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Dissertations / Theses on the topic 'Pouvoir royal – France'

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1

Ferreira, Oscar. "Le pouvoir royal (1814-1848) : à la recherche du quatrième pouvoir ?" Thesis, Paris Est, 2010. http://www.theses.fr/2010PEST2003.

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Petit-Renaud, Sophie. "Faire loy au royaume de France de Philippe VI à Charles V, 1328-1380 /." Paris : De Boccard, 2003. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb389759601.

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3

Aladjili, Priscille Beaune Colette. "Le roi, père des pauvres : France, XIIIe-XVe siècle /." Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2008. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb414463728.

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Abstract:
Texte remanié de: Thèse de doctorat--Histoire--Paris 10, 2006. Titre de soutenance : Rex pater pauperum : théorie et pratique de la charité royale en France, XIIIe-XVe siècle.
Bibliogr. p. 413-423. Notes bibliogr. Index.
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Remy, Christian. "Les Rois de France en Limousin et Périgord de Philippe Auguste aux derniers capétiens : agents, manifestations et rythmes de l'implantation du pouvoir royal dans le Nord-Est de l'Aquitaine de 1200 à 1328." Limoges, 2000. http://www.theses.fr/2000LIMO2006.

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Abstract:
L'etude s'est d'abord attachee a clarifier la chronologie de l'implantation royale dans le nord-est de l'aquitaine. On observe plusieurs temps forts : la creation d'un senechal (et d'une senechaussee) du limousin, perigord et quercy en 1242-1243 ; l'instauration d'une circonscription << bicephale >> juxtaposant une administration royale capetienne et une administration ducale << anglaise >>, en application du traite de paris (1259) ; le regne de philippe le bel correspondant a une phase de constitution d'un domaine royal dans l'espace etudie et de refoulement de l'influence ducale ; la guerre de saint-sardos signifiant l'expulsion definitive du roi-duc hors du limousin et du perigord (1324). On s'est ensuite interesse a quelques aspects montrant l'influence grandissante qu'exercerent les roisde france : la pratique tres frequente, sinon systematique lors de proces, de la saisie temporaire des biens litigieux ; la guerre et la fiscalite ; l'architecture fortifiee, domaine dans lequel on ne peut, cependant, deceler de grand impact du pouvoir royal hormis pour le cas tres particulier des donjons circulaires ; les sceaux royaux, instaures a partir de la fin du xiiie siecle ; les sejours des rois en limousin et perigord et les itineraires empruntes. Dans le chapitre consacre a l'administration royale, on s'est interesse a la mise en place progressive des circonscriptions et a leurs mutations durant la periode 12431337. Les gens du roi ont ete etudies, d'abord dans l'exercice de leurs fonctions - les senechaux, les juges-mages, les commissaires, etc - puis en tant qu'individus - par examen de leurs origines, de leurs carrieres, de leurs particularites. Enfin, on a tente d'apprecier la nature des rapports qu'entretenaient les sujets limousins et perigourdins avec les rois de france. Les communautes religieuses et urbaines ont ete vues succinctement. En revanche, les grands lignages - comtaux et vicomtaux - ont ete examines en detail et presentent des cas tres varies.
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5

Leroux, Flavie. "Maîtresses des premiers rois Bourbons : femmes, fortunes familiales et pouvoir royal." Thesis, Paris, EHESS, 2017. http://www.theses.fr/2017EHES0155.

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Abstract:
De manière contradictoire, les maîtresses royales ont fait l’objet de nombreuses productions (historiques, littéraires, audiovisuelles et même musicales), mais dont la portée scientifique s’avère le plus souvent limitée. Ce travail se propose de remédier à cette lacune, en se focalisant sur une période politique charnière : les règnes des premiers rois Bourbons, d’Henri IV à Louis XIV. L’objectif est de comprendre comment, autant dans le fonctionnement de la machine monarchique qu’à travers les dynamiques inhérentes à la société nobiliaire, se construit et se déploie la faveur lorsqu’elle s’applique aux femmes et implique, donc, à la fois des limites et des ouvertures propres à cette dimension genrée. Pour mener à bien ce projet, plusieurs échelles d’analyse, sociales et chronologiques, seront adoptées. Il sera d’abord question de la maîtresse elle-même, et donc de la période de la faveur, de l’inclination à la distinction, pour saisir comment évoluent position sociale et fortune. Ensuite, sera considérée une temporalité plus longue, allant jusqu’au décès de ces dames, afin d’explorer leur action sur les différentes composantes sociales auxquelles elles se rattachent : parents, enfants, protégés et établissements religieux (entre autres). Enfin, sera prise en compte une chronologie plus vaste, correspondant au temps généalogique des maisons nobles, pour observer l’articulation entre passé familial, faveur féminine ponctuelle et devenir sur le long terme
Contradictorily, royal mistresses are at the heart of many productions (history, literature, films and even music), but few of them have a real scientific significance. This thesis tries to fill this gap, focusing on a transition period in French history: the reigns of first Bourbon kings, Henri IV, Louis XIII and Louis XIV. The aim is to understand how, within the royal machine as much as within the aristocratic society, favour works and spreads out, especially when it concerns women and implies both limits and openings, proper to this gender dimension.To do so, social and chronological analysis scales have been chosen. First, I will focus on the royal mistress herself – and thus on the favour time, from attraction to distinction –, in order to grasp how social position and fortune develop. Then, I will study a longer temporality, going until the death of the protagonists, to examine their action on groups and individuals to who they are closely linked: kin, descendants, protégés and convents, in particular. Finally, I will look at an extensive chronology, that fits genealogical time of nobility, with the aim of observing the links between family past, temporary favour and long-term future
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6

Daubresse, Sylvie. "Les relations entre le Parlement de Paris et le pouvoir royal (1559-1589)." Paris 4, 2000. http://www.theses.fr/2000PA040135.

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Abstract:
La première partie de cette étude, délimitée par les règnes de François II (1559-1560) et de Charles IX (1560-1574), analyse l'attitude du parlement de Paris à l'égard de la politique religieuse, détaille ses réactions aux réformes du chancelier Michel de l'Hospital, aux besoins financiers du pouvoir royal. La seconde partie est consacrée au règne de Henri III (1574-1589) au cours duquel le roi vint plusieurs fois au parlement imposer ses édits. Elle étudie également l'image du parlement et son comportement face à la ligue. Il s'agit d'un travail d'histoire politique centre sur la pratique du droit de remontrances et l'enregistrement des édits dont les sources sont les suivantes : les registres du conseil du parlement civil, les copies de remontrances, les discours des membres du parlement, les traités politiques et juridiques, les correspondances diplomatiques, les chroniques contemporaines les pamphlets.
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Pardanaud-Landriot, Chloé. "Plumes royales : l’art épistolaire chez les souverains et souveraines de Navarre et de France au XVIe siècle." Thesis, Saint-Etienne, 2012. http://www.theses.fr/2012STET2166/document.

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Abstract:
La première partie présente l'état des connaissances actuelles sur les souverains et souveraines de Navarre et de Franceau XVI' siècle. Elle recense les publications de leurs écrits ainsi que les différents angles sous lesquels ils ont étéenvisagés jusqu'à présent par les chercheurs. Elle précise enfin selon quels critères a été établi le corpus étudié (choixdes lettres, compléments inédits).La deuxième partie définit les contextes culturels et matériels des correspondances royales. Elle fait le point sur l'étatdu genre épistolaire à la Renaissance, sur l'éducation et la culture des princes et princesses, ainsi que sur les contraintesmatérielles qui pèsent sur la rédaction de leurs missives.Les deux dernières parties sont consacrées à l'étude des lettres. Les stratégies discursives mises en place par les rois etles reines dépendent du rapport qu'ils entretiennent avec leur destinataire. Cela oblige à distinguer les lettres adresséesaux membres de la sphère publique de celles qui sont réservées à la sphère privée. Au-delà de cette distinction, onconstate que les différences stylistiques dépendent également de l'exercice (ou non) de l'autorité royale ainsi que dugenre (masculin ou féminin) de l'épistolier. Les différences de genre ne sont nullement <>, mais construitessocialement pour répondre à des objectifs précis.À partir de ces travaux, on peut faire l'hypothèse que la pratique épistolaire des rois et des reines exerce une influencesur les théories de l'époque. Enfin, ils confirment qu'au-delà d'une pratique d'écriture commune, la plupart dessouverains et souveraines possèdent un véritable style personnel
The first part shows what is known toda y about the Royals of Navarre and France in the sixteenth century. It lists thepublications of their writings as well as different researchers' points of view about them up to now. Finally it specifiesunder which criteria the studied corpus bas been established (choice of letters, unpublished works).The second part describes the cultural and material contexts of the royal correspondence. It demonstrates the genre ofletter writing during the Renaissance period, the education and culture of princes and princesses as weil as the materialconstraints which influenced the ability of writing their letters.The last two parts are devoted to the study of letters. The language used by the kings and queens depended on therelationship between them and their correspondents. This makes a distinction between letters to members of the publicand those intended for personal correspondence. Beyond this distinction, it is noticed thal the differences in styledepend also on the exercising (or not) of royal authority, as well as on the gender of the writer. The different genresused in writing are in no way "natural" but dictated by society in order to address specific requirements.From these works the following hypothesis can be made: the kings' and queens' practices of letter writing influencedthe theories of the period. Furtherrnore, this study confirms thal beyond the practice of a universal way of writing, themajority of kings and queens bad their own unique persona! style
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Du, Crest Aurélie. "La famille, cadre de l'autorité monarchique sous l'ancien régime : XVIe-XVIIIe siècles." Aix-Marseille 3, 2001. http://www.theses.fr/2001AIX32079.

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Abstract:
La thèse étudie les significations, les manifestations et les conséquences de la comparaison du roi à un chef de famille durant les temps modernes. Elle met en évidence les deux fonctions juridico-politiques remplies par la famille à cette époque : définir la personne royale en tant que "père" ou "mari" et légitimer la puissance monarchique en la présentant comme la reproduction de la puissance domestique. Aux XVIe et XVIIe siècles, l'organisation autoritaire de la cellule familiale sert de pierre angulaire à l'édifice absolutiste. Erigée en modèle de gouvernement, la famille permet de justifier la supériorité de la monarchie absolue, héréditaire et masculine sur les autres types de régimes. Cette justification familiale de l'absolutisme royal est d'autant plus vigoureuse qu'elle est entretenue par la royauté elle-même qui, au nom de l'ordre public, prend le contrôle de la famille afin de renforcer la puissance paternelle et d'en faire à la fois le soutien et le reflet de la souveraineté royale. Mais à partir de la fin du XVIIe siècle, les images familiales de la royauté sont de plus en plus utilisées afin de limiter puis de contester le pouvoir royal. .
This thesis considers the significance, the expression and the consequences of comparisons that were made between the monarch and the head of a family. It highlights two functions of the family, at the time, from a political and legal point of view. These were to define the head of the monarchy as a "father" or "husband", and to legitimize the power of the king as it reflects the power that exists within a household. In the 16th and 17th centuries, the organization of authority within the family serves as a basis for the power of the monarch. This is a way of justifying the superiority of a monarchy that is absolute, hereditary and male-orientated, over any type of system. Such a justification is used by royalty itself when it assumes control of the family in order to reinforce the poxer of the head of the family i. E. The father. But, towards the end of the 17th century, descriptions of the family were used to a greater degree, to contain and then contest, the power of the king. .
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9

Pichot-Bravard, Philippe. "Conserver l'ordre constitutionnel (XVIe-XIXe siècle) : Les discours, les organes et les procédés juridiques." Paris 2, 2008. http://www.theses.fr/2008PA020090.

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Abstract:
Cette thèse soulève la question de la soumission du Souverain au Droit. Cette question anime la réflexion politique et juridique depuis l'Antiquité grecque comme l'atteste l'oeuvre de Sophocle, Antigone. L'objet de cette thèse est de montrer de quelles manières, par delà la diversité des régimes successifs, furent garanties, ou du moins envisagées la soumission du pouvoir souverain sous la civilité du Droit et la conservation de l'ordre constitutionnel. Au XVIe siècle, tout un arsenal juridique atteste la réalité d'un constitutionnalisme coutumier. L'existence d'un ordre juridique supérieur est alors une réalité bien enracinée dans les esprits. La France est régie par des lois fondamentales dont l'objet est de garantir l'indépendance temporelle du Roi et de faire régner dans le royaume la justice de Dieu. De ces lois fondamentales, le Roi est le gardien suprême. Il est aidé dans cette tâche par le Chancelier et par les Cours souveraines qui, vérifient la conformité des lois du Roi aux lois du Royaume, attirent au besoin l'attention du Roi par leurs très humbles remontrances, sans avoir pour autant le droit de s'opposer à sa volonté. Cet ordre constitutionnel subit au cours de la première moitié du XVIIe siécle des métamorphoses, métamorphoses qui suscitent dès la fin du règne de Louis XIV de graves contestations. Celles-ci, tout en permettant d'approfondir la réflexion constitutionnelle, finissent, du fait de la fronde parlementaire, par miner cet ordre, participant à sa destruction en 1789. De cette destruction naît un ordre nouveau dont la conservation s'est avérée délicate du fait du primat de la volonté nationale, de la finalité idéologique et du légicentrisme, difficulté qu'illustrent les échecs subis entre 1789 et 1875 par tous ceux qui plaidèrent un véritable contrôle de la constitutionnalité des lois (projet constitutionnel des Monarchiens, tribunal des censeurs de Kersaint, jury constitutionnaire de Sieyès). Néanmoins, dès cette époque, toute une école de pensée imagina les conditions d'une garantie effective de l'ordre constitutionnel, offrant des pistes de réflexion très stimulantes. Cette école fut illustrée par Benjamin Constant et Germaine de Staël, par François Guizot et les Doctrinaires, par Alexis de Tocqueville et Edouard Laboulaye avant d'alimenter la réflexion des grands constitutionnalistes du premier tiers du XXéme siécle. Ainsi, l'institution à partir de 1971, d'un véritable contrôle de constitutionnalité des lois, que l'on croyait uniquement alimentée par les réflexions de Hans Kelsen, puise également sa source dans sa source dans une tradition constitutionnelle et politique française, ancienne, dont la grande diversité fait toute la richesse.
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Lemonde-Santamaria, Anne. "De la principauté delphinale à la principauté royale : structures et pouvoir en Dauphiné au XIVème siècle." Grenoble 2, 2000. http://www.theses.fr/2000GRE29001.

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Abstract:
Cette these a pour objet l'histoire politique du dauphine au xiveme siecle, entre 1310 et 1407 precisement. Il s'agit d'abord, a partir du fonds de la chambre des comptes de grenoble, notamment en depouillant les sources comptables d'une grande richesse pour la periode, de realiser une etude approfondie des institutions d'une principaute recemment nee (1285), et d'effectuer une prosopographie de l'ensemble des officiers recrutes par le prince. Il s'agit ensuite de proceder a une analyse du fonctionnement de tous les attributs de la souverainete : les finances, l'annee et la justice. L'evaluation de la puissance du prince, en particulier pour en imposer au grand baronnage et aux prelats, decoule de cette analyse. En dernier lieu, c'est l'imite des sujets autour de leur dauphin qu'il convient de mesurer. Le transport de 1349 apparait comme l'evenement cle de la periode, consequence de la faiblesse d'humbert ii, mais aussi de sa sagesse. Le dauphin charles 1er (futur roi charles v) fut son digne successeur, mais dote de moyens autrement superieurs. Charles ii (futur charles vi) continua l'oeuvre de son pere, avant que la folie l'empeche de poursuivre son programme. Le dauphine, cependant, ne connut pas les memes affres que le royaume apres 1392 et la reforme engagee par charles v put etre poursuivie au moins jusqu'en 1407 : le conseil delphinal et la chambre des comptes de grenoble en sont le fruit.
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Candido, da Silva Marcelo. "Reges pro publicis utilitatibus, le problème de la légitimité royale sous les Mérovingiens de Clovis à Clotaire II (fin Ve-début VIIe siècle)." Lyon 2, 2002. http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2002/candido-dasilva_m.

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Abstract:
L'objectif de ce travail est d'étudier l'évolution des liens de pouvoir en Gaule mérovingienne, dès l'avènement de Clovis, vers 482, jusqu'à la fin des guerres civiles, dans les années 610. Il s'agit d'analyser comment la notion du pouvoir héritée de l'Empire, de même que la notion suggérée par les évêques catholiques sur le rôle du pouvoir politique, ont été incorporées dans les actes de gouvernement des princes mérovingiens, et d'évaluer dans quelle mesure cette incorporation a engendré la transformation de l'autorité royale. Les historiens ont longtemps cru que les Mérovingiens se seraient avérés incapables de comprendre le programme qui leur était proposé par les évêques de la Gaule, de même que sur le plan politique ils auraient confondu propriété privée et souveraineté publique. Ce travail cherche à porter un regard sur la période mérovingienne libéré de toute juxtaposition avec les Carolingiens, et ainsi refuser l'idée que la christianisation de la Gaule durant l'époque mérovingienne était superficielle. La "christianisation", telle qu'elle est étudiée ici, peut être définie comme un mouvement dans lequel la réalisation d'un but extérieur à ce monde, c'est-à-dire, le bien de la collectivité compris comme étant son salut éternel, s'est progressivement attaché à l'exercice du pouvoir politique. Il s'agit d'essayer de comprendre, dans une période assez large, comprise entre la fin du Ve et le début du VIIe siècle, et dans le cadre géographique du regnum Francorum, la signification de l'expression reges pro publicis utilitatibus. Le problème de la légitimité royale paraît en effet indissociable du rôle accordé au roi au sein du système politique que celui-ci est censé diriger. L'obéissance chez les Mérovingiens, loin d'avoir été une voie de sens unique, ou un simple produit de la force, était intimement liée à la capacité du prince d'accorder à ses sujets un certain nombre de biens - matériaux ou non. Le travail cherche à apporter des éléments qui permettront de situer l'expression reges pro publicis utilitatibus dans le cadre des liens de pouvoir dans la monarchie franque tout au long de la période en question
The objective of this thesis is to study the evolution of the links of power in Merovingian times, from Clovis's advent, towards 482, at the end of the civil wars, in the years 610. It aims to analyze how the notion of power inherited from the Empire, as well as the notion suggested by the catholic bishops on the role of the political power, was incorporated into the acts of government of the Merovingian princes, and to estimate to what extend this annexation engendered the transformation of the royal authority. The historians believed for a long time that the Merovingians would have been incapable to understand the program which was proposed to them by the bishops during the 6th century, as well as on the political plan they would have confused private property and public sovereign power. This work proposes a new point of view over the Merovingian period without any comparison with the Carolingians, and refutes the idea of the superficiality of the christianization of the Gaul during Merovingian time. This "christianization" can be defined as a movement in which the realization of a mystic purpose (the good of the community included as being its eternal safety, is gradually attached in the political exercise of power. It tries to understand, for the rather wide period, between the end of the 5th and the beginning of the 7th century, and in the geographic frame of the regnum Francorum, the meaning of expression reges pro publicis utilitatibus. The problem of the royal legitimacy seems indeed inextricable of the role granted to the king. The obedience at the Merovingians, far from a simple product of the force, was confidentially connected to the capacity of the prince to grant to its subjects certain number of possessions, materials or not. The work tries to bring elements which will allow to place the expression reges pro publicis utilitatibus within the links of power in the Frankish monarchy throughout period in question
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Petit-Renaud, Sophie. ""Faire loy" au Royaume de France de Philippe VI à Charles V : 1328-1380." Paris 2, 1998. http://www.theses.fr/1998PA020018.

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Abstract:
Loin d'une politique de relegation du droit romain, l'examen de la doctrine et de la pratique montre son adaptation aux besoins de la royaute francaise du xive siecle et le role des juristes dans l'affermissement du pouvoir royal. Le roi princeps, empereur en son royaume, peut legiferer. Loin d'etre simple gardien des bonnes coutumes, le roi est legibus solutus, delie des lois. Il peut abroger, modifier ses lois, celles de ses predecesseurs, les privileges, la coutume en vue de l'adaptation aux changements de la societe. Il n'est pas soumis a la coutume de droit prive, aux regles de procedure et peut suppleer tout defaut de droit. Le droit romain vivifie le concept du roi justicier. Le roi peut exercer sa potestas absoluta. La digna vox corollaire du princeps legibus solutus, affirme la soumission volontaire aux lois anciennes bonnes et raisonnables et contribue a la continuite de l'+ etat ;. Elle soumet le roi aux regles regissant le status regni. La soumission du roi a la loi est inherente a son pouvoir. Le principe de l'inalienabilite des droits de la couronne joue un role essentiel dans l'elaboration d'une theorie de la souverainete legislative. Si la valeur de la loi ancienne est averee, le roi peut la modifier au nom du bien commun et de l'utilite publique, dont il definit lui-meme le contenu. Au nom de l'interet de l' etat, pour assurer son fonctionnement, le roi peut prendre des mesures au detriment des interets de ses sujets. La loi est le produit de la volonte du roi, regulee par la raison. Les manifestations de la volonte royale sont temperees par le souci de preciser que le roi a pris conseil et agit au nom de l'utilite, de la necessite et du profit commun. L'importance de chacune des etapes du processus d'elaboration de la loi permet la perception d'une typologie des normes. Apparait le parallelisme des formes qui exige pour modifier ou abroger un acte, des formes analogues a celles qui ont preside a son etablissement.
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Ajavon, Ayikoe Emmanuel Bonito William. "Essai sur la France et la coopération décentralisée." Paris 5, 2011. http://www.theses.fr/2011PA05D013.

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Abstract:
La présente étude est un essai sur la France et la coopération décentralisée elle s'articule autour de deux axes fondamentaux relatifs aux implications de la coopération décentralisée en droit public mais également la dimension juridique embryonnaire de cette action au niveau international. Ce travail s'est astreint à dégager l'essence de la coopération décentralisée française. Il s'agit de démontrer que la France n'a pas pris la pleine mesure de cette modalité d'expression des relations extérieures des collectivités territoriales qu'il a contribué à développer. Cela a nécessité de mettre en exergue les évolutions de la coopération décentralisée en France notamment par l'étude de la proto-coopération décentralisée, antichambre de la coopération décentralisée moderne. Cette étude s'intéresse à l'adéquation de la coopération décentralisée telle qu'elle est envisagée actuellement par le législateur à la réalité de celle-ci afin de dégager un concept opérationnel de la coopération décentralisée française innovant et tranchant avec les conceptions générales faisant de ce vocable le cadre général des différents types d'actions extérieures que les collectivités peuvent mener. Enfin, la principale originalité de ce travail consiste en sa dimension internationale qui veut que les actions extérieures des collectivités territoriales ne soient pas envisagées uniquement sous l'angle des Etats mais également sous l'angle des organisations internationales comme les Nations Unies. En conséquence de tout ce qui vient d'être présenté on peut conclure à l'existence d'un soft power des collectivités territoriales françaises qui vient se marier, se combiner à l'action internationale de l'Etat
The present study is an essay on France and decentralized cooperation it revolves around two main points which deal with the implications of decentralized cooperation in public law but also the legal dimension of this embryonic international action. This work is required to capture the essence of French decentralized cooperation. This is to show that France has not taken the full measure of this mode of expression of foreign relations of local authorities which he helped develop. This necessitate to highlight the evolution of decentralized cooperation including the study of proto-decentralized cooperation, the antechamber of modern decentralized cooperation. This study examines the adequacy of decentralized cooperation as envisaged by the legislator to present the reality of it to release an operational concept of French decentralized cooperation with innovative and cutting edge designs making general this term the general framework of different types of external actions that communities can lead. Finally, the main originality of this work is its international dimension which means that the external actions of local authorities are not considered solely in terms of states but also in terms of international organizations like the UN. As a result of all that has just been presented we can conclude the existence of a soft power of the French local authorities who comes to marry, combine with the international state
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Hassine, Hafedh. "Un interlocuteur pour la France en Méditerranée : la régence de Tunis au XVIIIe siècle." Nice, 1996. http://www.theses.fr/1996NICE2029.

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Abstract:
Le souci de traiter les relations franco-tunisiennes au XVIIIe siècle en étroite liaison avec l'évolution d'un pays méditerranéen, au cours d'un siècle marqué par l'amorce d'un changement profond du rapport de force en Méditerranée, constitue l'axe principal de ce travail. Tout en relevant officiellement de la sublime porte, en traversant des épreuves graves (longues guerres dynastiques et interventions algériennes, en marge de ces guerres), Tunis a bel et bien constitué, pour la France, un interlocuteur en Méditerranée en effet, à travers les aléas de cette relation, en note les mutations de la régence de Tunis au XVIIIe siècle et l'émergence des règles de conduites de la politique extérieure tunisienne
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Myers, Nicholas. "La représentation du prince et le problème de l'autorité en Angleterre et en France : vers 1558 - vers 1600." Paris 4, 1997. http://www.theses.fr/1997PA040113.

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Abstract:
Cette étude est centrée sur la renaissance finissante et le début de l'ère baroque. A cette période, la personne du monarque doit être considérée comme réelle et fictive : clé de voute de l'ordre politique et religieux, le prince est tout autant le point focal de l'imaginaire de la communauté. Nous étudions la manière dont le prince est représenté et se représente en Angleterre ; comment son autorité se construit ou bien s'évanouit au gré de l'interprétation qui est indissociable de l'acte de représenter. Problème de l'autorité, problème de la représentation, problème de l'interprétation sont les trois pôles constitutifs de notre réseau thématique. Parce que l’Angleterre participe de plein gré aux grands courants intellectuels venus du continent - humanisme et reforme- nous rendons compte de l'imagerie autour du prince en France à la même époque. Dans une première partie, nous dessinons les traits dominants de l'imagerie royale héritée de l'antiquité, notamment de Platon, Aristote et Cicéron, ainsi que la manière dont cette imagerie est retravaillée par le premier XVIe siècle, chez Tyndale et Ponet, entre autres. Dans notre deuxième partie, nous étudions, dans son contexte historique, la construction imaginaire d'Élisabeth Ière et Jacques Ier Stuart, mais aussi, propose comme éclairage extérieur, celle d'Henri III et d'Henri IV. L'on conclut que la période de la guerre civile et de la Commonwealth marque la fin d'une épistémè, en ce sens que la monarchie ne va jamais récupérer son ascendant magique sur l'imaginaire collectif, et qu'elle va désormais avoir à partager sa tutelle souveraine sur la loi rationnelle et juste avec les textes juridiques et les juristes qui en sont les interprètes. A travers la figure du prince, nous avons voulu démêler les rapports obscurs et complexes entre littérature et histoire : dialectique dont le monarque est simultanément objet et agent. Il s'agit d'une étude sur le texte, le contexte et l'intertexte, autour de la figure royale
This study focusses on the end of the renaissance and the beginning of the baroque period. At this time, the monarch can be seen as both real and fictional. Cornerstone of the political and religious order, he is equally the point on which the collective imaginary converges. We study the ways in which the prince is represented; how his authority is constructed or deconstructed by the process of interpretation. The triangular problem of authority, representation and interpretation constitutes the backbone of our study. Since England fully participates in the major intellectual movements originating on the continent - humanism and reformation - we give an account of royal imagery in France during the period. In the first section, we sketch the main features of the royal image inherited from the classical period, as well as the way in which it is reshaped in the early 16th century, in the writings of such as Tyndale and Ponet. In the second section we study, against their historical background, the imaginary representations of Elizabeth I and James I, but equally, for the alternative perspective they afford, those of Henri III and Henri IV. We conclude that the civil war and commonwealth period marks the end of an episteme, inasmuch as the monarchy will never again recover its magical prestige in the collective imaginary, and that henceforth it is obliged to cede its monopoly as source of rational justice to the corpus of legal texts and those who interpret them. We have attempted to clarify the obscure and complex interplay between literature and history, a dialectic in which the monarch is both agent and object. What is proposed is a study on the text, the intertext and the context centered on the prince
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Bergerot, Guillaume. "« Oriatur in diebus vestris justitia et abundantia pacis » : La mission de justice du roi de Louis VI à Philippe II Auguste." Thesis, Paris 2, 2019. http://www.theses.fr/2019PA020035.

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Abstract:
La justice, office immuable de la royauté, permit aux rois du XIIe siècle de recouvrer progressivement leur autorité à l’échelle du regnum. Louis VI, et surtout Louis VII dont le règne mérite d’être réhabilité, y travaillèrent avec pragmatisme, l’exerçant comme une mission autonome reçue lors du sacre en vue de la paix. Ils préparèrent ainsi l’éclat du règne de Philippe Auguste. En 1223, la justice royale manifeste incontestablement la supériorité du roi sur ses sujets : sa majesté. La justice du roi ne se résume pas à son office judiciaire. Elle imposait au roi de conserver à chacun son droit avant même l’émergence des conflits. La juridiction gracieuse permit aux Capétiens d’étendre leur autorité protectrice par l’octroi de chartes de confirmation, de diplômes de sauvegarde et de garanties apportées aux actes juridiques réalisés par leurs sujets. Les Capétiens s’attachèrent à protéger les plus démunis et à soulager leur détresse matérielle, mettant en œuvre une forme de justice sociale. La procédure permit d’attraire dans les juridictions royales les justiciables, confiants dans l’équité des décisions de justice. Les modes alternatifs de règlement des conflits permettaient au roi de rétablir la concorde. Ses jugements étaient tempérés par la miséricorde et la clémence, marques de son autorité. Pour autant, le roi prononçait les peines les plus rigoureuses, selon le principe de la rétribution. La justice était attendue du roi : ses sujets la désiraient ainsi que le révèlent les lettres de plaintes. En répondant à ces requêtes, les Capétiens exercèrent leur devoir, manifestèrent leur légitimité à gouverner et préparèrent le renouveau de la souveraineté royale
Justice, the unchanging duty of the royalship, gave to the Kings of the XII century, the ability to progressively regain their authority throughout the regnum.Louis VI, but more importantly Louis VII whose the reign should be rehabilitated, worked on it pragmatically, dealing with it like a sacred mission received during the coronation ceremony and exercised in their own way for peace. Throughout their reigns, they contributed to the splendor of the following reign of Philippe August.In 1223, royal justice was expressed clearly through the supremacy of the king over his people: his majesty. Royal justice meant more the king’s judicial function. The king had to protect right before the conflicts.The Capetians free jurisdiction extended their leadership over the kingdom, giving charters of confirmation, charters for protecting people and their juridicial acts. The Capetians were zealous in taking care of the weak, in trying hard to alleviate their plight and working for the establishment of social justice. The judicial proceedings in royal court were efficient and made the royal justice very attractive : people believed in the equity of the royal judge’s decisions.The alternative dispute resolution allowed them to restore the concord. The royal judgements showed mercy and clemency -signs of the king’s authority. However it happened he gave severe punishments based on retribution. The subjects claimed for the royal justice royal. Being concerned by their requests, the Capetians honored their royal duty and proved their ability and efficiency for governing. They infused a new political breathe which would make the royal sovereignty great again soon
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Cauquil-Darrouy, Emmanuelle. "Légitimité d'origine et légitimité d'exercice : le baptême du pouvoir de l'Empire romain au Royaume de France, IVe-XIe siècles." Toulouse 1, 1997. http://www.theses.fr/1997TOU10077.

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Abstract:
Origine divine et gouvernement juste ont depuis la plus haute antiquité fondé le pouvoir. Les édits de Milan et de Thessalonique ont engendré la christianisation de ces fondements idéologiques du pouvoir. Durant le haut moyen-âge, le prince revendiqua l'origine chrétienne de son pouvoir et exerça la justice conformément aux prescriptions bibliques, patristiques et ecclésiastiques, sans distinguer réellement spirituel et temporel. Séparant humain et divin, le christianisme a interdit la revendication d'ascendances divines charnelles. En revanche, la bible a fourni aux rois chrétiens des idéaux de royauté: le roi devenait alors rex scerdos. Paradoxalement, l'adoption du christianisme n'a pas fait disparaitre le rappel des origines mythologiques païennes (légende de Troie) ou fictives (Auguste, Constantin ou Théodose figurent souvent dans les généalogies officielles) des gouvernants. Ces filiations constamment rappelées par les rois francs, servirent également à décorer les instruments du pouvoir, dotés eux aussi d'une importante fonction légitimante. Utilisés notamment lors du sacre, ces instruments illustraient matériellement l'élection divine des rois francs. Leur adhésion précoce à l'orthodoxie leur permettait de se comparer aux premiers empereurs chrétiens : Constantin ou Théodose. Détenteurs d'un pouvoir d'origine divine, les francs ont voulu faire régner sur terre la justice dans son acception chrétienne. Ayant repoussé les frontières, Charlemagne apparut providentiellement désigné pour diriger l'ecclesia. Pourtant, n'étant pas les seuls à revendiquer leur élection divine, les rois sont forcement entrés en conflit avec les ecclésiastiques, qui au nom de "leur charge plus lourde" ont souhaité conseiller, surveiller, puis brider l'action des princes. En voulant débarrasser l'église des interventions laïques, le Concile de Latran de 1059 a ouvert la voie aux discussions théologiques et politiques, prélude à une nouvelle répartition des compétences entre temporel et spirituel
Divine origin and a just government have been the ideological foundation of the power of princes since remote antiquity. The edict of Milan in 313 and the edict of Thessalonique in 380 have generated the Christianization of these ideological foundations. During the early middle ages, the prince had to claim the Christian origin of his power and exercise justice according to the prescriptions biblical, patristic and ecclesiastical, without making a distinction between the temporal and the spiritual. Christianism separated the divine and the human, and forbade the claim to a divine ancestry. On the other hand, biblical writings were bringing new ideals of kingship to Christian kings: they became rex et sacerdos. Paradoxically, the adoption of the new religion hasn't made away with the reference to mythological (Trojan legend) or imaginary origins (Auguste, Constantin or Theodose). These filiations, always repeated by Frankish kings have also served to decorate instruments of power. These instruments were endowed with an important function of legitimation. They were used for anointing more particularly, tangible manifestation of the divine choice of the francks. Their early adherence to orthodoxy allowed them to retake the role of the first Christian emperors, such Constantin or Theodose. Possessing the power of divine origin, the governants wanted to spread Christian justice to all parts of the earth. Charlemagne extended the frontiers and was appeared to have been elected to manage the ecclesia. Nevertheless they weren't the only ones who asserted divine election. Kings were opposed to ecclesiastics, who wanted to advise, supervise and restrict the action of princes. In order to remove the secular element from the church, the Latran's council opened the way to theological and political discussions, which was the prelude to a new repartition of power between church and state
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Pakin, Daniel. "Finance et pouvoir : les stratégies de la famille Chaumont en France et en Lorraine au XVIIIe siècle, de la guerre de succession d'Espagne à la Révolution." Thesis, Université Paris-Saclay (ComUE), 2016. http://www.theses.fr/2016SACLV061.

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Abstract:
La famille Chaumont issue de la bourgeoisie namuroise émigre à Paris, vers 1719. Elle ne dispose d'aucun levier hors les billets financiers dévalués, gagnés dans l'approvisionnement des armées françaises des Flandres pendant le guerre de Succession d'Espagne. Elle spécule avec succès pendant la période du "Système de Law" pour construire une fortune foncière et acheter des offices de la haute administration royale.Elle construit aussi un réseau d'alliances matrimoniales avec de riches familles de noblesse récente. Par son mariage, le fils aîné est allié à Philibert Orry, futur ministre d'Etat. Il est commissionné chancelier du roi Stanislas, souverain des duchés de Lorraine et de Bar. Il reste en place vingt-neuf ans et gouverne les duchés pour le bien du royaume de France. Toute sa famille bénéficie de sa position pour obtenir charges et bénéfices lorrains dans l'administration, dans l'armée et le clergé.La troisième génération est installée dans la haute société de son temps et proche du pouvoir royal. Deux branches continuent la lignée comme intendant de province, intendant des POnts et Chaussées et évêque. La Révolution interrompt l'ascension des Chaumont proches des postes ministériels. Le rôle éminent de la famille est définitivement stoppé.Nous mettons en évidence sur trois générations, les ressorts qui font la fortune et l'ascension sociale de la famille Chaumont. Nous voulons montrer en quoi cette ascension n'est qu'un exemple parmi d'autres dans ce XVIIIe siècle et comment elle se distingue et présente des caractéristiques particulières
Chaumont family, "bourgeois" from Namur won only depreciated bills of exchange by suppliing French armies during the wae of the Spanish succession in Flanders.They emigrated to Paris, around 1719 and speculated successfully during the 'Mississipi Bubble" to build a real estate fortune in France and buy offices in the senior royal administration.They also built a network of matrimonial alliances with rich, new ennobled families. The eldest son was related by marriage with Philibert Orry, future minister of State. He was appointed chancelor of king Stanislas, Duke of Lorraine and Bar. He stayed at this responsability for twenty-nine years and ruled the duchies for the sake of the French kingdom. The whole family benefited from the lasting appointment to obtain offices and prebends from Lorraine in the Church or the Army or the Administration.The third generation was installed in the high society, close to the royal power. Two branches still continued the family line as royal provincial intendant or director of the Roads Department or bishop. The French revolution disrupted the family's rise. THe prominent, close the king functions were definitively weakened.We highlighted the means used by the Chaumont family to realize their fortune and a very kick social rise over three generations; how this family was only one example among others but also why it was a particular case
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Popescu, Dan-Alexandru Merdrignac Bernard Brezeanu Stelian. "La symbolique du pouvoir monarchique au Moyen âge (Les principautés roumaines et la france: étude comparative) de l'Orient à l'Occident : le souverain chrétien /." Rennes : Université Rennes 2, 2007. http://theses.scdbases.uhb.fr:8000/thesepopescu.pdf.

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Abstract:
Thèse de doctorat : Histoire. Sciences historiques : Rennes 2 : 2006. Thèse de doctorat : Histoire. Sciences historiques : Université de Bucarest (Roumanie) : 2006.
Thèse soutenue en co-tutelle. Bibliogr. f. 304-345. Annexes.
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Cazaux, Loïc. "Guerre et pouvoir : les capitaines face à la justice dans le royaume de France au XVe siècle." Paris 1, 2012. http://www.theses.fr/2012PA010702.

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Abstract:
Pendant la guerre de Cent ans, les principes de conduite de la guerre constituent un thème important du discours politique dans le royaume de France, porté par les demandes de l'opinion publique. Cela se traduit par le développement d'un corpus réglementaire royal cohérent et fourni. Relatif aux normes d'usage de la force armée, il s'attache à déterminer des principes de discipline et de comportement pour les capitaines. Ces officiers militaires royaux apparaissent de ce fait au centre d'une dynamique législative et judiciaire permettant à l'État monarchique d’affirmer sa prééminence dans le contrôle et la régulation des principes de conduite de la guerre, et de mobilisation des troupes armées dans le royaume. Les juridictions royales jouent ici un rôle fondamental. Les institutions judiciaires concourent à diffuser les normes royales relatives aux pratiques militaires. Face aux capitaines incriminés, le Parlement forme dans ce cadre la clé de voûte du système judiciaire royal. L'action des juridictions du lieu se combine à celle des juridictions spéciales, en particulier à celle de la prévôté des maréchaux, dont la compétence pour les délits relatifs à la préservation de l'ordre public annonce la mise en place de la Maréchaussée moderne. L'exercice de la justice retenue, au travers de la grâce, contribue à démontrer que le pouvoir royal ne confisque pas le recours à la violence armée, mais en détermine les bornes légitimes et le cadre licite, au profit de l'idéal de paix dans le royaume, et de la régulation des relations entre ses officiers militaires et les communautés locales.
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Seignalet-Mauhourat, François. ""A ces causes. . . " : essai sur les préambules des ordonnances royales aux XVIIe et XVIIIe siècles." Toulouse 1, 2004. http://www.theses.fr/2004TOU10043.

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Abstract:
Sous l'Ancien Régime, les lois du roi étaient précédées d'un préambule dans lequel le monarque expliquait quelles raisons l'avaient poussé à prendre cette mesure. Cette motivation des lois est un phénomène spécifiquement monarchique qui disparaîtra de la législation française avec la Révolution. Peu d'historiens et de juristes se sont penchés sur cette pratique royale qui, pourtant, contredit les grands préceptes de l'absolutisme. En principe, la volonté du roi suffit à fonder la loi et le droit divin dispense précisément le monarque de se justifier auprès de ses sujets. L'étude de la doctrine, des répertoires de droit, et des remontrances des parlements font apparaître le sens et la portée de cette motivation. Au croisement du droit et de la science politique, les préambules constituent à la fois une exigence juridique, un outil d'interprétation des lois fort pratique, mais également un instrument de pouvoir qui sert à "gouverner les esprits". L'analyse des préambules illustre dans toutes ses subtilités le rapport qui relie le droit et la puissance souveraine
On the ancient France, the king's ordonnances ("les lois du roi") began with a preamble in which the prince explains what reasons drive him to take the disposition. This indication of motives is specificially monarchical and disappers from the French legislation with the Revolution. This subject interests few historians and jurists, and yet it's an interesting contrast to the absolutist principles : theoretically, the will of the prince is enough and being king by divine right, it dispends the prince to justify oneself. The meaning of this motivation is explained by the study of the doctrine, the law directories, the political litterature and remonstrances of the parlements : at the crossroad of law and political science, it's a necessity for each ordonnance, a practical tool for the interpretation of the royal acts, and a power instrument to "rule the mind". The preambles are an illustration of the subleties of French absolutism
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Legay, Marie-Laure. "L'état royal et les provinces septentrionales : le pouvoir administratif et politique des états provinciaux de Louis XIV à la Révolution (Artois, Cambrésis, Flandre wallonne, 1660-1790)." Lille 3, 1998. http://www.theses.fr/1998LIL3A001.

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Aladjidi, Priscille. "Rex pater pauperum : théorie et pratique de la charité royale en France (XIIIe-XVe siècle)." Paris 10, 2006. https://www-numeriquepremium-com.doc-elec.univ-lemans.fr/content/books/9782753507159.

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Abstract:
Aux derniers siècles du Moyen Âge, la charité, vertu chrétienne, est devenue fonction politique. Elle recouvre alors toutes les preuves de l'amour que le roi doit porter à ses sujets, notamment aux plus pauvres d'entre eux. Dans un premier temps, l'étude s'attache à définir les moyens utilisés par les théoriciens du pouvoir politique pour présenter la charité envers les pauvres, intégrée à chaque acte de gouvernement, comme un élément de la définition de la royauté idéale. Puis, dans le contexte de la diffusion de la notion d'oeuvres de miséricorde et de la création de l'aumônerie royale, elle montre quelles sont les formes effectives de la pratique charitable des souverains français envers les indigents (dons en argent ou en nature, soin des malades. . . ). Enfin, elle atteste que l'attention portée aux pauvres est rendue visible et publique par leur participation à des cérémonies mettant en scène le pouvoir royal. A chacune de ces étapes, la question de la définition du " pauvre " est posée
During the last centuries of the Middle Ages, charity as a Christian virtue has become a political function. At the time, it includes all the proofs of the kingly love that a sovereign is expected to give his subjects, more particularly to the poorest among them. Firstly, the study endeavours to define how the theorists of political power present charity towards the poor - which is attached to each governmental moue-as part of the definition of an ideal monarchy. Secondly, in the context of the spreading of the works of mercy and of the creation of the royal almonry, it shows the French sovereigns' actual forms of charitable practice - gifts of money or in kind, Gares to the sick-. Eventually, it demonstrates that attention to the poor is made visible and public through their own taking part in ceremonies staging the royal power. At each of these stages, the question of the definition of "the poor" is considered
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Lösslein, Horst. "Possibilities of Royal Power in the Late Carolingian Age : Charles III "The Simple"." Thesis, Limoges, 2017. http://www.theses.fr/2017LIMO0012.

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Abstract:
La thèse est dédiée à analyser les possibilités du pouvoir royal à l’époque des derniers Carolingiens en étudiant le règne de Charles III le Simple (893/898-923) et en le comparant avec ceux de ses prédécesseurs depuis la mort de son grand-père Charles II le Chauve en 877, c’est ce que permet aussi l’identification des développements à moyen terme des structures politiques du monde Franc. Le pouvoir royal se devait de naître des interactions entre le roi et les nobles autour de lui. Selon les interprétations de la recherche récente, ces derniers sont considérés comme des partenaires du premier, qui participent dans le processus de sa prise de décision et qui fonctionnent comme des exécuteurs des décisions prises en consensus, transmettant ainsi le pouvoir royal dans les différentes parties du royaume. La question des marges de manœuvre du pouvoir royal est donc une question des relations entre le roi et les nobles qui l’entourent. En conséquence, l’étude de ces relations constitue l’axe central de cette étude. Les réseaux des nobles en contact avec les rois sont identifiés et l’influence des nobles individuels ainsi que des groupes est déterminée en analysant les diplômes royaux et en les mettant dans le contexte des sources narratives. Pendant les règnes de Louis II le Bègue (877-897) et ses fils Louis III (879-882) et Carloman II (882-884), jusqu'à celui de Charles III le Gros (884-888), l’existence d’un et plus tard de deux groupes qui dominaient la politique royale est révélée. Cette image change sous le dernier, qui promouvait certains nobles qui entretenaient des liens avec ces anciens groupes. Le manque de cohérence de cette nouvelle élite devient évident après la mort de Charles le Gros, quand des groupes rivaux soutinrent différents candidats pour le trône vacant. Cette fragmentation de l’élite du royaume continua pendant le règne d’Eudes (888-898) jusqu’aux premières années de Charles le Simple. Ce n’est qu’après la mort de certaines figures clés que l’intégration des nobles qui s’opposaient au nouvel ordre dans le cercle autour du nouveau roi devint possible. Pendant les prochaines décennies du règne de Charles, ce cercle fut modifié encore plusieurs fois, par l’addition d’un grand nombre de nobles après l’acquisition de la Lotharingie ainsi que par l’ascendance d’un nouveau groupe favorisé par Charles vers les dernières années 910s. Cette analyse constitue la base pour une évaluation des activités des rois concernant leurs pairs et les Vikings. Une collaboration étroite entre les rois est mise en lumière pour avoir d’une part stabilisé les relations entre ces rois et leurs nobles, et d’autre part, pour avoir limité aussi au même moment les marges de manœuvres des rois concernant leurs propres intérêts dans les royaumes voisins. Concernant les mesures prises contre les Vikings, des stratégies purement militaires pour sécuriser le royaume s’avèrent avoir été inefficaces. Ce n'était seulement que par des accords diplomatiques avec les Vikings, négociés et mis en œuvre avec le soutien des grands, que des succès sur le long terme pouvaient être obtenus. Quand pour la majeure partie de son règne Charles le Simple profitait du soutien des nobles, sa fin arriva quand même par leur rébellion en 922. Cette contradiction est résolue par l’introduction du concept sociologique de la confiance. Son importance dans les relations entre les rois et les nobles est déterminée par l’analyse de différentes situations de conflits. Il semble que la détérioration des liens entre Charles et les grands autour de lui était causée par la perception de certaines actions royales comme des violations des normes par les nobles ainsi que sa mauvaise grâce à employer une langue appropriée pour répondre à cette crise de confiance
The thesis aims to determine the possibilities of royal power in the late Carolingian age, analysing the reign of Charles III the Simple (893/898-923). His predecessors’ reigns up to the death of his grandfather Charles II the Bald (843-877) serve as basis for comparison, thus also allowing to identify mid-term developments in the political structures shaping the Frankish world toward the turn from the 9th to the 10th century. Royal power is understood to have derived from the interaction of the ruler with the nobles around him. Following the reading of modern scholarship, the latter are considered as partners of the former, participating in the royal decision-making process and at the same time acting as executors of these decisions, thus transmitting the royal power into the various parts of the realm. Hence, the question for the royal room for manoeuvre is a question of the relations between the ruler and the nobles around him. Accordingly, the analysis of these relations forms the core part of the study. Based on the royal diplomas, interpreted in the context of the narrative evidence, the noble networks in contact with the rulers are revealed and their influence examined. Thus, over the course of the reigns of Louis II the Stammerer (877-879) and his sons Louis III (879-882) and Carloman II (879-884) up until the rule of Charles III the Fat (884-888), the existence of first one, then two groups of nobles significantly influencing royal politics become visible. This image changes only under the latter, when individual nobles originating in the immediate vicinity of the older groups were promoted. The missing inner coherence of this new elite is revealed after the death of Charles the Fat, when rivalling parties formed, which supported different candidates for the vacant throne. This fragmentation of the leading nobility continued throughout Odo’s reign (888-898) until the first years of Charles the Simple’s rule. Only then, after the death of political key figures, the full integration of those nobles opposing the new king into the circle around him became possible. Over the course of the next decades this circle underwent a number of further modifications, most of all by the integration of numerous nobles after the addition of Lotharingia to Charles’ rule as well as the ascent of a new group of nobles promoted by the king in the late 910s. These analyses constitute the basis for an evaluation of the rulers’ activities in regard to their peers as well as the Vikings. A close cooperation between the rulers is revealed to have had a stabilizing effect on the relations between the rulers and the nobles. At the same time, however, these alliances also limited their room for manoeuvre when it came to pursuing their interests against their partners. Concerning the politics pursued against the Vikings, purely military measures to secure the realm remained rather ineffective. Longer lasting success could only be obtained by diplomatic agreements with the Northmen, negotiated and implemented with the support of the leading nobles of the realm. While for the most part of his reign Charles enjoyed the support of the leading nobles, his rule, nevertheless, remains under the shadow of their rebellion against him in 922. Outlining the importance of trust by analysing different conflict situations, this contrast is resolved by arguing that the deterioration of the relations between Charles and the nobles was caused by repeated actions of the king, which were perceived as violations of the existing norms and a failure to adjust his symbolic language to respond to this crisis
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Nadiras, Sébastien. "Guillaume de Nogaret en ses dossiers : méthodes de travail et de gouvernement d'un conseiller royal au début du XIVe siècle." Paris 1, 2012. http://www.theses.fr/2012PA010573.

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Abstract:
Cette thèse a pour objet l'étude des méthodes de travail et de gouvernement de Guillaume de Nogaret (~1260-l313), juriste languedocien devenu principal conseiller et garde du sceau du roi de France Philippe IV le Bel ; elle repose sur l'exploitation, à l'aide notamment des critères de la diplomatique, de la riche documentation formée par les dossiers de travail de ce conseiller. La première partie est consacrée à la caractérisation du fonds des « archives Nogaret» puis à ce que ces archives et les sources du règne nous disent de sa carrière. Les trois suivantes sont consacrées à l'étude de différents dossiers d'affaires, regroupés en fonction des divers cadres de l'action de Nogaret: les relations avec les villes et seigneurs du Languedoc, les batailles judiciaires, et enfin la politique « nationale », illustrée par les tractations relatives à l'établissement de la « grande Philippine », acte devant régir les relations entre le roi de France et l'église de Lyon. De l'analyse de ces dossiers ressort l'image d'un Nogaret aux divers visages, propres aux trois principales « scènes» où il déploya son action: le Midi était le lieu d'une politique de nature contractuelle avec les communautés d'habitants autour du thème de la réforme et de la législation de saint Louis; le prétoire était lieu des affirmations de principe et des édifices intellectuels savamment élaborés, où le droit modelait l'histoire; la scène du pouvoir et de la majesté enfin, où étaient en jeu la figure ainsi que le verbe royaux, était le lieu du possible exercice d'une autorité contraignante. En chacune de ces situations, la préoccupation de Guillaume de Nogaret fut avant tout d'accroître le bien, les droits et les prérogatives du souverain. Pour y parvenir, il convenait de gagner autrui à ses vues, à coup tantôt de concessions, tantôt d'arguments. Nogaret mobilisait pour cela les vastes savoirs et compétences hérités de sa formation universitaire; il était aussi amené à jouer des attentes et intérêts, d'ordre politique, matériel ou autre, de son interlocuteur. Guillaume de Nogaret peut en cela être défini comme un intellectuel et un homme de principe sachant également se montrer pragmatique et prendre en compte le réel dans sa dimension concrète pour faire triompher la cause du roi.
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Pardanaud-Landriot, Chloé. "Plumes royales : l'art épistolaire chez les souverains et souveraines de Navarre et de France au XVIe siècle." Phd thesis, Université Jean Monnet - Saint-Etienne, 2012. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00959069.

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Abstract:
La première partie présente l'état des connaissances actuelles sur les souverains et souveraines de Navarre et de Franceau XVI' siècle. Elle recense les publications de leurs écrits ainsi que les différents angles sous lesquels ils ont étéenvisagés jusqu'à présent par les chercheurs. Elle précise enfin selon quels critères a été établi le corpus étudié (choixdes lettres, compléments inédits).La deuxième partie définit les contextes culturels et matériels des correspondances royales. Elle fait le point sur l'étatdu genre épistolaire à la Renaissance, sur l'éducation et la culture des princes et princesses, ainsi que sur les contraintesmatérielles qui pèsent sur la rédaction de leurs missives.Les deux dernières parties sont consacrées à l'étude des lettres. Les stratégies discursives mises en place par les rois etles reines dépendent du rapport qu'ils entretiennent avec leur destinataire. Cela oblige à distinguer les lettres adresséesaux membres de la sphère publique de celles qui sont réservées à la sphère privée. Au-delà de cette distinction, onconstate que les différences stylistiques dépendent également de l'exercice (ou non) de l'autorité royale ainsi que dugenre (masculin ou féminin) de l'épistolier. Les différences de genre ne sont nullement <>, mais construitessocialement pour répondre à des objectifs précis.À partir de ces travaux, on peut faire l'hypothèse que la pratique épistolaire des rois et des reines exerce une influencesur les théories de l'époque. Enfin, ils confirment qu'au-delà d'une pratique d'écriture commune, la plupart dessouverains et souveraines possèdent un véritable style personnel.
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Biscay, Myriam. "Pouvoir et enseignement du droit en France et dans l'Italie du nord du XVIIe siècle à la fin du Ier Empire." Thesis, Lyon 3, 2013. http://www.theses.fr/2013LYO30059.

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Abstract:
Dès la genèse des universités, à la fin du XIIe siècle, leur autonomie implique un certain rapport au pouvoir puisqu’elles n’existent que si elles sont reconnues et garanties par des autorités extérieures. Les facultés de droit, composantes des universités, sont particulièrement liées au pouvoir politique en raison des rapports étroits unissant le politique et le droit. À partir du XVIIe siècle, en France, le pouvoir royal s’ingère véritablement dans le domaine des facultés de droit. Ce processus d’immixtion du pouvoir politique sur les facultés de droit s’étend jusqu’au point culminant de la réforme napoléonienne instaurant l’Université impériale. Il s’agit d’une phase de transformation des facultés de droit, alliée à la mutation de l’État lui même, située entre les facultés de droit médiévales, détentrices d’une certaine autonomie, jusqu’aux institutions étatisées dont les finalités sont définies par le pouvoir politique. Les facultés de droit d’Italie du nord, pour le moins en Piémont et en Lombardie autrichienne, connaissent la même évolution au travers des réformes du XVIIIe siècle menées respectivement par Victor-Amédée II et Marie-Thérèse d’Autriche. L’influence politique, soulignant les finalités assignées aux facultés de droit, se traduit par un contrôle de la structure mais également par une immixtion dans le contenu même des enseignements. Ainsi, le type de juriste voulu par le pouvoir politique se dessine au travers des différentes réformes adoptées
From the genesis of the universities in the late twelfth century, autonomy implies a certain relationship to power as they only exist if they are recognized and guaranteed by external autorithies. The Faculties of Laws, universities components, are particularly related to political power because of the close relationship liking the political and law. In France, from the seventeenth century, the royal power truly interferes in the field of law schools. This process of political interference power over law schools extends to the height of the Napoleonic reform establishing the Imperial University. It is a phase transformation of law schools, combined with the transformation of the state itself, between the faculties of medieval law, holders of a degree of autonomy, to the state-owned institutions, whose purpose is defined by the political power. The faculties of law in northern Italy, at least in Piemont and Lombardy Austrian, experience the same evolution through reforms of the eighteenth century led respectively by Victor Amadeus II and Maria Theresa of Austria. The political influence, highlighting the objectives assigned to the faculties of law, resulting in a control structure but also by interference in the same educational content. Thus, the type of lawyer wanted by the political power emerges through various reforms
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Nielen, Marie-Adélaïde. "Feliciter ! Des royaumes mérovingiens aux royaumes d'Orient : recherche sur les élites et les modes d'expression du pouvoir au Moyen Âge." Thesis, Paris, Ecole nationale des chartes, 2019. http://www.theses.fr/2019ENCP0001/document.

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Abstract:
La présente thèse entend rendre compte d’un parcours de recherche entrepris il y a près de trente ans. Ces recherches ont connu divers développements pour lesquels une ligne conductrice peut cependant être dégagée : elles ont toutes trait à l’histoire des élites médiévales.Un premier axe concerne les enquêtes sur la société féodale de l’Orient latin. L’édition d’un texte généalogique, Les Lignages d’Outremer, a été le point de départ d’une série de publications sur ces familles, complétées par celle d’un récit de pèlerinage aux Lieux saints.Le second axe a pour objet la sigillographie. Le présent travail expose d’abord les travaux réalisés sur la sigillographie des reines et des enfants de France au Moyen Âge. L’autre volet de cette thématique a trait à la sigillographie des rois et empereurs des périodes mérovingienne et carolingienne, étude entreprise grâce à l’examen des 250 diplômes royaux conservés aux Archives nationales. À l’origine de ces publications, il y a une étonnante découverte, celle de la présence de cheveux humains dans les sceaux, pour laquelle nous tentons de trouver une explication, dans les diverses parties de ce travail et en particulier dans le mémoire De Anolo, joint au dossier.Enfin, un troisième axe est consacré à la pratique professionnelle que j’ai pu développer en tant que conservateur d’Archives. Les travaux proposés ici sont alors le témoignage des missions que j’ai pu exercer : au-delà de la publication d’instruments de recherche, une large place est faite aux problématiques de conservation préventive
This thesis presents the results of research conducted over the past thirty years on the history of medieval elites. The thesis focuses on two major topics. The first is the society of the Latin East. Publication of a genealogical text, Les lignages d’Outremer, has been followed by a series of studies of the noble families of the Latin Kingdom of Jerusalem and an edition of an account of a pilgrimage to the Holy Land. The second area is royal sigillography. Studies of the seals of medieval French queens and their children constitute one facet of this research, whereas examination of the seals found on 250 diplomas in the Archives nationales has facilitated exploration of the seals of Merovingian and Carolingian kings and emperors. The discovery of human hair in the seals has prompted the search for possible explanations of this phenomenon, which are proposed and discussed in different parts of the dossier, particularly in an appendix, "De anolo." An additional, supplementary part of my work has focused on the conservation of seals and the development of methods to prevent their deterioration
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Canteaut, Olivier. "Gouvernement et hommes de gouvernement sous les derniers Capétiens (1313-1328)." Paris 1, 2005. https://halshs.archives-ouvertes.fr/tel-01663771.

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Abstract:
Grâce aux actes royaux eux-mêmes, notamment aux mentions hors teneur qui y sont inscrites, il est possible de cerner l'action gouvernementale des derniers Capétiens et d'appréhender les hommes qui forment leur entourage politique. Tous appartiennent aux élites du royaume, qu'il s'agisse d'élites du sang, du savoir ou de l'argent, même si leurs origines et leur formation sont diverses. Tous développent même des logiques professionnelles et personnelles proches, nouant des liens étroits entre eux et formant un véritable milieu. Leur action transcende ainsi les barrières entre les différents services de la monarchie et n'est guère conditionnée par leurs attaches institutionnelles. Néanmoins, la deuxième moitié du règne de Philippe V voit cette action enserrée dans des cadres institutionnels plus rigides. Aussi les horizons des hommes du gouvernement semblent progressivement se restreindre au service où ils œuvrent, faisant perdre au milieu gouvernemental une part de son homogénéité.
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Roberge, Céline. "Les abbayes cisterciennes de l'ancien diocèse de Bourges aux XIIe et XIIIe siècles." Thesis, Paris 10, 2011. http://www.theses.fr/2011PA100034/document.

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Abstract:
Les cisterciens se sont implantés dans de nombreux diocèses au cours des XIIe et XIIIe siècles. Celui de Bourges se singularise de ceux qui l'environnent par la quantité et la précocité de ses fondations. La première explication à ce phénomène se trouve dans l'évidente piété de l'époque, relayée, voire amplifiée, par des archevêques entretenant des relations importantes avec Bernard de Clairvaux. Mais il existe également une véritable "politique" d'implantations, certes gérée par ces derniers, mais sous-tendue par les luttes d'influences auxquelles se livrent les différentes "factions" qui se partagent ce territoire. Il apparaît ainsi nettement que les établissements tiennent un rôle politique aussi bien que religieux. C'est dans ce contexte que le diocèse de Bourges accueille quatorze établissements. Leur étude individuelle a fait surgir de l'ombre certains d'entre eux, totalement ignorés des chercheurs ou en grande partie méconnus. Ainsi, d'un point de vue historique, il a été possible d'affiner les dates de fondation et parfois de préciser l'identité des fondateurs ainsi que leurs motivations. L'étude architecturale, pour sa part, a engendré la restitution des plans des édifices ou tout au moins une hypothèse raisonnable de ceux-ci. Elle a également servi à recadrer les périodes de construction et à identifier l'introduction et l'utilisation de techniques nouvelles. Il en résulte un ensemble cohérent au sein duquel se transmettent les avancées des techniques architecturales et derrière lequel transparaît une influence de l'ordre, cette dernière étant plutôt structurelle que formelle
The Cistercians settled in numerous dioceses throughout the 12th and 13th centuries. The diocese of Bourges stands alone amongst those around il for the quantity and earliness of its foundations. The first explanation to this phenomenon can be found in the obvious piety during this era, transmitted, if not amplified, by archbishops maintaining links to Bernard de Clairvaux. There also exists, however, a true settlement "policy", managed, it is true, by the archbishops, but intensified by the struggle for influence between the various "factions" sharing this territory. It is therefore clearly apparent that these institutions hold a role as much political as religious. It is in this context that the diocese of Bourges hosts fourteen institutions. Individual study has shed light on some of them, which had been totally ignored by scholars, or had at best been unrecognised. Thus, from a historical point of view, it has been possible to pinpoint the founding dates and at times to reveal the identity of the founding members, as well as what motivated them. For it part, architectural study was the point of origin of the rediscovery of the buildings' plans, or at least a reasonable hypothesis for them. It also helped to establish new time brackets for the construction and to identify the dates of introduction and use of new techniques. A coherent whole therefore emerges, at the heart of which advances in architectural techniques are shared and behind which transpires the influence of the order, more structural than formal
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Baroin, Agathe. "La reine mérovingienne : institution et représentations." Paris 10, 2007. http://www.theses.fr/2007PA100177.

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Abstract:
Depuis quelques années, les études sur le haut Moyen Age connaissent un regain d’intérêt grâce, notamment, aux travaux portant sur les femmes ; cependant, ces derniers ne rendent pas compte de la situation particulière de la reine. Devant l’absence de sources écrites définissant et encadrant le statut et le rôle de la reine à l’époque mérovingienne, la question s’est posée de savoir si l’on pouvait parler d’institution réginale en cette époque que d’aucuns qualifient d’intermédiaire. L’absence de théorisation politique qui touchait aussi bien les fonctions royales que les fonctions réginales ne témoignait pas pour autant de l’absence d’institution royale ou réginale. Les sources normatives ne pouvant suffire à l’étude de la reine mérovingienne, il était également nécessaire de faire appel aux très nombreuses sources narratives, diplomatiques, épistolaires, patristiques et archéologiques disponibles pour la période étudiée. De l’extrême diversité des sources, deux axes de recherche se sont imposés. Le premier visait à démontrer l’originalité des relations de la reine avec sa parenté, tout d’abord au sein du couple qu’elle formait avec le roi, puis par les liens qu’elle entretenait avec les autres membres de la parentèle. C’est dans cette dimension que les traces d’un passé germanique ont le plus marqué les mœurs et les mentalités. En outre, les contours de la fonction réginale sont apparus en situant la place et le rôle de la reine mérovingienne au sein de la société séculière, puis en montrant les apports de la reine dans la mise en place d’un ordre ecclésiastique qui devait entraîner la royauté vers la construction d’un royaume chrétien
Over the past few years, interest in studies concerning the High Middles Ages has increased thanks, in particular, to work relating to women; however, this work does not take into account the particular situation of the queen. Owing to the absence of written sources defining and surrounding the status and role of the queen in the Merovingian period, the question is whether we can speak of a reginal institution during a period that is often qualified as intermediary. The lack of political theorization concerning both royal functions and reginal functions, does not however indicate the absence of kingship or queenship. Since the normative sources are not sufficient for the study of the Merovingian queen, it was also necessary to resort to the numerous narrative, diplomatic, epistolary, patristic and archaeological sources available for the period studied. From the extreme diversity of sources, two areas of research clearly stood out. The first one aims to demonstrate the originality of the relations of the queen with her relatives, firstly within the couple she formed with the king and secondly, through the ties she maintained with the other family members. It is certainly within this scope that the traces of a Germanic past had the most significant effect on manners and attitudes. Furthermore, the parameters of the queen’s function became apparent by situating the place and role of the Merovingian queen within secular society, and then by showing the queen’s contribution in setting up an ecclesiastical order that led the monarchy towards the construction of a Christian kingdom
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Popescu, Dan-Alexandru. "La symbolique du pouvoir monarchique au Moyen âge (Les principautés roumaines et la france: étude comparative) : de l'Orient à l'Occident : le souverain chrétien." Rennes 2, 2006. http://www.bu.univ-rennes2.fr/system/files/theses/thesepopescu.pdf.

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Abstract:
La royauté française s'entoure de symboles chrétiens, pendant que son représentant se crée une image quasi-sacerdotale. À l'intérieur de l'espace roumain, le sacre et couronnement rappelle la cérémonie occidentale, tout en se développant d'une manière moins ritualisée. Le domn est investi par Dieu du don de gouvernement, par la bénédiction du haut métropolite, en s'emparant ainsi de nombreuses attributions religieuses et sacrées: faire toujours la preuve de sa sagesse, de sa justesse et de sa tolérance et défendre les intérêts de l'Église. Une véritable provocation: cette valeur profondément et explicitement chrétienne de la symbolique médiévale européenne
The medieval European civilization is a deeply Christian one. Jesus is the only example to follow, an exquisite Rex gloriae, whose kingdom remains separate from the physical universe and from the earthly life. The monarch, in expectation of the eternal redemption, can aspire to imitate his “superior”. King's power is limited by the power of God (rex a Deo coronatus): the anointment and the coronation of the monarch are two stages in the same mythical rite, of an initiating character, by which a person is invested with the divine gift. But sacred does not mean holy, and the sovereign has to be worthy of God's trust every day (being a mimethes Christou, like in the Byzantine imperial tradition). The church, an active participant in the ceremony by which a new king is born (consacratio) cannot afford to be ignored and the alliance between the two institutions is welded by their common mission: the government, in the name of God, of the human community (respublica Christiana). Orthodoxy, the prevalence of customs and the maintenance of traditions, the lack or the inefficiency of striving for social renewal, the patriarchal organization of life after a Byzantine archetypal model, all these define the originality of the Romanian feudality within the framework of a larger cultural-european area. With reference to political creation, the domnia, this becomes complete with the institution of church: the ruling authority cannot depart from the religious element, which is constitutive of the state. The feudal monarchy is based on the support it offers to monachical life, in exchange of which it receives political support. The spirituality is in search of patrons, and the ruling power wants mystical support: the voivode-church relationship is thus, welded rapidly and on the long-term
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Bril, Damien. "Anne d’Autriche en ses images : légitimation du pouvoir féminin et culture visuelle de la majesté dans la France du XVIIe siècle." Thesis, Bourgogne Franche-Comté, 2018. http://www.theses.fr/2018UBFCH038.

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Abstract:
Anne d’Autriche occupe une place importante, longtemps négligée, dans le développement de l’iconographie royale en France au XVIIe siècle. Ecartée du pouvoir sous le règne de son mari Louis XIII, elle est pourtant le sujet de très nombreuses représentations. Sa présence dans le champ des images connaît un net développement lorsqu’elle accède aux responsabilités du gouvernement à la mort du roi, en 1643, en devenant régente au nom de son fils mineur, Louis XIV. Au-delà de sa majorité en 1651, elle conserve un rôle éminent, jusqu’à la mort de Mazarin en 1661. Ces deux décennies sont marquées par une profonde crise politique qui culmine dans l’épisode de la Fronde. Dans ce contexte, l’image d’Anne d’Autriche devient le support d’un discours sur l’autorité monarchique et sur la défense du pouvoir royal. A partir d’un corpus constitué des représentations de la régente, et en les croisant avec des sources textuelles, cette thèse analyse la construction visuelle de ce discours, et ses effets sur l’évolution de l’image de la royauté en France après le règne de Louis XIII. La « majesté », qui constitue dans le corpus des textes, juridiques, politiques et symboliques, la qualité essentielle du souverain et la marque de son identité, doit ainsi être traduite visuellement dans une incarnation féminine, dans un pays où les lois fondamentales, notamment la loi salique, écartent pourtant les femmes du pouvoir. La richesse du corpus rassemblé pour cette thèse, près de cinq cent images, offre une source essentielle pour comprendre de quelle manière la reine a su dépasser cette contrainte et contribuer, en renouvelant ses modèles, à la représentation de l’autorité monarchique. Cette étude permet ainsi de reconsidérer le rapport des femmes au pouvoir. Pour analyser ces différentes questions, la thèse s’organise en quatre parties. La première partie s’attache à comprendre l’image de la reine régnante, en analysant dans un premier chapitre la définition juridique de la reine, pour montrer de quelle manière l’ordre juridique détermine l’ordre symbolique. On peut ainsi expliquer en quoi le mariage de la reine en 1615 et son introduction à la cour constitue une « naissance iconographique ». Le second chapitre explore les différents aspects de ce portrait de la reine en montrant qu’il relève à la fois de caractères propres et de réactions à la situation – politique et civile – de la reine. La deuxième partie soulève la question des moyens mis en œuvre pour opérer la transformation de cette image, qui permet à la reine d’apparaître en régente du royaume. Le troisième chapitre analyse plus particulièrement les étapes chronologiques de cette transformation, tandis que le quatrième chapitre étudie, sur un plan pratique, la « fabrication » de cette image. La troisième partie envisage ensuite le contenu des images, en dressant une analyse en trois temps de son iconographie. Le cinquième chapitre aborde ainsi le corps de la reine comme support des dimensions morales de son portrait. Le sixième chapitre approfondit cette question dans la perspective religieuse, en étudiant de quelle manière la régente parvient à produire l’image d’une reine « très chrétienne ». Le septième chapitre conclut cette analyse iconographique sur la dimension politique de l’image d’Anne d’Autriche. La quatrième et dernière partie est enfin l’occasion d’analyser le « fonctionnement » de ces images. Le huitième chapitre montre combien la situation des représentations de la reine dans les décors est déterminante pour leur interprétation, en envisageant les cas des résidences royales puis des intérieurs privés. Enfin, le neuvième chapitre propose une étude de la performance des images, en étendant l’analyse aux usages publics des représentations de la reine, dans les monuments ou au cours des cérémonies
Anne of Austria offers an important part, yet neglected, in the the development of royal iconography in seventeenth century France. Devoided from management of power under the reign of her husband Louis XIII, she is however the subject of many representations. The number of her images increases when she accedes to the responsibilities of the government at the death of the king, in 1643, becoming regent in the name of her minor son, Louis XIV. Beyond its majority in 1651, she maintains herself at a prominent place, until the death of Mazarin in 1661. During these two decades, a deep political crisis in France culminates in the so-called Fronde. In this context, the image of Anne of Austria becomes the instrument of a visual narrative on monarchical authority and for the defense of the royal power. Crossing a large corpus of representations of the regent with textual sources, this thesis analyzes the visual construction of this narrative, and its effects on the evolution of the image of power in France after the reign of Louis XIII. In contemporary legal and symbolic literature, "majesty" is presented as he essential quality of the sovereign and the mark of his identity. It must then be visually translated in a female incarnation, despite the fundamental laws, in particular the Salic law, which however exclude women from power. The abundance of the images collected for this thesis, nearly five hundred items, offers an essential source to understand how the queen was able to overcome this constraint and contribute, by renewing its models, to the representation of the monarchical authority. This thesis allows us to reconsider the relationship between women and power. To analyze these different issues, the thesis is organized in four parts. The first part attempts to understand the image of the reigning queen, analyzing in a first chapter the legal definition of the queen, to show how the legal order determines the symbolic one. One can thus understand how the marriage of the queen in 1615 and her arrival at the court can be apprehended as an "iconographic birth". The second chapter explores the different features of this portrait of the queen, showing that it is at the same time a revelation of personal characteristics of the queen and a reaction to the queen's political and civil situation. The second part raises the question of the means implemented to operate the transformation of this image, which allows the queen to appear as regent of the kingdom. The third chapter analyzes in particular the chronological stages of this transformation, while the fourth chapter studies, from a practical point of view, the "fabrication" of this image. The third part then considers the content of the images, drawing up a three-step analysis of its iconography. The fifth chapter addresses the body of the queen as a support for the moral dimensions of her portrait. The sixth chapter deepens this question in the religious perspective, studying how the regent manages to produce the image of a queen "très chrétienne". The seventh chapter concludes this iconographic analysis by studying the political dimension of Anne of Austria's image. The fourth and last part gives finally an analysis of the way these images "operate". The eighth chapter shows how the situation of the queen's representations in decor is decisive for their interpretation, considering the cases of the royal residences and the private interiors. Finally, the ninth chapter proposes a study of the performance of images, extending the analysis to the public uses of representations of the queen, in monuments or during ceremonies
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Mainguy, Anne. "Du corps du roi aux corps de l'Etat : les jetons des grandes administrations, 1695-1758." Paris, EHESS, 1999. http://www.theses.fr/1999EHES0A11.

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Abstract:
Cette thèse traite d'un sujet précis, les représentations de la monarchie, à partir d'une source spécifique, les jetons. Elle tente de réhabiliter le jeton autant dans la discipline numismatique elle-même, où il est resté trop longtemps marginal, que dans la recherche historique, comme source à part entière. Le premier volume s'attache à l'étude historique de ces objets. Une première partie décrit comment le jeton, d'abord instrument de compte au Moyen âge, se voit monopoliser par l'Etat absolutiste, pour en devenir un de ses instruments privilégiés de propagande. La seconde partie étudie le parcours de l'objet : sa conception, sa frappe, son contrôle par le pouvoir monarchique, puis sa distribution aux hauts dignitaires de l'Etat comme étrennes au premier de l'an, construisant un circuit fermé. Voulu et conça par une élite, l'objet s'adresse aussi à l'élite de la monarchie, les serviteurs de l'Etat qui voient ainsi leur zèle reconnu. La troisième partie tente de relever le sens de ce langage symbolique à travers les trois grands thèmes traités dans les séries de jetons : la guerre, la maîtrise de la mer et les finances. A la lumière des écrits de Kantorowicz, Ralph Giesey, Jean-Marie Apostolides, Louis Marin (entre autres), les jetons permettent d'étudier la représentation, réaliste et symbolique, du corps du roi. L'étude du sens des représentations révèle une autonomisation des corps de l'Etat répondant à une abstraction grandissante du corps royal. Le second volume constitue par le corpus des revers étudiés, sous forme d'une fiche illustrée par jeton, avec sa description, la légende et sa traduction, ainsi que les documents d'archives qui s'y rapportent. Y figurent les jetons du Trésor royal des parties casuelles, de l'ordinaire des guerres, de l'extraordinaire des guerres, de la Marine, des galères, de l'artillerie, des bâtiments du roi,de la Chambre aux deniers, de la maison de la reine et de la maison de Madame la Dauphine. A travers l'étude de cette source, l'émergence de nouvelles valeurs apparaît, où la guerre cède devant le développement économique et les impératifs financiers. Surtout, c'est la structure d'un Etat moderne d'abord incarné par le monarque, puis de plus en plus autonome, qui se dessine
My work deals with the imagery of the french monarchy, by studying a numismatic source: jettons. I try to rehabilitate jettons first as a fondamental component place in the numismatic, which has been neglecting them for too long a time, and second as crucial source for historical research, as a significant source. The first volume of my thesis is an historical study of these tokens. In the first part, i describe how jettons were used in the medieval accountancy. From henri iv, they give more and more a political message. Under absolut monarchy, the state has monopoly over metallic messages : the academic des inscriptions et belles-lettres is sole creator of the inscriptions and iconography which can be found on these jettons, and political authorities supervise its works. Jettons means for ideological propaganda. The second part of my work describes the way in which these tokens are created, their strike, and i present the craftsmen involved. Jettons are distributed to the highest dignitaries of the french state. They are created by an elite for the elite. In the third part of my work, i study the symbolic language, and especially three themes: war, sea and finances. In the light of the works of kantorowicz, ralph giesey, jean-marie apostolides, louis marin (among others), it is possible to study the realistic or symbolic representations of the king's body. We see that the state bodies (the administrations) become more and more autonomous, while the king's body becomes progressively abstract. This metallic source shows how new values are appearing: after louis xiv, the war's king, economic and financial concerns become more significant. The second volume of my thesis is constituted by a corpus, where all studied pieces are gathered, from 1695 (the monopoly's beginning) to 1758 (strikes end). They are each illustrated, described, with the latine inscription and its translation. Documents referring to each jetton is related. Jettons are presented in the following order : "tresor royal", "parties casuelles", "ordinaire des guerres", "extraordinaire des guerres", "marine", "galeres", "artillerie", "batiments du roi", "chambre aux deniers", "maison de la reine" and "maison de madame la dauphine"
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Rodriguez, Juliana Eva. "Una "arquitectónica del poder". Christine de Pizan y la construcción del reino en la Francia bajomedieval." Thesis, Paris, EHESS, 2020. http://www.theses.fr/2020EHES0090.

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Abstract:
Dans le cadre d’une étude sur la contribution des idées politiques du Moyen Âge, toute la question est de savoir comment la pensée de Christine de Pizan se détache des écrivain(e)s de son temps en édifiant une architecture du royaume assez novatrice pour l'époque. Pour ce faire, nous procédons à l’étude du régime monarchique dans les écrits politiques de Christine de Pizan au XVe siècle. Au cœur de sa pensée politique, le roi sage, figure émergente de la tradition cléricale du XIIIe siècle, semble devenir un roi architecte et son royaume une belle architecture, à l’instar d’une société politique parfaite. La sagesse, s’avère être cette puissance transformatrice de la société, qui agissant à diverses échelles du royaume transforme les structures du passé, profondément marquées par la tradition chrétienne. Cette forme d’intelligence, théorique et pratique, est d'une telle importance pour Christine, qu’on semble assister à toute une reconfiguration des rapports sociaux et des cadres de gouvernement. Si nous pensons la société à la manière d’une architecture vivante contenue en sa totalité dans l’Église du Moyen Âge, nous pouvons nous attendre à la fin de cette époque à la naissance des nouvelles configurations du social, tels que la ville, la principauté et le royaume. Or, c’est en s'appropriant la sacralité ecclésiastique que ces nouveaux pouvoirs se configurent. Grâce à ce processus, nous pouvons parler d’une souveraineté architectonique et, ainsi, d’une science gouvernementale, dont les origines remonteraient à l’époque médiévale et non pas à la modernité. Au bas Moyen Âge, la science politique naît avec Aristote et avec le développement des monarchies. Ce n’est pas aux modernes mais aux écrivains médiévaux que l’on doit l’introduction, l’interprétation, et la relance de la riche notion aristotélicienne de «science architectonique», voire de «l’architectonique», dont la trajectoire médiévale reste pourtant inexplorée. Le génie de Christine consiste à mettre en évidence le caractère concret de la science principale, la politique, en croisant les registres théorique et pratique, à travers les faits et les mœurs de Charles V particulièrement dans son livre Les fais et bonnes meurs du sage roy Charles V. L’auteure considère son roi comme un véritable «suppost», une sorte de matrice expérimentale à partir de laquelle réfléchir et forger la meilleure science de gouvernement. Cette conception scientifique ouvre la voie à une analyse entièrement expérimentale de la figure royale, qui nous permet de parler d’une rationalité gouvernementale liée à une conception instrumentale des sciences, déployée sur un plan contingent. C’est le cadre aristotélicien qui permet à l’écrivaine d’ouvrir, avec la politique, le plan des positivités terrestres et de penser la cité des hommes, sans recours au pouvoir ecclésiastique. En développant au maximum les prémisses de l’architectonique, avec la science principale ‒ la politique ‒ et les sciences subordonnées, l’écrivaine permet de faire un saut fondamental : l’évolution du traditionnel roi lettré des miroirs de prince au roi sage de nature aristotélicienne. Ainsi, il est possible d’envisager dans le roi sage de Christine un nouveau type d’architecte, dont le pouvoir ne dépend pas de son rôle à la tête de l'Église, ni du rituel du sacre aux mains de cette dernière. En d'autres termes, le roi sage de Christine est, en tant que connaisseur des causes premières, à la fois philosophe et théologien. Détenteur de la philosophie théorique et pratique, la sagesse du roi apparaît comme la substance de la royauté française en donnant forme au royaume de France. On peut ainsi établir que le roi architecte ‒ en tant que concepteur du royaume ‒ finit par neutraliser le pouvoir directif de l'Église, dans la remise en cause de sa capacité à être la seule institution apte à incarner la substance de la société chrétienne
In a time in which plenty academic works in the field of Literary and Gender Studies recognize certain involvement of Christine de Pizan in the political literature of the late Middle Ages, the study of her political thought in its whole complexity remains underdeveloped. For that reason, this study portraits the core of the multidimensional contribution of Christine de Pizan to the medieval politics, which is the critical understanding of an innovative and complex schema of power structuring. Her ideas went far away from the writers of her time by devising the royalty itself as a solid architectural system. To embrace her ideas is necessary to understand the reflections about the monarchy in her political writings of the early fifteenth century. At the heart of his political thought, the wise king, an emerging figure of the clerical tradition of the thirteenth century, seems to become a king architect and his kingdom a beautiful architecture, as a perfect political society. Wisdom itself seems to be a force of transformation in society by acting on the political and social structure of the past, deeply marked by the christian tradition. This form of intelligence, both theoretical and practical, produces a whole reconfiguration of social relations and government frameworks. If we think of society as a living architecture, totally contained in the church of the Middle Ages, we can expect at the end of this time the birth of the new social configurations, such as the city, the principality and the kingdom. Now, it is by appropriating the ecclesiastical sacrality that these new powers are configured. Due to this process, we can speak of an architectural sovereignty, as well as a governmental science, whose origins go back to the medieval era and not to modernity. It is not to the modern but to the medieval writers that we owes the introduction, the interpretation, and the revival of the rich Aristotelian notion of «architectonic science», even «architectonic», whose medieval trajectory remains unexplored. Christine’s genius consists in highlighting the concrete aspect of the principal science, by crossing theoretical and practical registers, through the facts and mores of Charles V especially in her book Les fais et bonnes meurs du sage roy Charles V. The author considers the figure of the “King” as a real «suppost», a kind of experimental matrix from which to create the best science of government. This scientific conception opens the way to an entirely experimental analysis of the royal figure, which introduced the idea of governmental rationality linked to an instrumental conception of science. The Aristotelian approach allows the writer to open the game of earthly positives and to think about the city of men, in other words, politics, without recourse to ecclesiastical power. By following the path marked by Aristotelians, Christine de Pizan went further than them in the application of aristotelian wisdom to her model of wise king. By developing as much as possible the premises of architectonics, with the main science ‒politics‒ and subordinate sciences, the writer enable to take a fundamental leap forward: a change from the traditional literate king of mirrors for princes to the wise king of aristotelian nature. As we can see the wise king of Christine de Pizan appears as a new type of architect, whose power does not depend on his role as the head of the Church, nor on the ritual of the consecration conducted by the ecclesiastics. In other words, the wise king of Christine de Pizan aware of the first causes, is at the same time philosopher and theologian. Owner of theoretical and practical philosophy, the wisdom of the king appears as the substance of the French royalty and gives form to the kingdom of France. The king as the architect of the kingdom breaks the power of the Church, by questioning his role of being the only institution capable of embodying the substance of Christian society
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Leyte, Guillaume. "Domaine et domanialité publique dans la France médiévale : XIIe-XVe siècles." Paris 2, 1993. http://www.theses.fr/1993PA020060.

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Abstract:
L'objet de ce travail est de mettre a jour les origines medievales de la domanialite publique. L'edit de moulins, de 1566, est un acte auquel on se refere generalement comme point de depart du droit domanial. En realite, ce texte n'est qu'une etape preparee par plusieurs siecles de reflexion doctrinale et par une longue pratique de la monarchie. En outre, la notion de domanialite se generalise au moyen age. On la trouve aussi dans les villes, ou espaces publics, ouvrages de defense et ouvrages publics sont strictement affectes a l'usage de tous. Dans un premier temps, la notion meme de domanialite publique est degagee, d'abord a travers le droit savant, puis la legislation royale et la jurisprudence, dans la pratique des villes enfin. On constate que, dans tous les cas, des ensembles de biens se trouvent affectes a des finalites particulieres, dominees par l'utilite et l'interet publics. Dans un second temps, le regime juridique des biens publics est aborde. Il fait ressortir encore davantage, par son caractere exorbitant du droit commun, leur nature exceptionnelle, a laquelle inalienabilite et imprescriptibilite s'attachent tres tot
The purpose of this thesis is to show the origins of the public domain in medieval france, where the "edit de moulins", of 1566, is generally considered as the first statute declaring the inalienability of the crown lands. In fact, the glossators, much earlier than the 16th century, have established that the public possessions had a particular nature. The french monarchy has also tried to give a special juridic regime to her goods. In the towns too, streets, places, bridges are subject to public usage and utility. The first part of this work tends to analyze the notion of domaniality throughout juridic doctrine, royal legislation and jurisprudence, and town statutes. The second part shows how a specific regime is attached to public possessions, linked to public interest and public utility
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Loiseau, Jérôme. "L'ordre et la dette : les gentilshommes des états de Bourgogne et la prétention absolutiste, d'Henri IV à Louis XIV (1602-1715)." Dijon, 2008. http://www.theses.fr/2008DIJOL023.

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Abstract:
A partir de 1660, la Chambre de la noblesse des Etats de Bourgogne devint bien plus attractive que par le passé, à tel point, qu’elle ferma ses portes, à partir de 1679, à ceux qui n’étaient que nobles simplement et non gentilshommes. L’institution provinciale n’était donc pas cette coquille vide d’intérêts politiques, telle qu’elle fut longtemps présentée. Au contraire, elle su se réinventer, grâce à l’autorité monarchique qui l’instituait régulièrement tous les trois ans. Le nouveau bâtiment des Etats et la nouvelle cérémonie d’ouverture, à partir de 1680, témoignent de cette mutation radicale qui les vit abandonner la politique du strict respect de leurs privilèges pour celle d’une coopération administrative et « fisco-financière » avec la monarchie de Louis XIV. Les gentilshommes formaient une assemblée d’homologues, dominée par une oligarchie associant aux anciennes familles de Bourgogne des hommes du gouverneur, notamment des Princes de Condé. Ils suivirent, par un réflexe légitimiste d’obéissance, cette nouvelle politique des Etats, qui satisfaisait, en outre, leurs intérêts matériels et symboliques. L’assistance aux Etats devint pour eux une opportunité, les injonctions du pouvoir royal se complexifiant, pour se familiariser avec les questions d’intérêts communs, les techniques financières, les obligeant, pour une large minorité d’entre eux, à transférer dans le domaine civil, une éthique du service élaborée dans les armées du Roi et qui fit d’eux de véritables administrateurs provinciaux
After 1660, membership in the Chamber of the nobility of the Burgundian Estates became increasingly attractive, to the point that in 1679 the institution closed its doors to nobles who were not gentilshommes. This suggests that, contrary to a long historiographical tradition, the Estates were not an empty shell without political interests or power. In fact, the institution reinvented itself, thanks to royal authority that required regular triennial meetings. The new building that housed the Estates, and the new opening ceremony that was in place after 1680 are indicative of a radical transformation from the simple pursuit of the respect of noble privilege toward administrative and “fisco-financial” cooperation with Louis XIV’s monarchy. The gentilshommes formed a homogenous assembly that was dominated by an oligarchy linking ancient Burgundian families to the governor’s faction, notably the Princes of Condé. While they were motivated partly by a legitimist sense of obedience to the king, the pursuit of this new political strategy also worked in favour of their symbolic and material interests. In the context of the increasing complexity of royal demands, attendance at the Estates became an opportunity to familiarise themselves with questions of common interest and financial techniques. The final result was that a substantial minority of the members applied in civil government a service ethic developed in the king’s armies. They became, in short, true provincial administrators
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Jaminon-Boinet, Raphaële. "Le comté de Ponthieu, XIIIe siècle-début du XVIe siècle : une principauté territoriale entre France, Flandre et Angleterre." Amiens, 2008. http://www.theses.fr/2008AMIE0024.

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Abstract:
Le comté de Ponthieu est une principauté territoriale située entre Bresle et Canche. Une lignée apparaît au début du XIe siècle. À la confluence des ambitions flamandes et anglo-mormandes, elle reste fidèle au roi de France jusqu’au XIIIe siècle. Au XIVe siècle, elle s’éteint, faisant place à une succession d’éminents personnages. Cette thèse tente de répondre à des questions d’ordre politique, institutionnel, économique : les progrès du pouvoir royal, l’intérêt stratégique du comté, l’impact de la guerre. Ainsi la première partie présente-t-elle le comté dans sa diversité, aux XIIIe et XIVe siècles : institutions et imbrication des pouvoirs, domaine comtal. La seconde partie traite du gouvernement royal et des divers changements de pouvoirs entre 1361 et 1435. Elle aboutit à un troisième volet, consacré au lent retour de la paix, après cinquante ans d’administration bourguignonne (1435-1477). Si le pouvoir royal s’exprime avec force, la fin du XVe siècle est synonyme de reprise
The county of Ponthieu is a territorial principality located between Bresle and Canche. The count’s dynasty appears at the beginning of the XIth century. At the convergence of flemish and anglo-norman ambitions, it remains loyal to the King of France until the XIIIth century. On the XIVth century, it makes way for prominent personages succession. This thesis tries to answer questions from political, institutional, economical matter: royal authority progresses, strategic advantage of the county, war consequences. So the first part introduces the county in its diversity, in the XIIIth and XIVth centuries: institutions and powers interlocking, count’s estate. The second part deals with royal government and several authorities changes between 1361 and 1435. It ends to a third shutter, about the tardy peace return, after fifty years burgundy authority (1435-1477). If royal power expresses with strength, the end of the XVth century is synonymous with resumption
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Rousselet-Pimont, Anne. "Le chancelier, vicaire et lieutenant général du roy sur le faict de la loy : d'après l'oeuvre d'Antoine Duprat, Guillaume Poyet et Michel de l'Hospital." Paris 2, 2001. http://www.theses.fr/2001PA02A001.

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Chen, Jie. "Le théâtre et le pouvoir au XVIIe siècle : le patronage en question." Thesis, Paris 4, 2015. http://www.theses.fr/2015PA040076/document.

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Abstract:
Nous avons étudié dans ce travail les manières concrètes dont s’expriment les rapports entre le pouvoir et le théâtre au XVIIe siècle, époque où cet art était déjà associé au principe de diffusion de masse lui permettant de s’épanouir indépendamment du mécénat. Étant donné que le théâtre est à la fois une pratique et une littérature, notre enquête a été menée en deux temps. Nous nous sommes d’abord intéressés aux comédiens professionnels dont la plupart ont formé des troupes portant le nom d’un grand personnage. Cette réalité qui semble a priori évidente est pourtant révélatrice. L’histoire de la troupe royale de l’Hôtel de Bourgogne en constitue un excellent exemple. D’autres troupes de moindre importance peuvent, elles aussi, entretenir des rapports étroits avec leurs protecteurs. C’est par exemple le cas des comédiens du Grand Condé auxquels nous avons consacré la suite de nos réflexions. Mais la plupart du temps, ces troupes ambulantes ne sont pas à proximité de leurs bienfaiteurs. Elles sont plutôt en contact avec d’autres instances de pouvoir, le pouvoir municipal notamment. C’est ainsi que le premier volet de notre travail s’achève sur deux études de cas consacrées à Dijon et à Bruxelles, deux destinations favorites des troupes. Après avoir étudié les comédiens, notre investigation se poursuit en se focalisant sur les auteurs de théâtre. La question des rapports entre les dramaturges et les protecteurs s’inscrit dans un vaste sujet qu’est le patronage littéraire en général. Nous avons essayé de l’illustrer à travers l’exemple du patronage de Richelieu, précédé d’une enquête préliminaire sur la question des dédicaces qui a servi tout notre second volet
We studied in this work the concrete ways in which are expressed the relations between the power and the theater in the seventeenth century, when this art was already associated with the principle of mass distribution which allows it to flourish regardless of patronage. As the theater is both a practice and a literature, our investigation was conducted in two stages. We are primarily interested in professional actors, most of whom have formed theatre troops bearing the name of a powerful man. This reality seems a priori obvious is nevertheless revealing. The history of the Royal troupe of Hôtel de Bourgogne is a prime example. Other smaller companies maintain also close relations with their protectors. This is for example the case of the theater troop of Great Condé that we studied. But most of the time, these touring companies are not close to their patrons. Rather, they are in contact with other bodies of power, especially the municipal power. Thus the first part of our work ends with two case studies on Dijon and Brussels, two favorite destinations of theater troops. After studying the actors, our investigation continues by focusing on playwrights. The question of relations between playwrights and patrons is part of a vast subject that is the literary patronage in general. We tried to illustrate it through the example of the patronage of Richelieu, preceded by a preliminary inquiry into the question of dedication who served our whole second part
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Lavieille, Géraldine. "L’icône royale : fabrications collectives et usages politiques de l’image religieuse du roi de France au Grand Siècle." Thesis, Lyon, 2016. http://www.theses.fr/2016LYSE3050.

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Abstract:
Les transformations qui interviennent en France à la suite des guerres de Religion modifient l’imbrication des sphères politique et religieuse. La scission entre protestants et catholiques, la triple reconstruction religieuse, nationale et étatique, les évolutions des pratiques et croyances religieuses ainsi que la nouvelle vigueur des gallicanismes induisent des mutations dans la dimension religieuse des conceptions du pouvoir royal entre le règne d’Henri IV et celui de Louis XIV, évolutions appréciables sur le plan symbolique. De 1589 à 1715, une iconographie abondante place le roi dans une situation religieuse, le met en rapport avec des personnages saints ou divins, ou souligne l’importance de son action en matière religieuse. Ces portraits du roi régnant ou de rois défunts, produits en des lieux disséminés sur le territoire métropolitain du XVIIe siècle, révèlent une autre image du pouvoir royal que l’iconographie plus amplement étudiée jusqu’ici. Elle intègre une sacralité héritée, fruit d’une longue construction médiévale dont l’importance se lit toujours au Grand Siècle, et des éléments neufs, qui passent en particulier par l’essor de cultes associant le roi et ses sujets, comme celui de saint Louis ou celui de Marie, marqué par le vœu de Louis XIII. Elle doit en outre se comprendre dans le cadre de l’évolution du droit divin, dans ses rapports avec l’autorité et le pouvoir du roi. L’image d’harmonie qui est élaborée témoigne de la place de cette iconographie dans la légitimation d’un ordre politique et social liant espace terrestre et monde céleste. La genèse de ces objets divers (peintures, sculptures, gravures, etc.), souvent éloignée de la cour, entretenant des relations parfois très ténues avec le pouvoir royal, ne peut être envisagée comme le fruit d’une propagande : elle souligne plutôt des fabrications collectives du portrait religieux du roi. Ainsi, cette thèse propose une histoire culturelle du politique, s’appuyant sur une approche iconographique intégrant les pratiques sociales et les théories politiques
The transformations that occurred in France after the Wars of Religion altered the interweaving between the political and the religious spheres. The split between Protestants and Catholics, the rebuilding of the church, the nation and the state, the transformations of the religious beliefs and practices, and the new strength of the gallicanisms led to changes in the religious idea of the royal power between the reign of Henry IV and Louis XIV. These evolutions are assessable on a symbolic level. From 1589 to 1715, an abundant iconography places the monarch in a religious situation, puts him in touch with saints or God, or underlines the importance of his action in the religious field. These portraits of the reigning king or deceased kings, produced in dispatched places in the kingdom, reveal a different image of the royal power than the iconography that has most been studied up to now. It includes an inherited sacrality, built during the Middle Ages and still important in the 17th century, and new elements, which entail the growth of cults associating the monarch and his subjects, such as the cults of saint Louis and the Virgin Mary, marked by the vow of Louis XIII. It must furthermore be understood within the framework of the evolution of the divine right, in its links with the royal authority and power. It builds an image of harmony that shows the place of the iconography in the legitimization of a political and social order linking terrestrial and celestial spaces. The creation of these objects (paintings, sculptures, engravings, etc.), often far away from the court, often in loose relationships with the royal power, cannot be understood as propaganda: it rather emphasizes collective makings of the religious portrait of the king. Thus, this thesis offers a cultural history of the political field, leaning on an iconographic approach including social practices and political theories
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Aznar, Daniel. "Cataluña y el Rey. Representaciones y prácticas de la Majestad durante el cambio de soberanía (1640-1655)." Electronic Thesis or Diss., Paris 4, 2016. http://www.theses.fr/2016PA040228.

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Abstract:
L’intégration de la Catalogne dans la monarchie française en 1641, ouvre une période de coexistence de deux univers politiques différents. Pour la France, l’incorporation de cette nouvelle province intervient dans une société marquée par une culture de l’héroïsme. Le règne de Louis XIII coïncide avec son âge d’or, puisqu’il sert de fondement au pouvoir royal et de référence pour l’ethos nobiliaire. La guerre qui s’ensuit, porte la culture de l’héroïsme à son paroxysme. La proclamation du roi comme souverain de Catalogne ouvre de nouveaux horizons à cet imaginaire politique revitalisant un messianisme qui substitue un prince français au souverain espagnol. Le récit de l’entreprise catalane produit par l’entourage royal offre une nouvelle perspective à la construction de l’image de Louis XIII. L’horizon catalan «achève» la fabrication de son profil héroïque et lui sert d’apothéose, valorisant à posteriori la mort «sacrificielle» du roi conséquence de sa présence au siège de Perpignan. Les vice-rois se retrouvent également au centre d’un discours héroïque, protagonistes d’une véritable épopée catalane. Les lumières et les zones d’ombres de ces expériences de l’héroïsme apparaissent dans le devenir, parfois tragique, de ces représentants du roi. Outre les défis militaires et politiques relevant de leur charge, ils doivent faire face aux équilibres de pouvoir relevant de la cour. Côté catalan, l’avènement de Louis XIII s’inscrit dans la dynamique «révolutionnaire» entamée en 1640. Le meneurs de la révolte, qui protestent néanmoins de leur fidélité à Philippe IV, formulent un récit capable de donner une cohérence aux tumultes et à l’instabilité permanente de la situation. L’horizon d’une «restauration» providentielle de Catalogne apparaît alors. L’issue républicaine semble ici introuvable entre l’interruption formelle de la juridiction de Philippe IV et l’acclamation de Louis XIII. Dès lors un discours providentielle de restauration de la Principauté se développe à travers une royauté messianique incarnée par un nouveau prince. L’image du roi devient un idéal sur lequel les dirigeants catalans projettent leurs attentes politiques et se justifient. La visite à Barcelone, annulée in extremis, précède de peu sa mort. Les funérailles royales servent alors à magnifier ce récit, et offrent par l’image du roi «sacrifié» et à canoniser, un emblème pour la Catalogne française
The integration of Catalonia into the French Monarchy in 1641 opens a period of coexistence of two political universes. In France, the incorporation of the new province arrives in a social context under the influence of a strong culture of heroism. Under Louis XIII’s reign culminates a process of reformulation of the heroic paradigm: a political model of government and an ethical referent for the French nobility. The heroic culture is taken to its paroxysm when the Spanish war begins. The proclamation of the king as sovereign of Catalonia opens new horizons for this imagery, mobilizing also old messianic referents. The narrative of the Catalan enterprise developed by the royal entourage offers a new perspective of Louis XIII’s image making process. This Catalan enterprise completes the build of the king’s heroic profile, and serves to make his apotheosis, emphasizing the fact of a sacrificial death as a consequence of the royal presence in the Perpignan’s siege.The viceroys become the center of a heroic narrative also. They are protagonists of a true «Catalan epic». The light and darkness of this heroic experience of politics appear through the destiny, sometimes tragic, of these king’s agents (and images). They have to face, besides the military and political challenges, the power struggles in court. On the Catalan side, the accession of king Louis XIII has to be considered in the «revolutionary» context of 1640. The leaders of the revolt, who claim to be loyal to their king, Philip IV, build a narrative able to tame serious adverse events that sometimes escape their control. The horizon of a providential «restoration» of Catalonia appears in this narrative. Republican time seems here «unfound», between the broken of one king’s jurisdiction and the other king proclamation. Since then a providential propaganda speech about the restoration of the Principality through a Messianic Royalty incarnated by the new prince. The new king’s figure becomes one idealized image where Catalans look to project their political expectations, as well as a way for the Catalan leaders to justify themselves. The failed royal visit to Barcelona shortly precedes the king’s death. The royal funerals serve to the crystallization of these narratives: they offer the image of a «sacrificed» king, who is also a saint. He becomes the real emblem of the Franco-Catalan regime
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Degoy, Axel. "Représentation du roi et pouvoir de « faire loy » : Enquête autour de l’activité normative du parlement de Paris à l’époque de Charles VI et de la double monarchie franco-anglaise (1380-1436)." Thesis, Paris 2, 2017. http://www.theses.fr/2017PA020017.

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Abstract:
Puisqu’il est désormais avéré que les différents arguments avancés par les parlements de la monarchie à l’époque moderne afin de légitimer leur prétention à vérifier librement les édits royaux avaient des racines médiévales, il n’était pas injustifié de rechercher si leur propension à élever leurs arrêts de règlement au rang de véritables lois n’était pas, elle aussi, déjà en germe au Moyen Âge tardif. Une enquête dans les archives du parlement de Paris contemporaines du règne de Charles VI (1380-1422) et de la double monarchie franco-anglaise (1422-1436) permet de confirmer cette hypothèse. Il en ressort en effet qu’au tournant des XIVe et XVe siècles, dans le milieu parlementaire parisien, on considérait non seulement que par sa jurisprudence la « cour souveraine et capitale du royaume » dégageait des règles qui faisaient lois, mais en outre que les arrêts de règlement qu’elle édictait, ou du moins certains d’entre eux, étaient des actes normatifs souverains, voire constituaient de véritables ordonnances royales. Cette faculté reconnue à la cour suprême d’être un véritable co-législateur était au demeurant logique et naturelle, si l’on prend la peine de la replacer dans le contexte à la fois institutionnel, politique et idéologique du temps
Since it is now recognized that the various arguments put forward by the parliaments of the monarchy in modern age in order to legitimize their claim to freely check the royal edicts had medieval roots, it was not unjustified to inquire whether their inclination to raise their regulation judgments to the rank of actual laws was not, similarly, already raising in the Late Middle Ages. An investigation of the archives of the Parliament of Paris contemporaneous with the reign of Charles VI (1380-1422) and with the double Franco-English monarchy (1422-1436) confirms this hypothesis. The investigation indeed shows that, at the turn of the 14th and 15th centuries, in the Parisian parliamentary environment, it was considered not only that, by its jurisprudence, the “sovereign and capital court of the kingdom” emanated regulations which made laws, but also that the regulation judgments it enacted, or at least some of them, were sovereign normative acts, or even constituted genuine royal rulings. This acknowledged ability of the Supreme Court to be a genuine co-legislator was, as it happens, logical and natural, if one takes the trouble to place it in the institutional, political, and ideological context of the period
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Saunier, Claire. "La doctrine des « questions politiques ». Étude comparée : Angleterre, France, États-Unis." Thesis, Paris 2, 2019. http://www.theses.fr/2019PA020034.

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Abstract:
En tant que garant du respect des lois ou de la Constitution, le juge se trouve nécessairement confronté à des recours mettant en cause des décisions du pouvoir exécutif ou du pouvoir législatif. Certaines de ces décisions touchent à des sujets politiquement sensibles, parce qu'elles traduisent des choix discrétionnaires de la part de l'une et l’autre de ces deux branches. Face à cette situation délicate, le juge doit concilier deux impératifs potentiellement contradictoires. Il semble, d’une part, avoir l'obligation de trancher les litiges qui lui sont soumis, afin de concrétiser les exigences de l’État de droit (ou de la rule of law). D’autre part, il est tenu de respecter le principe fondamental de séparation des pouvoirs, lequel exige qu’il n’excède pas ses compétences. Ces deux impératifs étant communs à toutes les démocraties occidentales, le problème s'y est par conséquent posé. Pour y répondre, une solution similaire a pu être donnée par les jurisprudences de différents systèmes. Ces affaires ont donné lieu à la reconnaissance d'une catégorie particulière d'actes, dont l'immunité juridictionnelle constitue le caractère principal : les political questions aux États-Unis, les Acts of State mais également les actes émanant du pouvoir de prérogative royale en Angleterre et enfin, les actes de gouvernement et les actes parlementaires en France. En dépit des différences culturelles de ces systèmes juridiques, il est intéressant de voir que ces catégories jurisprudentielles regroupent des litiges aux objets similaires. En d’autres termes, la doctrine des “questions politiques” suggère qu’il existerait une matière politique distincte de la matière juridique. L’objectif de cette recherche sera d’interroger la pertinence de cette apparente dichotomie entre droit et politique, à travers une analyse du contentieux des « questions politiques » et des études doctrinales qui lui ont été consacrées
As guardians of the respect of the laws and the constitution, judges often have to face cases that question the legality of decisions from the highest executive authorities or from the legislator. Some of those issues are highly politically sensitive because they reflect discretionary choices made by those political authorities. In such delicate cases, judges have to reconcile two imperatives. On the one hand they have to provide a remedy to the claimants, in order to achieve the rule of law (or, the État de droit) and decide the case and, on the other hand, they have to respect the fundamental principle of the separation of powers which requires that they do not exceed their powers. Those two imperatives are central in western democracies, therefore this problem appears in various legal systems. A similar device has been elaborated in those different systems. French, American and English judges have indeed decided to isolate certain issues, which seemed to make them improper for judicial resolution. This judicial category can be designated by the term “political questions,” which is used in the American case law. This term also suits other categories found in the French case law, such as the “actes de gouvernement” and “actes parlementaires”, but also in the English case law, where judges refused to decide what they call “Acts of State” or some decisions based on the Royal Prerogative. In spite of the important cultural differences between those systems, it is interesting to see that those categories gather similar decisions. In other words, these “political questions” doctrine reflect the idea that political matters could be distinguished from legal matters. The whole point of this research will be to examine the significance of the dichotomy between law and politics, through the analysis of case law related to the “political questions” doctrine and the doctrinal approaches of this category
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Morgat, Alain. "Tenir son rang : Apanages et douaires royaux en France au seizième siècle (1498-1620)." Paris 4, 2005. http://www.theses.fr/2004PA040198.

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Abstract:
Since the Middle Ages, kings of France give pieces of land to members of their family, in order to provide them with the means of maintaining a rank suiting to their extraction. This practice lives on during the XVIth century, in which about twenty apanages and dowers are founded for princes, princesses and dowager queens of France. Women are still entitled to receive domains from the King, although the legislation of the time tends to limit their rights. The resources of their domains and financial aid of the King allow the “princes apanagés” to support a household consonant with their rank, thanks to the careful management of the councils which assist them. Within the princely domains the local officers accept the new authorities upon them, but they keep on following the royal pattern of government. The presence of the “princes apanagés” in their domains is vividly made clear only in the event of special acts, such as the repeated favours granted by duchesses of Berry Marguerite d'Angoulême and Marguerite de France to the University of Bourges or the use by François d'Alençon of the duchy of Anjou for his political plans
Le roi de France accorde depuis le Moyen Age aux membres de sa famille des domaines afin que ceux-ci aient les moyens financiers de tenir un rang digne de leur origine. Cette pratique perdure au XVIe siècle, au cours duquel une vingtaine d'apanages et de douaires sont constitués en faveur de princes, de princesses et de reines douairières de France. Les femmes ont en effet encore le droit de recevoir des donations domaniales, en dépit d'un certain durcissement de la législation à cette époque. Les ressources de leurs domaines et l'aide financière du roi permettent aux princes d'entretenir une maison conforme à leur rang, grâce à la gestion attentive des Conseils qui les assistent. Au sein des domaines princiers, les juridictions et les officiers locaux prennent en compte le changement d'autorité, sans pour autant s'écarter du modèle de l'administration monarchique. La présence des princes apanagés s'y marque surtout en cas d'action particulière, par exemple les faveurs des duchesses de Berry Marguerite d'Angoulême et de Marguerite de France à l'égard de l'université de Bourges ou l'utilisation du duché d'Anjou par François d'Alençon dans le cadre de ses menées politiques
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Fournier, Raphaël. "Rangs, préséances, hiérarchie et constitution du royaume de Louis XIII à la Régence." Thesis, Paris 2, 2015. http://www.theses.fr/2015PA020062.

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Abstract:
Les conflits de rang sont en France aux XVIIème et XVIIIème siècle une source abondante de contentieux. Si leur dimension sociale et symbolique a été étudiée, leur dimension juridique a moins retenu l’attention. Une approche phénoménologique des rangs, des préséances, des hiérarchies, des conflits dont ils sont l’occasion et de leurs voies de règlement en montrent la nature conflictuelle, juridique et judiciaire. A l’examen, les cérémonies et les actes où s’exprime la puissance publique (audiences publiques des souverains, lits de justice, entrées royales et principales cérémonies de l’information), révèlent le caractère constitutionnel avant la lettre de cette matière, la perméabilité entretenue entre le signe de l’autorité, que l’on peut résumer par le rang, et l’autorité elle-même. En regard, les éléments de doctrine contemporains, pour précieux qu’ils soient, laissent perplexe. Pauvre ou silencieuse, la doctrine semble pécher par prudence. L’autorité du précédent y est tacitement reconnue tandis que la puissance discrétionnaire d’un souverain démiurge indiscrètement exaltée. Cependant, l’époque n’est pas pour autant privée de toute pensée des rangs adéquate à son objet. La littérature contemporaine montre que la hiérarchie constitue pour le public cultivé de l’époque un schème fondamental, une structure implicite du discours. Ce que la doctrine s’efforce de taire et que les sources contemporaines révèlent est le travail concurrent de deux matrices à l’oeuvre dans l’Etat royal à l’âge classique, la contradiction croissante entre la souveraineté et la hiérarchie
Conflicts of rank in France in the 17th and 18th centuries were an abundant source of litigation. If their social and symbolic dimensions have already been studied, their legal dimension has attracted less attention. A phenomenological approach to ranks, precedencies, and hierarchies, as well as their ensuing conflicts and subsequent outcomes reveal their contentious, legal and judicial character. Upon examination, the ceremonies and acts during which public authority (the sovereigns' public audiences, parliamentary sessions presided over by the king, royal entrances, and the main ceremonies of information) expressed itself reveal a constitutional character before the very existence of such a document, as well as the permeability maintained between the sign of authority - as assumed by rank - and the authority itself. On the other hand, the elements of contemporary doctrine, as precious as they may be, remain perplexing. Poor or lacking, doctrine seems to be exceedingly cautious. The authority of the precedent is tacitly recognized whereas the demiurge sovereign's discretionary power indiscreetly exalted. However, the era was hardly lacking in any adequate thought as to ranks. The contemporary literature shows that the hierarchy constituted a fundamental scheme or an implicit structure of discourse for the educated public at the time. What doctrine seeks to silence and what contemporary sources reveal is the competition of two matrices at work in the royal State of the Classical Age, the growing contradiction between sovereignty and hierarchy
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Blond, Stéphane. "L'atlas de Trudaine : pouvoirs, administrations et savoirs techniques (vers 1730 - vers 1780)." Paris, EHESS, 2008. http://www.theses.fr/2008EHES0103.

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Abstract:
Cette thèse étudie une source négligée jusqu'alors par l'historiographie: l'atlas de Trudaine. Cet inventaire cartographique dédié aux route royales est commandé à la fin des années 1730 par Philibert Orry (1689-1747), un contrôleur général des finances qui tente de remédier à l'état catastrophique du réseau routier français. L'atlas doit son nom à deux administrateurs chargés de sa réalisation et dont le rôle méritait d'être évalué Daniel-Charles Trudaine (1703-1769) et son fils, Jean-Charles-Philibert Trudaine de Montigny (1733-1777). L'atlas forme un vaste corpus qui regroupe près de 2500 cartes routières et plus de 900 plans d'ouvrages d'art. Des sources manuscrites conservées dans une centaine de dépôts sont mobilisées pour décrire le rôle des différents acteurs et les savoirs techniques mis en œuvre. L'analyse, est conduite autour de deux objectifs principaux: l'examen des modalités de fabrication de l'atlas et une meilleure connaissance de ses enjeux pour l'État. Pour y parvenir, trois grandes parties sont consacrées aux temps forts de son histoire: ses origines, son élaboration et ses usages. Cette étude fait apparaître un rapport singulier entre le pouvoir royal et l'outil cartographique qui constitue le support principal d'une vaste, politique dédiée à l'aménagement du territoire. Avec cette vaste collection de cartes, les administrateurs ont à leur disposition une source très détaillée qui permet d'évaluer et de planifier les travaux routiers et leurs incidences. Dans une perspective plus large, il apparaît aussi que cette enquête repose sur des procédures précises et qu'elle influence la conduite d'entreprises cartographiques parallèles ou ultérieures
This thesis studies a source neglected by historiography: the atlas of Trudaine. This cartographic inventory dedicated to the royal roads ordered at the end of the years 1730 by Philibert Orry (1689-1747), a controller general of finances who tries to cure at the catastrophic state of tl French roads. The atlas owes its name with two administrators in charge of his realization and whose role deserved to be evaluated: Daniel-Chares Trudaine (1703-1769) and his son, Jean-Charles-Philibert Trudaine de Montigny (1733-1777). The atlas forms a vast corpus which 2500 roadmaps and more than 900 plans of structures. Handwritten sources preserved in a hundred deposits are mobilized to describe the role of the various actors and the technical knowledge implemented. The analysis is led around two objectives: the examination of the methods of making of the atlas and a better knowledge of its stakes for the Power. For that purpose, three great parts are devoted to strong times of its history : its origins, its development and its uses. This study reveals a singular relationship between the Power and the cartographic tool which constitutes the principal support of a vast politic dedicated to the regional planning. With this vast collection of maps, the administrators have at their disposal a very detailed source which makes it possible to evaluate and to plan road work and their incidences. From the broader point of view, it also appears that this investigation rests on precise, procedures and that it influences the parallel or later cartographic productions
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Dauphant, Léonard. "« Toute France ». Construction et représentations de l'espace politique français au XVe siècle (1380-1514)." Electronic Thesis or Diss., Paris 4, 2010. http://www.theses.fr/2010PA040156.

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Abstract:
Le XVe siècle voit la naissance de la nation France et l'unification progressive du pays sous le pouvoir de l'État royal. En ces temps troublés de la guerre de Cent Ans se pose la question de la maîtrise du territoire, dans sa double dimension intellectuelle et pratique. Comment, au XVe siècle, un roi de France pouvait-il se représenter son royaume ? Comment pouvait-il le gouverner ? La territorialisation du pouvoir s'affirme dans un va-et-vient entre figurations et occupation concrète. Des espaces sociaux différenciés se constituent, selon que les régions sont gouvernées directement par le roi et ou qu'elles sont confiées à des gouverneurs, un prince ou encore un Parlement. Dans le cadre fixé par les frontières des Quatre Rivières, la monarchie accède à une maîtrise globale du territoire qui coïncide avec l'intégration de la société politique dans un État d'offices sommé par la justice royale. L'unité royale et les constructions régionales divergentes se combinent dès lors dans une forme d'État-nation originale, un État territorial mixte, unitaire et hétérogène
During the 15th century, the French nation emerged and the unification of the country progressively took place, under the rule of the royal state. The question of how to control the territory, in both its intellectual and practical dimensions, was made more urgent by the troubles caused by the Hundred Years’ War. How, in the 15th century, could a King of France visualize his kingdom ? How was he able to govern it ? The territorialisation of power, oscillating between representation and real occupation, became progressively clearer. Differentiated social spaces emerged, depending on whether the regions were directly governed by the King or were entrusted to governors, be it a Prince or a Parliament. At the time when the monarchy gained overall control over the territory within the limits defined by four rivers (Scheldt, Meuse, Saone, Rhone), political society organised itself in a state constituted by offices ruled by royal law. Royal unity and diverging regional structures combined themselves into an original type of nation-state, a mixed territorial state, unitary and heterogeneous at the same time
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Carbonnet, Adrien. "« À nous rebelles et désobéissantes » : Louis XI et les villes en révolte (1461-1483)." Electronic Thesis or Diss., Sorbonne université, 2020. https://acces.bibliotheque-diderot.fr/login?url=https://doi.org/10.48611/isbn.978-2-406-14355-0.

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Abstract:
Le règne de Louis XI est marqué par une cinquantaine de révoltes dans des bonnes villes du domaine royal, comme Reims, Bourges et Angers, et dans des villes récemment conquises par le roi, telles Arras, Beaune, Dole ou Perpignan. Ces soulèvements, qui se caractérisent par une grande diversité, rompent l’image d’une relation harmonieuse entre le roi et ses villes qui domine dans l’historiographie. Les contestations du pouvoir royal existent au sein des communautés urbaines, la révolte en étant la forme la plus visible et la plus violente. Le pouvoir royal en châtiant les insurrections, ou en les pardonnant, impose un récit qui est celui de l’obéissance due au souverain. Les révoltés sont criminalisés et leurs revendications sont tues par un discours royal qui qualifie le soulèvement de « rébellion et désobéissance ». Ce discours est mis en acte par une répression qui peut prendre des formes multiples. Louis XI élabore une politique répressive à large échelle dans laquelle le châtiment de la ville rebelle lui permet de renforcer son autorité dans le royaume et de construire sa souveraineté dans les territoires conquis par les armes (le Roussillon, les Bourgognes et l’Artois notamment). À l’échelle de la ville, la répression d’une révolte est l’occasion pour certains individus et certaines familles de s’élever socialement et politiquement en servant le prince et en jouant un rôle actif dans le processus de retour à l’ordre. Le roi a besoin de ces acteurs pour maintenir une obéissance que le pardon et la grâce ne garantissent nullement. Le pouvoir royal reste méfiant vis-à-vis des villes qui se sont révoltées car, au sein de ces dernières, la contestation demeure
Louis XI’s reign is marked by about fifty revolts in some of the « bonnes villes » of the kingdom such as Reims, Bourges and Angers as well as in towns newly conquered by the king such as Arras, Beaune, Dole or Perpignan. These uprisings, characterized by a great diversity, undermines the image of the harmonious relationship between the king and his towns that is traditionally depicted in historiography. Oppositions to the king’s power mainly take place within urban communities, with uprisings being the most visible and violent forms of dissent. The king, by chastising rebellions or by pardoning them, writes a narrative which focuses on the obedience owed to the monarch. Rebels are criminalized and their claims are quelled by a royal discourse which labels the uprisings as « rebellion and disobedience ». This narrative is executed by the king through repressions that can have various forms. Louis XI carries out a repressive policy on a large scale which, by punishing the rebellious town, allows him to reinforce his authority in his kingdom and impose his sovereignty in territories conquered by arms (in Roussillon, the Burgundies and Artois notably). On the scale of a town, the quelling of a rebellion can be the opportunity for some individuals and families to climb the social and political ladder by serving the prince and actively taking part in the return to order. The king needs these participants to maintain the obedience that pardon and grace cannot guarantee. Nevertheless, the king remains wary of the rebellious towns because dissent does not fade away
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Sicard, Frédérique. "La reine dans le théâtre de la cour d'Espagne : Isabelle de Bourbon, première épouse de Philippe IV." Caen, 2012. http://www.theses.fr/2012CAEN1651.

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Abstract:
Isabelle de Bourbon -née Elisabeth de France- est la première épouse de Philippe IV. Cette reine a marqué l’Histoire par sa capacité à gagner l’estime du roi, en assumant des responsabilités politiques de régence, dans un contexte particulièrement difficile de crise et de soulèvements multiples. La façon dont Isabelle de Bourbon a remplir son rôle de reine dans le théâtre de la cour d’Espagne, soulève un certain nombre de questions, auxquelles cette thèse tente de répondre. Isabelle de Bourbon est issue d’une cour ennemie de l’Espagne. Elle arrive à la cour d’Espagne, dans le cadre du double mariage franco-espagnol de 1615. Elle a alors treize ans et presqu’aucune préparation politique, en comparaison avec l’éducation reçue par les infantes d’Espagne. De plus, elle doit tenir compte de la présence du « Privado » de Philippe IV, le tout puissant comte-duc d’Olivares. Comment Isabelle de Bourbon s’est-elle conformée pour être reine d’Espagne ? Quels furent son rôle et son implication personnelle dans la politique de la monarchie espagnole? Ce travail s’appuie sur la personne d’Isabelle de Bourbon, pour essayer de comprendre ce que pouvaient être les possibilités d’action d’une reine d’Espagne, quelles pouvaient être ses limites, dans un univers programmé par le protocole. Il étudie également les facteurs ayant conduit la reine à une hispanophilie assumée, qui lui permettait d’assurer pleinement sa fonction. La réflexion insiste sur les activités politiques et diplomatiques de la reine Isabelle, particulièrement au moment de la régence
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