Academic literature on the topic 'Pollution des eaux souterraines'

La pollution des eaux par les nitrates peut avoir trois origines : agricole, industrielle et domestique, et relève d'un processus déterminant, la minéralisation de l'azote organique c'est à dire son passage sous forme de nitrate soluble. En fonction de différents facteurs (les conditions climatiques, la couverture végétale. . . ), les nitrates sont en plus ou moins grande proportion entraines vers les nappes phréatiques. En Lorraine, les données des analyses d'eaux souterraines mettent en évidence la hausse irrégulière mais globale des taux de nitrates de 1976 a 1989. L’examen des zones polluées nous permettra d'apprécier la part du facteur physique (vulnérabilité des aquifères) et du facteur humain (rejets azotes) dans les phénomènes de pollution<br>The pollution of waters by the nitrates can have three origins: agricultural, industrial, domestic. It results from a main process, the mineralization of organic nitrogen, that is to say its transformation in soluble nitrogen. Because of different agents (climate, vegetation, etc) the nitrates are more or less drawled away to the phreatic sheets. In Lorraine, the analyses of underground waters show the irregular but general progression of the nitrates between 1976 and 1989. The examination of polluted areas will allow us to estimate the part of physical factor ( prheatic sheets vulnerability) and human factor ( nitrogenous throw ) in pollution phenomena

Afin de préciser l'impact de l'agriculture sur la contamination des eaux souterraines et de rechercher des pratiques moins dommageables pour l'environnement et acceptables par les agriculteurs nous avons associé des approches de laboratoire et de terrain. L’évolution des teneurs en résidus d'atrazine des eaux souterraines n'a pu être corrélée avec les dates d'apport de la matière active, ni même avec la circulation de l'eau dans les bassins d'alimentation. Elle semble être le résultat de l'application continue d'atrazine depuis trente ans et des phénomènes d'immobilisation de la matière active et de ses résidus par les sols. L’immobilisation et la dégradation de l'herbicide sont très variables d'un sol à l'autre, ce qui limite les tentatives de modélisation des teneurs en résidus d'atrazine des eaux souterraines, mais permet d'identifier le sol superficiel comme étant le plus susceptible de limiter les transferts vers les nappes. Les essais réalisés à la parcelle ont montré qu'il est possible, sans pénaliser à court terme le rendement, de diminuer la concentration de la solution du sol en résidus d'atrazine, à l'aide d'un désherbage chimique limité au rang de maïs. Cette technique semble adoptable par les agriculteurs. Cependant, même en cas d'adoption massive de cette technique, nous ne pouvons pas connaitre le nombre d'années nécessaire à l'amélioration de la qualité des eaux souterraines. Des compléments d'études s'avèrent donc nécessaires pour évaluer ce temps à l'échelle du bassin d'alimentation.

Le principe du procede consiste a injecter dans une nappe phreatique, a proximite d'un puits de captage d'eau potable, un substrat carbone susceptible de favoriser le developpement d'une flore bacterienne denitrifiante entre les points d'injection du substrat carbone et le puits. L'elimination des nitrates contenus dans la nappe depend de la nature du substrat, de la quantite de carbone injectee et du temps de sejour. Une etude hydrogeologique du site retenu et une etude au laboratoire sur un pilote constitue de materiaux preleves dans l'aquifere, ont permis de determiner la configuration, les dimensions et les parametres de fonctionnement du dispositif: configuration circulaire de 30 puits d'injection disposes a 25 m du puits de captage pour un debit de pompage de 30 m#3/h et elimination totale des nitrates au bout d'une semaine, avec un apport d'ethanol denature correspondant a un rapport c/n=1,25 et un temps de sejour de 0,95 j. En grandeur reelle, les meilleurs rendements d'elimination des nitrates (rabattement de 70 mg no##3/l) ont ete obtenus pour un debit de pompage de 30 m#3/h fonctionnant sur un cycle 1 h/1 h. Des rendements identiques ont pu etre acquis en reduisant a 15 le nombre de puits d'injection

Les mécanismes responsables du transfert de l'herbicide isoproturon dans le sol et vers les eaux captées ont été étudiés. D'abord, l'analyse de la teneur en isoproturon dans l'eau libre du sol prélevée par drainage ou bougie poreuse a démontré son passage précoce dans la solution du sol superficielle. Puis, le même sol limono-argileux a servi à constituer des colonnes modéles placées sous conditions climatiques naturelles. Il est apparu que les événements pluvieux susceptibles de provoquer les migrations importantes qui contaminent les eaux souterraines interviennent au cours du premier mois qui suit le traitement : l'isoproturon,non dégradé, est alors très mobile. Enfin, des études de laboratoire en conditions contrôlées ont permis de démontrer que l'isoproturon est peu fixé en tant que tel par les constituants du sol, mais que certains de ses produits de dégradation, rapidement prépondérants, interagissent plus fortement avec le substrat<br>Ln order to identify processes that act on herbicide isoproturon transfer in soil and water, several experimental studies were attempted. Ln the field, isoproturon appeared to reach surface soil water early after treatment. Then, the same soil was used to fill lysimeters placed under natural climatic conditions. Rainwater was able to produce large exportations only during the first month after treatment, because isoproturon, not yet fully degraded, was very mobile. Last, experiments under laboratory controlled conditions showed that isoproturon was sorbed only weakly on soil components. On the opposite, some of its degradation products, which rapidly represent the greatest part of residues, were more strongly held to soil

Une méthode est proposée pour établir des cartes de zonage de risque de pollution des eaux souterraines. Basée sur une approche de type bassin versant, elle a été appliquée dans la région de Vladimir (Russie), où le territoire a été divisé en zones caractérisées par différents degrés de risque de contamination. L'évaluation du risque prend en compte trois types de facteurs : le niveau de danger de la source de pollution, les paramètres de transfert des polluants et la vulnérabilité des eaux souterraines. Chaque facteur est évalué et intégré dans une couche d'information d'un SIG (Système d'Information Géographique). La méthode d'analyse du risque est fondée sur l'attribution de notes à chacun des facteurs. Une note finale permet de caractériser le niveau de risque de contamination des eaux souterraines. Les résultats de ce zonage montrent que près de 60% du territoire de la région de Vladimir présente un degré élevé ou très élevé de risque de contamination des eaux souterraines<br>The proposed method allows to create the maps of zoning of risk of underground water pollution. Based on river basins approach, it was applied on Vladimir region (Russia). This territory was divided in zones characterised by different levels of risk. The evaluation of risk depends on three kinds of factors : the danger level of pollution source, the parameters of transfer of pollutants and the underground water vulnerability. Each factor is evaluated and integrated into information layer of GIS (Geographic Information System). The method of risk estimation is found on allocation of ranks for each factor. A final rank allows to define the risk level of underground water pollution. The results of zoning show that about 60% of the territory of Vladimir region is characterised by high or very high risk level of underground water pollution

Les procedes d'epuration des eaux usees par infiltration dans le sol sont etudies du point de vue de leur capacite a desinfecter les effluents et a proteger la qualite sanitaire des eaux de nappes. La retention des bacteries dans les milieux poreux non satures est mise en evidence dans des circonstances experimentales differentes: ecoulements d'eau claire, transferts de crenaux d'effluents reconstitues, essais d'epuration en assainissement autonome et en infiltration-percolation. L'elimination des bacteries est reliee aux contextes physique et ecologique de l'infiltration. Une attention particuliere est portee a la microfaune du systeme epurateur

Reproduction de : Thèse de doctorat : Génie civil : Lille 1 : 2005.<br>N° d'ordre (Lille 1) : 3632. Résumé en français et en anglais. Titre provenant de la page de titre du document numérisé. Bibliogr. p. 160-175.

L'objectif de cette étude est de quantifier l'impact de l'agriculture sur la qualité des eaux souterraines du vexin français, dans l'espace et dans le temps. La qualité a été jugée sur trois anions majeurs: no#3#-, so#4#- et cl#-, ces derniers ont une relation directe avec les engrais artificiels azotes. L'analyse de l'évolution chimique des différents aquifères: aquifère ypresien-lutetien, nappe de la craie, nappe des sables de fontainebleau et la nappe phréatique des alluvions, indique une augmentation lente mais régulière des teneurs en nitrate avec un accroissement important en 1979-1980. Dans un second temps, grâce au krigeage, on a pu réaliser des images de synthèse illustrant des champs de pollution en nitrate, sulfate et chlorure sur fond géographique de la région de l'aquifère principal ypresien-lutetien. Les différentes cartes obtenues permettent d'apprécier la vitesse de propagation d'un polluant quelconque et de déterminer les zones vulnérables. Trois bassins versants ont été retenus pour être discutes: le bassin de l'aubette de Magny, le bassin du Sausseron et celui de la Viosne. La forte activité agricole dans le bassin de l'aubette de Magny d'une part et l'insuffisante capacité de renouvellement et la minceur de la couche de terre végétal au-dessus du calcaire grossier de l'aquifère ypresien-lutetien d'autre part font que ce bassin possède les teneurs en nitrate les plus importantes. Le bassin du Sausseron représente des faibles teneurs en nitrate à cause de l'aquifère ypresien localement captif et de la faible activité agricole du bassin. Le bassin de la Viosne présente une situation intermédiaire: une forte activité agricole avec des fortes concentrations en nitrate quand l'aquifère est libre, et des faibles teneurs quand ce dernier est captif. Si certains secteurs s'avèrent non pollués, l'ensemble est menace a plus ou moins long terme comme le montre les cartes prévisionnelles de l'an 2003 et 2013. Dans certaines conditions, la dénitrification naturelle des lacs de gravières située dans la région pourrait être un moyen efficace pour diminuer la pollution azotée des eaux destinées à la consommation humaine.

Il est désormais bien reconnu que les activités agricoles sont à l'origine d'une grande part de la pollution des nappes souterraines par les ions nitrate. Le cas des plaines alluviales est particulièrement intéressant puisqu'elles associent la présence d'un sol riche et profond, très favorable à l'agriculture, et d'une nappe alluviale peu profonde. Dans ce travail nous nous sommes intéressés à deux types de plaine alluviale. La plaine alluviale de la rivière Alegria (Pays-Basque ; Espagne) représente le cas d'une nappe alluviale avec un cours d'eau de faible importance. La recharge de l'aquifère se fait alors principalement par l'infiltration et la percolation de l'eau à travers la zone non saturée du sol. Dans une telle situation les fuites de nitrate sous les parcelles agricoles influencent donc significativement les concentrations en nitrate de la nappe. La modélisation de deux situations culturales (une culture de pommes de terre en 1993 et une culture de betteraves à sucre en 2002) avec le modèle de culture STICS a permis d'une part de confirmer que les pratiques agricoles avaient un impact significatif sur l'évolution des concentrations en nitrate de la nappe, et d'autre part d'expliquer en partie la diminution des concentrations en nitrate de la nappe qui a été observé entre les études (1993 et 2002). La plaine alluviale de la Garonne correspond à une situation ou les concentrations en solutés de la nappe sont influencées par les échanges nappe-zone non saturée mais également par les échanges nappe-rivière. Le couplage des sorties du modèle STICS (drainage et concentration en nitrate) avec le modèle hydro-biogéochimique 2SWEM a permis de rendre compte de ces deux types d'interactions, et ainsi d'une part d'expliquer la répartition spatiale des concentrations en nitrate dans la nappe alluviale, et d'autre part d'évaluer l'impact de modifications des pratiques agricoles sur ces concentrations (notamment l'effet des Cultures Intermédiaires Piège À Nitrate)<br>It is now, well recognized that agricultural activities are responsible for an important part of the groundwater nitrate pollution. The case of the alluvial plains is particularly interesting because they associate the presence of a rich and deep soil, very favourable to the agriculture, and shallow alluvial groundwater. In this work we are interested in two types of alluvial plain. The alluvial plain of the Alegria River (Pays-Basque, Spain) represent the case of an alluvial plain with a small river. The recharge of the aquifer is mainly made by the infiltration and the percolation of the water through the not saturated zone of the soil. In such situation the nitrate leaching under the agricultural plots influences significantly the groundwater nitrate concentrations. The modelling of two crops (a potato crop in 1993 and a sugar beet crop in 2002) with the model the STICS soil-crop allowed on one hand to confirm that the agricultural practices had a significant impact on the evolution of the groundwater nitrate concentrations, and on the other hand to explain partially the decrease of the concentrations which was observed between the studies (between 1993 and 2002). The alluvial plain of the Garonne corresponds to a situation where the groundwater solutes concentrations are influenced by the exchanges between not saturated zone and the groundwater but also by the exchanges between groundwater and river. The coupling of the STICS model outputs (drainage and concentration in nitrate) with the hydro-biogeochemical model 2SWEM allowed to simulate these two types of interactions, and so, on one hand to explain the spatial distribution of the groundwater nitrate concentrations, and on the other hand to estimate the impact of modifications of the agricultural practices on these concentrations (notably the effect of the catch crop)