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Journal articles on the topic 'Races ovines et caprins'

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BAKER, R. L. "Résistance génétique des petits ruminants aux helminthes en Afrique." INRAE Productions Animales 10, no. 1 (1997): 99–110. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1997.10.1.3981.

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Abstract:
Certaines races locales de ruminants présentent des aptitudes génétiques particulières à résister et/ou à tolérer les parasites internes. Cet article passe en revue les données encore éparses existant sur les variabilité intra et inter-races de la résistance aux helminthes des bovins, ovins et caprins, et décrit plus précisément les projets de recherches de l’International Livestock Research Institute (ILRI) en matière de résistance génétique aux nématodes gastro-intestinaux des petits ruminants au Kenya, en Ethiopie, au Sénégal .
 Les agneaux Red Maasai sont plus résistants aux parasites internes que les agneaux Dorper dans la région côtière sub-humide du Kenya. En outre, des variations génétiques intra-race ont été mises en évidence. Les résultats montrent clairement l’intérêt économique de l’élevage de races ovines plus résistantes aux parasites internes dans cette partie du Kenya. Il semble aussi que les caprins Small East African soient plus résistants aux parasites internes que les caprins Galla.
 En Éthiopie (Debre berhan, 1780 m d’altitude), il n’a pas été mis en évidence de nette différence entre les ovins Menz (race indigène de la région) et les ovins Horro (race introduite des basses régions montagneuses). Cependant, la variabilité intra-race est prometteuse en termes de sélection ultérieure.
 Au Sénégal, en collaboration avec le CIRAD-EMVT et l’ISRA, des études en ferme ont débuté en 1992 sur différents sites dans la zone nord, aride (Louga, ovins Fulani et chèvres sahéliennes) et la zone humide du sud (Kolda, ovins Djallonké et caprins West African Dwarf). Dans une station expérimentale de Kolda, des accouplements raisonnés à partir de reproducteurs identifiés en ferme, permettront de déterminer des paramètres génétiques de la résistance aux strongles digestifs chez les ovins Djallonké.
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Saidani, Khelaf, Hocine Ziam, Mourad Hamiroune, Souad Righi, and Ahmed Benakhla. "Elevage des petits ruminants en Kabylie, Algérie, et perspectives de développement." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 72, no. 2 (2019): 49. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31745.

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Abstract:
Une enquête a été menée pour étudier le système d’élevage, l’alimentation, la taille de l’exploitation, les principales races exploitées, certains paramètres de production et de reproduction, et des indicateurs socioéconomiques, notamment liés à la viabilité des exploitations, de 110 élevages ovins et caprins situés dans les wilayas de Bejaia et de Tizi Ouzou en Algérie, de juillet 2016 à janvier 2018. Les élevages étaient de type mixte, de petite taille (moins de 100 têtes) et à tendance viande. L’alimentation était basée sur les ressources sylvopastorales, le fourrage et la complémentation avec des concentrés. Une plus grande diversité de races a été rencontrée chez les ovins que chez les caprins. Par ailleurs, la race ovine Tazegzawt (récemment répertoriée et reconnaissable à ses taches noires à reflets bleuâtres d’où son nom en kabyle) était peu représentée, alors qu’il importerait de la préserver et de l’améliorer. Les petits ruminants étaient généralement abattus avant l’âge d’un an, très rarement après deux ans. Deux à quatre chevreaux ou agneaux naissaient par an. Les contraintes majeures étaient le manque de fourrage et la cherté des aliments, des fibres et des concentrés.
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DRIANCOURT, M. A., P. PHILIPON, M. TERQUI, et al. "Possibilités de l’immunisation contre les stéroïdes pour améliorer les performances ovulatoires et la taille de la portée des ovins et caprins." INRAE Productions Animales 3, no. 1 (1990): 31–37. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1990.3.1.4358.

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Abstract:
L’immunisation active (par vaccination) ou passive (par injection de sérum) contre un stéroïde ovarien, l’androsiènedione, permet d’améliorer les performances de reproduction et de production dans la plupart des races ovines et certaines races caprines. Le taux d’ovulation est augmenté sans variabilité excessive (il dépasse rarement deux). Ceci s’accompagne d’une augmentation de la taille de la portée, par augmentation du pourcentage de jumeaux, d’autant plus importante que la race traitée est naturellement peu prolifique. La fertilité n’est pas affectée si on respecte strictement les conditions d’emploi (délai minimum de 3 semaines entre la deuxième vaccination et la mise à la lutte). Les poids à la naissance ne diffèrent pas, à taille de portée identique, entre agneaux et chevreaux nés de mères immunisées ou non. Les croissances et l’apparition de la puberté des jeunes issus de mères immunisées sont presque identiques à celles des témoins.
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PELLICER-RUBIO, Maria-Thérésa, Karine BOISSARD, Juraj GRIZELJ, et al. "Vers une maîtrise de la reproduction sans hormones chez les petits ruminants." INRA Productions Animales 32, no. 1 (2019): 51–66. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2019.32.1.2436.

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Abstract:
Dans les élevages ovins et caprins, la maîtrise de la reproduction est importante pour une reproduction hors saison sexuelle, pour grouper les mises bas et pour la pratique de l’Insémination Artificielle (IA). Le traitement hormonal d’induction et de synchronisation de l’œstrus et de l’ovulation est aujourd’hui le moyen le plus efficace pour atteindre ces objectifs. Le recours à des traitements photopériodiques et/ou à l’effet mâle apparait comme une solution pour limiter l’utilisation d’hormones dans ces filières.Cet article rappelle les spécificités de la réponse ovulatoire et comportementale des femelles à « l’effet mâle », ainsi que les bases physiologiques qui contribuent à la réussite de cette pratique chez les ovins et les caprins. Le prétraitement des animaux avec des traitements photopériodiques de désaisonnement est un prérequis pour une réponse à l’effet mâle efficace, notamment chez des races très saisonnées comme les races caprines alpine et saanen. Des traitements lumineux sont actuellement disponibles en élevage pour une reproduction par effet mâle en toute saison. Toutefois, ils requièrent l’utilisation de mélatonine à certaines périodes de l’année (notamment pour une reproduction en période estivale). Cet article expose différents travaux réalisés pour développer de nouveaux traitements lumineux sans mélatonine, pouvant être appliqués en bâtiment ouvert. Des protocoles d’IA qui font appel à « l’effet mâle » sont en train d’émerger. Il s’agit pour certains de protocoles basés sur l’association de l’effet mâle avec des progestatifs et/ou des prostaglandines, et qui permettent de pratiquer une seule IA à un moment prédéterminé. Des protocoles d’IA après effet mâle seul (sans hormones) sont également disponibles, et notamment basés sur une détection des chaleurs. Chez les caprins, ils comportent 1 ou 2 moments d’IA, avec ou sans détection de chaleurs préalable. Chez les ovins, la détection des chaleurs est obligatoire pour la pratique de l’IA après un effet bélier seul. Dans les deux espèces, le développement de la détection automatisée des chaleurs facilitera le déploiement des protocoles d’IA sans utilisation d’hormones.
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Traoré, A., H. H. Tamboura, A. Kaboré, N. Yaméogo, B. Bayala, and I. Zaré. "Caractérisation morphologique des petits ruminants (ovins et caprins) de race locale “Mossi” au Burkina Faso." Animal Genetic Resources Information 39 (April 2006): 39–50. http://dx.doi.org/10.1017/s1014233900002121.

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Abstract:
RésuméCette étude a été menée dans les élevages périurbains et au niveau des marchés à bétail de Ouagadougou avec pour objectif de caractériser sur le plan phénotypique les petits ruminants de race locale “Mossi”. 314 animaux (202 ovins et 112 caprins) repartis chez 25 producteurs ont été concernés. Les mesures corporelles suivantes ont été effectuées: le poids vif (PV), le périmètre thoracique (PT), la hauteur au garrot (HG), la hauteur à la croupe (HC) et la longueur de la diagonale du corps (LDC). Ont été également enregistrées la présence ou non de cornes, de barbiche, la couleur de la robe (blanc, noir, noir et blanc, brun, blanc-brun) et la structure du poil (ras et dur, ras et lisse, long et dur, long et lisse).Les résultats ont mis en évidence entre les variables corporelles mesurées, des différences liées au sexe en fonction de l’âge. Les ovins locaux de type “Mossi” sont eumétriques avec un PV moyen à l’âge adulte de 23,3±5,0 kg et une HG de 59,3±5,5 cm. Chez les caprins, le PV moyen est de 20,2plusmn;4,5 kg et la HG est de 48,4±4,1 cm.Ce sont des types génétiques à robes multicolores avec cependant une prédominance de la couleur “noir et blanc” chez les ovins, “blanc-brun” chez les caprins. Le poil est généralement “ras et dur” chez les ovins et “ras et lisse” chez les caprins. Le port des oreilles est “dressé et court” chez les caprins et “tombant et court” chez les ovins.La grande variabilité notée pour la couleur de la robe et le PV chez les individus de ces races indique de grandes possibilités d'amélioration génétique par sélection.
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Tatareau, J. C., G. Lalaus, J. Pensedent Erblon, et al. "L'élevage des petits ruminants en Martinique, Guadeloupe et Guyane : situation actuelle." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 44, special (1991): 5–10. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9244.

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Abstract:
Les petits ruminants représentent 57000 têtes en Martinique, 30000 en Guadeloupe et un millier en Guyane, répartis en unités inférieures, en moyenne, à 10 têtes par exploitation. Les ovins sont les mieux représentés en Martinique alors qu'ils sont numériquement équivalents aux caprins dans les dépendances de Guadeloupe et en Guyane. Ils sont de races rustiques, prolifiques et bien adaptées au milieu : Créole, Black-Belly et St Martin. Les caprins, de race Créole dominent largement en Guadeloupe où ils bénéficient d'une bonne image de marque auprès des consommateurs et où, à la différence des ovins en Martinique, ils sont peu concurrencés par les importations de viande congelée. L'élevage, mené le plus souvent selon un mode traditionnel par des exploitants pluriactifs disposant de petites surfaces, et réticents à l'introduction d'innovations techniques, doit cependant pouvoir s'adapter aux nouvelles contraintes du marché et bénéficier de l'essor touristique et économique de ces départements d'outre mer.
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DE LA CHEVROTIÈRE, C., C. MORENO, P. JAQUIET, and N. MANDONNET. "La sélection génétique pour la maîtrise des strongyloses gastro-intestinales des petits ruminants." INRAE Productions Animales 24, no. 3 (2011): 221–34. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.3.3257.

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Abstract:
La durabilité des systèmes d'élevage tropicaux et tempérés extensifs est à rechercher dans l'équilibre entre le milieu et les productions, animales et végétales. Ainsi, il est judicieux de choisir les animaux pour leur adaptation aux contraintes du milieu, plutôt que de chercher à les en soustraire. Dans ce contexte, les strongyloses gastro-intestinales représentent une contrainte pathologique majeure des petits ruminants, particulièrement en zone tropicale humide. Depuis quelques années, la stratégie d'éradication des parasites a évolué vers une logique de manipulation des équilibres hôtes-parasites dans les systèmes pâturés par combinaison de diverses stratégies. La résistance génétique aux strongles gastro-intestinaux s'inscrit dans cette nouvelle démarche et y tient un rôle majeur. L'objectif de cette synthèse est de souligner les apports de la génétique et de la génomique à la compréhension et à l'exploitation de différences entre individus pour la résistance aux strongyloses gastro-intestinales. Les races locales se révèlent dans la plupart des cas les plus résistantes et les plus productives dans leur milieu. Que ce soit chez des races de milieu tropical ou tempéré, une variabilité génétique intra-race a pu être observée chez les ovins et les caprins. Des critères de résistance exploitables en sélection sont connus chez les ovins comme chez les caprins avec un contrôle génétique comparable. Enfin, la composante immunitaire (complexe majeur d'histocompatibilité notamment) de la résistance est clairement impliquée dans les mécanismes. Cependant, du fait de comportements alimentaires différents, les mécanismes sous jacents pourraient être plus simples et moins efficients chez les caprins. L'information génomique s'accumule mais reste encore difficilement valorisable par les professionnels.
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BOICHARD, D., A. GOVIGNON-GION, H. LARROQUE, et al. "Déterminisme génétique de la composition en acides gras et protéines du lait des ruminants, et potentialités de sélection." INRAE Productions Animales 27, no. 4 (2014): 283–98. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.4.3074.

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Abstract:
Cette étude présente les principaux résultats d’estimation de paramètres génétiques et de détection de QTL obtenus dans le cadre du programme PhénoFinlait sur les caractères de composition en Acides Gras (AG) et protéines du lait dans trois races bovines (Holstein, Montbéliarde et Normande), deux races ovines (Lacaune et Manech Tête Rousse) et deux races caprines (Alpine et Saanen). La composition du lait est estimée à partir de la spectrométrie dans le moyen infrarouge. Les paramètres génétiques sont estimés à partir des données de 102 000 contrôles laitiers de 22 000 vaches en première lactation, 67 000 contrôles de 20 000 brebis, et 45 000 contrôles de 13 700 chèvres. Ils sont très homogènes entre espèces et entre races. En revanche, ils dépendent beaucoup du mode d’expression des caractères, exprimés en proportion du lait ou de la matière. Exprimés en teneur dans le lait, les AG saturés présentent une héritabilité plus élevée que les insaturés chez les bovins et les ovins, mais l’écart est plus faible quand ils sont exprimés en teneur dans le gras. Chez les caprins, les estimations d’héritabilité sont plus élevées pour les caractères exprimés en teneur dans la matière grasse. Les mesures d’AG sont fortement corrélées entre stades de lactation, à l’exception du premier mois qui apparaît comme un caractère assez différent. Les corrélations génétiques sont positives entre AG saturés et entre AG insaturés. Entre AG saturés et insaturés, les corrélations sont positives pour les AG exprimés en teneur dans le lait mais négatives quand les AG sont exprimés en pourcentage de la matière grasse. Les AG saturés sont très fortement corrélés au taux butyreux du lait. Concernant les protéines, les estimations d’héritabilité sont très élevées pour la bêta-lactoglobuline, assez élevées pour les caséines, plus modérées pour l’alpha-lactalbumine. Concernant les corrélations, il existe une forte analogie entre AG et protéines. Ainsi, les caséines sont fortement corrélées entre elles et fortement liées au taux protéique. Leur corrélation avec les protéines sériques est positive quand les protéines sont exprimées en teneur dans le lait, mais très négatives quand elles sont exprimées en teneur dans les protéines.
 Les analyses de détection de QTL reposent sur les données de 7 800 vaches, 1 800 brebis et 2 300 chèvres génotypées avec des puces SNP pangénomiques. En moyenne, 9 QTL d’AG ont été détectés par caractère et par race bovine. Les QTL les plus importants ont été trouvés sur les chromosomes 14 (gène DGAT1), 5, 19, 27, 17, 11 et 13. On observe une forte co-localisation de QTL entre AG du même type, reflétant leur origine métabolique commune. Une fraction notable de ces QTL semble partagée entre races. 22 à 29 QTL sont détectés en moyenne pour chaque taux de protéine. Les plus significatifs se situent sur les chromosomes 6 (2 régions QTL, régions des gènes ABCG2 et des caséines), 11 (gène de la bêta-lactoglobuline) et 20 (gène GHR vers 32 Mb, mais aussi vers 58Mb). Le gène DGAT1 affecte également de nombreuses protéines exprimées en teneur dans le lait.
 Ces résultats indiquent que la composition fine du lait pourrait être modifiée par sélection, même si les grands équilibres entre composants peuvent difficilement être bouleversés. Il est ainsi possible d’augmenter la fraction de caséines dans les protéines. Il est aussi possible d’augmenter la fraction d’AG insaturés dans le lait, mais sans doute au prix d’une diminution du taux butyreux.
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Chemineau, P., Maurice Mahieu, H. Varo, et al. "Reproduction des caprins et des ovins Créole de Guadeloupe et de Martinique." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 44, special (1991): 45–50. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9234.

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Abstract:
Les ovins et les caprins locaux de Martinique et de Guadeloupe manifestent une activité sexuelle continue tout au long de l'année : chez la femelle adulte en l'absence de gestation, les ovulations et les chaleurs Se succèdent toute l'année sans interruption; chez le bouc adulte la production de spermatozoïdes et le comportement sexuel ne changent pas avec la saison. Chez la jeune femelle, l'apparition de la puberté est assez précoce, celle-ci ne se déclenche toutefois qu'au cours du dernier semestre de l'année. La reprise de l'activité sexuelle post-partum, bien que dépendante de la saison de mise bas et du nombre de jeunes allaités est assez rapide. Ces caractéristiques permettent aux brebis et aux chèvres Créoles de suivre facilement le rythme de trois gestations en deux ans, en lutte naturelle. Il est nécessaire toutefois que l'organisation des périodes de reproduction soit efficace, notamment par l'utilisation systématique de l'effet mâle et la limite de la durée de ces périodes. La reproduction "plastique" de ces races, alliée à des taux d'ovulation et des prolificités relativement élevées, les classe parmi les meilleures productrices de la zone intertropicale.
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Yapi-Gnaore, C. V., B. A. Oya, and Zana Ouattara. "REVUE DE LA SITUATION DES RACES D'ANIMAUX DOMESTIQUES DE COTE D'IVOIRE." Animal Genetic Resources Information 19 (April 1996): 91–108. http://dx.doi.org/10.1017/s101423390000081x.

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Abstract:
RESUMEL'article présente une révision intéressante de l'état actuel des ressources génétiques animales en Cóte d'Ivoire. Les cinq espéces principales (bovins, ovins, caprins, porcins et volailles) sont présentées. I1 existe trois groupe de bovins autochtones: le Baoulé, le N'Dama et le Lagune; les deux derniers sont considérés trypanotolérants. Le Baoulé posséde une population de presque 500 000 animaux et le N'Dama quelques 100 000, tandis que la population de Lagune de petite taille est de moins de 1000. I1 existe également u.ne population transhumante formée de zébus croisés (Baoulé x zébu) ainsi que de N'Dama croisés avec des German Fleckvieh ou des French Abondance. La race d'ovin plus répandue est la fameuse Djallonké (environ 1200 000 animaux) que l'on rencontre aussi bien dans les foréts que dans les savannes. L'Institut des Sciences a initié un programme de sélection en 1980 qui se poursuit actuellement. Dans le cas des chévres la seule race présente est la naine de l'Afrique de l'ouest, appelée aussi Djallonké, avec une population de un peu moins de 1 000 000. Les secteurs porcins et de volailles sont dominés par la présence de races locales et de quelques croisements avec des races importées. L'article présente une description approfondie des systémes de production traditionnels et de leur évolution; il donne également des indications sur les normes de conservations existantes pour les races N'Dama, Baoulé et Djallonké.
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Hadzi, Y. N. "LES POPULATIONS DE BETAIL PRESENTES AU TOGO." Animal Genetic Resources Information 17 (April 1996): 35–49. http://dx.doi.org/10.1017/s1014233900000560.

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Abstract:
RESUMELe cheptel togolais se compose de bovins, de petits ruminants, de porcins et de volailles. Les deux régions septentrionales et la région centrale du pays abritent plus de la moitié du cheptel bovin. La population de petits ruminants est composée essentiellement d'ovins et de caprins; ces derniers sont principalement concentrés dans les deux régions méridionales où leur viande est plus appréciée que celle des ovins. Les élevages traditionnels de porcins sont répartis dans tout le pays, mais sont plus concentré s dans la région Maritime. La race locale prédomine car l'introduction des races améliorées a été faite sur une échelle très limitée. L'élevage de volailles de races locales est aussi très répandu, mais la densité rapportée au nombre de ménages agricoles est plus élevée dans le nord que dans le sud du pays.
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VERMOREL, M. "Emissions annuelles de méthane d’origine digestive par les ovins, les caprins et les équins en France." INRAE Productions Animales 10, no. 2 (1997): 153–61. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1997.10.2.3991.

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Abstract:
Les résultats des mesures de production journalière de méthane des principaux types d’herbivores à l’aide de chambres respiratoires ont permis de modéliser les émissions de méthane selon l’espèce, le stade physiologique, la composition du régime et le niveau d’alimentation. Après l’évaluation des quantités annuelles de méthane émises par les bovins en France, présentée dans un article précédent, celles émises par les ovins, les caprins et les équins ont été calculées pour chaque type d’animal à partir des apports alimentaires recommandés en tenant compte de la nature des fourrages et de la composition des régimes ingérés à chaque période de l’année.
 Les émissions annuelles moyennes de méthane d’une brebis allaitante (16,7 m3) et d’une brebis laitière (17,8 m3) sont voisines de celle d’une chèvre (22,9 m3). Elles représentent respectivement 13 % de celles d’une vache allaitante ou d’une vache laitière. Celles d’une agnelle et d’une chevrette d’élevage (8 m3) sont voisines. Celle d’un agneau de boucherie élevé en bergerie avec un régime riche en aliments concentrés est le tiers de celle (2,9 m3) d’un agneau de boucherie élevé à l’herbe.
 L’émission de méthane par kg de lait produit est en moyenne de 77 litres pour une brebis, 38 litres pour une chèvre et 30 litres pour une vache laitière. Par kg de carcasse produit, l’émission de méthane est en moyenne de 60 litres pour les agneaux des races laitières sevrés précocement et de 1160 litres pour les agneaux élevés sous la mère, contre 300, 580 et 1 040 litres pour les taurillons des races laitières, des races à viande et les boeufs de 40 mois (y compris la production de méthane de la mère dans le cas des races à viande).
 Par kg d’aliment consommé, la production de méthane des équins est 3 à 4 fois plus faible que celle des ruminants. C’est pourquoi leurs émissions annuelles de méthane sont en moyenne de 23 à 27 m3 pour les chevaux de sport et de loisir, de 42 m3 pour les juments de trait reproductrices et de 14 à 20 m3 pour les poneys et ponettes.
 Ainsi, les émissions totales annuelles de méthane par les herbivores s’élèvent à un peu plus de 2 milliards de m3, dont 91 % par les bovins, 7 % par les ovins, 1 % par les caprins et 0,6 % par les équins.
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Osman, Mona A., Véronique Alary, Mustafa Khalil, Ahmed Elbeltagy, Jean-François Tourrand, and Charles-Henri Moulin. "Adaptability and suitability of local cattle breeds in Egypt: Farmers and actors’ perceptions and practices of the cattle value chain." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 69, no. 3 (2017): 95. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31192.

Full text
Abstract:
L’Egypte, où la température moyenne augmenterait de 1 à 1,5 °C au cours des deux prochaines décennies, serait particulièrement exposée au changement climatique dans la zone méditerranéenne. La majorité des travaux de recherche sur les caractères adaptatifs des animaux se sont concentrés sur les ovins et les caprins dans les zones non-irriguées, avec un faible intérêt pour les systèmes d’élevage dans les zones irriguées, alors que les gros ruminants – bovins et buffles – assurent l’essentiel de l’apport en lait et viande de l’Egypte. De plus, la recherche sur l’amélioration génétique pour augmenter la production a ignoré les races bovines locales, telle que la Baladi qui semble être en voie de disparition. A partir d’entretiens individuels et collectifs menés dans deux gouvernorats de l’Egypte, la présente étude visait à décrire la situation de la race locale Baladi, à partir des perceptions et pratiques des acteurs de la filière (dont les éleveurs, commerçants et fournisseurs de service), et d’en tirer des perspectives pour son devenir. D’après les entretiens, la Baladi serait adaptée et plus résistante à des conditions difficiles, en particulier aux températures chaudes extrêmes, à des périodes de carence alimentaire, et à certaines maladies, en particulier la fièvre aphteuse. Cependant, il n’y a pas d’organisation ou d’action collective pour préserver ou promouvoir cette race en raison de son faible niveau de production laitière, bien que la viande soit très appréciée dans les zones rurales et pourrait être à l’origine d’un potentiel marché de niche.
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CHEMINEAU, P., B. MALPAUX, J. PELLETIER, et al. "Emploi des implants de mélatonine et des traitements photopériodiques pour maîtriser la reproduction saisonnière chez les ovins et les caprins." INRAE Productions Animales 9, no. 1 (1996): 45–60. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1996.9.1.4034.

Full text
Abstract:
La mélatonine est une substance naturellement sécrétée par la glande pinéale pendant la période obscure du nycthémère, qui transmet l’information photopériodique chez les mammifères. L’administration continue par un implant sous-cutané, comme dans les expérimentations décrites ici, permet de mimer les jours courts alors que les yeux des animaux perçoivent les jours longs naturels du printemps et de l’été. Il est nécessaire de faire subir une alternance de jours longs et de jours courts pour pouvoir maîtriser la période d’activité sexuelle. Chez la brebis conduite en lutte naturelle, un implant sous-cutané de mélatonine (Mélovine®) est inséré de 30 à 40 jours avant l’introduction des béliers. Les différents essais réalisés depuis plusieurs années chez 5 races françaises, et qui mettaient en comparaison, dans les mêmes élevages, des femelles traitées et des femelles témoins, montrent que la fécondité des brebis traitées est très supérieure à celle des brebis témoins (16 agneaux nés en plus pour 100 brebis mises en lutte). Les dates moyennes de mise bas sont plus précoces et moins étalées chez les traitées que chez les témoins. Chez la brebis également, cette fois-ci en association avec un traitement hormonal de synchronisation de l’oestrus et une insémination artificielle, la fécondité des brebis traitées, pour l’ensemble oestrus induit plus retours, est aussi très significativement supérieure à celle des brebis témoins (30 agneaux nés en plus pour 100 brebis mises à la reproduction).
 Chez la chèvre, du fait de la forte demande existante pour une lutte en pleine contre-saison (avril à juillet), il est recommandé de faire subir un traitement lumineux (éclairement supplémentaire avec aube fixe et "flash" nocturne) pendant une période d’au moins 2 mois avant la pose de l’implant de mélatonine. Les boucs recoivent le même traitement ; les femelles sont séparées de tout contact avec les mâles à partir de la pose de l’implant. La lutte naturelle se fait en introduisant les boucs traités parmi les femelles, de 35 à 70 jours après la pose de l’implant, de façon à bénéficier de "l’effet bouc". Dans ces conditions, la fertilité est voisine de celle observée en lutte naturelle pendant la saison sexuelle (supérieure à 80 %) et les fécondations ont lieu environ 10 jours après l’introduction des mâles. La prolificité est équivalente à celle observée en saison sexuelle. L’association de ce traitement avec un traitement progestatif classique de synchronisation hormonale des oestrus et avec l’insémination artificielle est en cours d’essai.
 Chez le bélier, l’insertion d’implants permet une avance de la croissance testiculaire et une amélioration de la production spermatique. Si l’on souhaite obtenir une activité spermatogénétique intense en pleine contre-saison, comme chez les mâles des centres d’IA, il est nécessaire de faire précéder la pose de l’implant d’une période de jours longs réels ou mimés par une heure d’éclairement nocturne. Un tel traitement stimule la croissance testiculaire, améliore le comportement sexuel, la production spermatique et augmente la fertilité après IA, par rapport aux béliers non traités. Il est également possible de faire subir aux béliers reproducteurs une alternance d’un mois de jours longs et d’un mois de jours courts, ce qui induit le maintien d’une activité spermatogénétique élevée et constante pendant plusieurs années. En bâtiment ouvert, sur des mâles laissés en photopériode naturelle, l’alternance d’un mois d’éclairement nocturne avec un mois d’implant de mélatonine permet d’aboutir aux mêmes résultats, la dépose de l’implant en fin de traitement devenant toutefois délicate.
 Chez le bouc, le même type d’alternance rapide entre jours longs et jours courts permet de maintenir une production spermatique élevée de bonne qualité pendant au moins trois années consécutives. Dans ces conditions, le nombre de doses de semence congelée produites est très supérieur chez les animaux traités par rapport aux animaux témoins (+41 à +69 %). La fertilité des chèvres inséminées artificiellement avec de telles doses n’est pas différente de celle des chèvres inséminées avec la semence des boucs témoins.
 Les implants de mélatonine Mélovine®, ont obtenu en 1995 l’autorisation de mise sur le marché.
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BENADJAOUD, A., and J. J. LAUVERGNE. "Comparaison de 14 races ovines françaises autochtones par l’indice d’archaïsme." INRAE Productions Animales 4, no. 4 (1991): 321–28. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1991.4.4.4346.

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Abstract:
Une méthode basée sur l’emploi de notes et d’indices d’archaïsme a été utilisée pour comparer et classer 14 races ovines françaises autochtones et deux races exotiques (Mérinos de Rambouillet et Soay du Muséum). Des notes discrètes d’archaïsme (0-1, 0-1-2 ou 0-1-2-3-4 selon le cas) ont été attribuées à des caractères visibles dont les différents états sont apparus successivement après la domestication. Sept caractères ont été pris en compte : la longueur de l’oreille, le cornage, la présence de pendeloques, le format, la longueur de la queue, le profil frontonasal et la coloration. La comparaison a été faite à partir des indices d’archaïsme (somme des notes d’archaïsme, intervalle de variation 0-14) et l’analyse des composantes principales des notes d’archaïsme. De cette manière on distingue tout d’abord 2 races à indice d’archaïsme élevé (l’Ouessantine : 13, et la Landaise : 11) situées géographiquement à l’ouest du pays et qu’il est possible de rattacher à une première vague de peuplement en provenance du Moyen-Orient : la vague des races à queue courte d’où dérive encore un certain nombre de races de l’Atlantique Nord et de Scandinavie (témoin : la race Soay du Muséum). Les 12 autres races autochtones françaises (Aure et Campan, Barégeoise, Basco-béarnaise, Bizet, Brigasque, Commune des Alpes, Lourdaise, Manech à tête noire, Manech à tête rousse, Mourerous, Noire du Velay et Solognote) ont un indice d’archaïsme qui varie entre 3 et 8. Elles se rattachent à la seconde vague de peuplement dite « à queue longue et fine ». L’analyse en composantes principales permet en fait de distinguer deux vagues de races à queue longue et fine : l’une à chanfrein droit (à laquelle se rattacheraient toutes les races autochtones sauf la Basco-béarnaise et la Brigasque), l’autre à chanfrein busqué (la Basco-béarnaise et la Brigasque) (dont l’indice d’archaïsme, 3, est le plus faible) qui serait postérieure à la précédente.
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Monkotan, Ramsès, Mahamadou Dahouda, and Marcel Senou. "Paramètres génétiques des caractères de croissance de races ovines élevées en Afrique (synthèse bibliographique)." BASE, no. 3 (2021): 154–60. http://dx.doi.org/10.25518/1780-4507.19076.

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Abstract:
Introduction. En raison de l’importance de l’élevage ovin, les paramètres génétiques des caractères de croissance de plusieurs races élevées en Afrique ont été estimés et reportés dans plusieurs études scientifiques. Cette revue de la littérature fait le point sur ces différentes estimations. Littérature. Les valeurs des paramètres génétiques dans cette synthèse concernent 21 races ovines et sont présentées selon les différentes zones géographiques du continent. La synthèse indique, pour chaque caractère, les différentes méthodes d’estimation et les modèles utilisés. Les coefficients d’héritabilité des différents caractères, notamment ceux estimés en Afrique de l’Ouest et du Centre, témoignent d’une amélioration significative des caractères de croissance pondérale si un schéma de sélection était adopté pour les races considérées. Conclusions. Les paramètres génétiques des caractères de croissance de races ovines élevées en Afrique sont compilés dans cette synthèse et l’accent est mis sur les spécificités de chaque zone géographique. On remarque que les valeurs estimées l’ont été à partir de données prises sur plusieurs années consécutives en milieu contrôlé (station de recherche).
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Benguesmia, Mohamed, Mourad Hamiroune, Aline Chrétien, et al. "Cinétique d’infestation par Haemonchus contortus et réponse d’ovins de races résistante (Martinik Black Belly) et sensible (Lacaune)." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 73, no. 2 (2020): 123–31. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31874.

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Abstract:
L’extension de la résistance des nématodes gastro-intestinaux aux anthelminthiques, récemment observée pour Haemonchus contortus, représente un réel problème et rend urgente la recherche de solutions alternatives comme la sélection d’animaux résistants aux helminthes. Tous les cas d’infestations expérimentales mettent en évidence une variabilité individuelle importante dans les excrétions d’oeufs, discriminant bien les individus résistants et les individus sensibles, ce qui permet d’envisager la sélection d’individus résistants dans les races étudiées. Toutefois, la méconnaissance des mécanismes de la réponse immunitaire des ovins vis-à-vis de ces strongles reste un obstacle au développement de cette sélection. Il est acquis que le niveau d’excrétion d’oeufs de parasites dans les matières fécales représente un indicateur pertinent pour évaluer la résistance d’un animal aux strongles. Ce critère a été examiné lors de la présente étude, réalisée avec deux races ovines françaises, la Martinik Black Belly (résistante) et la Lacaune (sensible). Les animaux ont été infestés par voie orale avec une seule dose de 10 000 larves L3 d’H. contortus. La réponse des ovins a fait l’objet d’un suivi lors d’examens ante mortem et post mortem. Les résultats ont montré clairement qu’au cours d’une primo-infestation par H. contortus il y avait une différence significative entre les populations parasitaires (intensité parasitaire et production d’oeufs) et entre certains paramètres physiopathologiques (éosinophilie sanguine et tissulaire) observés chez ces deux races ovines.
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HOSTE, H., N. EHRHARDT, C. PARAUD, et al. "Recherche en pathologie caprine : applications et perspectives." INRAE Productions Animales 25, no. 3 (2012): 245–58. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.3.3213.

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Abstract:
Les enjeux économiques liés à l’espèce caprine en Europe paraissent mineurs par rapport à ceux des filières ovines et bovines et pourraient limiter l’intérêt de recherches spécifiques en pathologie caprine. C’est pourquoi, en se fondant sur des exemples de pathologies dues aux principales classes d’agents pathogènes (prions, virus, bactéries, parasites protozoaires et helminthes) affectant les caprins et leur filière de production, cet article présente les principales recherches menées en France, les données actuelles disponibles sur la compréhension des mécanismes pathogéniques et des processus physiopathologiques, ainsi que sur le développement de gestions innovantes de ces pathologies. Il a aussi pour objectif d’illustrer l’intérêt d’études spécifiques sur les chèvres non seulement en termes de pathologie comparée chez les petits ruminants, mais aussi pour prendre en considération les contraintes d’une filière économique dynamique.
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DELGADILLO, J. A., B. MALPAUX, and P. CHEMINEAU. "La reproduction des caprins dans les zones tropicales et subtropicales." INRAE Productions Animales 10, no. 1 (1997): 33–41. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1997.10.1.3975.

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Abstract:
Les chèvres sont présentes en grand nombre dans les zones tropicales et sont utilisées pour la production de viande, de lait, de poils et de peau. L’amélioration des performances de reproduction est une nécessité pour maîtriser la productivité de cette espèce dans les régions tropicales. Les chèvres locales possèdent des caractéristiques de reproduction intéressantes : la plupart peuvent être pubères à 8 mois d’âge, elles peuvent se reproduire toute l’année et la durée de leur anœstrus post-partum est courte. Toutefois, il existe une influence importante de l’environnement qui, souvent, ne permet pas d’exprimer pleinement ce potentiel de reproduction. En particulier, des disponibilités alimentaires insuffisantes sont souvent responsables de l’apparition de longues périodes d’anœstrus, d’une diminution de la fertilité et de la prolificité, et d’une mortalité importante des chevreaux. Une influence de la saison, répétable d’une année à l’autre, probablement par l’intermédiaire de la photopériode, est observée chez les races européennes importées et chez certaines races locales de zones subtropicales. L’utilisation de l’effet mâle permet d’induire l’œstrus et l’ovulation pendant les périodes d’anœstrus et d’augmenter la fertilité globale. Dans les conditions où une importante saisonnalité est observée dans les subtropiques, cette technique peut être insuffisante pour induire l’activité sexuelle et obtenir une bonne fertilité. Il est donc nécessaire d’utiliser l’effet mâle en complément d’autres méthodes qui permettent de réduire l’effet de la saison, par exemple la manipulation du signal photopériodique que perçoivent les animaux.
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Djellali, A., J. Vu Tien Khang, H. de Rochambeau, and E. Verrier. "Bilan génétique des programmes de conservation des races ovines Solognote et Mérinos précoce." Genetics Selection Evolution 26, Suppl 1 (1994): S255. http://dx.doi.org/10.1186/1297-9686-26-s1-s255.

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LURETTE, Amandine, S. FRERET, A. CHANVALLON, et al. "La gestion de la reproduction en élevages ovins et caprins, conventionnnels et biologiques : états des lieux, intérêt et acceptabilité de nouveaux outils dans six bassins de production en France." INRA Productions Animales 29, no. 3 (2019): 163–84. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2016.29.3.2958.

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Abstract:
La maîtrise de la saisonnalité de la reproduction est un enjeu pour les filières ovines et caprines. Dans le contexte socio-économique actuel, l’essor de pratiques alternatives aux traitements hormonaux d’induction et de synchronisation des chaleurs et des ovulations est nécessaire en Agriculture Conventionnelle (AC) et de nouvelles perspectives d’évolution sont attendues en Agriculture Biologique (AB). À partir d’enquêtes réalisées auprès de 97 intervenants en élevage et 298 éleveurs ovins et caprins en AB et en AC, nous avons dressé un état des lieux des pratiques de gestion de la reproduction mises en œuvre dans les principaux bassins de production en France. Puis, nous avons évalué l’acceptabilité des acteurs vis-à-vis de deux outils innovants associés à la gestion de la reproduction : l’utilisation de phéromones impliquées dans l’effet mâle (comme alternative aux traitements hormonaux pour l’induction et la synchronisation des ovulations et des chaleurs) et la détection automatisée des chaleurs (pour optimiser la mise à la reproduction par IA ou pour la lutte en main). D’après les enquêtes, les pratiques de dessaisonnement de la reproduction impliquant les traitements lumineux, le recours à la mélatonine et les lactations longues sont quasi exclusivement mises en œuvre par les producteurs caprins. Les traitements hormonaux pour l’induction et la synchronisation des chaleurs et la mélatonine sont interdits par le cahier des charges en AB et donc exclusivement utilisés en AC. Au contraire, l’effet mâle est pratiqué dans l’ensemble des filières. La détection des chaleurs n’est mise en œuvre que par les éleveurs caprins et ovins laitiers. Enfin, le flushing est surtout pratiqué en filière ovine. L’utilisation potentielle des phéromones pour induire et synchroniser les chaleurs intéresse à la fois les intervenants et les éleveurs. En AB, cette technique soulève cependant des questions quant au respect du cahier des charges. L’accueil réservé aux détecteurs automatisés de chaleurs est plus mitigé. Si leur intérêt pour l’organisation du travail et la facilitation des IA a été exprimé par les éleveurs, ces derniers ont soulevé une inquiétude quant à l’inadéquation par rapport aux conduites d’élevage au pâturage a été soulevée. Si certains éleveurs sont prêts à acquérir les deux types de dispositifs, ils sont en attente des résultats concernant l’efficacité, le coût et la praticité des outils avant d’envisager de s’équiper.
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Nozieres-Petit, Marie-Odile, та Anne Lauvie. "Diversité des contributions des systèmes dʼélevage de races locales. Les points de vue des éleveurs de trois races ovines méditerranéennes". Cahiers Agricultures 27, № 6 (2018): 65003. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2018039.

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Abstract:
La diversité des contributions fournies par les systèmes dʼélevage sʼappuyant sur des races locales, au côté de la production de biens alimentaires et non alimentaires, est rarement abordée de front, bien quʼelle soit essentielle pour comprendre les modalités de gestion de ces races. Ce travail de recherche fait le point sur la diversité de ces contributions mises au jour en sollicitant les points de vue dʼéleveurs de trois races ovines de lʼarrière-pays méditerranéen. Huit contributions ont été mises en évidence, à partir de 22 enquêtes en élevage. Au côté de « fournir des produits dʼélevage », les agroécosystèmes mobilisant ces races locales contribuent, par exemple, à « gérer lʼagrobiodiversité », « valoriser la ressource locale » ou à « fournir un réseau dʼéchange entre éleveurs ». Ces contributions peuvent être, dʼune part, spécifiées pour chaque éleveur et, dʼautre part, donner lieu à dʼautres contributions qui sont également identifiées. Les auteurs détaillent les contributions qui, pour certaines, sont liées à lʼexistence dʼune multiplicité de relations des éleveurs entre eux et avec dʼautres acteurs et, pour dʼautres, à une inscription particulière dans le milieu biophysique, avant de discuter ces résultats.
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Gaddour, A., S. Najari, M. Ouni, and M. Ben Hamouda. "Productivité de génotypes caprins de race pure et par croisement dans les oasis du Sud tunisien." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 61, no. 3-4 (2008): 203. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9990.

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Abstract:
La comparaison des races pures caprines et des génotypes issus de croisement d’absorption de la chèvre locale par des races amélioratrices a pour but de déterminer les meilleurs génotypes caprins qui permettent la valorisation des ressources des oasis. L’étude des performances individuelles de croissance des chevreaux de la population locale, des races Alpine, Damasquine et Murciana- Granadina est insuffisante pour conclure sur l’intérêt génétique et économique lors du choix de la race amélioratrice. La présente étude a permis d’établir des indices bioéconomiques pour évaluer la productivité des groupes génétiques purs et croisés. L’indice viande a corrigé les performances de la croissance par le poids métabolique des adultes et les taux de productivité numérique. L’analyse des indices, élaborés à partir d’un fichier de données de seize campagnes de contrôles des performances, a conduit à des évaluations des génotypes assez différentes de celles établies à partir des comparaisons des performances individuelles. Il est nécessaire d’élaborer des indices plus complets, qui permettent de mieux considérer la productivité ainsi que les charges de l’élevage caprin intensif, et de les appliquer à l’ensemble des données afin de répondre aux objectifs génétiques et économiques du projet de croisement d’absorption de la population caprine locale.
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Jacquiet, Philippe, D. Cheikh, A. Thiam, and Mamadou Lamine Dia. "La trypanosomose à Trypanosoma evansi (Steel 1885), Balbiani 1888 chez les petits ruminants de Mauritanie : Résultats d'inoculation expérimentale et d'enquêtes sur le terrain." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 46, no. 4 (1993): 574–78. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9412.

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Abstract:
Afin de préciser le rôle éventuel des petits ruminants dans l'épidémiologie de la trypanosomose à Trypanosoma evansi dans le Sud mauritanien, on a procédé à l'inoculation expérimentale d'une brebis et d'une chèvre par une souche locale de T. evansi isolée d'une chamelle laitière, et à des enquêtes dans des troupeaux de petits ruminants du Sud Trarza qui côtoient au pâturage des troupeaux de dromadaires souvent très contaminés. L'inoculation expérimentale a permis de confirmer que la brebis et la chèvre (races locales) sont réceptives. Seule la brebis a manifesté une sensibilité (amaigrissement et avortement). Pendant 220 jours après inoculation, le sang de la chèvre est resté infectant pour la souris. Chez la brebis, en revanche, on a pu constater l'alternance de phases infectantes et de phases "silencieuses". Sur le terrain, 207 frottis sanguins de caprins et 174 frottis d'ovins sont négatifs ainsi que 1O9 sérums de caprins et 78 d'ovins. Il semble donc que les petits ruminants ne jouent aucun rôle dans l'épidémiologie de la trypanosomose à T. evansi et ce, en dépit de leur réceptivité à l'inoculation expérimentale.
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CARILLIER-JACQUIN, Céline, Hélène LARROQUE, and Christèle ROBERT-GRANIÉ. "Vers une sélection génomique chez les caprins laitiers." INRA Productions Animales 30, no. 1 (2018): 19–30. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2017.30.1.2228.

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Abstract:
La sélection génomique, qui a révolutionné la sélection génétique des bovins laitiers notamment, est désormais envisagée dans d’autres filières animales. Chez les caprins laitiers français, le gain de précision attendu des valeurs génomiques était un des questionnements de la filière en raison de la petite taille de la population de référence disponible (825 mâles et 1945 femelles génotypés sur une puce SNP 50K). Le but de cette étude est de tester différentes techniques d’évaluation génomique afin d’obtenir les évaluations génomiques les plus précises possibles. Une étude de la structure génétique de la population de référence caprine constituée d’animaux de races Saanen et Alpine, a révélé de faibles niveaux de déséquilibre de liaison (0,17 entre deux SNP consécutifs), de consanguinité et de parenté au sein de la population, ce qui n’est pas favorable à une bonne précision des évaluations génomiques. Les méthodes d’évaluations génomiques (GBLUP ou Bayésiennes), basées sur des performances pré-corrigées n’ont pas permis une amélioration significative des précisions des évaluations génomiques pour les caractères évalués en routine (caractères de production, de morphologie et comptages de cellules somatiques). Cependant les évaluations génomiques basées sur les performances propres des femelles ont permis d’obtenir des précisions supérieures à celles obtenues sur ascendance. La sélection génomique est donc envisageable chez les caprins laitiers français. Ces précisions peuvent également être légèrement augmentées par l’inclusion de gènes majeurs tels que celui de la caséine αs1.
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Hama, Marietou Adamou, Abdoulkarim Issa Ibrahim, Abdou Alassane, Haladou Gagara, and Rianatou Bada Alambedji. "Séroprévalence de la fièvre de la vallée du Rift chez les ruminants domestiques dans la région de Tahoua/Niger." International Journal of Biological and Chemical Sciences 13, no. 7 (2020): 3023–31. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v13i7.4.

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Abstract:
L’épizoo-épidémie de la Fièvre de la Vallée du Rift (FVR), survenue suite à une pluviométrie marquée par de fortes précipitations dans la région de Tahoua frontalière au département d’Ingal qui accueille l’événement de la cure salée chaque année, a engendré de nombreuses pertes en vies humaines. Au niveau du secteur animal, l’impact économique et sanitaire est également considérable, compte-tenu des lourdes pertes engendrées dans le cheptel. Ces pertes sont une forte mortalité chez les jeunes, des taux d’avortements élevés chez les femelles gravides et une baisse de la productivité des élevages touchés. Afin d’évaluer la séroprévalence de la FVR chez les ruminants de la région, des échantillons de sérums prélevés lors du seromonitoring des campagnes de vaccination contre la peste des petits ruminants et la péripneumonie contagieuse des bovidés financé par le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) en février 2017, ont été analysés pour la détection d’anticorps du virus de la FVR au moyen du test ELISA de compétition. Les séroprévalences obtenues chez les espèces étudiées sont assez élevées chez les bovins (30,62%) et les caprins (18,40%), suivies de celle des ovins qui est de 14,90%.Les résultats sérologiques répartis dans les communes montrent que les bovins de Ibohaman et Tassara sont significativement les plus affectés avec une prévalence de 50,00% chacune (P=0,00224). Par contre, chez les petits ruminants, les communes de Tchintabaraden et Abalak ont significativement les prévalences les plus élevées tant chez les ovins (22,07% et 40,90%) que chez les caprins (8,69% et 37,21%).Toutefois, il n’y a pas de différence significative entre les prévalences d’infection des ovins et caprins pour chaque commune. Les résultats révèlent que la prévalence est plus élevée chez les mâles que chez les femelles (32,35±11,11 contre 18,49±3,43), mais la différence n’est pas significative. En somme, la mise en place d’une stratégie privilégiant l’approche « One Health » est nécessaire pour une lutte efficace contre la FVR, mais aussi la nécessité d’études entomologiques complémentairesMots clés: Sérologie, c-ELISA, Fièvre de la vallée de Rift, Bovins, Ovins, Caprins. English Title: Rift valley fever seroprevalence in domestic ruminants in Tahoua region/NigerThe epizoo-epidemic outbreak of Rift Valley Fever (RVF) that occurred following a heavy rainfall in the region of Tahoua, along the border of Ingal’s department that hosts every year, the salt cure event has caused considerable human deaths. Considerable economic and health losses were reported in livestock sector. These losses include high mortality in young animals, high abortion rates in pregnant females and decrease productivity in affected farms. To assess the seroprevalence of RVF of ruminants from that region, sera samples collected in February 2017, for the Seromonitoring of vaccination campaigns against Peste des Petits Ruminants (PPR) and Contagious Bovine Peri Pneumonia (CBPP), Supported by the Regional Project for Pastoralism in the Sahel (PRAPS), were tested for antibodies against RVF virus using the competitive ELISA test. The seroprevalence of RVF in the studied species, reveal a high prevalence in cattle (30.62%) and goats (18.40%) followed by sheep (14.90%).Cattle, from Ibohaman and Tassara are significantly affected with a prevalence of 50.00% each (P=0.00224) compared to other districts. Small ruminants from the districts of Tchintabaraden and Abalak have significantly the highest prevalence both in sheep (22.07% and 40.90%) and goats (8.69% and 37.21%). However, there is no significant difference between the prevalence of infection of sheep and goats in each district. Seroprevalence is higher in males than females (32.35±11.11) versus (18.49±3.43), with no significant difference between the two species. Based on the above results, for effective control of RVF it, is necessary to implement a one heath approach in the country couple with additional entomological investigations.Keywords: Serology, c-ELISA, Rift Valley Fever, Cattle, Sheep, Goats.
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BUISSON, Diane, Jean-Michel ASTRUC, and Francis BARILLET. "Bilan et perspectives de la gestion de la variabilité génétique des ovins laitiers en France." INRA Productions Animales 31, no. 1 (2018): 1–12. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2018.31.1.2202.

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Abstract:
La variabilité génétique est la marge de progression, le carburant de la sélection, et il apparaît d’autant plus important d’en réaliser un état des lieux que l’arrivée de la sélection génomique chez les ovins laitiers en France devrait s’accompagner d’une diminution de l’intervalle de génération et d’une augmentation du progrès génétique. Une analyse rétrospective de la gestion de la variabilité génétique des races ovines laitières françaises en sélection à partir des informations généalogiques a été réalisée sur les 40 dernières années. La variabilité génétique est bien maîtrisée dans les races Lacaune (LL) et Manech Tête Rousse (MTR) : accroissement de consanguinité respectivement de + 0,29 et + 0,42% par génération entre 2000 et 2009, avec toutefois la possibilité d’améliorer la gestion de l’équilibre entre familles élites en MTR. En revanche, la situation apparaît moins favorable en races Basco-Béarnaise (BB) et Manech Tête Noire (MTN) : accroissement de consanguinité respectivement de + 0,74 et + 1,02% par génération entre 2000 et 2009. Cette situation résulte du nombre au moins deux fois trop faible de familles de Pères à Béliers (PAB) par rapport au nombre permis par la taille des noyaux de sélection BB et MTN. Elle est imputable à un trop fort déséquilibre dans l’usage des familles de PAB, qui découle pour partie de la durée très courte de la période d’Insémination Artificielle (IA) (semence fraîche), et de la moindre fertilité à l’IA. Des travaux ont été menés avec les gestionnaires de ces schémas pour augmenter dès 2015 le nombre de familles de PAB, et fournir, à chaque étape de sélection, des indicateurs de variabilité génétique pour gérer de façon plus équilibrée ces familles de PAB. La profondeur des pedigrees de la race Corse est insuffisante pour permettre une analyse pertinente des indicateurs issus des généalogies. Des travaux sont en cours dans les cinq races afin d’étudier la variabilité génétique à partir des données SNP (« Single Nucleotid Polymorphism ») des quelques 18 500 génotypages disponibles pour la sélection génomique des races LL, BB, MTR et MTN, ou réalisés spécifiquement pour cet objectif en race Corse.
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Ruff, G., Jean-Charles Maillard, Emmanuel Camus, E. Depres, and Gérard Matheron. "Antigènes leucocytaires caprins (ALC), chez les chèvres Créole sensibles ou résistantes à la cowdriose." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 46, no. 1-2 (1993): 205–7. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9363.

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Certaines lignées de chèvres ont montré une prédisposition génétique à manifester des symptômes cliniques de la cowdriose. Afin d'élucider une implication possible du complexe majeur d'histocompatibilité (CMH) dans la pathogénie de la cowdriose, les antigènes ALC de classe I, codés par le CMH caprin, de plus de 100 chèvres Créole, ont été typés sérologiquement. Le CMH est un système génétique qui influence des processus immunologiques différents, c'est-à-dire sur la réponse immunitaire individuelle. A l'aide de nos allosérums ont été détectés 13 allèles de ALC différents qui se retrouvent également dans les races suisses, deux antigènes non-CMH et un nouveau groupe défini par la combinaison de deux antigènes. Les fréquences alléliques des antigènes ALC détectés étaient différentes entre les groupes résistant et sensible. Il reste à éclaircir si les différences représentent des effets régionaux de population, ou si elles indiquent une pression de sélection par l'agent pathogène. Des tests additionnels sont en cours sur des chèvres résistantes ou sensibles originaires d'un même environnement, ainsi que sur des animaux issus de croisements entre caprins résistants et sensibles.
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Yenikoye, A., and J. C. Mariana. "Population de follicules ovariens chez la brebis Peul." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 43, no. 2 (1990): 243–48. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.8864.

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Abstract:
Les effectifs des follicules ovariens en croissance ainsi que leur distributio n par classe de taille ont été étudiés chez quatre brebis de race Peul bicolore. L'effectif moyen de follicules totaux en croissance est de 254,5 + ou - 62,9 par ovaire. Les nombres moyens de follicules normaux, à antrum et des follicules atrétiques sont respectivement : 244,5 + ou - 63; 51,5 + ou - 9,9; 10 + ou - 3,3 par ovaire. La distribution des follicules en croissance est trimodale : 1) mode représentant des follicules ayant un diamètre compris entre 0,05 et 0,13 mm; 2) mode représentant des follicule s ayant un diamètre compris entre 0,13 et 0,45 mm; 3) mode représentant des follicules ayant un diamètre compris entre 0,45 et 5,8 mm. Les tailles minimales des follicules à partir desquelles l'antrum et l'atrésie apparaissen t sont donc respectivement 0,13 mm et 0,31 mm. Les résultats montrent qu'il existe une similitude de la structure de l'ovaire chez la brebis Peul et les autres races ovines connues. Ils suggèrent en outre que le renouvellement et la croissance des follicules ovariens obéissent chez les brebis aux mêmes lois de régulation indépendammen t de la race et du climat.
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Bedhiaf-Romdhani, S., M. Djemali, and A. A. Bello. "Inventaire des différents écotypes de la race Barbarine en Tunisie." Animal Genetic Resources Information 43 (April 2008): 41–47. http://dx.doi.org/10.1017/s1014233900002716.

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Abstract:
RésuméCette étude s'est intéressée à l'identification des différents écotypes de la race Barbarine, principale race ovine à queue grasse en Tunisie. Un inventaire national a été conduit dans les différents étages bioclimatiques du pays allant du Nord subhumide jusqu'au Sud Saharien, en passant par le Centre semi-aride. Les principaux résultats ont permis de mettre en évidence au sein de cette race 10 écotypes différents:1. Quatre écotypes au Nord, de grand format à tête rousse, de grand format à tête noire, à robe noire, et de type “Sardi” à museau, “lunettes” et membres noirs.2. Quatre écotypes au Centre, de format moyen avec dominance de la tête rousse, à tête rousse avec une liste frontale blanche, à tête claire tirant vers le blanc et à tête rousse et à queue arquée.3. Deux écotypes au Sud, de petit format à tête rousse, et de type “Sagâa” avec une tête blanche, un museau et des “lunettes” de couleur brune. Cette diversité d'écotypes au sein de la race Barbarine constitue un apport nouveau aux connaissances des races ovines autochtones. Jusqu'à maintenant, seuls deux écotypes, à tête rousse et tête noire, étaient répertoriés au sein de la race Barbarine.
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Gharbi, Ismail, Amina Samia Dechicha, Mustapha Ferrouk, Djamila Baazize-Ammi, Seddik Kebbal, and Djamel Guetarni. "Effets de la dose de gonadotrophines sur l’œstrus et la production d’embryons chez les brebis Hamra et Ouled Djellal." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 71, no. 3 (2018): 113. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31639.

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Abstract:
L’application des techniques de superovulation et de production d’embryons est incontournable pour la conservation des ressources génétiques ovines. L’objectif de la présente étude a été d’évaluer l’effet de l’administration de deux doses d’hormone folliculostimulante d’origine porcine (pFSH) sur le délai d’apparition et la durée de l’œstrus, la réponse ovarienne, et la production d’embryons chez les brebis des races Ouled Djellal (OD) et Hamra (H). Les brebis OD (n = 15) et H (n = 14) ont été synchronisées par la pose d’éponges vaginales imprégnées avec 40 mg d’acétate de fluorogestone (FGA), et superovulées par l’administration de 16 ou 20 UA de pFSH durant les trois derniers jours du traitement progestagène. Le septième jour après œstrus et saillie naturelle, les embryons ont été collectés par laparotomie. Chez les brebis OD le début de l’œstrus a été plus précoce avec l’utilisation de 20 UA qu’avec celle de 16 UA (22,1 ± 4,5 vs 25,0 ± 3,5, p < 0,05), de même la durée de l’œstrus a été plus longue (34,0 ± 6,6 vs 40,0 ± 7,1, p < 0,05). Chez les brebis H l’augmentation de la dose de pFSH de 16 UA à 20 UA a induit une baisse de production d’embryons : taux de collecte 72,2 vs 47,1, p < 0,001 ; nombre de structures récoltées 5,9 ± 3,4 vs 3,6 ± 2,1, p < 0,05 ; nombre d’embryons récoltés 3,2 ± 1,9 vs 5,1 ± 2,6, p < 0,05 ; embryons de grade 1 et 2, 4,3 ± 2,4 vs 2,1 ± 1,7, p < 0,01. En revanche, chez les brebis OD le taux d’ovulation et la production d’embryons ont été nettement améliorés lors de l’utilisation d’une dose de 20 UA : nombre de corps jaunes 6,9 ± 3,9 vs 10,4 ± 5,4, p < 0,05 ; nombre d’embryons récoltés 3,2 ± 2,0 vs 5,1 ± 2,3, p < 0,05 ; embryons de grade 1 et 2, 2,2 ± 1,6 vs 4,3 ± 1,7, p < 0,05. Les résultats indiquent que la réponse ovulatoire, l’œstrus, et la production d’embryons sont influencés par la dose de la pFSH et par la race.
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Clément, V., J. Bouix, A. Gueye, and R. L. Baker. "Estimation des paramètres génétiques de la résistance au parasitisme gastro-intestinal en élevage villageois de petits ruminants au Sénégal." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 52, no. 3-4 (1999): 291–303. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9678.

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Abstract:
Un protocole d'étude de la résistance génétique aux strongyloses gastro-intestinales a été mis en place sur des races locales d'ovins et de caprins du Sénégal. Des prélèvements de sang et des coproscopies ont été réalisés pendant deux ans sur des animaux de différents troupeaux de la zone de Louga en climat sahélien et de la zone de Kolda en climat soudano-guinéen. L'identité des pères étant inconnue dans ce contexte d'élevage, les apparentements étudiés étaient essentiellement les relations mère-descendant. Les caractères analysés étaient la coproscopie (trois prélèvements par an) en nombre d'oeufs par gramme de fèces (Opg) et l'hématocrite (deux prélèvements par an). Dans la région de Louga, le nombre d'individus étudiés (des deux espèces) était de 377 la première année et 606 la deuxième année. Dans la zone de Kolda, l'échantillon comprenait 671 animaux la première année, 725 la deuxième année. L'héritabilité et la répétabilité ont été estimées à l'aide d'un modèle « animal », avec comme effets fixés la combinaison village*saison*année, l'âge et le stade de lactation pour les mères, la combinaison village*saison*année, l'âge et le sexe pour les jeunes. La répétabilité moyenne intra-année était de 0,19 pour le caractère nombre d'Opg et 0,27 pour l'hématocrite. Elle était plus faible entre années : 0,12 pour le nombre d'Opg et 0,21 pour l'hématocrite. L'estimation de l'héritabilité a présenté des difficultés, à cause de la structure des données villageoises qui ne permettait pas d'estimer directement l'environnement maternel et les effets troupeaux, respectivement en raison de généalogies insuffisantes et de faibles effectifs par élevage. Les estimations de l'héritabilité variaient entre 0 et 0,33 pour le nombre d'Opg et entre 0 et 0,38 pour l'hématocrite selon l'échantillon analysé et le modèle utilisé. Les corrélations génétiques entre caractères n'ont pas pu être estimées. En revanche, les corrélations phénotypiques ont été estimées entre le nombre d'Opg et l'hématocrite, ainsi qu'entre chacune de ces deux variables et le poids des jeunes. Les contraintes liées à une étude génétique en milieu traditionnel ont été discutées.
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GROSCLAUDE, F. "Introduction." INRAE Productions Animales 10, no. 1 (1997): 5. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1997.10.1.3972.

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Abstract:
Institut de recherche national, l’INRA s’est très tôt préoccupé de remplir ses missions dans les départements d’outre-mer, situés en milieu tropical. En effet, c’est dès 1949 qu’a été conclue l’acquisition du domaine Duclos, en Guadeloupe, en vue d’y établir un centre de recherches. Les expérimentations zootechniques y ont débuté en 1965, avec la création d’un élevage porcin. La Station de recherches zootechniques du CRAAG, implantée à Duclos et disposant également du domaine de Gardel en Basse-Terre, comprend désormais une soixantaine d’agents, dont 17 scientifiques ou ingénieurs. Au cours des étapes de son évolution, cette unité a apporté des contributions notables dans les domaines de la caractérisation des races et systèmes d’élevage locaux, de l’estimation de la valeur alimentaire des fourrages, de l’utilisation des sous-produits, de la maîtrise de la reproduction, de la mise en place de systèmes d’élevage plus productifs, etc. Aujourd’hui, ses principales thématiques sont la production porcine en milieu tropical, l’alimentation des ruminants et les systèmes de pâturage, incluant le parasitisme interne, ainsi que l’amélioration génétique des races locales. Depuis ses débuts, l’unité s’est efforcée d’accompagner et de soutenir les dynamiques professionnelles, au niveau des contrôles de performances, des schémas d’amélioration génétique, des plans d’alimentation, de la gestion du territoire, et ceci dans une logique d’intensification raisonnée et durable de l’élevage local. Mais de fait, ces travaux intéressent aussi, bien souvent, l’ensemble de la zone caraïbe. Avec des moyens beaucoup plus modestes, l’INRA contribue également à des travaux de recherche appliquée et d’appui aux éleveurs en Martinique ainsi qu’à la Réunion où, dans le cadre de l’équipe " Élevage " du CIRADEMVT, se sont développées des activités remarquées sur la reproduction des bovins, puis sur l’alimentation des vaches laitières. Mais l’investissement de l’INRA dans des recherches en zone tropicale ne se limite pas à ses activités dans les départements d’outremer. On ne peut qu’être frappé par le nombre et la richesse des échanges entretenus avec les pays étrangers de cette zone : collaborations équilibrées sur des sujets d’intérêt commun, accueil de thésards ou de visiteurs qui deviendront souvent, par la suite, les acteurs de nouveaux partenariats, participations à des comités scientifiques, des groupes de travail ou des missions d’évaluation. Nous avons en fait la chance, contrairement aux chercheurs du domaine végétal, que les espèces exploitées dans les milieux tempéré et tropical soient essentiellement les mêmes. Les connaissances biologiques de base sont donc largement communes. Bien sûr, les milieux sont très différents, tout comme les populations animales, mais ces différences permettent précisément d’élargir la dimension des problèmes, donc de fournir des modèles d’étude plus complets et plus riches. La participation des chercheurs de l’INRA à des programmes dans les pays tropicaux, en leur donnant conscience des particularités des contextes locaux, leur permet aussi de hiérarchiser avec plus de pertinence les questions de recherche qui leur sont posées. Il faut bien reconnaître que la motivation de nos collègues tient souvent à la nature et à l’ampleur des défis qu’ils constatent dans certains pays : il ne s’agit plus de gérer une situation d’abondance, mais de pousser au développement d’un d’élevage durable, permettant de nourrir et de maintenir sur place des populations en forte croissance. Bien entendu, l’INRA n’a pas vocation à intervenir seul dans des collaborations sur les productions animales avec les pays étrangers de la zone tropicale. Il le fait en étroite concertation avec d’autres partenaires, et d’abord, naturellement, avec le département EMVT du CIRAD. Ces relations mériteraient d’être encore renforcées pour donner sa pleine efficacité au potentiel de recherche que notre pays peut engager dans des échanges avec ces partenaires. Dans cette optique, la réunion que la Commission spécialisée ovine et caprine de l’INRA, animée par Philippe Chemineau, a consacré aux recherches en zone tropicale présentait un intérêt tout particulier et venait à point nommé. Riche et vivante, elle a permis des échanges fructueux. Il était aussi très utile de publier les exposés présentés à l’occasion de cette journée, pour leur assurer la diffusion méritée. Cette publication a été rendue possible grâce au dévouement de Philippe Chemineau et de Gilles Aumont que je remercie sincèrement.
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BROCHARD, M., K. DUHEN, and D. BOICHARD. "Dossier "PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait"." INRAE Productions Animales 27, no. 4 (2014): 251–54. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.4.3071.

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Abstract:
Dossier "PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait
 Avant-propos
 Le lait est un produit animal complexe à l’origine de multiples valorisations en alimentation humaine : laits de consommation incluant les laits infantiles, fromages, beurres, crèmes, yaourts, desserts et boissons lactées, ingrédient dans une grande diversité de pâtisseries et de plats cuisinés, etc. Il s’agit donc d’un pilier de l’alimentation humaine y compris à l’âge adulte et ce depuis des milliers d’années.
 Toutefois, les demandes des consommateurs et de la société ont évolué rapidement ces dernières années et les exigences en matière de qualité des produits se sont complexifiées (Le Bihan-Duval et al 2014). Tout d’abord du point de vue du consommateur, en particulier occidental, l’alimentation doit désormais répondre à une diversité d’attentes. A la demande en « quantité » d’après-guerre, se sont en particulier ajoutées des exigences sanitaires, des exigences organoleptiques, de traçabilité du produit, des exigences nutritionnelles, et après une période « nutrition - santé » (Cniel 2011), une exigence croissante de « naturalité ». De plus, du point de vue du citoyen, la qualité intègre l’environnement, le bien-être animal, les conditions de production. Une partie des consommateurs a d’ailleurs évolué vers une stratégie d’achat « responsable » (Cniel 2011). Simultanément, le lait, bien que bénéficiant d’une image traditionnellement et majoritairement favorable à plusieurs titres, est confronté ces dernières années à des remises en causes parfois virulentes (allergies, intolérances, rejet des matières grasses saturées et trans…) qui s’installent probablement durablement dans les rapports des consommateurs avec le lait (Cniel 2011).
 Malgré ce contexte exigeant et changeant, jusqu’à aujourd’hui, au-delà des quantités totales en matières grasses et protéiques, peu de dispositifs sont disponibles et mis en œuvre pour suivre, qualifier, voire piloter la composition fine du lait « en sortie de ferme ». Le lait a suivi, avec le développement du secteur laitier, un processus de standardisation conformément au principe du « lait apte à toute transformation », devenant une matière première à laquelle l’application de procédés de fabrication variés donne de la valeur. Ce constat est à moduler pour les filières AOP fromagères. La composition fine du lait, en particulier la variabilité des profils en acides gras et en protéines, n’est pas ou peu valorisée, ni au niveau de la production, ni au niveau de la transformation. Dans le contexte actuel, traiter le lait de manière indifférenciée peut être contre-productif, en particulier si l’on reconsidère la richesse intrinsèque de la matière première « lait » et le fait que la composition du produit final reflète largement la composition du lait d’origine (Lucas et al 2006). Le lait « en sortie de ferme » se situe à la charnière entre l’amont et l’aval des filières laitières et, à ce titre, est idéalement placé pour être une source importante de compétitivité et d’adaptabilité des filières laitières dans leur globalité.
 Le sujet de la composition fine du lait a bien entendu fait l’objet de travaux bien avant que le programme PhénoFinlait ne soit imaginé et mis en œuvre. Ainsi, les liens entre alimentation et profil en acides gras (Chilliard et al 2007, Couvreur et al 2007, Hurtaud et al 2007) ou encore les variants génétiques des lactoprotéines majeures (Grosclaude et al 1987, Grosclaude 1988) ont été étudiés généralement à partir de dispositifs expérimentaux. Ces connaissances ont servi de point de départ et d’assurance sur la faisabilité et l’intérêt d’engager un programme à grande échelle. L’ambition de PhénoFinlait était alors de transposer ces connaissances et hypothèses en élevages privés avec une grande diversité de systèmes d’alimentation et de coupler cela à une analyse conjointe du déterminisme génétique afin d’apporter aux éleveurs et à leurs filières des outils et des réponses globales. De nombreuses nouvelles références étaient bien évidemment à établir, mais l’un des enjeux majeurs portait et porte toujours sur les possibilités de transfert aux filières.
 Les développements à la fois de la spectrométrie dans l’infra-rouge et de la sélection génomique ont ouvert de nouvelles portes en matière d’accès à la composition fine du lait à coûts réduits et d’analyses de ses déterminants génétiques.Les travaux pionniers de la Faculté Universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux (Soyeurt et al 2006) ont ainsi ouvert la voie à l’estimation de nombreux composants fins du lait à partir d’une exploitation plus fine des données d’absorbance de la lumière dans le Moyen Infra-Rouge (MIR) principalement. Le principe est simple : la spectrométrie MIR, utilisée pour estimer les taux de matière grasse et protéique en routine dans les laboratoires d’analyse du lait, peut aussi être utilisée pour quantifier individuellement certains composants fins. Des modèles de prédiction sont développés à partir d’un jeu d’échantillons caractérisés à la fois à l’aide d’une méthode d’ancrage et par un spectre MIR. Ces modèles sont ensuite appliqués aux données spectrales telles que celles produites dans le cadre des analyses laitières habituelles de paiement du lait à la qualité et de contrôle laitier. Plusieurs dizaines d’acides gras et protéines peuvent ainsi être estimés avec une précision satisfaisante et à un coût additionnel modeste par rapport aux analyses déjà réalisées en routine.
 Parallèlement, les avancées dans le domaine de la génomique permettent d’analyser et d’exploiter plus rapidement et plus finement le déterminisme génétique des caractères. Là encore, le principe est relativement simple : deséquations d’estimation du potentiel génétique des animaux pour les différents caractères sont établies à partir d’une population de référence (animaux génotypés et caractérisés d’un point de vue phénotypique). Cette population peut être de taille beaucoup plus restreinte que celle nécessaire pour mettre en œuvre une évaluation génétique « classique ». Par ailleurs, les équations produites permettent de déterminer le potentiel génétique d’un animal sans pour autant qu’il dispose lui-même (ou ses descendants) de phénotype mesuré (Robert-Granié et al 2011). L’un des enjeux en sélection est alors de concevoir et de mettre en œuvre des programmes de caractérisation phénotypique de populations de référence, ce que l’on a appelé des programmes de « phénotypage » à plus ou moins grande échelle. Le programme PhénoFinlait est l’un des premiers grands programmes de phénotypage à haut débit (Hocquette et al 2011) avec ses caractéristiques : phénotypage fin sur la composition du lait, dans des systèmes d’élevage caractérisés, en particulier, par l’alimentation, préalable à un génotypage à haut débit des animaux suivis.
 Face à ces enjeux pour la filière laitière et ces nouvelles potentialités techniques et scientifiques, les filières laitières bovine, caprine et ovine, les acteurs de l’élevage (conseil en élevage et laboratoires d’analyse du lait) et de la génétique (entreprises de sélection et de mise en place d’insémination), les instituts de recherche et de développement (Inra, Institut de l’Elevage, Actalia) et APIS-GENE ont décidé de se constituer en consortium afin d’unifier leurs efforts et de partager leurs compétences et réseaux. Le consortium, avec le soutien financier d’APIS-GENE, de l’ANR, du Cniel, du Ministère de l’Agriculture (fond dédié CASDAR et Action Innovante), de France AgriMer, de France Génétique Elevage, du fond IBiSA et de l’Union Européenne, a initié début 2008 un programme pour :- analyser la composition fine du lait en acides gras et en protéines par des méthodes de routine et des méthodes d’ancrage ultra-résolutives (protéines) ;- appliquer ces méthodes à grande échelle sur une diversité de systèmes et de races représentatives de la diversité de la ferme France afin d’identifier des facteurs influençant la composition fine du lait ;- optimiser la valorisation des ressources alimentaires et génétiques par le conseil en élevage ;- initier une sélection génomique.
 Au-delà de ces objectifs, le programme PhénoFinlait a été envisagé comme un investissement majeur et collectif pour les filières laitières françaises afin de leur permettre de conserver ou de développer des avantages compétitifs par la possibilité de mieux valoriser la composition fine et demain ultrafine (grâce à des méthodes plus fines encore que la spectrométrie MIR) du lait. Les bases de données et d’échantillons ont ainsi vocation à être exploitées et ré-exploitées pendant plusieurs années au fur et à mesure des demandes des filières et de l’avancée des connaissances et des technologies d’analyse du lait. D’autres pays se mobilisent également sur cette problématique : Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Danemark et Suède, Italie, Belgique, etc.
 Ce dossier de la revue Inra Productions Animales fait état des principales productions issues à ce jour du programme PhénoFinlait. Il n’a pas vocation à couvrir exhaustivement les résultats produits. En particulier, nous ne présenterons pas systématiquement l’ensemble des résultats pour l’ensemble des espèces, races et composants. Néanmoins, nous nous sommes attachés à présenter à travers trois articles de synthèse et un article conclusif les principales avancées permises par ce programme à partir d’exemples pris dans les différentes filières.
 Gelé et al, débutent ce dossier par une présentation du programme dans ses différents volets, depuis la détermination des élevages et animaux à suivre jusqu’à la collecte et la conservation d’échantillons (de lait et de sang), en passant par l’enregistrement en routine des spectres MIR, des conditions d’alimentation, le prélèvement d’échantillons de sang puis, plus tard, le génotypage sur des puces pangénomiques. Cet article développe plus particulièrement la méthodologie mise en place pour déterminer la composition du lait en acides gras etprotéines à partir de spectres MIR. Enfin, il dresse un bilan des données collectées, permettant d’actualiser les références sur la caractérisation des troupeaux, des femelles laitières, des régimes alimentaires, et du profil des laits produits dans les trois filières laitières françaises.
 Legarto et al, présentent ensuite les résultats relatifs à l’influence des facteurs physiologiques (stade de lactation...), alimentaires (à travers des typologies de systèmes d’alimentation), raciaux et saisonniers, sur les profilsen acides gras. Ces résultats mettent en évidence de nombreuses sources de variation de la composition du lait qui pourront être exploitées à différentes échelles : animal, troupeau et bassin de collecte. Enfin, Boichard et al, présentent une synthèse de l’analyse du déterminisme génétique des acides gras d’une part et des protéines d’autre part. Cette synthèse aborde les estimations de paramètres génétiques tels que l’héritabilité et les corrélations génétiques entre caractères de composition fine entre eux, et avec les caractères de production. Ces résultats permettent en particulier de définir les potentialités de sélection ainsi que les liaisons génétiques à considérer. Ces analyses ont aussi permis de mesurer l’importance du choix de l’unité d’expression des teneurs (en pourcentage de la matière grasse ou protéique, ou en pourcentage dans le lait). Dans une dernière partie, cet article présente les analyses de détection de QTL avec une analyse des co-localisations entre races, entre composants et avec des gènes majeurs connus.
 RéférencesBoichard D., Govignon-Gion A., Larroque H., Maroteau C., Palhière I., Tosser-Klopp G., Rupp R., Sanchez M.P., Brochard M., 2014. Déterminisme génétique de la composition en acides gras et protéines du lait des ruminants. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 283-298.
 Chilliard Y., Glasser F., Ferlay A., Bernard L., Rouel J., Doreau M., 2007. Diet, rumen biohydrogenation, cow and goat milk fat nutritional quality: a review. Eur. J. Lipid Sci. Technol., 109, 828-855.
 Cniel, 2011. Lait, produits laitiers et société : France 2025 – Prospective collective. Note de synthèse sur les évolutions probables, juillet 2011.
 Couvreur S., Hurtaud C., Marnet P.G., Faverdin P., Peyraud J.L., 2007. Composition of milk fat from cows selected for milk fat globule size and offered either fresh pasture or a corn silage-based diet. J. Dairy Sci., 90, 392-403.
 Gelé M., Minery S., Astruc J.M., Brunschwig P., Ferrand M., Lagriffoul G., Larroque H., Legarto J., Martin P., Miranda G., Palhière I., Trossat P., Brochard M., 2014. Phénotypage et génotypage à grande échelle de la composition fine des laits dans les filières bovine, ovine et caprine. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 255-268.
 Grosclaude F., Mahé M.F., Brignon G., Di Stasio L., Jeunet R., 1987. A Mendelian polymorphism underlying quantitative variations of goat αS1-casein. Génét. Sel. Evol., 19, 399-412.
 Grosclaude F., 1988. Le polymorphisme génétique des principales lactoprotéines bovines. Relations avec la quantité, la composition et les aptitudes fromagères du lait. INRA Prod. Anim., 1, 5-17.
 Hocquette J.F., Capel C., David V., Guemene D., Bidanel J., Barbezant M., Gastinel P.L., Le Bail P.Y., Monget P., Mormede P., Peyraud J.L., Ponsart C., Guillou F., 2011. Les objectifs et les applications d’un réseau organisé de phénotypage pour les animaux d’élevage. Renc. Rech. Rum., 18, 327-334.
 Hurtaud C., Peyraud J.L., 2007. Effects of feeding camelina (seeds or meal) on milk fatty acid composition and butter spreadability. J. Dairy Sci., 90, 5134-5145.
 Le Bihan-Duval E., Talon R., Brochard M., Gautron J., Lefevre F., Larzul C., Baeza E., Hocquette J.F., 2014. Le phénotypage de la qualité des produits : enjeux de société, scientifiques et techniques. In : Phénotypage des animaux d’élevage. Phocas F. (Ed). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 223-234.
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FAVERDIN, P., and C. LEROUX. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 26, no. 2 (2013): 71–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3137.

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Abstract:
Le lait n’est pas tout à fait un aliment comme les autres puisqu’il est aussi produit par l’Homme. Cet aliment est indispensable à l’alimentation de l’enfant, car sa richesse nutritionnelle combinée à sa forme liquide en font une ration « tout en un » du jeune pendant ses premières semaines de vie. L’homme a très tôt domestiqué d’autres mammifères pour produire cet aliment nécessaire pour le jeune et l’a aussi intégré dans l’alimentation de l’adulte sous forme native ou après transformation. De fait, le lait est un des rares produits animaux avec l’oeuf qui est produit régulièrement et qu’il est possible d’obtenir sans tuer l’animal. Sa production fait pleinement partie de la fonction de reproduction et son prélèvement doit être géré pour ne pas handicaper le développement du jeune animal qui est également un élément d’avenir dans l’élevage.
 Les vaches laitières ont longtemps bénéficié de noms très personnalisés, voire de prénoms, jusqu’à ce que la traçabilité ne vienne proposer des identifiants plus proches du matricule de la sécurité sociale que des petits noms affectueux utilisés jusqu’alors. La traite est un moment particulier où l’éleveur se substitue au jeune pour prélever le lait plusieurs fois par jour. Tout ceci fait traditionnellement de l’élevage laitier un élevage qui associe étroitement l’homme et l’animal.
 Au commencement de la domestication et pendant longtemps, le principal défaut du lait a résidé dans sa faible aptitude à la conservation, nécessitant une consommation plutôt locale, le temps entre production et consommation devant rester le plus court possible. De fait, le développement de sa consommation dans les villes est récent et ne s’est pas fait sans quelques soucis (Fanica 2008). Bien entendu, les évolutions de l’industrie laitière et des transports ont permis de franchir ce double cap de la conservation et des distances, faisant en quelques décennies d’un produit local du peuple d’un terroir, riche d’identité, d’histoire et de culture (Faye et al 2010), un produit générique du commerce mondial qui s’échange entre continents suivant les règles de l’organisation mondiale du commerce et dont la demande augmente régulièrement. Ce passage du local au mondial ne s’effectue pas sans des changements radicaux des modes de production et de l’organisation des filières, avec des conséquences parfois importantes sur les territoires.
 La production de lait en France, pays traditionnel d’élevage bovin laitier, illustre parfaitement cette évolution et se trouve aujourd’hui à une période charnière. Riche d’une grande diversité de terroirs et de produits, la production française présente un profil original dont on ne sait pas aujourd’hui si c’est une force ou une faiblesse dans cette évolution. Depuis 1984, le système des quotas laitiers liés à la terre et non commercialisables en France a ralenti, comparativement aux pays voisins, l’évolution vers une spécialisation et une intensification des systèmes de production laitiers, mais il disparaîtra en 2015. Le contexte économique des prix des matières premières et du prix du lait devient beaucoup plus instable que par le passé. Le métier d’éleveur laitier, avec sa complexité, sa charge de travail importante, ses astreintes et la diminution de sa rémunération, devient moins attractif. La nécessaire prise en compte de l’impact de l’élevage sur l’environnement et plus globalement de la durabilité, constitue un nouveau défi qui est souvent vécu comme une contrainte supplémentaire. Cependant, les connaissances scientifiques et technologiques ont beaucoup progressé et offrent de nouveaux outils à l’élevage laitier pour construire une trajectoire originale dans cette évolution.
 Ce numéro spécial d’INRA Productions Animales se propose donc en quelques articles de faire un état des lieux des connaissances concernant la production laitière, ainsi que des nouveaux défis et des nouveaux outils qui s’offrent à la filière pour construire son avenir. Ce panorama n’est volontairement pas exhaustif et traitera prioritairement des vaches laitières avec cependant, lorsqu’il est apparu nécessaire, quelques exemples tirés de travaux réalisés chez les caprins. De même, il ne s’agit pas ici d’aborder la transformation du lait et les évolutions des nombreux produits transformés. Mais nous avons cherché à présenter un point sur un certain nombre de sujets en mettant en avant les avancées récentes et les défis scientifiques, techniques, économiques et organisationnels qui concernent la production laitière, en quatre grandes parties. La première plantera tout d’abord le décor du secteur laitier français. La deuxième présentera les nouvelles avancées des travaux sur la femelle laitière, la lactation et le lait. La troisième analysera les différents leviers que constituent la sélection génétique, la gestion de la santé, l’alimentation et la traite, pour mieux maîtriser la production de lait en élevage. Enfin, la dernière partie abordera des questions plus spécifiques concernant les systèmes d’élevage et leur futur.
 Le premier article de V. Chatellier et al fournit une analyse à la fois du bilan et des perspectives du secteur laitier français. Après une analyse du marché des produits laitiers au travers de la demande et de l’offre et des grandes stratégies des acteurs de la filière, cet article présente les spécificités françaises des exploitations laitières liées en particulier à la diversité des systèmes de production et des territoires. Cette double diversité se traduit également dans les écarts de productivité et des résultats économiques des exploitations dont la main-d’oeuvre reste majoritairement familiale, avec la question de son renouvellement qui se pose différemment selon les territoires. Enfin, à l’aune des changements importants de contexte qui se préparent avec la fin des quotas et les nouvelles relations qui se mettent en place entre producteurs et transformateurs, les auteurs étudient les différents scénarios qui en découlent et qui conduiront à l’écriture du futur du secteur laitier français dans les territoires et le marché mondial.
 La série d’articles sur l’animal et le lait débute par une approche systémique de l’animal laitier. La vache laitière est d’abord perçue au travers de sa fonction de production, et les modèles de prévision de la lactation se sont longtemps focalisés sur cette seule fonction. La notion d’animaux plus robustes et d’élevages plus durables (cf. Dossier « Robustesse... », Sauvant et Perez 2010) amène à revisiter cet angle d’approche pour l’élargir à ensemble des fonctions physiologiques en prenant mieux en compte les interactions entre les génotypes animaux et leurs environnements. La modélisation aborde cette complexité de deux façons contrastées, l’une plutôt ascendante en partant des mécanismes élémentaires et en les agrégeant, l’autre plutôt descendante, en partant de grandes propriétés émergeantes des principales fonctions et de leurs interactions, voire de leur compétition dans l’accès aux ressources nutritionnelles. La revue de Friggens et al aborde ainsi la question de la dynamique de partition des nutriments entre fonction physiologiques chez les vaches laitières en fonction du génotype en présentant plusieurs approches de modélisation. Cette revue s’attache à montrer l’intérêt de partir des propriétés émergeantes pour arriver à modéliser les réponses complexes (production, reproduction, composition du lait, état corporel…) d’une vache soumise à différentes conduites d’élevage au cours de sa carrière. Les outils de demain qui permettront d’optimiser la conduited’élevage face aux aléas économiques et climatiques dépendront de l’avancée de ces modèles et des connaissances scientifiques qui les sous-tendent.
 La fonction de lactation est la conséquence de nombreux mécanismes à l’échelle de l’animal, tout particulièrement au niveau de la glande mammaire. Le développement et le fonctionnement de cet organe caractérisé par sa cyclicité ont fait l’objet de nombreux travaux à l’Inra et dans de nombreuses équipes de recherches internationales. Il ne s’agissait pas ici de relater l’ensemble de ces travaux mais de consacrer un article aux dernières connaissances acquises sur les mécanismes de biosynthèse et de sécrétion des constituants du lait. L’article de Leroux et al présente les travaux sur la régulation de l’expression génique dans la glande mammaire avec un intérêt particulier pour les données acquises avec les nouveaux outils d’études globales de génomique expressionnelle. Ceux-ci apportent de nouvelles connaissances sur les effets des facteurs génétiques sur la biosynthèse et la sécrétion du lait, sur leur régulation nutritionnelle et sur l’interaction de ces facteurs. Ce dernier point constitue un champ d’investigation supplémentaire pour décrypter les secrets du fonctionnement mammaire avec notamment l’intervention de nouveaux acteurs que sont les petits ARN non codants (ou microARN) qui vient encore accroître la complexité du fonctionnement mammaire dans son rôle prépondérant lors de la lactation.
 Après avoir fait cet état des lieux des connaissances sur la biosynthèse et la sécrétion des constituants du lait au niveau de la glande mammaire, l’article de Léonil et al présente la complexité des fractions protéique et lipidique du lait et de leur assemblage en structures supramoléculaires. Ces structures finales sont sous la dépendance de la nature et de la variabilité des constituants, ellesmêmes dues aux polymorphismes des gènes responsables de leur synthèse. Ainsi, les auteurs font un état des lieux des connaissances sur la structure et le polymorphisme des gènes spécifiant les protéines coagulables du lait que sont les caséines pour arriver à l’organisation de ces dernières en micelles. Le rôle nutritionnel de ces protéines majeures du lait et leur fonction biologique sont revisitées à la lumière des connaissances croissantes sur les peptides bioactifs qu’elles contiennent. La fraction lipidique n’est pas en reste avec la présentation de sa complexité et de son organisation sous forme de globule gras ainsi que de son impact nutritionnel sur le consommateur. Enfin, la découverte récente, dans le lait, de petites particules (ou exosomes) véhiculant des protéines et des ARN ouvre de nouvelle voies d’investigation de l’impact du lait sur la santé du consommateur.
 La série d’articles consacrée aux leviers d’action dont disposent les éleveurs pour moduler la production laitière ainsi que la composition du lait débute par l’article de Brochard et al, qui retrace l’impact de la sélection génétique pour arriver aux apports de la sélection génomique des races bovines laitières. Un bref historique de la sélection génétique présente les progrès réalisés sur les caractères de production laitière mais aussi sur des caractères de robustesse (fertilité, mammites…) et permet ainsi de dresser le décor génétique des élevages français. L’avènement des outils de génomique grâce au séquençage du génome bovin a conduit à renouveler les perspectives de sélection des bovins laitiers (cf. Numéro spécial, «amélioration génétique" Mulsant et al 2011). La présentation brève de ces outils permet de mieux appréhender les retombées attendues. Les opportunités offertes par la sélection génomique sur les caractères laitiers sensu stricto se complètent et permettent également de proposer une sélection sur de nouveaux caractères. En effet, la prise en compte progressive d’autres caractères oriente la sélection vers une complexité accrue notamment grâce à l’établissement de nouvelles mesures phénotypiques. L’évolution vers une meilleure robustesse, une efficacité alimentaire optimisée mais aussi une empreinte environnementale réduite, sera d’autant plus envisageable que la sélection pourra s’appuyer sur des capacités de phénotypage de plus en plus fin et à grande échelle. Un autre facteur prépondérant dans l’élevage laitier concerne la gestion de la santé animale qui affecte, notamment, la durabilité des élevages sous l’angle socio-économique. Cette gestion complexe doit prendre en compte de nombreux paramètres tel que le nombre des traitements nécessaires, le temps passé, les pertes économiques directes à court et long terme, etc. Les infections ne touchent pas toutes directement la glande mammaire, mais en affectant l’animal, elles impactent la lactation, l’efficacité de production du troupeau et donc l’élevage. L’article de Seegers et al passe en revue sept maladies majeures classées en trois groupes affectant les bovins laitiers. Il présente les connaissances récentes acquises sur ces maladies et les perspectives qu’elles ouvrent pour mieux les maîtriser. Ces maladies ont bien souvent un impact économique fort sur les élevages et/ou sont transmissibles à l’Homme constituant ainsi des questionnements de recherche forts et pour lesquels les moyens d’actions sont aussi multiples que variés. De plus, les attentes sociétales visent à diminuer, autant que faire se peut, les intrants médicamenteux.
 L’alimentation est un levier de maîtrise de la production et de la composition du lait qui présente l’avantage d’avoir des effets rapides et réversibles. Bien que ce levier puisse également moduler la composition protéique du lait, l’impact prépondérant de l’alimentation sur la composition en acides gras du lait, dans le but de fournir aux consommateurs une qualité nutritionnelle du lait la plus favorable possible, a été mis en exergue par de nombreuses études. La détermination de la composition en acides gras des laits est de plus en plus précise, notamment du fait des nouvelles techniques qui permettent une meilleure caractérisation de ces profils. Outre l’impact de l’alimentation, les effets des apports nutritionnels chez le ruminant sur les teneurs en composés vitaminiques du lait sont également à prendre en compte dans la perspective de l’utilisation du lait comme source complémentaire naturelle de vitamines chez les sujets présentant une efficacité d’absorption réduite (tel que les jeunes ou à l’inverse les personnes âgées). L’article de Ferlay et al recense les principaux facteurs alimentaires (nature de la ration de base, supplémentation oléagineuse, différents types de suppléments lipidiques et leurs interactions) influençant la composition en acides gras et en vitamines du lait de vache.
 Enfin, la traite constitue un outil supplémentaire de pilotage des troupeaux en termes de production laitière mais aussi de qualité sanitaire, technologique et nutritionnelle du lait. De plus, une meilleure connaissance des effets des différentes pratiques de traite est cruciale dans le contexte actuel de gestion du travail dans les exploitations laitières (cf. Numéro spécial, « Travail en élevage », Hostiou et al 2012). Les moyens mis en oeuvre se situent à différents niveaux allant de la fréquence de traite aux systèmes de stockage des laits en passant par les réglages possibles ou les types de machines à traire. L’article de Guinard-Flament et al fait le point des connaissances actuelles sur les effets et les conséquences de modifications de la conduite des animaux à la traite. Il présente les effets de la fréquence de traite sur le niveau de production laitière et sur la composition du lait. Le contexte de la traite, avec les effets mécaniques de la machine à traire et celui du système de stockage, est également présenté dans ses multiples facettes pour souligner leur rôle prépondérant sur la qualité microbienne des laits. La conduite des vaches à la traite est également un moyen de gestion de la carrière d’une vache laitière à travers le pilotage de certaines phases du cycle de production (effets sur la reproduction et sur la durée de la lactation et leurs conséquences sur la santé de l’animal...).
 La dimension des systèmes d’élevage est dominée ces dernières années par la question environnementale, notamment depuis la parution du rapport de la FAO « Livestock’s long shadow » (Steinfeld et al 2006). L’élevage laitier, très consommateur de ressources de qualité, est concerné au premier rang par ce défi environnemental. Mais ces enjeux, peu perceptibles à l’échelle de l’élevage pourtant à l’origine de ces risques, sont difficiles à intégrer dans les objectifs des systèmes de production. L’article de Dollé et al sur les impacts environnementaux des systèmes bovins laitiers français apporte de nombreux éléments quantifiés sur les émissions des éléments à risque pour l’environnement par les élevages laitiers. Ces risques concernent bien entendu la qualité de l’eau, notamment via les excrétions d’azote et de phosphore, ce qui est connu depuis longtemps avec leurs impacts sur l’eutrophisation des cours d’eau et des côtes. Les risques liés à la qualité de l’air ont été pris en compte beaucoup plus récemment et concernent principalement les émissions d’ammoniac pouvant affecter la santé humaine et des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique (cf. Dossier, « Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane », Doreau et al 2011). Ensuite, l’article aborde la question de la biodiversité, auxiliaire de l’agriculture et des paysages, où l’élevage joue un rôle central au sein des territoires agricoles. L’article aborde pour finir la question de la quantification de ces impacts afin d’améliorer objectivement les performances environnementales des élevages et montre que performances environnementales et économiques en élevage laitier ne sont pas antinomiques.
 En guise de conclusion de ce numéro, J.L. Peyraud et K. Duhem se sont prêtés à un exercice d’analyse prospective des élevages laitiers et du lait de demain en reprenant certains des constats de l’article introductif, notamment sur la diversité des systèmes et des territoires, la restructuration rapide de la filière et la reconstruction du métier d’éleveur. La filière devra demain affronter la tension entre l’amélioration de la compétitivité et celle de la durabilité de l’élevage en tirant profit des innovations. La meilleure prise en compte des qualités nutritionnelles des produits et de l’évolution des demandes tout en améliorant l’intégration de l’élevage au sein des territoires constitue un double défi pour résoudre cette tension. L’analyse des auteurs prône cependant un maintien de la diversité et la complémentarité des systèmes dans une diversité de territoires pour mieux répondre aux enjeux de la société et des éleveurs. Ce numéro spécial montre combien la filière laitière est aujourd’hui plus que jamais à la croisée des chemins avec des défis économiques et sociétaux difficiles à relever dans un climat de plus en plus incertain. Entre diversité d'une part, et spécialisation et standardisation d'autre part, le chemin de la filière française reste complexe à définir. Les nombreuses évolutions des connaissances scientifiques permettent de disposer à court ou moyen terme de nouveaux outils pour relever ces défis. La sélection génomique pour disposer des animaux les plus adaptés à leur système, les modèles de prévision pour anticiper les aléas et leurs conséquences, les outils d’évaluation environnementale pour maîtriser les risques, les outils de monitoring et d’information des troupeaux d’élevage pour améliorer les conditions de travail et l’efficience des troupeaux, les possibilités de piloter la qualité des produits par les conduites d’élevage et en particulier l’alimentation, une meilleure connaissance des mécanismes de régulation de la lactation, la découverte de la richesse des constituants du lait et de leurs propriétés nutritionnelles et fonctionnelles sont autant d’atouts pour la filière pour affronter ces défis. A travers les articles de ce numéro, nous avons voulu illustrer quelques un de ces défis et des perspectives offertes par la recherche. L’enjeu sera de les mobiliser à bon escient dans le cadre de stratégies cohérentes. Cela nécessitera la collaboration de tous les acteurs de la recherche, de la formation, du développement et de la filière. A leur niveau, les articles de ce numéro, par les nombreuses signatures communes entre chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs de recherche-développement, témoignent de la vitalité des unités mixtes de recherche et des unités mixtes thématiques impliquées dans l’élevage laitier. De même, bon nombre de travaux relatés dans les articles de ce numéro sont le fruit de programmes de recherche co-financés et menés en collaboration étroite entre la recherche, les instituts technique et la filière. Nous y voyons un fort signe positif pour l'avenir de l'élevage laitier en France Cet avant-propos ne saurait s’achever sans remercier René Baumont et le comité de rédaction d’Inra Productions Animales pour l’initiative judicieuse de ce numéro spécial, mais aussi pour nous avoir aidés à mener à bien ce projet comprenant de nombreux auteurs, qui ont bien voulu se prêter à l’exercice difficile de la rédaction d’un article de synthèse qui conjugue la rigueur de l’information scientifique avec l’exigence de la rendre accessible à un large public. Ce numéro doit beaucoup aussi aux relectures constructives de nombreux collègues que nous remercions ici anonymement. Enfin, cet ouvrage doit aussi sa qualité à un travail remarquable d’édition technique assuré par Pascale Béraudque nous associons à ces remerciements. Nous avons eu la primeur de ces articles et nous espérons que vous partagerez l’intérêt que nous avons eu à leur lecture à la fois instructive, enrichissante et propice à nourrir notre réflexion pour le futur de la recherche-développement dans le domaine de l’élevage bovin laitier.Philippe FAVERDIN, Christine LEROUX
 RéférencesDoreau M., Baumont R., Perez J.M., (Eds) 2011. Dossier, Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane. INRA Prod. Anim., 24, 411-474.
 Fanica P.O., 2008. Le lait, la vache et le citadin. Du XVIIe au XXe siècle. Editions Quae, Paris, France,520p.
 Faye B., Bonnet P., Corniaux C., Duteurtre G., 2010. Peuples du lait. Editions Quae, Paris France, 160p.
 Hostiou N., Dedieu B., Baumont R., (Eds) 2012. Numéro spécial, Travail en élevage. INRA Prod. Anim., 25, 83-220.
 Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M., (Eds) 2011. Numéro spécial, Amélioration génétique. INRA Prod. Anim., 24, 283-404.
 Sauvant D., Perez J.M., (Eds) 2010. Dossier, Robustesse, rusticité, flexibilité, plasticité, résilience… les nouveaux critères de qualité des animaux et des systèmes d'élevage. INRA Prod. Anim., 23, 1-102.
 Steinfeld H., Gerber P., Wassenaar T., Castel V., Rosales M., de Haan C., 2006. Livestock's long shadow: environmental issues and options. Food and Agriculture Organization of the United Nations,414p.
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ASTRUC, J. M., G. BALOCHE, D. BUISSON, et al. "La sélection génomique des ovins laitiers en France." INRA Productions Animales 29, no. 1 (2019). http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2016.29.1.2515.

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Abstract:
Après une présentation du contexte de la sélection ovine laitière française et de la stratégie de sélection génomique qui en découle, cet article retrace l’ensemble des travaux de recherche et développement entrepris depuis 2009 pour mettre en oeuvre cette stratégie et qui débouchent sur le déploiement de la sélection génomique en 2015. Sont abordés successivement la constitution des populations de référence, les investissements en méthodes et stratégies de calcul d’index génomique, les résultats de précision des index génomiques en ovins laitiers, l’expérimentation génomique originale mise en oeuvre en race Lacaune, la conception, la modélisation et l’optimisation de schémas de sélection génomique adaptés aux spécificités des races ovines laitières, les choix opérés par les entreprises et organismes de sélection et leurs conséquences organisationnelles et contractuelles. Les perspectives ouvertes par la sélection génomique sont évoquées : inclusion de nouveaux caractères, plus grande flexibilité, meilleure gestion de la variabilité génétique. La sélection génomique est effective depuis 2015 en race Lacaune et devrait être déployée en 2017 dans les races Pyrénéennes.
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Casabianca, Francois, and Morgane Millet. "La ressource génétique locale sous tensions : Trajectoires d’évolution des races ovines laitières Corse et Pyrénéennes, entre modèles d’élevage et valorisation collective des fromages de terroir." Géocarrefour 92, no. 92 (2018). http://dx.doi.org/10.4000/geocarrefour.12137.

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LAGRIFFOUL, G., E. MORIN, J. M. ASTRUC, et al. "Panorama de la production de lait de brebis en France et son évolution depuis 50 ans." INRA Productions Animales 29, no. 1 (2019). http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2016.29.1.2512.

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Abstract:
Au cours des 50 dernières années, la production de lait de brebis en Francea progressé en moyenne de 3,6% par an pou atteindre 275 millions de litres. Partant du constat des années 1970 qui identifiait la traite mécanique, les conditions d’élevage et le potentiel génétique laitier des brebis comme les principaux verrous techniques au développement de la production, les grandes évolutions dans ces trois domaines sont retracées. Les solutions techniques, fruits d’un continuum historique entre la recherche et le développement, ont pris en compte les particularités des systèmes d’élevage de brebis laitières comme la pratique de l’allaitement avant la traite des brebis, la taille des élevages, une production saisonnée basée sur la valorisation de l’herbe dans trois territoires de montagnes et se sont appuyées sur l’organisation d’un service global de conseil aux éleveurs. Les travaux d’adaptation aux spécificités ovines, de simplification des pratiques et plus récemment les automatismes ont permis de développer des systèmes de traite performants. L’amélioration génétique des cinq races de brebis laitières françaises repose sur des programmes de sélection efficaces dans leurs bassins de production respectifs en lien avec des systèmes d’élevage diversifiés et des produits de qualité. Si à l’échelle européenne, la France n’est que le cinquième pays producteur de lait de brebis, elle demeure le leader en matière d’encadrement technique avec 60 % des brebis dans des élevages en suivi technique.
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"Plantes à usage médicinale en élevage d’ovins à Sinématiali (Nord de la Côte d’Ivoire)." Journal of Animal & Plant Sciences, July 31, 2019, 6828–39. http://dx.doi.org/10.35759/janmplsci.v41-1.9.

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Abstract:
L’objectif de cette étude est de contribuer à la connaissance et à la préservation des plantes utilisées par les éleveurs pour le traitement des pathologies ovines dans le département de Sinématiali. En effet, l’élevage des ovins et caprins dans la région du Poro est confronté à de nombreux problèmes de santé animale dont la plupart sont des maladies gastriques et parasitaires. Pour résoudre ces problèmes, les éleveurs font recours dans la majorité des cas aux plantes médicinales naturelles. Afin d’identifier ces plantes, des enquêtes ethnobotaniques ont été réalisées à l’aide de fiches de questionnement auprès de 40 éleveurs adultes et expérimentés du département. Les enquêtes effectuées ont permis d’inventorier 24 espèces végétales réparties en 24 genres et 18 familles botaniques. Ces espèces entrent dans la composition de 25 recettes de traitement thérapeutique de divers maux des ovins dont les plus fréquents sont la diarrhée, le mal de ventre, les vers intestinaux et le paludisme. Les espèces entrant dans les diverses compositions appartiennent majoritairement à la famille botanique des Caesalpiniaceae. Les feuilles sont les organes les plus utilisées (52%). La forme d’utilisation de ces plantes est la décoction (72 %). Ce travail est une étude préliminaire devant servir de base à des études et analyses pharmacologiques plus approfondies des plantes recensées. ABSTRACT The objective of this study is to contribute to the knowledge and the preservation of the plants used by the breeders for the treatment of ovine pathologies in the department of Sinématiali. Sheep and goat farming in the Poro region is faced with many animal health problems, most of which are gastric and parasitic diseases. To solve these problems, breeders resort in most cases to natural medicinal plants. In order to identify these plants, ethnobotanical surveys were conducted using questionnaires from 40 adult and experienced breeders in the department. The surveys carried out made it possible to inventory 24 plant species divided into 24 genera and 18 botanical families. These species form part of recipes for the therapeutic treatment of various ailments of sheep, the most frequent of which are diarrhea, stomach ache, intestinal worms and malaria. The species entering the various compositions belong mainly to the botanical family of Caesalpiniaceae. Leaves are the most used organs (52%). The form of use of these plants is the decoction (72%). This work is a preliminary study to serve as a basis for further pharmacological studies and analyzes of the identified plants.
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