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Voisine, Nive. "La production des vingt dernières années en histoire de l'Église du Québec." Articles 15, no. 1 (April 12, 2005): 97–112. http://dx.doi.org/10.7202/055648ar.

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Abstract:
L'Église catholique a toujours eu au Québec une telle importance qu'on a été naturellement porté à confondre histoire du Canada français et histoire de l'Église catholique canadienne. Nos orateurs « patriotiques » l'ont souvent rappelé en faisant de la Providence l'explication ultime de l'histoire canadienne : à ce propos, vous me permettrez de citer Mgr Laflèche qui disait en 1865 : « Si les quelques familles sorties de la vieille France il y a quelque deux cents ans, et qui sont venues s'asseoir sur les bords du Saint-Laurent, sont devenues aujourd'hui une nation d'un million d'âmes, ce n'est point l'effet d'un hasard capricieux, ni d'une force aveugle; mais c'est bien l'œuvre d'une Providence toute miséricordieuse. Elle a voulu se servir de nos pères pour apporter la lumière de l'Évangile et les principes de la régénération chrétienne aux infortunées peuplades qui étaient depuis tant de siècles plongées dans les ténèbres de l'infidélité et assises à l'ombre de la mort dans cette belle et fertile vallée. » Nos premiers historiens n'ont pas voulu être en reste et ont cru, avec Parkman et en le répétant à satiété : « Un grand fait se détache en plein relief dans l'histoire du Canada, c'est l'Église de Rome. Plus encore que la puissance royale, elle a modelé le caractère et le destin de cette colonie. Elle a été sa nourrice, et, pour tout dire, sa mère. » Enfin, même les sociologues l'ont reconnu et M. Jean-Charles Falardeau écrivait en 1952: « La société canadienne-française a été, depuis les débuts même de son établissement, à tel point circonscrite, contenue et dominée tout entière par le clergé et les chefs ecclésiastiques, que son histoire se confond en tout point avec celle de l'Église canadienne. [...] L'histoire du Canada français, c'est l'histoire de l'Église au Canada, et réciproquement.» Il ne faut pas se surprendre que la production historique québécoise donne une place privilégiée aux hommes et aux œuvres d'Église. Ne remontons pas au déluge ni au régime français; regardons plutôt le XIXe siècle. Les premiers historiens, même laïcs, font une large part à l'action des missionnaires et du clergé; ils le font ordinairement avec sympathie car, s'ils se permettent la moindre critique du passé clérical, ils s'attirent, comme F.-X. Garneau et Benjamin Suite, les foudres vengeresses des historiens ecclésiastiques. Ceux-ci en effet — Les Ferland, les Casgrain, j'ose dire les Chapais (il ne lui manque que l'habit !) — n'ont pas assez de mots et d'images dithyrambiques pour chanter l'œuvre providentielle en terre d'Amérique. Il y a une exception, l'abbé Brasseur de Bourbourg, qui publie en 1852 son Histoire du Canada, de son Église et de ses missions... où il fait preuve d'un non-conformisme scandaleux: le clergé et surtout les évêques de Québec y passent un mauvais quart d'heure. L'abbé soutient que le choix des évêques par les autorités britanniques eut « pour objet les membres de ce clergé les moins capables de soutenir le poids de l'épiscopat » ; il s'apitoie sur Mgr Hubert tout en racontant méchamment que « dans les derniers temps de son épiscopat, son caractère habituellement faible et indécis, ébranlé encore par les oppositions de toute espèce qu'il avait rencontrées autour de lui, se trouvait réduit à une espèce d'enfance morale, accrue surtout par l'habitude abrutissante des boissons spiritueuses, que le malheureux évêque avait contractée insensiblement pour échapper à la conscience de ses fautes et de son chagrin ». Ces aménités (et d'autres de même farine) avaient fait bondir les « bons bourgeois » de Québec et les Messieurs du Séminaire; et l'abbé Ferland avait répliqué vertement dans ses Observations sur un ouvrage intitulé Histoire du Canada. Avec lui, l'histoire apologétique reprenait le dessus pour longtemps. Plus nuancée peut-être devait être l'œuvre de l'abbé Auguste Gosselin qui esquissa, sans la terminer, une des premières synthèses d'histoire de l'Église catholique au Canada ; elle annonçait les études plus scientifiques du XXe siècle. Pendant toute la première partie du XXe siècle, l'abbé Lionel Groulx domine l'historiographie canadienne-française. Il aborde tous les sujets, de Nos luttes constitutionnelles au Canada français missionnaire, une autre grande aventure ; mais il revient assidûment à l'étude du rôle de l'Église, car pour lui l'enseignement de l'histoire est une forme d'apostolat. Il le dira dans son testament: «... je n'avais choisi, ni ma carrière, ni mon devoir. J'ai accepté le choix qu'en ont fait pour moi mes supérieurs ecclésiastiques. Une autre de mes consolations, ce fut la conscience de travailler pour la survivance du Canada français : petit pays et petit peuple qui parce que catholiques, m'ont toujours paru la grande entité spirituelle en Amérique du Nord.» '' L'abbé Groulx n'est évidemment pas seul, mais il n'est pas question de rappeler, même brièvement, ce qui a pu s'écrire d'intéressant jusqu'en 1950. Je me permets cependant de noter deux événements qui préparent les changements futurs. En 1933 est fondée la Société canadienne d'histoire de l'Église catholique qui chaque année invite ses membres à une session d'étude et publie en un rapport les communications des conférenciers (section française et section anglaise). En quarante ans ont été ainsi publiées des études d'inégale valeur qui forment cependant un ensemble respectable et utile. Si au début la Société sert de tribune à des historiens reconnus, à majorité ecclésiastiques — l'abbé Groulx, Mgr Olivier Maurault, le père Charland, les abbés Maheux et Honorius Provost —, de plus en plus, pendant les dix dernières années, elle attire la collaboration de laïcs et déjeunes historiens. Le deuxième événement que je veux signaler est la fondation, en 1947, de l'Institut d'histoire de l'Amérique française et de la Revue d'histoire de l'Amérique française. Celle-ci veut fournir aux chercheurs « un centre, un foyer où exposer, échanger le fruit de leurs travaux et de leurs recherches ». L'histoire religieuse, comme les autres domaines, en profite beaucoup. Pendant les vingt-cinq premières années, 16.5% des articles sont consacrés à l'histoire religieuse, mais ce pourcentage monte à 22.9% de 1955 à 1963. Il ne faut donc pas se surprendre de trouver dans cette revue un bon nombre des meilleures études sur l'histoire de l'Église canadienne. Elles reflètent aussi l'élan nouveau donné à l'histoire par la fondation des Instituts de Montréal et de Québec. C'est en songeant à ces événements que j'ai choisi de faire un bilan de l'histoire de l'Église à partir de 1950. C'est une tâche immense que rend difficile la multiplication des études et des publications, et aussi l'extrême diversité des thèmes abordés par les historiens. Pour simplifier la présentation, j'aborderai les œuvres en les groupant selon la période qu'elles concernent : le régime français, le XIXe siècle, le XXe siècle.
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Dumont, Micheline. "L’histoire religieuse sans les femmes." Articles 67 (December 14, 2011): 197–208. http://dx.doi.org/10.7202/1006773ar.

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Abstract:
Poser les femmes comme sujet de l’histoire implique que leurs expériences et leur point de vue seront pris en compte. Ce texte réfléchit sur cette question autour de trois points. D’abord, un bref examen critique de deux ouvrages de Benoît Lacroix, dont les titres contrastés laissent croire, à tort, que l’expérience religieuse des femmes sera considérée. Ensuite, le rappel des propositions théoriques de Joan W. Scott, sur le genre en histoire. Enfin, un bref examen de quelques ouvrages récents en histoire religieuse au Québec, ce qui permet d’affirmer que l’absence de la perspective du genre entraîne des lacunes dans la connaissance du passé.
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Pagé, Pierre. "Cinquante ans d’émissions religieuses à la radio québécoise (1931-1983). De l’apologétique au dialogue avec les grandes religions." Articles 68 (December 13, 2011): 7–23. http://dx.doi.org/10.7202/1006733ar.

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Abstract:
L’histoire des émissions religieuses à la radio fait problème de multiples manières : par la mémoire sélective des témoins de notre époque, la méconnaissance des sources et l’interprétation faussée par des idéologies de rejet global d’une époque du Québec. Notre observation attentive des faits de diffusion de la radio situe ce volet de la culture religieuse par rapport à des contextes essentiels à l’interprétation : histoire du Québec, histoire de l’Église et histoire du média. La période retenue va de la toute première émission, L’heure catholique (1931), jusqu’à Dialogue (1969) et Les grandes religions (1972) et jusqu’au terme de L’histoire religieuse du Canada français (1972- 1983) avec Émile Legault, dont le décès en 1983 marque la fin d’une époque. Il faut conclure que ce domaine historique est à peine exploré par la recherche et que, surtout, tout le volet de l’analyse de la réception reste à réaliser.
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Andrès, Bernard. "Québec, 1770-1790." Les Cahiers des dix, no. 59 (March 7, 2011): 217–37. http://dx.doi.org/10.7202/045759ar.

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Abstract:
Est-il possible de retracer une rumeur ayant circulé au Québec dans les années 1770-1790 ? C’est ce que se propose de faire cette étude au sujet de bruits selon lesquels la France aurait voulu reconquérir le Canada. Parmi les sources exploitées : la correspondance d’une religieuse (Marie-Catherine Juchereau-Duchesnay), le témoignage de deux notaires (Jean-Baptiste Badeaux et Simon Sanguinet), une brochure de propagande (attribuée à François Baby) et une lettre forgée par George Washington et le marquis de Lafayette. En contextualisant la production et la diffusion de ces rumeurs dans la province, on tente ici de comprendre l’état d’esprit de la population rurale au moment de la guerre d’Indépendance américaine et dans les années qui suivirent. Cette étude de l’imaginaire de la reconquête se veut une contribution aux travaux sur la rumeur et à l’histoire des mentalités canadiennes par le biais des traces de l’oralité trouvées dans l’archive.
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Hamelin, Louis-Edmond. "Petite histoire de la géographie dans le Québec et à l’université Laval." Cahiers de géographie du Québec 7, no. 13 (April 12, 2005): 137–52. http://dx.doi.org/10.7202/020424ar.

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Abstract:
The development of geography in the province of Québec and its establishment as a course of study at Université Laval are described. For the province of Québec the writer defines five major periods of development of geography ; pre 1830 ; 1830-1880 ; 1880-1910 ; 1910-1945 ; and 1945 to the present. The last period represents the organisational phase of geography in the province and is by far the most important. Among other things, the reasons for the late appearance of geography are analysed and the present state of teaching and research in the province are outlined. Outside influences upon Québec geography are also discussed. The establishment of modem geography at Université Laval is outlined under three beadings : a) 1942-Sept. 1948 — the precursors. b) 1948-1954 — the establishment of geography in the program of the Faculté des lettres (teaching begins in September, 1948, the Cahiers in May, 1952, and summer courses in July, 1954). c) 1955 to the present —• the period of autonomy and expansion (organisational changes, periodicity of the Cahiers, the Mélanges Blanchard, symposia at the provincial level, and the establishment of the Centre d'études nordiques). In enterprise and achievement Laval bas played a leading role in the French-Canadian school of geography. The writer concludes by proposing a short term program for geography in Québec and at Université Laval.
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Hirsch, Sivane, and Marie Mc Andrew. "La représentation de la communauté juive dans les manuels scolaires québécois." Nouveaux cahiers de la recherche en éducation 15, no. 2 (September 20, 2013): 34–63. http://dx.doi.org/10.7202/1018456ar.

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Abstract:
Cet article étudie la représentation de la communauté juive, de son histoire et de sa culture dans les manuels scolaires québécois de deux disciplines ayant comme objectif l’éducation des futurs citoyens avertis: Histoire et éducation à la citoyenneté et Éthique et culture religieuse. Puisque la majorité des élèves québécois ne rencontrent cette communauté que par le biais des manuels, il importe de cerner jusqu’à quel point l’enseignement qu’ils reçoivent leur permet de bien la connaître et de développer des attitudes positives à son égard. Notre étude montre bien que la communauté bénéficie désormais d’une plus grande visibilité dans les manuels, mais que celle-ci ne contribue pas toujours à une meilleure connaissance de la communauté et de son histoire au Québec.
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Wallot, Hubert. "Perspective sur l’histoire québécoise de la psychiatrie : le cas de l’asile de Québec." Santé mentale au Québec 4, no. 1 (June 2, 2006): 102–22. http://dx.doi.org/10.7202/030051ar.

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Abstract:
L'histoire de la folie, dans quelque milieu que ce soit, comporte toujours un double intérêt : du point de vue du non médecin, elle révèle la nature des répressions qu'une société se donne et l'évolution des groupes au pouvoir dans cette société : en ce sens, on découvre que les buts des organisations qui prennent en charge la folie se concrétisent différemment selon la définition sociale de la folie à une époque et selon les intérêts en place. Du point de vue médical d'autre part, pareille histoire tend à illustrer une déviance sociale originale et que d'autre part, les normes sociales et les conceptions professionnelles de la folie et de son traitement tendent néanmoins à s'inspirer d'un ordre social existant et à le justifier indirectement. C'est en ce sens que nous avons élaboré les grandes lignes de l'historique du Centre Hospitalier Robert-Giffard qui fut le premier hôpital psychiatrique du Bas-Canada. Cette histoire couvre 5 périodes distinctes : la période politico-religieuse, la période du professionnalisme d'affaires coloniales de l'époque de l'Union du Haut et du Bas-Canada, période correspondant à la période asilaire, la période hospitalière indigène ou franco-religieuse où prévaut une conception neurologique de la folie, la période psychiatrique où la folie devient une maladie mentale traitable conjointement au plan biologique et psychologique, et enfin la période sociale où la folie tend à se ramener à une déviance sociale devant être prise en charge par des rééducateurs experts des sciences sociales. Nous donnerons ensuite un aperçu d'une période dite de « récupération communautaire ».
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Ferretti, Lucia. "Lucien Lemieux, Une histoire religieuse du Québec, Photographies par Marianne McEwen, Montréal, Novalis, 2010, 191p." Études d'histoire religieuse 77 (2011): 160. http://dx.doi.org/10.7202/1008419ar.

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Brunet, Michel. "Commentaire." I. Perspectives historiques 3, no. 1-2 (April 12, 2005): 43–44. http://dx.doi.org/10.7202/055108ar.

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Abstract:
Cette communication envisage l'historiographie canadienne dans la perspective d'une histoire économique de la province de Québec du XIXe siècle. Nous allons donc, d'abord, nous demander ce qui a été fait, ce qui peut être considéré comme matériaux pour une histoire économique du XIXe siècle. Nous allons, deuxièmement, nous interroger sur les perspectives et les problématiques d'une telle histoire et, enfin, sur les conditions fondamentales de l'historiographie économique au Canada français.
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Hubert, Ollivier. "Construire le rite comme un objet historique : pour un usage pragmatique de l’anthropologie en histoire religieuse du Québec." Articles 67 (December 14, 2011): 81–91. http://dx.doi.org/10.7202/1006764ar.

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Abstract:
Le renouveau de l’histoire culturelle, qui concerne évidemment l’histoire religieuse, risque de se faire dans un rejet inconsidéré de certains des principes fondamentaux de l’histoire sociale : la volonté de rejoindre l’ensemble des acteurs historiques, la pratique d’une histoire critique, la fixation des problématiques autour de la question de la nature changeante du lien social. Ainsi, le retour au « texte », voie prometteuse de renouvellement, porte en lui le danger d’une simple actualisation, ou re-légitimation, de ce que le Pouvoir disait faire. Le travail de l’historien de la culture implique donc un certain effort théorique afin d’inventer de nouvelles manières de lier les discours avec les pratiques sociales en histoire. Cela passe, notamment, par une relance du dialogue interdisciplinaire. C’est cette démarche que j’ai suivie à l’occasion d’une recherche portant sur le phénomène du rite religieux dans le Québec des XVIIIe et XIXe siècles en établissant le pont avec une discipline soeur : l’anthropologie.
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Drouin, Sébastien, and Lan Tran. "Le ciel aux enfers. L’hétérodoxie religieuse au Séminaire de Québec du XVIIe au XVIIIe siècle." Mens 5, no. 2 (April 10, 2014): 241–76. http://dx.doi.org/10.7202/1024356ar.

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Abstract:
Trop longtemps, l’érudition européenne en Nouvelle-France fut délaissée par l’historiographie québécoise. Même si quelques études ont tracé le profil sommaire des diverses bibliothèques qui constituent le fonds ancien du Séminaire de Québec, « l’Enfer » de cette institution demeure méconnu. C’est à ce titre qu’on se propose de mettre en lumière un aspect déterminant de l’histoire du livre sous le régime français en interrogeant la présence de littérature janséniste et protestante dans ce fonds précis. En proposant une histoire théologique du livre ancien aux XVIIe et XVIIIe siècles, cette étude porte attention à l’écho des polémiques faisant rage en Europe afin de vérifier, entre autres choses, si la présence d’hétérodoxies religieuses dans la colonie tient du fait ou de la fable.
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Hudon, Christine. "Connaître et comprendre le passé pour réfléchir au devenir de la société québécoise. La contribution de Serge Gagnon à l’historiographie religieuse." Étude libre 83, no. 1-2 (August 16, 2017): 97–110. http://dx.doi.org/10.7202/1040860ar.

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Abstract:
Cet article vise à retracer le parcours de Serge Gagnon et à mettre en lumière l’apport de ses recherches en histoire religieuse, ainsi que les oeuvres et les auteurs qui l’ont influencé. Ses livres, écrits dans un style vivant et accessible, cherchent à reconstituer l’histoire de la pastorale, des moeurs catholiques et des conditions de vie matérielle des prêtres au Bas-Canada à partir d’une analyse qualitative d’un large corpus documentaire. En se fondant sur de nombreux exemples analysés finement, Gagnon montre comment s’exerce le pouvoir du clergé et tente de cerner les raisons qui conduisent les populations à adhérer au message de l’Église. Les ouvrages sont traversés par trois grandes influences : celle de la sociologie de la connaissance, celle de l’historiographie religieuse française et celle de sociologues américains critiques de l’individualisme et de la société de consommation. Ces derniers font écho au regard inquiet que Gagnon pose sur le mode de vie du Québec actuel en l’opposant au régime de moeurs catholique des communautés bas-canadiennes.
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Levitt, Joseph. "Robert Rumilly, historien des relations entre francophones et anglophones depuis la Confédération." Articles 15, no. 1 (April 12, 2005): 57–76. http://dx.doi.org/10.7202/055646ar.

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Abstract:
Au fur et à mesure qu'un nombre croissant d'historiens s'intéressent au Canada français contemporain, ils se surprennent sur les pistes de Robert Rumilly. Dans une série de quarante et un volumes d'histoire de la province de Québec, il a déblayé une route qu'ils auront d'abord à parcourir avant de préciser leur propre orientation. Rumilly conçoit le destin du Québec comme « un foyer de catholicisme et de civilisation française en Amérique ». Dans son Histoire, il utilise le concept de « race » pour expliquer les relations entre francophones et anglophones et s'arrête longuement aux conséquences de l'industrialisation de la société québécoise. Le fait qu'il soit l'un des historiens réputés du Canada français suffit à justifier une étude de la façon dont il a traité ces thèmes. En outre, au moment où il écrivait son Histoire de la province de Québec, dans les années cinquante et soixante, Rumilly était assez représentatif d'un bon nombre d'intellectuels canadiens-français qui gravitaient autour du Devoir et de L'Action nationale. Une analyse de ses idées sur les rapports entre les deux ethnies et sur l'industrialisation apporte un précieux éclairage sur ce que pouvaient être les conceptions d'un nationaliste québécois de cette époque.
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Bernier, Thérèse. "Une catéchiste québécoise : Soeur Saint-Ladislas, a.s.v." Sessions d'étude - Société canadienne d'histoire de l'Église catholique 52 (December 19, 2011): 77–87. http://dx.doi.org/10.7202/1007004ar.

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Abstract:
Le Congrès se tenant à la Maison-Mère des Soeurs de l’Assomption de la Sainte Vierge, la Société a voulu présenter une communication sur cet Institut. On trouvera ici un témoignage sur Soeur Saint-Ladislas, religieuse de la Congrégation, pionnière du renouveau catéchétique au Québec dans les années 1935-1950. Après un doctorat en pédagogie et des études en théologie, en littérature et en histoire, Soeur Saint-Ladislas mit de l’avant une méthode inductive intégrale d’explication du catéchisme, dans une série de six volumes intitulés Aux Petits du Royaume. Elle eut une influence déterminante dans la réforme des programmes de catéchèse de l’après-guerre.
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Huot, Pascal. "Grandeurs et misères du calvaire de Shipshaw." Terrains 10 (January 22, 2013): 81–95. http://dx.doi.org/10.7202/1013542ar.

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Abstract:
Témoins d’une ferveur religieuse populaire, les croix de chemin et calvaires signent le paysage du Québec. Vestiges d’une époque, ils ont subi pour plusieurs les contrecoups du temps. Mais certains jouissent encore aujourd’hui de la dévotion de fidèles. À cet égard, le calvaire de Shipshaw dans la ville de Saguenay, vieux de plus de 61 ans, mérite considération. D’abord et avant tout, témoin d’une histoire humaine, sa survie et sa revitalisation sont tributaires des efforts d’une dame, Charlotte Mercier-Bouchard. Cet article retrace la chronologie de ce calvaire, son édification, ses épreuves ainsi que les actions posées pour en assurer la revitalisation et la pérennité.
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Lachance, Anne. "L'influence du facteur religieux dans le financement des écoles privées au Québec et en Ontario." Canadian Journal of Political Science 54, no. 1 (February 17, 2021): 23–40. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423920001134.

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Abstract:
RésuméCet article vise à expliquer les motifs pour lesquels le Québec finance les écoles privées alors que la province voisine, l'Ontario, ne leur apporte aucune aide directe. L'auteure avance que ces politiques sont liées à la configuration religieuse des provinces au moment de l’établissement de leur système d’éducation. Au Québec, où la religion catholique était dominante, l'autorité de l'État sur l'éducation a été contestée jusqu'au milieu du 20e siècle par l’Église catholique. En revanche, en Ontario, les églises protestantes, qui étaient majoritaires, ne sont pas opposées au développement des écoles publiques. L'État s'est alors rapidement imposé comme l'autorité suprême en matière d'éducation. Au 20e siècle, les politiques des gouvernements des deux provinces ont été influencées par l'héritage des décisions prises un siècle plus tôt.
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Provencher St-Pierre, Laurence. "Ethnologie en contexte muséal." Ethnologies 40, no. 2 (February 26, 2019): 51–73. http://dx.doi.org/10.7202/1056383ar.

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Abstract:
Dans son ouvrageLe Québec pour terrain. Itinéraire d’un missionnaire du patrimoine religieux(2004), l’ethnologue Jean Simard relevait la richesse du patrimoine immatériel des Augustines de l’Hôtel-Dieu de Québec dans un contexte d’abandon généralisé de la pratique religieuse. Quinze ans plus tard, les Augustines de la province proposent aux ethnologues un terrain de recherche renouvelé. Héritières d’un patrimoine culturel immense, elles ont choisi d’assurer la transmission de celui-ci par la création d’un complexe patrimonial novateur incluant un hôtel, un centre d’archives et un musée. En retraçant le développement de la collection du Monastère et les différents types d’objets patrimoniaux qu’on y conserve, cet article propose de s’éloigner de l’image de l’ethnologue « missionnaire du patrimoine » et d’adopter une approche ethnologique du musée en s’intéressant aux pratiques muséales contemporaines et à ses divers acteurs.
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Chartier, Roger. "Contribution à l'histoire québécoise du travail (VIII)." Relations industrielles 19, no. 2 (January 21, 2014): 189–200. http://dx.doi.org/10.7202/1021310ar.

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Abstract:
Sommaire Voici le huitième et dernier d'une série de textes sur la législation québécoise du travail (et sur les services connexes du Ministère du travail) de 1885 à nos jours. Ces notes pourront un jour servir à une histoire plus méthodique des relations du travail au Québec. Cette série d'articles est la synthèse d'une « Étude analytique et évolutive des services du Ministère du travail et de la législation ouvrière et sociale de la province de Québec, 1885-1952 » préparée par l'auteur à la demande du Ministère, et reproduite ici avec sa permission.
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Chartier, Roger. "Les Lois du salaire minimum des femmes, des grèves et contre-grèves municipales, du département du travail et des syndicats professionnels (1919-1924)." Relations industrielles 17, no. 4 (January 24, 2014): 444–64. http://dx.doi.org/10.7202/1021478ar.

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Abstract:
Sommaire Voici le quatrième d'une série de textes sur la législation québécoise du travail (et sur les services connexes du Ministère du travail) de 1885 à nos jours. Ces notes pourront un jour servir à une histoire plus méthodique des relations du travail au Québec. Cette série d'articles est la synthèse d'une « Étude analytique et évolutive des services du Ministère du travail et de la législation ouvrière et sociale de la province de Québec, 1885-1952 » préparée par l'auteur à la demande du Ministère, et reproduite ici avec sa permission.
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Chartier, Roger. "Les indemnités pour accidents du travail, les bureaux de placement gratuits et la première guerre mondiale (1909-1918)." Relations industrielles 17, no. 3 (January 28, 2014): 287–303. http://dx.doi.org/10.7202/1021575ar.

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Abstract:
Sommaire Voici le troisième d'une série de textes sur la législation québécoise du travail (et sur les services connexes du Ministère du travail) de 1885 à nos jours. Ces notes pourront un jour servir à une histoire plus méthodique des relations du travail au Québec. Cette série d'articles est la synthèse d'une « Etude analytique et évolutive des services du Ministère du travail et de la législation ouvrière et sociale de la province de Québec, 1885-1952 » préparée par l'auteur à la demande du Ministère, et reproduite ici avec sa permission.
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Bélair, Guy. "Histoire de la nématologie au Québec : ce n’est qu’un début!" Phytoprotection 89, no. 2-3 (November 20, 2009): 99–101. http://dx.doi.org/10.7202/038237ar.

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Abstract:
Au cours des 100 ans de la Société de protection des plantes du Québec, la nématologie a évolué au même rythme dans notre belle province que dans les autres pays développés du monde. À la suite des premières observations de pertes majeures au champ effectuées dans les années 1940-1950, des enquêtes nématologiques à l’échelle provinciale ont été réalisées afin de définir les problématiques. Dans les années 1960, 70 et 80, des essais d’efficacité de nématicides ont été effectués par les compagnies de pesticides et le gouvernement fédéral. Dans les années 1980, on assiste à l’émergence des programmes de lutte intégrée, du dépistage des ravageurs et de la recherche de moyens de lutte de remplacement (rotation, date de semis, tolérances, etc.) dans le but de réduire la dépendance aux nématicides. La lutte intégrée passe par des connaissances sur la distribution spatiale des nématodes et le développement d’outils de dépistage rapide requis et adoptés par les réseaux de dépistage (scouting), un secteur qui demeure encore innovateur jusqu’à aujourd’hui en Amérique du Nord et en Europe. La découverte récente du nématode doré Globodera rostochiensis, un nématode de quarantaine au Canada, a plongé rapidement la nématologie dans le XXIe siècle avec l’utilisation des techniques d’identification à l’aide d’outils biomoléculaires, la mise en place d’un programme d’amélioration génétique avec marqueurs spécifiques pour identifier les gènes dominants de résistance ainsi que la mise au point de techniques PCR en temps réel pour quantifier le nombre d’oeufs viables dans le sol.
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Craig-Dupont, Olivier, and Gérald Domon. "Protection privée de la biodiversité et fiscalisation du marché de la wilderness : une histoire de la conservation volontaire au Québec (1980-2014)." Recherche 56, no. 2-3 (December 11, 2015): 381–417. http://dx.doi.org/10.7202/1034212ar.

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Abstract:
Depuis la fin des années 1980, la province de Québec est le théâtre d’une véritable prolifération de statuts de protection écologique sur terres privées. Réserves naturelles en milieu privé, dons écologiques, servitudes de conservation et « fiducies foncières » se multiplient maintenant dans certaines régions du Québec méridional. Vu la nature privée des transactions foncières qui composent ce mouvement, ce dernier demeure largement méconnu. Il a pourtant eu un impact substantiel sur le façonnement de certaines politiques contemporaines concernant la conservation du patrimoine naturel au Québec. À travers une recherche détaillée de fonds d’archives ministériels et une série d’entrevues avec des acteurs clefs, cet article retrace la genèse de ce mouvement de conservation volontaire au Québec. Il souligne comment les États canadien et québécois, de même que certaines corporations à but non lucratif, ont facilité la mise en place d’un réseau d’aires protégées privées largement financées par le trésor public, par l’entremise d’avantages fiscaux. La reconstruction de cette institutionnalisation de la conservation volontaire au Québec révèle comment l’État fut un agent actif dans la décentralisation, la privatisation et la fiscalisation progressive de la conservation du patrimoine écologique au Québec.
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Doucet, Pierre. "Devenir psychiatre au Québec dans les années 1950-1960." Santé mentale au Québec 40, no. 2 (September 14, 2015): 35–49. http://dx.doi.org/10.7202/1033040ar.

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Abstract:
L’auteur est le témoin d’une période historique de la psychiatrie dans une province du Canada, au Québec, largement francophone. Il décrit le contexte, les études nécessaires, et les soins en tant qu’observateur et acteur. Au Québec, dans les années 1950, la psychiatrie n’existait pas comme telle en tant que spécialité. Il existait cependant une discipline : la neuropsychiatrie. Elle reposait sur les épaules des neurologues qui acceptaient de s’occuper des cas de psychiatrie, que peu de médecins voulaient traiter à ce moment-là. La société québécoise religieuse et rurale des années 1950 se préparait à la Révolution tranquille. Cette dernière a finalement éclaté après 1960. Mais le milieu artistique était déjà en pleine effervescence, et dès 1948, il manifesta son opposition aux valeurs qui avaient cours avec la publication du manifeste Refus global. Parmi les signataires de ce dernier, on trouve Bruno Cormier en tant qu’étudiant en médecine qui deviendra, après 1950, psychiatre et psychanalyste. Pour devenir psychiatre, il fallait faire une partie de sa résidence aux États-Unis ou en France. La résidence aux États-Unis dans les années 1950 représentait la grande aventure pour les jeunes médecins du Québec, surtout pour les francophones. À la fin des années 1950, la pharmacologie émettait ses premiers balbutiements. Cependant, la thérapeutique existait même si elle a été bien décriée déjà en son temps et depuis lors. Il s’agit des électrochocs, du coma insulinique et de la lobotomie, que l’auteur se permet de décrire à partir de ses expériences de résidence en psychiatrie.
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Craig-Dupont, Olivier. "Science gouvernementale et nation building : Parcs Canada et la réinterprétation des territorialités locales." Scientia Canadensis 35, no. 1-2 (February 11, 2013): 65–83. http://dx.doi.org/10.7202/1013981ar.

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Abstract:
Ce texte analyse l’histoire de création du parc national de la Mauricie au Québec dans les années 1970. Il explore notamment le rôle que joue la science de l’écologie dans la mise en place d’une représentation idéalisée de la nature dite « sauvage » des parcs nationaux canadiens sur le territoire mauricien. Selon le discours officiel de l’agence Parcs Canada, ce parc vise en effet à protéger un exemple de la « nature sauvage des grandes forêts du Bouclier canadien ». Or, notre histoire révèle toutefois des forêts profondément marquées par une activité humaine séculaire faite de chasse, de pêche et de foresterie. Dès lors, comment l’agence fédérale Parcs Canada réussit-elle à créer sur ces paysages humanisés une « aire naturelle représentative d’intérêt canadien »? La science de l’écologie permet cette transformation de la territorialité mauricienne. Par l’entremise d’inventaires, de cartes écosystémiques et de plans directeurs qui mettent l’accent sur les composantes naturelles du lieu – mais qui font abstraction de son histoire humaine –, Parcs Canada réussit à concrétiser matériellement et symboliquement sur le territoire de la province l’idéal de nature sauvage des parcs nationaux canadiens. Partant de la thèse de Suzanne Zeller (1988), notre histoire montre ainsi que la science servît à soutenir, toujours en 1970, les entreprises de nation-building de l’État canadien.
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Faugier, Étienne. "De la codépendance à l’indépendance." Tourisme et transport 32, no. 2 (June 8, 2016): 7–15. http://dx.doi.org/10.7202/1036590ar.

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Abstract:
Comment le tourisme influence-t-il le transport ? Comment le transport influence-t-il le tourisme ? Comment démarre et comment se développe la coopération entre le tourisme et l’automobile dans la première moitié du XXesiècle ? Cet article entend montrer l’évolution des liens entre le tourisme et le transport en s’appuyant sur le cas de la province de Québec entre 1906 et 1936. Ce territoire constitue un exemple pertinent car durant cette période, le tourisme et la voirie se rejoignent pour former une politique étatique. Il s’agit d’en comprendre les origines, l’évolution et les conséquences que cela a pu avoir sur ces deux thématiques que sont le tourisme et le transport automobile.À partir d’une recherche en histoire, l’article montre que les actions entreprises par les clubs automobiles de la province ont incité à l’essor du tourisme automobile. Puis, nous verrons que la pression associative amène l’État à participer activement au phénomène en devenant un des acteurs principaux de son élaboration à travers le ministère de la Voirie. La conclusion ouvre la réflexion sur l’historiographie.
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Boucher, François-Emmanuël. "La revue Égards et la pensée réactionnaire dans le XXIe siècle québécois." Globe 14, no. 2 (April 10, 2012): 121–41. http://dx.doi.org/10.7202/1008785ar.

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Abstract:
Lancée à l’automne 2003 et publiée dès lors chaque trimestre, la revue Égards s’avère sans conteste l’expression la plus radicale, au Québec, d’une pensée religieuse, le lieu de production d’un discours qui se veut hautement contestataire, le point de vue de ce que l’on nomme communément la droite réactionnaire. Sous l’égide de Jean Renaud, Richard Bastien, Luc Gagnon et Maurice G. Dantec, Égards, sous-titrée Revue de résistance conservatrice, publie trimestre après trimestre des textes de chroniqueurs, d’écrivains et d’universitaires québécois, fait paraître la traduction de chroniques du National Post ainsi que de plusieurs journaux américains, publie autant des homélies du cardinal Marc Ouellet que des textes des philosophes et politicologues français Alain Finkielkraut et Pierre-André Taguieff. Incendiaire, hostile à ce que la revue présente comme la doxa médiatique actuelle, cherchant à la fois la provocation et la polémique, Égards se définit par l’affirmation d’une rupture complète avec ce qu’elle présente comme la mentalité « socialisante » du Québec et surtout avec les discours qui monopoliseraient l’espace public de cette province depuis les premiers soubresauts de la Révolution tranquille. En fait, l’existence d’Égards est justifiée, dès le premier numéro, par la revendication d’un désir de combattre ce que les auteurs appellent la « dictature discursive » d’une certaine élite québécoise, dictature qui aurait presque réussi à écraser toutes les formes d’opposition, tous les discours, toutes les pensées, toutes les analyses qui ne glorifient pas l’excellence du « modèle québécois », défini ici comme le triomphe d’une étatisation par laquelle on imposerait et maintiendrait les acquis de la Révolution tranquille. C’est cette manifestation d’un désaccord radical et d’un refus catégorique de suivre ce « modèle » qui sera analysée ici comme un contre-discours original utilisant une rhétorique en rupture avec celle qui jusqu’alors était le propre de la droite catholique au Québec.
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Hamelin, Jean, and Louise Beaudoin. "Les cabinets provinciaux, 1867-1967." Articles 8, no. 3 (April 12, 2005): 299–317. http://dx.doi.org/10.7202/055373ar.

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Abstract:
Le 25 janvier 1884, le Daily Starde Montréal écrivait: « After all, no very great statesmanship is wanted in Québec, only a little business ability, some honesty and a great deal of independence of character.» Cette conception d'un ministre provincial semble un peu étroite depuis que la revalorisation de l'État est à l'ordre du jour et que le budget annuel du Québec atteint 2,6 milliards de dollars. Elle explique peut-être pourquoi on ne s'est jamais attardé à analyser ni le fonctionnement des cabinets provinciaux, ni leur composition, ni les coutumes et les influences qui président à leur formation. Sauf Robert Rumilly qui, dans son Histoire de ta province de Québec, ne rate jamais l'occasion de dévoiler les intrigues qui accompagnent la naissance d'un cabinet, personne n'a encore analysé la formation d'un seul cabinet provincial, encore moins présenté une analyse systématique de la question. L'assimilation du cabinet provincial à un super-conseil municipal n'est pas seule en cause. Les documents sur le sujet sont rares. Peu de premiers ministres nous ont légué leurs archives personnelles, aucun n'a écrit ses mémoires, sauf Antonio Barrette. Les journaux demeurent la source la plus accessible mais aussi la plus discutable. Ce sera la faiblesse de cette étude de ne pas reposer sur une plus complète documentation historique. Les Canadian Parliamentary Guides et les journaux, complétés par quelques études d'histoire politique et des confidences de certaines personnalités politiques, forment la documentation de base. Si ces sources ne répondent pas à toutes les exigences scientifiques, elles permettent toutefois d'esquisser un schéma d'explication valable de nos cabinets provinciaux.
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La Charité, Claude. "Bibliothèque familiale et pratiques bibliophiliques chez les Salaberry." Études littéraires 46, no. 2 (October 24, 2016): 109–22. http://dx.doi.org/10.7202/1037705ar.

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Abstract:
En matière de bibliothèques, le Québec apparaît comme une société résolument du Nouveau Monde, où le patrimoine imprimé est demeuré, jusqu’à récemment, une notion abstraite plutôt qu’une pratique bien ancrée, et cela indépendamment de la richesse et de l’intérêt des collections de livres, rarement perçues comme un héritage à transmettre aux générations suivantes. Il faudrait cependant se garder de généraliser hâtivement, car quelques rares exceptions viennent heureusement nuancer cette règle. C’est le cas de la bibliothèque familiale des Irumberry de Salaberry aujourd’hui dispersée, mais dont deux exemplaires ont été récemment retrouvés. Le premier de ces ouvrages est le tome I des Mémoires militaires sur les Grecs et les Romains (1760) de Charles Guischardt. L’exemplaire, conservé à l’Université de Sherbrooke, porte l’ex-dono manuscrit d’Ignace-Michel-Louis-Antoine d’Irumberry de Salaberry (1752-1828) à son fils Charles, héros de la bataille de la Châteauguay. L’autre ouvrage, conservé dans une collection particulière, est L’Hermite en province (1819) d’Étienne de Jouy. Cet exemplaire comporte l’ex-libris du père, ainsi que certaines annotations de sa main relatives, notamment, à la signification du patronyme Salaberry en langue basque. Cet article se propose d’étudier ces deux exemplaires pour en montrer la signification et la portée en vue d’une histoire, qui reste à écrire, des usages du livre et de la bibliophilie dans le Québec du XIXe siècle.
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Lemaitre, Nicole. "Marc Venard, Réforme protestante, Réforme catholique dans la province d'Avignon, XVIe siècle, préface d'Alphonse Dupront, Paris, Editions du Cerf, « Histoire religieuse de la France », 1993, 1270 p." Annales. Histoire, Sciences Sociales 50, no. 1 (February 1995): 211–12. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900060789.

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Thibaudeau, Marie-France. "Histoire de le profession infirmière au Québec Edouard Desjardins, Suzanne Giroux et Eileen E. FlanaganHistoire de le profession infirmière au Québec Edouard Desjardins, Suzanne Giroux et Eileen E. Flanagan Montréal, L’Association des infirmières et infirmiers de la province de Québec, 1970,270 p." Canadian Bulletin of Medical History 11, no. 1 (April 1994): 258–59. http://dx.doi.org/10.3138/cbmh.11.1.258.

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Hardy, René. "L'ultramontanisme de Laflèche : genèse et postulats d'une idéologie." Articles 10, no. 2-3 (April 12, 2005): 197–206. http://dx.doi.org/10.7202/055461ar.

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Abstract:
L'ouvrage de l'abbé Laflèche, Quelques considérations sur les rapports de la société civile avec la religion et ta famille, a d'abord été publié sous forme d'articles dans le Journal des Trois-Rivières. L'auteur y exprimait là, en 1866, plus d'un an après la publication du Syllabus (8 décembre 1864), l'ensemble de ses conceptions politiques, sociales et religieuses. L'année même de cette publication, Eusèbe Sénécal, éditeur de Montréal, réimprimait ces écrits dans un petit volume in-16° constituant 260 pages. Désormais la pensée de Laflèche, déjà transmise aux quelques 500 familles abonnées au journal trifluvien et aux centaines de membres des « Cercles de lecture », connaîtra une large diffusion par l'intermédiaire des bibliothèques curiales, paroissiales et collégiales. Encore en 1909, on en conseille la lecture aux étudiants du grand séminaire des Trois-Rivières. L'auteur se propose d'établir la supériorité du pouvoir spirituel sur le pouvoir temporel et de définir les rapports entre la société civile, la religion et la famille, afin de contrecarrer le courant moderne de la « séparation absolue de l'ordre social d'avec l'ordre religieux » et de conjurer le danger du « libéralisme indépendant et antichrétien ». Or les dangers que perçoit Laflèche ne sont pas exclusifs au Québec. Une dialectique de réfutation de ces mêmes erreurs a déjà été élaborée par les ultramontains français, et tout d'abord par leur chef de file, Félicité de Lamennais, et son disciple immédiat, l'historien René-François Rohrbacher. Ceux-ci avaient établi, le premier dans l'Essai de 1820 et le second dans Y Histoire universelle de l'Église catholique, que la raison générale, c'est-à-dire les « croyances élémentaires de la société », transmises par la tradition, était le seul moyen d'atteindre la vérité. Ils démontraient qu'il n'y avait pas de société ou d'autorité sociale sans religion et d'ordre social sans autorité spirituelle. Laflèche s'approprie cette dialectique autoritaire basée sur la foi et, comme l'écrit Xavier de Montclos à propos de Lamennais, il cherche la vérité traditionnelle dans la Révélation, dans l'histoire religieuse et profane et dans la philosophie. Mais en philosophie, il fait abstraction d'un siècle, celui des Lumières, et en histoire, il ne s'attaque au XIXe que pour en démontrer la déviation de la ligne de pensée traditionnelle. En recherchant la vérité sur les fondements de la famille des gouvernements et des sociétés, l'auteur des Considérations nous livre aussi ses conceptions sur le nationalisme, le travail, l'éducation, l'émigration aux États-Unis, la mission providentielle des Canadiens français et la politique, autant de thèmes développés dans le présent exposé.
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Giasson, Thierry, Colette Brin, and Marie-Michele Sauvageau. "Le Bon, la Brute et le Raciste. Analyse de la couverture médiatique de l'opinion publique pendant la «crise» des accommodements raisonnables au Québec." Canadian Journal of Political Science 43, no. 2 (May 28, 2010): 379–406. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423910000090.

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Abstract:
Résumé.De mars 2006 à décembre 2007, le Québec a été secoué par un débat sociétal sur la question de la gestion de la diversité culturelle. Cette «crise» aurait été alimentée par untsunami médiatiquetraitant de divers cas d'accommodements juridiques ou d'ajustements administratifs accordés dans les services publics à des citoyens québécois issus de l'immigration dans la grande région de Montréal (Giasson et coll., 2008). Par le biais d'une couverture étendue, les médias ont attiré l'attention de la population sur ces pratiques d'accommodement. L'article présente les données exploratoires d'une analyse de contenu de la couverture faite par onze journaux québécois du climat de l'opinion des Québécois en matière de diversité et d'immigration pendant la phase intensive de développement du débat. L'étude montre que dans leur analyse des sondages d'opinion et dans la présentation générale des tendances de l'opinion publique sur les accommodements raisonnables, les journaux ont mis l'accent sur l'évaluation du malaise des répondants envers l'immigration et la diversité religieuse plutôt que sur l'ouverture de la population québécoise envers la diversité et sur l'apport social de l'immigration, renforçant ainsi davantage l'impression populaire qu'une crise sociale majeure se déroulait et qu'il existait un fossé entre les Québécois «de souche», les Québécois issus de l'immigration et les autres Canadiens.Abstract.From March 2006 to December 2007, the province of Quebec experienced a contentious public debate on diversity. The “crisis” was fueled by a “media tsunami” during which news outlets actively reported on numerous cases of reasonable accommodation practices or administrative agreements in public services granted in the Greater Montreal region to citizens of immigrant background (Giasson et al., 2008). Through this extensive coverage, the media brought these instances of accommodation to the public's attention. The research studies the press coverage that 11 daily newspapers dedicated to the state of public opinion in Quebec during the active and intense development phase of the “crisis”. The study shows that in their analysis of polls and their general framing of the mood of public opinion towards reasonable accommodation, newspapers focused mostly on the malaise in the population toward immigration and religious diversity rather than on its openness to diversity and to the positive social outcomes of immigration. In doing so, the media further anchored the popular impression that a serious social crisis was ongoing and that a wide gap in tolerance existed between Francophone Quebeckers, Quebeckers of recent immigrant background and other Canadians.
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Hautecoeur, Jean-Paul. "Variations et invariance de l'Acadie dans le néo-nationalisme acadien." Articles 12, no. 3 (April 12, 2005): 259–70. http://dx.doi.org/10.7202/055537ar.

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Abstract:
On se représente trop souvent l'Acadie comme une société «monolithique», «unidimensionnelle», «non pluraliste», un peu comme la survivance d'un antique modèle de société hiérarchique où la transmission des traditions est rigoureusement contrôlée par des grands-prêtres ou des dignitaires initiés par la « patente », et méthodiquement rythmée par les rites et cérémonies du calendrier occulte. Une telle image constituée par analogie ressemble trop au type-idéal pour rendre compte de cette formation historique originale qu'est la société acadienne. Elle est aussi trop conforme, par certains côtés, aux canons d'une idéologie unitariste pour ne pas être soumise à la critique. Cette première représentation à laquelle se rattachent de nombreuses variations est très optimiste dans le sens où elle constitue un objet fini, non contradictoire, non problématique : la société existe en soi, tel est son modèle. Une deuxième représentation, moins « savante » que l'autre, consiste à définir l'Acadie comme un souvenir et à ne voir en l'Acadie actuelle qu'un terrain vague parsemé des débris d'une histoire malheureuse. Il resterait quelques ilôts acadiens au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Ecosse où on parle encore un français archaïque et où l'on continue à filer et à chanter, comme dans la chanson. Ce sont eux qui justifiaient que la province du Nouveau-Brunswick se déclare bilingue alors qu'elle était renommée pour son loyalisme à la couronne britannique... Cette image, trop pessimiste, à laquelle se rattachent aussi de nombreuses variations, a des relents de l'idéologie anglo-canadienne intégratrice qui nie à l'autre toute existence autonome pour, au mieux, en faire une originalité « culturelle » à préserver. Acadie traditionnelle, Acadie folklorique : deux stéréotypes — on pourrait en trouver d'autres — dont on découvre vite l'étroite filiation avec des formations idéologiques connues et qui ont tous deux pour conséquence de surdéterminer au départ le terrain sémantique ou de brouiller momentanément le champ d'investigation au « regard prolongé » (celui du sociologue, journaliste, homme politique, etc.). La société acadienne est en soi une certaine configuration de rapports sociaux dont il ne sera pas question dans cet article. Elle existe aussi pour soi dans les diverses théories qu'en ont les acteurs et groupements d'acteurs sociaux. Contrairement à la théorie ou idéologie dominante, j'emploie théories au pluriel et c'est précisément de l'aventure de l'idéologie contestataire de l'idéologie officielle qu'il sera question. L'existence même du discours discordant d'intellectuels et leaders étudiants détruit la théorie simplificatrice selon laquelle la société serait un consensus et ses leaders nationaux les « chefs naturels » incontestés. Il existe deux discours visant à définir les finalités et objectifs de la société globale qui ont en commun une grande cohérence et la même prétention à faire l'unanimité des consciences. La différence est que l'un vise à protéger et perpétuer une certaine lecture de la tradition et une certaine pratique de la culture, et comme tel il a la légitimité, alors que l'autre vise à changer lecture et pratique de la culture pour donner à la société un nouveau destin. Celui-ci n'a pas comme dans d'autres formations sociales la légitimité que pourrait lui conférer l'affiliation à un club, un parti, un syndicat ou tout autre groupement organisé et reconnu : il est tenu pour sauvage, quand il n'est pas tout simplement nié comme tel. Mon propos est le suivant : observer et comprendre le rapport des jeunes idéologues au signe Acadie ou Acadien, en suivre l'itinéraire pour retracer la genèse du projet collectif tout neuf de l'annexion de « L'Acadie » au futur Québec indépendant. Le contenu proprement dit de ce projet m'importe peu ; m'intéresse sa genèse en rapport avec le signe d'identité collective. Mon hypothèse était la suivante : il fallait que les étudiants conservent le signe, qu'ils lui donnent un sens explicite et positif pour faire entrer leur discours dans l'histoire ou pour lui donner des chances objectives de devenir collectif. Mieux : afin que le discours gagne la cohérence nécessaire pour entrer en concurrence avec le discours traditionnel, il devait faire du signe Acadie son centre. Le symbole primordial devait assurer la liaison entre l'ancien et le nouveau : il devait continuer d'être le lieu de l'échange entre le caché et le manifeste, entre la langue et la parole, entre la culture et les traditions. J'ai distingué, dans l'évolution du rapport des nouveaux idéologues au signe Acadie, trois moments qui reproduisent à peu de choses près trois étapes successives de la praxis collective des étudiants de l'Université de Moncton : le Ralliement de 1966, les «événements» de '67-'69, la «répression» de '70-'71. Je n'ai retenu pour ce travail que les exemples les plus significatifs, sélectionnés à partir d'un fichier systématique de la production idéologique acadienne de ces dernières années. Beaucoup de documents annexes ou connexes ne seront pas reproduits ici.
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Biron, Johanne. "Les ex-libris, ex-dono, lettres et notes manuscrites, ces témoins de l’unité et de la dispersion des collections des jésuites du Québec." Articles 5, no. 1 (November 22, 2013). http://dx.doi.org/10.7202/1020219ar.

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Abstract:
L’examen proposé dans cet article des ex-libris, ex-dono, lettres et notes manuscrites trouvés dans plusieurs imprimés des xvie, xviie et xviiie siècles que possèdent aujourd’hui les jésuites de la Province du Canada français mène le lecteur des collections de la bibliothèque du Collège de Québec, fondée en 1632, aux collections de la Bibliothèque du Collège de l’Immaculée-Conception conservées, depuis 2004, à la Bibliothèque de la Compagnie de Jésus, à Montréal. Selon qu’ils ont été tracés ou apposés avant ou après 1800, les ex-libris dont les jésuites ont marqué leurs livres racontent l’histoire, ou des anciennes missions de la Compagnie de Jésus dans la Nouvelle-France ou des missions modernes de la Compagnie au Canada. Il est donc possible, notamment grâce aux mots tracés à la main par d’autres possesseurs, laïcs ou religieux, et aux empreintes laissées par des donateurs dans quelques exemplaires anciens, d’entrevoir une continuité dans la discontinuité d’une histoire marquée par l’absence des jésuites du Canada entre 1800 et 1842.
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Grenet, Sylvie. "Histoire, patrimoine immatériel et identité : la question religieuse au Québec." In Situ, no. 11 (July 22, 2009). http://dx.doi.org/10.4000/insitu.4548.

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Baisset, Didier. "Le compromis plutôt que la tolérance religieuse ou la délicate recherche d’un ajustement politico-juridique en Roussillon au XVIIe siècle." Revue Internationale des Francophonies, no. 8 (November 27, 2020). http://dx.doi.org/10.35562/rif.1151.

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Abstract:
L’idée de laïcité est récente et il peut paraître insolite de s’y intéresser pour des périodes historiques en deçà de la fin du XIXe siècle, mais, il n’en demeure pas moins que la question prégnante du « vivre ensemble » nous ramène aux origines et à l’histoire. En effet, le raisonnement laïque n’a pas avancé d’un pas toujours assuré pour déboucher, à l’issue d’un continuum paisible, sur la laïcité. La France jouit à cet égard d’une histoire fort singulière, marquée par des conflits religieux d’une grande férocité et par l’adoption – depuis 1598 à la suite de l’Édit de Nantes – de mesures qui se présentaient, chaque fois, comme des solutions achevées. Plus que d’autres, l’histoire de France s’est inscrite tant dans ces phénomènes, que dans les expériences qui en ont résulté. Porter un regard sur cette histoire demeure nécessaire à la bonne compréhension de la maïeutique laïque. Les mutations constantes qui émaillent les XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles peuvent se regarder comme autant de pas franchis sur le chemin de la liberté de penser et de pratiquer librement une religion. Au XVIIe siècle, même lorsque la tolérance prévaut, il ne s’agit pas d’organiser ou de penser une société laïque, mais plutôt de permettre à des hommes de choisir une préférence confessionnelle. L’idée qui préside est bien celle d’une tolérance, autrement dit accepter que certains individus suivent une autre voie spirituelle, quand bien même les autorités en place estiment qu’ils se fourvoient. Mais, les temps historiques varient d’un territoire géographique à l’autre. Inégalement concernés par ces politiques religieuses, les territoires sécrètent leur propre temporalité. Tel est le cas du Roussillon au XVIIe siècle. En effet, alors que l’Édit de Nantes visait à établir une paix religieuse durable en France et que, d’un point de vue juridique au moins, les protestants allaient devenir des sujets comme les autres ; l’Espagne et, en son sein, le Roussillon se dirigeaient vers une politique d’éradication du protestantisme. Le Roussillon devait rester, jusqu’en 1640, environ dans le giron de l’Espagne et participer pleinement à ce phénomène. Ainsi, immergées dans un espace religieux moniste, les mentalités roussillonnaises allaient se modeler dans le sens de l’intransigeance, alors que dans le même temps les tribunaux d’inquisition allaient châtier, sans retenue, ceux qui n’étaient plus perçus que comme de fanatiques hérétiques. Dans le cadre des poussées annexionnistes du XVIIe siècle, l’Édit de Nantes allait poser le délicat problème de l’intégration des provinces conquises en termes religieux. Ainsi le Roussillon, exclusivement tourné vers la religion catholique, se trouvait dans une position singulière lors de son intégration dans le royaume de France où la tolérance religieuse prévalait. Cette occurrence, aussi originale qu’ambigüe, allait déboucher sur un compromis plutôt que sur la mise en œuvre d’une politique de tolérance assumée, laquelle s’avérait, au lendemain de l’annexion, totalement chimérique dans cette province. La solution, en Roussillon, allait donc passer par la recherche d’un compromis politico-juridique. La province du Roussillon, au XVIIe siècle, nous offre ainsi un bel exemple de ces processus historiques existants en amont de l’émergence de tout concept de laïcité. Si la religion est omniprésente, la société roussillonnaise d’alors n’est pas, loin s’en faut, théocratique. Même s’ils se trouvent en relation étroite, pouvoir politique et pouvoir religieux sont distingués. Le processus observé pour le Roussillon laisse comprendre que le jeu subtil, d’un ajustement politico-juridique, concerne en définitive la gouvernance politique de la religion dans la province. La monarchie, grâce à l’encadrement des institutions locales, parviendra à imposer à ses nouveaux sujets un compromis viable à défaut de promouvoir la tolérance. Au fond, l’annexion du Roussillon à la France posait avec une acuité particulière, propre au contexte et à la période, la question toujours prégnante de l’altérité et du « vivre ensemble ».
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Deirdre, Meintel. "Ethnicité." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.095.

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Abstract:
Le concept d’ethnicité est le sujet d’une vaste littérature qui a bénéficié des contributions d’auteurs issus de différentes disciplines, dont la sociologie, l’histoire, la science politique et la démographie. Nous faisons ici une revue sélective des ouvrages anthropologiques qui ont marqué le domaine. Le concept d’ethnicité en sciences sociales est généralement attribué au sociologue Max Weber (1921, 1971). Le sociologue allemand conçoit l’ethnicité comme une construction sociale; c'est-à-dire, comme le produit de rapports sociaux. De nos jours, l’approche constructiviste de l’ethnicité prédomine à travers toutes les sciences sociales, y compris l’anthropologie. C’est l’anthropologue Frederik Barth (1969) qui a théorisé l’aspect processuel de l’ethnicité, et ce, en lien avec l’ethnographie des relations intergroupes. Son approche se distingue en ce qu’elle problématise l’émergence de groupes ethniques et leur durabilité dans le temps. Comme l’a écrit Robin Cohen (1978 : 389), « l’ethnicité n’a pas d’existence en dehors des relations interethniques » (notre traduction). Avant d’aller plus loin, précisons certains des termes utilisés ici. « Ethnicité » englobe non seulement l’identité ethnique, mais aussi les modèles culturels qui caractérisent le groupe – certains d’entre eux servant à le délimiter –, les associations, institutions sociales, activités collectives et intérêts communs (Meintel 1993). À l’instar de Fischer (1986), nous ajoutons que l’ethnicité englobe aussi la mémoire, soit la quête des individus et des collectivités de traditions qui servent à développer une vision du futur. Bref, l’ethnicité concerne non seulement le passé, mais aussi le présent et l’avenir. Dans l’optique de Fischer, l’ethnicité n’est pas qu’une forme de distinction sociale, ou un élément de hiérarchisation : elle représente également une gamme de ressources symboliques. L’intérêt pour l’ethnicité en anthropologie doit beaucoup aux recherches en Afrique, notamment celles menées par l’École de Manchester dans les villes où les travailleurs migrants demeuraient. Dans leur optique, ces villes et les villages d’origine constituaient un seul champ social. Dans un vocabulaire centré sur le « tribalisme », des chercheurs britanniques liés à cette école, dont Godfrey et Monica Wilson, Max Gluckman, J. Clyde Mitchell et Elizabeth Colson parmi d’autres, ont développé le Rhodes Livingstone Institute, institut dédié à l’étude des cultures du nord de la Rhodésie (aujourd’hui la Zambie). Ces chercheurs étudiaient les transformations sociales et culturelles des paysans devenus travailleurs urbains. Dans ce contexte de contact intergroupes, les identités ethniques sont devenues prééminentes. Leur nouvelle importance dans les relations sociales des citadins s’illustre par la danse Kalela (Mitchell 1956). Ce rituel hebdomadaire d’invention urbaine où les danseurs mettaient en scène la diversité ethnique et des figures urbaines (médecin, infirmière, etc.). Ici, l’identité tribale (les danseurs provenaient du groupe Bisa) était réinventée comme une forme d’ethnicité urbaine (retribalisation dans les termes de Mitchell). Par ailleurs, Mitchell a développé un schéma de relations urbaines tripartite : relations personnelles, structurelles et « catégoriques ». Tandis que les relations structurelles étaient largement encadrées par les rôles fixes des participants (par exemple, ainé/cadet, patron/ouvrier), les relations « catégoriques » (categorical relationships) concernaient les relations ponctuelles et superficielles; par exemple, au marché, dans les foules urbaines (Mitchell 1966) et largement gouvernées par des stéréotypes ethniques, pas forcément négatifs (1966). Plus tard, Jean-Loup Amselle (1990) a soulevé la question du rôle du colonialisme dans la création de frontières artificielles entre les sociétés africaines. S’appuyant sur ses recherches auprès de plusieurs groupes maliens, notamment les Malinkés, les Peuls et les Bambaras, l’ethnologue propose, plutôt que de considérer les sociétés africaines comme des entités étanches où coïncident cultures, langues et frontières politiques et sociales, de les définir comme une « chaîne de sociétés » caractérisée par un « syncrétisme originaire ». Dans la même veine, Lee Drummond concevait les sociétés des Caraïbes comme un « continuum culturel » caractérisé par une hybridation incessante, perspective qu’il appliqua par la suite à la société pluriethnique de Montréal (1982). Bien que la diversité ethnique (et religieuse) soit le sujet de grands débats sociaux, les études ethnographiques sur les relations interethniques n’abondent pas. Celle de Gerd Baumann (1996) fait exception, l’anthropologue ayant étudié les discours identitaires des habitants d’un district de Londres très diversifié et densément peuplé. Sa monographie illustre bien la fluidité des identités, des discours et des pratiques à l’égard de l’ethnicité. La labilité des frontières ethniques, pour ne pas mentionner la variabilité de marqueurs qui les définissent est illustrée par l’identité « québécoise » au Québec, définie largement par la langue maternelle française, tandis qu’auparavant, les habitants de la province se considéraient plutôt comme Canadiens français, catégorie définie principalement par la confession catholique. Cette mutabilité des frontières et des marqueurs soulève la question de la légitimité des identités et des revendications de droits ou de ressources articulées dans le cadre de ce que plusieurs dénomment « la politique identitaire ». Ces enjeux sont au cœur des travaux d’anthropologues comme James Clifford (2000), parmi d’autres. Clifford se penche sur plusieurs sociétés autochtones, dont les Kanaks de Nouvelle-Calédonie et les Nisga’a de la Colombie-Britannique, pour critiquer la tendance de certains anthropologues (par exemple, Kuper 2003) à considérer les discours identitaires de groupes indigènes comme « essentialistes » et leurs pratiques culturelles adaptatives comme « inventées ». L’auteur affirme par ailleurs que les luttes de groupes subalternes obligent les anthropologues à revoir la notion de « tradition » et à la concevoir non pas comme un corpus culturel figé, mais plutôt comme une gamme de ressources qui sont constamment remaniées. Les sociétés indigènes ne représentent pas, évidemment, des « minorités ethniques » comme les groupes immigrants (Eriksen 1993); au Canada, le terme « Premières Nations » connote leur statut distinct. Cependant, on constate certaines similitudes entre les enjeux identitaires et politiques des peuples autochtones et les minorités ethniques (Cipolla 2017), à plus fort raison compte tenu du fait que la majorité des autochtones au Canada et au Québec vivent en dehors des réserves. Par exemple, les diasporas, telles que Clifford (1994) les présente, concernent les Juifs et les Arméniens mais aussi des peuples amérindiens forcés à quitter leurs territoires (Clifford 2007). Les études anthropologiques de l’ethnicité ont pris une nouvelle tournure avec les travaux de Nina Glick Schiller et ses collègues (Glick Schiller, Basch et Blanc-Szanton 1992) sur la transnationalité. Dans cette optique, l’ethnicité des groupes immigrants est abordée non seulement en rapport avec un territoire particulier (quartier, ville, etc.), mais aussi en lien avec le pays d’origine des migrants et d’autres régions du monde où se trouvent des personnes du même groupe. Les nombreuses études en sciences sociales influencées par ce courant révèlent les dimensions politiques et économiques des réseaux transnationaux des migrants, tout en montrant que la transnationalité ne concerne pas tous les migrants de manière égale. Enfin, le « champ social » où se construit l’ethnicité s’étend désormais au-delà des frontières nationales. Dans les années récentes, nombreux chercheurs ont préféré parler de diversité plutôt que d’ethnicité, pour englober des critères tels que la religion, la l’orientation sexuelle, etc. Comme d’autres le reconnaissent, la diversité n’est pas un concept rigoureux (Kraus date) ; certains considèrent la diversité comme l’angle mort du racisme (CJF) puisqu’elle peut occulter les inégalités entre groupes ethniques. La sociologue Danielle Juteau (2018, p. 38) insiste sur pertinence de l’ethnicité de nos jours pour développer une perspective critique sur la diversité, puisque « son approche relationnelle et constructiviste, souvent matérialiste et transversale, en éclaire diverses facettes » de la diversité. Nous avons eu l’occasion de constater la création de nouvelles catégories ethniques, notamment celle d’ « Arabes » pour désigner les musulmans du Moyen-Orient, repris par des jeunes musulmans eux-mêmes pour s’identifier (Meintel 2018, p. 6-7). L’ethnicité nous semble toujours actuelle comme outil conceptuel pour mieux comprendre les relations intergroupes et les inégalités qui les caractérisent.
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Childhood Studies, Journal of. "Appel de soumissions - L’apprentissage professionnel innovant en éducation à la petite enfance : inspirer l’espoir et l’action." Journal of Childhood Studies 41, no. 3 (December 22, 2016). http://dx.doi.org/10.18357/jcs.v41i3.16400.

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Abstract:
<p><strong>Rédacteurs invités: Joanne Lehrer (Université du Québec en Outaouais), Christine Massing (Université de Regina), Scott Hughes (Université Mount Royal), Alaina Roach O’Keefe (Université de l’Île-du-Prince-Édouard)</strong></p><p><strong></strong>Non seulement l’apprentissage professionnel est-il considéré comme essentiel à l’amélioration de la qualité éducative et comme soutien à l’apprentissage et au développement des enfants (par exemple, Lazarri <em>et al.</em>, 2013, Vandenbroeck <em>et al</em>., 2016), mais certains éléments de la formation initiale et continue ont été identifiés comme critiques pour transformer les identités professionnelles et la pratique des éducatrices (en SGÉ) et des enseignantes (au préscolaire). Par exemple, la réflexion critique et soutenue (Thomas et Packer, 2013), les expériences d’apprentissage ciblant des équipes entières (Vangrieken <em>et al</em>, 2016), les pratiques collaboratives qui visent le pouvoir d’agir des praticiennes (Helterbran et Fennimore, 2004) et la direction (Dolmer <em>et al., </em>2008) sont toutes considérées comme des moyens efficaces afin de soutenir l’apprentissage professionnel.</p><p>Bien qu’il semble y avoir consensus dans les écrits sur <em>ce qui doit être fait</em>, et même sur <em>la façon dont cela devrait être fait</em>, de nombreuses contraintes empêchent la mise en œuvre et le maintien d’un système d’apprentissage professionnel durable et transformationnel en éducation à la petite enfance. Vandenbroeck et ses collaborateurs (2016) vont au-delà de l’accent mis sur les individus et les équipes en identifiant deux autres niveaux nécessaires pour des systèmes compétents d’apprentissage professionnel : des partenariats entre les programmes locaux de l’éducation à la petite enfance et les institutions sociales, culturelles et éducatives (collèges et universités); et la gouvernance en matière de vision, de finances et de suivi. Dans le contexte canadien, la <em>Fédération canadienne des services de garde à l’enfance</em> a également souligné l’importance d’une stratégie cohérente visant à renforcer la main-d’œuvre en services de garde éducatifs (CCCF, 2016). Toutefois, l’éducation à la petite enfance au Canada relève des gouvernements provinciaux et territoriaux. Par conséquent, les conditions, les règlements, les exigences de certification, les programmes et les systèmes d’éducation varient considérablement d’une province ou d’un territoire à l’autre. Les exigences en matière d’éducation pour la qualification, par exemple, peuvent comprendre une formation non formelle (dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut), une formation de courte durée, un certificat d’un an ou un diplôme de deux ans. Cela complique les efforts pour définir qui est le professionnel de la petite enfance et quelles sont les possibilités constitutives de l’apprentissage professionnel (Prochner <em>et al</em>., 2016). Bien que ces disparités puissent entraver l’élaboration d’une stratégie cohérente, Campbell et ses collaborateurs (2016) ont récemment affirmé que l’on pourrait approfondir les apprentissages, en partageant et en appréciant la riche diversité des approches en matière d’apprentissage professionnel, à la fois au sein des provinces et des territoires et intra provinces et territoires. De plus, des exemples provenant d’autres pays permettraient d’élargir la discussion et d’élargir notre compréhension des possibilités (Vandenboreock <em>et al</em>., 2016).</p><p>Ce numéro spécial est donc consacré aux partages d’histoires d’espoir et d’actions concertées, reliant la théorie à la pratique. Nous attendons des propositions canadiennes et internationales liées aux pratiques d’apprentissage professionnel qui s’étendent au-delà des programmes individuels, mettant en vedette des partenariats et des efforts de mobilisation communautaire à l’intérieur et à travers différents contextes éducatifs liés à la petite enfance (Centres de la Petite Enfance, maternelle, halte-garderie, etc.) et en lien avec diverses thématiques : philosophiques, pratiques, critiques, transformatrices, personnelles et d’espoir. Chaque soumission répondra à une ou à plusieurs des questions clés, y compris, mais sans s’y limiter à :</p><ul><li>Comment conceptualiser l’apprentissage professionnel en éducation à la petite enfance?</li><li>Comment établir et maintenir des partenariats efficaces pour favoriser l’apprentissage professionnel?</li><li>Quelles stratégies de mobilisation communautaire transformatrice pourraient être partagées?</li><li>Comment les stratégies novatrices peuvent-elles être appliquées à une plus grande échelle?</li><li>Comment les pratiques d’évaluation et d’apprentissage professionnelles peuvent-elles être perturbées?</li><li>Quelle histoire de l’apprentissage professionnel avez-vous besoin de (ou voulez-vous) raconter?</li><li>Comment votre communauté a-t-elle été transformée par une activité, une pratique ou un évènement ou particuliers?</li><li>Comment la vie et l’avenir des enfants peuvent-ils être façonnés positivement par l’engagement dans les partenariats et la mobilisation?</li><li>Où pourrions-nous être dans 5, 10 ou 15 ans?</li></ul><p>Nous accepterons des soumissions dans des formats multiples, y compris des articles de recherche, des articles théoriques, des pièces multimédias, des œuvres d’art, des recensions de livres, etc. Ils peuvent être présentés en anglais, en français ou dans toute langue autochtone canadienne reconnue.</p><p>La date limite pour les soumissions est fixée au 1<sup>er</sup> aout 2017.</p><p> </p><p>References</p><p>Campbell, C., Osmond-Johnson, P., Faubert, B., Zeichner, K., Hobbs-Johnson, A. with S. Brown, P. DaCosta, A. Hales, L. Kuehn, J. Sohn, &amp; K. Steffensen (2016). <em>The state of educators’ professional learning in Canada</em>. Oxford, OH: Learning Forward.</p><p>Canadian Child Care Foundation [CCCF], (2016). <em>An Early Learning and Child Care Framework for Canada’s Children</em>. Retrieved from: http://www.cccf-fcsge.ca/wp-content/uploads/CCCF_Framework-ENG.pdf</p><p>Colmer, K., Waniganayake, M. &amp; Field, L. (2014). Leading professional learning in early childhood centres: who are the educational leaders<em>?, Australasian Journal of Early Childhood</em>, 39(4), 103-113.</p><p>Helterbran, V.R. &amp; Fennimore, B.S. (2004). Early childhood professional development: Building from a base of teacher investigation. <em>Early Childhood Education Journal, 31</em>(4), 267-271.</p><p>Lazarri, A., Picchio, M., &amp; Musatti, T. (2013). Sustaining ECEC quality through continuing professional development: systemic approaches to practitioners’ professionalization in the Italian context. <em>Early Years: An International Research Journal, 33</em>(2), 133-145.</p><p>Munton, T., Mooney, A., Moss, P., Petrie, P., Calrk, A., Woolner, J. et al., (2002). <em>Research on ratios, group size, and staff qualifications and training in early years and childcare settings</em>. London: University of London.</p><p>Penn, H. (2009). <em>Early childhood education and care: Key lessons from research for policy makers</em>. Brussels: Nesse.</p><p>Prochner, L., Cleghorn, A., Kirova, A., &amp; Massing, C. (2016). <em>Teacher education in diverse settings: Making space for intersecting worldviews</em>. Rotterdam, The Netherlands: Sense Publishers.</p><p>Thomas, S., &amp; Packer, D. S. (2013). A Reflective Teaching Road Map for Pre-service and Novice Early Childhood Educators. <em>International Journal of Early Childhood Special Education</em>, <em>5</em>(1), 1-14.</p><p>Vandenbroeck, M., Peeters, J., Urban, M. &amp; Lazzari, A. (2016). Introduction. In M. Vandenbroeck, M. Urban &amp; J. Peeters (Eds.) <em>Pathways to Professionalism in Early Childhood Education and Care</em>, (pp. 1-14). London: Routledge.</p><p>Vangrieken, K., Dochy, F., &amp; Raes, E. (2016). Team learning in teacher teams: team entitativity as a bridge between teams-in-theory and teams-in-practice. <em>European Journal Of Psychology Of Education - EJPE (Springer Science &amp; Business Media B.V.)</em>, <em>31</em>(3), 275-298. doi:10.1007/s10212-015-0279-0</p>
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