Academic literature on the topic 'Reconnaissance de gestes en temps réel'

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Journal articles on the topic "Reconnaissance de gestes en temps réel"

1

Abdat, F., C. Maaoui, and Alain Pruski. "Reconnaissance d'expressions faciales en temps réel à partir d'une séquence vidéo." Sciences et Technologies pour le Handicap 3, no. 1 (June 30, 2009): 63–93. http://dx.doi.org/10.3166/sth.3.63-93.

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2

Cont, Arshia. "Modélisation anticipative des systèmes musicaux. Reconnaissance, génération, synchronisation et programmation synchrone temps réel en informatique musicale." Techniques et sciences informatiques 31, no. 3 (March 30, 2012): 311–35. http://dx.doi.org/10.3166/tsi.31.311-335.

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3

Lasserre, Evelyne, Axel Guïoux, and Jérôme Goffette. "Dynamiques ludiques." Anthropologie et Sociétés 35, no. 1-2 (November 2, 2011): 129–46. http://dx.doi.org/10.7202/1006372ar.

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Abstract:
Cet article s’inscrit dans les réflexions sur la possibilité d’une exploration ethnographique d’un monde virtuel par des personnes en situation de handicap physique. Plus précisément, dans le prolongement des travaux des Game Studies, nous interrogeons la pratique du jeu et l’apprentissage des codes et normes dans leur rapport au temps, à l’espace et à l’action dans un Massive Multiplayer Online Game. L’examen de ces formes d’engagement et de reconnaissance dans des univers en ligne interroge directement la tension anthropologique entre game (le dispositif du jeu proprement dit) et playing (l’appropriation du cadre du jeu inhérent au fait même de jouer). Le joueur, en s’inventant (par la création de son avatar) et en expérimentant les cadres ludiques, est conduit à négocier avec une familiarisation progressive de savoirs et savoir-faire qui lui serviront de repères informant sa capacité à agir. Jouer, c’est être joué, mais c’est aussi déjouer les limites qu’impose la nécessaire gouvernance d’un cyberespace. À ce titre, la dynamique reliant l’individu-joueur au dispositif technique nous invite à procéder à une remise en cause de la dialectique entre virtuel et réel afin d’envisager les processus de « procuration » qui caractérisent ce type d’expériences.
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4

Rebillard, C., A. Lambrechts, B. Guillery-Girard, F. Eustache, J. M. Baleyte, J. Spiess, and K. Lebreton. "Apport de la technique d’Eye-tracking dans la compréhension de l’impact des particularités perceptives sur la cognition dans les Troubles du Spectre Autistique (TSA)." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 598. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.194.

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Abstract:
La technique d’Eye-tracking (ET), basée sur la détection du reflet cornéen généré par une lumière infrarouge, permet l’enregistrement en temps réel des mouvements oculaires d’un individu explorant une image ou son environnement. Cette technique révélant le sens du regard en une succession de saccades et de fixations a permis d’apporter un nouvel éclairage sur la manière dont un individu explore le monde environnant et de mettre en lumière les particularités perceptives dans différentes pathologies, dont les troubles du spectre autistique. Les sujets avec trouble du spectre autistique présentent des atypies perceptives se traduisant notamment par un biais de traitement en faveur de la dimension locale (détails). La majorité des travaux en ET se sont intéressés à la cognition sociale. Certains ont notamment révélé que les stratégies d’exploration des visages au sein d’une scène sociale en milieu naturel étaient différentes chez les sujets TSA et pourraient contribuer aux troubles de cognition sociale et de reconnaissance émotionnelle [1]. Toutefois, cette technique trouve également son intérêt dans l’étude d’autres domaines cognitifs tels que les capacités de catégorisation [2] ou la mémoire. Les personnes avec TSA ont un fonctionnement mnésique atypique [3], résultant notamment de difficultés de sélection et d’intégration d’informations perceptives complexes. Ces difficultés ont été identifiées dès les premières millisecondes d’exploration de l’information à mémoriser [4]. Nous proposons d’illustrer l’apport de cette approche pour la caractérisation des atypies perceptives des personnes avec TSA et leurs répercussions sur le fonctionnement cognitif. Nous aborderons également les perspectives nouvelles d’évaluation neuropsychologique et de remédiation qu’offre cette technique d’ET au clinicien.
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5

Charles, D. "L’interne en psychiatrie face au risque juridique : quels aspects pratiques ?" European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 634. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.146.

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Abstract:
Plus ou moins médiatisées, les mises en cause de la responsabilité des médecins en psychiatrie connaissent une grande stabilité en nombre depuis près de 15 ans. Or le suivi psychiatrique est assuré, aux côtés des médecins thésés et des personnels soignants, par des internes, relevant à la fois de l’étudiant par son statut, du personnel soignant maîtrisant de mieux en mieux la notion diagnostic dans sa pratique… et du futur praticien autonome dans son objectif final. Le code de la santé publique a ainsi qualifié l’interne en son article R. 6153-2 de « Praticien en formation spécialisée » en précisant à l’article suivant : « L’interne en médecine exerce des fonctions de prévention, de diagnostic et de soins, par délégation et sous la responsabilité du praticien dont il relève ». La problématique de la responsabilité de l’interne va donc reposer sur la prééminence alternative entre la notion de délégation qui suppose une réelle autonomie et la notion de responsabilité du praticien qui rappelle que les actes des internes sont présumés recevoir la validation d’un praticien non seulement sur le plan de la traçabilité mais surtout du fait de l’existence d’échanges en temps réel sur les cas présentés. Au surplus, la particularité de la psychiatrie consiste à donner un sens somatique ou purement imaginaire à tout ou partie de l’expression plaignante du patient. Autrement dit, hors la psychiatrie, l’interrogatoire du patient a pour but d’orienter la clinique et les moyens complémentaires vers un type d’affection. Or la reconnaissance de la nécessité de soins psychiatriques constitue un redoutable filtre de lecture qui risque de conduire l’interne à négliger une réalité somatique au profit de la simple expression d’un tableau psychiatrique documenté.
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6

Kouame, KL, AB Yao, and KI N'Dri. "Etat des lieux de la pandémie de COVID-19 en Côte d'Ivoire." Revue Malienne d'Infectiologie et de Microbiologie 16, no. 1 (January 31, 2021): 54–60. http://dx.doi.org/10.53597/remim.v16i1.1771.

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Abstract:
Contexte: Le covid-19 (coronavirus disease – 19) est une infection causée par un coronavirus dit SARS-Cov_2 (Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus 2), un virus très contagieux qui affecte les voies respiratoires. On en compte un grand nombre de patients dans le monde causant de nombreuses pertes en vies humaines. En Côte d'Ivoire comme partout ailleurs, les gouvernements et les spécialistes se sont engagés dans une dynamique de lutte contre le covid-19. Jusqu'à ce jour, le moyen de lutte par excellence reste la prévention.Objectif : Faire un état des lieux de la pandémie de covid-19 en Côte d'Ivoire en vue d'en améliorer la lutte.Méthodes : La première étape a consisté à l'analyse de la progression de la pandémie en Côte d'Ivoire sur la période de mars à mai 2020. La deuxième étape a été le diagnostic du mode de transmission de la pandémie. La troisième étape a consisté en la recherche des facteurs de risque à partir d'enquêtes de terrain et d'analyse des faits observés de façon générale en Côte d'Ivoire.Résultats : L'analyse de la progression de la pandémie montre que celle-ci se propage de façon aléatoire et à un rythme très élevé en Côte d'Ivoire. Le nombre de personnes infectées est inégalement réparti sur l'étendue du territoire national et dans le temps. Les résultats du diagnostic du mode de transmission de la pandémie en Côte d'Ivoire à partir de la carte de contrôle des moyennes ont montré que la transmission de la pandémie dans le pays est hors contrôle. La recherche des facteurs de risque à partir d'enquêtes de terrain et d'analyse des faits observés dans le pays révèle que plusieurs causes sont à la base de cette rapide propagation de la pandémie en Côte d'Ivoire. Celles-ci ont été regroupées en classes suivant les 5 M en accord avec le diagramme d'ISHIKAWA.Conclusion : Le COVID-19 représente un réel problème de santé publique majeur en Côte d'Ivoire. Sa propagation est rapide et non maîtrisée. La population ne s'est pas encore approprié les gestes barrières. Et les causes de cette diffusion exponentielle de la pandémie ont été identifiées. Recommandations : A la lumière des résultats, certaines recommandations telles que l'automatisation des dispositifs de lavage des mains dans les lieux public, la pulvérisation régulière des lieux publics, le port obligatoire des masques, la bonne protection des aliments directement consommables …ont été faites afin de freiner la propagation de cette pandémie en Côte d'Ivoire.
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7

Kilani, Mondher. "Identité." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.122.

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Abstract:
Dans le lexique des anthropologues, le mot identité est apparu bien plus tard que le mot culture. Mais depuis quelques décennies, alors que divers anthropologues se sont presque vantés de soumettre à une forte critique et même de rejeter leur ancien concept de culture, l'identité a acquis un usage de plus en plus étendu et prépondérant, parallèlement à ce qui s'est passé dans d'autres sciences humaines et sociales, ainsi que dans le langage de la politique et des médias. Nombreux sont ceux dans les sciences sociales qui s'accordent pour dire que le concept d'identité a commencé à s'affirmer à partir des années soixante du siècle dernier. Il est habituel de placer le point de départ dans les travaux du psychologue Erik Erikson (1950 ; 1968), qui considérait l'adolescence comme la période de la vie la plus caractérisée par des problèmes d'identité personnelle. Cette reconstruction est devenue un lieu commun des sciences humaines et sociales du XXe siècle, et pour cette raison, elle nécessite quelques ajustements. Par exemple, le sociologue américain Robert E. Park (1939) utilisait déjà, à la fin des années 1930, le terme identité, en rapport avec ceux d'unité, d'intégrité, de continuité, pour décrire la manière dont les communautés et les familles se maintiennent dans le temps et l'espace. En ce qui concerne l'anthropologie, un examen rapide permet de constater que l'identité a déjà été utilisée dans les années 1920 par Bronislaw Malinowski d'une manière qui n'était pas du tout sporadique. Dans ses textes sur les Trobriandais – comme par exemple La vie sexuelle des Sauvages du Nord-Ouest de la Mélanésie (1930) – il parle de l'identité du dala, ou matrilignage, en référence à la « substance » biologique dont il est fait, une substance qui se transmet de génération en génération dans la lignée maternelle. Ce n’est peut-être pas par hasard que le terme identité fut ensuite appliqué par Raymond Firth, dans We, the Tikopia (1936), pour affirmer la continuité dans le temps du clan, et que Siegfried Nadel dans The Foundations of Social Anthropology (1949) parle explicitement de l’identité des groupes sociaux grâce auxquels une société s’articule. La monographie The Nuer (1940) d'Edward E. Evans-Pritchard confirme que l’on a fait de l’identité un usage continu et, en apparence, sans problèmes dans l'anthropologie sociale britannique sous l’influence de Malinowski. Dans ce texte fondamental, l’identité est attribuée aux clans, à chacune des classes d'âge et même à l'ensemble de la culture nuer, que les Nuer considèrent eux-mêmes comme unique, homogène et exclusive, même si le sentiment de la communauté locale était « plus profond que la reconnaissance de l'identité culturelle » (Evans-Pritchard 1975: 176). Par contre, l’autre grand anthropologue britannique, Alfred R. Radcliffe-Brown, qui était particulièrement rigoureux et attentif aux concepts que l'anthropologie devait utiliser (selon M.N. Srinivas, il « prenait grand soin de l'écriture, considérant les mots comme des pierres précieuses » 1973 : 12), il est resté, probablement pour cette raison, étranger au recours au terme d'identité. S’il fait son apparition dans son célèbre essai consacré à la structure sociale de 1940, c’est uniquement lorsqu'il fait référence à l'utilisation approximative de ce concept par Evans-Pritchard. Il soutient que certains anthropologues (y compris Evans-Pritchard) utilisent l’expression « structure sociale » uniquement pour désigner la persistance des groupes sociaux (nations, tribus, clans), qui gardent leur continuité (continuity) et leur identité (identity), malgré la succession de leurs membres (Radcliffe-Brown 1952 : 191). Son utilisation du terme identité ne se justifie ainsi que parce qu’il cite la pensée d'Evans-Pritchard presque textuellement. On a également l’impression que Radcliffe-Brown évite d’adopter le concept d’identité, utilisé par ses collègues et compatriotes, parce que les termes de continuité (continuity), de stabilité (stability), de définition (definiteness), de cohérence (consistency) sont déjà suffisamment précis pour définir une « loi sociologique » inhérente à toute structure sociale (Radcliffe-Brown 1952 : 45). Qu’est-ce que le concept d'identité ajouterait, sinon un attrait presque mystique et surtout une référence plus ou moins subtile à l'idée de substance, avec la signification métaphysique qu’elle implique? Radcliffe-Brown admet que la persistance des groupes dans le temps est une dimension importante et inaliénable de la structure sociale. Mais se focaliser uniquement sur la stabilité donne lieu à une vision trop étroite et unilatérale : la structure sociale comprend quelque chose de plus, qui doit être pris en compte. Si l’on ajoute le principe d’identité à la stabilité, à la cohérence et à la définition, ne risque-t-on pas de détourner l’attention de l’anthropologue de ce qui entre en conflit avec la continuité et la stabilité? Radcliffe-Brown a distingué entre la structure sociale (social structure), sujette à des changements continus, tels que ceux qui se produisent dans tous les organismes, et la forme structurale (structural form), qui « peut rester relativement constante pendant plus ou moins une longue période » (Radcliffe-Brown 1952 : 192). Même la forme structurale – a-t-il ajouté – « peut changer » (may change); et le changement est parfois graduel, presque imperceptible, alors que d’autres fois, il est soudain et violent, comme dans le cas des révolutions ou des conquêtes militaires. Considérant ces deux niveaux, la forme structurale est sans aucun doute le concept qui se prêterait le mieux à être associé à l'identité. Mais l’identité appliquée à la forme structurale ne nous aiderait certainement pas à appréhender avec précision les passages graduels, les glissements imprévus ou, au contraire, certaines « continuités de structure » qui se produisent même dans les changements les plus révolutionnaires (Radcliffe-Brown 1952 : 193). Bref, il est nécessaire de disposer d’une instrumentation beaucoup plus raffinée et calibrée que la notion d’identité, vague et encombrante, pour saisir l’interaction incessante et subtile entre continuité et discontinuité. On sait que Radcliffe-Brown avait l'intention de construire une anthropologie sociale rigoureuse basée sur le modèle des sciences naturelles. Dans cette perspective, l'identité aurait été un facteur de confusion, ainsi qu'un élément qui aurait poussé l'anthropologie naissante vers la philosophie et l'ontologie plutôt que vers la science. Alors que Radcliffe-Brown (décédé en 1955) avait réussi à éviter le problème de l'identité en anthropologie, Lévi-Strauss sera contraint de l'affronter ouvertement dans un séminaire proposé, conçu et organisé par son assistant philosophe Jean-Marie Benoist au Collège de France au milieu des années soixante-dix (1974-1975). Quelle stratégie Lévi-Strauss adopte-t-il pour s'attaquer à ce problème, sans se laisser aller à la « mode » qui, entre-temps, avait repris ce concept (Lévi-Strauss 1977 : 11)? La première étape est une concession : il admet que l’identité est un sujet d’ordre universel, c’est-à-dire qu’elle intéresse toutes les disciplines scientifiques, ainsi que « toutes les sociétés » étudiées par les ethnologues, et donc aussi l’anthropologie « de façon très spéciale » (Lévi-Strauss 1977 : 9). Pour Lévi-Strauss, les résultats suivants sont significatifs: i) aucune des sociétés examinées – même si elles constituent un petit échantillon – ne tient « pour acquise une identité substantielle » (Lévi-Strauss 1977 : 11), c’est-à-dire qu’il ne fait pas partie de leur pensée de concevoir l'identité en tant que substance ou la substance en tant que source et principe d'identité; ii) toutes les branches scientifiques interrogées émettent des doutes sur la notion d'identité et en font le plus souvent l'objet d'une « critique très sévère » (Lévi-Strauss 1977 : 11); iii) il est possible de constater une analogie entre le traitement réservé à l’identité de la part des « sociétés exotiques » examinées et les conceptions apparues dans les disciplines scientifiques (Lévi-Strauss 1977 : 11); iv) cela signifie alors que la « foi » que « nous mettons encore » sur l’identité doit être considérée comme « le reflet d'un état de civilisation », c'est-à-dire comme un produit historique et culturel transitoire, dont la « durée » peut être calculée en « quelques siècles » (Lévi-Strauss 1977 : 11) ; v) que nous assistons à une crise contemporaine de l'identité individuelle, en vertu de laquelle aucun individu ne peut se concevoir comme une « réalité substantielle », réduit qu’il est à une « fonction instable », à un « lieu » et à un « moment » éphémères d’« échanges et de conflits » auxquelles concourent des forces d’ordre naturel et historique (1977 : 11). Ceci fait dire à Lévi-Strauss que « quand on croit atteindre l'identité, on la trouve pulvérisée, en miettes » (in Benoist 1977 : 209), tout en constatant dans le même mouvement que, tant dans les sociétés examinées que dans les sciences interrogées, nous assistons à la négation d'une « identité substantielle » et même à une attitude destructrice qui fait « éclater » l’identité « en une multiplicité d’éléments ». Dans un cas comme dans l'autre, on arrive à « une critique de l’identité », plutôt qu’« à son affirmation pure et simple » (in Benoist et Lévi-Strauss 1977 : 331). Pourtant, nous ne pouvons pas oublier que Lévi-Strauss était parti d'une concession, c’est-à-dire de l'idée que nous ne pouvions pas nous passer du thème de l'identité : c'est quelque chose qui concerne d'une manière ou d'une autre toutes les sociétés, les sociétés exotiques étudiées par les anthropologues et les communautés scientifiques qui se forment dans la civilisation contemporaine. Lévi-Strauss aurait pu développer plus profondément et de manière plus radicale l’argument présenté au point iv), à savoir que l’identité est une croyance (voire une foi), produit d’une période historique de notre civilisation. Mieux encore, étant donné que les autres sociétés d’une part et nos sciences de l’autre « la soumettent à l’action d’une sorte de marteau-pilon », c’est-à-dire qu’elles la font « éclater » (in Benoist 1977 : 309), nous aussi nous pourrions finalement nous en débarrasser. Lévi-Strauss sent bien, cependant, la différence entre sa propre position et celle du public qui a participé au séminaire, beaucoup plus enclin à donner du poids et un sens à l'identité. Pour cette raison, il offre un compromis (un compromis kantien, pourrait-on dire), qui consiste à détacher la notion d’identité de celle de substance et à penser l’identité comme « une sorte de foyer virtuel auquel il nous est indispensable de nous référer pour expliquer un certain nombre de choses, mais sans qu’il ait jamais d’existence réelle » (in Benoist et Lévi-Strauss 1977 : 332). Si nous l’interprétons bien, c'est comme si Lévi-Strauss avait voulu dire à ses collègues anthropologues : « Voulez-vous vraiment utiliser le concept d'identité? » Au moins, sachez que cela ne fait jamais référence à une expérience réelle : c’est peut-être une aspiration, une affirmation, une manière de représenter des choses, auxquelles rien de réel ne correspond. Avec ce compromis, Lévi-Strauss semble finalement attribuer à l'identité une sorte de citoyenneté dans le langage des anthropologues. Cependant, même comme un feu virtuel, où se trouve l'idée d'identité : dans la tête des anthropologues, qui utilisent ce concept pour représenter des sociétés dans leur unité et leur particularité, ou dans la tête des groupes sociaux lorsqu'ils se représentent leur culture? Revenons à l'exemple de Malinowski et des Trobriandais. C'est Malinowski qui interprète le veyola, la substance biologique du matrilignage (dala), en termes d'identité, et établit un lien entre identité et substance. Parler de l'identité du dala, surtout si elle est soutenue par le concept de substance (c'est-à-dire quelque chose qui se perpétue avec le temps et qui est complet en soi, de sorte qu'il ne dépend de rien de ce qui lui est extérieur, selon la définition classique d'Aristote), finit par obscurcir la pensée plus profonde des Trobriandais, c’est-à-dire l’incomplétude structurelle du dala. Il ne suffit pas de naître dans le dala et de recevoir le veyola de la mère. Le veyola n'est pas une substance identitaire, mais une matière sans forme qui doit être modelée par l’intervention du tama ou tomakava, c'est-à-dire « l'étranger », avec lequel la mère est mariée et qui est proprement le modeleur, celui qui aide les enfants de son partenaire à grandir, à prendre un visage, une personnalité, non pas en assumant une identité, mais par une participation progressive à des relations sociales (Weiner 1976). Malgré l’utilisation extensive du terme identité dans leurs descriptions ethnographiques et leurs réflexions théoriques, les anthropologues feraient bien de se demander s’il est vraiment approprié de conserver ce concept dans leur boîte à outils ou s’il ne convient pas de considérer l’identité comme une modalité de représentation historiquement et culturellement connotée. L'auteur de cette entrée a tenté de démontrer que l'identité en tant que telle n'existe pas, sauf en tant que mode de représentation que les anthropologues peuvent rencontrer dans telle ou telle société (Remotti 2010). Toutes les sociétés, dans leur ensemble ou dans leurs éléments constitutifs, ressentent les besoins suivants : stabilité, continuité, permanence, cohérence d’un côté, spécificité, certitude et définissabilité de l’autre. Mais, comme l’a suggéré Radcliffe-Brown, les réponses à ces besoins sont toujours relatives et graduelles, jamais complètes, totales et définitives. Nous pourrions également ajouter que ces besoins sont toujours combinés avec des besoins opposés, ceux du changement et donc de l'ouverture aux autres et au futur (Remotti 1996 : 59-67). Autrement dit, les sociétés ne se limitent pas à être soumises au changement, mais le recherchent et l’organisent en quelque manière. Il peut y avoir des sociétés qui donnent des réponses unilatérales et qui favorisent les besoins de fermeture plutôt que d’ouverture, et d’autres le contraire. Si ce schéma est acceptable, alors on pourrait dire que l'identité – loin d'être un outil d'investigation – apparaît au contraire comme un thème et un terrain important de la recherche anthropologique. En retirant l'identité de leur boîte à outils, prenant ainsi leurs distances par rapport à l'idéologie de l'identité (un véritable mythe de notre temps), les anthropologues ont pour tâche de rechercher quelles sociétés produisent cette idéologie, comment elles construisent leurs représentations identitaires, pour quelles raisons, causes ou buts elles développent leurs croyances (même leur « foi » aveugle et aveuglante) en l’identité. Nous découvrirons alors que nous-mêmes, Occidentaux et modernes, nous avons construit, répandu, exporté et inculqué au monde entier des mythes et des concepts identitaires. Nous l’avons fait à partir de l’État-nation aux frontières rigides et insurpassables, de l’idéologie clairement identitaire qu’est le racisme, et pour terminer de la racialisation de la culture qui exalte les traditions locales ou nationales comme substances intouchables, dont la pureté est invoquée et qu’on entend défendre de toutes les manières contre les menaces extérieures. Passée au niveau du discours social et politique, l'identité révèle tôt toute la violence impliquée dans la coupure des liens et des connexions entre « nous » et les « autres ». Comme le disait Lévi-Strauss (et aussi Hegel avant Lévi-Strauss), à l'identité « ne correspond en réalité aucune expérience » (in Benoist et Lévi-Strauss 1977 : 332). Mais les effets pratiques de cette représentation n'appartiennent pas au monde des idées : ils sont réels, souvent insupportablement réels.
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Martin, Brigitte. "Cosmopolitisme." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.120.

Full text
Abstract:
Le cosmopolitisme est un mot dont la racine ancienne remonte à la civilisation des peuples de langue et de culture grecques durant l’Antiquité. Il a été formulé par Diogène de Sinope à partir des mots grecs que sont : cosmos, univers, politês et citoyen. Il exprime la possibilité d’être natif d’un lieu précis et de toucher à l’universalité, sans renier sa particularité (Coulmas 1995). Souvent associé à la mobilité internationale ou à l’élite globetrotteuse, dont les compétences interculturelles auraient facilité la maîtrise des sensibilités et des nuances culturelles, le cosmopolitisme n’est pourtant pas une caractéristique essentielle à la réalisation de citoyens du monde et d'universalistes (Chouliaraki 2008). Le point d’ancrage qu’est la relation qui réside dans l’utilisation du mot « local » pour désigner l’opposé du « cosmopolite », constitue l’élément déterminant au cœur de cette notion de cosmopolitisme contemporain. Hiebert (2002) ne fait pas de différence entre les locaux paroissiaux sédentaires et ceux qui sont plus mobiles à l’étranger (voyageurs, globetrotteurs, travailleurs, exilés, etc.) pour qualifier le cosmopolite, qui selon lui réside dans la connexion entre cultures et culture d’appartenance. Aujourd’hui, la notion de cosmopolitisme repose sur un vaste champ d’études et de disciplines qui constitue une tentative pour parvenir à une compréhension de phénomènes culturels plus contemporains. Cette conception émerge par l’ouverture de relations nouées et des effets qui y sont associés localement ou lors des déplacements à l’étranger (Amit 2010; Cook 2012; Gay y Blasco 2010; Molz 2006; Noble 2009, 2013). Le XVIIIe siècle a été celui du cosmopolitisme, celui où l’on a vu se développer les notions de citoyen du monde et d’universalisme, et celui où Kant (1724-1804) y a formulé sa théorie du cosmopolitisme se fondant sur l’universalisme, la pensée rationnelle, le libéralisme et la sécularité. Les notions de citoyen du monde et d’universalisme peuvent qualifier et signifier ce que l’on entend par cosmopolitisme. En outre, la philosophie universaliste positionne chaque individu au sein d’un ensemble social allant du plus particulier – en commençant notamment par le soi, la famille, la communauté locale et les communautés d’intérêts – au plus général, c’est-à-dire à l’échelle mondiale et à l’appartenance au genre humain. En supposant que le lieu de naissance soit accidentel, les stoïciens encourageaient la valeur morale et éthique reliée à l’abandon des barrières nationales, ethniques et de classes qui créent une distance entre l’individu et ses pairs (Vertovec et Cohen 2002). Aujourd’hui, le cosmopolitisme se démarque de cette conception en étant plus relié au relativisme culturel. D’ailleurs, les auteurs contemporains (Held 2002; Vertovec et Cohen 2002), même s’ils se réfèrent aux origines grecques telle que la philosophie des stoïciens, qui percevaient le monde comme formant une série de cercles concentriques, proposent une conception nouvelle des différences comme autant de manifestations du chemin à parcourir pour atteindre l’universel. À travers l’histoire, le cosmopolite est souvent montré comme un stigmatisé, puisqu’il est soupçonné de communiquer des idées provenant d’un ailleurs hors de contrôle (Backer 1987). Une des caractéristiques propres aux cosmopolites est ce réel désir, cette motivation de vouloir s’immerger dans une culture différente de la sienne, ce qui est en fait un élément distinctif pour décrire le cosmopolite. Cette immersion doit se faire au cours de longs séjours ou d’une multitude de séjours de courte durée, offrant suffisamment de temps pour explorer une ou plusieurs cultures locales et ainsi y nouer des liens et y trouver des points d’entrée (Hannerz 1990). C’est dans cette perspective d’action et d’opposition – qui peut être perçue comme une posture d’intérêt, qui est celle d’un esprit ouvert, mais critique – qu’ils peuvent entrer dans des réseaux internationaux riches et variés. La circulation culturelle au cœur de ces réseaux, qu’elle soit locale ou internationale, s’insère plus que jamais dans les caractéristiques permettant de définir le cosmopolitisme au XXIe siècle. Ainsi, vers le début des années 1990, l’attrait pour l’étude du cosmopolitisme refait surface dans les sciences humaines et sociales, notamment avec la publication d’un article intitulé ***Cosmopolitans and Locals in World Culture (1990) par l’anthropologue suédois Ulf Hannerz. Cet auteur définit le cosmopolitisme comme une aisance à naviguer à travers différents courants de pensée, une ouverture et une volonté de reconnaissance de l’altérité. L’anthropologie apporte ainsi une contribution importante et pertinente à la compréhension de cette notion. Hannerz (1990, 1996, 2006, 2007, 2010) devient une référence clé lorsqu’on parle de la notion de cosmopolitisme contemporain en anthropologie; il a inspiré pratiquement à lui seul le renouveau de ce courant et a permis de faire naître une série de débats et de travaux dans une perspective culturelle qui mérite d’être mentionnée afin d’enrichir la portée significative et la compréhension de cette émergence d’un cosmopolitisme. Tomlinson (1999) associe le cosmopolitisme à une perspective qui permet de s’engager dans la diversité culturelle, s’ajustant ainsi à certains éléments de son univers. Dans le but d’étoffer sa portée théorique, ce positionnement doit être nuancé à la lumière de cas concrets, puis appliqué à d’autres réalités (Backer 1987; Cook 2012; Gay y Blasco 2010; Molz 2006, Noble 2009, 2013; Tomlinson 1999; Vertovec et Cohen 2002). En conséquence, les revendications cosmopolites seraient aussi imaginées par une disposition culturelle ou esthétique qui représente la différence (Nussbaum 2002), un sens de la tolérance, de la flexibilité et de l’ouverture qui conduit à l’altérité et qui peut caractériser une éthique des relations sociales dans un monde interconnecté. Toutefois, certaines critiques affirment que cette notion de « cosmopolitisme global » représente une figure cosmopolite trop vague et même vide de sens pour pouvoir qualifier ou même donner de l’ancrage à l’action sociale. Cette notion de cosmopolitisme « flottant » serait même considérée par divers auteurs contemporains comme étant trop abstraite à la réalité sociale et retirée des contextes de la vie quotidienne d’autrui pour pouvoir en tenir compte dans l’explication des phénomènes sociaux (Erskine 2002; Skrbis et al. 2004). Aussi, contrairement aux formulations universelles et abstraites du cosmopolitisme, ces critiques en appellent à la pluralité et à la particularité de ce que Robbins (1998) appelle le « cosmopolitisme réellement existant ». Ce cosmopolitisme se vit « dans les habitudes, les pensées, les sentiments et les expériences de personnes réellement existantes et qui sont géographiquement et socialement situées » (1998 : 2). Ainsi, des travaux importants ont été consacrés à l’enrichissement de marqueurs essentiels à un « cosmopolitisme réellement existant ». Ces éléments sont entre autres : une volonté de s’engager avec d’autres personnes de culture différente (Amit 2010; Hannerz 2010), d’autres manières de penser et d’être, tel un antihéros dans sa posture intellectuelle et esthétique d’ouverture à des expériences culturelles divergentes (Gay y Blasco 2010; Molz 2006); une aptitude personnelle à trouver ses repères dans d’autres cultures (Noble 2009); des compétences spécialisées comme des aptitudes à manier de façon plus ou moins experte un système donné de significations (Cook 2012); un globetrotteur qui reste attaché à sa culture et à son territoire d’origine et qui se fabrique un chez-soi sur la base d’une des nombreuses sources de signification personnelle connues à l’étranger (Molz 2008); des aptitudes à accepter la déstabilisation, et ce, même s’il n’y est pas toujours bien préparé; des compétences variables à entrer au plus profond d’une autre structure de significations (Hannerz 1990); une attitude confiante libre de toute inquiétude face à la perte de sens (Cook 2012) des compétences pour mettre en pratique les connaissances acquises et les partager (Noble 2013); enfin des capacités à canaliser les différentes perspectives locales ou ce qui relève du local (Molz 2007). Gay y Blasco (2010) questionne cette fragilité et cette impermanence potentielle des émergences cosmopolites, à savoir si elles représentent une identité, une personnalité ou une pratique mutable. Pour Hannerz, cette compétence réside d’abord à l’intérieur de soi : c’est une question d’ancrage personnel qui fait largement place à une identité (1990 : 240). Pour Gay y Blasco, c’est une question de choix et d’engagement. En mettant en évidence les conséquences matérielles et affectives d’embrasser une perspective cosmopolite, il souligne que le cosmopolitisme serait une pratique mutable qui exige de prendre en considération les subjectivités cosmopolites qui se trouvent à la base de son orientation et qui peuvent être fortement teintées par le fait d’être une femme ou un homme, d’avoir à faire face à des contraintes du fait de sa provenance ethnique et des rapports que cela peut faire apparaître, comme celui des classes sociales, de la hiérarchie et même des inégalités (2010 : 404). Plusieurs débats anthropologiques sur ce qu’est le cosmopolitisme ont été dominés par la préoccupation des catégorisations et du dualisme entre identité et pratique. Enfin, pour quelques autres auteurs, le cosmopolite provient surtout de l’Ouest plutôt que d’ailleurs dans le monde, il appartient à l’élite plutôt qu’à la classe ouvrière, il s’observe davantage dans la pratique des voyageurs mobiles que chez les habitants sédentaires, il est métropolitain ou urbain plutôt que rural, et il appartient surtout aux consommateurs plutôt qu’aux travailleurs ou aux producteurs (Trémon 2009, Werbner 1999). À cet égard, il convient quand même de souligner que certains auteurs ont bien identifié les différents types de cosmopolitisme que sont par exemple la cosmopolitique et le cosmopolitisme culturel (Hannerz 2006), ou le cosmopolitisme d’élites plutôt que le cosmopolitisme non sélectif, plus démocratique et possible pour toutes les classes (Datta 2008). D’autres se sont aussi concentrés sur la différence entre transnationalisme et cosmopolitisme (Werbner 1999), ou cosmopolitisme et identités déterritorialisées (Trémon 2009 : 105). En dépit de cette prolifération de catégories, Hannerz reconnaît qu’il reste un flou autour de ce concept (2006 : 5). Selon lui, ce sont précisément ces différentes formes de cosmopolitisme qui en font un outil d’analyse variable, ouvert et attrayant pour les chercheurs. Malgré tout, Pollock et al. (2000 : 577) soutiennent qu’ils ne sont pas certains de ce que signifie réellement cette notion, mais ils arrivent à la conclusion qu’il s’agit bien d’un objet d’étude, d’une pratique et d’un projet.
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Dissertations / Theses on the topic "Reconnaissance de gestes en temps réel"

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Barnachon, Mathieu. "Reconnaissance d'actions en temps réel à partir d'exemples." Phd thesis, Université Claude Bernard - Lyon I, 2013. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00820113.

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Abstract:
Le développement de l'image numérique et des outils associés ces dernières années a entraîné une évolution dans les attentes des utilisateurs et des changements dans leurs habitudes de travail. Cette évolution apporte de nouvelles possibilités d'utilisation ouvrant l'usage à un public très large, allant des interactions gestuelles aux jeux vidéo, en passant par le suivi d'activités à domicile, la surveillance, ... Pour qu'elles puissent être performantes et attractives, ces nouvelles technologies nécessitent la mise en œuvre d'outils de reconnaissance et d'interprétation des gestes humains, par des méthodes efficaces, rapides et ouvertes. Actuellement, les méthodes proposées en reconnaissance d'actions peuvent être regroupées en trois catégories principales : les approches de type apprentissage automatique (Machine Learning), les modélisations stochastique ou encore les méthodes utilisant le paradigme des examplars. Les travaux développés dans cette thèse se rattachent à cette dernière catégorie : " méthodes à base d'exemples " (examplar-based) où l'apprentissage peut être fait à partir de quelques instances représentatives. Nous avons fait le choix d'une démarche qui limite le recours à des grandes bases de données, et qui permet la reconnaissance d'action de façon anticipée, c'est-à-dire avant que cette dernière ne soit finie. Pour ce faire, nos travaux ont été menés selon deux visions complémentaires, avec le soucis constant d'aboutir à des traitements qui soient temps réel, précis et ouverts à la reconnaissance de nouvelles actions
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Coupeté, Eva. "Reconnaissance de gestes et actions pour la collaboration homme-robot sur chaîne de montage." Thesis, Paris Sciences et Lettres (ComUE), 2016. http://www.theses.fr/2016PSLEM062/document.

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Abstract:
Les robots collaboratifs sont de plus en plus présents dans nos vies quotidiennes. En milieu industriel, ils sont une solution privilégiée pour rendre les chaînes de montage plus flexibles, rentables et diminuer la pénibilité du travail des opérateurs. Pour permettre une collaboration fluide et efficace, les robots doivent être capables de comprendre leur environnement, en particulier les actions humaines.Dans cette optique, nous avons décidé d’étudier la reconnaissance de gestes techniques afin que le robot puisse se synchroniser avec l’opérateur, adapter son allure et comprendre si quelque chose d’inattendu survient.Pour cela, nous avons considéré deux cas d’étude, un cas de co-présence et un cas de collaboration, tous les deux inspirés de cas existant sur les chaînes de montage automobiles.Dans un premier temps, pour le cas de co-présence, nous avons étudié la faisabilité de la reconnaissance des gestes en utilisant des capteurs inertiels. Nos très bons résultats (96% de reconnaissances correctes de gestes isolés avec un opérateur) nous ont encouragés à poursuivre dans cette voie.Sur le cas de collaboration, nous avons privilégié l’utilisation de capteurs non-intrusifs pour minimiser la gêne des opérateurs, en l’occurrence une caméra de profondeur positionnée avec une vue de dessus pour limiter les possibles occultations.Nous proposons un algorithme de suivi des mains en calculant les distances géodésiques entre les points du haut du corps et le haut de la tête. Nous concevons également et évaluons un système de reconnaissance de gestes basé sur des Chaînes de Markov Cachées (HMM) discrètes et prenant en entrée les positions des mains. Nous présentons de plus une méthode pour adapter notre système de reconnaissance à un nouvel opérateur et nous utilisons des capteurs inertiels sur les outils pour affiner nos résultats. Nous obtenons le très bon résultat de 90% de reconnaissances correctes en temps réel pour 13 opérateurs.Finalement, nous formalisons et détaillons une méthodologie complète pour réaliser une reconnaissance de gestes techniques sur les chaînes de montage
Collaborative robots are becoming more and more present in our everyday life. In particular, within the industrial environment, they emerge as one of the preferred solution to make assembly line in factories more flexible, cost-effective and to reduce the hardship of the operators’ work. However, to enable a smooth and efficient collaboration, robots should be able to understand their environment and in particular the actions of the humans around them.With this aim in mind, we decided to study technical gestures recognition. Specifically, we want the robot to be able to synchronize, adapt its speed and understand if something unexpected arises.We considered two use-cases, one dealing with copresence, the other with collaboration. They are both inspired by existing task on automotive assembly lines.First, for the co-presence use case, we evaluated the feasibility of technical gestures recognition using inertial sensors. We obtained a very good result (96% of correct recognition with one operator) which encouraged us to follow this idea.On the collaborative use-case, we decided to focus on non-intrusive sensors to minimize the disturbance for the operators and we chose to use a depth-camera. We filmed the operators with a top view to prevent most of the potential occultations.We introduce an algorithm that tracks the operator’s hands by calculating the geodesic distances between the points of the upper body and the top of the head.We also design and evaluate an approach based on discrete Hidden Markov Models (HMM) taking the hand positions as an input to recognize technical gestures. We propose a method to adapt our system to new operators and we embedded inertial sensors on tools to refine our results. We obtain the very good result of 90% of correct recognition in real time for 13 operators.Finally, we formalize and detail a complete methodology to realize technical gestures recognition on assembly lines
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Cassel, Ryan. "Analyse du mouvement humain par un système de vision : une approche globale pour l'analyse et la reconnaissance en temps réel de mouvements acrobatiques." Paris 11, 2005. http://www.theses.fr/2005PA112282.

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Abstract:
L'acrobatie est un domaine sportif exigeant en analyse et en reconnaissance de gestes. Elle est constituée de rotations du corps dans l'espace faisant intervenir deux axes distincts, rendant les mouvements complexes et rapides. On retrouve l'acrobatie dans de nombreuses disciplines comme la gymnastique, le trampoline, le ski, le plongeon. . . Les dispositifs de capture du mouvement à base de marqueurs et de multiples caméras pour analyser le mouvement pose des problèmes à l'entraînement et sont inexploitable en compétition. On peut exploiter une caméra mais la complexité du mouvement rend difficile l'utilisation des approches classiques de vision par machine, sans marqueur, pour effectuer cette analyse. Notre approche propose un système monoculaire d'analyse et de reconnaissance de mouvements acrobatiques en temps réel en se basant sur des mesures globales. Les informations liées aux mouvements de l'acrobate, sans identifier les parties du corps, constituent nos mesures globales. Ainsi, nous avons développé un modèle de mouvement basé sur les caractéristiques de l'acrobatie et sur ces mesures globales extraites de séquences d'images. D'autre part, nous présentons un système capable d'analyser le mouvement acrobatique pour l'amélioration de la performance sportive, ou de reconnaître le niveau de pratique d'un acrobate. Les analyses et la reconnaissance se basent sur les mesures du mouvement provenant de l'extraction et du suivi de l'acrobate
Acrobatics is an area of athletics that is exacting in terms of gesture analysis and recognition. It comprises body rotations along two separate axes that result in fast and complex movements. Acrobatics intervene in multiple disciplines such as gymnastics, trampoline, ski, and diving. Devices for capturing movements based on markers and multiple cameras for movement analysis are problematic to implement in the context of training and are not exploitable in competition. A single camera may be used but the movement's complexity makes it very difficult to use traditional machine vision techniques without markers to carry out the analysis. Our approach offers a monocular system of analysis and recognition of acrobatic movements in real time, based on global measurements. Information relating to the acrobat's movements-without identifying specific body parts-constitutes our global measurements. Thus, we have developed movement models based on acrobatics characteristics and on global measurements extracted from image sequences. Moreover, we present a system capable of analyzing acrobatic movements with a view toward improvements of athletic performance, or for identifying the performance level of an acrobat. Analysis and recognition are based on measures of the movements identified by extracting and tracking the acrobat
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Granger, Nicolas. "Deep-learning for high dimensional sequential observations : application to continuous gesture recognition." Thesis, Université Paris-Saclay (ComUE), 2019. http://www.theses.fr/2019SACLL002/document.

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Abstract:
Cette thèse a pour but de contribuer à améliorer les interfaces Homme-machine. En particulier, nos appareils devraient répliquer notre capacité à traiter continûment des flux d'information. Cependant, le domaine de l’apprentissage statistique dédié à la reconnaissance de séries temporelles pose de multiples défis. Nos travaux utilisent la reconnaissance de gestes comme exemple applicatif, ces données offrent un mélange complexe de poses corporelles et de mouvements, encodées sous des modalités très variées. La première partie de notre travail compare deux modèles temporels de l’état de l’art pour la reconnaissance continue sur des séquences, plus précisément l’hybride réseau de neurones -- modèle de Markov caché (NN-HMM) et les réseaux de neurones récurrents bidirectionnels (BD-RNN) avec des unités commandées par des portes. Pour ce faire, nous avons implémenté un environnement de test partagé qui est plus favorable à une étude comparative équitable. Nous proposons des ajustements sur les fonctions de coût utilisées pour entraîner les réseaux de neurones et sur les expressions du modèle hybride afin de gérer un large déséquilibre des classes de notre base d’apprentissage. Bien que les publications récentes semblent privilégier l’architecture BD-RNN, nous démontrons que l’hybride NN-HMM demeure compétitif. Cependant, ce dernier est plus dépendant de son modèle d'entrées pour modéliser les phénomènes temporels à court terme. Enfin, nous montrons que les facteurs de variations appris sur les entrées par les deux modèles sont inter-compatibles. Dans un second temps, nous présentons une étude de l'apprentissage dit «en un coup» appliqué aux gestes. Ce paradigme d'apprentissage gagne en attention mais demeure peu abordé dans le cas de séries temporelles. Nous proposons une architecture construite autour d’un réseau de neurones bidirectionnel. Son efficacité est démontrée par la reconnaissance de gestes isolés issus d’un dictionnaire de langage des signes. À partir de ce modèle de référence, nous proposons de multiples améliorations inspirées par des travaux dans des domaines connexes, et nous étudions les avantages ou inconvénients de chacun
This thesis aims to improve the intuitiveness of human-computer interfaces. In particular, machines should try to replicate human's ability to process streams of information continuously. However, the sub-domain of Machine Learning dedicated to recognition on time series remains barred by numerous challenges. Our studies use gesture recognition as an exemplar application, gestures intermix static body poses and movements in a complex manner using widely different modalities. The first part of our work compares two state-of-the-art temporal models for continuous sequence recognition, namely Hybrid Neural Network--Hidden Markov Models (NN-HMM) and Bidirectional Recurrent Neural Networks (BDRNN) with gated units. To do so, we reimplemented the two within a shared test-bed which is more amenable to a fair comparative work. We propose adjustments to Neural Network training losses and the Hybrid NN-HMM expressions to accommodate for highly imbalanced data classes. Although recent publications tend to prefer BDRNNs, we demonstrate that Hybrid NN-HMM remain competitive. However, the latter rely significantly on their input layers to model short-term patterns. Finally, we show that input representations learned via both approaches are largely inter-compatible. The second part of our work studies one-shot learning, which has received relatively little attention so far, in particular for sequential inputs such as gestures. We propose a model built around a Bidirectional Recurrent Neural Network. Its effectiveness is demonstrated on the recognition of isolated gestures from a sign language lexicon. We propose several improvements over this baseline by drawing inspiration from related works and evaluate their performances, exhibiting different advantages and disadvantages for each
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Poupet, Victor. "Automates cellulaires : temps réel et voisinages." Lyon, École normale supérieure (sciences), 2006. http://www.theses.fr/2006ENSL0390.

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Abstract:
Dans cette thèse nous nous sommes intéressés à l'importance du choix du voisinage sur les capacités algorithmiques des automates cellulaires. Nous avons travaillé en dimension quelconque en nous concentrant sur les classes de complexité correspondant au temps réel (plus petit temps nécessaire pour que l'automate ait lu le mot en entrée) et temps réel plus une constante. En effet il est connu que les voisinages sont équivalents en temps linéaire et il est donc nécessaire de considérer des temps inférieurs. Nous avons obtenu plusieurs résultats d'équivalences de voisinages au sens du temps réel (des classes de voisinages tels que les automates fonctionnant sur ces voisinages reconnaissent les mêmes langages) et des résultats d'accélérations linéaires ou constantes selon les voisinages
In this thesis we have worked on the impact of the choice of a neighborhood on the algorithmic abilities of cellular automata. We have specifically studied the lower complexity classes such as the real time (that corresponds to the shortest time necessary for a cellular automaton to read all the letters of the input word) and the real time plus a constant. It is indeed known that neighborhoods are equivalent in linear time and it is therefore necessary to consider shorter times. We have obtained neighborhood equivalence results with respect to the real time (neighborhood classes such that cellular automata working on any of those neighborhoods can recognize the same languages in real time) and linear or constant speed-up theorems for many classes of neighborhoods
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Grandjean, Anaël. "Reconnaissance de langage en temps réel sur automates cellulaires 2D." Thesis, Montpellier, 2016. http://www.theses.fr/2016MONTT331/document.

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Abstract:
Les automates cellulaires sont un modèle de calcul massivement parallèle introduit dans les années 50. De nombreuses variantes peuvent être considérées par exemple en faisant varier la dimension de l’espace de calcul, ou les possibilités de communication entre les différentes cellules. En effet, chaque cellule ne peut communiquer qu’avec un nombre fini d’autres cellules que l’on appelle son voisinage. Mes travaux s’intéressent principalement à l’impact du choix du voisinage sur les capacités algorithmiques de ce modèle. Cet impact étant bien compris en une dimension, mes travaux portent majoritairement sur les automates cellulaires bidimensionnels. J’ai tout d’abord essayé de généraliser des propriétés classiques de certaines classes de complexité au plus de voisinages possibles. On arrive notamment à un théorème d’accélération linéaire valable pour tous les voisinages. J’ai ensuite étudié les différences entre les classes de faibles complexités en fonction du voisinage choisi. Ces travaux ont permis d’exhiber des voisinages définissant des classes incomparables, ainsi que des ensembles de voisinages définissant exactement les mêmes classes de complexité. Enfin, je présente aussi des travaux sur les différences de puissance de calcul entre les automates de dimensions différentes
Cellular automata were introduced in the 50s by J. von Neumann and S. Ulamas an efficient way of modeling massively parallel computation. Many variations of the model can be considered such as varying the dimension of the computation space or the communication capabilities of the computing cells. In a cellular automaton each cell can communicate only with a finite number of other cells called its neighbors. My work focuses on the impact of the choice of the neighbors on the algorithmic properties of the model. My first goal was to generalize some classical properties of computation models to the widest possible class of neighborhoods, in particular I prove a linear speedup theorem for any two dimensional neighborhood. I then study the difference between the complexity classes defined by different neighborhoods, show the existence of neighborhoods defining incomparable classes, and some sets of neighborhoods defining identical classes. Finally, I also discuss the impact of the dimension of the automata on their computational power
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Malasné, Nicolas. "Localisation et reconnaissance de visages en temps réel : algorithmes et architectures." Dijon, 2002. http://www.theses.fr/2002DIJOS045.

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Borello, Alex. "Reconnaissance de langages en temps réel par des automates cellulaires avec contraintes." Thesis, Aix-Marseille 1, 2011. http://www.theses.fr/2011AIX10127.

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Abstract:
Dans cette thèse, on s'intéresse aux automates cellulaires en tant que modèle de calcul permettant de reconnaître des langages. Dans un tel domaine, il est toujours difficile d'établir des résultats négatifs, typiquement de prouver qu'un langage donné n'est pas reconnu en une certaine fonction de temps par une certaine classe d'automates. On se focalisera en particulier sur les classes de faible complexité comme le temps réel, au sujet desquelles de nombreuses questions restent ouvertes.Dans une première partie, on propose plusieurs manières d'affaiblir encore les classes de langages étudiées, permettant ainsi d'obtenir des exemples de résultats négatifs. Dans une seconde partie, on montre un théorème d'accélération par automate cellulaire d'un modèle séquentiel, les automates finis oublieux. Ce modèle est une version a priori affaiblie, mais non triviale, des automates finis à plusieurs têtes de lecture
This document deals with cellular automata as a model of computation used to recognise languages. In such a domain, it is always difficult to provide negative results, that is, typically, to prove that a given language is not recognised in some function of time by some class of automata. The document focuses in particular on the low-complexity classes such as real time, about which a lot of questions remain open since several decades.In a first part, several techniques to weaken further still these classes of languages are investigated, thereby bringing examples of negative results. A second part is dedicated to the comparison of cellular automata with another model language recognition, namely multi-head finite automata. This leads to speed-up theorem when finite automata are oblivious, which makes them a priori weaker than in the general case but leaves them a nontrivial power
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Lahaye, Jean-Claude. "Etude et réalisation d'un système de vision temps réel par reconnaissance d'éléments rectilignes." Grenoble INPG, 1986. http://www.theses.fr/1986INPG0129.

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Abstract:
Ce travail, en vision par ordinateur, concerne plus particulierement la reconnaissance des alignements de pels, frequents dans les images de contours des scenes artificielles ou industrielles. Cette etape de la modelisation des objets est effectuee par une methode statistique classique, la transformee de hough, determinant avec precision, meme sur des images complexes ou bruitees, les parametres des droites porteuses de ces alignements. L'inconvenient en est le temps de calcul, aussi nous avons implante cette fonction sur un processeur cable temps reel specialise. Cet element est insere dans un systeme de vision d'architecture "heterarchique" possedant une fonction de pre-traitement programmable en cours d'analyse, en fonction de connaissances a priori ou acquises. Puis, l'image a l'issue de cette phase est traduite, par transformee de hough, en une description de haut niveau directement interpretable.
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Ménier, Clément. "Système de vision temps-réel pour les intéractions." Grenoble INPG, 2007. http://www.theses.fr/2007INPG0041.

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Abstract:
Nous nous intéressons à l'acquisition temps réel d'informations tridimensionnelles sur une scène à partir de plusieurs caméras dans le contexte des applications interactives. Nous proposons un système de vision complet allant de l'acquisition des images à la modélisation des formes et du mouvement de l'utilisateur. La distribution des tâches sur une grappe de PC, et en particulier la parallélisation de plusieurs algorithmes d'extraction de la géométrie de la scène, permet un fonctionnement temps-réel avec une faible latence. De nombreuses applications sont développées et valident la mise en oeuvre réalisée de ce système. Une approche nouvelle de la modélisation du mouvement est aussi proposée. Celle-ci permet de suivre et d'identifier les membres de l'utilisateur sans connaissance a priori sur la forme de ce dernier
This thesis focuses on the the real time acquisition of 3D information on a scene from multiple camera in the context of interactive applications. A complete vision system from image acquisition to motion and shape modeling is presented. The distribution of tasks on a PC cluster, and more precisely the parallelization of different shape modeling algorithms, enables a real time execution with a low latency. Several applications are developped and validate the practical implementation of this system. An original approach of motion modeling is lso presented. It allows for limbs tracking and identification white not requiring prior information on the shape of the user
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Books on the topic "Reconnaissance de gestes en temps réel"

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Robert, Pascal, ed. L'impensé numérique - Tome 2 - Interprétations critiques et logiques pragmatiques de l’impensé. Editions des archives contemporaines, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.9782813003577.

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Abstract:
Ce deuxième tome de l’impensé numérique, qui vient compléter le premier tome paru en 2016, participe au développement d’une pensée critique du numérique que le directeur de cet ouvrage collectif a engagée voilà 25 ans maintenant. Il marque en quelque sorte un anniversaire, celui d’une réflexion au long cours sur l‘informatisation de la société. Ce temps long de la recherche se révèle, notamment, dans la première partie qui vise à élaborer, reprendre et affiner le cadre conceptuel de ce travail. On y revient, à nouveaux frais, sur les notions d’impensé informatique et numérique, on y présente les notions de « glissement de la prérogative politique » (GPP), qui souligne la prise en main par des acteurs privés de prérogatives jusque là dévolues au politique et de « gestionnarisation », qui désigne le processus qui met en avant la technique (gestion et numérique) et ses catégories au détriment des activités qui doivent s’y adapter. Ce travail de construction théorique, qui mobilise aussi les notions de confiance, d’usage, d’imaginaire et de reconnaissance, s’est déployé sur une bonne quinzaine d’année. Nous n’avons pas voulu supprimer cette épaisseur temporelle, qui fait pleinement partie du travail de recherche lui-même. Les deuxième et troisième parties font le point sur ce que l’on peut appeler une pragmatique de l’impensé : à savoir, comment il s’installe très concrètement aussi bien dans le mode de fonctionnement et d’architecturation d’internet, que dans nos plateformes et dans la manière dont elles transforment le jeu médiatique, à travers, également, l’instauration d’une nouvelle monnaie (le Bitcoin) et de son support technique (la blockchain) ou, enfin, par le biais du big data. L’impensé, en ce sens, n’est pas seulement un effet de discours, il est aussi un effet, pratique, de structuration du réel qui a pour conséquence de fermer des espaces de discutabilité. Ce qui est vrai à l’échelle stratégique de la deuxième partie l’est tout autant à l’échelle tactique, plus locale, qu’adopte la troisième partie : car l’impensé est tout autant au travail dans les discours performatifs de l’éducation, dans celui de la vulgarisation technique de l‘informatique que dans ceux qui structurent les espaces numériques de la culture. Un dernier texte ouvre sur une proposition technique qui s’appuie sur une réflexion critique, afin de montrer que celle-ci n’est pas seulement négative ou supposément technophobe, mais qu’elle peut également nourrir un dispositif technique innovant. La conclusion s’interroge sur la persistance des conditions de possibilité du développement d’une véritable posture critique face à ceux que l’on peut appeler les impenseurs. Elle offre également un petit kit pédagogique de présentation de l‘impensé, du GPP et de la gestionnarisation pour que la critique argumentée puisse, peut être, être mieux entendue. Avec les contributions de : Eric Arrivé, Julien Falgas, Chloé Girard, Isabelle Hare, Aude Inaudi, Marc Jahjah et Adrian Staii.
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