Academic literature on the topic 'Portneuf (Division de recensement)'

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Journal articles on the topic "Portneuf (Division de recensement)"

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Vézina, Mireille, and René Houle. "La transmission de la langue française au sein des familles exogames et endogames francophones au Canada." Articles hors thème 43, no. 2 (January 9, 2015): 399–438. http://dx.doi.org/10.7202/1027984ar.

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Abstract:
Cet article examine la transmission de la langue française au Canada entre 1991 et 2011 au Québec et hors du Québec. Une attention plus particulière est portée à l’année de recensement de 2011. Pour cette année de recensement, une analyse plus détaillée est réalisée dans le but de déterminer les facteurs qui peuvent expliquer dans quelles circonstances la langue maternelle française est transmise ou non entre parents et enfants d’âge mineur. Pour ce faire, on utilise le modèle théorique de la transmission culturelle qui met l’accent sur les vecteurs de transmission : transmission verticale, horizontale et oblique. On distingue également les facteurs de transmission qui prennent leur source au sein de la famille et du ménage de ceux qui proviennent de l’environnement immédiat du lieu de résidence, en l’occurrence la sous-division de recensement.
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Louder, Dean R., Michel Bisson, and Pierre La Rochelle. "Analyse centrographique de la population du Québec de 1951 à 1971." Cahiers de géographie du Québec 18, no. 45 (April 12, 2005): 421–44. http://dx.doi.org/10.7202/021221ar.

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Abstract:
Avant de pouvoir expliquer les processus qui sous-tendent la redistribution de la population, il est très utile de déceler les tendances générales de cette redistribution. L'un des meilleurs outils à cette fin est l'analyse centrographique. Trois mesures centro-graphiques : le centre de gravité, la distance-type et un indice de dispersion relative, sont calculées pour la répartition de la population du Québec à trois échelles différentes (division de recensement, région administrative et province) à trois points dans le temps (1951, 1961, 1971). Au premier niveau, la grande majorité des divisions de recensement sont caractérisées par la stabilité ou par une tendance à la concentration. Au niveau régional, la population tend à se concentrer dans toutes les régions administratives sauf deux : l'Abitibi et la Gaspésie. Au niveau de l'ensemble du Québec, il y a eu tendance à la concentration, le centre de gravité se situant dans le lac Saint-Pierre, au nord de la municipalité de Nicolet, mais se déplaçant progressivement vers Montréal.
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Termote, Marc. "Le comportement démographique des groupes linguistiques à Montréal." Articles 21, no. 2 (March 25, 2004): 77–94. http://dx.doi.org/10.7202/010122ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Depuis 1975, l'enregistrement des événements d'état civil fait l'objet, au Québec, de questions relatives à la « langue d'usage » des sujets de ces événements, et les données sont disponibles par division de recensement. Par ailleurs, nous connaissons, grâce aux recensements de 1981 et 1986, les lieux de résidence, en 1976 et en 1981 respectivement, des personnes présentes au Canada au moment du recensement, et ce selon la « langue parlée à la maison » de ces dernières. Cela nous permet d'analyser le comportement de fécondité, de migration interne et de mortalité de chacun des principaux groupes linguistiques. Il existe des disparités non négligeables dans le comportement démographique des groupes linguistiques des îles de Montréal et Jésus. Par contre, dans le reste de la région métropolitaine de Montréal, les disparités linguistiques dans le comportement démographique sont nettement moindres : les trois groupes y ont le même niveau de fécondité et la même propension à émigrer; seules s'y manifestent des disparités en matière de mortalité. Le taux d'accroissement naturel des francophones de Montréal-îles était (en 1985-1987) légèrement inférieur à celui des deux autres groupes, mais dans le reste de la région métropolitaine il était supérieur. Au total cependant, lorsqu'on tient compte également des mouvements migratoires internes, le groupe francophone des îles de Montréal et Jésus avait le taux d'accroissement le plus élevé et le groupe anglophone le taux (d'ailleurs négatif) le plus bas. Pour chacun des trois groupes ce taux d'accroissement était fort proche de zéro, de telle sorte que, toutes autres choses étant égales par ailleurs, c'est l'immigration internationale qui déterminera pour l'essentiel la croissance différentielle des groupes linguistiques de cette région.
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Kouaouci, Ali, and Saadi Rabah. "La reconstruction des dynamiques démographiques locales en Algérie (1987-2008) par des techniques d’estimation indirecte." Articles 42, no. 1 (July 10, 2013): 101–32. http://dx.doi.org/10.7202/1017099ar.

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Abstract:
L’Algérie a connu une décennie noire, de 1991 à 2000, marquée par la violence politique, qui aurait causé environ 200 000 morts, a fait reculer les mariages et les naissances et a occasionné de grands mouvements de population. La violence a considérablement diminué depuis les années 2000 et le présent document tente d’évaluer la façon dont la fécondité, la mortalité et la migration ont pu changer au cours de la période de violence et après le retour d’une paix relative. Se peut-il que les techniques indirectes utilisées au niveau régional clarifient la question ? L’Algérie a effectué trois recensements généraux de la population et de l’habitat (1987, 1998 et 2008) en adoptant la même division en 48 wilayates (provinces). Nous allons utiliser ces 3 recensements, ainsi que les données d’état civil et l’enquête MICS de 2006. La technique indirecte ADJASFR a été très utile et a fourni des estimations de l’indice synthétique de fécondité très proches de l’indice direct tiré du recensement de 1998. La migration forcée explique, en partie, les changements observés dans la fécondité et la mortalité.
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Thibeault, Régis. "Les unités de mesure dans les documents officiels du dix-neuvième siècle au Bas-Canada et au Québec." Revue d'histoire de l'Amérique française 43, no. 2 (September 24, 2008): 221–32. http://dx.doi.org/10.7202/304788ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ L’utilisation des données colligées dans plusieurs séries de documents, en particulier dans les recensements publiés du XIXe siècle, s’accompagne de diverses contraintes méthodologiques. Un des principaux biais observé, en rapport avec les divisions de recensement du Québec, provient de l’usage simultané des systèmes de mesure français et anglais pour la désignation des unités de volume et de superficie, sans même que cette pratique ne soit spécifiquement mentionnée. Ce problème doit d’abord être posé en référence avec certains paramètres de l’occupation du sol et des institutions qui s’y rattachent. Ainsi, on reconnaît généralement la préséance des mesures françaises (l’arpent et le minot) dans le Québec seigneurial alors que dans les nouvelles divisions cantonales l’acre et le boisseau seraient les mesures utilisées. Ces repères ne sont toutefois qu’indicatifs. En effet, dans certaines régions comme le Saguenay, l’ambiguïté se complique du fait que la division initiale de la terre se fait sur une base cantonale alors que le peuplement origine presque exclusivement des zones seigneuriales. Dans ce cas, et sans autre validation, il est difficile de savoir à quel système de mesure on a affaire. En conséquence, nous croyons que tout modèle de conversion des unités de mesure devrait nécessairement tenir compte de ce problème de méthode qui affecte sans doute plus d’une région du Québec.
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DUFOUR, A., and C. GIRAUD. "Le travail dans les exploitations d’élevage bovin laitier est-il toujours conjugal ?" INRAE Productions Animales 25, no. 2 (June 1, 2012): 169–80. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.2.3206.

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Abstract:
Cet article contribue au débat sur la dimension conjugale du travail en agriculture. L’analyse repose sur deux approches complémentaires : une analyse des données du recensement agricole et une enquête qualitative auprès de femmes qui travaillent dans les élevages laitiers du Ségala. La première partie dresse un panorama global des types d’équipes de travail et de leurs évolutions selon les productions. Elle caractérise les différents modes d’organisation selon leur caractère plus ou moins conjugal. Il ressort que le secteur de l’élevage bovin laitier ou bovin à viande reste un milieu professionnel où les équipes conjugales sont les plus fréquentes et où l’engagement de la conjointe est très important. A partir des enquêtes, l’analyse de la place et du rôle des femmes montre trois modalités de participation selon que les femmes s’installent sur l’exploitation du mari au moment du mariage ou après une expérience professionnelle, ou qu’elles s’installent sur l’exploitation de leurs parents. Dans la première modalité les femmes n’ont pas d’espace de travail à elles sur l’exploitation, dans la deuxième, les femmes sont autonomes et responsables d’une activité, et dans la troisième les femmes sont gestionnaires de toute la sphère productive de l’exploitation. Les femmes dotées d’une formation scolaire élevée et d’une expérience professionnelle valorisante en dehors de l’exploitation, sont en mesure de questionner la division sexuelle du travail et de construire leur place dans ces configurations conjugales de travail. Cela nous amène à nous interroger sur la place nouvelle des individus, notamment des femmes, dans les exploitations agricoles.
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Vicero, Ralph D. "Sources statistiques pour l'étude de l'immigration et du peuplement canadien-français en Nouvelle-Angleterre au cours du XIXe siècle. Le recensement d'Odule Laplante." Articles 12, no. 3 (April 12, 2005): 361–77. http://dx.doi.org/10.7202/055541ar.

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Abstract:
Au cours du XIXe siècle, le Canada a subi une lourde perte plus ou moins continue de sa population qui se dirigeait vers les États-Unis. Étant donné sa situation particulière au sein de la Fédération canadienne, cet exode avait des implications de grande portée pour le Canada français, plus spécialement pour le Québec. Bien que les Canadiens français se soient répartis à travers les États du nord, la Nouvelle-Angleterre devenait au cours du siècle le foyer grandissant de leur émigration. Entre 1850 et 1900, on estime que le nombre net d'immigrants canadiens-français pouvait se chiffrer à 340,000 pour cette seule région. II est aussi probable qu'au moins le même nombre ait déménagé de façon temporaire. En fait, il serait difficile de contester la thèse d'Albert Faucher, à savoir que l'émigration vers le sud ait été « l'événement majeur de l'histoire canadienne-française au XIXe siècle » .II est donc quelque peu étonnant que les chercheurs aient accordé si peu d'attention à ce mouvement migratoire et à la répartition de population canadienne-française aux États-Unis, qui devait en résulter. On peut en partie expliquer cette situation par ce qu'on a cru être un manque d'information, surtout un manque de données statistiques facilement disponibles. Le fait que le service de recensement des États-Unis n'ait pas réussi avant 1890 à recenser séparément les anglais et les français parmi sa population d'origine canadienne constitue l'un des principaux obstacles qui devaient vouer à l'échec les efforts d'un grand nombre de chercheurs. Ce problème a été partiellement résolu en 1890 par le dénombrement séparé de la population canadienne-française de première et seconde génération. On a omis cependant le groupe remontant aux générations antérieures dont le nombre s'accroissait rapidement. Pour une analyse spatiale, les données perdent malheureusement beaucoup de leur valeur — en particulier pour la Nouvelle-Angleterre — puisqu'elles n'ont pas été publiées par division civile à l'échelle inférieure à celle du comté. Et même à ce niveau, les données ne s'appliquent qu'à la population canadienne-française née au Canada. II s'ensuit qu'une grande partie des écrits historiques, particulièrement ceux qui ont trait à l'immigration d'avant 1890, sont imprécis et même souvent de nature conjecturale ou trompeurs. Les obstacles sur lesquels ont si longtemps achoppé les historiens sont ceux que nous avons rencontrés dans nos recherches pour l'étude de l'immigration canadienne-française en Nouvelle-Angleterre avant 1900. Cependant nous avons été quelque peu étonnés de découvrir qu'il existait en fait une grande variété de sources. Une partie seulement de ces sources ont été utilisées par les chercheurs, d'autres n'ont reçu qu'un bref coup d'œil. Ce texte a pour but d'examiner brièvement ce matériel précieux, souvent obscur, et de suggérer comment, par l'utilisation de certaines sources manuscrites, on peut arriver à des résultats très significatifs dans l'étude de l'immigration et du peuplement canadien-français en Nouvelle-Angleterre et dans l'ensemble des États-Unis au cours du XIXe siècle. Nous n'avons pas l'intention d'épuiser le sujet abordé ; le matériel généralement connu et facilement disponible sera simplement signalé. Nous mettrons plutôt l'accent sur les sources plus précieuses ayant trait à la Nouvelle-Angleterre, qui sont passées en général inaperçues et qui contiennent des données statistiques importantes.
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Bromberger, Christian. "Iran." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.108.

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Abstract:
Entre les mondes arabe (Irak, États du Golfe…), turc (Turquie, Azerbaïjan, Turkmenistan) et européen (par la trouée du Caucase et de la mer Caspienne), l’Iran forme un ensemble distinct dont la population est fortement attachée à sa spécificité. Cette forte originalité au sein du Moyen-Orient, les Iraniens la doivent à leurs origines symbolisées par leur langue, le persan, une langue indo-européenne, à la doctrine religieuse qu’ils professent en majorité, le chiisme, qui s’oppose au principal courant de l’islam, le sunnisme, enfin, paradoxalement, à leur forte occidentalisation due à un courant d’échanges continus depuis la fin du XIXème siècle et que n’a pas interrompu la Révolution islamique. Ces trois constituants de l’identité iranienne sont contrebalancés par des facteurs de division de la société, plus ou moins accusés selon les époques. Le premier constituant de l’identité iranienne, revendiquée par la population, c’est l’ancrage du pays dans une histoire plurimillénaire, la conscience d’appartenir à un des plus anciens États du monde, de la continuité d’une civilisation qui a su assimiler les envahisseurs successifs. Les Iraniens sont d’origine aryenne. Irân-vej, en langue pehlevi, l’ancienne langue iranienne parlée sous les Sassanides (224-651 ap. J.-C.), c’est le pays des Aryens. Les occidentaux ont préféré, à travers l’histoire, le nom qu’avaient donné les Grecs au pays, « Perse », du nom de la grande tribu qui avait fondé l’Empire achéménide au VIème siècle avant J.-C. Diplomates et voyageurs utilisèrent le mot « Perse » jusqu’en 1935 quand l’empereur Reza chah imposa le nom officiel d’Iran, déjà utilisé dans la population, et récusa le nom de Perse qui connotait des légendes anciennes et ancrait le pays dans un passé folklorique. Encore aujourd’hui les occidentaux ont tendance à utiliser « Perse » quand ils se réfèrent à des aspects valorisants (archéologie, cuisine, poésie…), réservant « Iran » pour évoquer des thématiques plus inquiétantes (Révolution, terrorisme). Venus des steppes froides d’Asie intérieure, les Iraniens sont, à l’origine, des nomades indo-européens qui se sont fixés, aux IIème et au Ier millénaires avant J.-C sur le haut plateau( entre 800 et 1000 mètres) entouré de montagnes qui constitue la majeure partie de l’actuel Iran. Le genre de vie qui a dominé jusqu’aux invasions turco-mongoles (XIème-XIIIème siècles) était celui d’agriculteurs sédentaires pratiquant de courts déplacements pastoraux à l’intérieur des vallées. Les invasions médiévales ont entraîné la « bédouinisation » (X. de Planhol) de populations jusque là sédentaires si bien que l’Iran est devenu le plus grand foyer mondial de pastoralisme nomade. Ces bouleversements au fil de l’histoire, précédés par la conquête arabe au VIIème siècle, n’ont pas fait disparaître pour autant la langue persane ni fait refluer un folklore spécifiquement iranien. La nouvelle année (noruz) que célèbre la population est une année solaire qui débute à l’équinoxe de printemps et compte 365 jours. La vie en Iran est ainsi rythmée par deux calendriers antagonistes, le calendrier solaire pour le quotidien et le calendrier lunaire musulman pour les cérémonies religieuses. Noruz est aussi fêté dans les anciennes possessions et l’aire d’influence de l’Iran (sarzamin-e Iran : le « territoire » de l’Iran, Iran-e bozorg : le grand Iran) où le persan, sous l’appellation dari en Afghanistan et tajik au Tajikistan, est une langue officielle. La prise en considération de l’unité et du fort sentiment national iraniens ne doit pas masquer l’hétérogénéité et les facteurs de division au sein du pays. Et tout d’abord la diversité ethno-linguistique. Si environ 85% de la population parle le persan, ce n’est la langue maternelle que de 50% des locuteurs. D’importantes minorités occupent les marges du pays : au nord-ouest, les Turcs azeri, qui forment environ 20% de la population iranienne ; à l’ouest les Kurdes ; au sud, des Arabes ; au sud-est les Baloutches. Cette diversité ethno-linguistique se double d’une diversité religieuse, chez les Baloutches, une partie des Kurdes et une partie des Arabes qui sont sunnites. Les revendications identitaires de ces minorités se déclinent avec une intensité très variable, se bornant tantôt à des manifestations culturelles, prenant parfois un tour plus politique avec des demandes d’autonomie ou encore s’accompagnant d’actions violentes (ainsi au Baloutchestan et dans une moindre mesure au Kurdistan). S’ajoutent à ces différences culturelles et à ces revendications identitaires de forts contrastes en matière de genre de vie. La vie paysanne, en net déclin (on ne compte plus que 26% de population rurale selon le recensement de 2016), se caractérise par de fortes traditions communautaires, notamment pour la gestion de l’eau amenée traditionnellement des piémonts par des galeries drainantes souterraines (les qanât). Les pasteurs nomades forment de grandes tribus (tels, au sud de l’Iran, les Bakhtyâri et les Qashqa’i) qui se singularisent par rapport aux Bédouins des déserts du Moyen-Orient par les traits suivants : il s’agit d’un nomadisme montagnard menant les pasteurs et leurs troupeaux des plaines vers les sommets au printemps et inversement à l’automne ; les tribus regroupent des centaines de milliers d’individus soumis à des « chefferies centralisées » (J.-P. Digard) et ont formé des états dans l’État rigoureusement hiérarchisés. Mais c’est le mode de vie urbain qui est depuis une quarantaine d’années majoritaire. La ville avec son bâzâr, sa grande mosquée, ses services est particulièrement valorisée. La population de Téhéran (9 millions d’habitants) et de son agglomération (15 millions) a crû considérablement depuis le début du XXème siècle (environ 200 000 habitants en 1900). Banlieues et cités périphériques regroupent des « paysans dépaysannés » (P. Vieille) (pour un exemple de ces cités périphériques voir S. Parsapajouh). La ville elle-même est fortement stratifiée socialement. Ainsi, à Téhéran, s’opposent un nord riche où réside une bourgeoisie occidentalisée et les quartiers populaires et pauvres du sud de la ville. Le second constituant de l’identité iranienne, c’est le chiisme. Ce courant religieux remonte aux premiers temps de l’islam quand il fallut choisir un successeur au prophète. Les chiites, contrairement aux sunnites, optèrent pour le principe généalogique et choisirent pour diriger la communauté le gendre et cousin de Mohammed, Ali (shi’a signifie partisan - de Ali). Selon les dogmes du chiisme duodécimain, la version du chiisme dominante en Iran, seuls les 12 imam-s (Ali et ses descendants) ont pu exercer un pouvoir juste et légitime. Le douzième imam a disparu en 874 et dans l’attente de la parousie de cet « imam caché » toute forme de gouvernement est nécessairement imparfaite. Ce dogme prédispose à une vision critique du pouvoir. Au cours de l’histoire certains ont préféré cultiver de l’indifférence à l’égard de la vie politique et se réfugier dans la spiritualité, d’autres au contraire faisant fond sur les virtualités contestataires du chiisme ont prôné une opposition au pouvoir, voire un gouvernement dirigé par les clercs, comme l’ayatollah Khomeyni et ses partisans le firent lors de la révolution islamique (1979-1980) – ce qui est une innovation dans le chiisme duodécimain. La constitution de la République islamique a entériné cette position doctrinale en institutionnalisant le velayat-e faqih « la souveraineté du docte ». C’est lui, le « guide », qui exerce le pouvoir suprême et auquel sont subordonnés le Président de la République et le gouvernement. Un autre trait original du chiisme duodécimain est l’exaltation du martyre ; celle-ci trouve son origine dans l’ « histoire-mythe » de la passion du troisième imam, Hoseyn, tué, avec la plupart des membres de sa famille, dans des circonstances atroces par les troupes du calife omeyyade (sunnite), Yazid, en 680 à Kerbala, dans l’actuel Irak. La commémoration de ce supplice s’exprime à travers des rituels dolorisants qui atteignent leur paroxysme le 10 moharram (premier mois de l’année musulmane), jour de achoura (anniversaire de la mort de Hoseyn) : processions de pénitents se flagellant, prônes, cantiques et mystères rappellent ce drame. Cette tradition martyriste et les rituels qui lui correspondent sont un véritable ciment de la culture populaire. Le mythe de Kerbala, opposant bourreaux et victimes, exaltant le sacrifice de soi a été, dans l’histoire de l’Iran moderne et singulièrement lors de la révolution islamique, une grille de lecture de la réalité socio-politique et un modèle d’action pour la lutte. Un troisième composant de l’identité iranienne, c’est l’occidentalisation, entretenue par une diaspora de deux à trois millions d’individus installés, pour la plupart, aux Etats-Unis. Le sport est un des révélateurs les plus vifs de cette occidentalisation, voire de la mondialisation de la société iranienne. Le sport traditionnel en Iran, c’est la lutte qui s’adosse à la pratique coutumière du zourkhane (littéralement maison de force) où l'on s'adonne, dans un cadre de sociabilité conviviale, à divers exercices athlétiques. Or, aujourd’hui, le football détrône la lutte ; des joueurs sont recrutés par des clubs européens, des entraîneurs étrangers sont appelés à diriger l’équipe nationale qui brille dans les compétitions internationales et suscite un engouement sans pareil. Des revendications s’expriment dans les stades ou autour des matchs de football. Il en est ainsi des revendications féminines. Contraintes à une tenue stricte, soumises à des inégalités de droits (en matière d’héritage, de divorce, de voyage, etc.), les femmes sont aussi interdites dans les stades où se déroulent des compétitions d’hommes, en particulier lors des matchs de football. La contestation de cette interdiction est devenue un leitmotive des revendications féminines et à chaque grand match des femmes tentent de s’introduire dans le stade. Le football est sans doute un des domaines où la tension est la plus vive entre le régime islamique, soucieux de la séparation des sexes, de la discipline et de la bienséance prude, et la « société civile » urbaine plus ouverte aux modes de vie occidentaux. Les rituels de moharram tels qu’ils sont pratiqués par les jeunes dans les grandes villes d’Iran témoignent aussi de cette quête de modernité. L’évocation du drame de Karbala suscite une sincère affliction chez ces jeunes mais ils l’expriment à travers des attitudes et des moyens nouveaux : le matériel utilisé, la retransmission du rituel sur un écran géant, les manifestations juvéniles torse nu, qui rappellent celles des jeunes supporters dans les stades de football européen ou encore des adeptes de rave parties, le chantre s’apparentant à un DJ spectaculaire… tout cela emprunte à une culture mondialisée, et parfois underground. Ces exemples, parmi bien d’autres, montrent la complexité des manières d’être dans le monde iranien tiraillées entre modèles nationaux, religieux et mondiaux
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Dissertations / Theses on the topic "Portneuf (Division de recensement)"

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Primeau, François. "Analyse de la croissance et des changements structurels dans l'emploi des agglomérations et des régions métropolitaines de recensement du Canada : une approche par le biais de l'économie géographique." Mémoire, 2010. http://www.archipel.uqam.ca/3297/1/M11373.pdf.

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Abstract:
L'objectif de ce mémoire est de mieux comprendre les changements survenus dans la structure industrielle au Canada entre les années 1971 et 2001. Nous tenterons aussi d'extraire les effets de certaines variables sur le niveau d'emploi dans les agglomérations de recensements (AR) du Canada. Pour ce faire, nous utilisons des données portant sur l'emploi dans les AR entre les années 1971 et 2001. L'emploi y est divisé par industrie et par catégorie pour chacune des agglomérations. Nous retrouvons dans la partie statistique des indices d'inégalités qui démontrent les inégalités de la distribution de l'emploi présent dans la structure industrielle. Nous construisons aussi un indice indiquant le niveau de diversification des industries pour chaque AR. L'un des phénomènes remarqués est que les villes de plus grande taille sont davantage diversifiées que celles de plus petite taille. Ensuite, nous avons aussi construit un indice servant à mesurer le niveau de dispersion des industries et des types de fonctions dans l'espace. Dans un second temps, nous réalisons une analyse économétrique des variables ayant un impact sur le niveau de l'emploi. Nous trouvons que la population et la proximité des États-Unis ont un impact positif sur le niveau de l'emploi. Nous nous intéressons aussi aux raisons qui influencent le type d'industrie présent dans une AR. Ensuite, nous nous penchons sur les déterminants de la présence de certaines catégories de fonctions d'emploi dans les AR. Enfin, la dernière analyse nous permet d'expliquer les variations de la dispersion des industries dans l'espace. Elle nous permet de constater que les industries des services ont un indice d'inégalité de la dispersion 5 pour cent plus bas que les industries du secteur des matières premières.
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Books on the topic "Portneuf (Division de recensement)"

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Marcotte, Yves. Recensement du Canada, 1901 du comté de Portneuf. Saint-Basile, Québec]: Société d'histoire de Saint-Basile, 2010.

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2

Marcotte, Yves. Recensement du Canada 1891 du comté de Portneuf. [Saint-Basile, Québec]: Société d'histoire de Saint-Basile, 2008.

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3

Recensement du Canada 1891 du comté de Portneuf. [Saint-Basile, Québec]: Société d'histoire de Saint-Basile, 2008.

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4

Boisvenue, Solange. Recensement du Canada, 1891 : Farnham (division 1), Farnham (division 2), Farnham-Ouest, comté de Missisquoi. Joliette: Société de généalogie de Lanaudière, 1988.

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5

Société de généalogie de Québec., ed. Répertoire des mariages, division de recensement (comté), Montmagny (1686-1991). Sainte-Foy, Québec: Société de généalogie de Québec, 2003.

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6

L'Islet, 1679-1991: Répertoire des mariages, division de recensement (comté). Sainte-Foy: Société de généalogie de Québec, 2003.

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7

Bellechasse, 1698-1991: Répertoire des mariages : division de recensement (comté). Sainte-Foy, Québec: Société de généalogie de Québec, 2003.

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8

Division, Statistics Canada Geography, and Statistics Canada. Census Operations Division., eds. A national overview, population and dwelling counts, 2006 census: Un aperçu national, chiffres de population et des logements, recensement 2006 / Statistique Canada, Division des opérations du recensement [et] Division de la géographie. Ottawa: Statistics Canada, 2007.

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Upper Ottawa Valley Genealogical Group., ed. 1891 census of Renfrew Village, Division O, Renfrew County, Ontario. Pembroke, Ont: Upper Ottawa Valley Genealogical Group, 2008.

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10

Upper Ottawa Valley Genealogical Group., ed. 1891 census of McNab Township, Division M, Renfrew County, Ontario. Pembroke, Ont: Upper Ottawa Valley Genealogical Group, 2008.

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