To see the other types of publications on this topic, follow the link: Publicité et politique.

Journal articles on the topic 'Publicité et politique'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the top 50 journal articles for your research on the topic 'Publicité et politique.'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Browse journal articles on a wide variety of disciplines and organise your bibliography correctly.

1

Macé, Arnaud. "Publicité politique et publicité sensible : l’extravagance politique du Socrate platonicien." Études platoniciennes, no. 6 (November 1, 2009): 83–103. http://dx.doi.org/10.4000/etudesplatoniciennes.766.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Barbet, Denis. "Les emprunts discursifs entre politique et publicité. Des échanges inégaux." Mots, no. 98 (May 1, 2012): 15–30. http://dx.doi.org/10.4000/mots.20590.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Taïeb, Emmanuel. "Le processus de dépublicisation des exécutions dans la France de la IIIe République." Recherche 19, no. 1 (November 1, 2007): 49–54. http://dx.doi.org/10.7202/016636ar.

Full text
Abstract:
Résumé L’occultation progressive de la publicité des exécutions dans la France du tournant XIXe-XXe siècle, jusqu’à leur déroulement dans la cour d’enceinte des prisons, est un phénomène qui nous informe sur la nature du processus de civilisation. La dépublicisation du rituel exécutionnaire passe par la réduction de sa pompe, de sa durée, et son arraisonnement par l’espace pénitentiaire. Prise dans les politiques d’hygiénisation de la ville, la guillotine paraît délivrer une mort « sale » et sanglante qui donnerait le goût de la violence et devrait être ôtée à la vue. Cette « formalisation » révèle donc en double part le renoncement par le pouvoir à une technologie politique jugée inefficace et l’émergence de sensibilités s’accommodant mal désormais de la présence d’une effusion de sang dans l’espace public.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Félicité, Indravati. "Pierre le Grand et les duchés du Nord au début du XVIIIe siècle : entre considérations dynastiques et intérêts économiques." Revue de Synthèse 139, no. 1-2 (December 31, 2018): 145–73. http://dx.doi.org/10.1163/19552343-13900008.

Full text
Abstract:
Résumé Au début du XVIIIe siècle, Pierre le Grand conclut des alliances matrimo-niales avec différentes maisons princières allemandes. L’article présente dans un premier temps les négociations préliminaires à ces unions. Puis, la publicité faite à ces mariages dans des ouvrages consacrés aux implications diplomatiques de ces alliances, ainsi que leur interprétation politique sont étudiées. Pour conclure, la perception de ces événements par les observa-teurs contemporains et leur représentation dans des revues scientifiques du XVIIIe siècle sont analysées.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Thétaz, Fabien. "Entre secret et publicité : la police politique suisse durant la guerre froide." Cultures & conflits, no. 114-115 (December 20, 2019): 109–38. http://dx.doi.org/10.4000/conflits.21039.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Bastien, Frédérick C. "Écouter la différence? Les nouvelles, la publicité et le service public en radiodiffusion." Canadian Journal of Political Science 37, no. 1 (March 2004): 73–93. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423904040077.

Full text
Abstract:
Je tiens à remercier André Blais qui a dirigé le mémoire de maîtrise à l'origine de cet article, ainsi qu'Anne–Marie Gingras et Louis Massicotte qui l'ont évalué. Je remercie aussi Angelo Élias pour avoir lu et commenté une version antérieure de ce texte, de même que les évaluateurs anonymes de la Revue. Je tiens à souligner que la réalisation de cette recherche a bénéficié de l'aide financière du Département de science politique de l'Université de Montréal et du Fonds québécois de la recherche sur la société et la culture.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Cordelier, Benoît, and Pauline Breduillieard. "« Hi I’m a Liberal, hi I’m a PC », web social et publicité comparative en politique." Communication et organisation, no. 41 (June 1, 2012): 131–45. http://dx.doi.org/10.4000/communicationorganisation.3774.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Marland, Alex, and Tom Flanagan. "Brand New Party: Political Branding and the Conservative Party of Canada." Canadian Journal of Political Science 46, no. 4 (December 2013): 951–72. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423913001108.

Full text
Abstract:
Abstract. Little has been written about the use of branding by Canadian political parties. We draw on interviews with 30 party elites to document the branding of the Conservative party of Canada from 2003 to 2006. We disclose that preparations to re-brand the Canadian Alliance party were subsumed into the new party and that the colour of the maple leaf in the Conservative logo was a contentious topic because of its political symbolism. We conclude that partisans' attachment to colours and the use of negative advertising constitute important differences between the practice of branding in the political and business spheres.Résumé. Fort peu d'écrits ont été consacrés au processus de développement d'images de marque (ou branding) par les partis politiques canadiens. Cet article présente des données tirées d'entrevues réalisées auprès de 30 dirigeants et stratèges du Parti conservateur du Canada sur cette question entre 2003 et 2006. Les entretiens révèlent que les préparatifs menant au repositionnement de l'image de l'Alliance canadienne ont mené à la création de la nouvelle formation et qu'un débat important sur l'arrimage chromatique de la feuille d'érable présente dans le nouveau logo conservateur a secoué le parti en raison de sa symbolique politique. En conclusion, nous posons que l'identité partisane liée à certaines couleurs et le recours à la publicité négative représentent des différences notables dans l'exercice de développement d'images de marque entre les sphères politiques et commerciales.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

Monière, Denis. "La guerre des salons : les stratégies publicitaires au référendum sur l’entente de Charlottetown." Revue québécoise de science politique, no. 27 (December 5, 2008): 203–24. http://dx.doi.org/10.7202/040374ar.

Full text
Abstract:
Cet article vise à montrer que ce n’est donc pas tant l’argent qui explique le succès ou l’échec d’une option à un référendum, mais beaucoup plus le contenu de l’argumentaire soutenu par les camps en présence. L’efficacité de la communication politique dépend de l’adéquation du contenu à la réceptivité de l’électeur et au déroulement de la campagne. Cette thèse s’appuie sur une analyse des stratégies publicitaires pour le OUI et pour le NON où l’auteur aborde les questions : y a-t-il eu équilibre dans la diffusion des messages publicitaires du OUI et du NON? Quelle a été l’importance de la publicité fédérale? Y a-t-il eu intensification des campagnes publicitaires à l’approche du scrutin? Les campagnes publicitaires du OUI et du NON ont-elles varié selon la langue des auditoires? Qui ont été les principaux porte-parole des deux comités? Quels ont été les principaux arguments employés par les deux camps?
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Tollefson, James W. "Covert Policy in the United States Refugee Program in Southeast Asia." Language Problems and Language Planning 12, no. 1 (January 1, 1988): 30–43. http://dx.doi.org/10.1075/lplp.12.1.03tol.

Full text
Abstract:
RESUMO Kaŝa politiko en la usona programo por rifuĝintoj en Sudorienta Azio La Usonaj Centroj por Traktado de Rifuĝintoj (RPC) en Sudorienta Azio, kiujn oni in-aǔguris en 1980, konsistigas multe reklamatan kaj forte financatan trejnadan programon por faciligi la memsufiĉon de rifuĝintoj frue post ilia translokigo en Usonon. La donitaĵoj tamen montras, ke trejnado per RPC malmulte efikis je la lingvokapabloj, lertoj prepare al dungiĝo, kaj kapablo je kultura adaptiĝo, de la rifuĝintoj. La nuna artikolo klarigas la malsukceson de trejnado per RPC, aludante kaŝajn politikajn celojn en la usona programo por rifuĝintoj, kiuj certigas, ke edukado per RPC malsukcesas. Surbaze de analizoj de la plenumo de kaŝa politiko en la centroj RPC, la aǔtoro proponas kvin ĝeneralajn karak-terizojn de situacioj en kiuj rolas kaŝa politiko. SOMMAIRE La politique cachée du Programme Américain pour Réfugiés en Asie du Sud-Est Mis en place en 1980 et disposant depuis lors de subventions et d'une publicité importantes, les Centres Américains d'Entraînement pour Réfugiés en Asie du Sud-Est ont pour but de préparer des réfugiés à se suffire à eux seuls bientôt après être rétablis aux Etats-Unis. L'évidence des données révèle pourtant, que cette formation acquise aux Centres ne donne chez les réfugiés que de très faibles résultats pour ce qu'il y a de leur niveau de communication en anglais, leur compétence technique pour un métier éventuel et leur capacité de s'intégrer à la nouvelle culture. Les causes de l'échec de la formation pourvue dans les Centres sont exposées dans cet article en tenant compte des objectifs de la politique cachée du Programme Américain pour Réfugiés qui assurent l'inéfficacité de son instruction. L'auteur établit un modèle formé de cinq composants d'ordre général ressortant des cas de politique cachée, à partir d'une analyse de la mise en oeuvre de cette politique dans les Centres.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
11

Beaud, Jean-Pierre, and Jean-Guy Prévost. "La révolution des nombres : statistique privée et statistique d’État dans le Canada du XIXe siècle." Scientia Canadensis 21 (June 29, 2009): 49–65. http://dx.doi.org/10.7202/800403ar.

Full text
Abstract:
RÉSUMÉ Ce qui distingue le Canada de la France ou de l’Allemagne du XVIIIe siècle, c’est que la statistique n’y est pas, pendant la première moitié du XIXe siècle, « une description de l’État, par lui-même et pour lui-même ». Il existe, entre « l’âge d’or » des recensements du régime français et la naissance d’un véritable système statistique au moment de la Confédération, un moment où la statistique est une description du pays, par d’autres et pour d’autres que l’État. Le réseau de ceux qui introduisent et font circuler les idées statistiques au Canada est au contraire constitué de ce qu’on pourrait appeler, par opposition aux futurs statisticiens d’État, des « gentlemen-statisticiens ». Pendant quelques décennies, on verra se développer un genre nouveau, le statistical account ou tableau statistique, un certain nombre de débats dans lesquels les propositions fondées sur le chiffre occupent une place importante, ainsi qu’une série d’outils cognitifs autorisant de nouvelles formes de description et de comparaison. L’émergence d’un public éclairé ayant compétence à lire et à juger les nombres, la publicité des statistiques, qu’elles émanent de sources officielles ou privées, et le recours aux arguments à caractère statistique dans le discours politique public constituent trois facettes de cette « révolution des nombres ».
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
12

Donin, Nicolas. "Le travail de la répétition." Circuit 14, no. 1 (February 15, 2010): 53–86. http://dx.doi.org/10.7202/902301ar.

Full text
Abstract:
Quelle place pour le public dans la musique sérielle, à laquelle on associe toujours le paradigme de l’écoute totale? La comparaison entre deux sociétés de concerts intimement liées à l’invention de cette musique (le Verein für musikalische Privataufführungen de Schoenberg et le Domaine musical de Boulez) permet de dissocier le mythe d’un sérialisme indifférent à toute réception, et la réalité des organisations musicales forgées par ses principaux artisans. Chez Schoenberg, le refus des médiations musicales et de la publicité des concerts permet aux auditeurs d’accéder à des répétitions privées des mêmes oeuvres, bien avant que le disque n’en popularise la pratique. Ces répétitions sont outillées par des écrits, par des dispositifs d’écoute. Chez Boulez, l’existence du disque est intégrée dans le dispositif d’écoute : la programmation juxtapose des oeuvres issues de périodes différentes, et d’effectifs variables; la politique de diffusion engendre une importante discographie qui fixe à la fois un style d’interprétation et un répertoire. Chacun des deux dispositifs fait travailler trois niveaux distincts de répétition : répétition interne à l’oeuvre, répétition de l’oeuvre, répétition d’une exécution. Mais l’articulation entre ces niveaux diffère chez Schoenberg et Boulez car les deux institutions s’insèrent, malgré leur relative proximité chronologique, dans deux époques éloignées de la reproductibilité musicale (l’une encore dominée par la partition et le piano, l’autre déjà par l’enregistrement sonore).
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
13

Milian-Massana, Antoni. "La réglementation linguistique dans le domaine socio-économique : perspectives catalane et comparée." Revue générale de droit 30, no. 3 (December 5, 2014): 329–68. http://dx.doi.org/10.7202/1027707ar.

Full text
Abstract:
La nouvelle Loi de politique linguistique du 7 janvier 1998, approuvée par le Parlement de Catalogne en décembre 1997, apporte quelques nouveautés importantes par rapport à la loi qu’elle substitue, la Loi de Normalisation linguistique de 1983. Parmi ces nouveautés, il convient de souligner l’obligation, pour certaines entreprises et établissements, d’utiliser au moins le catalan pour certaines signalisations, enseignes, affiches, avis et documents de nature socio-économique. On analyse précisément dans cet article la réglementation linguistique applicable au secteur socio-économique en Catalogne. Cependant, loin de se limiter à la situation catalane, le texte aborde, dans une perspective comparée et d’une manière générale, le problème de l’imposition par les États, dans le domaine commercial privé, de l’usage d’une langue donnée face à la liberté d’expression. Ainsi, avant de porter un jugement sur les réformes législatives particulières en matière de la langue des affiches et documents commerciaux en Catalogne, l’étude examine la législation et la jurisprudence de la Suisse, du Canada et de la France. De l’étude comparée, on déduit les limites générales auxquelles doivent se soumettre les interventions linguistiques coercitives dans le secteur privé, et c’est à partir de ces limites que l’auteur réfléchit sur la validité de la législation catalane. La partie finale de l’article est consacrée à mieux définir les éléments qui rendent licites ou illicites ces interventions, un effort théorique réalisé en tenant plus particulièrement compte de la législation québécoise. Ceci vient à point et s’avère très actuel puisque, on le sait, les tribunaux ont été à nouveau récemment saisis de la constitutionnalité de la législation québécoise qui impose l’usage de la langue française dans l’affichage public et la publicité commerciale. L’ensemble du texte permet de reconsidérer toute cette question.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
14

Shapiro, Evelyn, Robert B. Tate, Brock Wright, and Joy Plohman. "Changes in the Perception of Health Care Policy and Delivery Among Manitoba Elders During the Downsizing of the Hospital Sector." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 19, no. 1 (2000): 18–34. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980800016573.

Full text
Abstract:
RésuméDans un monde où l'assurance des soins de santé est universelle, la fermeture de lits d'hôpitaux se transforme inévitablement en un dossier politique chaud et les médias deviennent le véhicule du débat et des pressions exercées par certains groupes d'intérêt. Cette étude repose sur les données d'une interview d'aîné(e)s du Manitoba avant, puis un an après, la diminution substantielle du secteur hospitalier à Winnipeg. Nous comparons les réponses des résidents de Winnipeg à celles de résidents de l'extérieur de Winnipeg à des questions sur leurs opinions concernant la qualité générale des soins de santé et l'aecès aux soins hospitaliers. Nous comparons également les réponses aux mêmes questions données par des aîné(e)s qui ont été hospitalisés avant la première interview, par d'autres qui ont été hospitalisés avant la seconde interview et enfin par des aîné(e)s qui n'ont pas été hospitalisés. Bien qu'il n'y ait pas eu de fermeture de lits d'hôpitaux à l'extérieur de Winnipeg, l'opinion sur la qualité des soins chez les citoyens de Winnipeg et ceux de l'extérieur était moins positive après la réduction de Winnipeg et la publicité négative dont l'événement a été entouré. Cependant, les opinions sur la qualité et l'accès de ceux qui avaient été hospitalisés alors que les lits se fermaient étaient sensiblement plus positives que celles des ainé(e)s qui avaient été hospitalisés avant la fermeture ou qui n'avaient pas été hospitalisés.AbstractIn a universally-insured health care system, closing hospital beds inevitably becomes a hot political issue and the media often become the vehicle for debate and pressure from special interest groups. This study uses data from a representative sample of Manitoba older persons, interviewed before and again one year after the substantial downsizing of the hospital sector in Winnipeg. We compare the responses of Winnipeg residents with those of non-Winnipeg residents to questions about their opinion regarding the overall quality of health care and access to hospital care. Also compared were the responses to the same questions by older persons who were hospitalized before the first interview, those hospitalized before the second interview and those who were not hospitalized. Despite experiencing no bed closures outside Winnipeg, the opinions about the overall quality of care among both non-Winnipeggers and Winnipeggers were less favourable after the Winnipeg downsizing and the accompanying negative publicity. However, the opinions about quality and access among those who were actually hospitalized when most of the beds were being closed were significantly more favourable than among those hospitalized before the bed closures or not hospitalized at all.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
15

Roussin, Juliette. "La démocratie sans limites : corruption et publicités dans les campagnes électorales américaines." Les ateliers de l'éthique 9, no. 1 (April 9, 2014): 146–66. http://dx.doi.org/10.7202/1024299ar.

Full text
Abstract:
Cet article analyse le risque de corruption que les arrêts Citizens United de 2010 et l’apparition des Super-PACs font peser sur le système électoral états-unien. Lors de la dernière campagne présidentielle, plus de 730 millions de dollars ont été investis dans des publicités électorales par de riches contributeurs et des entreprises privées regroupés en Super-PACs. Nous montrons que cet afflux d’argent consacré à des publicités politiques expose la démocratie américaine à trois formes de « corruption grise », en favorisant la banalisation de pratiques contestables et en troublant la frontière entre ce qui est licite et ce qui ne l’est pas. (1) Déplafonné, le soutien financier aux candidats risque de s’apparenter à de la subornation; (2) certaines des techniques publicitaires employées semblent réduire l’exercice de conviction démocratique à une tentative de corruption de l’électeur; (3) enfin les immenses inégalités d’influence politique que ce système de financement induit participent de la corruption des affaires démocratiques en favorisant leur captation par un petit nombre d’individus fortunés. Nous mettons en évidence que le refus systématique de la Cour Suprême d’envisager ces phénomènes comme des vecteurs de corruption se fonde sur une conception discutable de la démocratie comme système de libre concurrence pour le pouvoir politique. Comprendre la démocratie à partir de son impératif d’égalité permet à l’inverse de rendre visible la corruption à laquelle son système de financement électoral expose la démocratie américaine.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
16

Massicotte, Louis. "Une réforme inachevée : les règles du jeu électoral." Articles 25, no. 1 (April 12, 2005): 43–81. http://dx.doi.org/10.7202/056071ar.

Full text
Abstract:
Cet article décrit les réformes apportées à la législation électorale québécoise depuis 1976 et analyse leurs conséquences politiques. Après avoir évoqué les facteurs poussant le Parti québécois à réformer le système électoral québécois, on passe en revue les points suivants : loi du financement des partis politiques, nouvelle loi électorale, listes d'électeurs, mode de scrutin, carte électorale et administration des élections. Chaque section débute par un état du dossier en 1976 et mentionne les réformes antérieures aussi bien que celles qui devraient être apportées dans l'avenir. L'article met en lumière la subsistance, en dépit des efforts soutenus des dernières années, de failles importantes, dont les deux principales sont l'incapacité du gouvernement jusqu'ici à réformer le mode de scrutin, de même que la corruption, par le développement d'une publicité gouvernementale politisée, du contrôle des dépenses électorales mis en vigueur en 1963.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
17

Prowse, Rachel. "Publicité alimentaire destinée aux enfants : examen de la portée de l’exposition, du pouvoir et des répercussions selon le contexte." Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 37, no. 9 (September 2017): 274–92. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.37.9.03f.

Full text
Abstract:
Introduction La publicité alimentaire a des répercussions sur les connaissances et les comportements alimentaires des enfants ainsi que sur leur santé. La réglementation actuelle au Canada est axée sur la restriction des aspects promotionnels de la publicité alimentaire, mais elle accorde peu d’attention, voire aucune, à l’endroit où se fait l’expérience alimentaire des enfants. Il est essentiel de comprendre où s’inscrit la publicité alimentaire dans le quotidien des enfants pour pouvoir les protéger. Notre étude fait état de la littérature sur la publicité alimentaire destinée aux enfants au Canada en fonction du contexte. Méthodologie L’auteure a consulté des bases de données pour trouver des travaux de recherche canadiens portant sur l’exposition des enfants et des jeunes (de 2 à 17 ans) à la publicité alimentaire, sur le pouvoir et les répercussions que celle-ci peut avoir sur les enfants dans différents contextes et sur la façon dont la réglementation actuelle peut en atténuer l'effet sur les enfants. Ont été sélectionnées les études en anglais, examinées par des pairs et publiées entre 2000 et 2016. Résultats Vingt-cinq études se sont intéressées à l’exposition des enfants à la publicité alimentaire et au pouvoir ou aux répercussions qu’elle peut avoir sur ceux-ci à la maison (par la télévision ou Internet) (n = 12), dans les écoles publiques (n = 1), dans les épiceries (n = 8), dans les restaurants rapides (n = 2) et en général (n = 2). Les tendances de la recherche révèlent que les aliments malsains ciblent les enfants par différentes techniques promotionnelles, qui se chevauchent selon les contextes. Il existe plusieurs lacunes en matière de recherche dans ce domaine, ce qui donne un portrait incomplet et potentiellement sous-estimé de la publicité alimentaire destinée aux enfants au Canada. Les données probantes disponibles indiquent que les approches canadiennes actuelles n’ont pas permis de réduire l’exposition des enfants à la publicité alimentaire ni le pouvoir de celleci dans ces contextes, à l’exception de certaines influences positives de la réglementation officielle au Québec. Conclusion Les contextes dans lesquels les enfants consomment des aliments, en achètent ou apprennent à les connaître les exposent à une publicité puissante qui, souvent, porte sur des aliments malsains. Les données probantes indiquent que la « place » pourrait être une composante de marketing importante à inclure dans les politiques publiques afin de protéger les enfants de la publicité sur les aliments malsains d’une façon générale. Les organisations et les collectivités peuvent participer aux interventions de promotion de la santé en fonction des contextes en élaborant leurs propres politiques de marketing pour s’attaquer à la promotion et à la distribution de boissons et d'aliments malsains.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
18

Lontrade, Agnès. "SPECTATEUR ET LIEN COMMUN: INVENTION ET TRANSFORMATIONS." Revista Contrapontos 16, no. 1 (April 25, 2016): 02. http://dx.doi.org/10.14210/contrapontos.v16n1.p02-21.

Full text
Abstract:
L’invention du spectateur et du sujet esthétique au XVIIIe siècle a eu à la fois pour condition et pour conséquence l’ancrage du sentiment dans la communauté universelle. La naissance de l’espace public, en partie fruit de la circulation et de la confrontation des jugements dans la sphère de l’exposition et des discours s’y rattachant, est à la source de théories contemporaines de la critique d’art fondant, dans la lignée des travaux de Jürgen Habermas, l’évaluation esthétique sur l’intercompréhension et l’intersubjectivité des réceptions. Cet article s’attache à réfléchir les présupposés et les implications politiques de la critique d’art et de l’expérience esthétique ; réflexion qui nécessite de discuter les concepts, aujourd’hui ambivalents, de spectateur, de sens commun, de communication et de publicité.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
19

Veschambre, Vincent. "Affichage publicitaire et électoral : enjeux sociaux d'appropriation de l'espace public." Revue de l'Université de Moncton 36, no. 1 (January 9, 2006): 289–320. http://dx.doi.org/10.7202/011996ar.

Full text
Abstract:
Résumé L’affiche fait partie des éléments de signalétique langagière les plus visibles dans l’espace urbain, des formes de marquage et d’appropriation de l’espace les plus significatifs. Angers, ville qui se revendique comme modèle de « développement durable » et Timisoara, qui affirme son attractivité économique dans une Roumanie marquée par l’irruption de la publicité et des campagnes électorales dans l’espace public, constituent deux exemples contrastés du point de vue des normes et des réglementations locales. Nous avons observé en périodes électorales la concurrence entre affichage « marchand » et affichage « d’opinion » et relevé quels étaient les espaces les plus disputés. L’affichage électoral apparaît comme un mode d’affirmation identitaire de certains groupes politiques et sociaux qui ciblent certains quartiers de la ville.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
20

Rivière-De Franco, Karine. "Entre communication politique et propagande : les publicités électorales de 1979 à 2005." Revue LISA / LISA e-journal, Vol. IV - n°3 (September 1, 2006): 207–25. http://dx.doi.org/10.4000/lisa.2049.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
21

Hazareesingh, Sudhir, and Karma Nabulsi. "Entre Robespierre et Napoléon: a les paradoxes de la mémoire républicaine sous la monarchie de Juillet." Annales. Histoire, Sciences Sociales 65, no. 5 (October 2010): 1225–47. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900037185.

Full text
Abstract:
RésuméLe publiciste Albert Laponneraye jouissait d’une immense réputation dans les milieux républicains sous la monarchie de Juillet. Ardent robespierriste, il se décrivait comme issu d’une génération qui avait juré « haine et mort à la tyrannie »: c’est à travers cette notion de haine, composante essentielle d’une déontologie de la vertu, que nous analyserons sa culture politique républicaine. Cette haine provoquait aussi des instabilités qui révélaient les tensions (tout à la fois théoriques, pratiques, et mémorielles) auxquelles étaient confrontés les républicains; les rapports complexes entretenus par Laponneraye avec le mythe napoléonien en témoignent.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
22

Lazzaro, Federico. "Variations… sur Yves Margat (humour estetico)(« Anthologie du phem » / Musicographes, 2)." Note de terrain 5, no. 2 (November 30, 2018): 149–79. http://dx.doi.org/10.7202/1054151ar.

Full text
Abstract:
Les 126 « Variations… sans thème » publiées par Yves Margat dansLe Guide du concertentre 1934 et 1939 sont une source précieuse pour l’étude du discours sur la musique en France dans cette période de crise économique, culturelle et politique. Les billets humoristiques de Margat ironisent à la fois sur la place de la musique dans la société parisienne et sur la crise du langage et de l’écoute musicaux. Margat construit sa crédibilité de faiseur d’opinion par son professorat (ses cours d’harmonie sont amplement publicisés par la revue qui publie sa rubrique hebdomadaire) et, réciproquement, promeut son enseignement comme solution aux maux qu’il dénonce, ce qui donne à ses billets un statut digne d’être problématisé.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
23

Blakeborough, Darren. "“Old People Are Useless”: Representations of Aging on The Simpsons." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 27, no. 1 (2008): 57–67. http://dx.doi.org/10.3138/cja.27.1.57.

Full text
Abstract:
RÉSUMÉLe présent article porte sur la façon dont l'émission Les Simpsons illustre le vieillissement, considérée comme de l'âgisme et comme un stéréotype par certains, peut être vue comme un regard positif sur les personnes âgées qui tente de renverser ces mêmes stéréotypes qu'elle semble employer. La génération du baby-boom est maintenant vue comme un groupe économique attrayant et, à mesure que ces personnes avancent en âge, elles attirent de plus en plus l'attention. Une bourse d'études existe actuellement et porte sur la recherche des perceptions face aux «personnes âgées», sur la façon de cibler leurs besoins et de leur présenter des publicités qui leur sont destinées, marginalisée semble-t-il, et représentée dans le contexte plus vaste du média de masse. Fondé principalement sur les idées théoriques de Frederic Jameson et Linda Hutcheon, un pont est construit et place Les Simpsons directement dans une situation d'esthétique postmoderne et, à l'aide de cette rubrique, démontre comment la nature politique inhérente de la parodie ironique peut aider à inverser la signification.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
24

Braun, Arthur. "La Suisse et la classification des régimes politiques dans la doctrine publiciste française." Revue française de droit constitutionnel 114, no. 2 (2018): 259. http://dx.doi.org/10.3917/rfdc.114.0259.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
25

Manfredini, Julie. "Le rôle des syndicats d’initiative dans la mise en valeur du patrimoine." Les associations de patrimoine et le tourisme 30, no. 2 (September 7, 2012): 62–70. http://dx.doi.org/10.7202/1012243ar.

Full text
Abstract:
Les années 1890 sont marquées par la naissance des syndicats d’initiative (SI), organismes privés qui veulent participer à la mise en tourisme de leur localité. Ils utilisent pour cela tous les atouts de leur ville et de leur région afin de créer une offre touristique entretenue par les guides et les affiches. Durant cette période où l’organisation du tourisme n’est pas ou peu centralisée, les SI sont devenus les atouts majeurs du tourisme français et de la modernisation des villes. Le SI de la ville d’Hyères illustre le rôle de ces associations. Sa politique touristique, menée entre 1890 et 1939, voit son apogée survenir dans les années 1930 avec l’arrivée de Félix Descroix, historien de formation et publiciste. Grâce à lui, le SI se révèle être un atout pour le tourisme local et pour la sauvegarde du patrimoine hyérois. Il contribue ainsi à la création d’une identité composée d’un patrimoine matériel et immatériel propre à cette « petite patrie ». Cet article propose d’étudier le fonctionnement de cette structure touristique et la façon dont elle définit et gère son patrimoine. Il permet de comprendre comment un syndicat d’initiative, structure touristique privée, permet de développer l’identité locale d’une société.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
26

Petitimbert, Jean-Paul. "La valeur de la vide." Semiotika 15 (April 1, 2020): 12–36. http://dx.doi.org/10.15388/semiotika.2020.2.

Full text
Abstract:
Cet article est consacré à l’étude sémiotique de la notion de vide et du sens qu’elle peut prendre en marketing, et plus particulièrement en communication comme en design de produits. Il s’appuie sur un exemple international originaire du Japon, celui de la marque MUJI.Le cadre méthodologique choisi pour cette analyse du discours non verbal tenu par une marque est le modèle interactionnel développé en socio-sémiotique par E. Landowski.L’étude s’efforce de rendre compte de l’efficacité stratégique attendue de l’indétermination sémantique délibérément affichée dans les campagnes publicitaires de la marque, là où l’on s’attendrait classiquement à des significations clairement articulées. Elle montre sur quelle base (à savoir la syntaxe de «l’ajustement») et avec quels effets les récepteurs sont invités à attribuer par eux-mêmes un sens aux très grands espaces vides apparaissant sur les affiches MUJI.Elle explique en outre comment une politique publicitaire aussi inhabituelle est devenue une philosophie de marque, et comment cette philosophie a été également appliquée au design des produits : le cœur de l’étude vise à montrer comment une «éthique de marque» et une «esthétique de marque» peuvent se manifester à la fois dans des signes bidimensionnels et tridimensionnels (c.-à-d. dans des affiches et dans des produits), et exploiter ensemble le même régime interactionnel de l’«ajustement».Enfin, l’étude se termine sur l’analyse de la structure énonciative mise en œuvre dans l’ensemble des productions de la marque. La dernière partie de l’article est ainsi consacrée aux différents types d’énonciataires construits par ces « textes » (publicités et produits), ainsi qu’à la notion de méta-choix, un concept proposé par Landowski, et comment cette nouvelle approche de la gestion de la marque remanie l’ensemble du paradigme marketing.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
27

Fausto, Ruy. "Claude Lefort e a crítica de “A propósito da questão judaica” de Marx: dialética e ideologia." Discurso 48, no. 1 (June 29, 2018): 193–219. http://dx.doi.org/10.11606/issn.2318-8863.discurso.2018.147393.

Full text
Abstract:
Como o seu título indica, o texto tem como objeto as considerações críticas de Lefort — ver o ensaio “Droits de l’homme et politique”, incluído em L’Invention Démocratique, les limites de la domination totalitaire — contra a crítica dos direitos do homem, desenvolvida por Marx no seu artigo de juventude “A propósito da questão judaica”, publicado em 1843, nos Anais Franco-Alemães (revista que Marx fundara com o publicista Arnold Ruge). Depois de expor as razões de Marx e de Lefort, o presente escrito envereda por vários caminhos. Há primeiro uma tentativa de expor as duas séries de argumentos em forma, que se pretende, rigorosamente dialética. Segue-se uma apresentação mais histórico-estrutural, que introduz considerações sobre os chamados “dois liberalismos” (revolucionário e utilitarista). Explora-se, em seguida, a filosofia subjacente ao artigo de Marx nos Anais…, o que leva de novo um desenvolvimento teórico-dialético, e depois, histórico, sobre a questão do humanismo e do antihumanismo. Depois de analisar algumas objeções, de marxistas e de liberais, endereçadas à crítica lefortiana, o autor tenta uma avaliação crítica das posições de Lefort, o que conduz ao problema geral das relações democracia/ capitalismo, em Lefort, e para além dele.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
28

Oliveira da Silva, Fabianne Torres, and Antônio Carlos Queiroz Filho. "O papel do vídeo turístico na produção do lugar como mercadoria: análise do discurso imagético como aporte metodológico nos estudos sobre as Geografias das Imagens." Ateliê Geográfico 10, no. 2 (September 13, 2016): 143. http://dx.doi.org/10.5216/ag.v10i2.33935.

Full text
Abstract:
ResumoEste artigo apresenta os resultados obtidos por meio de análises sobre a campanha publicitária da Secretaria de Turismo do Estado do Espírito Santo: “Descubra o Espírito Santo”, onde buscamos compreender o papel da produção e circulação de vídeos turísticos como uma dada “imaginação espacial” (MASSEY, 2000). Ao estudar esses aparatos de visualidade, procuramos compreender o papel que o discurso imagético exerce na relação lugar-mercadoria. A problemática que nos mobilizou trata da seguinte questão: que outras possibilidades espaciais nos restam quando temos o lugar sendo propagandeando exclusivamente em suas excentricidades e submetido à uma narrativa videográfica que mais se vale de uma estética padronizada das paisagens e experiências? A análise dessas “políticas visuais” (QUEIROZ FILHO, 2010) são apresentadas ao longo deste artigo e servem como aporte metodológico para outros trabalhos que busquem estudar a relação entre visualidade e espacialidade, cerne do contexto contemporâneo ao se pensar a produção do espaço. Portanto este trabalho é uma Geografia das Imagens.Palavras-chave: Turismo, Imagem, Políticas Visuais, Imaginação espacial. AbstractThis article presents the results obtained from the analysis of the advertising campaign of the Department of Tourism of the State of Espírito Santo: "Descubra o Espírito Santo", where we aim to understand the role of production and circulation of tourist videos as a given "spatial imagination" (MASSEY, 2000). By studying these apparatuses of visuality, we seek to understand the role that imagetic speech plays in place-merchandise relationship. The issue that mobilized us deals with the question: what other spatial possibilities are left to us when the place is being touting exclusively on his eccentricities and submitted to one videographic narrative that most relies on a standardized aesthetics of landscapes and experiences? The analysis of these "visual politics" (QUEIROZ FILHO, 2010) are presented throughout this article and serve as methodological support to other research works that seek to study the relationship between visuality and spatiality, core of the contemporary context of thinking about Space production. So this work is a Geography of Images.Keywords: Tourism, Image, Visual policies, spatial imagination. RésuméCet article présente les résultats obtenus à partir de l'analyse de la campagne de publicité du Département de Tourisme de l'État de l'Espírito Santo: “Découvrez l'Espírito Santo”, qui vise à comprendre le rôle de la production et la circulation des vidéos touristiques comme une “imagination spatiale” donnée (MASSEY, 2000). En étudiant ces appareils de la visualité, nous cherchons à comprendre le rôle que le discours imagetic joue dans la relation lieu-marchandise. La problématique qui nous a mobilisé traite de la question: Quelles autres possibilités spatiales ont quitté quand le lieu est vantant exclusivement sur ses excentricités et soumis à un récit vidéographique qui repose plus sur une esthétique standardisés de paysages et d'expériences? L'analyse de ces “politiques visuels” (QUEIROZ FILHO, 2010) sont présentés dans cet article et servent de soutien méthodologique à d'autres œuvres qui cherchent à étudier la relation entre la visualité et la spatialité, le noyau du contexte contemporain en considérant la production de l'espace. Donc, ce travail est une géographie de les Images.Mots-clés: Tourisme, Image, Politiques Visuels, Imagination Spatiale.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
29

Acquier, Marie-Laure. "Héloïse Hermant, Guerres de plumes. Publicité et cultures politiques dans l’Espagne du XVIIe siècle, Madrid, Casa de Velázquez, 2012, 570 p., ISBN 978-84-96820-75-3." Revue d’histoire moderne et contemporaine 64-4, no. 4 (2017): 177. http://dx.doi.org/10.3917/rhmc.644.0177.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
30

Charron, Jean, and Sébastien Charlton. "La polyphonie du journal télévisé." Sur le journalisme, About journalism, Sobre jornalismo 8, no. 2 (December 20, 2019): 138–53. http://dx.doi.org/10.25200/slj.v8.n2.2019.407.

Full text
Abstract:
FR. Le journal télévisé (JT) est constitué d’un assemblage de voix : voix du réseau de télévision responsable du JT ; voix du présentateur et des reporters qui se succèdent à l’écran ; voix des protagonistes et des interprètes des événements. Cette polyphonie, élaborée et orchestrée par les artisans du JT, est un révélateur du type de rapport que ceux-ci cherchent à établir avec le monde dont ils sont censés rendre compte et avec le public qu’ils sont censés informer. Une analyse en diachronie des voix présentes dans les JT diffusés au Québec depuis les années 1960 permet d’observer certains changements significatifs. Le JT montre à l’écran deux catégories de locuteurs : des journalistes (présentateurs, reporters, chroniqueurs), qui sont de loin les plus loquaces (80% du temps de parole) et des acteurs de l’actualité (protagonistes, témoins et interprètes des événements). Au début de la période, le monde que donne à voir le JT est surtout celui des institutions soumises au principe de publicité (les parlements, les assemblées publiques, les tribunaux et les conférences de presse convoquées par les grandes institutions) dans lesquelles domine une parole dite « officielle ». Ces voix institutionnelles ont cédé de plus en plus de place à des locuteurs individuels, en l’occurrence des experts et des « gens ordinaires », qui, en parlant, n’engagent qu’eux-mêmes. Avant 2000, l’actualité que décrit le JT est d’abord et avant tout l’affaire des acteurs politiques et des dirigeants de l’administration publique ; après 2000, l’actualité du JT est surtout l’affaire d’individus qui, pour diverses raisons, sont mis en scène dans le bilan de l’actualité. Cette montée en puissance du discours individuel peut s’expliquer par des facteurs techniques (qui ont rendu la chose matériellement faisable), des facteurs professionnels et organisationnels (qui ont fait en sorte que la valorisation de la parole individuelle est apparue aux yeux des artisans du JT comme une stratégie avantageuse, commercialement et professionnellement) et des facteurs socio-culturels (qui ont rendu cette publicisation de la parole individuelle acceptable, même souhaitable aux yeux des téléspectateurs). *** EN. Televised news bulletins are composed of a chorus of voices: the television network responsible for the news broadcast; the news anchor and reporters who follow one after the other on the screen; and the protagonists and interpreters of the events. This polyphony, developed and orchestrated by TV news maestros, exemplifies the type of relationship they seek to establish with the world they are supposed to report on and with the public they are supposed to inform. A diachronic analysis of televised news broadcasts in Quebec since the 1960s reveals significant change. Two categories of speakers dominate the screen: journalists (presenters, reporters, columnists), by far the most prevalent (80% of speaking time), and news actors (protagonists, witnesses and event interpreters). At first, news mainly portrayed the world of institutions subject to needs of publicity (parliaments, public assemblies, courts and press conferences convened by major institutions), and was dominated by so-called “official” discourse. These once-dominant institutional voices have increasingly given way to individual speakers, in this case experts and “ordinary people,” whose discourses only commits the speaker and not the institution. Before 2000, the world described by the news was first and foremost that of political actors and public administration officials; since 2000, news has become mainly about individuals who are staged, for various reasons, into news programs. The growing importance of individualistic discourse can be explained by technical factors (which have made it materially feasible), professional and organizational factors (which have convinced TV news producers that individual speech is an advantageous strategy, commercially and professionally) and socio-cultural factors (which have made this visibility of individual speech acceptable and even desirable to viewers). *** PT. Os boletins de notícias na televisão são compostos por um conjunto de vozes: vozes da rede de televisão responsável pela transmissão de notícias; vozes dos âncoras e repórteres que se sucedem na tela; vozes dos protagonistas e intérpretes dos eventos. Essa polifonia, desenvolvida e orquestrada por artesãos de telejornais, revela o tipo de relacionamento que eles procuram estabelecer com o mundo que presumem reportar e com o público que presumem informar. Uma análise diacrônica das vozes encontradas nas transmissões de notícias televisivas em Quebec desde a década de 1960 mostra algumas mudanças significativas. Duas categorias de interlocutores são ouvidas principalmente: jornalistas (apresentadores, repórteres, colunistas), de longe os mais loquazes (80% do tempo de fala), e atores de notícias (protagonistas, testemunhas e intérpretes de eventos). No início do período, o mundo retratado pelas notícias é principalmente o mundo das instituições sujeitas ao princípio da publicidade (parlamentos, assembléias públicas, tribunais e conferências de imprensa convocadas pelas principais instituições), nas quais o chamado discurso "oficial" domina. Essas vozes institucionais outrora dominantes deram lugar a interlocutores individuais, neste caso especialistas e "pessoas comuns", cujos discursos apenas se empenham. Antes de 2000, o mundo descrito pelas notícias é da preocupação dos atores políticos e líderes da administração pública; depois de 2000, as notícias são principalmente sobre indivíduos encenados, por várias razões, no programa de notícias. A crescente importância do discurso individualista pode ser explicada por fatores técnicos (que o tornaram materialmente viável), fatores profissionais e organizacionais (que fizeram o aprimoramento do discurso individual parecer aos telespectadores uma estratégia vantajosa, comercial e profissionalmente) e fatores socioculturais (que tornaram essa visibilidade do discurso individual aceitável e até desejável para os telespectadores). ***
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
31

Dussault, Gilles. "The Future of Professional Monopolies." Articles 40, no. 2 (April 12, 2005): 324–39. http://dx.doi.org/10.7202/050136ar.

Full text
Abstract:
Cet article est une analyse sociologique de la position des professions, plus précisément des occupations dont les membres ont le monopole de la production de certains biens et services, comme les médecins, les dentistes, les avocats, les comptables et les ingénieurs, dans la division sociale du travail. Depuis plus d'un siècle, ces professions ont occupe une position avantageuse qui leur a permis de contrôler les activités des autres occupations qui offrent des services dans le même secteur de production et ont jouit de privilèges qui ont été refuses aux autres producteurs. Par exemple, elles ont obtenu, pour leurs membres, un monopole légal de l'exercice de certaines activités; on leur a aussi permis d'empêcher la compétition entre leurs membres par des mécanismes comme l'établissement de grilles tarifaires et l'interdiction de la publicité. En s'inspirant de la littérature récente sur l'émergence du professionnalisme dans les sociétés occidentales, l'auteur fait valoir que la capacité des professions de conserver leurs privilèges monopolistiques et leur position dominante dans la division du travail est associée au support qu'elles reçoivent de quatre sources: de l'intérieur, d'associations fortes et crédibles, et de l'extérieur, de leur clientèle, de groupes sociaux et d'institutions influents, et de l'État de qui leurs privilèges de monopole émanent. Selon l'auteur, le support venant de chacune de ces sources s'est affaibli récemment et est susceptible de continuer à s'affaiblir si certaines tendances observées se maintiennent. D'abord, les professions sont moins homogènes et plus segmentées depuis une ou deux décennies; la croissance de leurs effectifs s'est accélérée au point de créer des surplus dans certains cas; l'origine sociale de leurs membres s'est diversifiée; les femmes et les salaries sont plus nombreux parmi eux. Des associations représentant des sous-groupes aux intérêts souvent conflictuels se partagent maintenant l'allégeance des professionnels et leurs divergences réduisent l'influence et l'efficacité des professions comme groupes de pression. Les changements techniques, en particulier ceux qui sont issus des développements de la micro-électronique et de ses applications, accroissent l'information directement accessible aux profanes et sont ainsi susceptibles de réduire l'écart qui les sépare des experts que sont les professionnels. Mieux informes et devenus plus critiques avec la montée du consumérisme, les clients des professionnels ne leur accordent plus leur loyauté et leur support aussi aisément qu'auparavant. Enfin le support de groupes et institutions comme les universités, les compagnies d'assurance ou les partis politiques ainsi que celui de l'État est plus difficile à conserver, compte tenu de la compétition que subissent les professions, de la part de leurs subordonnes, à ce niveau. En effet, de nombreux groupes comme les infirmier(e)s, les hygiénistes dentaires, et d'autres qui jusqu'ici s'étaient contenté d'un statut auxiliaire, cherchent de plus en plus à devenir autonomes et indépendants des professions traditionnelles. Ils font valoir la qualité de leur formation ainsi que les économies que représenterait l'élargissement de leur champ de responsabilité aux dépens de celui des professionnels: dans un contexte de faible croissance économique, ce genre d'argument est bien reçu par les consommateurs et les gouvernements. Ceci n'implique pas pour autant que les monopoles professionnels sont en voie de disparition. Cependant, les groupes qui jouissent de privilèges monopolistiques devront dorénavant faire la démonstration claire que ces privilèges servent les intérêts du public, s'ils espèrent les conserver. Ces privilèges ont été obtenus à une époque, celle des débuts de l'industrialisation, où l'éducation n'était accessible qu'à une minorité, où l'État n'était pas présent dans les secteurs occupes par les professions et où il y avait peu de groupes organises pour faire compétition aux professions. À l'aube de la révolution informationnelle, il reste à voir si le professionnalisme pourra survivre dans la forme qui a été la sienne depuis le milieu du XIXe siècle.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
32

Angenot, Marc. "Dialogue Guellec-Angenot." AmeriQuests 7, no. 1 (February 2, 2010). http://dx.doi.org/10.15695/amqst.v7i1.172.

Full text
Abstract:
LAURENCE GUELLEC, maître de conférences, est membre de l’Institut Universitaire de France. Elle enseigne dans le département Information et Communication de l’UT Paris Descartes. Ses domaines de recherche : littérature, politique et société aux 19e-20e siècles ; Tocqueville ; Rhétorique et littérature ; Publicité et littérature. Elle est secrétaire de rédaction de la Revue Tocqueville/The Tocqueville Review
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
33

Durelle-Marc, Yann-Arzel. "Publier : donner à la loi sa vigueur (1789-An II)." Les sources matérielles de la loi sous la Révolution (1789-1795), no. 6 (June 28, 2021). http://dx.doi.org/10.35562/cliothemis.1694.

Full text
Abstract:
La publication de la loi durant la première moitié de la Révolution française propose d’un point de vue technique, politique et théorique, une série de problèmes cruciaux. Consistant dans la diffusion écrite ou orale du texte de la loi, la publication en assure la Publicité, ce qui confère à cette opération, par-delà les aspects matériels, un caractère profondément politique et la situe au cœur du fonctionnement de la démocratie représentative. Ceci éclaire les prescriptions légales et dispositifs élaborés par les assemblées révolutionnaires afin d’assurer une publication efficace de la loi.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
34

Curreri, Rossana. "Denis Barbet, Dominique Desmarchelier (dir.), « Publicité et politique », Mots. Les langages du politique, n° 98, mars 2012." Lectures, July 3, 2012. http://dx.doi.org/10.4000/lectures.8815.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
35

Woch, Agnieszka. "L’expressivité et l’identité dans le langage anti-sloganique : le cas d’anti-publicité politique sur Internet." Acta Universitatis Lodziensis. Folia Litteraria Romanica 10 (2015). http://dx.doi.org/10.18778/1505-9065.10.11.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
36

Mazou, Miriam. "Des journalistes admis à une audience à huis clos dans un procès contre le fils d’un conseiller fédéral." medialex, November 4, 2020. http://dx.doi.org/10.52480/ml.19.9.

Full text
Abstract:
Les juges de Mon-Repos ont considéré que la durée de conservation de six mois prévue par l’art. 15 al. 3 aLSCPT apparaît proportionnée, même s’agissant des données « secondaires ». Le Tribunal fédéral a considéré qu’un article dans lequel l’auteur conteste la version officielle du massacre de Srebrenica ne réalisait pas les éléments constitutifs de l’infraction de discrimination raciale (art. 261bis CP). Notre Haute Cour a encore jugé, se basant sur les articles 16 al. 3, 17 et 30 al. 3 Cst. féd. (liberté d’information, des médias et principe de publicité des jugements) qu’un tribunal pouvait transmettre à un journaliste un jugement non caviardé. Des journalistes accrédités peuvent être admis à une audience pénale à huis clos dans un procès contre le fils d’un conseiller fédéral. Le Tribunal pénal fédéral a jugé que la publication sur Facebook de vidéos et de photos violentes pouvait entrer dans le champ d’application de l’article 135 CP (représentation de la violence). De même, la publication sur Twitter d’une photographie montrant un politicien rendant visite à des enfants réfugiés avec un texte indiquant qu’il « expose sans honte sa #pédophilie dans les médias » est attentatoire à l’honneur. En outre, le Tribunal fédéral a considéré que, même dans le cadre d’une publication satirique, l’utilisation récurrente et acharnée de propos injurieux à l’égard d’une personnalité politique ne pouvait être admise et pouvait être constitutive d’injure (177 CP). Notre Haute Cour a en outre jugé que la large couverture médiatique d’une affaire pénale pouvait constituer un préjudice grave pour la personnalité du prévenu acquitté. Enfin, le journaliste qui a voté électroniquement deux fois a été libéré, par le Tribunal fédéral, de l’infraction de fraude électorale.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
37

Lerkkanen, Tuulia, Michael Egerer, Anna Alanko, Johanna Järvinen-Tassopoulos, and Matilda Hellman. "Citizens’ Perceptions of Gambling Regulation Systems: A New Meaning-Based Approach." Journal of Gambling Issues 43 (October 21, 2019). http://dx.doi.org/10.4309/jgi.2019.43.6.

Full text
Abstract:
This study fills a gap in gambling research by inquiring into the ways in which people make sense of their country’s gambling policy as a comprehensive logic with interrelated facets. Nineteen focus group interviews were conducted with 88 persons in Helsinki, Finland. The interview protocol involved discussion stimuli and tasks. The study participants expressed the view that the public image and function of gambling provision involves a great deal of contradictory elements. Even though the existing monopoly system was given approval in terms of yielding funding to good causes, the interviewees were still critical of how the monopoly system worked when it comes to advertising, availability, and customer loyalty programs. A core dilemma identified was whether the system aims to prevent gambling-related problems or whether it does, in fact, promote gambling consumption. If skilfully executed, the study method can be fruitful for discerning core logical inconsistencies in the gambling regulation systems of other countries as well.RésuméL’étude comble une lacune dans la recherche sur les jeux de hasard en s’interrogeant sur la manière dont les gens perçoivent la politique de jeu de leur pays en tant que modèle logique complet avec facettes interdépendantes. On a effectué dix-neuf entrevues dans des groupes de discussion regroupant 88 personnes à Helsinki, en Finlande. Le protocole d’entrevue comportait des points de discussion et des tâches. Les participants à l’étude ont exprimé l’opinion voulant que l’image publique et la fonction de l’offre de jeu comprennent beaucoup d’éléments contradictoires. Même si le système de monopole existant avait l’approbation du public en raison du soutien financier apporté à de bonnes causes, les personnes interrogées étaient tout de même critiques à l’égard du monopole et de son fonctionnement en ce qui concerne la publicité, l’offre et les programmes de fidélisation des clients. On a relevé un important dilemme, à savoir si le système visait à prévenir les problèmes de jeu ou s’il favorisait en fait la consommation de jeux. Habilement appliquée, la méthode d’étude peut servir à démontrer les incohérences logiques fondamentales dans les systèmes de réglementation de jeux de hasard d’autres pays également.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
38

Aldar, Lee, Zohar Kampf, and Gadi Heimann. "Reframing, Remorse, and Reassurance: Remedial Work in Diplomatic Crises." Foreign Policy Analysis 17, no. 3 (May 20, 2021). http://dx.doi.org/10.1093/fpa/orab018.

Full text
Abstract:
Abstract This paper suggests a framework for studying how remedial actions are deployed following diplomatic crisis. On the basis of thirty-four case studies and twenty-one interviews with senior statespersons, we offer a novel typology of remedial strategies employed for diffusing interstate tension and pinpoint the various calculations taken by decision-makers in performing them. The analysis reveals three primary strategies for restoring diplomatic relations, the last of which was neglected thus far in the literature: reframing, wherein state actors negotiate the definition of transgressions and their responsibility for its occurrence; remorse, wherein the accused actors acknowledge ranging degrees of responsibility for committing wrongdoing; and finally, reassurance, wherein actors channel the remedial focus to the future relationship between the involved parties. Moreover, statespersons articulated several considerations taken into account when selecting a specific remedial strategy: the perceived value of the offended party, domestic political criticism, levels of publicity, adjusting a specific remedy to the target audience, and self-image. We conclude by discussing the value of remedial work for the study of diplomatic crises. Cet article suggère un cadre pour l’étude de la manière dont des actions correctives sont déployées suite à une crise diplomatique. Nous nous sommes basés sur trente-quatre études de cas et vingt-et-un entretiens avec des hauts responsables d’État pour proposer une nouvelle typologie des stratégies correctives employées pour atténuer la tension entre États et identifier les divers calculs effectués par les décideurs pour les exécuter. Cette analyse révèle trois principales stratégies de restauration des relations diplomatiques, et la dernière d'entre elles a jusqu'ici été négligée par la littérature: celle du recadrage, dans laquelle les acteurs étatiques négocient la définition des transgressions et leur responsabilité dans leur manifestation; celle du remords, dans laquelle les acteurs accusés admettent leurs divers degrés de responsabilité dans l'engagement dans une mauvaise conduite; et enfin, celle de la réassurance, dans laquelle les acteurs canalisent leur attention corrective sur la future relation entre les parties impliquées. De plus, les responsables d’État ont articulé plusieurs considérations prises en compte lors de la sélection d'une stratégie corrective spécifique: la valeur perçue de la partie offensée, la critique politique intérieure, les niveaux de publicité, l'adaptation d'une action corrective spécifique au public cible et l'image de soi. Nous concluons par une discussion sur la valeur du travail correctif pour l’étude des crises diplomatiques. Este artículo sugiere un marco para estudiar cómo se implementan las acciones correctivas tras una crisis diplomática. Sobre la base de treinta y cuatro estudios de casos y veintiuna entrevistas con altos cargos del estado, ofrecemos una novedosa tipología de las estrategias correctivas empleadas para rebajar las tensiones interestatales y señalamos los distintos cálculos realizados por los responsables al llevarlas a cabo. El análisis revela tres estrategias principales para el restablecimiento de las relaciones diplomáticas, esta última se no se había tenido en cuenta hasta ahora en la bibliografía: el replantamiento, en el que los actores estatales negocian la definición de las transgresiones y su responsabilidad; el remordimiento, en el que los actores acusados reconocen distintos grados de responsabilidad por cometer delitos; y, por último, la reafirmación, en la que los actores canalizan el enfoque correctivo hacia la futura relación entre las partes implicadas. Además, los cargos del estado expresaron varias consideraciones que se tienen en cuenta a la hora de seleccionar una estrategia correctiva específica: el valor percibido por la parte ofendida, la crítica política interna, los niveles de publicidad, el ajuste de las acciones correctivas específicas al público y la imagen propia. Concluimos con el análisis del valor del trabajo correctivo para el estudio de las crisis diplomáticas.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
39

Gagnon, Éric. "Âgisme." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.089.

Full text
Abstract:
En une formule d’une belle densité, Simone de Beauvoir a résumé cette attitude négative à l’égard du vieillissement qu’est l’âgisme : « Si les vieillards manifestent les mêmes désirs, les mêmes sentiments, les mêmes revendications que les jeunes, ils scandalisent; chez eux, l’amour, la jalousie semblent odieux, la sexualité répugnante, la violence dérisoire. Ils doivent donner l’exemple de toutes les vertus. Avant tout on réclame d’eux la sérénité » (1970, p. 9-10). L’âgisme repose sur une vision stéréotypée et dépréciative des personnes âgées, perçues comme déclinantes et dépendantes, malades et peu attirantes, conservatrices et incapables de s’adapter aux changements (sociaux ou technologiques). Inutiles, ces personnes représentent un fardeau pour les plus jeunes; déclinantes, elles n’ont plus aucune passion ou projet; dépassées et incompétentes, elles doivent se tenir en retrait. Cette vision se traduit par des comportements condescendants ou d’évitement, de la discrimination et de l’exclusion de certains espaces ou sphères d’activités, comme le travail, les discussions politiques ou la sexualité. Elle a des effets délétères sur les personnes âgées (image de soi négative, retrait et isolement), ainsi que des coûts économiques et sociaux (Puijalon et Trincaz, 2000; Nelson, 2002; Billette, Marier et Séguin, 2018). L’âgisme repose sur une homogénéisation (les personnes âgées sont toutes semblables), une dépréciation (le vieillissement est toujours négatif, il est décrépitude et dépendance) et une essentialisation (cette décrépitude et cette dépendance sont naturelles et inévitables). On ne peut expliquer l’âgisme uniquement par la valorisation de la jeunesse, de la nouveauté et de l’indépendance, même si ces valeurs jouent un rôle, non plus que par l’ignorance ou l’anxiété que provoquent le déclin, la confusion et la mort, quoique cela fasse aussi partie de l’expérience du vieillissement (Ballanger, 2006). L’âgisme – du moins les formes les plus étudiées et pour lesquelles le terme a été forgé – émerge en Occident dans un contexte social et politique particulier. Quatre grands phénomènes doivent être pris en considération. Le premier est démographique. Le vieillissement de la population dans les sociétés occidentales et industrialisées a fait des personnes âgées un groupe toujours plus important de consommateurs, d’électeurs et de bénéficiaires de services. Très tôt, cette importance numérique a soulevé un ensemble d’inquiétudes et de controverses touchant la croissance des coûts de santé, le financement des caisses de retraite et l’équité fiscale entre les générations, le soutien des personnes dépendantes. Ces débats contribuent à faire de la vieillesse un problème social, ainsi qu’une menace et un poids pour les plus jeunes générations en l’associant au déclin, à la dépendance et à des coûts (Katz, 1996). Le second phénomène est l’invention de la retraite dans les sociétés salariales. En fixant une limite d'âge pour le travail (65 ans, par exemple), on a créé une nouvelle catégorie sociale, les retraités, et déterminé à quel âge on devient vieux. Le vieillissement s’est trouvé du même coup associé à l’inactivité et à la non-productivité, au retrait du travail et de l’espace public. Le troisième phénomène est la production de savoirs sur le vieillissement. Après la Seconde Guerre mondiale, «une constellation d’experts se déploie avec force et autorité autour des personnes âgées», comme le dit si bien Aline Charles (2004 : 267) : médecins, travailleurs sociaux, ergothérapeutes. Deux nouveaux champs d’expertise se développent, la gériatrie et la gérontologie, qui vont faire du vieillissement un domaine spécifique de savoirs et d’interventions. Ces expertises participent étroitement à la manière dont le vieillissement est pensé, les enjeux et les problèmes formulés (Katz, 1996). Elles contribuent à renforcer l’association faite entre le déclin, la dépendance et l’avancée en âge. Elles le font par le biais des politiques, des programmes et d'interventions visant à évaluer la condition des personnes, à mesurer leur autonomie, leur vulnérabilité et les risques auxquels elles sont exposées (Kaufman, 1994), et par une médicalisation du vieillissement, qui en fait un problème de santé appelant des mesures préventives et curatives. Enfin, le quatrième phénomène est politique. La reconnaissance et la dénonciation de l’âgisme apparaissent dans la foulée du mouvement des droits civiques et des luttes contre les discriminations raciales aux États-Unis (Butler, 1969). Elles s’inscrivent dans le mouvement de défense des droits de la personne. Plus largement, elles prennent naissance dans un contexte où l'égalité des droits devient centrale dans la représentation des rapports sociaux : l'âgisme contrevient à un idéal d'accès aux biens et aux services, il engendre des inégalités dans la participation à la parole et aux décisions ainsi que l'exclusion. (Dumont, 1994). Reprise par différents groupes d’intérêts, ainsi que par des institutions nationales et internationales, la critique et la dénonciation de l'âgisme conduisent à l’énonciation de droits pour les personnes âgées et à la mise sur pied de mécanismes pour garantir le respect de ces droits, à des campagnes d’éducation et de sensibilisation, à l’adoption de plans d’action, de lois et de règlements pour prévenir les discriminations. Elles rendent le phénomène visible, en font un problème social, lui attribuent des causes et des effets, proposent des mesures correctives ou des visions alternatives du vieillissement. Les représentations et les attitudes négatives à l’égard du vieillissement ne sont pas propres à l’Occident, tant s’en faut. Mais l’âgisme ne doit pas non plus être confondu avec toute forme de classification, de segmentation ou de division selon l’âge. Il émerge dans des sociétés individualistes, qui tendent à disqualifier ceux qui répondent moins bien aux valeurs d’indépendance, de productivité et d’épanouissement personnel. Des sociétés où il n’y pas à proprement parler de classes ou de groupes d’âge, avec leurs rites, leurs obligations et leurs occupations spécifiques (Peatrik, 2003), où les catégories d’âge sont relativement ouvertes et ne comportent pas de frontières nettes et de statuts précis, hormis la retraite pour la catégorie des «aînés», favorisent un redéfinition du vieillissement en regard des normes du travail et de la consommation; des sociétés où les rapports et les obligations entre les générations ne sont pas clairement définis, et donnent lieu à des débats politiques et scientifiques. Les anthropologues peuvent s'engager dans ces débats en poursuivant la critique de l’âgisme. Cette critique consiste à relever et à déconstruire les discours et les pratiques qui reposent sur une vision stéréotypée et péjorative du vieillissement et des personnes âgées, mais également à montrer comment les politiques, le marché de l’emploi et l’organisation du travail, la publicité, les savoirs professionnels et scientifiques, la médicalisation et les transformations du corps, comme la chirurgie plastique ou les usages des médicaments, reposent sur de telles visions. Elle porte égalerment sur les pratiques discriminatoires, en examinant leurs répercussions sur la vie et le destin des individus, comme la réduction des possibilités d’emploi ou la perte de dignité, ou encore sur la manière dont l’âgisme se conjugue à des stéréotypes sexistes et racistes, pour déprécier et marginaliser davantage des catégories spécifiques de personnes âgées. Elle permet de mieux comprendre quels intérêts matériels et symboliques servent ces représentations et ces pratiques, et dans quel contexte l'âgisme apparait. Mais la critique peut être élargie à l’ensemble des discours du vieillissement. Très vite, des représentations concurrentes de la vieillesse ont émergé dans les pays occidentaux. La critique de l’âgisme a conduit à l’apparition de nouveaux modèles, comme la vieillesse «verte», le vieillissement «actif» ou le vieillissement «réussi» (successful aging), donnant une image positive de la vieillesse et proposant aux personnes âgées de nouveaux idéaux (demeurer indépendant et actif), de nouvelles aspirations (authenticité, expression de soi et développement personnel) et de nouveaux modes de vie (actifs et socialement utiles). Ces nouveaux modèles font la promotion de conduites qui favorisent la santé et retardent le déclin, comme la participation sociale ou les activités intellectuelles et sportives (Biggs, 2001; Charles, 2004; Raymond et Grenier, 2013; Lamb, 2017). Ces nouveaux modèles ne sont toutefois pas exempt de clichés et de stéréotypes, ils sont tout autant normatifs et réducteurs que les représentations âgistes, et servent aussi des intérêts politiques (réduction du soutien aux ainés dépendants) et économiques (développement d’un marché de biens et services pour les aînés). Surtout, ils reposent sur les mêmes normes que l’âgisme, dont ils inversent simplement la valeur : l’activité plutôt que le retrait, l’autonomie plutôt que la dépendance, la beauté plutôt que la décrépitude. On demeure dans le même univers culturel de référence. Ces modèles traduisent en fin de compte un refus du vieillissement, entretenant ainsi une aversion envers celui-ci. On peut pousser la critique encore plus loin, en comparant ces représentations et ces modèles avec ceux qui prévalent ailleurs qu’en Occident. Cela permet notamment une analyse des formes de subjectivation, c’est-à-dire de la manière dont les individus font l’expérience de l’avancée en âge. L’anthropologie peut ainsi contribuer à mieux comprendre les représentations culturelles et les modèles du vieillissement et les pratiques qui leurs sont associées, les politiques et les formes d’organisation des relations entre les individus, d’aménagement de l’espace et du temps qu’elles favorisent. Elle peut contribuer à mieux comprendre comment ces représentations et ces modèles façonnent l’expérience des individus : leurs rapports à soi, aux autres, au monde, la manière dont ils reconnaissent et réagissent aux signes de la vieillesse (rides, douleurs, lenteur), de la sénescence ou de la démence, la manière dont ils anticipent leur vieillissement et s’y préparent, les responsabilités et obligations qu’ils se reconnaissent, leurs attentes à l’égard des plus jeunes, les activités qu’ils s’interdisent ou s’obligent à faire, le type d’indépendance qu’ils recherchent (Leibing, 2004; Lamb, 1997, 2017). La comparaison permet de dégager la variété des expériences et des formes alternatives de vieillissement. Elle permet de mettre en lumière le caractère très relatif des signes du vieillissement, mais aussi des qualités par lesquelles un individu est reconnu comme une personne, un sujet ou être humain.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
40

Dominguez, Virginia. "US anthropologie." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.132.

Full text
Abstract:
Il est à la fois attendu et surprenant que l’American Anthropological Association (AAA) fonctionne en anglais à l’heure actuelle et qu’elle l’ait fait dans une très large mesure au fil des ans. Dans le premier cas, cela s’explique par trois raisons : un, c’est la principale association d’anthropologues des États-Unis et ce pays est un pays dont le gouvernement, la formation et le commerce sont dominés par l’anglais; deux, il s’agit d’une association dont la majorité des membres sont anglophones et dont beaucoup n’ont que peu, voire aucune expérience en matière de présentation d’exposés professionnels ou même d’enseignement dans une langue autre que l’anglais; trois, alors que dans les premières années de l'association, les États-Unis étaient moins dominants qu'aujourd'hui, et que le français était souvent enseigné à l'école et considéré comme la langue de la « culture », l'anglais demeurait néanmoins la langue dominante dans l'empire britannique. Dans le deuxième cas, il est quand même surprenant que l’American Anthropological Association ait fonctionné et fonctionne toujours seulement en anglais, alors que de nombreux anthropologues basés aux États-Unis étudient une deuxième, et peut-être même une troisième langue, afin d’effectuer leur travail de terrain. C'est le cas de la plupart des anthropologues socioculturels, de la quasi-totalité des anthropologues linguistiques et de nombreux archéologues anthropologues. Cela semble moins l’être parmi les anthropologues biologiques. La question est donc de savoir pourquoi toutes ces langues ne sont utilisées que dans le cadre de la recherche sur le terrain et pourquoi l’anglais demeure l’unique langue de l’American Anthropological Association. Pour y répondre mettons cela dans une perspective plus large. À ma connaissance, et même à celle des membres de longue date de l'AAA, l'anglais est non seulement la langue de l’Association, mais également celle de sa principale conférence annuelle et de ses principaux journaux et bulletins d'information (incluant les bulletins trimestriels) : American Anthropologist, American Ethnologist, Cultural Anthropology, Medical Anthropology Quarterly (le journal de la société d’anthropologie médicale), Ethos (le journal de la Society for Psychological Anthropology) et, enfin, Anthropology and Education Quarterly (le journal de la Society for Anthropology and Education). Ce monolinguisme est intéressant à relever, sachant par ailleurs que les États-Unis se considèrent comme une société immigrée et, au fil des ans, de nombreux Américains n’ont pas du tout parlé anglais ou ne l’ont pas parlé couramment, et qu’au moins un sixième de la population des États-Unis est d'origine latino-américaine, dont une partie ne parle pas l'anglais comme langue maternelle ou ne parle pas confortablement cette langue. De sorte que si l’AAA devait refléter les pratiques linguistiques et les expériences des habitants des États-Unis, cette association ne serait pas aujourd’hui monolingue, pas plus qu’elle ne l’a été au XXe siècle. Si nous examinons d’autres sociétés anthropologiques du monde, nous constatons que cette situation n’est pas spécifique à l’AAA. Nous avons ainsi l’exemple de la Société canadienne d’anthropologie (CASCA), mais aussi ceux de l’Association européenne des anthropologues sociaux (EASA/l’AESA) et de l’Union internationale des sciences anthropologiques et ethnologiques (IUAES/l’UISAE). En effet, ce qui est de jure n'est pas nécessairement de facto et toutes ces associations anthropologiques illustrent bien cette tendance à l’usage exclusif de l’anglais. Anthropologica, le journal de l'association canadienne, est officiellement bilingue anglais français, mais la majorité des soumissions sont en anglais. De même, l’EASA/l'AESA, fondée il y a près de 30 ans au moins en partie pour contrer l'AAA et pour permettre des présentations en anglais et en français, voit ses conférences bisannuelles devenir au fil des ans des conférences largement anglophones, avec peu de panels ou même de présentations en français. Et quelque chose de similaire est arrivé à l'IUAES, à tel point que Miriam Grossi, responsable du congrès de l’IUAES de 2018 à Florianopolis, au Brésil, s'est efforcée d'autoriser les présentations non seulement en anglais et en français, mais également en espagnol et en portugais. Le fait est que beaucoup de personnes aux États-Unis et ailleurs pensent que « tout le monde parlant anglais », les anthropologues américains n'auraient pas besoin de maîtriser (ou même d'apprendre) une langue autre que l'anglais. Il y a à peine un an, l'un de nos étudiants de troisième cycle m'a demandé pourquoi ils devaient encore être soumis à des examens en langues étrangères. J'ai été étonnée de la question, mais j'ai simplement répondu que pour des raisons éthiques et politiques, si nous incitons d’autres personnes à apprendre l’anglais suffisamment bien pour présenter leurs travaux universitaires en anglais, et pas seulement pour le parler, nous devons prendre la peine de leur rendre la pareille en apprenant d’autres langues que l’anglais. Il existe clairement une incohérence entre la politique déclarée de la communauté des anthropologues américains – telle qu’elle est représentée par le AAA et de nombreux départements universitaires, si ce n’est tous – et leurs pratiques sur le terrain. Une profession qui tient à dire qu'elle étudie toute l'humanité et se soucie de tous les groupes humains et de toutes les communautés est une profession de foi qui devrait se préoccuper des langues de tous les groupes humains et de toutes les communautés, y compris des politiques d'utilisation de ces langues. Comme on l’a relevé ci-dessus, la plupart des anthropologues socioculturels, presque tous les anthropologues linguistiques et de nombreux archéologues anthropologistes apprennent sur le terrain des langues, mais ils ne les étendent pas à leurs enseignements, à leurs conférences ou leurs publications. Ed Liebow (Directeur exécutif de l’AAA) me l'a confirmé lorsque je lui ai demandé par courrier électronique si l'AAA avait, à sa connaissance, des politiques linguistiques officielles. Ce dernier a ajouté qu’après l’examen des dossiers du Conseil Exécutif de l'AAA, remontant au début des années 1970, l’une de ses collègues lui a précisé qu’elle n'avait trouvé aucune résolution concernant les langues autres que l'anglais dans l’AAA, à la seule exception de la revue American Anthropologist. C’est ainsi que, tôt au cours de ce siècle, sous la direction de Tom Boellstorff, rédacteur en chef de l'époque de l’American Anthropologist, les auteurs ont été invités à inclure des résumés dans un maximum de deux langues autres que l'anglais. Sous la direction du rédacteur en chef Michael Chibnik et plus récemment de Deborah Thomas, l’American Anthropologist a proposé d’inclure les manuscrits originaux, avant leur traduction en anglais, sur un site Web associé à la revue. Malgré ces bonnes intentions, cela ne s’est pas encore concrétisé. Pour sa part, la Société pour l’Amérique latine et les Caraïbes (SLACA), une section de l’AAA, a périodiquement permis aux universitaires de présenter leurs communications en espagnol. Enfin d’autres rédacteurs de revues, comme ce fut mon cas lorsque j’étais éditrice responsable de l’American Ethnologist entre 2002 et 2007, autorisent théoriquement la soumission de manuscrits dans des langues autres que l'anglais et, dans certains cas, envoient même ces manuscrits à des collègues pour examen, mais cela ne se produit que dans les cas où l'éditeur estime que la chance de trouver des pairs examinateurs capables d’évaluer un manuscrit dans ces langues (telles que l'espagnol) est grande, et le manuscrit est toujours traduit en anglais pour publication. Bref, nous, les anthropologues américains, sommes justement accusés d'hégémonisme linguistique, car nous insistons pour que l'anglais soit la langue prédominante dans les publications et les présentations dans les colloques et congrès scientifiques. Cela désavantage les chercheurs dont l'anglais n'est pas la langue maternelle, les pairs examinateurs ne pouvant s'empêcher d'être influencés par les nuances du style discursif. De plus, les revues anglophones en anthropologie ont de loin les facteurs d’impact les plus importants, reflétant (même imparfaitement) la fréquence avec laquelle les publications de langue anglaise sont citées et influençant du coup la pensée des chercheurs à travers le monde. Nous savons par ailleurs combien la publication dans une des revues de l’AAA est recherchée par les universitaires. L’un des récents moyens que nous avons développé pour corriger ce biais consiste dans un nouvel instrument – le référentiel ouvert de recherche en anthropologie, The Open Anthropology Research Repository (OARR), qui servira de plateforme accessible au monde entier pour déposer des documents de recherche, des rapports techniques, des présentations de conférences, des plans de cours, dans n'importe quelle langue. À la différence de Researchgate et Academia.edu, qui appartiennent à des sociétés commerciales et exploitent activement les données des utilisateurs pour promouvoir l'utilisation et la vente de publicité, l'OARR est construit avec l'aide d'un groupe consultatif international composé de l'Union mondiale d'anthropologie (WAU), de l’Institut royal d'anthropologie (RAI), de l’Association américaine des anthropologues physiques (AAPA), de la Société pour l'archéologie américaine (SAA), de la Société pour l'anthropologie appliquée (SfAA) ainsi que de la Société linguistique d'Amérique. Le but étant d’élargir la diffusion du savoir.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
41

Budinsky, Jennifer, and Susan Bryant. ""It's Not Easy Being Green": The Greenwashing of Environmental Discourses in Advertising." Canadian Journal of Communication 38, no. 2 (May 10, 2013). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2013v38n2a2628.

Full text
Abstract:
Under the political framework of free-market fundamentalism, corporations are appropriating environmental discourses through green capitalism and greenwashing. For environmental emancipation to occur, it is important to problematize the corporate discourses that put a price on nature and obfuscate the domination of nature by capital. The authors use an environmental political-economy framework to examine the ways particular products are represented through television advertising. Using a multimodal critical discourse analysis, they analyze three representations—Clorox Green Works cleaning products, the Ford Escape Hybrid, and Toyota Prius motor vehicles—in order to deconstruct and analyze how specific advertisements operate and how they contribute to problematic environmental discourses.Cet article analyse le fait que sous le système politique contemporain, les corporations sont en train d’approprier les discours environnementales par un processus qu’on peut appeler le « capitalisme vert. » C’est important de problèmatiser ce phenomène pour montrer comment ces discours commodifie la nature et obscurcie la domination de la nature par le capital. Les auteurs commencent avec l’approche politique-economique environnementale pour examiner les façons dont lesquels trois produits sont presentés dans les publicités televisées. La méthode d’analyse critique des discours est employée pour considérer trois représentations: Clorox Green Works, Ford Escape Hybrid, et Toyota Prius. Le but est de déconstruire et d’analyser comment certains exemples de publicités operènt et contribuent à des discours environnementales problematiques.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
42

Bennett, Colin, and Jesse Gordon. "Understanding the "Micro" in Political Micro-Targeting: An Analysis of Facebook Digital Advertising in the 2019 Federal Canadian Election." Canadian Journal of Communication 46, no. 3 (September 9, 2021). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2021v46n3a3815.

Full text
Abstract:
Background: There is a vigorous international debate on the effects of political micro-targeting on campaigning practices and on the integrity of democracy. It arguably encourages a more fragmented and transactional politics where localised claims and promises remain unchallenged. Analysis: If political micro-targeting requires a precisely segmented audience, a specific location and, most importantly a focussed policy message, then how much political micro-targeting actually occurs in Canadian elections? We analysed a sample of ads (from Facebook’s public archive) on two critical dates during the 2019 federal elections. Conclusions and Implications: Only a small minority of ads (7%) met these criteria; most critically lacked precision on one, or two, of these variables. Our findings suggest the need for a more nuanced understanding of the practice, and greater transparency. Contexte: Il y a un débat international vigoureux sur les effets du micro-ciblage politique sur les pratiques de campagne et sur l'intégrité de la démocratie. Il sert sans doute à une politique fragmentée et transactionnelle où les revendications et les promesses localisées restent incontestées. Analyse: Si le micro-ciblage politique nécessite un auditoire segmenté avec précision, un lieu spécifique et surtout, un message stratégique ciblé, combien de micro-ciblage politique y a-t-il réellement lors des élections canadiennes? Nous avons analysé un échantillon d'annonces (provenant des archives publiques de Facebook) à deux dates critiques lors des élections fédérales de 2019. Conclusions et implications: Seule une petite minorité des annonces (7%) répondait à ces critères: la plupart des publicités manquait de précision sur une ou deux de ces variables. Nos résultats suggèrent un recours à une compréhension plus nuancée de la pratique, et une plus grande transparence. Mots-clés: La vie privée, communication politique, médias sociaux, analyse de contenu.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
43

D'Almeida, Nicole, and Ana Carolina Peliz. "Le changement climatique en image et en texte." Recherches en Communication 35 (January 17, 2012). http://dx.doi.org/10.14428/rec.v35i35.51253.

Full text
Abstract:
Cet article présente les résultats d’un travail de recherche consacré à la référence au Groupe Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) dans la presse française (l’analyse d’un corpus de presse de la presse française concernant la publication des rapports du groupe (1990, 1995, 2001 et 2007) et dans trois films marquants (Al Gore 2006, Y. Arthus Bertrand 2009, N. Hulot 2009). La mobilisation de ce corpus écrit et audiovisuel permet de cerner les contours de la configuration de la question du changement climatique. Elle permet d’envisager différentes mises en scène d’une même question et différentes conceptions de la nature. Elle permet aussi de repérer l’émergence d’une communauté interprétative polyphonique qui reprend à sa manière les travaux de ce définisseur primaire qu’est le GIEC et en fait un thème dominant de l’agenda national et international. Cette analyse permet de comprendre comment la citation-scénarisation des travaux d’un groupe d’experts publicise et fait évoluer d’une question de la sphère purement scientifique vers la sphère politique, sociale et économique en lui conférant une plus grande répercussion et visibilité.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
44

Fassin, Didier. "Châtiment." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.103.

Full text
Abstract:
Le châtiment est généralement considéré comme la réponse à une violation des lois ou des normes. Plus spécifiquement, dans le langage juridique, on parle de peine. On se réfère alors à la définition qui en a été donnée par le philosophe du droit britannique H. L. A. Hart (1959), selon lequel il s’agit de l’infliction d’une souffrance ou d’un équivalent à l’auteur réel ou supposé d’une infraction à l’encontre des règles légales, la décision et l’exécution en revenant à des êtres humains autres que le contrevenant qui agissent dans le cadre d’une autorité instituée. Ces cinq critères sont typiquement présents lorsqu’une personne accusée d’un crime ou d’un délit est jugée par un tribunal et, au terme du procès, se voit condamnée à une sanction telle qu’un emprisonnement. Cette situation est celle qu’étudie David Garland (1990). Deux faits méritent toutefois d’être relevés à propos de cette définition. D’une part, elle produit implicitement une légitimation du châtiment, qui est à la fois morale, puisqu’il punit l’auteur d’une infraction, et légale, puisqu’il procède d’une pure application de la loi. D’autre part, elle suppose un travail de normalisation et une forme de publicité, excluant notamment les punitions dans le cadre familial ou scolaire. Face à cette lecture normative, l’anthropologue s’interroge : qu’en est-il dans les faits ? Comme l’a établi Bronislaw Malinowski (1926) dans le cas des sociétés qu’on appelait alors primitives, ce déplacement ethnographique a une fonction critique, dans la mesure où il soulève des questions qui vont à l’encontre du sens commun et dévoilent des faits inattendus. Il convient d’abord de se demander avec Nietzsche (1993 [1887]) dans une perspective généalogique comment il se fait qu’une équivalence soit ainsi établie entre la commission d’une infraction et l’infliction d’une souffrance. Cette interrogation conduit à une autre : en a-t-il été ainsi toujours et partout ? Le philologue s’avère ici d’un certain secours, puisqu’Émile Benveniste (1969) note que le verbe punir provient du latin pœna et du grec poin?, lequel correspond à la dette que l’on doit payer pour réparer un crime, la connotation doloriste du mot n’étant apparue que dans le latin tardif. Au départ, donc, la réponse à l’infraction commise procédait d’une logique de réparation. Il fallait indemniser la violation de la loi ou de la norme par un paiement, par exemple à la famille de la victime s’il s’agissait de violence ou de meurtre. Les études historiques confirment que tel était bien le cas dans les sociétés anciennes, et Georg Simmel (1997 [1907]) montre notamment que, dans l’Angleterre anglo-saxonne, le montant de la somme due pour la compensation d’un meurtre, appelée wergeld, était établi en fonction du statut de la personne tuée et que le châtiment dans ces cas est intervenu tardivement. Les données ethnologiques vont dans le même sens, et par exemple l’enquête conduite par Kalervo Oberg (1934) parmi les Tlingit d’Alaska révèle que le meurtre du membre d’un clan était réparé par la mise à mort d’un membre du clan de l’auteur du crime de rang égal, cette réparation se réduisant toutefois à une simple somme d’argent lorsque la victime était de statut inférieur. Quand cette logique de la dette et de sa restitution s’est-elle éteinte ? Dans le monde occidental, le fait essentiel a été le passage de l’ancien droit germanique au droit romain et de la réparation à la peine. Comme l’analyse Michel Foucault (2015 [1971]), cette évolution s’est faite en France sous la double influence de la Royauté, qui affaiblit ainsi les structures féodales, et de l’Église, qui introduit les notions de péché et de pénitence. Dans les sociétés précoloniales, c’est précisément la colonisation qui introduit ce changement, et Leopold Pospisil (1981) raconte la douloureuse rencontre des deux mondes dans le cas des Kapauku de Papouasie-Nouvelle Guinée, brutalement passés d’une situation où le paiement de dommages réparait une transgression de la norme à un paradigme juridique dans lequel l’emprisonnement était la réponse à la violation de la loi. L’imposition de cette sanction, qui n’était pas comprise par des populations dont la liberté était vue comme un bien supérieur, a donné lieu à des suicides et des révoltes. Un élément essentiel de cette transformation de la signification du châtiment, relevé par E. E. Evans-Pritchard (1972 [1937]), est son individualisation. Dans les sociétés sous le régime de la réparation, le collectif, qu’il s’agisse de la famille ou du clan, doit répondre de l’acte commis. Dans les sociétés sous le régime de la peine, c’est l’individu qui doit en rendre compte. Au principe d’échange entre des groupes se substitue un principe de responsabilité de la personne. D’une manière générale, on peut donc dire, au regard de cette analyse généalogique, que l’évolution s’est opérée, dans le long terme, d’une économie de la dette à une morale de la souffrance. Pour autant, la première n’a pas totalement disparu au bénéfice de la seconde. Il en existe de nombreuses illustrations contemporaines, dont la plus manifeste concerne le monde musulman. En effet, selon la loi islamique, pour autant qu’un crime n’ait pas été commis contre Dieu, le juge propose à la famille de la victime une alternative : soit la qisas, châtiment imposé sur la base de la loi du talion, impliquant donc la mort en cas de meurtre ; soit la diyya, réparation par une somme d’argent déterminée par le magistrat. Comme le montre Arzoo Osanloo (2012) à propos de l’Iran contemporain, la seconde formule est bien plus souvent utilisée que la première, mais le juge ajoute souvent au paiement du dommage une peine d’emprisonnement. Au regard de l’évolution qui vient d’être décrite, une autre question se pose, dont John Rawls (1955) souligne combien elle est débattue : comment justifie-t-on l’infliction d’une souffrance ? La philosophie morale et le droit ont en effet une double réponse. La première, utilitariste, dans la suite de Jeremy Bentham (2011 [1780]), pose que la souffrance de l’auteur d’un crime ne se justifie que pour autant qu’elle augmente le bonheur dans la société, autrement dit, qu’elle diminue la criminalité. Ce peut être par effet de neutralisation (l’exécution, l’emprisonnement, l’exil), dissuasion (pour l’individu et la collectivité) et réhabilitation (par la réforme morale ou la réinsertion sociale). La seconde, rétributiviste, héritière d’Emmanuel Kant (2011 [1795]), affirme que la souffrance ne se justifie qu’en tant qu’elle expie l’acte répréhensible commis, indépendamment de toute conséquence sociale, positive ou négative. La peine ainsi infligée doit en principe être équivalente de la violation de la loi ou de la norme (allant donc jusqu’à l’exécution en cas de meurtre). Le tournant punitif des dernières décennies dans la plupart des pays manifeste un glissement de la première justification vers la seconde. Ces deux théories, qui ont donné lieu, au cours des deux derniers siècles à une considérable littérature visant à contester ou affiner l’une ou l’autre, énoncent ce qui devrait justifier le châtiment, mais est-ce bien ainsi que les choses se passent dans le monde réel ? Rien n’est moins sûr, et nombre de travaux de sciences sociales le montrent. On peut trouver une justification au châtiment d’une personne, même possiblement innocente, pour faire un exemple, pour humilier un adversaire, pour pacifier un mécontentement populaire, pour satisfaire le désir de vengeance des proches d’une victime, pour instituer un ordre social inégal fondé sur la peur, pour simplifier des procédures judiciaires grâce au plaider coupable, et pour bien d’autres raisons encore. Mais quand bien même on a énuméré ces justifications rationnelles, on n’a pas épuisé les fondements de l’acte de punir car il demeure une forme de jouissance dans l’administration de la souffrance, qu’en paraphrasant Georges Bataille (1949), on peut appeler la part maudite du châtiment. Cette dimension affective se manifeste à travers les gestes de cruauté constatés dans les métiers de la répression et les excès de tourment habituels dans les institutions carcérales qui, comme l’analyse Everett Hughes (1962), ne sont pas seulement le fait d’individus ou même de professions. C’est la société qui leur délègue ce qu’elle considère comme ses basses œuvres, sans guère chercher à les réguler ou à en sanctionner les abus. On se souvient que Claude Lévi-Strauss (1955) établissait un parallèle entre l’anthropophagie, qui semble une pratique barbare aux yeux des Occidentaux, et les formes contemporaines du châtiment, notamment la prison, qui paraîtraient tout aussi choquantes aux Amérindiens. Comment expliquer que le châtiment tel qu’il existe dans les sociétés modernes non seulement se maintienne mais plus encore se développe considérablement ? Pour répondre à cette question, il faut probablement prendre en considération une dimension à laquelle la philosophie morale et le droit ont rarement prêté attention : c’est la manière dont le châtiment est réparti dans la société. Les théories normatives supposent en effet que l’on punisse de façon juste, ce qui implique à la fois que plus une infraction est grave et plus elle est lourdement sanctionnée et que pour une même infraction deux individus soient également sanctionnés. Est-ce le cas ? Les travaux menés par des chercheurs, à l’instar de Bruce Western (2006), sur la distribution du châtiment dans la société révèlent que les classes populaires et les minorités ethnoraciales sont très surreprésentées dans les prisons et plus largement dans l’ensemble de l’appareil punitif. Est-ce parce que leurs membres commettent plus de violations de la loi ou que ces violations sont plus graves ? Les études montrent que la sévérité du système pénal, depuis le niveau législatif de fabrication des lois jusqu’au niveau judiciaire de leur application, n’est pas principalement lié aux conséquences néfastes des actes commis mais tient à des choix opérés en fonction de ceux qui les commettent. Ainsi le vol à la tire est-il souvent plus durement réprimé que l’abus de biens sociaux et, plus généralement, la petite délinquance que la criminalité financière, même lorsque cette dernière a des effets désastreux en termes de paupérisation et de surmortalité des segments les plus fragiles de la société. Ce qui conduit Émile Durkheim (1996 [1893]) à inverser la définition habituelle du châtiment, en affirmant qu’on ne condamne pas un acte parce qu’il est criminel, mais qu’il est criminel parce qu’on le condamne. À quoi sert donc le châtiment si ce qui détermine sa sévérité est moins la gravité de l’acte que les caractéristiques sociales de son auteur ? En prolongeant la réflexion de Michel Foucault (1975), on peut penser que le châtiment n’a peut-être pas pour vocation première de sanctionner les transgressions de la loi, de protéger la société de leurs auteurs et in fine de réduire la délinquance et la criminalité, mais que sa fonction sociale principale est plutôt d’opérer des différenciations entre ceux que l’on peut punir et ceux que l’on veut épargner. Ainsi relève-t-il tout autant d’une politique de la justice, au sens du droit, que d’une politique de l’injustice, dans un sens moral. Dans un contexte où la population carcérale atteint des niveaux records dans le monde et où les pratiques punitives participent de la reproduction des inégalités (Fassin 2017), la réflexion anthropologique sur le châtiment est assurément une tâche essentielle.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
45

Clubbe, John. "Bend it Like Byron: The Sartorial Sublime in Byron, Bonaparte, and Brummell, with Glances at Their Modern Progeny." Sculptural, Pictorial and Sartorial Sublime, December 11, 2006, 75–91. http://dx.doi.org/10.7202/014349ar.

Full text
Abstract:
Résumé Cet article prend pour point de départ une déclaration surprenante de Byron selon laquelle les trois plus grandes figures de son époque étaient lui-même, Napoléon Bonaparte et George Brummell — le plus grand des trois étant le dandy Brummell du Regency. Aujourd’hui, on dit de Byron qu’il est l’un des grands poètes de la littérature mondiale, et les gens s’intéressent encore beaucoup à ses écrits (on trouve à l’heure actuelle des sociétés byroniennes dans plus de trente pays). On dit de Napoléon qu’il est l’un des plus grands génies politiques et militaires de tous les temps; et Brummell — il semblerait n’être qu’une figure historique connue de ses contemporains pour sa mine grave et dédaignante puis son style vestimentaire impeccable. Pourtant, Byron avait raison : l’impact de Brummell sur la société d’aujourd’hui perdure beaucoup plus que celui du poète ou de l’empereur. On n’a qu’à regarder les publicités que referment nos magazines et nos journaux. Le style, c’est tout; tout relève du style. Les mannequins nous font la moue, imitant Brummell sans le savoir, nous regardent d’un air hautain. L’obsession de notre société pour les marques de commerce tire son origine de la fascination que stimulait un dandy du Regency à l’endroit du style personnel et des parures particulières il y a de cela près de deux cent ans. Cet article, un exercice en relativisme culturel entre l’époque de Byron et la nôtre, explore pourquoi Byron aurait proposé une telle juxtaposition — et pourquoi son assertion sur la primauté de Brummell s’est avérée être d’une étonnante précision.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
46

Doyon, Sabrina. "Environnement." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.007.

Full text
Abstract:
Le mot environnement est polysémique. Selon les contextes et les disciplines, on peut référer à l’environnement physique, naturel ou social. Il est parfois associé, à tort, aux notions d’écosystème et de ressources naturelles. Ces ambiguïtés sont intéressantes du point de vue de l’anthropologie, car elles révèlent la multitude de réalités auxquels le terme réfère ainsi que les divers usages et pratiques auxquels il est lié et, surtout, aux différentes façons dont il peut être pensé, imaginé, transformé, projeté et vécu selon les groupes sociaux et culturels. Depuis les années 1960, les préoccupations liées à l’environnement sont très présentes. Cette situation est à mettre en lien avec trois phénomènes : l’émergence des inquiétudes à l’égard de la contamination causée par l’industrialisation et envers la surexploitation de la nature qui sont sans cesse croissantes, l’avènement des mouvements écologistes et environnementalistes qui ont publicisé ces enjeux dans la société et l’institutionnalisation de l’environnement, notamment par la mise en place un peu partout dans le monde de ministères de l’Environnement, de politiques environnementales et de législations concernant l’usage de la nature. Tout en interrogeant les concepts de nature et de culture, plusieurs approches au sein de l’anthropologie questionnent l’environnement par l’étude des différents types de rapports qu’entretiennent les êtres humains avec ce qui les entoure, ce qui les supporte et les constitue. L’écologie culturelle de Steward (Steward 1955), l’approche écosystémique de Rappaport (1967), l’ethnoscience et l’ethnoécologie (Haudricourt 1956), l’œuvre d’anthropologie structurale de Lévi-Strauss, les travaux relatifs aux rapports à la nature, des vivants et des non-vivants (Ellen et Katsuyochi 1996; Descola 2005; Viveiros de Castro 2009), et ceux propres à la perception et à « l’habiter » (Ingold 2000) sont parmi les approches anthropologiques ayant fait de l’environnement et de la nature le centre de leur réflexion. Elles s’inscrivent à la fois dans les courants matérialistes et symboliques de l’anthropologie et dans les écoles anglo-saxonnes et françaises de l’étude des relations socio-environnementales. Ces catégorisations ne sont toutefois pas absolues : des chevauchements et des emprunts enrichissent aujourd’hui les réflexions de chacun. Depuis les années 1990, les recherches anthropologiques concernant les relations entre l’environnement et les êtres humains sont nombreuses, variées et croissantes; elles intègrent souvent des approches propres à d’autres disciplines, telles que la géographie, la sociologie, les sciences politiques et la philosophie, et combinent des recherches fondamentales et appliquées. L’écologie politique (political ecology : approche critique des changements environnementaux qui analyse les liens entre des enjeux écologiques et d’économie politique) est un exemple de courant théorique phare qui intègre ces disciplines et qui rallie de nombreux chercheurs en anthropologie (Bryant et Bailey 1997; Escobar 1996; Gauthier et Benjaminsen 2012; Biersack et Greensberg 2006; Peet, Robbins et Watts 2011). Les efforts de compréhension de la pluralité des modes d’interprétation, de représentation et d’incorporation de l’environnement se nourrissent aussi d’études en histoire environnementale et questionnent les perceptions et les constructions sociales de la nature. Les concepts de natures humanisées (issues d’aménagements ou de perturbations anthropiques) y sont mis en rapport avec ceux de natures « sauvages et primaires »; des remises en question des idéaux de la wilderness, évoqués dans la tradition anglo-saxonne (Cronon 1995; Balée 2006), en émergent, démontrant qu’une supposée nature originelle n’aurait jamais existé et que l’environnement est, au contraire, travaillé, médié, construit par des actions humaines depuis la présence des premières communautés humaines. Ces clarifications amenées par l’anthropologie s’ancrent dans des compréhensions de la nature organisées par des savoirs environnementaux locaux et autochtones (Menzies 2006) qui sont souvent discrédités par la science positiviste occidentale (Fairhead et Leach 2003). Ces recherches sont également alimentées par des réflexions récentes en sciences de l’environnement où le modèle homéostatique de la nature (dans lequel les écosystèmes, en tant que systèmes, tendraient vers un équilibre via des mécanismes de rétroaction régulateurs) est contesté, préférant des approches qui intègrent le chaos et l’incertitude (Scoones 1999). Dans tous les cas, ces recherches s’attachent à montrer que les divisions conceptuelles entre la nature et la culture, la société et l’environnement ne sont pas universelles et s’ancrent plutôt dans des constructions modernes (Latour 1991). Ces réflexions foisonnantes ne sont pas étrangères aux analyses anthropologiques des discours environnementaux qui s’intéressent notamment à la cristallisation de certaines formules, telles que : les forêts cathédrales, le développement durable, la désertification et les changements climatiques (Crate et Nuttall 2009; Redclift 1987; Sachs 1993) et à leurs portées sociale et culturelle. Plusieurs auteurs exposent ainsi les conséquences sociales et politico-économiques variées, tant locales qu’internationales, des discours globalisés sur l’environnement dont les enjeux, connotés de conceptions « occidentales » anthropocentristes du rapport à la nature, sont énoncés et répétés par un petit groupe d’experts lors de récurrentes « grandes messes » internationales que sont les Conventions cadre des Nations unies sur les changements climatiques, les Conventions sur la diversité biologique et les Sommets de la Terre. Ces nouveaux processus politiques par lesquels l’environnement est gouverné et contrôlé, nommé environnementalité (Agrawal 2005), constituent des phénomènes où la nature est conçue comme un espace propre à l’intervention du gouvernement. Les anthropologues s’intéressent à ces processus, ainsi qu’aux enjeux qui y sont discutés, comme la justice environnementale, les réfugiés climatiques et le racisme environnemental, des termes qui témoignent de l’intrication sociale, politique, économique et culturelle inhérente à la situation écologique mondiale actuelle. Des recherches examinent également les mécanismes de négociation des enjeux élaborés lors de ces évènements et les structures qui codifient les échanges permettant à certaines voix d’être entendues tandis que d’autres sont tues. Les discours environnementaux globalisés sont au cœur des mouvements de protection de la nature, engendrés tant par des organismes privés qu’étatiques, qui s’incarnent notamment dans la création, exponentielle depuis les années 1980, de parcs naturels, de réserves ou d’aires protégées (Adams et Hutton 2007; West, Igoe et Brockington 2006). La constitution de ces territoires n’est pas nouvelle : elle a ses racines dans la colonisation de l’Amérique du Nord, de l’Afrique et de l’Inde. Elles furent d’abord créées à l’initiative des colonisateurs qui voulurent protéger une nature « sauvage » idéalisée comme étant vierge et qu’ils « découvraient »; une nature dont le caractère inaltéré avait, selon eux, disparu en Europe. L’instauration de ces parcs se fit cependant au prix de l’expulsion des populations autochtones qui les occupaient (Igoe et Brockington 2007). Les études des rapports qu’entretiennent spécifiquement les populations autochtones avec l’environnement sont d’ailleurs très riches et nombreuses et constituent tout un champ de recherche (Colchester 2003[1994]). Les anthropologues étudient comment la création de ces aires protégées, en transformant des paysages en lieux de contemplation et de protection de la nature, contribue à transformer l’espace et les rapports sociaux. L’espace est d’ailleurs un concept de plus en plus utilisé en anthropologie dans l’examen des relations socio-environnementales. Ces espaces protégés sont aussi le lieu d’initiatives de patrimonialisation de la nature (Roigé et Frigolé 2010) qui ne sont pas sans soulever des questionnements critiques. Le développement du tourisme et de l’écotourisme dans ces espaces protégés (Duffy 2008, Stronza 2001) amènent, entre autres conséquences, une valorisation de certaines espèces « charismatiques » au détriment d’autres entités constituant les écosystèmes. L’exploitation de la nature par le truchement de systèmes de production mécanisés et industriels en agriculture, dans les pêches, la foresterie, l’exploitation minière et l’extraction des carburants fossiles est au cœur des préoccupations de l’anthropologie de l’environnement. Cette dernière questionne les modes d’appropriation de ces « ressources naturelles » en s’intéressant notamment aux préoccupations de l’éthique environnementale, des mouvements écologistes et environnementalistes (Peluso 1992; Latour 2004) ainsi que des autres mouvements sociaux, notamment anarchistes et féministes, qui s’insurgent contre des modèles de développement de l’environnement délétères, sexistes et iniques (Rocheleau, Thomas-Slayter et Wangari 1996). Ces préoccupations s’arriment à celles exprimées à l’égard des effets de la privatisation, de la marchandisation et de la re-régulation des dimensions fonctionnelles, symboliques, esthétiques et contemplatives de la nature et du vivant, ce que se propose d’étudier un nouveau courant anthropologique se penchant sur les processus de la « néolibéralisation » de l’environnement (Castree 2008; Igoe et Brockington 2007).
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
47

Chabot, Roger, and Yimin Chen. "Living your Best Life and Radiating Positivity: Exploratory Conceptions of Wholesome Memes as The New Sincerity." Proceedings of the Annual Conference of CAIS / Actes du congrès annuel de l'ACSI, November 8, 2020. http://dx.doi.org/10.29173/cais1172.

Full text
Abstract:
From commercial advertising to political messaging, internet memes have proven to be among the most prevalent and pervasive forms of communication online. The so-called “wholesome meme” is a subversive genre of meme that arose in early 2016 as a reaction to increasing geopolitical turbulence and cultural polarization. Wholesome memes are defined by their bold positivity and feature loving friendships, cute animals, and heartwarming stories. As an early attempt to theorize this emerging phenomenon, this paper argues that wholesome memes can be considered part of the larger post-postmodernist literary movement, The New Sincerity. Synthesizing expressions of irony and sincerity, these memes may signal a shift in the character and attitude of internet culture from anti- to pro-social and speak to the desire of people to seek meaning and fulfillment. De la publicité aux message politiques, les mèmes s'avèrent désormais être parmi les formes de communication en ligne les plus répandues. Le soi-disant « wholesome meme » (mème sain) est un genre subversif de mèmes qui a surgi au début de 2016 en réaction à la turbulence géopolitique croissante et à la polarisation culturelle. Les mèmes sains se caractérisent par leur positivité audacieuse et démontre des situation amicales, des animaux adorables et des histoires réconfortantes. En tant que première tentative de théoriser ce phénomène émergent, cet article soutien que les mèmes sains peuvent être considérés comme faisant partie du mouvement littéraire post-postmoderniste du New Sincerity. Synthétisant des expressions d'ironie et de sincérité, ces mèmes peuvent signaler un changement dans le caractère et l'attitude de la culture Internet, passant d'anti- à prosocial et d'aborder le désir des gens de trouver un sens et de se réaliser en tant que personne.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
48

Gruffydd-Jones, Jamie J. "International Attention and the Treatment of Political Prisoners." International Studies Quarterly, March 4, 2021. http://dx.doi.org/10.1093/isq/sqab017.

Full text
Abstract:
Abstract Does international attention to political prisoners make them more likely to be released? The political science literature provides theoretical reasons to believe that widely publicizing a case may make regimes both more and less likely to free their prisoners, but to date there has been no systematic examination of this issue. An analysis of political prisoners in China from 1994 to 2017 shows that international publicity of a political prisoner's case will make regimes 70 percent more likely to release them early before sentencing, but has no effect once the prisoner has been sentenced—and may even be counterproductive. This “resistance” to international efforts appears to be more closely related with demonstrating the regime's strength to an international audience rather than to a domestic one. The study shows how fine-grained data on individuals can illuminate the domestic mechanisms behind why states comply with or resist transnational activism and human rights diplomacy. ¿La atención internacional a los presos políticos hace que su liberación sea más probable? En ciencias políticas, la literatura ofrece razones teóricas para creer que la amplia difusión de un caso puede hacer que los regímenes tengan más y menos probabilidades de liberar a sus presos, pero hasta la fecha, esa cuestión no se ha evaluado sistemáticamente. Un análisis del caso de los presos políticos en China entre 1994 y 2017 demuestra que la publicidad internacional hace que los regímenes sean un 70 percent más propensos a liberarlos antes de la sentencia, pero no tiene ningún efecto una vez que el preso ha sido condenado, e incluso puede ser contraproducente. Esta “resistencia” a los esfuerzos internacionales parece tener mayor relación con la demostración de la fuerza del régimen ante un público internacional que ante uno nacional. El estudio muestra de qué manera los datos detallados sobre las personas pueden echar luz sobre los mecanismos internos que explican las razones por las que los Estados cumplen con el activismo transnacional y la diplomacia de los derechos humanos o se resisten a hacerlo. L'attention internationale accordée aux prisonniers politiques les rend-t-elle davantage susceptibles d’être libérés? La littérature consacrée aux sciences politiques offre des raisons théoriques de croire qu'une grande sensibilisation du public à un cas spécifique peut rendre les régimes à la fois plus et moins susceptibles de libérer leurs prisonniers, mais jusqu'ici, ce sujet n'a pas encore fait l'objet d'un examen systématique. Une analyse portant sur les prisonniers politiques de Chine entre 1994 et 2017 montre que la sensibilisation internationale du public au cas des prisonniers politiques rend les régimes 70 percent plus susceptibles de les libérer rapidement avant leur condamnation, mais que cela n'a aucun effet une fois que le prisonnier a été condamné et que cela peut même être contreproductif. Cette « résistance » aux efforts internationaux semble davantage étroitement liée à la volonté du régime de montrer sa force au public international plutôt qu'au public national. Cette étude illustre la manière dont des données détaillées sur les individus peuvent apporter un éclairage sur les mécanismes nationaux qui expliquent pourquoi les États se conforment ou résistent à l'activisme transnational et à la diplomatie des droits de l'Homme.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
49

Bot, Ioana. "What’s the Use of a National Poet in the Times of Worldliterature?" Slovo How to think of literary... (February 25, 2020). http://dx.doi.org/10.46298/slovo.2020.6139.

Full text
Abstract:
International audience The present article attempts to reflect on the particular status currently “enjoyed” by Eminescu (an important poet for the end of European and Romanian romanticism), who continues to be celebrated in Romanian canonical and scholastic texts as “the national poet.” Today, just like one century ago, he functions as an authoritative political symbol for ideologies in search of local roots and legitimation. Furthermore, he serves as a national‑identity argument in debates completely unrelated to his literary work. Following my studies on this Romanian cultural myth, published over the past twenty years, I now turn to the new Romanian literary histories, the new literary dictionaries, supervised by the Romanian Academy, as well as to some other “officially”‑sanctioned texts, in order to see if (and how) Eminescu’s position in the history of Romanian literature is being reconsidered. What does the perpetuation of the national‑poet myth mean today for the Romanian literary history and for the identity crises experienced by Romanian culture? Dans cet article, je me propose de réfléchir à la situation particulière dont « jouit » Mihai Eminescu (poète très important pour la fin du romantisme européen et roumain), qui continue de nos jours à être célébré, dans les textes canoniques et scolastiques roumains d’histoire littéraire, comme étant « le poète national ». Il continue aussi – comme il y a un siècle – à fonctionner comme un fort symbole politique de toutes sortes d’idéologies en quête de fondements locaux et à servir d’argument « d’identité nationale » dans des débats absolument indifférents à son œuvre littéraire. Dans le sillage des études que j’ai publiées, ces vingt dernières années, sur les formes et implications de ce mythe culturel roumain, j’interroge à présent de nouvelles histoires littéraires contemporaines, des ouvrages lexicographiques récemment publiés sous le patronage de l’Académie roumaine et d’autres textes « institutionnels », afin de voir si (et comment) la position d’Eminescu dans l’histoire de la littérature roumaine est repensée à la faveur d’un nouveau siècle. Quelle est la signification actuelle de la perpétuation du mythe du poète national, pour l’histoire de la littérature roumaine, ainsi que pour les crises identitaires roumaines ? Articolul de față își propune să reflecteze asupra situației particulare de care „se bucură” Eminescu (un poet foarte important pentru sfîrșitul romantismului european și românesc), care continuă să fie celebrat, în textele canonice și scolastice românești de istorie literară, ca fiind „poetul național”. El funcționează astăzi – ca în urmă cu un secol – ca un simbol politic puternic al unor ideologii în căutare de rădăcini locale și servește de argument al identității naționale în dezbateri absolut străine de opera lui literară. In continuarea studiilor pe care le‑am publicat în ultimii 20 de ani, consacrate acestui mit cultural românesc, mă opresc acum asupra noilor istorii literare românești, contemporane, a noilor publicații lexicografice românești patronate de Academia Română și a altor texte „cu valoare oficială”, pentru a vedea dacă (și cum) este regîndită poziția lui Mihai Eminescu în istoria literaturii române. Ce înseamnă perpetuarea mitului poetului național, astăzi, pentru istoria literară românească și pentru crizele identitare ale culturii române?
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
50

Krupa, Tomasz. "About the reception of Sorana Gurian’s literary work in Romania." Slovo How to think of literary..., Varia (February 25, 2020). http://dx.doi.org/10.46298/slovo.2020.6149.

Full text
Abstract:
International audience The case of Sorana Gurian (1913‑1956) allows to examine the situation of multiple exclusion in the 20th century European society: she is a Jewish woman, a stranger accused of espionage and collaboration and her body, disabled and affected by cancer, becomes the main culprit of this plural banishment. The author is a tragic figure: not only because of her life, but also due to the oblivion that her oeuvre fell into – yet original and contemporarily recognized – counting six volumes in French and Romanian and dozens of press publications. In the paper, I propose to read chosen literary chronicles commenting on two Gurian’s editions published in Romania in 1945‑1946 – Zilele nu se întorc niciodată [Days that never return] and Întâmplări între amurg și noapte [Adventures between twilight and night]. These chronicles show the way in which the Other was perceived, in this case – a woman writer, a disabled woman or a Jewish woman in the 20th century. Such perspective aims to show the non‑ aesthetic conditions (gender, corporality, social class, political convictions, ethnic origin, etc.) which have determined Gurian’s appearance and disappearance in the literary scene, and which still influence the way of perceiving her texts in Romania. At the end of this study, I reflect on the possibility of rehabilitating this figure in the history of European literature, that could renew the Romanian literary canon of the 20th century, in which women writers haven’t still found their place. Le cas de Sorana Gurian (1913-1956) permet d’examiner la situation d’une multiple exclusion au sein de la société européenne du xxe siècle : elle est à la fois femme, juive et étrangère, accusée d’espionnage et de collaboration, et son corps, handicapé et touché par le cancer, devient le principal coupable de ce bannissement pluriel. L’auteure est une figure tragique : non seulement par sa vie, mais aussi par l’oubli dans lequel est tombée son œuvre – pourtant originale et reconnue à l’époque –, comptant six volumes en roumain et en français et des dizaines de publications dans la presse. Dans le présent article, je propose une lecture de quelques chroniques littéraires portant sur deux éditions de Gurian parues en Roumanie en 1945-1946 : Zilele nu se întorc niciodată [Les jours ne reviennent jamais] et Întâmplări între amurg și noapte [Aventures entre crépuscule et nuit], qui témoignent de la manière dont on percevait l’Autre, en l’occurrence une femme écrivain, une femme infirme ou bien une femme d’origine juive au xxe siècle. Cette perspective a pour but de montrer les conditionnements autres qu’esthétiques (genre, corporalité, classe sociale, convictions politiques, origine ethnique, etc.) qui ont déterminé l’apparition et la disparition de Gurian sur la scène littéraire, et qui influencent toujours la manière de percevoir ses textes en Roumanie. À la fin de cette étude, je réfléchis à la possibilité de réhabiliter cette figure dans l’histoire de la littérature européenne, ce qui pourrait permettre de rediscuter le canon littéraire roumain du xxe siècle, où les femmes écrivains ne trouvent toujours pas leur place. Przypadek Sorany Gurian (1913‑1956) pozwala zbadać sytuację wielokrotnego wykluczenia w xx‑wiecznym społeczeństwie europejskim: jest ona jednocześnie kobietą, Żydówką, obcą, oskarżoną o szpiegostwo i kolaborację, zaś jej ciało, niepełnosprawne i chore na raka, staje się głównym winowajcą tego mnogiego wygnania. Autorka jest postacią tragiczną nie tylko ze względu na jej życie, lecz również ze względu na zapomnienie, w jakie popadła jej oryginalna i uznana przez współczesnych twórczość, na którą składają się sześć wydań w językach francuskim i rumuńskim oraz dziesiątki publikacji w prasie. W niniejszym artykule odczytuję wybrane kroniki literackie komentujące dwa teksty opublikowane przez Gurian w Rumunii w latach 1945‑1946 – Zilele nu se întorc niciodată [Dni nigdy nie powracają] oraz Întâmplări între amurg și noapte [Zdarzenia między zmierzchem a nocą]. Kroniki te pokazują bowiem, w jaki sposób postrzegano Innego, w tym przypadku – pisarkę, niepełnosprawną kobietę czy Żydówkę w xx wieku. Ta perspektywa ma na celu wskazać uwarunkowania nie‑ estetyczne (płeć, cielesność, klasa społeczna, poglądy polityczne, pochodzenie etniczne itd.), które zdecydowały o pojawieniu i zniknięciu Gurian na scenie literackiej, a które ciągle określają postrzeganie jej tekstów w Rumunii. Na końcu tego studium zastanawiam się nad możliwością rehabilitacji tej postaci w historii literatury europejskiej, co mogłoby z kolei przyczynić się do odnowienia rumuńskiego kanonu literackiego xx wieku, w którym nadal nie ma miejsca dla pisarek. Cazul Soranei Gurian (1913‑1956) ilustrează situația unei excluderi din considerențe multiple în societatea europeană din secolul xx‑lea. Fiind femeie, evreică și străină, acuzată de spionaj și de colaborare, trupul său, cu handicap și atins de cancer, devine principalul vinovat al acestei exilări plurale. Autorea este un personaj tragic: nu numai din cauza vieții sale, ci și din cauza uitării în care a căzut opera sa, totuși originală și recunoscută de către contemporanii ei, compusă din șase volume în limba franceză și în română, precum și de zeci de publicații în presă. În acest articol, propun o lectură a unor cronici literare privind cele două ediții ale Soranei Gurian publicate în România în anii 1945‑1946 – Zilele nu se întorc niciodată și Aventuri între amurg și noapte. Aceste cronici reflectă modul în care se percepe Celălalt, în acest caz – o scriitoare, o femeie cu handicap, o evreică în contextul secolului xx. Această perspectivă are să identifice diferite condiționări (gen, corporalitate, clasă socială, convingeri politice, etnie șamd), care au determinat atît apariția, cît și dispariția lui Gurian de pe scenă literară și care încă înfluențează modul de percepere al textelor sale în România. La sfîrșitul acestui studiu, propun o reflecție asupra posibilității de reabilitare a acestei figuri în istoria literaturii europene, ceea ce ar putea conduce la rediscutarea canonului literar românesc al secolului xx, unde scriitoarele încă nu‑și găsesc locul.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography