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Journal articles on the topic 'Précipitations extrêmes'

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St-Hilaire, A., T. B. M. J. Ouarda, M. Lachance, B. Bobée, M. Barbet, and P. Bruneau. "La régionalisation des précipitations : une revue bibliographique des développements récents." Revue des sciences de l'eau 16, no. 1 (April 12, 2005): 27–54. http://dx.doi.org/10.7202/705497ar.

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Abstract:
L'estimation de l'intensité de précipitations extrêmes est un sujet de recherche en pleine expansion. Nous présentons ici une synthèse des travaux de recherche sur l'analyse régionale des précipitations. Les principales étapes de l'analyse régionale revues sont les méthodes d'établissement de régions homogènes, la sélection de fonctions de distributions régionales et l'ajustement des paramètres de ces fonctions. De nombreux travaux sur l'analyse régionale des précipitations s'inspirent de l'approche développée en régionalisation des crues. Les méthodes de types indice de crues ont été utilisées par plusieurs auteurs. Les régions homogènes établies peuvent être contiguës ou non-contiguës. L'analyse multivariée a été utilisée pour déterminer plusieurs régions homogènes au Canada. L'adéquation des sites à l'intérieur d'une région homogène a souvent été validée par une application des L-moments, bien que d'autres tests d'homogénéité aient aussi été utilisés. La loi générale des valeurs extrêmes (GEV) est celle qui a le plus souvent été utilisée dans l'analyse régionale des précipitations. D'autres travaux ont porté sur la loi des valeurs extrêmes à deux composantes (TCEV), de même que sur des applications des séries partielles. Peu de travaux ont porté sur les relations intensité durée dans un contexte régional, ni sur les variations saisonnières des paramètres régionaux. Finalement, les recherches ont débuté sur l'application des concepts d'invariance d'échelle et de loi d'échelle. Ces travaux sont jugés prometteurs.
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Tahiananirina, RAZAFINDRALAMBO Hasina, RAZAFIMANDIMBY Honoré, RAMAHAZOSOA Irrish Parker, RABEHARISOA Jean Marc, and RATIARISON Adolphe Andriamanga. "Estimations Des Quantiles Extrêmes Des Précipitations Convectives Avec Les Distributions des Valeurs Extrêmes Généralisées : Cas Des Plaines De La Basse Betsiboka." International Journal of Progressive Sciences and Technologies 40, no. 1 (August 30, 2023): 308. http://dx.doi.org/10.52155/ijpsat.v40.1.5578.

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Abstract:
Résumé - L’objectif de cette étude est d’estimer la fréquence de retour des précipitations convectives extrêmes dans les plaines de la basse Betsiboka, Madagascar. L’approche méthodologique consiste à trouver les distributions statistiques des pluies convectives journalières maximales annuelles de 1959 à 2021 en les ajustant avec des distributions des valeurs extrêmes généralisées. Les paramètres des distributions des valeurs extrêmes généralisées ont été estimés par la méthode des moments pondérés. Les résultats obtenus montrent que l’ajustement des données étudiées avec les distributions des valeurs extrêmes généralisées sont adéquats. En outre, les maximas annuels suivent des distributions à queues lourdes. Les pluies convectives extrêmes sont imprévisibles et engendrent des crues et inondations qui pourront avoir des conséquences économiques et sociales graves dans cette zone. L’estimation de la récurrence de ces évènements météorologiques extrêmes est donc d’un grand intérêt.
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Neppel, L., C. Bouvier, M. Desbordes, and F. Vinet. "Sur l'origine de l'augmentation apparente des inondations en région méditerranéenne." Revue des sciences de l'eau 16, no. 4 (April 12, 2005): 475–94. http://dx.doi.org/10.7202/705519ar.

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Abstract:
En septembre 2002, les régions méditerranéennes françaises et notamment le département du Gard ont été affectées par des précipitations d'une extrême intensité. On estime que 80% de ce département a été inondé, on dénombre 23 victimes et les dégâts ont été évalués à 1.2 milliards d'euros. Cette catastrophe hydrologique soulève à nouveau les problèmes de la fréquence de ces événements et de l'augmentation des forts cumuls de pluie ces dernières années. L'objet de cet article est d'apporter quelques éléments de réponse, notamment à travers l'analyse régionale des pluies extrêmes journalières ayant affecté la région Languedoc-Roussillon de 1958 à 2002. La fréquence régionale des pluies extrêmes est estimée en prenant en compte la superficie couverte par ces événements en fonction des hauteurs pluviométriques. A l'échelle régionale la période de retour de l'événement varie entre 80 ans pour la superficie touchée par au moins 200 mm à 140 ans pour celle couverte par 300 mm. La stationnarité des fréquences des pluies extrêmes est analysée à partir des chroniques du nombre annuel d'événements pluvieux dépassant 200 mm, 250 mm et 300 mm en 24h maximum, entre 1958 et 2002 sur la région. Les tests de stationnarité ne révèlent pas de tendance significative à l'augmentation de ces fréquences. Les données historiques aboutissent aux mêmes conclusions. L'augmentation réelle des inondations est en fait principalement liée à l'augmentation de la vulnérabilité des bassins.
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Kieffer, A., and P. Bois. "Variabilité des caractéristiques statistiques des pluies extrêmes dans les Alpes francaises." Revue des sciences de l'eau 10, no. 2 (April 12, 2005): 199–216. http://dx.doi.org/10.7202/705277ar.

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Abstract:
Le but de cet article est la recherche de liaisons entre les précipitations extrêmes de pas de temps de 1 à 24 heures dans les Alpes Françaises. En particulier, il semble important de pouvoir déduire les valeurs pour de faibles pas de temps (1h, 2h... ) de celles de forts pas de temps, 24h en particulier. En effet, nous disposons actuellement de peu d'enregistrements historiques à pas de temps fin. En fait, le réseau de pluviographes utilisé est constitué de seulement 65 stations. Par contre, l'existence d'un réseau très dense de pluviomètres permet de déterminer les caractéristiques de pas de temps 24h. Pour ce faire, nous définissons une variable traduisant l'évolution des précipitations en fonction du temps de retour pour chaque pas de temps et chaque station : le gradex. Nous avons testé plusieurs types de relations pour lier les gradex des différents pas de temps entre eux : relation linéaire, puissance, exponentielle, logarithmique ; c'est la relation linéaire qui est la meilleure dans les Alpes Françaises. L'étude des relations entre les gradex des différents pas de temps montre que les pas de temps voisins sont bien corrélés entre eux, ce qui n'est plus le cas lorsque les pas de temps deviennent très distincts. Ces résultats sont confirmés par la définition de 4 régions homogènes par rapport aux précipitations extrêmes sur lesquelles nous testons l'éventualité de relations linéaires entre les gradex des différents pas de temps. Finalement, nous avons mis en évidence l'absence de relations simples permettant de passer de pas de temps longs à des pas de temps faibles. Par contre, on peut passer sans trop d'erreur d'un pas de temps de 24 heures à celui de 12 heures ou 6 heures, résultat déjà fort intéressant.
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Hoang, Cong-Tuan, Iouli Tchiguirinskaia, Daniel Schertzer, and Shaun Lovejoy. "Caractéristiques multifractales et extrêmes de la précipitation à haute résolution, application à la détection du changement climatique." Revue des sciences de l’eau 27, no. 3 (December 15, 2014): 205–16. http://dx.doi.org/10.7202/1027806ar.

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Abstract:
La qualité des statistiques des précipitations, notamment les courbes Intensité-Durée-Fréquence, dépend étroitement de la fiabilité des données disponibles. Or, il a été montré que la plupart des séries temporelles provenant de pluviomètres à augets basculants ont une fréquence effective de mesure inférieure à celle assumée. Cette question est particulièrement importante pour l'hydrologie urbaine qui doit prendre en compte les fluctuations hautes fréquences des précipitations. Des études préliminaires ont montré que le nombre d'inondations estimé à l’aide de données à basse fréquence temporelle était plus faible que celui obtenu à l’aide des données à haute fréquence temporelle. Le déficit en données à haute fréquence peut conduire à d’apparentes ruptures des lois d’échelle, ce qui complique inutilement et notoirement la modélisation des précipitations. Il est donc indispensable de quantifier la qualité des données avant de les utiliser. Nous présentons une procédure SERQUAL qui permet de répondre à cette question et nous utilisons cette procédure SERQUAL pour sélectionner les sous-séries ayant les qualités requises pour des analyses à haute résolution. L’approche multifractale est alors appliquée sur les données sélectionnées pour caractériser la structure temporelle et le comportement extrême de la pluie. Cet article présente ainsi une estimation fiable des paramètres multifractaux de la pluie à haute résolution de cinq minutes pour les départements français de l’Isère (38), des Yvelines (78), du Var (83) et du Val-de-Marne (94). Ces paramètres peuvent être utilisés pour caler ou valider des modèles statistiques ou stochastiques. D’autre part, l’évolution des caractéristiques multifractales peut être aussi utilisée pour évaluer des conséquences hydrologiques du changement climatique. Les résultats obtenus montrent que l’influence du changement climatique n’est pas perceptible sur les précipitations pour les périodes étudiées en région Ile-de-France.
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Delus, Claire, Benjamin Grelier, Didier François, Gilles Drogue, Jean-Philippe Vidal, Laurie Caillouet, Alexandre Devers, Eric Sauquet, and Claire Lauvernet. "Évaluation et comparaison de séries de précipitations historiques dans des sous-bassins versants de la Meuse et de la Moselle, 1871-2004." Climatologie 16 (2019): 52–71. http://dx.doi.org/10.4267/climatologie.1378.

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Abstract:
La compréhension de l’évolution actuelle du climat et des risques naturels qui lui sont associés passe par une meilleure connaissance de la variabilité climatique passée. Des méthodes de reconstruction existent mais leurs validités sont difficiles à établir notamment en l’absence de valeurs de référence sur les périodes anciennes. Ce travail s’inscrit dans le cadre d’un projet de recherche sur les extrêmes hydrologiques de la Moselle (RECRET) pour lequel des reconstitutions de longues séries climatiques (précipitations et températures) ont été réalisées. Pour permettre une évaluation relative de ces séries, nous proposons de comparer les séries de précipitations mensuelles à des reconstructions climatiques issues de différents travaux. La comparaison repose sur cinq méthodes : RECRET (Delus et al., 2018), une méthode fondée sur le Gradient Régional de Pression (Grelier et al., 2017), SCOPE Climate (Caillouet et al., 2019), FYRE Daily (Devers et al., 2019) et SAFRAN (Vidal et al., 2010). L'étude se concentre sur la cohérence entre les estimations de précipitations issues de ces différentes méthodes. Les séries RECRET et FYRE Daily présentent des résultats convergents et proches de SAFRAN.
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Zahar, Yadh, and Jean-Pierre Laborde. "Modélisation statistique et synthèse cartographique des précipitations journalières extrêmes de Tunisie." Revue des sciences de l'eau 20, no. 4 (January 21, 2008): 409–24. http://dx.doi.org/10.7202/016914ar.

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Abstract:
Résumé La démarche s’appuie sur des approches analytiques testées avec satisfaction en Tunisie. Sur le plan ponctuel : les précipitations journalières maximales annuelles de Tunisie présentent une distribution fortement dissymétrique du fait de la présence dans la majorité des séries observées de quelques valeurs très exceptionnelles ou horsains. Cette dissymétrie est particulièrement marquée dans le centre et le sud du pays. On suggère d’ajuster ces échantillons à une loi statistique à deux composantes (loi expo-double), qui prend en compte la forte dissymétrie, mais qui admet également la loi des extrêmes : la loi de Gumbel. La méthode repose sur la combinaison de deux populations de distributions exponentielles et poissonniennes, en distinguant les pluies extrêmes « ordinaires » des valeurs de pluies très exceptionnelles (horsains). Cette façon de faire ne semble pas incompatible avec la situation géographique de la Tunisie, qui se trouve en transition et sous l’influence de deux domaines climatiques bien distincts : l’influence méditerranéenne par le nord et l’influence Saharienne par le sud. Sur le plan spatial : le tracé des courbes isovaleurs des cartes des Gradex et des pluies journalières décennales s’appuie sur les estimations ponctuelles des postes pluviométriques et tient compte du relief, des longitudes et latitudes, ainsi que de la distance à la mer. Les paramètres explicatifs ont été soigneusement choisis de façon à ce qu’ils soient facilement mesurables ou calculables pour n’importe quel point de l’espace. Ces techniques d’ajustement statistique et de synthèse cartographique ont été appliquées à 399 séries pluviométriques de plus de trente ans d’observation (18 496 stations-années), réparties sur la totalité du territoire tunisien. Elles ont permis d’élaborer la carte des Gradex et la carte des pluies journalières décennales de la Tunisie.
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Kieffer-Weisse, Anne, and Philippe Bois. "Estimation de paramètres statistiques des précipitations extrêmes dans les Alpes françaises." La Houille Blanche, no. 1 (February 2001): 62–70. http://dx.doi.org/10.1051/lhb/2001009.

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Soubeyroux, Jean-Michel, Luc Neppel, Jean-Michel Veysseire, Yves Tramblay, Julie Carreau, and Viviane Gouget. "Evolution des précipitations extrêmes en France en contexte de changement climatique." La Houille Blanche, no. 1 (February 2015): 27–33. http://dx.doi.org/10.1051/lhb/2015004.

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Djerboua, Abdelatif, Daniel Duband, and Philippe Bois. "Estimation des lois des précipitations extrêmes à partir de données journalières complètes." La Houille Blanche, no. 3 (May 2004): 65–74. http://dx.doi.org/10.1051/lhb:200403008.

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Javelle, Jean-Pierre. "Les épisodes orageux à précipitations extrêmes sur les région méditerranéennes de la France." La Météorologie, no. 20 (1997): 77. http://dx.doi.org/10.4267/2042/54478.

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Oumarou Toure, Abdoulkadri, Mostafia Boughalem, Fatoumata Maiga, and Issa Ouattara. "Vulnérabilité De La Commune Urbaine De Mopti Aux Inondations." European Scientific Journal ESJ 17, no. 40 (November 30, 2021): 37–55. http://dx.doi.org/10.19044/esj.2021.v17n40p37.

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Abstract:
La commune urbaine de Mopti, particulièrement la ville du même nom, du fait de son positionnement géographique (à la confluence du fleuve Niger et de son principal affluent, le Bani) est exposée aux épisodes d’inondation. L’objectif de cette recherche est de montrer la vulnérabilité de la commune aux évènements pluviométriques et hydriques extrêmes et de proposer des pistes de solutions en vue de prévenir les risques d’inondation. La démarche méthodologique a consisté à analyser les données pluviométriques et hydriques (données de crues et de hauteurs d’eau) journalières de la station de Mopti à l’aide des logiciels Excel et XLSTAT. Les analyses portent sur le calcul des indices de précipitations et hydriques extrêmes et la détermination de leur période de retour. Les résultats font ressortir que la fréquence des évènements pluviométriques et hydriques dans la commune a augmenté depuis la moitié des années 2000, occasionnant des inondations faisant de plus en plus de victimes et d’importants dégâts en raison notamment des problèmes d’aménagement de la commune. Face à ce défi, faudra-t-il la prise en compte des risques climatiques dans les documents de planification locale, une large sensibilisation des populations et le strict respect de la réglementation en vigueur.
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Neppel, L., M. Desbordes, and J. M. Masson. "Caractérisation de l'aléa climatique pluvieux en région méditerranéenne : analyse statistique des surfaces pluvieuses." Revue des sciences de l'eau 11, no. 2 (April 12, 2005): 155–74. http://dx.doi.org/10.7202/705301ar.

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Abstract:
Ces 10 dernières années, certains épisodes pluvieux marquants ont entraîné une prise de conscience du risque encouru par les agglomérations modernes face à des phénomènes hydrologiques particuliers. La gestion du risque pluvial passe par une amélioration de la connaissance de l'aléa pluvieux. Dans cet article, on développe une approche stochastique exploitant le potentiel d'informations contenu dans un échantillon d'épisodes pluvieux extrêmes ayant ou ayant pu engendrer des crues dévastatrices. Une approche spatiale est utilisée pour caractériser l'aléa pluvieux. A partir d'un jeu d'épisodes extrêmes sélectionnés sur une région méditerranéenne entre 1958 et 1993, on estime l'aire des surfaces où les précipitations dépassent un seuil de pluviométrie fixé. L'estimation des aires des surfaces pluvieuses nécessite le recours à un modèle d'interpolation spatiale des hauteurs de pluie. La justification du krigeage climatologique est présentée ainsi que l'estimation des paramètres du modèle retenu. Les distributions des aires des isohyètes, à différents seuils de pluviométrie, sont ensuite analysées. Il apparaît que quelle que soit l'isohyète considérée, une loi gamma peut être ajustée sur l'échantillon de surface. Une relation entre les paramètres des lois permet une généralisation du modèle probabiliste à n'importe quel seuil de pluie compris entre 50 et 300 mm.
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Benhattab, Karima, Christophe Bouvier, and Mohamed Meddi. "Analyse fréquentielle régionale des précipitations journalières maximales annuelles dans le bassin hydrographique - Chéliff, Algérie." Revue des sciences de l’eau 27, no. 3 (December 15, 2014): 189–203. http://dx.doi.org/10.7202/1027805ar.

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Abstract:
L’estimation locale des pluies extrêmes et de leur période de retour est souvent peu précise du fait de données peu nombreuses. Le regroupement de données d’une même région permet souvent d’améliorer la précision de cette estimation. Cet article propose une approche régionale pour l’estimation des pluies journalières de fréquence rare, pour le bassin hydrographique du Cheliff (nord-ouest de l´Algérie). La première étape consiste à définir et à valider les régions homogènes de la zone d’étude. Le test d'homogénéité est basé sur la statistique H, qui compare les rapports des L-moments calculés localement à chaque station à leur moyenne sur la région considérée. La deuxième étape consiste à identifier la distribution régionale et à estimer ses paramètres par analyse du diagramme des L-moments et/ou calcul de la statistique Zdist, qui compare les rapports des L-moments régionaux à ceux de la distribution candidate. La loi GEV (« General Extreme Value »), qui a été utilisée dans plusieurs études antérieures de régionalisation des précipitations extrêmes, a été identifiée comme distribution régionale adéquate. Les paramètres de la GEV ont été calculés à l’aide de la définition des L-CV, L-CS et L-CK régionaux. La troisième étape consiste à déterminer localement les quantiles de pluie associés aux différentes périodes de retour, par multiplication du L-coefficient de variation régionale L-CV par la moyenne des précipitations journalières maximales annuelles observées au site considéré. Les pluies calculées par cette méthode, qui peut être appliquée à toute station de la zone étudiée, peuvent être significativement différentes de celles calculées par ajustement local. Les valeurs de l’erreur quadratique moyenne entre les quantiles calculés par approche régionale ou locale sont égales à 10 % pour la pluie journalière maximale annuelle décennale, et à 35 % pour la pluie journalière maximale annuelle centennale. Cette erreur diminue quand la longueur de la série locale augmente, ce qui suggère que l’approche régionale consolide effectivement l’estimation des quantiles de pluie.
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Kondratieva, Tamara, and Hocine Amarchi. "Régionalisation des précipitations journalières extrêmes : cas de la région située au Nord-Est de l’Algérie." Hydrological Sciences Journal 60, no. 3 (January 9, 2015): 498–507. http://dx.doi.org/10.1080/02626667.2014.988154.

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Favier, Vincent, Jonathan Wille, Cécile Agosta, Charles Amory, Léonard Barthélémy, Francis Codron, Élise Fourré, Irina Gorodetskaya, Gerhard Krinner, and Benjamin Pohl. "Les rivières atmosphériques de l'Antarctique." La Météorologie, no. 117 (2022): 019. http://dx.doi.org/10.37053/lameteorologie-2022-0032.

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Abstract:
Sur une grande partie de l'Antarctique, le bilan de masse (c'est-à-dire de neige) de surface est dominé par quelques événements de précipitations extrêmes. Ces événements dépendent d'intrusions de masses d'air très humide associées à des phénomènes dénommés rivières atmosphériques en provenance de l'océan Austral. Ces rivières atmosphériques influencent fortement le climat ; pourtant, les caractéristiques, les mécanismes et les impacts associés restent mal connus en Antarctique. Nous résumons ici l'état des connaissances sur la mise en place de ces événements extrêmes et leurs impacts à la fois sur l'accumulation de neige, le réchauffement et la fonte en surface de la calotte. Over much of Antarctica, the surface mass balance (i.e. the resultant of snow fluxes at the surface of the ice sheet) is dominated by a few extreme precipitation events. It has recently been shown that these events are linked to intrusions of highly humid air masses related with atmospheric rivers traversing the Southern Ocean. These atmospheric rivers strongly influence the climate, yet their meteorological characterization and associated impacts remain poorly understood in Antarctica. We summarize here the latest research regarding the development of these extreme events and their impacts on snow accumulation, warming, and surface melt on the Antarctic ice sheet.
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Rochard, Joël. "Arido-viticulture dans le contexte de changement climatique : concept, bases pratiques et exemples des vignobles de Lanzarote et Santorin." BIO Web of Conferences 56 (2023): 01001. http://dx.doi.org/10.1051/bioconf/20235601001.

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Abstract:
L'aridoculture correspond à « l’ensemble des mesures visant à permettre la culture en milieu aride, c'est-à-dire en l'absence d'irrigation et en présence de faibles précipitations ». Pour les cultures irriguées, cette technique vise, au- delà de sa définition stricte, une utilisation économe de l’eau, compatible avec la disponibilité locale. La vigne est adaptée à des climats chauds de type méditerranéen, mais des conditions extrêmes et répétitives d’aridité, sans irrigation, peuvent aboutir à une baisse très importante des rendements et parfois à la mortalité des souches. Pendant des siècles, les vignerons des régions méditerranéennes ont fait face à des températures élevées, à des canicules et des périodes de sécheresse, et ont développé des systèmes de production résiliant vis-à-vis de ces conditions arides (cépages et porte-greffes, mode de conduite, agroforesterie, etc.). Quelques exemples à forte valeur patrimoniale témoignent de l’ingéniosité historique des vignerons et notamment les îles de Lanzarote en Espagne et de Santorin en Grèce, La communication a pour objectif de souligner les pistes d’adaptations au changements climatiques, à partir des processus naturels d’adaptation des plantes, des approches traditionnelles de culture de la vigne, notamment dans les zones de climat méditerranéen, avec différents exemples de pratiques qui témoignent de la capacité des hommes de s’adapter à des conditions extrêmes.
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Montambault, Paul, and Richard Leduc. "Quelques aspects statistiques de l’ensoleillement à Montréal, Québec." Géographie physique et Quaternaire 34, no. 1 (January 28, 2011): 115–22. http://dx.doi.org/10.7202/1000388ar.

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Abstract:
Les observations quotidiennes de l’ensoleillement de l’observatoire météorologique de l’université McGill à Montréal ont été analysées pour la période allant du 1er janvier 1882 au 31 décembre 1975. Nous en avons dégagé une climatologie sous forme de moyennes annuelles, mensuelles et quotidiennes. Une chaîne de Markov simple a été ajustée aux séquences observées de jours nuageux consécutifs; la loi de Gumbel des valeurs extrêmes a été utilisée pour représenter les plus longues séquences nuageuses (par mois). Après avoir calculé des statistiques intra-annuelles pour les classes d'ensoleillement, nous avons analysé le changement séculaire; il révèle un minimum de l’ensoleillement annuel en 1935. Ce changement séculaire se reflète dans l’organisation annuelle et intra-annuelle des classes d’ensoleillement. Nous avons comparé ce changement à celui des précipitations totales annuelles qui montre également un maximum pendant la même année.
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Soubeyroux, Jean-Michel. "L’impact du changement climatique sur le cycle de l’eau à partir du nouveau portail DRIAS-Eau." Annales des Mines - Responsabilité et environnement N° 112, no. 4 (October 25, 2023): 13–17. http://dx.doi.org/10.3917/re1.112.0013.

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Abstract:
Le changement climatique provoque à l’échelle planétaire des évolutions importantes du cycle de l’eau, notamment en accentuant la variabilité des composantes hydrologiques moyennes et les extrêmes. En France, l’augmentation des températures moyennes sous l’effet du changement climatique se traduit par une hausse de l’évapotranspiration et une diminution globale de la ressource en eau. En climat futur, les nouvelles simulations hydrologiques préparées dans le cadre du projet Explore2, confirment la poursuite et l’accentuation de cette tendance au moins jusqu’en milieu de siècle avec des impacts sur les variables hydrologiques nuancés par les incertitudes sur l’évolution des précipitations. Le nouveau portail DRIAS-Eau ouvert en mars 2023, permet de préciser les futurs de l’eau et les incertitudes associées à l’échelle locale et de mettre à disposition les données et indicateurs pour faciliter la prise en compte du changement climatique par les acteurs de l’eau.
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Ngaryamngaye, Semingar, Franklin Bouba Djourdebbe, and Mbaiguedem Miambaye. "Changement climatique : recherche des signaux au Tchad à travers l'étude des villes de Bol, Fianga, Moundou et N'Djamena." European Scientific Journal, ESJ 20, no. 18 (June 30, 2024): 82. http://dx.doi.org/10.19044/esj.2024.v20n18p82.

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Abstract:
Le changement climatique, caractérisé par des événements météorologiques extrêmes, est considéré comme l'une des menaces les plus sérieuses pour le développement durable, avec des effets néfastes attendus sur la santé humaine et la sécurité alimentaire. Le Tchad à moitié aride est plus que menacé par ces événements hydrométéorologiques extrêmes de plus en plus fréquents, ayant comme conséquences, l’affaiblissement de son économie et un impact négatif sur la santé publique. L’objectif de cette étude est d’identifier les tendances pluviométrique et thermique dans le contexte de changement climatique à N’Djaména, Bol, Fianga et Moundou au Tchad. Ces quatre localités sont réparties selon les zones bioclimatiques, soit deux en zones urbaines et deux zones rurales. Le critère de sélection est basé sur les situations épidémiologiques antérieures du paludisme et du choléra. Sur les quatre villes, deux sont considérées comme des zones endémiques et à risque et les deux autres sont celles qui connaissent rarement des épidémies. Une analyse de l'évolution des précipitations et températures annuelles de quatre (4) dernières décennies (1980-2023) ont été menées avant et après la rupture détectée en utilisant des tests statistiques, ainsi qu'une analyse de tendance et de variabilité des indices de précipitations et de températures extrêmes. Les résultats obtenus montrent qu'au cours des dernières décennies, il y a eu une modification du régime des précipitations en termes de fréquence et d'intensité à N’Djaména, Bol, Fianga et Moundou. La tendance générale à la baisse sur la série 1981-2020 est liée à des épisodes de sécheresse extrêmement sévères des décennies 1980-1990 et 1990-2000, marquées par le phénomène El Niño de 1982/1983 et une augmentation statistiquement significative des températures. Aussi, l'étude contribue ainsi aux efforts de modélisation pour mieux prédire la recrudescence des maladies climato-sensibles. Climate change, characterized by extreme weather events, is one of the most serious threats to sustainable development, with expected adverse effects on human health and food security. Chad, which is half arid, is more than threatened by these increasingly frequent extreme hydrometeorological events, which will weaken its economy and have a negative impact on public health. The aim of this study is to identify rainfall and temperature trends in the context of climate change in N’Djamena, Bol, Fianga and Moundou in Chad. These four localities are divided according to bioclimatic zones, i.e. two in urban areas and two in rural areas. The selection criteria were based on previous malaria and cholera epidemiological situations. Of the four towns, two are endemic and at risk, while the other two are those that rarely experience epidemics. An analysis of changes in annual rainfall and temperature over the last four (4) decades (1980-2023) was carried out before and after the detected break using statistical tests, as well as a trend and variability analysis of rainfall and extreme temperature indices. The results show that in recent decades there has been a change in the rainfall pattern in terms of frequency and intensity in N’Djamena, Bol, Fianga and Moundou. The general downward trend over the 1981-2020 series is linked to extremely severe droughts in the 1980-1990 and 1990-2000 decades, marked by the 1982/1983 El Niño phenomenon and a statistically significant increase in temperatures. The study thus contributes to modelling efforts to better predict the resurgence of climate-sensitive diseases.
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MOISSELIN, Jean-Marc, and Brigitte DUBUISSON. "Évolution des valeurs extrêmes de température et de précipitations au cours du XXe siècle en France." La Météorologie 8, no. 54 (2006): 33. http://dx.doi.org/10.4267/2042/20099.

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Soubeyroux, Jean-Michel, François Borchi, Nathalie Colombon, Martine Baillon, Jean-Michel Veysseire, Sylvie Jourdain, Anne-Laure Gibelin, and Annick Auffray. "Valorisation de la digitalisation des séries pluviographiques anciennes. Apport pour l’estimation des précipitations extrêmes en France." La Houille Blanche, no. 5 (November 2011): 12–19. http://dx.doi.org/10.1051/lhb/2011047.

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Bamba Cissé, Ahmadou, and Massamba Souleymane Seck. "Migration de la population paysanne : une stratégie d’adaptation àl’évolution climatique sur l’agriculture à Louga au Sénégal." African Journal of Agricultural and Resource Economics 18, no. 2 (June 30, 2023): 116–26. http://dx.doi.org/10.53936/afjare.2023.18(2).7.

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Abstract:
Au Sahel, le changement climatique se caractérise manifestement par la récurrence des phénomènes extrêmes. Les séries de sécheresse des années 1970 à 1980 en constituent une illustration. Louga, notre zone d’étude, subit les contrecoups du changement climatique. Les précipitations sont marquées par une forte variabilité interannuelle et les températures sont en hausse. L’agriculture, la principale activité de la population, est affectée du fait qu’elle est quasiment pluviale. Dès lors, les récoltes sont compromises et les populations cherchent assurément des réponses pour survivre. Si certains paysans misent sur la modification des pratiques culturales, d’autres jugent judicieux de migrer vers d’autres lieux à la recherche de meilleures conditions d’existence. Ainsi, l’objectif de ce travail est d’analyser la relation entre l’évolution récente du climat à travers la pluviométrie et de la production agricole et de voir dans quelle mesure la migration constitue une stratégie d’adaptation paysanne face au changement climatique.
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TAFER, Mourad, Said SLIMANI, Dalila KHERCHOUCHE, Farid BEKDOUCHE, and Mahand MESSAOUDENE. "Événements climatiques extrêmes et croissance radiale de Cedrus atlantica (Manetti) dans les massifs du Belezma et du Chélia (Algérie)." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 350 (January 4, 2022): 43–56. http://dx.doi.org/10.19182/bft2021.350.a36298.

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Abstract:
Pour mieux comprendre l'impact des facteurs climatiques et l'influence de la diversité des habitats sur le dépérissement des cédraies des Aurès, une approche dendrochronologique basée sur la relation cerne-climat a été adoptée et appliquée à six stations, réparties sur deux cédraies méridionales, du Belezma et du Chélia (Atlas saharien), distantes de 60 km et impactées par différentes perturbations climatiques. Pour les deux sites étudiés, un sondage de 120 arbres a été réalisé, permettant d’extraire au total 240 carottes. Une chronologie maîtresse a été établie pour chaque station et une série moyenne de données a été élaborée pour chaque site. Les chronologies obtenues ont été standardisées afin d’atténuer les effets et les tendances non liées à la variation climatique. Puis, les chronologies résiduelles ont été utilisées pour appréhender la relation cerne-climat. Les résultats obtenus montrent une hétérogénéité de la réponse du cèdre de l’Atlas au sein des deux massifs. La durée et l'intensité des épisodes secs se sont différemment exprimées en fonction des deux sites d’étude, avec un nombre d'années sèches plus important pour le massif du Belezma, pour lequel l’indice standardisé de précipitations (SPI) révèle une récurrence d’épisodes pluvieux plus sévères à partir de la seconde moitié du XXe siècle. Un taux élevé d'années caractéristiques a été enregistré au niveau des deux stations étudiées. Cependant, un plus grand nombre d'événements extrêmes est enregistré au Belezma en comparaison avec le Chélia. Le signal climatique revêt une bonne homogénéité dans les deux sites, mais il est mieux perçu au Belezma. Les coefficients de corrélation expriment une plus forte relation des précipitations avec la croissance radiale au sein de la cédraie dépérie du Belezma, où le dépérissement semble être aggravé par l’âge vieillissant de cette formation, sa basse altitude, son sol maigre et ses peuplements équiennes. À contrario, l'altitude élevée, le sol profond et la structure en futaie jardinée de la formation du mont Chélia sont des facteurs qui semblent atténuer cette forte corrélation cerne-climat, et par conséquent les effets du déficit hydrique responsables du dépérissement sont significativement réduits.
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Adlouni, Salaheddine El, and Taha B. M. J. Ouarda. "Comparaison des méthodes d’estimation des paramètres du modèle GEV non stationnaire." Revue des sciences de l'eau 21, no. 1 (April 29, 2008): 35–50. http://dx.doi.org/10.7202/017929ar.

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Abstract:
Résumé L’analyse fréquentielle des événements extrêmes est un des outils privilégiés pour l’estimation des débits de crue et de leurs périodes de retour. En analyse fréquentielle, les observations doivent être indépendantes et identiquement distribuées (iid). Ces hypothèses ne sont pas souvent respectées et les paramètres de la loi à ajuster sont fonction du temps ou de covariables. Le modèle GEV non stationnaire permet de tenir compte de cette dépendance. L’objectif du présent travail est de comparer la méthode du maximum de vraisemblance pour l’estimation des quantiles à la méthode du maximum de vraisemblance généralisée (GML) et à une généralisation de la méthode des L‑moments dans le cas non stationnaire. Trois modèles sont considérés : le modèle stationnaire (GEV0), le cas où le paramètre de position est une fonction linéaire de la covariable (GEV1) et le cas d’une dépendance quadratique (GEV2). Un cas d’étude des précipitations à une station de la Californie montre le potentiel des modèles non stationnaires.
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Berraja, Mohamed, Mireille Bouchard, and Danielle Lauzier. "Simulation de la fonte printanière au bassin des Eaux Volées, forêt Montmorency, Québec." Géographie physique et Quaternaire 42, no. 2 (December 18, 2007): 197–203. http://dx.doi.org/10.7202/032726ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Les auteurs présentent une étude sur la simulation de la période de fonte de la neige au bassin des Eaux Volées (forêt Montmorency) par le modèle SSARR. Si la reconstitution des débits moyens de la fonte printanière est acceptable, la sous-estimation des débits journaliers de pointe et la fonte rapide des années 1972, 1974, 1976, 1978 et 1980 ont poussé les auteurs à faire l'analyse des composantes hydro-climatiques reliées à ces événements. Cet examen a clairement établi que: 1) dans des conditions de temps relativement dégagé, la méthode de degré-jour utilisée évalue d'une façon acceptable l'écoulement ainsi que les débits de pointe journaliers; 2) Dans des conditions de type de temps cyclonique du sud, les effets combinés de la température et des précipitations accompagnés de flux de chaleur advective transportée par la masse d'air humide expliquent les coefficients de ruissellement élevés, la sous-estimation des débits de pointe et l'apparition des débits extrêmes. L'importance du flux thermique advective a été souligné et discuté.
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Djohy, Gildas Louis, Boni Sounon Boukou, Paulin Jésutin Dossou, and Jacob Afouda Yabi. "Perception des changements climatiques par les éleveurs de bovins et observations météorologiques dans le bassin de l’Ouémé supérieur au Bénin." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 74, no. 3 (September 30, 2021): 145–52. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.36761.

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Abstract:
Les stratégies d’adaptation développées par les populations rurales en général et les éleveurs en particulier face aux dérèglements climatiques traduisent globalement leur perception. Ainsi, la bonne ou la mauvaise perception des changements climatiques détermine la pertinence des mesures d’adaptation. La présente étude a eu pour objectif d’analyser la perception des changements climatiques par les éleveurs de bovins et leur pertinence par rapport aux observations météorologiques dans le bassin de l’Ouémé supérieur au Bénin. Cette analyse s’est appuyée sur la collecte des données météorologiques (pluviométrie et température) sur la période de 1980 à 2019 et des données socioanthropologiques issues d’enquêtes de terrain. Trois cents éleveurs de bovins ont été interviewés. Les principales données collectées sur le terrain étaient relatives aux caractéristiques sociodémographiques et à la perception des changements climatiques. Les données météorologiques ont été analysées selon l’indice standardisé des précipitations et les données de terrain selon la méthode fréquentielle. Les résultats ont révélé que les éleveurs percevaient une augmentation de la température moyenne et un prolongement de la saison sèche, ce qui correspondait aux observations météorologiques. En revanche, leur perception d’une diminution des extrêmes pluviométriques, d’une augmentation des extrêmes thermométriques, d’une fin précoce de la saison pluvieuse, d’une installation de plus en plus tardive de la saison des pluies et d’une durée plus courte de la saison des pluies était contraire aux observations météorologiques. La prise en compte de la perception des éleveurs de bovins dans l’élaboration des politiques d’adaptation aux changements climatiques contribuerait fortement au développement durable du secteur d’élevage.
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Ifticene-Habani, Naima, and Mahand Messaoudene. "CROISSANCE RADIALE ET SENSIBILITÉ AU CLIMAT DU PISTACHIER DE L’ATLAS, PISTACIA ATLANTICA DESF., EN ALGÉRIE." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 329, no. 329 (July 21, 2017): 3. http://dx.doi.org/10.19182/bft2016.329.a31307.

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Abstract:
Le pistachier de l’Atlas, Pistacia atlantica Desf., est assez peu étudié alors qu’il occupe une place importante dans les écosystèmes steppique et saharien algé- riens (Ahaggar : Sahara central). L’espèce constitue un cas écologique et biogéo- graphique particulier ; son association à d’autres espèces caractéristiques des milieux saharien, aride et semi-aride indique sa très grande résistance aux changements globaux, notamment cli- matique. La question posée est de savoir comment réagit cet arbre aux change- ments climatiques actuels suivant un gradient d’aridité. Une étude dendro-éco logique a été entreprise pour identifier les facteurs climatiques régissant la croissance radiale de cette espèce. Cette approche permet de préciser à diffé- rentes échelles spatiales et temporelles la relation entre variabilité climatique et variabilité de la croissance radiale du pistachier de l’Atlas. La réponse du pis- tachier de l’Atlas aux évènements clima- tiques extrêmes a été étudiée par l’ana- lyse des années caractéristiques. L’étude a porté sur quatre populations installées dans deux régions : la région des hautes plaines steppiques de Djelfa et la région présaharienne de Béchar. L’analyse révèle que les années caractéristiques dépendent fortement des conditions hydriques (précipitations moyennes annuelles) et thermiques (températures moyennes annuelles). Les années de forte croissance correspondent à des annéeshumides. Enrevanche, lesannées de faible croissance correspondent à des années sèches. La réponse du pistachier de l’Atlas à la grande variabilité clima- tique est traduite par les valeurs élevées du coefficient de sensitivité moyenne. L’analyse des fonctions de réponse montre l’importance des précipitations dans la croissance radiale du pistachier de l’Atlas, et le rôle moindre joué par les températures dans des conditions modu- lées par le biotope.
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Narcise Kabore, Pamalba, Amadé Ouedraogo, Moussa Sanon, Pascal Yaka, and Léopold Some. "Caractérisation de la variabilité climatique dans la region du centre-nord du burkina faso entre 1961 et 2015." Climatologie 14 (2017): 82–95. http://dx.doi.org/10.4267/climatologie.1268.

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Abstract:
Cette étude a pour but de caractériser la variabilité climatique dans le Centre-Nord du Burkina Faso. L’économie de cette région est particulièrement vulnérable au changement climatique. Les données collectées à cette fin concernent la pluviométrie journalière enregistrée dans onze stations et couvrant la période 1961-2015. L’indice pluviométrique standardisé a été utilisé pour déterminer les périodes sèches et humides. Des tests statistiques ont été appliqués pour analyser la variabilité pluviométrique. Les indices ETCCDMI ont permis de caractériser les extrêmes pluviométriques. Les résultats montrent que la période 1961-2015 est caractérisée par une alternance de phases humides et sèches avec une tendance générale à la baisse des précipitations annuelles. La région a connu une modification de son régime pluviométrique depuis la fin des années 1960. Cette modification s’est traduite par une période de baisse des cumuls pluviométriques et des pluies journalières. Cependant, la pluviométrie régionale a amorcé un retour vers des périodes plus humides depuis la fin des années 1980 et les décennies 1990 et 2000. La reprise est plus prononcée dans la zone sahélienne que dans l’espace soudano-sahélien. Cette étude montre une forte disparité spatiale dans la répartition des jours pluvieux durant ces décennies. En effet, le nombre annuel de jours pluvieux est en hausse dans cinq localités tandis qu’il est en baisse dans les six autres localités. La fréquence des pluies de 50 mm, des pluies intenses et des pluies extrêmes est en hausse depuis la fin des années 1980 et les décennies 1990 et 2000. Le retour des pluies est plutôt lié à une fréquence élevée des évènements de forte intensité pluviométrique qu’à une augmentation des jours pluvieux. Malgré cette évolution, on note une persistance de la sécheresse dans certaines localités du Centre-Nord notamment depuis 2005 à Kongoussi et 2010 à Bouroum.
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Andreevsky, Marc, and Roberto Frau. "Compte rendu de la conférence internationale EVAN 2019." La Houille Blanche, no. 1 (February 2020): 92–94. http://dx.doi.org/10.1051/lhb/2020004.

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Abstract:
Edf-R&D-Chatou a accueilli la conférence internationale EVAN (Advances in Extreme Value Analysis and application to Natural Hazard) du 17 au 19 septembre 2019 réunissant chercheurs, ingénieurs, étudiants et universitaires. Cette conférence a été l’occasion pour tous les professionnels présents de partager leurs expériences et leurs idées sur l’étude des variables géophysiques extrêmes (niveau de la mer, vents, vagues, neige, température, précipitations, débits…) et les travaux liés aux risques naturels (inondations, submersion marine, tempêtes de vent, vagues de chaleur, sécheresses, glissements de terrain, orages, érosion, tremblement de terre et tsunami). Le Laboratoire National d'Hydraulique et Environnement (LNHE) d'EDF et le Laboratoire Saint Venant ont organisé cet évènement avec la Société Hydrotechnique de France (SHF). Trois invités d’honneur, qui ont été très appréciées, sont intervenus au cours ces trois journées d’échanges : (1) Taha Ouarda, professeur d’hydrométéorologie et de statistique à l’INRS (Canada) ; (2) Neil Macdonald, professeur de géographie à Université de Liverpool (UK) ; (3) Dario Camuffo, professeur de physique et membre du « National Research Council » (Italie). Ce que l’on retiendra sans doute de particulier est l’importance des évènements historiques extrêmes naturels permettant, d’une part, d’avoir de longues chroniques d’extrêmes (ce qui est toujours mieux pour faire des statistiques) et aussi permettant une approche très prudente quant à la perception de tendances éventuelles à court ou long terme. Par ailleurs, l’organisation générale a été très bien réussie, et l’on doit, d’ailleurs, remercier l’équipe très professionnelle du Campus de Chatou qui est d’une aide précieuse pour le succès de la conférence. Le cycle des conférences EVAN continue car en 2021, cela se déroulera à l’université de Floride et, en 2023, à Venise. Enfin, un « Special Issue » de la revue internationale NHESS va être ouvert aux participants de la conférence EVAN 2019, avec une soumission possible avant le 31 mars 2020.
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Benjoudi, H., and P. Hubert. "À propos de la distribution statistique des cumuls pluviométriques annuels. Faut-il en finir avec la normalité?" Revue des sciences de l'eau 11, no. 4 (April 12, 2005): 617–30. http://dx.doi.org/10.7202/705324ar.

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Abstract:
Il est communément admis que la distribution statistique des précipitations cumulées annuelles suit une loi de Laplace-Gauss. Les écarts entre cette loi et les distributions empiriques sont cependant un fait d'expérience : au-delà d'une probabilité au non dépassement correspondant à une période de retour d'une vingtaine d'années et pour les valeurs les plus fortes de pluie, l'ajustement n'est plus acceptable. Ce décrochage par rapport à la loi normale est mieux mis en évidence par l'étude des longues séries pluviométriques, plus riches en événements extrêmes. Pour étudier le comportement statistique de ces derniers, il est fait appel à un formalisme multifractal qui permet de mettre en évidence que, contrairement à ce qui est généralement admis, la décroissance de la probabilité au dépassement est de nature hyperbolique plutôt qu'exponentielle. Les probabilités des événements catastrophiques sont donc plus importantes que l'on ne le croyait jusqu'ici, ce qui peut avoir des conséquences particulièrement importantes. Cette approche appliquée à un ensemble de séries pluviométriques de longue durée permet de cerner le paramètre caractérisant la décroissance de la probabilité au dépassement. Les résultats obtenus jusqu'ici laissent à penser que ce paramètre pourrait être universel.
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Ouimet, Rock, Jean-David Moore, and Louis Duchesne. "Évolution du statut nutritif des sapinières à la Forêt Montmorency entre 1967 et 2011." Foresterie 139, no. 2 (May 25, 2015): 35–41. http://dx.doi.org/10.7202/1030819ar.

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Abstract:
Cette étude avait pour objectif d’évaluer l’évolution du statut nutritif des sapinières de la Forêt Montmorency en se basant sur des analyses foliaires faites en 1967, 1988 et en 2011. La composition minérale des aiguilles du sapin baumier (Abies balsamea) a grandement fluctué au cours de ces 45 ans. Entre 1967 et 2011, nous avons observé une baisse de 5,7 % des teneurs en azote dans le feuillage, de 13,5 % des teneurs en potassium (aiguilles âgées de 1 an) et de 18 % des teneurs en magnésium (aiguilles âgées de 2 et de 3 ans). En 1988, les teneurs étaient en général beaucoup plus faibles que celles observées lors des 2 autres campagnes d’échantillonnage. Cette baisse peut s’expliquer en partie par le choix des peuplements visités, la hausse des précipitations acides depuis le début des années 1970, les épidémies d’insectes ravageurs et les extrêmes climatiques. Les teneurs en potassium du feuillage âgé de 1 an demeurent plus faibles que celles rapportées ailleurs dans la littérature pour le sapin baumier. La baisse des teneurs en potassium et en magnésium de 1967 à 2011 laisse croire à une perte de fertilité des sols dans cette région au cours des 45 dernières années.
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Gellens, D., and B. Schädler. "Comparaison des réponses du bilan hydrique de bassins situés en Belgique et en Suisse à un changement de climat." Revue des sciences de l'eau 10, no. 3 (April 12, 2005): 395–414. http://dx.doi.org/10.7202/705286ar.

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Abstract:
Les impacts possibles d'un changement de climat induit par l'augmentation de la concentration des gaz à effet de serre sur le bilan hydrique ont été simulés sur un ensemble de bassins hydrographiques situés en Belgique et en Suisse. Le modèle hydrologique conceptuel IRMB à pas de temps journalier a été utilisé à cette fin et les paramètres du modèle ont été optimisés sur chaque bassin. Les bassins ont une taille comprise entre 100 km2 et 1200 km2 et couvrent des régions de plaine aussi bien que de moyenne montagne. Un même scénario climatique a été adopté pour tous les bassins. Il est principalement caractérisé par une augmentation de la température de près de 3·C et par une légère augmentation des précipitations annuelles. Cette méthodologie a été adoptée afin de montrer les sensibilités respectives des différents termes du bilan hydrique et de les mettre en rapport avec les caractéristiques des bassins étudiés. L'étude s'est focalisée sur l'évolution de l'évapotranspiration et de l'humidité du sol, de l'enneigement, des débits à l'exutoire et des réserves en eau souterraine. Les impacts sont également abordés en termes d'événements extrêmes. Outre des évolutions qui sont prévisibles pour l'ensemble des bassins étudiés, telles une augmentation de l'évapotranspiration, une diminution légère de l'humidité du sol et une réduction de l'enneigement, les réponses de certains termes du bilan hydrique régis par les caractéristiques du sous-sol des bassins peuvent être sensiblement différentes d'une région à une autre. Ainsi, les bassins caractérisés par une infiltration importante subiraient une évolution favorable de leurs réserves en eau souterraine et des débits de base, alors que les bassins où le ruissellement de surface prédomine verraient une diminution se produire. L'altitude des bassins semble aussi jouer un rôle non négligeable. Tous les bassins de plaine présenteraient une augmentation des débits de crues extrêmes, alors que les bassins de moyenne montagne ne subiraient pour ainsi dire pas ces conséquences négatives.
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Mathevet, Thibaut, Sandrine le Clerc, and Patrick Bonnet. "Colloque SHF : "Valeurs rares et extrêmes de précipitations et de débits, pour une meilleure maîtrise des risques" - Lyon, 15-16 mars 2006." La Houille Blanche, no. 6 (December 2006): 93–104. http://dx.doi.org/10.1051/lhb:2006107.

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Oyede, Modoukpè Inès, Sylvie Hounzime, Isidore Agbokou, Agali Alhassane, and Ibouraïma Yabi. "Caracteristiques Spatio – temporalles de la Variabilite Climatique au Benin (Afrique de L’ouest)." European Scientific Journal, ESJ 18, no. 30 (September 30, 2022): 240. http://dx.doi.org/10.19044/esj.2022.v18n30p240.

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Abstract:
L’instabilité climatique se traduit par une variabilité spatiotemporelle des principaux paramètres notamment les précipitations et la température constituent une menace pour le développement durable du Bénin. L’objectif de cet article est d’analyser les principales caractéristiques spatiotemporelles de la variabilité climatique à l’échelle du territoire nationale. Les données utilisées relèvent des six stations synoptiques et concernent les périodes allant de 1960 à 2021. Les indicateurs de la variabilité climatique analysés dans le présent travail sont les précipitations journalières et la température mensuelle. L’indice de précipitation normalisé (SPI) proposé àl'origine par Mckee et al. (1993) est utilisé comme un indice de suivi de lasécheresse et recommandé par l’organisation météorologique mondiale. Le Bénin à l’instar des autres pays de l’Afrique de l’Ouest a connu une variabilité pluviométrique dans les 60 dernières années. Cette variabilité varie suivant chaque évènement (hauteur de pluie, nombre de jours de pluie, les maximas) enregistré au cours de l’année voir la décennie. Au regard des différentes analyses effectuées, la décennie 1961- 1970 a connu une situation majoritairement excédentaire sur toute la région du sud. Les décennies 1981- 1990 puis 1991- 2000 ont enregistré des situations excédentaires très peu significatives dans la Commune de Savè. Les températures enregistrées sont en dessous de la normale (1991-2020) dans la plupart des régions du pays. Les températures extrêmes varient entre 27.8°C et 28°C et concernent les départements du Zou (Bohicon) et de l’Alibori (Kandi). Des situations déficitaires ont été obtenues dans la majeure partie du pays à l’exception du centre Est et courant les périodes 1971 à 2021. Les paramètres agro-météorologiques sont déterminés afin de définir la pertinence des dates de démarrage des saisons et leur impact sur le calendrier agricole au Bénin. Climatic instability results in spatiotemporal variability of the main parameters, in particular rainfall and temperature, which constitute a threat to the sustainable development of Benin. The objective of this article is to analyze the main spatiotemporal characteristics of climate variability at the scale of the national territory. The data used come from the six synoptic stations and concern the periods from 1960 to 2021. The indicators of climate variability analyzed in this work are daily precipitation and monthly temperature. The normalized precipitation index (SPI) proposed at originally by Mckee et al. (1993) is used as a drought monitoring index and recommended by the World Meteorological Organization. Benin, like other West African countries, has experienced rainfall variability over the past 60 years. This variability varies according to each event (height of rain, number of rainy days, maxima) recorded during the year or even the decade. In view of the various analyzes carried out, the decade 1961-1970 saw a situation that was mainly surplus throughout the southern region. The decades 1981-1990 then 1991-2000 recorded very insignificant surplus situations in the Commune of Savè. Recorded temperatures are below normal (1991-2020) in most parts of the country. Extreme temperatures vary between 27.8°C and 28°C and concern the departments of Zou (Bohicon) and Alibori (Kandi). Deficit situations were obtained in most of the country with the exception of the eastern center and during the periods 1971 to 2021. The agro-meteorological parameters are determined in order to define the relevance of the start dates of the seasons and their impact on the agricultural calendar in Benin.
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Madziga, I. I. "Impact of climate change on livestock productivity: A review." Nigerian Journal of Animal Production 48, no. 4 (March 8, 2021): 149–64. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v48i4.3006.

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Abstract:
Climate change is a long-term shift in the statistics of the weather such as temperature, radiation, and wind and rainfall characteristics of a particular region. Sustainability in livestock production system is largely affected by climate change. A disproportion between metabolic high temperature production inside the animal body and its dissipation to the surroundings results to heat stress under high air temperature and humid climates. The foremost reaction of animals under thermal weather is an increase in respiration rate, rectal temperature and heart rate. The anticipated rise in temperature due to climate change is likely to aggravate the heat stress in livestock, adversely affecting their productive and reproductive performance and even death in extreme cases. The predicted negative impact of climate change on agriculture would also adversely affect livestock production by aggravating the feed and fodder shortages. The paper mainly reviews the impacts of climate change on livestock productive performance. Le changement climatique est un changement à long terme dans les statistiques météorologiques telles que la température, le rayonnement et les caractéristiques du vent et des précipitations d'une région particulière. La durabilité du système de production de bétail est largement affectée par le changement climatique. Une disproportion entre la production métabolique à haute température à l'intérieur du corps de l'animal et sa dissipation dans l'environnement entraîne un stress thermique sous des températures élevées de l'air et des climats humides. La réaction la plus importante des animaux sous temps thermique est une augmentation de la fréquence respiratoire, de la température rectale et de la fréquence cardiaque. L'augmentation prévue de la température due au changement climatique est susceptible d'aggraver le stress thermique du bétail, affectant négativement ses performances productives et reproductives et même la mort dans les cas extrêmes. L'impact négatif prévu du changement climatique sur l'agriculture aurait également un effet négatif sur la production animale en aggravant les pénuries d'aliments et de fourrage. Le document passe principalement en revue les impacts du changement climatique sur les performances de production de bétail.
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Binda, Andrey Luis, and Roberto Verdum. "CLASSIFICAÇÃO DE EVENTOS PLUVIOMÉTRICOS EXTREMOS EM ÁREA AFETADA POR PROCESSOS DE ARENIZAÇÃO NO SUDOESTE DO RIO GRANDE DO SUL." GEOgraphia 21, no. 47 (February 22, 2020): 97. http://dx.doi.org/10.22409/geographia2019.v21i47.a14426.

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Abstract:
Resumo: Areais são feições notáveis na paisagem dos campos da campanha gaúcha. Embora inicialmente tratadas como desertos, a gênese dos areais são antes decorrentes do clima úmido atual, principalmente da ação de chuvas torrenciais como elemento disparador dos processos de arenização. Esses processos são altamente dinâmicos no tempo e no espaço, de tal modo que os areais apresentam expansão/retração, dependendo, substancialmente, do regime de chuvas (excesso, redução ou ausência). Nesse sentido, visa-se, no presente trabalho apresentar a importância da classificação dos anos/meses-padrão como subsídio para o reconhecimento de eventos pluviométricos extremos, em área afetada por processos de arenização, no sudoeste do estado do Rio Grande do Sul. Os resultados apontam que os anos-padrão são categoricamente atrelados ao aumento do número de dias com chuva, que ensejam o aumento/redução dos totais anuais. Ao longo dos anos, notam-se sucessões de anos-padrão chuvosos/secos, caracterizando períodos marcadamente relacionados ao aumento/redução dos totais pluviométricos. Mensalmente, as chuvas também apresentam elevada variabilidade. Contudo, meses-padrão chuvosos e secos ocorreram em maior frequência, demonstrando que pode ocorrer intensificação nos processos de arenização. Isso ocorre quando um mês-padrão seco é sucedido por outro chuvoso, interferindo, sobretudo, na cobertura vegetal herbácea predominante sobre as formações superficiais e os solos no Pampa.Palavras-chave: EXTREME RAINFALL EVENTS CLASSIFICATION ON AREA AFFECTED BY SANDIZATION PROCESSES IN SOUTHWESTERN OF RIO GRANDE DO SUL STATE, BRAZILAbstract: Sand spots are remarkable features in the landscape of the southern Brazil grasslands. Although initially treated as deserts, the genesis of the sand deposits is due to the current humid climate, mainly from the action of torrential rains as a triggering element of the sandization processes. These processes are highly dynamic in the time and the space scales, so that the sand deposits presents expansion/retraction, depending substantially on the rainfall regime (excess, reduction or absence). In this sense, the objective of this paper is to present the importance of the classification of the standard-years/months as a basis for the recognition of extreme rainfall events on an area affected by sandization processes in the southwestern of Rio Grande do Sul State, Brazil. The results indicate that the standard-years classification are categorically associated of the increase in the number of rainy days, which induce the increase/reduction of annual totals. Over the years, there have been successions of rainy/dry standard-years, characterizing periods markedly related to the increase/reduction of total precipitation. Rainfall also presents high variability on a monthly basis. However, rainy and dry standard-months occurred more frequently, demonstrating that intensification may occur in the sandization processes. This occurs when a dry standard-month is followed by a rainy one, interfering mostly in the herbaceous vegetation on the surface formations and soils of grassland.Keywords: standard-years classification; standard-months classification; rainy days; rainfall variability. CLASSIFICATION DES ÉVÉNEMENTS PLUVIOMÉTRIQUES EXTRÊMES DANS LA ZONE AFFECTÉE PAR LES PROCÉDÉS D’ARÉNISATION DANS LE SUD-OUEST DE RIO GRANDE DO SULRésumé: Les sables sont des caractéris humide actuel, principalement à cause de l’action des pluies torrentielles comme déclencheur des processus d’arénisation. Ces processus sont très dynamiques dans le temps et dans l’espace, de telle sorte que les sables présentent une expansion/rétraction, en fonction, considérablement, du régime pluviométrique (excès, réduction ou absence). En ce sens là, le but de cet article est de présenter l’importance de classer les années/mois standard comme une subvention pour la reconnaissance des événements pluviométriques extrêmes, dans une zone affectée par des processus d’arénisation, dans le sud-ouest de l’État de Rio Grande do Sul. les résultats indiquent que les années standard sont catégoriquement connecté à l’augmentation du nombre de jours de pluie, ce qui rendre possible une augmentation/réduction des totaux annuels.Au fil des ans, des successions d’années standard pluvieuses/sèches ont été notées, caractérisant des périodes nettement liées à l’augmentation/la diminution des totaux pluviométriques. Mensuellement, les précipitations présentent également une grande variabilité. Cependant, les mois pluvieux et secs standard se sont produits plus fréquemment, ce qui montre que l’intensification des processus d’arénisation peut se produire. Cela se produit lorsqu’un mois sec standard est suivi d’un autre mois pluvieux, interférant principalement dans la végétation herbacée prédominante sur les formations superficielles et les sols de la Pampa. tiques notables du paysage rural de la campagne du Rio Grande do Sul. Cepandant initialement traitée comme un désert, la genèse des sables est plutôt grâce au climatMots clés: Années-standard; mois-standard; jours avec de la pluie; variabilité des précipitations
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Nicolet, Gilles, Nicolas Eckert, Samuel Morin, and Juliette Blanchet. "Inférence et modélisation de la dépendance spatiale des extrêmes neigeux dans les Alpes françaises par processus max-stables." La Houille Blanche, no. 5-6 (December 2019): 150–58. http://dx.doi.org/10.1051/lhb/2019047.

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Abstract:
La gestion des risques dans les régions montagneuses nécessite une caractérisation des extrêmes neigeux. Nous utilisons le cadre des processus max-stables, qui relient statistique des valeurs extrêmes et géostatistique, pour étudier la dépendance spatiale des maxima hivernaux de chutes de neige cumulées sur 3 jours et de hauteurs de neige dans les Alpes françaises. Deux questions sont abordées : la sélection de modèle et la non-stationnarité temporelle. Nous commençons par introduire une procédure de validation-croisée que nous utilisons pour évaluer les capacités de plusieurs processus max-stables à capturer la structure de dépendance spatiale des maxima de chutes de neige. Ensuite, nous mettons en évidence une baisse de la dépendance spatiale des chutes de neige extrêmes durant ces dernières décennies. Enfin, nous montrons comment modéliser des tendances temporelles dans une structure de dépendance spatiale des extrêmes à travers l'exemple des maxima de hauteurs de neige. Pour les extrêmes de chutes comme de hauteurs de neige, la dépendance spatiale est fortement impactée par le changement climatique, premièrement par l'effet de la hausse de la température sur la phase (neige ou pluie) de la précipitation, et ensuite par la baisse du cumul hivernal des chutes de neige.
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WEISSE, A. KIEFFER, and PH BOIS. "A comparison of methods for mapping statistical characteristics of heavy rainfall in the French Alps: the use of daily information / Comparaison de méthodes de cartographie de paramètres statistiques des précipitations extrêmes dans les Alpes françaises: apport de l'information journalière." Hydrological Sciences Journal 47, no. 5 (October 2002): 739–52. http://dx.doi.org/10.1080/02626660209492977.

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Salas, Denis. "La banalisation dangereuse de l’état d’urgence." Études Mars, no. 3 (February 23, 2016): 29–40. http://dx.doi.org/10.3917/etu.4225.0029.

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Abstract:
À la suite des attentats du 13 novembre, précédés par ceux de janvier, notre pays s’est lancé dans une précipitation dangereuse. Chaque acte de violence extrême est suivi d’une aggravation de notre arsenal répressif et d’un recul des droits. Il ne s’agit pas ici de nier la nécessité d’une riposte au terrorisme mais d’en analyser les déséquilibres et les dangers potentiels.
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Schoeneich, Philippe, Jean Tercier, Jean Pierre Hurni, Christian Orcel, and Alain Orcel. "Les crises catastrophiques du glissement des Parchets (Préalpes vaudoises, Suisse) : indices d'une augmentation des précipitations extrêmes entre 2000 et 1500 14C B [ Catastrophic events on the Parchets landslide (Western Swiss Prealps) : indicators of an increase of extreme precipitations between 2000 and 1500 14C BP.P]." Quaternaire 7, no. 2 (1996): 97–109. http://dx.doi.org/10.3406/quate.1996.2063.

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Mewassi Aboui, Etienne Merlin Salvador, Valentin Brice Ebodé, and Jean Guy Dzana. "Variabilité des Écoulements dans un Bassin Versant Forestier en Voie d’Urbanisation Accélérée : Le Cas de la Mefou (Sud Cameroun)." European Scientific Journal, ESJ 19, no. 17 (June 30, 2023): 34. http://dx.doi.org/10.19044/esj.2023.v19n17p34.

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Abstract:
Le changement climatique et l’anthropisation sont les principaux forçages qui influencent significativement la variabilité des écoulements des cours d’eau. Cependant, la compréhension de leur impact simultané sur les écoulements reste limitée. L’objectif de cette étude est d’appréhender l’impact de la variabilité des précipitations et de l’anthropisation sur les écoulements du bassin versant de la Mefou sur une période récente (1950-51 à 2018-2019). Pour cela, les données hydropluviométriques du bassin concerné ont été analysées au moyen du test de Pettitt. De même, la dynamique des principaux MOS (modes d’occupation du sol) a pu être appréciée, et ce au moyen des classifications supervisées effectuées à partir du traitement des images satellitaires Landsat du bassin étudié à deux dates. Les résultats de cette étude montrent que les débits moyens (+27,8% à +66,4%) et extrêmes (31,2% à 82,3%) de ce bassin augmentent depuis 1985-86, contrairement à la pluviométrie, qui elle diminue d’une façon générale pour toutes les saisons à compter de la décennie 1970, en dehors de l’été (+42,8%), où l’inverse est observé. Les changements d’occupation du sol (augmentation des espaces imperméabilisés et diminutions de la forêt et des plans d’eau) semblent être la cause principale de la hausse des écoulements relevée. Les évolutions pluviométriques observées dans ce bassin ont juste contribué à amplifier la variabilité des écoulements durant la période étudiée. L’été et le printemps pour lesquels les pluies ont respectivement enregistré une rupture à la hausse et une absence de rupture sont également les saisons pour lesquelles les augmentations des écoulements sont les plus importantes. A l’inverse, l’automne et l’hiver qui ont enregistré des diminutions significatives des pluies ont connu les augmentations les moins importantes. Ces résultats pourraient être utiles pour la planification à long terme de la demande et de l'utilisation de l'eau dans ce bassin, ainsi qu'à l’amélioration des simulations futures du débit du collecteur principal et la prévention des catastrophes socio-environnementales comme les inondations. The objective of this study is to understand the impact of rainfall variability and anthropization on the flows of the Mefou watershed over a recent period. For this, the hydropluviometric data of the catchment concerned were analyzed using the Pettitt test. Likewise, the dynamics of the main land-use patterns could be assessed, using supervised classifications carried out from the processing of Landsat satellite images of the basin studied at two dates. The results of this study show that the average and extreme flows of this basin have been increased since 1985-86, unlike the rainfall, which generally decreases for all seasons from the 1970s, apart from the summer, where the reverse is observed. Land-use changes (increase in impervious areas and a decrease in forest and water bodies) seem to be the main cause of the observed increase in runoff. The rainfall changes observed in this basin have just contributed to amplifying this increase in runoff in some cases and attenuating it in others. The summer and the spring for which the rainfall recorded respectively an increasing break and no break are also the seasons for which the increases in runoff are the most important. Conversely, autumn and winter, which saw significant decreases in rainfall, experienced the smallest increases. These results could be useful for long-term planning of water demand and use in this basin, as well as for improving future simulations of main collector flow and preventing socio-environmental disasters like flooding.
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Rakotoarimanana, Rija Santaniaina, Tiana Razefania Ramahefy, and Solofo Randrianja. "Carecterisation des Secheresses de la Region d’Atismo Andrefana de Madagascar via Standard Percitipation Index (SPI)." European Scientific Journal, ESJ 20, no. 9 (March 31, 2024): 34. http://dx.doi.org/10.19044/esj.2024.v20n9p34.

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Abstract:
Dans cet article, l’étude vise à caractériser les sécheresses de la Région d’Atsimo Andrefana de Madagascar par l’utilisation du Standard Precipitation Index (SPI). Cette région est choisie car elle est confrontée à une sécheresse dévastatrice qui est parmi les sources de la famine touchant cette région. Cette étude pourrait être une étape importante menant vers la prédiction ou prévision de sécheresse dans cette région. Elle pourrait aider les acteurs concernés à adopter des stratégies appropriées pour y faire face. Le SPI est un outil simple à utiliser pour la caractérisation de sécheresse. Seules les données de précipitation sont nécessaires pour le calcul. En effet, les SPI à différents pas de temps sont calculés afin d’avoir les variations, les catégories, l’occurrence et la fréquence de la sécheresse météorologique dans cette région. Ces résultats sont analysés et interprétés pour en tirer la caractérisation. Les données utilisées sont des données pluviométriques dans les relevés mensuels de précipitation, du mois de janvier 1990 jusqu’au mois de mai 2022 de la Région d’Atsimo Andrefana de Madagascar. Les résultats pour une période d’accumulation de précipitation plus courte montrent qu’il se produit aux moins 13 épisodes de sécheresse légère tous les 10 ans, 13 épisodes de sécheresse modérée tous les 33 ans, 9 épisodes de sécheresses sévères tous les 20 ans et 5 épisodes de sécheresse extrême tous les 33 ans. Les résultats relatifs aux périodes d’accumulation moyenne montrent qu’il présente 9 à 26 épisodes de sécheresse légère tous les 20 ans, 8 à 13 épisodes de sécheresse modérée tous les 33 ans, et 9 à 15 épisodes de sécheresse sévère tous les 33 ans, 4 à 5 épisodes de sécheresse extrême tous les 33 ans. Pour les périodes d’accumulation plus longues, les résultats exposent qu’il se manifeste 6 à 11 épisodes de sécheresse légère et 6 épisodes de sécheresse modérée tous les 25 ans, 2 à 5 épisodes de sécheresse sévère et 2 à 4 épisodes de sécheresse extrême tous les 33 ans. La probabilité d’occurrence des catégories climatiques dans cette étude dépasse largement celle de McKee et al en 1993. In this article, the study aims to characterize the droughts of the Atsimo Andrefana Region of Madagascar, using the Standard Precipitation Index (SPI). This region is chosen because it is facing a devastating drought which is among the sources of the famine affecting this region. This study could be an important step leading toward the prediction or forecast of drought in this region. It could help the actors concerned to adopt appropriate strategies to deal with them. The SPI is a simple-to-use tool for drought characterization. Only precipitation data is needed for the calculation. Indeed, the SPIs at different time steps are calculated in order to have the variations, categories, occurrence, and frequency of meteorological drought in this region. These results are analyzed and interpreted to characterize them. The data used are rainfall data in the monthly precipitation records, from January 1990 to May 2022 for the Atsimo Andrefana Region of Madagascar. The results for a shorter precipitation accumulation period show that at least 13 mild drought episodes occur every 10 years, 13 moderate drought episodes every 33 years, 9 severe drought episodes every 20 years, and 5 episodes of extreme drought every 33 years. The results for average accumulation periods show that it has 9 to 26 mild drought episodes every 20 years, 8 to 13 moderate drought episodes every 33 years, and 9 to 15 severe drought episodes every 33 years, 4 to 5 episodes of extreme drought every 33 years. For longer accumulation periods, the results show that there are 6 to 11 episodes of mild drought and 6 episodes of moderate drought every 25 years, 2 to 5 episodes of severe drought, and 2 to 4 episodes of extreme drought every 33 years. The probability of occurrence of climatic categories in this study greatly exceeds that of McKee et al in 1993.
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Djellouli, F., A. Bouanani, and K. Baba-Hamed. "Caractérisation de la sécheresse et du comportement hydrologique au niveau du bassin versant de l’oued Louza (Algérie occidentale)." Techniques Sciences Méthodes, no. 6 (June 2019): 23–34. http://dx.doi.org/10.1051/tsm/201906023.

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Abstract:
La sécheresse est une grave catastrophe écologique qui touche de nombreuses régions du monde. Elle se définit comme une absence prolongée ou une insuffisance marquée des précipitations. Elle peut être détectée à l’aide de divers indices de sécheresse (météorologiques, hydrologiques et agricoles). Le bassin versant de l’oued Louza (Nord-Ouest algérien), qui appartient au sous-bassin de l’oued El Hammam, se caractérise par une forte variabilité climatique et se localise dans une région faible en ressources en eau par rapport aux autres régions de l’ouest de l’Algérie. Ce déficit hydrique est accentué par la sécheresse qui persiste et perdure dans la région depuis le milieu des années 1970, aussi, l’absence d’étude sur la caractérisation de la sécheresse sur cette zone nous invite, à travers ce travail de recherche, étudier la sécheresse au niveau du bassin versant de l’oued Louza et son impact sur les ressources en eau. Les données utilisées couvrent une période de 30 ans (1978-2008). Pour la surveillance et la caractérisation de la variabilité de la sécheresse météorologique, l’indice de sécheresse efficace (EDI) est utilisé aux différents pas de temps (1, 3, 9 et 12 mois). Le calage et la validation du modèle Gardénia en période humide et en période sèche ont pour objectif l’étude de la robustesse du modèle, la quantification des différentes composantes d’écoulements et les différents flux ainsi que l’identification de l’impact de la sécheresse sur les ressources en eau du bassin versant de l’oued Louza. Les résultats obtenus à l’aide de l’indice EDI démontrent que le bassin versant étudié a connu des périodes de sécheresse météorologique sévère et extrême. L’application du modèle Gardénia au pas de temps mensuel indique que la sécheresse a eu une grande influence sur la réduction des ressources en eau. En phase de calage et de validation, le modèle présente une robustesse pour générer des simulations fiables des flux et une certaine efficacité pour les différentes périodes (sèche et humide). En effet, la quantification des différentes composantes de l’écoulement indique que l’augmentation de la recharge est de 115 % supérieure en période humide qu’en période sèche.
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Degré, Aurore, and Maud Grandry. "Rain, floods, droughts: are extremes becoming the norm?" Bulletin de la Société Royale des Sciences de Liège, 2021, 1–10. http://dx.doi.org/10.25518/0037-9565.10623.

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Abstract:
En hydrologie, les valeurs extrêmes revêtent un intérêt capital pour déterminer une probabilité d’occurrence notamment des crues dévastatrices. Les approches statistiques nécessitent une longue chronique d’observations indépendantes. Cela constitue un premier enjeu méthodologique. Un second enjeu est celui de la réponse hydrologique des bassins versants. Ainsi, les phénomènes en jeu sont complexes, parfois antagonistes sur l’hydrologie d’un bassin versant et peuvent modifier leur statistique des extrêmes pour différentes variables. Une analyse est proposée au départ des débits de cours d’eau en Wallonie dans le cadre d’un projet Hydrotrend subventionné par le Service public de Wallonie. Les résultats, en accord avec les tendances observées au niveau européen montrent qu’au niveau wallon, ce sont essentiellement les plus grands bassins qui présentent des tendances. Cependant, certaines stations montrent des modifications de la saisonnalité des crues. Sans que ce constat puisse être généralisé, il indique que des modifications du régime hydrologique semblent se présenter suite aux changements climatiques (précipitations), aux changements d’occupation du sol (imperméabilisation) et aux modifications des rivières. Les données disponibles sont encore insuffisantes, cependant, il semble démontré que la notion d’extrême est bel et bien liée à une époque mais les signaux de changements restent encore incertains statistiquement parlant. Les indices illustrés dans cette communication appellent à considérer l’instationnarité hydrologique dans les actions concrètes de gestion et de planification. Les événements hydrologiques de juillet 2021 en Wallonie sont dramatiques. Les comparer aux historiques disponibles pour qualifier leur récurrence est difficile.
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Koutsoyiannis, Demetris. "Statistics of extremes and estimation of extreme rainfall: II. Empirical investigation of long rainfall records / Statistiques de valeurs extrêmes et estimation de précipitations extrêmes: II. Recherche empirique sur de longues séries de précipitations." Hydrological Sciences Journal 49, no. 4 (August 2004). http://dx.doi.org/10.1623/hysj.49.4.591.54424.

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Koutsoyiannis, Demetris. "Statistics of extremes and estimation of extreme rainfall: I. Theoretical investigation / Statistiques de valeurs extrêmes et estimation de précipitations extrêmes: I. Recherche théorique." Hydrological Sciences Journal 49, no. 4 (August 2004). http://dx.doi.org/10.1623/hysj.49.4.575.54430.

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Su, Buda, Bo Xiao, Deming Zhu, and Tong Jiang. "Trends in frequency of precipitation extremes in the Yangtze River basin, China: 1960–2003 / Tendances d'évolution de la fréquence des précipitations extrêmes entre 1960 et 2003 dans le bassin versant du Fleuve Yangtze (Chine)." Hydrological Sciences Journal 50, no. 3 (June 2005). http://dx.doi.org/10.1623/hysj.50.3.479.65022.

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Gagné, Karine. "Climat." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.110.

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Abstract:
Comment les cultures attribuent-elles sens et valeur à leurs interprétations du temps atmosphérique et du climat? Comment les gens s'adaptent-ils au climat local, à la température, aux inondations et aux précipitations – ou à leur absence? Comment les changements climatiques contemporains affectent-ils les communautés? Comment le savoir sur les changements climatiques est-il construit? Comment l’anthropologie peut-elle contribuer à l’élaboration de politiques liées au climat? L’archéologie a une longue tradition d'investigation sur les dynamiques culturelles liées au climat – en particulier, les changements concomitants entre sociétés humaines et environnement naturel, que ce soit sur le plan de la résilience ou du déclin de civilisations des suites d’événements climatiques (Weiss and Bradley 2001 ; McGovern. 1994 ; Rosen 2007). Cependant, il s’agit pour l’anthropologie culturelle d’un objet d’étude relativement récent. Bien que les études émergeant du matérialisme culturel et de l’écologie culturelle se soient penchées sur les interrelations entre culture et écologie, incluant les dimensions du climat, comme le note Susan Crate (2011 : 178) dans sa recension sur le climat et la culture, ces dernières fournissaient des explications déterministes et laissent peu de place au réseau mondial de connexions que le changement climatique contemporain invoque. Depuis le tournant du 21e siècle, l’anthropologie culturelle multiplie ses enquêtes sur les dimensions sociales et culturelles du climat et la question des changements climatiques occupe une place importante dans ces travaux. Cet intérêt a donné lieu à la publication d’importantes monographies et collections éditées (Cruikshank 2005 ; Crate and Nuttall 2009 ; Dove 2014 ; Hsu and Low 2008 ; Marino 2015 ; Strauss and Orlove 2003). Les ethnographies sur le climat se distinguent bien souvent par leur approche multisite. Elle se penchent à la fois sur les diverses dimensions locales de phénomènes climatiques globaux et la manière dont ceux-ci sont vécus et perçus, non seulement au sein de communautés locales (Crate 2008 ; Brugger et al. 2012) mais aussi en lieux non traditionnels comme les institutions tel le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) (O’Reilly 2012) ou dans le cadre de congrès internationaux visant à définir des questions et mettre en place des initiatives politiques liées aux changements climatiques (Doolittle 2010 ; Skrydstrup 2009). Ces études s’appuient sur une variété de méthodes, que ce soit l’enquête ethnographique ou l’histoire orale (Cruikshank 2001). Les anthropologues qui s’intéressent au climat se démarquent souvent par l’adoption d’une approche collaborative alors qu’ils œuvrent au sein d’équipes pluridisciplinaires (Bauer and Bhan 2018 ; Orlove, Wiegandt, et Luckman 2008 ; Ribot, Magalhães, et Panagides 1995). Comme l’invoquent par ailleurs Castree et ses collègues (2014), la question du changement climatique doit devenir une arène pour l’intégration des sciences naturelles, humaines et sociales. L’anthropologie s’intéresse aux perceptions, connaissances, évaluations et réponses liées au climat et à son changement. Elle apporte un éclairage sur les dimensions locales de processus globaux et sur comment ceux-ci sont articulés par le biais de systèmes de connaissances locaux. Les questions examinées sont multiples. En lien avec l’intérêt de l’anthropologie pour les savoirs locaux et les modèles culturels de cognition, l'ethnoclimatologie a fourni, dans de premiers efforts, des études émergeant de l’Inde sur la prévision de la sécheresse (Bharara 1982) et sur les multiples dimensions de la mousson (Zimmermann 1987). Plus récemment, des anthropologues se sont penchés sur les modèles locaux de prévisions météorologiques en Papouasie-Nouvelle-Guinée (Sillitoe 1994), dans les Andes (Orlove, Chiang et Cane 2002) et au Burkina Faso (Roncoli, Ingram and Kirshen 2002). Les modèles de connaissances liés aux perturbations climatiques sont également examinés par les anthropologues et chercheurs qui adoptent une approche ethnographique (Schneider 1957 ; Carey 2008). L’anthropologie se penche également sur les catastrophes climatiques et leurs conséquences. Dans une étude précurseuse, James Spillius (1957) examine la réponse aux ouragans chez les habitants de l’île de Tikopia et revendique une plus grande inclusion par les administrateurs locaux des connaissances qui découlent d’études anthropologiques. Solway (1994) montre comment les sécheresses dans la région du Kalahari au Botswana catalysent des changements sociaux. Shaw (1992) et Scheper-Hughes (2005) considèrent les dimensions de genre et les questions raciales liées aux désastres. Les conséquences des désastres climatiques, notamment les déplacements de populations et les mouvements migratoires, sont également examinées (Olivier-Smith 2009 ; Oliver-Smith and Shen 2009). La reconnaissance de la réalité locale du changement climatique amène les anthropologues à examiner la résilience et l’adaptation des populations. L’anthropologie fournit ainsi des analyses ethnographiques sur les questions de risque et de vulnérabilité chez les communautés littorales et insulaires (Lazrus 2012), chez les populations montagnardes (Rasmussen 2015) et en milieu arctique (Crate 2008 ; Nuttal 2010). Par ailleurs, les anthropologues jettent un regard critique sur le caractère universalisant des concepts liés aux changements climatiques, tel celui de l’adaptation (Finan and Nelson 2001 ; Orlove 2009). La connaissance, la science et la compréhension du changement climatique sont en soi des phénomènes sociaux et les anthropologues s’interrogent sur la manière dont les variables sociales, culturelles, économiques et politiques affectent l’interprétation et l’expérience des événements climatiques extrêmes et des changements climatiques. Ils étudient ainsi la question des communications, se penchant sur la réception et la traduction locale (Rudiak-Gould 2012), l’attention du public (Broad and Orlove 2007), ainsi que sur le scepticisme public (Diemberger et al. 2012). Les chercheurs portent également un regard critique sur la construction scientifique des scénarios liés aux changements climatiques (Lahsen 2005 ; Hastrup and Skrydstrup 2013). La recherche anthropologique sur le climat se fait également activiste. Ainsi, de nombreux anthropologues plaident pour un plus grand engagement de l’anthropologie dans l’élaboration de politiques liées au climat, mettant de l’avant le rôle clé que peut jouer leur discipline dans la quête de solutions au changement climatique et à ses effets (Barnes et al. 2013 ; Batterbury 2008 ; Fiske 2009 ; Rayner & Malone 1998).
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Laplantine, François. "Wu Wei." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.0029.

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Abstract:
Wu en chinois, mu en japonais peut se traduire par rien, non-être, néant, vide. Quant à la notion chinoise de wu wei, que l’on traduit habituellement par passivité ou non agir, elle désigne ou plutôt suggère une attitude de réceptivité et de disponibilité extrême aux évènements et aux situations dans lesquels nous nous trouvons inclus et impliqués sans en avoir la maitrise. Pour comprendre cette notion qui remet en question les relations habituelles entre le sujet et l’objet et est susceptible d’affiner l’observation et ce que je propose d’appeler le moment ethnographique de l’anthropologie, il nous faut d’abord réaliser combien il est difficile de penser ce que la langue chinoise appelle wu à partir des présupposés dualistes de la philosophie européenne de l’être et du non-être et même beaucoup plus communément du oui et du non, le non étant envisagé soit comme privation (« il n’y a pas », « ce n’est pas » ou « ce n’est plus ») soit comme négation. Dans le premier cas le non apparait irréel et alors il n’y a rien à en dire. Dans le second il est franchement oppositionnel, c’est-à-dire source de conflit, ce qui fait horreur à la pensée chinoise. Chaque fois que dans une langue européenne nous utilisons le verbe être, c’est pour affirmer une réalité, ce qui rend explicite une évidence partagée par tout le monde : l’adéquation de l’être et du réel. Être et non être sont dans ces conditions des antithèses. Il n’en va pas de même pour la culture (et d’abord la langue) chinoise qui ne se résigne pas à reconnaître le néant comme étant le vide absolu. Ce que nous appelons « non être » ou « néant », d’un point de vue chinois, ce n’est pas grand-chose, mais ce n’est pas rien. C’est très proche de ce que Jankélévitch (1981) appelle « le presque rien ». Dans ce « presque rien », il y a tant de possibles en genèse, tant de virtualités. Elles n’adviennent nullement, comme dans les monothéistes, d’un acte de création, mais d’un processus d’éclosion succédant à une germination qui va peu à peu connaître une maturation, puis une altération avant une disparition. L’être tend inéluctablement vers le non-être, l’apparaître vers le disparaître, mais ce qui est premier et génère l’essor puis l’élan est bien le non-être, le il n’y a pas (wu) précédant le il y a (you) et est une potentialité d’il y aura ou plutôt il pourra y avoir, il pourrait y avoir, avoir non au sens de posséder mais d’advenir. Si donc le wu est une négation, ce n’est nullement une négation privative mais plutôt une indétermination (le « je-ne-sais-quoi » de Jankélévitch), une matrice dont l’une des caractéristiques est l’invisibilité mais qui est d’une extrême fécondité car d’elle peuvent jaillir différentes possibilités. Pour approcher du caractère processuel du wu, il nous faut suspendre la logique antithétique et antinomique de l’affirmation et de la négation et envisager une modalité non absolue de la négation (Laplantine 2016). Autrement dit dans une perspective chinoise, il peut y avoir des contradictions mais non des contraires, source de contrariété et de division. Il ne saurait y avoir d’opposition (frontale) ni de négation (pure) car ces dernières ne se rencontrent jamais dans le vivant. Mais le négatif (cuo) n’en existe pas moins pour autant. Il est la face cachée susceptible au terme d’un processus secret et silencieux de maturation d’arriver à éclosion. Ce qui était jusqu’alors invisible entre le champ de vision. Le négatif peut même conduire à une inversion (zong) de ce qui nous apparaissait stable et homogène comme dans le cas du métal fondu en train de devenir liquide. Cuo n’a rien d’une substance (appelant dans les langues européennes des substantifs), d’un principe ni même d’une forme hétérogène. Cuo, ce n’est pas l’autre (encore moins « l’Autre ») mais bien le même qui se transforme et devient, par modulations successives, différent de ce qu’il était. Le wu wei n’est pas un concept. C’est une notion empirique qui s’expérimente dans un processus de dessaisissement et de non affirmation de soi. Ce processus a certes été originellement pensé dans la matrice taoïste de la civilisation chinoise (Lao-Tseu 2002, Tchouang-Tseu 2006) mais il n’est pas cependant indéfectiblement lié à cette dernière. Il a des implications précises sur les méthodes d’observation dans les sciences humaines et sociales et singulièrement sur ce que les anthropologues appellent le regard. C’est un mouvement qui s’effectue dans un mode de temporalité très lent consistant à laisser venir, à ne pas (trop) intervenir, à ne pas opérer un tri parmi les perceptions. Le wu-wei est une attention diffuse non focalisée, non précipitée, non arrêtée et bloquée sur une perception particulière, ce qui risquerait d’anticiper une position et de contrarier le flux d’un processus en cours. La conscience se déleste de toute intentionnalité, de toute finalité, de toute préméditation. Si nous envisageons le wu wei selon la dimension du voir, nous pouvons dire que ce que nous voyons n’est qu’une partie du voir car il y a aussi ce qui nous regarde. Or le regard de l’ethnographie classique tend à ignorer le passif. C’est un regard orienté et concentré. Ce que je vois, je m’en satisfais. D’une part il n’y a pas d’invisibilité. D’autre part il n’y a pas d’autre vectorialité que celle que j’assigne à des « objets ». La chose est entendu, cela va de soi, il n’y a pas lieu d’y revenir : seul existe ce que nous voyons qui est nécessairement devant. Ce qui nous regarde, à l’inverse, est susceptible de remettre en question l’unidirectionnalité du devant. Pour dire les choses autrement, dans une conception positiviste de l’ethnographie, ce qui nous regarde tend à être éliminé. Ce qui nous regarde ne nous regarde pas. À partir de l’expérience d’être regardé que chacun de nous a effectué sur le terrain, il convient alors de délier le voir et l’avoir, le voir et le prendre. Car il existe un voir ethnographique qui peut nous conduire jusqu’aux limites du perdre et du se perdre. Tel me semble être l’attitude du wu wei : nous ne poursuivons pas à proprement parler un but, nous ne visons pas un résultat, nous ne cherchons pas à capter, capturer, maîtriser, saisir, prendre mais à nous déprendre de cette position vectorielle qui est celle de la conquête. Une observation par imprégnation doit être distinguée d’une observation par concentration et fixation. Or nous avons résolument privilégié être concentré sur au détriment d’être absorbé par. La concentration permet certes le discernement mais peut aussi conduire à la discrimination. Wu wei n’est pas pour autant la sidération et encore moins la possession. Ce n’est pas la vigilance sans être pour autant la somnolence. Ce n’est ni l’impatience ni la nonchalance mais ce que j’appellerai une passivité affairée. C’est une attitude qui est assez proche de ce que Rousseau appelle la rêverie : la conscience errante et flottante non orientée vers un but particulier. Ce régime de connaissance (mais d’abord de perception) peut être figuré par un éventail ouvert permettant une amplitude maximum. Une démarche d’observation rigoureuse fécondée par le wu wei consiste à mettre nos perceptions en état d’éveil mais aussi en état de variation continue en ne cherchant pas à les dompter, à les organiser et à les orienter en vue d’un résultat ou d’une résolution finale. Tout doit être considéré et d’abord perçu à égalité et aucun réglage des sensations ne doit être effectué à partir d’une position centrale éliminant ce qui ne serait pas digne d’intérêt. Il y a de la spontanéité dans le wu-wei qui défait ce qui est de l’ordre de l’intention, de la volonté et des illusions du sujet croyant dominer « son » objet et maitriser « son » terrain. Mais cette spontanéité n’a aucune connotation anti-intellectualiste (Confucius 2006). Elle consiste simplement dans une disponibilité à l’évènement. Or force est de constater que la tendance principale de la rationalité scientifique européenne nous apprend à nous engager dans une toute autre direction. Elle est encore tributaire d’un héritage hellénique qui peut être qualifié de thétique au sens grec de témi, poser, affirmer, défendre une position, soutenir une thèse, ce qui peut contribuer à un blocage de l’attention sur une posture exclusive. Cette attitude privilégie la préhension (qui peut devenir prédation), le recueil au détriment de l’accueil, des dispositifs d’objectivation au détriment des dispositions du chercheur, bref des opérations de forçage (consistant à ramener l’inconnu au connu) au détriment de ce que l’on appelle en psychanalyse un processus de frayage. La disponibilité dans l’imprégnation du terrain ne peut être dans ces conditions considérée que comme une invasion, une dispersion et une déperdition de soi. Dans le wu wei, la position affirmative n’est pas à proprement parler congédiée mais suspendue dans une expérience qui n’est plus celle du vieil idéalisme européen de la conscience lucide et de la maîtrise de soi-même et des autres. C’est une attitude qui est faite d’ajustements successifs, de patience et de prudence. Elle ne consiste pas à accepter, mais plutôt à ne pas s’opposer avec précipitation, à s’imprégner de ce qui advient, survient, devient, revient, à laisser agir en soi des situations en perpétuelle transformation. Il convient dans ce qui ne peut plus être exactement considéré comme une perspective mais une ouverture des perceptions de suspendre ce qui est volontaire : non plus adopter une position (de principe) mais s’adapter aux situations. Le wu wei n’est pas un point d’arrivée mais de départ qui peut redonner du souffle à l’anthropologie. Il permet, dans un cheminement long, lent et méthodique, une plus grande marge de manœuvre et est susceptible d’affiner le moment ethnographique de l’anthropologie. Car malgré tout le travail effectué par les fondateurs de notre discipline, la notion même d’ethnographie demeure une notion balbutiante, laissée en friche en marge des constructions théoriques et quelque peu abandonnée épistémologiquement soit à des protocoles fonctionnels soit au bon vouloir de chacun. L’ethnographie se trouve en quelque sorte coincée entre des techniques objectives éprouvées et la bonne volonté. Le wu wei peut débloquer cette situation en ouvrant à des possibles qui n’avaient pas été essayés. Ce que nous apprendrons au contact de la Chine et du Japon est que le réel a un caractère non pas structurel ni à l’inverse pulsionnel, mais pulsatif, processuel, évènementiel et situationnel. Or cette pulsation rythmique de la respiration est aussi la pulsation rythmique de la méthode. Elle a des implications très concrètes en ethnographie et en anthropologie qui ont elles aussi besoin de respirer. L’ethnographie positiviste en effet ne respire pas assez. Elle est arythmique et étrangère au mouvement du vivant fait de flux et de reflux, de traits et de retraits, d’apparition et de disparition alors que ce mouvement même est susceptible d’inspirer la méthode. Quant à l’anthropologie académique, elle s’en tient souvent à une opération de construction dans lequel différents éléments sont assemblés pour constituer une totalité supérieure (Saillant, Kilani, Graezer-Bideau 2011). La voie négative du wu wei n’est pas moins opératoire et n’est pas moins « moderne » que la négativité à la manière de Freud ou d’Ardono. Si nous désencombrons cette notion formée dans la matrice taoïste de significations trop chargées, si nous la libérons de son carcan ésotérique pour la restituer à sa vocation anthropologique, nous nous apercevons que le taoïsme n’a rien d’un théisme. La voie inspirée par le wu wei est celle d’une désubstantialisation et d’une désessentialisation de notre rapport au réel. Elle provoque une déstabilisation mais ne doit pas être confondue avec le relativisme et encore moins avec l’idée occidentale de nihilisme. Elle en est même le contraire. S’imprégner méthodiquement de ce qui est en train de se passer et de passer ne conduit nullement à un renoncement, à la manière bouddhiste d’une dissolution du réel qui aurait un caractère illusoire, mais à une dé hiérarchisation des cultures et à une désabsolutisation des valeurs
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