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Journal articles on the topic 'Reconnaissance sexuelle des animaux'

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1

SIGNORET, J. P., F. LEVY, R. NOWAK, P. ORGEUR, and B. SCHAAL. "Le rôle de l’odorat dans les relations interindividuelles des animaux d’élevage." INRAE Productions Animales 10, no. 5 (December 9, 1997): 339–48. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1997.10.5.4009.

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Abstract:
L’odorat joue un rôle essentiel dans les communications entre les mammifères. La reconnaissance individuelle peut se faire sur la seule base de signaux olfactifs provenant de diverses sécrétions ou excrétions, même isolées. L’odeur d’un individu peut également informer sur son état émotionnel. L’organisation des différentes étapes du comportement sexuel met en oeuvre des odeurs venant du mâle comme de la femelle. Des signaux chimiques permettent d’identifier l’état d’oestrus de la femelle, mais celle-ci est alors très fortement attirée par l’odeur du mâle. Ces signaux interviennent dans le déclenchement des postures d’acceptation et de monte. Les odeurs sexuelles interviennent également dans la régulation physiologique : l’odeur du bélier induit l’ovulation de la brebis en repos sexuel, celle de la femelle en oestrus produit une sécrétion d’hormone gonadotrope et de testostérone chez le mâle. Les différentes phases de la relation de la mère et du jeune font appel aux communications olfactives. Chez la brebis, l’attraction pour le liquide amniotique produit le premier contact et le léchage du nouveau-né. L’odeur individuelle de l’agneau est à la base de la sélectivité de la relation maternelle, et c’est l’odorat qui guide l’agneau dans la première recherche de la mamelle. Cependant, dans tous les cas étudiés, l’odorat agit en interaction avec les autres canaux sensoriels, dans une action cumulative et souvent redondante.
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2

SIGNORET, J. P. "Le comportement de l’animal domestique et les techniques modernes d’élevage." INRAE Productions Animales 4, no. 1 (February 2, 1991): 13–20. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1991.4.1.4312.

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Abstract:
La connaissance du comportement peut contribuer à la mise au point de techniques nouvelles ou améliorées prenant en compte l’adaptation et le bien-être des animaux domestiques. Les études développées, notamment à l’INRA, ont permis de connaître les mécanismes d’organisation des relations entre les animaux. Le comportement maternel repose essentiellement sur une reconnaissance olfactive. L’établissement du lien maternel implique la sécrétion des oestrogènes, mais aussi les stimulations sensorielles chez la mère. L’organisation sociale implique des relations de dominance-subordination qui résolvent les conflits. Cependant, des liens sélectifs maintiennent la cohésion du groupe et accroissent la tolérance mutuelle. La sélection sur des critères de production fait évoluer les caractéristiques comportementales vers une adaptation plus facile aux contraintes de l’élevage. Ces résultats, ainsi que la connaissance des mécanismes du comportement sexuel peuvent être utilisés pour améliorer l’adaptation et le bien-être des animaux dans les conditions de l’élevage moderne.
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3

Chicoteau, P., Moussa Coulibaly, A. Bassinga, and C. Cloé. "Variations saisonnières de la fonction sexuelle des vaches Baoulé au Burkina Faso." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 43, no. 3 (March 1, 1990): 387–93. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.8822.

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Abstract:
Les variations saisonnières de la fonction sexuelle des vaches Baoulé, taurins trypanotolérants, sont étudiées en milieu contrôlé au travers des composantes comportementale et hormonale de cette fonction. En élargissant la notion de saison au disponible alimentaire et à l'alimentation des animaux, on peut dire que, même en station, il existe des variations saisonnières de la cyclicité. Ainsi le pourcentage d'animaux cyclés passe de 91 p. 100 en saison sèche et fraîche à 50 p. 100 en saison pré-pluvieuse, chaude et humide (P < 0,01). Les animaux cyclés sont plus lourds que les animaux non cyclés (210 + ou - 40 kg vs 176 + ou - 39 kg, P < 0,01). Pour les vaches cyclées, on n'observe aucune variation saisonnière de la durée du cycle (21 + ou - 2,1 jours), de la durée de l'oestrus (9 h 57), ni du profil de la progestérone plasmatique. Par contre, la répartition nycthémérale des comportements d'oestrus varie selon les saisons.
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4

Landry, Ginette. "Le vieillissement et la physiologie sexuelle féminine." Santé mentale au Québec 5, no. 2 (June 2, 2006): 119–27. http://dx.doi.org/10.7202/030081ar.

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Abstract:
L'auteure discute du vieillissement et de la physiologie féminine. Dans la première partie, elle examine le phénomène de la vasocongestion dans les différentes parties de l'anatomie sexuelle et comment elle change après l'âge de 60 ans. Dans la deuxième partie, elle expose les aspects psychologiques de l'intérêt sexuel : reconnaissance, perception, imagination et l'objet sexuel lui-même. L'auteure conclut en décrivant les conditions pour conserver une vie sexuelle active.
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5

Flores Maya, Agustín. "Les “Réfugiés clandestins”: hommes ou animaux?" Revista 2i: Estudos de Identidade e Intermedialidade 2, no. 2 (December 3, 2020): 207–19. http://dx.doi.org/10.21814/2i.2661.

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Abstract:
Dans les principaux pays européens, les militants de la « cause animale » réexaminent la terminologie juridique, politique et philosophique relative aux animaux. Ils s’attaquent, en particulier, au caractère anthropocentriste de certaines notions justifiant et prolongeant l’exclusion des animaux de la sphère de considération morale. Tandis qu’on assiste à la revendication des vies animales, dans ces mêmes pays, l’absence de reconnaissance sociale et d’une protection juridique condamne les migrants au nomadisme et à la clandestinité. Ce travail souhaite démontrer comment l’absence des droits fondamentaux chez les « réfugiés clandestins » rabaisse l’homme à l’état animal. Un rabaissement démontrant que la vulnérabilité des vies humaines et des vies animales est au-delà des espèces. Un élément essentiel pour construire une nouvelle éthique considérant comme égaux les hommes et les animaux, une éthique humanimaliste.
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6

COULON, J. B., A. HAUWUY, B. MARTIN, and J. F. CHAMBA. "Pratiques d’élevage, production laitière et caractéristiques des fromages dans les Alpes du Nord." INRAE Productions Animales 10, no. 3 (June 7, 1997): 195–205. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1997.10.3.3993.

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Abstract:
En 1985, un programme de Recherche-Développement a été mis en place dans les Alpes du Nord pour répondre aux questions spécifiques posées par la filière laitière de cette région. Une partie des travaux de ce programme a concerné la caractérisation des animaux et des aliments. Ils ont montré que les vaches de races locales (Tarentaises en particulier) présentaient des aptitudes particulières (meilleures performances de reproduction, moindre précocité sexuelle, traite plus difficile, meilleure aptitude à la marche) comparativement à des vaches Holstein conduites dans les mêmes conditions, mais que leur rationnement pouvait être réalisé selon les recommandations mises au point avec ces animaux. L’étude des relations entre les facteurs de production du lait et les caractéristiques physico-chimiques et sensorielles des fromages a mis en évidence un effet des caractéristiques génétiques des animaux (variant C de la caséine bêta), du stade de lactation et de la nature de l’alimentation (en particulier la nature des pelouses d’alpage) sur la qualité des fromages. Ces résultats donnent des indications précieuses aux différents agents de la filière pour raisonner la conduite des animaux dans un objectif de production de fromages présentant une forte typicité.
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LIGOUT, S., and R. H. PORTER. "La reconnaissance sociale chez les mammifères : mécanismes et bases sensorielles impliquées." INRAE Productions Animales 19, no. 2 (March 13, 2006): 119–34. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2006.19.2.3490.

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Abstract:
La reconnaissance sociale tient une grande place dans les interactions entre individus et donc dans l’organisation en société. La reconnaissance des individus apparentés ou non a suscité depuis les années 80 de nombreuses études portant sur les avantages adaptatifs ainsi que sur les mécanismes et bases sensorielles sur lesquels elle est basée. Ces travaux ont révélé que la reconnaissance sociale est un processus complexe et non rigide très largement répandu chez les Vertébrés. Elle peut en effet reposer sur différents mécanismes et bases sensorielles non mutuellement exclusifs et être influencée par divers facteurs. La familiarisation est le mécanisme fondamental de la reconnaissance. Elle permet l’apprentissage d’indices phénotypiques provenant des congénères ou de soi. Les apparentés de ces individus familiers peuvent également être reconnus du fait de leurs ressemblances avec ces derniers. Les indices phénotypiques qui servent de base à la reconnaissance peuvent appartenir à différentes modalités sensorielles comme l’olfaction, la vision ou l’audition et être modelés par le génome et l’environnement. De façon générale l’étude de la reconnaissance sociale permet d’avoir une meilleure connaissance du monde cognitif des animaux.
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8

Beaulieu, Marie, and Marika Lussier-Therrien. "L’agression sexuelle envers les aînées : un problème social en mal de reconnaissance." Hors thème 29, no. 2 (January 16, 2017): 199–213. http://dx.doi.org/10.7202/1038727ar.

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Abstract:
En s’appuyant sur une collection de textes de référence, les auteures présentent un état des connaissances sur les agressions sexuelles envers les personnes aînées et les différentes pratiques (prévention, dépistage et intervention) s’y rapportant. Les agressions sexuelles commises envers les aînées, problème social en croissance dans divers milieux, prennent de multiples formes. Par ailleurs, la réponse des professionnelles et des professionnels de la santé et des services sociaux est teintée de méconnaissance et de non-reconnaissance. La faible quantité de textes réunis, indice du peu d’attention accordé au problème, devrait inciter le milieu de la recherche à acquérir et à développer des connaissances et des pratiques sur le sujet.
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DUMONT, B. "Déterminisme des choix alimentaires des herbivores au pâturage : principales théories." INRAE Productions Animales 8, no. 4 (October 23, 1995): 285–92. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1995.8.4.4139.

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Abstract:
L’objectif d’entretien d’espaces par le pâturage nécessite de mieux comprendre les règles qui président aux choix alimentaires des herbivores. Les études dans ce domaine se sont longtemps articulées autour de l’Optimal Foraging Theory, qui postule que les décisions des animaux sont dictées par la volonté de maximiser leur bilan énergétique. Cependant, afin de mieux rendre compte de la diversité des régimes observés, d’autres approches ont été proposées, inspirées pour une large part par les contraintes nutritionnelles que subissent les herbivores. Il semble clair que les caractéristiques morpho-physiologiques des animaux expliquent largement les différences de choix entre espèces. En revanche, au sein de chaque espèce, les expériences alimentaires dans le jeune âge, l’apprentissage avec la mère et la reconnaissance des conséquences post-ingestives des choix réalisés jouent un rôle dans l’acquisition d’habitudes alimentaires et expliquent à la fois une certaine "sagesse nutritionnelle" et la plasticité des comportements observés.
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MESCHY, F., D. SAUVANT, and P. PINOT. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 18, no. 3 (July 15, 2005): 147. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2005.18.3.3517.

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Abstract:
L’AFTAA, Association Française des Techniciens de l’Alimentation Animale et l’AFZ, Association Française de Zootechnie ont organisé conjointement une journée de formation-information consacrée à la nutrition en phosphore des principales espèces animales d’intérêt zootechnique.* L’objectif de cette journée a été d’actualiser les connaissances scientifiques tant dans le domaine des besoins nutritionnels des animaux que dans celui de la caractérisation de l’apport alimentaire de phosphore, la dernière manifestation de ce type en France datant de plus de vingt ans. Ces mises au point ont été complétées par des exposés plus généraux sur les flux de phosphore et l’élaboration industrielle des phosphates alimentaires. Les thèmes abordés lors de cette journée n’ont pas fait l’objet, à l’époque, d’une productionécrite spécifique. Ce numéro spécial de INRA Productions Animales a le mérite de rassembler la totalité des textes correspondants et constitue en cela un ouvrage de référence original dans la littérature scientifique en nutrition appliquée aux animaux d’élevage. Nous tenons à exprimer notre reconnaissance aux auteurs (et aux relecteurs) pour avoir accepté ce surcroît de travail nécessaire à une plus large diffusion des informations récentes et originales sur le sujet. * «Valorisation des connaissances nouvelles sur la nutrition en phosphore des animaux domestiques» INA PG Paris, 29 janvier 2004.
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Estrada-Claudio, Sylvia. "Les Rencontres internationales sur la santé des femmes : continuité et expression d’identités multiples." II Solidarités des militants : des figures du changement, no. 58 (February 6, 2008): 155–62. http://dx.doi.org/10.7202/017558ar.

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Abstract:
Résumé Au fil des années, les Rencontres internationales sur la santé des femmes (International Women and Health Meetings, ou IWHM) sont devenues l’un des principaux moments de rencontre pour les défenseurs de la santé des femmes ainsi que pour les universitaires, institutions financières et autres réseaux intervenant sur la santé et les droits génésiques des femmes. Le présent article soutient que c’est le mode d’organisation qui a permis aux militantes féministes chargées d’organiser les IWHM de s’adapter aux changements politiques survenus au fil du temps, en permettant l’expression et la reconnaissance des diverses identités (nationale, régionale, sexuelle, biologique). L’article retrace la manière dont la reconnaissance de ces identités a permis aux IWHM de survivre et fructifier comme organisation, et de demeurer à la fine pointe du discours sur les droits des femmes, en particulier leurs droits sexuels et génésiques.
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Papillon, Joëlle. "Les quatre saisons d’Alma : une lecture écoféministe d’Alma de Georgette LeBlanc." Articles 47, no. 2 (November 6, 2017): 73–94. http://dx.doi.org/10.7202/1041777ar.

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Abstract:
Cet article analyse les relations qu’Alma (l’héroïne du roman poétique éponyme de Georgette LeBlanc) développe avec le monde naturel en contraste avec celles de son conjoint Pierrot. Alma tisse des liens étroits avec les plantes, les animaux et les autres humains sur le territoire, reconnaissant la parenté et l’interdépendance des êtres vivants, tandis que Pierrot reproduit un modèle spéciste et hiérarchique valorisant l’humain devant les autres vivants, et l’homme au détriment de la femme. L’auteure propose que cette opposition entre une identité relationnelle (Alma) et une identité « auto-engendrée » (Pierrot) repose notamment sur la construction du genre sexuel dominante à la Baie Sainte-Marie au cours de la première moitié du vingtième siècle.
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Boly, Hamidou, D. Thombiano, Patrice Humblot, and M. Thibier. "Influence de Trypanosoma congolense sur la fonction sexuelle de taurins Baoulé." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 44, no. 4 (April 1, 1991): 475–80. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9156.

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Abstract:
Une infection expérimentale de cinq jeunes taurins Baoulé réputés trypanorésistants avec 10 puissance 4 Trypanosoma congolense a permis de mettre en évidence l'action de ces trypanosomes sur les composantes comportementale, spermiologique et hormonologique de la fonction sexuelle. La récolte du sperme au vagin artificiel montre que le temps de réaction des animaux face au boute en train est double dès la 2e semaine après infection. Les paramètres spermatiques dits quantitatifs subissent à partir de la 6e semaine des réductions de 47 et 49 % pour le volume et la concentration en spermatozoïdes, respectivement. Les paramètres dits qualitatifs sont affectés à la 10e semaine par des réductions de 44 et 87 % pour la motilité et pour le pourcentage des spermatozoïdes vivants respectivement, et une augmentation de 33 % des spermatozoïdes anormaux. Ces altérations sont associées à une diminution des concentrations de LH et de testostérone. Cependant, une sécrétion pulsatile résiduelle est observée. Ceci peut expliquer la restauration des différentes fonctions dans les 13 à 15 semaines après l'infection, ou 5 à 6 semaines après la disparition des parasites du courant circulatoire. Cette expérience montre une altération de la fonction sexuelle avec cependant une possibilité de récupération survenant 3 à 4 mois après l'infection.
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MENANT, O., A. DESTREZ, V. DEISS, A. BOISSY, P. DELAGRANGE, L. CALANDREAU, and Elodie CHAILLOU. "Régulation des émotions chez l’animal d’élevage : focus sur les acteurs neurobiologiques." INRA Productions Animales 29, no. 4 (December 13, 2019): 241–54. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2016.29.4.2966.

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Abstract:
La question des émotions des animaux d’élevage s’inscrit dans la volonté d’améliorer les conditions d’élevage en prenant en compte leur bien-être. La genèse des émotions repose sur la capacité cognitive des individus à percevoir, évaluer et réagir à leur environnement. La capacité de perception met en jeu différentes sensorialités et participe à la reconnaissance des éléments de l’environnement de l’animal sans nécessairement déclencher d’émotions. Les situations déclenchantes d’émotion les plus étudiées chez les animaux d’élevage sont la nouveauté, la séparation sociale ou la présence d’un être humain. De plus, les réactions émotionnelles, évaluées par les réponses comportementales, endocriniennes et neurovégétatives sont modulées par le genre, l’état physiologique ou certaines hormones comme la mélatonine. Les structures cérébrales du réseau neuronal des émotions sont impliquées dans la perception et le traitement des informations de l’environnement, et/ou dans l’expression des réponses émotionnelles. Chez les animaux d’élevage, les structures cérébrales les plus étudiées sont le système olfactif pour la perception, le cortex frontal et l’amygdale pour le traitement des informations, le noyau paraventriculaire de l’hypothalamus pour les réponses endocriniennes. D’autres travaux suggèrent le rôle potentiel de structures du tronc cérébral dans les réponses neurovégétatives et de la substance grise périaqueducale dans les réponses comportementales et plus largement dans les stratégies d’adaptation. En perspective, il est maintenant nécessaire d’étudier l’impact de l’expérience précoce sur le développement du réseau neuronal des émotions et de mieux comprendre la part de l’évaluation cognitive dans la genèse des émotions.
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Giroux, Valéry. "LES AUTRES ANIMAUX EN DROIT : DE LA RECONNAISSANCE DE LA SENSIBILITÉ À L’OCTROI DE LA PERSONNALITÉ PHYSIQUE." Revue du notariat 120, no. 2 (2018): 443. http://dx.doi.org/10.7202/1058360ar.

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Wilson, Kimberley, Katherine Kortes-Miller, and Arne Stinchcombe. "Staying Out of the Closet: LGBT Older Adults’ Hopes and Fears in Considering End-of-Life." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 37, no. 1 (January 16, 2018): 22–31. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980817000514.

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Abstract:
RÉSUMÉLe vieillissement de la population canadienne et l’hétérogéneité des aînés amène une diversité accrue en fin de vie. L’objectif de cette étude était d’aider à combler les lacunes présentes dans la recherche du vieillissement et la fin de vie des personnes LGBT. À l’aide des groupes de discussion, nous avons tenté de mieux comprendre les expériences vécues des individus LGBT plus âgés, afin de mettre en évidence leurs inquiétudes associés aux dernières phases de la vie. Notre analyse démontre que l’identité LGBT est déterminante lorsqu’on considère le vieillissement et les soins en fin de vie. En particulier, l’identité de genre et l’orientation sexuelle sont des facteurs importants par rapport aux liens sociaux, influençant les attentes des individus envers les soins qu’ils reçoivent, à la crainte unique associée à la révélation de son homosexualité et le maintien de l’identité tout au long du vieillissement et des dernières phases de la vie. Cette étude souligne le besoin de considérer l’identité du genre et l’orientation sexuelle en fin de vie. En particulier, la reconnaissance de l’intersectionnalité et des lieux sociaux est essentielle afin de faciliter des expériences positives par rapport au vieillissement et des soins en fin de vie.
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Sosa-Sánchez, Itzel A. "Les inégalités sociales et la santé sexuelle et reproductive au Mexique : entre la médicalisation et l’exclusion sociale1." Recherches féministes 23, no. 2 (February 21, 2011): 143–63. http://dx.doi.org/10.7202/045671ar.

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Abstract:
Le présent article expose une partie des résultats préliminaires d’une recherche qualitative menée au Mexique en 2009, concernant l’effet des inégalités sociales sur la santé reproductive des utilisatrices des services du ministère de la Santé. Les résultats illustrent la manière dont diverses inégalités sociales sont reproduites dans les services de santé. L’auteure fait allusion à la violence institutionnelle et aux diverses manifestations de la violence structurelle dans le domaine de la santé reproductive. Elle en montre les répercussions sur la santé reproductive des utilisatrices de ces services de même que sur l’exercice et la reconnaissance de leurs droits reproductifs et des droits de la personne fondamentaux.
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Bergès, Jean-Michel, Patrice Humblot, Manuel Bianchi, and M. Thibier. "Reprise de l'activité sexuelle post partum chez les bovins allaitants en Nouvelle-Calédonie." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 44, no. 1 (January 1, 1991): 91–96. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9223.

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Abstract:
En Nouvelle-Calédonie, au cours d'une saison de reproduction, 108 vaches (61 Charolaises et 37 Santa-Gertrudis) ont subi trois séries mensuelles de deux prises de sang, à 10 jours d'intervalle, de mars à juin. Le dosage de la progestérone sérique a été réalisé par radioimmunologie. Le seuil de positivité retenu pour l'affirmation d'une activité cyclique est une concentration supérieure à 2 ng/ml. Ont été relevés : le poids des vaches et de leurs produits tous les 21 jours, l'observation des chaleurs, l'enregistrement des naissances et de l'intervalle vêlage-saillie fécondante. Les résultats des dosages hormonaux ont montré que 10 p. 100 des femelles étaient cyclées à 21 jours, 74 p. 100 à 42 jours, et 100 p. 100 à 63 jours. L'étude statistique a révélé que la race, la perte de poids, la production laitière ou l'âge n'avaient pas d'effet significatif sur la distribution de l'intervalle vêlage-saillie fécondante (P > 0,05). Les saillies fécondantes ont eu lieu aux premier et deuxième cycles qui suivent l'apparition des chaleurs. Le climat de la zone d'étude, tropical-océanique, ne semble pas avoir influencé directement le délai de reprise de l'activité sexuelle après le vêlage. Celle-ci semble être principalement dépendante du niveau de l'alimentation des animaux avant le vêlage.
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Beauchamp, Julie, and Line Chamberland. "Les enjeux de santé mentale chez les aînés gais et lesbiennes." Santé mentale au Québec 40, no. 3 (January 29, 2016): 173–92. http://dx.doi.org/10.7202/1034917ar.

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Abstract:
La plupart des gais et lesbiennes aînés ont été marqués dans leur trajectoire de vie par des expériences de discrimination et de stigmatisation reliées à leur orientation sexuelle. Ces expériences négatives peuvent avoir eu des impacts sur leur parcours de vie et sur leur santé mentale. Même si, actuellement, la majorité des aînés gais et lesbiennes ont et maintiennent une bonne santé mentale, il ressort des études que les personnes non hétérosexuelles sont plus à risque de développer certains problèmes tels que l’anxiété, la dépression, les idéations suicidaires et la consommation excessive d’alcool et d’autres substances. Cet article présente les facteurs pouvant fragiliser la santé mentale des aînés gais et lesbiennes, soit la victimisation et l’exposition à diverses formes de préjudices au cours du parcours de vie, la gestion continue du dévoilement ou de la dissimulation de l’orientation sexuelle, le degré d’homophobie intériorisée ainsi que la solitude ; et les facteurs potentiels de protection tels que les capacités de résilience, le réseau social et le soutien social. Cet article conclut sur les implications quant à la prise en compte des besoins propres aux aînés gais et lesbiennes. Des recommandations sont mises de l’avant dans une perspective de reconnaissance des enjeux touchant les aînés gais et lesbiennes, et d’amélioration des services qui leur sont offerts.
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BASTIANELLI, Denis, Laurent BONNAL, Philippe BARRE, Serge NABENEZA, Paulo SALGADO, and Donato ANDUEZA. "La spectrométrie dans le proche infrarouge pour la caractérisation des ressources alimentaires." INRA Productions Animales 31, no. 3 (January 18, 2019): 237–54. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2018.31.2.2330.

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Abstract:
Le pilotage des systèmes d’élevage en vue d’une optimisation technique, économique et environnementale passe par une formulation des rations de plus en plus précise et nécessite donc une connaissance fine des aliments consommés par les animaux. La spectrométrie dans le proche infrarouge (SPIR), utilisée de façon croissante depuis les années 60, est une technique analytique permettant de caractériser rapidement des échantillons d’aliments ou de fourrages. Les premières applications concernaient la composition chimique des fourrages, mais il est également possible de développer des étalonnages pour une estimation de la valeur nutritive et de l’ingestion. Au-delà de ces mesures directes sur l’aliment, la SPIR peut être appliquée sur les fèces afin de caractériser l’alimentation d’animaux sur parcours. Le traitement conjoint des spectres des aliments et des fèces peut donner une vision de l’utilisation réellement faite des aliments par les animaux. D’autres utilisations possibles de la SPIR comme la traçabilité ou la classification des aliments ainsi que la reconnaissance botanique des végétaux dans les prairies sont aussi décrites. Les développements techniques actuels, et notamment la miniaturisation des spectromètres, permettent d’amener les instruments sur le terrain pour produire l’information au plus près de son utilisation. D’autres techniques spectroscopiques alternatives ou complémentaires à la SPIR comme la spectroscopie dans le moyen infrarouge, la spectroscopie Raman ou l’imagerie hyperspectrale permettront d’autres conditions de mesures et d’autres applications.
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LOCATELLI, Y., and P. MERMILLOD. "Caractéristiques et maîtrise de la fonction de reproduction chez les cervidés." INRAE Productions Animales 18, no. 1 (March 14, 2005): 3–25. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2005.18.1.3505.

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Abstract:
Ces dernières années, l’élevage de cervidés s’est considérablement développé en Nouvelle-Zélande pour devenir une industrie profitable. Alors que quelques cervidés (daim d’Europe et cerf élaphe) font l’objet de domestication et d’élevage dans un but commercial, d’autres espèces et sous-espèces de cervidés sont menacées d’extinction dans le milieu naturel. Les travaux de recherches effectués afin de mieux caractériser et maîtriser la fonction de reproduction de ces ruminants sont présentés dans cette étude bibliographique. Il apparaît qu’à l’instar de nos ruminants domestiques (ovins, caprins), les cervidés originaires des zones tempérées sont généralement caractérisés par un saisonnement marqué de leur fonction de reproduction. Ces variations saisonnières d’activité sexuelle sont dictées par les variations photopériodiques et permettent la naissance des jeunes en fin de printemps. Chez les cervidés, les différences entre les périodes d’activité et de repos sexuels semblent beaucoup plus marquées en comparaison de nos ruminants domestiques. La période d’activi-té sexuelle est variable d’une espèce à l’autre (été, automne ou début de l’hiver) mais très fixe pour une espèce donnée. La période de repos sexuel traduit des modifications importantes dans les sécrétions de gonadotrophines et se caractérise notamment par une aspermie complète chez le mâle. Chez la femelle, l’état d’anoestrus est profond et associé à une absence d’ovulation. La durée de gestation est également variable d’une espèce à l’autre mais est remarquablement fixe pour une espèce donnée. Chez les cervidés originaires des zones subtropicales et selon les espèces, les variations d’activité sexuelle sont plus discrètes permettant une répartition des mises bas plus ou moins homogène au cours de l’année, y compris lorsque les animaux sont transportés sous des latitudes élevées. Dans le cas des espèces de cervidés menacés d’extinction, l’utilisation des biotechnologies de la reproduction et des méthodes de procréation assistée pourrait, à terme, faciliter la réalisation des programmes conservatoires. Les techniques classiques de production in vivo d’embryons basées sur l’ovulation multiple, l’insémination artificielle et le transfert embryonnaire se sont avérées difficilement applicables aux cervidés. Aussi, les recherches portent actuellement sur le développement de techniques de production in vitro d’embryons.
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CHEMINEAU, P., B. MALPAUX, J. PELLETIER, B. LEBOEUF, J. A. DELGADILLO, F. DELETANG, T. POBEL, and G. BRICE. "Emploi des implants de mélatonine et des traitements photopériodiques pour maîtriser la reproduction saisonnière chez les ovins et les caprins." INRAE Productions Animales 9, no. 1 (February 17, 1996): 45–60. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1996.9.1.4034.

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Abstract:
La mélatonine est une substance naturellement sécrétée par la glande pinéale pendant la période obscure du nycthémère, qui transmet l’information photopériodique chez les mammifères. L’administration continue par un implant sous-cutané, comme dans les expérimentations décrites ici, permet de mimer les jours courts alors que les yeux des animaux perçoivent les jours longs naturels du printemps et de l’été. Il est nécessaire de faire subir une alternance de jours longs et de jours courts pour pouvoir maîtriser la période d’activité sexuelle. Chez la brebis conduite en lutte naturelle, un implant sous-cutané de mélatonine (Mélovine®) est inséré de 30 à 40 jours avant l’introduction des béliers. Les différents essais réalisés depuis plusieurs années chez 5 races françaises, et qui mettaient en comparaison, dans les mêmes élevages, des femelles traitées et des femelles témoins, montrent que la fécondité des brebis traitées est très supérieure à celle des brebis témoins (16 agneaux nés en plus pour 100 brebis mises en lutte). Les dates moyennes de mise bas sont plus précoces et moins étalées chez les traitées que chez les témoins. Chez la brebis également, cette fois-ci en association avec un traitement hormonal de synchronisation de l’oestrus et une insémination artificielle, la fécondité des brebis traitées, pour l’ensemble oestrus induit plus retours, est aussi très significativement supérieure à celle des brebis témoins (30 agneaux nés en plus pour 100 brebis mises à la reproduction). Chez la chèvre, du fait de la forte demande existante pour une lutte en pleine contre-saison (avril à juillet), il est recommandé de faire subir un traitement lumineux (éclairement supplémentaire avec aube fixe et "flash" nocturne) pendant une période d’au moins 2 mois avant la pose de l’implant de mélatonine. Les boucs recoivent le même traitement&nbsp;; les femelles sont séparées de tout contact avec les mâles à partir de la pose de l’implant. La lutte naturelle se fait en introduisant les boucs traités parmi les femelles, de 35 à 70 jours après la pose de l’implant, de façon à bénéficier de "l’effet bouc". Dans ces conditions, la fertilité est voisine de celle observée en lutte naturelle pendant la saison sexuelle (supérieure à 80 %) et les fécondations ont lieu environ 10 jours après l’introduction des mâles. La prolificité est équivalente à celle observée en saison sexuelle. L’association de ce traitement avec un traitement progestatif classique de synchronisation hormonale des oestrus et avec l’insémination artificielle est en cours d’essai. Chez le bélier, l’insertion d’implants permet une avance de la croissance testiculaire et une amélioration de la production spermatique. Si l’on souhaite obtenir une activité spermatogénétique intense en pleine contre-saison, comme chez les mâles des centres d’IA, il est nécessaire de faire précéder la pose de l’implant d’une période de jours longs réels ou mimés par une heure d’éclairement nocturne. Un tel traitement stimule la croissance testiculaire, améliore le comportement sexuel, la production spermatique et augmente la fertilité après IA, par rapport aux béliers non traités. Il est également possible de faire subir aux béliers reproducteurs une alternance d’un mois de jours longs et d’un mois de jours courts, ce qui induit le maintien d’une activité spermatogénétique élevée et constante pendant plusieurs années. En bâtiment ouvert, sur des mâles laissés en photopériode naturelle, l’alternance d’un mois d’éclairement nocturne avec un mois d’implant de mélatonine permet d’aboutir aux mêmes résultats, la dépose de l’implant en fin de traitement devenant toutefois délicate. Chez le bouc, le même type d’alternance rapide entre jours longs et jours courts permet de maintenir une production spermatique élevée de bonne qualité pendant au moins trois années consécutives. Dans ces conditions, le nombre de doses de semence congelée produites est très supérieur chez les animaux traités par rapport aux animaux témoins (+41 à +69 %). La fertilité des chèvres inséminées artificiellement avec de telles doses n’est pas différente de celle des chèvres inséminées avec la semence des boucs témoins. Les implants de mélatonine Mélovine®, ont obtenu en 1995 l’autorisation de mise sur le marché.
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GROSZ, Elizabeth. "Le corps et les connaissances. Le féminisme et la crise de la raison." Sociologie et sociétés 24, no. 1 (September 30, 2002): 47–66. http://dx.doi.org/10.7202/001313ar.

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Abstract:
Résumé Dans les deux premières parties, je résume brièvement les formes que prend la " crise de la raison " contemporaine, la façon dont elle s'est développée et les domaines théoriques où on la retrouve, tant dans les concepts traditionnels que dans la théorie féministe. Dans les deux parties suivantes, j'étudie deux concepts importants (et peut-être contradictoires) du corps : le corps en tant que surface sur laquelle s'inscrit le social et le corps en tant que lieu de l'expérience vécue ; cette démarche pourrait se révéler utile ou profitable au projet de resexualisation des discours qui (presque tous) ont nié le rôle spécifique qu'a joué le corps mâle dans leur production. La cinquième partie souligne les effets qu'a la reconnaissance de la spécificité sexuelle du corps dans les concepts des connaissances ; enfin, dans les deux dernières parties, je procède à une exploration préliminaire des relations entre la théorie féministe, les corps et les connaissances.
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Scotto di Vettimo, Delphine, and Mário Eduardo Costa Pereira. "Hontes sans issues... et issues de la honte: à propos d'un cas d'inceste." Revista Latinoamericana de Psicopatologia Fundamental 7, no. 4 (December 2004): 112–34. http://dx.doi.org/10.1590/1415-47142004004008.

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Abstract:
Le traitement psychothérapeutique des enfants ou des adultes victimes de traumatismes sexuels fait apparaître un sentiment de honte caractéristique. La première hypothèse ici envisagée prend en compte les deux instances psychiques de la personnalité que sont l’Idéal du Moi et le Moi-Idéal, dont les éléments déterminants sont : d’une part le rapport de l’Idéal du Moi avec l’expérience d’une atteinte sexuelle et de la blessure narcissique irréversible qu’elle provoque, d’autre part le Moi-Idéal en rapport avec la déchéance ressentie dans la honte consécutive au traumatisme sexuel, honte de n’être que la chose, l’objet, le déchet de l’agresseur. La deuxième hypothèse postule que dans le dispositif psychothérapeutique, l’expression et la reconnaissance de la honte comme appartenance subjective par le sujet signent qu’il n’y a pas perversion et constituent un point d’appui essentiel dans l’affirmation et la reconstruction de l’identité. Notre réflexion insiste, à travers une évocation clinique, sur cette co-occurrence entre traumatisme sexuel et sentiment de honte.
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Pariseau-Legault, Pierre, and Dave Holmes. "(Re)penser l’accès aux espaces intimes en contexte de handicap intellectuel : une question de droit et de participation sociale." Revue générale de droit 47 (July 17, 2017): 101–26. http://dx.doi.org/10.7202/1040519ar.

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Abstract:
En contexte de handicap, la question de l’accès est constituée généralement de l’éventail des aménagements individuels et collectifs nécessaires afin de faciliter l’occupation d’espaces publics. A contrario, peu de choses sont dites à propos des aménagements possibles et potentiels requis afin de sécuriser l’espace privé des personnes identifiées comme ayant un handicap intellectuel. Ce sont pourtant ces lieux intimes, au sein desquels se développent et se déploient l’identité et l’expression affectives, qui sont susceptibles de contribuer à une reconnaissance plus soutenue de l’identité affective et de la citoyenneté sexuelle de ces personnes. Inspirée par les théories d’Erving Goffman et de Michel Foucault, une analyse phénoménologique interprétative (API) fut réalisée auprès des personnes ayant un handicap intellectuel et de leurs proches aidants afin d’explorer cette situation. Nos constats préliminaires suggèrent l’existence d’un processus de négociation complexe des acteurs, des lieux et des moments nécessaires afin de favoriser le développement de la vie affective et sexuelle. De ce fait, trois modes d’existence semblent cohabiter au sein d’une matrice complexe : la dépossession, l’habitation et l’occupation des espaces de socialisation et d’expression affective. Il est proposé d’aborder cette problématique en tant que dynamique géopolitique intégrant les processus d’exclusion des pratiques sexuelles des espaces privés, leur projection dans des espaces publics et, finalement, la juxtaposition de ces deux sphères, publique et privée dans des espaces mixtes. Nous discuterons enfin des implications de cette réflexion sur la « question de l’accès » et sur les politiques publiques visant à diminuer la discrimination systémique ciblant les personnes identifiées comme ayant un handicap intellectuel.
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MALPAUX, B., C. VIGUIE, J. C. THIERY, and P. CHEMINEAU. "Contrôle photopériodique de la reproduction." INRAE Productions Animales 9, no. 1 (February 17, 1996): 9–23. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1996.9.1.4031.

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Abstract:
Les variations annuelles de la durée du jour, ou photopériode, sont responsables de l’alternance entre une saison sexuelle et une saison de repos sexuel dans la plupart des espèces animales. Selon sa durée, la photopériode peut exercer une action stimulante ou inhibitrice sur l’activité de reproduction. Toutefois, en l’absence d’information photopériodique, l’animal exprime un rythme endogène de reproduction et le rôle principal de la photopériode dans les conditions naturelles semble être de synchroniser ce rythme interne des animaux. L’information lumineuse est perçue par la rétine et, après un trajet nerveux, elle est transformée en un signal endocrinien, le rythme de sécrétion de mélatonine. Cette hormone est sécrétée uniquement pendant la nuit. La mélatonine agit au niveau du système nerveux central pour modifier la sécrétion pulsatile de LHRH. Son action sur les neurones à LHRH n’est pas directe mais met en jeu des interneurones. Par ailleurs, la modification de sécrétion de LHRH est observable avec un délai important par rapport au changement du rythme de sécrétion de mélatonine, de 40 à 60 jours chez la brebis. Les modifications de sécrétion de LHRH induisent à leur tour des changements de sécrétion des gonadotropines et en conséquence des variations d’activité des gonades
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Jongejan, Frans, N. De Vries, J. Nieuwenhuijs, A. H. M. Van Vliet, and L. A. Wassink. "La protéine immunodominante de Cowdria ruminantium Cr32 conservée dans le genre Ehrlichia." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 46, no. 1-2 (January 1, 1993): 145–52. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9350.

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Abstract:
Les tests sérologiques pour la cowdriose sont perturbés par des réactions croisées dues à des anticorps présents chez des animaux soupçonnés d'être infectés par Ehrlichia spp. On a contrôlé des infections expérimentales par Ehrlichia bovis, E. ovina, E. canis et E. phagocytophila, par l'ELISA de compétition, le western blotting et l'immunofluorescence, utilisant des antigènes de cultures de cellules endothéliales infectées de Cowdria. Les réactions croisées par des anticorps contre Ehrlichia sont attribuables à leur reconnaissance d'épitopes sur la protéine immunodominante de Cowdria, Cr32. Ceci est surtout vrai pour E. canis et E. ovina, beaucoup moins pour E. bovis, mais pas du tout pour E. phagocytophila. De plus, une réaction croisée forte a été démontrée entre Cowdria et des anticorps contre E. chaffeensis. Ces résultats concordent avec les relations phylogénétiques trouvées récemment entre Cowdria et d'autres membres de la tribu des Ehrlichieae par Van Vliet et al. en 1992, qui montrent que Cowdria est étroitement apparentée à E. canis et également à E. chaffeensis. Il est proposé d'étudier des antigènes recombinants de Cowdria pour le développement de tests sérologiques de deuxième génération pour la maladie
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Huon, Philippe, Marie-Christine Rebourg-Roesler, Joëlle Lighezzolo-Alnot, and Claude De Tichey. "La reconnaissance des émotions chez les auteurs de violence sexuelle : approche différentielle et mise en rapport avec le niveau de conscience de l’acte." Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique 173, no. 2 (March 2015): 153–59. http://dx.doi.org/10.1016/j.amp.2014.11.006.

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DELGADILLO, J. A., B. MALPAUX, and P. CHEMINEAU. "La reproduction des caprins dans les zones tropicales et subtropicales." INRAE Productions Animales 10, no. 1 (February 7, 1997): 33–41. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1997.10.1.3975.

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Abstract:
Les chèvres sont présentes en grand nombre dans les zones tropicales et sont utilisées pour la production de viande, de lait, de poils et de peau. L’amélioration des performances de reproduction est une nécessité pour maîtriser la productivité de cette espèce dans les régions tropicales. Les chèvres locales possèdent des caractéristiques de reproduction intéressantes : la plupart peuvent être pubères à 8 mois d’âge, elles peuvent se reproduire toute l’année et la durée de leur anœstrus post-partum est courte. Toutefois, il existe une influence importante de l’environnement qui, souvent, ne permet pas d’exprimer pleinement ce potentiel de reproduction. En particulier, des disponibilités alimentaires insuffisantes sont souvent responsables de l’apparition de longues périodes d’anœstrus, d’une diminution de la fertilité et de la prolificité, et d’une mortalité importante des chevreaux. Une influence de la saison, répétable d’une année à l’autre, probablement par l’intermédiaire de la photopériode, est observée chez les races européennes importées et chez certaines races locales de zones subtropicales. L’utilisation de l’effet mâle permet d’induire l’œstrus et l’ovulation pendant les périodes d’anœstrus et d’augmenter la fertilité globale. Dans les conditions où une importante saisonnalité est observée dans les subtropiques, cette technique peut être insuffisante pour induire l’activité sexuelle et obtenir une bonne fertilité. Il est donc nécessaire d’utiliser l’effet mâle en complément d’autres méthodes qui permettent de réduire l’effet de la saison, par exemple la manipulation du signal photopériodique que perçoivent les animaux.
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THEAU-CLEMENT, M. "Facteurs de réussite de l’insémination chez la lapine et méthodes d’induction de l’oestrus." INRAE Productions Animales 21, no. 3 (August 23, 2008): 221–30. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2008.21.3.3394.

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Abstract:
Cette synthèse bibliographique fait le point sur les connaissances des facteurs de réussite de l’insémination et des méthodes susceptibles d’induire la réceptivité des lapines au moment de l’insémination afin d’améliorer leur fécondité. La parité, l’état d’allaitement et de pseudogestation ainsi que la réceptivité sexuelle au moment de l’insémination, influencent les performances de reproduction. La pseudogestation au moment de l’IA déprime fortement les performances de reproduction, cependant la cause des ovulations non maîtrisées est aujourd’hui inconnue. L’utilisation routinière de eCG sur des lapines allaitantes, permet d’augmenter de façon durable la proportion de lapines réceptives au moment de l’IA et en conséquence leur productivité, sans risque immunitaire important. Appliquées juste avant l’IA, des méthodes alternatives à l’utilisation d’hormones ont été étudiées&nbsp;: une manipulation des animaux (changement de cage, regroupement des femelles), la proximité des mâles, une séparation mère-jeunes, des programmes alimentaires et des stimulations lumineuses. Si certaines de ces méthodes améliorent la fécondité, elles sont susceptibles parfois de freiner la croissance des lapereaux (programmes lumineux, séparation ponctuelle de la mère et ses produits…). En conséquence, pour une application raisonnée dans les élevages, il est important de considérer des critères de productivité globale (combinant la fertilité, la taille de portée et le poids des lapereaux) sur le long terme et d’étudier la durabilité des effets. Cependant, une meilleure connaissance des mécanismes physiologiques sous-jacents permettrait un meilleur contrôle de la reproduction dans les élevages cunicoles.
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PRUNIER, A., and M. BONNEAU. "Y a-t-il des alternatives à la castration chirurgicale des porcelets ?" INRAE Productions Animales 19, no. 5 (December 14, 2006): 347–56. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2006.19.5.3501.

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Abstract:
Dans la plupart des pays, les porcelets mâles sont castrés par voie chirurgicale pour éviter les odeurs sexuelles, lors de la cuisson des viandes, qui sont dues essentiellement à l’androsténone et au scatol. Cette intervention peut légalement être réalisée par l’éleveur sur les porcelets jusqu’à 7 jours d’âge mais pourrait être interdite dans un avenir proche pour des raisons éthiques car elle est très douloureuse. Une alternative consisterait à réduire fortement la douleur liée à la castration. Compte tenu des nombreuses contraintes auxquelles sont soumis les élevages de porcs, très peu de solutions existent. L’une d’elles serait d’associer une anesthésie locale à la lidocaïne avec un traitement antalgique par un anti-inflammatoire. Alternativement, la castration chirurgicale pourrait être remplacée par l’immunocastration ou par la destruction du tissu testiculaire avec des sels minéraux. L’alternative la plus documentée consisterait à immuniser les porcs mâles contre le GnRH mais il n’existe actuellement aucun vaccin ayant un agrément dans l’UE. Par ailleurs, l’acceptabilité par les consommateurs et les conséquences de cette technique sur le bien-être des animaux sont mal connus. L’élevage de porcs mâles entiers pourrait être envisagé mais suppose de réduire le risque d’odeur sexuelle dans la viande et de pouvoir trier les carcasses défectueuses. Les teneurs en scatol et surtout en androsténone pourraient être diminuées par la sélection génétique. La mise en place de conduites d’élevage et de régimes alimentaires appropriés pourrait contribuer à réduire davantage les teneurs en scatol. En conclusion, l’interdiction de la castration chirurgicale poserait de graves problèmes à la filière porcine du fait de l’absence de solution alternative opérationnelle.
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El-Hage, Habib, and Edward Jin Lee. "LGBTQ racisés : frontières identitaires et barrières structurelles." Alterstice 6, no. 2 (July 25, 2017): 13–27. http://dx.doi.org/10.7202/1040629ar.

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Abstract:
L’affirmation identitaire des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans et queer issues de l’immigration (LGBTQ racisées) est en croissance constante au Québec. Malgré une reconnaissance publiquement affirmée de la diversité sexuelle, des discriminations de tout genre se trouvent banalisées sur le plan social et politique, au niveau national et international. Sur le plan politique, les démarches menées par des organisations ou des individus auprès des représentants politiques pour défendre les droits des personnes LGBTQ racisées sont peu nombreuses. Sur le plan social, la méconnaissance et l’incompréhension des besoins particuliers de ces personnes créent des situations d’injustice, de rejet, d’exclusion, d’homophobie, de transphobie et de racisme. Il existe peu d’information sur les ressemblances et les différences entre les barrières à l'intégration sociale (comme la difficulté d'accès au système de santé et services sociaux, confrontation au racisme et à la discrimination en emploi, etc.) vécues au Québec par les membres de la communauté LGBTQ en général et les personnes LGBTQ racisées. La documentation manque aussi concernant les recommandations que les personnes LGBTQ racisées jugent pertinentes pour lutter contre les discriminations multiples comme le racisme, l’homophobie et la transphobie, et pour améliorer ainsi leurs relations structurelles, interculturelles et intraculturelles. Cet article tente, à partir d’une étude exploratoire, d'apporter un éclairage sur les parcours divers, les identités multiples ainsi que sur les barrières vécues par les personnes LGBTQ racisées.
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SERVIÈRE, Gérard, Sophie CHAUVAT, Nathalie HOSTIOU, and Sylvie COURNUT. "Le travail en élevage et ses mutations." INRA Productions Animales 32, no. 1 (March 8, 2019): 13–24. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2019.32.1.2418.

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Abstract:
Pour les éleveurs, la diversité des tâches, la liberté d'agir à sa guise, la proximité avec la nature et les animaux expliquent l'attrait, souvent passionné, pour une profession en constante mutation suite aux évolutions techniques et sociologiques. Les gains d'efficience et de productivité sont rognés par l'augmentation de la taille des structures et la charge de travail reste toujours importante. Aujourd'hui les éleveurs cherchent un meilleur équilibre vie privée/vie professionnelle, à préserver leur santé et une reconnaissance de leur rôle sociétal, ce qui implique des conditions de travail correctes et plus de sérénité au quotidien. L'automatisation et la robotisation demandent d'acquérir une maîtrise technologique mais apportent de la souplesse et permettent des gains de temps. Le développement du salariat et de la féminisation des chefs d'exploitation, modifient le rapport au métier et pourraient contribuer davantage au renouvellement des générations. Les préoccupations, environnementales et vis-à-vis du bien-être animal, suscitent des infléchissements, notamment agro-écologiques qui nécessitent de nouveaux apprentissages et des transitions toujours complexes. Les remises en cause, parfois frontales, de l'élevage côtoient des initiatives démontrant son utilité sociale comme pourvoyeur d’emplois, d’identité locale et de produits sains. La diversité dans les territoires des modèles d’élevage, les complémentarités entre eux et avec d'autres activités, agricoles ou non, ainsi que le renouvellement des outils de conseil sont autant de perspectives pour susciter le désir de « devenir éleveur ». Cet article présente, à la lumière des mutations sociales, sociétales et économiques, les questions en débat autour du travail et du métier des éleveurs.
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PELLICER-RUBIO, Maria-Thérésa, Karine BOISSARD, Juraj GRIZELJ, SILVIJO VINCE, Sandrine FRÉRET, Alice FATET, and Antonio LÓPEZ-SEBASTIAN. "Vers une maîtrise de la reproduction sans hormones chez les petits ruminants." INRA Productions Animales 32, no. 1 (March 14, 2019): 51–66. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2019.32.1.2436.

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Abstract:
Dans les élevages ovins et caprins, la maîtrise de la reproduction est importante pour une reproduction hors saison sexuelle, pour grouper les mises bas et pour la pratique de l’Insémination Artificielle (IA). Le traitement hormonal d’induction et de synchronisation de l’œstrus et de l’ovulation est aujourd’hui le moyen le plus efficace pour atteindre ces objectifs. Le recours à des traitements photopériodiques et/ou à l’effet mâle apparait comme une solution pour limiter l’utilisation d’hormones dans ces filières.Cet article rappelle les spécificités de la réponse ovulatoire et comportementale des femelles à « l’effet mâle », ainsi que les bases physiologiques qui contribuent à la réussite de cette pratique chez les ovins et les caprins. Le prétraitement des animaux avec des traitements photopériodiques de désaisonnement est un prérequis pour une réponse à l’effet mâle efficace, notamment chez des races très saisonnées comme les races caprines alpine et saanen. Des traitements lumineux sont actuellement disponibles en élevage pour une reproduction par effet mâle en toute saison. Toutefois, ils requièrent l’utilisation de mélatonine à certaines périodes de l’année (notamment pour une reproduction en période estivale). Cet article expose différents travaux réalisés pour développer de nouveaux traitements lumineux sans mélatonine, pouvant être appliqués en bâtiment ouvert. Des protocoles d’IA qui font appel à « l’effet mâle » sont en train d’émerger. Il s’agit pour certains de protocoles basés sur l’association de l’effet mâle avec des progestatifs et/ou des prostaglandines, et qui permettent de pratiquer une seule IA à un moment prédéterminé. Des protocoles d’IA après effet mâle seul (sans hormones) sont également disponibles, et notamment basés sur une détection des chaleurs. Chez les caprins, ils comportent 1 ou 2 moments d’IA, avec ou sans détection de chaleurs préalable. Chez les ovins, la détection des chaleurs est obligatoire pour la pratique de l’IA après un effet bélier seul. Dans les deux espèces, le développement de la détection automatisée des chaleurs facilitera le déploiement des protocoles d’IA sans utilisation d’hormones.
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Olga Rosemonde, N’DRI, KONAN Yao Aristide, MONNEY Attoubé Ida, and KONE Tidiani. "Inventaire spécifique et caractéristiques de quelques frayères du lac de Buyo dans le Parc National de Taï (Sud-Ouest Côte d’Ivoire)." Journal of Applied Biosciences 145 (January 31, 2020): 14902–13. http://dx.doi.org/10.35759/jabs.145.6.

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Abstract:
Objectifs : Des investigations ont été menées dans 11 sites du lac de Buyo situés sur le cours du fleuve Sassandra dans le Parc National de Taï (Côte d’Ivoire) en vue de connaître les espèces de poisson qui utilisent ces zones comme sites de reproduction. Méthodologie et Résultats : Dans chaque site d’échantillonnage, les variables environnementales ont été mesurées et les poissons ont été capturés à l’aide de filets maillants. Les stades de maturité sexuelle avancés ont été considérés comme critères de reconnaissance des sites de fraie. La richesse spécifique a été de 32 espèces, répartie en 13 familles et dominée par les Cichlidae (7 espèces, soit 22%). Sur la base des stades sexuels de maturité, 14 espèces, en phase de reproduction, ont été capturées dans les 11 sites d’échantillonnage. Les résultats de l’analyse des sédiments ont indiqué une prédominance de sable (>60%) dans les sites de reproduction et des valeurs optimales de température (28,52°C), de pH (6,53), de conductivité (36,50 μS/cm) et d’oxygène dissous (5,37 mg/l). Conclusion et application des résultats : La présente étude a montré que les sites échantillonnés dans le lac de Buyo situé à l’intérieur du le Parc National de Taï sont caractérisés par des sédiments sableux et constituent des frayères pour plusieurs espèces de poisson. La localisation de ces zones de reproduction représente donc un outil important pour les gestionnaires dans la conservation de la diversité piscicole du parc national de Taï. Mots clés : sites de frai, stade de maturité sexuelle, ichtyofaune, lac de barrage de Buyo. Specific inventory and characteristics of some spawning grounds of Lake Buyo in the Taï National Park (South-West Côte d'Ivoire) Abstract Objectives: Investigations were carried out in 11 sites of Lake Buyo located in the midstream of Sassandra River in Taï National Park (Côte d'Ivoire) to get to know fish species that use these areas as spawning sites. Methodology and Results: Environmental variables were measured in each sampling sites and fish were caught using gillnets. Advanced stages of sexual maturity were considered as recognition criteria of spawning areas. Specific richness was of 32 species, belonging in 13 families and dominated by Cichlidae (7 species, 22%). Based on advanced sexual maturity stages, 14 species in spawning period, were captured at the 11 sampling sites. Results of sediment analysis indicated a predominance of sand (> 60%) in spawning sites and optimal values of temperature (28.52°C), pH (6,53), conductivity (36,50 μS/cm) and dissolved oxygen (5,37 mg/l). Conclusion and application of results: The present study showed that sites sampled in Lake Buyo located within the Tai National Park are characterized by sandy sediments and constitute spawning areas for several fish species. The location of these spawning areas therefore is an important tool for managers in conserving fish diversity of Taï National Park. Keywords: spawning sites, stage of sexual maturity, Ichtyofauna, Buyo Dam Lake.
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Mbah, David A., Chi Lawrence Tawah, and Magellan Guewo-Fokeng. "Genetic Modification of Animals: Potential benefits and concerns." Journal of the Cameroon Academy of Sciences 15, no. 3 (August 4, 2020): 163–74. http://dx.doi.org/10.4314/jcas.v15i3.2.

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Abstract:
Genetic modification (GM), a process whereby gene and genotype frequencies are changed among individuals of each generation, is driven by natural and artificial forces. Natural forces include mutation, fitness and migration/introgression, while artificial forces include selection, crossbreeding and transgenesis/genetic engineering. Genetic modification, driven by natural forces, is essentially adaptive, while modification driven by artificial forces is controlled by human intervention aimed at meeting food, health and other needs. Conventional genetic modification, under sexual reproduction within species, produces both beneficial and negative effects. Modern genetic modification – interspecific exchange of genes using genetic engineering – has beneficial and negative effects as well, which are at varying degrees depending on the species involved. Control/management systems/mechanisms are developed and applied to enable societal benefits while minimizing/preventing negative effects of conventional and modern genetic modification. Targeted analysis of selected nutrients in animal products is made on a case-by-case basis to test substantial equivalence of any compositional changes resulting from genetic modification. Unique identifiers are established to track GM animals and their products in the food chain. Modification génétique, processus par lequel les fréquences des gènes et des génotypes sont changes parmi les individus de chaque génération, est entraînée par des forces naturelles et artificielles. Les forces naturelles incluent la mutation, compétence de mère/père pour se reproduire/survivre et la migration / introgression. Les forces artificielles comprennent la sélection, le croisement et la transgénèse / génie génétique. La modification génétique entraînée par les forces naturelles est essentiellement adaptative, tandis que celle entraînée par les forces artificielles est contrôlée par une intervention humaine visant à répondre aux besoins alimentaires, sanitaires et autres. La modification génétique conventionnelle, lors de la reproduction sexuelle au sein des espèces, produit des effets à la fois bénéfiques et négatifs. Modification génétique moderne - échange interspécifique de gènes par génie génétique - a également des effets bénéfiques et négatifs mais à des degrés divers selon les espèces impliquées. Des systèmes / mécanismes de contrôle / gestion sont développés et appliqués pour permettre des avantages pour la société tout en minimisant / empêchant les effets négatifs des modifications génétiques conventionnelles et modernes. Une analyse ciblée de nutriments sélectionnés dans les produits d’origine animale est effectuée au cas par cas afin de tester l’équivalence substantielle de tout changement de composition résultant d’une modification génétique. Des identifiants uniques sont établis pour suivre les animaux GM et leurs produits dans la chaîne alimentaire.
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Yahya, M., Z. Hailemariam, L. B. Amare, and Tesfaye Rufael. "Séroprévalence de la fièvre aphteuse dans les élevages traditionnels des zones Est et Ouest du Hararghe, Ethiopie." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 66, no. 1 (January 1, 2013): 19. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10145.

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Abstract:
Des traces sérologiques d’exposition au virus de la fièvre aphteuse (VFA) ont été analysées chez des bovins conduits traditionnellement dans 21 districts des zones Est et Ouest du Hararghe dans l’état régional d’Oromia, en Ethiopie, par le biais d’une enquête transversale menée entre novembre 2008 et mars 2009. Les sérums prélevés à partir de 504 bovins ont été testés pour les anticorps contre le VFA à l’aide d’un Elisa commercial. Les anticorps dirigés contre le VFA ont été détectés à un taux de prévalence global de 11,6 p. 100 [intervalle de confiance à 95 p. 100 (IC95) : de 8,6 à 14,5 p. 100]. Dans Hararghe Ouest, la séroprévalence a été significativement (p < 0,05) plus élevée (25,7 p. 100 ; IC95 : de 19,6 à 31,9 p. 100) que dans Hararghe Est (1,4 p. 100 ; IC95 : de 0,0 à 3,3 p. 100). Le lieu [odds ratio (OR) 0,87], l’altitude (OR 0,62) et l’âge (OR 1,12) se sont révélés être des facteurs importants de risque d’infection. La séroprévalence du VFA a été significativement (p < 0,05) plus élevée (36,2 p. 100) chez les bovins des basses terres que chez ceux des régions montagneuses (3,4 p. 100). En outre, les bovins des districts où prédominaient les agropasteurs et ceux plus proches des communautés pastorales et agropastorales des états régionaux du Somali (6,4 p. 100) et de l’Afar (de 21,3 à 46,1 p. 100) ont présenté une séropositivité plus élevée. L’étude a révélé que le VFA circulait dans ces zones à une fréquence relativement faible qui pouvait toutefois augmenter en raison des mouvements libres des animaux dans la région et au-delà des frontières. Compte tenu du système de production extensif de l’élevage et des difficultés à contrôler le mouvement du bétail, des stratégies de lutte alternatives impliquant une surveillance ciblée, le renforcement de la reconnaissance précoce de la maladie et de sa déclaration, ainsi que la vaccination prophylactique sont proposées comme options possibles de contrôle de la FA dans ces régions. D’autres études sont également recommandées pour déterminer le volume et la structure des mouvements du bétail, et pour caractériser les sérotypes du VFA circulant dans ces zones.
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TER KULLE-HALLER, R., Hans-Joachim Raupp, W. Frofntjes, and H. J. J. Hardy. "Een schriftkundig onderzoek van Rembrandt signaturen." Oud Holland - Quarterly for Dutch Art History 105, no. 3 (1991): 185–208. http://dx.doi.org/10.1163/187501791x00038.

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Abstract:
AbstractIn forensic science, signatures are identified by means of comparative handwriting analysis - not to be confused with graphological examination. To the authors' knowledge, no systematic investigation has hitherto taken place as to the effectiveness of subjecting signatures on old master paintings to such comparative analysis. Even when judgment is passed on signatures in art-historical publications, it is seldom based on an investigation which could stand up to the critical standards of handwriting experts. Partly due to insufficient knowledge of the relevant criteria, signature assessment therefore tends to be influenced in both a positive and a negative sense by opinions about the painting. (I.b.) This article describes the results of examinations of Rembrandt signatures on paintings from the period 1632-1642, conducted by a team of two forensic handwriting experts headed by the controller of the experiment. The Rembrandt Research Project team supplied a total of 123 photographs of signatures, 88 of which were deemed suitable for evaluation, 73 of them belonged to the 'Rembrandt' type, and 15 to the 'RHL van Rijn' type. Only aftcr our examination wcrc we able to confirm, on the basis of Vol umcs 11 and 111 of the Corpus, which of these signatures occur on paintings accepted by the RRP team as authentic Rembrandts, and which on de-attributed paintings. The monograms discussed in Volume I of the Corpus proved to be unsuitable for our investigation, due to the insufficient number of characteristics they yield. (I.d. and I.e.) In the examination of handwriting, the characteristics of a series of incontestably genuine signatures arc compared with the characteristics encountered in a series of signatures whose identity is to be established. This procedure was unfeasible for the examination in question, for, regardless of whether the usual methods of comparison can be applied to signatures rendered with a brush, the question arises as to which of the signatures on a paining are indisputably authentic. Reconnaissance of the signature problem shows that the art historian is unable, for various reasons, to quarantee that a painting established without a shadow of doubt as a Rembrandt actually bears the master's own signature. (I.c.) We therefore opted for a different procedure, but not until exploratory experiments had led us to expect that the usual methods of comparing handwriting would be feasible. (III.a.) Entirely ignorant of art-historical assessments of the paintings in question and their signatures, the hand writing experts analysed the available material on the basis of characteristics used in the comparison of normal signatures and handwriting (11.a.) The team's experiment-controller liaised with the art historians and evaluated the results statistically. (I.d.) The exploratory and statistical character of our investigation was one of the reasons for dispensing with a systematic enumeration of all the individual signature assessments. Working in this fashion, we selected a group of i 'Rembrandt'type signatures from the available material, signatures which formed a homogeneous group because of their shared characteristics. We called them the reference signatures. The homogeneous character of the reference group reflects, in our opinion, the recognizable and reproducible characteristics of Rembrandt's signature. The reference signatures are therefore assumed to have been executed by Rembrandt himself. With the aid of the group of reference signatures, the other material was further evaluated. The outcome was a list in which the signatures are graded as to their probable authenticity. In forensic handwriting comparison, probability gradations stem from the statistical character of the comparison process. (II.b.) They permit nuances to be made in the assessment of a signature. The extent to which identification criteria are satisfied, the consequences of restorations and other doubtful elements which are hard to assess, especially in the case of negative judgment (V.b.), are reflected in the individual probability gradations. Figures 1, 2 and 3 show three signatures from the reference group, accompanied by a number of shared characteristics occurring in the reference group. (IV.a) Figures 4 and 5 show signatures which have been assigned a lower probability gradation; one (figure 4) graded authentic, the other (figure 5) as not. (IV.b.) Only the first four letters of the signature in figure 7 are regarded as authentic; it is one of the seven examined signatures containing only a 't'. (V.b.) This procedure skirts the problem of non-guaranteed comparative signatures. Statistical evaluation of the results can also provide an insight into the question of whether the usual techniques for examining handwriting can be successfully applied to signatures on paintings. If the assessments thus obtained prove to be reliable, they may generate further valuable art-historical information. The results of the examination of the 73 'Rembrandt'-type signa tures are summarized in a table in which the signature assessments are related to the qualifications of the paintings as recorded in Volumes 11 and 111 of the Corpus. This table does not give the probability gradations, which arc however for the sake of convenience simply grouped into 'authentic' and 'non-authentic'. (V.a. and Table I) The table contains the most pertinent statistical data. In order to test thc reliability of the handwriting experts' assessment statistically, we employed a ratio based on signatures occurring on non-authentic paintings. Reliability proved to be almost 90%. Unfortunately, authentic paintings arc not suitable subjects for this kind of test. Evaluation of the results leads us to conclude that, under conditions to be described in greater detail, handwriting examination techniques arc in fact applicable to the assessment of signatures on paintings. The procedure described here only yields results when a large number of signatures with suflicient information content are available. The 73 'Rembrandt'-type signatures permitted the formation of a reference group, but the 15 'RHL van Rijn' specimens were not enough. (V.b.) On the assumption that the handwriting experts' judgment was reliable, only about 40% of the paintings established by the RRP team as authentic were actually signed by Rembrandt himself. It transpired that one of the reference signatures came from a pupil's work (figure 6), as did two others regarded as authentic, albeit with a lower probability gradation. The handwriting experts' results thus supply independent corroboration of the art-historical opinion that Rembrandt signed studio work. (V.b. and Table I) Comparison of the results of our investigation with corresponding assessments of 'Rembrandt'-type signatures by the RRP team yielded 11 controversial opinions: 8 among the 47 authentic paintings and 3 among the 26 unauthentic ones. (V.C.I.) Apart from the experience of the handwriting experts, controversies stem from the fundamentally different approaches of the two disciplines in forming their judgment by means of selecting reference signatures and evaluating characteristics. The fact that the handwriting experts reject more signatures on authentic paintings and accept more in the case of unauthentic ones than the art historians is due to the two disciplines' different kinds of knowledge about the relationship between signature and painting. (V.c.2.) Statistical evaluation of the collaboration of the two fields leads to the general conclusion that the intervention of the handwriting experts results in significantly more rejections of signatures on authentic paintings than has been previously established by the art historians. Moreover, on the basis of results obtained by the two disciplines in the case of the 47 authentic paintings, the statistical expectation is that of all the signed authentic paintings by Rembrandt, roughly half do not (any longer) bear his own signature. (V.c.3) It is to be expected that distinct photographic enlargements, in combination with in situ scientific examination of the material condition of the signature and its direct surroundings, will improve the reliability of signature assessment. Keith Moxey, Peasants, Warriors, and Wives. Popular Imagery in the Keformation, (The University of Chicago Press. Chicago and London, 1989). 165 Seiten mit 57 Schwarz-welß-Abbildungen. In den USA ist in den letzten Jahren eine zunehmende Aufmerksamkeit für die deutsche Kunst der Dürerzeit und speziell der Reichsstadt Nürnberg zu verzeichnen. Die bedeutenden Ausstellungen 'Gothic and Renaissance Art in Nuremberg 1300-1550' (1986) und 'The World in Miniature. Engravings by the German Little Masters' (1988/89) sowie eine Reihe von Dissertationen manifestieren dieses Interesse, dem auch das vorliegende Buch zu verdanken ist. Der Autor hat sich seit seiner Dissertation über Pieter Aertsen und Joachim Beuckelaer (1977) der Erforschung der profanen und populären Bildwclt des 15. und 16. Jahrhunderts in Deutschland und den Niederlanden gewidmet und dabei die Frage nach den gesellschaftlichen Funktionen und Intentionen solcher Darstellungen im Medium der Druckgraphik in den Mittelpunkt gerückt. Der vorliegende Band präsentiert drei Studien zu thematischen Schwerpunkten des Nürnberger Einblattholzschnitts im Zeitalter der Reformation, verbunden durch weitere Kapitel über die historische Situation Nürnbergs und über die medialen Charakteristika von Holzschnitt und Einblattdruck. Der wissenschaftliche Apparat belegt, daß Moxey die reiche deutschsprachige Literatur zur Nürnberger Kunst- und Lokalgeschichte gründlich studiert hat. Seine Übersetzungen der Texte der Einblattdrucke (in den Anmerkungen nach den Originalen transkribiert und zitiert) sind akzeptabel. Das Buch wird mit einer hermeneutischen Standorthestimmung eingeleitet, was angesichts des gegenwärtigen Pluralismus der Kunstbegriffe und Methodenansätze zunehmend zum Erfordernis wissenschaftlichen Verantwortungsbewußtseins wird. Der Versuch, Bedeutung und Funktion populärer Bildmedien der Vergangenheit und ihrer Darstellungen zu ermitteln, darf sich weder auf einen ästhetisch definierten Kunstbegriff verpflichten, noch sich auf Methoden verlassen, die an diesem Kunstbegriff ausgerichtet sind. Während zum Beispiel die Ikonologie Bilder als Dokumente weltanschaulicher Einstellungen betrachtet und ihre Bedeutung an die gcistesgeschichtliche Stellung ihrer inhaltlichen Aussagen bindet, stellt sich bei den populären Bildmedien der Reformationszeit die Frage nach ihrer nicht nur reflektierenden, sondern aktiv gestaltenden Rolle als Kommunikationsmittel bei der Artikulierung gesellschaftlicher Interessen und politischer Absichten. Damit gewinnen für den Kunsthistoriker Fragestellungen der Soziologie und der Semiotik vorrangige Bedeutung. Es ergibt sich aber das Problem, daß moderne Begriffe wie 'Klasse' oder 'Ideologie' die Rekonstruktion historischer Vcrständnishorizonte behindern können. Moxey sicht dieses Problem, neigt aber dazu, ihm in Richtung auf cincn meines Erachtens oberflächlichen Pragmatismus auszuweichen, wenn er mit Hayden White postuliert, der Historiker könne nur die Fragen stellen, die ihm seine eigene Zeit aufgibt. Es wird sich zeigen, daß diese Einstellung problematische Konsequenzen hat. Der Überblick über die historische Situation Nürnbergs (Kapitel i) hebt folgende Faktoren hervor: die oligarchische Herrschaft des Handelspatriziats mit rigider Kontrolle über alle Aktivitäten der unteren Bevölkerungsschichten; die Propagierung einer vom Patriziat definierten kulturellen Identität des Nürnberger Bürgertums durch öffentliche Darbietungen (Schembartlauf, Fastnachtsspiele), bei denen die Abgrenzung von unbürgerlichen Lebensformen, personifiziert durch Narren und Bauern, eine wesentliche Rolle spielt; die Verbundenheit des herrschenden Patriziats mit der kaiserlichen Sache trotz Religonskriegen und konfessionellen Gegensätzen; der Beitrag der nationalistischen Ideen der Nürnberger Humanisten zum rcichsstädtischcn Selbstverständnis ; die Lösung des Konflilzts zwischen protestantischem Bekenntnis und Kaisertreue mit Hilfe von Luthers Lehre der 'zwei Welten'. Kapitel 2 ('The Media: Woodcuts and Broadsheets') behandelt die Aufgaben des Holzschnitts, die Bedingungen seiner Herstellung und Verbreitung im Zusammenhang mit dem rasanten Auf-stieg des Buch- und Flugblattdrucks und einer auf Aktualität zielenden Publizistik, sowie die Stellung der Künstler als Vorlagenzeichner, die von den Druckern und Verlegern weitgehend abhängig waren. Bisherige Versuche, Holzschnitte und Illustrationen als Ausdruck persönlicher Überzeugungen der Vorlagen zeichner zu deuten, mußten daher in die Irre führen, wie Moxey am Beispiel der Brüder Beham belegt. Zu den Rahmenbedingungen der medialen Funktion Nürnberger Holzschnitte gehört aber noch ein weiterer Faktor, den Moxey nicht berücksichtigt: der deutliche Gegensatz zwischen Holzschnitt und Kupferstich im Hinblick auf Verbreitung, Themenwahl, Darstellungsweise, Verhältnis Bild-Text und Rezeptionsweise, der unter anderem dazu führt, daß an übereinstimmende Themen bei gleichen Künstlern unterschiedliche formale und inhaltliche Anforderungen gestellt werden, und daß sogar Motive bei der Übernahme aus einem Medium in das andere ihre Bedeutung ändern können. Dieser Gegensatz ist charakteristisch für die Nürnberger Graphik und ist weder in der Augsburger noch in der niederländischen Graphik dieser Zeit annähernd vergleichbar deutlich ausgeprägt. Kapitel 3 ('Festive Peasants and Social Order') ist die überarbeitete Fassung eines Aufsatzes, der in 'Simiolus' 12, 1981/2 unter dem Titel 'Sebald Beham's Church Anniversary Holidays: Festive Peasants as Instruments of Repressive Humour' erschienen ist. In die damals aktuelle, von Hessel Miedema und Svetlana Alpers ausgelöste Debatte über die Deutung von Bauernfest-Darstellungen und die Funktion des Komischen in Kunst und Dichtung des 16. Jahrhunderts hatte dieser Aufsatz wegweisende Argumente eingeführt, die mir bei meinen eigenen Forschungen über die 'Bauernsatiren' sehr nützlich und klärend waren. Abgesehen von einem knappen Hinweis Konrad Rengers (Sitzungsberichte der Kunstgeschichtlichen Gesellschaft zu Berlin, neue Folge, 20, 1971/72, 9-16) hatte Moxey als erster auf den Zusammenhang der Bauernfest-Holzschnitte mit der literarischen Tradition der Bauernsatire aufmerksam gemacht, welche durch die Behams in der Verbindung von Bild und Text und der Nähe zu Dichtungen des Hans Sachs für Nürnberg aktualisicrt wurde. Diese 'Bauernfeste' sind folglich keine Zeugnisse eines folkloristischen Realismus, sondern komplexe Übertragungen literarischer Stereotype in Bilder. Die Bauern und ihre Kirmessen und Hochzeiten sind weniger Gegenstände und Ziele dieser Darstellungen, sondern fungieren als Mittel der Stände- und Moralsatire. Lediglich in einem Punkt haben mich Moxey's Argumente nicht überzeugt: für ihn scheinen die feiernden Bauern der Behams tatsächlich die Dorf-bewohner des Nürnberger Umlandes aus der ideologischen Sicht der Patrizier darzustellen. Dies deutet er an, wenn er die Holzschnitte als 'visual vehicle for the expression of class ridicule' betrachtet und im - neu formulierten - Schluß des Kapitels bei Betrachtern aus dem Nürnberger Handwerkerstand sentimentale Erinnerungen an das 'freiere' Leben ihrer bäuerlichen Vorfahren vermutet. Zu Beginn des Kapitels setzt er sich mit zwei Richtungen der traditionellen Interpretation auseinander, welche diese Holzschnitte als unmittelbare oder mittelbare, d.h. ideologische Reflexe gesellschaftlicher Wirklichkeit betrachteten. Aber auch er löst sich nicht ganz von dieser Prämisse, wie der neuformuliertc Titel 'Festive Peasants and Social Order' bekräftigt. Dagegen habe ich einzuwenden, daß die literarische Tradition der Bauern-und Bauernfestsatire in keinem unmittelbaren Zusammenhang mit der Ständelehre steht, welche die Rechte und Pflichten des Bauernstandes festlegt. Deren Gegenstand ist vielmehr der Bauer als Ernährer der Gesellschaft, der arbeitet und Abgaben leistet oder sich dieser ihm von Gott zugewiesenen Rolle verweigert. Darauf nehmen die Bauernfest-Holzschnitte nur insofern Bezug, als Ausschweifungen, Luxus und bewaffneter Streit die Einhaltung dieser bäuerlichen Pflichten gefährden. Im Vordergrund steht aber die Funktion dieser Holzschnitte als satirischer Spiegel 'bäurischer' Unsitten, so daß der Titel besser lauten sollte 'Festive Peasants and Social Behaviour'. Hier rächt es sich, daß Moxey den modernen soziologischen Bcgriff 'Klasse' anstelle des historisch angemessenen Begriffs 'Stand' verwendet. 'Stand' impliziert eine Reihe theologischer und moralischer Wertsetzungen, die dem politisch-ökonomisch definierten Begriff 'Klasse' fehlen. Aber gerade mit diesen 'argumentieren' die Holzschnitte und die ihnen entsprechenden Texte, und auf dieser Ebene des Arguments nehmen sie auch Stellung zur politischen und konfessionellen Aktualität. Eine andere Frage ist, welche Aspekte der Bedeutung der zeitgenössische Betrachter wahrnahm: politische, moralische, konfessionelle, literarische, brauchtumsmäßige usw. Dies dürfte von seiner eigenen jeweiligen Position als Bürger von Nürnberg oder einer anderen Stadt, Humanist, Lutheraner, Grundbesitzer mitbestimmt worden sein. Die 'Multifunhtionalität' der Baucrnsatire, auf die vor mir schon Hessel Miedema und Paul Vandenbroeck hingewiesen haben,2 d.h. die gesellschaftliche Differenziertheit der Rezeptionsweise, der die Holzschnitte sichtlich Rechnung tragen, darf nicht außer Betracht bleiben. In Kapitel 4 legt Moxey die erste kunsthistorische Untersuchung der zahlreichen Darstellungen von Landsknechten im Nürnberger Holzschnitt vor. Ausgangspunkt ist Erhard Schöns großformatiger 'Zug der Landsknechte' (um 1532, Geisberg 1226-1234), den Moxey als Heroisierung der kaiserlichen Militärmacht und damit als Nümberger Propaganda für die kaiserliche Politik deutet. Aktueller Anlaß ist die Türkengefahr mit der Belagerung Wiens 1532. Dies ist eine begründete, aber nicht in jeder Hinsicht überzeugende Hypothese. In den Serien einzelner Landsknechts-Figurcn van Schön (Geisberg 1981ff) und Hans Sebald Beham (Geisberg 273ff) weisen beigegebene Texte wiederholt darauf hin, daß es sich um Teilnehmer an kaiserlichen Feldzügen handelt. Im 'Zug der Landsknechte' wird zwar eine burgundischhabsburgische Fahne entrollt, aber der Text von Hans Sachs läßt den Hauptmann an der Spitze des Zuges ausdrücklich sagen: 'Die Landsknecht ich byn nemcn an/Eynem Herren hie ungemelt', was angesichts der von Moxey vermuteten pro-kaiserlichen Propaganda zumindest erklärungsbedürftig ist. Den werbenden und heroisierenden Drucken stellt Moxey eine größere Zahl von Holzschnitten gegenüber, die nicht von den Leistungen, Ansprüchen und Verdiensten der Söldner, sondern von den negativen Aspekten des Landsknechtslebens und -charakters handeln. Todesbedrohung, Sittenlosigkeit, Aggressivität und Abkehr von ehrlichem Erwerb aus Gier nach schnellem Geld werden teils anklagend teils satirisch thematisiert. Diese Gespaltenheit des Bildes vom Landsknecht in verschiedenen Drucken derselben Verleger nach Vorlagen derselben Zeichner wird mit einer widersprüchlichen Einstellung zum Krieg und mit Luthers eschatologischer Deutung der Türkengefahr als 'Gottesgeißel' in Verbindung gebracht. Der Landsknecht erscheint einerseits als 'Mittel der Bekräftigung kaiserlicher Macht angesichts einer nationalen Bedrohung', anderseits als 'Mittel der Ermahnung, daß die Türkeninvasion eher eine moralische als eine militärische Notlage darstellt, und daß physische Gewalt das ungeeignete und unangemessene Mittel der Auseinandersetzung mit einer Züchtigung Gottes ist.' Den entscheidenden Beleg für diese Deutung findet Moxey in Erhard Schöns 'Landsknechtstroß vom Tod begleitet'. Die Hure am Arm des Fähnrichs und der Hahn auf dem Trainwagen bezeichnen die sexuelle Zügellosigkeit der Landsknechte, gefangene Türken und straffällige Söldner marschieren gefesselt hintereinander. Der neben dem Trainwagen reitende Tod mit erhobenem Stundenglas wird von zwei Skeletten begleitet, von denen eines als Landsknecht, das andere als Türke gekleidet ist. Moxey: 'Durch das Auslöschen der Unterschiede zwischen Türkc und Landsknecht leugnet der Tod die heroischen Eigenschaften, die dem Söldner in Werken wie 'Der Zug der Landshnechte' zugeschrieben werden. In diesem Zusammenhang erscheint die kaiserliche Sache nicht wertvoller als die der Feinde.' Einer Verallgemeinerung dieser Deutung und ihrer Übertragung auf die anderen negativen Landsknechtsdarstellungen ist cntgegenzuhalten, daß es in diesen keinerlei Anspielungen auf die Türken gibt. Das gilt insbesondere für einen 'Troß'-Holzschnitt des Hans Sebald Beham (Geisberg 269-272), der um 1530, d.h. vor Schöns 'Troß vom Tod begleitet' entstanden sein dürfte und mit diesem das Vorbild von Albrecht Altdorfers 'Troß' aus dem 'Triumphzug Kaiser Maximilians I.' teilt. Behams 'Troß' steht unter dem Kommando eines 'Hurnbawel' (Hurenwaibel), der den von einem Boten überbrachten Befehl zum Halten angesichts einer kommenden Schlacht weitergibt. Der Troß aus Karren und Weibern, begleitet von unheroischen, degeneriert aussehenden Landsknechten oder Troßbuben, führt vor allem Fässer, Flaschen und Geflügel mit. Die Fahne wird von einem Hahn als dem bedeutungsträchtigen Feldzeichen dieses zuchtlosen und lächerlichem Haufens überragt. Moxey hat diesen Holzschnitt nicht berücksichtigt. Mein Eindruck ist, daß eine religiös oder ethisch motivierte ambivalente Einstellung zur Kriegführung im Allgemeinen oder zum Türkenkrieg im Besonderen nicht die Gegensätzlichkeit des Landsknechtsbildes erklären kann. Ich sehe vielmehr eine Parallele zu dem ähnlich gespaltenen Bild vom Bauern in positive Ständevertreter und satirische Vertreter 'grober' bäurischer Sitten. Bei den Landsknechtsdarstellungen kann man zwischen werbenden und propagandistischen Bildern heroischer Streiter für die kaiserliche Sache und kritisch-satirischen Darstellungen der sittlichen Verkommenheit der Soldateska und der sozial schädlichen Attraktivität des Söldnerwesens für arme Handwerker unterscheiden. Kapitel 5 ('The Battle of the Sexes and the World Upside Down') behandelt eine Reihe von Drucken, welche die Herrschaft des Mannes über die Frau und die Pflicht des Mannes, diese Herrschaft durchzusetzen, zum Gegenstand haben. Die Fülle solcher Drucke im Nürnberg der Reformationszeit und die Brutalität, die den Männern empfohlen wird, erlauben es nicht, hier bloß eine Fortsetzung mittelalterlicher Traditionen frauenfeindlicher Satire zu sehen. Moxey erkennt die Ursachen für die besondere Aktualität und Schärfe dieser Bilder in den demographischen und sozialen Verhältnissen Nürnbergs (Verdrängung der Frauen aus dem Erwerbsleben im Zuge verschärfter Konkurrenzbedingungen) und im Einfluß der lutherischen Ehelehre. Die Familie wird als Keimzelle des Staates aufgefaßt, die Sicherung familiärer Herrschaftsstrukturen gilt als Voraussetzung für das Funktionieren staatlicher Autorität und ist daher Christenpflicht. Dieser Beitrag ist eine wertvolle Ergänzung der Untersuchungen zur Ikonologie des bürgerlichen Familienlebens in reformierten Ländern des 16. und 17. Jahrhunderts, die sich bisher auf die Niederlande konzentriert hatten.3 Die abschließenden 'Conclusions' versuchen, aus diesen Ergebnissen eine präzisere Charakterisierung der medialen Qualitäten Nürnberger Holzschnitte zu gewinnen. Ihr 'schlichter Stil' oder 'Modus' folgt aus einer bewußten Reduzierung der formalen Mittel der Graphik und ermöglicht eine Unterordnung des Bildes unter den Text. Einblattdrucke und Flugblätter stehen den Inkunabelillustrationen nahe, bei denen die 'Lesbarkeit' des Bildes die dominierende Form von Anschaulichkeit ist. Mit Norman Bryson spricht Moxey von 'diskursiven' Bildern, die keinen Anspruch auf künstlerischen Eigenwert machen und deren Informationsgehalt einseitig auf den Text bezogen ist. Die Reduktionen der formalen Mittel, d.h. die Verkürzung der Information verlangt von Betrachter die Auffüllung mit Bedeutungen, die dem Text oder - in dessen Abwesenheit - 'Zeichensvstemen anderer Ordnung', z.B. Fastnachtspielen zu entnehmen sind. Eine charakteristische Sonderform ist die Rcihung von einzelnen, relativ gleichförmigen Bildern zu Serien, zu einer friesartigen Gesamtkomposition. Moxey erklärt dieses Prinzip mit der Vorbildhaftigkeit der Riesenholzschnitte für Kaiser Maxmilian I., in denen Redundanz als Mittel propagandistischer Wirkungssteigerung fungiert. Dies scheint mir zu kurz gegriffen, den gcrade in Nürnberg dürfte die literarische und dramatische Form des 'Reihenspiels' (die einzelnen Darsteller treten wie in einer Rev ue nacheinander vor und sprechen ihren Text) ein noch wiehtigerer Ausgangspunkt gewesen sein, zumal diese literarische Form auch in den Texten vieler Einblattdrucke angewendet wird, vor allem von Hans Sachs. Der 'schlichte Stil' oder Modus läßt viel mehr Abstufungen und Variationen zu, als Moxey's 'Conclusions' zu erkennen geben. In Holzschnitten wie Hans Sebald Behams 'Großes Bauernfest' liegt eine komplexe Darstellungsweise vor, die die Bezeichnung 'schlicht' kaum mehr verdient. Moxey's Unterscheidung in einen lesbaren Vordergrund und einen 'malerischen' Hintergrund ist unangemessen. Ich gebe zu bedenken, daß durch das Wirken Dürers dem Nürnberger Holzschnitt auch spezifisch künstlerische Maßstäbe eröffnet worden sind. Dürer schreibt in seiner 'seltzame red' ausdrücklich, 'das manicher etwas mit der federn in eine tag auff ein halben bogen papirs reyst oder mit seim eyrsellein etwas in ein klein hoeltzlein versticht, daz wuert kuenstlicher und besser dann eins ändern grosses werck.'4 Unter Dürers Einfluß hat der Nürnberger Holzschnitt sich die Möglichkeiten des perspektivisch organisierten Bildraumes erschlossen. Das bedeutet, daß neben das herkömmliche Anschaulichkeitprinzip der 'Lesbarkeit' von Motiven, die auf einer Bildebene aufgereiht sind, das neue Anschaulichkeitprinzip der Perspektivität tritt, die nach den Begriffen der humanistischen Kunstlehre dem rhetorischen Ideal der 'perspicuitas' entspricht. Auch wenn die Einblattholzschnitte nur zu einem Teil und sichtlich unentschieden von dieser neuen Bildform Gebrauch machen, so steht doch fest: der 'schlichte Stil' läßt Veränderungen und Entwicklungen zu, in denen Raum für spezifisch künstlerische Faktoren ist. Moxey's Verzicht auf spezifisch kunsthistorische Fragestellungen enthält die Gefahr einer Verengung des Blickwinkels. Auch seine Einschätzung der bloß dienenden Rolle des Bildes gegenüber dem Text erscheint differenzierungsbedürftig. Indem die knappen und reduzierten Angaben des Bildes den Betrachter dazu veranlassen, sie mit Textinformationen aufzufüllen und zu ergänzen, wächst dem Bild eine aktive Rolle zu: es organisiert und strukturiert die Lektüre des Texts. Im Einblattdruck 'Zwölf Eigenschaften eines boshaften und verruchten Weibes' (Moxey Abb.5.16) zählt der Text von Hans Sachs auf: Vernachlässigung von Haushalt und Kindern, Naschhaftigkeit, Verlogenheit, Putz-sucht, Stolz, Streitsucht, Ungehorsam, Gewalt gegen den Ehe-mann, Verweigerung der ehelichen Pflicht, Ehebruch und schließlich Verleumdung des Ehemannes bei Gericht. Erhard Schöns Holzschnitt zeigt in der Öffnung der beiden Häuser die Punkte I und 12 der Anklage, unordentlichen Haushalt und Verleumdung vor Gericht. Im Vordergrund ist der gewalttätige Streit dargestellt, der das Zerbrechen der ehelichen Gemeinschaft und der familiären Ordnung offenbar eindeutiger zeigt als etwa der Ehebruch. Das Bild illustriert folglich nicht nur, es interpretiert und akzentuiert. Diese aktive Rolle des Bildes gegenüber dem Text ist eine bedeutende Funktionserweiterung des illustrativen Holzschnitts, als deren Erfinder wohl Sebastian Brant zu gelten hat.5 Nach Moxey's Überzeugung 'artilculiert' das in den Nürnberger Holzschnitten entwichelte 'kulturelle Zeichensystem' Vorstellungcn von gesellschaftlichen Beziehungen und Wertmaßstäben, die zutiefst von Luthers Soziallehre geprägt sind und als Maßgaben eines göttlichen Gebotes unverrückbar festgeschrieben und verteidigt werden. Es war im Interesse des Patriziats, diese Stabilität bei allen Bevölkerungsschichten durchzusetzen, und dabei spielten die Einblattdrucke und Holzschnitte eine aktive, gestaltende Rolle. Trotz mancher Einwände im Einzelnen glaube ich, daß diese Deutung grundsätzliche Zustimmung verdient.
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Bourseul, Vincent. "Benjamin Jessica, Imaginaire et sexe, Essais sur la reconnaissance et la différence sexuelle." Genre, sexualité et société, no. 8 (December 1, 2012). http://dx.doi.org/10.4000/gss.2467.

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Almeida, Heloisa Buarque de. "Violence sexuelle et de genre à l’université : du secret à la bataille pour la reconnaissance." Brésil(s), no. 16 (November 30, 2019). http://dx.doi.org/10.4000/bresils.5348.

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Diasio, Nicoletta. "Reconnaissance et pouvoir." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.036.

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Abstract:
« T'es noire, pauvre, moche, et en plus t'es une femme ». La protagoniste du roman d'Alice Walker (1999) à qui ces mots sont adressés, saura bien s'affranchir de la domination à laquelle ces marquages sociaux semblent la destiner. Une anthropologie non hégémonique questionne la manière dont des entités individuelles ou collectives, assignées à une position de subordination, et épinglées à une altérité légitimée par des inégalités sociales, économiques ou par une prétendue différence physique, identitaire ou culturelle, se saisissent de ces catégories pour les remettre en question, s'affirmer, se construire et retourner des positions de vulnérabilité en force. Ces retournements ne sont pas uniquement de l'ordre de la ruse ou des contre-pouvoirs de ceux qui campent dans la liminalité : elles impliquent des négociations, des actions, des jeux de rôles, des résistances qui font du pouvoir, un champ multiforme et mobile de relations stratégiques entre des individus et des groupes (Foucault 1984). Il s'agit alors d'analyser des rapports complexes et instables entre agentivité et gouvernementalité et les liens multiples qui se nouent entre puissance d'action individuelle, interactions sociales, institutions, savoirs et socio-histoires. Cette posture interroge la tension entre la vulnérabilité existentielle et l'organisation politique et sociale des vulnérabilités en tant qu’art du gouvernement de soi et d'autrui. Son ambition est de relever le défi lancé par Fassin, d'étudier les effets d'influence réciproque entre la « condition comme 'opération d'objectivation' par laquelle les structures et les normes sociales se traduisent dans la vie quotidienne […] dans la manière d'être vis-à-vis de soi, des autres et du monde, et l'expérience, comme 'opération de subjectivation' par laquelle les gens donnent forme et sens à ce qu'ils vivent » (Fassin 2005 : 332). La vision du pouvoir comme dispositif permettant à la fois l'émergence des subjectivités et leur contrôle, voire leur négation par réification, se trouve également au cœur du débat contemporain sur la reconnaissance et la visibilité sociale. Les luttes pour la reconnaissance semblent avoir, dans le monde contemporain, une étendue et une légitimité inédite. La reconnaissance semble devenir le langage à travers lequel s’expriment les luttes sociales aujourd’hui. Ce concept, venant de la philosophie politique et sociale, pour essaimer ensuite dans la sociologie et, plus tardivement, l’anthropologie, a été même envisagé comme une notion clé et un objet non reconnus, mais fondateurs des sciences sociales contemporaines (Caillé 2007 ; pour une analyse de la mobilisation et des usages du concept de « reconnaissance » dans les sciences sociales de 1993 à 2013, voir Bigi 2014). Une anthropologie qui se veut décentrée et engagée n’est pas étrangère aux postulats qui fondent le concept de reconnaissance : la prise en compte du statut relationnel et non plus substantiel du sujet, sa vulnérabilité constitutive, l'importance de la confirmation intersubjective de capacités et de qualités morales, la réciprocité comme manière d'arracher l'individu à une symétrie déniée, sa dimension performative (Honneth 2002, 2006; Ferrarese 2007). Cette anthropologie dialogique ambitionne à analyser autant les formes de relégation au silence, au mépris et à la disqualification, que les manières qu'ont les sujets -individuels et collectifs- de s'arracher à l'invisibilité et à l'humiliation (Battegay et Payet 2008). Cette anthropologie interroge également les contextes institutionnels et socio-juridiques, et ces espaces publics où prennent forme, s'expriment et se donnent à voir des besoins, des langages, des mediums, des collectifs nouveaux. Ces luttes questionnent enfin la co-construction de soi et de l'autre dans des processus de visibilité mutuelle : il en est ainsi, par exemple, de la minorité qui demande et de l'État qui reconnaît. Toutefois, une anthropologie non hégémonique est également appelée à débusquer les embûches d'une demande de reconnaissance qui risque de produire ou de reproduire des catégories sociales que fondent la réification, l'altérité ou l'asymétrie. « Je ne veux pas être la victime de la Ruse d'un monde noir », écrivait Frantz Fanon (1952: 186). Il en est ainsi de ces demandes de revendication et de défense identitaire qui, loin de défaire des identités, en montrant le caractère construit d'éléments tels que le genre, l'ethnie, la « race » ou l'orientation sexuelle, risquent de figer et de contraindre « les sujets mêmes [qu’elles] espèrent représenter ou libérer » (Butler 2005: 148). Ce modèle identitaire, dont le caractère illusoire et réifiant a été soulevé à plusieurs reprises (Clifford 1988; Bayart 1996; Fraser 2005), échoue dans sa demande de reconnaissance: il dissimule les asymétries et les compétitions sein du groupe, il occulte les formes de déplacement du pouvoir, il engendre des concurrences victimaires et renforce d'autres formes, moins visibles, d'assujettissement.
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Vampo, Charlotte. "Les cheffes d’entreprise et jeunes entrepreneures de Lomé (Togo) : des « superwomen » de la double journée de travail professionnel et domestique ?" Enfances, Familles, Générations, no. 29 (May 15, 2018). http://dx.doi.org/10.7202/1051495ar.

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Abstract:
Cadre de la recherche : Le Togo, pays à forte tradition commerciale, présente un taux élevé d’activité des femmes. Celles-ci sont encouragées à entreprendre et disposent librement de leurs revenus. Parallèlement, elles ont la charge quasi intégrale du travail domestique. Si la plupart d’entre elles sont cantonnées aux activités informelles, certaines cheffes d’entreprise ont réussi à se faire une place dans la capitale dans des secteurs émergents de l’économie formelle. L’enquête porte sur ces archétypes de l’émancipation féminine par le travail, qui ont fait des études supérieures et qui sont dans des associations qui promeuvent l’entrepreneuriat des femmes et leur empowerment. Objectifs : Cet article explore la manière dont elles adhèrent à la division sexuelle du travail (DST) traditionnelle. Il questionne les ressources dont elles disposent pour gérer leur quotidien entre contraintes familiales et obligations professionnelles dans le but de discuter les reconfigurations dans les rôles genrés. Méthodologie : Pour ce faire, la réflexion s’appuie sur des terrains ethnographiques réalisés à Lomé au cours des cinq dernières années. Une micro-analyse des rapports de genre est privilégiée dans le souci d’appréhender les itinéraires de réussite des entrepreneures dans une approche relationnelle. Le matériel empirique se compose d’entretiens, d’observations en entreprises et en dehors de celles-ci, de discussions informelles et d’un questionnaire sur la répartition des dépenses et des tâches au quotidien. Résultats : Les résultats indiquent que la conciliation travail professionnel-travail domestique est considérée comme un devoir de femme mariée. La principale ressource dont disposent ces femmes pour s’organiser est le transfert des charges domestiques sur d’autres femmes autant au domicile que dans l’entreprise. Conclusions : L’adhésion à la DST est déterminée par la place occupée par le mariage dans la réussite et par des enjeux de reconnaissance sociale associés au rôle reproducteur des femmes. Les cheffes d’entreprise de Lomé ne pourraient pas être les superwomen qu’elles essayent d’être sans le recours à d’autres femmes. Contribution : L’accès des femmes à des postes à fortes responsabilités ne modifie pas complètement les rôles de genre si l’on se penche spécifiquement sur la division sexuelle du travail. La reconfiguration des rapports de genre est partiellement dépendante de l’empowerment économique des femmes. Toutefois, la négociation sociale du statut de cheffe d’entreprise se fait dans la transgression des normes de genre mais surtout dans la perpétuation d’un ordre inégalitaire de genre qui accompagne paradoxalement les changements. Cet article nous invite à reconsidérer l’empowerment comme un processus socio-politique à la fois individuel et collectif.
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Kone, S., S. Keita, M. Sako, M. Camara, A. Sangare, A. Maiga, B. Diallo, et al. "Utilisation des cubes alimentaires dans l'embouche des bovins : évaluation des effets potentiels sur la libido des taureaux." Mali Santé Publique, June 30, 2014, 38–43. http://dx.doi.org/10.53318/msp.v4i01.1453.

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Abstract:
Suite à l"étude réalisée sur les ovins en 2007 dont les résultats du test ont montré que les cubes Jumbo n"ont eu aucun effet négatif sur la libido des moutons, le Comité Scientifique et Technique de l"ANSSA a recommandé de reprendre l"étude sur les bovins. La présente étude avait pour objectif de contribuer à une meilleure connaissance de l"effet des cubes alimentaires sur les bovins en embouche intensive. Pour cela une étude d"observation a été réalisée sur 20 taureaux zébu de race peuls du Macina âgés de 4-7 ans et 6 vaches maures vides de 4 à 7 ans. Les taureaux ont été répartis en 7 lots de 3 têtes chacun correspondant à 7 régimes alimentaires. Les taureaux de l"étude étaient de race peulh et les vaches de race maures. Les 6 vaches ont été utilisées pour inciter les mâles à la monte afin de mesurer la libido des taureaux et collecter leurs spermes pour analyse de sa qualité. Des prélèvements de sang sur la veine jugulaire ont été effectués pour une analyse de l"hormone sexuelle des animaux (la testostérone). Le lot I représentait le témoin sans cube alimentaire et les lots II, III et IV ont reçu respectivement 120 g de cubes alimentaires vedan, Magi poulet et Jumbo dissouts dans l"eau et administrés par voie orale aux taureaux une seule fois pendant toute la durée de l"étude. Les lots V, VI et VII ont reçu respectivement tous les jours 120 g de cubes alimentaires vedan, Magi poulet et Jumbo mis en poudre et mélangés aux 4 kg de concentré composé. Les animaux avaient libre accès à l"eau d"abreuvement. Le suivi sanitaire a eu lieu tous les jours. L"essai a duré 185 jours, il y a eu 30 jours de dressage des taureaux, 15 jours de mise en régime des taureaux et 140 jours de mesure de la libido. Pendant toute la durée de l"étude les taureaux des 7 lots ont tous gardé leur libido (moyenne inférieure à 15 mn). Elles ont varié entre 9,5 mn et 10 mn. Il n"y a pas eu de différence statistiquement significative au seuil des 5 % entre la moyenne de libido enregistrée par les lots II, III, IV et les lots V, VI et VII. Au départ de l"étude sans consommation des cubes alimentaires, les moyennes de libidos enregistrées au niveau des 7 lots n"ont pas été aussi statistiquement différentes au seuil des 5 %. Par la suite les moyennes de libido enregistrées au cours des périodes (P1 à P6 correspondant aux valeurs moyenne des libidos des lots pendant 6 répétitions) ont été statistiquement différentes à celles enregistrées à la fin de l"étude. Elles ont été de 5,6 et 6,0 mn contre 9,2 et 9,6 mn. Les résultats de la consommation des cubes alimentaires vedan, Magi poulet et Jumbo ont amélioré la libido et n"ont eu aucun effet négatif sur la libido des taureaux.
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Laplantine, François. "Connaissance réciproque." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.051.

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Abstract:
La question du sujet est devenue la question cruciale de notre époque. Pour nous en rendre compte, il nous faut réfléchir d’emblée à son élimination qui revêt trois formes : sa destruction radicale dont le XXème siècle, siècle des génocides, porte la marque indélébile ; sa domination et sa discrimination dans les rapports coloniaux ; sa normalisation, sa neutralisation voire sa réification dans les sociétés contemporaines les plus modernes et d’apparence les plus démocratiques. L’anthropologie se doit de considérer de manière non pas réactive mais réflexive les opérations de simplification du sujet, qui s’accompagnent le plus souvent d’une falsification du langage : sa réduction à l’individu qui, en tant que monade séparée se créditant d’autosuffisance, est une construction culturelle qui n’a rien d’universelle ; à la culture (ou plus précisément à la monoculture dans certaines formes de nationalisme et de communautarisme), au cerveau dans une idéologie cognitiviste procédant d’une instrumentalisation des neuro-sciences. Ce sont des opérations de réduction du multiple à l’un qui recèlent une forte charge de violence. Aussi avant de se demander comment la question du sujet peut être traitée, il convient de constater que ce dernier est aujourd'hui maltraité y compris dans une partie des sciences sociales. Plusieurs dimensions du sujet (ou plus exactement de processus de subjectivation) doivent être distingués. Un sujet politique pris dans des rapports de pouvoir et cherchant à les transformer : c’est la notion de citoyen et de citoyenneté. Un sujet juridique, sujet de droit et du droit impliquant les notions de reconnaissance et de personne. Un sujet psychologique (moi, esprit, conscience) pouvant être groupal, sociétal, national. Un sujet grammatical ou sujet du langage engagé physiquement dans des processus d’énonciation mais qui n’a aucune universalité puisqu’un certain nombre de langues comme le japonais ne le place pas dans cette position d’antériorité et de centralité du je et peuvent très bien ne pas le désigner explicitement. Il existe enfin un sujet logique ou sujet de la connaissance – qualifié par Michel Foucault de « sujet épistémique ». C’est le sujet de la philosophie européenne. Successivement socratique, cartésien, kantien, durkheimien puis sartrien, il se pose comme étant indépendant des notions de genre, de culture et de couleur et présuppose, dans la constitution asymétrique d’un « champ », son antériorité, son extériorité et sa supériorité par rapport à un « objet ». C’est ce sujet premier et fondateur, visée et intentionnalité, foyer affranchi de toute détermination à partir duquel se constitue la dotation et l’assignation des significations qu’une anthropologie non hégémonique se doit de remettre en question. Ce qui est en crise aujourd'hui est à la fois le logicisme sans sujet du structuralisme et le sujet logique durkheimien non troublé d'affectivité, impassible et immuable, le sujet européencentré blanc, masculin, hétérosexuel, compact, constant, cohérent, transparent, adéquat à lui-même. Ce sujet de l'universalisme à la française n'a rien d'anthropologique car il est androcentré, géocentré et même chromatocentré. Cet universalisme par capitalisation de signes (homme – blanc – hétérosexuel – jamais malade – toujours jeune et toujours en forme – propriétaire ou copropriétaire de tous les biens et de toutes les valeurs) est une forme de communautarisme déguisé. C'est un universalisme abstrait, anhistorique et métaculturel qui a de la difficulté à prendre en considération les situations de vulnérabilité créées par la logique économiste de la globalisation. Pour dire les choses autrement, la notion égologique du sujet individuel tel qu'il s'est construit de manière historique, philosophique, sociologique et anthropologique en Europe n'est pas transférable telle quelle dans d'autres sociétés et à d'autres époques. Elle peut même constituer un obstacle dans la connaissance (qui commence avec la reconnaissance) de ce qui se joue aujourd'hui dans toutes les sociétés : non seulement des rapports socio-économiques de classe, mais des rapports de couleur, de genre, de génération, des rapports aux situations de handicap sans oublier la manière dont on traite les animaux. L’horizon de connaissance et d’action ne peut plus être celui de l’humanisme européen. Il ne peut plus être égologique et monologique. Il appelle la déliaison de la subjectivité (laquelle n’est pas intériorité et encore moins irrationalité mais condition de la précision) par rapport à la philosophe européenne. Le sujet n’est nullement abandonné mais requalifié en termes de processus (hétérogènes) de subjectivation. Il se trouve déplacé dans l’expérience du terrain et le travail de l’écriture ainsi que des sons et des images. Dans le trouble et la turbulence sont aujourd'hui en train de s’inventer dans les périphéries de la culture et dans les cultures diasporiques de nouvelles formes de subjectivité pouvant être qualifiées d’hybride, de métisse, de mutante. Aussi notre vocation est-elle d’accompagner et pourquoi pas de contribuer à créer des possibilités de devenir différents de ce que nous sommes. Dans cette perspective, qui est celle d’une anthropologie politique du sujet (et non de l’objet), ce qu’Alexandre Kojève a qualifié le « sujet de la science » conçu de manière vectorielle et unidirectionnel appelle à être problématisé car ce dernier ne peut être transparent et unifié. Il se trouve dans les sociétés contemporaines en permanence divisé, ce qui est source de toutes les multiplicités. Les notions d’assujettissement et de désassujettissement (c'est-à-dire de resubjectivation), peuvent être alors utilisées comme des notions exploratoires afin de poser cette question : comment ceux qui ont été considérés comme objets (du savoir) peuvent (re)devenir sujet (de la connaissance), acteurs (et non seulement agents)
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Laplantine, François. "Sujet." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.052.

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Abstract:
La question du sujet est devenue la question cruciale de notre époque. Pour nous en rendre compte, il nous faut réfléchir d’emblée à son élimination qui revêt trois formes : sa destruction radicale dont le XXème siècle, siècle des génocides, porte la marque indélébile ; sa domination et sa discrimination dans les rapports coloniaux ; sa normalisation, sa neutralisation voire sa réification dans les sociétés contemporaines les plus modernes et d’apparence les plus démocratiques. L’anthropologie se doit de considérer de manière non pas réactive mais réflexive les opérations de simplification du sujet, qui s’accompagnent le plus souvent d’une falsification du langage : sa réduction à l’individu qui, en tant que monade séparée se créditant d’autosuffisance, est une construction culturelle qui n’a rien d’universelle ; à la culture (ou plus précisément à la monoculture dans certaines formes de nationalisme et de communautarisme), au cerveau dans une idéologie cognitiviste procédant d’une instrumentalisation des neuro-sciences. Ce sont des opérations de réduction du multiple à l’un qui recèlent une forte charge de violence. Aussi avant de se demander comment la question du sujet peut être traitée, il convient de constater que ce dernier est aujourd'hui maltraité y compris dans une partie des sciences sociales. Plusieurs dimensions du sujet (ou plus exactement de processus de subjectivation) doivent être distingués. Un sujet politique pris dans des rapports de pouvoir et cherchant à les transformer : c’est la notion de citoyen et de citoyenneté. Un sujet juridique, sujet de droit et du droit impliquant les notions de reconnaissance et de personne. Un sujet psychologique (moi, esprit, conscience) pouvant être groupal, sociétal, national. Un sujet grammatical ou sujet du langage engagé physiquement dans des processus d’énonciation mais qui n’a aucune universalité puisqu’un certain nombre de langues comme le japonais ne le place pas dans cette position d’antériorité et de centralité du je et peuvent très bien ne pas le désigner explicitement. Il existe enfin un sujet logique ou sujet de la connaissance – qualifié par Michel Foucault de « sujet épistémique ». C’est le sujet de la philosophie européenne. Successivement socratique, cartésien, kantien, durkheimien puis sartrien, il se pose comme étant indépendant des notions de genre, de culture et de couleur et présuppose, dans la constitution asymétrique d’un « champ », son antériorité, son extériorité et sa supériorité par rapport à un « objet ». C’est ce sujet premier et fondateur, visée et intentionnalité, foyer affranchi de toute détermination à partir duquel se constitue la dotation et l’assignation des significations qu’une anthropologie non hégémonique se doit de remettre en question. Ce qui est en crise aujourd'hui est à la fois le logicisme sans sujet du structuralisme et le sujet logique durkheimien non troublé d'affectivité, impassible et immuable, le sujet européencentré blanc, masculin, hétérosexuel, compact, constant, cohérent, transparent, adéquat à lui-même. Ce sujet de l'universalisme à la française n'a rien d'anthropologique car il est androcentré, géocentré et même chromatocentré. Cet universalisme par capitalisation de signes (homme – blanc – hétérosexuel – jamais malade – toujours jeune et toujours en forme – propriétaire ou copropriétaire de tous les biens et de toutes les valeurs) est une forme de communautarisme déguisé. C'est un universalisme abstrait, anhistorique et métaculturel qui a de la difficulté à prendre en considération les situations de vulnérabilité créées par la logique économiste de la globalisation. Pour dire les choses autrement, la notion égologique du sujet individuel tel qu'il s'est construit de manière historique, philosophique, sociologique et anthropologique en Europe n'est pas transférable telle quelle dans d'autres sociétés et à d'autres époques. Elle peut même constituer un obstacle dans la connaissance (qui commence avec la reconnaissance) de ce qui se joue aujourd'hui dans toutes les sociétés : non seulement des rapports socio-économiques de classe, mais des rapports de couleur, de genre, de génération, des rapports aux situations de handicap sans oublier la manière dont on traite les animaux. L’horizon de connaissance et d’action ne peut plus être celui de l’humanisme européen. Il ne peut plus être égologique et monologique. Il appelle la déliaison de la subjectivité (laquelle n’est pas intériorité et encore moins irrationalité mais condition de la précision) par rapport à la philosophe européenne. Le sujet n’est nullement abandonné mais requalifié en termes de processus (hétérogènes) de subjectivation. Il se trouve déplacé dans l’expérience du terrain et le travail de l’écriture ainsi que des sons et des images. Dans le trouble et la turbulence sont aujourd'hui en train de s’inventer dans les périphéries de la culture et dans les cultures diasporiques de nouvelles formes de subjectivité pouvant être qualifiées d’hybride, de métisse, de mutante. Aussi notre vocation est-elle d’accompagner et pourquoi pas de contribuer à créer des possibilités de devenir différents de ce que nous sommes. Dans cette perspective, qui est celle d’une anthropologie politique du sujet (et non de l’objet), ce qu’Alexandre Kojève a qualifié le « sujet de la science » conçu de manière vectorielle et unidirectionnel appelle à être problématisé car ce dernier ne peut être transparent et unifié. Il se trouve dans les sociétés contemporaines en permanence divisé, ce qui est source de toutes les multiplicités. Les notions d’assujettissement et de désassujettissement (c'est-à-dire de resubjectivation), peuvent être alors utilisées comme des notions exploratoires afin de poser cette question : comment ceux qui ont été considérés comme objets (du savoir) peuvent (re)devenir sujet (de la connaissance), acteurs (et non seulement agents)
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Auclair, Isabelle. "Féminismes." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.096.

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Abstract:
« Nous sommes tous féministes » affirmait Chimamanda Ngozi Adichie en 2015. L’argumentaire de cette auteure nigériane met de l’avant l’importance de réfléchir et d’agir collectivement pour enrayer les inégalités qui existent entre les hommes et les femmes, déboulonnant ainsi l’idée que l’égalité serait atteinte et réaffirmant la pertinence du féminisme. Le féminisme peut être défini comme une «prise de conscience d’abord individuelle, puis ensuite collective, suivie d’une révolte contre l’arrangement des rapports de sexe et la position subordonnée que les femmes y occupent dans une société donnée, à un moment donné de son histoire» (Toupin 1998 : 10). La reconnaissance de l’oppression des femmes et des inégalités systémiques qui en découlent est centrale aux théories, aux mouvements et aux luttes féministes. Cependant, la modulation historique et géographique de cette oppression, selon le contexte social et culturel, génère des conceptions diversifiées des causes menant à la subordination des femmes et des mesures à prendre pour atteindre l’égalité. Reconnaissant l’hétérogénéité du féminisme, il est pertinent d’utiliser le pluriel pour aborder de façon plus large «les féminismes». Cette diversité des théorisations et des mouvements féministes rend l’exercice de définition et de catégorisation complexe, voire limité. Il est toutefois possible de poser des balises et des pistes de définition en s’intéressant aux différents courants de pensée. Dans une perspective historique, la pensée féministe est souvent représentée en trois vagues, bien que celles-ci recoupent une multitude de courants. La première vague est associée à la période du début du XXe siècle, qui a vu notamment l’émergence du mouvement des suffragettes pour les droits politiques des femmes. Alors que la deuxième vague est généralement associée aux combats sociaux initiés dans les années 1960 visant notamment les revendications quant aux droits sexuels et reproductifs des femmes et le droit à une vie sans violences, la troisième est associée à la période contemporaine du début du XXIe siècle et à l’éclatement des conceptions et la diversité des points de vue, notamment par les réflexions queer, intersectionnelles et postcoloniales. Bien que cette catégorisation soit aidante parce que simple, elle cache la diversité des courants et leur chevauchement. Aborder la définition des féminismes par ses différents courants permet une meilleure prise en compte de cette diversité mais demeure tout de même réducteur puisque tous les courants ne peuvent être détaillés et chacun est complexe et comporte ses propres nuances et tensions. La conception des causes des inégalités et des façons de les aborder diffèrent entre les courants. Les tenant.e.s du féminisme libéral et égalitaire remettent en question le rôle traditionnel des femmes et les discriminations qu’elles vivent en recherchant l’égalité de droits. Les féministes s’inscrivant dans le courant radical (Mathieu 1991) souhaitent aller à la racine de l’oppression des femmes qu’elles identifient comme étant le système et les structures patriarcales. Selon Christine Delphy (2004 : 155), le patriarcat « (…) désigne une formation sociale où les hommes détiennent le pouvoir, ou encore, le pouvoir des hommes. Il est ainsi quasi synonyme de « domination masculine » ou d’oppression des femmes ». Ce système de dévalorisation du féminin, soutenu par les structures inégalitaires et nourri par les manifestations machistes, engendre la subordination des individus associés à ce groupe. Le courant marxiste féministe priorise quant à lui la prise en compte de l’exploitation économique des femmes en raison du système capitaliste. Combinant certains éléments des féminismes radical et marxiste, le féminisme matérialiste critique l’idée que le capitalisme prévaudrait sur le patriarcat. Ce courant s’attarde à l’analyse des conditions matérielles d’existence et à l’oppression des femmes au quotidien entre autres grâce au concept de division sexuelle du travail (Kergoat 2000). D’autres courants féministes émergent pour mettre de l’avant les réalités différenciées et les multiples oppressions que vivent les femmes, que ce soit en raison de leur orientation sexuelle, notamment par le féminisme lesbien qui donnera les bases de la réflexion sur l’hétérosexisme. Le féminisme afro-américain nait de l’invisibilisation des femmes afro-américaines dans les mouvements des droits civiques, en tant que femmes, et dans les revendications féministes, en tant qu’afro-descendantes (hooks, 1981). Ce courant met de l’avant l’importance d’analyser l’imbrication des différents systèmes d’oppression et leurs impacts sur la vie des femmes. Cette prise en compte donnera naissance au féminisme intersectionnel (Crenshaw 1989) lequel permet de reconnaître la co-construction des systèmes inégalitaires, incluant le sexisme, le racisme, la classe sociale, l’hétérosexime et le capacitisme ou validisme (stéréotypes, dévalorisation et discriminations des personnes en situation de handicap), ainsi que les effets imprévisibles de leur articulation. Selon Patricia Hill Collins et Sirma Bilge (2016), l’intersectionnalité s’appuie sur six idées de base : les inégalités sociales, le pouvoir, la relationnalité, le contexte social, la complexité et la justice sociale. Pour certaines féministes postmodernes, notamment celles ayant développé les théories queer, ce sont les catégories sociales binaires du sexe et du genre qui doivent être déconstruites pour éliminer les inégalités. Judith Butler (2004) parlera à cet effet de «défaire le genre». D’autres courants, plus marginaux, tels que le féminisme de la différence ou essentialiste, le féminisme anarchique ou l’écoféminisme, proposent d’autres analyses des causes des inégalités ainsi que des mesures pour les éradiquer. Les diverses perspectives féministes impliquent, entre autres, la priorisation de la prise en compte des besoins, des intérêts, des expériences des femmes et de leur propre analyse de celles-ci. S’appuyant sur leurs réalités et leurs enjeux spécifiques découlant du processus de colonisation qu’elles ont subi (et subissent encore), les femmes autochtones et des Suds ont développé les féminismes autochtones, postcoloniaux et décoloniaux (Verschuur et Destremau 2012). En somme, les féminismes proposent des analyses multiples et variées de la dissymétrie, de la binarisation et de la hiérarchisation des rapports sociaux de sexe et des inégalités qui en découlent. Les féminismes cherchent ainsi à visibiliser et à expliquer les inégalités systémiques que vivent les femmes de tous les horizons et qui se manifestent aux niveaux structurels, normatifs, organisationnels et comportementaux. Dans cette optique, les recherches et les initiatives féministes s’inscrivent dans une démarche de justice sociale visant à transformer en profondeur les rapports sociaux pour mettre en place des sociétés plus égalitaires (Dagenais 1987). Cette démarche multidisciplinaire, à laquelle plusieurs anthropologues ont contribué (notamment, Françoise Héritier (2007) et Nicole-Claude Mathieu dans le contexte européen francophone et Marie France Labrecque (2012) et Huguette Dagenais en contexte québécois), vise des changements sociaux. Pour ce faire, elle se déploie à la fois au niveau conceptuel, par le développement de théories et de méthodologies, que pratique dans les actions et les revendications sociales. Comme le suggère Diane Lamoureux (2016 : 18) « (…) le féminisme est le lieu d’une diversité idéologique qui ne constitue pas un frein, mais plutôt un moyen fécond de réfléchir et de se développer». Le slogan de 2015 de la Marche mondiale des femmes est évocateur de la pertinence des luttes et des réflexions féministes dans un contexte de diversité : «Tant que toutes les femmes ne seront pas libres, nous serons en marche! »
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Laurent, Jérôme. "Patrimoines autochtones." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.104.

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Abstract:
De nombreux groupes autochtones au Brésil, au Canada, aux États-Unis, en Australie, en Nouvelle-Zélande et ailleurs dans le monde sont particulièrement préoccupés par la protection, la transmission et la reconnaissance de leurs patrimoines culturels. Trois dimensions sont indissociables de la compréhension des patrimoines autochtones soit 1) les liens entre matérialité et immatérialité du patrimoine 2) l’institutionnalisation des processus de patrimonialisation et 3) les médiateurs du patrimoine. Par patrimonialisation, il faut donc comprendre à la fois ce qui compose le patrimoine (chants, rituels, danses, objets, relation au territoire, arts visuels, jeux traditionnels, plantes médicinales…), les processus par lesquels ce patrimoine est documenté, préservé, transmis et mis en valeur (Kreps 2003), mais également les différents acteurs qui œuvrent au sein de ces processus. Souvent relégués à leurs dimensions matérielles, les patrimoines autochtones ne peuvent se comprendre sans considérer leur immatérialité (Leblic 2013 ; Lemonnier 2013). Par immatérialité, nous faisons référence ici aux débats anthropologiques sur les relations qu’entretiennent les humains avec leur environnement et les entités qui le composent (Descola 2005; Ingold 2000, 2011, 2012 ; Viveiros de Castro 2009). Si ces auteurs se sont surtout intéressés aux relations entre les humains et les animaux, les esprits ou les ancêtres, il est nécessaire de prendre en compte également la place des objets, du patrimoine bâti, des lieux et des sites sacrés, de la musique ou encore de la nourriture dans ces processus relationnels. Les objets, qu’ils soient d’art ou d’ethnographie, renvoient par exemple à des codes et des règles de comportement qui guident les humains, s’inscrivent dans des conceptions particulières de la personne, informent sur la création du monde ou se posent comme des révélateurs des identités autochtones du territoire. Les matériaux, les techniques de fabrication autant que le pouvoir attribué aux objets sont liés aux cosmologies et aux ontologies autochtones; ils sont porteurs de visions du monde et de modes d’être au monde spécifiques qui participent des processus actuels d’affirmations identitaires et politique. Dans ce contexte, il devient crucial de s’intéresser à la vie sociale des objets (Bonnot 2002, 2014 ; Koppytoff, 1986), des arbres (Rival 1998), de la forêt (Kohn 2013) ou encore des récits (Cruikshank 1998 ; Savard 1971, 2004 ; Vincent 2013). L’expérience corporelle (Goulet 1994, 1998 ; Laugrand 2013) et sensorielle (Classen 1993 ; Howes 2003, 2014 ; Mauzé et Rostkowski 2007) fait partie intrinsèque de ces patrimoines et de ces savoirs. Ceux-ci incluent à la fois des savoirs écologiques, des savoirs liés aux activités de chasse, de pêche et de cueillette, des savoirs rituels, des savoirs gastronomiques, des savoirs artisanaux et artistiques, des récits sous toutes leurs formes (création du monde, rêves, anecdotes, événements historiques, etc.), des savoirs liés aux réseaux d’alliance interfamiliale et d’affiliation territoriale, mais aussi des savoirs sur les objets ou sur les jeux traditionnels. Ces différents types de savoirs se transmettent et se transforment de manière créative, en étroite relation les uns aux autres. Les politiques historiques et contemporaines d’assimilation, de dépossession et d’usurpation de ces savoirs et de ces patrimoines conduisent à interroger les modalités institutionnelles de préservation et de mise en valeur de ces patrimoines autochtones. Souvent intégrés aux patrimoines nationaux et mis en valeur dans les musées d’État, les biens culturels autochtones ont longtemps échappé à leurs destinataires légitimes, les peuples autochtones eux-mêmes, les reléguant au statut de spectateurs de leurs propres cultures (Price 2007 ; Philips 2003, 2011). Depuis les années 1960-1970, les peuples autochtones ont largement contribué à la transformation, certes inachevée, des Musées de l’Autre en Musées de Soi et, dans certains cas, en Musées du Nous (De l’Étoisle, 2007). Présentés par le sociologue de l’art wendat (Québec) Guy Sioui Durand comme des musées mouroirs (Sioui Durand 2014), les institutions muséales et patrimoniales occidentales tentent aujourd’hui de (re)considérer leurs politiques et d’intégrer les savoirs autochtones dans leurs pratiques (Dubuc 2002, 2006 ; Kreps 2003). Certains cadres institutionnels ont favorisé ces changements. Pensons par exemple aux deux conventions de l’UNESCO pour la protection du patrimoine et des biens culturels immatériels (1972, 2003), au rapport sur les Musées et les peuples autochtones (Erasmus et al. 1994) au Canada, au Native American Graves Protection and Repatriation Act (NAGPRA, 1990) aux États-Unis ou à la Déclaration de l’ONU sur les droits des peuples autochtones (AGNU 2007, article 31). Si les institutions muséales occidentales ont progressivement opéré un changement de paradigme (Fienup-Riordan 1999 ; Simpson 2001), les peuples autochtones se dotent aujourd’hui de moyens qui leurs sont propres afin de favoriser la protection, la mise en valeur, la transmission, et souvent la restitution de ces patrimoines et de ces savoirs, et par extension de leur histoire et de leur identité politique (Ames 1992 ; Peers 2000). Le développement de musées, de centres culturels, d’écoles de transmission des savoirs ou de programmes éducatifs culturellement ancrés s’inscrit dans des projets de sociétés qui visent le renforcement des structures de gouvernance et de la souveraineté des peuples autochtones. Il est dès lors impossible de parler des patrimoines autochtones sans parler de mise en valeur et de protection des savoirs, de restitution des données ethnographiques (Zonabend 1994 ; Glowczewski 2009 ; De Largy Healy 2011), de gestion collaborative des collections muséales, et évidemment de participation des peuples autochtones dans ces processus (Tuhiwai Smith 1999). La littérature, le cinéma, la musique, la bande dessinée, les romans graphiques, l’art contemporain, le design, le tourisme ou les réseaux socionumériques s’affirment aujourd’hui comme des éléments incontournables du patrimoine autochtone, mais également comme des stratégies de reconnaissance politique (Coulthard 2014) et d’autoreprésentation identitaire. Ces processus complexes de patrimonialisation institutionnelle nous amènent à considérer enfin les acteurs du patrimoine. Guides spirituels, artistes, chefs familiaux, conservateurs, muséologues, technolinguistes, chercheurs autodidactes, enseignants, aînés-gardiens du savoir ou jeunes activistes, ces experts culturels sont régulièrement sollicités afin de transmettre, de valoriser ou de protéger des savoirs et des pratiques qui se construisent aussi en dehors de l'institution, dans le cadre d'actions citoyennes, de projets communautaires ou de dynamiques familiales. Le territoire devient alors l'espace privilégié de patrimonialisation des pratiques et des savoirs autochtones dans lequel les femmes jouent un rôle central (Basile 2017). Ces médiateurs du patrimoine doivent également faire face à divers enjeux concernant les formes et les stratégies de patrimonialisation actuelles, comme par exemple l’appropriation culturelle et la propriété intellectuelle (Bell et Napoléon 2008 ; Bell 1992, 2014) et les processus de rapatriement des biens culturels. Les processus de rapatriement sont indissociables des mouvements d’affirmations identitaire et politique autochtones qui se développent et se renforcent depuis les années 1960-70 (Clifford 1997, 2007, 2013 ; Gagné 2012 ; Matthews 2014, 2016 ; Mauzé 2008, 2010). Les biens culturels acquis de manières illicites, les restes humains ou les objets culturels sacrés nécessaires à la transmission d’une tradition sont généralement considérés par les institutions comme admissibles aux processus de rapatriement. Même si le mouvement international d’affirmation politique autochtone a conduit au rapatriement de nombreux objets dans leurs milieux d’origine, les processus restent souvent dans l’impasse, et ce pour au moins trois raisons : les experts locaux doivent réunir une documentation importante sur l’objet ; les groupes autochtones ne possèdent pas les infrastructures nécessaires pour conserver l’objet ; les Musées d’État ne sont pas prêts à se départir de ‘leurs’ collections.
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Bromberger, Christian. "Méditerranée." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.106.

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Abstract:
Alors que l’américanisme, l’africanisme, l’européanisme, l’indianisme… sont reconnus, certifiés par des musées ou des sections de musée, des départements universitaires, des chapitres de manuels depuis les origines, l’anthropologie de la Méditerranée est une spécialité récente, prenant corps, sous l’égide des universités britanniques, dans les années 1950. Ce retard est dû, au moins en partie, à l’hétérogénéité du monde méditerranéen partagé entre les façades méridionale et orientale de la mer, qui relèvent, à première vue, de l’étude du monde arabo-musulman, et la façade septentrionale ressortissant de prime abord de l’ethnologie européenne. Le scepticisme, récusant la pertinence d’une anthropologie de la Méditerranée, peut encore trouver des arguments dans l’histoire des civilisations ou dans l’actualité. Contrairement à d’autres régions du monde, l’aire iranienne voisine par exemple, le monde méditerranéen ne forme une unité ni par ses langues ni par ses traditions religieuses. Faut-il rappeler que seul l’Empire romain l’a unifié pendant plusieurs siècles autour du « mare nostrum » en favorisant l’épanouissement d’une culture gréco-latine à vocation universelle et en développant tout autour de la mer des institutions politiques sur le modèle de Rome ? Puis l’histoire de la Méditerranée fut faite de partages, de schismes, de croisades, de guerres entre empires, de conquêtes coloniales qui aboutirent, au terme de péripéties violentes, à la situation contemporaine où coexistent trois ensembles eux-mêmes fractionnés : une Méditerranée latine, catholique, largement laïcisée , partie intégrante de l’Europe occidentale, une Méditerranée balkanique orthodoxe avec ses poches islamiques, une Méditerranée arabo-musulmane. En dépit de ces fractures, des hommes de lettres campèrent, dans les années 1930, une Méditerranée des échanges et de la convivenza, à laquelle donnent crédit des lieux et des épisodes remarquables de l’histoire (l’Andalousie au temps du califat omeyade, la Sicile de Frédéric II, des villes cosmopolites de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle : Istanbul, Smyrne, Salonique, Beyrouth, Alexandrie, Alger, Tanger, Trieste, Marseille, etc.). Des revues (à Marseille, les Cahiers du sud de Jean Ballard, à Tunis Les Cahiers de la Barbarie d’Armand Guibert et Jean Amrouche , à Alger Rivages d’Edmond Charlot et Albert Camus, à Rabat Aguedal d’Henri Bosco) exaltèrent cette « fraternité méditerranéenne » tout autant imaginaire que réelle. Gabriel Audisio fut le chantre le plus exalté de cette commune « patrie méditerranéenne »: « Non, écrit-il, la Méditerranée n’a jamais séparé ses riverains. Même les grandes divisions de la Foi, et ce conflit spirituel de l’Orient et de l’Occident, la mer ne les a pas exaltés, au contraire adoucis en les réunissant au sommet sensible d’un flot de sagesse, au point suprême de l’équilibre ». Et à l’image d’une Méditerranée romaine (il veut « remettre Rome ‘à sa place’ ») il oppose celle d’une « synthèse méditerranéenne » : « À cette latinité racornie, j’oppose tout ce qui a fait la civilisation méditerranéenne : la Grèce, l’Égypte, Judas, Carthage, le Christ, l’Islam ». Cette Méditerranée qui « vous mélange tout ça sans aucune espèce de pudeur », dit-il encore, « se veut universelle ». Avant qu’un projet collectif d’anthropologie n’émerge, des ancêtres de la discipline, des géographes, des historiens, avaient apporté une contribution importante à la connaissance du monde méditerranéen. Maine, Robertson Smith, Frazer, etc. étaient classicistes ou historiens du droit et se référaient souvent aux sociétés antiques de la Méditerranée pour analyser coutumes et croyances ou encore les différentes formes d’organisation sociale (la tribu, la cité, etc.) et leur évolution. Plus tard, dans les premières décennies du XXème siècle, de remarquables études monographiques ou thématiques furent réalisées sur les différentes rives de la Méditerranée , telles celles de Maunier (1927) sur les échanges rituels en Afrique du nord, de Montagne (1930) sur les Berbères du sud Marocain, de Boucheman (1937) sur une petite cité caravanière de Syrie…Géographes et historiens, plus préoccupés par l’ancrage matériel des sociétés que par leur structure ou leurs valeurs, publièrent aussi des travaux importants, synthétiques ceux-ci, sur le monde méditerranéen ; ainsi Charles Parain, dans La Méditerranée, les hommes et les travaux (1936), campe une Méditerranée des infrastructures, celle qui prévaudra jusques et y compris dans les 320 premières pages de la thèse de Fernand Braudel (1949), celle des « ressources naturelles, des champs et des villages, de la variété des régimes de propriété, de la vie maritime, de la vie pastorale et de la vie agricole, des métiers et des techniques ». L’acte fondateur de l’anthropologie de la Méditerranée fut un colloque organisé en 1959 par Julian Pitt-Rivers, Jean Peristiany et Julio Caro Baroja, qui réunit, entre autres, Ernest Gellner, qui avait mené des travaux sur le Haut-Atlas, Pierre Bourdieu, alors spécialiste de la Kabylie, John K. Campbell, auteur de recherches sur les Saracatsans du nord de la Grèce. Cette rencontre, et celle qui suivit, en 1961, à Athènes donnèrent lieu à la publication de deux recueils fondamentaux (Pitt-Rivers, 1963, Peristiany, 1965), campant les principaux registres thématiques d’une anthropologie comparée des sociétés méditerranéennes (l’honneur, la honte, le clientélisme, le familialisme, la parenté spirituelle, etc.) et véritables coups d’envoi à des recherches monographiques s’inscrivant désormais dans des cadres conceptuels fortement charpentés. Les décennies 1960, 1970 et 1980 furent celles d’une croissance rapide et d’un épanouissement de l’anthropologie de la Méditerranée. Le monde méditerranéen est alors saisi à travers des valeurs communes : outre l’honneur et la honte, attachés au sang et au nom (Pitt-Rivers, 1977, Gilmore, 1987), la virilité qui combine puissance sexuelle, capacité à défendre les siens et une parole politique ferme qui ne transige pas et ne supporte pas les petits arrangements, l’hospitalité ostentatoire. C’est aussi un univers où domine une vision endogamique du monde, où l’on prise le mariage dans un degré rapproché, mieux la « république des cousins », où se marient préférentiellement le fils et la fille de deux frères, une formule surtout ancrée sur la rive sud et dans l’Antiquité pré-chrétienne, ; Jocaste ne dit-elle pas à Polynice : « Un conjoint pris au-dehors porte malheur » ? Ce à quoi Ibn Khaldoun fait écho : « La noblesse, l’honneur ne peuvent résulter que de l’absence de mélange », écrivait-il. Aux « républiques des beaux-frères », caractéristiques des sociétés primitives exogames étudiées par Claude Lévi-Strauss s’opposent ainsi les « républiques méditerranéennes des cousins », prohibant l'échange et ancrées dans l'endogamie patrilinéaire. Alors que dans les premières, « une solidarité usuelle unit le garçon avec les frères et les cousins de sa femme et avec les maris de ses sœurs », dans les secondes « les hommes (...) considèrent leurs devoirs de solidarité avec tous leurs parents en ligne paternelle comme plus importants que leurs autres obligations, - y compris, bien souvent, leurs obligations civiques et patriotiques ». Règne ainsi, dans le monde méditerranéen traditionnel, la prédilection pour le « vivre entre soi » auquel s’ajoute une ségrégation marquée entre les sexes, « un certain idéal de brutalité virile, dont le complément est une dramatisation de la vertu féminine », poursuit Germaine Tillion (1966). La Méditerranée, c’est aussi un monde de structures clientélaires, avec ses patrons et ses obligés, dans de vieilles sociétés étatiques où des relais s’imposent, à tous les sens du terme, entre le peuple et les pouvoirs; parallèlement, dans l’univers sacré, les intermédiaires, les saints, ne manquent pas entre les fidèles et la divinité ; ils sont nombreux, y compris en islam où leur culte est controversé. La violence avec ses pratiques vindicatoires (vendetta corse, disamistade sarde, gjak albanais, rekba kabyle…) fait aussi partie du hit-parade anthropologique des caractéristiques méditerranéennes et les auteurs analysent les moyens mis en œuvre pour sortir de ces conflits (Black-Michaud, 1975). Enfin, comment ne pas évoquer une communauté de comportements religieux, en particulier les lamentations funèbres, les dévotions dolorisantes autour des martyrs ? L’« inflation apologétique du martyre » est ainsi un trait commun au christianisme et à l’islam chiite pratiqué au Liban. La commémoration des martyrs fondateurs, dans le christianisme comme en islam chiite, donne lieu à des rituels d’affliction de part et d’autre de la Méditerranée. C’est en terre chrétienne la semaine sainte, avec ses spectaculaires processions de pénitents en Andalousie, ou, en Calabre, ces cérémonies où les hommes se flagellent les mollets et les cuisses jusqu’au sang. Au Liban les fidèles pratiquent, lors des processions et des prônes qui évoquent les tragiques événements fondateurs, des rituels dolorisants : ils se flagellent avec des chaînes, se frappent la poitrine avec les paumes des mains, voire se lacèrent le cuir chevelu avec un sabre. Dans le monde chrétien comme en islam chiite, des pièces de théâtre (mystères du Moyen Âge, ta’zie) ont été composées pour représenter le martyre du sauveur. Rituels chiites et chrétiens présentent donc un air de famille (Bromberger, 1979). Cette sensibilité au martyre dans les traditions religieuses méditerranéennes est à l’arrière-plan des manifestations laïques qui célèbrent les héros locaux ou nationaux tombés pour la juste cause. C’est le cas en Algérie. Toutes ces remarques peuvent paraître bien réductrices et caricaturales, éloignées des formes de la vie moderne et de la mondialisation qui l’enserre. Ne s’agit-il pas d’une Méditerranée perdue ? Les auteurs cependant nuancent leurs analyses et les insèrent dans le contexte spécifique où elles prennent sens. Dans leur généralité, elles offrent, malgré tout, une base de départ, un cadre comparatif et évolutif. Après une période faste, couronnée par un ouvrage de synthèse récapitulant les acquis (Davis, 1977), vint le temps des remises en cause. Plusieurs anthropologues (dont Michael Herzfeld, 1980, Josep Llobera,1986, Joao de Pina-Cabral,1989…) critiquèrent de façon radicale l'érection de la Méditerranée en « regional category » en fustigeant le caractère artificiel de l'objet, créé, selon eux, pour objectiver la distance nécessaire à l'exercice légitime de la discipline et qui s'abriterait derrière quelques thèmes fédérateurs fortement stéréotypés. À ces critiques virulentes venues des centres européens ou américains de l’anthropologie, se sont jointes celles d'ethnologues originaires des régions méditerranéennes, pour qui la référence à la Méditerranée est imaginaire et suspecte, et dont les travaux sont ignorés ou regardés de haut par les chercheurs formés à l’école britannique. Ce sentiment négatif a été d’autant plus accusé sur les rives méridionale et orientale de la Méditerranée que la mer qui, à différentes périodes, reliait est devenue un fossé aussi bien sur le plan économique que politique. Diverses initiatives et prises de position scientifiques ont donné un nouvel élan, dans les années 1990-2000, à l’anthropologie de la Méditerranée. Colloques et ouvrages (par exemple Albera, Blok, Bromberger, 2001) rendent compte de cette nouvelle conjoncture. On se garde désormais plus qu’avant de considérer le monde méditerranéen comme une aire culturelle qui présenterait, à travers le temps et l’espace, des caractéristiques communes stables. Au plus parlera-t-on d’un « air de famille » entre les sociétés riveraines de la mer en raison de contextes écologiques similaires, d’une histoire partagée, de la reconnaissance d’un seul et même Dieu. Cette perspective mesurée rejoint le point de vue de Horden et Purcell (2000), auteurs d’un ouvrage important tirant un bilan critique de l’histoire du monde méditerranéen. Pour eux, qui combinent points de vue interactionniste et écologique, la Méditerranée se définit par la mise en relation par la mer de territoires extrêmement fragmentés, par une « connectivity » facilitée par les Empires. Le titre énigmatique de leur livre, The Corruptive Sea, « La Mer corruptrice », prend dès lors tout son sens. Parce qu’elle met en relation, cette mer serait une menace pour le bon ordre social et pour la paix dans les familles. Cette proximité entre sociétés différentes qui se connaissent fait que le monde méditerranéen s’offre comme un terrain idéal au comparatisme « à bonne distance ». C’est sous le sceau de ce comparatisme raisonné que s’inscrivent désormais les travaux les plus convaincants, qu’ils se réclament explicitement ou non de l’anthropologie de la Méditerranée (voir sur la nourriture Fabre-Vassas, 1994, sur la parenté Bonte éd., 1994 , sur la sainteté Kerrou éd., 1998 et les traditions religieuses, sur les migrations et les réseaux Cesari, éd., 2002, sur le cosmopolitisme Driessen, 2005) Tantôt les recherches soulignent les proximités (Albera, 2005, 2009, Dakhlia, 2008, Dakhlia et Kaiser, 2011), tantôt elles les relativisent (Fernandez Morera, 2016, Bromberger, 2018), tantôt elles insistent sur les aspects conflictuels (Chaslin, 1997). Une autre voie est de considérer le monde méditerranéen, non pas comme un ensemble fait de similarités et de proximités mais comme un espace fait de différences qui forment système. Et ce sont ces différences complémentaires, s’inscrivant dans un champ réciproque, qui permettent de parler d’un système méditerranéen. Chacun se définit, ici peut-être plus qu’ailleurs, dans un jeu de miroirs (de coutumes, de comportements, d’affiliations) avec son voisin. Les comportements alimentaires, les normes régissant l’apparence vestimentaire et pileuse, le statut des images… opposent ainsi des populations revendiquant un même Dieu (Bromberger, 2018).
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Kilani, Mondher. "Identité." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.122.

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Abstract:
Dans le lexique des anthropologues, le mot identité est apparu bien plus tard que le mot culture. Mais depuis quelques décennies, alors que divers anthropologues se sont presque vantés de soumettre à une forte critique et même de rejeter leur ancien concept de culture, l'identité a acquis un usage de plus en plus étendu et prépondérant, parallèlement à ce qui s'est passé dans d'autres sciences humaines et sociales, ainsi que dans le langage de la politique et des médias. Nombreux sont ceux dans les sciences sociales qui s'accordent pour dire que le concept d'identité a commencé à s'affirmer à partir des années soixante du siècle dernier. Il est habituel de placer le point de départ dans les travaux du psychologue Erik Erikson (1950 ; 1968), qui considérait l'adolescence comme la période de la vie la plus caractérisée par des problèmes d'identité personnelle. Cette reconstruction est devenue un lieu commun des sciences humaines et sociales du XXe siècle, et pour cette raison, elle nécessite quelques ajustements. Par exemple, le sociologue américain Robert E. Park (1939) utilisait déjà, à la fin des années 1930, le terme identité, en rapport avec ceux d'unité, d'intégrité, de continuité, pour décrire la manière dont les communautés et les familles se maintiennent dans le temps et l'espace. En ce qui concerne l'anthropologie, un examen rapide permet de constater que l'identité a déjà été utilisée dans les années 1920 par Bronislaw Malinowski d'une manière qui n'était pas du tout sporadique. Dans ses textes sur les Trobriandais – comme par exemple La vie sexuelle des Sauvages du Nord-Ouest de la Mélanésie (1930) – il parle de l'identité du dala, ou matrilignage, en référence à la « substance » biologique dont il est fait, une substance qui se transmet de génération en génération dans la lignée maternelle. Ce n’est peut-être pas par hasard que le terme identité fut ensuite appliqué par Raymond Firth, dans We, the Tikopia (1936), pour affirmer la continuité dans le temps du clan, et que Siegfried Nadel dans The Foundations of Social Anthropology (1949) parle explicitement de l’identité des groupes sociaux grâce auxquels une société s’articule. La monographie The Nuer (1940) d'Edward E. Evans-Pritchard confirme que l’on a fait de l’identité un usage continu et, en apparence, sans problèmes dans l'anthropologie sociale britannique sous l’influence de Malinowski. Dans ce texte fondamental, l’identité est attribuée aux clans, à chacune des classes d'âge et même à l'ensemble de la culture nuer, que les Nuer considèrent eux-mêmes comme unique, homogène et exclusive, même si le sentiment de la communauté locale était « plus profond que la reconnaissance de l'identité culturelle » (Evans-Pritchard 1975: 176). Par contre, l’autre grand anthropologue britannique, Alfred R. Radcliffe-Brown, qui était particulièrement rigoureux et attentif aux concepts que l'anthropologie devait utiliser (selon M.N. Srinivas, il « prenait grand soin de l'écriture, considérant les mots comme des pierres précieuses » 1973 : 12), il est resté, probablement pour cette raison, étranger au recours au terme d'identité. S’il fait son apparition dans son célèbre essai consacré à la structure sociale de 1940, c’est uniquement lorsqu'il fait référence à l'utilisation approximative de ce concept par Evans-Pritchard. Il soutient que certains anthropologues (y compris Evans-Pritchard) utilisent l’expression « structure sociale » uniquement pour désigner la persistance des groupes sociaux (nations, tribus, clans), qui gardent leur continuité (continuity) et leur identité (identity), malgré la succession de leurs membres (Radcliffe-Brown 1952 : 191). Son utilisation du terme identité ne se justifie ainsi que parce qu’il cite la pensée d'Evans-Pritchard presque textuellement. On a également l’impression que Radcliffe-Brown évite d’adopter le concept d’identité, utilisé par ses collègues et compatriotes, parce que les termes de continuité (continuity), de stabilité (stability), de définition (definiteness), de cohérence (consistency) sont déjà suffisamment précis pour définir une « loi sociologique » inhérente à toute structure sociale (Radcliffe-Brown 1952 : 45). Qu’est-ce que le concept d'identité ajouterait, sinon un attrait presque mystique et surtout une référence plus ou moins subtile à l'idée de substance, avec la signification métaphysique qu’elle implique? Radcliffe-Brown admet que la persistance des groupes dans le temps est une dimension importante et inaliénable de la structure sociale. Mais se focaliser uniquement sur la stabilité donne lieu à une vision trop étroite et unilatérale : la structure sociale comprend quelque chose de plus, qui doit être pris en compte. Si l’on ajoute le principe d’identité à la stabilité, à la cohérence et à la définition, ne risque-t-on pas de détourner l’attention de l’anthropologue de ce qui entre en conflit avec la continuité et la stabilité? Radcliffe-Brown a distingué entre la structure sociale (social structure), sujette à des changements continus, tels que ceux qui se produisent dans tous les organismes, et la forme structurale (structural form), qui « peut rester relativement constante pendant plus ou moins une longue période » (Radcliffe-Brown 1952 : 192). Même la forme structurale – a-t-il ajouté – « peut changer » (may change); et le changement est parfois graduel, presque imperceptible, alors que d’autres fois, il est soudain et violent, comme dans le cas des révolutions ou des conquêtes militaires. Considérant ces deux niveaux, la forme structurale est sans aucun doute le concept qui se prêterait le mieux à être associé à l'identité. Mais l’identité appliquée à la forme structurale ne nous aiderait certainement pas à appréhender avec précision les passages graduels, les glissements imprévus ou, au contraire, certaines « continuités de structure » qui se produisent même dans les changements les plus révolutionnaires (Radcliffe-Brown 1952 : 193). Bref, il est nécessaire de disposer d’une instrumentation beaucoup plus raffinée et calibrée que la notion d’identité, vague et encombrante, pour saisir l’interaction incessante et subtile entre continuité et discontinuité. On sait que Radcliffe-Brown avait l'intention de construire une anthropologie sociale rigoureuse basée sur le modèle des sciences naturelles. Dans cette perspective, l'identité aurait été un facteur de confusion, ainsi qu'un élément qui aurait poussé l'anthropologie naissante vers la philosophie et l'ontologie plutôt que vers la science. Alors que Radcliffe-Brown (décédé en 1955) avait réussi à éviter le problème de l'identité en anthropologie, Lévi-Strauss sera contraint de l'affronter ouvertement dans un séminaire proposé, conçu et organisé par son assistant philosophe Jean-Marie Benoist au Collège de France au milieu des années soixante-dix (1974-1975). Quelle stratégie Lévi-Strauss adopte-t-il pour s'attaquer à ce problème, sans se laisser aller à la « mode » qui, entre-temps, avait repris ce concept (Lévi-Strauss 1977 : 11)? La première étape est une concession : il admet que l’identité est un sujet d’ordre universel, c’est-à-dire qu’elle intéresse toutes les disciplines scientifiques, ainsi que « toutes les sociétés » étudiées par les ethnologues, et donc aussi l’anthropologie « de façon très spéciale » (Lévi-Strauss 1977 : 9). Pour Lévi-Strauss, les résultats suivants sont significatifs: i) aucune des sociétés examinées – même si elles constituent un petit échantillon – ne tient « pour acquise une identité substantielle » (Lévi-Strauss 1977 : 11), c’est-à-dire qu’il ne fait pas partie de leur pensée de concevoir l'identité en tant que substance ou la substance en tant que source et principe d'identité; ii) toutes les branches scientifiques interrogées émettent des doutes sur la notion d'identité et en font le plus souvent l'objet d'une « critique très sévère » (Lévi-Strauss 1977 : 11); iii) il est possible de constater une analogie entre le traitement réservé à l’identité de la part des « sociétés exotiques » examinées et les conceptions apparues dans les disciplines scientifiques (Lévi-Strauss 1977 : 11); iv) cela signifie alors que la « foi » que « nous mettons encore » sur l’identité doit être considérée comme « le reflet d'un état de civilisation », c'est-à-dire comme un produit historique et culturel transitoire, dont la « durée » peut être calculée en « quelques siècles » (Lévi-Strauss 1977 : 11) ; v) que nous assistons à une crise contemporaine de l'identité individuelle, en vertu de laquelle aucun individu ne peut se concevoir comme une « réalité substantielle », réduit qu’il est à une « fonction instable », à un « lieu » et à un « moment » éphémères d’« échanges et de conflits » auxquelles concourent des forces d’ordre naturel et historique (1977 : 11). Ceci fait dire à Lévi-Strauss que « quand on croit atteindre l'identité, on la trouve pulvérisée, en miettes » (in Benoist 1977 : 209), tout en constatant dans le même mouvement que, tant dans les sociétés examinées que dans les sciences interrogées, nous assistons à la négation d'une « identité substantielle » et même à une attitude destructrice qui fait « éclater » l’identité « en une multiplicité d’éléments ». Dans un cas comme dans l'autre, on arrive à « une critique de l’identité », plutôt qu’« à son affirmation pure et simple » (in Benoist et Lévi-Strauss 1977 : 331). Pourtant, nous ne pouvons pas oublier que Lévi-Strauss était parti d'une concession, c’est-à-dire de l'idée que nous ne pouvions pas nous passer du thème de l'identité : c'est quelque chose qui concerne d'une manière ou d'une autre toutes les sociétés, les sociétés exotiques étudiées par les anthropologues et les communautés scientifiques qui se forment dans la civilisation contemporaine. Lévi-Strauss aurait pu développer plus profondément et de manière plus radicale l’argument présenté au point iv), à savoir que l’identité est une croyance (voire une foi), produit d’une période historique de notre civilisation. Mieux encore, étant donné que les autres sociétés d’une part et nos sciences de l’autre « la soumettent à l’action d’une sorte de marteau-pilon », c’est-à-dire qu’elles la font « éclater » (in Benoist 1977 : 309), nous aussi nous pourrions finalement nous en débarrasser. Lévi-Strauss sent bien, cependant, la différence entre sa propre position et celle du public qui a participé au séminaire, beaucoup plus enclin à donner du poids et un sens à l'identité. Pour cette raison, il offre un compromis (un compromis kantien, pourrait-on dire), qui consiste à détacher la notion d’identité de celle de substance et à penser l’identité comme « une sorte de foyer virtuel auquel il nous est indispensable de nous référer pour expliquer un certain nombre de choses, mais sans qu’il ait jamais d’existence réelle » (in Benoist et Lévi-Strauss 1977 : 332). Si nous l’interprétons bien, c'est comme si Lévi-Strauss avait voulu dire à ses collègues anthropologues : « Voulez-vous vraiment utiliser le concept d'identité? » Au moins, sachez que cela ne fait jamais référence à une expérience réelle : c’est peut-être une aspiration, une affirmation, une manière de représenter des choses, auxquelles rien de réel ne correspond. Avec ce compromis, Lévi-Strauss semble finalement attribuer à l'identité une sorte de citoyenneté dans le langage des anthropologues. Cependant, même comme un feu virtuel, où se trouve l'idée d'identité : dans la tête des anthropologues, qui utilisent ce concept pour représenter des sociétés dans leur unité et leur particularité, ou dans la tête des groupes sociaux lorsqu'ils se représentent leur culture? Revenons à l'exemple de Malinowski et des Trobriandais. C'est Malinowski qui interprète le veyola, la substance biologique du matrilignage (dala), en termes d'identité, et établit un lien entre identité et substance. Parler de l'identité du dala, surtout si elle est soutenue par le concept de substance (c'est-à-dire quelque chose qui se perpétue avec le temps et qui est complet en soi, de sorte qu'il ne dépend de rien de ce qui lui est extérieur, selon la définition classique d'Aristote), finit par obscurcir la pensée plus profonde des Trobriandais, c’est-à-dire l’incomplétude structurelle du dala. Il ne suffit pas de naître dans le dala et de recevoir le veyola de la mère. Le veyola n'est pas une substance identitaire, mais une matière sans forme qui doit être modelée par l’intervention du tama ou tomakava, c'est-à-dire « l'étranger », avec lequel la mère est mariée et qui est proprement le modeleur, celui qui aide les enfants de son partenaire à grandir, à prendre un visage, une personnalité, non pas en assumant une identité, mais par une participation progressive à des relations sociales (Weiner 1976). Malgré l’utilisation extensive du terme identité dans leurs descriptions ethnographiques et leurs réflexions théoriques, les anthropologues feraient bien de se demander s’il est vraiment approprié de conserver ce concept dans leur boîte à outils ou s’il ne convient pas de considérer l’identité comme une modalité de représentation historiquement et culturellement connotée. L'auteur de cette entrée a tenté de démontrer que l'identité en tant que telle n'existe pas, sauf en tant que mode de représentation que les anthropologues peuvent rencontrer dans telle ou telle société (Remotti 2010). Toutes les sociétés, dans leur ensemble ou dans leurs éléments constitutifs, ressentent les besoins suivants : stabilité, continuité, permanence, cohérence d’un côté, spécificité, certitude et définissabilité de l’autre. Mais, comme l’a suggéré Radcliffe-Brown, les réponses à ces besoins sont toujours relatives et graduelles, jamais complètes, totales et définitives. Nous pourrions également ajouter que ces besoins sont toujours combinés avec des besoins opposés, ceux du changement et donc de l'ouverture aux autres et au futur (Remotti 1996 : 59-67). Autrement dit, les sociétés ne se limitent pas à être soumises au changement, mais le recherchent et l’organisent en quelque manière. Il peut y avoir des sociétés qui donnent des réponses unilatérales et qui favorisent les besoins de fermeture plutôt que d’ouverture, et d’autres le contraire. Si ce schéma est acceptable, alors on pourrait dire que l'identité – loin d'être un outil d'investigation – apparaît au contraire comme un thème et un terrain important de la recherche anthropologique. En retirant l'identité de leur boîte à outils, prenant ainsi leurs distances par rapport à l'idéologie de l'identité (un véritable mythe de notre temps), les anthropologues ont pour tâche de rechercher quelles sociétés produisent cette idéologie, comment elles construisent leurs représentations identitaires, pour quelles raisons, causes ou buts elles développent leurs croyances (même leur « foi » aveugle et aveuglante) en l’identité. Nous découvrirons alors que nous-mêmes, Occidentaux et modernes, nous avons construit, répandu, exporté et inculqué au monde entier des mythes et des concepts identitaires. Nous l’avons fait à partir de l’État-nation aux frontières rigides et insurpassables, de l’idéologie clairement identitaire qu’est le racisme, et pour terminer de la racialisation de la culture qui exalte les traditions locales ou nationales comme substances intouchables, dont la pureté est invoquée et qu’on entend défendre de toutes les manières contre les menaces extérieures. Passée au niveau du discours social et politique, l'identité révèle tôt toute la violence impliquée dans la coupure des liens et des connexions entre « nous » et les « autres ». Comme le disait Lévi-Strauss (et aussi Hegel avant Lévi-Strauss), à l'identité « ne correspond en réalité aucune expérience » (in Benoist et Lévi-Strauss 1977 : 332). Mais les effets pratiques de cette représentation n'appartiennent pas au monde des idées : ils sont réels, souvent insupportablement réels.
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