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BROCHARD, M., K. DUHEN, and D. BOICHARD. "Dossier "PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait"." INRAE Productions Animales 27, no. 4 (October 21, 2014): 251–54. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.4.3071.

Full text
Abstract:
Dossier "PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait Avant-propos Le lait est un produit animal complexe à l’origine de multiples valorisations en alimentation humaine : laits de consommation incluant les laits infantiles, fromages, beurres, crèmes, yaourts, desserts et boissons lactées, ingrédient dans une grande diversité de pâtisseries et de plats cuisinés, etc. Il s’agit donc d’un pilier de l’alimentation humaine y compris à l’âge adulte et ce depuis des milliers d’années. Toutefois, les demandes des consommateurs et de la société ont évolué rapidement ces dernières années et les exigences en matière de qualité des produits se sont complexifiées (Le Bihan-Duval et al 2014). Tout d’abord du point de vue du consommateur, en particulier occidental, l’alimentation doit désormais répondre à une diversité d’attentes. A la demande en « quantité » d’après-guerre, se sont en particulier ajoutées des exigences sanitaires, des exigences organoleptiques, de traçabilité du produit, des exigences nutritionnelles, et après une période « nutrition - santé » (Cniel 2011), une exigence croissante de « naturalité ». De plus, du point de vue du citoyen, la qualité intègre l’environnement, le bien-être animal, les conditions de production. Une partie des consommateurs a d’ailleurs évolué vers une stratégie d’achat « responsable » (Cniel 2011). Simultanément, le lait, bien que bénéficiant d’une image traditionnellement et majoritairement favorable à plusieurs titres, est confronté ces dernières années à des remises en causes parfois virulentes (allergies, intolérances, rejet des matières grasses saturées et trans…) qui s’installent probablement durablement dans les rapports des consommateurs avec le lait (Cniel 2011). Malgré ce contexte exigeant et changeant, jusqu’à aujourd’hui, au-delà des quantités totales en matières grasses et protéiques, peu de dispositifs sont disponibles et mis en œuvre pour suivre, qualifier, voire piloter la composition fine du lait « en sortie de ferme ». Le lait a suivi, avec le développement du secteur laitier, un processus de standardisation conformément au principe du « lait apte à toute transformation », devenant une matière première à laquelle l’application de procédés de fabrication variés donne de la valeur. Ce constat est à moduler pour les filières AOP fromagères. La composition fine du lait, en particulier la variabilité des profils en acides gras et en protéines, n’est pas ou peu valorisée, ni au niveau de la production, ni au niveau de la transformation. Dans le contexte actuel, traiter le lait de manière indifférenciée peut être contre-productif, en particulier si l’on reconsidère la richesse intrinsèque de la matière première « lait » et le fait que la composition du produit final reflète largement la composition du lait d’origine (Lucas et al 2006). Le lait « en sortie de ferme » se situe à la charnière entre l’amont et l’aval des filières laitières et, à ce titre, est idéalement placé pour être une source importante de compétitivité et d’adaptabilité des filières laitières dans leur globalité. Le sujet de la composition fine du lait a bien entendu fait l’objet de travaux bien avant que le programme PhénoFinlait ne soit imaginé et mis en œuvre. Ainsi, les liens entre alimentation et profil en acides gras (Chilliard et al 2007, Couvreur et al 2007, Hurtaud et al 2007) ou encore les variants génétiques des lactoprotéines majeures (Grosclaude et al 1987, Grosclaude 1988) ont été étudiés généralement à partir de dispositifs expérimentaux. Ces connaissances ont servi de point de départ et d’assurance sur la faisabilité et l’intérêt d’engager un programme à grande échelle. L’ambition de PhénoFinlait était alors de transposer ces connaissances et hypothèses en élevages privés avec une grande diversité de systèmes d’alimentation et de coupler cela à une analyse conjointe du déterminisme génétique afin d’apporter aux éleveurs et à leurs filières des outils et des réponses globales. De nombreuses nouvelles références étaient bien évidemment à établir, mais l’un des enjeux majeurs portait et porte toujours sur les possibilités de transfert aux filières. Les développements à la fois de la spectrométrie dans l’infra-rouge et de la sélection génomique ont ouvert de nouvelles portes en matière d’accès à la composition fine du lait à coûts réduits et d’analyses de ses déterminants génétiques.Les travaux pionniers de la Faculté Universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux (Soyeurt et al 2006) ont ainsi ouvert la voie à l’estimation de nombreux composants fins du lait à partir d’une exploitation plus fine des données d’absorbance de la lumière dans le Moyen Infra-Rouge (MIR) principalement. Le principe est simple : la spectrométrie MIR, utilisée pour estimer les taux de matière grasse et protéique en routine dans les laboratoires d’analyse du lait, peut aussi être utilisée pour quantifier individuellement certains composants fins. Des modèles de prédiction sont développés à partir d’un jeu d’échantillons caractérisés à la fois à l’aide d’une méthode d’ancrage et par un spectre MIR. Ces modèles sont ensuite appliqués aux données spectrales telles que celles produites dans le cadre des analyses laitières habituelles de paiement du lait à la qualité et de contrôle laitier. Plusieurs dizaines d’acides gras et protéines peuvent ainsi être estimés avec une précision satisfaisante et à un coût additionnel modeste par rapport aux analyses déjà réalisées en routine. Parallèlement, les avancées dans le domaine de la génomique permettent d’analyser et d’exploiter plus rapidement et plus finement le déterminisme génétique des caractères. Là encore, le principe est relativement simple : deséquations d’estimation du potentiel génétique des animaux pour les différents caractères sont établies à partir d’une population de référence (animaux génotypés et caractérisés d’un point de vue phénotypique). Cette population peut être de taille beaucoup plus restreinte que celle nécessaire pour mettre en œuvre une évaluation génétique « classique ». Par ailleurs, les équations produites permettent de déterminer le potentiel génétique d’un animal sans pour autant qu’il dispose lui-même (ou ses descendants) de phénotype mesuré (Robert-Granié et al 2011). L’un des enjeux en sélection est alors de concevoir et de mettre en œuvre des programmes de caractérisation phénotypique de populations de référence, ce que l’on a appelé des programmes de « phénotypage » à plus ou moins grande échelle. Le programme PhénoFinlait est l’un des premiers grands programmes de phénotypage à haut débit (Hocquette et al 2011) avec ses caractéristiques : phénotypage fin sur la composition du lait, dans des systèmes d’élevage caractérisés, en particulier, par l’alimentation, préalable à un génotypage à haut débit des animaux suivis. Face à ces enjeux pour la filière laitière et ces nouvelles potentialités techniques et scientifiques, les filières laitières bovine, caprine et ovine, les acteurs de l’élevage (conseil en élevage et laboratoires d’analyse du lait) et de la génétique (entreprises de sélection et de mise en place d’insémination), les instituts de recherche et de développement (Inra, Institut de l’Elevage, Actalia) et APIS-GENE ont décidé de se constituer en consortium afin d’unifier leurs efforts et de partager leurs compétences et réseaux. Le consortium, avec le soutien financier d’APIS-GENE, de l’ANR, du Cniel, du Ministère de l’Agriculture (fond dédié CASDAR et Action Innovante), de France AgriMer, de France Génétique Elevage, du fond IBiSA et de l’Union Européenne, a initié début 2008 un programme pour :- analyser la composition fine du lait en acides gras et en protéines par des méthodes de routine et des méthodes d’ancrage ultra-résolutives (protéines) ;- appliquer ces méthodes à grande échelle sur une diversité de systèmes et de races représentatives de la diversité de la ferme France afin d’identifier des facteurs influençant la composition fine du lait ;- optimiser la valorisation des ressources alimentaires et génétiques par le conseil en élevage ;- initier une sélection génomique. Au-delà de ces objectifs, le programme PhénoFinlait a été envisagé comme un investissement majeur et collectif pour les filières laitières françaises afin de leur permettre de conserver ou de développer des avantages compétitifs par la possibilité de mieux valoriser la composition fine et demain ultrafine (grâce à des méthodes plus fines encore que la spectrométrie MIR) du lait. Les bases de données et d’échantillons ont ainsi vocation à être exploitées et ré-exploitées pendant plusieurs années au fur et à mesure des demandes des filières et de l’avancée des connaissances et des technologies d’analyse du lait. D’autres pays se mobilisent également sur cette problématique : Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Danemark et Suède, Italie, Belgique, etc. Ce dossier de la revue Inra Productions Animales fait état des principales productions issues à ce jour du programme PhénoFinlait. Il n’a pas vocation à couvrir exhaustivement les résultats produits. En particulier, nous ne présenterons pas systématiquement l’ensemble des résultats pour l’ensemble des espèces, races et composants. Néanmoins, nous nous sommes attachés à présenter à travers trois articles de synthèse et un article conclusif les principales avancées permises par ce programme à partir d’exemples pris dans les différentes filières. Gelé et al, débutent ce dossier par une présentation du programme dans ses différents volets, depuis la détermination des élevages et animaux à suivre jusqu’à la collecte et la conservation d’échantillons (de lait et de sang), en passant par l’enregistrement en routine des spectres MIR, des conditions d’alimentation, le prélèvement d’échantillons de sang puis, plus tard, le génotypage sur des puces pangénomiques. Cet article développe plus particulièrement la méthodologie mise en place pour déterminer la composition du lait en acides gras etprotéines à partir de spectres MIR. Enfin, il dresse un bilan des données collectées, permettant d’actualiser les références sur la caractérisation des troupeaux, des femelles laitières, des régimes alimentaires, et du profil des laits produits dans les trois filières laitières françaises. Legarto et al, présentent ensuite les résultats relatifs à l’influence des facteurs physiologiques (stade de lactation...), alimentaires (à travers des typologies de systèmes d’alimentation), raciaux et saisonniers, sur les profilsen acides gras. Ces résultats mettent en évidence de nombreuses sources de variation de la composition du lait qui pourront être exploitées à différentes échelles : animal, troupeau et bassin de collecte. Enfin, Boichard et al, présentent une synthèse de l’analyse du déterminisme génétique des acides gras d’une part et des protéines d’autre part. Cette synthèse aborde les estimations de paramètres génétiques tels que l’héritabilité et les corrélations génétiques entre caractères de composition fine entre eux, et avec les caractères de production. Ces résultats permettent en particulier de définir les potentialités de sélection ainsi que les liaisons génétiques à considérer. Ces analyses ont aussi permis de mesurer l’importance du choix de l’unité d’expression des teneurs (en pourcentage de la matière grasse ou protéique, ou en pourcentage dans le lait). Dans une dernière partie, cet article présente les analyses de détection de QTL avec une analyse des co-localisations entre races, entre composants et avec des gènes majeurs connus. RéférencesBoichard D., Govignon-Gion A., Larroque H., Maroteau C., Palhière I., Tosser-Klopp G., Rupp R., Sanchez M.P., Brochard M., 2014. Déterminisme génétique de la composition en acides gras et protéines du lait des ruminants. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 283-298. Chilliard Y., Glasser F., Ferlay A., Bernard L., Rouel J., Doreau M., 2007. Diet, rumen biohydrogenation, cow and goat milk fat nutritional quality: a review. Eur. J. Lipid Sci. Technol., 109, 828-855. Cniel, 2011. Lait, produits laitiers et société : France 2025 – Prospective collective. Note de synthèse sur les évolutions probables, juillet 2011. Couvreur S., Hurtaud C., Marnet P.G., Faverdin P., Peyraud J.L., 2007. Composition of milk fat from cows selected for milk fat globule size and offered either fresh pasture or a corn silage-based diet. J. Dairy Sci., 90, 392-403. Gelé M., Minery S., Astruc J.M., Brunschwig P., Ferrand M., Lagriffoul G., Larroque H., Legarto J., Martin P., Miranda G., Palhière I., Trossat P., Brochard M., 2014. Phénotypage et génotypage à grande échelle de la composition fine des laits dans les filières bovine, ovine et caprine. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 255-268. Grosclaude F., Mahé M.F., Brignon G., Di Stasio L., Jeunet R., 1987. A Mendelian polymorphism underlying quantitative variations of goat αS1-casein. Génét. Sel. Evol., 19, 399-412. Grosclaude F., 1988. Le polymorphisme génétique des principales lactoprotéines bovines. Relations avec la quantité, la composition et les aptitudes fromagères du lait. INRA Prod. Anim., 1, 5-17. Hocquette J.F., Capel C., David V., Guemene D., Bidanel J., Barbezant M., Gastinel P.L., Le Bail P.Y., Monget P., Mormede P., Peyraud J.L., Ponsart C., Guillou F., 2011. Les objectifs et les applications d’un réseau organisé de phénotypage pour les animaux d’élevage. Renc. Rech. Rum., 18, 327-334. Hurtaud C., Peyraud J.L., 2007. Effects of feeding camelina (seeds or meal) on milk fatty acid composition and butter spreadability. J. Dairy Sci., 90, 5134-5145. Le Bihan-Duval E., Talon R., Brochard M., Gautron J., Lefevre F., Larzul C., Baeza E., Hocquette J.F., 2014. Le phénotypage de la qualité des produits : enjeux de société, scientifiques et techniques. In : Phénotypage des animaux d’élevage. Phocas F. (Ed). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 223-234. Legarto L., Gelé M., Ferlay A., Hurtaud C., Lagriffoul G., Palhière I., Peyraud J.L., Rouillé B., Brunschwig P., 2014. Effets des conduites d’élevage sur la composition en acides gras du lait de vache, chèvre et brebis évaluéepar spectrométrie au moyen infrarouge. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds).Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 269-282. Lucas A., Rock E., Chamba J.F., Verdier-Metz I., Brachet P., Coulon J.B., 2006. Respective effects of milk composition and the cheese-making process on cheese compositional variability in components of nutritionalinterest. Lait, 86, 21-41. Robert-Granié C., Legarra A., Ducrocq V., 2011. Principes de base de la sélection génomique. In : Numéro spécial, Amélioration génétique. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M. (Eds). INRA Prod. Anim., 24, 331-340. Soyeurt H., Dardenne P., Dehareng F., Lognay G., Veselko G., Marlier M., Bertozzi C., Mayeres P., Gengler N., 2006. Estimating fatty acid content in cow milk using mid-infrared spectrometry. J. Dairy Sci., 89, 3690-3695.
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FAVERDIN, P., and C. LEROUX. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 26, no. 2 (April 16, 2013): 71–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3137.

Full text
Abstract:
Le lait n’est pas tout à fait un aliment comme les autres puisqu’il est aussi produit par l’Homme. Cet aliment est indispensable à l’alimentation de l’enfant, car sa richesse nutritionnelle combinée à sa forme liquide en font une ration « tout en un » du jeune pendant ses premières semaines de vie. L’homme a très tôt domestiqué d’autres mammifères pour produire cet aliment nécessaire pour le jeune et l’a aussi intégré dans l’alimentation de l’adulte sous forme native ou après transformation. De fait, le lait est un des rares produits animaux avec l’oeuf qui est produit régulièrement et qu’il est possible d’obtenir sans tuer l’animal. Sa production fait pleinement partie de la fonction de reproduction et son prélèvement doit être géré pour ne pas handicaper le développement du jeune animal qui est également un élément d’avenir dans l’élevage. Les vaches laitières ont longtemps bénéficié de noms très personnalisés, voire de prénoms, jusqu’à ce que la traçabilité ne vienne proposer des identifiants plus proches du matricule de la sécurité sociale que des petits noms affectueux utilisés jusqu’alors. La traite est un moment particulier où l’éleveur se substitue au jeune pour prélever le lait plusieurs fois par jour. Tout ceci fait traditionnellement de l’élevage laitier un élevage qui associe étroitement l’homme et l’animal. Au commencement de la domestication et pendant longtemps, le principal défaut du lait a résidé dans sa faible aptitude à la conservation, nécessitant une consommation plutôt locale, le temps entre production et consommation devant rester le plus court possible. De fait, le développement de sa consommation dans les villes est récent et ne s’est pas fait sans quelques soucis (Fanica 2008). Bien entendu, les évolutions de l’industrie laitière et des transports ont permis de franchir ce double cap de la conservation et des distances, faisant en quelques décennies d’un produit local du peuple d’un terroir, riche d’identité, d’histoire et de culture (Faye et al 2010), un produit générique du commerce mondial qui s’échange entre continents suivant les règles de l’organisation mondiale du commerce et dont la demande augmente régulièrement. Ce passage du local au mondial ne s’effectue pas sans des changements radicaux des modes de production et de l’organisation des filières, avec des conséquences parfois importantes sur les territoires. La production de lait en France, pays traditionnel d’élevage bovin laitier, illustre parfaitement cette évolution et se trouve aujourd’hui à une période charnière. Riche d’une grande diversité de terroirs et de produits, la production française présente un profil original dont on ne sait pas aujourd’hui si c’est une force ou une faiblesse dans cette évolution. Depuis 1984, le système des quotas laitiers liés à la terre et non commercialisables en France a ralenti, comparativement aux pays voisins, l’évolution vers une spécialisation et une intensification des systèmes de production laitiers, mais il disparaîtra en 2015. Le contexte économique des prix des matières premières et du prix du lait devient beaucoup plus instable que par le passé. Le métier d’éleveur laitier, avec sa complexité, sa charge de travail importante, ses astreintes et la diminution de sa rémunération, devient moins attractif. La nécessaire prise en compte de l’impact de l’élevage sur l’environnement et plus globalement de la durabilité, constitue un nouveau défi qui est souvent vécu comme une contrainte supplémentaire. Cependant, les connaissances scientifiques et technologiques ont beaucoup progressé et offrent de nouveaux outils à l’élevage laitier pour construire une trajectoire originale dans cette évolution. Ce numéro spécial d’INRA Productions Animales se propose donc en quelques articles de faire un état des lieux des connaissances concernant la production laitière, ainsi que des nouveaux défis et des nouveaux outils qui s’offrent à la filière pour construire son avenir. Ce panorama n’est volontairement pas exhaustif et traitera prioritairement des vaches laitières avec cependant, lorsqu’il est apparu nécessaire, quelques exemples tirés de travaux réalisés chez les caprins. De même, il ne s’agit pas ici d’aborder la transformation du lait et les évolutions des nombreux produits transformés. Mais nous avons cherché à présenter un point sur un certain nombre de sujets en mettant en avant les avancées récentes et les défis scientifiques, techniques, économiques et organisationnels qui concernent la production laitière, en quatre grandes parties. La première plantera tout d’abord le décor du secteur laitier français. La deuxième présentera les nouvelles avancées des travaux sur la femelle laitière, la lactation et le lait. La troisième analysera les différents leviers que constituent la sélection génétique, la gestion de la santé, l’alimentation et la traite, pour mieux maîtriser la production de lait en élevage. Enfin, la dernière partie abordera des questions plus spécifiques concernant les systèmes d’élevage et leur futur. Le premier article de V. Chatellier et al fournit une analyse à la fois du bilan et des perspectives du secteur laitier français. Après une analyse du marché des produits laitiers au travers de la demande et de l’offre et des grandes stratégies des acteurs de la filière, cet article présente les spécificités françaises des exploitations laitières liées en particulier à la diversité des systèmes de production et des territoires. Cette double diversité se traduit également dans les écarts de productivité et des résultats économiques des exploitations dont la main-d’oeuvre reste majoritairement familiale, avec la question de son renouvellement qui se pose différemment selon les territoires. Enfin, à l’aune des changements importants de contexte qui se préparent avec la fin des quotas et les nouvelles relations qui se mettent en place entre producteurs et transformateurs, les auteurs étudient les différents scénarios qui en découlent et qui conduiront à l’écriture du futur du secteur laitier français dans les territoires et le marché mondial. La série d’articles sur l’animal et le lait débute par une approche systémique de l’animal laitier. La vache laitière est d’abord perçue au travers de sa fonction de production, et les modèles de prévision de la lactation se sont longtemps focalisés sur cette seule fonction. La notion d’animaux plus robustes et d’élevages plus durables (cf. Dossier « Robustesse... », Sauvant et Perez 2010) amène à revisiter cet angle d’approche pour l’élargir à ensemble des fonctions physiologiques en prenant mieux en compte les interactions entre les génotypes animaux et leurs environnements. La modélisation aborde cette complexité de deux façons contrastées, l’une plutôt ascendante en partant des mécanismes élémentaires et en les agrégeant, l’autre plutôt descendante, en partant de grandes propriétés émergeantes des principales fonctions et de leurs interactions, voire de leur compétition dans l’accès aux ressources nutritionnelles. La revue de Friggens et al aborde ainsi la question de la dynamique de partition des nutriments entre fonction physiologiques chez les vaches laitières en fonction du génotype en présentant plusieurs approches de modélisation. Cette revue s’attache à montrer l’intérêt de partir des propriétés émergeantes pour arriver à modéliser les réponses complexes (production, reproduction, composition du lait, état corporel…) d’une vache soumise à différentes conduites d’élevage au cours de sa carrière. Les outils de demain qui permettront d’optimiser la conduited’élevage face aux aléas économiques et climatiques dépendront de l’avancée de ces modèles et des connaissances scientifiques qui les sous-tendent. La fonction de lactation est la conséquence de nombreux mécanismes à l’échelle de l’animal, tout particulièrement au niveau de la glande mammaire. Le développement et le fonctionnement de cet organe caractérisé par sa cyclicité ont fait l’objet de nombreux travaux à l’Inra et dans de nombreuses équipes de recherches internationales. Il ne s’agissait pas ici de relater l’ensemble de ces travaux mais de consacrer un article aux dernières connaissances acquises sur les mécanismes de biosynthèse et de sécrétion des constituants du lait. L’article de Leroux et al présente les travaux sur la régulation de l’expression génique dans la glande mammaire avec un intérêt particulier pour les données acquises avec les nouveaux outils d’études globales de génomique expressionnelle. Ceux-ci apportent de nouvelles connaissances sur les effets des facteurs génétiques sur la biosynthèse et la sécrétion du lait, sur leur régulation nutritionnelle et sur l’interaction de ces facteurs. Ce dernier point constitue un champ d’investigation supplémentaire pour décrypter les secrets du fonctionnement mammaire avec notamment l’intervention de nouveaux acteurs que sont les petits ARN non codants (ou microARN) qui vient encore accroître la complexité du fonctionnement mammaire dans son rôle prépondérant lors de la lactation. Après avoir fait cet état des lieux des connaissances sur la biosynthèse et la sécrétion des constituants du lait au niveau de la glande mammaire, l’article de Léonil et al présente la complexité des fractions protéique et lipidique du lait et de leur assemblage en structures supramoléculaires. Ces structures finales sont sous la dépendance de la nature et de la variabilité des constituants, ellesmêmes dues aux polymorphismes des gènes responsables de leur synthèse. Ainsi, les auteurs font un état des lieux des connaissances sur la structure et le polymorphisme des gènes spécifiant les protéines coagulables du lait que sont les caséines pour arriver à l’organisation de ces dernières en micelles. Le rôle nutritionnel de ces protéines majeures du lait et leur fonction biologique sont revisitées à la lumière des connaissances croissantes sur les peptides bioactifs qu’elles contiennent. La fraction lipidique n’est pas en reste avec la présentation de sa complexité et de son organisation sous forme de globule gras ainsi que de son impact nutritionnel sur le consommateur. Enfin, la découverte récente, dans le lait, de petites particules (ou exosomes) véhiculant des protéines et des ARN ouvre de nouvelle voies d’investigation de l’impact du lait sur la santé du consommateur. La série d’articles consacrée aux leviers d’action dont disposent les éleveurs pour moduler la production laitière ainsi que la composition du lait débute par l’article de Brochard et al, qui retrace l’impact de la sélection génétique pour arriver aux apports de la sélection génomique des races bovines laitières. Un bref historique de la sélection génétique présente les progrès réalisés sur les caractères de production laitière mais aussi sur des caractères de robustesse (fertilité, mammites…) et permet ainsi de dresser le décor génétique des élevages français. L’avènement des outils de génomique grâce au séquençage du génome bovin a conduit à renouveler les perspectives de sélection des bovins laitiers (cf. Numéro spécial, «amélioration génétique" Mulsant et al 2011). La présentation brève de ces outils permet de mieux appréhender les retombées attendues. Les opportunités offertes par la sélection génomique sur les caractères laitiers sensu stricto se complètent et permettent également de proposer une sélection sur de nouveaux caractères. En effet, la prise en compte progressive d’autres caractères oriente la sélection vers une complexité accrue notamment grâce à l’établissement de nouvelles mesures phénotypiques. L’évolution vers une meilleure robustesse, une efficacité alimentaire optimisée mais aussi une empreinte environnementale réduite, sera d’autant plus envisageable que la sélection pourra s’appuyer sur des capacités de phénotypage de plus en plus fin et à grande échelle. Un autre facteur prépondérant dans l’élevage laitier concerne la gestion de la santé animale qui affecte, notamment, la durabilité des élevages sous l’angle socio-économique. Cette gestion complexe doit prendre en compte de nombreux paramètres tel que le nombre des traitements nécessaires, le temps passé, les pertes économiques directes à court et long terme, etc. Les infections ne touchent pas toutes directement la glande mammaire, mais en affectant l’animal, elles impactent la lactation, l’efficacité de production du troupeau et donc l’élevage. L’article de Seegers et al passe en revue sept maladies majeures classées en trois groupes affectant les bovins laitiers. Il présente les connaissances récentes acquises sur ces maladies et les perspectives qu’elles ouvrent pour mieux les maîtriser. Ces maladies ont bien souvent un impact économique fort sur les élevages et/ou sont transmissibles à l’Homme constituant ainsi des questionnements de recherche forts et pour lesquels les moyens d’actions sont aussi multiples que variés. De plus, les attentes sociétales visent à diminuer, autant que faire se peut, les intrants médicamenteux. L’alimentation est un levier de maîtrise de la production et de la composition du lait qui présente l’avantage d’avoir des effets rapides et réversibles. Bien que ce levier puisse également moduler la composition protéique du lait, l’impact prépondérant de l’alimentation sur la composition en acides gras du lait, dans le but de fournir aux consommateurs une qualité nutritionnelle du lait la plus favorable possible, a été mis en exergue par de nombreuses études. La détermination de la composition en acides gras des laits est de plus en plus précise, notamment du fait des nouvelles techniques qui permettent une meilleure caractérisation de ces profils. Outre l’impact de l’alimentation, les effets des apports nutritionnels chez le ruminant sur les teneurs en composés vitaminiques du lait sont également à prendre en compte dans la perspective de l’utilisation du lait comme source complémentaire naturelle de vitamines chez les sujets présentant une efficacité d’absorption réduite (tel que les jeunes ou à l’inverse les personnes âgées). L’article de Ferlay et al recense les principaux facteurs alimentaires (nature de la ration de base, supplémentation oléagineuse, différents types de suppléments lipidiques et leurs interactions) influençant la composition en acides gras et en vitamines du lait de vache. Enfin, la traite constitue un outil supplémentaire de pilotage des troupeaux en termes de production laitière mais aussi de qualité sanitaire, technologique et nutritionnelle du lait. De plus, une meilleure connaissance des effets des différentes pratiques de traite est cruciale dans le contexte actuel de gestion du travail dans les exploitations laitières (cf. Numéro spécial, « Travail en élevage », Hostiou et al 2012). Les moyens mis en oeuvre se situent à différents niveaux allant de la fréquence de traite aux systèmes de stockage des laits en passant par les réglages possibles ou les types de machines à traire. L’article de Guinard-Flament et al fait le point des connaissances actuelles sur les effets et les conséquences de modifications de la conduite des animaux à la traite. Il présente les effets de la fréquence de traite sur le niveau de production laitière et sur la composition du lait. Le contexte de la traite, avec les effets mécaniques de la machine à traire et celui du système de stockage, est également présenté dans ses multiples facettes pour souligner leur rôle prépondérant sur la qualité microbienne des laits. La conduite des vaches à la traite est également un moyen de gestion de la carrière d’une vache laitière à travers le pilotage de certaines phases du cycle de production (effets sur la reproduction et sur la durée de la lactation et leurs conséquences sur la santé de l’animal...). La dimension des systèmes d’élevage est dominée ces dernières années par la question environnementale, notamment depuis la parution du rapport de la FAO « Livestock’s long shadow » (Steinfeld et al 2006). L’élevage laitier, très consommateur de ressources de qualité, est concerné au premier rang par ce défi environnemental. Mais ces enjeux, peu perceptibles à l’échelle de l’élevage pourtant à l’origine de ces risques, sont difficiles à intégrer dans les objectifs des systèmes de production. L’article de Dollé et al sur les impacts environnementaux des systèmes bovins laitiers français apporte de nombreux éléments quantifiés sur les émissions des éléments à risque pour l’environnement par les élevages laitiers. Ces risques concernent bien entendu la qualité de l’eau, notamment via les excrétions d’azote et de phosphore, ce qui est connu depuis longtemps avec leurs impacts sur l’eutrophisation des cours d’eau et des côtes. Les risques liés à la qualité de l’air ont été pris en compte beaucoup plus récemment et concernent principalement les émissions d’ammoniac pouvant affecter la santé humaine et des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique (cf. Dossier, « Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane », Doreau et al 2011). Ensuite, l’article aborde la question de la biodiversité, auxiliaire de l’agriculture et des paysages, où l’élevage joue un rôle central au sein des territoires agricoles. L’article aborde pour finir la question de la quantification de ces impacts afin d’améliorer objectivement les performances environnementales des élevages et montre que performances environnementales et économiques en élevage laitier ne sont pas antinomiques. En guise de conclusion de ce numéro, J.L. Peyraud et K. Duhem se sont prêtés à un exercice d’analyse prospective des élevages laitiers et du lait de demain en reprenant certains des constats de l’article introductif, notamment sur la diversité des systèmes et des territoires, la restructuration rapide de la filière et la reconstruction du métier d’éleveur. La filière devra demain affronter la tension entre l’amélioration de la compétitivité et celle de la durabilité de l’élevage en tirant profit des innovations. La meilleure prise en compte des qualités nutritionnelles des produits et de l’évolution des demandes tout en améliorant l’intégration de l’élevage au sein des territoires constitue un double défi pour résoudre cette tension. L’analyse des auteurs prône cependant un maintien de la diversité et la complémentarité des systèmes dans une diversité de territoires pour mieux répondre aux enjeux de la société et des éleveurs. Ce numéro spécial montre combien la filière laitière est aujourd’hui plus que jamais à la croisée des chemins avec des défis économiques et sociétaux difficiles à relever dans un climat de plus en plus incertain. Entre diversité d'une part, et spécialisation et standardisation d'autre part, le chemin de la filière française reste complexe à définir. Les nombreuses évolutions des connaissances scientifiques permettent de disposer à court ou moyen terme de nouveaux outils pour relever ces défis. La sélection génomique pour disposer des animaux les plus adaptés à leur système, les modèles de prévision pour anticiper les aléas et leurs conséquences, les outils d’évaluation environnementale pour maîtriser les risques, les outils de monitoring et d’information des troupeaux d’élevage pour améliorer les conditions de travail et l’efficience des troupeaux, les possibilités de piloter la qualité des produits par les conduites d’élevage et en particulier l’alimentation, une meilleure connaissance des mécanismes de régulation de la lactation, la découverte de la richesse des constituants du lait et de leurs propriétés nutritionnelles et fonctionnelles sont autant d’atouts pour la filière pour affronter ces défis. A travers les articles de ce numéro, nous avons voulu illustrer quelques un de ces défis et des perspectives offertes par la recherche. L’enjeu sera de les mobiliser à bon escient dans le cadre de stratégies cohérentes. Cela nécessitera la collaboration de tous les acteurs de la recherche, de la formation, du développement et de la filière. A leur niveau, les articles de ce numéro, par les nombreuses signatures communes entre chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs de recherche-développement, témoignent de la vitalité des unités mixtes de recherche et des unités mixtes thématiques impliquées dans l’élevage laitier. De même, bon nombre de travaux relatés dans les articles de ce numéro sont le fruit de programmes de recherche co-financés et menés en collaboration étroite entre la recherche, les instituts technique et la filière. Nous y voyons un fort signe positif pour l'avenir de l'élevage laitier en France Cet avant-propos ne saurait s’achever sans remercier René Baumont et le comité de rédaction d’Inra Productions Animales pour l’initiative judicieuse de ce numéro spécial, mais aussi pour nous avoir aidés à mener à bien ce projet comprenant de nombreux auteurs, qui ont bien voulu se prêter à l’exercice difficile de la rédaction d’un article de synthèse qui conjugue la rigueur de l’information scientifique avec l’exigence de la rendre accessible à un large public. Ce numéro doit beaucoup aussi aux relectures constructives de nombreux collègues que nous remercions ici anonymement. Enfin, cet ouvrage doit aussi sa qualité à un travail remarquable d’édition technique assuré par Pascale Béraudque nous associons à ces remerciements. Nous avons eu la primeur de ces articles et nous espérons que vous partagerez l’intérêt que nous avons eu à leur lecture à la fois instructive, enrichissante et propice à nourrir notre réflexion pour le futur de la recherche-développement dans le domaine de l’élevage bovin laitier.Philippe FAVERDIN, Christine LEROUX RéférencesDoreau M., Baumont R., Perez J.M., (Eds) 2011. Dossier, Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane. INRA Prod. Anim., 24, 411-474. Fanica P.O., 2008. Le lait, la vache et le citadin. Du XVIIe au XXe siècle. Editions Quae, Paris, France,520p. Faye B., Bonnet P., Corniaux C., Duteurtre G., 2010. Peuples du lait. Editions Quae, Paris France, 160p. Hostiou N., Dedieu B., Baumont R., (Eds) 2012. Numéro spécial, Travail en élevage. INRA Prod. Anim., 25, 83-220. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M., (Eds) 2011. Numéro spécial, Amélioration génétique. INRA Prod. Anim., 24, 283-404. Sauvant D., Perez J.M., (Eds) 2010. Dossier, Robustesse, rusticité, flexibilité, plasticité, résilience… les nouveaux critères de qualité des animaux et des systèmes d'élevage. INRA Prod. Anim., 23, 1-102. Steinfeld H., Gerber P., Wassenaar T., Castel V., Rosales M., de Haan C., 2006. Livestock's long shadow: environmental issues and options. Food and Agriculture Organization of the United Nations,414p.
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GATTI, J. L., J. L. VILOTTE, M. OLLIVIER-BOUSQUET, and M. ELOIT. "Recherche d’une rôle physiologique pour la protéine prion cellulaire (PrPc)." INRAE Productions Animales 17, HS (December 20, 2004): 55–60. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2004.17.hs.3628.

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Abstract:
De nombreuses études sont menées pour élucider le mécanisme de la transformation de la protéine prion normale (PrPc) en protéine pathogène résistante aux protéases (PrPres) et pour comprendre comment l’accumulation de cette PrPres peut induire les dégénérescences nerveuses observées lors des Encéphalopathies Spongiformes Transmissibles (EST). Cependant, la protéine prion est une protéine ubiquitaire présente dans de nombreux tissus autres que le tissu nerveux et le rôle cellulaire «normal» joué par cette PrPc est très controversé et reste encore une énigme. Différentes équipes INRA utilisent leurs compétences en physiologie pour établir la présence et les voies de sécrétions de la protéine prion normale dans différents organes. Ces études se font en utilisant des modèles animaux et cellulaires classiques, mais aussi des souris où le gène codant pour la protéine prion est supprimé (PrP-/-) ou sa quantité sur-exprimée par introduction de multiples copies de ce gène. Ceci permettra d’une part d’étudier le ou les rôles possibles de cette protéine dans les différents tissus et fluides biologiques (protection contre le stress oxydatif, transport de métaux, signalisation cellulaire, etc.), d’autre part de rechercher si lors de l’infection, de la protéine prion pathogène est retrouvée dans certains de ces fluides biologiques tels que le lait et le sperme. En effet, si les études passées n’ont jamais montré de protéine prion pathogène dans ces fluides, des travaux utilisant des méthodes plus sensibles sont nécessaires pour confirmer ces résultats.
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BOCQUIER, F., and G. CAJA. "Production et composition du lait de brebis : effets de l’alimentation." INRAE Productions Animales 14, no. 2 (April 16, 2001): 129–40. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2001.14.2.3734.

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Abstract:
Le niveau d’alimentation est un des facteurs d’élevage qui affecte la production et la composition du lait chez la brebis laitière. La production laitière augmente avec le niveau d’alimentation et inversement, alors que les effets sur la composition du lait sont moins nets. Le taux butyreux du lait est généralement corrélé négativement au bilan énergétique des brebis, alors que le taux protéique est corrélé positivement avec celui-ci : un niveau d’alimentation élevé diminue généralement la teneur en matières grasses du lait et augmente légèrement la teneur en protéines. La distribution de grandes quantités de concentrés, qui est un moyen simple d’augmenter l’apport d’énergie dans la ration, risque de provoquer une chute des taux butyreux et protéique et, secondairement, entraîne une réorientation des flux d’énergie vers le dépôt de gras corporel. Lorsque la brebis n’a pas atteint son potentiel de production, l’augmentation de la teneur protéique de la ration augmente la production de protéines du lait, mais sans modification du taux protéique du lait. L’utilisation de certains nutriments tels que les matières grasses ou les acides aminés protégés semble intéressante comme moyen d’accroître les teneurs en matières grasses et/ou protéiques du lait, mais peu d’expériences ont été effectuées sur brebis laitières et l’intérêt de ces nutriments est encore mal connu. Dans les conditions pratiques d’élevage de brebis laitières, généralement alimentées en groupes, les effets de l’alimentation sont souvent masqués par d’autres facteurs d’élevage connus pour modifier eux-mêmes la composition du lait. Il est donc nécessaire de prendre en compte la variabilité individuelle (stade de lactation notamment) pour définir la stratégie d’alimentation qui permette de maîtriser la composition du lait collecté.
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FAVERDIN, P., D. M’HAMED, M. RICO-GÓMEZ, and R. VERITE. "La nutrition azotée influence l’ingestion chez la vache laitière." INRAE Productions Animales 16, no. 1 (February 9, 2003): 27–37. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2003.16.1.3642.

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Abstract:
L’augmentation des teneurs en protéines des régimes est souvent associée à une augmentation de l’ingestion chez les vaches laitières, mais l’amplitude de ces réponses et les mécanismes sont encore mal connus. Cet article caractérise les effets des teneurs en azote et en protéines des régimes sur l’ingestion des aliments par les vaches laitières et discute les différentes hypothèses concernant les mécanismes. La fourniture en azote dégradable aux microbes du rumen et la disponibilité en protéines pour la synthèse du lait sont capables de stimuler l’ingestion. Ces effets peuvent être quantitativement importants et le plus souvent augmentent au cours du temps. Si le rôle de l’azote dégradable sur l’activité microbienne dans le rumen permet de bien comprendre l’augmentation des quantités ingérées, l’action des protéines sur la régulation de l’ingestion est moins facile à expliquer et pourrait être multifactorielle. Comme chez les monogastriques, les modifications possibles d’équilibre des acides aminés pourraient également modifier le contrôle de la prise alimentaire et expliquer des effets à court terme sur l’ingestion. Cependant, l’augmentation de l’effet des protéines sur l’ingestion au cours du temps milite plus pour une action indirecte, via la demande d’énergie ou la mobilisation des réserves par exemple, que pour une action directe des protéines sur le contrôle de la prise alimentaire. Ces hypothèses pourraient permettre d’intégrer les effets de l’alimentation protéique dans les modèles de prévision des quantités ingérées.
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TESSERAUD, S. "Métabolisme protéique chez le poulet en croissance. Effet des protéines alimentaires." INRAE Productions Animales 8, no. 3 (June 23, 1995): 197–212. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1995.8.3.4128.

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Abstract:
Pour assurer une croissance musculaire maximale tout en évitant de gaspiller l’azote, une possibilité consiste à diminuer l’apport alimentaire de protéines et rééquilibrer les régimes en les supplémentant en acides aminés industriels. Connaître les conséquences des variations de l’apport protéique alimentaire (quantités et composition en acides aminés) sur les activités respectives de la synthèse et de la dégradation des protéines, dont le bilan détermine le dépôt protéique, permet de rationaliser cette démarche. Les méthodes de mesure de la synthèse des protéines les plus couramment employées sont présentées en insistant particulièrement sur les hypothèses sur lesquelles elles reposent et leurs limites. Les techniques permettant d’estimer la dégradation des protéines sont également brièvement discutées. Le renouvellement des protéines tissulaires et corporelles varie en fonction de facteurs liés à l’animal : le taux de synthèse diminue avec l’âge, notamment dans les muscles squelettiques, et le taux de dégradation est très lié au type génétique du poulet. Le taux protéique de la ration modifie le métabolisme protéique par des effets propres dus aux quantités de protéines ingérées ainsi que par des effets liés aux variations de ces niveaux d’apports (restriction puis réalimentation protéique). La composition en acides aminés des protéines alimentaires joue également un rôle important. Ainsi la diminution de l’apport en protéines ou en un acide aminé produit une réduction des quantités de protéines synthétisées et, dans une moindre mesure, de celles dégradées. Les mécanismes régulant le dépôt protéique lorsque les apports quantitatifs et qualitatifs d’acides aminés varient, restent cependant mal connus. L’approfondissement de leur étude au niveau de différents tissus et organes, en intégrant les facteurs physiologiques et hormonaux, permettrait de mieux raisonner la supplémentation en acides aminés.
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HODEN, A., B. MARQUIS, and L. DELABY. "Association de betteraves fourragères à une ration mixte d’ensilages de maïs et de trèfle violet pour vaches laitières." INRAE Productions Animales 1, no. 3 (July 11, 1988): 165–69. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1988.1.3.4448.

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Abstract:
Des betteraves fourragères entières ont été distribuées (20 kg/j) en complément d’une ration mixte d’ensilages de maïs et de trèfle violet afin de mettre en évidence leurs effets sur les performances des vaches laitières. Cette association a permis d’améliorer les productions de lait (+ 2 kg/j) et de matière utile (+ 100 g/j matières grasses, + 60 g/j matières protéiques) ainsi que la composition du lait (taux butyreux : + 2 g/kg, taux protéique : + 1 g/kg). Ces effets positifs sont probablement à attribuer aux modifications d’orientations fermentaires dans le rumen concernant le taux butyreux et au meilleur niveau d’apport énergétique pour la synthèse des protéines. Dans nos conditions d’utilisation, ces betteraves apportées en quantités relativement faibles ont permis d’augmenter le niveau de production permis par la ration de base d’environ 2,5 kg de lait. Leur valorisation énergétique correspond à celle proposée par les nouvelles Tables INRA (1988).
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RENAUDEAU, D., N. MANDONNET, M. TIXIER-BOICHARD, J. NOBLET, and J. P. BIDANEL. "Atténuer les effets de la chaleur sur les performances des porcs : la voie génétique." INRAE Productions Animales 17, no. 2 (March 20, 2004): 93–108. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2004.17.1.3556.

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Abstract:
La température ambiante est l’un des principaux facteurs climatiques affectant les performances des porcs en période estivale dans les régions tempérées et toute l’année dans les régions tropicales. Les températures ambiantes élevées ont des effets directs principalement sur les fonctions de reproduction du mâle ou de la femelle ou indirectement via une réduction de l’ingestion alimentaire sur les performances de lactation et de croissance. Après avoir brièvement rappelé les principes de la thermorégulation chez le porc et les effets de la chaleur sur leurs performances en fonction du stade physiologique, cet article fait le point sur les solutions utilisables pour atténuer les effets négatifs du climat chaud, en particulier, sur la possibilité de sélectionner des animaux thermotolérants. Cette approche consiste à produire des animaux moins sensibles au stress thermique et/ou ayant une thermorégulation plus efficace. Une des principales difficultés est de comprendre les mécanismes physiologiques impliqués dans l’adaptation à la chaleur et la nature des antagonismes entre les caractères de production et d’adaptation. Cette étape préliminaire conditionne le choix des critères mais également de la meilleure méthode de sélection. Comparativement aux autres espèces (volaille et ruminant), la variabilité génétique de la tolérance à la chaleur et les critères physiologiques ou zootechniques utilisables dans une démarche de sélection chez le porc sont assez peu connus. Cependant, des indicateurs de la sensibilité à la chaleur (Heat Shock Protein), de la thermogenèse (consommation résiduelle, protéines découplantes) ou de la thermolyse (rythme respiratoire, conductivité thermique cutanée) pourraient être des bons critères à considérer pour l’obtention d’une lignée thermotolérante.
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Ayad, N., B. Hellal, and M. Maatoug. "Sensibilisation parentérale du lapin aux protéines du lait de vache: effets sur la perméabilité intestinale." Revue Française d'Allergologie et d'Immunologie Clinique 46, no. 8 (December 2006): 696–700. http://dx.doi.org/10.1016/j.allerg.2006.10.001.

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THÉRIEZ, M. "Elevage et alimentation du cerf (Cervus Elaphus). 1. Caractéristiques physiologiques, besoins alimentaires et élevage des adultes." INRAE Productions Animales 1, no. 5 (December 12, 1988): 319–30. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1988.1.5.4467.

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Abstract:
L’élevage du cerf pour la production de viande se développe actuellement en France, après l’Ecosse et la Nouvelle-Zélande où les premiers élevages ont été créés il y a une vingtaine d’années. Cette espèce se différencie des ruminants domestiques traditionnels par un certain nombre de points dont en particulier une variation très importante de la capacité d’ingestion avec la saison (elle varie du simple au double entre l’hiver et l’été sous l’effet des variations de la photopériode) et une moindre digestibilité des fourrages grossiers (5 à 7 % de moins que le mouton). Les besoins d’entretien des cerfs sont voisins de ceux des bovins ; s’y ajoutent, chez le mâle, des besoins spécifiques pour la croissance annuelle des bois (énergie et surtout minéraux dont une partie provient d’une déminéralisation du squelette). Les naissances gémellaires sont très rares chez la biche dont la fertilité dépend essentiellement du poids au moment du rut (les biches doivent peser 60 kg ou plus). Le poids des faons à la naissance est voisin de 8-9 kg, il varie avec leur sexe et selon le niveau alimentaire moyen du troupeau. La production laitière des biches varie entre 120 et 200 litres en 100 jours selon la qualité du pâturage. Leur lait est très riche en lipides et en protéines (respectivement 10,3 et 7,6 % au cours du second mois de lactation) soit deux fois plus que le lait de vache.
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PIACERE, A., and J. M. ELSEN. "Les objectifs et les critères de sélection : Aptitude fromagère du lait et polymorphisme des protéines : perspectives d’utilisation en sélection." INRAE Productions Animales 5, HS (December 2, 1992): 123–28. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1992.5.hs.4274.

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Abstract:
L’aptitude fromagère d’un lait s’exprime à travers son rendement fromager, la composition du produit final qui doit respecter des normes précises, et la qualité organoleptique du fromage obtenu. La composition du lait, et particulièrement sa teneur en caséines et matière grasse détermine principalement son aptitude fromagère. Depuis plusieurs années la sélection des races laitières porte à la fois sur la quantité et la composition du lait. Jusqu’à présent ces caractères, considérés comme polygéniques, ont donné lieu à une indexation permettant de prédire la valeur génétique des animaux d’après leurs performances, et de choisir les meilleurs reproducteurs pour engendrer la génération suivante. L’étude du polymorphisme des protéines du lait vient remettre en cause ce fonctionnement, dans la mesure où on a pu déterminer le génotype des animaux à des loci "caséines" particuliers, et mettre en évidence que certains allèles améliorent la composition et la valeur fromagère du lait. Utiliser cette information, directement "lue" sur l’animal candidat à la sélection paraît séduisant. Mais il convient d’évaluer les risques aussi bien que l’intérêt de ces nouvelles possibilités d’actions offertes par les techniques de laboratoire. Les effets des différents allèles doivent être recherchés ; cela nécessite des expériences afin de comparer des animaux de différents génotypes. En outre des simulations permettront de choisir une méthode de sélection adaptée à la population, qui favorise les allèles intéressants sans réduire la variabilité génétique. Ces différentes questions sont abordées actuellement à l’INRA, en particulier à travers l’étude des caséines des races caprines françaises.
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COULON, J. B., A. DELACROIX-BUCHET, B. MARTIN, and A. PIRISI. "Facteurs de production et qualité sensorielle des fromages." INRAE Productions Animales 18, no. 1 (March 15, 2005): 49–62. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2005.18.1.3509.

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Abstract:
Cette revue fait le point sur les connaissances acquises au cours des 10 dernières années sur les relations entre les facteurs de conduite des animaux (génétiques, physiologiques, alimentaires) et la qualité sensorielle des fromages. Chez la vache, avec des fabrications au lait entier, la race peut modifier les caractéristiques de texture des fromages. Cet effet est essentiellement lié aux différences de composition chimique des laits et donc de gras/sec des fromages. Au sein d’une même race, des différences importantes de texture et de goût ont été observées en fonction des variants génétiques de la caséine β (espèce bovine) et surtout αs1 (espèce caprine). Le stade physiologique n’a un effet marqué sur la couleur, la texture et le goût qu’en tout début ou en toute fin de lactation. En revanche, les mammites ont un effet négatif important sur les caractéristiques sensorielles des fromages. L’utilisation d’ensilage de maïs conduit toujours à des fromages plus blancs et parfois à des différences de flaveur. Lorsqu’elle est correctement réalisée, la conservation de l’herbe sous forme d’ensilage comparativement au foin ne modifie pas ou peu les caractéristiques sensorielles des fromages, en dehors de leur couleur, plus jaune avec l’ensilage. Par contre, d’importantes différences de caractéristiques sensorielles sont observées entre des fromages selon que le lait provient de vaches recevant une ration à base d’herbe conservée ou conduites au printemps, au pâturage. Plusieurs essais récents ont mis en évidence un effet de la composition botanique des fourrages ingérés par les vaches laitières sur la texture et la flaveur des fromages. Ces différents effets sont dus à la présence dans le lait de molécules ou de structures issues directement de l’alimentation (carotènes, terpènes) ou produites par l’animal (plasmine, acides gras, structure des micelles de la caséine) en raison de ses caractéristiques génétiques ou physiologiques ou sous l’effet d’une alimentation spécifique.
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GROSCLAUDE, F. "Le polymorphisme génétique des principales lactoprotéines bovines. Relations avec la quantité, la composition et les aptitudes fromagères du lait." INRAE Productions Animales 1, no. 1 (February 10, 1988): 5–17. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1988.1.1.4430.

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Abstract:
Quatre des six protéines principales du lait de vache (caséines αS1, βet κ et β-lactoglobuline) présentent dans les populations au moins deux variants génétiques identifiables par électrophorèse. L’inventaire de ce polymorphisme a été effectué dans 21 races bovines françaises, où les variants les plus fréquents sont αS1 -Cn B et C pour la caséine αS1 , (β-Cn A1 , A2 et B pour la caséine β, κ-Cn A et B pour la caséine κ, et β-Lg A et B pour la β-lactoglobuline. Les particularités biochimiques des principaux variants sont connues. Les gènes de structure des caséines αS1, αS2, β et κ sont très étroitement liés, de sorte que l’unité génétique de transmission est l’haplotype, combinaison comprenant un allèle de chacun des quatre locus. Le locus de la β-lactoglobuline a un effet majeur sur le taux de cette protéine dans le lait (β-Lg A > β-Lg B), qui se répercute sur le taux d’ensemble des protéines du lactosérum. Ces différences étant compensées par des différences en sens inverse du taux de caséine totale, l’allèle β-Lg B a un effet favorable sur ce taux de caséine et sur l’indice de caséine du lait (+ 2,5 à 3 %). Par rapport au variant κ-Cn A, le variant κ-Cn B confère au lait de meilleures aptitudes fromagères : temps de coagulation et temps de raffermissement du caillé plus courts, caillé mieux réticulé et plus ferme, et, pour certains types de fromages, rendement de fabrication supérieur (4 à 8 % entre les laits des deux homozygotes). Les effets du variant β-Cn B vont dans le même sens que ceux du variant κ-Cn B. L’intérêt et les conditions d’une prise en compte de ce polymorphisme dans la sélection laitière restent à évaluer.
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REMOND, B., J. KEROUANTON, and V. BROCARD. "Effets de la réduction de la durée de la période sèche ou de son omission sur les performances des vaches laitières." INRAE Productions Animales 10, no. 4 (October 8, 1997): 301–15. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1997.10.4.4004.

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Abstract:
La politique des quotas laitiers a profondément changé le contexte économique de la production laitière, permettant aux éleveurs de se préoccuper davantage qu’auparavant de la facilité de conduite du troupeau et des risques sanitaires. Pour cela, la réduction de la durée de la période sèche, pouvant aller jusqu’à son omission, suscite un intérêt particulier. Cet article fait le point sur les conséquences de cette conduite. La réduction de la durée de la période sèche à partir de la durée standard de 6 à 8 semaines diminue la quantité de lait sécrétée au cours de la lactation suivante : d’environ 10 % pour une période sèche de 1 mois et d’un peu plus de 20 % lorsque la période sèche est omise. La forme de la courbe de lactation n’est pas modifiée. En tenant compte du lait produit en plus en fin de gestation, la réduction de quantité de lait sécrétée est inférieure à 5 % et un peu supérieure à 10 %, respectivement. La réduction de la durée de la période sèche accroît les teneurs du lait en protéines et en matières grasses pendant l’ensemble de la lactation, de sorte que la sécrétion de matière utile est moins diminuée que celle de lait. Pendant la fin de la gestation, le lait s’enrichit aussi en constituants a priori peu favorables à sa qualité (acides gras libres, immunoglobulines, plasmine et plasminogène, lipase), de façon accélérée au fur et à mesure que le vêlage approche. La forte diminution de la production laitière ne semble pas s’accompagner, du moins au cours des premières semaines de lactation, d’une réduction de la capacité d’ingestion des animaux. Leur bilan énergétique s’améliore donc fortement : les vaches perdent moins de poids en début de lactation ou n’en perdent pas du tout, et le nombre d’incidents d’origine nutritionnelle et métabolique diminue. Le raccourcissement de la période sèche, et surtout son omission, tendent à accroître le nombre de cellules somatiques dans le lait, du moins en l’absence actuelle de traitement sanitaire des mamelles adapté à cette conduite. La réduction de la durée de la période sèche pourrait permettre -cela reste à étudier- d’alimenter les vaches modernes, fortes productrices de lait, avec des régimes plus riches en fourrages qu’ils ne le sont actuellement, sans risques sanitaires accrus.
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Ayad, N., B. Hellal, and M. Maatoug. "Sensibilisation parentérale du lapin aux protéines du lait de vache : effets sur les paramètres électrophysiologiques de l’intestin." Revue Française d'Allergologie et d'Immunologie Clinique 48, no. 1 (January 2008): 9–13. http://dx.doi.org/10.1016/j.allerg.2007.08.011.

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QUESNEL, H., and A. PRUNIER. "L’ovulation après le tarissement des truies : mécanismes physiologiques et facteurs de variation." INRAE Productions Animales 8, no. 3 (June 22, 1995): 165–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1995.8.3.4123.

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Abstract:
Cet article analyse les mécanismes physiologiques qui contrôlent l’activité ovarienne des truies après la mise bas et l’influence des facteurs susceptibles de retarder le retour en oestrus et l’ovulation après le sevrage des porcelets. Pendant la lactation, la truie est soumise aux stimuli liés aux porcelets et doit faire face à des besoins nutritionnels très élevés pour produire le lait. Ceci induit l’inhibition de la sécrétion des hormones gonadotropes et en conséquence de la croissance folliculaire. La stimulation des mamelles diminue au cours de la lactation et l’activité de l’axe hypothalamus-hypophyse-ovaires augmente progressivement. Après le sevrage, les sécrétions gonadotropes s’élèvent rapidement et les gros follicules peuvent alors entamer leur croissance préovulatoire, qui aboutira normalement à l’oestrus et à l’ovulation. Les hormones qui participent au contrôle du métabolisme général et de la lactation (insuline, hormone de croissance, IGF-I, cortisol, ocytocine, prolactine) sont susceptibles de moduler la croissance folliculaire, soit par une action directe au niveau de l’ovaire, soit par un effet sur la sécrétion des hormones gonadotropes. L’accroissement du déficit nutritionnel pendant la lactation induit un retard de l’ovulation après le sevrage. L’alimentation pendant la lactation a donc des effets marqués sur la durée de l’intervalle sevrage-oestrus. Celle-ci est également dépendante de facteurs liés à l’animal (génotype, numéro de portée, production laitière), à l’environnement (photopériode, température) ou à la conduite d’élevage (durée de la lactation, taille de la portée, mode de sevrage, environnement social). L’équilibre nutritionnel joue un rôle pivot et permet d’expliquer, au moins en partie, l’influence de la majorité des autres facteurs, qui sont susceptibles d’agir sur l’amplitude de la production laitière ou sur l’appétit des truies. Les mécanismes d’action semblent impliquer les trois niveaux de l’axe hypothalamus-hypophyse-ovaires.
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Pantako, T. O., M. Passos, T. Desrosiers, and J. Amiot. "Effets des protéines laitières sur l'absorption du Fe, du Mg et du Zn mesurée par les variations temporelles de leurs teneurs dans l'aorte et la veine porte chez le rat." Le Lait 72, no. 6 (1992): 553–71. http://dx.doi.org/10.1051/lait:1992640.

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RULQUIN, H. "Intérêts et limites d’un apport de methionine et de lysine dans l’alimentation des vaches laitières." INRAE Productions Animales 5, no. 1 (February 28, 1992): 29–36. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1992.5.1.4219.

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Abstract:
L’objectif de cette étude analytique de la bibliographie a été de préciser les réponses des vaches laitières à un apport post-ruminal de méthionine et de lysine, et d’en déterminer les facteurs de variation. Cent vingt et un essais mesurant les effets de l’apport de ces acides aminés (AA) (sous forme d’infusion dans l’intestin ou d’acides aminés protégés contre les dégradations ruminales) sur la production et la composition du lait ont été utilisés. Globalement, ces AA élèvent la production de protéines en accroissant le taux protéique du lait. L’augmentation est plus importante lorsque les deux AA sont associés (+ 1,1 g/kg) que lorsqu’ils ne le sont pas (+ 0,4 g/kg). Lorsque les deux AA sont apportés ensemble, la réponse est plus importante avec les régimes à base de maïs (+ 1,1 g/kg) qu’avec les autres types de régime (+ 0,7 g/kg). Avec des régimes "riches en maïs", la réponse est plus faible lorsque la ration est pauvre en azote (+ 0,9 g/kg si < 14 % MAT vs + 1,3 g/kg si > 14 % MAT). Avec ce dernier type de ration la réponse du taux protéique s’accroît avec la quantité de lysine apportée (+ 0,05 g/kg par gramme additionnel de lysine). Enfin, avec ce type de ration, l’apport de lysine et de méthionine durant le début de la lactation permet d’accroître la production laitière de 0,7 kg/j.
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LEFRILEUX, Y., P. MORAND-FEHR, and A. POMMARET. "Aptitude des chèvres hautes productrices de lait à valoriser les prairies temporaires au pâturage." INRAE Productions Animales 25, no. 3 (August 2, 2012): 277–90. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.3.3215.

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Abstract:
Neuf expériences ont été réalisées à la station expérimentale du Pradel (Sud-Est de la France) de 1991 à 2000 sur la conduite au pâturage des chèvres laitières hautes productrices (800-1100 kg de lait/chèvre/an) et en particulier sur le type de pâturage à adopter (pâturage tournant ou continu), les conditions de la mise à l’herbe et la stratégie de complémentation afin d’évaluer leurs effets sur les performances laitières (production et composition du lait). Deux expériences comparant pendant 3 ans et 100 jours respectivement deux systèmes d’alimentation, en chèvrerie ou au pâturage, ont montré que le pâturage couvre plus de 50% des besoins énergétiques des chèvres et que les productions laitières et les taux butyreux et protéique ne sont jamais significativement différents entre les deux conduites. Dans une troisième expérience aucune différence significative n’a été observée sur la production et la composition du lait de chèvres conduites pendant 100 jours au printemps en pâturage tournant ou en pâturage continu à surface identique et sur ces couverts végétaux comparables. Une quatrième expérience de 120 jours a permis de montrer qu’une mise à l’herbe précoce (début Mars) permet une meilleure production laitière qu’avec une mise à l’herbe plus tardive, vers le 31 Mars. Quatre expériences d’une durée de 12 à 16 semaines ont comparé différents niveaux de complémentation des chèvres au pâturage. L’augmentation de l’apport d’aliment concentré améliore de façon limitée la production laitière, en particulier au dessus de 0,8 kg de concentré/jour/chèvre. Avec de l’herbe de très bonne valeur alimentaire, cette augmentation est de 10 g de lait/100 g de concentré ajouté alors qu’elle est de 40 g avec de l’herbe à un stade plus avancé. La composition du lait est très peu modifiée par l’apport de concentré. Une dernière expérience de 100 jours et certaines expériences précédentes ont précisé les effets de la composition de l’aliment concentré. La nature des sources azotées (protéines peu ou fortement dégradables dans le rumen) influence plus la production laitière que celle des sources énergétiques (amidon vs fibre et matière grasse). Ainsi une production de lait de 1000-1100 kg par an peut être obtenue avec un système alimentaire où le pâturage couvre une part importante des besoins énergétiques totaux des chèvres (50 à 75% environ). Pour cela il est nécessaire que le potentiel génétique des chèvres le permette, que la durée journalière de pâturage soit suffisante (10-11 heures par jour), que les apports de fourrages distribués à l’auge soient très limités ou supprimés, que ceux d’aliments concentrés soient limités à environ 0,8 kg/chèvre/jour et surtout qu’une gestion du pâturage basée sur des contrôles journaliers et des observations précises soit mise en place avec rigueur par l’éleveur.
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FROC, J., J. GILIBERT, T. DALIPHAR, and P. DURAND. "Composition et qualité technologique des laits de vaches Normandes et Pie-Noires. 1. Effets de la race." INRAE Productions Animales 1, no. 3 (July 11, 1988): 171–77. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1988.1.3.4449.

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Abstract:
Cette étude porte sur 1663 échantillons de lait produits par des vaches des deux races élevées simultanément dans 30 fermes, au cours de deux périodes (printemps- hiver 1985), réparties dans trois zones de Normandie (Cotentin, Bocage, Caux). Le temps de raffermissement et la fermeté du caillé sont très liés entre eux et leurs relations avec les autres variables sont très voisines : ils dépendent principalement des taux de protéines, de calcium, de matières grasses, de lactose et du diamètre des micelles de caséine. Ils se démarquent nettement du temps de floculation qui dépend relativement moins des taux protéiques et butyreux et plus des taux de lactose et de cellules. La comparaison des deux races fait apparaître de grandes différences pour la plupart des variables, la race Normande produisant moins de lait que la Pie-Noire (- 4 kg/j), mais ayant des taux protéiques (+ 2 à + 2,5 ‰), butyreux (+ 2 à + 3 ‰) et calciques (+ 0,1 ‰) nettement plus élevés, des micelles de caséine plus petites et des tests technologiques très supérieurs (différence relative de - 26 % pour le temps de floculation, - 72 % pour le temps de raffermissement, + 20 % pour la fermeté du caillé). L’effet période (incluant les effets saison et alimentation et, dans une moindre mesure, l’effet stade de lactation) a une grande importance, avec des laits hivernaux plus pauvres en matières azotées et minérales et très largement dépréciés par rapport aux laits de printemps pour les tests technologiques. Les deux races et les deux périodes sont mieux discriminées par les tests technologiques que par les divers taux montrant des effets propres race et période sur l’aptitude fromagère des laits et suggérant que des variables laitières, non prises en compte dans la présente étude (nature des caséines, forme des minéraux, pH...), interviennent dans le déterminisme des propriétés technologiques. La comparaison entre zones révèle peu d’effets significatifs pour les taux (teneur en matières utiles inférieure pour le Caux) et aucun effet pour les tests technologiques ; la variabilité de conduite entre élevages est plus grande que celle entre zones.
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Blasco, Hélène, and Pierre-François Pradat. "Les anticorps monoclonaux en neurologie." médecine/sciences 35, no. 12 (December 2019): 1005–7. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/2019199.

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Abstract:
L’utilisation des anticorps thérapeutiques commence à se développer avec succès en neurologie. Leur efficacité est conditionnée par la capacité à contourner la principale limite à l’utilisation de ces molécules dans ce type d’indication qu’est l’accessibilité au cerveau. Le caractère multifactoriel de ces pathologies neurologiques rend également complexe l’identification d’une cible spécifique. Nous exposons dans cette revue les effets neuroprotecteurs des anticorps monoclonaux et résumons leurs activités sur les mécanismes neurodégénératifs et inflammatoires. Les anticorps monoclonaux, tels que le natalizumab, représentent une avancée importante dans le traitement de la sclérose en plaque (SEP) et sont désormais utilisés en routine. Ce type de thérapeutique est toujours en développement dans les maladies neurodégénératives, en agissant principalement sur l’agrégation des protéines mal repliées, telles que la protéine béta-amyloïde et la protéine tau. Une autre stratégie en développement consiste à bloquer les inhibiteurs physiologiques de croissance axonale et de myélinisation, tels que Nogo-A et son co-transporteur LINGO-1. L’autorisation récente par la food and drug administration américaine des anticorps monoclonaux anti-calcitonin gene-related peptide (CGRP) dans la migraine a soulevé un regain d’intérêt pour ces thérapeutiques en neurologie. La recherche est de ce fait très active pour améliorer les formes galéniques et les voies d’administration et pour étendre ces thérapeutiques à d’autres cibles.
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SRAÏRI, M. T., and B. KESSAB. "Performances et modalités de production laitière dans six étables spécialisées au Maroc." INRAE Productions Animales 11, no. 4 (October 3, 1998): 321–26. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1998.11.4.3958.

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Abstract:
Les performances et les modalités actuelles de production laitière intensive au Maroc ont été étudiées dans six élevages de 1991 à 1996. La superficie (244,8 ha) et l’effectif bovin (53,1 vaches présentes) moyens de ces élevages sont nettement plus élevés que ceux des exploitations du pays. Les fourrages n’occupent qu’une place limitée de l’assolement annuel (moins de 8 % de la SAU). Les performances de production (moyenne économique de 6016 kg de lait par vache et par an) sont satisfaisantes, l’alimentation des vaches étant fortement tributaire des apports de concentrés qui représentent 73 % de l’apport énergétique global. L’intervalle moyen entre deux vêlages de 391 j est satisfaisant, mais l’âge au premier vêlage (30,2 mois) est trop élevé, ce qui témoigne d’une mauvaise conduite d’élevage des génisses. L’analyse des facteurs influençant les résultats des étables a montré que la productivité laitière des vaches était très fortement liée à l’apport annuel de concentrés qui leur sont destinés, tandis que la dépense en UFL issues des concentrés par kg de lait produit diminue avec l’augmentation de la moyenne économique. Les résultats de la reproduction sont uniquement influencés par les effets des variations climatiques interannuelles. Ces observations montrent l’importance des facteurs du milieu (conduite alimentaire, climat et unité de production) sur les performances des vaches et mettent en relief les tendances actuelles de l’élevage bovin laitier spécialisé au Maroc, basé sur la conversion des concentrés en protéines animales.
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PEYRAUD, J. L., and L. DELABY. "Utilisation de luzerne déshydratée de haute qualité dans les rations des vaches laitières." INRAE Productions Animales 7, no. 2 (April 24, 1994): 125–34. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1994.7.2.4163.

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Abstract:
Les effets de la luzerne déshydratée de qualité en substitution partielle de l’ensilage de maïs ont été étudiés chez des vaches après le pic de lactation (35 kg de lait à la mise en lot) en comparant à un témoin sans luzerne trois régimes (essai 1) correspondant à l’apport de 2,5 (2,5L) ou de 5,0 kg (5,0L) de luzerne brins longs ou de 5 kg d’une même luzerne (19 % MAT, 0,74 UFL/kg MS) en pellets et préalablement broyée (forme condensée : 5,0C). Les traitements témoin et 2,5L ont été repris dans un second essai avec une luzerne plus riche en énergie (23,8 % MAT, 0,88 UFL/kg MS). L’ensilage de maïs était distribué à volonté et les régimes étaient iso-énergétiques et iso-azotés (PDI). Le traitement 2,5L a permis d’augmenter la production de lait, légèrement dans le premier essai (+0,6 kg/j), plus nettement dans le second (+1,0 kg/j), de faire baisser le taux butyreux (-1,5 et -1,8 g/kg pour les essais 1 et 2) sans affecter le taux protéique. Les quantités ingérées totales ont été plus élevées (+0,7 kg et +0,9 kg pour les essais 1 et 2) ce qui a permis d’accroître les apports énergétiques malgré une valeur énergétique un peu plus faible de la luzerne comparée à l’ensilage (0,95 UFL/kg MS). Le régime 5,0L a entraîné une diminution sensible du taux protéique (-0,6 g/kg) par rapport au témoin sans modifier l’ingestion ou la production. A même niveau d’apport, la forme de présentation n’a pas eu d’effet sur la production mais les quantités ingérées ont été plus élevées avec la luzerne condensée. L’utilisation de quantités modérées de luzerne déshydratée de très bonne qualité permet de moduler la composition du lait dans le sens souhaité pour produire plus de protéines sans augmenter la quantité de matières grasses.
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Martin, V., S. Garcia Vicencio, A. Masgrau, J. Brasy, M. Bucas, A. Lecoeur, P. Le Ruyet, and S. Ratel. "Protéines solubles de lait ou lactosérum combinés à un entraînement par électrostimulation : quels effets sur la puissance musculaire et les capacités de récupération ?" Nutrition Clinique et Métabolisme 30, no. 1 (March 2016): 48. http://dx.doi.org/10.1016/j.nupar.2016.01.006.

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DOURMAD, J. Y. "Ingestion spontanée d’aliment chez la truie en lactation : de nombreux facteurs de variation." INRAE Productions Animales 1, no. 2 (May 11, 1988): 141–46. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1988.1.2.4446.

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Abstract:
Chez la truie allaitante, le niveau spontané d’ingestion alimentaire est généralement trop faible pour couvrir les besoins nutritionnels élevés liés à la production de lait. Ceci se traduit par une mobilisation des réserves corporelles qui est néfaste aux performances de reproduction ultérieures. L’analyse de la bibliographie montre que de nombreux facteurs peuvent affecter le niveau de consommation en lactation. Il augmente avec le stade de lactation, le numéro de portée et la taille de la portée. L’élévation de la teneur en énergie du régime entraîne une diminution de la quantité consommée, mais malgré cela l’ingéré énergétique est supérieur. D’autre part, lorsque la teneur en protéines est inférieure à 12 %, la quantité consommée diminue. L’augmentation des apports alimentaires en gestation entraîne une réduction de l’appétit en lactation, ce résultat étant à rapprocher de l’effet négatif d’un état d’engraissement trop élevé à la mise-bas. Enfin, les températures ambiantes élevées en maternité se traduisent par une réduction importante de la consommation. Ces différents effets peuvent se cumuler. Aussi certains animaux sont particulièrement prédisposés à des problèmes de sousconsommation en lactation, par exemple les truies primipares mettant bas en été et ayant reçu une alimentation libérale au cours de la gestation précédente.
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CHILLIARD, Y., M. DOREAU, G. GAGLIOSTRO, and Y. ELMEDDAH. "Addition de lipides protégés (encapsulés ou savons de calcium) à la ration de vaches laitières. Effets sur les performances et la composition du lait." INRAE Productions Animales 6, no. 2 (February 28, 1993): 139–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1993.6.2.4195.

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Abstract:
L’une des limites à l’utilisation des matières grasses dans l’alimentation des ruminants tient aux perturbations qu’elles engendrent dans la digestion des glucides dans le rumen. Pour éviter cet inconvénient, diverses formes de protection des lipides sont apparues. Cet article récapitule les effets de l’addition des graisses animales (en moyenne 941 g/j) et d’huiles végétales (693 g/j) encapsulées, et de savons de calcium (593 g/j), dans la ration des vaches laitières sur les quantités ingérées, la production et la composition du lait. L’addition de matières grasses protégées entraîne une diminution des quantités ingérées plus faible pour les savons de calcium (0,55 kg MS/jour) que pour les graisses ou les huiles encapsulées (1,1 à 1,3 kg MS/jour). Ces diminutions sont comparables à celles observées avec des matières grasses non protégées. L’incorporation de graisses encapsulées ou de savons de calcium accroît la production laitière d’environ 1 kg/jour, alors que celle d’huiles encapsulées ne la modifie pas. L’addition de graisses encapsulées ou de savons de calcium réduit le taux protéique de 1,8 et 1,2 g/kg, respectivement, alors que les huiles encapsulées ne le modifient pas. Cette différence est une conséquence des variations de production laitière, la quantité de protéines sécrétée n’étant modifiée par aucun des trois suppléments. L’encapsulation des lipides entraîne un accroissement important du taux butyreux avec les graisses (4,0 g/kg) et les huiles (6,4 g/kg). L’augmentation de sécrétion d’acides gras longs est en effet supérieure à la réduction de la synthèse de novo d’acides gras courts et moyens. L’accroissement variable de la sécrétion d’acides gras polyinsaturés reflète l’efficacité de la protection contre l’hydrogénation ruminale. L’addition de savons de calcium n’accroît pas le taux butyreux ; selon les essais, l’inhibition de la synthèse de novo est compensée par une sécrétion accrue soit d’acide palmitique, soit d’acide oléique.
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Faverdin, P. "The effect of nutrients on feed intake in ruminants." Proceedings of the Nutrition Society 58, no. 3 (August 1999): 523–31. http://dx.doi.org/10.1017/s0029665199000695.

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Abstract:
The purpose of the present review is to examine the role played by nutrients in controlling feed intake in ruminants, in light of their particular anatomical, physiological, nutritional and behavioural characteristics. The ration is first digested in the rumen for several hours by microbial fermentation. Volatile fatty acids, which constitute 50–75 % of a ruminant’s energy supply, considerably depress feed intake when administered by short-term infusion into the rumen. However, this effect seems to be largely due to osmolarity problems. Only propionate seems to have a specific action, unrelated to osmolarity, in the mesenteric or portal veins. Nitrogenous nutrients have little short-term effect on feed intake, except when there is excess NH3 in the rumen. Metabolic cues from intestinal digestion, particularly of glucose and starch, have very little short-or long-term influence in controlling feed intake, in comparison with rumen digestion cues. However, the short-term responses in feeding behaviour do not always reflect longer-term effects on feed intake control. The effects of volatile fatty acid infusion on feed intake are much less significant over the long term, except in the case of propionate. The nutrients required for good microbial activity (proteins in the rumen) generally promote feed intake, whereas nutrients that disrupt rumen functioning (lipids) reduce feed intake. After a learning period, preferences are always governed by a tendency toward optimum rumen functioning, rather than by animal nutritional requirements, although the two factors are not independent. Ruminants, due to their particular anatomical and nutritional characteristics, have, in the course of their evolution, developed specific feed intake control mechanisms based on nutritional cues.Résumé L’objet de cette revue est d’étudier le rôle des nutriments dans les mécanismes de contrôle de la prise alimentaire chez les ruminants, en tenant compte de leurs particularités anatomiques, physiologiques, nutritionnelles et comportementales. La digestion de la ration se déroule d’abord pendant de nombreuses heures dans le rumen par fermentation des aliments par des microbes. Les acides gras volatils, qui constituent 50–75 % des nutriments énergétiques d’un ruminant, présentent des effets rassasiants marqués lorsqu’ils sont perfusés dans le rumen. Cependant, ces effets semblent liés dans une large mesure à des problèmes d’osmolarité. Seul le propionate semble agir avec une action spécifique autre que l’osmolarité au niveau des veines mésentériques ou porte. Les nutriments azotés ont peu d’effet à court terme sur la prise alimentaire, excepté en cas d’excès d’ammoniac du rumen. Les signaux métaboliques provenant de l’absorption intestinale, en particulier le glucose ou l’amidon, ont très peu d’effet, à court ou long terme, dans le contrôle de la prise d’aliment comparativement aux signaux provenant de la digestion ruminale. Mais les réponses observées à court terme dans le contrôle de la prise alimentaire ne présagent pas toujours des effets à plus long terme dans la régulation des quantités ingérées. Les effets des acides gras volatils sur les quantités ingérées sont beaucoup moins nets à long terme, sauf pour le propionate. Les nutriments indispensables au bon fonctionnement de l’activité microbienne (protéines dans le rumen) ont des effets favorables sur l’ingestion alors que les nutriments qui perturbent le fonctionnement du rumen (lipides) diminuent les quantités ingérées. Après apprentissage, les choix alimentaires s’orientent toujours vers une recherche d’un fonctionnement optimal du rumen plus que vers une bonne adéquation des apports aux besoins de l’animal, même si les deux ne sont pas indépendants. Les ruminants présentent donc, de par leurs spécificités anatomique et nutritionnelle, des adaptations originales dans les mécanismes de régulation des quantités ingérées à partir des signaux nutritionnels.
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PEYRAUD, J. L., and L. DELABY. "Maîtrise des flux d’azote dans la gestion des prairies et du pâturage en systèmes laitiers intensifs." INRAE Productions Animales 21, no. 2 (June 23, 2008): 167–80. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2008.21.2.3390.

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Abstract:
L’objectif de ce texte est d’analyser dans quelle mesure il est possible de réduire l’excrétion de N par l’animal et les quantités de N potentiellement lessivables par réduction des intrants azotés tout en limitant les effets négatifs sur la nutrition de l’animal et les performances laitières par animal et par hectare. Dans une première partie, ce texte rappelle les origines des pertes d’azote par l’animal. Ce sont les quantités d’azote excrétées dans l’urine qui sont les plus variables. Elles varient notamment en fonction de la fertilisation azotée et de l’équilibre de la ration. Au niveau de l’animal, la réduction de la fertilisation azotée réduit fortement l’excrétion urinaire sans affecter fortement la valeur nutritionnelle du fourrage et les performances, du moins tant que la teneur en MAT de l’herbe reste supérieure à 120 g par kg de MS. En deçà de cette valeur, l’ingestion d’herbe et finalement la production laitière sont réduites. L’introduction de trèfle blanc permet de limiter la fertilisation sans affecter les performances voire même en les accroissant mais, du fait de sa forte teneur en protéines, le trèfle accroît l’excrétion urinaire de N. A l’échelle de la parcelle, la réduction de la fertilisation réduit toujours le bilan azoté et les risques de pertes par lessivage car les intrants azotés sont alors toujours réduits dans une bien plus grande proportion que les quantités d’azote exportées par le lait. L’introduction de trèfle permet en général de réduire le bilan N de la parcelle et les risques de fuites de nitrates comparés à une parcelle de graminées fortement fertilisée, à conditions toutefois de ne pas dépasser 30 à 40% de trèfle dans l’association. Au-delà, les quantités d’azote fixées par le trèfle et finalement le lessivage peuvent augmenter. Pour un niveau de fertilisation N donné, l’accroissement du chargement ne réduit que marginalement le bilan N des parcelles. La supplémentation avec des céréales ou de l’ensilage de maïs permet de réduire l’excrétion de N par vache car elle réduit la teneur en N de la ration mais elle peut dégrader les bilans à l’échelle de la parcelle car elle s’accompagne en général d’un accroissement du chargement.
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CHILLIARD, Y. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 12, no. 4 (September 1, 1999): 247. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1999.12.4.3884.

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Abstract:
La synthèse des lipides est une composante importante de l’efficacité et de la qualité des productions animales : - des produits de qualité (viande, lait, oeufs, foie gras, ...) doivent être adaptés aux demandes - parfois contradictoires - des transformateurs et des consommateurs, tant pour leur teneur en lipides que pour la composition de ceux-ci (classes de lipides - cholestérol notamment - et leur composition en acides gras - saturés, polyinsaturés, trans...) qui peuvent modifier leurs caractéristiques technologiques, organoleptiques et diététiques ; - une production efficace suppose d’assurer une production minimale de lipides, en raison de leurs effets positifs sur la qualité, tout en évitant une production excessive qui peut nuire à la qualité et se traduire par un gaspillage énergétique du fait du dépôt ou de la sécrétion de lipides animaux peu valorisables ; - l’adaptation des animaux à des périodes de sous-nutrition physiologique (fin de gestation, début de lactation ...) ou économique (économie d’aliments coûteux) suppose que les réserves lipidiques corporelles mobilisées soient ensuite reconstituées efficacement. Compte tenu de ces enjeux importants pour les différentes filières de production et de la diversité des problématiques de recherche rencontrés pour les différentes espèces domestiques élevées en France, un programme a été mis en place à l’INRA, de 1994 à 1998, à l’initiative de F. Grosclaude et de la Direction Scientifique des Productions Animales. Outre les avancées significatives des méthodes d’étude (notamment utilisation des outils moléculaires), et des connaissances mécanistiques et pratiques qui émergent de cet ensemble de travaux, il faut souligner la dynamique induite par ce programme, avec un développement important de collaborations entre équipes travaillant dans des sites géographiques différents et sur des espèces, des situations physiologiques et des types de produits très variés. Ces travaux ont fait l’objet d’un symposium satellite "Lipogenèse chez les animaux domestiques" dans le cadre des 3èmes journées franco-britanniques de Nutrition (AFN-NS-SNDLF) qui ont eu lieu à Nancy du 30 septembre au 2 octobre 1998. Le présent ouvrage regroupe sept articles d’équipes de l’INRA, qui replacent leurs résultats récents dans le cadre des connaissances disponibles sur la lipogenèse chez huit espèces domestiques (poissons, oiseaux, mammifères monogastriques et ruminants) et onze types de production (viande, oeufs, foie gras, races spécialisées ...). En outre, un texte prospectif de synthèse préparé par R.G. Vernon et al (Hannah Research Institute, Ecosse) compare les animaux domestiques, les rongeurs et l’Homme, et présente les récentes évolutions des recherches sur les mécanismes régulant les voies lipogéniques de différents tissus (muscle, foie, tissu adipeux et glande mammaire).
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Soro, Pégnonsienrè Lacina, Naka Touré, Fankroma Martial Thierry Koné, Marcellin Konan Kouadio, Kouakou Martin Djè, and Soumaila Dabonné. "Optimisation De La Stabilisation Physique Du Lait De Coco En Utilisant La Gomme De Cajou (Anacardium occidentale L.) Comme Agent Stabilisant." European Scientific Journal ESJ 17, no. 7 (February 28, 2021). http://dx.doi.org/10.19044/esj.2021.v17n7p227.

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Abstract:
Le lait de coco est essentiellement une émulsion huile dans eau, stabilisée par les protéines naturelles et les phospholipides présents dans la pulpe. Cependant, le lait de coco reste physiquement instable et sujet à une séparation de phase. D’où la nécessité d’utiliser des agents stabilisants. Cette étude avait pour objectif de déterminer les conditions optimales de stabilisation du lait de coco en utilisant la gomme de cajou comme agent stabilisant, par la méthodologie des surfaces de réponse utilisant un plan factoriel complet 32. Ainsi, les effets de la concentration en gomme de cajou et du ratio pulpes/eau sur les paramètres physico-chimiques du lait de coco tels que l’indice de crémage, l’indice de taille des gouttelettes, la viscosité et le taux de perte de turbidité ont été évalués. Les résultats de l’analyse ont indiqué que les conditions optimales étaient de 1,50 % pour la concentration en gomme de cajou et de 1/1 (g/mL) pour le ratio pulpes/eau. Les réponses optimales enregistrées ont été de 60,239 % ; 0,716 ; 0,076 mPa.s et de 0,824 Å/jr respectivement pour l’indice de crémage, l’indice de taille des gouttelettes, la viscosité et le taux de perte de turbidité. Par ailleurs, aucune différence significative (p> 0,05) n’a été observé entre les valeurs expérimentales et les valeurs prédites. Les différents modèles développés pour prédire les différentes caractéristiques du lait de coco étaient très significatifs, avec des coefficients de détermination élevés (>0,95) et des manques d’ajustement non significatifs (p> 0,05). La gomme de cajou porterait donc un fort potentiel dans la stabilisation des émulsions.
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Leclerc, Véronique, Alexandre Tremblay, and Chani Bonventre. "Anthropologie médicale." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.125.

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Abstract:
L’anthropologie médicale est un sous-champ de l’anthropologie socioculturelle qui s’intéresse à la pluralité des systèmes médicaux ainsi qu’à l’étude des facteurs économiques, politiques et socioculturels ayant un impact sur la santé des individus et des populations. Plus spécifiquement, elle s’intéresse aux relations sociales, aux expériences vécues, aux pratiques impliquées dans la gestion et le traitement des maladies par rapport aux normes culturelles et aux institutions sociales. Plusieurs généalogies de l’anthropologie médicale peuvent être retracées. Toutefois, les monographies de W.H.R. Rivers et d’Edward Evans-Pritchard (1937), dans lesquelles les représentations, les connaissances et les pratiques en lien avec la santé et la maladie étaient considérées comme faisant intégralement partie des systèmes socioculturels, sont généralement considérées comme des travaux fondateurs de l’anthropologie médicale. Les années 1950 ont marqué la professionnalisation de l’anthropologie médicale. Des financements publics ont été alloués à la discipline pour contribuer aux objectifs de santé publique et d’amélioration de la santé dans les communautés économiquement pauvres (Good 1994). Dans les décennies qui suivent, les bases de l’anthropologie médicale sont posées avec l’apparition de nombreuses revues professionnelles (Social Science & Medicine, Medical Anthropology, Medical Anthropology Quarterly), de manuels spécialisés (e.g. MacElroy et Townsend 1979) et la formation du sous-groupe de la Society for Medical Anthropology au sein de l’American Anthropological Association (AAA) en 1971, qui sont encore des points de références centraux pour le champ. À cette époque, sous l’influence des théories des normes et du pouvoir proposées par Michel Foucault et Pierre Bourdieu, la biomédecine est vue comme un système structurel de rapports de pouvoir et devient ainsi un objet d’étude devant être traité symétriquement aux autres systèmes médicaux (Gaines 1992). L’attention portée aux théories du biopouvoir et de la gouvernementalité a permis à l’anthropologie médicale de formuler une critique de l’hégémonie du regard médical qui réduit la santé à ses dimensions biologiques et physiologiques (Saillant et Genest 2007 : xxii). Ces considérations ont permis d’enrichir, de redonner une visibilité et de l’influence aux études des rationalités des systèmes médicaux entrepris par Evans-Pritchard, et ainsi permettre la prise en compte des possibilités qu’ont les individus de naviguer entre différents systèmes médicaux (Leslie 1980; Lock et Nguyen 2010 : 62). L’aspect réducteur du discours biomédical avait déjà été soulevé dans les modèles explicatifs de la maladie développés par Arthur Kleinman, Leon Eisenberg et Byron Good (1978) qui ont introduit une distinction importante entre « disease » (éléments médicalement observables de la maladie), « illness » (expériences vécues de la maladie) et « sickness » (aspects sociaux holistes entourant la maladie). Cette distinction entre disease, illness et sickness a joué un rôle clé dans le développement rapide des perspectives analytiques de l’anthropologie médicale de l’époque, mais certaines critiques ont également été formulées à son égard. En premier lieu, Allan Young (1981) formule une critique des modèles explicatifs de la maladie en réfutant l'idée que la rationalité soit un model auquel les individus adhèrent spontanément. Selon Young, ce modèle suggère qu’il y aurait un équivalant de structures cognitives qui guiderait le développement des modèles de causalité et des systèmes de classification adoptées par les personnes. Au contraire, il propose que les connaissances soient basées sur des actions, des relations sociales, des ressources matérielles, avec plusieurs sources influençant le raisonnement des individus qui peuvent, de plusieurs manières, diverger de ce qui est généralement entendu comme « rationnel ». Ces critiques, ainsi que les études centrées sur l’expérience des patients et des pluralismes médicaux, ont permis de constater que les stratégies adoptées pour obtenir des soins sont multiples, font appel à plusieurs types de pratiques, et que les raisons de ces choix doivent être compris à la lumière des contextes historiques, locaux et matériaux (Lock et Nguyen 2010 : 63). Deuxièmement, les approches de Kleinman, Eisenberger et Good ont été critiquées pour leur séparation artificielle du corps et de l’esprit qui représentait un postulat fondamental dans les études de la rationalité. Les anthropologues Nancy Scheper-Hughes et Margeret Lock (1987) ont proposé que le corps doit plutôt être abordé selon trois niveaux analytiques distincts, soit le corps politique, social et individuel. Le corps politique est présenté comme étant un lieu où s’exerce la régulation, la surveillance et le contrôle de la différence humaine (Scheper-Hughes et Lock 1987 : 78). Cela a permis aux approches féministes d’aborder le corps comme étant un espace de pouvoir, en examinant comment les discours sur le genre rendent possible l’exercice d’un contrôle sur le corps des femmes (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Les premiers travaux dans cette perspective ont proposé des analyses socioculturelles de différents contextes entourant la reproduction pour contrecarrer le modèle dominant de prise en charge médicale de la santé reproductive des femmes (Martin 1987). Pour sa part, le corps social renvoie à l’idée selon laquelle le corps ne peut pas être abordé simplement comme une entité naturelle, mais qu’il doit être compris en le contextualisant historiquement et socialement (Lupton 2000 : 50). Finalement, considérer le corps individuel a permis de privilégier l’étude de l’expérience subjective de la maladie à travers ses variations autant au niveau individuel que culturel. Les études de l’expérience de la santé et la maladie axées sur l’étude des « phénomènes tels qu’ils apparaissent à la conscience des individus et des groupes d’individus » (Desjarlais et Throop 2011 : 88) se sont avérées pertinentes pour mieux saisir la multitude des expériences vécues des états altérés du corps (Hofmann et Svenaeus 2018). En somme, les propositions de ces auteurs s’inscrivent dans une anthropologie médicale critique qui s’efforce d’étudier les inégalités socio-économiques (Scheper-Hughes 1992), l’accès aux institutions et aux savoirs qu’elles produisent, ainsi qu’à la répartition des ressources matérielles à une échelle mondiale (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Depuis ses débuts, l’anthropologie médicale a abordé la santé globale et épidémiologique dans le but de faciliter les interventions sur les populations désignées comme « à risque ». Certains anthropologues ont développé une perspective appliquée en épidémiologie sociale pour contribuer à l’identification de déterminants sociaux de la santé (Kawachi et Subramanian 2018). Plusieurs de ces travaux ont été critiqués pour la culturalisation des pathologies touchant certaines populations désignées comme étant à risque à partir de critères basés sur la stigmatisation et la marginalisation de ces populations (Trostle et Sommerfeld 1996 : 261). Au-delà des débats dans ce champ de recherche, ces études ont contribué à la compréhension des dynamiques de santé et de maladie autant à l’échelle globale, dans la gestion des pandémies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qu’aux échelles locales avec la mise en place de campagnes de santé publique pour faciliter l’implantation de mesures sanitaires, telles que la vaccination (Dubé, Vivion et Macdonald 2015). L’anthropologie a contribué à ces discussions en se penchant sur les contextes locaux des zoonoses qui sont des maladies transmissibles des animaux vertébrés aux humains (Porter 2013), sur la résistance aux antibiotiques (Landecker 2016), comme dans le cas de la rage et de l’influenza (Wolf 2012), sur les dispositifs de prévention mis en place à une échelle mondiale pour éviter l’apparition et la prolifération d’épidémies (Lakoff 2010), mais aussi sur les styles de raisonnement qui sous-tendent la gestion des pandémies (Caduff 2014). Par ailleurs, certains auteur.e.s ont utilisé le concept de violence structurelle pour analyser les inégalités socio-économiques dans le contexte des pandémies de maladies infectieuses comme le sida, la tuberculose ou, plus récemment, l’Ébola (Fassin 2015). Au-delà de cet aspect socio-économique, Aditya Bharadwaj (2013) parle d’une inégalité épistémique pour caractériser des rapports inégaux dans la production et la circulation globale des savoirs et des individus dans le domaine de la santé. Il décrit certaines situations comme des « biologies subalternes », c’est à dire des états de santé qui ne sont pas reconnus par le système biomédical hégémonique et qui sont donc invisibles et vulnérables. Ces « biologies subalternes » sont le revers de citoyennetés biologiques, ces dernières étant des citoyennetés qui donnes accès à une forme de sécurité sociale basée sur des critères médicaux, scientifiques et légaux qui reconnaissent les dommages biologiques et cherche à les indemniser (Petryna 2002 : 6). La citoyenneté biologique étant une forme d’organisation qui gravite autour de conditions de santé et d’enjeux liés à des maladies génétiques rares ou orphelines (Heath, Rapp et Taussig 2008), ces revendications mobilisent des acteurs incluant les institutions médicales, l’État, les experts ou encore les pharmaceutiques. Ces études partagent une attention à la circulation globale des savoirs, des pratiques et des soins dans la translation — ou la résistance à la translation — d’un contexte à un autre, dans lesquels les patients sont souvent positionnés entre des facteurs sociaux, économiques et politiques complexes et parfois conflictuels. L’industrie pharmaceutique et le développement des technologies biomédicales se sont présentés comme terrain important et propice pour l’analyse anthropologique des dynamiques sociales et économiques entourant la production des appareils, des méthodes thérapeutiques et des produits biologiques de la biomédecine depuis les années 1980 (Greenhalgh 1987). La perspective biographique des pharmaceutiques (Whyte, Geest et Hardon 2002) a consolidé les intérêts et les approches dans les premières études sur les produits pharmaceutiques. Ces recherches ont proposé de suivre la trajectoire sociale des médicaments pour étudier les contextes d’échanges et les déplacements dans la nature symbolique qu’ont les médicaments pour les consommateurs : « En tant que choses, les médicaments peuvent être échangés entre les acteurs sociaux, ils objectivent les significations, ils se déplacent d’un cadre de signification à un autre. Ce sont des marchandises dotées d’une importance économique et de ressources recelant une valeur politique » (traduit de Whyte, Geest et Hardon 2002). D’autres ont davantage tourné leur regard vers les rapports institutionnels, les impacts et le fonctionnement de « Big Pharma ». Ils se sont intéressés aux processus de recherche et de distribution employés par les grandes pharmaceutiques à travers les études de marché et les pratiques de vente (Oldani 2014), l’accès aux médicaments (Ecks 2008), la consommation des produits pharmaceutiques (Dumit 2012) et la production de sujets d’essais cliniques globalisés (Petryna, Lakoff et Kleinman 2006), ainsi qu’aux enjeux entourant les réglementations des brevets et du respect des droits politiques et sociaux (Ecks 2008). L’accent est mis ici sur le pouvoir des produits pharmaceutiques de modifier et de changer les subjectivités contemporaines, les relations familiales (Collin 2016), de même que la compréhensions du genre et de la notion de bien-être (Sanabria 2014). Les nouvelles technologies biomédicales — entre autres génétiques — ont permis de repenser la notion de normes du corps en santé, d'en redéfinir les frontières et d’intervenir sur le corps de manière « incorporée » (embodied) (Haraway 1991). Les avancées technologiques en génomique qui se sont développées au cours des trois dernières décennies ont soulevé des enjeux tels que la généticisation, la désignation de populations/personnes « à risque », l’identification de biomarqueurs actionnables et de l’identité génétique (TallBear 2013 ; Lloyd et Raikhel 2018). Au départ, le modèle dominant en génétique cherchait à identifier les gènes spécifiques déterminant chacun des traits biologiques des organismes (Lock et Nguyen 2010 : 332). Cependant, face au constat que la plupart des gènes ne codaient par les protéines responsables de l’expression phénotypique, les modèles génétiques se sont depuis complexifiés. L’attention s’est tournée vers l’analyse de la régulation des gènes et de l’interaction entre gènes et maladies en termes de probabilités (Saukko 2017). Cela a permis l’émergence de la médecine personnalisée, dont les interventions se basent sur l’identification de biomarqueurs personnels (génétiques, sanguins, etc.) avec l’objectif de prévenir l’avènement de pathologies ou ralentir la progression de maladies chroniques (Billaud et Guchet 2015). Les anthropologues de la médecine ont investi ces enjeux en soulevant les conséquences de cette forme de médecine, comme la responsabilisation croissante des individus face à leur santé (Saukko 2017), l’utilisation de ces données dans l’accès aux assurances (Hoyweghen 2006), le déterminisme génétique (Landecker 2011) ou encore l’affaiblissement entre les frontières de la bonne santé et de la maladie (Timmermans et Buchbinder 2010). Ces enjeux ont été étudiés sous un angle féministe avec un intérêt particulier pour les effets du dépistage prénatal sur la responsabilité parentale (Rapp 1999), l’expérience de la grossesse (Rezende 2011) et les gestions de l’infertilité (Inhorn et Van Balen 2002). Les changements dans la compréhension du modèle génomique invitent à prendre en considération plusieurs variables en interaction, impliquant l’environnement proche ou lointain, qui interagissent avec l’expression du génome (Keller 2014). Dans ce contexte, l’anthropologie médicale a développé un intérêt envers de nouveaux champs d’études tels que l’épigénétique (Landecker 2011), la neuroscience (Choudhury et Slaby 2016), le microbiome (Benezra, DeStefano et Gordon 2012) et les données massives (Leonelli 2016). Dans le cas du champ de l’épigénétique, qui consiste à comprendre le rôle de l’environnement social, économique et politique comme un facteur pouvant modifier l’expression des gènes et mener au développement de certaines maladies, les anthropologues se sont intéressés aux manières dont les violences structurelles ancrées historiquement se matérialisent dans les corps et ont des impacts sur les disparités de santé entre les populations (Pickersgill, Niewöhner, Müller, Martin et Cunningham-Burley 2013). Ainsi, la notion du traumatisme historique (Kirmayer, Gone et Moses 2014) a permis d’examiner comment des événements historiques, tels que l’expérience des pensionnats autochtones, ont eu des effets psychosociaux collectifs, cumulatifs et intergénérationnels qui se sont maintenus jusqu’à aujourd’hui. L’étude de ces articulations entre conditions biologiques et sociales dans l’ère « post-génomique » prolonge les travaux sur le concept de biosocialité, qui est défini comme « [...] un réseau en circulation de termes d'identié et de points de restriction autour et à travers desquels un véritable nouveau type d'autoproduction va émerger » (Traduit de Rabinow 1996:186). La catégorie du « biologique » se voit alors problématisée à travers l’historicisation de la « nature », une nature non plus conçue comme une entité immuable, mais comme une entité en état de transformation perpétuelle imbriquée dans des processus humains et/ou non-humains (Ingold et Pálsson 2013). Ce raisonnement a également été appliqué à l’examen des catégories médicales, conçues comme étant abstraites, fixes et standardisées. Néanmoins, ces catégories permettent d'identifier différents états de la santé et de la maladie, qui doivent être compris à la lumière des contextes historiques et individuels (Lock et Nguyen 2010). Ainsi, la prise en compte simultanée du biologique et du social mène à une synthèse qui, selon Peter Guarnaccia, implique une « compréhension du corps comme étant à la fois un système biologique et le produit de processus sociaux et culturels, c’est-à-dire, en acceptant que le corps soit en même temps totalement biologique et totalement culturel » (traduit de Guarnaccia 2001 : 424). Le concept de « biologies locales » a d’abord été proposé par Margaret Lock, dans son analyse des variations de la ménopause au Japon (Lock 1993), pour rendre compte de ces articulations entre le matériel et le social dans des contextes particuliers. Plus récemment, Niewöhner et Lock (2018) ont proposé le concept de biologies situées pour davantage contextualiser les conditions d’interaction entre les biologies locales et la production de savoirs et de discours sur celles-ci. Tout au long de l’histoire de la discipline, les anthropologues s’intéressant à la médecine et aux approches de la santé ont profité des avantages de s’inscrire dans l’interdisciplinarité : « En anthropologie médical, nous trouvons qu'écrire pour des audiences interdisciplinaires sert un objectif important : élaborer une analyse minutieuse de la culture et de la santé (Dressler 2012; Singer, Dressler, George et Panel 2016), s'engager sérieusement avec la diversité globale (Manderson, Catwright et Hardon 2016), et mener les combats nécessaires contre le raccourcies des explications culturelles qui sont souvent déployées dans la littérature sur la santé (Viruell-Fuentes, Miranda et Abdulrahim 2012) » (traduit de Panter-Brick et Eggerman 2018 : 236). L’anthropologie médicale s’est constituée à la fois comme un sous champ de l’anthropologie socioculturelle et comme un champ interdisciplinaire dont les thèmes de recherche sont grandement variés, et excèdent les exemples qui ont été exposés dans cette courte présentation.
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