Academic literature on the topic 'Pragmatisme (philosophie)'
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Journal articles on the topic "Pragmatisme (philosophie)"
1
TINLAND, OLIVIER. "Hegel est-il «pragmatiste»? Quelques remarques critiques à propos d'un problème mal posé." Dialogue 59, no. 2 (June 2020): 271–303. http://dx.doi.org/10.1017/s0012217320000219.
Full textAbstract:
RÉSUMÉLa question «Hegel est-il pragmatiste?» a fait l'objet de nombreux débats chez les spécialistes de la philosophie hégélienne et du pragmatisme. Dans cet article, je me propose de clarifier les termes du problème et d’évaluer les forces et les faiblesses de deux manières de répondre à cette question : la première consiste à repérer des thèmes pragmatistes dans la pensée hégélienne, la seconde consiste à identifier un critère minimal et négatif de rapprochement entre l'hégélianisme et le pragmatisme. À la lumière de cet examen critique, il apparaît que toute approche générale de cette question semble vouée à l’échec.
2
Bérard, Marion. "Observation participante, implication et engagement en philosophie." A contrario 35, no. 2 (December 12, 2023): 11–29. http://dx.doi.org/10.3917/aco.232.0011.
Full textAbstract:
Dans cet article, je m’intéresse à la question de l’implication du chercheur ou de la chercheuse sur son terrain dans le cadre des recherches en philosophie de terrain. Pour cela, je reviens sur la double posture de participation et d’intervention qui a été la mienne sur le terrain des pratiques de discussion philosophique avec les enfants. À partir du constat de présupposés similaires dans les deux champs de la philosophie pour enfants et de la philosophie de terrain, fondés sur une référence commune à la philosophie pragmatiste américaine, j’examine une conception de l’implication elle aussi inspirée du pragmatisme : celle proposée par Tim Ingold dans L’anthropologie comme éducation , qui pense la participation du chercheur ou de la chercheuse sur son terrain à partir de la notion d’engagement ontologique. Je termine en interrogeant les conséquences de cette conception de l’engagement dans le contexte actuel du financement de la recherche universitaire.
3
De Brabanter, Geoffroy. "pragmatisme de Laudan entre réalisme et relativisme." Revue des questions scientifiques 190, no. 3-4 (December 1, 2019): 419–26. http://dx.doi.org/10.14428/qs.v190i3-4.70353.
Full textAbstract:
Analyse critique de :
Laudan (Larry), Science et relativisme : quelques controverses clefs en philosophie des sciences / traduction de Michel Dufour, préface de Pascal Engel. – Paris : Éditions matériologiques, 2017. – 262 p. – (Sciences & philosophie). – 1 vol. broché de 15 × 21 cm. – 19,00 €. – isbn 978-2-37361-131-1.
4
Wiame, Aline. "L’art comme expérience et la pragmatique du spectateur, entre performance et philosophie." Tangence, no. 108 (May 30, 2016): 13–27. http://dx.doi.org/10.7202/1036452ar.
Full textAbstract:
En prenant pour point de départ les thèses développées par Jacques Rancière dans Le spectateur émancipé, cet article se demande à quelles conditions la philosophie pourrait jouer un rôle constructif dans l’étude de l’engagement du spectateur. L’article propose de se tourner vers la philosophie pragmatique de John Dewey telle qu’elle est exposée dans L’art comme expérience : pensée comme transformation des énergies corporelles, l’expérience esthétique définie par Dewey est somatique, rythmique et relationnelle, permettant le dépassement des oppositions acteur/spectateur, activité/passivité. La théorie esthétique tout entière de Dewey fait une large part à l’expérience du spectateur en tant qu’elle est créative. En explorant les influences qu’a eues L’art comme expérience sur le développement des arts américains et dans l’esthétique pragmatique selon Richard Shusterman, l’article met en évidence la part performative constitutive de l’expérience esthétique. En concevant le spectateur comme partie prenante d’une performance, le pragmatisme pousse à revisiter du même mouvement le rôle et la fonction de la philosophie : aux prises avec la question de l’engagement du spectateur, la philosophie peut alors être envisagée dans ses propres dimensions performatives, selon une approche telle que celle du réseau de chercheurs récemment créé « Performance Philosophy ».
5
Chevalier, J. M. C. "Pragmatisme et idées-forces. Alfred Fouillée fut-il une source du pragmatisme américain?" Dialogue 50, no. 4 (December 2011): 633–68. http://dx.doi.org/10.1017/s0012217312000169.
Full textAbstract:
RESUME : La théorie des idées-forces d’Alfred Fouillée manifeste une proximité historique et intellectuelle avec la philosophie de la volonté de William James. Mais les critiques de Fouillée envers le pragmatisme le rapprochent aussi d’une interprétation peircienne valorisant la résistance du réel et la clarification des concepts. En revanche, la seule influence explicitement attestée par Peirce, concernant son tychisme, est une mystification.
6
Tinland, Olivier. "Scepticisme, ironie et pragmatisme dans la philosophie de Richard Rorty." Raison publique N�20, no. 1 (2016): 59. http://dx.doi.org/10.3917/rpub.020.0059.
Full text
7
Leščak, Oleg, Jurij Sitko, Elena Simonato, and Patrick Sériot. "Les considérations onto-gnoséologiques de Marr du point de vue de la méthodologie pragmatico-fonctionnelle." Cahiers du Centre de Linguistique et des Sciences du Langage, no. 20 (April 9, 2022): 177–98. http://dx.doi.org/10.26034/la.cdclsl.2005.1513.
Full textAbstract:
Les conceptions ontologiques de N. Marr ne s'accordaient pas vraiment avec ses conceptions gnoséologiques, ni ces dernières avec sa méthode de recherche. L'analyse pragmatico-fonctionnelle de la philosophie du langage de Marr permet de faire apparaître des échos des théories de W. von Humboldt, de H. Steinthal, des néo-platoniciens russes, de même que des fondateurs du fonctionnalisme et du pragmatisme en linguistique : A. Potebnja, H. Schuchardt, E. Cassirer, J. Baudouin de Courtenay, F. de Saussure, L. Ščerba, V. Mathesius, N. Troubetzkoy, etc. On a pu ainsi mettre en évidence certaines positions-clés de la philosophie du langage chez Marr :
Dans son ontologie : un psychosociologisme métaphysique (« de classe »), un dualisme transcendental, une combinaison de réalisme socio-économique et d'idéalisme ethno-sociologique, un activisme historique, un téléologisme objectif et un préformisme socio-ethnique, un organicisme, un émergentisme, un globalisme prospectif, un pluralisme et un empirisme rétrospectifs, un verbalisme, un sémanticisme, un aposteriorisme linguo-génétique et un antinaturalisme.
Dans sa gnoséologie : un objectivisme et un maximalisme, un phénoménologisme, un eïdétisme, une approche explicative, un herméneutisme, un diachronisme dynamique, un holisme, un anti-scientisme, anti-rationalisme et antiintellectualisme, un factualisme naturaliste.
Des deux points de vue, les conceptions de Marr sont totalement éclectiques. Une bonne partie des malentendus suscités par les jugements sur Marr proviennent de la non-compréhension de ses conceptions méthodologiques et de la tentative de les interpréter à partir de positions scientifiques, et non philosophico-méthodologiques. Marr n'était pas un linguiste, mais un philosophe du langage.
8
Renault, Michel. "Pragmatisme et institutionnalisme : des fondements épistémologiques et méthodologiques pour l’évolutionnisme en économie." Économie appliquée 50, no. 3 (1997): 23–52. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.1997.1639.
Full textAbstract:
La principale préoccupation du programme de recherche de Veblen était d’introduire l’évolution dans l’analyse économique. Dans cet article nous mettons en évidence les fondements méthodologiques et épistémologiques de l’évolutionnisme institutionnaliste américain qui s’enracine dans la philosophie pragmatique. Ainsi, il nous semble que cette conception demeure pertinente pour introduire l’évolution dans la théorie économique contemporaine.
9
Boran, Idil. "What Does it Take to Travel Philosophically Light? A Response to Nielsen." Windsor Yearbook of Access to Justice 26, no. 2 (October 1, 2008): 254. http://dx.doi.org/10.22329/wyaj.v26i2.4545.
Full textAbstract:
In his reply to criticism raised against his reading of Rawls’s constructivist method in light of Rorty’s pragmatism, Kai Nielsen defends his position on the basis that it provides the tools for an external defence of liberalism. An external defence seeks to justify a liberal conception of justice in a way that will be acceptable not only to those who have already accepted the core substantive principles of liberal theory, but to those who reject these core principles. This paper assesses Nielsen’s proposal and shows that Rortian pragmatism is a limited way of achieving an external defence of liberal political and legal institutions. I propose to develop instead the idea of Kantian constructivism to this end. This discussion also brings to light broader questions about the idea of practical philosophy, and thus pays tribute to the works of John Rawls, Richard Rorty, and Kai Nielsen.Dans sa réplique à la critique faite de son interprétation de la méthode constructiviste de Rawls à la lumière du pragmatisme de Rorty, Kai Nielsen défend sa position en indiquant qu’elle offre des outils pour faire une défense externe du libéralisme. Une défence externe cherche à justifier une conception libérale de la justice d’une façon qui sera acceptable non seulement par ceux qui ont déjà accepté les principes importants de fond de la théorie libérale, mais par ceux qui rejettent ces principes de fond. Cet article évalue la proposition de Nielsen et démontre que le pragmatisme de Rorty est une façon limitée d’en arriver à une défense externe des institutions politiques et juridiques libérales. Je propose de développer plutôt l’idée de constructivisme kantien à cette fin. Cette discussion fait aussi ressortir des questions de plus grande envergure au sujet de l’idée de philosophie pratique et rend ainsi hommage aux oeuvres de John Rawls, Richard Rorty et Kai Nielsen.
10
Parrini, Paolo. "Pragmatisme Logique et Probabilisme Radical dans la Philosophie Italienne du XXe Siècle." Revue de Synthèse 132, no. 2 (May 2011): 191–211. http://dx.doi.org/10.1007/s11873-011-0149-4.
Full textDissertations / Theses on the topic "Pragmatisme (philosophie)"
1
Dessberg, Laurent. "Education, démocratie, révision et pragmatisme." Aix-Marseille 1, 2008. http://www.theses.fr/2008AIX10101.
Full textAbstract:
Cette thèse propose un développement de la méthode de l'enquête à l'aide de la théorie de la révision. L'examen porte sur les conditions de reconstruction des réseaux épistémiques possibles dans les régimes démocratiques, en premier lieu grâce à l'école. Le thème de l'éducation est traité par le biais de la philosophie deweyenne puis dans le pragmatisme rortyen où les conceptions en matière d'éducation sont soustraites à l'idée de méthode. Les positions de Rorty sont appréciés dans la perspective de son ralliement au libéralisme rawlsien, qui laisse pévaloir l'équilibre réfléchi comme moyen d'évaluation des principes de la justice comme équité. A l'étude de cette méthode, nous ajoutons celle du raisonnement contrefactuel présent dans l'hypothèse de la position originelle et dans les questions adressées à Trotsky par la Commission Dewey. Ce dernier point reprend la méthode de l'enquête et offre la possibilité d'une utilisation du raisonnement contrefactuel dans le domaine éducatif.
2
Gaultier, Benoit. "Théorie et pratique dans la tradition pragmatiste." Thesis, Paris Est, 2010. http://www.theses.fr/2010PEST0007.
Full text
3
Girel, Vincent Mathias. "Croyance et conduite dans le pragmatisme : facettes de la croyance dans les écrits sur le pragmatisme de Peirce et dans la critique des pragmatistes." Paris 1, 2007. http://www.theses.fr/2007PA010706.
Full textAbstract:
Le débat actuel, en philosophie de la connaissance et en philosophie de l'esprit, semble pouvoir bénéficier, pour résoudre des difficultés qui se concentrent pour l'essentiel sur la notion de croyance, des aperçus développés par les pragmatistes et par Peirce en particulier. Le pragmatisme, né deux fois, une première fois implicitement sous la plume de Peirce, dans une série d'articles de 1877-78, une deuxième fois, explicitement sous celle de James, dans une conférence de 1898, a donné lieu à un tel essaim de définitions et d'approches qu'en cerner le contour semble relever d'une entreprise condamnée par avance. Notre intuition est que l'étude des pragmatistes semble pouvoir recevoir un éclaircissement important à partir du moment où l'on se donne pour fil conducteur la notion de croyance et celle, conjointe, de conduite. Or, si les pragmatistes n'ont cessé de souligner la liaison organique entre ces concepts, ils n'en ont pas pour autant donné une approche univoque.
4
Maroupas, Nikolaos. "Pragmatisme : une philosophie anarchiste ? : une généalogie : Proudhon, Bakounine, James, Dewey." Thesis, Paris 10, 2015. http://www.theses.fr/2015PA100110/document.
Full textAbstract:
Le pragmatisme, en tant que courant philosophique, et l'anarchisme, en tant que courant politique, semblent être reliés par deux approches d'apparence complémentaire : le premier est souvent considéré comme politiquement neutre alors que le second comme philosophiquement indifférent. Notre étude consiste à examiner cette double neutralité et, suivant notre interrogation, à savoir « le pragmatisme, est-il une philosophie anarchiste ? », valoriser et évaluer la possibilité d'une réponse positive, car les conséquences politiques de l'un et les conséquences philosophiques de l'autre, ainsi que les causes de leur prétendue indifférence complémentaire, nous inspirent l'idée d'une architecture commune. Dans un premier temps, nous tentons de situer cette architecture dans la philosophie de James et de Dewey se focalisant sur le rapport du pragmatisme à la démocratie. Nous dégageons ainsi les traits principaux d'une philosophie de l'expérience conforme aux exigences que les philosophes pragmatistes prêtent à la démocratie, car c'est l'expérience qui permet à la démocratie de voir sa dimension éthique, très présente chez les pragmatistes, devenir politique. Dans un deuxième temps, nous examinons l'articulation de ce que l'on peut appeler doxa anarchiste avec les thèses philosophiques que James et Dewey voient composer la philosophie de l'expérience. Nous nous focalisons notamment sur la pensée de Proudhon et de Bakounine, dont la filiation nous semble porteuse du même esprit anti-absolutiste qui correspond à la dimension critique de la philosophie de l'expériencePragmatism, as a philosophical movement, and anarchism, as a political one, seem to be connected by two seemingly complementary approaches: pragmatism is often considered as politically neutral, while anarchism as philosophically indifferent. The aim of our study is to examine this double neutrality and, following our interrogation, namely « is pragmatism an anarchist philosophy? », to evaluate the possibility of a positive answer, the political consequences of the one and the philosophical consequences of the other, and also the causes of their alleged complementary indifference, inspiring us the idea of a commun architecture. First, we try to locate this architecture in the philosophy of James and Dewey, focusing on the relationship of pragmatism to democracy. Thus, we point out the main features of a philosophy of experience fitting the demands - in a pragmatic perspective - of democracy. For it is only experience that allows democracy to see its ethical dimension - very present among pragmatists - become political. Second, we examine the articulation of what we can call anarchist doxa with the philosophical assertions that form, according to James and Dewey, the philosophy of experience. We focus, in particular, on the thought of Proudhon and Bakunin, whose kinship seems to carry the same anti-absolutist spirit that forms the critical dimension of the philosophy of experience
5
Ruyant, Quentin. "L'empirisme modal." Thesis, Rennes 1, 2017. http://www.theses.fr/2017REN1S117/document.
Full textAbstract:
L'objet de cette thèse est de proposer une position originale dans le débat sur le réalisme scientifique, l'empirisme modal, et d'en démontrer la fructuosité quand il s'agit de tirer des enseignements du contenu cognitif des théories scientifiques. L'empirisme modal est une position empiriste, suivant laquelle le but de la science n'est pas de produire des théories vraies, mais des théories empiriquement adéquate. Cependant, il propose d'adopter un cadre plus large que les versions traditionnelles d'empirisme pour penser l'expérience, en incorporant un engagement envers les modalités naturelles, ou l'idée qu'il y a du possible dans la nature, et des contraintes sur les possibles. Nos théories sont empiriquement adéquates si elles délimitent correctement l'étendue des expériences possibles. Cette position s'appuie sur une conception située et pragmatique des modalités naturelles et de la confrontation empirique. Nous prétendons qu'elle est à même de rendre justice au succès empirique des sciences, sans pour autant faire face au problème du changement théorique qui mine le réalisme scientifique. Nous expliquons comment les contraintes de nécessité sur les phénomènes peuvent être connues à l'issue d'une induction, et en quoi cette façon de voir s'accorde avec la pratique scientifique. Enfin, nous affirmons qu'un engagement envers les modalités naturelles offre une richesse interprétative à même de renouveler, dans un cadre pragmatiste, plus ouvert que le réalisme, certaines questions métaphysiques tout en les ramenant à l'expérienceThe aim of this thesis dissertation is to propose a novel position in the debate on scientific realism, modal empiricism, and to show its fruitfulness when it comes to interpreting the cognitive content of scientific theories. Modal empiricism is an empiricist position, according to which the aim of science is to produce empirically adequate theories rather than true theories. However, it suggests adopting a broader comprehension of experience than traditional versions of empiricism, through a commitment to natural modalities. Following modal empiricism, there are possibilities in nature, and constraints on what is possible, and a theory is empirically adequate if it correctly delimits the range of possible experiences. The position rests on a situated and pragmatic conception of natural modalities and of empirical confrontation. We claim that it can do justice to the empirical success of science, while not falling prey to the problem of theory change that undermines scientific realism. We explain how constraints of necessity on phenomena can be known by induction, and how this modal epistemology fits with scientific practice. Finally, we claim that a commitment to natural modalities allows for a rich interpretation of the cognitive content of theories. Modal empiricism could renew some metaphysical debates within a pragmatist framework, by tying them to experience and not being constrained by realist prejudices
6
Bonalume, Anna. "Effet, interprétation, croyance, communauté : aspects pragmatistes de la philosophie de Nietzsche à la lumière de Peirce." Thesis, Paris Sciences et Lettres (ComUE), 2018. http://www.theses.fr/2018PSLEE019.
Full textAbstract:
Nous proposons dans ce travail une analyse des conceptions épistémologiques et éthiques de Nietzsche à la lumière du pragmatisme de Peirce. Peirce est reconnu comme sémioticien et logicien, mais, à la différence de Nietzsche, a souvent été négligé comme philosophe au sens strict : c’est selon cette perspective que nous présentons certaines de ses conceptions. Nous avons, à cette fin, tout particulièrement examiné chez les deux auteurs les concepts d’effet, d’interprétation, de croyance et de communauté. Puisqu’ils ne se sont jamais lus ni rencontrés, nous avons adopté trois méthodes : la méthode de la recherche historique, l’analyse critique des textes et la méthode herméneutique. Notre étude est, suivant ces axes méthodologiques, divisée en trois parties : histoire, épistémologie et éthique. L’idée à la base de cette recherche résulte du fait que Nietzsche et Peirce envisagent tous deux le problème de la connaissance comme celui de la disjonction entre la dimension théorique et la dimension pratique. L’analyse de leurs références et de leurs influences communes, notamment celle de Darwin et des idées évolutionnistes, permet de repérer la source d’un certain nombre de concepts épistémologiques qu’ils partagent. Le pragmatisme de Peirce et la philosophie perspectiviste de Nietzsche attribuent un rôle central aux concepts d’effet, d’action et de croyance. Chez Peirce la théorie de l’inférence, l’analyse du signe, la maxime pragmatique et la conception de la croyance-habitude mettent en valeur trois aspects fondamentaux de la connaissance : la nécessité de considérer les idées à partir de leurs effets pratiques sensibles et concevables, l’importance de penser ces idées comme des signes dans un processus inférentiel, et de considérer la connaissance comme une opération hypothétique et expérimentale. Ces concepts se retrouvent chez Nietzsche dans la formulation de la généalogie, du perspectivisme et de la volonté de puissance. Notre thèse soutient que l’épistémologie des deux auteurs présente des similarités, à retrouver en particulier dans leurs conceptions de la valeur pratique, hypothétique et expérimentale de la connaissance, mais également des différences essentielles, comme le rôle attribué à la logique. Leur traitement respectif de la question éthique présente un certain nombre de dissemblances que nous allons explorer notamment à travers le concept de communautéIn this study, we will propose an analysis of Nietzsche's epistemological and ethical conceptions in the light of Peirce's pragmatism. Peirce is recognized as a semiotician and a logician, but, unlike Nietzsche, has often been neglected as a philosopher in the strict sense: it is from this perspective that we present some of his conceptions. To this end, we have particularly examined in both authors the concepts of effect, interpretation, belief and community. Since they never read their respective works or met, we adopted three methods: the historical research method, the critical analysis of the texts and the hermeneutical method. Our study is, according to these methodological axes, divided into three parts: history, epistemology and ethics. The idea underlying this research results from the fact that Nietzsche and Peirce both consider the problem of knowledge as that of the disjunction between the theoretical and the practical dimension. The analysis of their references and of their common influences, notably that of Darwin and the evolutionary ideas, makes it possible to identify the source of a certain number of epistemological concepts that they share. Peirce's pragmatism and Nietzsche's perspectivist philosophy attribute a central role to the concepts of effect, action, and belief. According to Peirce the theory of inference, the analysis of the sign, the pragmatic maxim and the conception of belief-habit highlight three fundamental aspects of knowledge: the necessity of considering ideas from their sensible and conceivable practical effects, the importance of thinking these ideas as signs in an inferential process, and of considering knowledge as a hypothetical and experimental activity. These concepts are found in Nietzsche’s late works through his formulation of genealogy, perspectivism and will to power. Our thesis argues that the epistemology of the two authors presents similarities, to be found especially in their conceptions of the practical, hypothetical and experimental value of knowledge, but also essential differences, such as the role attributed to logic. Their respective treatment of the ethical question presents a number of dissimilarities that we will explore, thanks to the concept of community
7
Bourdieu, Emmanuel. "Dispositions et croyances dans la tradition pragmatique." Paris, EHESS, 1996. http://www.theses.fr/1995EHES0315.
Full textAbstract:
Ce travail a pour objectif de montrer l'interet d'une approche dispositionnaliste du comportement. Le chapitre 1 montre que l'antidispositionnalisme depend d'une conception fondationnaliste de la realite et de la connaissance dont le chapitre 2 presente deux refutations possibles. Le chapitre 3 decrit l'emergence d'un dispositionnalisme "savant" dans l'histoire recente de la pensee philosophique et scientifique. Le chapitre 4 dresse une typologie sommaire des dispositions. Le chapitre 5 donne des arguments linguistiques en faveur du caractere nomologique des attributions de dispositions. Le chapitre 7 confronte l'ontologie qu'implique l'analyse linguistique, d'une part, aux resultats des theories de l'apprentissage (chapitre 6) et de la recherche anthropologique et, d'autre part, aux conclusions de l'analyse pragmatiste du concept d'habitude : une disposition est une propension non deterministe qui, bien qu'attachee a un individu, est engagee dans une relation de dependance reciproque avec un univers pratique collectif. Le chapitre 8 montre que ce concept de disposition resiste aux tentatives de reduction materialiste, intellectualiste, mecaniste, structuraliste et conventionnaliste qu'on lui oppose traditionnellement. Enfin, le chapitre 9 suggere d'etendre l'hypothese dispositionnaliste, d'une part, a l'etude des croyances, pour lesquelles il definit des procedures critiques d'identification et de mesure, respectant leur double nature intentionnelle et propensionnelle, et, d'autre part, a l'analyse de dispositions "generiques", consistant en des systemes coherents de dispositions particulieres, reflets de l'homologie des positions des agents a l'interieur des spheres pratiques qu'ils frequentent. Bref, le dispositionnalisme pragmatiste permet de fonder une epistemologie en harmonie avec les acquis recents des sciences du comportement et contribue a liberer ces dernieres des interdits de la metaphysique et de la methodologie fondationnalisteThe aim of this thesis is to defend a dispositional approach of action. Chapter 1 shows that antidispositionalism is linked to metaphysical and epistemological fondationalism that the second chapter refutes. Chapter 3 describes the emergence of a new critical dispositionalism through recent philosophical and scientific history. Chapter 4 sketches a brief typology of dispositions. Chapter 5 argues linguistically that dispositions are individual laws of action. Chapter 7 confronts this hypothesis with, on one hand, the results of studies on learning (chapter 6) and of anthropological researchs, and, on the other hand, with the pragmaticist analysis of habits : a disposition is a non deterministic propensity that is connected to an individual agent, but is also dependant on social pratical universes. Chapter 8 shows that this concept of disposition resist to all attempts of reduction. Finally, chapter 9 suggest extending dispositionalism, on one hand, to the study of beliefs, for wich pragmaticism defines critical procedures of identification and measurement, and, on the other hand, to analysis of "generical" dispositions resulting from consistant systems of specific dispositions. In short, pragmaticist dispositionalism make it possible to construct an epistemology in accordance with recent results of human sciences and contributes to emancipate behavioral analysis from fondationalistic preconceptions
8
Bourdages-Perreault, Émile. "Le pragmatisme : vers un pluralisme épistémologique." Mémoire, Université de Sherbrooke, 2017. http://hdl.handle.net/11143/10480.
Full textAbstract:
Dans ce mémoire, nous nous intéressons à la philosophie pragmatiste sous l'angle particulier de l'épistémologie. Nous cherchons avant tout à rendre compte de l'apport historique important du pragmatisme classique (James et Dewey) pour un tel chantier. Sur le fond, l'objectif est cependant plus ambitieux: nous cherchons à étudier les conséquences épistémologiques des principales thèses pragmatistes sur les plans métaphysique et anthropologique. Nous faisons l’hypothèse que les positions métaphysiques et anthropologiques du pragmatisme ouvrent ultimement sur une posture épistémologique dite «pluraliste» qui implique la reconnaissance d'une pluralité de manières d'interpréter et d'expliquer le monde. Dans un premier temps, nous étudions les fondements de la «théorie spéculaire de la connaissance» qui a été formalisée par Platon et qui, en gros, est restée collée à la tradition philosophique occidentale, laquelle conçoit l’esprit comme un «miroir» nous permettant de nous représenter exactement le monde extérieur et la science comme la discipline par laquelle cette représentation est rendue possible. Dans notre second chapitre, nous étudions le renversement qu’opère le pragmatisme sur ces questions en fouillant les fondements métaphysiques, biologiques et psychologiques à partir desquels s’est élaboré son projet critique et constructif. Nous rendons aussi compte de la «théorie pragmatiste de la connaissance» afin d’expliciter clairement ce qui la caractérise et la différencie d’une doctrine comme celle qui est défendue par la tradition rationaliste. Enfin, dans notre troisième et dernier chapitre, nous répondons à notre question et notre hypothèse de recherche à partir d’une explication «pragmatiste» du concept de vérité. Nous démontrons, en outre, que les résultats obtenus approfondissent et fortifient l’hypothèse de départ. Nous concluons finalement en faisant part de l’actualité que revêt encore pour nous aujourd’hui le pragmatisme.
9
Karakas, Tahir. "Nietzsche et William James : réformer la philosophie." Thesis, Reims, 2012. http://www.theses.fr/2012REIML003.
Full textAbstract:
L'ambition de cette thèse est de faire dialoguer deux pensées philosophiques qui au premier abord semblent radicalement différentes : la première phase, essentiellement américaine, du mouvement pragmatiste, et d'autre part, un penseur atypique, qui présente la particularité de se détourner de la quasi-totalité de la tradition philosophique antérieure. Par leur inscription géographique, par leur manière de procéder, ces deux pensées semblent appartenir à des mondes radicalement disjoints.Que pourraient se dire nos deux philosophes-« psychologues », Nietzsche et William James au sujet de la philosophie elle-même ? Leurs paroles pourraient-elles se croiser quelque part dans un univers philosophique âgé de plus de deux millénaires ? Ces deux philosophes, l'un inventeur du terme du « bon européen » et l'autre, considéré comme le philosophe américain par excellence et en même temps le plus européen des philosophes américains, ont-ils quelques mots à partager ? Que peut-il y avoir en commun chez ces deux philosophes, sauf à être considérés par Mussolini comme ses maîtres de philosophie à côté de Sorel ?Et enfin, dans quelle mesure peut-on parler d'un pragmatisme nietzschéen ? Ya-t-il des éléments dans la pensée de Nietzsche nous permettant de faire un rapprochement entre sa pensée et le pragmatisme jamesien ? Si la réponse à la question est positive, jusqu'où peuvent aller les similarités de leurs positions philosophiques ? C'est à ces questions que nous essayons de répondre dans cette étudeThe object of this thesis is to open a dialogue between two philosophical thoughts, which, at first glance, seem to be fundamentally different in many respects: on the one hand, the earlier period of pragmatist movement mainly represented by William James; and on the other,an atypical philosopher who has the distinction of turning away from all the previous philosophical tradition, Friedrich Nietzsche. The central questions of these two philosophers and their way of practicing philosophy represent two philosophical worlds radically different. However, several philosophers and authors have already drawn some interesting analogies between Nietzsche and James without debating the issue in depth. What could say our two “psychologists” philosophers, Nietzsche and James about philosophy itself? Their words might they intersect somewhere in a philosophical universe older than two millennia? These two philosophers, one the inventor of the term "good European" and the other, considered as the American philosopher par excellence and also the most European of American philosophers; do they have a few words to share? What can there be in common between these two philosophers, except to be considered by Mussolini as his philosophical masters alongside Sorel?And finally, to what extent one can speak of a Nietzscheanpragmatism? These are some of the questions that we address in this thesis in order to initiate the debate between Nietzsche and James
10
Pudal, Romain. "Les réceptions du pragmatisme en France (1890-2007) : histoires et enjeux." Paris, EHESS, 2007. http://www.theses.fr/2007EHES0062.
Full textAbstract:
Cette thèse est consacrée aux réceptions du pragmatisme en France depuis les années 1890 jusqu'en 2007. Ce courant philosophique américain a fait l'objet de multiples appropriations et usages de la part des universitaires français, et plus généralement des intellectuels, aussi bien en philosophie que dans les sciences sociales, et nous avons tenté d'en écrire la socio-histoire sur l'ensemble de la période. Ce travail permet de mettre en lumière sur des cas très précis différents mécanismes propres à la circulation internationale des idées : décalages entre champs de production et de réception, malentendus et incompréhensions, nationalismes intellectuels et logiques disciplinaires, surdétermination des prises de position intellectuelles par des enjeux politiques ou sociaux, tout un ensemble d'éléments qui autorisent, selon nous, à pouvoir parler d'inconscient culturel national et de voir comment il opère à différentes époques et selon quelles modalités. Cette thèse s'inscrit donc au carrefour de plusieurs approches disciplinaires : sociologie des sciences, sociologie des intellectuels et socio-histoire des sciences humaines et socialesThis thesis tackles the subject of the reception of pragmatism in France, from 1890 to 2007. This american philosophy has been used and appropriated in many ways by french academics, in philosophy just as well as in social sciences. We thought it possible to conceive this reception from a socio-historical and not theoretical point of view. The frame of our interpretation has been inspired by the sociology of intellectuals and we tried to highlight precisely different phenomena relating to international circulation of ideas : first, as Bourdieu says, «texts circulate without their context», so that it is the context of reception that determines the readings and uses of the texts ; secondly, the political dimension of the intellectual field in France since the « Affaire Dreyfus » at last overdetermines the reception of foreign theories ; thirdly, intellectual nationalisms and logic of disciplines must be taken into account. Finally, the idea of a cultural and national subconscious seems to be useful to understand this story. Our work is at the junction of different disciplines : sociology of sciences, sociology of intellectuals and history and sociolgy of social sciences
Books on the topic "Pragmatisme (philosophie)"
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Rorty, Richard. Consequences of pragmatism: (essays: 1972-1980). London: Harvester Wheatsheaf, 1991.
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2
Graham, John T. A Pragmatist Philosophy of Life in Ortega y Gasset. Columbia, Mo. and London: University of Missouri Press, 1994.
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3
Julienne, Angue Medoux Irma, ed. Richard Rorty: La fin de la métaphysique et la pragmatique de la science. Paris: L'Harmattan, 2007.
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4
Duguit, Léon. Le pragmatisme juridique: Conférences prononcées à Madrid, Lisbonne & Coïmbre, 1923. Paris: La mémoire du droit, 2008.
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5
Rozier, Emmanuelle. Le pragmatisme et sa méthode: Interdisciplinarité et observation en philosophie. Paris: L'Harmattan, 2011.
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6
James, William. La volonté de croire. Paris: les Empêcheurs de penser en rond, 2005.
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7
Bracops, Martine. Introduction à la pragmatique : les théories fondatrices: Actes de langage, pragmatique cognitive, pragmatique intégrée. Bruxelles: De Boeck, 2005.
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8
West, Cornel. The American evasion of philosophy: A genealogy of pragmatism. Basingstoke: Macmillan, 1989.
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West, Cornel. The American evasion of philosophy: A genealogy of pragmatism. Madison, Wis: University of Wisconsin Press, 1989.
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10
Hickman, Larry. John Dewey's pragmatic technology. Bloomington: Indiana University Press, 1990.
Find full textBook chapters on the topic "Pragmatisme (philosophie)"
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Gregoratto, Federica. "Feministische Philosophie." In Handbuch Pragmatismus, 363–69. Stuttgart: J.B. Metzler, 2018. http://dx.doi.org/10.1007/978-3-476-04557-7_49.
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2
Miedema, Frank. "Science for, in and with Society: Pragmatism by Default." In Open Science: the Very Idea, 109–27. Dordrecht: Springer Netherlands, 2021. http://dx.doi.org/10.1007/978-94-024-2115-6_4.
Full textAbstract:
AbstractTo rethink the relation between science and society and its current problems authoritative scholars in the US and Europe, but also around the globe, have since 1980 implicitly and increasingly explicitly gone back to the ideas of American pragmatism. Pragmatism as conceived by its founders Peirce, James and Dewey is known for its distinct philosophy/sociology of science and political theory. They argued that philosophy should not focus on theoretical esoteric problems with hair-splitting abstract debates of no interest to scientists because unrelated to their practice and problems in the real world. In a realistic philosophy of science, they did not accept foundationalism, dismissed the myth of given eternal principles, the unique ‘scientific method’, absolute truths or let alone a unifying theory. They saw science as a plural, thoroughly social activity that has to be directed to real world problems and subsequent interventions and action. ‘Truth’ in their sense was related to the potential and possible impact of the proposition when turned in to action. Knowledge claims were regarded per definition a product of the community of inquirers, fallible and through continuous testing in action were to be improved. Until 1950, this was the most influential intellectual movement in the USA, but with very little impact in Europe. Because of the dominance of the analytic positivistic approach to the philosophy of science, after 1950 it lost it standing. After the demise of analytical philosophy, in the 1980s of the previous century, there was a resurgence of pragmatism led by several so-called new or neo-pragmatists. Influential philosophers like Hillary Putnam and Philip Kitcher coming from the tradition of analytic philosophy have written about their gradual conversion to pragmatism, for which in the early days they were frowned upon by their esteemed colleagues. This new pragmatist movement gained traction first in the US, in particular through works of Bernstein, Toulmin, Rorty, Putnam and Hacking, but also gained influence in Europe, early on though the works of Apel, Habermas and later Latour.
3
Räber, Michael. "Philosophie der Kunst." In Handbuch Pragmatismus, 171–77. Stuttgart: J.B. Metzler, 2018. http://dx.doi.org/10.1007/978-3-476-04557-7_23.
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4
Serrano Zamora, Justo. "Philosophie der Öffentlichkeit." In Handbuch Pragmatismus, 377–81. Stuttgart: J.B. Metzler, 2018. http://dx.doi.org/10.1007/978-3-476-04557-7_51.
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5
Thomas, Dave, and Andrew Hunt. "Eine Pragmatische Philosophie." In Der Pragmatische Programmierer, 1–22. 2nd ed. München: Carl Hanser Verlag GmbH & Co. KG, 2021. http://dx.doi.org/10.3139/9783446466326.001.
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6
Reder, Michael. "Politische Philosophie im globalen Kontext." In Handbuch Pragmatismus, 350–56. Stuttgart: J.B. Metzler, 2018. http://dx.doi.org/10.1007/978-3-476-04557-7_47.
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7
Tripkovic, B., and Dennis Patterson. "Pragmatism." In Encyclopedia of the Philosophy of Law and Social Philosophy, 2807–14. Dordrecht: Springer Netherlands, 2023. http://dx.doi.org/10.1007/978-94-007-6519-1_89.
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8
O’Shea, James R. "How Pragmatist was Sellars? Reflections on an Analytic Pragmatism." In Wilfrid Sellars and Twentieth-Century Philosophy, 110–29. New York, New York : Taylor & Francis, 2019. | Series: Routledge studies in American philosophy; 21: Routledge, 2019. http://dx.doi.org/10.4324/9781351202756-7.
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9
Seigfried, Charlene Haddock. "Pragmatism." In A Companion to Feminist Philosophy, 49–57. Oxford, UK: Blackwell Publishing Ltd, 2017. http://dx.doi.org/10.1002/9781405164498.ch5.
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10
Sullivan, Shannon. "Pragmatism." In The Blackwell Guide to Feminist Philosophy, 64–78. Oxford, UK: Blackwell Publishing Ltd, 2008. http://dx.doi.org/10.1002/9780470696132.ch3.
Full textConference papers on the topic "Pragmatisme (philosophie)"
1
Galily, Daniel. "The theory of nineteenth-century American pragmatism." In 9th International e-Conference on Studies in Humanities and Social Sciences. Center for Open Access in Science, Belgrade - Serbia, 2023. http://dx.doi.org/10.32591/coas.e-conf.09.11105g.
Full textAbstract:
The purpose of this overview is to give a short introduction to the ideas and activities of nineteenth-century American pragmatism theory for a philosophy conference at the BEN Science Institute in Bulgaria. Pragmatism is a philosophical theory that sees thought as a tool and device for predicting, solving problems and planning action. The philosophy of pragmatism addresses the practical consequences of ideas by examining them in the light of human experience, so that the truth of a claim is determined by practical results and the utility it serves. Pragmatism began in the United States around 1870 by Charles S. Pierce. In addition to Peirce, philosophers such as William James and John Dewey who were members of the “Metaphysical Club” held at Cambridge University in the late 19th century (where the theory was formulated) helped to develop its principles. By reviewing the theory of pragmatism, we must concentrate on the Pragmatic Maxim, the rule for clarifying ideas, which for both Peirce and James, was the core of pragmatism. Another important idea in the theory is Skepticism and fallibilism. This idea claims, according to Pierce, that we should try to doubt propositions and keep them only if they are with absolutely certainty and there is no way to doubt them. The test of certainty, as Peirce points out, lies in the individual mind: trial by doubt is something each must do for himself, and the examination of our beliefs is guided by reflection on hypothetical possibilities: we cannot trust our perceptual beliefs. For example, because we cannot rule out the possibility that they were created by a dream or by evil scientists manipulating our minds. The more we try to avoid errors, the more likely we are to miss truths; And the more effort we put into searching for truths, the more likely we are to introduce errors. The doubt method may make sense in the special case where enormous weight is given to avoiding mistakes, even if it means losing truth. Once we recognize that we are making a practical decision about the relative importance of two good options, the Cartesian strategy no longer seems the only rational one. Inquiry, as already suggested, is pragmatic accounts of the normative standards to which we must act in arriving at beliefs about the world cast in terms of how we can conduct inquiries in a disciplined, self-controlled manner. That is, our ability to think about external things and constantly improve our understanding of them is based on our experience. It would be wrong to conclude that pragmatism is limited to the United States or that the only important pragmatist thinkers were Peirce, James, and Dewey. Richard Rorty has described his philosophy as “pragmatist” on several occasions - what pragmatists teach us about truth, he tells us, is that there is nothing very systematic or constructive to say about truth at all.
2
Pointel, Jean-Baptiste. "Another pragmatism: the Scandinavian legal thought." In XXVI World Congress of Philosophy of Law and Social Philosophy. Initia Via, 2015. http://dx.doi.org/10.17931/ivr2013_sws79_02.
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3
Lopes Decat, Thiago. "Inferencialist Pragmatism and Dworkin’s “Law as Integrity”." In XXVI World Congress of Philosophy of Law and Social Philosophy. Initia Via, 2015. http://dx.doi.org/10.17931/ivr2013_sws79_01.
Full text
4
Nevo, Dr Isaac. "Anti-Theory in Philosophy: A Case for Pragmatism." In 6th World Conference on Arts, Humanities, Social Sciences and Education, 20. Eurasia Conferences, 2024. https://doi.org/10.62422/978-81-970328-4-4-003.
Full textAbstract:
In this paper, I discuss the tendency in philosophy to become an excessively theoretical enterprise, an enterprise aspiring to such highly generalized viewpoints on reality, mind, language, or ethics that its “findings” lose touch with lived experience and with broader intellectual concerns and become highly “scholastic,” wedded to abstractions, ideals, dichotomies, and principles that do not find any clear application in everyday life and discourse. I distinguish two types of reaction to this philosophical tendency, a quietist versus a pragmatist reaction, the one being entirely hostile to philosophical thought, the other attempting to revitalize philosophy with practical, or dynamic, models of philosophical activity. Following Dewey, I offer a diagnosis of over-theorizing in philosophy, and suggest a remedy, focusing on the inseparable connectedness of a philosophical observer with “objects” of her observation, be it reality, mind, value, or knowledge, which (so I claim) both motivates and delimits the philosophical aspiration for generality and transcendence. Along the way I discuss relevant contributions by Wittgenstein, James, Dewey, Putnam, Nagel, Elgin, Feyerabend, Williams, Chapel, Quine, Kitcher, and Pettit.
5
Kondratyev, E. A. "AESTHETIC AND HERMENEUTIC RESEARCHS IN THE CONTEXT OF CONTEMPORARY PHILOSOPHY." In Aesthetics and Hermeneutics. LCC MAKS Press, 2022. http://dx.doi.org/10.29003/m2535.978-5-317-06726-7/11-13.
Full textAbstract:
The article is devoted to the problem of the relationship of the hermeneutic method with modern aesthetic theories, which interpret in different ways the central categories of aesthetics: aesthetic experience, mediality, environment, aesthetic meaning. The possibilities of dialogue of various interpretative strategies influencing the process of forming a system of new aesthetic categories are analyzed, the hermeneutic aspects of the analytical and pragmatist approaches are compared.
6
Abu-Frih, Hanan. "Understanding the educational philosophy of John Dewey." In 10th International e-Conference on Studies in Humanities and Social Sciences, 107–16. Center for Open Access in Science, Belgrade - Serbia, 2024. https://doi.org/10.32591/coas.e-conf.10.13107a.
Full textAbstract:
John Dewey published many articles and books on various evolutionary, psychological, and philosophical topics. His influence was evident in the fields of philosophy and educational thought, but the differences of opinion regarding the extent of his actual influence on educational practice, and he was even received throughout his life with very extreme views, ranging from admiration to ridicule and reprimands. Several concluding statements can be made regarding Dewey’s influence on educators during the first half of the twentieth century. First, Dewey was often used by his contemporaries to reconcile positivist social science with pragmatist philosophy. Second, although Dewey’s book Democracy and Education has been identified as the “Bible of the then-emerging educational reform,” there were many Dewey texts quoted, often without any reference to others. Third, Dewey’s philosophy was used to support purposive reform agendas. To social control and social adjustment and also to social reconstruction and social justice.
7
Koohang, Alex, and Keith Harman. "Open Source: A Metaphor for E-Learning." In InSITE 2005: Informing Science + IT Education Conference. Informing Science Institute, 2005. http://dx.doi.org/10.28945/2867.
Full textAbstract:
This paper explores open source as a metaphor for e-leaming. It builds the case that e-leaming and open source movement are rooted in the constructivist movement and the constructivist movement is itself rooted in the pragmatism and instrumentalism that pervades John Dewey’s theories of understanding as applied to learning. As a result, it is recommended that the use of open source as metaphor for e-learning be further explored in three areas: instructional practices, instructional platforms, and instructional philosophy.
8
Lopez Melendez, Miguel. "Whatever Happened to Aesthetics within Urbanism? Oblivion or Prejudice?" In Seminario Internacional de Investigación en Urbanismo. Universitat Politècnica de Catalunya, Grup de Recerca en Urbanisme, 2022. http://dx.doi.org/10.5821/siiu.11979.
Full textAbstract:
Most contemporary architectural and urban debates have overlooked, if not diminished, the critical character of aesthetics as branch of philosophy and mediator of our social interactions. Urban transformations entail social, economic, environmental, political, technological, psychological, and aesthetics changes. Thus, the ubiquity of aesthetics demands more sophisticated critical methods to counter the pragmatism and technocratic approaches within contemporary design practices. But the urgency to tackle the challenges of urbanization has condemned the critical framework that aesthetics provides to oblivion within design. In contrast, this text situates aesthetics at the center of contemporary urban debates and defends its analytical power to tackle the challenges of urbanization, such as climate change, social inequity, and migration crises. Keywords: aesthetic blindness, aesthetics of urbanization, Urban Theory and History, urban theories and histories Most contemporary architectural and urban debates have overlooked, if not diminished, the critical character of aesthetics as branch of philosophy and mediator of our social interactions. Urban transformations entail social, economic, environmental, political, technological, psychological, and aesthetics changes. Thus, the ubiquity of aesthetics demands more sophisticated critical methods to counter the pragmatism and technocratic approaches within contemporary design practices. But the urgency to tackle the challenges of urbanization has condemned the critical framework that aesthetics provides to oblivion within design. In contrast, this text situates aesthetics at the center of contemporary urban debates and defends its analytical power to tackle the challenges of urbanization, such as climate change, social inequity, and migration crises. Keywords: aesthetic blindness, aesthetics of urbanization, Urban Theory and History, urban theories and histories
9
Firmanto, Ari, I. Nyoman Sudana Degeng, Hetti Rahmawati, and Tutut Chusniyah. "Pragmatism-Philosophy of John Dewey’s Education: Role and Position in Learning Information Literacy (Study in Educational Psychology)." In Proceedings of the 6th International Conference on Community Development (ICCD 2019). Paris, France: Atlantis Press, 2019. http://dx.doi.org/10.2991/iccd-19.2019.31.
Full text
10
Omidvar, Iraj, and Mani Mina. "Work in progress: Engineering education and pragmatism: Imagining an undergraduate engineering course based on the educational philosophy of John Dewey." In 2012 IEEE Frontiers in Education Conference (FIE). IEEE, 2012. http://dx.doi.org/10.1109/fie.2012.6462339.
Full textReports on the topic "Pragmatisme (philosophie)"
1
Obua, Steven. Philosophy of Abstraction Logic. Steven Obua (trading as Recursive Mind), December 2021. http://dx.doi.org/10.47757/pal.1.
Full textAbstract:
Abstraction Logic has been introduced in a previous, rather technical article. In this article we take a step back and look at Abstraction Logic from a conceptual point of view. This will make it easier to appreciate the simplicity, elegance, and pragmatism of Abstraction Logic. We will argue that Abstraction Logic is the best logic for serving as a foundation of mathematics.
2
Obua, Steven. Philosophy of Abstraction Logic. Steven Obua (trading as Recursive Mind), December 2021. http://dx.doi.org/10.47757/pal.2.
Full textAbstract:
Abstraction Logic has been introduced in a previous, rather technical article. In this article we take a step back and look at Abstraction Logic from a conceptual point of view. This will make it easier to appreciate the simplicity, elegance, and pragmatism of Abstraction Logic. We will argue that Abstraction Logic is the best logic for serving as a foundation of mathematics.