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1

Soubeyran, Olivier. "Environnement et crise du tourisme en Martinique : vers une perspective autopoietique." Cahiers de géographie du Québec 35, no. 95 (2005): 369–83. http://dx.doi.org/10.7202/022183ar.

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Abstract:
Le cas de la Martinique permet d'associer tourisme et gestion environnementale. L'analyse des liens entre ces deux aspects porte sur quatre « zones de contact »: 1) l'ignorance dont le milieu local est objet lorsqu'on conçoit l'aménagement touristique; 2) les liens entre le tourisme, l'environnement et l'identité; 3) le choc entre les conceptions et les pratiques en matière d'aménagement et de développement touristique; et 4) les rapports entre l'environnement et la crise du tourisme. L'analyse est faite à partir d'une perspective systémique renouvelée, « autopoietique », ce qui focalise l'analyse au niveau de l'autonomie des processus de reproduction du milieu dans lequel s'insèrent les implantations touristiques. Ceci exige une redéfinition des rapports entre les implantations touristiques et les milieux locaux.
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2

Guillemot, Julie. "La gouvernance des territoires : obstacles et opportunités en Acadie." Articles, no. 28 (February 22, 2018): 59–78. http://dx.doi.org/10.7202/1043413ar.

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Abstract:
Ce texte porte sur les obstacles au développement en Acadie, abordés sous l’angle de la gouvernance territoriale et des mobilisations d’acteurs. Considérant que le développement territorial repose sur la capacité qu’ont les acteurs locaux et extralocaux à s’organiser et à se fédérer autour de projets communs, nous traitons, en nous appuyant sur des études de cas, de trois formes d’organisations collectives : les gouvernements locaux, les coopératives et les organisations sans but lucratif (OSBL) à mandat communautaire ou environnemental. Un des aspects le plus frappants des cas étudiés est l’importance des liens entre ces divers organismes. Cependant, plusieurs paramètres de l’aménagement et du développement du territoire échappent aux collectifs locaux. Face aux défis, certains milieux proposent des alternatives. Nous terminons en nous positionnant en faveur d’une plus forte intégration des principes du développement durable dans le cadre des projets territoriaux en Acadie.
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3

Giroux, Lorne. "La protection juridique du fleuve Saint-Laurent." Environnement 32, no. 4 (2005): 1027–72. http://dx.doi.org/10.7202/043112ar.

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Abstract:
Le gigantisme, la diversité de ses aspects physiques et la multiplicité des usages du fleuve Saint-Laurent rendent difficile l'élaboration de toute règle juridique visant à en assurer la protection environnementale. Le caractère fédéral de l'État canadien accentue davantage ces difficultés, surtout à cause du fractionnement des secteurs de compétence. L'auteur examine ici les principaux régimes juridiques, tant fédéraux que québécois, mis en place pour assurer la protection de ce grand fleuve. L'étude s'articule autour de trois aspects principaux. Dans un premier temps, l'auteur se penche sur les régimes à caractère préventif qui reposent sur le processus d'évaluation et d'examen des impacts sur l'environnement des grands projets de développement. Les mécanismes administratifs de contrôle des activités susceptibles de polluer et les mesures de répression font l'objet de la deuxième partie. Enfin, la dernière partie porte sur deux régimes qui s'intéressent à la protection de certaines des ressources du fleuve. Dans chacun des cas, l'auteur étudie de façon distincte les régimes fédéraux et ceux du Québec.
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4

Larrain, Guillermo, and Carlos Winograd. "Privatisation massive, finances publiques et macroéconomie. Le cas de l'Argentine et du Chili." Revue économique 47, no. 6 (1996): 1373–408. http://dx.doi.org/10.3917/reco.p1996.47n6.1373.

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Abstract:
Résumé L'analyse des effets de la privatisation porte généralement sur des aspects microéconomiques. Néanmoins, lorsque la privatisation est massive, l'évaluation de l'impact macroéconomique présente un grand intérêt. Dans un environnement de crise économique chronique, la privatisation peut jouer un rôle de signal de changement de régime des politiques publiques. En Argentine, la privatisation est de grande ampleur et extrêmement rapide. Après l'épisode de l'hyperinflation, elle produit un effet positif considérable sur les finances publiques et contribue à la stabilisation monétaire. Au Chili, le processus de privatisation a été graduel et la restructuration des entreprises a été réalisé avant le transfert de propriété. L'impact sur les finances publiques a été ainsi négligeable. L'analyse économétri­que montre que la privatisation massive conduit à une appréciation du taux de change réel et contribue positivement à la croissance.
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5

HAMDANI, Aziz, and Rofia ABADA ARZOUR. "LA GEOMATIQUE POUR AIDER DANS LE SUIVI ET L’ANALYSE DES PROJETS URBANISTIQUES ET LEURS IMPACTS SUR L’ENVIRONNEMENT, APPLICATION SUR LE BASSIN VERSANT D’IGHIL EMDA (ALGERIE)." URBAN ART BIO 1, no. 1 (2022): 23–32. http://dx.doi.org/10.35788/uab.v1i1.21.

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Abstract:
L’avènement et l’essor de la géomatique ou le SIG, comme outil d’aide à la décision, ont promu considérablement et rendu plus pertinente la conception des projets urbanistiques mais aussi ont rendu plus cohérent le processus conceptuel et décisionnel. C’est grâce à la possibilité offerte par la géomatique, appliquée à toutes les géosciences et les sciences géographique, qu’il est devenu facile de réunir simultanément et pratiquement de façon intégrée, tous les éléments se rapportant à un territoire géographique. Les nouvelles techniques se proposent au moment où les territoires sont confrontés à
 des problèmes majeurs notamment d’ordres environnementaux et économiques, mais aussi d’ordres sociétaux.
 Dans le présent article, nous avons présenté les aspects avantageux de la mise en œuvre du SIG dans les études des projets d’urbanisme et leurs impacts environnementaux, d’autre part, nous avons montré dans quel stade du processus conceptuel et décisionnel il est sollicité. Il est clairement conclu que le SIG s’affirme de plus en en plus comme solution incontournable pour la réussite d’un projet d’aménagement du territoire dans son intégrité et en urbanisme particulièrement.
 Un exemple illustratif est présenté dans ce travail montrant les possibilités de la géomatique, il porte sur un bassin versant qui fait, aujourd’hui, l’une des meilleures illustrations d’un territoire affecté par une urbanisation non maîtrisée de tout le territoire d’Algérie, il s’agit du bassin versant de Oued Agrioun dans la région de Kherrata (Algérie tellienne).
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6

Plouffe, L. "M.J. Stones, Albert Kozma, and J.K. McNeil. Psychological Weil-Being in Later Life. Toronto: Butterworths, 1991, pp. 160." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 11, no. 2 (1992): 202–4. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980800011740.

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Abstract:
RÉSUMÉCet ouvrage porte sur la conceptualisation, la mesure et la prédiction du bien-être psychologique. Il constitue, en effet, le fruit d'un programme systématique de recherche mené par les auteurs et débouche sur l'élaboration d'un modèle compréhensif et rigoureusement vérifiable du bien-être psychologique. Partant d'un déblayage et d'une organisation conceptuelle de la notion du bien-être psychologique, les auteurs décrivent et évaluent ensuite les principaux instruments de mesure. Les composantes du bien-être sont analysées, pour arriver à la conclusion que le bien-être psychologique est composé d'une dimension affective stable et d'une dimension affective transitoire. Vient ensuite une recension de la recherche sur les prédicteurs psychologiques, sociaux et environnementaux du bien-être. Le modèle théorique proposé dans la conclusion incorpore les aspects situationnels et les dimensions caractérielles. Les auteurs tentent une application des connaissances sur le bien-être psychologique à l'intervention clinique et communautaire ainsi qu'à l'élaboration de politiques sociales.
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7

LeBlanc, Matthieu. "Les mémoires de traduction et le rapport au texte : ce qu’en disent les traducteurs professionnels." TTR 27, no. 2 (2016): 123–48. http://dx.doi.org/10.7202/1037748ar.

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Abstract:
Cet article présente les résultats partiels d’une étude ethnographique menée auprès de traducteurs professionnels. Dans son ensemble, l’étude porte sur l’utilisation des technologies langagières, notamment les mémoires de traduction, et la satisfaction du traducteur professionnel dans un environnement de travail de plus en plus « technologisé ». Pour les besoins de l’article, nous nous sommes limité à un aspect de l’étude, soit le rapport qu’entretiennent les traducteurs avec leur texte. Par exemple, de quelle manière le recours massif aux mémoires de traduction transforme-t-il le rapport au texte ? Le recours systématique aux mémoires de traduction est-il problématique à certains égards, comme l’avancent certains chercheurs ? Les traducteurs ont-ils l’impression de traduire de façon non linéaire, de se trouver devant un texte discontinu ? Le cas échéant, de quelle manière voient-ils ces changements au processus de traduction ? Pour répondre à ces questions, nous examinerons les résultats d’une étude réalisée dans trois entreprises et services de traduction situés au Canada, et qui nous a permis de mener des entretiens semi-dirigés auprès de plus de cinquante langagiers et d’observer les traducteurs à l’oeuvre.
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8

Allouc, Jacques, and Jean-Georges Harmelin. "Les depots d'enduits manganoferriferes en environnement marin littoral; l'exemple de grottes sous-marines en Mediterranee nord-occidentale." Bulletin de la Société Géologique de France 172, no. 6 (2001): 765–78. http://dx.doi.org/10.2113/172.6.765.

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Abstract:
Abstract Black coating of hard substrates by Mn and Fe oxides has long been reported from shallow, dark, submarine caves. However, these littoral metallic deposits have never been studied in detail, despite expected analogies with deep-sea polymetallic crusts. Submarine caves are characterized by darkness and low rates of exchanges with the open sea. Lack of primary production and confinement of inner water bodies result in marked oligotrophy and extremely reduced biomass, i.e. conditions close to those prevailing in deep-sea habitats. Field evidences suggested that the formation of Mn-Fe coatings was closely tied to these particular environmental conditions. The goal of this study was to examine the detailed features of Mn-Fe coatings from dark caves with different local conditions, and to try to identify the processes responsible for their deposition. Study sites and methods: Three sublittoral, single-entrance, caves were sampled by scuba diving along the coasts of Provence (France, Mediterranean Sea). The first site is a large karstic cave (Tremies Cave, 16 m depth at entrance floor, 60 m long; Marseille-Cassis area) with an ascending profile which results in a buffered thermal regime and markedly oligotrophic conditions due to warm water trapping in its upper part. Wall fragments were sampled at 30 m (medium confinement: zone B) and 60 m (strong confinement: zone C) from the cave entrance. The second site is a large tubular cavity open in conglomerate formations (3PP Cave, 15 m depth at entrance floor, 120 m long; La Ciotat) with a descending profile which results in relative permanence of winter temperatures within the inner parts, complex water circulation and presumed greater input of sedimented particles than in the preceding cave. Wall samples were taken at 25 m, 70 m and 100 m from entrance. The third site is a small, horizontal, cave open in quartzite formations (Bagaud Cave, 7 m depth at entrance floor, about 10 m long; WNW of Port-Cros Island, bay of Hyeres). Sampling was performed on walls of a narrow corridor between an anterior room and a smaller inner room. A sporadic outflow of continental waters is located in the inner room. The samples were preserved in 50% ethylic alcohol or studied soon after their sampling. Before carbon coating and SEM examination, or microanalyses with SEM-associated spectrometers, they were treated in a 33% Chlorox solution and thereafter washed in demineralized water and dried. Micromorphology: At low-medium magnification (<20,000), the aspect of coatings varies between caves and, especially, between inner-cave locations. All the described structures are made up of Mn and Fe oxides. In Tremies Cave, coatings of walls from zone B are composed of irregular erected constructions (height: 10s to 100s mu m) formed by the aggregation of roughly ovoid primary concretions of about 10 mu m. The surface of those primary concretions displays numerous lacunose to reticulate films (pores, about 0.5 mu m in diameter, are often subrounded). Remnants of these films and organomorphic corpuscles occur also within the primary concretions. On younger substrates (broken wall exposed since 1970), primary concretions are poorly developed and no prominent construction is visible. In more confined conditions (zone C), the erected constructions of ancient coatings are smaller and less numerous than in zone B but are well individualized. In this zone C, besides some remnants of lacunose to reticulate films, there is an appearance of filaments and ovoid corpuscles (height/width: 10-30/5-15 mu m), which seem to be linked to filaments by a short stalk. In 3 PP Cave, at 25-70 m from entrance, wall coatings present porous heaps of primary concretions. The surface and the inside of the latter comprise remnants of lacunose to reticulate films that evoke those observed in Tremies Cave. On younger substrates (hard parts of sessile invertebrates), coatings are restricted to micrometric organomorphic corpuscles with some remnants of lacunose or fibrous films. At 100 m from the entrance, coatings are shaped by numerous erected constructions, more or less coalescing. Besides remnants of lacunose films, the primary concretions contain interlacing filaments (diameter: 0.2-0.3 mu m) forming cords or veils. In Bagaud Cave, the primary concretions are aggregated in irregular heaps. Lacunose films are particularly frequent and tend to form three-dimensional mamillated structures that were not observed in the other caves. In particular, there is an appearance of tubular structures and of numerous hemispheroidal structures (diameter: 4-5 mu m) with an upper orifice. At higher magnification (20,000), whatever the cave and inner-cave location, the aspect of oxide deposits is rather smooth or, especially, microgranular. Mineral composition: The composition of coatings is different between caves and according to their inner-cave location. In both large caves (Tremies and 3 PP), the Mn/Fe ratio increases with the distance from the cave entrance, i.e. when exchanges with the open sea diminish. This trend is particularly clear in Tremies Cave, where the confinement gradient is strongly marked.
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9

GUYOMARD, H., B. COUDURIER, and P. HERPIN. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 22, no. 3 (2009): 147–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3341.

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Abstract:
L’Agriculture Biologique (AB) se présente comme un mode de production agricole spécifique basé sur le respect d’un certain nombre de principes et de pratiques visant à réduire au maximum les impacts négatifs sur l’environnement. Elle est soumise à des interdictions et/ou des obligations de moyens, par exemple l’interdiction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), des engrais de synthèse et des pesticides ou l’obligation de rotations pluriannuelles. Dans le cas de l’élevage, les critères portent sur l’origine des animaux, les conditions de logement et d’accès aux parcours, l’alimentation ainsi que la prévention et le traitement des maladies. Ainsi, la prévention des maladies est principalement basée sur l’utilisation de techniques d’élevage stimulant les défenses naturelles des animaux et, en cas de problème sanitaire, le recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie ; l’emploi d’autres médicaments vétérinaires n’est pas exclu à condition de respecter des conditions réglementaires strictes1. L’AB s’inscrit dans des filières d’approvisionnement et de commercialisation incluant la transformation et la préparation des aliments, la distribution de gros et/ou de détail et le consommateur final. Dans tous les pays, agriculteurs, conditionneurs et importateurs doivent se conformer à des réglementations pour associer à leurs produits un étiquetage attestant de leur nature biologique. Les produits issus de l’AB sont certifiés et des mécanismes d’inspection assurent le respect des règlements.
 L’AB mondiale est aujourd’hui encore une activité marginale au regard des terres consacrées (moins de 2%), du nombre d’agriculteurs engagés ou des volumes concernés. Il s’agit toutefois d’une activité en forte croissance avec, par exemple, un triplement des surfaces mondiales dédiées entre 1999 et aujourd’hui. Le marché mondial des produits issus de l’AB était estimé à 25 milliards d’euros en 2006, soit deux fois plus qu’en 2000 (données IFOAM). La consommation est très fortement concentrée, à plus de 95% en Amérique du Nord d’une part, et en Europe de l’Ouest où les principaux marchés sont l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, d’autre part. Sur ces deux continents, les importations sont nécessaires pour pallier le déficit de l’offre domestique au regard de la demande intérieure.
 Ceci est particulièrement vrai en France. Selon le ministère en charge de l’agriculture (2009), «la demande [française] de produits issus de l’AB croît de 10% par an depuis 1999. Or, l’offre [nationale] de produits issus de l’AB est aujourd’hui insuffisante pour satisfaire cette demande croissante. Les surfaces des 11 970 exploitations agricoles françaises en AB ne représentent que 2% de la surface agricole. Par défaut d’organisation entre les producteurs et à cause de l’éparpillement des productions, une part significative des produits bio n’est pas valorisée». Et simultanément, 25% environ de la consommation française de produits bio est satisfaite par des importations. Cette situation a conduit le Ministre en charge de l’agriculture à proposer, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un plan visant le triplement à l’horizon 2012 des surfaces françaises en AB (6% de la surface agricole utile en 2012). Pour atteindre cet objectif, le plan inclut un soutien budgétaire à la structuration de la filière bio (sous la forme d’un fonds de structuration doté de 15 millions d’euros sur cinq ans), la mobilisation de la recherche (notamment sous la forme de crédits «recherche»), un soutien accru aux exploitations converties en AB (via le déplafonnement des 7 600 €/an/unité des aides agro-environnementales pour les exploitations en conversion vers l’AB et une augmentation de l’enveloppe dédiée, ainsi que la reconduction du crédit d’impôt en 2009, celui-ci étant par ailleurs augmenté) et enfin, l’obligation dès 2012 faite à la restauration collective de proposer dans ses menus 20% de produits issus de l’AB. Enfin, dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) du 23 février 2009, une aide spécifique aux exploitations en AB d’un montant d’un peu moins de 40 millions d’euros a été adoptée. Le plan français en faveur de l’AB, popularisé sous le libellé «AB : objectif 2012», vise donc à développer la production domestique de produits issus de l’AB via la fixation d’un objectif quantitatif en termes de surfaces dédiées en jouant simultanément sur la demande (via une contrainte d’incorporation de produits issus de l’AB dans la restauration collective) et l’offre (via, de façon générale, un soutien augmenté aux exploitations en conversion vers l’AB et déjà converties à l’AB).
 Dans ce contexte, le comité éditorial de la revue Inra Productions Animales et la direction de l’Inra ont souhaité apporter un éclairage scientifique sur les acquis, les verrous et les perspectives en matière d’élevage AB. Ce numéro a été coordonné par J.M. Perez avec l’aide de nombreux relecteurs : que tous soient ici remerciés. Après une présentation du cahier des charges français et de la réglementation communautaire (Leroux et al), le numéro se décline en trois parties : une série d’articles sur différentes filières animales concernées (avicole, porcine, bovine allaitante, ovine allaitante), un focus sur deux approches à l’échelle des systèmes d’élevage (ovin allaitant et bovin laitier), et enfin des articles centrés sur les problèmes les plus aigus rencontrés dans le domaine de la gestion sanitaire et de la maitrise de la reproduction. L’article conclusif de Bellon et al fait le point sur les principales questions de recherche qui demeurent.
 En aviculture (Guémené et al), à l’exception de l’œuf, la production bio reste marginale, mais les filières sont bien organisées. Cette situation résulte d’une relative synergie avec les filières label rouge, avec lesquelles elles partagent plusieurs caractéristiques (types génétiques, longue durée d’élevage, parcours). Des difficultés multiples subsistent néanmoins. La production bio est pénalisée par le manque de poussins AB, des difficultés de maintien de l’état environnemental et sanitaire des parcours, la rareté de l’aliment bio et la difficulté d’assurer l’équilibre en acides aminés des rations (pas d’acides aminés de synthèse), élément susceptible d’expliquer la surmortalité constatée en pondeuse (liée à des problèmes comportementaux). Par suite, les performances sont inférieures à celles de l’élevage conventionnel (augmentation de la durée d’élevage et de l’indice de conversion) et l’impact environnemental, bien qu’amélioré quand il est rapporté à l’hectare, est moins favorable quand il est mesuré par unité produite, à l’exception notable de l’utilisation de pesticides. 
 Prunier et al aboutissent aux mêmes conclusions dans le cas de la production de porcs AB. Relativement au conventionnel, les contraintes sont fortes sur le plan alimentaire (rareté de l’aliment AB, problème d’équilibre en acides aminés des rations) et de la conduite d’élevage (interdiction ou limitation des pratiques de convenance, âge des animaux au sevrage de 40 jours, difficultés de synchronisation des chaleurs et des mises bas, limitation des traitements vétérinaires). Ces contraintes et la grande diversité des élevages de porcs AB se traduisent par une forte variabilité des performances en termes de survie, reproduction, composition corporelle ou qualité des produits : autant de critères qu’il conviendra de mieux maîtriser à l’avenir pour assurer la pérennité de l’élevage porcin AB.
 Les performances zootechniques et économiques de l’élevage bovin allaitant bio sont abordées dans l’article de Veysset et al à partir d’un échantillon limité d’exploitations situées en zones défavorisées. Les caractéristiques des unités AB diffèrent peu de celles de leurs voisines en élevage conventionnel ; avec un chargement à l’hectare plus faible mais une plus grande autonomie alimentaire, les résultats techniques des élevages AB sont proches de ceux des élevages conventionnels et ce, en dépit d’une moindre production de viande vive par unité de bétail, en raison d’un cycle de production en moyenne plus long. Sur le plan économique, les charges plus faibles (pas de traitements antiparasitaires, pas de vaccinations systématiques) ne suffisent pas à compenser un moindre produit à l’hectare. Un verrou majeur est le déficit de gestion collective de la filière verticale (absence totale de débouché en AB pour les animaux maigres, en particulier) qui se traduit par un problème aigu de sous-valorisation puisque dans l’échantillon enquêté 71% des animaux sont vendus sans signe de qualité : nul doute qu’il s’agit là d’une priorité d’action.
 En élevage ovin (Benoit et Laignel), également sur la base d’un échantillon malheureusement restreint, les différences de performances techniques et économiques des élevages conventionnels versus bio varient sensiblement selon la localisation géographique, plaine ou montagne ; il est de ce fait difficile (et dangereux) de dégager des enseignements généraux valables pour l’élevage bio dans son ensemble. L’étude détaillée des adaptations des systèmes d’élevage aux potentialités agronomiques réalisée sur quatre fermes expérimentales montre néanmoins le rôle clé de la variable «autonomie alimentaire». Par suite, la situation économique des élevages ovins bio est plus difficile en zone de montagne où l’autonomie alimentaire, voire fourragère, est moindre (l’achat des aliments non produits sur l’exploitation représente 41% du prix de vente des agneaux dans l’échantillon enquêté). In fine, cela suggère que la variabilité des performances de l’élevage ovin bio, de plaine et de montagne, dépend plus du coût de l’aliment et de la valorisation des agneaux que de la productivité numérique.
 L’article de Benoit et al porte également sur l’élevage ovin biologique, plus précisément la comparaison de deux systèmes ovins allaitants AB différant par le rythme de reproduction des animaux. Cela montre que les performances de l’élevage ovin AB ne s’améliorent pas quand le rythme de reproduction est accéléré, le faible avantage de productivité numérique ne permettant pas de compenser l’augmentation des consommations d’aliments concentrés et la moindre qualité des agneaux. Au final, cela illustre la plus grande difficulté à piloter le système AB le plus intensif.
 L’article de Coquil et al relève aussi d’une approche systémique appliquée cette fois à l’élevage bovin laitier. Il porte sur l’analyse d’un dispositif original de polyculture-élevage mis en place à la Station Inra de Mirecourt reposant sur la valorisation maximale des ressources du milieu naturel et accordant une importance première à l’autonomie en paille et à la culture des légumineuses (protéagineux, luzerne). Le cheptel valorise les produits végétaux (prairies et cultures) et assure la fertilisation des parcelles en retour. L’autonomie alimentaire étant privilégiée, les effectifs animaux sont une variable d’ajustement, situation plutôt inhabituelle par comparaison avec des élevages laitiers conventionnels qui cherchent en premier lieu à maintenir les cheptels et les capacités de production animale. Les premiers retours d’expérience suggèrent une révision du dispositif en maximisant les synergies et les complémentarités plutôt que de considérer que l’une des deux activités, la culture ou l’élevage, est au service de l’autre.
 Cabaret et al proposent un éclairage sur les problèmes sanitaires en élevage biologique. Sur la base, d’une part, d’une analyse des déclaratifs des acteurs de l’élevage, et, d’autre part, d’évaluations aussi objectivées que possible, les chercheurs montrent qu’il n’y aurait pas de différence notable entre l’AB et le conventionnel sur le plan des maladies infectieuses et parasitaires (nature, fréquence). La gestion de la santé des cheptels AB repose davantage sur l’éleveur que sur les prescripteurs externes auxquels il est moins fait appel, et sur une planification sanitaire préalable privilégiant la prévention et une réflexion de plus long terme sur la santé globale du troupeau, l’ensemble des maladies qui peuvent l’affecter, etc. La planification n’est pas uniquement technique. Elle requiert aussi l’adhésion des éleveurs. De fait, l’enquête analysée dans cet article relative aux élevages ovins allaitants met en lumière l’importance de ces aspects individuels et culturels sur la gestion de la santé en élevage biologique.
 Les alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage ruminant AB font l’objet de nombreux travaux (Hoste et al). Différents moyens de lutte contre les parasitoses sont mis en œuvre : gestion du pâturage de façon à limiter le parasitisme helminthique (rotations, mise au repos, assainissement), augmentation de la résistance de l’hôte (génétique, nutrition, vaccination), et traitements alternatifs des animaux infectés (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). Les protocoles d’évaluation objective de ces traitements alternatifs posent des problèmes méthodologiques non totalement résolus à ce jour. Mais traiter autrement, c’est aussi réduire le nombre de traitements anthelminthiques de synthèse via un emploi plus ciblé (saison, catégories d’animaux). Au total, de par la contrainte du cahier des charges à respecter, l’élevage biologique a recours à l’ensemble des moyens de lutte contre les maladies parasitaires. Dans le cadre de cette approche intégrée de la santé animale, l’élevage biologique peut jouer un rôle de démonstrateur pour l’ensemble des systèmes d’élevage concernés par le problème de la résistance et des alternatives aux anthelminthiques utilisés à grande échelle. 
 Même si la réglementation n’impose pas de conduites de reproduction spécifiques en élevage AB, elle contraint fortement les pratiques, notamment l’utilisation des traitements hormonaux. L’impact de ces contraintes est particulièrement fort en élevage de petits ruminants (où le recours à des hormones de synthèse permet l’induction et la synchronisation des chaleurs et des ovulations) et en production porcine (où la synchronisation des chaleurs et des mises bas est très pratiquée). Néanmoins, Pellicer-Rubio et al rappellent que des solutions utilisées en élevage conventionnel peuvent également être mobilisées en élevage biologique, l’effet mâle et les traitements photopériodiques naturels notamment, et ce dans toutes les filières, en particulier celles fortement consommatrices de traitements hormonaux. De façon générale, les marges de progrès sont encore importantes et les solutions seront inévitablement multiformes, combinant diverses techniques selon une approche intégrée. Ici aussi, l’AB veut être valeur d’exemple, en particulier dans la perspective d’une possible interdiction des hormones exogènes en productions animales.
 L’article de Bellon et al conclut le numéro. Il met l’accent sur quatre thématiques prioritaires de recherche à développer, à savoir 1) la conception de systèmes d’élevage AB, 2) l’évaluation de l’état sanitaire des troupeaux et le développement d’outils thérapeutiques alternatifs, 3) la maîtrise de la qualité des produits et 4) l’étude des interactions entre élevage AB et environnement. A ces quatre orientations, on ajoutera la nécessité de recherches sur l’organisation des filières, la distribution, les politiques publiques, etc. dans la perspective de différenciation et de valorisation par le consommateur des produits issus de l’élevage biologique.
 Dans le droit fil de ces conclusions, l’Inra a lancé, ce printemps, un nouvel appel à projets de recherche sur l’AB dans le cadre du programme dit AgriBio3 (programme qui prend la suite de deux premiers programmes également ciblés sur l’AB). Les deux grandes thématiques privilégiées sont, d’une part, les performances techniques de l’AB (évaluation, amélioration, conséquences sur les pratiques), et, d’autre part, le développement économique de l’AB (caractérisation de la demande, ajustement entre l’offre et la demande, stratégie des acteurs et politiques publiques). Ce programme, associé à d’autres initiatives nationales (appel à projets d’innovation et de partenariat CASDAR du ministère en charge de l’agriculture) et européennes (programme européen CORE Organic en cours de montage, suite à un premier programme éponyme), devrait permettre, du moins nous l’espérons, de répondre aux défis de l’AB, plus spécifiquement ici à ceux de l’élevage biologique. Un enjeu important est aussi que les innovations qui émergeront de ces futurs programmes, tout comme des travaux pionniers décrits dans ce numéro, constituent une source d’inspiration pour faire évoluer et asseoirla durabilité d’autres formes d’élevage.
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Hymers, Lesley Anne, Bill Steer, and Janice Williams. "The Teachers’ Mining Tour in Ontario - A Professional Development Program for Educators." Geoscience Canada 42, no. 4 (2015): 487. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2015.42.083.

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Abstract:
The Teachers’ Mining Tour is a professional development program for educators hosted at the Canadian Ecology Centre (CEC) located near Mattawa, Ontario. Each year in late summer for three years (2010–2012) approximately thirty Ontario teachers participated in a five day program that included presentations by mineral industry professionals, site visits to mines and mine manufacturing operations, and educational resource workshops. In 2013, to meet demand, the Tour program was expanded to include two tours, annually. The goal of the Tour is to provide teachers with the information and resources that they need to become more proficient Earth Science teachers and to educate their students about the mining industry and, through this increased knowledge and experience, to encourage their students to pursue post-secondary education and careers in Earth Sciences and mining-related disciplines. Additional objectives are to create and cultivate a network of teachers using mining as a theme in their classrooms, and to promote informed opinions amongst participants with regard to the economic, social and environmental aspects of mining. The Tour content focuses on modern mining techniques and technology, environmental responsibility, workplace safety, and mining careers. Tours consistently receive favourable reviews from teachers, industry participants and representatives from sponsor organizations. In addition to the feedback sought through evaluation forms at the conclusion of each Tour program, additional feedback is sought from participants in the following spring of each academic year. A formal survey is circulated, providing teachers with the opportunity to report back about how their Tour experience is influencing their teaching. Respondents report that they are satisfied with the information and resources that they received during the Tour, that the program is directly applicable to the subjects that they are teaching, and that their perceptions about mining changed because of their experience. RÉSUMÉLe Teachers’ Mining Tour est un programme de formation pour enseignants qui se tient au Centre écologique du Canada (CEC) situé à Mattawa, Ontario. Chaque année à la fin de l'été depuis trois ans (2010–2012) une trentaine d’enseignants d'Ontario ont participé à ce programme de cinq jours de présentations par des professionnels de l'industrie minérale, de visites de sites miniers et d’usines de transformation, et d’ateliers sur les moyens éducatifs. En 2013, pour répondre à la demande, le programme du Tour a été porté à deux sessions par année. L’objectif de ce Tour est de fournir aux enseignants les informations et les moyens éducatifs requis pour devenir des enseignants en sciences de la Terre mieux qualifiés pour instruire leurs élèves sur la réalité de l'industrie minière et, par là, d’encourager leurs élèves à poursuivre une formation postsecondaire et opter pour des carrières en sciences de Terre ou dans les disciplines de l’industrie minière. Ce programme vise aussi d’autres objectifs dont ceux de créer et promouvoir un réseau d'enseignants qui utilisent le thème minier dans leur enseignement, et faire en sorte que les participants en ressortent avec des opinions mieux éclairés sur les aspects économiques, sociaux et environnementaux de l'exploitation minière. Le contenu du Tour porte surtout sur les processus et la technologie de l’exploitation minière moderne, l’éco-responsabilité, la sécurité du milieu de travail et les opportunités de carrière dans l’industrie minière. Ce programme d’activités est systématiquement louangé par les enseignants, les participants d'industrie et les représentants des organismes de parrainage. Le niveau de satisfaction est établi par l’administration de formulaires d’évaluation à la fin de chaque session du programme d’activités, et par les réactions colligées auprès des participants au printemps suivant l’année scolaire. Un sondage formel est soumis aux enseignants dans le but d’évaluer l’impact des activités du Tour sur leur enseignement. Les répondants se disent satisfaits des informations reçues et des moyens éducatifs enseignés pendant le Tour, confirment que le programme d’activités est directement applicable aux sujets qu'ils enseignent, et que leurs perceptions de l'exploitation minière en ont été changées.
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Schauf, C. L. "Hommage à Edward Alexander Sellers, M.D., Ph.D." Canadian Journal of Physiology and Pharmacology 65, no. 6 (1987): 1241. http://dx.doi.org/10.1139/y87-197.

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Abstract:
Les vingt-trois articles suivants de ce numéro du Journal canadien de physiologie et pharmacologie sont dédiés à la mémoire d'un grand Canadien qui a consacré sa vie et son travail d'abord à ses hommes dans la Marine royale du Canada puis à ses patients, ses étudiants, ses collègues et ses concitoyens.Edward Alexander Sellers, physicien, scientifique, administrateur, humaniste et philanthrope, est né le 14 septembre 1916 à Winnipeg au Manitoba, et fit ses études au Collège Ridley à St. Catherines en Ontario, ainsi qu'à l'Université du Manitoba (M.D., 1939). Il s'engaga ensuite dans la Marine royale du Canada à titre de médecin. Pendant la guerre, il se consacra à la pratique médicale et à la recherche. C'est à cette époque que naquit la longue amitié qui le lia à Charles H. Best.En 1945, Ed se joignit au personnel enseignant de l'Université de Toronto où il occupa les postes de professeur de physiologie, de professeur et directeur du Département de pharmacologie et de vice-doyen (sciences fondamentales) du Département de médecine. Il fut également membre du sénat et du conseil d'administration.C'est alors qu'il était médecin dans la Marine que s'éveilla chez lui l'intérêt qu'il porta toujours aux relations entre l'homme et son environnement. Les problèmes rencontrés dans l'exploration des terres et mers arctiques, la lutte pour la survie et l'adaptation aux conditions de vie dans ces régions confirmèrent cet intérêt. Il contribua au travail du Conseil de recherches de la Défense du Canada et fut le directeur des laboratoires de recherches médicales du ministère de la Défense de 1955 à 1958, tout en maintenant son affiliation à l'Université de Toronto. Au cours de sa carrière, c'est à partir de problèmes médicaux pratiques non résolus qu'il élabora ses projets de recherches biomédicales.La recherche productive ne fut qu'une des nombreuses réalisations de Ed. Sa plus remarquable contribution au progrès de la recherche fut son travail sur la thermogenèse sans frisson. Une grande partie de la physiologie thermique moderne est fondée sur les résultats de ces études. Ed a suivi trois avenues de recherche distinctes : l'étude de l'acclimatation (principalement chez les rongeurs), avec un intérêt soutenu pour les aspects mécanistes, particulièrement le rôle du système nerveux sympathique; l'étude de la fonction thyroïdienne; et la recherche pharmacologique générale. Ed a créé le "Toronto Thyroid Group," un groupe interdisciplinaire qui se réunissait fréquemment et dont les travaux réalisé en collaboration ont donné lieu à de nombreuses publications pour ses étudiants et ses confrères. L'un deux écrivit : "Lorsque j'avais besoin d'un professeur, il était là, lorsque j'avais besoin d'un conseiller, il était là, et lorsque j'avais besoin d'un père, il était encore là." L'Université de Toronto demanda à Ed d'occuper diverses fonctions administratives. Ed avait un faible pour le Collège Innis qu'il avait aidé à fonder. Il fut le premier président de son conseil d'administration. Il travailla en outre avec autant d'enthousiasme à l'élaboration d'un nouveau programme de médecine qui fut introduit en 1968.L'influence de Ed dépassa de loin le milieu universitaire. Il fut actif dans plusieurs sociétés et comités professionnels et contribua à l'avancement de la recherche médicale au Canada. Ses nombreuses tâches d'administrateur ne l'empêchèrent pas d'être toujours à l'écoute des autres et de prodiquer des conseils et des avis judicieux. Ed était un homme de jugement qui pouvait présenter ses idées de façon claire et pondérée. Ses opinions inspiraient confiance et furent toujours très respectées.Après le décès de Charles H. Best, Ed contribua à la fondation du "Banting and Best Diabetes Centre" de l'Université de Toronto et devint président des comités consultatif et exécutif de cet organisme.Une longue maladie ne l'empêcha pas de consacrer une grande partie de son temps à ce centre, jusqu'à ce qu'une mort prématurée mette fin à ses activités le 28 août 1985. Par son exemple personnel et sa capacité d'inspirer autrui, il donna un sens et un but aux efforts de plusieurs. Pour cette raison, il occupe une place particulière dans la vie de chacun de nous.Les participants, les organisateurs et les éditeurs de ce symposium remercient le Conseil national de recherches du Canada de leur avoir permis d'exprimer leur reconnaissance. Les éditeurs remercient les nombreux amis de Ed de leur collaboration. Nous dédions ce numéro spécial du Journal canadien de physiologie et pharmacologie à la mémoire d'Edward Alexander Sellers.
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Schaible, Christian. "Vision du Bureau européen de l’Environnement pour la révision de la directive IED." Annales des Mines - Responsabilité et environnement N° 114, no. 2 (2024): 39–50. http://dx.doi.org/10.3917/re1.114.0039.

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Abstract:
La directive sur les émissions industrielles – refonte de celle de 2008 relative à la prévention et réduction intégrées de la pollution – (ci-après « IED ») 2010/75/UE couvre environ 50 000 activités industrielles qui sont responsables d’environ 40 % des émissions de gaz à effet de serre de l’UE, 50 % des émissions de polluants de l’air, et 20 % en flux pour les émissions dans l’eau avec un coût externe évalué entre 277 et 433 milliards d’euros par an 1 . Les principales dispositions découlent des obligations fixées dans les prescriptions contenues dans les permis, déterminées par les autorités compétentes des États membres. Les conditions d’autorisation doivent respecter des principes et obligations généraux, notamment la cohérence des conditions d’autorisation avec les conclusions sur les Meilleures Techniques Disponibles (MTDs) des documents de référence de meilleures techniques disponibles (dits les « BREFs »), qui sont périodiquement révisés sur une base d’échange d’informations entre l’industrie concernée, les États membres, les ONG de protection de l’environnement (tels que le Bureau Européen de l’Environnement – EEB) et la Commission européenne. L’auteur aborde les points clefs et grands enjeux de la révision de l’IED (ci-après « IPPC 3.0 ») et du Règlement sur le Portail sur les Émissions Industrielles (ci-après « IEP-R »), de sa perspective (personnelle) et/ou pour le compte de son organisation (EEB), notamment en ce qui concerne la question sur la plus-value éventuelle de ce nouveau cadre pour définir ou promouvoir une « industrie propre », avec des points de frictions entre le positionnement des ONG, certaines industries (notamment de l’élevage intensif) et/ou certains gouvernements sur ces points. Remarque : L’évaluation ci-dessous suppose que la version de l’accord commun (15 décembre 2023) constitue la version finale 2 . En résumé, le cadre révisé pourra apporter quelques avancées utiles sur la transition vers une industrie propre sur les aspects suivants : Un recadrage de ce qui est une meilleure technique disponible (MTD), qui exclura toute option de l’âge fossile et qui se focalisera davantage sur la protection de la santé et la substitution de substances dangereuses. La plus-value concrète de la nouvelle définition de « transformation en profondeur » avec un triple objectif de protection à atteindre avant 2050 dépendra largement de l’honnêteté et de l’engagement réel des parties prenantes dans la détermination de ces nouvelles MTDs, y compris pendant la phase d’élaboration des plans de transitions par les opérateurs. Le devoir pour l’opérateur d’élaborer des « plans de transformations » par installation, même si on s’attend à du concret, risque de devenir un exercice de greenwashing . Le fait que ces plans doivent être faits au plus tard en 2030 est déjà trop tardif pour certains secteurs dont les investissements portent sur 15 à 20 ans. Alors que l’aspect d’efficience de l’utilisation des ressources est renforcé notamment en ce qui concerne l’eau, une incohérence juridique et sur le fond persiste quant à l’aspect de l’efficacité énergétique, qui reste au bon vouloir des opérateurs et des autorités compétentes. Les exigences concrètes de performances à atteindre restent encore à définir pour la majorité des secteurs. L’approche d’alignement quasi systématique par les autorités des valeurs limites d’émissions vers la fourchette haute des niveaux d’émissions associés aux MTDs (NEA-MTD) a été inversée sur le principe, mais avec une naïveté des décideurs politique effrayante vu que ce seront : 1) les opérateurs concernés eux-mêmes qui devront élaborer une analyse de non-faisabilité de se conformer à la fourchette NEA-MTD la plus stricte ; 2) qu’aucun délais précis n’a été fixé pour ces opérateurs de revoir leurs permis ; et 3) aucun devoir explicite de contradictoire avec le public concerné sur ce que l’opérateur compte faire en ce qui concerne ses installations. La révision des permis en question pourra être repoussée au plus tard de 12 ans par les autorités compétentes, ce qui permettra aux autorités compétentes proches de leur industrie de maintenir un statu quo pour la décennie à venir. A contrario une nouvelle dynamique est créée pour les États membres qui transposent les conclusions MTD par des prescriptions générales, tels que la France. Dorénavant ils devront fixer les règles en conformité de l’esprit IED, c’est-à-dire la prévention/réduction des émissions en s’orientant vers les fourchette strictes. À l’inverse on va faire une régression réglementaire généralisée sur les élevages intensifs par rapport à 1996/2010 concernant les porcs et volailles ainsi qu’une inaction sur l’élevage des bovins. Les dispositions sur le renforcement du droit à indemnisation des victimes de pollution et des sanctions ont été affaiblies de telle manière qu’on constate une inversion du principe pollueur payeur. L’extension du champ d’application (activité minière, Giga fabriques de batteries) est dérisoire, de mineures avancées ont été prévus pour la (co)-incinération des déchets. Des avancées sur la transparence et mise en contexte utile des données de performances environnementales ont été apportées notamment par le règlement connexe établissant le Portail sur les émissions industrielles et l’obligation de système de e -permis / procédures par voie électroniques.
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Souza, Keulle Oliveira da, Inailza Barata Silva, Nadabe de Jesus da Silva Cordeiro, et al. "Effondrement du port de Santana-AP en mars 2013: perspectives d’un impact socio-environnemental sur le fleuve Amazone, Brésil." Revista Científica Multidisciplinar Núcleo do Conhecimento, December 30, 2019, 48–64. http://dx.doi.org/10.32749/nucleodoconhecimento.com.br/environnement/effondrement-du-port-de-santana-ap.

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Abstract:
Cet article se compose d’une analyse de l’effondrement du port d’exportation de minerai de fer, situé dans la municipalité de Santana/AP, survenu en mars 2013, et de ses conséquences, notamment sociales et environnementales. Sur la base de ces aspects, cet article visait à analyser quelles étaient et sont encore les implications d’un impact socio-environnemental sur le fleuve Amazone, six ans après l’effondrement du port de Santana-AP. Sur le plan méthodologique, une étude qualitative, descriptive-analytique et exploratoire a été réalisée, élaborée à partir d’une recherche bibliographique, sur la littérature publiée dans des livres, des articles scientifiques publiés dans des revues, ainsi que sur l’analyse de documents et de rapports officiels, liés à des études sur la catastrophe. Une nouvelle phase d’exploration minérale a été déclenchée dans l’État d’Amapá dans les premières décennies du XXIe siècle. Dans ce contexte, les municipalités de Santana et Pedra Branca do Amapari étaient et sont encore des villes stratégiques pour le fonctionnement de la dynamique de l’exploration minérale dans l’État. L’effondrement de la structure portuaire a tué six personnes, versé une grande quantité de minerai de fer sur le fleuve Amazone, affectant directement les caractéristiques environnementales de Rio, ainsi que le mode de vie des communautés qui en dépendent, parce que ces peuples ont des relations culturelles d’utilité directe et de survie avec elle. À long terme, la catastrophe a affecté l’économie minérale amapaense, causé des licenciements massifs, la faillite de nombreux fournisseurs de services, entre autres. Compte tenu des faiblesses mises en évidence et aggravées par l’effondrement du port de Santana, il est essentiel de réformer les politiques d’urbanisme et d’aménagement du territoire qui investissent, dès l’installation de ces entreprises, même dans la prévention et les alertes d’éventuelles catastrophes, en particulier dans les régions qui ont de grands projets miniers, comme le cas à l’étude.
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Saint-Fleur, Weldy. "Introduction." RELACult - Revista Latino-Americana de Estudos em Cultura e Sociedade 8, no. 2 (2022). http://dx.doi.org/10.23899/relacult.v8i2.2337.

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Abstract:
Les textes présentés dans ce numéro spéciale intitulé : « Haïti et sa diversité scientifique : contributions à la pensée latino-américaine » s’inscrit à donner voix aux étudiants professeurs et chercheurs haïtiens à travers ce dossier. Ce volume présente des résultats diversifiés qui mobilisent plusieurs domaines de recherche et qui clarifient certains concepts visant à aider le développement scientifique haïtien déjà boiteux. Les critiques développées pourront aider à mieux comprendre les problèmes rencontrés dans l’agriculture, l’éducation, la santé, l’environnement – que se disputent les auteurs individuels ou collectifs. Il s’agit donc de valoriser et donner de la visibilité à des lieux et des groupes sociaux qui, historiquement, n’ont jamais occupé des espaces privilégiés où la parole est effectivement entendue. Nos auteurs abordent des problématiques diverses et fournissent un éclairage sur les aspects gouvernementaux, scientifiques et militants. En outre ils abordent la problématique socio-territorial d’Haïti la vulnérabilité du pays face à la pauvreté et aux changement climatiques. Leur analyse porte exclusivement sur Haïti. Nous croyons que leurs textes peuvent guider les différents acteurs (décideurs publics ou privé ou communauté locale porteuse d’intérêts divergents) et essentiellement contribuer au développement scientifique du pays et par ricochet le développement économique, social et environnemental.
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Ghoul Samson, Jacques, and Philippe Bonfils. "L’expérience communicationnelle immersive dans WoW, entre présence et engagement." Formes et dynamiques d'attention, de présence et d'engagements 7, no. 1 (2018). http://dx.doi.org/10.25965/interfaces-numeriques.3304.

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Abstract:
Cet article a pour objectif de discuter d’un point de vue communicationnel la notion d’équilibre dans les environnements immersifs. Il s’agit de tenter de cerner un des aspects complexes des expériences vécues par les utilisateurs de ce type d’environnements dans des situations plutôt ludiques typiques des jeux vidéo. Les auteurs questionnent cette notion en articulant leur réflexion autour des couples théoriques engagement-distanciation et présence-attention (voire hyper-attention). Ils s’appuient pour cela sur des travaux antérieurs qui ont tenté de saisir et de conceptualiser la complexité de ces expériences communicationnelles particulières (Bonfils, 2014 ; 2015), et dans le même temps de relire ces questionnements à l’épreuve d’un terrain (World of Warcraft) investigué actuellement par l’un des deux auteurs. Le constat de départ porte sur le fait que les expériences vécues par les utilisateurs en immersion nécessitent de leur part de produire des efforts cognitifs importants pour vivre pleinement ces situations. En effet, les environnements immersifs conçus aujourd’hui par les designers et les développeurs sont de plus en plus riches visuellement et proposent de plus en plus d’interactions sophistiquées qui permettent aux utilisateurs d’utiliser de manière croissante leur corps ou sa projection (en l’occurrence son avatar) entre espaces physique et numérique. L’idée avancée alors par les auteurs consiste à faire l’hypothèse que ces utilisateurs en quête de flow (Csikszentmihalyi, 2008) et de plaisirs sensibles sont en proie à des conflits récurrents entre les activités de perception et les modes d’actions possibles liés aux activités de production. Il en résulte de fait une quête constante et souvent inconsciente pour les utilisateurs d’équilibre, d’engagement, de distanciation et d’auto-régulation au sein de plusieurs sphères, à l’articulation de différents espaces.
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Habrand, Tanguy. "L’édition hors édition : vers un modèle dynamique. Pratiques sauvages, parallèles, sécantes et proscrites." Articles 8, no. 1 (2016). http://dx.doi.org/10.7202/1038028ar.

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Abstract:
En prenant appui sur les travaux de Jacques Dubois (L’Institution de la littérature, 1978) et de Bernard Mouralis (Les Contre-littératures, 1975), l’article propose une typologie de la production située en dehors de l’institution éditoriale. Ce modèle dynamique porte sur la production éditoriale dans un double sens : il s’agit autant de prendre en considération des conditions de production que des classes de produits, aspects liés par un grand nombre de déterminations réciproques : on peut admettre en effet que le journal intime est plutôt du ressort d’un cadre domestique, alors que la thèse, le livre-accordéon et le tract anticapitaliste ont d’autres environnements de prédilection. Après avoir isolé la production relative à la « littérature grise » et à certaines « sphères professionnelles », de même que les « écritures domestiques » et les « loisirs créatifs », le modèle propose de circonscrire quatre espaces spécifiques : « édition sauvage » (piratage et contrefaçon, édition clandestine, brochures et zines), « édition parallèle » (autopublication, édition à compte d’auteur, autoédition), « édition sécante » (édition artiste, édition de livre-objet, édition en contexte) et « édition proscrite ». Chacun de ces mondes, « outsider » au sens d’Howard S. Becker, présente un type de transgression spécifique en regard des conventions de l’institution éditoriale. Afin de donner une assise objective à ce classement, la « norme institutionnelle » a été formalisée au départ des critères posés par les instances officielles de l’aide à l’édition (Centre national du livre en France, Promotion des Lettres en Belgique). Ainsi apparaît-il qu’édition sauvage, parallèle, sécante et proscrite, sont respectivement liées à des ruptures juridique, économique, commerciale et éditoriale.
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Germain, Marc. "Numéro 116 - juin 2015." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.14493.

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Abstract:
L’intention de ce numéro de Regards économiques est d’explorer le principe d’une taxe portant exclusivement sur la terre. Comme son nom l’indique, la taxe terrienne porte sur la terre proprement dite, et non sur les fruits que l’homme peut en tirer grâce à son travail (par exemple les récoltes de l’agriculteur), ni sur les bâtiments éventuellement construits dessus.
 A travers la taxe terrienne, c’est l’occupation privative du sol qui est visée. La terre présente en effet la particularité de ne pas être produite par l’activité économique, mais d’être une ressource naturelle «fournie gratuitement» par la nature. En conséquence, son appropriation privée pose le problème de légitimité suivant : de quel droit un individu peut-il s’approprier une parcelle de terre qu’il n’a pas produite et ce faisant, d’en monopoliser les services?
 Les services offerts par la propriété terrienne sont multiples et variés : il peut s’agir par exemple de la beauté du site, de la fertilité du sol ou d’avantages offerts en termes de proximité de services publics locaux (écoles, hôpital,...). En monopolisant ces services, le propriétaire exclut d’autres personnes de la possibilité d’en jouir, ce qui peut justifier qu’une contrepartie soit exigée par la collectivité, contrepartie qui peut prendre la forme d’une taxe terrienne.
 En principe, toutes les terres, urbaines, agricoles ou autres, sont susceptibles de faire partie de la base de la taxe. Celle-ci peut être calculée en fonction de critères différents. L’article envisage trois cas, selon que la taxe porte sur la surface, la valeur ou le revenu de la terre (ce qu’on appelle la rente terrienne). Ces trois formes de taxe ne sont bien sûr pas équivalentes, notamment en termes d’équité ou au niveau des informations nécessaires pour les appliquer.
 La taxe terrienne est à la fois une idée ancienne et toujours d’actualité. Elle est appliquée à des degrés divers ou fait l’objet d’études dans différents pays. Elle a eu dans le passé des partisans illustres, à l’exemple d’Adam Smith. Elle bénéficie encore aujourd’hui du soutien de plusieurs «prix Nobel d’économie». Plusieurs arguments sont en effet avancés en sa faveur par ses défenseurs.
 Le premier est qu’elle porte sur un facteur immobile et donc non éludable. Un deuxième argument est qu’elle pourrait constituer un instrument de politique foncière, en particulier pour lutter contre la spéculation et les pratiques de rétention de terre (une réalité présente en Wallonie). Elle pourrait aussi constituer un mécanisme de compensation financière (au moins partiel) des propriétaires en cas d'installation d'une «nuisance» dans leur voisinage (par exemple une éolienne), ce qui serait susceptible d'atténuer des attitudes du type «pas chez moi !». Un autre argument en faveur de la taxe terrienne, tout particulièrement en milieu urbain, est qu’elle inciterait le propriétaire d’une parcelle à tenir compte des coûts de congestion qu'il crée dans son environnement.
 L’intérêt passé et présent relatif à la taxe terrienne s’explique aussi par les questions et enjeux autour d’une telle taxe. Son application pose dès le départ le problème fondamental de son but et de son «ambition». A titre d’exemple, doit-elle concerner tout le territoire d’un pays ou seulement certaines zones en fonction de leurs affectations ? Doit-elle être conçue de façon isolée, ou dans le cadre d’une vaste réforme de la fiscalité (le fameux tax-shift) ? A quel niveau doit-t-elle être fixée ? L’application d’une taxe terrienne peut avoir un caractère limité et local, ou au contraire être beaucoup plus ambitieuse et globale. Les enjeux financiers, notamment pour les pouvoirs publics, seront évidemment très différents. Enfin, comme tout instrument fiscal, l’application d’une taxe terrienne pose la question de ses impacts sur les activités économiques, en particulier sur la viabilité des exploitations agricoles.
 Vu l’ampleur du sujet, il était impossible d’étudier tous les aspects de la taxe terrienne dans le cadre de cette étude. Aussi se termine-t-elle par une invitation à une étude beaucoup plus approfondie et nécessairement multidisciplinaire à son propos.
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Germain, Marc. "Numéro 116 - juin 2015." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2015.06.01.

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Abstract:
L’intention de ce numéro de Regards économiques est d’explorer le principe d’une taxe portant exclusivement sur la terre. Comme son nom l’indique, la taxe terrienne porte sur la terre proprement dite, et non sur les fruits que l’homme peut en tirer grâce à son travail (par exemple les récoltes de l’agriculteur), ni sur les bâtiments éventuellement construits dessus.
 A travers la taxe terrienne, c’est l’occupation privative du sol qui est visée. La terre présente en effet la particularité de ne pas être produite par l’activité économique, mais d’être une ressource naturelle «fournie gratuitement» par la nature. En conséquence, son appropriation privée pose le problème de légitimité suivant : de quel droit un individu peut-il s’approprier une parcelle de terre qu’il n’a pas produite et ce faisant, d’en monopoliser les services?
 Les services offerts par la propriété terrienne sont multiples et variés : il peut s’agir par exemple de la beauté du site, de la fertilité du sol ou d’avantages offerts en termes de proximité de services publics locaux (écoles, hôpital,...). En monopolisant ces services, le propriétaire exclut d’autres personnes de la possibilité d’en jouir, ce qui peut justifier qu’une contrepartie soit exigée par la collectivité, contrepartie qui peut prendre la forme d’une taxe terrienne.
 En principe, toutes les terres, urbaines, agricoles ou autres, sont susceptibles de faire partie de la base de la taxe. Celle-ci peut être calculée en fonction de critères différents. L’article envisage trois cas, selon que la taxe porte sur la surface, la valeur ou le revenu de la terre (ce qu’on appelle la rente terrienne). Ces trois formes de taxe ne sont bien sûr pas équivalentes, notamment en termes d’équité ou au niveau des informations nécessaires pour les appliquer.
 La taxe terrienne est à la fois une idée ancienne et toujours d’actualité. Elle est appliquée à des degrés divers ou fait l’objet d’études dans différents pays. Elle a eu dans le passé des partisans illustres, à l’exemple d’Adam Smith. Elle bénéficie encore aujourd’hui du soutien de plusieurs «prix Nobel d’économie». Plusieurs arguments sont en effet avancés en sa faveur par ses défenseurs.
 Le premier est qu’elle porte sur un facteur immobile et donc non éludable. Un deuxième argument est qu’elle pourrait constituer un instrument de politique foncière, en particulier pour lutter contre la spéculation et les pratiques de rétention de terre (une réalité présente en Wallonie). Elle pourrait aussi constituer un mécanisme de compensation financière (au moins partiel) des propriétaires en cas d'installation d'une «nuisance» dans leur voisinage (par exemple une éolienne), ce qui serait susceptible d'atténuer des attitudes du type «pas chez moi !». Un autre argument en faveur de la taxe terrienne, tout particulièrement en milieu urbain, est qu’elle inciterait le propriétaire d’une parcelle à tenir compte des coûts de congestion qu'il crée dans son environnement.
 L’intérêt passé et présent relatif à la taxe terrienne s’explique aussi par les questions et enjeux autour d’une telle taxe. Son application pose dès le départ le problème fondamental de son but et de son «ambition». A titre d’exemple, doit-elle concerner tout le territoire d’un pays ou seulement certaines zones en fonction de leurs affectations ? Doit-elle être conçue de façon isolée, ou dans le cadre d’une vaste réforme de la fiscalité (le fameux tax-shift) ? A quel niveau doit-t-elle être fixée ? L’application d’une taxe terrienne peut avoir un caractère limité et local, ou au contraire être beaucoup plus ambitieuse et globale. Les enjeux financiers, notamment pour les pouvoirs publics, seront évidemment très différents. Enfin, comme tout instrument fiscal, l’application d’une taxe terrienne pose la question de ses impacts sur les activités économiques, en particulier sur la viabilité des exploitations agricoles.
 Vu l’ampleur du sujet, il était impossible d’étudier tous les aspects de la taxe terrienne dans le cadre de cette étude. Aussi se termine-t-elle par une invitation à une étude beaucoup plus approfondie et nécessairement multidisciplinaire à son propos.
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