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Journal articles on the topic 'Réduction au sens de Moser'

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Vioulac, Jean. "La réduction pathologique." Articles spéciaux 67, no. 2 (2011): 281–307. http://dx.doi.org/10.7202/1007009ar.

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Abstract:
La problématique de la réduction procède de l’exigence méthodologique de l’absence de présupposition : la position même de la subjectivité transcendantale comme acteur de la réduction constitue pourtant elle-même un présupposé irréductible de la démarche de Husserl. La radicalité imposerait alors une réduction, non pas décidée par le sujet, mais subie par lui : c’est là le sens de la maladie telle qu’elle fut pensée par Nietzsche. La maladie est en effet l’événement par lequel la chair subjective se manifeste d’elle-même, dans des phénomènes pathologiques, et se manifeste comme le sol et l’origine de tout sens et de toute valeur. La maladie circonscrit ainsi le sujet dans la sphère d’immanence de ses vécus, où l’essence même de l’être se révèle comme pathos : elle met en oeuvre ce qu’il faut nommer une réduction pathologique. C’est à partir de cette épreuve que Nietzsche peut alors montrer que la métaphysique est « pathologiquement déterminée », pour enfin en montrer le caractère pathogène, c’est-à-dire nihiliste.
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2

Kim, Jaegwon. "L'émergence, les modèles de réduction et le mental." Philosophiques 27, no. 1 (2002): 11–26. http://dx.doi.org/10.7202/004937ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Une des doctrines centrales de l’émergentisme est la thèse selon laquelle certaines propriétés d’un tout sont émergentes, en ce sens qu’elles sont irréductibles aux propriétés de base dont elles émergent — c’est-à-dire qu’elles ne peuvent ni être prédites, ni être expliquées à partir de leurs conditions sousjacentes. Pour comprendre et évaluer cette thèse correctement, il est essentiel que nous disposions d’un concept adéquat de réduction. Nous examinons d’abord le modèle classique de la réduction interthéorique de Nagel, et nous soutenons qu’il ne nous fournit pas une base adéquate pour comprendre la thèse émergentiste. Nous proposons ensuite un autre modèle de réduction, celui de la « réduction fonctionnelle », et nous montrons qu’il constitue une base adéquate permettant d’évaluer la thèse émergentiste. Nous concluons avec une brève discussion de la question de savoir si les propriétés phénoménales d’expériences conscientes, ou qualia , sont émergentes.
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3

Boisvert, Réal. "Réduction des inégalités sociales de santé." Nouvelles pratiques sociales 26, no. 1 (2014): 197–214. http://dx.doi.org/10.7202/1024988ar.

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Abstract:
Cet article propose de voir comment une certaine forme de production et de diffusion des savoirs contribue à la mobilisation citoyenne et à la transformation des conditions de vie permettant de réduire les inégalités sociales de santé. Pour ce faire, il rappelle l’importance d’adopter et de partager une éthique de la reconnaissance des inégalités, cela à l’échelle des espaces d’expression de la solidarité organique que sont les communautés locales. Il montre comment, notamment, une appropriation collective des savoirs permet de pousser le vecteur du développement dans le sens de l’activation de la capacité d’agir tout en soutenant la montée de contre-pouvoirs capable d’influencer les politiques publiques nationales et en faisant en sorte que les individus et les communautés elles-mêmes aient le quantum de ressources qui leur revient, mais surtout les ressources qui conviennent à leurs besoins et à la possibilité de faire des choix pour leur mieux-être.
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Cardona, Aurélie, Marianne Cerf, and Marc Barbier. "Mettre en œuvre l’action publique pour réduire l’usage des pesticides : reconnaître les activités d’intermédiation." Cahiers Agricultures 30 (2021): 33. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2021020.

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Abstract:
Malgré de nombreuses mesures d’accompagnement à la réduction des pesticides, leur usage ne cesse de croître en France. Doit-on pour autant considérer que rien ne change ? Cet article veut mettre en lumière la manière dont des acteurs de la recherche, du conseil agricole, du développement agricole et rural s’investissent dans des activités d’intermédiation pour accompagner la réduction de l’usage des pesticides. Ces activités d’intermédiation visent à concilier leur engagement dans l’accompagnement au changement avec leur mandat professionnel et avec une diversité de stratégies individuelles ou collectives des acteurs du monde agricole, déployées en réponse à l’injonction de réduction des pesticides. Pour donner à voir ces activités peu visibles, nous avons conçu un « observatoire » d’analyse de l’activité pour explorer, avec treize acteurs de l’accompagnement au changement, le sens qu’ils donnent eux-mêmes à leur action dans les différents contextes où ils l’exercent. Les matériaux produits nous permettent de distinguer trois types d’engagement dans l’accompagnement à la réduction des pesticides, pour lesquels la construction de la légitimité des activités d’intermédiation diffère. Notre attention particulière aux ressources mobilisées dans les activités d’intermédiation nous permet de montrer comment celles-ci reposent sur la capacité à naviguer entre une diversité de solutions et de modèles d’accompagnement au changement, au vu de la diversité d’acteurs concernés par le problème des pesticides. Ainsi, ce travail contribue à enrichir la vision des activités d’accompagnement au changement dans le secteur agricole et soulève la question de la formation à ces activités d’intermédiation, qui prolongent les instruments de politiques publiques et de conseil.
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Portier, Natacha. "Le problème des grandes puissances et celui des grandes racines." Journal of Symbolic Logic 65, no. 4 (2000): 1675–85. http://dx.doi.org/10.2307/2695068.

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Abstract:
RésuméSoit f une fonction de N dans N qui ne soit pas calculable en temps polynomial, et a un élément d'un corps differentiel K de caractéristique nulle. Nous appelons probleme des grandes puissances l'ensembledes uples = (x1…..xn) de K telsque x1 = af(n) et problème des grandes racines l'ensemble des uples de K tels que . Ce sont deux exemples de problèmes que l'utilisation de la dérivée ne permet pas de résoudre plus rapidement. Nous montrons que le problème des grandes racines n'est pas polynomial au sens des corps differentiels, même si nous autorisons un nombre polynomial de paramètres. et que le problème des grandes puissances n'est pas polynomial au sens des corps differentiels. même au niveau non uniforme. Les démonstrations utilisent la stabilité polynomial de la théorie des corps de caractéristique nulle. montrée par L. Blum, F. dicker. M. Shub et S. Smale, ainsi que le lemme de réduction qui permet de ramener un polynôme differentiel des variables a un polynôme des variables et de leurs dérivées.
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St-Laurent, Guillaume. "Sur la possibilité d’un doute hyperbolique en phénoménologie." Articles spéciaux 71, no. 2 (2016): 285–303. http://dx.doi.org/10.7202/1035563ar.

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Abstract:
Dans ses récentes méditations philosophiques, Claude Romano soutient non seulement que la phénoménologie ne devrait plus être cartésienne (ou « transcendantale »), mais qu’elle ne peut plus l’être, car un doute universel serait lui-même foncièrement absurde du point de vue phénoménologique. L’objectif du présent essai est de contester qu’une telle réfutation phénoménologique du cartésianisme soit possible. En ce sens, nous soutiendrons que les arguments anti-sceptiques de Romano s’avèrent insuffisants parce que le doute hyperbolique est une possibilité de pensée qui, bien que spéculative, demeure à la fois intelligible et plus radicale que toute description d’essence ou « réduction eidétique ».
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De Briey, Laurent. "Le formalisme pratique : de la morale à l’éthique." Articles 32, no. 2 (2005): 319–42. http://dx.doi.org/10.7202/011870ar.

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Abstract:
Résumé L’actualité du kantisme en philosophie morale et politique est illustrée par l’importance en son sein des approches formelles, notamment l’éthique de la discussion et le libéralisme politique. Ces approches estiment que le formalisme pratique implique une réduction de la sphère de la rationalité pratique à la seule réflexion morale sur l’impartialité des normes, au détriment du questionnement éthique sur la vie bonne renvoyé à la particularité subjective. Dans le présent article, nous contestons la nécessité d’une telle implication et nous voulons montrer la possibilité de penser une éthique formelle : un jugement éthique a priori peut être fondé sur la seule nécessité de donner sens à la forme de la finitude.
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Aromatario, Olivier, Cécile Charles, Perrine Moysan, François Alla, and Linda Cambon. "Prise en compte des inégalités sociales de santé dans l’évaluation de programmes en visioconférence destinés à promouvoir l’activité physique des patients en cours de traitement d’un cancer." Global Health Promotion 28, no. 1_suppl (2021): 56–58. http://dx.doi.org/10.1177/1757975920987381.

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Abstract:
La prise en compte des inégalités sociales de santé (ISS) est une des préoccupations des programmes de santé. Ceux développés à partir d’interfaces numériques imposent un regard spécifique sur les ISS lié aux caractéristiques de l’outil. Ce commentaire a pour but de présenter une méthode d’analyse innovante des ISS dans les dispositifs numériques, basée sur une théorie d’intervention, à partir d’un exemple d’application sur un programme utilisant une interface numérique de visioconférence pour le développement de l’activité physique de patients suivis en oncologie. Il illustre l’intérêt et la faisabilité d’une mobilisation des acteurs du soin et de la recherche autour d’un outil d’évaluation et de réflexion simple, pour une retombée clinique concrète et immédiatement disponible allant dans le sens de la réduction des ISS.
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Huglo, Marie-Pascale, and Kimberley Leppik. "Narrativités minimalistes contemporaines." Dossier 36, no. 1 (2011): 27–44. http://dx.doi.org/10.7202/045233ar.

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Abstract:
Le discours critique fait du minimalisme narratif une caractéristique du contemporain en France comme au Québec. Marque par excellence d’un retour à la lisibilité et au récit, le minimalisme, dans quelques-unes de ses formes marquantes, relève pourtant d’une sorte de malaise : les réductions de tous ordres, la disparition d’enjeux d’envergure et la dilution de la littérature dans un univers médiatique éclaté font de cette tendance un « amoindrissement », un « repli » plus ou moins nostalgique. Si les contextes historiques et culturels du Québec et de la France diffèrent, la critique tend de part et d’autre à associer la « réduction » minimaliste à la perte d’envergure de la littérature contemporaine, qui raconterait « malgré tout », que ce soit sur un mode fragmentaire, intimiste ou ludique. Nous proposons de revenir sur cette conception, de faire travailler les convergences et divergences critiques entre la France et le Québec pour tenter de cerner une certaine narrativité minimaliste, distincte de ce qu’on appelle parfois « le mode mineur ». Nous nous basons sur une lecture de Jean-Philippe Toussaint, Larry Tremblay et Elise Turcotte pour remettre en question l’idée d’une réduction minimaliste et reconsidérer le rapport entre le sensible et le sens, en insistant sur l’importance, peu soulignée jusqu’ici, de la tension narrative et des imaginaires qui mobilisent ce type de récit.
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DOREAU, M., P. GRIMAUD, and B. MICHALET-DOREAU. "La sous-alimentation chez les ruminants : ses effets sur la digestion." INRAE Productions Animales 13, no. 4 (2000): 247–55. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2000.13.4.3784.

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Abstract:
La relation négative entre le niveau d’ingestion et la digestibilité chez les ruminants a été largement décrite. L’examen de la bibliographie montre que cela est dû à une variation du temps de rétention des particules dans le rumen. Cependant, la majorité des expérimentations a été réalisée à des niveaux d’ingestion supérieurs à l’entretien. Aussi, la présente analyse est centrée sur les travaux réalisés à bas niveaux d’ingestion. Dans ces conditions, la réponse de la digestibilité à une baisse du niveau alimentaire est variable : elle peut augmenter, rester stable ou diminuer selon les essais. Jusqu’à présent, il n’a pas été possible de déterminer les facteurs animaux ou nutritionnels (qualité du fourrage…) qui agissent sur le sens de cette variation, et en particulier sur les chutes inexpliquées de digestibilité. Toutefois, il a clairement été montré que ces diminutions ne sont pas toujours dues à un temps de rétention insuffisant des particules dans le rumen, ou à une réduction insuffisante de taille des particules alimentaires. Les mesures de dégradation in sacco n’ont pas permis de mettre en évidence des différences d’activité microbienne avec le niveau d’ingestion ; on peut émettre l’hypothèse d’une réduction de la croissance bactérienne due à un facteur limitant, ou d’une baisse de l’expression du potentiel de dégradation à très bas niveau.
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BAILEY, CHRISTIANE. "La vie végétative des animaux : la destruction heideggérienne de l’animalité." PhaenEx 2, no. 2 (2007): 81. http://dx.doi.org/10.22329/p.v2i2.405.

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Abstract:
La déconstruction heideggérienne de l’animalité qui a lieu dans les Concepts fondamentaux de la métaphysique va jusqu’à faire disparaître l’idée même d’une vie animale, d’une vie propre aux animaux. La vie, comme le disait déjà Heidegger dans Être et temps, est « un mode d’être propre », ce qui veut dire, comme le confirmera le cours de 1929-1930, que la vie est « le mode d’être de l’animal et de la plante ». D’emblée conçus comme « organismes », les animaux se retrouvent désormais privés de monde, plongés dans une torpeur végétative, dans une Benommenheit, du fond de laquelle ils ne font, comme les végétaux, « rien de plus que vivre ». La méthode de l’ontologie de la vie -- annoncée dans Sein und Zeit comme une « interprétation privative » -- se révèle être une réduction au biologique : la stratégie consiste à trouver des équivalences fonctionnelles pour tout ce qui a trait chez les animaux à quelque chose comme une vie, à quelque chose comme une existence biographique, pour ne leur laisser que la vie, au sens strictement biologique du terme. Du se-mouvoir jusqu’à la perception en passant par cette forme de désir irrationnel qu’est l’impulsion, les traditionnelles facultés animales seront instituées en propre de l’homme, ne laissant plus aux animaux qu’une forme de vie organique, hors sens, hors possible, hors monde.
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Mannoni, Pierre, and N. Barthe. "Le jeu des identités culturelles dans les relations interethniques et intra-ethniques chez les migrants." III. Migration et multiplicité d’identités, no. 14 (January 14, 2016): 97–102. http://dx.doi.org/10.7202/1034512ar.

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Abstract:
Le phénomène de la migration est l’un des principaux cas de confrontation de groupes humains d’origines culturelles diverses. Ce fait impose des ajustements permettant, notamment aux migrants, de s’intégrer dans la société d’accueil avec le plus d’efficacité et de rapidité. Les individus concernés sont astreints, pour répondre à ces nécessités d’adaptation, à un remaniement psychologique plus ou moins important et plus ou moins réussi. Car les relations interculturelles supposent toujours des situations de compromis entre deux (ou plusieurs) cultures et le résultat n’est pas acquis d’avance. On peut distinguer finalement quatre grands cas de figures suivant que l’on a affaire à des groupes culturellement hétérogènes (relations interculturelles) ou à des groupes culturellement homogènes (relations intra-culturelles), et que ces rapports vont dans le sens de la réduction des différences ou, au contraire, de leur maintien, voire de leur exagération. Ce qui débouche sur quatre situations assez nettement distinctes :
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Silva, Gabriella Menezes Freitas, Gil Dutra Furtado, Bianca Miranda Amorim, José Andreey Almeida Teles, Marcos Antônio Jerônimo Costa, and Felipe Eduardo da Silva Sobral. "CONTROLE DE LA POPULATION DE CHIENS DANS LA MUNICIPALITE DE JOAO PESSOA (BRÉSIL) PENDANT LES QUATRE ANS DE 2015 A 2018." ENVIRONMENTAL SMOKE 2, no. 1 (2019): 79. http://dx.doi.org/10.32435/envsmoke.20192179.

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Abstract:
La castration est un outil puissant dans la recherche de la qualité de vie des animaux domestiques, en particulier chez les animaux de compagnie pour cesser définitivement les modifications comportementales et hormonales liées aux fonctions physiologiques de la reproduction, en plus de contribuer directement pour la réduction de la dissémination des zoonoses par le contrôle de la population. Parmi les chiens, l'intervention chirurgicale chez les femelles, affecte directement la réduction du risque de développer des néoplasies, principalement des carcinomes mammaires et élimine la survenue d'infections utérines, déjà chez les mâles, cette procédure contribue à réduire la frustration les rapports sexuels par la réduction de la libido, ainsi que l'anxiété générée lors de la recherche de partenaires pour la reproduction, minimisent également l'incidence des problèmes de la prostate et empêchent le développement de carcinomes testiculaires. Le centre de surveillance de l'environnement et des zoonoses de la municipalité de João Pessoa (Brésil), en charge d'un rôle très important en ce sens, effectue des castrations de chiens et de chats en ville et à partir de ce travail, a été utilisé une méthodologie de recherche documentaire dans des documents spécifiques de l’organisme public et avec ceux-ci effectuant des évaluations statistiques dans les données collectées. Il a été constaté qu'entre 2015 et 2018, 1517 castrations ont été effectuées sur des chiens des deux sexes, avec une croissance de 177 animaux castrés en 2015 pour 660 animaux en 2018, et présentant une moyenne de 379 animaux par an, un résultat qui présente 0,05% de signification et démontre l’importance que cette action a eu pour la ville. L'action élective, avec l'action d'un médicament vétérinaire de prévention de l'intervention chirurgicale dans l'appareil reproducteur, montre une action bénéfique qui procure une action sanitaire souhaitée par la communauté en général. Il est conclu que la castration est méthodologiquement présentée comme une technique sûre pour améliorer le bien-être des animaux domestiques, tout en contribuant à la prévention de la multiplication indésirable des animaux domestiques et, par conséquent, à la dissémination des zoonoses.
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Kim, Ryonhee. "Foreign Language Translation by a Translator and a Language Learner." FORUM / Revue internationale d’interprétation et de traduction / International Journal of Interpretation and Translation 1, no. 1 (2003): 113–38. http://dx.doi.org/10.1075/forum.1.1.07kim.

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Abstract:
Cette étude porte sur le processus de traduction de L1 en L2(Coréen-Anglais) réalisée par un traducteur professionnel et un étudiant en utilisant la méthode think-aloud. Il s’agit de mettre en évidence les différences dans l’approche et le processus de traduction entre un professionnel et un non-professionnel. Ils énoncent leurs idées au cours de la traduction qui est enregistrée et analysée. L’analyse révèle des différences importantes entre le traducteur professionnel et l’apprenant en langue étrangère concernant l’unité et la stratégie de traduction. Le premier traduit spontanément au niveau des phrases. Elle utilise des statégies variées telles que regroupements, paraphrase, réduction de sens, omission, jeu de mot, recherche dans le dictionnaire...etc. Au contraire, l’apprenant a tendance à traduire mot à mot et sa traduction s’approchait davantage du mot à mot. Sa stratégie se limite à une recherche dans le dictionnaire. Le texte produit par le traducteur professionnel est succinct et naturel alors que celui de l’apprenant est plus long, parfois inapproprié et artificiel. Le résultat final a été examiné en relation avec le processus observé. Il semble qu’ travail médiocre dépendant du dictionnaire produit une traduction trop littérale. Les résultats de cette étude peuvent être utilisés dans l’enseignement de la traduction. La traduction du sens doit être encouragée en amenant les étudiants à traduire à un niveau plus élaboré qu’un simple mot à mot, au moins par groupes de mots, tout en utilisant le dictionnaire de manière plus sélective. Des stratégies variées doivent être requises. Avant tout la confiance en soi semble être la clé du développement de la traduction.
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Burtin, Tatiana. "Interartialité et remédiation scénique de la peinture." Mettre en scène, no. 12 (February 19, 2010): 67–93. http://dx.doi.org/10.7202/039232ar.

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Abstract:
Résumé Le propos de cet article est d’approfondir la notion d’interartialité, dont l’archéologie a été élaborée par Walter Moser, et d’étendre son application à des cas peu fréquents afin de la mettre à l’épreuve. La théâtralisation de la peinture sur la scène, examinée dans deux spectacles contemporains, « Art » de Yasmina Reza et Seuls de Wajdi Mouawad, offre un bon exemple de résistance d’un art à un autre. La mise en scène d’un tableau interroge le statut et le sens de l’oeuvre d’art hors du musée, mais aussi la spécificité de l’esthétique théâtrale, et sa capacité à jouer avec la transparence et l’opacité des arts et des médias qu’elle accueille dans son espace. Par la présence du tableau (« réelle » ou reproduite par image vidéo) sur la scène, et par la place des autres corps, notamment celui de l’acteur, face à elle, l’art de la peinture permet au spectateur d’appréhender une nouvelle profondeur de la scène, quelque peu oubliée de nos jours par la perception bidimensionnelle des arts de l’image, appréhension qui remet en cause l’esthétique théâtrale de la distance et de l’illusion.
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Moatti, Claudia. "L'e-story ou le nouveau mythe hollywoodien." Annales. Histoire, Sciences Sociales 70, no. 02 (2015): 327–32. http://dx.doi.org/10.1353/ahs.2015.0055.

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Abstract:
Résumé The History Manifesto de David Armitage et Jo Guldi suscite un vaste débat aux États-Unis. Nous le critiquons sous trois aspects : leur postulat d’une « crise morale » de l’histoire – qui ne repose sur aucune analyse des attentes de notre époque en termes de savoir et de quête de sens ; leur idéologie technologique, qui sous-tend la proposition de revenir à la longue durée et aux grandes synthèses grâce à la quantité de sources mises à la disposition des chercheurs par la numérisation ; leur conception de l’utilité de l’histoire qui traduit une confusion problématique entre la vulgarisation, l’enseignement et la recherche et une soumission aux directives institutionnelles. Marqué par un retour à un positivisme scientiste, ce manifeste qui fait fi de la transmission lente des savoirs accumulés, témoigne en fait d’une régression philosophique et d’une disparition de la pensée critique. On propose par dérision d’appeler e-storique et e-story la réduction a priori de toute historicité et de toute critique dans la techno-chronologie et le marketing.
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Balint, Adina. "Représentations de la mobilité dans le récit de soi contemporain au Canada francophone." Voix Plurielles 17, no. 1 (2020): 112–24. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v17i1.2475.

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Abstract:
Il existe une relation de complémentarité entre la mobilité culturelle (W. Moser) et la mobilité poétique au sens de la naissance d’un « esprit migrateur », selon Pierre Ouellet. Les deux notions s’appliquent principalement aux contextes de déplacements, de migrations, d’exils et de métamorphoses. En même temps, la notion de mobilité s’inscrit dans le cadre des nouvelles configurations du récit de soi : le récit de la mobilité a pour fonction de cerner de quelle manière un sujet est en mesure de circonscrire une identité propre dans l’espace. En témoigne l’apparition, depuis une vingtaine d’années, de récits de soi littéraires qui mettent l’accent sur le déplacement, et où interviennent des figures de l’hybridité culturelle. À partir de La Ballade d’Ali Baba de l’écrivaine québécoise Catherine Mavrikakis, en dialogue avec L’Énigme du retour de Dany Laferrière, cet article explore la poétique de la mobilité au niveau de la thématique et du discours narratif. Nous mettrons en lumière la capacité des sujets narratifs de se mouvoir dans un espace où les variables de la connaissance et de l’interprétation du monde sont multiples et engagent la rencontre avec l’altérité. 
 
 Mots-clés : mobilité, récit de soi, Catherine Mavrikakis, Dany Laferrière, littérature québécoise contemporaine. 
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Lagergren, Mårten. "Transfers between Levels of Care in a System of Long-term Care for the Elderly and Disabled." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 15, no. 1 (1996): 97–111. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980800013313.

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Abstract:
RÉSUMÉLes modes de référence de patients entre différents niveaux de soins dans un système local de soins de longue durée pour personnes âgées et handicapées sont décrits et analysés à l'aide des données collectées de 1985 à 1991 dans la commune de Solna grâce au système de contrôle appelé ASIM. Ces références entre niveaux de soins avaient lieu dans les deux sens, mais la fréquence des transferts vers le bas était faible comparée au nombre de transferts vers le haut – en particulier pour les foyers-logements et les résidences-hôtels. Pour tous les niveaux de soins, on a constaté de grandes variations dans le degré d'incapacité des personnes prises en charge, suggérant le charactère non-systématique des procédés d'évaluation lors de l'admission dans les services de soins. Une analyse des changements intervenus avec le temps dans les modes de référence a illustré l'interdepéndence des différents niveaux des soins. La réduction des ressources des services de soins hospitaliers de longue durée a eu pour résultats un arrêt presque total des références à partir des résidences-hôtels et une augmentation générale de l'incapacité moyenne des patients pris en charge.
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Olié, E., and D. Ducasse. "Intérêt de la psychologie positive dans la crise suicidaire." European Psychiatry 30, S2 (2015): S48. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.134.

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Abstract:
Les exercices basés sur la psychologie positive visent à cultiver et amplifier les états émotionnels et cognitifs positifs, tels que développer l’optimisme, générer un sentiment de gratitude et rétablir un sens de vie . Les interventions psychothérapeutiques habituelles ciblent les évènements mentaux désagréables (émotions et cognitions) sans augmenter automatiquement les états émotionnels agréables. Pourtant les interventions basées sur la psychologie positive pourraient représenter un outil innovant et utile comme thérapeutique adjuvante pour les patients à haut risque suicidaire. En effet, les évènements mentaux positifs comme la gratitude ont été associés à la réduction des idées suicidaires et de tentatives de suicide, indépendamment de la symptomatologie dépressive. Il a été rapporté que les patients hospitalisés pour tentative de suicide ayant peu de perspectives positives étaient plus à risque d’idées suicidaires à la sortie d’hospitalisation . Récemment, Huffman et al. ont démontré la faisabilité d’une intervention basée sur la psychologie positive chez des patients suicidants récemment hospitalisés. La réalisation d’exercices de psychologie positive quotidiens permettait d’augmenter les niveaux d’optimisme et de réduire le désespoir, dimensions modulant le risque suicidaire. Ainsi, ceci indique l’intérêt de porter une attention croissante sur les interventions ciblant spécifiquement les évènements psychologiques agréables dans la prise en charge de la crise suicidaire.
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Semedo, Gervasio. "L’évolution des dépenses publiques en France : loi de Wagner, cycle électoral et contrainte européenne de subsidiarité*." Articles 83, no. 2 (2008): 123–62. http://dx.doi.org/10.7202/017515ar.

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Abstract:
Résumé La loi de Wagner avance l’idée de gouvernements dépensiers s’adaptant à la demande sociale ; les dépenses publiques suivent l’évolution du PIB et ne rencontrent pas de freins en période de récession. La vérification empirique du lien positif entre dépenses et PIB dans le cas de la France n’est pas validée. Les gouvernements successifs ont reconduit depuis plus d’un quart de siècle des dépenses passées, indépendamment de l’idéologie partisane avancée, et n’ont donc pas eu des logiques de redistribution mais plutôt d’allocation optimale des ressources au sens de la réduction globale des coûts de production avec comme objectif la compétitivité internationale. Les logiques de regroupement d’actionnariat éclaté et les privatisations ont concouru à cette option supply side et les cycles électoraux d’alternance politique n’ont pas marqué des différences significatives de comportements entre gouvernements de gauche et gouvernements de droite. De même, l’adhésion à l’Union européenne n’a pas de manière nette à court terme empêché des fluctuations de la dépense, non observées dans un raisonnement de long terme, mais la révolution dans l’émission de la dette, la constitution de noyaux durs, le refus du financement monétaire des déficits… constituent la lecture adéquate du lien peu robuste des dépenses publiques par rapport au PIB en France et laissent à penser, avec la loi de Wagner, que les gouvernements de la France n’ont pas eu comme préoccupation la défense d’un revenu moyen.
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Manna, V. K., P. Marks, and J. R. Gibson. "An Evaluation of the Antihistamine Activity of Acrivastine and Its Onset in Human Skin." Journal of International Medical Research 20, no. 2 (1992): 106–11. http://dx.doi.org/10.1177/030006059202000202.

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Abstract:
In a double-blind, two-period crossover study, 24 healthy volunteers were evaluated to establish the time of onset of action of activity of acrivastine in suppressing the weal and flare response to intradermally injected histamine. Volunteers received single doses of 8 mg acrivastine and placebo according to a fully randomized, balanced treatment plan. Acrivastine significantly ( P < 0.002) reduced the flare response induced by 0.4 μg histamine challenge 15 min after oral acrivastine dosing when compared with placebo. A significant ( P < 0.001) reduction of the weal response was noted at 25 min, although trends in this direction were already present at earlier time points. Dans d'une étude croisée à deux phase, réalisée en double aveugle et ayant porté sur 24 volontaires sains, on a tenté d'établir le moment du début de l'action de l'acrivastine dans la suppression de la réponse inflammatoire consécutive à l'injection intradermique d'histamine. Les volontaires ont reçu des doses uniques de 8 mg d'acrivastine et de placebo, selon un plan de traitement entièrement randomisé et équilibré. L'acrivastine a réduit significativement ( P < 0,002) la réponse de rubéfaction induite par 0,4 μg d'histamine 15 minutes après l'administration orale d'acrivastine, par rapport au placebo. Une réduction significative ( P < 0,001) de la réponse d'enflure a été notée à 25 minutes, bien qu'une tendance en ce sens ait déjà été observée à un stade plus précoce.
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Losson, Jean-Pierre. "Réflexions sur l’importance et le rôle de l’hôpital psychiatrique dans une psychiatrie contemporaine." Santé mentale au Québec 6, no. 2 (2006): 55–61. http://dx.doi.org/10.7202/030102ar.

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Abstract:
Au cours des dernières décennnies le rôle et l’importance de l’hôpital psychiatrique ont été contestés. La tendance officielle et générale va dans le sens d’une réduction des hospitalisations en chiffres absolus et en chiffres relatifs par rapport aux autres ressources graduellement mises en place. C’est sans doute comme cela qu’il convient de comprendre le terme de psychiatrie moderne : comme une psychiatrie orientée vers la communauté qui insiste sur la réinsertion sociale par opposition à l’institutionnalisation, et qui multiplie les dispositifs destinés à soigner le malade psychiatrique le plus près possible de son milieu. Tout ce mouvement laisse espérer que le moment de la disparition pure et simple du monstrueux asile n’est pas trop éloigné. Pourtant nous pensons qu’il n’est pas sans intérêt d’attirer l’attention sur quelques aspects du problème qui le compliquent singulièrement, et qui font que toute simplification peut être lourde de conséquences. Le débat reste relativement flou, ce qui est dans la nature des choses, puisqu’il n’est pas possible de parler d’institutions psychiatriques sans parler aussi de la folie, et que celle-ci, en tant que phénomène humain, ne se laisse pas enfermer dans des schémas conceptuels trop délimités ; il n’en reste par moins qu’un effort de clarification est toujours nécessaire. C’est ce à quoi nous voudrions contribuer ici en essayant de montrer pourquoi l’hôpital psychiatrique reste un endroit unique et irremplaçable en l’état actuel des choses. Ce qui, en passant, nous place à contre-courant de ce qui est généralement admis sur ce sujet.
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Mosnier, Claire, Nelly Dubosc, Ikram Abdouttalib, et al. "Quelles évolutions possibles pour les systèmes de polyculture-élevage ? Résultats d’ateliers participatifs et de modélisation dans quatre régions françaises." Cahiers Agricultures 29 (2020): 30. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2020028.

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Abstract:
Les systèmes de polyculture-élevage peuvent utiliser les complémentarités entre les cultures et l’élevage pour réduire leur consommation d’intrants. Dans quatre régions françaises, des réunions d’experts ont été organisées pour discuter de l’évolution possible de ces systèmes selon trois scénarios prospectifs contrastés : « Ultra-libéralisation et mondialisation galopante » (S1), « Économie territoriale et recentrage sur la qualité » (S2) et « Transition agroécologique et énergétique » (S3) et pour réfléchir aux modalités possibles pour soutenir la polyculture-élevage dans chacun des scénarios. Pour appuyer ces discussions, les impacts des éléments structurants des scénarios ont été simulés à l’aide du modèle bioéconomique Orfee pour une ferme type de culture-élevage de chaque région. Les experts s’accordent pour dire que le S1 irait vers une réduction de l’élevage et une plus grande spécialisation en grandes cultures, que le S2 serait le plus favorable à des systèmes diversifiés et que le S3 induirait une baisse de l’élevage, mais une intégration plus forte entre élevage et cultures. Les résultats des simulations vont dans le même sens, excepté pour la production laitière qui augmente dans le S1 en raison de la prévision d’une augmentation du prix du lait et d’une main-d’œuvre non limitante. Les simulations ont permis de calculer des indicateurs de durabilité : S1 est supérieur pour les indicateurs économiques, S2 meilleur pour les indicateurs sociaux et S3 plus favorable à l’environnement. Les simulations soulignent également la nécessité de maintenir l’élevage dans une transition agroécologique pour réduire les engrais minéraux et les pesticides.
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Walter, M., and E. Olié. "Nouvelles approches psychothérapiques dans la prise en charge des conduites suicidaires." European Psychiatry 30, S2 (2015): S47. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.131.

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Abstract:
En France, en 2010, 5,5 % des 15–85 ans ont déclaré avoir tenté de se suicider au cours de leur vie . En outre 3,9 % des personnes interrogées ont déclaré avoir pensé au suicide au cours des 12 derniers mois. Pourtant les stratégies nationales de prévention mises en place dans plusieurs pays ont abouti à des résultats variables et rarement pérennes. Ceci souligne l’importance d’identifier des stratégies transnosographiques de prévention, tant pharmacothérapiques que psychothérapiques. À ce jour, seule la thérapie comportementale dialectique a démontré une efficacité dans la prise en charge du risque suicidaire chez les sujets souffrant de trouble de la personnalité borderline. Le développement des techniques psychothérapiques dans le champ de la suicidologie est donc nécessaire, puisqu’elles représentent un outil supplémentaire dans la prise en charge des patients à haut risque suicidaire. Dr Martin Desseilles synthétisera les principales données de la littérature afin de comprendre la place des interventions psychothérapiques dans la prévention du risque suicidaire. Ensuite, Dr Ducasse présentera plus spécifiquement la thérapie d’acceptation et d’engagement. Cette thérapie a en effet montré son efficacité dans la réduction des idées suicidaires et la modification de facteurs de vulnérabilité associés aux comportements suicidaires . Enfin, Dr Olié exposera les arguments en faveur de l’intérêt, dans la crise suicidaire, d’exercices basés sur la psychologie positive. Ces derniers visent à cultiver et amplifier les états émotionnels et cognitifs positifs, tels que développer l’optimisme, générer un sentiment de gratitude et rétablir un sens de vie .
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Kahombo, Balingene. "La pérennité de l’identité de l’ordre constitutionnel congolais : réflexions sur les dispositions intangibles de la Constitution du 18 février 2006." Recht in Afrika 24, no. 1 (2021): 68–95. http://dx.doi.org/10.5771/2363-6270-2021-1-68.

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Abstract:
Cette étude analyse les dispositions de l’article 220 de la Constitution du 18 février 2006 en tant qu’elles incarnent l’identité de l’ordre constitutionnel actuel en République Démocratique du Congo (RDC). Les matières protégées peuvent être regroupées en deux grands principes, à savoir, le principe de l’immuabilité de certaines dispositions de la Constitution - partant absolument non-révisables - et celui de non-réduction du minimum de standards juridiques imposés par celle-ci en matière des droits de l’homme et des prérogatives des provinces et des entités territoriales décentralisées (ETD). Cette étude vise à en préciser la justification, le sens et la portée. Elle démontre dans quelle mesure les dispositions intangibles sont mises à l’épreuve par la pratique constitutionnelle. Et pourtant, le constituant originaire a voulu protéger le régime démocratique mis en place contre le retour à l’autocratie, à la confiscation et à la personnalisation du pouvoir, à la dictature, au moyen des révisions intempestives de la Constitution. Plusieurs défis se posent ainsi au respect de cet ordre constitutionnel, notamment la violation de l’indépendance du pouvoir judiciaire et des prérogatives des provinces et des ETD par la révision constitutionnelle de 2011, ainsi que la question tant débattue du retour au pouvoir en 2023 d’un ancien Président de la République qui a déjà accompli deux mandats autorisés et verrouillés par la Constitution. Ce genre de dérive dans la pratique constitutionnelle peut tout de même être maitrisé grâce à la vigilance de la Cour constitutionnelle.
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Soulier, Catherine. "« L’intérieur est le lieu »." Études françaises 40, no. 3 (2004): 65–78. http://dx.doi.org/10.7202/009736ar.

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Abstract:
Résumé La notion de corps joue un rôle essentiel dans la poésie et la poétique de Jean Tortel. Entendue dans un sens très large, elle y désigne tout objet perçu par un regard désirant. Mais si le poème tortélien privilégie le corps objet, le corps propre n’en est pas absent pour autant. Longtemps maintenu à sa propre surface par sa réduction à la main et surtout à l’oeil — instrument majeur de cette poésie du regard —, le corps vécu se fait corps profond dans « Spirale interne » (Des corps attaqués, 1979) et « La boîte noire » (Les solutions aléatoires, 1983), où les yeux semblent se retourner sous le crâne pour permettre l’enfoncement du regard dans l’obscurité intérieure. C’est cette tentative d’endoscopie poétique que l’article se propose d’examiner. Il s’attache tout d’abord à l’élaboration d’hypothétiques images des profondeurs organiques, y lisant, selon que les poèmes prétendent plonger le regard dans la cavité abdominale forée par l’ulcère ou voir derrière les yeux le cerveau logé dans la boîte crânienne, l’effort pour figurer l’infigurable de la sensation ou la volonté de s’incorporer des images construites à partir de souvenirs de descriptions scientifiques et de planches d’anatomie. Déployant les implications de l’entreprise endoscopique, il aborde ensuite la question de l’identité qui, sous-jacente à la traversée organique dans « Spirale interne », se pose explicitement dans « La boîte noire » où les visions fragmentaires du cerveau viennent fissurer le moi et le confronter à sa précarité, conduisant ainsi le corps à « se désigner lui-même en tant qu’objet non immobile non éternel ».
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Arabi, Atiyeh, and Farzaneh Karimian. "Précurseurs d’une esthétique minimaliste : Samuel Beckett et Bahrâm Sâdeghi Cas d’une interférence ou d’un échange?" ALTERNATIVE FRANCOPHONE 2, no. 5 (2020): 21–38. http://dx.doi.org/10.29173/af29390.

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Abstract:
Résumé
 L’étiquette de minimaliste, celle de la nouvelle tendance littéraire et artistique de la fin des années soixante-dix, réunit des auteurs aux textes brefs, qui dans un mouvement de tabula rasa, partagent certaines inclinations esthétiques. Partisans de l’art de simplicité et de l’esthétique de la concision reconnue dans l’écriture par sobriété de l’expression, réduction de la trame narrative, «atomisation de l’intrigue», absence de sens historique, de grandes idées philosophiques, personnages anonymes, etc., ces auteurs se considèrent unanimement redevables à un avant-coureur commun : Samuel Beckett. Il en va de même pour les écrivains minimalistes d’Iran qui reconnaissent ouvertement leur dette envers Bahrâm Sâdeghi dont l’œuvre, parue pendant 1957- 1972, constitue l’une des explorations les plus originales de la narrativité minimaliste, avant que le courant soit répandu au pays. Précurseur du minimalisme en Iran, ce dernier s’approprie une figure marquante de son époque tenant compte du traitement particulier qu’il inflige au personnage et du parcours que poursuit cette ombre flottante dans une intrigue basée sur rien. Ainsi nous proposons-nous, dans cette étude, de cerner les aspects littéraires du minimalisme, notamment beckettien, dans la tentative scripturale de Sâdeghi. Nous y montrerons comment Sâdeghi a reproduit des procédés similaires dans son œuvre, notamment dans La Tranchée et les gourdes vides, en retrouvant les échos, directs/indirects, de l’écriture de Beckett chez l’auteur iranien. Les deux auteurs optent pour un processus de réforme dans lequel ils engagent leur système de littérature minimaliste afin de présenter leur position de contestation de l’ordre établi à leur manière ; une lecture comparative et intertextuelle permet de souligner leur démarche commune. 
 Mots-clés : Sâdeghi, Beckett, minimalisme, échange, interférence, avant-garde.
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McAdam, Jane. "BUILDING INTERNATIONAL APPROACHES TO CLIMATE CHANGE, DISASTERS, AND DISPLACEMENT." Windsor Yearbook of Access to Justice 33, no. 2 (2017): 1. http://dx.doi.org/10.22329/wyaj.v33i2.4841.

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Abstract:
On average, one person is displaced each second by a disaster-related hazard. Most people move within their own countries, but some are forced across international borders. This article outlines the scope of existing international legal frameworks to assist people displaced in the context of disasters and climate change, and suggests a variety of different tools that are required to address the phenomenon. Legal, policy, technical and scientific interventions, including disaster risk reduction, climate change adaptation and mitigation, development, and migration opportunities, will determine whether, and for how long, people can remain in their homes, and whether doing so enables them to lead dignified lives or exposes them to risks and increased vulnerability. Identifying the need for a broad, complementary set of policy strategies necessarily affects how international law should be progressively developed in this area. En moyenne, une personne est déplacée à chaque seconde en raison d’un danger lié à une catastrophe. La plupart d’entre elles sont déplacées à l’intérieur de leur pays mais certaines sont obligées de se rendre à l’étranger. Dans cet article, l’auteure décrit dans les grandes lignes la portée des cadres juridiques internationaux existants qui aident les personnes déplacées en raison de catastrophes, climatiques notamment, et propose différents outils qui sont nécessaires pour répondre à ce phénomène. Les interventions juridiques, politiques, techniques et scientifiques, notamment la réduction des risques de catastrophe, les mesures d’adaptation aux changements climatiques et d’atténuation, le développement et les possibilités migratoires, déterminent si les gens peuvent rester chez eux et pendant combien de temps et si le fait de rester chez eux leur permet de vivre dans la dignité ou les expose à des dangers et accroît leur vulnérabilité. L’établissement de la nécessité de stratégies d’action vastes et complémentaires a forcément un effet sur le sens dans lequel on devrait faire évoluer progressivement le droit international dans ce domaine.
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Trévidy, Frédérique, Daniela Torrot-Arrocet, Vanida Brunie, et al. "Étude sur la transférabilité d’une intervention d’éducation en santé dans le parc HLM : une méthode de recherche à l’épreuve du transfert pour décrire autrement les fonctions-clés." Global Health Promotion 28, no. 1_suppl (2021): 47–55. http://dx.doi.org/10.1177/1757975921989968.

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Abstract:
La transférabilité des interventions en santé est un enjeu essentiel à la réduction des inégalités sociales de santé. Mais ces interventions sont complexes et leur efficacité n’est pas garantie lors d’un transfert d’un contexte à l’autre. La description des fonctions-clés des interventions concourt à une meilleure transférabilité. Toutefois, celle-ci repose rarement sur une méthode permettant de concevoir l’intervention en situation de transfert. Cet article explicite le processus méthodologique permettant l’identification des fonctions-clés de l’intervention en situation de transfert, et leurs déclinaisons nommées : « éléments de passation » (EP). Nous nous sommes appuyés sur une recherche collaborative orientée par la conception (RoC) visant à concevoir une intervention d’éducation pour les locataires âgés du parc social, leur permettant de décider et d’agir pour adapter leur logement à leurs besoins. Deux cycles de recherche sont menés au sein d’entreprises sociales pour l’habitat (ESH) avec des comités de recherche réunissant chercheurs, locataires et professionnels. Plusieurs étapes collaboratives ont été nécessaires : l’étude du contexte de l’ESH1 et la création d’une culture commune ; la formation des professionnels impliqués dans l’intervention d’éducation ; la déclinaison du modèle selon les critères de transférabilité d’ASTAIRE (outil pour l’analyse de la transferabilité des interventions en promotion de la santé) ; l’identification des variations et des éléments stables du modèle au moment du transfert vers deux autres ESH ; l’identification des fonctions-clés du modèle et de ses « éléments de passation ». À l’épreuve du transfert, l’intervention est décrite en quatre catégories de fonctions-clés, déclinées en EP. Les EP sont des résultats issus de la RoC jugés signifiants par les acteurs de la recherche. Ce sont des phénomènes explicatifs révélant des situations à prévoir pour réussir le transfert et rendre l’intervention efficace. Ils permettent de donner sens aux fonctions-clés pour que les acteurs souhaitant transférer l’intervention dans leur contexte puissent mieux s’y préparer.
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Villar Quiles, Rocío Nur, Isabelle Richard, Céline Bouchet-Seraphin, and Tanya Stojkovic. "La dystrophie musculaire des ceintures de type R9 liée au gène FKRP." médecine/sciences 36 (December 2020): 28–33. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/2020239.

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Abstract:
Les mutations du gène FKRP codant la fukutin-related protein (FKRP) sont à l’origine d’un large éventail de myopathies allant de formes sévères de dystrophies musculaires congénitales associées à des anomalies structurales du système nerveux central, jusqu’à des tableaux de myalgies à l’effort ou d’hyperCKémie asymptomatique, en passant par une forme de dystrophie musculaire des ceintures, la LGMD-R9 (ex-LGMD-2I), pour limb girdle muscular dystrophy récessive de type R9. La LGMD-R9 se caractérise par un déficit proximal des ceintures prédominant initialement aux membres inférieurs, avec une atteinte respiratoire et cardiaque pouvant conditionner le pronostic vital. Le taux sérique de CPK est nettement élevé et s’accompagne, sur la biopsie musculaire, d’une formule dystrophique associée à une réduction de la glycosylation de l’α-dystroglycane visible en immunomarquage et par immunoblot. L’IRM musculaire montre typiquement une atteinte des muscles proximaux (iliopsoas, adducteurs, grands fessiers, quadriceps) avec une relative préservation des muscles de la loge antérieure des cuisses (gracilis et sartorius). L’analyse génétique, par séquençage spécifique du gène FKRP ou d’un panel regroupant l’ensemble des gènes impliqués dans la glycosylation de l’α-dystroglycane, ou bien d’un panel plus large de gènes, confirme généralement le diagnostic, la mutation la plus fréquente étant le faux-sens p.(Leu276Ile). Actuellement, le traitement de la LGMD-R9 est symptomatique, requérant une approche pluridisciplinaire. Une étude prospective d’histoire naturelle de la maladie est en cours en Europe (GNT-015-FKRP). Des approches thérapeutiques inédites sont envisagées, telles que la thérapie génique médiée par des vecteurs dérivés du virus adéno-associé (AAV). Celle-ci est efficace dans les modèles animaux, permettant une correction des défauts de glycosylation de l’a-dystroglycane et une augmentation de sa capacité de liaison à la matrice extracellulaire. En parallèle, des études précliniques ont montré, dans un modèle animal, l’efficacité du ribitol, un pentose alcool retrouvé dans des composés naturels, ce qui a conduit à un essai de phase I dont le développement clinique est en cours.
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Lambert, Claude. "De la nécessité de Désordre dans la Démocratie." Acta Europeana Systemica 6 (July 12, 2020): 41–48. http://dx.doi.org/10.14428/aes.v6i1.56803.

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Abstract:
Dans cet article, je propose dem'appuyer sur une évaluation de dysfonctionnement démocratique partagée par de nombreux citoyens. Pour ce faire, je propose d'appliquer la conjecture de Heinz Von Foerster à la société contemporaine. Laconjecturede von Foerster décrit le rapport de causalité circulaire entre une totalité (par exemple, une collectivité humaine) et ses éléments (les individus qui la composent). Elle établit que plus les relations inter-individuelles sont "rigides"plus le comportement de la totalité apparaîtra aux élémentsindividuels qui la composentcomme doté d'une dynamique propre qui échappe à leur maîtrise alors qu'elle sera d'autant plus prédictible par un observateur extérieur.C'est ainsi que je montrerai comment les relations entre les acteurs de nos sociétés sontdominées par le paradigme de l'échange marchand basé sur la quantification, l'équivalence et la liberté des acteurs. D'un point de vue éthique, on ne peut que se féliciter de la liberté ainsi permise. Au-delà du contenu de ce type de relation, je fais l'hypothèse qu'elles ont par nature un caractère rigide et prédictible dans la forme, rencontrant ainsi les conditions d'application de la conjecture de H. von Foerster. Ceci se manifeste par un sentiment régulièrement partagé que la totalité est guidée ou manipulée par un "pouvoir obscur" ou "main invisible". A la recherche de sens, cette perception alimente et justifie les discours populistes et les théories du complot. Cependant, on ne peut se satisfaire de cette explication en invitant les acteurs de l'intérieur à adopter le point de vue de l'observateur extérieur. Les deux objectivités –de l'intérieur et de l'extérieur -se valent selon le point de vue. Il est donc utile de rester au niveau du monde-vécu et d'explorer un angle de vue alternatif. C'est ainsi que l'on peut mettre en rapport la liberté individuelle permise par le marché vis-à-vis de la liberté d'engagement dans la vie sociale. Cette dernière est rencontrée au sein d'une communauté animée par le paradigme du don-contredon au sens de Marcel Mauss. Le paradigme du don se manifeste aujourd'hui dans les formes d'associations informelles: associations de voisins, réseaux d'échanges, mouvements de militance morale... La relation qui s'établi par le don a un caractère imprédictible et incertain qui tranche avec la "simplicité" et univocité de la relation marchande. Ce caractère incertain du don-contredon introduit dans la société de l'inattendu, ce qui d'un point de vue systémique est favorable à l'innovation et l'adaptation. On ne peut alors que s'inquiéter de la tendance actuelle à la marchandisation du service public, la professionnalisation du service aux personnes, à l'application des critères du marché au fonctionnement des associations du secteur non-marchand... Cette tendance représente une réduction de la complexité sociale favorable à la rigidification des relations. Il ne s'agit pas ici de faire le procès du paradigme de l'échange marchand car il assure l'indépendance et l'accès à l'étranger au réseau d'échange. Il s'agit de suggérer une multiplicité des typologies de relations. C'est ainsi que d'un point de vue systémique, on ne peut que se féliciter d'une certaine forme de désordre social. Le régime démocratique accueille par définition conflit, débat et diversité de comportements.
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Saraswati, Winarning Pratiwi. "LA TRANSFORMATION DU ROMAN UN SAC DE BILLES AU FILM: UNE ETUDE SELON L'ECRANISATION ET LA SEMIOLOGIE." Lingua Litteratia Journal 6, no. 1 (2019): 54–64. http://dx.doi.org/10.15294/ll.v6i1.30840.

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Abstract:
Le roman Un sac de billes est l’un des œuvres de Joseph Joffo. Ce roman prend le thème sur la Seconde Guerre mondiale en France, du point de vue des minorités, les Juifs. L’événement élucidé dans ce roman est La Shoah, l’extermination systématique entre cinq et six millions de Juifs par le Nazi, perpétré sur l’ordre d’Adolf Hitler. Ce roman raconte les deux frères exilés qui ont échappé aux soldats nazis, et ont dû se séparer de leurs familles. Un sac de billes a été publié par les Éditions Jean-Claude Lattès en 1973 et a été traduit en 18 langues jusqu'aujourd’hui. Ce roman est transformé par Christian Duguay au film en 2017. Cette recherche vise à analyser la transformation du roman au film en utilisant la théorie de l’écranisation de Pamusuk Eneste. Cette théorie se compose de la réduction, l’addition, et les changements variés de scène dans le déroulement, le personnage, et le fond. La chercheuse analyse aussi les transformations de l’adaptation Un sac de billes en utilisant la théorie sémiologique de Roland Barthes avec les cinq codes. Ce sont le code herméneutique, le code sémique, le code symbolique, le code proarétique et le code culturel. Les objets matériels dans cette recherche sont le roman Un sac de billes de Joseph Joffo et le film du même titre de Christian Duguay. Tandis que les objets formels sont la théorie de l’écranisation et la théorie sémiologique de cinq codes. La chercheuse utilise l’approche qualitative avec la méthode d'analyse descriptive. Dans la transformation du déroulement, il y a trente-cinq réductions, vingt-huit additions, et quinze variations. D’ailleurs, dans l’écranisation du personnage, il y a treize réductions, dix additions, et sept variations. Alors, dans l’écranisation du fond, il y a onze réductions, huit additions, et cinq variations. Dans la théorie sémiologique de cinq codes, la chercheuse a découvert trois codes importants, à savoir le code herméneutique, le code sémique et le code proairétique. C'est-a-dire que le réalisateur modifie les scènes du film avec un objectif spécifique: montrer le sens de l'histoire et les connotations cachées dans le roman, et les afficher dans le film dans l'espoir que le spectateur comprenne mieux les signes cachés.
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Gupta, Uma, and B. S. Gupta. "Gender Differences in Psychophysiological Responses to Music Listening." Music and Medicine 8, no. 1 (2016): 53. http://dx.doi.org/10.47513/mmd.v8i1.471.

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Abstract:
AbstractThis study presents a comparative account of psychophysiological responses to music listening in healthy males and females. The stimulus material was a slow-paced taped rāga Desi-Todi on a flute. The participants listened to music for 30 minutes a day, for 20 days. Pre- and post-treatment procedure was adopted for assessments on psychophysiological measures. The study supports the following conclusions: (1) music listening produced significant decreases in the blood pressure (both systolic and diastolic) and heart rate of females, but had no significant effect in males; (2) music listening reduced stress, anxiety and depression, enhanced life satisfaction, optimism and hope, and was perceived as making life more meaningful in males and females; (3) the effects of music listening, that is, reduction in negative affect, enhancement of positive affect (except the ‘hope’ scores), and decrease in blood pressure and heart rate, were more intense in females than males.Keywords: music listening, gender differences, psychophysiological responses, negative affect, positive affect, blood pressure, heart rateFrenchDifférences en fonction du sexe des réactions psycho- physiologiques à l’écoute musicaleCette études présente un compte-rendu comparatif des réactions psycho- physiologiques à l’écoute musicale par des hommes et des femmes sains. Le matériel sonore de stimulation était l’enregistement d’un motif lent joué à la flute dans le style Raga (Desi-Todi). Les participants ont écouté cette musique à raison de 30 mn par jour pendant 20 jours. Une procédure a été adoptée pour évaluer les mesures psycho-physiologiques en pré et post-traitement. L’étude soutient les conclusions suivantes : (1) l’écoute musicale a produit une baisse significative de la pression artérielle (diastolique et systolique) et de la fréquence cardiaque chez les femmes, mais n’a pas eu d’effet significatif chez les hommes; (2) l’écoute musicale a réduit le stress, l’anxiété et la dépression, amélioré le sentiment de satisfaction, d’optimisme et d’espérance, et a été perçue comme rendant la vie plus riche de sens chez l’homme et la femme; (3) les effets de l’écoute musicale, c’est-à-dire la réduction des effects négatifs, l’amélioration des effets positifs (à l’exception des résultats concernant l’espérance), et la diminution de la pression sanguine et de la fréquence cardiaque étaient plus intenses chez les femmes que chez les hommes.Mots clés :écoute musicale, différence sexuelle, réactions psycho-physiologiques, effet négatif, effet positif, pression artérielle, fréquence cardiaque
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Binda, Andrey Luis, and Roberto Verdum. "CLASSIFICAÇÃO DE EVENTOS PLUVIOMÉTRICOS EXTREMOS EM ÁREA AFETADA POR PROCESSOS DE ARENIZAÇÃO NO SUDOESTE DO RIO GRANDE DO SUL." GEOgraphia 21, no. 47 (2020): 97. http://dx.doi.org/10.22409/geographia2019.v21i47.a14426.

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Abstract:
Resumo: Areais são feições notáveis na paisagem dos campos da campanha gaúcha. Embora inicialmente tratadas como desertos, a gênese dos areais são antes decorrentes do clima úmido atual, principalmente da ação de chuvas torrenciais como elemento disparador dos processos de arenização. Esses processos são altamente dinâmicos no tempo e no espaço, de tal modo que os areais apresentam expansão/retração, dependendo, substancialmente, do regime de chuvas (excesso, redução ou ausência). Nesse sentido, visa-se, no presente trabalho apresentar a importância da classificação dos anos/meses-padrão como subsídio para o reconhecimento de eventos pluviométricos extremos, em área afetada por processos de arenização, no sudoeste do estado do Rio Grande do Sul. Os resultados apontam que os anos-padrão são categoricamente atrelados ao aumento do número de dias com chuva, que ensejam o aumento/redução dos totais anuais. Ao longo dos anos, notam-se sucessões de anos-padrão chuvosos/secos, caracterizando períodos marcadamente relacionados ao aumento/redução dos totais pluviométricos. Mensalmente, as chuvas também apresentam elevada variabilidade. Contudo, meses-padrão chuvosos e secos ocorreram em maior frequência, demonstrando que pode ocorrer intensificação nos processos de arenização. Isso ocorre quando um mês-padrão seco é sucedido por outro chuvoso, interferindo, sobretudo, na cobertura vegetal herbácea predominante sobre as formações superficiais e os solos no Pampa.Palavras-chave: EXTREME RAINFALL EVENTS CLASSIFICATION ON AREA AFFECTED BY SANDIZATION PROCESSES IN SOUTHWESTERN OF RIO GRANDE DO SUL STATE, BRAZILAbstract: Sand spots are remarkable features in the landscape of the southern Brazil grasslands. Although initially treated as deserts, the genesis of the sand deposits is due to the current humid climate, mainly from the action of torrential rains as a triggering element of the sandization processes. These processes are highly dynamic in the time and the space scales, so that the sand deposits presents expansion/retraction, depending substantially on the rainfall regime (excess, reduction or absence). In this sense, the objective of this paper is to present the importance of the classification of the standard-years/months as a basis for the recognition of extreme rainfall events on an area affected by sandization processes in the southwestern of Rio Grande do Sul State, Brazil. The results indicate that the standard-years classification are categorically associated of the increase in the number of rainy days, which induce the increase/reduction of annual totals. Over the years, there have been successions of rainy/dry standard-years, characterizing periods markedly related to the increase/reduction of total precipitation. Rainfall also presents high variability on a monthly basis. However, rainy and dry standard-months occurred more frequently, demonstrating that intensification may occur in the sandization processes. This occurs when a dry standard-month is followed by a rainy one, interfering mostly in the herbaceous vegetation on the surface formations and soils of grassland.Keywords: standard-years classification; standard-months classification; rainy days; rainfall variability. CLASSIFICATION DES ÉVÉNEMENTS PLUVIOMÉTRIQUES EXTRÊMES DANS LA ZONE AFFECTÉE PAR LES PROCÉDÉS D’ARÉNISATION DANS LE SUD-OUEST DE RIO GRANDE DO SULRésumé: Les sables sont des caractéris humide actuel, principalement à cause de l’action des pluies torrentielles comme déclencheur des processus d’arénisation. Ces processus sont très dynamiques dans le temps et dans l’espace, de telle sorte que les sables présentent une expansion/rétraction, en fonction, considérablement, du régime pluviométrique (excès, réduction ou absence). En ce sens là, le but de cet article est de présenter l’importance de classer les années/mois standard comme une subvention pour la reconnaissance des événements pluviométriques extrêmes, dans une zone affectée par des processus d’arénisation, dans le sud-ouest de l’État de Rio Grande do Sul. les résultats indiquent que les années standard sont catégoriquement connecté à l’augmentation du nombre de jours de pluie, ce qui rendre possible une augmentation/réduction des totaux annuels.Au fil des ans, des successions d’années standard pluvieuses/sèches ont été notées, caractérisant des périodes nettement liées à l’augmentation/la diminution des totaux pluviométriques. Mensuellement, les précipitations présentent également une grande variabilité. Cependant, les mois pluvieux et secs standard se sont produits plus fréquemment, ce qui montre que l’intensification des processus d’arénisation peut se produire. Cela se produit lorsqu’un mois sec standard est suivi d’un autre mois pluvieux, interférant principalement dans la végétation herbacée prédominante sur les formations superficielles et les sols de la Pampa. tiques notables du paysage rural de la campagne du Rio Grande do Sul. Cepandant initialement traitée comme un désert, la genèse des sables est plutôt grâce au climatMots clés: Années-standard; mois-standard; jours avec de la pluie; variabilité des précipitations
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Rivière, Guillaume. "Human-Computer Interaction against climate change: review of a controversy." Journal d'Interaction Personne-Système Volume 9, Number 1, Special..., Special Issue... (2021). http://dx.doi.org/10.46298/jips.7101.

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Abstract:
Human-Computer Interaction (HCI) is a means for Information and Communication Technologies to help facing the climate-change challenge. Researchers have conducted work on this way for two decades. They followed the track of progressive change through persuasion for individual consumption reduction. This track is however seriously discussed, what leads the community to retarget coming research. This paper reviews the main criticisms of the controversy that takes place in the community, and considers a possible track to overcome the problems: a radical change through new social practices. Un des moyens par lesquels les Technologies de l’Information et de la Communication peuvent contribuer à faire face au défi du changement climatique est par l’Interaction Homme-Machine. Des travaux de recherche ont déjà été conduits en ce sens depuis deux décennies. La voie empruntée, d’un changement progressif par réduction de la consommation individuelle, est cependant remise en cause sur certains points, ce qui doit amener la communauté à réorienter les prochains travaux de recherche. Cet article assemble les principales critiques issues de la controverse qui animent la communauté et envisage une voie ouverte pour remédier à cette remise en question : un changement radical par de nouvelles pratiques sociales.
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Payer, Maria Onice. "MEMÓRIA DA LÍNGUA E ENSINO: MODOS DE APARECIMENTO DE UMA LÍNGUA APAGADA NO TRABALHO DO ESQUECIMENTO." Organon 17, no. 35 (2003). http://dx.doi.org/10.22456/2238-8915.30025.

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Abstract:
L’article expose le fonctionnement actuel de la mémoire de lalangue des sujets immigrants, en considérant la réduction au silence deleur langue maternelle dans l’histoire brésilienne. Notre but est decomprendre la relation entre le sujet et la langue, dans la rencontre entrela langue nationale et la langue maternelle. Cette question a trait à laconnaissance des processus de subjetivation qui se présentent dansl’enseignement de la (des) langue(s) et également dans la relation pluslarge de la société avec elle(s), soit par le biais de la mémoire, soit parcelui de l’oubli. On y aborde certains aspects de la relation sujet/languequi se manifestent à travers le rire dans l’énonciation d’une langue réduiteau silence; du chanter dans cette langue; à travers la survalorisation desformes considérées comme correctes de la langue nationale, et aussi ladénégation (méconaissance) de la présence d’autres langues dans lamémoire linguistique des locuteurs - quand en fait leurs traces sontprésentes dans la pratique langagière. En ce sens, il n’est pas suffisantd’enseigner des langues réduites au silence dans les régionsd’immigration, comme il le semble à première vue. On soutientl’importance d’un effectif travail de mémoire dans le sujet, pour la compréhension de la dimension discursive, telle qu’elle se présente dansla situation historique de l’immigration au Brésil.
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Almeida, Naara Perdigão Cota de, Idelbrando Araújo Lima Júnior, Lucas do Rêgo Góes Azevedo, et al. "Nombre de cas d’hépatite contractée dans des accidents du travail au Brésil entre 2009 et 2018." Revista Científica Multidisciplinar Núcleo do Conhecimento, December 17, 2020, 28–37. http://dx.doi.org/10.32749/nucleodoconhecimento.com.br/sante/cas-dhepatite.

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Abstract:
L’hépatite virale est un grave problème de santé publique dans le monde et au Brésil. Il s’agit de maladies de notification obligatoire instituées par le ministère brésilien de la Santé (MS). Les dossiers des personnes touchées devraient être effectués dans le système d’information sur les maladies à déclaration obligatoire (SINAN), qui devrait notifier tous les cas probables, confirmés et les foyers. L’objectif de ces travaux est de quantifier le nombre de cas d’hépatite contractée dans des accidents du travail au Brésil entre 2009 et 2018. Il s’agit d’une étude est une analyse quantitative observationnelle rétrospective des données épidémiologiques étudiées. En ce sens, des recherches ont été effectuées dans les bases de données du portail national DATASUS (https://datasus.saude.gov.br/). Les accidents du travail contribuent efficacement aux taux d’incidence actuels de l’hépatite virale au Brésil, ainsi qu’à la réduction de la qualité de vie des travailleurs – en particulier ceux de la santé. Des incohérences entre les données épidémiologiques enregistrées dans SINAN et les études dans la littérature peuvent démontrer la présence d’une sous-déclaration. En raison de la rareté relative et de la contradiction des études, il n’existe pas de profil bien établi de contamination dans les services de santé et il est nécessaire de poursuivre les études sur le sujet.
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Carrier, Nicolas, and Pierre Lauzon. "Se shooter en présence d’intervenants ! ?" Articles 2, no. 1 (2003). http://dx.doi.org/10.7202/007183ar.

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Abstract:
Résumé Au Canada, depuis la fin des années 1990, la mise en place de lieux d’injection de drogues illicites (LIDI) est réclamée par des acteurs variés pour différents motifs, les principaux étant d’ordre sociosanitaire. Alors que les LIDI constituent une stratégie de réduction des méfaits qui suscite un attrait certain pour le politique, les consommateurs sont largement absents des débats entourant leur instauration éventuelle, du moins dans le cas de Montréal. C’est ce cas auquel les auteurs se consacrent dans cet article. Certes, on consulte les consommateurs au moyen de questionnaires, mais ces pratiques sont interrogatives et étrangères à une démarche compréhensive. Nous présentons ici une recherche qualitative inductive sur ce que signifie pour des consommateurs marginalisés la disponibilité éventuelle de LIDI à Montréal. La recherche permet également de connaître le type de ressources qu’ils souhaiteraient, le cas échéant, voir mises en place. Les discours des consommateurs conduisent à identifier leurs conditions de vie, la marginalisation et le contrôle social qu’ils subissent en raison du statut socio-juridique des substances qu’ils consomment comme les principales cibles que devraient prendre les services mis en place pour rendre possible l’amélioration de leur bien-être. On observe ainsi une disjonction importante entre, d’une part, le sens que revêt pour les consommateurs la mise en place éventuelle de LIDI à Montréal et, d’autre part, les principes de légitimation utilisés par les acteurs réclamant l’instauration de tels lieux.
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Gur, Bekir S., and David A. Wiley. "Instructional Technology and Objectification." Canadian Journal of Learning and Technology / La revue canadienne de l’apprentissage et de la technologie 33, no. 3 (2008). http://dx.doi.org/10.21432/t2pw2x.

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Abstract:
Objectification refers to the way in which everything (including human beings) is treated as an object, raw material, or resource to be manipulated and used. In this article, objectification refers to the way that education is often reduced to the packaging and delivery of information. A critique of objectification in instructional technology is presented. In the context of Heidegger’s critique of technology, the authors claim that objectification in education is metaphysical in the sense that the intelligibility (being) of education is equated with ready-to-use packages, and thus is reduced to delivery and transmission of objects. The embodiment dimension of teaching and learning can help us in resisting this reduction. The authors argue that objectification increases bureaucratic control over the teaching process and deskills teachers; and by which teachers are proletarianized. The authors conclude that instructional designers should create structures in which a care relation and dialogue between students and teachers can take place. Résumé: L’objectification réfère à la façon dont tout (incluant les être humains) est traité comme un objet, une matière première ou une ressource qui peut être manipulée et utilisée. Dans cet article, l’objectification réfère à la façon dont l’éducation est souvent réduite à la mise en boîte et à la livraison de l’information. Une critique de l’objectification en technologie éducative est présentée. Dans le contexte de la critique de la technologie par Heidegger, les auteurs prétendent que l’objectification en éducation est métaphysique dans le sens que l’intelligibilité (être) de l’éducation équivaut à la mise en boîte prêt-à –utiliser, et se résume donc à la livraison et à la transmission d’objets. L’incarnation de l’enseignement et de l’apprentissage peuvent nous aider à résister à cette réduction. Les auteurs arguent que l’objectification augment le contrôle bureaucratique sur le processus d’enseignement et déqualifie les enseignants; de ce fait, les enseignants deviennent prolétariens. Les auteurs concluent que les technologues de l’éducation devraient créer des structures dans lesquelles une relation aidante et un dialogue entre l’étudiant et l’enseignant peuvent prendre place.
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Philip, Donald N. "Pilgrims' Progress: The journey towards a knowledge building community in a university undergraduate class / Le voyage du pèlerin: Le parcours vers la création d’une communauté d’apprentissage dans une classe de premier cycle universitaire." Canadian Journal of Learning and Technology / La revue canadienne de l’apprentissage et de la technologie 38, no. 1 (2012). http://dx.doi.org/10.21432/t2mk5b.

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Abstract:
The purpose of this study was to examine the progress of a class of third- and fourth-year undergraduate science students as they attempted to create a knowledge building community in a blended or hybrid science education class. The research sought to examine this process through analyses of the frequency of their note postings and responses, and through a social network analysis of their communication patterns for note reading. These data were automatically harvested by the Knowledge Forum knowledge building environment, and downloaded for later analysis. Contribution levels indicated that the frequency of note postings increased three-fold following the mid-term of the course causing maladaptive student work patterns to reduce information overload. As well, the disparity between high-frequency note posting students and low-frequency note posting students followed a linear curve with the ratio between the highest posting and lowest posting student to be 2.7:1. A similar pattern was found with regard to responses. A disparity was also found among the students in the number of postings read, with the highest note reading student reading six times the number of notes as the lowest note reading student.The social network analyses revealed evidence of community formation in the note reading network. Analysis showed both one-way and reciprocal interactions, indicating that the pathways needed for the transfer of complex information were present. Considering all the data together, while some communication patterns necessary for a knowledge building community were present, contribution patterns suggested that a true knowledge building community did not form, but that there was progress towards it. Cette étude avait pour objet d’étudier la progression d’un groupe d’étudiants en sciences de troisième et de quatrième années du premier cycle universitaire dans leur tentative de créer une communauté d’apprentissage dans une classe hybride d’étude des sciences. Cette recherche visait à étudier le processus à partir de l’analyse de la fréquence d’affichage et de réponse aux notes de la part des étudiants, et de l’analyse de leurs habitudes de communication lors de la lecture de notes. Ces données étaient recueillies automatiquement par l’environnement de partage des connaissances Knowledge Forum et téléchargées pour des analyses ultérieures. Les niveaux de participation indiquaient que la fréquence des affichages de notes augmentait du triple après la mi-session, entraînant une réduction de la surcharge d’information dans les habitudes de travail sources d’une mauvaise adaptation chez les étudiants. De plus, la disparité entre les étudiants qui affichaient fréquemment et les étudiants qui affichaient peu suivait une courbe linéaire selon le rapport 2,7 :1. Le profil des réponses aux notes présentait une tendance similaire. On observait également une disparité entre les étudiants du point de vue du nombre d’affichages lus, où les étudiants dont la fréquence de lecture était plus élevée lisaient six fois plus d’affichages que les étudiants dont la fréquence de lecture était moins élevée. Les analyses du réseau social ont révélé des formations communautaires dans le réseau de lecture des notes. L’analyse a démontré des interactions tant à sens unique que réciproques, indiquant que les canaux nécessaires à la transmission d’informations complexes étaient présentes. Compte tenu de l’ensemble de ces données, malgré la présence de certaines habitudes de communication nécessaires à la formation d’une communauté d’apprentissage, les tendances observées dans la participation suggèrent qu’une véritable communauté d’apprentissage ne s’est pas formée; néanmoins, elles dénotent une progression en ce sens.
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Sneessens, Henri, and Bruno Van der Linden. "Numéro 33 - septembre 2005." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15943.

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Abstract:
Les préretraites ont été conçues initialement comme un instrument visant à répondre aux difficultés créées par les destructions d’emploi et la montée du chômage des années 70-80 et à privilégier l’avenir en privilégiant l’emploi des jeunes. L’instrument est-il approprié ? S’il ne l’est pas, quelles orientations suivre ? Et que penser des propositions gouvernementales dans le document "Vieillissement actif" ?
 Les faits observés
 Quand on regarde les faits au cours des trente dernières années, on constate le recours massif aux retraits du marché du travail (9 % de la population active en 2005). Parallèlement, sur la même période, on constate une baisse des taux d’emploi. Les taux de chômage des classes d’âge directement concernées sont relativement bas également. Il n’en est pas de même des autres classes d’âge, qui ne semblent pas avoir bénéficié de ces retraits massifs. Le taux d’emploi des 50-64 a certes augmenté sensiblement en Belgique au cours des dernières années. Mais le redressement est nettement moins rapide qu’aux Pays-Bas par exemple; il reste également trop faible pour ramener l’écart avec la France à la valeur observée au début des années 80.
 Diagnostic
 Au-delà de l’observation des faits, l’analyse que nous résumons dans ce numéro 33 de Regards économiquesconduit à la conclusion que les préretraites n’ont pas soutenu le niveau de l’emploi en Belgique. À moyen et long terme, les coûts de production sont un déterminant central du volume d’activité et de l’emploi. La contraction de la population active entraîne des pressions salariales accrues qui se répercutent sur les prix de vente et sur le volume d’activité, et donc sur l’emploi. Ces effets négatifs sur l’emploi sont renforcés lorsque la réduction de population active implique des dépenses supplémentaires en matière de pensions de retraite et un relèvement des taxes sur le travail.
 Les destructions d’emplois sont un phénomène permanent dans nos économies, phénomène qui s’accompagne de créations d’emplois, dont on parle sans doute moins. Les destructions d’emplois impliquent un coût privé pour les entreprises comme pour les travailleurs concernés. Les mesures facilitant les retraits de la vie active réduisent les coûts privés en limitant la perte de revenu du travailleur et les coûts de restructuration des entreprises. Elles impliquent simultanément un coût important pour la collectivité en réduisant durablement le nombre d’emplois et en accroissant la charge des transferts et pensions. Ce coût pour la collectivité est à prendre en compte si l’on veut assurer la pérennité de notre système de sécurité sociale.
 Les retraits anticipés ne sont pas toujours la conséquence de restructurations. Une fraction non négligeable des retraits anticipés semble refléter un choix délibéré. La taxe implicite sur le revenu du travail des personnes en fin de carrière due au système de (pré-)retraite atteint 55 % pour un travailleur de 60-65 ans. Un taux de taxation de 55 % signifie qu’en travaillant une année de plus ondiminue la valeur actualisée des revenus de pension futurs d’un montant égal à 55 % du dernier salaire. Cette taxe implicite incite à se retirer prématurément du marché du travail.
 Orientations de politique économique
 Ce diagnostic remet en cause l’idée selon laquelle maintenir les travailleurs âgés en emploi constitue une menace pour l’emploi des "plus jeunes". Dans ce contexte et compte tenu de l’évolution démographique et de la diminution des taux de mortalité, la fin des facilités de retraits de vie active se justifie, si pas pour tous, en tout cas pour beaucoup. Certes, pas d’un coup car l’adaptation des mentalités comme celle de la législation et des conventions ne peuvent s’effectuer instantanément.
 Comment s’y prendre ? Quelques balises
 (i) Mettre fin aux distorsions qui pénalisent la poursuite de la vie active
 - Retraites anticipées
 Pour les travailleurs d’au moins 60 ans dont la carrière est jugée complète du point de vue du calcul des retraites, la décision d’anticiper ou non le passage à la retraite ne doit pas entraîner de changement dans la valeur actualisée des revenus de pension futurs. La décision d’anticiper sa retraite doit seulement entraîner une diminution de la valeur annuelle de la pension. Le cumul d’un salaire et d’un revenu de pension doit alors être autorisé. Les mêmes principes s’appliquent aux travailleurs dont la carrière est incomplète, avec pour seule différence la possibilité de continuer d’accumuler des droits à la pension jusqu’à l’âge de 65 ans, selon les règles en vigueur aujourd’hui. Cette approche des retraites anticipées permet d’éliminer la taxation implicite des revenus du travail impliquée par le système actuel.Elle contribue à améliorer le bien-être des plus âgés, à stimuler l’emploi et améliorer l’équilibre des finances publiques.
 - Destructions d’emploi
 En cas de licenciement, nous plaidons pour que la personne reste demandeur d’emploi, quel que soit son âge, et que la période de chômage reste une période assimilée du point de vue du calcul de la retraite. Nous plaidons pour que l’allocation complémentaire négociée lors d’un licenciement ou d’une cessation d’activité anticipée soit traitée comme un salaire du point de vue de la (para)fiscalité et qu’elle soit payée jusqu’à l’âge de la retraite anticipée, y compris lorsqu’il y a reprise d’emploi. Ceci devrait encourager la recherche d’emploi et l’acceptation d’offres d’emploi le cas échéant moins rémunératrices.
 (ii) Des politiques basées sur une vision dynamique de l’évolution des carrières
 Favoriser, tout au long de la carrière, des comportements qui permettent de soutenir les exigences du marché du travail : formation, possibilité de retrait temporaire pour mieux concilier vie professionnelle et vie privée, attention permanente aux conditions de travail. Le développement de retraits du marché du travail à temps partiel ou de formules de réduction du temps de travail, accompagnés d’une allocation sociale, nous paraissent la meilleure réponse au problème des métiers usants. On ne saurait sous-estimer néanmoins la difficulté d’énoncer des critères objectifs permettant de définir sans ambiguïté les métiers usants, physiquement ou psychologiquement.
 (iii)Réduire le coût des travailleurs âgés peu qualifiés
 L’objectif est de stimuler en priorité l’emploi des moins qualifiés, groupe dans lequel on observe des retraits d’activité les plus importants et les plus précoces, dès l’âge de 50 ans. Le critère d’âge utilisé seul est un mauvais critère de ciblage des allégements structurels. La variable "âge" a du sens (i) si elle est combinée avec d’autres critères (en particulier le niveau des salaires, comme approximation du niveau de qualification) et (ii) si l’on évite des seuils tranchés, sources d’effets pervers sur le groupe d’âge immédiatement inférieur.
 (iv)Une réflexion de fond sur les progressions salariales à l’ancienneté
 Les progressions salariales à l’ancienneté ou en fonction de l’âge présentent des avantages et des inconvénients. Ce point mérite une réflexion de fond, qui peut être couplée à la discussion sur le calcul des droits à la pension (vus comme un salaire différé).
 (v) Le renforcement de la protection de l’emploi : une fausse solution
 L’obligation d’outplacement au-delà d’un seuil d’âge et à charge de l’entreprise, que l’on envisage actuellement, impliquerait une hausse du coût de licenciement des travailleurs "âgés", et donc un frein à leur embauche. Si les prestations de service d’outplacement sont en elles-mêmes efficaces, leur financement gagnerait plutôt à se faire via un fonds interprofessionnel alimenté par des cotisations d’employeurs calculées en fonction de leur pratique historique de licenciement quel que soit l’âge du travailleur.
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Sneessens, Henri, and Bruno Van der Linden. "Numéro 33 - septembre 2005." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2005.09.02.

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Abstract:
Les préretraites ont été conçues initialement comme un instrument visant à répondre aux difficultés créées par les destructions d’emploi et la montée du chômage des années 70-80 et à privilégier l’avenir en privilégiant l’emploi des jeunes. L’instrument est-il approprié ? S’il ne l’est pas, quelles orientations suivre ? Et que penser des propositions gouvernementales dans le document "Vieillissement actif" ?
 Les faits observés
 Quand on regarde les faits au cours des trente dernières années, on constate le recours massif aux retraits du marché du travail (9 % de la population active en 2005). Parallèlement, sur la même période, on constate une baisse des taux d’emploi. Les taux de chômage des classes d’âge directement concernées sont relativement bas également. Il n’en est pas de même des autres classes d’âge, qui ne semblent pas avoir bénéficié de ces retraits massifs. Le taux d’emploi des 50-64 a certes augmenté sensiblement en Belgique au cours des dernières années. Mais le redressement est nettement moins rapide qu’aux Pays-Bas par exemple; il reste également trop faible pour ramener l’écart avec la France à la valeur observée au début des années 80.
 Diagnostic
 Au-delà de l’observation des faits, l’analyse que nous résumons dans ce numéro 33 de Regards économiquesconduit à la conclusion que les préretraites n’ont pas soutenu le niveau de l’emploi en Belgique. À moyen et long terme, les coûts de production sont un déterminant central du volume d’activité et de l’emploi. La contraction de la population active entraîne des pressions salariales accrues qui se répercutent sur les prix de vente et sur le volume d’activité, et donc sur l’emploi. Ces effets négatifs sur l’emploi sont renforcés lorsque la réduction de population active implique des dépenses supplémentaires en matière de pensions de retraite et un relèvement des taxes sur le travail.
 Les destructions d’emplois sont un phénomène permanent dans nos économies, phénomène qui s’accompagne de créations d’emplois, dont on parle sans doute moins. Les destructions d’emplois impliquent un coût privé pour les entreprises comme pour les travailleurs concernés. Les mesures facilitant les retraits de la vie active réduisent les coûts privés en limitant la perte de revenu du travailleur et les coûts de restructuration des entreprises. Elles impliquent simultanément un coût important pour la collectivité en réduisant durablement le nombre d’emplois et en accroissant la charge des transferts et pensions. Ce coût pour la collectivité est à prendre en compte si l’on veut assurer la pérennité de notre système de sécurité sociale.
 Les retraits anticipés ne sont pas toujours la conséquence de restructurations. Une fraction non négligeable des retraits anticipés semble refléter un choix délibéré. La taxe implicite sur le revenu du travail des personnes en fin de carrière due au système de (pré-)retraite atteint 55 % pour un travailleur de 60-65 ans. Un taux de taxation de 55 % signifie qu’en travaillant une année de plus ondiminue la valeur actualisée des revenus de pension futurs d’un montant égal à 55 % du dernier salaire. Cette taxe implicite incite à se retirer prématurément du marché du travail.
 Orientations de politique économique
 Ce diagnostic remet en cause l’idée selon laquelle maintenir les travailleurs âgés en emploi constitue une menace pour l’emploi des "plus jeunes". Dans ce contexte et compte tenu de l’évolution démographique et de la diminution des taux de mortalité, la fin des facilités de retraits de vie active se justifie, si pas pour tous, en tout cas pour beaucoup. Certes, pas d’un coup car l’adaptation des mentalités comme celle de la législation et des conventions ne peuvent s’effectuer instantanément.
 Comment s’y prendre ? Quelques balises
 (i) Mettre fin aux distorsions qui pénalisent la poursuite de la vie active
 - Retraites anticipées
 Pour les travailleurs d’au moins 60 ans dont la carrière est jugée complète du point de vue du calcul des retraites, la décision d’anticiper ou non le passage à la retraite ne doit pas entraîner de changement dans la valeur actualisée des revenus de pension futurs. La décision d’anticiper sa retraite doit seulement entraîner une diminution de la valeur annuelle de la pension. Le cumul d’un salaire et d’un revenu de pension doit alors être autorisé. Les mêmes principes s’appliquent aux travailleurs dont la carrière est incomplète, avec pour seule différence la possibilité de continuer d’accumuler des droits à la pension jusqu’à l’âge de 65 ans, selon les règles en vigueur aujourd’hui. Cette approche des retraites anticipées permet d’éliminer la taxation implicite des revenus du travail impliquée par le système actuel.Elle contribue à améliorer le bien-être des plus âgés, à stimuler l’emploi et améliorer l’équilibre des finances publiques.
 - Destructions d’emploi
 En cas de licenciement, nous plaidons pour que la personne reste demandeur d’emploi, quel que soit son âge, et que la période de chômage reste une période assimilée du point de vue du calcul de la retraite. Nous plaidons pour que l’allocation complémentaire négociée lors d’un licenciement ou d’une cessation d’activité anticipée soit traitée comme un salaire du point de vue de la (para)fiscalité et qu’elle soit payée jusqu’à l’âge de la retraite anticipée, y compris lorsqu’il y a reprise d’emploi. Ceci devrait encourager la recherche d’emploi et l’acceptation d’offres d’emploi le cas échéant moins rémunératrices.
 (ii) Des politiques basées sur une vision dynamique de l’évolution des carrières
 Favoriser, tout au long de la carrière, des comportements qui permettent de soutenir les exigences du marché du travail : formation, possibilité de retrait temporaire pour mieux concilier vie professionnelle et vie privée, attention permanente aux conditions de travail. Le développement de retraits du marché du travail à temps partiel ou de formules de réduction du temps de travail, accompagnés d’une allocation sociale, nous paraissent la meilleure réponse au problème des métiers usants. On ne saurait sous-estimer néanmoins la difficulté d’énoncer des critères objectifs permettant de définir sans ambiguïté les métiers usants, physiquement ou psychologiquement.
 (iii)Réduire le coût des travailleurs âgés peu qualifiés
 L’objectif est de stimuler en priorité l’emploi des moins qualifiés, groupe dans lequel on observe des retraits d’activité les plus importants et les plus précoces, dès l’âge de 50 ans. Le critère d’âge utilisé seul est un mauvais critère de ciblage des allégements structurels. La variable "âge" a du sens (i) si elle est combinée avec d’autres critères (en particulier le niveau des salaires, comme approximation du niveau de qualification) et (ii) si l’on évite des seuils tranchés, sources d’effets pervers sur le groupe d’âge immédiatement inférieur.
 (iv)Une réflexion de fond sur les progressions salariales à l’ancienneté
 Les progressions salariales à l’ancienneté ou en fonction de l’âge présentent des avantages et des inconvénients. Ce point mérite une réflexion de fond, qui peut être couplée à la discussion sur le calcul des droits à la pension (vus comme un salaire différé).
 (v) Le renforcement de la protection de l’emploi : une fausse solution
 L’obligation d’outplacement au-delà d’un seuil d’âge et à charge de l’entreprise, que l’on envisage actuellement, impliquerait une hausse du coût de licenciement des travailleurs "âgés", et donc un frein à leur embauche. Si les prestations de service d’outplacement sont en elles-mêmes efficaces, leur financement gagnerait plutôt à se faire via un fonds interprofessionnel alimenté par des cotisations d’employeurs calculées en fonction de leur pratique historique de licenciement quel que soit l’âge du travailleur.
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Bodart, Vincent, Laurence Jacquet, and Bruno Van der Linden. "Numéro 6 - novembre 2002." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.16233.

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Abstract:
Les négociations salariales dans le cadre de l’accord interprofessionnel 2003-2004 vont prochainement débuter. Ce numéro de Regards Economiques se penche sur les enjeux, les raisons et les modalités de la modération salariale en Belgique.
 1. Les enjeux
 Face à l’arbitrage entre salaire et emploi étayé ci-dessous, notre point de vue est qu’il faut davantage mettre l’accent sur le développement de l’emploi que sur la croissance des salaires. Cette priorité à l’emploi s’explique par le rôle de celui-ci dans l’insertion sociale et par le souci de sauvegarder une sécurité sociale efficace face au choc du vieillissement de la population et en présence de notre fort endettement public. Nous sommes bien conscients que l’emploi doit vérifier certaines caractéristiques pour être un vecteur d’insertion sociale. Même si nous n’abordons pas ces aspects ici, la négociation collective et la législation relatives aux conditions de travail sont donc essentielles elles aussi.
 2. Les raisons
 L’analyse d’un éventail de données statistiques livrent plusieurs enseignements. Primo, ils rappellent que le niveau du coût salarial en Belgique est parmi les plus élevés en Europe. Secundo, il semble bien que la croissance du coût salarial en Belgique ait pu effectivement être maîtrisée depuis l’entrée en vigueur de la loi de 1996 relative à la promotion de l’emploi et à la sauvegarde préventive de la compétitivité. Les coûts salariaux unitaires ont cependant progressé plus rapidement que dans les pays voisins, provoquant ainsi une détérioration de la compétitivité de l’économie belge. Tertio, les performances d’emploi de la Belgique s’améliorent mais demeurent extrêmement préoccupantes pour une série de groupes de la population (travailleurs moins qualifiés, travailleurs de nationalité non européenne, travailleurs âgés).
 Toutes les études disponibles pour la Belgique aboutissent à la même conclusion : le niveau macroéconomique de l’emploi varie négativement avec celui des coûts salariaux. Cette relation est la résultante d’effets tantôt positifs, tantôt négatifs. Cette conclusion pourrait donc s’inverser si les coûts salariaux baissaient fortement. On n’en est cependant pas là. La modération du coût salarial n’est certainement pas la panacée pour répondre à la situation préoccupante des groupes de population mentionnés à l’instant. La stimulation de l’offre d’emploi que cette modération favorise est cependant un complément indispensable à un ensemble de mesures structurelles bien coordonnées (relèvement des qualifications les plus basses, poursuite des actions ciblées sur des sous-régions particulièrement meurtries, abandon des freins à la mobilité des travailleurs, révision du profil salarial en fonction de l’âge ou de l’ancienneté, accroissement de l’écart entre revenu en emploi et revenu d’allocation en jouant sur la (para-)fiscalité, etc.).
 Les perspectives conjoncturelles peu brillantes pour le futur immédiat renforcent la nécessité d’une modération salariale. On sait en effet qu’en ces périodes assez déprimées sur le plan de l’embauche, les plus qualifiés vont davantage prospecter les marchés du travail où ils sont en quelque sorte "sur-qualifiés". Promouvoir une offre d’emplois dynamique dans tout l’éventail des qualifications est alors une manière de limiter ce phénomène dont seuls les plus qualifiés tirent un parti clair.
 3. Les modalités
 Depuis l’accord interprofessionnel de 1999-2000, la norme salariale est avant tout devenue "indicative". Elle est une recommandation des partenaires sociaux réunis au niveau national à l’égard des partenaires des négociations sectorielles et d’entreprise. Compte tenu des faits observés en Belgique depuis le premier choc pétrolier et des analyses réalisées depuis, il est fort plausible que se coordonner sur une norme, même fruste, est préférable à une absence de coordination.
 Pour que la modération salariale contribue le plus largement possible au développement de l’emploi, des aménagements complémentaires au système actuel nous semblent nécessaires. Ceux-ci se situent à trois niveaux.
 
 Pour favoriser la création d’emploi, il est primordial que les importants allégements structurels de cotisations sociales contribuent pleinement à la réduction du coût du travail. On recommande donc de maîtriser la croissance des salaires bruts afin que les baisses de cotisation structurelles allègent le coût salarial et stimule l’emploi. Cette maîtrise aurait une réciproque en ce sens que la réforme fiscale et les allégements de cotisations personnelles au bas de l’échelle salariale ne devraient pas être récupérées par les employeurs lors de la négociation du niveau des salaires bruts. Ces réformes pourraient alors pleinement jouer leurs rôles de soutien aux bas revenus et d’incitation à la recherche d’emploi et à la participation au marché du travail.
 L’indexation automatique assure tous les salariés contre le risque généré par des mouvements de prix et constitue à ce titre un mécanisme à préserver. Il faut toutefois souligner qu’en cas de hausse de prix des produits importés, l’appauvrissement collectif qui en résulte risque d’être aggravé par l’indexation automatique. Lorsque des biens importés qui ont un poids significatif dans l’"indice-santé" connaissent des hausses substantielles et durables de prix, il faudrait veiller à la suspension de l’indexation automatique des salaires sur ces prix et trouver d’autres modalités pour répondre à la dégradation de la situation socio-économique de certains groupes en présence de tels chocs.
 Tant la modération salariale que les allègements de la parafiscalité doivent faire l’objet d’une coordination au niveau européen. Sans une coordination forte au sein de l’UE, les dispositions prises au niveau de chaque Etat seront sous-optimales.
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Bodart, Vincent, Laurence Jacquet, and Bruno Van der Linden. "Numéro 6 - novembre 2002." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2002.11.01.

Full text
Abstract:
Les négociations salariales dans le cadre de l’accord interprofessionnel 2003-2004 vont prochainement débuter. Ce numéro de Regards Economiques se penche sur les enjeux, les raisons et les modalités de la modération salariale en Belgique.
 1. Les enjeux
 Face à l’arbitrage entre salaire et emploi étayé ci-dessous, notre point de vue est qu’il faut davantage mettre l’accent sur le développement de l’emploi que sur la croissance des salaires. Cette priorité à l’emploi s’explique par le rôle de celui-ci dans l’insertion sociale et par le souci de sauvegarder une sécurité sociale efficace face au choc du vieillissement de la population et en présence de notre fort endettement public. Nous sommes bien conscients que l’emploi doit vérifier certaines caractéristiques pour être un vecteur d’insertion sociale. Même si nous n’abordons pas ces aspects ici, la négociation collective et la législation relatives aux conditions de travail sont donc essentielles elles aussi.
 2. Les raisons
 L’analyse d’un éventail de données statistiques livrent plusieurs enseignements. Primo, ils rappellent que le niveau du coût salarial en Belgique est parmi les plus élevés en Europe. Secundo, il semble bien que la croissance du coût salarial en Belgique ait pu effectivement être maîtrisée depuis l’entrée en vigueur de la loi de 1996 relative à la promotion de l’emploi et à la sauvegarde préventive de la compétitivité. Les coûts salariaux unitaires ont cependant progressé plus rapidement que dans les pays voisins, provoquant ainsi une détérioration de la compétitivité de l’économie belge. Tertio, les performances d’emploi de la Belgique s’améliorent mais demeurent extrêmement préoccupantes pour une série de groupes de la population (travailleurs moins qualifiés, travailleurs de nationalité non européenne, travailleurs âgés).
 Toutes les études disponibles pour la Belgique aboutissent à la même conclusion : le niveau macroéconomique de l’emploi varie négativement avec celui des coûts salariaux. Cette relation est la résultante d’effets tantôt positifs, tantôt négatifs. Cette conclusion pourrait donc s’inverser si les coûts salariaux baissaient fortement. On n’en est cependant pas là. La modération du coût salarial n’est certainement pas la panacée pour répondre à la situation préoccupante des groupes de population mentionnés à l’instant. La stimulation de l’offre d’emploi que cette modération favorise est cependant un complément indispensable à un ensemble de mesures structurelles bien coordonnées (relèvement des qualifications les plus basses, poursuite des actions ciblées sur des sous-régions particulièrement meurtries, abandon des freins à la mobilité des travailleurs, révision du profil salarial en fonction de l’âge ou de l’ancienneté, accroissement de l’écart entre revenu en emploi et revenu d’allocation en jouant sur la (para-)fiscalité, etc.).
 Les perspectives conjoncturelles peu brillantes pour le futur immédiat renforcent la nécessité d’une modération salariale. On sait en effet qu’en ces périodes assez déprimées sur le plan de l’embauche, les plus qualifiés vont davantage prospecter les marchés du travail où ils sont en quelque sorte "sur-qualifiés". Promouvoir une offre d’emplois dynamique dans tout l’éventail des qualifications est alors une manière de limiter ce phénomène dont seuls les plus qualifiés tirent un parti clair.
 3. Les modalités
 Depuis l’accord interprofessionnel de 1999-2000, la norme salariale est avant tout devenue "indicative". Elle est une recommandation des partenaires sociaux réunis au niveau national à l’égard des partenaires des négociations sectorielles et d’entreprise. Compte tenu des faits observés en Belgique depuis le premier choc pétrolier et des analyses réalisées depuis, il est fort plausible que se coordonner sur une norme, même fruste, est préférable à une absence de coordination.
 Pour que la modération salariale contribue le plus largement possible au développement de l’emploi, des aménagements complémentaires au système actuel nous semblent nécessaires. Ceux-ci se situent à trois niveaux.
 
 Pour favoriser la création d’emploi, il est primordial que les importants allégements structurels de cotisations sociales contribuent pleinement à la réduction du coût du travail. On recommande donc de maîtriser la croissance des salaires bruts afin que les baisses de cotisation structurelles allègent le coût salarial et stimule l’emploi. Cette maîtrise aurait une réciproque en ce sens que la réforme fiscale et les allégements de cotisations personnelles au bas de l’échelle salariale ne devraient pas être récupérées par les employeurs lors de la négociation du niveau des salaires bruts. Ces réformes pourraient alors pleinement jouer leurs rôles de soutien aux bas revenus et d’incitation à la recherche d’emploi et à la participation au marché du travail.
 L’indexation automatique assure tous les salariés contre le risque généré par des mouvements de prix et constitue à ce titre un mécanisme à préserver. Il faut toutefois souligner qu’en cas de hausse de prix des produits importés, l’appauvrissement collectif qui en résulte risque d’être aggravé par l’indexation automatique. Lorsque des biens importés qui ont un poids significatif dans l’"indice-santé" connaissent des hausses substantielles et durables de prix, il faudrait veiller à la suspension de l’indexation automatique des salaires sur ces prix et trouver d’autres modalités pour répondre à la dégradation de la situation socio-économique de certains groupes en présence de tels chocs.
 Tant la modération salariale que les allègements de la parafiscalité doivent faire l’objet d’une coordination au niveau européen. Sans une coordination forte au sein de l’UE, les dispositions prises au niveau de chaque Etat seront sous-optimales.
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Van der Linden, Bruno. "Numéro 25 - novembre 2004." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.16023.

Full text
Abstract:
En France, en Allemagne et en Belgique, la durée annuelle moyenne de travail par personne en emploi est passée de près de 3000 heures en 1870 à environ 2300 heures en 1938 en Allemagne et en Belgique (1850 heures en France). Après la seconde guerre mondiale, la tendance à la diminution s’est poursuivie. Depuis une vingtaine d’années, la durée de travail hebdomadaire à temps plein, telle que fixée par les conventions collectives, ne baisse que très lentement en Belgique. D’autres phénomènes, dont le développement du temps partiel, expliquent toutefois que la durée annuelle moyenne de travail continue à baisser. En 2003, elle s’élèverait selon l’OCDE à environ 1450 heures/an. Or, voici que depuis quelques mois, les médias font grand cas d’entreprises où la durée hebdomadaire de travail s’allonge sans compensation salariale. Cette inversion de la tendance historique est clairement une rupture, au contenu économique mais aussi symbolique chargé. Que penser de ce retournement, actuellement limité à un petit nombre d’entreprises ?
 En comparaison internationale, la durée hebdomadaire moyenne de travail à temps partiel est plus longue en Belgique. Concernant les travailleurs à temps plein, la durée hebdomadaire moyenne habituelle est en Belgique proche de la moyenne dans la zone EURO. Au niveau sectoriel, si l’on excepte le secteur des hôtels et des restaurants, notre durée hebdomadaire habituelle se situe également à un niveau proche de la moyenne dans la zone EURO. Notre pays ne paraît donc pas se démarquer sensiblement des voisins. La dispersion des durées hebdomadaires habituelles augmente en revanche entre les individus à un rythme qui n’a guère d’égal dans l’OCDE. Au plan régional, entre 1992 et 2002, un écart d’une heure par semaine s’est créé entre les travailleurs flamands et wallons à temps plein, ces derniers ayant une durée habituelle de travail relativement stable.
 Aucune "loi économique" ne nous dit quel serait le temps de travail idéal. En revanche, des divergences sensibles de coût de production ne peuvent persister pour des produits similaires soumis à la concurrence. Les coûts de production ne s’expliquent évidemment pas que par les coûts et la productivité du travail. Dans les limites de cette étude, nous n’avons toutefois pas abordé d’autres dimensions. Nous avons aussi mené notre réflexion dans les limites du cadre actuel marqué notamment par une concurrence accrue sur les marchés, une forte mobilité du capital et une monnaie unique. La loi de juillet 1996 relative "à la promotion de l’emploi et à la sauvegarde préventive de la compétitivité" se préoccupe de l’évolution de nos coûts salariaux horaires nominaux dans le secteur privé en comparaison avec celle de l’Allemagne, des Pays-Bas et de la France. Après quelques années d’alignement quasi parfait de notre croissance salariale sur l’évolution moyenne de nos trois voisins, la Belgique a récemment accumulé un écart relatif de 2 points de pourcentage. Si l’on tient compte des écarts existants avant la loi de 1996 et que l’on remonte plus haut dans le temps jusqu’en 1987, le FEB aboutit à un surcroît de coût salarial horaire de 8 points de pourcentage par rapport à la moyenne pondérée de nos trois voisins. Dans l’industrie manufacturière, selon le Bureau of Labor Statistics, nos coûts salariaux horaires sont 6 % plus bas qu’en Allemagne mais 5 % plus élevés qu’aux Pays-Bas et 32 % plus élevés qu’en France. Des coûts salariaux élevés engendrent une série d’ajustements dans les entreprises : disparition d’entreprises privées manquant de rentabilité, recherche de gains de productivité par élimination de main d’œuvre et surtout de main d’œuvre moins qualifiée, etc. La productivité du travailleur belge est, de fait, fort élevée. Il ne nous paraît cependant pas souhaitable d’avoir des performances exceptionnelles en matière de hausses de productivité du travail si cela se réalise au prix de disparitions supplémentaires d’emplois moyennement ou peu qualifiés. La capacité des personnes concernées à saisir les opportunités d’emploi dans d’autres segments de l’économie apparaissent en effet trop limitées.
 Dans un contexte où les nations européennes et leurs partenaires sociaux sont responsables de l’évolution des coûts salariaux, il est possible d’intervenir sur trois variables : les salaires horaires bruts, les cotisations patronales et la durée du travail. Le niveau élevé des cotisations patronales mais aussi l’importance des allégements de cotisation mis en place sont notoires en Belgique. Le meilleur usage des allégements structurels (c’est-à-dire durables et attribués par travailleur occupé, nouvellement ou non) se situe au niveau des travailleurs à bas salaires. Nous avons déjà argumenté en ce sens. De même, nous avons déjà rappelé la nécessité de la modération des salaires horaires en Belgique et nous avons évoqué les avantages et les limites de la "norme salariale" belge. Dans le cadre de celle-ci, la résorption de notre écart de coût salarial horaire ne pourra être que lente, fort probablement trop lente. De là, l’intérêt d’une réflexion sur le temps de travail.
 A court terme, considérant le niveau de production comme fixe, une durée de travail plus longue entraînera une diminution du volume d’effectifs souhaité par l’entreprise. Moins les heures ajoutées seront productives (effet de fatigue du travailleur), plus les effets de court terme seront faibles. Au-delà de ces réactions de court terme, l’entreprise peut se réorganiser de telle sorte que la durée d’utilisation du capital suive – là où c’est possible - l’allongement de la durée du travail. La variation du coût salarial sera l’autre déterminant essentiel de l’ajustement à moyen terme des quantités produites et de l’emploi. Notre analyse micro-économique indique que l’allongement de la durée hebdomadaire de travail mais aussi la poursuite de la réduction de celle-ci peuvent être des réponses microéconomiques alternatives face à des phénomènes tels que l’accroissement de la concurrence de pays à bas salaires. Mais dans un cas comme dans l’autre, ce ne sera vrai que si on accompagne ces modifications de durée du travail d’ajustements de nature et d’ampleur appropriés. En cas de hausse de la durée hebdomadaire, le coût salarial hebdomadaire ne peut croître proportionnellement. En cas de baisse de la durée, il ne peut demeurer à son niveau initial. Il faut aussi souligner l’importance de l’ajustement de la durée d’utilisation du capital. Celle-ci ne peut diminuer proportionnellement à la durée du travail. Elle doit croître lorsque cette durée s’allonge. Il faut dès lors vérifier la faisabilité des réorganisations du processus de production qui en découlent. Au-delà, il faut s’interroger sur leur désirabilité du point de vue des travailleurs. La conciliation des vies professionnelle et privée est au cœur du questionnement.
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46

Belleflamme, Paul. "Numéro 17 - décembre 2003." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.16123.

Full text
Abstract:
Il ne se passe pas un jour sans que l'on parle du secteur de la musique et de la période chahutée qu'il traverse pour le moment. Epinglons quelques nouvelles récentes.
 - Sur son site web, la Recording Industry Association of America (Association américaine de l’industrie du disque) constate une nouvelle baisse de 9 % des ventes de disques au 1er semestre 2003 et l'attribue en priorité au "partage illégal de fichiers"
 - Selon Nielsen/Netratings, le nombre d'utilisateurs de KaZaa (qui permet le téléchargement gratuit grâce aux réseaux «peer-to-pee (P2P)») aux Etats-Unis aurait décliné de 41 % entre juin et septembre 2003, passant de 6,5 millions à 3,9 millions par semaine. Cette baisse coïncide avec les poursuites intentées contre les utilisateurs qui mettent en partage des œuvres musicales sur les réseaux P2P.
 - Grâce notamment à iTunes ou à Napster 2.0, les services de ventes de musique en ligne viennent de dépasser les ventes de CD 2 titres (singles) sur le territoire américain.
 - Le programmeur norvégien qui avait distribué le premier moyen pour "craquer" la technologie de protection contre la copie des DVDs semble avoir trouvé une solution pour contourner la protection anti-copie des morceaux de musique vendus par Apple via iTunes Music Store (qui permet de télécharger des chansons pour un prix unique de $ 0,99).
 - Selon David Bowie, "le copyright deviendra caduc à force de téléchargements et de remix de remix".
 Alors que des turbulences similaires agitent les industries du logiciel et du cinéma, il est important de s'interroger sur les conséquences du piratage et des réponses qui y sont apportées, tant du point de vue des producteurs que de celui de la société dans son ensemble. Nous proposons dans cet article une grille d'analyse permettant d'aborder ces questions de manière rigoureuse.
 Notre analyse peut se résumer en quelques points :
 
 Le piratage risque d'entraîner un déficit de création de biens d'information (livres, logiciels, musique, fichiers vidéo) vu que les créateurs peuvent éprouver des difficultés à tirer des revenus suffisants de leur création.
 La réponse naturelle à ce problème consiste à protéger le bien pour le rendre "excluable" et permettre ainsi au créateur de se rémunérer par la vente du bien. C'est la justification traditionnelle de l'instauration d'un régime légal de protection de la propriété intellectuelle (droits d'auteur et brevets); c'est aussi la logique qui conduit les producteurs à développer des mesures techniques empêchant la copie (par exemple, des CDs anti-copie).
 Cette réponse n'est pas univoque dans le sens où renforcer la protection peut engendrer une baisse globale de la demande pour le bien (ainsi, les dispositifs empêchant la copie d'un CD peuvent également empêcher l'écoute du CD sur un ordinateur ou sur un autoradio, ce qui réduit l'attrait du CD pour tous les consommateurs, y compris ceux qui n'ont aucune intention de le copier).
 Cette réponse n'est pas non plus unique dans la mesure où de nombreux biens d'information n'ont pas besoin d'être vendus pour être créés : des revenus alternatifs peuvent être tirés de la vente de biens complémentaires, dont la demande est accrue grâce à la gratuité du bien d'information en question (ainsi, la gratuité du logiciel Acrobat Reader—grâce auquel vous lisez Regards Economiques—a contribué à faire du format pdf un standard de facto, ce qui motive de nombreux auteurs à acheter le logiciel Acrobat Writer pour produire des documents sous ce format).
 
 A la lumière des deux derniers constats, nous conseillons aux producteurs de biens d'information d'utiliser l'Internet et les technologies digitales pour concurrencer le piratage plutôt que pour le combattre. Ces mêmes technologies qui font de tout consommateur un pirate en puissance offrent également de formidables outils pour ajouter de la valeur aux biens d'information (une valeur difficile à copier et pour laquelle le consommateur est prêt à payer) et pour créer des modes de distribution et de payement originaux.
 Ainsi, plusieurs projets de distribution payante de musique en ligne ont vu le jour ces dernières années. Après plusieurs tentatives infructueuses (comme celles de Pressplay et de Musicnet), quelques unes des formules proposées aujourd'hui semblent remporter l'adhésion des consommateurs et ont l'espoir de devenir rentables.
 
 Apple semble avoir trouvé la formule gagnante avec iTunes Music Store. Quatre jours après son lancement, la version PC de ce service (réservé à l'origine aux ordinateurs Macintosh) avait été téléchargée par un million d'utilisateurs. Ce qui fait le succès de ce service, ce ne sont pas tant les prix pratiqués (qui ne sont guère inférieurs à ceux du commerce physique de détail) que sa facilité d'utilisation, son intégration avec le lecteur portable de musique digitale iPod et son absence de restrictions quant à l'usage ultérieur que les consommateurs peuvent faire des morceaux téléchargés. Ce dernier point illustre notre argument selon lequel une réduction du degré d'exclusion a un effet positif sur le niveau de la demande pour un bien d'information.
 Le concurrent le plus sérieux de iTunes dans le monde PC est sans doute le nouveau—et désormais légal—Napster 2.0. Ce service combine le modèle de vente de iTunes (même les prix sont identiques) avec le sentiment d'appartenance à une communauté qu'offrait le Napster original. Contre un abonnement de $ 9,99 par mois, les utilisateurs ont accès à des services additionnels : ils peuvent écouter les sélections d'autres utilisateurs, échanger leurs opinions avec d'autres et télécharger autant de morceaux qu'ils le désirent sur leur PC (mais uniquement sur leur PC). Il est intéressant de constater que c'est la firme de logiciels Roxio qui a relancé Napster. Le fait que les produits phares de cette firme sont des logiciels de gravure de CD et de DVD illustre notre argument à propos des sources de revenus complémentaires.
 Le service Rhapsody constitue un autre modèle. Il s'agit d'un "jukebox" qui n'offre que très peu de possibilités de téléchargement. Ses atouts résident dans la très large sélection de musique qu'il offre et dans la qualité du son. Moyennant $ 9,95 par mois, l'utilisateur peut écouter ce qu'il désire dans un catalogue comptant plus de 400 000 morceaux. Et si le morceau recherché ne figure pas dans le catalogue, le service renvoie l'auditeur vers une de ses stations "web-radio". On n'est donc pas très loin d'un service de musique "sur demande" qui permet à l'amateur de musique d'écouter un morceau à l'instant-même où il y pense, où il en entend parler, où un ami le lui recommande. Ecouter un morceau, sans vraiment le posséder toutefois…
 
 Nous ouvrons également la réflexion quant aux aménagements à apporter au régime légal de droit d’auteur pour l'adapter au nouvel environnement technologique.
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Belleflamme, Paul. "Numéro 17 - décembre 2003." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2003.12.01.

Full text
Abstract:
Il ne se passe pas un jour sans que l'on parle du secteur de la musique et de la période chahutée qu'il traverse pour le moment. Epinglons quelques nouvelles récentes.
 - Sur son site web, la Recording Industry Association of America (Association américaine de l’industrie du disque) constate une nouvelle baisse de 9 % des ventes de disques au 1er semestre 2003 et l'attribue en priorité au "partage illégal de fichiers"
 - Selon Nielsen/Netratings, le nombre d'utilisateurs de KaZaa (qui permet le téléchargement gratuit grâce aux réseaux «peer-to-pee (P2P)») aux Etats-Unis aurait décliné de 41 % entre juin et septembre 2003, passant de 6,5 millions à 3,9 millions par semaine. Cette baisse coïncide avec les poursuites intentées contre les utilisateurs qui mettent en partage des œuvres musicales sur les réseaux P2P.
 - Grâce notamment à iTunes ou à Napster 2.0, les services de ventes de musique en ligne viennent de dépasser les ventes de CD 2 titres (singles) sur le territoire américain.
 - Le programmeur norvégien qui avait distribué le premier moyen pour "craquer" la technologie de protection contre la copie des DVDs semble avoir trouvé une solution pour contourner la protection anti-copie des morceaux de musique vendus par Apple via iTunes Music Store (qui permet de télécharger des chansons pour un prix unique de $ 0,99).
 - Selon David Bowie, "le copyright deviendra caduc à force de téléchargements et de remix de remix".
 Alors que des turbulences similaires agitent les industries du logiciel et du cinéma, il est important de s'interroger sur les conséquences du piratage et des réponses qui y sont apportées, tant du point de vue des producteurs que de celui de la société dans son ensemble. Nous proposons dans cet article une grille d'analyse permettant d'aborder ces questions de manière rigoureuse.
 Notre analyse peut se résumer en quelques points :
 
 Le piratage risque d'entraîner un déficit de création de biens d'information (livres, logiciels, musique, fichiers vidéo) vu que les créateurs peuvent éprouver des difficultés à tirer des revenus suffisants de leur création.
 La réponse naturelle à ce problème consiste à protéger le bien pour le rendre "excluable" et permettre ainsi au créateur de se rémunérer par la vente du bien. C'est la justification traditionnelle de l'instauration d'un régime légal de protection de la propriété intellectuelle (droits d'auteur et brevets); c'est aussi la logique qui conduit les producteurs à développer des mesures techniques empêchant la copie (par exemple, des CDs anti-copie).
 Cette réponse n'est pas univoque dans le sens où renforcer la protection peut engendrer une baisse globale de la demande pour le bien (ainsi, les dispositifs empêchant la copie d'un CD peuvent également empêcher l'écoute du CD sur un ordinateur ou sur un autoradio, ce qui réduit l'attrait du CD pour tous les consommateurs, y compris ceux qui n'ont aucune intention de le copier).
 Cette réponse n'est pas non plus unique dans la mesure où de nombreux biens d'information n'ont pas besoin d'être vendus pour être créés : des revenus alternatifs peuvent être tirés de la vente de biens complémentaires, dont la demande est accrue grâce à la gratuité du bien d'information en question (ainsi, la gratuité du logiciel Acrobat Reader—grâce auquel vous lisez Regards Economiques—a contribué à faire du format pdf un standard de facto, ce qui motive de nombreux auteurs à acheter le logiciel Acrobat Writer pour produire des documents sous ce format).
 
 A la lumière des deux derniers constats, nous conseillons aux producteurs de biens d'information d'utiliser l'Internet et les technologies digitales pour concurrencer le piratage plutôt que pour le combattre. Ces mêmes technologies qui font de tout consommateur un pirate en puissance offrent également de formidables outils pour ajouter de la valeur aux biens d'information (une valeur difficile à copier et pour laquelle le consommateur est prêt à payer) et pour créer des modes de distribution et de payement originaux.
 Ainsi, plusieurs projets de distribution payante de musique en ligne ont vu le jour ces dernières années. Après plusieurs tentatives infructueuses (comme celles de Pressplay et de Musicnet), quelques unes des formules proposées aujourd'hui semblent remporter l'adhésion des consommateurs et ont l'espoir de devenir rentables.
 
 Apple semble avoir trouvé la formule gagnante avec iTunes Music Store. Quatre jours après son lancement, la version PC de ce service (réservé à l'origine aux ordinateurs Macintosh) avait été téléchargée par un million d'utilisateurs. Ce qui fait le succès de ce service, ce ne sont pas tant les prix pratiqués (qui ne sont guère inférieurs à ceux du commerce physique de détail) que sa facilité d'utilisation, son intégration avec le lecteur portable de musique digitale iPod et son absence de restrictions quant à l'usage ultérieur que les consommateurs peuvent faire des morceaux téléchargés. Ce dernier point illustre notre argument selon lequel une réduction du degré d'exclusion a un effet positif sur le niveau de la demande pour un bien d'information.
 Le concurrent le plus sérieux de iTunes dans le monde PC est sans doute le nouveau—et désormais légal—Napster 2.0. Ce service combine le modèle de vente de iTunes (même les prix sont identiques) avec le sentiment d'appartenance à une communauté qu'offrait le Napster original. Contre un abonnement de $ 9,99 par mois, les utilisateurs ont accès à des services additionnels : ils peuvent écouter les sélections d'autres utilisateurs, échanger leurs opinions avec d'autres et télécharger autant de morceaux qu'ils le désirent sur leur PC (mais uniquement sur leur PC). Il est intéressant de constater que c'est la firme de logiciels Roxio qui a relancé Napster. Le fait que les produits phares de cette firme sont des logiciels de gravure de CD et de DVD illustre notre argument à propos des sources de revenus complémentaires.
 Le service Rhapsody constitue un autre modèle. Il s'agit d'un "jukebox" qui n'offre que très peu de possibilités de téléchargement. Ses atouts résident dans la très large sélection de musique qu'il offre et dans la qualité du son. Moyennant $ 9,95 par mois, l'utilisateur peut écouter ce qu'il désire dans un catalogue comptant plus de 400 000 morceaux. Et si le morceau recherché ne figure pas dans le catalogue, le service renvoie l'auditeur vers une de ses stations "web-radio". On n'est donc pas très loin d'un service de musique "sur demande" qui permet à l'amateur de musique d'écouter un morceau à l'instant-même où il y pense, où il en entend parler, où un ami le lui recommande. Ecouter un morceau, sans vraiment le posséder toutefois…
 
 Nous ouvrons également la réflexion quant aux aménagements à apporter au régime légal de droit d’auteur pour l'adapter au nouvel environnement technologique.
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Van der Linden, Bruno. "Numéro 25 - novembre 2004." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2004.11.01.

Full text
Abstract:
En France, en Allemagne et en Belgique, la durée annuelle moyenne de travail par personne en emploi est passée de près de 3000 heures en 1870 à environ 2300 heures en 1938 en Allemagne et en Belgique (1850 heures en France). Après la seconde guerre mondiale, la tendance à la diminution s’est poursuivie. Depuis une vingtaine d’années, la durée de travail hebdomadaire à temps plein, telle que fixée par les conventions collectives, ne baisse que très lentement en Belgique. D’autres phénomènes, dont le développement du temps partiel, expliquent toutefois que la durée annuelle moyenne de travail continue à baisser. En 2003, elle s’élèverait selon l’OCDE à environ 1450 heures/an. Or, voici que depuis quelques mois, les médias font grand cas d’entreprises où la durée hebdomadaire de travail s’allonge sans compensation salariale. Cette inversion de la tendance historique est clairement une rupture, au contenu économique mais aussi symbolique chargé. Que penser de ce retournement, actuellement limité à un petit nombre d’entreprises ?
 En comparaison internationale, la durée hebdomadaire moyenne de travail à temps partiel est plus longue en Belgique. Concernant les travailleurs à temps plein, la durée hebdomadaire moyenne habituelle est en Belgique proche de la moyenne dans la zone EURO. Au niveau sectoriel, si l’on excepte le secteur des hôtels et des restaurants, notre durée hebdomadaire habituelle se situe également à un niveau proche de la moyenne dans la zone EURO. Notre pays ne paraît donc pas se démarquer sensiblement des voisins. La dispersion des durées hebdomadaires habituelles augmente en revanche entre les individus à un rythme qui n’a guère d’égal dans l’OCDE. Au plan régional, entre 1992 et 2002, un écart d’une heure par semaine s’est créé entre les travailleurs flamands et wallons à temps plein, ces derniers ayant une durée habituelle de travail relativement stable.
 Aucune "loi économique" ne nous dit quel serait le temps de travail idéal. En revanche, des divergences sensibles de coût de production ne peuvent persister pour des produits similaires soumis à la concurrence. Les coûts de production ne s’expliquent évidemment pas que par les coûts et la productivité du travail. Dans les limites de cette étude, nous n’avons toutefois pas abordé d’autres dimensions. Nous avons aussi mené notre réflexion dans les limites du cadre actuel marqué notamment par une concurrence accrue sur les marchés, une forte mobilité du capital et une monnaie unique. La loi de juillet 1996 relative "à la promotion de l’emploi et à la sauvegarde préventive de la compétitivité" se préoccupe de l’évolution de nos coûts salariaux horaires nominaux dans le secteur privé en comparaison avec celle de l’Allemagne, des Pays-Bas et de la France. Après quelques années d’alignement quasi parfait de notre croissance salariale sur l’évolution moyenne de nos trois voisins, la Belgique a récemment accumulé un écart relatif de 2 points de pourcentage. Si l’on tient compte des écarts existants avant la loi de 1996 et que l’on remonte plus haut dans le temps jusqu’en 1987, le FEB aboutit à un surcroît de coût salarial horaire de 8 points de pourcentage par rapport à la moyenne pondérée de nos trois voisins. Dans l’industrie manufacturière, selon le Bureau of Labor Statistics, nos coûts salariaux horaires sont 6 % plus bas qu’en Allemagne mais 5 % plus élevés qu’aux Pays-Bas et 32 % plus élevés qu’en France. Des coûts salariaux élevés engendrent une série d’ajustements dans les entreprises : disparition d’entreprises privées manquant de rentabilité, recherche de gains de productivité par élimination de main d’œuvre et surtout de main d’œuvre moins qualifiée, etc. La productivité du travailleur belge est, de fait, fort élevée. Il ne nous paraît cependant pas souhaitable d’avoir des performances exceptionnelles en matière de hausses de productivité du travail si cela se réalise au prix de disparitions supplémentaires d’emplois moyennement ou peu qualifiés. La capacité des personnes concernées à saisir les opportunités d’emploi dans d’autres segments de l’économie apparaissent en effet trop limitées.
 Dans un contexte où les nations européennes et leurs partenaires sociaux sont responsables de l’évolution des coûts salariaux, il est possible d’intervenir sur trois variables : les salaires horaires bruts, les cotisations patronales et la durée du travail. Le niveau élevé des cotisations patronales mais aussi l’importance des allégements de cotisation mis en place sont notoires en Belgique. Le meilleur usage des allégements structurels (c’est-à-dire durables et attribués par travailleur occupé, nouvellement ou non) se situe au niveau des travailleurs à bas salaires. Nous avons déjà argumenté en ce sens. De même, nous avons déjà rappelé la nécessité de la modération des salaires horaires en Belgique et nous avons évoqué les avantages et les limites de la "norme salariale" belge. Dans le cadre de celle-ci, la résorption de notre écart de coût salarial horaire ne pourra être que lente, fort probablement trop lente. De là, l’intérêt d’une réflexion sur le temps de travail.
 A court terme, considérant le niveau de production comme fixe, une durée de travail plus longue entraînera une diminution du volume d’effectifs souhaité par l’entreprise. Moins les heures ajoutées seront productives (effet de fatigue du travailleur), plus les effets de court terme seront faibles. Au-delà de ces réactions de court terme, l’entreprise peut se réorganiser de telle sorte que la durée d’utilisation du capital suive – là où c’est possible - l’allongement de la durée du travail. La variation du coût salarial sera l’autre déterminant essentiel de l’ajustement à moyen terme des quantités produites et de l’emploi. Notre analyse micro-économique indique que l’allongement de la durée hebdomadaire de travail mais aussi la poursuite de la réduction de celle-ci peuvent être des réponses microéconomiques alternatives face à des phénomènes tels que l’accroissement de la concurrence de pays à bas salaires. Mais dans un cas comme dans l’autre, ce ne sera vrai que si on accompagne ces modifications de durée du travail d’ajustements de nature et d’ampleur appropriés. En cas de hausse de la durée hebdomadaire, le coût salarial hebdomadaire ne peut croître proportionnellement. En cas de baisse de la durée, il ne peut demeurer à son niveau initial. Il faut aussi souligner l’importance de l’ajustement de la durée d’utilisation du capital. Celle-ci ne peut diminuer proportionnellement à la durée du travail. Elle doit croître lorsque cette durée s’allonge. Il faut dès lors vérifier la faisabilité des réorganisations du processus de production qui en découlent. Au-delà, il faut s’interroger sur leur désirabilité du point de vue des travailleurs. La conciliation des vies professionnelle et privée est au cœur du questionnement.
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Singleton, Michael. "Magie et sorcellerie." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.099.

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Abstract:
Bien avant que Heidegger ait insisté sur la nécessité de poser la bonne question (Fragestellung), les Scolastiques en établissaient l’état (status questionis) avant d’y répondre. Or, les savants occidentaux qui se sont interrogés à propos des phénomènes de la Magie et de la Sorcellerie ont souvent sauté à pieds joints dans le piège ethnocentrique tendu aussi bien par leur tradition gréco-latine et judéo-chrétienne que leur usage d’une langue indoeuropéenne. D’une part, la première a opposé les Vérités objectives de la Raison pure aux dérapages subjectifs de la Déraison émotive et la morale de la Religion révélée à l’immoralité de la superstition satanique. D’autre part, le second, à cause de la distinction factice entre le nom (nature) et le verbe (action adventice) a dissocié comme allant de soi les substances permanentes et profondes des choses de leurs variations accidentelles. Il se fait que ces présupposés paradigmatiques sont ignorés par la plupart des cultures non occidentales et préjugent la compréhension équitable de celles-ci par des esprits occidentaux. Pour bien le comprendre, jusqu’à preuve manifeste du contraire, il faut assumer que l’Autre le soit radicalement : qu’il a fait son monde en fonction de principes primordiaux et de préoccupations pratiques irréductibles à leurs pendants responsables pour le monde occidental et qu’il en parle de manière tout aussi incommensurable. Pour commencer au commencement : tout ce qui fait sens part de et revient à un acteur personnel, à un « Je », incarné dans son corps propre d’instant en instant et incorporé en continu dans sa situation sociohistorique. A supposer que « Je » soit un anthropologue occidental ou occidentalisé (il n’y en a pas d’autres) alors il aborde les faits ou les construits culturels d’autrui avec le déjà tout fait chez lui dont sa rationalité (scientifique) et sa religiosité (chrétienne) avec le risque d’identifier son interlocuteur indigène comme lui-même en plus petit et en moins performant. Le seul moyen d’éviter cette réduction des réalités d’autrui aux réalisations de chez soi est de le rencontrer en fonction de prémisses purement heuristiques telles qu’en amont, la primordialité de l’Agir et en aval, la localisation des actions de fait dans des lieux particuliers. Si tous les vivants, les humains inclus, cherchent à en sortir, justement, vivants, ils le font dans le milieu ou mode de (re)production où ils se retrouvent et avec la mentalité et selon les mœurs qui s’y trouvent. C’est dire que l’abc de l’approche anthropologique est d’ordre topologique : à chaque lieu (topos) sa logique et son langage. Or, abstraction faite de son dénigrement rationaliste et religieux, la magie définie comme la confiance (aveugle) dans l’efficacité (automatique) du recours (rigoureux voire rigoriste) à des moyens (mécaniques), des gestes (immuables) et des formules (figées), possède en propre un milieu où il a droit d’avoir lieu. Néanmoins, commençons par le non-lieu de la magie. Chez les Pygmées Bambuti du Congo il n’y a ni prêtre ni politicien, ni policier ni professeur, ni plombier ni prédateur. Par conséquence, en l’absence de tout Dehors pesant, idéologique ou institutionnel, il est tout à fait topo-logique que dans ses rapports avec les siens et la Forêt le « Je » le Mbuti ne se fie qu’à son dedans. D’où le fait que les topographes du monde pygmée ont constaté non seulement qu’il était sans magie aucune mais que sa religiosité étant une affaire de pure spiritualité personnelle il y avait peu de sens à parler d’une religion pygmée faute de spéculations dogmatiques et de structures cléricales. Par contre, chez leurs voisins, des agriculteurs bantous, les mêmes topographes (surtout les théologiens parmi eux) ont conclu que la magie avait largement pris le dessus sur le religieux. Mais, de nouveau, rien de plus topologiquement normal dans ce constat. Quand, dans un village bantou ou dans une paroisse ouvrière, tout vous tombe dessus en permanence du dehors et d’en haut, il n’y a guère de place pour le genre de religiosité profonde que peuvent se permettre des gens soit libres de leurs moyens soit en ayant peu. Quand les ancêtres ou l’administration vous ont imposé des tabous et des interdits dont le non-respect même involontaire entraine des sanctions immédiates et automatiques, quand votre comportement quotidien est préprogrammé à la lettre de votre condition sociale, de votre âge et sexe, quand pour faire face vous avez besoin des autorités et des experts, quand en respectant minutieusement le règlement vous évitez les ennuis et quand en remplissant correctement les formulaires des allocations familiales et autres vous sont acquises comme par magie… comment ne pas croire que des objets matériels et des opérations rituels produisent infailliblement par le simple fait d’avoir été scrupuleusement activés (ex opere operato) les objectifs escomptés ? Entre le respect irréfléchi des tabous ancestraux et l’observance stricte des commandements de l’Eglise, entre le recours à des amulettes prescrites par votre « sorcier » traitant et la foi dans les médailles miraculeuses distribuées par votre curé paroissial, entre l’efficacité ipso facto des malédictions et des bénédictions du magicien villageois et les paroles de transsubstantiation d’un prêtre catholique (même en vue d’une messe noire), il y a beau béer une abime théologique, topologiquement parlant c’est du pareil au même. De ce point de vue topologique, les missionnaires, notamment catholiques, n’ont pas tant converti le païen superstitieux à la religion révélée que remplacé la magie indigène par un succédané chrétien. Si, en devenant catholiques les WaKonongo que j’ai côtoyé dans la Tanzanie profonde entre 1969 et 1972 ont cessé de sacrifier un poulet noir à Katabi et commencé à se payer des messes à la Vierge contre la sécheresse c’est que restés foncièrement pagani ou ruraux, cette nouvelle interlocutrice leur était parue plus faiseuse de pluie que le préposé d’antan. Avant d’éventuellement passer à leur consécration ou à leur condamnation, il faut enlever dans la présence ou l’absence du langage et de la logique ritualiste (décrits et parfois décriés comme « la mentalité et mécanique magique ») tout ce qui relève inéluctablement du lieu. Ce ne sont pas les seuls rationalistes ou religieux occidentaux qui, en escamotant leurs conditions topologiques, se sont lancés dans appréciations et dépréciations intempestives de la magie et la sorcellerie. Les Pygmées préférant faire l’amour avec des femmes réglées se moquaient de la peur bleue du sang menstruel éprouvée par des Bantous. Débarqués volontairement au village, ils faisaient semblant de croire aux menées mortelles des sorciers afin de ne pas compromettre les ponctions qu’ils opéraient auprès de leur prétendus « Maîtres ». Les Ik, les pendants ougandais des Bambuti, tout en sachant que des rites magiques (sacrifice du poulet ou de la messe) ne pouvaient pas produire de la pluie en inventaient de toutes pièces pour profiter de la crédulité de leurs voisins pasteurs et agriculteurs. Il existe donc des lieux sans sorcellerie. Mais si c’est le cas, c’est surtout parce que pas plus que Le Mariage ou La Maladie et un tas d’autres choses du même gabarit onto-épistémologique, La Sorcellerie « ça » n’existe pas en tant qu’une substantialité qui serait solidement significative indépendamment de ses manifestations singulièrement situées. N’existent pleinement en définitive que des mariés, des malades et des sorciers. Le fait de s’exprimer en une langue indoeuropéenne induit cette illusion essentialiste que les pratiquants d’une autre langue ne partagent pas. En disant « il pleut » ou « it’s raining » nous imaginons instinctivement que le sujet de la phrase représente une entité essentielle, la pluie, qui existe au préalable avant, comme le verbe l’implique, qu’il se mette tout d’un coup mais après coup à pleuvoir. Or, et de manière autrement plus phénoménologiquement plausible, un peuple indien de l’Amérique du Nord, les Hopi, non seulement pensent uniquement à un processus, « la pluviation », mais quand ils en parlent ciblent une expérience particulière. Forcé et contraint par les évidences ethnographiques, ayant eu à enquêter sur des cas concrets de sorcellerie entre autres en Tanzanie, au Nigeria, au Congo, en Ethiopie et au Sénégal, j’ai chaque fois eu l’impression non pas d’avoir eu affaire à des variations de la Sorcellerie ut sic et en soi mais à des individus et des instances aussi incompressibles qu’incommensurables entre eux. Débarqué chez les WaKonongo non seulement avec des histoires de sorcellerie à l’occidentale en tête mais l’esprit empli d’élucubrations théoriques que j’imaginais devoir faire universellement loi et univoquement foi, mes interlocuteurs m’ont vite fait comprendre que je me trouvais ailleurs dans un monde tout autre. Puisqu’ils parlaient de mchawi et de mlozi, ayant en tête la distinction zande, j’ai demandé si le premier n’était pas mal intentionné à l’insu de son plein gré là où le second empoisonnait littéralement la vie des siens. Ils m’ont répondu n’avoir jamais pensé à cette possibilité, mais qu’ils allaient y réfléchir ! En conséquence, j’ai cessé de les harceler avec mes questions me contentant d’observer ce qu’ils disaient d’eux-mêmes et de participer à ce qu’ils faisaient – y inclus à des procès contre des sorciers. Ignorant notre dualisme manichéen (le Bon Dieu luttant avec le Mal incarné pour sauver les âmes du péché) ainsi que des manuels rédigés par des Inquisiteurs célibataires obsédés par « la chose », leurs sorciers n’avaient jamais pensé qu’ils pouvaient profiter d’un pacte avec le Diable et donner libre cours en sa compagnie à leur perversité sexuelle. Anthropophages, leurs sorciers avaient surtout faim (comme les WaKonongo eux-mêmes lors de la soudure ou des famines) et se débrouillaient sans faire appel à des démons. En outre, loin s’en faut, tous les wachawi n’étaient pas méchamment mauvais. Lors d’une réunion pour créer un village ujamaa personne n’a bronché quand parmi les spécialistes requis quelqu’un proposait un sorcier. « Etre vieux » et « être sorcier » semblaient parfois synonyme – peut-être comme l’aurait dit Gabriel Marcel, à cause du mystère qui entoure l’autorité des survivants. Traité de sorcier moi-même, on m’a rassuré que je comptais parmi les wachawi wa mchana (de plein jour) et non wa usiku (de la nuit). Si j’ai dû quitter précipitamment mon village c’est qu’à l’encontre des miens, contents d’avoir eu enfin affaire à un Blanc au courant du programme africain, les autorités du pays n’appréciaient guère le fait que j’aurais téléguidé des serpents sur un village rival. A première vue paradoxalement, la sorcellerie fonctionnait comme un mécanisme de justice distributive : ayant proposé de lui procurer de la tôle ondulée, un voisin dynamique a décliné mon offre de peur que le premier à en profiter des vieux jaloux n’envoient de nuit des hyènes dévorer les viscères de sa femme et ses enfants : « tant que tout le monde n’est pas en mesure de se procurer de la tôle » dit la croyance « personne n’y a droit ». Enfin et surtout, quand les WaKonongo parlaient de l’uchawi en général ils ne le faisaient jamais à froid afin d’aboutir au genre d’abstraction analytique d’ordre structurelle et substantialiste qui fait la joie des anthropologues théoriciens. C’était toujours à chaud et de manière heuristique : « n’ayant pas encore deviné le nom du mchawi qui m’en veut à mort je suis bien obligé de le situer dans un nébuleux anonyme ». Entre des hypothétiques sinon chimériques lames de fond qui ont pour nom la Magie ou la Sorcellerie et l’écume ethnographique qui émerge d’une multiplicité de monographies irréductibles, il faut bien choisir. Or, si l’anthropologie est ce que les anthropologues ont fait, font et feront, il n’y a pas de raison de croire que, pour l’essentiel, les magiciens et les sorciers (les uns plus approximativement que les autres), ne seraient que des avatars sociohistoriques de la Magie ou la Sorcellerie archétypiques fonctionnant comme des Réels de référence transhistorique et transculturels. Avant de les atteler accessoirement à l’une ou l’autre de ses charrues conceptuelles, l’anthropologue a intérêt de s’attarder sur le sort de ses bœufs vivants. En se contentant de faire état de ce que les magiciens et les sorciers ont diversement fait, font distinctement et feront autrement, on risque moins d’être victime de cette illusion d’optique ontologique que Whitehead décriait comme du « misplaced concreteness » - la confusion entre des substances purement spéculatives et la signification toujours singulière des « singletons » sociohistoriquement situées !
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Cockx, Bart, Muriel Dejemeppe, and Bruno Van der Linden. "Numéro 49 - janvier 2007." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15753.

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Abstract:
La mise en place du nouveau plan d’accompagnement et de suivi des chômeurs en juillet 2004 fut l’objet de controverse. Ce plan a été abondamment débattu lors de son introduction par le ministre Vandenbroucke. Les syndicats considèrent qu’il introduit une "chasse aux chômeurs" dans un contexte où les emplois vacants sont trop peu nombreux. L'opposition au programme a surtout été vigoureuse en Wallonie et à Bruxelles, des régions où le taux de chômage est le double de celui de la Flandre. A l'opposé, les organisations patronales considèrent que ce plan est un ingrédient essentiel de toute politique de réduction du chômage. Ils observent que leurs postes vacants ne sont pas pourvus en dépit de taux de chômage importants. Ils affirment dès lors que certains chômeurs ne désirent pas occuper un emploi et que donc une forme de contrainte est nécessaire. Nous avons voulu examiner cette problématique de manière objective afin que le débat puisse s'appuyer sur un argumentaire solide.
 Dans ce numéro de Regards économiques, nous présentons les résultats d’une recherche que nous avons menée afin d’évaluer l’impact du nouveau plan d’accompagnement et de suivi des chômeurs, dans sa phase de lancement, sur l’insertion en emploi de chômeurs indemnisés âgés de 25 à 29 ans.
 Quels sont les ingrédients principaux du plan d’accompagnement et de suivi des chômeurs ?
 Le plan d’accompagnement et de suivi des chômeurs a introduit des changements simultanés majeurs dans le cadre du système d’assurance-chômage et de l’accompagnement des chômeurs en Belgique. Ils sont de trois types :
 
 Avant la réforme de 2004, l'article 80 de la réglementation de l'assurance-chômage imposait, sous certaines conditions, une fin de droit à l’indemnité aux chômeurs cohabitants de longue durée. Le gouvernement fédéral a choisi de remplacer cet article par un nouveau système plus équitable qui puisse en même temps assurer la viabilité d’un système d’assurance-chômage à durée illimitée. L’ONEM est autorisé non seulement à contrôler la disponibilité des chômeurs indemnisés à l’égard du marché du travail, mais aussi à contrôler lui-même l’intensité de l’effort de recherche d’emploi. Il s’agit de la procédure d’Activation du Comportement de Recherche d’emploi (ACR) qui consiste en des entretiens individuels périodiques durant lesquels un facilitateur évalue les activités de recherche d’emploi des chômeurs indemnisés. Un élément essentiel de cette procédure est l’envoi d’une lettre d’avertissement environ 8 mois avant le 1er entretien en vue d’informer le chômeur indemnisé de ses obligations et de la procédure d’ACR.
 Le contrôle de la disponibilité des chômeurs indemnisés à l’égard du marché du travail a été accentué à travers un échange de données (relatives aux refus d’emploi, de participation à des politiques régionales, etc.) beaucoup plus systématique entre les services publics de l’emploi (VDAB, FOREM, ORBEM) et l’ONEM.
 Les services publics de l’emploi ont renforcé l’accompagnement de tous les chômeurs (de courte et de longue durée) par une série de politiques actives : entretiens individuels de diagnostic, parcours d’insertion, aides à la recherche d’emploi, formations, etc.
 
 Quel est l’objet de notre étude ?
 Puisqu’un certain recul est indispensable à l’évaluation, nous avons évalué les effets du plan d’accompagnement et de suivi des chômeurs dans sa phase de lancement et, dès lors, pour le public qui le premier est entré la procédure d’activation du comportement de recherche d’emploi : les Chômeurs Complets Indemnisés inscrits obligatoirement comme Demandeurs d’Emploi (CCI-DE), qui sont âgés de 25 à 29 ans et qui ont reçu la lettre d’avertissement de l’ONEM entre juillet et octobre 2004 car ils viennent d’atteindre leur 13ème mois de chômage (qui est la durée seuil de chômage à laquelle l’ONEM avertit les chômeurs indemnisés de la procédure d’ACR).
 Nous avons évalué les effets du plan d’accompagnement et de suivi des chômeurs sur la reprise d’emploi de ces chômeurs. Pour cela, nous comparons le taux de sortie du chômage vers l’emploi
 
 de CCI-DE âgés entre 25 et 29 ans (notre «groupe cible» décrit ci-dessus) et
 de chômeurs semblables mais qui n’ont pas été avertis en raison d’un âge légèrement supérieur à 30 ans (notre «groupe de contrôle»).
 
 La méthode d’évaluation que nous exploitons dans cette étude ne permet pas d’évaluer les effets du plan au-delà de 10 mois après l’avertissement. En effet, les chômeurs d’un âge légèrement supérieur à 30 ans sont concernés par la procédure d’ACR dès le 1er juillet 2005 et sont donc susceptibles de recevoir eux aussi un avertissement de l’ONEM à partir de cette date.
 Hormis en fin de période d’analyse, les jeunes de moins de 30 ans n’ont pas encore participé au premier entretien à l’ONEM. La lettre d’avertissement est donc la seule composante de la procédure d’ACR dont nous pouvons évaluer les effets. Seul le FOREM a choisi d’offrir un accompagnement spécifique aux chômeurs avertis par l’ONEM. Pour la Région wallonne, nous évaluons alors l’effet combiné de la lettre d’avertissement et d’actions d’accompagnement. Le fait qu’on ne puisse pas évaluer l’effet de mesures d’accompagnement à l’ORBEM ou au VDAB ne signifie pas que ces deux services de l’emploi n’offrent aucun accompagnement pour les jeunes chômeurs. Cette impossibilité découle simplement du fait qu’une offre d’accompagnement spécifique n’a pas été mise en place pour les chômeurs de moins de 30 ans avertis par l’ONEM.
 La littérature internationale montre que l’envoi d’une lettre d’avertissement fait partie intégrante des politiques d’accompagnement et de suivi des chômeurs, et que des changements, parfois importants, de comportement en matière de recherche d’emploi peuvent découler de l’annonce d’un programme obligatoire du type de l’ACR belge. Ce programme pourrait donc accélérer l’insertion en emploi dès le moment où le chômeur est averti de la nouvelle procédure de suivi. Le faible nombre de chômeurs ayant participé à un entretien durant notre période d’analyse ne signifie donc pas que notre évaluation porte sur une partie secondaire du nouveau dispositif instauré en Belgique.
 Quels sont les résultats principaux qui se dégagent de notre étude ?
 1.En Flandre et en Wallonie, le plan d’accompagnement et de suivi des chômeurs a un effet positif clair sur la sortie du chômage vers l’emploi pour certains groupes seulement. Il s’agit:
 
 des chômeurs très éduqués. Ainsi un CCI-DE de moins de 30 ans qui est diplômé de l’enseignement supérieur et qui réside en Wallonie (resp. Flandre) avait-il 40 % (resp. 43 %) de chances d’avoir trouvé un emploi cinq mois après l’avertissement de l’ONEM; en l’absence du plan cette probabilité n’aurait été que de 29 % (resp. 32 %). L’augmentation relative de la probabilité d’emploi est donc substantielle : au bout de cinq mois, le plan d’accompagnement et de suivi a permis de relever la probabilité d’emploi de 38 % (resp. 35 %).
 
 et en Wallonie seulement,
 
 des chômeurs qui ont connu une expérience récente d’emploi
 des chômeurs qui résident dans une sous-région où le chômage est plus faible
 des femmes
 
 Pour les autres groupes de chômeurs (peu diplômés, n’ayant pas connu d’expérience de travail récente, résidant dans des sous-régions où le chômage est élevé, hommes), les effets du PAS sont faibles et souvent proches de zéro.
 2. Par le supplément de démarches de recherche d’emploi, le risque de sanction, etc. associés à l’ARC, les entretiens d’évaluation annoncés dans la lettre d’avertissement sont donc perçus comme contraignants par le chômeur indemnisé et l’incitent à intensifier sa recherche d’emploi ou à modifier son attitude face aux offres d’emploi avant la survenance du 1er entretien. Toutefois, l’accentuation de l’effort de recherche induite par la lettre ne s’avère clairement efficace que pour certains groupes, en particulier ceux dont le profil est plus favorable à l’embauche.
 3. En Wallonie, l’effet mesuré combine celui de la lettre et d’actions spécifiques d’accompagnement du FOREM. Alors qu’il est généralement plus difficile de trouver un emploi en Région wallonne, la similitude de l’effet du plan d’accompagnement et de suivi des chômeurs en Wallonie et en Flandre s’explique sans doute par ce soutien spécifique du FOREM.
 4. Le PAS a notamment pour effet de stimuler la sortie du chômage vers des emplois à temps partiel faiblement rémunérés en Flandre, où il n’y a pas eu d’accompagnement individualisé spécifique à la réception de l’avertissement. Un tel phénomène n’est pas observé pour les chômeurs wallons qui ont bénéficié d’un tel accompagnement. La menace de contrôle et de sanctions, sans accompagnement spécifique du service public de l’emploi, pourrait ainsi inciter des chômeurs à abaisser leurs exigences à l’embauche.
 5. Contrairement aux deux autres Régions, le PAS n’a pas pour effet de stimuler la reprise d’emploi des jeunes chômeurs indemnisés résidant à Bruxelles.
 Quelles sont nos recommandations d’actions à prendre pour rendre plus efficace le suivi et l’accompagnement des chômeurs en Belgique ?
 Soulignons d’abord que, pour nous, un contrôle du comportement des chômeurs indemnisés n’est pas une mesure à préconiser pour elle-même mais pour rendre le système d’assurance-chômage plus juste et efficace (cf. ci-dessous). Par ailleurs, un système de contrôle ne peut favoriser l’insertion en emploi que s’il s’accompagne d’autres actions régionales (aides à la recherche d’emploi, formations, etc.) ou fédérales (stimulation de l’offre d’emplois via des réductions ciblées du coût de travail, etc.).
 1. Un système de contrôle du comportement des chômeurs indemnisés permet de rendre le système d’assurance-chômage plus juste et efficace
 La durée d’indemnisation dépend de nombreux facteurs sur lesquels un chômeur particulier n’a guère d’emprise. Mais, cette durée dépend aussi de ses choix en matière d’effort de recherche d’emploi et d’acceptation d’offres d’emploi. En effectuant ces choix, le chômeur n’a pas de raison de prendre en compte le coût des indemnités pour la collectivité. Aussi son effort de recherche est-il spontanément inférieur au niveau désirable du point de vue collectif. De même, ses exigences face aux offres sont-elles spontanément trop élevées. Il est donc souhaitable d’exercer un contrôle du comportement des chômeurs. En agissant de la sorte, on incite les chômeurs, qui sont capables de trouver un emploi par leurs propres moyens, à quitter le chômage plus rapidement. Ainsi, on libère des ressources financières pour renforcer la protection sociale de ceux qui n’ont pas cette capacité. Autrement dit, le contrôle des chômeurs ne trouve son sens qu’au service d’une meilleure protection sociale du chômeur. Nous énonçons ci-dessous des conditions nécessaires pour qu’il en soit ainsi.
 2. Le contrôle doit porter sur des actions vérifiables, comme les refus d’emploi convenable
 Selon nous, il faut supprimer la vérification de preuves écrites de démarches de recherche d’emploi dans la procédure d’ACR de l’ONEM. L’évaluation de dispositifs similaires dans d’autres pays nous enseigne que des entretiens brefs et axés de facto sur le contrôle administratif d’indicateurs de démarches vérifiables de recherche d’emploi se révèlent généralement peu efficaces à réinsérer les chômeurs dans l’emploi. Ces indicateurs (candidatures écrites à des offres d’emplois, etc.) n’informent en effet qu’incomplètement de l’activité de recherche. Le risque d’erreur de jugement par le facilitateur est en outre notable. L’incitation à collationner des preuves de démarches formelles peut enfin détourner les demandeurs d’emploi de canaux de recherche informels (recours à des relations, etc.), le cas échéant plus efficaces en termes de remise à l’emploi. Le contrôle effectué par les facilitateurs de l’ONEM devrait donc plutôt se concentrer sur des actions vérifiables, comme le refus d’une offre d’emploi convenable.
 3. Pour que le contrôle du refus d’offres d’emploi convenable soit un instrument efficace d’activation du comportement de recherche, plusieurs conditions doivent être remplies :
 
 
 
 une définition précise de la notion d’emploi convenable, c’est-à-dire l’emploi que le chômeur ne peut pas refuser. Le sens de la notion d’emploi convenable est explicité dans la législation du chômage. Il n’est pas possible de la codifier en prenant en compte tous les cas de figure possibles. Il n’empêche qu’une définition aussi précise que possible s’impose sous peine d’arbitraire et/ou de procédures juridiques longues et coûteuses;
 une transmission régulière et individualisée d’offres d’emploi par les services publics de l’emploi régionaux (dès l’inscription comme demandeur d’emploi);
 une transmission efficace des données relatives aux comportements d’acceptation et de refus d’emploi par les services publics de l’emploi régionaux à destination de l’ONEM;
 informer le chômeur, dès le début de sa période d’indemnisation, des règles. Comme le montre cette étude, un avertissement peut en effet avoir un impact positif sur les sorties du chômage vers l’emploi si le système de contrôle est crédible.
 
 
 
 4. Un système de contrôle ne peut se concevoir qu’après une certaine durée d’indemnisation et que pour les chômeurs jugés autonomes dans leur recherche d’emploi
 Le contrôle du refus d’offres d’emploi convenable ne devrait intervenir qu’après un entretien individuel d’orientation avec un conseiller du service public de l’emploi régional. Il faut toutefois éviter d’intervenir trop tôt dans l’épisode de chômage – avant 6 mois de chômage - car on risque alors de gaspiller des ressources collectives en ne laissant pas le temps à ceux qui le peuvent de sortir seuls du chômage. Selon le profil et les besoins du chômeur, l’entretien individuel pourrait déboucher soit sur une recommandation de recherche d’emploi autonome, soit sur la participation à programme d’accompagnement spécifique. La procédure de contrôle ne s’appliquerait qu’aux chômeurs indemnisés jugés autonomes dans leur recherche d’emploi. Les autres deviendraient concernés par la procédure de contrôle au terme de leur programme d’accompagnement.
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