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1

Adams, Francis. "Le financement extérieur pour le développement." Études internationales 36, no. 3 (2006): 301–16. http://dx.doi.org/10.7202/012024ar.

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Abstract:
Résumé La Banque interaméricaine de développement (bid) représente la source de financement multilatéral la plus importante pour les projets de développement social et économique en Amérique latine et dans les Caraïbes. La présente étude se penche sur les initiatives de la bid relatives à la promotion de la croissance économique et à la modernisation de l’État. Des liens étroits sont établis entre ces initiatives et le programme plus ambitieux de la Banque concernant l’introduction de réformes économiques néolibérales dans la région. Si certaines réformes ont contribué dans une certaine mesure à la croissance économique, il existe peu de preuves démontrant une diminution correspondante de la pauvreté et des inégalités dans la région. La dernière partie présente une autre vision du processus de développement, qui s’appuie sur le renforcement de l’autonomisation au niveau local.
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2

Verreault, Marie-Josée. "Les régimes juridiques d'évaluation environnementale applicables au Nunavik. Première partie : le régime québécois." Les Cahiers de droit 42, no. 2 (2005): 215–79. http://dx.doi.org/10.7202/043636ar.

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Abstract:
Né du désir de concilier le développement économique du Nord québécois et la préservation de la spécificité culturelle des Inuits, le chapitre 23 de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois a, tant bien que mal, cristallisé juridiquement une réalité environnementale et sociale fort différente de celle qui existe au sud du Québec. Pour ce faire, les parties signataires de cette entente ont instauré deux régimes d'évaluation environnementale particuliers, l'un pour les projets de compétence provinciale et l'autre pour les projets de compétence fédérale. L'étude qui suit a pour objet l'examen du premier de ces régimes. Son objectif principal est d'évaluer comment et dans quelle mesure ce régime permet un contrôle approprié du développement économique au Nunavik, et ce, en vue de protéger l'environnement et le milieu social des Inuits.
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3

Mathevet, Raphaël. "Faut-il en finir avec le développement durable ? Regard sur les zones humides méditerranéennes." Les ateliers de l'éthique 1, no. 2 (2018): 70–84. http://dx.doi.org/10.7202/1044682ar.

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Abstract:
A partir de projets de conservation de la biodiversité ou de gestion intégrée des zones humides méditerranéennes, cet article montre que le développement durable de ces milieux relève avant tout d’une réflexion politique sur le maldéveloppement. Les projets de conservation de la biodiversité tentent de concilier conservation et développement avec divers succès. Parmi les obstacles, la réduction de la ressource en eau douce s’ajoute aux inégalités sociales et à la pauvreté. Favoriser et gérer les changements institutionnels, accroître le capital social des parties prenantes, apprendre et décider collectivement, constituent les éléments clés du développement durable. Il existe encore de nombreuses disparités dans les processus démocratiques aux échelles locales, régionales et nationales, mais un développement participatif est proposé. En étant davantage centré sur les besoins des populations locales que sur la croissance économique, en étant plus réflexif, en plaçant la critique de la science et la co-construction de projets au coeur du processus, le développement participatif des zones humides méditerranéennes peut offrir une alternative aux approches qui ont prévalues jusqu’à présent. Le développement durable des zones humides méditerranéennes est encore possible s’il accroît la capacité d’adaptation des systèmes sociaux et écologiques afin de repousser toute irréversibilité.
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4

Boulianne, Manon. "Agriculture urbaine et développement : l'expérience mexicaine." Nouvelles pratiques sociales 13, no. 1 (2002): 103–18. http://dx.doi.org/10.7202/000008ar.

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Abstract:
Résumé Dans les pays du Sud, depuis le début des années 1970, l'agriculture urbaine fait l'objet d'un nombre croissant d'interventions de la part d'agences publiques et d'organismes non gouvernementaux (ONG). Ces interventions s'inscrivent, en général, dans des projets de développement social pour des populations pauvres identifiées comme bénéficiaires. Certaines initiatives sont toutefois portées par des organisations populaires issues des mouvements sociaux urbains. Associées à une économie sociale, elles s'insèrent dans une dynamique de développement économique communautaire. C'est ce que nous avons observé à l'occasion d'une recherche réalisée auprès de différentes organisations mexicaines.
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5

Brimont, Laura, and Maya Leroy. "Le mécanisme REDD+ et les projets pilotes à Madagascar : d’un idéal incitatif à la réalité des dispositifs de gestion." Natures Sciences Sociétés 26, no. 3 (2018): 308–19. http://dx.doi.org/10.1051/nss/2018043.

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Abstract:
La principale innovation du mécanisme de réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD+) est de proposer un mécanisme de conservation des forêts par l’incitation économique basé sur les résultats. L’objectif de cet article est de mettre en perspective ce discours d’innovation politique avec la réalité des projets pilotes REDD+, en interrogeant la place qu’y occupe finalement le principe d’incitation économique. Nous analysons les projets pilotes REDD+ à Madagascar en mettant en évidence les logiques managériales qui les sous-tendent, les dispositifs territoriaux qu’ils produisent, et les modalités de mise en œuvre auprès des populations locales. Ce travail montre les décalages entre le mécanisme REDD+, vu comme un instrument économique incitatif, et son opérationnalisation en différents dispositifs de gestion aux modalités souvent très contraignantes, voire coercitives. Ces dispositifs, selon la doctrine gestionnaire qu’ils portent, mobilisent ce mécanisme comme un instrument de financement des politiques de conservation préexistantes, ou comme une incitation de développement économique agricole qui bénéficie à une élite.
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6

Corm, Georges. "La situation économique du Liban et ses perspectives de développement dans la région." Confluences Méditerranée N°49, no. 2 (2004): 149. http://dx.doi.org/10.3917/come.049.0149.

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7

Albergel, J., S. Nasri, and J. M. Lamachère. "Programme de recherche sur les lacs collinaires dans les zones semi-arides du pourtour méditerranéen." Revue des sciences de l'eau 17, no. 2 (2005): 133–51. http://dx.doi.org/10.7202/705526ar.

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Abstract:
Un lac collinaire est une retenue créée par un petit barrage en terre. Les lacs collinaires contiennent quelques dizaines de milliers à 1 million de m3 d'eau recueillie sur des bassins versants d'une superficie de quelques hectares à quelques km2. Ils s'intègrent de façon naturelle dans le paysage en ne créant pas de nuisance particulière. Ils sont aptes à réguler les flux hydriques et donc susceptibles de maintenir les populations en place en leur assurant de réelles possibilités de développement. HYDROMED est un programme de recherche mené dans quatre pays (Liban, Maroc, Syrie et Tunisie), engagés dans une politique de construction de petits barrages en complément des réalisations de grande hydraulique. L'objectif du projet HYDROMED a été d'étudier l'aménagement " lac collinaire" et ses impacts sur l'environnement proche et sur les sociétés rurales riveraines. Outre les opérations de coordination et de formation, quatre opérations de recherches ont été menées - Synthèse des travaux existants et choix des sites pour les expérimentations, - Eau - Sol - Environnement, - Agronomie - Impacts sociaux et économiques, - Pérennité du lac collinaire et son intégration dans le développement durable des régions marginales.
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8

Klein, Juan-Luis, and Jean-Philippe Waaub. "Reconversion économique, développement local et mobilisation sociale: le cas de Montréal." Recherche 37, no. 3 (2005): 497–515. http://dx.doi.org/10.7202/057070ar.

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Abstract:
Lors de la reconversion d'espaces industriels, les acteurs sociaux et économiques se confrontent et s'associent selon des modalités de gestion du développement de type post-fordiste caractérisées par le partenariat et la flexibilité. L'analyse porte sur le rôle des acteurs internes et externes dans ce processus qui, bien qu'induit par la globalisation économique, prend des orientations locales précises selon les acteurs en présence et les compromis auxquels ils aboutissent. Les auteurs comparent deux cas de reconversion en cours à Montréal, l'un dans le quartier central de Rosemont et l'autre à Ville Saint-Laurent, proche banlieue industrielle de Montréal. Ces deux cas mettent en action la grande entreprise externe et la communauté locale. Mais ils divergent quant au rôle que joue le milieu. Il en ressort que la mobilisation sociale est déterminante dans l'orientation et les choix des projets de développement local, ce qui a des conséquences sur les acteurs directement concernés et sur la collectivité dans son ensemble.
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Lepori, Benedetto, and Jean-François Perret. "Les dynamiques institutionnelles et les choix des responsables de projets du Campus Virtuel Suisse: une conciliation difficile." Swiss Journal of Educational Research 26, no. 2 (2018): 205–28. http://dx.doi.org/10.24452/sjer.26.2.4677.

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Abstract:
Dans cet article, nous examinons le développement des projets du Campus Virtuel Suisse et leur interaction avec le contexte institutionnel. Nous montrons que le CVS et les hautes écoles ont des conceptions différentes concernant le concept et les modalités d’introduction de l’eLearning. Dans ce contexte, les projets sont amenés à se détacher partiellement du modèle proposé au début par le CVS et à développer des solutions originales, adaptées à chaque contexte d’application. A leur tour, ces expériences ont engendré au niveau du programme une révision des conceptions de l’eLearning, vers un modèle de cours hybride, et, dans une moindre mesure, de l’organisation du programme, avec l’introduction des centres de support universitaires. Maintes questions restent toutefois ouvertes, notamment en ce qui concerne le modèle organisationnel et économique.
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Braunstein, Philippe. "Les forges champenoises de la comtesse de Flandre (1372-1404)." Annales. Histoire, Sciences Sociales 42, no. 4 (1987): 747–77. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1987.283418.

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Abstract:
C'est parce qu'on ne trouvait personne qui voulût prendre à bail le revenu du minerai de fer de ses forêts champenoises, que la comtesse de Flandre, d'Artois et de Bourgogne mit en 1372 « ses revenus en sa main » et « fit faire deux grosses forges qui forgent pour elle ». La comtesse et ses conseillers témoignaient là d'un souci de bonne gestion, sans doute plus largement partagé qu'on ne l'a cru par les entrepreneurs domaniaux exploitant les bois, les eaux et les ressources du sous-sol. On a très justement porté au crédit d'organismes centralisés comme les ordres religieux — particulièrement l'ordre cistercien — des projets rationnels de développement économique, dont la réalisation est attestée à la fois par les sources écrites et par les témoignages de l'archéologie. Or ces projets ne sont pas moins présents dans les préoccupations du clergé séculier et des seigneurs laïcs, même s'il faut atteindre un niveau élevé d'écriture et de continuité, et par conséquent de pouvoir, pour que les traces de la décision économique aient été conservées.
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Sénécal, Michel. "Médias communautaires au Québec : état de marginalité ou marginalité d’État." Médias communautaires ou médias libres, no. 6 (February 1, 2016): 29–42. http://dx.doi.org/10.7202/1034958ar.

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Abstract:
Le Québec est longtemps apparu comme la terre de prédilection des médias communautaires. Ces pratiques ont le plus souvent été liées à des projets d’aide gouvernementale. Mais actuellement les subventions d’État ne peuvent plus suffire à assurer la continuité de ces expériences. On ne peut considérer les médias communautaires comme un bloc homogène ou leur prêter une image d’expériences progressistes ou d’alternatives par simple opposition aux médias de masse. Pour les comprendre et en mesurer les enjeux, il convient de situer les médias communautaires dans le cadre du développement politique, économique et culturel de la société québécoise. C’est précisément à quoi s’attache cet article qui dresse un cadre d’analyse global de compréhension des médias et tente d’évaluer leur développement probable dans un contexte de pénurie.
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Verreault, Marie-Josée. "Les régimes juridiques d'évaluation environnementale applicables au Nunavik. Deuxième partie : le régime québécois et les chevauchements juridictionnels." Les Cahiers de droit 42, no. 4 (2005): 1013–61. http://dx.doi.org/10.7202/043685ar.

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Abstract:
Né du désir de concilier le développement économique du Nord québécois et la préservation de la spécificité culturelle des Inuits, le chapitre 23 de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois a, tant bien que mal, cristallisé juridiquement une réalité environnementale et sociale fort différente de celle qui existe au sud du Québec. Pour ce faire, les parties signataires de cette entente ont instauré deux régimes d'évaluation environnementale particuliers, l'un pour les projets de compétence provinciale et l'autre pour les projets de compétence fédérale. L'étude qui suit a pour objet l'examen du second de ces régimes et des règles relatives à l'harmonisation et aux chevauchements juridictionnels en matière d'évaluation et d'examen des impacts au Nunavik. Elle se termine par la présentation des principales caractéristiques des régimes provincial et fédéral ainsi que par un rappel des recommandations formulées par la Commission du Nunavik sur le sujet.
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Messier, Philippe. "Pratiques médiatiques et préservation culturelle sélective dans la province de Lào Cai, Vietnam (note de recherche)." Anthropologie et Sociétés 36, no. 1-2 (2012): 223–43. http://dx.doi.org/10.7202/1011725ar.

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Abstract:
Dans la province de Lào Cai (Vietnam), les Hmong et les Yao doivent négocier avec les initiatives de développement social, culturel et économique de l’État vietnamien et avec sa politique de préservation culturelle sélective qui modèle et détermine les comportements qu’il juge acceptables pour les groupes ethniques. Une branche de la télévision vietnamienne (VTV5) a été spécialement fondée en 2002 pour soutenir les projets de développement nationaux. En collaboration avec celle-ci, le département provincial du Ministère du Sport, de la Culture et du Tourisme (MSCT) organise des projections dans les villages et produit du matériel audiovisuel exposant des individus représentant l’image du développement souhaité par l’État vietnamien. À l’intérieur de ce processus de politisation de la culture, cet article s’intéresse à la capacité d’agir (l’agencyou l’agencéité) des acteurs de ces organisations, qui varie selon la position qu’ils occupent dans une structure politique et médiatique marquée par la relation sociale et culturelle entre majoritaires et groupes ethniques.
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Bendjebbar, Pauline. "La trajectoire d’institutionnalisation de l’agriculture biologique en Ouganda, success story de l’Afrique subsaharienne." Cahiers Agricultures 27, no. 4 (2018): 45003. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2018029.

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Abstract:
Cet article analyse la progressive institutionnalisation de l’agriculture biologique en Ouganda depuis les années 1990, marquée par l’existence de 200 000 producteurs certifiés biologiques, un mouvement national, ainsi qu’une politique dédiée en cours d’élaboration. Cette success story s’explique par une agriculture au départ « biologique par défaut » (absence d’utilisation d’intrants chimiques de synthèse) et par l’absence de service public d’encadrement agricole (non-diffusion de techniques conventionnelles), conséquences d’une histoire politique et économique singulière. Ce contexte a été propice à l’adoption et à la diffusion de techniques biologiques. La politique libérale et l’encouragement au développement d’une agriculture commerciale ont ensuite favorisé l’essor des projets de production et d’exportation d’une agriculture biologique certifiée, soutenus par d’importants programmes d’aide au développement, tel EPOPA. La création de NOGAMU, organisation qui chapeaute le mouvement biologique, marque la stabilisation d’un réseau national d’acteurs.
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Haudeville, Bernard. "Logique économique et logique sociale : La double rationalité de l'entreprise informelle et ses implications en matière de financement." Revue internationale P.M.E. 5, no. 3-4 (2012): 13–20. http://dx.doi.org/10.7202/1008152ar.

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Abstract:
La structure productive des pays en voie de développement montre l’importance des entreprises informelles. C’est le cas en particulier en Afrique où elles occupent une large fraction de la population. Ces entreprises se caractérisent, entre autres, par la non-distinction de l’activité productive et de l’activité sociale du ménage-entrepreneur. De ce fait, le principe d’autonomisation de la sphère des activités économiques qui fonde l’économique en tant que science, n’a pas d’application ici. Les critères habituels de la rationalité économique ne peuvent plus servir de guide dans l’analyse des risques et des rendements de différents projets, ce qui rend sans intérêt les méthodes d’évaluation employées par les institutions financières.
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Schürch, Dieter. "L’intégration des technologies de l’information et de la communication dans les projets de développement de régions enclavées." Articles 28, no. 2 (2004): 435–58. http://dx.doi.org/10.7202/007362ar.

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Abstract:
Résumé Cet article présente les réflexions et résultats d’un projet d’insertion sociale des technologies de la communication et de la formation par ordinateur dans toute une région périphérique suisse. L’analyse longitudinale du projet a identifié certains indicateurs de réussite transférables à d’autres communautés risquant une marginalisation sociale, linguistique et économique progressive. Parmi ces principaux indicateurs, la formation – de base, professionnelle et continue – est fondamentale. On voit en particulier se dessiner les caractéristiques d’une nouvelle professionnalité de formateur, et un ensemble de conditions – présence et distance, espace et temps, apprentissage formel et informel – qui définissent les traits d’une communauté apprenante.
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Dagenais, Huguette. "1995 : Quel développement pour les femmes et les populations?" Introduction 8, no. 1 (2005): 1–14. http://dx.doi.org/10.7202/057816ar.

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Abstract:
Dans cette introduction, l'éditrice présente de manière assez détaillée les onze contributions de ce numéro, qui éclairent particulièrement bien l'actualité. En effet, les six articles ont trait respectivement aux questions de militarisation et de politique du genre (A. Michel); et de restructuration économique en Europe centrale de l'Est, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (V. Mognadam); aux liens à établir entre les activités de production et de reproduction dans les projets de développement destinés aux femmes en général (H. Ryckmans) et, en particulier, aux femmes colombiennes (M.F. Labrecque) et saharia de l'Inde (A. Chauhan), de même qu'au rapport entre migration et connaissance du sida au Cameroun (M. de Loenzien et H. Parizot). Le présent numéro n'aurait pas été complet s'il n'avait inclus, d'une part, des témoignages sur la situation des femmes dans les conflits internes en Algérie (M.-B. Tahon) et au Rwanda (E. Mukakayumba) et, d'autre part, des réflexions critiques sur les effets dans la vie des femmes (en Haïti, par exemple; M. Neptune Anglade) des conférences mondiales des Nations Unies qui ont marqué les deux dernières décennies, dont celles tenues au Caire (Y. Pelchat) et à Dakar (F. Sow) en 1994.
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Simard, Majella. "Contribution et rôle de l’économie sociale au processus de revitalisation en milieu rural fragile : radioscopie de cas de succès et d’insuccès." Économie et Solidarités 42, no. 1-2 (2015): 52–68. http://dx.doi.org/10.7202/1029010ar.

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Abstract:
Depuis plusieurs années, l’économie sociale joue un rôle d’avant-plan dans la vie sociale et économique du Bas-Saint-Laurent. S’inscrivant d’abord dans le cadre d’un mouvement communautaire de type régionaliste, l’économie sociale tend aujourd’hui à constituer, au sein de cette région comme ailleurs au Québec, un modèle de développement visant à satisfaire des besoins que l’appareil étatique et le secteur privé parviennent difficilement à combler. S’appuyant sur le modèle de dynamisme local qui illustre l’effet structurant de l’initiative locale dans le processus de développement, cet article a pour but d’examiner, à partir de deux études de cas effectuées en milieu rural fragile, la contribution de la mobilisation et du leadership comme conditions essentielles à la mise en oeuvre de projets issus de l’économie sociale. À cette fin, nous nous intéresserons à deux communautés rurales qui ont misé sur l’économie sociale en vue de donner un second souffle à leur économie. L’un représente une « histoire à succès », en l’occurrence Sainte-Irène-de-Matapédia, alors que l’autre, Saint-Bruno-de-Kamouraska, constitue plutôt un cas problématique.
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MAHEU, Louis. "Problème social et naissance du syndicalisme catholique." Sociologie et sociétés 1, no. 1 (2002): 69–88. http://dx.doi.org/10.7202/001468ar.

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Abstract:
Résumé Entre 1896 et 1915, au moment où le Québec connaissait un développement économique majeur, un important problème social prenait forme: l'arrivée massive des ouvriers canadiens-français sur la scène sociale et nationale. Cette situation sociale allait provoquer simultanément chez divers groupes d'acteurs - les promoteurs du syndicalisme catholique et ceux du syndicalisme international - des actions de contestation et de reconstitution des formes de la vie sociale. Le sens des attitudes et idéologies collectives de ces deux groupes d'acteurs sera dégagé des orientations normatives de leur motivation, c'est-à-dire, de ce qui les motivait à l'engagement social et qui allait être à l'origine de certaines valeurs sociales. Ces orientations, qui donnent forme et existence à leurs projets collectifs de participation à l'organisation sociale, s'avéreront non seulement contradictoires mais encore opposées.
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Francq, Bernard, and Françoise Goffinet. "Au-delà de la prévention : une pratique politique de rectification permanente." II. La prévention mise en tension, no. 11 (January 18, 2016): 169–73. http://dx.doi.org/10.7202/1034636ar.

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Abstract:
L’Association de recherche et de promotion en éducation populaire, située à Lille-Sud, travaille depuis 1974 dans un quartier à forte composante de population immigrée. Ayant eu une histoire singulière qui, de la mise en place d’un club de prévention à l’organisation de stages de préformation, a été marquée par des processus de rectification permanente, l’Association a développé des modes d’intervention centrés sur le développement des formes de solidarité active et d’auto-organisation des jeunes maghrébins. Avec l’arrivée de la gauche au pouvoir, le travail de prévention basé sur la libre adhésion s’est trouvé dépassé par une politique de regroupement forcé, parfois concurrentiel, des partenaires. L’enjeu politique pour l’Association est constitué par la nécessité de réunir des partenaires en un réseau capable d’être porteur de projets globaux d’animation ou de production économique.
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Boudoux d'Hautefeuille, Madeleine. "La route, facteur de développement socio-économique ? Une analyse des enjeux portés par les projets routiers en Guyane française." Espaces et sociétés 156-157, no. 1 (2014): 177. http://dx.doi.org/10.3917/esp.156.0177.

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Laigneau, Monique. "Un nouveau champ d intervention : « la Culture Scientifique, Technique et Industrielle »." III. Savoirs scientifiques et pouvoirs, no. 15 (January 13, 2016): 123–32. http://dx.doi.org/10.7202/1034441ar.

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Abstract:
Depuis 1982, est née en France une politique de développement de la Culture Scientifique, Technique et Industrielle. L’enjeu de cette démarche est avant tout économique : essayer de se sortir de la crise. Pour mobiliser les populations, il était d’une part nécessaire de mémoriser les savoir-faire traditionnels valorisant le capital culturel en voie de disparition de milliers de travailleurs, et d’autre part de mettre en oeuvre des projets favorisant l’acculturation à la modernité, c’est-à-dire l’apprentissage des nouvelles technologies. Une techno-culturello-structure s’est mise en place à travers un certain nombre de réalisations, lesquelles posent des problèmes quant au partage du savoir et aux processus enclenchés pour une réelle démocratisation des connaissances. Cependant, ce qui paraît le plus important c’est l’impulsion d’une expérimentation sociale et culturelle authentiquement démocratique. Mais peut-être n’est-ce là qu’une mode conjoncturelle ?
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MIGANI, Guia. "La Communauté économique européenne et la Commission économique pour l’Afrique de l’ONU: la difficile convergence de deux projets de développement pour le continent africain (1958–1963)." Journal of European Integration History 13, no. 1 (2007): 133–46. http://dx.doi.org/10.5771/0947-9511-2007-1-133.

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El Daccache, Georges. "La banque de Syrie et du Liban : un acteur du développement économique au levant à l’époque du mandat français (1919-1939)." Revue française d'histoire économique N°14, no. 2 (2020): 62. http://dx.doi.org/10.3917/rfhe.014.0062.

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Brandalize, Maria Cecilia, and Alzir Felippe Antunes. "Contributions of remote sensing to the cartographic development of the Brazilian territory: An introductory overview." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, no. 198-199 (April 21, 2014): 2–7. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2012.66.

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Abstract:
Le Conseil du Service Géographique (DSG), en collaboration avec l'Institut Brésilien de Géographie et de Statistique (IBGE), sont responsables de la cartographie systématique du territoire brésilien (échelle 1/1.000.000 au 1:25.000) depuis leur création, respectivement en 1890 et 1934. Compte tenu de la longue histoire dans l'établissement d'un système cartographique national, comprenant plusieurs projets de cartographie topographique au cours du siècle dernier, la plupart d'entre eux reposent sur une couverture photogrammétrique. Le territoire relevé n’a pas été mis à jour étant donné que le cartes les plus récentes datent des années 80. Le manque d’une politique de mise à jour des cartes topographiques indique la situation chaotique que les planificateurs et les gestionnaires en général connaissent actuellement au Brésil. Ainsi, bien que le territoire brésilien soit complètement couvert, depuis 1922, à l'échelle du 1 :1.000.000 (46 feuilles au total), la gamme de produits la plus courante pour cette échelle date de 1998, lorsque sa dernière mise à jour s’est appuyée sur des images de télédétection. D'autre part, des échelles plus grandes telles que 1:100.000, 1:50.000 et 1:25.000, couvrant respectivement 75%, 14% et 1% du territoire brésilien proviennent de la période entre 1908 et 1985, la plupart datant de 30 ans et sans un mise à jour périodique. Le manque de données cartographiques à des échelles aussi importantes pénalise le développement local et régional, ainsi que la planification et la surveillance de l'environnement, des plans et des actions basées sur des informations peu fiables et inexactes. Les initiatives prises par le gouvernement afin de résoudre certains problèmes de surveillance et de gestion de l'environnement, en particulier dans la région amazonienne, culminent dans des projets fondés uniquement sur les techniques de télédétection, comme les projets RADAM (Radar de l'Amazonie) et SIVAM (Système de Surveillance de l’Amazonie). D'autres initiatives sont remarquées, depuis 2006, pour la coopération entre l'IBGE et l'Alaska Satellite Facility (ASF), visant à la distribution des images de télédétection à des organismes du Gouvernement Fédéral, à des institutions de recherche et à d’autres usagers non commerciaux au Brésil. Ces images visent à accélérer le processus de cartographie du territoire et de ses mises à jour ultérieures, ce qui permet une planification plus efficace de l'action gouvernementale. Dans un pays où le développement et la diffusion des produits cartographiques sont plus avancés que le développement social et économique, de telles initiatives doivent être discutées et analysées de façon critique.
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Haddab, Eddine, and Pierre Traimond. "La finance islamique et la contrainte des besoins en fonds de roulement des PME." Revue internationale P.M.E. 5, no. 3-4 (2012): 141–52. http://dx.doi.org/10.7202/1008158ar.

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Abstract:
Le problème des fonds de roulement des PME intéresse particulièrement les institutions financières des pays d’Islam où petit commerce et artisanat dominent et où les relations d’argent s’effectuent intuitu personae. Les difficultés des PME des pays en développement à accéder au crédit apparaissent dans le besoin de financement du cycle d’exploitation. Composante essentielle, sinon unique, du fonds de roulement, le crédit se révèle particulièrement court. Dans un environnement économique précaire, la tradition islamique connaît un partage des risques entre prêteur et emprunteur. Les insuffisances des systèmes bancaires sont compensées par la présence d’un secteur informel qui aide les PME à se procurer matières premières et semi-produits, sans oublier des équipements souvent obsolètes, ou à surmonter les risques-pays. La Charia, loi musulmane, repose sur l’équité des transactions et le refus de la thésaurisation. Les bailleurs de fonds s’associent aux projets qu’ils financent selon la règle de partage des profits et des pertes. Le financement se détermine à partir du montant des stocks, des créances sur les clients et des dettes. Tout cela est réduit au maximum, car l’entreprise vit au jour le jour et les co-contractants se connaissent. Les contrats islamiques, musharaka, murabaha ou ijara, sorte de crédit-bail, apportent à la fois études de projets et moyens financiers. Rigide en raison de l’hostilité au prêt à intérêt, la finance islamique reste pragmatique par son souci du quotidien.
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Bernasconi, Michel, and Franck Moreau. "L’évolution du projet des jeunes entreprises technologiques innovantes au cours des premières années: une méthode d’appréciation du cheminement stratégique." Revue internationale P.M.E. 16, no. 3-4 (2012): 11–29. http://dx.doi.org/10.7202/1008443ar.

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Abstract:
La jeune entreprise technologique innovante fait l’objet d’un intérêt croissant tant de la part des praticiens, des chercheurs que des institutions publiques. Les expériences vécues attestent par ailleurs des difficultés auxquelles se sont heurtées ces entreprises pour se développer, et ce malgré un modèle économique pertinent, une technologie performante et une équipe expérimentée et complémentaire. Si les travaux de recherche existants ont indiscutablement permis de nommer et de définir les pratiques stratégiques des entreprises, ils nous paraissent toutefois insuffisants pour rendre compte de la spécificité et de la réalité du développement des jeunes entreprises technologiques. Nous proposons ici une approche de l’évolution du projet d’entreprise en nous intéressant au cheminement stratégique suivi par la jeune entreprise. L’analyse est basée sur l’appréciation des écarts relatifs aux principaux attributs du projet au moment de la création et quelques années plus tard. Pour ce faire, un modèle descriptif et analytique a été construit et testé auprès de trois jeunes entreprises technologiques de Sophia-Antipolis. L’analyse du développement et la mise en évidence des écarts constatés entre le projet initial – tel qu’il a été formulé dans le premier plan d’affaires – et le projet réalisé mettent en évidence les difficultés qu’ont ces entreprises à pénétrer le marché et à commercialiser leur offre. Les trajectoires de développement suivies sont peu linéaires et les reformulations stratégiques rendent nécessaires des qualités de management. Au-delà des résultats, ce travail permet d’opérationnaliser une méthode d’évaluation de l’évolution des projets d’entreprises.
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Martel, Réginald. "Impasse et solutions alternatives : entrevue avec René Dumont par." II. Urbanisation et situations de crise, no. 17 (December 18, 2015): 57–61. http://dx.doi.org/10.7202/1034368ar.

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Abstract:
Au cours de l’entrevue, René Dumont commente des thèmes présents dans son livre le plus récent, Pour l’Afrique j’accuse (paru en 1986 chez Plon, à Paris), ainsi que dans son oeuvre en général. Ayant constaté l’échec des projets agricoles et industriels en Afrique, René Dumont porte plusieurs accusations : 1) contre le système économique dominant, qui fait que seuls les produits agricoles des pays du Tiers monde sont véritablement soumis à la loi du marché; 2) contre le système économique dominant, qui a exporté le modèle de développement des pays occidentaux en Afrique et financé sa mise en place; 3) contre les responsables politiques locaux, qui permettent l’exploitation des campagnes par les villes et ont longtemps nié la nécessité du contrôle des naissances. Pour remédier aux graves problèmes que connaît l’Afrique et éviter de nouvelles catastrophes, René Dumont propose des solutions qui supposent la participation active et la connaissance pratique des intervenants, paysans comme coopérants. Il privilégie la décentralisation des décisions et des équipements : que chaque village ait sa digue, son puits et son programme de reboisement; que l’on prenne des mesures appropriées pour empêcher le bétail de circuler librement. La solution à long terme pour l’Afrique réside dans la reprise en main de l’agriculture par les paysans; la première révolution agricole, encore à faire, sera basée sur le fourrage, l’élevage intensif et la traction animale.
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Wallace, Matthew L. "« The Rainmakers » : le Service météorologique du Canada et la recherche sur la modification du temps dans l’après-guerre." Scientia Canadensis 35, no. 1-2 (2013): 5–37. http://dx.doi.org/10.7202/1013979ar.

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Abstract:
Le développement de la recherche sur la modification du temps est un élément central de l’évolution des sciences atmosphériques dans l’après-guerre au Canada. Nous mettons en valeur deux projets de recherche de grande envergure en Alberta et au Québec, dans le contexte d’un déplacement des études sur la modification du temps du laboratoire vers le terrain dans les années 1950 et 1960. Par ce biais, nous montrons comment les milieux naturel, économique, social et politique d’une région sont déterminants pour l’évolution du SMC et des sciences atmosphériques au Canada, deux éléments largement absents de l’historiographie des sciences au Canada. Les travaux sur la modification du temps mettent en évidence les liens avec la sphère politique, la fonction publique canadienne, la communauté scientifique et le secteur privé. Nous caractérisons ainsi les rapports de force dominants qui permettent au SMC de développer, à l’interne et à l’externe, une capacité scientifique au pays. En revanche, cette position du SMC, en tant que « service » gouvernemental déterminé par le mandat précis, accorde une marge de manoeuvre limitée au déroulement de cette recherche.
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Hamelin, Anne-Marie, and Nathalie Bolduc. "La sécurité alimentaire à l’agenda politique québécois1." Service social 50, no. 1 (2003): 57–80. http://dx.doi.org/10.7202/006919ar.

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Abstract:
Résumé Au printemps 2001, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale figure au titre des défis majeurs du Québec dans la poursuite de son développement social et économique. Le Discours sur le budget en fait foi : 815 millions de dollars sont alors consentis sur trois ans à cette lutte, dont 100 millions en vue d’investissements structurants devant favoriser l’émergence de nouvelles initiatives de solidarité sociale. Dans cette foulée, une somme de 10 millions était octroyée pour la mise en oeuvre de projets de sécurité alimentaire visant à améliorer l’autonomie des familles. Les auteures voient dans cette mesure, même modeste, une ouverture significative à l’égard de la sécurité alimentaire. Qui plus est, ce thème s’inscrit en 2002 dans la loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Les auteures proposent comme explication à cette ouverture un « effet de contagion » qui a pu se réaliser pleinement par l’action convergente de trois courants – celui des problèmes, celui des solutions et celui de la politique – et des acteurs qui y ont pris part.
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Zaiane-Ghalia, Selma. "Médiation culturelle pour la sauvegarde et la valorisation du patrimoine tunisien." Ethnologies 38, no. 1-2 (2017): 127–53. http://dx.doi.org/10.7202/1041590ar.

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Abstract:
Depuis son indépendance, la Tunisie a consacré des efforts importants à la valorisation du patrimoine culturel dans un objectif de développement économique misant sur le secteur touristique. Les diverses institutions gouvernementales concernées par la sauvegarde et la valorisation des richesses patrimoniales, telles que le ministère de la Culture et le ministère du Tourisme, ont mis en place plusieurs actions de médiation culturelle à cet effet. De nombreux rapports et publications mentionnent ces données mais l’on a peu écrit sur l’apport important des citoyens et des organisations communautaires à ce domaine de la médiation culturelle. Or le mouvement associatif a toujours été fort en Tunisie et il s’est renforcé depuis la révolution de 2010. À partir de visites et de rencontres personnelles effectuées sur le terrain et complétées par des données récentes colligées sur Internet – sur des blogues, des pages sociales ou des sites plus professionnels –, nous nous proposons d’examiner la place de la participation citoyenne dans la médiation culturelle en Tunisie. Nous prendrons à cet effet des exemples de projets concrets.
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Frendi, Karima, and Zoulikha Ait-lhadj. "Le tourisme culturel-patrimonial, une contribution à la valorisation des villages kabyles du Djurdjura." digitAR - Revista Digital de Arqueologia, Arquitectura e Artes, no. 5 (February 20, 2019): 203–21. http://dx.doi.org/10.14195/2182-844x_5_11.

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Abstract:
La préoccupation liée à la préservation, la sauvegarde et la valorisation du village kabyle traditionnel en Algérie, comme témoignage de notre histoire et symbole de notre identité, se chevauche inévitablement avec celle du développement local des régions de la zone de montagne, notamment du Djurdjura. Actuellement, ses villages se dépeuplent vue l’absence d’alternative de développement, ce qui les faits sombrer dans l’oubli et la désuétude, « cas du village traditionnel d’Ath El Kaid, situé au coeur de la montagne du Djurdjura, malgré qu’il soit érigé en secteurs sauvegardés après son classement comme patrimoine culturel national année 2009». En vue d’une valorisation du village traditionnel, il est crucial d’opter pour sa redynamisation, et d’en faire un élément actif dans son territoire. Ainsi, l’intégration d’une activité touristique mobilisant ses potentialités naturelles et culturelles s’imposent, pour un développement local certain. Le tourisme culturel-patrimonial est une forme de tourisme qui a pour but de découvrir le patrimoine culturel et architectural d’une région. Il doit être réfléchi comme un agent de développement durable, et s’appliquer aux valeurs fondamentales à savoir l’authenticité des projets et la protection du patrimoine. Le tourisme culturel-patrimonial, peut contribuer de façon significative à la prospérité économique de la région de la Kabylie du Djurdjura, comme il peut générer des retombées sociales à savoir la reconnaissance de son patrimoine culturel et architectural comme composante du territoire. Et par conséquent la promotion de sa culture locale vivante, la découverte des différentes activités et traditions de la population locale. Ainsi les apports de ce type de tourisme, contribuent à améliorer la qualité de vie des habitants et leur procurent un sentiment de fierté renouvelé à l’égard de leur culture et leur patrimoine et deviennent soucieux de leur préservation à travers le temps.
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Penot, Eric, and Isabelle Ollivier. "L'hévéa en association avec les cultures pérennes, fruitières ou forestières : quelques exemples en Asie, Afrique et Amérique latine." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 301, no. 301 (2009): 67. http://dx.doi.org/10.19182/bft2009.301.a20407.

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Abstract:
Initialement développée par le secteur des grandes plantations au début du siècle, l'hévéaculture est aujourd'hui principalement le fait de petites exploitations paysannes. Le modèle de diffusion initial fut la monoculture stricte. Cependant, les cultures vivrières intercalaires pendant la période immature de l'hévéa, Hevea brasiliensis, sont relativement bien développées, y compris dans les anciens projets de développement sectoriels. En revanche, les associations incluant des cultures pérennes ou forestières sont peu recensées et souvent peu acceptées par les institutions de développement, comme ce fut le cas en Indonésie durant années 1990. Elles existent localement, parfois sur des superficies importantes : le " jungle rubber ", par exemple. Ces pratiques assurent pourtant une meilleure valorisation de la terre et de la main-d'oeuvre et les associations permanentes avec des cultures pérennes constituent un facteur de stabilisation économique des plantations et de diversification des revenus. Les systèmes agroforestiers complexes constituent aussi un avantage écologique puisqu'ils sont garants du maintien d'une grande partie de la biodiversité rencontrée en forêt naturelle. Le peu d'intérêt officiellement reconnu pour ces associations malgré des avantages économiques et environnementaux peut être imputé au fait qu'elles ne correspondent pas au type d'hévéaculture dominant au sein des grandes sociétés de plantations et des institutions de développement. Nombre de paysans ont innové et mis au point des systèmes astucieux et pratiques leur permettant de diminuer les risques et de diversifier leur production. Le présent article tend à faire le point sur les associations existantes : hévéa associé au café, au thé, au cacao, au rotin ainsi qu'aux espèces fruitières ou forestières. Il ne prétend pas analyser les systèmes en détail mais a pour objectif d'en présenter la diversité. (Résumé d'auteur)
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Abrika, Belaïd. "La coopération décentralisée, un levier pour le développement économique territorialisé. Exemples de projets de coopération franco-algérienne, les Wilayate de Béjaia et Tizi-Ouzou." Mondes en développement 175, no. 3 (2016): 59. http://dx.doi.org/10.3917/med.175.0059.

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Boquet, Roxane, and Claude Rioux. "Estimation de la valeur non marchande des services rendus par les écosystèmes du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent." Conservation et gestion 142, no. 2 (2018): 157–66. http://dx.doi.org/10.7202/1047156ar.

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Abstract:
Les espaces naturels ainsi que l’ensemble des usages qu’ils permettent représentent une valeur certaine pour les sociétés. Cette dernière peut être traduite par les retombées économiques de plusieurs activités comme le tourisme, par des valeurs implicites sur le marché immobilier, ou encore par le désir de protection environnementale. Or, les décisions des parties prenantes se fondent essentiellement sur la comparaison de ces valeurs avec des projets de développement économique. Ainsi, de nombreuses approches ont été testées afin d’attribuer une valeur monétaire à l’environnement. La méthode utilisée se fonde principalement sur le transfert de bénéfices appliqué par la présentation d’une méta-analyse. Au sein de ce transfert de bénéfices est inclus le transfert d’expertise réalisé par la méthode Delphi proposant la consultation d’experts. La première étape consiste à déterminer les services écosystémiques que procure l’environnement étudié; la seconde repose sur un système de pondération de ces services; et la troisième attribue une valeur en dollars/hectare/année à chaque service. Unique au Québec, possédant une riche biodiversité, le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent (PMSSL) est le site d’application de la méthode. L’ étude estime la valeur non marchande du PMSSL dans un intervalle de 27,8 à 32,9 millions de dollars canadiens par an.
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Cherubini, Bernard. "Les Acadiens en Guyane (1765–1848) : une « société d’habitation » à la marge ou la résistance d’un modèle d’organisation sociale." Deuxième partie : les migrations et transferts culturels de l’Europe à l’Amérique. Migrations et transferts culturels aux XVIIe et XVIIIe siècles, no. 13-14-15 (October 27, 2009): 147–72. http://dx.doi.org/10.7202/038426ar.

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Abstract:
Résumé Très rapidement oubliés par les administrateurs de la colonie dans les savanes de l’ouest, au milieu de leurs troupeaux de bovins et de leurs parcs à tortue, les quelque 40 familles acadiennes, venues de l’Isle-Madame, de Saint-Pierre-du-Nord, de Rivière-du-Moulin-à-Scie, installées en Guyane dans les quartiers de Kourou, de Sinnamary et d’Iracoubo, à la suite du désastre de l’expédition de Kourou de 1764, ont été tenues à l’écart des projets de développement économique de la Guyane qui allaient concerner les Terres-Basses de l’Est, les grands domaines des quartiers les plus proches de Cayenne. Ce désintérêt, devenu pratiquement total à la suite du décès du gouverneur Jacau de Fiedmond en décembre 1781, aura probablement servi leur projet d’installation, sur des bases de rapprochement familial, de mariage des enfants et de remariage rapide des veufs et des veuves, jusqu’aux époques plus troublées de la Révolution française (1789), de la première abolition de l’esclavage (1794), des déportations de révolutionnaires (1794–1798) et de l’occupation portugaise de la Guyane (1809–1817). Une lecture ethnologique des caractéristiques de cette « société d’habitation », fondée sur des éléments d’ethnohistoire et sur des données généalogiques, vient confirmer la capacité des marges à structurer des relations autonomes et originales avec les centres de pouvoir, politiques ou économiques. On peut même se risquer à entrevoir l’influence de pratiques — dont on pourrait abusivement dire qu’elles sont déjà devenues « traditionnelles » en Acadie — dans l’organisation de la pêche à la tortue, de la pêche et de la navigation côtière, dans l’organisation spatiale des habitations le long du littoral, etc. Mais une société parallèle, en marge, se met nécessairement en marge d’un système existant ou en voie de constitution — ici une « société d’habitation » — sur la base d’une appropriation séparée de l’espace, de l’histoire immédiate, de la quotidienneté, que nous avons appelé ailleurs localisme, qui constitue dès lors sa force en cas de besoin de résistance à des pressions extérieures.
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Bacon, Marie-Hélène, Louise Vandelac, and Sébastien Petrie. "Pesticides: Le Talon d’Achille des politiques alimentaires canadiennes et québécoises." Canadian Food Studies / La Revue canadienne des études sur l'alimentation 5, no. 3 (2018): 153–81. http://dx.doi.org/10.15353/cfs-rcea.v5i3.274.

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Abstract:
Comment expliquer que le projet de politique alimentaire du Canada ignore le dossier des pesticides alors que la récente politique bioalimentaire du Québec évoque vaguement la question, mais sans engagements significatifs? Pourquoi évacuer ainsi l’analyse des enjeux et des effets sanitaires et environnementaux préoccupants des pesticides et notamment du glyphosate, premier pesticide au monde, en croissance exponentielle, qui, déclaré cancérogène probable par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) (IARC, 2015), constitue au Canada 56 pour cent des pesticides agricoles et 44 pour cent de ceux du Québec (Santé Canada, 2017a; MDDELCC, 2017)? Presqu’omniprésent dans les champs, les cours d’eau agricoles et dans 30 pour cent des aliments au Canada, le glyphosate est l’objet de vives controverses scientifiques et citoyennes dans le monde entier (Robin, 2008, 2018). En Europe, sa ré-autorisation, suite à deux ans de vives controverses a été limitée à 5 ans. Aux États-Unis, 3,500 victimes d’un lymphome non-hodgkinien attribué au Roundup, premier herbicide à base de glyphosate (HBG) en importance au monde, poursuivent en justice son principal fabricant Monsanto (Gonzague & Michel, 2017) alors qu’en France et en Argentine, des poursuites pour malformations congénitales s’amorcent également contre Monsanto (Foucart, 2018). Cet article examine, dans une approche interdisciplinaire et intersectorielle, les facteurs de la montée en puissance des HBG, leurs principaux effets sur l’environnement et la santé, et les lacunes d’évaluation et d’encadrement des pesticides, contribuant à leur diffusion massive et à leurs effets. Il met aussi en évidence que les projets et politiques alimentaires canadiennes et québécoises, centrés sur le développement de modèles agro-industriels intensifs et technicisés d’exportation soumis à une conception de croissance économique, sont peu compatibles avec les exigences de protection de la biodiversité, de la santé et de la sécurité alimentaire. Or, dans un contexte de globalisation des marchés et d’accords de libre-échange avec l’Europe, plus soucieuse du Principe de Précaution et de droits des consommateurs, la négligence de ces enjeux écologiques et sanitaires risque d’en constituer le talon d’Achille.
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Molina, Sergio Andrés Pulgarín, and Marleny Cardona Acevedo. "Caracterización del comportamiento emprendedor para los estudiantes de administración de la Universidad Nacional = Characterization of the enterpreneurial behavior of business administration students at Universidad del Rosario." Revista EAN, no. 71 (August 1, 2013): 22. http://dx.doi.org/10.21158/01208160.n71.2011.549.

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Abstract:
RESUMEN:El emprendimiento como campo de estudio ha cobrado una creciente relevancia en las agendas académicas y gubernamentales del último quinquenio por su capacidad para empujar el desarrollo económico y los procesos de innovación en los países. Un ejemplo de ello es Colombia, donde el nivel de impacto ha sido tan elevado que se han formalizado desde marcos regulatorios como la ley 1014 del 2006 para el fomento a la cultura empresarial , hasta instituciones de todo tipo para el fomento al emprendimiento empresarial. No obstante, los esfuerzos por estructurar espacios para estimular el emprendimiento deben trascender más allá del simple asistencialismo, para centrarse en la definición de planes estratégicos que permitan la formación de emprendedores de una manera articula y congruente con objetivos y políticas claramente identificadas.Por tal razón, desde el centro de emprendimiento de la Universidad de Rosario se impulsó el desarrollo de un estudio que permitiese la caracterización del perfil emprendedor de los estudiantes, a fin de identificar sus fortalezas y debilidades. Este estudio toma como base la metodología de características del comportamiento emprendedor o CCE para estudiar los alumnos de pregrado de la Facultad de Administración en cada uno de sus tres programas. Al final con estos resultados el Centro Emprendimiento podrá formular cada uno de sus planes, programas y proyectos, así como también políticas asociadas al desarrollo de las cualidades necesarias para formar mejores emprendedores.ABSTRACT:Entrepreneurship as a field of study has gained a significant role in the academic and government agendas stated at a five- year term as it consolidates economic development and innovation processes in different countries. One example of this is Colombia, in which the impact has been obvious to get regulatory formal frameworks as 1014 of 2006 Law to foment an entrepreneurial culture, as well as institutions for the development of entrepreneurship. However, all efforts to have spaces to stimulate this aspect should go further the design of strategic planning that allows the formation of entrepreneurs based on articulated aims and policies clearly identified.For this reason, in the entrepreneurship department of Universidad del Rosario a study was made which set up the characterization of the entrepreneur profile of students to identify weaknesses and strengths. This study used the methodology based on the characteristics of entrepreneur behavior to make the study involving Business Administration students in each of the three academic programs. Finally, considering the results of this study, this department can design its programs and projects as well as all the policies to develop the necessary qualities to form better entrepreneurs.RESUMÉÉL’entrepreneuriat a acquis en tant que champ d’étude, une importance croissante dans les universités et les programmes gouvernementaux de ces cinq dernières années pour sa capacité à améliorer le développement économique et les processus d’innovation des pays. Un exemple clair en est la Colombie, où l’impact de l’entrepreneuriat a été si fort qu’il a été officialisé dans le cadre réglementaire avec la Loi 1014 de 2006 pour la promotion de la culture entrepreneuriale, mais aussi dans différentes institutions pour la promotion de l’entreprise. Toutefois, les efforts pour structurer les espaces de stimulation del’esprit d’entreprise doivent aller au-delà de la simple assistance mais plutôt mettre en place des plans stratégiques permettant la formation des entrepreneurs de manière articulée et conforment aux objectifs et politiques établies. Pour cette raison, une étude permettant la caractérisation des forces et faiblesses du profil des étudiants–entrepreneurs a été entreprise par le Centre de Gestion de l’Université de Rosario.Cette étude prend comme base les caractéristiques du comportement entrepreneurial ou CCE pour étudier les élèves de premier cycle de la Faculté de Gestion dans chacun de ses trois programmes. Finalement et avec l’aide de ces résultats, le Centre de Gestion pourra mettre en oeuvre ses programmes et projets, ainsi que les politiques liées au développement des qualités requises pour former de meilleurs entrepreneurs.
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فراح, رشيد, та كريمة فرحي. "تنفيذ مشاريع البنية التحتية بنظام BOT كآلية لتحقيق التنمية الاقتصادية والاجتماعية : نماذج تطبيقية = La Mise en Oeuvre de Projets d'Infrastructure par le Système BOT Comme un Mécanisme pour Parvenir à un Développement Économique et Social : Modèles Pratiques = The Implementation of Infrastructure Projects by the BOT System as a Mechanism to Achieve Economic and Social Development : Practical Models". التواصل N.A., № 51 (2017): 295–311. http://dx.doi.org/10.12816/0047933.

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Andrieu, Nadine, Eduardo Chia, and Eric Vall. "Recherche et innovations dans les exploitations de polyculture-élevage d’Afrique de l’Ouest Quelles méthodes pour évaluer les produits de la recherche ?" Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 64, no. 1-4 (2011): 7. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10116.

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Abstract:
Alors que l’invention peut se définir comme la découverte d’un principe, l’innovation peut être définie comme l’adoption de ce principe par une population (1, 2, 3, 17). En Afrique de l’Ouest, la grande majorité des inventions et leur traduction fréquente en propositions techniques de la recherche pour intensifier les systèmes mixtes agriculture-élevage ont été peu ou n’ont pas été intégrées dans les systèmes de production (11, 13, 14, 18, 21, 23). Ce constat d’échec a amené la recherche à s’interroger sur ses démarches de conception et d’évaluation de ses propositions et à impliquer davantage les acteurs de terrain dans la formulation des problèmes et l’élaboration des solutions dans le cadre de recherches participatives (5, 8, 10, 12, 15, 16). L’analyse des facteurs d’adoption des inventions constitue un premier champ au sein des méthodes d’évaluation existantes. L’objectif est d’identifier les facteurs économiques, institutionnels, structurels ou sociotechniques qui favorisent le passage de l’invention à l’innovation (4, 20). Des outils de modélisation peuvent aussi être utilisés pour analyser le profil des populations susceptibles d’adopter telle ou telle technologie (7, 24). Les méthodes de diagnostic des impacts de la recherche constituent un deuxième champ d’évaluation. Il s’agit d’analyser les effets, prévus ou non, des propositions de la recherche quand elles sont expérimentées sur le terrain ou adoptées (19). La modélisation peut là encore s’avérer un outil puissant pour explorer les impacts potentiels des propositions de la recherche avant leur mise en oeuvre effective au sein des systèmes de production (6, 9, 22). L’objectif de ce numéro thématique est de passer en revue différents travaux sur l’évaluation des propositions de la recherche, récemment réalisés en zone agropastorale d’Afrique de l’Ouest, afin de définir comment concevoir et évaluer des innovations dans cette région. Les contributions se basent sur différentes études menées non seulement dans le domaine de la production et de la santé animales mais aussi dans celui des productions végétales intimement liées à l’élevage dans les systèmes mixtes étudiés. Elles abordent également la gestion socio-économique des exploitations et, en particulier, intègrent les projets des producteurs. Cette diversité de terrains et d’approches permet d’enrichir la réflexion sur les méthodes d’évaluation des innovations dans les systèmes d’élevage et dans les systèmes agro-sylvo-pastoraux de cette région. Les trois premiers articles s’intéressent aux facteurs d’adoption des produits de la recherche. Bouyer et coll. analysent les facteurs ayant joué sur l’adoption d’une nouvelle méthode de lutte sanitaire acaricide en milieu paysan au Burkina Faso. Ngondjeb et coll. étudient les facteurs d’adoption de techniques de lutte contre l’érosion hydrique des sols en zone cotonnière du Cameroun. Dans des contextes de changements socio-économiques induisant des stratégies adaptatives de producteurs camerounais, Pedelahore et coll. s’interrogent sur la place de processus d’intensification promus par la recherche. Ces méthodes fournissent des pistes pour mieux caractériser la diversité des besoins et des contraintes des populations cibles. Les autres travaux concernent surtout les méthodes d’évaluation des impacts de la recherche. Ces évaluations sont prospectives pour deux articles : les travaux de Dabire et coll. explorent les impacts potentiels de la prévision saisonnière des pluies sur les performances économiques des exploitations familiales burkinabés ; ceux de Deffo et coll. évaluent les effets de différents systèmes de culture sur la durabilité des exploitations. L’article de Sempore et coll. combine évaluation prospective et évaluation ex post, respectivement avant et après l’expérimentation d’ateliers d’embouche chez des agroéleveurs. Trois articles analysent a posteriori les impacts de propositions expérimentées ou adoptées par les producteurs : Blanchard et coll. mesurent l’impact de l’utilisation raisonnée de la fumure organique au champ sur les rendements et les revenus de producteurs burkinabés ; Fokou et coll. explorent les liens entre, d’une part, les innovations technologiques et organisationnelles et, d’autre part, les relations de pouvoir dans des systèmes de production laitiers du Mali. Enfin, en s’inspirant d’une méthode expérimentée à la Réunion (France), Vayssières et coll. cherchent à mieux prendre en compte les consommations énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre dans les exploitations d’élevage d’Afrique de l’Ouest dans la conception de systèmes agropastoraux plus respectueux de l’environnement. L’objectif global de ces travaux est de consolider les méthodes d’évaluation des impacts de la recherche pour sélectionner les propositions qui contribuent le mieux au développement durable des systèmes agro-sylvo-pastoraux d’Afrique de l’Ouest.
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NYS, Y. "Préface." INRAE Productions Animales 23, no. 2 (2011): 107–10. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2010.23.2.3292.

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Abstract:
A la question «Qui de l’oeuf ou de la poule est né le premier ?» Silésius répondait «l’oeuf est dans la poule et la poule dans l’oeuf» soulignant sa dualité, le passage du deux en un. Dans l’imagerie populaire, l’oeuf reflète le tout et son contraire, fragilité, protection, épargne, abondance (être «plein comme un oeuf»), richesse («avoir pondu ses oeufs»), éternité (le Phénix est né de l’oeuf) mais aussi mort et destruction («casser ses oeufs» se dit d’une fausse couche). Dans la mythologie de nombreuses civilisations, l’oeuf est le symbole de la naissance du monde (Apollon, le dieu grec de la lumière est né de l’oeuf). L’oeuf décoré apparu 3000 ans avant J.-C. en Ukraine fête, au printemps, le retour de la fécondité de la nature ; l’oeuf de Pâques la résurrection du Christ.
 L’oeuf est un tout à condition d’en sortir ! Fragile cependant car selon La Fontaine briser l’oeuf de la poule aux oeufs d’or (par curiosité) rompt l’effet magique (Auer et Streff 1999).
 Pour l’Homme, l’oeuf séduit pour sa valeur nutritionnelle, sa diversité d’utilisation en cuisine et son prix modique. Il en existe une grande diversité, de l’oeuf de Colibri (0,5 g) à l’oeuf de l’Aepyornis (8 litres soit l’équivalent de 150 oeufs), un oiseau de Madagascar (500 kg) disparu au 18ème siècle. Mais l’Homme ne consomme que l’oeuf de caille, de poule ou de cane. L’ère moderne a considérablement intensifié la production de ces deux dernières espèces car les poules saisonnées, qui étaient élevées avec soin par la fermière, ont plus que doublé leur production en 60 ans (de 120 oeufs par an dans les années 50 à plus de 300 aujourd’hui). Cette révolution technique résulte des efforts conjugués de la sélection génétique, d’une alimentation raisonnée répondant aux besoins nutritionnels, d’une évolution du système de production (apparition des cages) et d’une meilleure connaissance de la pathologie aviaire. Qu’en est-il du contrôle de la qualité nutritionnelle, organoleptique, technologique et hygiénique de l’oeuf ?
 L’oeuf est la plus large cellule reproductrice en biologie animale. Il assure dans un milieu externe le développement et la protection d’un embryon dans une enceinte fermée matérialisée par la coquille. Aussi, une de ses particularités est la diversité de ses constituants, de leur parfait équilibre nutritionnel et leur forte digestibilité, qui assure la croissance d’un être vivant. Ces caractéristiques sont à l’origine de la qualité nutritionnelle exceptionnelle de l’oeuf pour l’Homme. Une autre particularité est la présence d’une protection physique, la coquille mais, aussi d’un système complexe de défenses chimiques. Aussi, ce produit est-il remarquable de par son aptitude à engendrer la vie et pour l’oeuf de table à se conserver. Outre les éléments nutritifs, on y trouve de multiples molécules participant au développement et à la protection de l’embryon (molécules antibactériennes, antivirales, antioxydantes). Certaines d’entre elles, comme par exemple le lysozyme de blanc d’oeuf, sont partiellement valorisées par différents secteurs industriels (agroalimentaire, cosmétique, santé animale/humaine). La révélation récente d’un grand nombre de nouveaux constituants de l’oeuf, suite au séquençage génomique de la poule et au développement de la biologie intégrative, a conforté l’existence d‘activités antimicrobiennes, anti-adhésives, immuno-modulatrices, hypertensives, anticancéreuses, antiinflammatoires ou cryoprotectrices, prometteuses en médecine humaine et devrait à terme enrichir le potentiel d’utilisation de ce produit en agroalimentaire et en santé.
 L’objet de ce numéro spécial d’INRA Productions Animales est de rassembler les principales informations qui ont contribué au développement économique récent de ce produit, de rappeler les efforts en génétique, élevage et nutrition qui ont assuré des progrès quantitatifs et qualitatifs remarquables de la production et de la qualité des oeufs au cours des trente dernières années. Les poules élevées à l’origine par la femme pour un usage domestique se comptent aujourd’hui par milliers dans les élevages. Quelle sera la durabilité de ce système d’élevage dans un contexte socio-économique européen remettant en cause en 2012 le système éprouvé de production conventionnel d’oeufs en cage pour des cages aménagées ou des systèmes alternatifs avec ou sans parcours ? Notre objectif est d’analyser les facteurs qui contribueront à son maintien, notamment le contrôle de la qualité de l’oeuf. Il est aussi de décrire l’évolution spectaculaire des connaissances sur ce produit liée au développement des techniques à haut débit et des outils d’analyse des séquences moléculaires. Il permettra enfin d’actualiser les atouts de ce produit. Ce numéro est complémentaire d’un ouvrage plus exhaustif sur la production et la qualité de l’oeuf (Nau et al 2010).
 Le premier article de P. Magdelaine souligne la croissance considérable en 20 ans de la production d’oeufs dans les pays d’Asie et d’Amérique du Sud (× 4 pour la Chine, × 2 en Inde et au Mexique). En revanche, les pays très développés notamment européens à forte consommation (> 150 oeufs/hab) ont stabilisé leur production malgré une évolution importante de la part des ovoproduits mais aussi de leurs systèmes de production. La consommation des protéines animales entre pays est tout aussi hétérogène puisque le ratio protéines de l’oeuf / protéines du lait varie de 0,4 au USA, à 0,9 en France et 2,7 en Chine !
 Le doublement de la production mondiale d’oeufs en 20 ans n’a été possible que grâce à des progrès techniques considérables. La sélection génétique a renforcé les gains de productivité (+ 40 oeufs pour une année de production et réduction de l’indice de consommation de 15% en 20 ans !). L’article de C. Beaumont et al décrit cette évolution, la prise en compte croissante de nouveaux critères de qualité technologique, nutritionnelle ou sanitaire. Ces auteurs soulignent les apports des nouvelles technologies, marqueurs moléculaires et cartes génétiques sur les méthodes de sélection. Ils dressent un bilan actualisé des apports et du potentiel de cette évolution récente en sélection.
 Le séquençage génomique et le développement de la génomique fonctionnelle est aussi à l’origine d’une vraie révolution des connaissances sur les constituants de l’oeuf comme le démontre l’article de J. Gautron et al. Le nombre de protéines identifiées dans l’oeuf a été multiplié par plus de dix fois et devrait dans un avenir proche permettre la caractérisation fonctionnelle de nombreuses molécules. Il donne aussi de nouveaux moyens pour prospecter les mécanismes d’élaboration de ce produit.
 Un exemple de l’apport de ces nouvelles technologies est illustré par l’article de Y. Nys et al sur les propriétés et la formation de la coquille. Des progrès considérables sur la compréhension de l’élaboration de cette structure minérale sophistiquée ont été réalisés suite à l’identification des constituants organiques de la coquille puis de l’analyse de leur fonction potentielle élucidée grâce à la disponibilité des séquences des gènes et protéines associés. La mise en place de collaborations internationales associant de nombreuses disciplines, (microscopie électronique, biochimie, cristallographie, mécanique des matériaux) a démontré le rôle de ces protéines dans le processus de minéralisation et du contrôle de la texture de la coquille et de ses propriétés mécaniques. Cette progression des connaissances a permis de mieux comprendre l’origine de la dégradation de la solidité de la coquille observée chez les poules en fin d’année de production.
 La physiologie de la poule est responsable d’évolution importante de la qualité de l’oeuf. Aussi, l’article de A. Travel et al rappelle l’importance d’effets négatifs de l’âge de la poule contre lequel nous disposons de peu de moyens. Cet article résume également les principales données, souvent anciennes, concernant l’influence importante des programmes lumineux ou de la mue pour améliorer la qualité de l’oeuf. Enfin, il souligne l’importance de l’exposition des poules à de hautes températures ambiantes sur leur physiologie et la qualité de l’oeuf.
 Le troisième facteur indispensable à l’expression du potentiel génétique des poules, et déterminant de la qualité technologique et nutritionnelle de l’oeuf, est la nutrition de la poule. Elle représente plus de 60% du coût de production. L’article de I. Bouvarel et al fait le point sur l’influence de la concentration énergétique de l’aliment, de l’apport en protéines et acides aminés, acides gras et minéraux sur le poids de l’oeuf, la proportion de blanc et de jaune ou sa composition notamment pour obtenir des oeufs enrichis en nutriments d’intérêt en nutrition humaine.
 Cependant, la préoccupation principale des éleveurs depuis une dizaine d’année est la mise en place en 2012 de nouveaux systèmes de production d’oeufs pour assurer une meilleure prise en compte du bien-être animal. L’article de S. Mallet et al traite de l’impact des systèmes alternatifs sur la qualité hygiénique de l’oeuf. Ces auteurs concluent positivement sur l’introduction de ces nouveaux systèmes pour la qualité hygiénique de l’oeuf une fois que les difficultés associées aux méconnaissances d’un nouveau système de production seront résolues.
 La qualité sanitaire de l’oeuf est la préoccupation majeure des consommateurs et un accident sanitaire a des conséquences considérables sur la consommation d’oeufs. L’article de F. Baron et S. Jan résume d’une manière exhaustive l’ensemble des éléments déterminants de la qualité microbiologique de l’oeuf et des ovoproduits : mode de contamination, développement des bactéries dans les compartiments de l’oeuf, défenses chimiques du blanc et moyens pour contrôler la contamination des oeufs et des ovoproduits.
 Le consommateur ne souhaite pas, à juste titre, ingérer d’éventuels contaminants chimiques présents dans ses aliments. L’article de C. Jondreville et al analyse ce risque associé à la consommation des oeufs. Il est exceptionnel de détecter la présence de polluants organiques au seuil toléré par la législation. Les auteurs insistent notamment sur l’importance de contrôler la consommation par les animaux élevés en plein air de sols qui peuvent être une source de contaminants.
 Une caractéristique de l’évolution de la production d’oeufs est le développement des ovoproduits qui répondent parfaitement à l’usage et à la sécurité sanitaire exigée en restauration collective. L’article de M. Anton et al décrit le processus d’obtention et l’intérêt des fractions d’oeufs du fait de leurs propriétés technologiques (pouvoirs moussant, foisonnant, gélifiant ou émulsifiant). Les différents processus de séparation, de décontamination et de stabilisation sont analysés pour leur effet sur la qualité du produit final.
 Enfin le dernier article de ce numéro spécial de F. Nau et al se devait d’aborder la principale qualité de l’oeuf qui conditionne son usage : la qualité nutritionnelle de ce produit pour l’Homme. Cet article actualise l’information dans ce domaine et fait le point sur les atouts nutritionnels en tentant de corriger de fausses idées. L’oeuf présente un intérêt nutritionnel du fait de la diversité et l’équilibre de ces constituants pour l’Homme mais mériterait plus d’études pour mieux évaluer son potentiel réel.
 En conclusion, l’oeuf est la source de protéines animales ayant la meilleure valeur nutritionnelle, la moins chère, facile d’emploi et possédant de nombreuses propriétés techno-fonctionnelles valorisées en cuisine. Dans les pays développés, l’oeuf a souffert jusqu’à aujourd’hui d’une image entachée par plusieurs éléments négatifs aux yeux des consommateurs : sa richesse en cholestérol, le risque sanitaire associé à sa consommation sous forme crue ou son système de production en cage. L’évolution des connaissances sur le risque cardio-vasculaire, les progrès réalisés sur le contrôle sanitaire des Salmonelloses en Europe et la modification radicale des systèmes de production d’oeufs devraient modifier positivement son image. La consommation de protéines de l’oeuf a augmenté de plus de 25% en 20 ans (2,53 g/personne/j vs 4,3 g pour le lait en 2005) et poursuivra sa croissance rapide notamment dans les pays en développementoù sa consommation par habitant reste faible. Cette évolution considérable de la production de ce produit devrait être mieux intégrée dans les formations des écoles spécialisées en productions animales. L’oeuf restera dans l’avenir une des sources de protéines animales dominantes et l’acquisition de connaissances sur la fonction des nombreux constituants récemment mis à jour devait renforcer son intérêt pour la santé de l’Homme.
 Je ne voudrais pas terminer cette préface sans remercier au nom des auteurs, Jean-Marc Perez, le responsable de la revue INRA Productions Animales, d’avoir pris l'initiative de la publication de ce numéro spécial dédié à l'oeuf et d’avoir amélioré par plusieurs lectures attentives la qualité finale des textes. Je voudrais aussi adresser mes remerciements à sa collaboratrice Danièle Caste pour le soin apporté dans la finition de ce document. Enfin, je n'oublie pas le travail d'évaluation critique des projets d'article par les différents lecteursarbitres que je tiens à remercier ici collectivement.
 Auer M., Streff J., 1999. Histoires d’oeufs. Idées et Calendes, Neuchatel, Suisse, 261p.Nau F., Guérin-Dubiard C., Baron F., Thapon J.L., 2010. Science et technologie de l’oeuf et des ovoproduits, Editions Tec et Doc Lavoisier, Paris, France, vol 1, 361p., vol 2, 552p.
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PEYRAUD, J. L., and F. PHOCAS. "Dossier " Phénotypage des animaux d'élevage "." INRAE Productions Animales 27, no. 3 (2014): 179–1890. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.3.3065.

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Abstract:
Avant-propos
 La demande mondiale en produits d’origine animale est en forte expansion1 et l’élevage est l’une des activités agricoles les plus fortement créatrices d’emploi et de valeur ajoutée, tant au niveau de la production et des services qu’elle utilise, que des filières de produits animaux. Mais dans le même temps, l’élevage doit faire face à des enjeux sociétaux qui nécessitent des évolutions importantes dans les modes de production : besoin de compétitivité encore accru, méthodes d’élevage contestées vis-à-vis des atteintes à l’environnement, du respect du bien-être animal et de l’usage des médicaments. Il s’agit de réfléchir ces défis au niveau européen et mondial. Produire plus, mieux et à moindre coût doit contribuer à assurer la sécurité alimentaire mondiale et à répondre aux attentes européennes en termes de systèmes de production et de marchés très diversifiés. L’Europe a ici une responsabilité toute particulière car si elle ne peut pas nourrir le monde, il est de sa responsabilité, en tant que région où la demande sociale est aujourd’hui la plus élevée, de montrer comment concilier production et environnement.
 Outre les innovations et les adaptations des systèmes d’élevage (cf. Numéro spécial de la revue « Quelles innovations pour quels systèmes d’élevage ? », Ingrand S., Baumont R. (Eds). INRA Prod. Anim., 27, 2), les réponses passent aussi par la recherche d’animaux qui soient d’une part, plus efficients pour transformer leur ration et plus faciles à élever dans une large gamme de conditions climatiques et de systèmes d’élevage et, d’autre part, adaptables face à des aléas climatiques, sanitaires ou économiques tout en préservant la santé, le bien-être et la qualité des produits. Par le passé, la recherche de la maximisation des performances de production (ex : vitesse de croissance, quantité de lait par lactation…) a conduit à des animaux de plus en plus spécialisés. Dans la plupart des filières, cette maximisation s’est accompagnée d’une dégradation des autres aptitudes d’élevage, aujourd’hui source d’inefficience en élevage. La recherche d’une plus grande robustesse (définie comme la capacité pour un animal d’exprimer son potentiel de production dans une large gamme d’environnements sans pour autant compromettre sa santé et son bien-être) devient une priorité. Dans le même temps,l’accès à des techniques d’exploration fonctionnelle toujours plus performantes, les innovations en cours d’appropriation ou à venir dans le domaine de la génomique ouvrent des perspectives d’investigation nouvelles plus précises.
 Dans ce contexte d’évolution des demandes et des possibilités d’investigation, les projets de recherche en sciences animales doivent être plus systémiques, prédictifs et permettre d’établir des relations fonctionnelles de plus en plus fines entre le phénotype des animaux, leur génotype et le milieu dans lequel il s'exprime. Face au développement spectaculaire des connaissances sur le génome, il y a un manque criant de connaissances sur l’expression des phénotypes, connaissances qui devraient permettre de répondre au mieux à une double finalité en termes d’exploitation de la variabilité des aptitudes animales : i) une sélection éclairée vers des objectifs majeurs pour améliorer l’efficience de la production et la robustesse des génotypes, et ii) un élevage de précision qui valorise la variabilité individuelle des animaux pour gagner en efficience et en résilience à l’échelle du troupeau, ou pour améliorer la conduite des animaux d’un génotype donné. En effet, d’un coté les progrès réalisés par la sélection génomique permettent aujourd’hui de repenser les critères de sélection et de les diversifier tout en raccourcissant les délais entre la définition des objectifs et l’amélioration effective des cheptels, mais cette sélection entraine de nouveaux besoins de phénotypage car elle nécessite la caractérisation d’unepopulation de référence. D’un autre coté, la connaissance plus fine de l’animal associée aux technologies en émergence de l’élevage de précision permettra de mieux piloter la conduite d’élevage pour améliorer l’efficience de l’alimentation ou de la reproduction par une approche individuelle à l’animal, ainsi que par la production d’alertes à destination de l’éleveur pour un diagnostic précoce des troubles permettant d’anticiper les ajustements requis. Le phénotypage est ainsi l’un des principaux défis que doit relever les recherches en production animale et a été reconnu comme tel par l’INRA. Deux types de phénotypage peuvent être envisagés : le phénotypage des caractères d’intérêt socio-économique et le phénotypage de caractères plus élémentaires. Les phénotypes d’intérêt socio-économique constituent la finalité recherchée. Ils résultent de mécanismes faisant appel à des régulations complexes, ils sont d’autant plus onéreux à mesurer qu’il s’agit de critères zootechniques qui doivent être observés sur des pas de temps longs. La recherche de phénotypes plus élémentaires et plus proches du mécanisme causal rend plus facile l’identification des gènes responsables. Ce phénotypage fin implique de réaliser des mesures particulièrement approfondies et à des échelles élémentaires (au niveau moléculaire, cellulaire, tissulaire…) des caractéristiques biologiques de l’animal qui expliquent un phénotype complexe observé à l’échelle de l’animal. Le phénotypage à haut débit signifie qu’une méthode de mesure des phénotypes fiable, automatisable et rapide est établie de sorte que le processus de mesure permette de générer un grand nombre de données dans un laps de temps court. Le haut débit peut s’appliquer au phénotypage fin tout comme à celui des caractères d’intérêt zootechnique. Les contributions significatives qui pourront être attendues d’un phénotypage animal fin et à haut débit concernent la biologie prédictive, à savoir la prédiction des performances à partir de caractères simples observables précocement, nécessaire notamment à la gestion des produits, à la conduite de l’élevage et à la sélection animale.
 Ce dossier propose le fruit d’une réflexion globale des chercheurs de l’INRA sur les perspectives qu’offre le phénotypage des animaux pour répondre aux enjeux des productions animales. Cette réflexion a eu pour objectif de définir les grands enjeux de connaissance autour du phénotypage animal et de faire émerger les questions de recherches prioritaires, transversales ou spécifiques aux différentes filières animales ainsi que les verrous techniques qui sont soulevés. Cette réflexion a été conduite par un groupe de douze chercheurs2 des départements de « Génétique Animale », « Physiologie Animale et Systèmes d’Elevage » et « Santé Animale » travaillant dans des disciplines et sur des espèces variées, missionné par la Direction Scientifique Agriculture de l’INRA. La réflexion de ce groupe s’est appuyée sur celle d’un collectif plus large de chercheurs INRA travaillant sur les animaux d’élevage par le biais d’un séminaire organisé en mai 2013 ainsi que par la rédaction partagée des articles de ce dossier.
 L’amélioration de la robustesse des animaux d’élevage étant un objectif central, le premier article de ce dossier développe une approche systémique de la robustesse des animaux d’élevage pour répondre au mieux à une double finalité en termes d’exploitation de la variabilité des aptitudes animales pour la sélection et pour la conduite de l’élevage. Les recherches sur le phénotypage doivent être accompagnées d’une ontologie générique c’est-à-dire d’une représentation et d’un langage communs pour partager les données et les connaissances, ainsi que l’explicite le second article de ce numéro. L’objet des trois synthèses suivantes est de mettre en perspective les fronts de science (phénotypage du microbiote intestinal), les enjeux de connaissance et les verrous techniques encore à lever pour permettre des productions animales de qualité (phénotypage de la qualité des produits) et en quantité (phénotypage de l’efficacité alimentaire), à moindres coûts économique et environnemental. 
 1 Selon la FAO et l’OCDE, la progression de la consommation de protéines d’origine animale sur la planète devrait se poursuivre au rythme de + 2 à + 3%/an au cours de cette décennie. Sur la période 2000-2050, la consommation totale des viandes devrait progresser de l’ordre de + 70% pour une population en augmentation de + 20%. Selon les mêmes sources et pour la même période la consommation de lait et produits laitiers dans les pays émergents devrait passer de 45 à 78 kg par habitant.
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GUYOMARD, H., B. COUDURIER, and P. HERPIN. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 22, no. 3 (2009): 147–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3341.

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Abstract:
L’Agriculture Biologique (AB) se présente comme un mode de production agricole spécifique basé sur le respect d’un certain nombre de principes et de pratiques visant à réduire au maximum les impacts négatifs sur l’environnement. Elle est soumise à des interdictions et/ou des obligations de moyens, par exemple l’interdiction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), des engrais de synthèse et des pesticides ou l’obligation de rotations pluriannuelles. Dans le cas de l’élevage, les critères portent sur l’origine des animaux, les conditions de logement et d’accès aux parcours, l’alimentation ainsi que la prévention et le traitement des maladies. Ainsi, la prévention des maladies est principalement basée sur l’utilisation de techniques d’élevage stimulant les défenses naturelles des animaux et, en cas de problème sanitaire, le recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie ; l’emploi d’autres médicaments vétérinaires n’est pas exclu à condition de respecter des conditions réglementaires strictes1. L’AB s’inscrit dans des filières d’approvisionnement et de commercialisation incluant la transformation et la préparation des aliments, la distribution de gros et/ou de détail et le consommateur final. Dans tous les pays, agriculteurs, conditionneurs et importateurs doivent se conformer à des réglementations pour associer à leurs produits un étiquetage attestant de leur nature biologique. Les produits issus de l’AB sont certifiés et des mécanismes d’inspection assurent le respect des règlements.
 L’AB mondiale est aujourd’hui encore une activité marginale au regard des terres consacrées (moins de 2%), du nombre d’agriculteurs engagés ou des volumes concernés. Il s’agit toutefois d’une activité en forte croissance avec, par exemple, un triplement des surfaces mondiales dédiées entre 1999 et aujourd’hui. Le marché mondial des produits issus de l’AB était estimé à 25 milliards d’euros en 2006, soit deux fois plus qu’en 2000 (données IFOAM). La consommation est très fortement concentrée, à plus de 95% en Amérique du Nord d’une part, et en Europe de l’Ouest où les principaux marchés sont l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, d’autre part. Sur ces deux continents, les importations sont nécessaires pour pallier le déficit de l’offre domestique au regard de la demande intérieure.
 Ceci est particulièrement vrai en France. Selon le ministère en charge de l’agriculture (2009), «la demande [française] de produits issus de l’AB croît de 10% par an depuis 1999. Or, l’offre [nationale] de produits issus de l’AB est aujourd’hui insuffisante pour satisfaire cette demande croissante. Les surfaces des 11 970 exploitations agricoles françaises en AB ne représentent que 2% de la surface agricole. Par défaut d’organisation entre les producteurs et à cause de l’éparpillement des productions, une part significative des produits bio n’est pas valorisée». Et simultanément, 25% environ de la consommation française de produits bio est satisfaite par des importations. Cette situation a conduit le Ministre en charge de l’agriculture à proposer, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un plan visant le triplement à l’horizon 2012 des surfaces françaises en AB (6% de la surface agricole utile en 2012). Pour atteindre cet objectif, le plan inclut un soutien budgétaire à la structuration de la filière bio (sous la forme d’un fonds de structuration doté de 15 millions d’euros sur cinq ans), la mobilisation de la recherche (notamment sous la forme de crédits «recherche»), un soutien accru aux exploitations converties en AB (via le déplafonnement des 7 600 €/an/unité des aides agro-environnementales pour les exploitations en conversion vers l’AB et une augmentation de l’enveloppe dédiée, ainsi que la reconduction du crédit d’impôt en 2009, celui-ci étant par ailleurs augmenté) et enfin, l’obligation dès 2012 faite à la restauration collective de proposer dans ses menus 20% de produits issus de l’AB. Enfin, dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) du 23 février 2009, une aide spécifique aux exploitations en AB d’un montant d’un peu moins de 40 millions d’euros a été adoptée. Le plan français en faveur de l’AB, popularisé sous le libellé «AB : objectif 2012», vise donc à développer la production domestique de produits issus de l’AB via la fixation d’un objectif quantitatif en termes de surfaces dédiées en jouant simultanément sur la demande (via une contrainte d’incorporation de produits issus de l’AB dans la restauration collective) et l’offre (via, de façon générale, un soutien augmenté aux exploitations en conversion vers l’AB et déjà converties à l’AB).
 Dans ce contexte, le comité éditorial de la revue Inra Productions Animales et la direction de l’Inra ont souhaité apporter un éclairage scientifique sur les acquis, les verrous et les perspectives en matière d’élevage AB. Ce numéro a été coordonné par J.M. Perez avec l’aide de nombreux relecteurs : que tous soient ici remerciés. Après une présentation du cahier des charges français et de la réglementation communautaire (Leroux et al), le numéro se décline en trois parties : une série d’articles sur différentes filières animales concernées (avicole, porcine, bovine allaitante, ovine allaitante), un focus sur deux approches à l’échelle des systèmes d’élevage (ovin allaitant et bovin laitier), et enfin des articles centrés sur les problèmes les plus aigus rencontrés dans le domaine de la gestion sanitaire et de la maitrise de la reproduction. L’article conclusif de Bellon et al fait le point sur les principales questions de recherche qui demeurent.
 En aviculture (Guémené et al), à l’exception de l’œuf, la production bio reste marginale, mais les filières sont bien organisées. Cette situation résulte d’une relative synergie avec les filières label rouge, avec lesquelles elles partagent plusieurs caractéristiques (types génétiques, longue durée d’élevage, parcours). Des difficultés multiples subsistent néanmoins. La production bio est pénalisée par le manque de poussins AB, des difficultés de maintien de l’état environnemental et sanitaire des parcours, la rareté de l’aliment bio et la difficulté d’assurer l’équilibre en acides aminés des rations (pas d’acides aminés de synthèse), élément susceptible d’expliquer la surmortalité constatée en pondeuse (liée à des problèmes comportementaux). Par suite, les performances sont inférieures à celles de l’élevage conventionnel (augmentation de la durée d’élevage et de l’indice de conversion) et l’impact environnemental, bien qu’amélioré quand il est rapporté à l’hectare, est moins favorable quand il est mesuré par unité produite, à l’exception notable de l’utilisation de pesticides. 
 Prunier et al aboutissent aux mêmes conclusions dans le cas de la production de porcs AB. Relativement au conventionnel, les contraintes sont fortes sur le plan alimentaire (rareté de l’aliment AB, problème d’équilibre en acides aminés des rations) et de la conduite d’élevage (interdiction ou limitation des pratiques de convenance, âge des animaux au sevrage de 40 jours, difficultés de synchronisation des chaleurs et des mises bas, limitation des traitements vétérinaires). Ces contraintes et la grande diversité des élevages de porcs AB se traduisent par une forte variabilité des performances en termes de survie, reproduction, composition corporelle ou qualité des produits : autant de critères qu’il conviendra de mieux maîtriser à l’avenir pour assurer la pérennité de l’élevage porcin AB.
 Les performances zootechniques et économiques de l’élevage bovin allaitant bio sont abordées dans l’article de Veysset et al à partir d’un échantillon limité d’exploitations situées en zones défavorisées. Les caractéristiques des unités AB diffèrent peu de celles de leurs voisines en élevage conventionnel ; avec un chargement à l’hectare plus faible mais une plus grande autonomie alimentaire, les résultats techniques des élevages AB sont proches de ceux des élevages conventionnels et ce, en dépit d’une moindre production de viande vive par unité de bétail, en raison d’un cycle de production en moyenne plus long. Sur le plan économique, les charges plus faibles (pas de traitements antiparasitaires, pas de vaccinations systématiques) ne suffisent pas à compenser un moindre produit à l’hectare. Un verrou majeur est le déficit de gestion collective de la filière verticale (absence totale de débouché en AB pour les animaux maigres, en particulier) qui se traduit par un problème aigu de sous-valorisation puisque dans l’échantillon enquêté 71% des animaux sont vendus sans signe de qualité : nul doute qu’il s’agit là d’une priorité d’action.
 En élevage ovin (Benoit et Laignel), également sur la base d’un échantillon malheureusement restreint, les différences de performances techniques et économiques des élevages conventionnels versus bio varient sensiblement selon la localisation géographique, plaine ou montagne ; il est de ce fait difficile (et dangereux) de dégager des enseignements généraux valables pour l’élevage bio dans son ensemble. L’étude détaillée des adaptations des systèmes d’élevage aux potentialités agronomiques réalisée sur quatre fermes expérimentales montre néanmoins le rôle clé de la variable «autonomie alimentaire». Par suite, la situation économique des élevages ovins bio est plus difficile en zone de montagne où l’autonomie alimentaire, voire fourragère, est moindre (l’achat des aliments non produits sur l’exploitation représente 41% du prix de vente des agneaux dans l’échantillon enquêté). In fine, cela suggère que la variabilité des performances de l’élevage ovin bio, de plaine et de montagne, dépend plus du coût de l’aliment et de la valorisation des agneaux que de la productivité numérique.
 L’article de Benoit et al porte également sur l’élevage ovin biologique, plus précisément la comparaison de deux systèmes ovins allaitants AB différant par le rythme de reproduction des animaux. Cela montre que les performances de l’élevage ovin AB ne s’améliorent pas quand le rythme de reproduction est accéléré, le faible avantage de productivité numérique ne permettant pas de compenser l’augmentation des consommations d’aliments concentrés et la moindre qualité des agneaux. Au final, cela illustre la plus grande difficulté à piloter le système AB le plus intensif.
 L’article de Coquil et al relève aussi d’une approche systémique appliquée cette fois à l’élevage bovin laitier. Il porte sur l’analyse d’un dispositif original de polyculture-élevage mis en place à la Station Inra de Mirecourt reposant sur la valorisation maximale des ressources du milieu naturel et accordant une importance première à l’autonomie en paille et à la culture des légumineuses (protéagineux, luzerne). Le cheptel valorise les produits végétaux (prairies et cultures) et assure la fertilisation des parcelles en retour. L’autonomie alimentaire étant privilégiée, les effectifs animaux sont une variable d’ajustement, situation plutôt inhabituelle par comparaison avec des élevages laitiers conventionnels qui cherchent en premier lieu à maintenir les cheptels et les capacités de production animale. Les premiers retours d’expérience suggèrent une révision du dispositif en maximisant les synergies et les complémentarités plutôt que de considérer que l’une des deux activités, la culture ou l’élevage, est au service de l’autre.
 Cabaret et al proposent un éclairage sur les problèmes sanitaires en élevage biologique. Sur la base, d’une part, d’une analyse des déclaratifs des acteurs de l’élevage, et, d’autre part, d’évaluations aussi objectivées que possible, les chercheurs montrent qu’il n’y aurait pas de différence notable entre l’AB et le conventionnel sur le plan des maladies infectieuses et parasitaires (nature, fréquence). La gestion de la santé des cheptels AB repose davantage sur l’éleveur que sur les prescripteurs externes auxquels il est moins fait appel, et sur une planification sanitaire préalable privilégiant la prévention et une réflexion de plus long terme sur la santé globale du troupeau, l’ensemble des maladies qui peuvent l’affecter, etc. La planification n’est pas uniquement technique. Elle requiert aussi l’adhésion des éleveurs. De fait, l’enquête analysée dans cet article relative aux élevages ovins allaitants met en lumière l’importance de ces aspects individuels et culturels sur la gestion de la santé en élevage biologique.
 Les alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage ruminant AB font l’objet de nombreux travaux (Hoste et al). Différents moyens de lutte contre les parasitoses sont mis en œuvre : gestion du pâturage de façon à limiter le parasitisme helminthique (rotations, mise au repos, assainissement), augmentation de la résistance de l’hôte (génétique, nutrition, vaccination), et traitements alternatifs des animaux infectés (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). Les protocoles d’évaluation objective de ces traitements alternatifs posent des problèmes méthodologiques non totalement résolus à ce jour. Mais traiter autrement, c’est aussi réduire le nombre de traitements anthelminthiques de synthèse via un emploi plus ciblé (saison, catégories d’animaux). Au total, de par la contrainte du cahier des charges à respecter, l’élevage biologique a recours à l’ensemble des moyens de lutte contre les maladies parasitaires. Dans le cadre de cette approche intégrée de la santé animale, l’élevage biologique peut jouer un rôle de démonstrateur pour l’ensemble des systèmes d’élevage concernés par le problème de la résistance et des alternatives aux anthelminthiques utilisés à grande échelle. 
 Même si la réglementation n’impose pas de conduites de reproduction spécifiques en élevage AB, elle contraint fortement les pratiques, notamment l’utilisation des traitements hormonaux. L’impact de ces contraintes est particulièrement fort en élevage de petits ruminants (où le recours à des hormones de synthèse permet l’induction et la synchronisation des chaleurs et des ovulations) et en production porcine (où la synchronisation des chaleurs et des mises bas est très pratiquée). Néanmoins, Pellicer-Rubio et al rappellent que des solutions utilisées en élevage conventionnel peuvent également être mobilisées en élevage biologique, l’effet mâle et les traitements photopériodiques naturels notamment, et ce dans toutes les filières, en particulier celles fortement consommatrices de traitements hormonaux. De façon générale, les marges de progrès sont encore importantes et les solutions seront inévitablement multiformes, combinant diverses techniques selon une approche intégrée. Ici aussi, l’AB veut être valeur d’exemple, en particulier dans la perspective d’une possible interdiction des hormones exogènes en productions animales.
 L’article de Bellon et al conclut le numéro. Il met l’accent sur quatre thématiques prioritaires de recherche à développer, à savoir 1) la conception de systèmes d’élevage AB, 2) l’évaluation de l’état sanitaire des troupeaux et le développement d’outils thérapeutiques alternatifs, 3) la maîtrise de la qualité des produits et 4) l’étude des interactions entre élevage AB et environnement. A ces quatre orientations, on ajoutera la nécessité de recherches sur l’organisation des filières, la distribution, les politiques publiques, etc. dans la perspective de différenciation et de valorisation par le consommateur des produits issus de l’élevage biologique.
 Dans le droit fil de ces conclusions, l’Inra a lancé, ce printemps, un nouvel appel à projets de recherche sur l’AB dans le cadre du programme dit AgriBio3 (programme qui prend la suite de deux premiers programmes également ciblés sur l’AB). Les deux grandes thématiques privilégiées sont, d’une part, les performances techniques de l’AB (évaluation, amélioration, conséquences sur les pratiques), et, d’autre part, le développement économique de l’AB (caractérisation de la demande, ajustement entre l’offre et la demande, stratégie des acteurs et politiques publiques). Ce programme, associé à d’autres initiatives nationales (appel à projets d’innovation et de partenariat CASDAR du ministère en charge de l’agriculture) et européennes (programme européen CORE Organic en cours de montage, suite à un premier programme éponyme), devrait permettre, du moins nous l’espérons, de répondre aux défis de l’AB, plus spécifiquement ici à ceux de l’élevage biologique. Un enjeu important est aussi que les innovations qui émergeront de ces futurs programmes, tout comme des travaux pionniers décrits dans ce numéro, constituent une source d’inspiration pour faire évoluer et asseoirla durabilité d’autres formes d’élevage.
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Souza, Keulle Oliveira da, Elisângela Claudia de Medeiros Moreira, Cláudio Gellis de Mattos Dias, et al. "Changements socio-environnementaux et sanitaires résultant de la mise en œuvre de projets miniers à Barcarena-PA: Développement et ses contradictions en Amazonie, Brésil." Revista Científica Multidisciplinar Núcleo do Conhecimento, December 18, 2019, 29–39. http://dx.doi.org/10.32749/nucleodoconhecimento.com.br/environnement/changements-socio-environnementaux.

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Abstract:
Face aux enjeux environnementaux et à l’activité minière, il est important d’analyser la relation entre les questions sociales et environnementales et de santé et les activités minières et leurs relations directes avec le développement, en particulier économique. Les travaux actuels visaient à évaluer les changements socio-environnementaux et sanitaires résultant de la mise en œuvre de grands projets miniers à Barcarena-PA, contextualisant le développement et ses contradictions dans l’Amazonie brésilienne. À cette fin, des recherches bibliographiques ont été utilisées, sur la littérature publiée dans des livres, des articles scientifiques et documentaires, sur le thème à l’étude. Il a été constaté que le Brésil représente l’un des plus grands potentiels de ressources minérales sur la planète, avec environ 55 types de minéraux qui peuvent être utilisés à des fins d’exploration économique. D’autre part, en plus de contribuer au renforcement de l’économie régionale et nationale et à la création d’emplois et à l’augmentation des revenus de la population locale, comme c’est le cas de la municipalité de Barcarena-PA, cette région a subi des impacts socio-environnementaux et sanitaires consécutifs, en raison des activités minières développées dans la région. Les environs des grands projets miniers sont habités par des familles qui, depuis leur mise en œuvre, ont leur mode de vie, leur économie, leur santé et leur organisation socioculturelle touchés, résultant de cette activité et des impacts environnementaux successifs qui se produisent sur le site. Compte tenu de tout ce qui a été analysé, il est possible de conclure que, parce qu’il s’agit d’un modèle de développement économique accéléré, et souvent mal planifié, ne tenant pas compte des particularités de l’Amazonie brésilienne, il finit par générer de nombreux impacts environnementaux et sociaux qui reflètent même directement de graves problèmes de santé de la population locale. Il est donc essentiel de repenser d’urgence cette forme de mise en œuvre de projets d’exploration minérale dans la région amazonienne, comme c’est le cas dans la ville de Barcarena, car des catastrophes socio-environnementales majeures peuvent encore se produire.
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Riffon, Olivier, and Claude Villeneuve. "DONNER VOIX AUX MULTIPLES REPRÉSENTATIONS DU DÉVELOPPEMENT DURABLE DANS LES FORMATIONS EN GÉNIE." Proceedings of the Canadian Engineering Education Association (CEEA), June 17, 2013. http://dx.doi.org/10.24908/pceea.v0i0.4838.

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Abstract:
Le développement durable (DD) est un concept polysémique, pouvant être interprété différemment selon les acteurs et les organisations qui se l’approprient. Les ingénieurs abordent souvent les problématiques et projets identifiés au DD sous un angle technique et économique. Dans l’exercice de leur profession, ils sont toutefois confrontés à des interprétations diverses du DD, portées par des parties prenantes aux intérêts variés et quelquefois divergents. Pour faciliter la communication et la compréhension mutuelle, la Chaire en éco-conseil de l’UQAC a développé une typologie des interprétations du DD. Cette typologie a été utilisée à deux reprises dans des formations offertes à des ingénieurs, appuyée par l’analyse d’un projet fictif au moyen d’une grille de DD. L’utilisation de ces outils dans la formation des ingénieurs vise à mieux les préparer pour le travail au sein d’équipe multidisciplinaire et à communiquer plus efficacement avec le public sur des projets de DD.
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Gélinas, Claude. "Les autochtones et le partenariat économique au Québec, 1867-19601." 38, no. 1 (2010): 29–39. http://dx.doi.org/10.7202/039741ar.

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Abstract:
Cet article vise à démontrer que les projets de développement économique caractérisés par un partenariat entre autochtones et non-autochtones qui voient le jour actuellement au Québec n’ont rien de nouveau lorsqu’ils sont situés dans une perspective historique. En effet, ils s’inscrivent dans une dynamique de partenariat qui remonte aux premiers contacts et qui n’a été interrompue que durant quelques décennies au mitan du xxe siècle, dans le sillon de la Grande Dépression. Après avoir brossé un portrait de la participation des autochtones dans l’économie nationale jusque dans les années 1920, il sera question de l’impact de la Grande Dépression sur les différentes économies autochtones de la province et des facteurs qui ont contribué, par la suite, à marginaliser ces derniers sur le plan économique.
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Krawchenko, Tamara Antonia. "Questioning Neoendogeneity: Cases of Community Economic Development Practice from Atlantic Canada." Canadian journal of nonprofit and social economy research 7, no. 2 (2017). http://dx.doi.org/10.22230/cjnser.2016v7n2a202.

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Abstract:
Neoendogenous approaches to community economic development have risen to prominence in recent years. The Organisation for Economic Cooperation and Development (OECD) has described such approaches as nothing less than “the new rural paradigm.” But is this paradigm reflected in practice? This research examines the community economic development landscape—from the perspectives of federal and provincial funders to that of community-based groups—through two Atlantic Canadian case studies (Marystown, Newfoundland and Labrador, and Montague, Prince Edward Island). Governmental funders are found to prioritize economic and business development objectives above social, cultural, and community-oriented ones. These preferences shape the types of projects that are funded and the community groups that propel them, undermining the adoption of truly neoendogenous, community-driven practices. Dans les dernières années, les approches néo-endogènes envers le développement économique communautaire ont cru en importance. L’Organisation de coopération et de développement économiques (OECD) a décrit ces approches comme entraînant ni plus ni moins qu’un « nouveau paradigme rural ». Mais la pratique reflète-t-elle ce paradigme? Cette étude examine le contexte pour le développement communautaire économique—du point de vue des subventionneurs fédéraux et provinciaux et de celui des groupes communautaires—au moyen de deux études de cas menées dans deux villes des provinces de l’Atlantique (c’est-à-dire Marystown, Terre-Neuve et Labrador, et Montague, Île-du-Prince-Édouard). Il se trouve que les subventionneurs gouvernementaux donnent la priorité aux objectifs de développement économique et commercial aux dépens des objectifs sociaux, culturels et communautaires. Cette priorité a un impact sur les types de projets subventionnés et sur les groupes communautaires qui les appuient, entravant ainsi l’adoption de pratiques véritablement néo-endogènes dans les communautés.
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Mailhot, Chantale. "Controverses et acceptabilité sociale des projets de développement économique : former les futurs décideurs à la décision collective." Éthique publique, no. 18, n° 1 (January 1, 2016). http://dx.doi.org/10.4000/ethiquepublique.2405.

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Boulanger, Paul-Marie. "Numéro 27 - janvier 2005." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.16003.

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Abstract:
Le Mécanisme pour un Développement Propre (MPD) autorise les pays industrialisés à remplir, du moins partiellement, les obligations contractées dans le Protocole de Kyoto en réduisant les émissions de gaz à effet de serre (GES) dans des pays en développement via des projets d’investissement. Cet instrument vise un double objectif : contribuer au développement durable des pays du Sud (en favorisant les transferts de technologies) et réduire les émissions de gaz à effet de serre au niveau global à un coût économique minimal. L’objet de cet article est de mettre en perspective ces deux contributions et de soulever les difficultés inhérentes à la conjugaison de ce double objectif.
 La contribution de cet instrument aux politiques climatiques des pays industrialisés est analysée à travers l’exemple de la Belgique. Il est montré que le recours à cet instrument permettrait de diminuer le coût de respect des obligations de réduction d’émissions de gaz à effet de serre tout en diminuant notre dépendance-carbone, c’est-à-dire notre vulnérabilité face aux évolutions futures du marché mondial du carbone. Le recours à des projets MDP permettrait de satisfaire 14 % de l’objectif de réduction assigné par le Protocole de Kyoto aux pays industrialisés en 2010. En Belgique, le MDP contribuerait pour 12 % à l’effort national. En exploitant tous les mécanismes de flexibilité, le coût macroéconomique de respect du Protocole de Kyoto s’élèverait à 131 M€1995 par an en Belgique, soit environ 0,06 % du Produit Intérieur Brut. Si aucun des ces mécanismes n’était employé, c’est-à-dire si toute la réduction d’émissions était effectuée par des mesures domestiques, ce coût s’élèverait à 850 M€1995 par an, soit 0,3 % du PIB. La contribution du MDP à la politique climatique belge est donc potentiellement importante.
 Pour que le MDP fasse effectivement d’une pierre deux coups, il faudra s’assurer qu’il contribue durablement au développement des pays du Sud, et pas seulement de ceux qui apparaissent déjà aujourd’hui comme les principaux bénéficiaires potentiels du mécanisme comme la Chine, l’Inde ou le Brésil. Il conviendra d’être également vigilant pour éviter que le MDP n’ouvre la voie à une résurrection des fameux "éléphants blancs" qui ont caractérisé un moment une certaine vision de la coopération au développement. Les projets MDP devront faire la preuve qu’ils contribuent non seulement à éviter des émissions de GES qui se seraient produites en leur absence, mais également qu’ils répondent aux besoins et aspirations prioritaires des populations, tout en préservant le capital social, humain et environnemental sur lequel les générations futures devront bâtir leur propre existence. C’est pourquoi il serait judicieux d’exiger des projets soumis à l’autorité nationale belge qu’ils fassent également l’objet d’une évaluation d’impacts en terme de développement durable.
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Boulanger, Paul-Marie. "Numéro 27 - janvier 2005." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2005.01.01.

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Abstract:
Le Mécanisme pour un Développement Propre (MPD) autorise les pays industrialisés à remplir, du moins partiellement, les obligations contractées dans le Protocole de Kyoto en réduisant les émissions de gaz à effet de serre (GES) dans des pays en développement via des projets d’investissement. Cet instrument vise un double objectif : contribuer au développement durable des pays du Sud (en favorisant les transferts de technologies) et réduire les émissions de gaz à effet de serre au niveau global à un coût économique minimal. L’objet de cet article est de mettre en perspective ces deux contributions et de soulever les difficultés inhérentes à la conjugaison de ce double objectif.
 La contribution de cet instrument aux politiques climatiques des pays industrialisés est analysée à travers l’exemple de la Belgique. Il est montré que le recours à cet instrument permettrait de diminuer le coût de respect des obligations de réduction d’émissions de gaz à effet de serre tout en diminuant notre dépendance-carbone, c’est-à-dire notre vulnérabilité face aux évolutions futures du marché mondial du carbone. Le recours à des projets MDP permettrait de satisfaire 14 % de l’objectif de réduction assigné par le Protocole de Kyoto aux pays industrialisés en 2010. En Belgique, le MDP contribuerait pour 12 % à l’effort national. En exploitant tous les mécanismes de flexibilité, le coût macroéconomique de respect du Protocole de Kyoto s’élèverait à 131 M€1995 par an en Belgique, soit environ 0,06 % du Produit Intérieur Brut. Si aucun des ces mécanismes n’était employé, c’est-à-dire si toute la réduction d’émissions était effectuée par des mesures domestiques, ce coût s’élèverait à 850 M€1995 par an, soit 0,3 % du PIB. La contribution du MDP à la politique climatique belge est donc potentiellement importante.
 Pour que le MDP fasse effectivement d’une pierre deux coups, il faudra s’assurer qu’il contribue durablement au développement des pays du Sud, et pas seulement de ceux qui apparaissent déjà aujourd’hui comme les principaux bénéficiaires potentiels du mécanisme comme la Chine, l’Inde ou le Brésil. Il conviendra d’être également vigilant pour éviter que le MDP n’ouvre la voie à une résurrection des fameux "éléphants blancs" qui ont caractérisé un moment une certaine vision de la coopération au développement. Les projets MDP devront faire la preuve qu’ils contribuent non seulement à éviter des émissions de GES qui se seraient produites en leur absence, mais également qu’ils répondent aux besoins et aspirations prioritaires des populations, tout en préservant le capital social, humain et environnemental sur lequel les générations futures devront bâtir leur propre existence. C’est pourquoi il serait judicieux d’exiger des projets soumis à l’autorité nationale belge qu’ils fassent également l’objet d’une évaluation d’impacts en terme de développement durable.
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