialisme dans la création de frontières artificielles entre les sociétés africaines. S’appuyant sur ses recherches auprès de plusieurs groupes maliens, notamment les Malinkés, les Peuls et les Bambaras, l’ethnologue propose, plutôt que de considérer les sociétés africaines comme des entités étanches où coïncident cultures, langues et frontières politiques et sociales, de les définir comme une « chaîne de sociétés » caractérisée par un « syncrétisme originaire ». Dans la même veine, Lee Drummond concevait les sociétés des Caraïbes comme un « continuum culturel » caractérisé par une hybridation incessante, perspective qu’il appliqua par la suite à la société pluriethnique de Montréal (1982). Bien que la diversité ethnique (et religieuse) soit le sujet de grands débats sociaux, les études ethnographiques sur les relations interethniques n’abondent pas. Celle de Gerd Baumann (1996) fait exception, l’anthropologue ayant étudié les discours identitaires des habitants d’un district de Londres très diversifié et densément peuplé. Sa monographie illustre bien la fluidité des identités, des discours et des pratiques à l’égard de l’ethnicité. La labilité des frontières ethniques, pour ne pas mentionner la variabilité de marqueurs qui les définissent est illustrée par l’identité « québécoise » au Québec, définie largement par la langue maternelle française, tandis qu’auparavant, les habitants de la province se considéraient plutôt comme Canadiens français, catégorie définie principalement par la confession catholique. Cette mutabilité des frontières et des marqueurs soulève la question de la légitimité des identités et des revendications de droits ou de ressources articulées dans le cadre de ce que plusieurs dénomment « la politique identitaire ». Ces enjeux sont au cœur des travaux d’anthropologues comme James Clifford (2000), parmi d’autres. Clifford se penche sur plusieurs sociétés autochtones, dont les Kanaks de Nouvelle-Calédonie et les Nisga’a de la Colombie-Britannique, pour critiquer la tendance de certains anthropologues (par exemple, Kuper 2003) à considérer les discours identitaires de groupes indigènes comme « essentialistes » et leurs pratiques culturelles adaptatives comme « inventées ». L’auteur affirme par ailleurs que les luttes de groupes subalternes obligent les anthropologues à revoir la notion de « tradition » et à la concevoir non pas comme un corpus culturel figé, mais plutôt comme une gamme de ressources qui sont constamment remaniées. Les sociétés indigènes ne représentent pas, évidemment, des « minorités ethniques » comme les groupes immigrants (Eriksen 1993); au Canada, le terme « Premières Nations » connote leur statut distinct. Cependant, on constate certaines similitudes entre les enjeux identitaires et politiques des peuples autochtones et les minorités ethniques (Cipolla 2017), à plus fort raison compte tenu du fait que la majorité des autochtones au Canada et au Québec vivent en dehors des réserves. Par exemple, les diasporas, telles que Clifford (1994) les présente, concernent les Juifs et les Arméniens mais aussi des peuples amérindiens forcés à quitter leurs territoires (Clifford 2007). Les études anthropologiques de l’ethnicité ont pris une nouvelle tournure avec les travaux de Nina Glick Schiller et ses collègues (Glick Schiller, Basch et Blanc-Szanton 1992) sur la transnationalité. Dans cette optique, l’ethnicité des groupes immigrants est abordée non seulement en rapport avec un territoire particulier (quartier, ville, etc.), mais aussi en lien avec le pays d’origine des migrants et d’autres régions du monde où se trouvent des personnes du même groupe. Les nombreuses études en sciences sociales influencées par ce courant révèlent les dimensions politiques et économiques des réseaux transnationaux des migrants, tout en montrant que la transnationalité ne concerne pas tous les migrants de manière égale. Enfin, le « champ social » où se construit l’ethnicité s’étend désormais au-delà des frontières nationales. Dans les années récentes, nombreux chercheurs ont préféré parler de diversité plutôt que d’ethnicité, pour englober des critères tels que la religion, la l’orientation sexuelle, etc. Comme d’autres le reconnaissent, la diversité n’est pas un concept rigoureux (Kraus date) ; certains considèrent la diversité comme l’angle mort du racisme (CJF) puisqu’elle peut occulter les inégalités entre groupes ethniques. La sociologue Danielle Juteau (2018, p. 38) insiste sur pertinence de l’ethnicité de nos jours pour développer une perspective critique sur la diversité, puisque « son approche relationnelle et constructiviste, souvent matérialiste et transversale, en éclaire diverses facettes » de la diversité. Nous avons eu l’occasion de constater la création de nouvelles catégories ethniques, notamment celle d’ « Arabes » pour désigner les musulmans du Moyen-Orient, repris par des jeunes musulmans eux-mêmes pour s’identifier (Meintel 2018, p. 6-7). L’ethnicité nous semble toujours actuelle comme outil conceptuel pour mieux comprendre les relations intergroupes et les inégalités qui les caractérisent.
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Moussaoui, Abderrahmane. "Violence." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.123.

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Abstract:
Le terme violence qualifie un certain nombre de manifestations allant de l’altercation verbale jusqu’aux destructions de masse, en passant par l’agression physique, le viol, le meurtre, la torture, les mutilations, etc. Infligées ou subies, discontinues ou constantes, localisées ou endémiques, accidentelles ou motivées, ces expressions de la violence se compliquent encore par leur caractère tantôt privé, tantôt public, assumé et revendiqué ou dissimulé et renié. La violence est si protéiforme qu’elle ne cesse de voir les discriminants de sa catégorisation et les grilles de classification se démultiplier. Le critère est tantôt spatial (violence urbaine), tantôt social (violence conjugale, ouvrière), tantôt politique (répression, coercition, guerre, assassinat politique, terrorisme), économique (exploitation, injustice), sexuel (viol, maltraitance), ou encore psychologique (automutilations et autres actes pervers). Englober toutes ces manifestations dans une même perspective relève de la gageure (Michaud 2004 ; Crettiez 2008). Comment approcher pareils phénomènes aux formes et motivations aussi diversifiées selon les mêmes grilles théorico-méthodologiques? D’autant plus qu’à ces expressions physiques de la violence s’ajoutent toutes celles qui relèvent de la « violence symbolique ». Consentie (plus que subie), cette violence impose un certain ordre dans les manières d'être. Elle englobe tous les dispositifs dont usent les dominants pour que les dominés intériorisent et acceptent leur statut et leur état de dominés (Bourdieu & Wacquant 1992). Elle participe de cette violence structurelle inhérente à tout pouvoir, qu’il soit celui du pater familias ou du chef élu ou imposé. Elle peut être liée à la forme même de l'organisation sociale à laquelle on adhère et qu’elle tend à malmener. Le politiste norvégien Johan Galtung (1969) est sans doute le premier à l’évoquer, faisant remarquer que dans cette forme de violence il n’y a pas de lien évident et apparent entre les sujets. Inscrite dans des structures sociales, cette violence est plus insidieuse mais non moins destructrice. Outre ces violences dévastatrices du lien, l’anthropologie a mis en évidence un autre genre de violences, celles destinées précisément à instaurer le lien, à le suturer ou à le raffermir. Ces violences fondatrices qui ponctuent les rites de passage (tatouages, circoncisions, excisions, scarifications et autres marquages corporels), souvent violentes et non exemptes de douleur, ont pour finalité d’agréger les individus à des communautés. Initiatique, cette violence qui laisse une marque distinctive (du rang, du sexe, etc.), n’est jamais perçue comme telle par ceux qui l’adoptent (Bodiou et Briand 2015). Malgré la variété de ses expressions et de ses modes d’effectuation, l’acte de violence demeure aisément identifiable. En revanche, il en est tout autrement quand il s’agit de définir ce qu’est la violence. Tous les dictionnaires la mettent en rapport avec l’exercice d’une force brutale ou excessive en vue de soumettre, contraindre ou obtenir quelque chose. Pour la majorité des approches, la violence a été longtemps conçue comme un « usage délibéré de la force pour blesser ou détruire physiquement » (Gurr, 1970). Au milieu des années 1990, la définition de l’OMS en élargit l’acception. Se voulant exhaustive, elle intègre à la fois les actes individuels et communautaires, commis contre autrui ou auto-infligés; qu’ils soient interpersonnels ou collectifs. Elle couvre tout aussi bien les actes de violence que les menaces et intimidations de tous ordres, induisant des atteintes physiques, psychologiques, ou affectives. Toutefois, cette définition demeure encore fortement associée aux violences physiques et n'évoque pas clairement et suffisamment les violences psychologiques et morales découlant d’actes verbaux, d'attitudes et autres conduites symboliques. Plus largement, F. Héritier (1996 : 17) appelle « violence toute contrainte de nature physique ou psychique susceptible d'entraîner la terreur, le déplacement, le malheur, la souffrance ou la mort d'un être animé; tout acte d'intrusion qui a pour effet volontaire ou involontaire la dépossession d'autrui, le dommage ou la destruction d'objets inanimés (…) ». Complète et exhaustive, cette définition souligne, une fois encore, la difficulté à parler de la violence de manière générale. La violence est une force dont l’exercice s’inscrit immanquablement dans le cadre de normes partagées. Ce sont de telles normes qui caractérisent, in fine, ce qui relève ou non de la violence. Celle-ci est justement le plus souvent un dépassement de la règle ou de la norme admise, une démesure. Elle est ce qui remet en cause l’existence de ce qu’Hanna Arendt (1989 : 283) appelle « un monde commun ». Yves Michaud (1978 : 101) le dit avec ses mots : la violence « tient plus à la dissolution des règles qui unifient le regard social qu’à la réalité qu’elle peut avoir ». À ce titre, la manifestation de la violence est l’indice d’une rupture de consensus, dont la finalité est de contraindre et de faire mal, de manière volontaire et apparemment gratuite. Elle est tantôt une infraction, tantôt un outrage. Chaque société désigne ce qu’elle considère comme violent en tentant de le réduire par l’éthique, la culture, le droit, la contrainte et en lui opposant… de la violence. Ce sont les logiques qui président à ces choix que l’anthropologue ne cesse de pointer dans leur singularité pour tenter de comprendre le phénomène dans son universalité. Même si le catalogue des actes de violence semble infini, et l’imagination des bourreaux individuels et collectifs incommensurablement fertiles, il n’en demeure pas moins que cette violence s’exerce toujours ou du moins le plus souvent selon des logiques inscrites dans un contexte historico-culturel. La « violence » est enchâssée dans une matrice éthique et obéit à une échelle de valeurs qui rend sa perception et, partant, sa signification variables selon les normes de référence en usage. Polymorphe, elle est également et nécessairement polysémique; et sa perception culturellement et sociohistoriquement déterminée. Des châtiments tolérés naguère (sectionner la langue des blasphémateurs, noyer des femmes adultères), sont décriés par des sociétés contemporaines pratiquant d’autres formes de violence (chaise électrique ou injection létale), estimées moins cruelles à leurs yeux. Ce sont en général les actes et conduites jugés illégitimes qui sont qualifiés de violents; tous ceux, tout aussi violents, mais exercés au nom d’une règle partagée ou par un pouvoir considéré comme légitime, ne sont pas tenus pour de la violence; ils sont perçus comme une coercition, une contrainte. Que ce soit pour Hobbes (2000) ou Weber (1959), l’usage légitime de la violence prévient la violence. Dès lors, il n’est plus de la violence. Loin d’être un phénomène débridé, la violence est souvent un outil savamment orchestré destiné à faire obéir ou à punir. Qu’elle soit privée ou publique, la violence est toujours inscrite dans une matrice symbolique qui structure ses modes d’effectuation et lui donne sens aux yeux de ses protagonistes. Ainsi devient-elle légitime pour son auteur; et parfois même pour celui qui la subit, la vivant comme une fatalité ou se considérant comme victime expiatoire. Ainsi, est-elle une « configuration » (Elias, 1989) où les adversaires sont aussi des partenaires agissant selon des règles partagées. Une propension devenue routinière consiste à toujours considérer la violence comme une réactivité instinctive, motivée par une pure répétition pavlovienne et paresseuse. Les études des violences urbaines ont pu montrer que celles-ci peuvent être un indicateur d’inégalité ou de défiance vis-à-vis des institutions; et, partant, l’expression d’une volonté de négociation. La manifestation de la violence est un « signal de danger » nous dit Lewis Coser (1982). Autrement dit, la violence fait à la fois signe et sens. Elle n’est pas que l’expression du chaos et du désordre. L’exercice de la violence (notamment politique) a le souci à la fois de l’efficacité et de la légitimité. Le plus souvent, la violence n’est ainsi qualifiée qu’en rapport aux seuls faits concrets, quantifiables et mesurables. Or, d’un point de vue anthropologique, la violence intègre à la fois l’éthique, les valeurs partagées, les sentiments, etc. La rumeur, l’ironie ou la satire peuvent être ressenties comme plus violentes que des coups. Physique, psychologique ou symbolique, la violence est toujours un fait « construit » à partir d’une culture partagée; dont la perception et l’intensité sont étroitement en rapport avec les normes communément admises. Quelle que soit la forme de son expression, la violence demeure un « fait social total »; car elle est toujours enchâssée dans d’autres faits sociaux qui démultiplient ses logiques et ses univers de sens (politique, religieux, économique, social etc.) (Clastres, 1977 ; Kilani, 2006). Instinct naturel, moyen d’imposer l’ordre social ou vecteur du changement social? La violence est une des catégories les plus discutées dans les sciences humaines et sociales; mobilisant terrains et théories pour saisir un phénomène en passe de figurer parmi les universaux et ne cessant de réinventer ses formes d’expression. Pour Thomas Hobbes (2000), l’une des références inévitables dans ces débats, l’homme est un être « duplice », naturellement violent mais socialement dans l’obligation de rechercher la répression de son agression en acceptant de se conformer aux règles d’une instance qui lui permettrait de vivre en société. Pour Hobbes, c’est l’égalité primordiale entre les hommes qui serait à l’origine des affrontements. Jean-Jacques Rousseau (1971) reproche au philosophe britannique d’avoir attribué à l’homme vivant dans l’état de nature les attributs et les passions propres à l’homme vivant dans la société. Ces deux postures spéculatives vont constituer dans une large mesure le cadre de pensée dans lequel seront débattues thèse et contre-thèse sur la nature violente ou non de l’homme. La première défend le caractère inné de la violence, tandis que la seconde la considère comme un acquis culturel. En anthropologie, l’intérêt pour la violence comme phénomène, est présent dès les premiers travaux qui ont pu montrer que toutes les sociétés contiennent de la violence, la produisent, l’utilisent et la gèrent. Mise en avant par Max Weber (1959) dans sa théorie de l’État comme monopole de la violence légitime, elle est popularisée par les travaux de René Girard (1972, 1978). Pour ce philosophe et anthropologue, les désirs de l’homme sont mimétiques et engendrent une violence fondée sur la « rivalité ». L’homme désire les mêmes objets que son prochain, et son désir augmente en fonction de celui de l’autre. Ce désir mimétique débouche sur la violence qui, de proche en proche, devient générale et concerne toute la société. Pour y remédier, Girard s’écarte des thèses wébériennes qui préconisent l’instauration d’une violence légitime confiée à l’État. Il postule que les hommes déplacent leur hostilité sur une victime émissaire (Girard, 1972). C’est le sens du sacrifice présent dans toutes les sociétés humaines. C’est le « désir mimétique » à l’origine de la violence qui caractérise l’être humain en société. Pour empêcher le saccage de cette violence réciproque, présente dans l’essentiel des rapports humains et dans toutes les sociétés dès le début de leur formation, la communauté sacrifie une victime arbitraire consensuelle. La haine de chacun est transférée sur cette victime émissaire dont la mise à mort est expiatoire. Elle sauve la communauté et lui permet de survivre. En évitant la violence destructrice de la communauté, cette violence sacrificielle et pacificatrice se transforme en une violence fondatrice. Les anthropologues se sont également intéressés à la forme institutionnelle de la violence. Ainsi, la guerre mobilisera l’essentiel des théories. Une approche naturaliste développée notamment par André Leroi-Gourhan (1965), postule que la guerre (comme violence institutionnelle) est la conséquence de l'évolution naturelle de l'Homme, qui de chasseur devient guerrier. Pour cet ethnologue et penseur des techniques et de la culture, la violence humaine relèverait du biologique. Postulant que la guerre est une extension de la chasse, il considère que l’homme, à l’instar de l’animal, est un être prédateur et donc violent par nécessité. Le social et l'institutionnel sont ainsi naturalisés. La violence permet de se procurer les rares ressources disponibles. Une telle approche rejoint celle qui met en rapport la guerre et les pénuries de nourriture dans les sociétés primitives. D’autres thèses, plus répandues, estiment certains modèles culturels, comme la virilité, l'autoritarisme culturel et la religion, à l'origine immédiate et exclusive de cette violence. Ce courant culturaliste considère la violence comme un phénomène culturel. Une de ses premières figures, Ruth Benedict (1950), a tenté d’opposer la culture apollinienne des Indiens Pueblos, qu’elle considère comme communautaire et pacifique, à celle des Indiens des plaines, qu’elle définit comme passionnés et agressifs et dont elle qualifie la culture de dionysiaque. Une autre approche culturaliste, celle de Claude Lévi-Strauss, voit dans la violence un mode d’échange, un « échange malheureux ». Pour le théoricien du structuralisme, la guerre est l’expression d’un échec dans l'échange entre communautés, lequel échange est à ses yeux fondateur des sociétés. L’anthropologie Pierre Clastres (1977) réfutera toutes ces théories pour soutenir que la guerre est constitutive de la société primitive. Elle n’est, selon lui, ni un instinct animal, ni la conséquence d’un manque, ni l’expression d’un ethos culturel, ni un échange raté. Elle est au fondement même de l’être ensemble. Étant sans hiérarchie, la société primitive use de la guerre contre l’Autre comme moyen de raffermir son unité. Depuis Thomas Hobbes, la violence hors d'un cadre prescrit par l'État est considérée comme une pathologie sociale. Contre cette vision, Pierre Clastres soutient que les violences (apparemment déviantes ou criminelles) s'inscrivent dans un univers social, culturel et symbolique pour faire sens. Poussée à ses limites, cette approche compréhensive risque de conduire à soutenir des légitimations au nom du relativisme culturel. Dans un monde où génocides, guerres, terrorismes et autres destructions de masse sont devenus une réalité quotidienne, plusieurs auteurs soutiennent la thèse de Norbert Elias (1989) sur le recul de la violence et la domestication de l’animal humain. Contre-intuitive, cette thèse est défendue par plusieurs historiens sur la base de travaux sur des archives judiciaires, dont l'historien Jean-Claude Chesnais (1981 : 14) qui estime qu' « il y a au cours des derniers siècles une régression considérable de la violence criminelle ». Si aujourd’hui on parle de son omniprésence, c’est parce que le seuil de tolérance aurait baissé. Nous serions devenus plus sensibles à la violence, subjectivement. Ceux qui rejettent une telle thèse préfèrent souligner le nombre et la diversification des formes des violences : génocides, attentas, terrorismes, etc. (Wieviorka, 2004). En effet, la violence a pris des formes inédites en rapport avec la complexification de notre organisation sociale. La technologie a contribué à une certaine sophistication de la violence et à sa mise à distance. Sa « domestication » s’opère par sa taylorisation. L’acte de tuer ou de perpétrer un génocide est noyé dans les échelons de la décision (du général qui décide au soldat qui exécute) et dans une « chaîne opératoire » plus ou moins longue. Grâce à cette « taylorisation », la violence se trouve aujourd’hui « domestiquée ». L’euphémisation par la technologie (écrans) la rend supportable par celui qui l’exécute; tout comme le sacré l’avait déjà rendue acceptable et supportable aux yeux, à la fois, de celui qui la donne et de celui qui la subit (Matthew, 2017 ; Blaya, 2011). Quoi qu’il en soit, le développement vertigineux de la technologie, et de l’organisation bureaucratique, contribue à cette « banalisation du mal » (Arendt 1991) en rendant moins perceptibles et plus insidieuses ces violences. Les armes biologiques sont moins spectaculaires dans leur usage mais plus dévastatrices dans leurs effets, tout comme les drones tuent de façon aussi chirurgicale que silencieuse (Chamayou 2013). Il suffit également de penser à toutes les formes de cyberviolence qui se développent dans le monde virtuel des réseaux sociaux, à l’instar du « revenge porn » ou « cyber-rape » (Blaya, 2011). Ce type de violence s’effectue en général sans échange verbal direct. Le registre du langage et l’émotion qu’il produit sont ainsi annulés, privant la victime de repères et d’alertes. Le « bourreau » est également protégé puisqu’il ne voit pas et il n’entend pas la réaction que produit son acte sur la victime. Dans cette nouvelle configuration que produit la cyberviolence, l‘agresseur n’est pas nécessairement plus fort, mais dispose de plus de latitude pour nuire. La thèse du recul de la violence ne tient pas suffisamment compte de sa sophistication, qui arrive à l’occulter. En revanche, la montée de la violence, souvent signalée, peut n’être que le signe d’un abaissement du seuil de tolérance face à des conduites plus ou moins agressives. En réalité, la notion de violence renvoie à deux dimensions, l’une factuelle et l’autre normative. Elle qualifie les effets de la force physique au regard de la transgression des normes socialement établies (Robert & al. 2008 ; Mucchielli, 2008).
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Dissertations / Theses on the topic "Politique urbaine – Équateur – 1990-"

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Quentin, Aurélie. "Politiques de l'habitat, gouvernance urbaine et justice sociale : le cas de l'Équateur." Paris, EHESS, 2009. http://www.theses.fr/2009EHES0108.

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Abstract:
L'objectif de cette thèse est d'analyser le déploiement et l'application concrète de Ia doctrine de la « bonne gouvernance» en Équateur à travers l'étude de l'action publique sur l'habitat urbain menée tant à l'échelle nationale que municipale depuis le milieu des années 1990. En matière de développement urbain, la « bonne gouvernance » représente un approfondissement de la politique de l'État « facilitateur » présentée et promue par les bailleurs internationaux à partir des années 1990. Les programmes développés dans ce cadre suivent trois grands principes des base: la privatisation, la participation et la décentralisation. Cette étude s'intéresse au cas équatorien selon une approche «institutionnelle» pour comprendre comment un discours globalisant, imposé depuis les organes de financement internationaux, est adopté par des institutions publiques nationales et transformé en mesures concrètes, elles-mêmes appliquées par différents types d'acteurs pour finalement toucher une partie de la population urbaine. À travers un plan à la fois chronologique et par échelles comprenant l'étude de différents programmes d'habitat, cette thèse vise à répondre à la question suivante: au-delà de la vision néolibérale imposée dans les programmes financés par l'aide internationale, les principes de privatisation, de décentralisation et de participation peuvent-ils, à travers l'appropriation qui en est faite par les acteurs locaux -qu'ils soient publics (nationaux ou municipaux), privés ou membres de la « société civil » -apporter des réponses novatrices, efficaces et « justes» aux problèmes d'habitat et de développement urbain ?<br>The objective of the dissertation is to analyze the enforcement of the doctrine of "urban governance" in Ecuador through the study of state interventions on urban housing on both national and municipal levels since the mid 1990s. In the field of urban planning, "urban governance" implies the reinforcement of «facilitator » state policies, such as have been supported by international institutions since the 1990s. The programs developed within this context are articulated around three main themes: privatization, participation, and decentralization. How did Ecuador apply the rues of international organizations in its public institutions and how did they trickle down to measures on the field? Through an outline both chronological and geographical, and the study of various housing programs, we shall try to answer whether international neoliberal programs can judiciously and firmly answer specific Issues of local housing and urban development
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Sierra, Alexis. "Gestion et enjeux des espaces urbains à risque d'origine naturelle : les versants et les quebradas de Quito, Equateur." Paris 8, 2000. http://www.theses.fr/2000PA081788.

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Abstract:
Analyse geographique et politique du risque d'origine naturelle en milieu urbain, cette these traite de l'espace a risque et de sa gestion. Le site choisi est la ville de quito en equateur. Celle-ci concentre a la fois un large eventail d'aleas naturels (sismiques, volcaniques et morphoclimatiques) et des enjeux lies aux caracteristiques d'une metropole d'etat. Les autorites locales ont elabore depuis le debut des annees quatre-vingt des politiques de lutte contre ces risques. Or, la municipalite concentre ces efforts sur le risque d'inondation, le moins meurtriers. A cette fin, les quebradas et les versants nord-occidentaux de la ville recoivent un traitement privilegie alors que la geographie physique et humaine montrent que c'est le fond de la gouttiere et les versants centraux et sud-orientaux qui sont les espaces a risque majeur. Pourquoi cette distinction spatiale ? a partir de ce decalage entre une realite geographique et les representations sociales du risque, l'analyse revele des enjeux majeurs de la societe quitenienne : la mobilite et le developpement du reseau d'egouts apparaissent alors comme les veritables determinants de la lutte contre le risque et de la definitiondes espaces a risques. Enfin, les chantiers mis en oeuvre pour lutter contre les risques d'inondation apparaissent comme un moyen pour la municipalite de maitriser des espaces qui echappent a son oeuvre planificatrice et revelent les enjeux lies aussi bien a la maitrise de l'urbanisation qu'au developpement de la decentralisation de l'etat vers la municipalite. Combinant l'etude des representations socio-spatiales du risque et l'utilisation des donnees geographique physiques et humaines, cette recherche a eu pour but de demontrer la necessite d'introduire la notion d'enjeu dans la definition du risque et celle de marge dans la definition de l'espace a risque.
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Verdesoto, Custode Luis Fernando. "Acteurs et jeux politiques en Equateur 1979-2011." Paris, EHESS, 2013. http://www.theses.fr/2013EHES0047.

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Abstract:
Cette thèse porte sur la démocratisation équatorienne entre 1979 et 2011. D'abord elle cherche à définir le concept de la "personnalité sociale", en continuant avec une exploration du régime politique pour terminer avec une analyse des ordres politiques inachevés. Le fil de la thèse est constitué par les conditions de la démocratie, en particulier l' "Etat rentier", et elle se divise en trois périodes : le régime des partis (1979-1995), la crise générale (1996-2006) et le néo-populisme (2007-2011). Les acteurs institutionnels n'arrivent pas à construire un ordre pour la démocratisation, ni pour l'Etat, et de cette absence surgit une "légitimité grise". La "personnalité sociale" se réfère à la présence/absence d'un projet national, exprimé par des institutions démocratiques dans le contexte de la globalisation. Les faiblesses des partis politiques ne permettent pas aux citoyens d'avancer vers la modernité politique, le "modèle rentier" empêche la conformation étatique, les forces armées constituent l'appareil national et les territoires créent des synergies avec l'Etat et le marché. La "modernisation conservatrice" organise le cycle démocratique. La crise-instabilité apparaît comme conséquence des faibles des partis, à laquelle s'ajoute un ingrédient d' "informalité politique", dont les procédures donnent lieu au "néo-populisme", lequel incorpore un "autoritarisme", qualité additionnelle de la modernisation. Le pétrole facilite la transformation passive et permet que l'Etat se positionne comme l'arbitre du développement et des vides institutionnels. Le "modèle rentier" génère une hétéronomie de la demande institutionnelle exprimée dans les perceptions politiques, ainsi que la dés-accumulation institutionnelle à travers un désaccord social permanent d'avec le dessin étatique<br>The thesis focuses on the democratisation process in Ecuador between 1979 and 2011. It discusses the concept of "social personality", presents the social bases, political parties, armed forces and territories, and finishes with an exploration of the political regime and an analysis of unachieved political systems. The thread of the thesis consists of the conditions of democracy, in particular the "rentier" State, and divides the democratic cycle in three parts: party regime (1979-1995), general crisis (1996-2006) and neo-populism (2007-2011). The institutional actors are not able to build a basis for democratisation, nor for developing the State, and in the absence of such a system, a "grey legitimacy" evolves. "Social personality" refers to the presence/absence of a national project, expressed through democratic institutions in a context of globalisation. The weaknesses of the political parties stop the citizens from engaging in political modernisation, the 'rentie system prevents the conformation of a State, the armed forces constitute a national apparatus and the territories gain synergies with the State and the market. The cycle was organised by a "conservative modernisation". Given the weaknesses inherent in the political parties, a crisis-instability appeared which added the ingredient of "informality", which gave rise to the "neo-populist tendency", which included an additional ingredient in the shape of "authoritarianism". The oil resources facilitated a passive transformation with the State assuming responsibility for development and institutional vacuums. The 'rentier' State generated heteronomous institutional demands, expressed in political perceptions, and an institutional de¬accumulation due to a permanent social inconformity with the design of the State
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Gil, Garcia Carlos. "Gouvernement et gouvernance urbaine, une approche comparative de la politique locale de l'environnement : la ville d'Aguascalientes, Mexique et de l'agglomération urbaine de Lyon, France." Paris 3, 2006. http://www.theses.fr/2006PA030142.

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Abstract:
Ce travail analyse la construction de l’action publique urbaine environnementale dans la ville d’Aguascalientes au Mexique et dans l’agglomération urbaine de Lyon en France, sur une période de douze années (1990-2002). L’objectif est d’expliquer la construction de l’action publique qui se trouve à la base des politiques urbano-environnementales des deux villes. A cette fin, a été mise en évidence une série de convergences autour de la construction des politiques urbaines environnementales de ces villes. On a retenu celles qui ont exercé des effets dans la mutation de l’action publique locale, notamment celles qui s’orientent vers les aspects de construction de la participation sociale autour des réseaux de soutien des politiques environnementales ; de l’adaptation d’un discours de la communauté urbaine (dans le cas de Lyon) qui remet en question l’articulation d’un référentiel de la politique environnementale ; et enfin sur les aspects de la gouvernance urbaine qu’inclut l’urbain environnemental comme axe d’analyse. En même temps, ces mutations ont conduit vers un processus d’institutionnalisation des politiques environnementales qui, dans les cas de l’agglomération lyonnaise s’est déroulé sur le terrain de la gouvernance urbaine-environnementale, tandis qu’à Aguascalientes, les transformations s’inscrivaient dans orientations d’une politique visant l’adaptation d’instruments de gestion environnementale et de normativité environnementale internationale. Ce travail a essayé de montrer comment l’action publique opère sur le terrain urbain environnemental dans les villes d’Aguascalientes et de Lyon. A la fin de cette recherche, il s’avère que, sur les dynamiques de politiques de ces villes, l’environnement commence à acquérir un véritable poids dans la mise en œuvre des politiques<br>The main purpose of this work is to examine the process of the development of urban environmental public action in the city of Aguascalientes in Mexico and the urban agglomeration of Lyon in France during a twelve-year period (1990-2003). We explain the public policy analysis and the main characteristics in the development of urban environmental public policy in both cities. We also emphasize discussions of the different perspectives of the urban context, for example the urban governance approach and the urban regime approach. We explain how this concept helps us to understand new trends in public policy analysis. Using the case study method, we conduct an evaluation of these cities' urban environment public policy. We “reconstruct” this policy by tracking different sources of information and replicating the public policy process under different dynamics. We focus on the different trends in which actors and organisations implement urban environment policies. Most evidence shows that both governments have refocused their policies by adopting supranational methods of policy process or by repositioning environmental issues as the main focus in the management of the cities through the use of urban planning approaches. We also observed that in both cities there are many coincidences in the outcomes of the policies, particularly in the quest to become global cities by introducing innovations in the treatment of the urban environment. Our main conclusions are based on the new trends in the construction of urban policies in both cities as evident in the adoption of a global vision that can be detected in the policy design. An additional conclusion addresses the advanced processes by which problem resolution and advocacy coalitions are developed in these cities
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Comte, Olga. "Les petites villes de Russie centrale dans les réformes des années 1990." Paris, INALCO, 2001. http://www.theses.fr/2001INAL0020.

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Sarrade, Cobos Diana. "Le mal-développement de l'Équateur : analyse des relations entre santé, éducation et environnement. : le cas de la ville Quito." Thesis, Tours, 2009. http://www.theses.fr/2009TOUR2021.

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Abstract:
Le mal-développement de l’Equateur et de sa capitale est un phénomène complexe qui peut être analysé selon des angles variés. La dimension socio-environnementale, rarement étudiée, vise à remettre en question les études purement économiques en apportant une perspective différente. Cette thèse suit cette approche et repose sur l’analyse de trois facteurs du développement : la santé, l’éducation et l’environnement. Par ailleurs, afin d’appréhender la problématique équatorienne, il est important de revenir sur l’histoire économique et politique du pays. La recherche et l’analyse se concentrent sur la période 1948-2008. Ces années marquent l’intégration du concept de développement dans la gestion étatique par le Président Galo Plaza Lasso et l’entrée en vigueur de la dernière Constitution. L’approche pluridimensionnelle et pluridisciplinaire de l’Ecologie politique permet d’identifier les principales causes et conséquences du mal-développement du pays et de sa capitale, Quito. Après cinquante ans de politiques vouées à la croissance, l’Equateur connaît aujourd’hui une crise sociale, économique et environnementale qui témoigne de l’échec du modèle économique libéral. Fondée sur l’exploitation et l’exportation des ressources naturelles, l’économie équatorienne n’a pas participé à l’amélioration des conditions de vie de l’ensemble de la population mais à l’intégration du pays dans le commerce international. Ce choix a conduit au renforcement des inégalités sociales et à la détérioration des milieux. L’Etat, soumis aux intérêts de l’élite financière et dépendant de l’économie mondiale, ne s’est jamais engagé dans un processus de redistribution des richesses. L’étude des conditions sanitaires, éducationnelles et environnementales de la société équatorienne ont confirmé son mal-développement. Malgré l’existence d’un appareil légal qui garantit aux citoyens le droit à la santé, à l’éducation et à un environnement sain, les politiques instaurées n’ont pas permis d’assurer à toute la population de bonnes conditions de vie. Dans le processus de développement de l’Equateur et de Quito, ce ne sont pas les lois et les politiques qui font défaut mais les mécanismes d’application. Dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’environnement, les pouvoirs publics agissent le plus souvent en fonction des dispositions internationales. La problématique urbaine, étudiée à travers le cas de Quito, montre les enjeux de la gestion locale. Bien que la ville connaisse d’importantes difficultés pour offrir à ces citoyens une situation de bien-être, les autorités municipales semblent davantage déterminées à poser les bases d’un meilleur développement. Les réflexions menées autour du pouvoir local ouvrent une voie nouvelle pour l’analyse du développement<br>The poor-development of Ecuador and its capital is a complex phenomenon that could be analyzed under diverse angles. The socio-environmental dimension, rarely studied, aims to question the “limited” economic studies by providing a different perspective. This thesis follows the mentioned approach and it is based on the analysis of three factors for development: health, education and environment. Furthermore, in order to understand the Ecuadorian issue, it is important to go back to the economic and political history of the country. The research and the analysis focus on the period from 1948 to 2008. These years establish the incorporation of the concept of development in the Governmental Administration by the President Galo Plaza Lasso and by the endorsement of the last Constitution. The multidimensional and multidisciplinary approach of Political Ecology, allows identifying the main causes and outcomes of the poor-development of the country and its capital, Quito. After fifty years of policies that tore down the growth, Ecuador is experiencing at the moment a social, economic and environmental crisis that exhibits the failure of the liberal economic model. Based on the exploitation and exports of its natural resources, the Ecuadorian economy has not contributed to improve the life conditions of its entire population, but it contributed to integrate the country into the international trade market. This choice has led to the strengthening of social inequalities and to the deterioration of the milieu. The government, subdued by the interests of the financial elites and reliant of the global economy, never engaged in a process of wealth redistribution. The study of the Ecuadorian society in terms of health conditions, education and environment has confirmed its poor-development. Despite the existence of a legal system that guarantees citizens’ right to healthcare, education and a well being, the policies brought in to place didn’t allow to ensure proper living conditions for the entire population. There are not the laws or policies that have failed during the Ecuadorian developmental process, but the mechanisms to enforce them. In health, education and environmental matters, the public authorities, more often than not, act in accordance to the international pronouncements. The urban issue, studied throughout the case of Quito, shows the problematic of the local administration. Although the city shows significant difficulties to provide a situation of welfare to its citizens, local authorities seem to be more determined to build the foundations of an enhanced development. The thoughts carried out around the local power open a new path to the analysis of development
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Roy, Élise. "L' évaluation des politiques publiques, vers une nouvelle intelligence de l'espace urbain ?" Paris 12, 2007. http://www.theses.fr/2007PA123005.

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Abstract:
Cette thèse saisit le développement de la démarche d'évaluation des politiques publiques, qui "revient" à l'action urbaine à la fin des années 1980, pour interroger l'expertise urbanistique contemporaine (instance de l'administration des villes dédiées à la production multiforme d'intelligence de l'espace urbain au service de l'action urbanistique). Sa ligne générale est de se poser la question de savoir comment on refléchit (à) la ville au sein des dispositifs dédiés à la démarche et si sa mise à l'agenda est l'occasion de la production d'une pensée sur la ville, dotée d'une meilleure épaisseur sociale qu'à l'habitude des expertises urbanistiques. Après avoir analysé comment l’évaluation vient à l'action urbaine et ce qu'elle poursuit ou inaugure, ce travail se nourrit de l'analyse d'un corpus de productions contemporaines et anciennes permettant d'apporter des éclairages sur la nature coproduite de la pensée évaluative, sur ses ressors et sur ses sources, complétée par l'analyse socio institutionnelle de son espace juridique. À la lumière de celles-ci, l'évaluation apparaît ponctuellement constitue un espace socio administratif de production de connaissances, si ce n'est plus intimes, du moins plus pertinentes du phénomène urbain ; mais elle se révèle également, pour partie, comme un espace de réassurance de l'action urbanistique, par manquement à l'ouverture démocratique que son projet contient et enfermement dans les mondes professionnels représentés et technicisés. Plutôt que de s'ouvrir, l'espace urbanistique risque, par le développement de l'évaluation, de se refermer sur lui-même, avec l'impression d'avoir pourtant mieux compris ce qui était en jeu<br>This thesis takes hold of the development of the public policies evaluation, coming back to the eighties urban policies in France, to question the contemporary urban engineering. Its guideline is to question how evaluation investigations perceive urban reality, and if evaluation development generates the opportunity to understand urban reality better than usual urban administrative engineering ? After the analysis of how the evaluation comes to the urban policies and what it figures or inaugurates, this work is fed on analysis of contemporary and old productions. It allows to approach the co produced characteristic of an evaluation thinking, and also its arise and its sources. This study is supplemented by a socio-institutional analysis of contemporary evaluation legal space. It also profiles that evaluation punctiliously constitutes a politico-administrative space which produces some interesting knowledge about urban phenomenon. But evaluation also appears like a reinsurance space of urban policies, because of a lack of widening of the democratic spectrum that its project contains and also a confinement in a professional represented and so technical world. The development of evaluation risks to make the urbanistic world to be withdraw onto itself, rather than to be opened, but with the feeling however to make better understanding of urban areas and communities realities
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Busquet, Grégory. "Idéologie urbaine et pensée politique dans la France de la période 1958-1981." Phd thesis, Université Paris XII Val de Marne, 2007. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00458305.

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Abstract:
La période dite des trente glorieuses se marque, en France, par un changement progressif de paradigme dans les politiques urbaines. Mais celle-ci se caractérise aussi par un double glissement porté par les discours contestataires : d'une part, une " politisation ", voire une radicalisation des réflexions sur la ville, et, d'autre part, une " urbanisation " des positions politiques, notamment à gauche. Cette thèse aborde l'instrumentalisation de l'espace au sein de l'idéologie politique : quelle place y occupe celui-ci et comment la pensée s'en empare ? Quel est son statut véritable en termes stratégiques ? L'émergence concomitante des notions de " cadre de vie ", de " vie quotidienne ", de " participation " et d'autogestion " urbaines ", les réflexions autour de la " révolution urbaine " et de " l'urbanisation la lutte des classes ", servent en quelque sorte de cadre théorique d'arrière plan à ces glissements et aux conceptions qui permettent à la ville de devenir, tout au moins dans les discours, mais aussi parfois dans les pratiques, un enjeu et un objet politique privilégié. Bien plus, elle acquiert dans l'idéologie marxiste et révolutionnaire, le statut de médiateur du changement social souhaité. C'est la dialectique entre un espace critiqué et un espace salvateur, présente dans les sciences sociales, chez les gauchistes, comme au sein de certaines avant-gardes et dans le discours de la " deuxième gauche ", qui nous permet d'analyser son véritable statut d'espace instrumental.
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Atrissi, Nayef. "Etude urbaine d'une ville moyenne libanaise : Saïda." Paris 10, 1985. http://www.theses.fr/1985PA100228.

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Medina, do Nascimento Judite. "La croissance et le système de gestion et de planification de la ville de Praia, (Rep. Du Cap-Vert)." Rouen, 2009. http://www.theses.fr/2009ROUEL033.

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Abstract:
Pour comprendre la croissance urbaine de la ville de Praia nous nous avons posés plusieurs questions auxquelles nous avons essayé de répondre dans les différents chapitres de la présente thèse : a) quelles sont les caractéristiques démographiques (structure et composition) de la population de la ville et comment elle a évolué toute au long de son histoire ? Comment se différencie l'espace urbain en fonction du niveau de confort des résidents et comment cela a influencé la croissance urbaine ? Comment les caractéristiques du réseau d'autobus et les caractéristiques du système de voiries urbaines influencent l'accessibilité des quartiers de la ville ? Quelles sont les caractéristiques du système de gestion et de Planification de la ville ? Quelles formes de croissance nous pouvons identifier à Praia ? Quelle est la relation entre ces formes de croissance, les caractéristiques démographiques et sociales de la population résidente et la structure du système de gestion et de planification à Praia ? A partir de ces questions nous avons fait un diagnostic de la sitiation de la ville, avons identifié les principaux problèmes et finalement nous avons présenté quelques solutions possibles à sa résolution<br>In order to understand the urban growth of Praia city, we asked to ourselves several questions, to which we tried to give an answer throughout the different chapters of the present thesis : a) what are the demographic characteristics (structure and arrangement) of the city population and how it developed throughout its history ? How the urban space is distinguished taking into account the level of comfort of the population and how this influences the urban growth ? How the characteristics of the buses network and the characteristics of the urban system of roads influenced the access to the city blocks ? What are the characteristics of the management and planning system of the city ? What kind of growth can we identify in Praia and what are the relationship among them, as well as the relationship between the demographic and social characteristics of the resident population and the structure of the management and planning system in Praia ? From these questions we did a diagnosis of the city situation, we identified the main problems and finally, we presented some possible solutions to these problems
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