Academic literature on the topic 'Pygmées Bakoya'

À l’origine chasseurs-cueilleurs semi-nomades, les Pygmées Bakoya vivent aujourd’hui dans des villages en bordure de route et pratiquent l’agriculture. L’objet de ma thèse est d’étudier les répercussions que le changement de mode de subsistance des Bakoya a eu sur le corpus de savoir ethnobotanique. Pour ce faire, j’ai mené une étude comparative et synchronique parmi les Bakoya d’Imbong et d’Ekata. J’ai analysé de quelle manière les savoirs ethnobotaniques variaient selon l’âge et le sexe parmi les Bakoya des deux villages. Le même protocole de recherche a été mis en place auprès de leurs voisins non-pygmées, permettant ainsi de les comparer aux Bakoya et de voir si les uns et les autres se différencient. D’une part, j’ai réalisé une ethnographie. D’autre part, j’ai fait appel à des méthodes quantitatives qui ont permis de mettre en lumière de quelle façon les savoirs ethnobotaniques liées aux activités de subsistance sont distribués et transmis
Originally semi-nomadic hunter-gatherers, Bakoya Pygmies now live in villages located along the roads and practice agriculture. The subject of my thesis is the study of the effects of changing of livelihood on Bakoya ethnobotanical knowledge corpus. I conducted a comparative and synchronic study among two Bakoya communities, Imbong and Ekata. I analyzed how folk ethnobotanical knowledge varies according to age and sex among Bakoya in the two villages. The same research protocol was also applied to their non-Pygmy neighbours, thus allowing a comparison between Pygmy and non-Pygmy tribes. In a first time, I conducted a full ethnographic study. In a second time, I used a quantitative approach to investigate how ethnobotanical knowledge related to subsistence activities are distributed and transmitted

À l'origine chasseurs-cueilleurs semi-nomades, les Pygmées Bakoya vivent aujourd'hui dans des villages en bordure de route où ils cohabitent avec des groupes ethniques non-pygmées (Mwesa, Mahongwe, Kota, Kwele et Bongom). Ce groupe pygmée atypique car sédentaire depuis relativement longtemps et pratiquant désormais une agriculture comparable à celle des agriculteurs non-pygmées auprès desquels ils ont appris à cultiver, offre un cadre intéressant pour l'étude de la dynamique des savoirs naturalistes locaux. L'objet de ma thèse est d'étudier les répercussions que le changement de mode de subsistance des Bakoya a eu sur le corpus de savoir ethnobotanique, en me focalisant sur les plantes utilisées lors d'une activité traditionnelle, la collecte, et sur la principale culture vivrière, le manioc. Pour ce faire, j'ai mené une étude comparative et synchronique parmi les Bakoya d'Imbong et d'Ekata, deux villages contrastés en termes de distance à la ville et montrant aussi des différences socioéconomiques. J'ai analysé de quelle manière les savoirs ethnobotaniques variaient selon l'âge et le sexe parmi les Bakoya des deux villages. Le même protocole de recherche a été mis en place auprès de leurs voisins non-pygmées, permettant ainsi de les comparer aux Bakoya et de voir si les uns et les autres se différencient. La méthodologie employée est une combinaison de méthodes tant qualitatives que quantitatives. D'une part, j'ai réalisé une ethnographie pour décrire les groupes sociaux en présence, leur organisation sociale et leur mode de production. Elle a permis de mettre en lumière les changements sociaux, les transformations économiques de ce groupe : (i) la place importante qu'occupe l'agriculture dans le mode de production koya pour l'autoconsommation mais également pour la vente, (ii) l'abandon d'activités collectives traditionnelles, notamment de chasse, et (iii) des changements dans la nature des relations entre Bakoya et non-Pygmées, les Bakoya étant désormais, selon les cas, moins dépendants des non-Pygmées. D'autre part, j'ai fait appel à des méthodes quantitatives qui ont permis de mettre en lumière de quelle façon les savoirs ethnobotaniques liées aux activités de subsistance sont distribués et transmis. Parmi les résultats obtenus, il apparaît qu'aujourd'hui Bakoya et non-Pygmées partagent les mêmes pratiques agricoles et les mêmes connaissances concernant le manioc. Par contre, il existe des savoirs différenciés concernant les plantes de collecte, les Bakoya étant globalement plus connaisseurs que les non-Pygmées, avec des distinctions plus notables en ce qui concerne la médecine traditionnelle et les arbres employés pour la construction ou la fabrication d'objets utilitaires. Par ailleurs, hommes et femmes, bien qu'ayant des savoirs spécifiques liés aux pratiques qui leur incombent en écho à la division sexuelle du travail, ne sont pas pour autant dépourvus de savoirs liés aux tâches du sexe opposé. Malgré la scolarisation, de façon générale les enfants ont des connaissances importantes concernant les plantes de collecte, mais aussi le manioc. De plus, le changement de mode de subsistance a eu notamment comme conséquence un changement dans le système de valeurs des Bakoya. Dorénavant, après une sédentarisation relativement ancienne et une cohabitation longue avec les non-Pygmées, leurs priorités sont plus tournées vers l'agriculture. Les perceptions liées à la forêt se voient remodelées, en opérant une dichotomie entre le monde du village et celui de la forêt.

Le but de cette thèse est non seulement de décrire et d'analyser le système alimentaire des Bakola de la région de Campo, exclusivement en relation avec les Mvae, les Yassa, les Mabea et les Bulu, mais aussi et surtout d'établir des rapports entre les produits connus effectivement consommes, et les disponibilités alimentaires naturelles existantes qu'offre la foret. Les premières et deuxième parties, réservées a la culture matérielle et ses représentations, et aux aliments consommes, constituent l'élément central de ce travail. Les multiples représentations que les pygmées font de l'alimentation, à travers les interdits alimentaires, de la foret, de la terre, nous amènent a bien connaitre le sens profond de la vie de ces chasseurs collecteurs très souvent mal juges et par leurs voisins, et par toutes les autres populations. Les aliments consommes et leur acquisition démontrent le dynamisme de notre population et favorisent les échanges inter-ethniques. Ces rapports, bien que déséquilibres, ont permis la création de nouvelles relations plus intimes et humaines entre les chasseurs-cueilleurs Bakola et les agriculteurs voisins. La dernière partie présente les effets des aliments acquis, produits et consommes dans la vie du pygmée (morphologie, sante et comportement), et les diverses perspectives permettant une amélioration qualitative et quantitative des aliments
This work aims not only at describing and analyzing the food system of the Bakola in the campo region exclusively in relation with the Mvae, Yassa, Mabea and Bulu peoples, but also and above all at establishing relationships between known products that are effectively consumed and natural food items available in the forest. The first and second parts of the work which deal with material culture and its representations, and the foodstuffs consumed constitute its main element. The numerous ways in which pygmies conceive food through food, forest and soil interdicts have made it possible for us to better understand the life of these hunters-gatherers who are most often misunderstood by their neighbors and all other people. Food consumed and the acquisition thereof are proof of our people's dynamism and encourage inter-tribal exchanges. Though unbalanced, these relationships have made possible the establishment of new more intimate and human links between the hunter-gatherer Bakola and the neighboring farmers. The last part is an account of the effects of food (acquired, produced and consumed) on the life of the pygmy (morphology, health and behavior), and its various perspectives which enable a qualitative and quantitative improvement of foodstuffs

Conjugant des notions de musicologie et d'ethnologie avec celles relevant de la phonétique acoustique et de l'ethnolinguistique, l'auteure étudie les patrimoines musicaux des Pygmées Aka (Centrafrique) et Baka (Cameroun).
L'analyse des systèmes musicaux et l'étude des concepts vernaculaires de la pratique musicale sont la base pour la catégorisation de l'ensemble des répertoires. Cette méthode consiste à mettre au jour la pensée musicale dans l'organisation symbolique des sociétés de tradition orale. L'auteure illustre la variabilité culturelle baka à travers l'étude approfondie de l'emprunt d'un rituel à une culture voisine.
Ces recherches ethnomusicologiques contribuent à l'affinage de l'outillage analytique musicologique. Elles sont présentées dans leur articulation avec un réseau d'études interdisciplinaires ayant comme objet la connaissance des populations pygmées, ainsi que l'étude du contact interethnique et l'histoire des migrations en Afrique centrale.

La moindre scolarisation des Pygmées par rapport aux Bantou a un lien avec leur mode de vie nomade. Les Baka sont traditionnellement tributaires de la forêt. Les Baka vivent en campements selon une certaine organisation sociale qui repose sur le respect des croyances ancestrales, des coutumes et des secrets de leur univers, des rites, le Jeingui. La femme y occupe une place importante. De chasseurs-collecteurs, les Pygmées sont devenus des agriculteurs. Les rapports avec les Bantou ne sont pas souvent sereins selon eux, le Bantou c’est l’agresseur ; c’est l’autre avec ses différences. La situation s’améliore. Le genre de vie des Baka a des similitudes avec celui des Tsiganes. Les enfants Baka connaissent des difficultés de scolarisation du fait des fréquents déplacements de leurs parents, de l’ignorance du bien fondé de l’école et de la pauvreté. Les élèves Baka ne sont pas idiots contrairement aux présupposés des Bantou. Un suivi est nécessaire pour les enfants Baka comme cela s‘est produit pour les enfants du voyage en Europe. Le TBS est de 84 % à l’école primaire au Cameroun. L’ONG AAPPEC défend la cause Baka à travers les Centres d’Education de Base. L’Etat et les divers partenaires appuient l’initiative AAPPEC. La déforestation va t-elle soumettre les Pygmées à l’état de modernité ?
The little Pygmies ‘ scolarisation has a union with their life as nomad. Traditionnaly, Pygmies are attached to forest. Pygmies mainly inhabit in campments according to their custums and their cultural identity. Woman has a great influence inside Baka society. Pygmies were hunters-gatherers and they became farmers. Baka and Bantou have bad relationships. The situation in going better. Pygmies and Tsiganes have same way of life. Baka’s children have school problems because of regular parents’ travels, and a lot of Baka ‘s families doesn’t know the school ‘s importance and they are poor. Baka ‘s children are not stupids as Bantou tell about them. Il is necessary to approach Baka ‘s children until as they do in Europa about Tsiganes ‘ children. The rate of scolarisation is 84 % in primary in 2002 in Cameroon. ONG AAPPEC takes care of Baka ‘s benefits by Bases Education’s Centers. The Government and Partenerships help AAPPEC. Will the forest destruction push Pygmies in modern life ?

Dans le bassin du Congo, la forêt n'est plus uniquement aujourd'hui le territoire des populations forestières ancestrales. Ceux-ci partagent l'espace forestier avec une multitude d'autres acteurs : exploitants forestiers, sociétés de safari, ONG de conservation de la biodiversité ou de défense des populations autochtones... Si les regards et les représentations sur la forêt sont différents, parfois antagonistes, tous ces acteurs sont amenés à gérer ensemble les ressources et les territoires d'une forêt devenue plurielle sous l'injonction des instances internationales et des nouvelles préoccupations mondiales. Ce travail brosse le portrait d'une zone forestière dans la complexité de ses composantes et de ses changements dynamiques. Il met en évidence comment les nouvelles modalités de gouvernance imposée, en dépit de leur normativité, s'hybrident avec les formes locales de gouvernance et produisent des effets inattendus.

Il s'agit dans cette thèse de développer une articulation entre la psychanalyse et les pratiques du « guérisseur pygmée », en particulier chez les Pygmées bakas du Cameroun (prise en charge communautaire par les guérisseurs, par le biais de l'invisible et du surnaturel), et de proposer une lecture de ces pratiques à partir de l'hypothèse de l'inconscient. En appliquant le dispositif psychanalytique classique, nous avons pu constater qu'en s'appuyant sur les concepts de projection et de refoulement, on se trouve confronté au risque de déplacer le symptôme sans en permettre l'élaboration de la part du patient. Il est donc essentiel de faire la part des choses entre ce qui est de l'ordre psychopathologique et ce qui est de l'ordre de l'appartenance culturelle, afin de dégager les conditions de possibilité d'une modification psychique au-delà du « diagnostic » de mauvaise lecture de k part du « guérisseur ». En passant du discours culturel au discours psychanalytique, nous avons pu démontrer qu'en ouvrant l'enveloppe culturelle du symptôme, nous avons pu cliniquement mettre en évidence les conflits psychiques propres au sujet, indépendamment du discours et du diagnostic culturellement fondés. Nous pouvons ainsi dégager des invariants psychopathologiques mettant en évidence l'universalité de la subjectivité au-delà de la singularité culturelle de sujets inscrits dans des rituels faisant appel au sacré. Dans sa partie clinique, cette recherche nous permet d'appréhender les relations entre la culture pygmée et l'expérience vécue de la culture d'accueil chez les migrants. Elle donne lieu à un questionnement du dispositif de prise en charge des patients migrants de culture pygmée, notamment à travers la question du transfert
The aim of this thesis is to develop an articulation between psychoanalysis and the practices of the Pigmy healer particularly referring to the Pygmy tribe in Cameroun known as Bakas (practicing among the community via invisible and supernatural powers) and to offer an analysis based on the hypothesis of the unconscious. Applying the usual psychoanalytical device we have come to observe that relying on the concepts of projection and repression, it is likely for the symptom to migrate without the patient being aware of it. It is therefore essential to establish a distinction between the psychopathological and the cultural in order to extract the eventual psychological alterations beyond the so called diagnosis or understanding of the healer. Shifting from the cultural to the psychoanalytical, we have discovered that once the symptom has been stripped of its cultural aspect we have been able to bring to light the universal aspect of the subjective independently from the cultural originality of the individuals familiar with rituals based on the sacred. From a clinical perspective this research enables us to approach the relation between the Pigmy culture and the hosting culture of these migrants. This is leading to a series of questioning concerning the treatment approach of the Pigmy patient particularly when confronted to the notion of transference

Quelles sont les relations culturelles qui existent entre deux populations pygmées de langues différentes, les Baka du Cameroun (oubanguien) et les Aka de R. C. A. (bantou)? La démarche est ethnolinguistique, c'est-à-dire que l'on utilise comme mater iau le langage et ce qu'il véhicule. Un vocabulaire très large, constituant des ensembles thématiques, est explore: éléments du milieu naturel, plantes et animaux, techniques, société, religion et musique. Il en résulte que les Aka et les Baka sont tous deux issus de la même ethnie pygmée que nous avons nommée Baakaa, et ils se sont scindes au moment de leur prise de contact avec des bantous c10 d'une part, des oubanguiens du groupe Gbanzili-Sere de l'autre. Afin de bien déterminer les facteurs de changement, nous recherchons les conditions qui ont provoqué la "mutation" linguistique de ces pygmées. Aussi les langues apparentées sont-elles prises en compte. On montre alors que l'association entre ces sociétés s'effectua sur des fondements religieux, nés à la fois de la différence d'apparence et de la spécialisation forestière des pygmées, qui transparait très nettement dans le vocabulaire commun. Avant de rencontrer les villageois, les Baakaa étaient déjà des chasseurs-cueilleurs spécialises dans la foret. L’analyse lexicale et la comparaison ethnographique permettent de surcroit de déterminer les phénomènes d'emprunt et de transfert entre sociétés économiquement différentes. On apporte ainsi une contribution aux problèmes plus généraux des mécanismes de l'évolution du lexique. Le second point d'importance réside dans les traces d'une origine de l'est du bassin congolais des Pygmees Baakaa
With an ethnolinguistical approach i question the cultural relationship between two pygmy groups with different languages, Baka from Cameroon (oubanguian speaking community) and aka from C. A. R. (Bantu). By using a very wide vocabulary thematicaly arranged (nature, plants, animals, techniques, society, religion, music) i am able to show the common origin of both aka and Baka from a unique ethnic group nammed Baakaa. They separate while encoutering Bantu c10 villagers (for the aka) and oubanguian villagers (from Gbanzili-sere subgroup). By taking into account vocabularies from related languages spoken by non-pygmy groups, i look for the conditions of pygmy linguistical "mutation" : the association between these societies was based upon religious conceptions, due to both differences in appearance and forest specialization of the pygmies, obvious through the common vocabulary. Before their association with villagers, Baakaa pygmies were already forest hunter-gatherers. Lexical analysis and ethnographical comparisons give data to examine phenomenon of borrowing and transfer between differing societies, thus contributing to the more general problems of lexical evolution. The second important point resides in the lexical marks of an origin from eastern Congo basin for the Baakaa pygmies

África Central, al igual que otras áreas de bosques tropicales, alberga una alta biodiversidad, así como diversas comunidades indígenas que dependen de estos bosques para su subsistencia. Sin embargo, hasta la fecha, las políticas de conservación en esta región raras veces han logrado conciliar el desarrollo humano y la sostenibilidad de los ecosistemas. Los conservacionistas consideran la caza de subsistencia como el principal obstáculo para la conservación de la fauna silvestre. Sin embargo, para las comunidades locales, la caza es importante para aspectos relacionados con su identidad cultural, su dieta, su economía, y sus prácticas sociales y simbólicas. En este contexto, esta tesis examina las tensiones entre la caza de subsistencia y la defaunación. Más allá de las preocupaciones occidentales sobre la sostenibilidad de los ecosistemas y del valor intrínseco de las especies animales, la defaunación genera preocupaciones relacionadas con la seguridad alimentaria, la salud pública (epizoótica), los derechos indígenas, e incluso la seguridad nacional (en relación al tráfico de marfil). Pese a estas tensiones, no son muchos los estudios que abarcan las dimensiones sociales y humanas de la crisis de la defaunación. Esta tesis explora aspectos socio-culturales de la caza y de la crisis de la fauna silvestre en dos pueblos Baka en el sureste de Camerún. Los Baka viven en un contexto polarizado entre, por un lado, medidas de conservación, y por el otro, incentivos económicos del mercado de la carne de animales silvestres. La tesis ofrece una visión general de cómo la sociedad Baka responde ante un contexto de cambios rápidos y en el que hay un gran interés por la fauna silvestre. Para ello, se analiza la manera en que los Baka cazan, consumen y comercializan carne de animales silvestres, pero también cómo interpretan los cambios ambientales y sus efectos sobre la estructura social y el bienestar. Usando una perspectiva etnoecológica, esta tesis combina datos recolectados con métodos cualitativos y cuantitativos de 269 informantes recogidos durante 14 meses de trabajo de campo Para los Baka, adquirir y compartir carne silvestre sigue siendo un objeto social y simbólico de crucial importancia. La caza no es practicada de la misma forma por todos los Baka: mientras que la mayoría de las personas ejercen una baja presión de caza sobre la fauna local, otros parecen haberse especializado en esta actividad debido a los incentivos económicos y la falta de regulación sobre las armas de fuego en el área. Las variaciones individuales en las prácticas de caza se relacionan con variaciones en los conocimientos y prácticas de caza, que a su vez se reflejan en un estatus social diferente. Los patrones tradicionales en la atribución de estatus social se ven alterados por las percepciones locales y la disminución del intercambio y la distribución de carne de caza en la sociedad Baka. Las percepciones negativas de los Baka sobre los cambios en la fauna salvaje y las medidas de conservación expresan sus sentimientos de marginalización y miedo debido al uso de la fuerza y los abusos de los agentes encargados de la conservación. Esta tesis es la primera en hacer un análisis profundo de la caza en el contexto actual de las poblaciones Baka, resaltando las variaciones intraculturales de los aspectos sociales relacionados con la caza, tales como la dieta, el estatus social, los ingresos y las percepciones sociales. A un nivel más amplio, esta tesis sugiere que las políticas actuales necesitan de un entendimiento crítico y completo de las cosmovisiones, y las reacciones a los cambios de las poblaciones locales, así como de las consecuencias de la defaunación y las medidas de conservación en el marco so
As other tropical forest areas, Central Africa shelters both a high biodiversity and many local communities who depend on it for their subsistence. However, conservation policies enforced in such contexts rarely succeed to conceal human development and ecosystem sustainability. Conservationists consider subsistence hunting as a major hurdle to wildlife conservation, but for local populations hunting is deeply embedded in cultural identity, diet, economy, and social and symbolic practices. In this context, this thesis examines the tensions between subsistence hunting and defaunation. Defaunation of Central African forests is driven by a multiplicity of factors including the complex entanglement of wildlife in a wide range of apparently incompatible values and priorities. Beyond Western concerns regarding ecosystems sustainability and the intrinsic value of animal species, defaunation also generates concerns related to food security, public health (epizootics), indigenous rights, and even national security (in relation to ivory trafficking). Despite these tensions, the understanding of the human and social dimensions of the “bushmeat crisis” remains underexplored. This thesis explores the socio-cultural aspects of hunting and wildlife crisis through data collected during 14 months of fieldwork in two Baka villages of southeaster Cameroon. The Baka live in a context polarized by conservation measures on one side and economic incentives for bushmeat trade on the other. This thesis provides a broad view of how the Baka society reacts to a fast changing context where fauna has become a major stake. To do so, I analyse the way Baka hunt, consume, and commercialize wild meat, but also how they interpret environmental changes and their potential impacts on social structure and wellbeing. Through the different chapters of the thesis, I using an ethnoecological approach and combine data collected through qualitative and quantitative methods. Specifically, I used systematic surveys to collect data on informants’ (n=269) socio-economic characteristics, hunting outputs, hunting knowledge, status, and meat consumption. These data are associated with information from semi-structured interviews and from insights generated during long periods of participant observation. For the Baka, the acquisition and sharing of wild meat remains a critical symbolic and social practice, although the context of hunting seems to have changed to what was previously described. Nowadays, the Baka hunt and consume mostly small mammals, notably rodents, in a landscape seemingly depleted due to past over hunting. Hunting is not equally practiced by all the Baka: while most Baka have relatively low hunting outputs, some others –pushed by economic incentives and the unregulated presence of shotguns in the area- seem to be largely involved in bushmeat trade. Variations in hunting practices relate to variations in hunting knowledge and skills, which in turn are reflected on different social status. Previous patterns of status attribution to hunters are, however, being altered arguably because of the decrease in bushmeat sharing, notably by elephant hunting specialists. Finally this thesis shed light upon Baka perceptions on wildlife changes and conservation measures, a process that is mostly negatively perceived by the Baka, who express feelings of marginalisation and fear due to the use of force and abuses from conservation agents. This thesis is the first to provide a deep analysis of hunting in the current context of Baka populations. It highlights intracultural variations on social aspects related to hunting, such as diet, status, income, and social perceptions. At the applied level, this work suggests that current conservation policies critically need a full understanding of local people’s cosmovisions, reactions to changes, and the consequences of both defaunation and imposed conservation measures on their social, economic and cultural frameworks.