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Guery, Alain. "État, classification sociale et compromis sous Louis XIV : la capitation de 1695." Annales. Histoire, Sciences Sociales 41, no. 5 (October 1986): 1041–60. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1986.283331.

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Abstract:
La formation d'un État-Nation en France a été un processus de longue durée, dont le déclenchement est d'initiative royale. Le roi, en France, a créé l'État, et au moyen de cet État, la Nation. La distinction puis la séparation institutionnalisée de son entourage en organismes spécialisés dans des types d'affaires envisagés et classés selon les réponses que les membres de cet entourage sont habilités par le roi à donner, constitue peu à peu un appareil institutionnel et administratif qui devient celui d'un Etat tel que nous l'entendons encore aujourd'hui. Cette atomisation institutionnelle dans le long terme du politique procède de manière concomitante par quadrillage de la société et obéit à des principes liés à une idée du pouvoir politique. La connaissance de la société par les administrateurs est inséparable de la question du pouvoir royal vu sous l'angle d'un vouloir politique.
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Larin, Robert. "La noblesse de la Nouvelle-France : un fait social accaparé par le pouvoir royal." Histoire, économie & société 37anné, no. 3 (2018): 64. http://dx.doi.org/10.3917/hes.183.0064.

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3

Barbier, Jean-Pierre. "Découvertes archéologiques dans un des plus vieux temples en France." Revue d'histoire du protestantisme 9, no. 1 (April 4, 2024): 89–98. http://dx.doi.org/10.47421/rhp_9.1_89-98.

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Abstract:
L’église luthérienne Saint-Martin de Montbéliard (Doubs) est considérée comme le plus ancien édifice français protestant subsistant encore aujourd’hui du fait de la destruction par le pouvoir royal des grands temples réformés français construits au XVIe siècle. Il est à ce titre un modèle architectural original, se démarquant par son plan basilical du « quadrangle choral réformé » et du plan axial des édifices luthériens nordiques. Des fouilles archéologiques récentes ont permis de découvrir des décors très intéressants datés de 1607 et de 1741. La découverte de cet aménagement originel modifie le regard que l’on porte généralement sur l’architecture protestante française qui ne peut se réduire à celle du XIXe siècle centrée sur la chaire d’enseignement et empreinte d’austérité et de sévérité.
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4

Furst, Benjamin. "L'État face aux rivières d'une province frontière : police des cours d'eau et affirmation de l'autorité royale en Alsace au XVIIIe siècle." La Houille Blanche, no. 5 (October 2020): 8–16. http://dx.doi.org/10.1051/lhb/2020047.

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Abstract:
Dès le rattachement de l'Alsace à la France, la valorisation du territoire s'affirme comme l'un des objectifs majeurs de la monarchie dans la province, et pour ce faire, la maîtrise des cours d'eau est vite perçue comme essentielle. Au-delà du seul intérêt économique, l'étude des fonds de l'intendance montre qu'au XVIIIe siècle, l'ingérence du pouvoir royal dans la police des cours d'eau à travers la gestion des conflits d'usage et de la lutte contre les inondations, permet à la monarchie de légitimer son intervention, et donc par extension, l'autorité du souverain. Dans ce domaine, l'action des ingénieurs des Ponts et Chaussées est essentielle à l'action des pouvoirs administratifs. Ces derniers autant que les populations riveraines se reposent sur leur expertise et leur pratique du terrain. Toutefois, en dépit de leur intervention permanente, la portée des mesures reste cantonnée au niveau local et les compromis imposés par la réalité tant environnementale que politique de la province sont nombreux, conduisant à une administration originale, sans pour autant être exceptionnelle, du réseau hydrographique alsacien
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5

Palomino, Jean-François. "Cartographier la terre des païens : la géographie des missionnaires jésuites en Nouvelle-France au xviie siècle." Revue de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, no. 4 (August 28, 2012): 6–19. http://dx.doi.org/10.7202/1012093ar.

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Abstract:
La conversion des « sauvages » fut l’une des plus importantes motivations à la base des voyages de découverte en Amérique du Nord. Très souvent formés dans les meilleurs collèges d’Europe, où ils ont apprivoisé les sciences théoriques et expérimentales de leur époque, les missionnaires jésuites ne sont pas seulement prêcheurs mais également explorateurs, ethnographes, astronomes et botanistes, sachant interroger l’autochtone, observer les astres et prendre les mesures nécessaires pour cartographier la terre des païens. Par divers exemples puisés à même les multiples lettres écrites en Amérique, l’article démontre que les Jésuites firent un usage relativement important de la cartographie et des savoirs connexes, non seulement pour véhiculer et consigner des connaissances mais aussi pour obtenir le soutien du pouvoir royal et pour propager le catholicisme parmi les autochtones. Utilisés comme outils pédagogiques, les cartes et les globes appuyaient la rhétorique des missionnaires, leur conférant à la fois prestige et crédibilité.
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Tournu, Christophe. "Du droit au divorce aux droits des peuples : La logique politique miltonienne." Études théologiques et religieuses 77, no. 1 (2002): 37–60. http://dx.doi.org/10.3406/ether.2002.3674.

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Abstract:
En quoi les idées politiques de Milton découlent-elles de ses réflexions sur le divorce ? Christophe Tournu ramène le lecteur dans la France du XVIe siècle, à l’occasion de la naissance de l’analogie du mariage et du pouvoir royal. Milton ne considérait pas seulement le mariage d’un homme et d’une femme comme une métaphore pour signifier l’union d’un roi et de son peuple ; il concevait le lien matrimonial comme une relation contractuelle impliquant des devoirs spécifiques de la part de la femme, de même que la relation politique impliquait des devoirs spécifiques de la part du roi. Tout comme la femme a été créée pour le bien de l’homme, le roi a été créé pour le bien du peuple. S’il viole son engagement à le servir, il doit être destitué, comme doit l’être la femme si elle ne répond plus à ce pour quoi elle est devenue épouse ; le pouvoir politique revient au peuple, comme l’initiative du divorce ou d’un remariage éventuel revient au mari. Plus encore, lorsque Milton expose son programme pour «une libre République» en 1660, il veut dissuader le peuple anglais de restaurer le régime monarchique, parce qu’il l’a rejeté en 1649, comme Dt 24/1-4 interdit à l’homme de reprendre l’épouse qu’il a répudiée.
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Orgeix, Emilie d’. "Quelques considérations sur les "traceurs de plans" dans l’Amérique coloniale aux XVIIe et XVIIIe siècles: l’exemple des fondations urbaines en Nouvelle-France." Aldaba, no. 40 (December 15, 2017): 181. http://dx.doi.org/10.5944/aldaba.40.2015.20561.

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Abstract:
Se fondant sur une citation de Pierre Lavedan sur le rôle des « traceurs de villes » de l’Amérique coloniale, cet article souligne, à travers quelques carrières d’ingénieurs militaires envoyés en Nouvelle-France aux XVIIe et XVIIIe siècles, le large spectre d’activités développées par ces agents du roi oeuvrant au service de l’État monarchique. Si leurs projets sont aujourd’hui bien connus, leur rôle de promotion du pouvoir royal en territoire colonial, reste un sujet rarement abordé en histoire de l’architecture. L’étude de leurs projets de portes et de places royales notamment révèle pourtant combien ils ont servi la cause monarchique avec constance et loyauté malgré un agenda politique métropolitain souvent peu favorable à la réalisation de leurs projets.While the plans of French military engineers active in the American colonies during the Early Modern period have been frequently published, their professional status and the role that they played as architects and urban planners remains unclear. Sent overseas between the end of the seventeenth and the middle of the eighteenth centuries, these royal agents were dependent on a number of administrative and political changes. Based on case studies of the French engineers who built or remodeled the colonial cities of Montreal, Quebec City, Detroit and Louisburg, this article reflects on the wide scope of activities and professional status that these polymaths developed in the Americas before 1763.
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Lagrée, Marie-Clarté. "Construire et diffuser une figure idéale par les Mémoires : l’exemple du pasteur huguenot Pierre Du Moulin dans la seconde moitié du XVIIe siècle." Renaissance and Reformation 45, no. 1 (August 11, 2022): 73–108. http://dx.doi.org/10.33137/rr.v45i1.39121.

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Abstract:
On connaît à ce jour deux versions des Mémoires du pasteur huguenot Pierre Du Moulin (1568–1658), l’une publiée au XIXe siècle et l’autre restée manuscrite. Toutes deux datent de la seconde moitié du XVIIe siècle et ne sont pas autographes. Cet article analyse l’image idéale du pasteur qu’elles ont façonnée et diffusée en France et dans certains pays du Refuge. En effet, l’étude de ces deux manuscrits permet de voir comment la figure exemplaire d’un pasteur, et plus largement d’un croyant, a progressivement été forgée. La comparaison des récits révèle que l’entreprise d’idéalisation se renforce d’un texte à l’autre, ce qui doit être mis en relation avec la politique de répression menée par le pouvoir royal, dont le point culminant fut la révocation de l’édit de Nantes en 1685, et aussi avec le travail de construction mémorielle et identitaire qui a été réalisé au sein la communauté huguenote à la fin du XVIIe siècle.
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Gautier, Alban. "Harold, Harald, Guillaume et les autres : prétentions et prétendants à la succession d’Édouard le Confesseur (1042-1066)." Annales de Normandie 69e année, no. 1 (June 24, 2019): 29–56. http://dx.doi.org/10.3917/annor.691.0029.

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Abstract:
Les événements de l’année 1066 en Angleterre sont souvent ramenés à une compétition entre les trois principaux candidats à la succession du roi Édouard le Confesseur. En réalité, si l’on prend en compte l’ensemble du règne (1042-1066) et si l’on élargit le cercle de la compétition à tous ceux qui, pour des raisons diverses, n’ont pas pu ou souhaité tenter leur chance cette année-là, on se rend compte que le nombre d’héritiers potentiels était beaucoup plus important. En l’absence de successeur clairement et unanimement reconnu du vivant du roi, plusieurs de ses parents, lointains ou éloignés, en Angleterre, en Scandinavie ou dans le Nord de la France, ont été effectivement considérés comme des successeurs potentiels ou auraient pu être mis en avant à divers moments du règne. À travers l’étude d’une pratique successorale en équilibre instable, cet article permet donc de réfléchir à la nature du pouvoir royal dans l’Angleterre du xi e siècle.
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Castaldo, André. "Pouvoir royal, droit savant et droit commun coutumier dans la France du Moyen Âge. À propos de vues nouvelles I." Droits 46, no. 2 (2007): 117. http://dx.doi.org/10.3917/droit.046.0117.

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Meissonnier, Antoine. "Théorie et pratique du pouvoir royal : l’exemple du procès entre l’évêque de Mende et le roi de France (1269-1307)." Revue historique 674, no. 2 (2015): 303. http://dx.doi.org/10.3917/rhis.152.0303.

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Lahire, Bernard. "La forme scolaire dans tous ses états." Swiss Journal of Educational Research 30, no. 2 (September 1, 2008): 229–58. http://dx.doi.org/10.24452/sjer.30.2.4790.

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Abstract:
Cet article vise à souligner l’intérêt pour les sciences sociales à considérer l’institution scolaire, dans son histoire propre, comme le lieu où se nouent des formes de relations sociales déterminées et où se jouent des rapports singuliers au savoir et au pouvoir. Longtemps concentrés sur la question centrale du rapport des classes sociales à l’institution scolaire, les chercheurs ont souvent oublié d’interroger l’école en tant que telle, c’est-à-dire comme sphère relativement autonome d’activités où se déploient des pratiques spécifiques autour de savoirs spécifiques.Il s’agit de rappeler les différentes étapes de l’histoire de cette forme scolaire en France depuis les collèges d’Ancien Régime jusqu’aux écoles propres à un espace scolaire relativement unifié (au XXe siècle), en passant par les petites écoles de Port-Royal (1637-1660), les petites écoles rurales d’Ancien Régime, les petites écoles urbaines (de Charles Démia et Jean-Baptiste de la Salle) et les écoles mutuelles. À travers cette reconstruction historique, l’auteur s’efforce plus particulièrement de saisir la forme scolaire de socialisation dans ses rapports avec la constitution de savoirs écrits explicites et avec l’objectivation écrite des moyens nécessaires à leur apprentissage: codification des savoirs et de la relation sociale.
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Cosandey, Fanny. "De Lance en Quenouille. La place de la reine dans l'État moderne (14e -17e siècles)." Annales. Histoire, Sciences Sociales 52, no. 4 (August 1997): 799–820. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1997.279602.

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Abstract:
La reine de France existe-t-elle ? Pour saugrenue que paraisse la question, la réponse n'en est pas moins incertaine lorsqu'on se penche sur l'historiographie de ces deux derniers siècles. Les historiens du ou de la politique n'accordent à la reine qu'un regard distrait, la reléguant à une existence domestique à laquelle les nombreuses biographies sur les reines de France n'hésitent pas à la réduire.Le traitement appliqué jusqu'ici à la loi salique n'est pas étranger à cette situation. Si, depuis Paul Viollet, d'excellents travaux ont montré le processus d'élaboration de cette « loi » et les modalités de l'exclusion des femmes du trône en fonction des impératifs politiques provoqués par la guerre de Cent Ans, aucune analyse n'a envisagé la signification de ce texte à l'égard des femmes. Ainsi, les études récentes, très précises, de Colette Beaune et de Jacques Krynen ont porté sur la construction juridique de la loi salique à partir de la réflexion politique des 14e et 15e siècles, afin de montrer la part qu'eut cette loi dans la formation d'un État monarchique qui puise ses formes modernes dans les deux derniers siècles du Moyen Age. En ce sens, c'est la genèse de ce texte plus que son contenu qui fait l'objet de l'analyse et, dans la perspective d'un renforcement du pouvoir royal, la focalisation qui s'exerce alors sur la personne du roi conduit spontanément à la mise à l'écart de celle qui n'a pas droit au trône. Le fait, dominant toute l'historiographie de la loi salique, qu'aucune réflexion sur la nature de l'exclusion des femmes n'ait été envisagée, laisse la voie ouverte aux interprétations les plus restrictives concernant la place de ces dernières dans la politique.
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Castaldo, André. "Pouvoir royal, droit savant et droit commun coutumier dans la France du Moyen Âge. A propos de vues nouvelles II : Le droit romain est-il le droit commun ?" Droits 47, no. 1 (2008): 173. http://dx.doi.org/10.3917/droit.047.0173.

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Sot, Michel. "Hérédité royale et pouvoir sacré avant 987." Annales. Histoire, Sciences Sociales 43, no. 3 (June 1988): 705–33. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1988.283514.

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Abstract:
Le 22 mai 987, le roi carolingien Louis V meurt des suites d'un accident de chasse en forêt de Senlis. Il n'a pas de fils. Son plus proche parent, qui prétend à sa succession, est son oncle paternel Charles de Basse-Lorraine. Or, les grands de Francie occidentale vont élire comme roi le duc des Francs Hugues Capet, de la famille des Robertiens, qui est sacré à Noyon le 3 juillet 987.Cet événement est aujourd'hui considéré comme fondateur parce que les descendants d'Hugues Capet ont conservé le trône pendant plus de huit siècles et se sont identifiés à la nation. On trouverait difficilement dans l'histoire universelle comportement plus dynastique que le leur. A tel point que dans la conscience commune, l'idée de monarchie est étroitement associée à celle d'hérédité. Or, il faut bien se rendre à l'évidence : d'un point de vue strictement dynastique l'avènement d'Hugues Capet est une usurpation.
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Lusignan, Serge, and Audrée-Isabelle Tardif. "Des druides aux clercs : quelques lectures françaises de Jules César au XIIIe et XIVe siècles." Revue historique o 123, no. 3 (March 1, 1999): 435–62. http://dx.doi.org/10.3917/rhis.g1999.123n3.0435.

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Abstract:
Résumé Jusqu'à maintenant l'historiographie a soutenu que le souvenir des Gaulois était demeuré étranger à la conscience culturelle française médiévale et que l'image des druides, telle qu'elle est décrite par Jules César dans la Guerre des Gaules VI, 13-14, ne marqua la réflexion historique qu'à partir de la fin du XVe siècle. Le présent article démontre que, malgré l'attitude ambiguë des historiens médiévaux à l'égard de ce texte, le souvenir des druides demeura bien vivant à la fin du Moyen Age. L'examen de neuf auteurs, principalement du XIVe siècle et proches du milieu de la cour royale, atteste que le rappel des druides a servi de réfèrent historique pour penser les rapports entre le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel, pour défendre les privilèges des clercs de plus en plus menacés par les rois de France, ou pour promouvoir la grandeur du royaume et son rapport privilégié avec la religion chrétienne.
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Lusignan, Serge, and Audrée-Isabelle Tardif. "Des druides aux clercs : quelques lectures françaises de Jules César au XIIIe et XIVe siècles." Revue historique o 123, no. 3 (March 1, 1999): 433–62. http://dx.doi.org/10.3917/rhis.g1999.123n3.0433.

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Abstract:
Résumé Jusqu'à maintenant l'historiographie a soutenu que le souvenir des Gaulois était demeuré étranger à la conscience culturelle française médiévale et que l'image des druides, telle qu'elle est décrite par Jules César dans la Guerre des Gaules VI, 13-14, ne marqua la réflexion historique qu'à partir de la fin du XVe siècle. Le présent article démontre que, malgré l'attitude ambiguë des historiens médiévaux à l'égard de ce texte, le souvenir des druides demeura bien vivant à la fin du Moyen Age. L'examen de neuf auteurs, principalement du XIVe siècle et proches du milieu de la cour royale, atteste que le rappel des druides a servi de réfèrent historique pour penser les rapports entre le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel, pour défendre les privilèges des clercs de plus en plus menacés par les rois de France, ou pour promouvoir la grandeur du royaume et son rapport privilégié avec la religion chrétienne.
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Vester, Matthew. "Roseline Claerr and Olivier Poncet, eds. La prise de décision en France (1525–1559): Recherches sur la réalité du pouvoir royal ou princier à la Renaissance. Études et rencontres de l'École des Chartes 27. Paris: École des Chartes, 2008. 208 pp. index. illus. map. €27. ISBN: 978–2–35723–001–9." Renaissance Quarterly 62, no. 4 (2009): 1300–1301. http://dx.doi.org/10.1086/650085.

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Berrada, Taïeb. "Homosexualité, Islam et désacralisation du pouvoir royal dans Le jour du Roi d'Abdellah Taïa." Dalhousie French Studies, no. 117 (March 29, 2021): 127–43. http://dx.doi.org/10.7202/1076097ar.

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Abstract:
In his novel Le jour du Roi Abdellah Taïa explores the theme of alterity in its relation to two political and symbolic forces: expressing one’s self in the language of the Other and narrating homo-erotic and homosexual relationships in Morocco under the dictatorship of Hassan II. It is the translation of these two aspects that leads to the creation of a new narrative about homosexual Franco-Moroccan identity. This narrative, in turn, reveals the instability of a model of identification subjected to a normalizing sexual apparatus controlling bodies and minds in a place where homosexuality is still punishable by law. This renders the identification process for the two main characters of the novel particularly problematic as they can no longer sustain it without going back to the sources of foundational myths and more particularly to the original murder in Islam. This article argues that the killing of one character by the other goes back to the original murder of Abel by Cain, a model which becomes emancipated from the Western Oedipal complex, translating a new conception of a love relation between two male characters. By so doing, it calls for a reevaluation of the normativity imposed by the king who is using his power based on a patriarchal interpretation of religious legitimacy in view of political gain.
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Cherubini, Bernard. "Réévaluer la place de l’Aquitaine dans le tourisme de mémoire transatlantique (France, Québec, Acadie) : des voyages des associations de familles-souches aux circuits patrimoniaux." Études, no. 30 (March 4, 2019): 33–53. http://dx.doi.org/10.7202/1056919ar.

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Abstract:
L’Aquitaine est restée en retrait de la dynamique des échanges entre la France et le Québec, et avec l’Acadie, lors des commémorations de la fondation de l’Acadie en 2004 et de Québec en 2008, tandis que la région Poitou-Charentes impulsait de nouveaux projets patrimoniaux et de mise en valeur touristique des lieux de mémoire. Concevoir un circuit touristique rural ou urbain au-delà d’une ligne Royan-Angoulême présente toutefois l’avantage d’ouvrir un débat riche d’échanges, d’idées et de confrontations au sein des milieux professionnels du tourisme, du patrimoine et de l’inventaire des lieux de mémoire, peu concernés jusqu’à présent par les migrations des familles souches vers la Nouvelle-France. La ville de Bordeaux vient toutefois de créer les « Chemins du Québec à Bordeaux ». De possibles extensions de ces circuits patrimoniaux en direction du Blayais et de la vallée de la Dordogne sont aussi envisagées, à l’image de ceux du Béarn, autour du baron de Saint-Castin. L’ingénierie des chemins de mémoire doit pouvoir profiter de l’impulsion apportée par les rassemblements de familles-souches, par le développement d’un tourisme domestique intéressé par les collectes de mémoire, du patrimoine culturel immatériel.
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Dolan, Claire. "Liturgies urbaines et rapports sociaux en France au XVIe siècle : fascination militaire, quartiers et corporations de métiers." Journal of the Canadian Historical Association 5, no. 1 (February 9, 2006): 87–109. http://dx.doi.org/10.7202/031074ar.

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Abstract:
Résumé Démonstration de pouvoir, l'entrée royale dans les bonnes villes de France donne en spectacle la relation entre la royauté et ses villes mais elle fournit aussi aux urbains Ioccasion de se représenter eux-mêmes. L'objectif méthodologique de cet article est de vérifier si les descriptions d'entrées sont utilisables pour reconstruire le tissu social spécifique de chaque ville. Cet article s'attarde sur l'un des éléments de cette entrée : le cortège urbain qui, en « belle ordonnance », franchit les murs pour aller accueillir le roi à quelques lieues de la ville. La représentation quon y trouve du « peuple de la ville » montre que l'entrée révèle moins le corps social urbain que le système d'encadrement de ce corps social. D'abord regroupé par métiers, le « peuple de la ville » perd bientôt sa spécificité pour former un tout confondu à l'intérieur du défilé militaire qui se généralise au XVIe siècle. L'article met d'abord en évidence la fascination pour la chose militaire qui se développe au XVIe siècle et qui confère à la symbolique des armes un caractère à la fois politique et festif. Il s'interroge ensuite sur les rapports sociaux mis en scène par le cortège urbain et évalue la place du quartier par rapport au métier comme système d'encadrement, en comparant diverses entrées à travers la France.
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Roberts, Penny. "Faire l’histoire des villes au temps des guerres de religion en france." Moreana 43 (Number 166-, no. 2-3 (December 2006): 132–50. http://dx.doi.org/10.3366/more.2006.43.2-3.10.

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Abstract:
Résumé Les études urbaines dominent, de manière compréhensible. l’historiographie et la compréhension que nous pouvons avoir des guerres de Religion en France. Dans les travaux qui portent sur ces guerres civiles et, en conséquence, dans les histoires des villes françaises de l’epoque, l’accent a tour à tour porté sur les aspects plus spécifiquement sociaux, puis religieux, et, plus récemment, politiques, Les conflits mais aussi les coexistences confessionnelles, les relations entre autorité royale et autorités municipales, l’adhésion au protestantisme ou à la Ligue catholique, sont des thèmes récurrents dans les études urbaines. Les principaux épisodes des guerres civiles soulignent l’importance des villes et le traumatisme qu’elles ont alors vécu. Et pourtant, malgré les tensions et les divisions, les communautés urbaines ont partagé un même souci de maintenir l’ordre civique et de défendre l’intégrité locale.
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Fonck, Bertrand. "Le commandement des armées et ses enjeux sous Louis XIV." Revue Historique des Armées 263, no. 2 (January 1, 2011): 17–27. http://dx.doi.org/10.3917/rha.263.0017.

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Abstract:
Si les plus connus parmi les généraux de Louis XIV ont trouvé leur biographe et si leurs origines sociales, leur rôle dans la direction de la guerre ou la place des maréchaux de France dans l’État monarchique ont fait l’objet de travaux plus ou moins récents, les carrières des chefs d’armée, les critères de nomination et les enjeux du commandement n’ont qu’insuffisamment été étudiés dans une approche synthétique et comparatiste. Malgré la structuration de la carrière d’officier général qui accompagna l’œuvre de subordination accomplie par Louis XIV, Le Tellier et Louvois, les profils et les parcours des commandants en chef gardèrent une certaine diversité, illustrée par la présence fréquente à la tête des armées des membres de la famille royale et des princes du sang ou légitimés. Les choix souverainement opérés par le roi dans la délégation de son autorité de chef de guerre, fruits de compromis entre la faveur, la naissance, le mérite et l’ancienneté promue par l’ordre du tableau, furent également motivés par des considérations politiques et marqués, malgré le caractère temporaire des commandements et les insuffisances parfois constatées, par la stabilité. L’élite de l’aristocratie militaire bénéficiait ainsi, à condition d’afficher une entière soumission, des dividendes du service qui procurait pouvoir, fortune, charges et promotion sociale.
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Capron, Loïc. "Un miroir du mépris : Guy Patin contre Théophraste Renaudot (1638-1648)." Acta Universitatis Lodziensis. Folia Litteraria Romanica, no. 15 (December 30, 2020): 123–37. http://dx.doi.org/10.18778/1505-9065.15.09.

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Abstract:
De 1638 à 1648, tout a opposé les deux médecins parisiens Théophraste Renaudot (1586-1653) et Guy Patin (1601-1672) : empirisme contre dogmatisme, paracelsisme contre galénisme, arrivisme politique contre mépris de la cour royale, Université de Montpellier contre Faculté de médecine de Paris… Sans doute attisé par leur ancienne camaraderie, leur duel a produit un foisonnement de libelles, auxquels s’ajoutèrent procès et pieds de nez dans un déchaînement réciproque de haine et de dédain. En 1643, après la mort de Richelieu et de Louis XIII, Patin pouvait impunément injurier son ennemi désarmé ; en disgrâce à la cour, Renaudot dut s’avouer vaincu. À la fin du XIXe siècle s’engagea une joute posthume entre les deux ennemis : Patin pour ses Lettres caustiques (rééditées en 1846) et Renaudot pour son invention du journalisme en France (La Gazette créée en 1631). L’opinion plaça le journaliste sur un piédestal et le fit jouir d’une immense célébrité en attachant son nom à celui d’un prix littéraire (1926).
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Contamine, Philippe. "Un éclairage sur la politique étrangère de Charles VII : le rapport de Jaspar, chevaucheur de l’écurie royale (1455?)." Journal des savants 1, no. 1 (2018): 55–69. http://dx.doi.org/10.3406/jds.2018.6399.

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Abstract:
Dans les dernières années de son règne, même après ses brillantes victoires de 1449-1453, acquises grâce à la création d’une véritable armée nouvelle, Charles VII était loin d’être dépourvu de sujets d’inquiétude. À l’intérieur, la soumission des grands n’avait rien d’évident et surtout, à l’extérieur, la puissance bourguignonne ne cessait de se renforcer tandis que la royauté anglaise n’était pas résignée à sa défaite. Il fallait donc au roi de France renforcer ses alliances ou en créer de nouvelles. En 1455, il se tourna vers le roi de Danemark Christian Ier et, à cette fin, envoya en mission un chevaucheur de l’écurie pour préparer un futur traité d’entraide et d’amitié. À son retour, ce chevaucheur, nommé Jaspar, fit son rapport et en profita pour évoquer son séjour à Lubeck puis à Liège. Ce rapport, jusque là inédit, offre un panorama succinct mais perspicace de la situation de la chrétienté. En particulier, il évoque le projet d’union entre Madeleine, l’une des filles de Charles VII, et Ladislas le Posthume (Lancelot), roi de Bohême et de Hongrie : une éventualité qui ne pouvait que déplaire au duc de Bourgogne Philippe le Bon en raison de la querelle qui les opposait au sujet du duché de Luxembourg. Autre avantage pour le roi Lancelot : si le mariage se faisait, la lutte contre le Turc s’en trouverait renforcée. Au cours de son périple, le chevaucheur Jaspar avait été en mesure de saisir sur place les amitiés et les inimitiés, voire les systèmes d’alliances qui divisaient alors l’Europe.
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"Noblesse et Pouvoir Royal en France: XIIIe-XVIe Siècle.Marie-Thérése Caron." Speculum 71, no. 4 (October 1996): 933–35. http://dx.doi.org/10.2307/2865730.

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Roulet, Éric. "Aspects logistiques, financiers et juridiques du trafic vers les Petites Antilles françaises dans la première moitié du xviie siècle." Clio@Themis, no. 17 (March 29, 2021). http://dx.doi.org/10.35562/cliothemis.428.

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Abstract:
Durant la première moitié du xviie siècle, la Compagnie des îles de l’Amérique a reçu du pouvoir royal le monopole de l’exploitation des terres au-delà de l’Atlantique et du trafic marchand. Ne disposant pas d’assez de navires, elle concède à des particuliers des licences pour commercer. Un trafic assez régulier se met ainsi en place entre les principaux ports de France, qui sont autant de bases opérationnelles de la Compagnie (Dieppe, Le Havre, Nantes, La Rochelle), et les Antilles.Les chartes-parties et les contrats qui reposent dans les archives notariales, notamment normandes, peuvent nous permettre de saisir le montage financier de telles opérations (emprunt, charte-partie à tiercement, prêt à la grosse) ainsi que des modalités d’affrètement des navires (délais de préparation, rassemblement des équipages et des marchandises). Il est aussi possible de reconstituer une partie des volumes de marchandises transportées et de la nature des échanges. Le risque de tels voyages est évident. Aux conditions climatiques parfois terribles (tempêtes, ouragans et cyclones), il faut ajouter la menace corsaire, notamment flamande (les corsaires opèrent à partir d’Ostende et de Dunkerque), mais aussi turque (sur la côte occidentale de l’Afrique) qui perturbe la route commerciale, et fait craindre la prise du navire, des marchandises et des équipages.Mais cette organisation est-elle la plus appropriée pour développer les échanges avec les îles ?
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Le Strat-Lelong, Sylvie. "Restoring Order in the County of Burgundy – how Eudes IV's "réformateurs" acted in 1337 and in 1343-1344." C@hiers du CRHIDI, 2018. http://dx.doi.org/10.25518/1370-2262.532.

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Abstract:
Eudes IV, à la fois duc et comte de Bourgogne entre 1330 et 1349, institua à deux reprises des réformateurs dans le comté, juges et enquêteurs chargés d’y corriger les abus des officiers du domaine. Il introduisit ainsi dans la province une pratique royale française, qu’il utilisa lui-même dans son duché. Le pouvoir judiciaire de ces commissaires s’exerçait principalement sur les prévôts, portés à tous les excès et pénalisés par de lourdes amendes. Il s’étendait également aux justiciables ordinaires et pouvait suppléer celui du Parlement. L’opération, non seulement financièrement très rentable pour le prince, revêtait aussi une forte charge symbolique, permettant à ce dernier d’affirmer son pouvoir en Franche-Comté dans un contexte troublé d’opposition nobiliaire. Elle participa donc largement à la construction de l’État mise en œuvre par Eudes IV dans le comté de Bourgogne durant son principat.
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Gagné, Natacha. "Anthropologie et histoire." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.060.

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Abstract:
On a longtemps vu l’histoire et l’anthropologie comme deux disciplines très distinctes n’ayant pas grand-chose en partage. Jusqu’au début du XXe siècle, l’histoire fut essentiellement celle des « civilisés », des Européens et donc des colonisateurs. Si les colonisés n’étaient pas complètement absents du tableau, ils étaient, au mieux, des participants mineurs. L’anthropologie, pour sa part, s’est instituée en ayant pour objet la compréhension des populations lointaines, les « petites sociétés », autochtones et colonisées, ces populations vues comme hors du temps et de l’histoire. Cette situation était le produit d’une division traditionnelle (Harkin 2010 : 114) – et coloniale (Naepels 2010 : 878) – du travail entre histoire et anthropologie. Celle-ci se prolongeait dans le choix des méthodes : les historiens travaillaient en archives alors que les anthropologues s’intéressaient aux témoignages oraux et donc, s’adonnaient à l’enquête de terrain. Les deux disciplines divergeaient également quant à la temporalité : « Pour l’histoire, (…) le temps est une sorte de matière première. Les actes s’inscrivent dans le temps, modifient les choses tout autant qu’ils les répètent. (…) Pour l’anthropologue, s’il n’y prend garde, le temps passe en arrière-plan, au profit d’une saisie des phénomènes en synchronie » (Bensa 2010 : 42). Ces distinctions ne sont plus aujourd’hui essentielles, en particulier pour « l’anthropologie historique », champ de recherche dont se revendiquent tant les historiens que les anthropologues, mais il n’en fut pas de tout temps ainsi. Après s’être d’abord intéressés à l’histoire des civilisations dans une perspective évolutionniste et spéculative, au tournant du siècle dernier, les pères de l’anthropologie, tant en France (Émile Durkheim, Marcel Mauss), aux États-Unis (Franz Boas), qu’en Angleterre (Bronislaw Malinowski, Alfred Radcliffe-Brown), prendront fermement leur distance avec cette histoire. Les questions de méthode, comme le développement de l’observation participante, et l’essor de concepts qui devinrent centraux à la discipline tels que « culture » et « fonction » furent déterminants pour sortir de l’idéologie évolutionniste en privilégiant la synchronie plutôt que la diachronie et les généalogies. On se détourna alors des faits uniques pour se concentrer sur ceux qui se répètent (Bensa 2010 : 43). On s’intéressa moins à l’accidentel, à l’individuel pour s’attacher au régulier, au social et au culturel. Sans être nécessairement antihistoriques, ces précepteurs furent largement ahistoriques (Evans-Pritchard 1962 : 172), une exception ayant été Franz Boas – et certains de ses étudiants, tels Robert Lowie ou Melville J. Herskovits – avec son intérêt pour les contacts culturels et les particularismes historiques. Du côté de l’histoire, on priorisait la politique, l’événement et les grands hommes, ce qui donnait lieu à des récits plutôt factuels et athéoriques (Krech 1991 : 349) basés sur les événements « vrais » et uniques qui se démarquaient de la vie « ordinaire ». Les premiers essais pour réformer l’histoire eurent lieu en France, du côté des historiens qui seront associés aux « Annales », un nom qui réfère à la fois à une revue scientifique fondée en 1929 par Marc Bloch et Lucien Febvre et à une École d’historiens français qui renouvela la façon de penser et d’écrire l’histoire, en particulier après la Seconde Guerre mondiale (Krech 1991; Schöttler 2010). L’anthropologie et la sociologie naissantes suscitèrent alors l’intérêt chez ce groupe d’historiens à cause de la variété de leurs domaines d’enquête, mais également par leur capacité à enrichir une histoire qui n’est plus conçue comme un tableau ou un simple inventaire. Les fondateurs de la nouvelle École française des Annales décrivent leur approche comme une « histoire totale », expression qui renvoie à l’idée de totalité développée par les durkheimiens, mais également à l’idée de synthèse du philosophe et historien Henry Berr (Schöttler 2010: 34-37). L’histoire fut dès lors envisagée comme une science sociale à part entière, s’intéressant aux tendances sociales qui orientent les singularités. L’ouvrage fondateur de Marc Bloch, Les rois thaumaturges (1983 [1924]), pose les jalons de ce dépassement du conjoncturel. Il utilise notamment la comparaison avec d’autres formes d’expériences humaines décrites notamment dans Le Rameau d’Or (1998 [1924; 1890 pour l’édition originale en anglais]) de James G. Frazer et explore le folklore européen pour dévoiler les arcanes religieux du pouvoir royal en France et en Angleterre (Bensa 2010; Goody 1997). Il s’agit alors de faire l’histoire des « mentalités », notion qui se rapproche de celle de « représentation collective » chère à Durkheim et Mauss (sur ce rapprochement entre les deux notions et la critique qui en a été faite, voir Lloyd 1994). Les travaux de la deuxième génération des historiens des Annales, marqués par la publication de l’ouvrage de Fernand Braudel La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II en 1949 et de son arrivée en 1956 à la direction de la revue, peuvent encore une fois mieux se comprendre dans l’horizon du dialogue avec l’anthropologie, d’une part, et avec les area studiesqui se développèrent aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, de l’autre (Braudel 1958). Le projet est de rapporter « la spécificité des acteurs singuliers, des dates et des événements à des considérations plus vastes sur la transformation lente des mœurs et des représentations. Le travail ne consiste pas seulement à capter au projet de l’histoire des rubriques chères à l’anthropologie, mais aussi à caractériser une époque [et une région] par sa façon de percevoir et de penser le monde » (Bensa 2010 : 46). Il s’agit alors de faire l’histoire des structures, des conjonctures et des mentalités (Schöttler 2010 : 38). Les travaux de cette deuxième génération des Annales s’inscrivent dans un vif débat avec l’anthropologie structuraliste de Claude Lévi-Strauss. Si tant Braudel que Lévi-Strauss voulaient considérer les choses de façon globale, Lévi-Strauss situait la globalité dans un temps des sociétés des origines, comme si tout s’était joué au départ et comme si l’histoire n’en serait qu’un développement insignifiant. Pour sa part, Braudel, qui s’intéressait à l’histoire sérielle et à la longue durée, situait plutôt la globalité dans un passé qui sert à comprendre le présent et, jusqu’à un certain point, à prévoir ce qui peut se passer dans le futur. Ce qui constitue le fond de leur opposition est que l’un s’intéresse à l’histoire immobile alors que l’autre s’intéresse à l’histoire de longue durée, soit l’histoire quasi immobile selon laquelle, derrière les apparences de la reproduction à l’identique, se produisent toujours des changements, même très minimes. Dans les deux cas, l’ « événementiel » ou ce qui se passe à la « surface » sont à l’opposé de leur intérêt pour la structure et la profondeur, même si ces dernières ne sont pas saisies de la même façon. Pour Braudel, la structure est pleinement dans l’histoire ; elle est réalité concrète et observable qui se décèle notamment dans les réseaux de relations, de marchandises et de capitaux qui se déploient dans l’espace et qui commandent les autres faits dans la longue durée (Dosse 1986 : 89). Les travaux de Braudel et son concept d’ « économie-monde » inspireront plusieurs anthropologues dont un Marshall Sahlins et un Jonathan Friedman à partir du tournant des années 1980. Pour Lévi-Strauss, la structure profonde, celle qui correspond aux enceintes mentales humaines, « ne s’assimile pas à la structure empirique, mais aux modèles construits à partir de celle-ci » (Dosse 1986 : 85). Elle est donc hors de l’histoire. Comme le rappelait François Hartog (2014 [2004] : 287), Lévi-Strauss a souvent dit « rien ne m’intéresse plus que l’histoire. Et depuis fort longtemps! » (1988 : 168; voir d’ailleurs notamment Lévi-Strauss 1958, 1983), tout en ajoutant « l’histoire mène à tout, mais à condition d’en sortir » (Lévi-Strauss 1962 : 348) ! Parallèlement à l’entreprise déhistoricisante de Lévi-Strauss, d’autres anthropologues insistent au contraire à la même époque sur l’importance de réinsérer les institutions étudiées dans le mouvement du temps. Ainsi, Edward E. Evans-Pritchard, dans sa célèbre conférence Marett de 1950 qui sera publiée en 1962 sous le titre « Anthropology and history », dénonce le fait que les généralisations en anthropologie autour des structures sociales, de la religion, de la parenté soient devenues tellement généralisées qu’elles perdent toute valeur. Il insiste sur la nécessité de faire ressortir le caractère unique de toute formation sociale. C’est pour cette raison qu’il souligne l’importance de l’histoire pour l’anthropologie, non pas comme succession d’événements, mais comme liens entre eux dans un contexte où on s’intéresse aux mouvements de masse et aux grands changements sociaux. En invitant notamment les anthropologues à faire un usage critique des sources documentaires et à une prise en considération des traditions orales pour comprendre le passé et donc la nature des institutions étudiées, Evans-Pritchard (1962 : 189) en appelle à une combinaison des points de vue historique et fonctionnaliste. Il faut s’intéresser à l’histoire pour éclairer le présent et comment les institutions en sont venues à être ce qu’elles sont. Les deux disciplines auraient donc été pour lui indissociables (Evans-Pritchard 1962 : 191). Au milieu du XXe siècle, d’autres anthropologues s’intéressaient aux changements sociaux et à une conception dynamique des situations sociales étudiées, ce qui entraîna un intérêt pour l’histoire, tels que ceux de l’École de Manchester, Max Gluckman (1940) en tête. En France, inspiré notamment par ce dernier, Georges Balandier (1951) insista sur la nécessité de penser dans une perspective historique les situations sociales rencontrées par les anthropologues, ce qui inaugura l’étude des situations coloniales puis postcoloniales, mais aussi de l’urbanisation et du développement. Cette importance accordée à l’histoire se retrouva chez les anthropologues africanistes de la génération suivante tels que Jean Bazin, Michel Izard et Emmanuel Terray (Naepels 2010 : 876). Le dialogue entre anthropologie et histoire s’est développé vers la même époque aux États-Unis. Après le passage de l’Indian Claims Commission Act en 1946, qui établit une commission chargée d’examiner les revendications à l’encontre de l’État américain en vue de compensations financières pour des territoires perdus par les nations autochtones à la suite de la violation de traités fédéraux, on assista au développement d’un nouveau champ de recherche, l’ethnohistoire, qui se dota d’une revue en 1954, Ethnohistory. Ce nouveau champ fut surtout investi par des anthropologues qui se familiarisèrent avec les techniques de l’historiographie. La recherche, du moins à ses débuts, avait une orientation empirique et pragmatique puisque les chercheurs étaient amenés à témoigner au tribunal pour ou contre les revendications autochtones (Harkin 2010). Les ethnohistoriens apprirent d’ailleurs à ce moment à travailler pour et avec les autochtones. Les recherches visaient une compréhension plus juste et plus holiste de l’histoire des peuples autochtones et des changements dont ils firent l’expérience. Elles ne manquèrent cependant pas de provoquer un certain scepticisme parmi les anthropologues « de terrain » pour qui rien ne valait la réalité du contact et les sources orales et pour qui les archives, parce qu’étant celles du colonisateur, étaient truffées de mensonges et d’incompréhensions (Trigger 1982 : 5). Ce scepticisme s’estompa à mesure que l’on prit conscience de l’importance d’une compréhension du contexte historique et de l’histoire coloniale plus générale pour pouvoir faire sens des données ethnologiques et archéologiques. L’ethnohistoire a particulièrement fleuri en Amérique du Nord, mais très peu en Europe (Harkin 2010; Trigger 1982). On retrouve une tradition importante d’ethnohistoriens au Québec, qu’on pense aux Bruce Trigger, Toby Morantz, Rémi Savard, François Trudel, Sylvie Vincent. L’idée est de combiner des données d’archives et des données archéologiques avec l’abondante ethnographie. Il s’agit également de prendre au sérieux l’histoire ou la tradition orale et de confronter les analyses historiques à l’interprétation qu’ont les acteurs de l’histoire coloniale et de son impact sur leurs vies. La perspective se fit de plus en plus émique au fil du temps, une attention de plus en plus grande étant portée aux sujets. Le champ de recherche attira graduellement plus d’historiens. La fin des années 1960 fut le moment de la grande rencontre entre l’anthropologie et l’histoire avec la naissance, en France, de l’« anthropologie historique » ou « nouvelle histoire » et, aux États-Unis, de la « New Cutural History ». L’attention passa des structures et des processus aux cultures et aux expériences de vie des gens ordinaires. La troisième génération des Annales fut au cœur de ce rapprochement : tout en prenant ses distances avec la « religion structuraliste » (Burguière 1999), la fascination pour l’anthropologie était toujours présente, produisant un déplacement d’une histoire économique et démographique vers une histoire culturelle et ethnographique. Burguière (1999) décrivait cette histoire comme celle des comportements et des habitudes, marquant un retour au concept de « mentalité » de Bloch. Les inspirations pour élargir le champ des problèmes posés furent multiples, en particulier dans les champs de l’anthropologie de l’imaginaire et de l’idéologique, de la parenté et des mythes (pensons aux travaux de Louis Dumont et de Maurice Godelier, de Claude Lévi-Strauss et de Françoise Héritier). Quant à la méthode, la description dense mise en avant par Clifford Geertz (1973), la microhistoire dans les traces de Carlo Ginzburg (1983) et l’histoire comparée des cultures sous l’influence de Jack Goody (1979 [1977]) permirent un retour de l’événement et du sujet, une attention aux détails qui rejoignit celle qu’y accordait l’ethnographie, une conception plus dynamique des rapports sociaux et une réinterrogation des généralisations sur le long terme (Bensa 2010 : 49 ; Schmitt 2008). Aux États-Unis, la « New Culturel History » qui s’inscrit dans les mêmes tendances inclut les travaux d’historiens comme Robert Darnon, Natalie Zemon Davis, Dominick La Capra (Iggers 1997; Krech 1991; Harkin 2010). L’association de l’histoire et de l’anthropologie est souvent vue comme ayant été pratiquée de manière exemplaire par Nathan Wachtel, historien au sens plein du terme, mais également formé à l’anthropologie, ayant suivi les séminaires de Claude Lévi-Strauss et de Maurice Godelier (Poloni-Simard et Bernand 2014 : 7). Son ouvrage La Vision des vaincus : les Indiens du Pérou devant la Conquête espagnole 1530-1570 qui parut en 1971 est le résultat d’un va-et-vient entre passé et présent, la combinaison d’un travail en archives avec des matériaux peu exploités jusque-là, comme les archives des juges de l’Inquisition et les archives administratives coloniales, et de l’enquête de terrain ethnographique. Cet ouvrage met particulièrement en valeur la capacité d’agir des Autochtones dans leur rapport avec les institutions et la culture du colonisateur. Pour se faire, il appliqua la méthode régressive mise en avant par Marc Bloch, laquelle consiste à « lire l’histoire à rebours », c’est-à-dire à « aller du mieux au moins bien connu » (Bloch 1931 : XII). Du côté des anthropologues, l’anthropologie historique est un champ de recherche en effervescence depuis les années 1980 (voir Goody 1997 et Naepels 2010 pour une recension des principaux travaux). Ce renouveau prit son essor notamment en réponse aux critiques à propos de l’essentialisme, du culturalisme, du primitivisme et de l’ahistoricisme (voir Fabian 2006 [1983]; Thomas 1989; Douglas 1998) de la discipline anthropologique aux prises avec une « crise de la représentation » (Said 1989) dans un contexte plus large de décolonisation qui l’engagea dans un « tournant réflexif » (Geertz 1973; Clifford et Marcus 1986; Fisher et Marcus 1986). Certains se tournèrent vers l’histoire en quête de nouvelles avenues de recherche pour renouveler la connaissance acquise par l’ethnographie en s’intéressant, d’un point de vue historique, aux dynamiques sociales internes, aux régimes d’historicité et aux formes sociales de la mémoire propres aux groupes auprès desquels ils travaillaient (Naepels 2010 : 877). Les anthropologues océanistes participèrent grandement à ce renouveau en discutant de la nécessité et des possibilités d’une anthropologie historiquement située (Biersack 1991; Barofsky 2000; Merle et Naepels 2003) et par la publication de plusieurs monographies portant en particulier sur la période des premiers contacts entre sociétés autochtones et Européens et les débuts de la période coloniale (entre autres, Dening 1980; Sahlins 1981, 1985; Valeri 1985; Thomas 1990). L’ouvrage maintenant classique de Marshall Sahlins, Islands of History (1985), suscita des débats vigoureux qui marquèrent l’histoire de la discipline anthropologique à propos du relativisme en anthropologie, de l’anthropologie comme acteur historique, de l’autorité ethnographique, de la critique des sources archivistiques, des conflits d’interprétation et du traitement de la capacité d’agir des populations autochtones au moment des premiers contacts avec les Européens et, plus largement, dans l’histoire (pour une synthèse, voir Kuper 2000). Pour ce qui est de la situation coloniale, le 50e anniversaire de la publication du texte fondateur de Balandier de 1951, au début des années 2000, fut l’occasion de rétablir, approfondir et, dans certains cas, renouveler le dialogue non seulement entre anthropologues et historiens, mais également, entre chercheurs français et américains. Les nouvelles études coloniales qui sont en plein essor invitent à une analyse méticuleuse des situations coloniales d’un point de vue local de façon à en révéler les complexités concrètes. On y insiste aussi sur l’importance de questionner les dichotomies strictes et souvent artificielles entre colonisateur et colonisé, Occident et Orient, Nord et Sud. Une attention est aussi portée aux convergences d’un théâtre colonial à un autre, ce qui donne une nouvelle impulsion aux analyses comparatives des colonisations (Sibeud 2004: 94) ainsi qu’au besoin de varier les échelles d’analyse en établissant des distinctions entre les dimensions coloniale et impériale (Bayart et Bertrand 2006; Cooper et Stoler 1997; Singaravélou 2013; Stoler, McGranahn et Perdue 2007) et en insérant les histoires locales dans les processus de globalisation, notamment économique et financière, comme l’ont par exemple pratiqué les anthropologues Jean et John Comaroff (2010) sur leur terrain sud-africain. Ce « jeu d’échelles », représente un défi important puisqu’il force les analystes à constamment franchir les divisions persistantes entre aires culturelles (Sibeud 2004: 95). Ce renouveau a également stimulé une réflexion déjà amorcée sur l’usage des archives coloniales ainsi que sur le contexte de production et de conservation d’une archive (Naepels 2011; Stoler 2009), mais également sur les legs coloniaux dans les mondes actuels (Bayart et Bertrand 2006; De l’Estoile 2008; Stoler 2016)
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