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Journal articles on the topic 'Portugais (langue) – Aspect (linguistique)'

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Santos, Sheila Cristina dos, and Ronaldo Lima. "Faux-amis dans les activites de traduction français-portugais." Revista Letras Raras 4, no. 1 (August 31, 2015): 160–75. http://dx.doi.org/10.35572/rlr.v4i1.400.

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Abstract:
Dans le cadre de cet article, on examine quelques contraintes langagières générées par le phénomène linguistique connue comme faux amis3 . Pour ce faire, on considère le couple de langues français/portugais, et on dérive l’attention à l’enseignement et apprentissage du français des étudiants brésiliens. On met en évidence, sous l’optique de la sémantique différentielle de Rastier (1997) et Vaillant (1999), des facteurs agissant sur la sélection d’éléments linguistiques en langue source4 lors de l’interprétation du sens des textes en langue cible5. On aborde aussi bien des aspects d’ordre lexical que des questions situées au palier syntaxico-sémantique et pragmatique. On examine notamment des composants situés au niveau profond, c’est-à-dire, de nature conceptuelle, pouvant déclencher des productions instables chez les étudiants brésiliens lorsqu’ils dégagent le sens des textes en français par des interprétations influencées par le système fonctionnel de leur langue source ou de leur interlangue(s)6 (Giacobbe,1992). Nous espérons ainsi pouvoir dégager un certain nombre de questions permettant d’attirer l’attention de nos lecteurs sur des problèmes posés par l’émergence des faux amis notamment dans les activités de traduction implicites dans le processus d’apprentissage du français langue étrangère (FLE).
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de Lurdes Abrantes Garcia, Maria. "Projet de dictionnaire interactif multilingue de termes médicaux." Meta 42, no. 1 (September 30, 2002): 110–13. http://dx.doi.org/10.7202/003524ar.

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Abstract:
Résumé L'eclosión des nouvelles technologies a été un événement décisif pour le développement du génie linguistique, spécialement pour la fabrication des outils didactiques d'apprentissage des langues étrangères. L'existence d'un dictionnaire spécialisé en langues scientifique ou technique peut contribuer à un apprentissage des aspects lexicologiques et terminologiques et assurer une acquisition plus efficace d'une langue étrangère. C'est l'objectif prioritaire de notre recherche. Nous présentons notre projet de fabrication d'un dictionnaire interactif multilingue (portugais, français et anglais) de termes médicaux dans le domaine de la sénologie (maladies du sein). Nous décrivons quelques aspects de la méthodologie utilisée, assistée par des outils informatisés, tels que les bases de données textuelles et terminologiques.
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Figueira, Rosa Attié. "A criança na língua. Erros de gênero como marcas de subjetivação." Cadernos de Estudos Lingüísticos 47, no. 1/2 (July 17, 2011): 29–48. http://dx.doi.org/10.20396/cel.v47i1/2.8637268.

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Abstract:
Cet article a pour but rendre hommage à Claudia Lemos, qui depuis mon doctorat dont elle a été le directeur de recherche, m’a ouvert les chemins que j’ai parcourus pendant 25 ans, dans le Projeto de Aquisição da Linguagem. Il s’agit de présenter sous le titre “l’Enfant dans la Langue” quelques aspects de l’étude du genre. Comme la plupart de nos publications, nous mettons en valeur un découpage méthodologique qui choisit la “faute” et non pas le “correct” comme la donnée de l’élection. Dans cette étude nous analysons un fait particulier de l’acquisition du portugais, par lequel l’enfant réfuse une forme linguistique, en la remplaçant par une autre flexion de genre pour la faire conformer au sexe de l’entité qui est nommée. Notre objet est envisagé en deux axes: sur le plan de la langue (les formes par lesquelles le genre se reálise) et sur le plan du discours (le fonctionnement discursif auquel il se prête). Dans le cas des reprises, il s’agit de répondre à des questions telles que: quand peut-on entrevoir des situations où l’enfant se tourne vers l’énoncé précédent, en produisant une modification qui affecte le genre du mot? Qu’est-ce que cela représente en termes du rapport de l’enfant avec la langue? La description, à partir de la notion d’autonymie (Rey-Debove 1997, Authier- Revuz 1995) fera apparaître un changement de position du sujet (De Lemos 1997). Les données montrent que les petits – âgés de 2 à 5 ans – s’engagent dans un processus de subjectivation, manifesté par des altérations morphologiques non-usuelles, portant sur des mots qui les concernet, soit en tant que filles, soit en tant que garçons.
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Veltman, Calvin. "La politique linguistique québécoise et le comportement des jeunes Québécois d’origine grecque et portugaise." Articles 14, no. 1 (October 24, 2008): 99–109. http://dx.doi.org/10.7202/600559ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Cet article présente brièvement les résultats d’enquêtes effectuées en 1983 et 1984 auprès des communautés grecque et portugaise de Montréal, à l’effet d’évaluer la réaction de ces deux groupes à l’intervention étatique dans le domaine scolaire. Les résultats montrent que chez les Grecs, la législation n’a que peu modifié l’implantation de l’anglais comme langue d’accueil privilégiée, alors que chez les Portugais, auprès desquels le français était déjà plus répandu, le principal effet de la législation semble avoir été de réduire la connaissance de l’anglais chez les plus jeunes.
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Xypas, Rosiane. "Le rapport à la langue française de Brina Svit Dans Moreno (2003) et Petit Éloge de la Rupture (2009)." Diálogo das Letras 7, no. 1 (June 5, 2018): 4–20. http://dx.doi.org/10.22297/dl.v7i1.2949.

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Abstract:
Dans le cadre de l’enseignement du Français Langue Étrangère à l’université, il nous a paru que l’étude de biographies langagières d’auteurs francophones ayant appris le français à l’âge adulte, constitue un puissant encouragement pour les apprenants de FLE et leur permet de se pencher sur leur propre parcours linguistico-culturel en découvrant comment s’est forgée l’identité langagière d’auteurs bilingues riches d’une double culture, l’une héritée avec leur langue maternelle, l’autre construite avec la langue de leur choix, le français. L’objectif de cet article est de susciter auprès des étudiants de FLE une métaréflexion sur leur propre parcours langagier entre le portugais et le français, ainsi qu’à prendre conscience que leur propre identité linguistique bilingue se construit jour après jour pendant leurs études et que cette construction continuera, à condition qu’ils le veuillent, au-delà de l’université. Parmi les auteurs francophones, nous avons choisi de présenter ici Brina Svit, auteur d’expression française d’origine slovène, pour la clarté de sa réflexion métalinguistique dans deux de ses récits : Moreno (2003) et Petit éloge de la rupture (2009). Elle y explique son rapport à la langue française : ce qui l’a conduite à délaisser sa langue maternelle pour écrire en français ? Par quels chemins y est-elle arrivée ? En effet, pour Brina Svit, le choix de langue relève, d’une part, d’une certaine attirance, du goût et du défi pour la langue française, et, d’autre part, d’une rupture avec sa langue maternelle. Enfin, ce choix construit la nouvelle identité de l’auteure enrichie d’une double langue-culture.
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Bologna, Maria Patrizia. "Langage et expressivité chez august friedrich pott." Historiographia Linguistica 22, no. 1-2 (January 1, 1995): 75–90. http://dx.doi.org/10.1075/hl.22.1-2.04bol.

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Abstract:
Résumé Cet article traite de la manière dont August Friedrich Pott (1802–1887), l’un des représentants de la linguistique générale allemande au XIXe siècle, s’occupe de certains faits linguistiques que l’on peut compter parmi les manifestations de l’expressivité dans le langage, à savoir les interjections, les mots onomatopéiques, les procédés phonétiques revenant au phonosymbolisme et le redoublement. On note que l’intérêt porté par Pott à ce sujet s’inscrit dans l’intérêt plus général pour l’analyse de 1’ ‘aspect intérieur’ de la langue, en d’autres termes, dans le cadre d’une ébauche de théorie sémantique soutenant – selon une orientation humboldtienne – le rôle médiateur de la langue dans l’expérience. Il s’agit essentiellement d’un intérêt pour les formes linguistiques dans lesquelles on observe une réduction de l’écart entre le caractère ‘subjectif et le caractère ‘objectif propres à tous les faits de langue, c’est-à-dire pour les formes linguistiques dont la nature paraît motiver dans une certaine mesure le lien entre 1’ ‘aspect intérieur’ et 1’ ‘aspect extérieur’ et où un certain degré d’immédiateté des traits phonétiques obscurcit le rôle médiateur de la langue dans l’intuition du monde. L’article soutient que ce ne sont pas des considérations d’ordre pragmatique sur la fonction expressive des faits linguistiques en question, mais des considérations d’ordre sémiotique rapportant l’expressivité à l’iconicité.
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De Paula Molinari, Milena, Beatriz Curti-Contessoto, and Maria Angélica Deângeli. "Aspects culturels de la traduction juridique : le cas des actes de naissance en français et en portugais." Mutatis Mutandis. Revista Latinoamericana de Traducción 14, no. 2 (July 13, 2021): 623–41. http://dx.doi.org/10.17533/udea.mut.v14n2a16.

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Abstract:
L’acte de naissance est un document extrêmement important dans la vie d’un sujet, car il s’agit du premier document du citoyen à avoir une valeur juridique et à être utilisé en tant que preuve de l’âge, de la nationalité et de la filiation, garantissant ainsi certains droits au citoyen. Dans le but d’explorer les implications linguistiques, culturelles et juridiques d’un tel document, nous partons d’un corpus de Traduction Assermentée d’actes de naissance du français de France (ff) vers le portugais du Brésil (pb) et vice-versa, afin d’analyser les termes et les expressions présents dans ce corpus et la façon dont ils se portent dans ce mouvement de traduction. Nous nous situons donc dans un champ qui englobe des perspectives distinctes par rapport à la traduction spécialisée. Ainsi, notre étude s’appuie sur les recherches de Crépon et de Rodrigues, en ce qui concerne le champ théorique de la traductologie, et des travaux de Gémar, de Peron Guedes et Mozzilo et de Harvey pour ce qui est du rapport de la Traduction et du Droit. Nous avons vérifié que les spécificités du Droit brésilien et français sont soit explicitement marquées soit effacées, performant un mouvement qui est à la fois « cibliste » et « sourcier » en matière de traduction. Cette étude est d’une importance majeure étant donné qu’elle propose de discuter les relations culturelles et linguistiques qui sont intrinsèques aux pratiques traductives et dont les contours peuvent être plus ou moins visibles selon les contextes où elles se présentent.
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Trousson, Michel. "Un aspect significatif de la réflexion linguistique en Belgique francophone : la réédition, en 1986, du "Bon usage" de Maurice Grevisse." Analyses 21, no. 2 (April 12, 2005): 69–87. http://dx.doi.org/10.7202/500849ar.

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Abstract:
Parmi les nombreux ouvrages de linguistique et de grammaire publiés en Belgique, cette nouvelle édition revue par André Goosse montre qu'il y eut, entre 1975 et 1986, une importante évolution qui a contribué à la libéralisation de la réflexion et de la pratique dans le champ de la grammaire dite « normative ».. La publication de cet ouvrage devrait influencer autant l'enseignement du français dans les pays francophones que l'attitude générale des linguistes à l'égard de cette langue.
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Zouogbo, Jean Philippe. "Traduire le proverbe : à la recherche de concordances parémiologiques en bété pour la constitution d’un corpus trilingue allemand/français/bété." Meta 53, no. 2 (August 4, 2008): 310–23. http://dx.doi.org/10.7202/018521ar.

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Abstract:
Résumé La problématique de la traduction du proverbe d’une langue de départ à une langue cible constitue un aspect focal des travaux que nous avons menés antérieurement. L’une des étapes de cette recherche ayant été la constitution d’un corpus parallèle de proverbes en trois langues, l’allemand, le français et le bété, une langue ivoirienne (Zouogbo 2005). L’existence de lexiques dans les langues à rayonnement international et la facilité qu’il y a, à partir de sources lexicographiques pour trouver aux proverbes d’une langue A des correspondants dans une langue B, a grandement contribué à passer sous silence, sinon à occulter ces longs et complexes mécanismes cognitifs qui permettent de transposer la pensée imageante d’une langue à une autre. En effet, la première étape de la constitution de nos corpora consistait à prendre pour point de repère un corpus expérimental de proverbes allemands en vue de trouver des concordances en français. Elle s’est avérée relativement aisée parce que nous nous sommes appuyé sur des sources existantes. Nous avons, au contraire, réalisé dans le second volet de notre travail de répertorisation et de transcription des proverbes bété en allemand et en français qu’il s’agissait là d’une tâche hautement délicate et complexe. Car selon quelles modalités fallait-il non seulement transcrire les unités recueillies à l’oral mais aussi, comment parvenir à trouver et à conférer à ces formes orales un contenu et une morphologie identiques aux proverbes des autres langues ? Car un proverbe, en dépit de sa structure, est une unité linguistique encore loin d’être un simple énoncé phrastique ? Nous avons ainsi rendu compte des différents mécanismes pris en considération pour la constitution de notre concordancier en bété et en particulier les techniques mises en oeuvre pour trouver aux proverbes allemands et français des correspondants en bété. Une méthodologie pouvant servir aussi pour d’autres langues en contraste avec des langues étalons. Ont également été abordées les caractéristiques morphologiques et sémantiques du proverbe et, de façon générale, la distinction entre les proverbes prototypiques et les parémies.
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Elbaz, Pascale. "L’apprentissage du chinois à travers le geste d’écriture." Voix Plurielles 10, no. 2 (November 28, 2013): 43–55. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v10i2.840.

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Abstract:
Pour les apprenants occidentaux, l’accès à l’écriture chinoise se fait d’abord par le biais visuel et notionnel. On apprend à reconnaitre les formes qui composent le caractère, à en identifier les plus courantes et à comprendre leur provenance, refaisant le trajet du réel à l’image puis au signe. Certaines de ces formes servent de repère sémantique, d’autres de repère phonétique, d’autres sont des formes graphiques ajoutées au fil des siècles. Dans tous les cas, l’aspect visuel est premier. L’objectif de ma présentation est de mettre à profit la connaissance de l’histoire et de la structure de l’écriture chinoise pour montrer que son caractère éminemment esthétique rend un apprentissage artistique utile et approprié en classe de langue. J’explorerai le passage du visuel à l’esthétique et au sensible comme voie d’apprentissage du chinois et me demanderai si enseigner la calligraphie chinoise en classe de langue tient de l’enseignement culturel ou linguistique, s’il s’agit de transmettre une pratique profondément ancrée dans les mœurs, ou si cela peut faire partie intégrante de l’apprentissage de la langue écrite. Learning Chinese through the Writing Gesture For Westerners, the first access to Chinese writing is through a visual and notional approach. We learn to recognize the most common shapes of characters, to understand their genesis from natural objects to images and signs and to grasp their meaning. Some of these forms are used to mark semantic elements; others mark phonetic elements; while other forms have been added over the centuries for graphic purposes. In all cases, these forms offer a visual aspect. My presentation analyzes the history and structure of Chinese writing to demonstrate that the aesthetic aspects of the writing system must also be considered in a learning environment to fully grasp the language. I will explore the transition from a visual to an aesthetic and gestural approach of learning to address how Chinese calligraphy teaching in language classes serves not only as an important insight into the cultural aspect of Chinese civilization but as a tool to master the written language.
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Rodriguez Ferreiro, Verónica. "De quelques proverbes qui font l’éloge de la femme." Acta Universitatis Lodziensis. Folia Litteraria Romanica, no. 16 (May 19, 2021): 67–83. http://dx.doi.org/10.18778/1505-9065.16.07.

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Abstract:
Le proverbe reflète la réalité sociale et les croyances populaires. Il peut être envisagé dans le cadre d’une parémiologie comparée, de sorte que nous entreprenons cette étude comme une contribution au dictionnaire phraséologique français-espagnol-galicien. Nous avons eu recours à un ensemble de parémies en langue française, appartenant à différentes époques et sans nous limiter à une perspective eurocentriste, en nous basant sur une culture francophone, comme ensemble linguistique, culturel et sociologique de la francophonie. Le champ de travail a été restreint aux proverbes ayant trait d’une certaine manière à l’amour, au sens large, associé à la figure féminine, comme source d’épanouissement, de discernement, d’opulence, dans son rôle de mère irremplaçable ou comme l’égale de l’homme. Il n’y est question que de ceux qui en font l’éloge ou desquels il en ressort un aspect positif, au moins dans l’une de leurs possibles interprétations, contrairement à ceux, bien plus habituels et nombreux, qui en offrent une image négative.
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Coursil, Jacques. "La topique des phonèmes." Recherches sémiotiques 34, no. 1-2-3 (July 28, 2016): 75–96. http://dx.doi.org/10.7202/1037147ar.

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Abstract:
Le Cours de Linguistique Générale consacre deux chapitres à la phonologie sous les titres “Définition des phonèmes” et “Le Phonème dans la chaîne parlée”. Ces textes se présentent aujourd’hui sous le double aspect d’une question d’histoire des sciences non-résolue et d'une question théorique ouverte, l’irrésolution de la première masquant l’intérêt systémique de la seconde. Critiqués dès 1930 par les théoriciens de l’École de Prague (Troubetzkoy, Jakobson), les Principes de Phonologie de Saussure ont perdu tout crédit scientifique et sont tombés dans l’oubli. La critique des Pragois est à la fois élogieuse et sévère. Tout en se réclamant de son caractère fondateur, ils reprochent à la théorie saussurienne d’être contradictoire, mêlant, selon leurs analyses, deux disciplines devant demeurer distinctes, la phonétique et la phonologie. Les contradictions relevées par les maîtres de l’École de Prague paraissent, en effet, évidentes. D’une part Saussure écrit : “L’essentiel de la langue est étranger au caractère phonique du signe linguistique” (CLG : 21) ou “la question de l’appareil vocal est secondaire dans le problème du langage” (CLG : 26); mais d’autre part, il affirme que “la liberté de lier les espèces phonologiques (phonèmes) est limitée par la possibilité de lier les mouvements articulatoires” (CLG : 79). On ne peut, en effet, soutenir la nécessité d’une distinction stricte entre traits différentiels de langue et mécanique articulatoire et, en même temps, affirmer que la délimitation des phonèmes dépend de contraintes de l’appareil vocal. Ainsi Troubetzkoy et Jakobson reprocheront-ils au maître genevois de réintroduire la phonétique dans le débat phonologique. Mais il y a malentendu. En confrontant les critiques pragoises aux textes de Saussure, on découvre, à la place des contradictions attendues, la description d’un système double de catégories et de fonctions dont chaque partie, dûment développée, aboutit à une loi. La thèse de Saussure maintient strictement (mais subtilement) la distinction entre phonétique et phonologie, contrairement aux allégations des Pragois. Dans une lecture systémique des Principes de Phonologie de Saussure, nous n’avons trouvé ni les “contradictions” ni le “psychologisme naïf” ni non plus de “retour aux procédés de la phonétique motrice” que Jakobson avait critiqués. Il s’agit dans cet article de reconstruire et tester ce modèle saussurien discrédité. Les historiens des sciences auront alors à nous expliquer l’étonnante indifférence dans laquelle est tombée une analyse (si opérante et importante) placée au milieu du livre le plus lu de la linguistique générale.
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Goutsos, Dionysis. "Translation in Bilingual Lexicography." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 45, no. 2 (August 20, 1999): 107–26. http://dx.doi.org/10.1075/babel.45.2.02gou.

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Abstract:
Abstract Greek bilingual dictionaries have long been marked by lack of naturalness and inadequate semantic and stylistic discrimination between the various equivalents suggested in translation. Although this is a general problem of bilingual dictionaries, which necessarily deal with decontextualized instances of language in the construction of the lemma, translationese is common in English-Greek dictionaries as a result of the idiosyncratic history of Greek applied linguistic practice. The paper discusses issues of translation equivalence that came into view in the editing of the new Collins English-Greek Dictionary (1997). Specific problems relating to the translation from English to Greek are pointed out, with reference to the areas of lexical, grammatical and discourse equivalence. In particular, the occurrence of 'false friends' and register couplets, the categories of definiteness, countability and verb aspect and the varying Theme-Rheme structures constitute points of divergence between the two languages. The word-for-word translation of these linguistic aspects is mainly accountable for the lack of naturalness. Dictionary editing involves a multitude of detailed decisions along these parameters, which shape the lemmas and influence the quality of the final text. The help from both English and Greek corpora has been indispensable at defining the parameters of naturalness for each lemma and at solving problems specific to Greek bilingual lexicography. Résumé Les dictionnaires bilingues grecs ont été longtemps marqués par un manque de naturel, par une discrimination sémantique et stylistique inadéquate entre les différentes équivalences suggérées dans la traduction. Bien qu'il s'agisse d'un problème général propre aux dictionnaires bilingues, qui, nécessairement se fondent sur des exemples hors de leur contexte linguistique lors de la construction du vocable, des traductions trop influencées par la langue de sortie sont communes dans les dictionnaires anglais-grec à la suite de l'histoire idiosyncratique de la pratique de la linguistique appliquée grecque. L'article se penche sur les problèmes de l'équivalence traductionelle lors de la rédaction du nouveau dictionnaire anglais-grec (Collins - 1997). Des problèmes spécifiques relatifs à la traduction de la langue anglaise à la langue grecque sont mis en évidence relativement aux domaines de l'équivalence lexicologique, grammaticale et du discours. Plus spécialement, l'émergence de "faux amis" et de couples dans le registre, les catégories de précision, la comptabilité des substantifs et l'aspect des verbes ainsi que les structures variables thème-rhème constituent des points de divergence entre les deux langues. La traduction mot-à-mot de ces aspects linguistiques est surtout due au manque de naturel. La rédaction de dictionnaires implique une multitude de décisions détaillés suivant ces paramètres, qui régissent les vocables et influencent la qualité du texte final. L'aide des corpus anglais et grecs a été indispensable lors de la définition des paramètres du naturel pour chaque vocable et lors de la solution des problèmes spécifiques à la lexicographie bilingue grecque.
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Aksoy, Berrin. "Aspects of Textuality in Translating a History Book from Turkish into English." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 47, no. 3 (December 31, 2001): 193–204. http://dx.doi.org/10.1075/babel.47.3.02aks.

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Abstract:
Abstract History texts are regarded as a type of narrative whose existence is related to its textuality. Since a text is a linguistic unity possessing seven characteristics defined by De Beaugrande and Dressler, this aspect of historical texts should be taken into consideration in the translation. Thus, a textual and contextual approach to the text to be translated should be adopted by the translator in the process of translation. Also, the storylike narrative quality, the historian’s subjectivity and his linguistic preferences should not be neglected. Another challenging issue in the translation of history texts is the transfer of realia. “Realia” which means cultural, ethnic or religious terms and objects can be expressed in the other language by means of several methods such as grouping them a) thematically, b) temporally, c) geographically and than using the translation methods such as transcription, substitution and neologisms or approximate translation according to the characteristic and the importance of the realia. Résumé Les textes historiques sont un type de narration, dont l’existence est liée à leur textualité. Comme un texte est une unité linguistique possédant sept caractéristiques définies par De Beaugrande et Dressler, cet aspect des textes historiques devrait être considéré lors de la traduction. Dès lors,une approche contextuelle et textuelle du texte à traduire doit être adoptée par le traducteur lors du processus de traduction. De même, l’istoire vue comme narration de qualité, la subjectivité de l’istorien et ses préférences linguistiques ne sont pas à négliger. Un autre point problématique dans la traduction de textes historiques concerne le transfert des “realia” Les realia ont les termes et les objets culturels, ethniques ou religieux qui peuvent se traduire dans une autre langue au moyen de diverses méthodes tel le groupage (a) thématique, (b) temporel, (c) géographique, et puis en utilisant les méthodes de traduction comme la transcription, la substitution et les néologismes ou une traduction approximative selon la caractéristique et l’importance des “realia”.
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Larivière, Louise. "Vers un produit unifié en terminologie et en documentation : le thésaurus terminologique." 1. Actes du Colloque Les terminologies spécialisées : Approches quantitative et logico-sémantique (Deuxièmes Entretiens du Centre Jacques-Cartier) 34, no. 3 (September 30, 2002): 457–67. http://dx.doi.org/10.7202/003400ar.

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Abstract:
Résumé Les terminologies et les thésaurus documentaires présentent suffisamment d'affinités au plan de leur contenu et de leur structure pour qu'on puisse envisager la création d'un seul répertoire unifié. Un tel produit pourrait prendre la forme d'un thésaurus terminologique qui servirait tant à l'indexation et au repérage des documents qu'à la consultation des données terminologiques et dont la confection s'effectuerait à partir des méthodes utilisées en terminologie et en documentation. Pour ce faire, les descripteurs des thésaurus devront acquérir la spécificité du terme et s'accompagner d'une définition tandis que les terminologies devront adopter la structure des thésaurus : système de relations et plan de classement. En s'appuyant sur ces principes, on présente un modèle de thésaurus terminologique appliqué aux documents professionnels. D'entrée de jeu, Sparck Jones et Kay (1973: 1) affirment, dans l'introduction à leur étude sur les rapports entre la linguistique et les sciences de l'information, que ces deux disciplines ont suffisamment d'affinités pour faire bon ménage ("are bedfellows"). La linguistique, en effet, a pour objet de décrire les langues naturelles qui ont pour fonction, entre autres, de transmettre de l'information, alors que les sciences de l'information ont pour objet de repérer de l'information traduite dans des documents écrits en langue naturelle. Tout en reconnaissant l'existence de recoupements entre les deux disciplines, ces auteurs s'étonnent, néanmoins, de leur manque d'interpénétration et s'interrogent sur les causes d'un tel fait et sur les mesures à prendre pour y remédier. Les recoupements sont si évidents, selon eux, qu'ils se demandent, même, si les sciences de l'information ne devraient pas constituer une sous-discipline de la linguistique ou la linguistique faire partie des sciences de l'information. Mais tel n'est pas leur but de répondre à cette question. Ils cherchent plutôt à savoir ce que ces deux disciplines peuvent s'apporter mutuellement et quel degré d'interpénétration elles ont atteint ou peuvent atteindre. S'est-on, par ailleurs, posé les mêmes questions au sujet de la terminologie et de la documentation ? Depuis une quinzaine d'années, un certain rapprochement s'est amorcé entre terminologues et spécialistes en information documentaire. Dans les publications canadiennes des années 70 (articles de revues et actes de colloque), on s'est surtout arrêté sur la façon dont la fonction recherche de la documentation pouvait optimiser le rendement des activités terminologiques et traductionnelles de plus en plus intenses et complexes1, mais on a démontré peu d'intérêt pour la documentation dans sa fonction analyse. On croit même, dans certains milieux, que la terminologie et la documentation constituent "deux univers séparés dont les concepts de base sont bien distincts, la documentation s'occupant de classes et la terminologie de notions à structurer et à dénommer"2. Quelques auteurs se sont attardés, cependant, sur un aspect de la fonction analyse de la documentation, soit la classification, et ont préconisé le répertoire de type thésaurus comme système de classement des données terminologiques à l'intérieur d'une banque de données3. C'est donc vers l'Europe surtout et les États-Unis qu'il faut se tourner pour trouver des écrits dans lesquels on compare les démarches utilisées en terminologie et en documentation pour produire les répertoires terminologiques, d'une part, et les répertoires documentaires que sont les thésaurus, d'autre part, pour en conclure qu'elles possèdent suffisamment d'affinités pour tendre progressivement vers un produit unifié4. Un tel produit unifié pourrait prendre la forme d'un thésaurus terminologique qui servirait tant à l'indexation et au repérage des documents qu'à la consultation de données terminologiques et dont la confection s'effectuerait à partir des méthodes utilisées en terminologie et en documentation. C'est ce à quoi vise cette communication : 1) justifier la création d'un tel répertoire en comparant les produits fabriqués traditionnellement, l'un par les terminologues (les terminologies) et l'autre par les documentalistes (les thésaurus), du point de vue de leur finalité, de leur contenu, de leur structure pour en faire ressortir les lacunes et les insuffisances; 2) décrire son fonctionnement à partir d'un modèle appliqué aux documents professionnels.
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Owens, Jonathan. "Idiomatic Structure and the Theory of Genetic Relationship." Diachronica 13, no. 2 (January 1, 1996): 283–318. http://dx.doi.org/10.1075/dia.13.2.05owe.

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Abstract:
SUMMARY It has been an assumption of many practitioners of comparative linguistics that genetic relations are defined between languages as holistic entities. A recent explicit expression of this position is Thomason &Kaufman (1988). An alternative viewpoint, probably a minority position, is that expressed (inter alia) by Allen (1953), which defines genetic relations in terms of linguistic components. Assuming the correctness of the first position, which is the more stringent one, I examine one aspect of linguistic structure in Nigerian Arabic, idiomatic expressions, showing that Nigerian Arabic belongs to what I term a Lake Chad Basin areal type, which is quite distinct from Arabic of the Middle East. On the other hand, the Arabic heritage is unmistakeably dominant in its phonology, morphology, lexicon, and syntax. It follows from this comparative study that either the second, componential conception of linguistic relatedness must be adopted, or language families of the world will need to be radically rethought. RÉSUMÉ On suppose généralement que la notion de parenté génétique s'applique aux langues, définies comme entités indivisibles (voir, par exemple, Thoma-son et Kaufman 1988). Un autre point de vue, minoritaire, soutient que la parenté génétique doit plutôt s'établir entre les diverses composantes linguistiques (voir, entre autres, Allen 1953). Partant de l'hypothèse que le premier des deux points de vue est le bon, on examine une composante linguistique — les expression idiomatiques — de l'arabe nigérian. On constate que cette langue se rattache au type des langues du bassin du Lac Tchad, fort différent de celui de l'arabe du Proche-Orient. Par contre, la phonologie, la morphologie, le lexique et la syntaxe relèvent nettement du type arabe. Deux conclusions possibles s'offrent à nous: ou bien le second des points de vue, qui traite de composantes linguistiques, est le bon, ou alors il faut revoir au complet la classification des langues du monde. ZUSAMMENFASSUNG Normalerweise wird angenommen, daß genetische Verhältnisse auf der Basis von Sprachen als gesamte Einheiten zu definiëren sind (z. B. Thomason &Kaufman 1988). Eine andere wohl weniger verbreitete Meinung behauptet dagegen, daB nicht gesamte Sprache sondera deren einzelne linguistische Komponenten (z.B. Morphologie) die zu vergleichenden Einheiten darstellen (Allen 1953). Beide Ansichten werden an Hand von idiomatischen Aus-drücken im Arabischen vom Tschad-See-Gebiet erörtert. Einerseits wird ge-zeigt, daB sich diese Varietät des Arabischen in ihrer idiomatischen Struktur an andere Sprachen des Gebiets angepaBt hat, andererseits allerdings, daB sie in anderen linguistischen Komponenten (Phonologie, Morphologie, Lexikon, Syntax) eine Varietät des Arabischen ist. Als SchluBfolgerung ist daraus zu ziehen, daB entweder ein komponentielles Modell der genetischen Verwandt-schaft anzuwenden wäre oder die Sprachfamilien der Welt radikal umgedacht werden müßten.
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Perko, Gregor. "Présentation." Linguistica 51, no. 1 (December 31, 2011): 3–4. http://dx.doi.org/10.4312/linguistica.51.1.3-4.

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Abstract:
Au cours des dernières décennies où l’on assiste à une refondation de la morphologie, la discipline s’intéresse de plus en plus à des phénomènes « périphériques », « marginaux », « irréguliers » ou « extragrammaticaux », à des phénomènes n’appartenant pas aux « régions nodales » de la morphologie. Le présent numéro de Linguistica, premier numéro thématique de notre revue, réunit des études qui s’intéres- sent aux frontières internes et externes de la morphologie. La diversité et la richesse des thèmes abordés et des approches proposées témoignent d’un intérêt croissant que les linguistes, non pas uniquement les morphologues, portent à cette thématique.Les articles proposés s’articulent autour de cinq axes majeurs.Un premier axe rassemble les articles qui étudient les frontières entre différentes composantes de la morphologie. L’étude de Michel Roché examine les contraintes lexicales et morphophonologiques sur le paradigme des dérivés en –aie. Les résultats de son analyse remettent en question la notion de « règle de construction des lexèmes ». Irena Stramljič Breznik et Ines Voršič se penchent sur les néologismes de sport en slovène et essaient d’évaluer la productivité ou la créativité des procédés morphologiques en jeu. Dans une étude d’inspiration cognitiviste, Alexandra Bagasheva aborde l’hétérogénéité des verbes composés en anglais. En s’appuyant sur les données fournies par les para- digmes verbaux du maltais, Maris Camilleri examine la complexité du phénomène de classes flexionnelles basées sur les radicaux. Trois travaux concernent des procédés typiquement « extragrammaticaux » servant à former le plus souvent des occasionnalismes: Arnaud Léturgie tente de dégager des propriétés prototypiques de l’amalgamation lexicale en français, notamment celles de la création des mots-valises; Silvia Cacchiani analyse, à l’intérieur du cadre de la morphologie naturelle, les mots-valises formés à partir de noms propres et de substantifs, phénomène relativement récent en ita- lien ; Thomas Schwaiger, se fondant sur les données tirées de la base « Graz Database on Reduplication », traite des constructions rédupliquées dans une perspective universelle. Deux articles adoptent une perspective contrastive: celui d’Eva Sicherl et Andreja Žele étudie la productivité des diminutifs nominaux en slovène et en anglais ; celui de Marie-Anne Berron et Marie Mouton propose une analyse détaillée de l’importance quantificative et qualificative des procédés de la morphologie marginale dans le slam en France et en Allemagne. Géraldine Walther présente un nouveau modèle général, inscrit dans une approche réalisationnelle, qui permet d’évaluer et de formaliser la (non-)canonicité de phénomènes flexionnels.Un deuxième axe se situe sur la frontière séparant la morphologie dérivationnelle de la morphologie flexionnelle. Tatjana Marvin se penche sur le problème de la préservation de l’accent dans les dérivés anglais, mettant en comparaison les approches de Chomsky et de Marantz avec celle de la théorie de l’Optimalité. L’article de Patrizia Cordin explore la façon dont les constructions locatives verbales dans les langues et les dialectes romans, notamment dans le dialecte trentin, ont perdu en partie leur sens spatial au profit d’un sens grammatical plus abstrait (aspect, résultat, intensité etc.). Se focalisant sur la langue indigène d’Australie kayerdild, Erich Round insiste sur l’utilité de la notion de « morphome » qui permet d’instaurer un niveau de représentation linguistique intermédiaire entre les niveaux lexical, morphosyntaxique et morphophonologique. La contribution de Varja Cvetko Orešnik, qui adopte le cadre théorique de l’école ljubljanaise de la syntaxe naturelle, apporte quelques données nouvelles sur la morphophonologie et la morphosyntaxe du verbe en ancien indien.Les deux articles suivants examinent des questions d’ordre morphologique aux- quelles se heurtent les langues entrant en contact : Georgia Zellou traite du cas du cir- confixe /ta...-t/ que l’arabe marocain a emprunté au berbère, tandis que Chikako Shigemori Bučar analyse le sort réservé aux emprunts japonais en slovène.L’axe diachronique est exploré principalement par les articles de Douglas Lightfoot, de Javier E. Díaz Vera et de Metka Furlan. D. Lightfoot examine la perti- nence de la notion d’affixoïde et evalue la « suffixoïdité » de l’élément germanique « -mann ». J. E. Díaz Vera décrit la lexicalisation, voire la grammaticalisation des verbes causatifs en ancien anglais. Metka Furlan se penche sur une relation « morpho- logique » archaïque rattachant le nom protoslave pol’e à l’adjectif hittite palhi-.Autour du dernier axe se réunissent les contributions qui examinent la frontière entre la morphologie et les disciplines linguistiques voisines, telles que la phonologie ou la syntaxe. Marc Plénat étudie en détail les contraintes morphologiques, syntaxiques et phonologiques pesant sur la liaison de l’adjectif au masculin singulier sur le nom en français. Janez Orešnik, fondateur de l’école ljubljanaise de la syntaxe naturelle, explore le comportement morphologique de l’impératif dans une perspective universelle. Mojca Schlamberger Brezar propose une étude contrastive, à partir des don- nées tirées de corpus monolingues et parallèles, de la grammaticalisation du gérondif et du participe en français et en slovène. L’article de Gašper Ilc applique la notionde« cycle de Jespersen » à la négation dans le slovène standard et dans les dialectes pannoniens. Mojca Smolej propose une étude fouillée de l’émergence des articles défini et indéfini dans le slovène parlé spontané.
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Gabriotti, Rafaela Bepe, and Rosângela Zomignan. "Le cerveau bilingue : processus cérébraux lors de l’acquisition du langage." Revista Científica Multidisciplinar Núcleo do Conhecimento, September 4, 2020, 68–96. http://dx.doi.org/10.32749/nucleodoconhecimento.com.br/education-fr/cerveau-bilingue.

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Abstract:
Ce travail est une étude sur l’acquisition de la langue, les processus cérébraux impliqués lors de son acquisition et le bilinguisme. L’objectif de cette recherche est de mieux comprendre comment deux langues apprennent simultanément, afin que nous puissions être mieux préparés à aider les enfants lors de l’acquisition linguistique, ainsi que de soutenir l’enseignant et la famille à travers des bases théoriques. Des aspects tels que l’organisation corticale de la langue, les différences entre le cerveau bilingue, par rapport au cerveau monolingues, et l’influence de l’interaction sociale sur l’apprentissage linguistique sont expliqués dans ce travail pour fournir une vue d’ensemble de l’acquisition de la langue bilingue. Pour cette étude, nous avons choisi d’utiliser la recherche bibliographique de la littérature étrangère, parce que pas assez de matériaux ont été trouvés dans les Portugais qui couvraient les domaines d’étude envisagés. Les résultats montrent comment le cerveau traite l’acquisition de langage, montre la différence entre apprendre deux langues simultanément, et séquentiellement, et présente comment les facteurs sociaux et le langage sont associés.
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Maldonado, Gabriel Orlando Quiñones, and Clara Coleta Oropeza Martínez. "Sociolinguistique musicale brésilienne." Revista Científica Multidisciplinar Núcleo do Conhecimento, March 5, 2020, 93–130. http://dx.doi.org/10.32749/nucleodoconhecimento.com.br/education-fr/sociolinguistique-musicale.

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Abstract:
Cet article est le résultat d’années d’expérience et de contact avec l’enseignement du portugais du Brésil et avec les réflexions issues d’une recherche postdoctorale. Dans cette recherche, il existe des informations pertinentes sur l’enseignement du portugais du Brésil comme langue étrangère et les divers besoins présentés par d’anciens étudiants de Porto Rico. Le questionnaire a été utilisé pour déterminer s’il y avait un problème au sein de la communauté des anciens élèves. Le problème posé par les anciens élèves était l’absence d’un cours ludique de musique brésilienne, qui, à son tour, doit intégrer toutes les composantes essentielles à l’apprentissage avancé des Portugais, tels que: la linguistique et ses variantes et la société et la culture. Les besoins constatés dans l’enquête ont été compilés sur la base des réponses d’étudiants portugais du Brésil à Porto Rico. Les données sur les neurosciences ont révélé le lien indiscutable qui existe entre les deux hémisphères cérébraux : le logique et le holistique en parallèle. Résoudre le problème avec la création du cours de sociolinguistique musicale brésilien pour répondre aux besoins des futurs étudiants du programme portugais était l’un des objectifs de l’œuvre. Il est également prévu que la recherche sert de base scientifique à la mise en œuvre du cours.
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Kilani-schoch, Marianne. "Langue et culture." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.017.

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La vaste littérature (linguistique, psycholinguistique, ethnolinguistique, etc.) des XXe et XXIe siècles sur la relation entre langue et culture montre d'importantes variations dans la conception et l'approche de la problématique. Au cours des années 1930, la question du relativisme linguistique a été stimulée par l'hypothèse Sapir-Whorf (Carroll 1956) selon laquelle les structures et catégories linguistiques d'une langue influent sur la pensée et la culture de ses locuteurs, voire même les structurent ou les déterminent. Comme la conception structuraliste dominante de l'époque ne réservait guère de place aux pratiques culturelles, la réflexion autour du relativisme linguistique a d'abord impliqué principalement les systèmes: système linguistique, et plus précisément grammatical et sémantique, d'une part, et système cognitif comme ensemble de concepts ou représentations mentales, d'autre part (voir par exemple plus récemment Wierzbicka 1991 et la critique de Kristiansen et Geeraerts 2007 parmi d'autres, cf. aussi Jackendoff 2007), délaissant ainsi un aspect important de la perspective de Whorf sur la culture (Bickel 2000: 161-163). A partir des années 60, l'importance accordée à la recherche sur les universaux linguistiques et cognitifs a éloigné une bonne partie de la linguistique de toute préoccupation impliquant la diversité sociale et culturelle, et par là même, de l'hypothèse du relativisme linguistique. Par exemple, une étude célèbre de Berlin et Kay (1969) a argué que le lexique des couleurs dans les langues était déterminé par des contraintes universelles sur la perception visuelle. Cette étude a largement contribué à discréditer l'hypothèse Sapir-Whorf. Ces vingt-cinq dernières années cependant, les recherches linguistiques se sont réorientées dans le sens de l'empirie (cf. Sidnell et Enfield 2012) et la question whorfienne a été reprise. Toute une série de travaux linguistiques et psycholinguistiques ont développé des méthodes expérimentales pour évaluer les conséquences cognitives de la diversité linguistique. Par ex. Choi et Bowerman (1991) et Lucy (1992), pour ne citer qu'eux, ont mis en évidence de façon spectaculaire des différences de perception et de catégorisation d'actions et d'objets chez de très jeunes enfants et chez des adultes selon les langues. D'autres travaux, dont l'orientation est plus directement anthropologique, s'intéressent, au-delà des systèmes, aux affinités entre les usages langagiers et les formes culturelles des pratiques sociales (Bickel 2000: 161 ; Hanks 1990 ; Gumperz et Levinson 1996). Une partie importante d'entre eux ont porté sur les manières différentes dont les catégories grammaticales des langues encodent certains aspects des relations et contextes sociaux et culturels. Par exemple, dans de nombreuses langues du monde, la deixis spatiale correspond à la grammaticalisation de coordonnées géographiques, c'est-à-dire est définie par une orientation absolue (personnes et objets sont obligatoirement localisés aux points cardinaux ou en haut, en bas ou au-delà de la colline où les locuteurs vivent, Bickel 2000), et non par une orientation relative comme dans la plupart des langues indo-européennes (ex. Paris rive droite). Or, comme Bickel (2000: 178-9) l'a montré avec l'exemple du belhare (langue tibéto-birmane du Népal), cette grammaire de l'espace est associée à l'expérience directe de l'espace social dans les interactions. En s'attachant aussi à expliciter le rôle de la culture, plus précisément des pratiques culturelles (au sens d'habitus de Bourdieu) dans le relativisme linguistique, Bickel recentre la perspective: il montre qu'entre pratiques culturelles, pratiques linguistiques et cognition, l'influence est réciproque et non unidirectionnelle. Les opérations de schématisation auxquelles les pratiques sociales sont nécessairement sujettes influencent directement la cognition. En retour les principes universels de la cognition peuvent influer sur les formes linguistiques et culturelles. Sidnell et Enfield (2012) ouvrent un autre domaine d'application du relativisme linguistique avec les différentes ressources conversationnelles que les langues mettent à disposition des locuteurs pour effectuer un même type d'action sociale dans l'interaction, tel manifester son accord ou son désaccord avec l'interlocuteur. Ils montrent que les propriétés structurales (ordre des mots, particules, etc.) constitutives de ces ressources ont des implications différentes sur la suite de l'interaction elle-même, et, selon la langue, entraînent notamment la clôture de l'échange ou au contraire sa continuation par un développement thématique. De telles différences induites par la réalisation d'actions langagières identiques sont considérées comme des "effets collatéraux" inévitables de la diversité dans les possibilités structurales offertes aux locuteurs par chaque langue pour réaliser leurs rôles d'agents sociaux. Ces effets collatéraux de moyens linguistiques sur les actions sociales (mais néanmoins linguistiques, voir le commentaire de Duranti 2012 qui suit l'article cité) relèveraient aussi du relativisme linguistique Notons ici que le projet de l'ethnographie de la communication, dès 1960, avait déjà fait de la diversité culturelle dans les formes de communication et la manière dont ces formes de communication interfèrent avec les systèmes et pratiques culturels son objet d'étude (Gumperz et Hymes 1964). La contribution pionnière de Gumperz (1989) dans l'intégration de la culture à l'analyse de l'interprétation en conversation, consiste notamment à avoir mis en évidence les conventions culturelles des indices linguistiques à l'aide desquels les locuteurs signalent au cours de l'interaction le type d'activité sociale dans lequel ils sont engagés, ainsi que l'interprétation à donner à leurs énoncés. Par exemple, les indices prosodiques (direction de la courbe intonative, accentuation) pour marquer la fin ou la continuation d'un tour de parole, une requête polie, etc. varient selon les langues. Le dernier aspect à évoquer dans la reprise de l'hypothèse Sapir-Whorf est la complexification et différenciation de la notion même de pensée, selon que le locuteur est engagé ou non dans des activités langagières. Slobin (2003) distingue le processus "en ligne" consistant à "penser pour parler" (thinking for speaking). Ce mode de pensée ou activité du locuteur sélectionnant les caractéristiques des objets et événements codables dans sa langue, manifeste comment les exigences des langues conduisent les locuteurs à prêter attention à des aspects différents et particuliers de la réalité. La schématisation qui préside aux énoncés est ainsi spécifiée par chaque langue et guidée par elle. Slobin illustre le concept de "penser pour parler" avec l'expression linguistique du mouvement qui en anglais, par exemple, encode la notion de mode de déplacement dans le verbe principal (the dog ran into the house), à la différence du français qui n'encode cette notion que secondairement ou accessoirement (le chien est entré dans la maison [en courant]) et lui préfère celle de direction du déplacement. En résumé, la diversité culturelle et sociale, préoccupation principale de l'anthropologie, a retrouvé une place de choix dans la réflexion linguistique contemporaine et l'hypothèse du relativisme linguistique connaît un renouveau. Mais cette diversité n'est pas pensée comme sans contraintes, la nature précise des éléments universaux ou communs restant cependant à établir (voir par ex. Malt et Majid 2013).
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Rasia, Gesualda. "A CONSTITUIÇÃO DO IMAGINÁRIO DE LÍNGUA NA ESCRITA DE ACADÊMICOS DE LETRAS." Organon 24, no. 48 (May 16, 2010). http://dx.doi.org/10.22456/2238-8915.28639.

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Réfléchir sur l´enseignement de la langue portugaise dans l´horizon des questionsthéoriques formulées et discutées par l´Analyse du Discours (AD) française implique(re)mettre en cause la dimension politique de l´enseignement de langue. Dans cetteperspective, on propose une réflexion sur les moyens avec lesquels les sujets en procès deformation initiale en Lettres, à l´Université, pensent à propos du savoir linguistique. Dansquelle mesure les discours de ces élèves reproduisent des savoirs de l´ordre du sens communou produisent des ruptures à partir du contat avec l´ordre de la science? Pour répondre àcette problématique, on analyse des énoncés présents dans des textes d’élèves universitairesqui ont écrit sur ses expériences aux classes de portugais à l´école élémentaire et sur laconnaissance qu´ils possédent à propos du langage. L´analyse du Discours constitue, danscette sphère, une discipline qui peut promouvoir des déplacements dans la relation du sujetavec le savoir sur le langage, notamment à travers des réflexions promues à partir de lanotion de hiperlangue.
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Schmidt, Bebnd. "Sprachkontakt Malagasy - Französisch: Veränderungen im Kontinuum Französisch – madagassische Literatursprache – Umgangssprache." STUF - Language Typology and Universals 42, no. 6 (January 1, 1989). http://dx.doi.org/10.1515/stuf-1989-0620.

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RésuméL’article se propose de montrer un aspect du contact entre la langue malgache et française: des changements dans le continuum français - malgache standard - malgache parlé du à ce contact. Il traite le sujet d’une variante du malgache parlé comportant différentes sortes d’emprunts au français qui est désignée comme vary amin'anana ou fralgache, mais qui devrait être désignée - en tenant compte de sa structure - plus correctement comme malançais. Par l’intermédiaire do la pratique linguistique des forces sociales dirigeant le pays, cette variante a influencé le code écrit, c.-à-d. le malgache standard.
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Lobry, Claude. "La méthode des élucidations successives." Revue Africaine de la Recherche en Informatique et Mathématiques Appliquées Volume 9, 2007 Conference in... (September 30, 2008). http://dx.doi.org/10.46298/arima.1897.

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Abstract:
International audience In the process of elaboration of a model one emphasize on the necessity of confronting the model with the reality which it is supposed to represent. There is another aspect of the modelling process, to my opinion also essential, about which one usually do not speak. It consists in a logico-linguistic work where formal models are used to produce prediction which are not confronted with the reality but serve for falsifying assertions which nevertheless seemed to be derived from the not formalized model. More exactly a first informal model is described in the natural language and, considered in the natural language, seems to say some thing but in a more or less clear way. Then we translate the informal model into a formal model (mathematical model or computer model) where what was argumentation becomes demonstration.The formal model so serves for raising ambiguities of the natural language. But conversely a too much formalized text quickly loses any sense for a human brain what makes necessary the return for a less formal language. It is these successive "translations" between more or less formal languages that I try to analyze on two examples, the first one in population dynamics, the second in mathematics. Dans le processus d’élaboration d’un modèle on insiste beaucoup sur la nécessité de confronter le modèle à la réalité qu’il est sensé représenter. Il est un autre aspect de la modélisation, à mon avis tout aussi essentiel, dont on ne parle pas. Il s’agit d’un travail logico-linguistique où des modèles formels sont utilisés pour produire des prédiction qui ne sont pas confrontées à la réalité mais servent à falsifier des affirmations qui semblaient pourtant se déduire du modèle. Plus précisément un premier modèle informel est décrit dans la langue naturelle et, toujours dans la langue naturelle, semble dire quelques chose mais de façon plus ou moins claire. Alors on traduit le modèle informel en un modèle formel (mathématique ou informatique) où ce qui était argumentation devient démonstration. Le modèle formel sert ainsi à lever des ambiguïtés de la langue naturelle. Mais inversement un texte trop formalisé perd rapidement tout sens pour un cerveau humain ce qui rend nécessaire le retour à une langue moins formelle. Ce sont ces “traductions" successives entre langues plus ou moins formelles que je cherche à analyser sur deux exemples, le premier en dynamique des populations, le second en mathématiques.
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Dominguez, Virginia. "US anthropologie." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.132.

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Il est à la fois attendu et surprenant que l’American Anthropological Association (AAA) fonctionne en anglais à l’heure actuelle et qu’elle l’ait fait dans une très large mesure au fil des ans. Dans le premier cas, cela s’explique par trois raisons : un, c’est la principale association d’anthropologues des États-Unis et ce pays est un pays dont le gouvernement, la formation et le commerce sont dominés par l’anglais; deux, il s’agit d’une association dont la majorité des membres sont anglophones et dont beaucoup n’ont que peu, voire aucune expérience en matière de présentation d’exposés professionnels ou même d’enseignement dans une langue autre que l’anglais; trois, alors que dans les premières années de l'association, les États-Unis étaient moins dominants qu'aujourd'hui, et que le français était souvent enseigné à l'école et considéré comme la langue de la « culture », l'anglais demeurait néanmoins la langue dominante dans l'empire britannique. Dans le deuxième cas, il est quand même surprenant que l’American Anthropological Association ait fonctionné et fonctionne toujours seulement en anglais, alors que de nombreux anthropologues basés aux États-Unis étudient une deuxième, et peut-être même une troisième langue, afin d’effectuer leur travail de terrain. C'est le cas de la plupart des anthropologues socioculturels, de la quasi-totalité des anthropologues linguistiques et de nombreux archéologues anthropologues. Cela semble moins l’être parmi les anthropologues biologiques. La question est donc de savoir pourquoi toutes ces langues ne sont utilisées que dans le cadre de la recherche sur le terrain et pourquoi l’anglais demeure l’unique langue de l’American Anthropological Association. Pour y répondre mettons cela dans une perspective plus large. À ma connaissance, et même à celle des membres de longue date de l'AAA, l'anglais est non seulement la langue de l’Association, mais également celle de sa principale conférence annuelle et de ses principaux journaux et bulletins d'information (incluant les bulletins trimestriels) : American Anthropologist, American Ethnologist, Cultural Anthropology, Medical Anthropology Quarterly (le journal de la société d’anthropologie médicale), Ethos (le journal de la Society for Psychological Anthropology) et, enfin, Anthropology and Education Quarterly (le journal de la Society for Anthropology and Education). Ce monolinguisme est intéressant à relever, sachant par ailleurs que les États-Unis se considèrent comme une société immigrée et, au fil des ans, de nombreux Américains n’ont pas du tout parlé anglais ou ne l’ont pas parlé couramment, et qu’au moins un sixième de la population des États-Unis est d'origine latino-américaine, dont une partie ne parle pas l'anglais comme langue maternelle ou ne parle pas confortablement cette langue. De sorte que si l’AAA devait refléter les pratiques linguistiques et les expériences des habitants des États-Unis, cette association ne serait pas aujourd’hui monolingue, pas plus qu’elle ne l’a été au XXe siècle. Si nous examinons d’autres sociétés anthropologiques du monde, nous constatons que cette situation n’est pas spécifique à l’AAA. Nous avons ainsi l’exemple de la Société canadienne d’anthropologie (CASCA), mais aussi ceux de l’Association européenne des anthropologues sociaux (EASA/l’AESA) et de l’Union internationale des sciences anthropologiques et ethnologiques (IUAES/l’UISAE). En effet, ce qui est de jure n'est pas nécessairement de facto et toutes ces associations anthropologiques illustrent bien cette tendance à l’usage exclusif de l’anglais. Anthropologica, le journal de l'association canadienne, est officiellement bilingue anglais français, mais la majorité des soumissions sont en anglais. De même, l’EASA/l'AESA, fondée il y a près de 30 ans au moins en partie pour contrer l'AAA et pour permettre des présentations en anglais et en français, voit ses conférences bisannuelles devenir au fil des ans des conférences largement anglophones, avec peu de panels ou même de présentations en français. Et quelque chose de similaire est arrivé à l'IUAES, à tel point que Miriam Grossi, responsable du congrès de l’IUAES de 2018 à Florianopolis, au Brésil, s'est efforcée d'autoriser les présentations non seulement en anglais et en français, mais également en espagnol et en portugais. Le fait est que beaucoup de personnes aux États-Unis et ailleurs pensent que « tout le monde parlant anglais », les anthropologues américains n'auraient pas besoin de maîtriser (ou même d'apprendre) une langue autre que l'anglais. Il y a à peine un an, l'un de nos étudiants de troisième cycle m'a demandé pourquoi ils devaient encore être soumis à des examens en langues étrangères. J'ai été étonnée de la question, mais j'ai simplement répondu que pour des raisons éthiques et politiques, si nous incitons d’autres personnes à apprendre l’anglais suffisamment bien pour présenter leurs travaux universitaires en anglais, et pas seulement pour le parler, nous devons prendre la peine de leur rendre la pareille en apprenant d’autres langues que l’anglais. Il existe clairement une incohérence entre la politique déclarée de la communauté des anthropologues américains – telle qu’elle est représentée par le AAA et de nombreux départements universitaires, si ce n’est tous – et leurs pratiques sur le terrain. Une profession qui tient à dire qu'elle étudie toute l'humanité et se soucie de tous les groupes humains et de toutes les communautés est une profession de foi qui devrait se préoccuper des langues de tous les groupes humains et de toutes les communautés, y compris des politiques d'utilisation de ces langues. Comme on l’a relevé ci-dessus, la plupart des anthropologues socioculturels, presque tous les anthropologues linguistiques et de nombreux archéologues anthropologistes apprennent sur le terrain des langues, mais ils ne les étendent pas à leurs enseignements, à leurs conférences ou leurs publications. Ed Liebow (Directeur exécutif de l’AAA) me l'a confirmé lorsque je lui ai demandé par courrier électronique si l'AAA avait, à sa connaissance, des politiques linguistiques officielles. Ce dernier a ajouté qu’après l’examen des dossiers du Conseil Exécutif de l'AAA, remontant au début des années 1970, l’une de ses collègues lui a précisé qu’elle n'avait trouvé aucune résolution concernant les langues autres que l'anglais dans l’AAA, à la seule exception de la revue American Anthropologist. C’est ainsi que, tôt au cours de ce siècle, sous la direction de Tom Boellstorff, rédacteur en chef de l'époque de l’American Anthropologist, les auteurs ont été invités à inclure des résumés dans un maximum de deux langues autres que l'anglais. Sous la direction du rédacteur en chef Michael Chibnik et plus récemment de Deborah Thomas, l’American Anthropologist a proposé d’inclure les manuscrits originaux, avant leur traduction en anglais, sur un site Web associé à la revue. Malgré ces bonnes intentions, cela ne s’est pas encore concrétisé. Pour sa part, la Société pour l’Amérique latine et les Caraïbes (SLACA), une section de l’AAA, a périodiquement permis aux universitaires de présenter leurs communications en espagnol. Enfin d’autres rédacteurs de revues, comme ce fut mon cas lorsque j’étais éditrice responsable de l’American Ethnologist entre 2002 et 2007, autorisent théoriquement la soumission de manuscrits dans des langues autres que l'anglais et, dans certains cas, envoient même ces manuscrits à des collègues pour examen, mais cela ne se produit que dans les cas où l'éditeur estime que la chance de trouver des pairs examinateurs capables d’évaluer un manuscrit dans ces langues (telles que l'espagnol) est grande, et le manuscrit est toujours traduit en anglais pour publication. Bref, nous, les anthropologues américains, sommes justement accusés d'hégémonisme linguistique, car nous insistons pour que l'anglais soit la langue prédominante dans les publications et les présentations dans les colloques et congrès scientifiques. Cela désavantage les chercheurs dont l'anglais n'est pas la langue maternelle, les pairs examinateurs ne pouvant s'empêcher d'être influencés par les nuances du style discursif. De plus, les revues anglophones en anthropologie ont de loin les facteurs d’impact les plus importants, reflétant (même imparfaitement) la fréquence avec laquelle les publications de langue anglaise sont citées et influençant du coup la pensée des chercheurs à travers le monde. Nous savons par ailleurs combien la publication dans une des revues de l’AAA est recherchée par les universitaires. L’un des récents moyens que nous avons développé pour corriger ce biais consiste dans un nouvel instrument – le référentiel ouvert de recherche en anthropologie, The Open Anthropology Research Repository (OARR), qui servira de plateforme accessible au monde entier pour déposer des documents de recherche, des rapports techniques, des présentations de conférences, des plans de cours, dans n'importe quelle langue. À la différence de Researchgate et Academia.edu, qui appartiennent à des sociétés commerciales et exploitent activement les données des utilisateurs pour promouvoir l'utilisation et la vente de publicité, l'OARR est construit avec l'aide d'un groupe consultatif international composé de l'Union mondiale d'anthropologie (WAU), de l’Institut royal d'anthropologie (RAI), de l’Association américaine des anthropologues physiques (AAPA), de la Société pour l'archéologie américaine (SAA), de la Société pour l'anthropologie appliquée (SfAA) ainsi que de la Société linguistique d'Amérique. Le but étant d’élargir la diffusion du savoir.
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Monte, Nietta Lindenberg. "Educação indígena e bilingüismo: o caso do Acre." Revista Brasileira de Estudos Pedagógicos 73, no. 173 (June 18, 2019). http://dx.doi.org/10.24109/2176-6681.rbep.73i173.1266.

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Abstract:
Analisa algumas variáveis sociolingüísticas relativas à utilização e ao ensino das línguas indígenas e portuguesa, para além da atitude e da consciência lingüística dos índios professores que as ensinam e de seus alunos e parentes envolvidos no projeto de educação coordenado pela equipe desta pesquisa. A vivência social de um bilingüismo equilibrado tem sido a meta da maioria dos projetos ligados ao futuro dos índios. Para tal, vem sendo enfatizada a necessidade de elaboração de currículos bilíngües para as escolas indígenas brasileiras, a exemplo do que ocorre em outros países do continente. Essa necessidade se coloca em regime de urgência, visto estarmos longe de um bilingüismo harmônico; ao contrário, temos assistido à coexistência conflituosa e assimétrica das línguas indígenas com a língua nacional, com fortes indícios históricos de progressiva expansão do português e retração ou desaparecimento das línguas indígenas. Abstract A research on bilingualism has been conducted involving indians as teachers, their students and relatives. This article portraits some sociolinguistic variables related to the teaching and usages ofPortuguese and indians' languages, surpassing the attitudes and linguistic awareness of the people concerned. Facts reveal a conflictant and disadvantageous coexistence coexistence between Portuguese and indians' languages. The historical trends point out to a progressive expansion ofPortuguese among indians and the fading out of the native languages. Since ali projects related to indians survival socialization in this continent are commited with balanced bilingual experiences, special bilingual curricula are urgently recommended, in Search for a harmonious bilingualism stillfarfrom our reach. Résumé Cet article fait Vanalyse de quelques variables socio-linguistiques concernantVemploi et l 'enseignementdes langues indigènes etportugaise, au-delà de l 'attitude et de Ia conscience linguistique des maitres indigènes qui les apprennent et de leurs eleves et parents qui sont dans le projet d'education coordonnépar Vequipe de cette recherche. Le contactsocial d'un bilinguisme equilibre est le but de Ia plupart des projets lies à 1'avenir des indigènes. Pour ça, on renforce toujours Ia necessite d 'élaboration des programmes bilingües pour les écoles indigènes brésiliennes, suivant Vexemple d'autrespaysdu continent. Ce besoin se pose en regime d'urgence parce que nous sommes bien lointains d'un bilinguisme harmonieux; au contraire nous assistons à une co-existence d 'antagonisme des langues indigènes avec Ia langue nationale, avec des forts signes historiques d 'expansion progressive du portugais et rétraction ou rétraction et disparition des langues indigènes. Resumen Analiza algunas variables sociolingüísticas relativas a la utilización yala ensenanza de lenguas indígenasy portuguesa, además de la actitud y de Ia consciência lingüística de los índiosprofesores, que las enseiian, y de sus alumnos y parientes involucrados en elproyecto de educación, coordinado por el equipo de esta investigación. La vivência social de un bilingüismo equilibrado ha sido la meta de la mayoría de los proyectos ligados ai futuro de los indios. Para tal efecto se ha enfatizado la necesidad de elaborar currículos bilingües para las escuelas indígenas brasileiras, a ejemplo de Io que ocurre en otrospaíses dei continente. Esa necesidad se coloca en régimen de urgência, en vista que estamos lejos de un bilingüismo armónico; al contrario, hemos asistido a la coexistência conflictiva y asimétrica de las lenguas indígenas con Ia lengua nacional, confuertes indícios históricos de progresiva expansion de português e impedir el desaparecimiento de las lenguas indígenas.
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