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Journal articles on the topic 'Problème de l'adolescence'

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1

Pronovost, Jocelyne, Jacques Rousseau, Nathalie Simard, and Germain Couture. "Communication et soutien parental perçus dans des familles d’adolescents suicidaires et non suicidaires." Santé mentale au Québec 20, no. 2 (September 11, 2007): 185–202. http://dx.doi.org/10.7202/032359ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Cette recherche s'intéresse à deux variables familiales liées avec la problématique suicidaire à l'adolescence, soit la communication et le soutien parental. Elle vise à comparer les perceptions d'adolescents suicidaires et non suicidaires avec celles de chacun de leurs parents, afin de mieux comprendre le lien entre ces variables et la problématique suicidaire. Les résultats confirment que la communication et le soutien parental font problème dans les familles d'adolescents suicidaires. Ces dimensions sont perçues plus négativement par ces membres en comparaison du groupe contrôle, et les écarts de perception entre l'adolescent et ses parents sont de beaucoup supérieurs dans les familles d'adolescents suicidaires. Ces données soutiennent la pertinence d'une intervention familiale lorsque des problèmes familiaux sont identifiés au moment du dépistage ou de la demande de consultation d'un adolescent suicidaire.
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Vitaro, Frank, Muriel Rorive, Mark Zoccolillo, Elisa Romano, and Richard E. Tremblay. "Consommation de substances psychoactives, troubles du comportement et sentiments dépressifs à l'adolescence." Santé mentale au Québec 26, no. 2 (February 12, 2007): 106–31. http://dx.doi.org/10.7202/014528ar.

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Abstract:
Résumé Cet article examine la cooccurrence de trois types de problèmes d'adaptation à l'adolescence : la consommation problématique de psychotropes, les troubles du comportement (trouble oppositionnel et trouble des conduites) et les sentiments dépressifs (dépression et dysthymie). Il examine aussi les caractéristiques comportementales et sociofamiliales qui, au cours de l'enfance, distinguent les jeunes avec plusieurs problèmes d'adaptation de ceux avec un seul problème ou aucun problème. Plus de 1600 jeunes de toutes les régions du Québec ont participé à l'étude. Ces jeunes étaient âgés en moyenne de 15,7 ans lorsqu'ils ont participé à une entrevue visant à déterminer la présence possible d'une consommation problématique de psychotropes, de problèmes de comportement et de sentiments dépressifs. Leurs caractéristiques comportementales et sociofamiliales avaient été évaluées au préalable (entre l'âge de 6 et 12 ans) à l'aide de questionnaires remplis par les parents et les enseignants. Les résultats révèlent que près de 10 % des jeunes éprouvent deux ou trois problèmes d'adaptation. Ces jeunes se distinguent de ceux avec un seul problème sur diverses dimensions personnelles et sociofamiliales au cours de l'enfance. Les jeunes avec un seul problème représentent un peu plus de 25 % de l'échantillon. À leur tour, ils se distinguent du groupe sans problème sur plusieurs variables. Le groupe des jeunes qui affichent seulement un problème de consommation de psychotropes fait toutefois exception. La discussion souligne l'importance de connaître s'il y a présence simultanée de plusieurs problèmes et propose d'intervenir préventivement auprès des jeunes qui risquent de présenter plusieurs problèmes.
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Bailly, D., JY Alexandre, C. Collinet, R. Beuscart, and Ph J. Parquet. "La dépression chez l'adolescent. À propos d'une enquête réalisée auprès d'une population d'adolescents scolarisés." Psychiatry and Psychobiology 5, no. 6 (1990): 363–73. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x0000362x.

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Abstract:
RésuméAfin d'évaluer la fréquence et les manifestations de la dépression à l'adolescence, une enquête a été réalisée auprès de 744 lycéens (439 garçons et 305 filles), âgés de 14 à 23 ans, et appartenant à 15 établissements d'enseignement du second degré du département du Nord. La première partie de l'enquête a consisté en la passation de deux autoquestionnaires: la version française de l'échelle CES-D (Center for Epidemiologic Studies-Depression Scale); et un questionnaire destiné à recueillir un certain nombre de renseignements concernant la situation sociodémographique du sujet, son état de santé et celui de ses parents, son mode de vie, ses relations familiales, son degré d'insertion scolaire et sociale. La deuxième partie a consisté en un examen clinique semi-standardisé visant à repérer les adolescents présentant un épisode dépressif majeur selon les critères diagnostiques du DSMIII-R. Sur les 728 lycéens examinés, 32 (18 garçons et 14 filles) présentaient un épisode dépressif majeur (soit une prévalence de 4,4%). Les critères diagnostiques du DSMIII-R les plus discriminants pour l'identification des adolescents déprimés ont été, par ordre d'importance décroissante: l'humeur dépressive, la diminution de l'intérêt ou du plaisir, l'agitation ou le ralentissement psychomoteur, la diminution de la capacité à réfléchir ou à se concentrer, et les idées récurrentes de mort. Le score moyen obtenu à la CES-D chez les adolescents déprimés apparaît très significativement supérieur à celui obtenu chez les adolescents non déprimés (28,9 ±8 vs 13,5 ± 8,2). Enfin, parmi les variables étudiées, certaines apparaissent significativement associées à la dépression; difficultés scolaires, problèmes de santé multiples et variés, attitudes particulières vis-à-vis du poids et de l'alimentation, problèmes de sommeil, conduites antisociales. Des problèmes de santé, en particulier d'ordre psychiatrique, sont aussi plus fréquemment retrouvés chez les parents des adolescents déprimés. En conclusion, cette étude montre que la dépression, dans sa forme typique, n'est pas rare à l'adolescence mais qu'elle est aussi souvent méconnue. C'est dire la nécessité de là rechercher devant tout problème psychopathologique survenant à l'adolescence. C'est dire aussi l'intérêt des études épidémiologiques visant à préciser la phénoménologie de la dépression à cet âge de la vie.
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4

Schwartzman, Alex E., Lisa A. Serbin, Debbie S. Moskowitz, and Jane E. Ledingham. "L’évolution des enfants difficiles." Dossier : De l’adolescence aux adolescents 13, no. 2 (October 19, 2006): 94–102. http://dx.doi.org/10.7202/031461ar.

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Abstract:
Résumé Dans cet article, les auteurs relatent une recherche faite, dans le cadre du projet Concordia Longitudinal Risk Project, sur l'ajustement des enfants socialement atypiques durant l'adolescence. Plus précisément, ils tentent de répondre à la question suivante: Quels comportements de l'enfant et quelles tangentes de son développement mènent à des problèmes psychologiques majeurs à l'adolescence et à l'âge adulte? Après une analyse complexe de divers facteurs, leurs résultats indiquent que les enfants perçus comme agressifs, repliés sur eux-mêmes ou souvent agressifs et repliés sur eux-mêmes par leur camarades, sont susceptibles d'avoir des problèmes à l'adolescence. Ils explicitent ensuite selon ces trois groupes les difficultés de chacun.
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Graham, Richard. "L'adolescenza oggi." RIVISTA SPERIMENTALE DI FRENIATRIA, no. 2 (July 2010): 79–94. http://dx.doi.org/10.3280/rsf2010-002007.

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Abstract:
Nella storia dell'umanitŕ, la pubertŕ e la sua risposta psicologica, ovvero l'adolescenza, possono entrambi variare nel tempo di insorgenza e nella durata. L'adolescenza, come noi la intendiamo attualmente, sembra essere una conseguenza della vita urbana a seguito dei cambiamenti indotti dalla rivoluzione industriale. Nel corso degli ultimi cinquant'anni i rapidi sviluppi della tecnologia hanno ulteriormente infuenzato il corso dell'adolescenza, e i problemi che possono insorgere durante questo periodo. La facilitazione dell'accesso ai mezzi di comunicazione visiva ed il conseguente coinvolgimento dell'adolescente ha fatto crescere i livelli di disturbo dell'immagine corporea e l'uso problematico ed eccessivo della tecnologia. La crescita dell'accesso alle informazioni modella l'identitŕ e crea una pluralitŕ di identificazioni, aumentando in questo modo la lotta dell'adolescente per trovare un sé autentico.
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Iserin, L. "Problèmes posés à l'adolescence et chez l'adulte atteint d'une cardiopathie congénitale." Archives de Pédiatrie 11, no. 6 (June 2004): 648–50. http://dx.doi.org/10.1016/j.arcped.2004.03.079.

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Bennani, Jalil. "L'adolescenza come metafora dell'esilio." INTERAZIONI, no. 1 (April 2021): 59–68. http://dx.doi.org/10.3280/int2021-001005.

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Abstract:
L'adolescenza è una nozione moderna di cui non si parlava per nulla fino a qualche decen-nio fa nel Maghreb. "Uscire/Partire" è l'imperativo dei giovani. Vogliono uscire dall'ambiente familiare e dai modelli genitoriali. Si espongono a delle condotte a rischio, rituali di questo pe-riodo, durante i quali incontrano altri giovani coi quali vogliono integrarsi. Il rischio più grave in cui possono incorrere è quello dell'indottrinamento da parte di estremisti religiosi. Da una cultura all'altra, da un paese all'altro gli adolescenti possono acquisire nuove identità. Ma è l'identificazione, che conduce inconsciamente i loro percorsi, molto spesso attraverso il ritorno del rimosso genitoriale. Durante questo periodo di pandemia da coronavirus, i problemi sono amplificati dal distanziamento sociale e dal confinamento. In questo mondo globalizzato i sin-tomi espressi dagli adolescenti sono rivelatori dei disfunzionamenti sociali della loro epoca.
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Speranza, Mario. "L'organizzazione dei dispositivi terapeutici per gli adolescenti con disturbi psichiatrici gravi in Francia." RIVISTA SPERIMENTALE DI FRENIATRIA, no. 2 (July 2010): 127–43. http://dx.doi.org/10.3280/rsf2010-002009.

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Abstract:
L'adolescenza č il periodo d'esordio potenziale dei principali disturbi psichiatrici dell'etŕ adulta. Ma l'adolescenza č anche un periodo di profonde trasformazioni dell'identitŕ che si traducono in manifestazioni sintomatiche piů meno acute non direttamente correlate con la gravitŕ del processo patologico implicato. A questa etŕ la prognosi č spesso una scommessa terapeutica che si propone di incidere sulla traiettoria naturale del disturbo. La profonda embricatura tra divenire clinico e dispositivi di presa in carico dei disturbi psichiatrici dell'adolescenza possiede una forte valenza etica. L'obiettivo di questo articolo č quello di descrivere i dispositivi terapeutici sviluppati in Francia negli ultimi anni per la presa in carico degli adolescenti con disturbi psichiatrici severi. Un'attenzione particolare sarŕ rivolta ai dispositivi di presa in carico in urgenza e a tempo pieno e al problema complesso dell'articolazione e della temporalitŕ degli interventi. Per concludere, verranno proposte alcune ri_ essioni sul lavoro istituzionale con gli adolescenti con disturbi psichiatrici severi, sul lavoro in rete e sulla necessitŕ di mantenere una prospettiva meta-osservativa della psicopatologia dell'adolescente.
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Bastien, Marie-France, Michel Tousignant, and Sylvie Hamel. "Étude comparative de l’intégration scolaire chez des adolescents suicidaires et non suicidaires victimes de carence d’attention parentale." Santé mentale au Québec 21, no. 2 (September 11, 2007): 33–52. http://dx.doi.org/10.7202/032397ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Cette recherche fait l'analyse de l'intégration scolaire d'un échantillon de 150 adolescents victimes de carence d'attention parentale. On y compare un groupe de 78 suicidaires à un groupe de 72 non-suicidaires. Les adolescents sont âgés de 14 à 17 ans et sont recrutés dans six écoles de la région montréalaise. Les suicidaires n'éprouvent pas plus de problèmes de discipline, d'absentéisme, de rendement scolaire ou de vie de groupe à l'école que les non-suicidaires. Cependant, ils semblent moins motivés à l'école que les non-suicidaires puisqu'ils arrivent plus fréquemment en retard en classe. Ils s'engagent aussi dans un moins grand nombre d'activités parascolaires offertes par l'école et vivent plus de relations conflictuelles avec les adultes de l'école que les non-suicidaires. En outre, les suicidaires cumulent plus de caractéristiques reliées à l'abandon des études que les non-suicidaires. En conclusion, les différences observées au niveau de l'intégration scolaire font ressortir quelques indices de vulnérabilité associés aux comportements suicidaires à l'adolescence lorsqu'il y a carence d'attention parentale.
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Chevalley, Bonjour, and Rizzoli. "Améliorer la masse osseuse chez l'enfant et l'adolescent: Pourquoi, Comment?" Praxis 93, no. 11 (March 1, 2004): 415–21. http://dx.doi.org/10.1024/0369-8394.93.11.415.

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Abstract:
L'ostéoporose est un problème majeur de santé publique dont la prévalence augmente avec l'âge et dont les répercussions sont de plus en plus importantes du fait de l'évolution démographique et de l'accroissement de l'espérance de vie. Le pic de masse osseuse, capital osseux acquis en fin de croissance, est un déterminant très important du risque de fractures observées au niveau soit du radius, des vertèbres ou du fémur chez des patients souffrant d'ostéoporose. C'est pourquoi les mesures de prévention primaire de l'ostéoporose et de ses complications fracturaires consistent à optimiser l'acquisition de la masse osseuse pendant la croissance. L'activité physique et certains nutriments comme le calcium et les protéines peuvent influencer positivement la trajectoire d'acquisition et ainsi augmenter le pic de masse osseuse.
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Baldassarre, Angela. "La psico-cosa, dall'invisibile al visibile: vedere, sentire, percepire, rappresentare, pensare l'adolescenza." GRUPPI, no. 1 (October 2010): 87–101. http://dx.doi.org/10.3280/gru2010-001008.

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Abstract:
Č spesso presente negli adolescenti la convinzione che quando c'č un disagio psichico il "problema" possa essere assente o come accade frequentemente venga esternalizzato, proiettato sui genitori, sugli insegnanti ecc., perché sentono una estraneitŕ alle loro difficoltŕ. Questo processo puň accadere anche tra le varie istituzioni coinvolte, famiglia, scuola... Il sentire in adolescenza presenta forti intensitŕ emotive, affettive tali da compromettere la loro rappresentabilitŕ e pensabilitŕ. Cosa accade quando si presentifica il crollo psichico? Si avverte un pericolo per la propria identitŕ ed i fantasmi, le immaginazioni, le fantasie diventano "le psico-cose" senza possibilitŕ di distinzione tra l'interno e l'esterno, tra il vissuto, il percepito e l'accaduto, generando cosi fenomeni come dispersione dell'identitŕ, identitŕ negative, confusivitŕ e/o forti dipendenze da persone o cose pur di ritrovare disperatamente un Io possibile.
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Dollfus, C., M. D. Tabone, N. Le Guyader, and G. Leverger. "Progrès thérapeutiques chez l'enfant et l'adolescent infectés par le VIH. À quels problèmes est-on confronté aujourd'hui ?" Archives de Pédiatrie 12, no. 5 (May 2005): 511–13. http://dx.doi.org/10.1016/j.arcped.2005.01.022.

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Dickson-Tetteh, Kim. "Adolescent Reproductive Health in Africa: A Problem or a Priority? / La Santé Reproductive de l'Adolescent en Afrique: Problème ou Priorité?" African Journal of Reproductive Health 5, no. 3 (December 2001): 11. http://dx.doi.org/10.2307/3583319.

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"Les troubles psychiques de l'enfance et l'adolescence aujourd'hui: un problème majeur de santé publique." Schweizer Archiv für Neurologie und Psychiatrie 157, no. 01 (January 4, 2006): 29–34. http://dx.doi.org/10.4414/sanp.2006.01670.

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Kilani, Mondher. "Identité." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.122.

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Abstract:
Dans le lexique des anthropologues, le mot identité est apparu bien plus tard que le mot culture. Mais depuis quelques décennies, alors que divers anthropologues se sont presque vantés de soumettre à une forte critique et même de rejeter leur ancien concept de culture, l'identité a acquis un usage de plus en plus étendu et prépondérant, parallèlement à ce qui s'est passé dans d'autres sciences humaines et sociales, ainsi que dans le langage de la politique et des médias. Nombreux sont ceux dans les sciences sociales qui s'accordent pour dire que le concept d'identité a commencé à s'affirmer à partir des années soixante du siècle dernier. Il est habituel de placer le point de départ dans les travaux du psychologue Erik Erikson (1950 ; 1968), qui considérait l'adolescence comme la période de la vie la plus caractérisée par des problèmes d'identité personnelle. Cette reconstruction est devenue un lieu commun des sciences humaines et sociales du XXe siècle, et pour cette raison, elle nécessite quelques ajustements. Par exemple, le sociologue américain Robert E. Park (1939) utilisait déjà, à la fin des années 1930, le terme identité, en rapport avec ceux d'unité, d'intégrité, de continuité, pour décrire la manière dont les communautés et les familles se maintiennent dans le temps et l'espace. En ce qui concerne l'anthropologie, un examen rapide permet de constater que l'identité a déjà été utilisée dans les années 1920 par Bronislaw Malinowski d'une manière qui n'était pas du tout sporadique. Dans ses textes sur les Trobriandais – comme par exemple La vie sexuelle des Sauvages du Nord-Ouest de la Mélanésie (1930) – il parle de l'identité du dala, ou matrilignage, en référence à la « substance » biologique dont il est fait, une substance qui se transmet de génération en génération dans la lignée maternelle. Ce n’est peut-être pas par hasard que le terme identité fut ensuite appliqué par Raymond Firth, dans We, the Tikopia (1936), pour affirmer la continuité dans le temps du clan, et que Siegfried Nadel dans The Foundations of Social Anthropology (1949) parle explicitement de l’identité des groupes sociaux grâce auxquels une société s’articule. La monographie The Nuer (1940) d'Edward E. Evans-Pritchard confirme que l’on a fait de l’identité un usage continu et, en apparence, sans problèmes dans l'anthropologie sociale britannique sous l’influence de Malinowski. Dans ce texte fondamental, l’identité est attribuée aux clans, à chacune des classes d'âge et même à l'ensemble de la culture nuer, que les Nuer considèrent eux-mêmes comme unique, homogène et exclusive, même si le sentiment de la communauté locale était « plus profond que la reconnaissance de l'identité culturelle » (Evans-Pritchard 1975: 176). Par contre, l’autre grand anthropologue britannique, Alfred R. Radcliffe-Brown, qui était particulièrement rigoureux et attentif aux concepts que l'anthropologie devait utiliser (selon M.N. Srinivas, il « prenait grand soin de l'écriture, considérant les mots comme des pierres précieuses » 1973 : 12), il est resté, probablement pour cette raison, étranger au recours au terme d'identité. S’il fait son apparition dans son célèbre essai consacré à la structure sociale de 1940, c’est uniquement lorsqu'il fait référence à l'utilisation approximative de ce concept par Evans-Pritchard. Il soutient que certains anthropologues (y compris Evans-Pritchard) utilisent l’expression « structure sociale » uniquement pour désigner la persistance des groupes sociaux (nations, tribus, clans), qui gardent leur continuité (continuity) et leur identité (identity), malgré la succession de leurs membres (Radcliffe-Brown 1952 : 191). Son utilisation du terme identité ne se justifie ainsi que parce qu’il cite la pensée d'Evans-Pritchard presque textuellement. On a également l’impression que Radcliffe-Brown évite d’adopter le concept d’identité, utilisé par ses collègues et compatriotes, parce que les termes de continuité (continuity), de stabilité (stability), de définition (definiteness), de cohérence (consistency) sont déjà suffisamment précis pour définir une « loi sociologique » inhérente à toute structure sociale (Radcliffe-Brown 1952 : 45). Qu’est-ce que le concept d'identité ajouterait, sinon un attrait presque mystique et surtout une référence plus ou moins subtile à l'idée de substance, avec la signification métaphysique qu’elle implique? Radcliffe-Brown admet que la persistance des groupes dans le temps est une dimension importante et inaliénable de la structure sociale. Mais se focaliser uniquement sur la stabilité donne lieu à une vision trop étroite et unilatérale : la structure sociale comprend quelque chose de plus, qui doit être pris en compte. Si l’on ajoute le principe d’identité à la stabilité, à la cohérence et à la définition, ne risque-t-on pas de détourner l’attention de l’anthropologue de ce qui entre en conflit avec la continuité et la stabilité? Radcliffe-Brown a distingué entre la structure sociale (social structure), sujette à des changements continus, tels que ceux qui se produisent dans tous les organismes, et la forme structurale (structural form), qui « peut rester relativement constante pendant plus ou moins une longue période » (Radcliffe-Brown 1952 : 192). Même la forme structurale – a-t-il ajouté – « peut changer » (may change); et le changement est parfois graduel, presque imperceptible, alors que d’autres fois, il est soudain et violent, comme dans le cas des révolutions ou des conquêtes militaires. Considérant ces deux niveaux, la forme structurale est sans aucun doute le concept qui se prêterait le mieux à être associé à l'identité. Mais l’identité appliquée à la forme structurale ne nous aiderait certainement pas à appréhender avec précision les passages graduels, les glissements imprévus ou, au contraire, certaines « continuités de structure » qui se produisent même dans les changements les plus révolutionnaires (Radcliffe-Brown 1952 : 193). Bref, il est nécessaire de disposer d’une instrumentation beaucoup plus raffinée et calibrée que la notion d’identité, vague et encombrante, pour saisir l’interaction incessante et subtile entre continuité et discontinuité. On sait que Radcliffe-Brown avait l'intention de construire une anthropologie sociale rigoureuse basée sur le modèle des sciences naturelles. Dans cette perspective, l'identité aurait été un facteur de confusion, ainsi qu'un élément qui aurait poussé l'anthropologie naissante vers la philosophie et l'ontologie plutôt que vers la science. Alors que Radcliffe-Brown (décédé en 1955) avait réussi à éviter le problème de l'identité en anthropologie, Lévi-Strauss sera contraint de l'affronter ouvertement dans un séminaire proposé, conçu et organisé par son assistant philosophe Jean-Marie Benoist au Collège de France au milieu des années soixante-dix (1974-1975). Quelle stratégie Lévi-Strauss adopte-t-il pour s'attaquer à ce problème, sans se laisser aller à la « mode » qui, entre-temps, avait repris ce concept (Lévi-Strauss 1977 : 11)? La première étape est une concession : il admet que l’identité est un sujet d’ordre universel, c’est-à-dire qu’elle intéresse toutes les disciplines scientifiques, ainsi que « toutes les sociétés » étudiées par les ethnologues, et donc aussi l’anthropologie « de façon très spéciale » (Lévi-Strauss 1977 : 9). Pour Lévi-Strauss, les résultats suivants sont significatifs: i) aucune des sociétés examinées – même si elles constituent un petit échantillon – ne tient « pour acquise une identité substantielle » (Lévi-Strauss 1977 : 11), c’est-à-dire qu’il ne fait pas partie de leur pensée de concevoir l'identité en tant que substance ou la substance en tant que source et principe d'identité; ii) toutes les branches scientifiques interrogées émettent des doutes sur la notion d'identité et en font le plus souvent l'objet d'une « critique très sévère » (Lévi-Strauss 1977 : 11); iii) il est possible de constater une analogie entre le traitement réservé à l’identité de la part des « sociétés exotiques » examinées et les conceptions apparues dans les disciplines scientifiques (Lévi-Strauss 1977 : 11); iv) cela signifie alors que la « foi » que « nous mettons encore » sur l’identité doit être considérée comme « le reflet d'un état de civilisation », c'est-à-dire comme un produit historique et culturel transitoire, dont la « durée » peut être calculée en « quelques siècles » (Lévi-Strauss 1977 : 11) ; v) que nous assistons à une crise contemporaine de l'identité individuelle, en vertu de laquelle aucun individu ne peut se concevoir comme une « réalité substantielle », réduit qu’il est à une « fonction instable », à un « lieu » et à un « moment » éphémères d’« échanges et de conflits » auxquelles concourent des forces d’ordre naturel et historique (1977 : 11). Ceci fait dire à Lévi-Strauss que « quand on croit atteindre l'identité, on la trouve pulvérisée, en miettes » (in Benoist 1977 : 209), tout en constatant dans le même mouvement que, tant dans les sociétés examinées que dans les sciences interrogées, nous assistons à la négation d'une « identité substantielle » et même à une attitude destructrice qui fait « éclater » l’identité « en une multiplicité d’éléments ». Dans un cas comme dans l'autre, on arrive à « une critique de l’identité », plutôt qu’« à son affirmation pure et simple » (in Benoist et Lévi-Strauss 1977 : 331). Pourtant, nous ne pouvons pas oublier que Lévi-Strauss était parti d'une concession, c’est-à-dire de l'idée que nous ne pouvions pas nous passer du thème de l'identité : c'est quelque chose qui concerne d'une manière ou d'une autre toutes les sociétés, les sociétés exotiques étudiées par les anthropologues et les communautés scientifiques qui se forment dans la civilisation contemporaine. Lévi-Strauss aurait pu développer plus profondément et de manière plus radicale l’argument présenté au point iv), à savoir que l’identité est une croyance (voire une foi), produit d’une période historique de notre civilisation. Mieux encore, étant donné que les autres sociétés d’une part et nos sciences de l’autre « la soumettent à l’action d’une sorte de marteau-pilon », c’est-à-dire qu’elles la font « éclater » (in Benoist 1977 : 309), nous aussi nous pourrions finalement nous en débarrasser. Lévi-Strauss sent bien, cependant, la différence entre sa propre position et celle du public qui a participé au séminaire, beaucoup plus enclin à donner du poids et un sens à l'identité. Pour cette raison, il offre un compromis (un compromis kantien, pourrait-on dire), qui consiste à détacher la notion d’identité de celle de substance et à penser l’identité comme « une sorte de foyer virtuel auquel il nous est indispensable de nous référer pour expliquer un certain nombre de choses, mais sans qu’il ait jamais d’existence réelle » (in Benoist et Lévi-Strauss 1977 : 332). Si nous l’interprétons bien, c'est comme si Lévi-Strauss avait voulu dire à ses collègues anthropologues : « Voulez-vous vraiment utiliser le concept d'identité? » Au moins, sachez que cela ne fait jamais référence à une expérience réelle : c’est peut-être une aspiration, une affirmation, une manière de représenter des choses, auxquelles rien de réel ne correspond. Avec ce compromis, Lévi-Strauss semble finalement attribuer à l'identité une sorte de citoyenneté dans le langage des anthropologues. Cependant, même comme un feu virtuel, où se trouve l'idée d'identité : dans la tête des anthropologues, qui utilisent ce concept pour représenter des sociétés dans leur unité et leur particularité, ou dans la tête des groupes sociaux lorsqu'ils se représentent leur culture? Revenons à l'exemple de Malinowski et des Trobriandais. C'est Malinowski qui interprète le veyola, la substance biologique du matrilignage (dala), en termes d'identité, et établit un lien entre identité et substance. Parler de l'identité du dala, surtout si elle est soutenue par le concept de substance (c'est-à-dire quelque chose qui se perpétue avec le temps et qui est complet en soi, de sorte qu'il ne dépend de rien de ce qui lui est extérieur, selon la définition classique d'Aristote), finit par obscurcir la pensée plus profonde des Trobriandais, c’est-à-dire l’incomplétude structurelle du dala. Il ne suffit pas de naître dans le dala et de recevoir le veyola de la mère. Le veyola n'est pas une substance identitaire, mais une matière sans forme qui doit être modelée par l’intervention du tama ou tomakava, c'est-à-dire « l'étranger », avec lequel la mère est mariée et qui est proprement le modeleur, celui qui aide les enfants de son partenaire à grandir, à prendre un visage, une personnalité, non pas en assumant une identité, mais par une participation progressive à des relations sociales (Weiner 1976). Malgré l’utilisation extensive du terme identité dans leurs descriptions ethnographiques et leurs réflexions théoriques, les anthropologues feraient bien de se demander s’il est vraiment approprié de conserver ce concept dans leur boîte à outils ou s’il ne convient pas de considérer l’identité comme une modalité de représentation historiquement et culturellement connotée. L'auteur de cette entrée a tenté de démontrer que l'identité en tant que telle n'existe pas, sauf en tant que mode de représentation que les anthropologues peuvent rencontrer dans telle ou telle société (Remotti 2010). Toutes les sociétés, dans leur ensemble ou dans leurs éléments constitutifs, ressentent les besoins suivants : stabilité, continuité, permanence, cohérence d’un côté, spécificité, certitude et définissabilité de l’autre. Mais, comme l’a suggéré Radcliffe-Brown, les réponses à ces besoins sont toujours relatives et graduelles, jamais complètes, totales et définitives. Nous pourrions également ajouter que ces besoins sont toujours combinés avec des besoins opposés, ceux du changement et donc de l'ouverture aux autres et au futur (Remotti 1996 : 59-67). Autrement dit, les sociétés ne se limitent pas à être soumises au changement, mais le recherchent et l’organisent en quelque manière. Il peut y avoir des sociétés qui donnent des réponses unilatérales et qui favorisent les besoins de fermeture plutôt que d’ouverture, et d’autres le contraire. Si ce schéma est acceptable, alors on pourrait dire que l'identité – loin d'être un outil d'investigation – apparaît au contraire comme un thème et un terrain important de la recherche anthropologique. En retirant l'identité de leur boîte à outils, prenant ainsi leurs distances par rapport à l'idéologie de l'identité (un véritable mythe de notre temps), les anthropologues ont pour tâche de rechercher quelles sociétés produisent cette idéologie, comment elles construisent leurs représentations identitaires, pour quelles raisons, causes ou buts elles développent leurs croyances (même leur « foi » aveugle et aveuglante) en l’identité. Nous découvrirons alors que nous-mêmes, Occidentaux et modernes, nous avons construit, répandu, exporté et inculqué au monde entier des mythes et des concepts identitaires. Nous l’avons fait à partir de l’État-nation aux frontières rigides et insurpassables, de l’idéologie clairement identitaire qu’est le racisme, et pour terminer de la racialisation de la culture qui exalte les traditions locales ou nationales comme substances intouchables, dont la pureté est invoquée et qu’on entend défendre de toutes les manières contre les menaces extérieures. Passée au niveau du discours social et politique, l'identité révèle tôt toute la violence impliquée dans la coupure des liens et des connexions entre « nous » et les « autres ». Comme le disait Lévi-Strauss (et aussi Hegel avant Lévi-Strauss), à l'identité « ne correspond en réalité aucune expérience » (in Benoist et Lévi-Strauss 1977 : 332). Mais les effets pratiques de cette représentation n'appartiennent pas au monde des idées : ils sont réels, souvent insupportablement réels.
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