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1

Artières, Philippe. "L’exceptionnel ordinaire. L’historien à l’épreuve des écrits de criminels et vice versa." Sociologie et sociétés 40, no. 2 (March 10, 2009): 35–49. http://dx.doi.org/10.7202/000645ar.

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Abstract:
Résumé Depuis la publication en 1973 par Michel Foucault des mémoires d’un parricide du xixe siècle, l’historiographie française est marquée par un usage récurrent des écrits personnels de criminels. L’archive de soi, d’abord valorisée pour écrire une histoire des dominés, est ensuite devenue objet historique à investiguer ; aujourd’hui, son utilisation tend à se banaliser. Tantôt sources pour une histoire des institutions, tantôt documents pour une histoire des représentations, ces usages des archives du moi exceptionnel ont aussi fait l’objet de nombreuses critiques, au point de les voir dernièrement souvent écartées des recherches. À partir du cas d’un jeune assassin mineur (1905) et de ses cahiers qu’il rédigea en prison, sont examinés les critiques et les obstacles de ce type d’archives autobiographiques de cas limites. L’article s’achève sur la proposition d’une autre perspective d’analyse, qui constitue ces écrits en corpus pour une histoire sociale de l’écriture ordinaire.
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2

Bastonnais, Emmanuelle. "Où viens-tu? La transposition du centre déictique." Revue québécoise de linguistique 28, no. 2 (April 30, 2009): 65–97. http://dx.doi.org/10.7202/603199ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Le centre déictique, composé des éléments MOI-ICI-MAINTENANT, est normalement défini par rapport au locuteur, mais il peut être transposé sur une autre personne, créant ainsi un deuxième centre déictique. Le verbe venir, qui est un déictique, sera alors ancré dans la situation par ce nouveau centre déictique, du moins dans son utilisation spatiale, ce qui apporte une nuance dans son interprétation. Certaines contraintes sont indispensables à la transposition : le centre déictique doit être ancré sur une personne, et cette personne doit être située dans un déplacement ou dans un lieu qui soit identifiable pour l’interlocuteur.
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3

Giovanni, Cosimo De. "L’équivalence lexicographique dans la différence. Des réflexions pour l’avenir." Verbum 2 (February 6, 2011): 18–26. http://dx.doi.org/10.15388/verb.2011.2.4951.

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Abstract:
Notre réflexion porte essentiellement sur une nouvelle didactique du dictionnaire inaugurée par Robert Galisson (1987), il y a quelques décennies. De façon spécifique, nous voulons aborder le sujet des équivalences lexicographiques dans les dictionnaires bilingues. Normalement, un bon usage du dictionnaire est validé par une bonne utilisation, et donc par une application pragmatique efficace des informations contenues. Ce qui est nécessaire c’est une nouvelle notion non seulement de dictionnaire en général, mais surtout de dictionnaire bilingue en particulier. La majeure partie de ses usagers croit qu’un dictionnaire bilingue n’est qu’un ouvrage de traduction d’un mot d’une langue A à un autre mot dans une langue B. De plus, il faudrait travailler sur la notion et sur l’exploitation d’équivalence lexicographique. A ce propos, on doit faire référence à la didactique du dictionnaire qui puisse aider l’usager à bien maîtriser son outil linguistique et sa langue. Dans cet article on a cherché à mettre au point la question des équivalences lexicographiques en suggérant des prétextes pour insérer l’argument dans un cours universitaire de langue française.
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4

Abellard, Stéphanie, and Pierre-Yves Verkindt. "Prévenir les atteintes à la santé des travailleurs dans les opérations de sous-traitance et de mise à disposition de personnel." Les Cahiers de droit 54, no. 2-3 (August 5, 2013): 489–509. http://dx.doi.org/10.7202/1017622ar.

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Abstract:
Le prêt de main-d’oeuvre à titre exclusif et à but lucratif est interdit en France. Les formes légales de mise à disposition de personnel et notamment le travail temporaire sont donc strictement encadrées. Leur utilisation fait l’objet d’un contrôle administratif et judiciaire strict. Ces formes de mise à disposition coexistent avec d’autres mécanismes rassemblés sous le vocable général de « sous-traitance ». Au sens strict, la sous-traitance consiste pour une entreprise à confier à une autre l’exécution partielle d’une tâche qui lui incombe. Au sens large, elle inclut la « sous-traitance » interne par laquelle une entreprise demande à une entreprise extérieure de réaliser des tâches sur son site. Dans tous les cas, ces techniques parfois appelées « d’externalisation » ont pour effet de faire coexister spatialement des travailleurs appartenant à des entreprises différentes. Cette coexistence augmente les risques d’accident dans un contexte où l’identification du « décideur » s’avère parfois difficile. Les prévenir suppose de tenir compte de la pluralité d’entreprises concernées et de chaînes de direction.
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MERAT, P. "Effets associés et utilisation de gènes majeurs réduisant la taille chez la poule domestique." INRAE Productions Animales 3, no. 2 (February 3, 1990): 151–58. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1990.3.2.4369.

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Abstract:
Parmi les gènes majeurs réduisant la taille chez la poule, le gène lié au sexe dw a fait l’objet de nombreuses études et d’applications en élevage. Son caractère récessif et le fait qu’il abaisse d’un tiers le poids de l’oiseau et de 20 à 25 % sa consommation alimentaire l’ont fait utiliser pour « nanifier » des reproductrices « chair », qui donnent des poulets de taille normale en croisement avec une souche mâle standard. Pour la production d’oeufs, l’application au stade industriel présente plus de difficultés, du fait que dans les souches « ponte », surtout celles de petite taille (Leghorn), l’introduction de ce gène entraîne une réduction du nombre d’oeufs et de leur poids moyen. En dépit de cela, dans les souches mi-lourdes de type « oeuf brun », le gène dw améliore l’efficacité alimentaire, évite le rationnement des pondeuses et réduit le pourcentage d’oeufs cassés ou sans coquille. Des travaux ont donc cherché à mieux cerner les conditions optimales d’utilisation de pondeuses « naines » : incorporer le gène de préférence dans des populations mi-lourdes, éviter la sous-consommation alimentaire, se placer dans des conditions de production où une économie sur l’aliment est particulièrement importante. Un autre facteur lié au sexe issu de races Bantam, abaissant plus modérément la taille (10-15 %), sans effet réducteur du nombre d’oeufs, pourrait avoir une utilité dans des croisements particuliers.
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ROUSSEAUX, Patrick, Michel LICHOU, and Osama ALKOSHAK. "Analyse des risques du cycle de vie : application à deux filières énergétiques en france." Revue Française de Gestion Industrielle 34, no. 2 (June 1, 2015): 7–23. http://dx.doi.org/10.53102/2015.34.02.609.

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Abstract:
Comme tout le monde devrait le savoir, le développement durable repose sur trois piliers : l’économie, l’environnement et le social. Généralement, l’aspect « santé & sécurité » est considéré dans le pilier social. Autre postulat international moins bien connu : les trois piliers du développement durable doivent être évalués sur l’ensemble du cycle de vie des activités humaines (Extraction des ressources → Fabrication → Utilisation → Fin de vie). Les méthodes traditionnelles d'analyse des risques ne prennent pas en compte cette notion de cycle de vie. Une nouvelle méthode A.R.C.V. (Analyse des Risques de Cycle de Vie) a été proposée pour que cette notion essentielle soit intégrée dans l’analyse des risques. L’A.R.C.V. est ici présentée et illustrée par une application à deux filières énergétiques : l’éolien (Eo) et le photovoltaïque (PV).
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Abi Rached, Naoum. "Poésie, paroles, sens." Hawliyat 12 (November 19, 2018): 59–74. http://dx.doi.org/10.31377/haw.v12i0.217.

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Abstract:
Traduire les sciences ou les connaissances afférentes aux objets d'utilisation quotidienne comme les appareils ménagers, le téléphone portable ou l'ordinateur, obéit à un impératif économique. Dans ce cas de figure, l'inexactitude que com- mettrait un traducteur serait préjudiciable dans la mesure où elle fausserait les don- nées au point d'entraîner un mauvais fonctionnement de I 'appareil pouvant, dans des cas extrêmes, occasionner une catastrophe. Ici, l'opération traduisante se limite à une question terminologique où la marge de confusion, ou d'erreur de traduction de terme à terme, se trouve excessivement réduite, car, pour un même signifié, à un signifiant (x) dans une langue correspond un signifiant (y) dans une autre langue, quel que soit le degré de son expressivité pourvu qu'il soit unanimement compris, accepté ou consacré par l'usage. L 'observation prouve que la préférence va souvent pour l'utilisation d'un terme expressif et/ou imagé, surtout lorsque la chose signifiée n'a pas d'existence dans la langue d'arrivée. Dans cette dernière perspective, il arrive que même l'idée de traduire un terme soit bannie de l'esprit, en particulier dans le domaine alimentaire, comme pour: pizza, couscous ou paella etc. D'autre part, quel problème cela susciterait-il si le mot poubelle se disait en arabe sallat muhmalât, qumâmiyya ou zibâliyya ou autre... pourvu qu'il y ait acceptation, consensus, appropriation, utilisation de l'un ou de l'autre terme? Cette étude n'a pas la prétention de traiter la question de la traduction dans sa globalité, ni de l'épuiser. Beaucoup plus restrictive, elle vise la traduction poétique du français vers l'arabe et inversement, alliant la théorie à la pratique. Aussi, les problématiques, que cette traduction poétique sous-tend, dépassent- elles l'ordre général développé plus haut, sans se démarquer de lui, car elles se limitent à une branche spéciale de la littérature caractérisée par un écheveau de structures tropiques particulières.
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Vidal, Bernard. "Le vernaculaire noir américain : Ses enjeux pour la traduction envisagés à travers deux oeuvres d’écrivaines noires, Zora Neale Hurston et Alice Walker." TTR : traduction, terminologie, rédaction 7, no. 2 (March 13, 2007): 165–207. http://dx.doi.org/10.7202/037185ar.

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Abstract:
Résumé Le vernaculaire noir américain : Ses enjeux pour la traduction envisagés à travers deux oeuvres d'écrivaines noires, Zora Neale Hurston et Alice Walker - Zora Neale Hurston et Alice Walker font usage dans leurs oeuvres d'une langue autre, d'un sociolecte longtemps dénigré, le vernaculaire noir américain. Cette utilisation va bien au-delà de la simple caractérisation sociale de leurs personnages et constitue un geste contestataire, une revendication et une célébration. Dans ces conditions, la traduction annexionniste qui consisterait à avoir recours à des sociolectes effaçant totalement la négritude et la problématique raciale, tel le langage « paysan », apparaît comme une véritable mutilation des oeuvres. Il convient donc d'opérer le décentrement du texte-cible en y inscrivant la négritude. Les divers créoles à base française et les variétés du français parlées en Afrique noire peuvent fournir des marqueurs qui, sans relocaliser abusivement le texte-cible, serviront à cette fin.
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Dupré, Ruth, and Michael Huberman. "L’influence de la science économique sur les historiens : une analyse de deux revues canadiennes d’histoire (1970-1996)." L'Actualité économique 76, no. 1 (February 9, 2009): 159–70. http://dx.doi.org/10.7202/602319ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Les sciences sociales ont connu récemment une expansion dans les études multidisciplinaires sur le plan de la recherche et de l’enseignement. Les économistes ont pris part au mouvement. Ont-ils eu un impact sur d’autres disciplines? Peu d’études se penchent sur le transfert de connaissances d’une discipline à une autre. C’est ce que nous faisons ici dans le cas spécifique de la contribution de l’économie à la recherche historique au Canada dans les trois dernières décennies. L’utilisation concrète que font les historiens de la science économique dépend-elle du sujet abordé, de l’époque étudiée, de la tradition historiographique, de la méthode d’enseignement? Y a-t-il une différence entre les historiens francophones et anglophones? Notre approche est bibliométrique. Tous les articles parus dans la Revue d’histoire de l’Amérique française et dans la Canadian Historical Review de 1970 à 1996 sont classifiés selon leur utilisation de la « cliométrie » (l’approche économique appliquée à l’histoire), de l’histoire économique traditionnelle et des sources statistiques. L’instrument de mesure de cette utilisation sont les références aux livres et aux articles appartenant à chacune de ces trois catégories. Pour l’ensemble de la période, il y a une très grande similitude entre les deux revues avec une légère avance de trois points de pourcentage de la CHR (18 vs 15 %) en ce qui concerne l’utilisation de la première catégorie, soit celle de la cliométrie. Toutefois, ce résultat global sur le dernier quart de siècle cache des tendances différentes. Les résultats par intervalle quinquennal montrent une tendance à la hausse dans l’utilisation de la cliométrie et une à la baisse dans celle de l’histoire économique traditionnelle chez les francophones alors que la tendance pour les deux catégories est plutôt stable chez les anglophones. Il semble donc y avoir un certain mouvement de substitution de la « nouvelle » histoire économique au détriment de la « traditionnelle » chez les francophones.
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Stephan, P. "Adolescents borderline et utilisation de substances : de la consommation à l’abus, de l’abus à la dépendance." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S23—S24. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.073.

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Abstract:
Il a été clairement établi que le trouble de la personnalité borderline (BDP) est fréquemment associé aux troubles liés à la consommation de substances (SUD). En effet, depuis longtemps, plusieurs études se sont penchées sur l’association fréquente rencontrée entre le SUD et le BDP. Les données de la littérature admettent en moyenne une prévalence de 50 % de diagnostic de trouble des substances chez les patients présentant un trouble BDP. De plus, la grande majorité des individus borderlines présentant une comorbidité SUD la développe au cours de leur adolescence. En allant plus loin nous sommes tentés de penser que les éléments à l’origine de la mise en place d’un SUD chez les borderline sont présents dès l’adolescence. Ceci pose donc la question de la fonction de la consommation de substance dans l’économie psychique du borderline ainsi que leurs liens avec le processus d’adolescence. Ainsi, la consommation de substance est particulièrement importante chez les adolescents borderline et constitue l’une des principales comorbidités. La rencontre avec une substance psychoactive (alcool, cannabis ou autre) en plein processus d’adolescence semble jouer deux fonctions : d’une part, elle devient un moyen de palier au manque de capacités de régulations émotionnelles particulièrement sollicitées à cette période de la vie et tente ainsi de canaliser un débordement psychique. D’autre part, elle ravive par l’intensité de son vécu les expériences précoces de saturations émotionnelles à l’origine des dysfonctionnements du système de régulation des émotions. À la fois remède et poison la consommation risque de fixer d’avantage la construction du trouble borderline dans un cercle de renforcement auto-entretenu. L’adolescence étant par ailleurs une occasion de moduler, de remodeler certains aspects du rapport au monde, elle est une période particulièrement pertinente pour la mise en place d’une action thérapeutique.
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QUENTIN, M., I. BOUVAREL, D. BASTIANELLI, and M. PICARD. "Quels « besoins » du poulet de chair en acides aminés essentiels ?" INRAE Productions Animales 17, no. 1 (March 20, 2004): 19–34. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2004.17.1.3550.

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Abstract:
Pour équilibrer les acides aminés essentiels d’un régime, le nutritionniste dispose de tables de recommandations moyennes issues de méta-analyses bibliographiques. L’estimation du besoin en un acide aminé essentiel dépend du critère de production que l’on cherche à optimiser et de la méthodologie adoptée pour analyser les résultats expérimentaux. Les conditions d’élevage et les types d’animaux étudiés expliquent une autre part de la variabilité des recommandations. Les moyennes issues des méta-analyses de données bibliographiques sont finalement assez peu précises et d’autant plus difficiles à adapter aux conditions pratiques qu’elles concernent essentiellement les poulets de chair à croissance rapide dans des conditions optimales. L’intégration des bases du métabolisme énergétique et protéique à l’aide de modèles mécanistes peut constituer un moyen complémentaire de quantifier les effets d’une recommandation en acide aminé essentiel dans des conditions variables. La modélisation permet non seulement la synthèse des connaissances acquises par l’expérimentation, mais également la prise en compte des interactions multiples entre plusieurs facteurs de variation. Dans la pratique, les modèles commercialisés permettent de mesurer les effets des principales caractéristiques de l’aliment et des conditions d’élevage sur la croissance ou les besoins en acides aminés des poulets de chair. Leurs résultats semblent suffisamment précis pour une utilisation pratique, mais leur présentation de type «boîte noire» et la complexité de leur fonctionnement sont un frein à leur mise à jour ou à leur adaptation à de nouveaux modes de production. Le modèle INAVI, présente une structure plus ouverte à l’utilisateur qui permet une meilleure adaptation aux diverses situations d’élevage. INAVI prédit la croissance des animaux en se basant sur l’effet des conditions d’élevage et d’alimentation sur l’ajustement de l’ingestion.
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Laflamme, Simon. "Les Médias en Ontario chez les francophones et les anglophones." Cahiers Charlevoix 6 (April 10, 2017): 249–82. http://dx.doi.org/10.7202/1039334ar.

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Abstract:
L’étude que Simon Laflamme livre ici est tirée d’une enquête menée à Sudbury en 2001 et en 2002 auprès de plusieurs centaines de personnes pour connaître la place des médias et la fréquence de leur utilisation dans les familles franco-ontariennes en comparaison des familles anglophones. À l’exception du domaine de l’informatique (ordinateur, courriel et toile électronique), il note peu de distinctions entre les deux groupes culturels en ce qui a trait à la possession et à l’usage des appareils et moyens de communication (téléviseur et magnétoscope, téléphone et télécopieur, lecteur de disques, radio et chaîne audio, livre, correspondance), car tous les deux s’inscrivent dans un même « processus simultané d’homogénéisation et d’hétérogénéisation » propre à la société postmoderne. Il note toutefois que l’âge et l’instruction ont une incidence sur l’usage des nouvelles technologies plus marquée même que la langue des usagers. Son analyse ouvre ainsi la porte sur un autre volet qui envisagerait les contenus véhiculés, les messages produits et consommés.
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Optométristes, Association canadienne des, and Société canadienne D'ophtalmologie. "Association canadienne des optométristes/Société canadienne d’ophtalmologie ´Énoncé de position conjoint." Canadian Journal of Optometry 80, no. 2 (June 1, 2018): 13–15. http://dx.doi.org/10.15353/cjo.80.265.

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Abstract:
La prévalence de symptômes oculaires liés aux écrans électroniques est estimée à 50 à 90 % chez les utilisateurs adultes d’écrans électroniques. ´Étant donné l’insuffisance de la littérature scientifique sur le sujet, les chiffres correspondant à la prévalence chez l’enfant ne sont pas connus. On sait néanmoins que l’utilisation des écrans électroniques est aujourd’hui plus courante chez les enfants (à la maison comme à l’école), qu’elle commence plus tôt et s’effectue sur de plus longues durées. Les constatations sur la prévalence des symptômes liés aux écrans électroniques chez l’adulte et les lignes directrices correspondantes ne peuvent s’appliquer automatiquement aux enfants. En effet, les systèmes oculaire et physique de l’enfant diffèrent de ceux de l’adulte et sont en cours de développement. De plus, les enfants utilisent les écrans différemment et pour des tâches diverses. La présente question de principe examine la littérature disponible sur les symptômes oculaires et visuels liés à l’utilisation d’écrans électroniques chez l’enfant et propose des recommandations fondées sur des données probantes pour une utilisation sans risque. Le présent énoncé ne tient pas compte des répercussions du temps passé devant un écran sur les étapes du développement cognitif et autre de l’enfant.
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Skidmore, J. A., A. M. Billah, W. R. Allen, and R. V. Short. "Utilisation de méthodes de reproduction modernes pour hybrider des camélidés de l'ancien et du nouveau monde : Camelus dromedarius x Lama guanicoe." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 53, no. 2 (February 1, 2000): 93. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9758.

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Abstract:
Un groupe de neuf femelles et un mâle guanacos a été maintenu au sein d'un important troupeau de dromadaires au Centre de reproduction camelin à Dubaï. Les ovaires des femelles guanacos et dromadaires étaient scannés régulièrement et quand ils présentaient un follicule dominant de 0,7-0,9 cm de diamètre chez le guanaco ou de 1,3-1,8 cm chez le dromadaire, les femelles recevaient une injection unique de GnRH analogue, buserelin (Receptal ; dromadaires : 20 µg i.v. ; guanacos : 10 µg i.v.) pour induire l'ovulation et subir une insémination 24 h après. Trente femelles dromadaires ont été inséminées à 50 occasions avec 2-4 ml de semence de guanaco diluée à 1.1 avec du tampon vert (150-400 x 10^6 spermatozoïdes motiles), résultant en deux gestations ; l'une a donné un produit mort-né au 365e jour de gestation et l'autre s'est terminée par un avortement au 260e jour. De la même manière, neuf femelles guanacos ont été inséminées à 34 occasions avec de la semence diluée de dromadaire (300-400 x 10^6 spermatozoïdes motiles), donnant lieu à six conceptions ; deux ont disparu par résorption entre 25-40 jours après l'ovulation, deux ont abouti à des avortements respectivement aux 291e et 302e jours, une autre s'est terminée par un produit mort-né au 365e jour et la dernière a produit un mâle hybride né vivant au 328e jour. A la connaissance des auteurs, c'est le premier hybride viable de camélidés du Nouveau et de l'Ancien Monde. Son existence souligne un remarquable degré de conservation des processus de reproduction entre ces deux espèces.
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Doyle, GP, D. Major, C. Chu, A. Stankiewicz, ML Harrison, L. Pogany, VM Mai, and J. Onysko. "Étude sur la participation à la mammographie de dépistage et sur son utilisation au Canada." Maladies chroniques et blessures au Canada 31, no. 4 (September 2011): 154–59. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.31.4.03f.

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Abstract:
Introduction Le taux de participation est un indicateur important de l’efficacité d’un programme de dépistage; cependant, la méthode actuellement utilisée pour mesurer le taux de participation au Canada ne permet pas d’établir des comparaisons avec les autres pays. Cette étude vise à évaluer la méthode utilisée pour mesurer la participation à la mammographie de dépistage au Canada, à comparer les méthodes utilisées à l’échelle internationale et à proposer d’autres méthodes. Méthodologie Les données des programmes canadiens de dépistage du cancer du sein sur les femmes âgées de 50 à 69 ans ayant subi un examen de dépistage entre 2004 et 2006 ont été extraites de la Base de données canadienne sur le dépistage du cancer du sein (BDCDCS). Les données sur les mammographies effectuées par des médecins rémunérés à l’acte (mammographies de dépistage opportunistes) ont été fournies par les ministères provinciaux de la Santé. Les taux de participation aux programmes de mammographie de dépistage et les taux d’utilisation à des intervalles de 24 et de 30 mois ont été examinés. Résultats Au Canada, le taux de participation aux programmes de dépistage s’élève à 39,4 % selon un intervalle de 24 mois, et il est de 43,6 % lorsque l’intervalle est fixé à 30 mois. Toujours au Canada, le taux d’utilisation de la mammographie s’élève à 63,1 % selon un intervalle de 24 mois; il passe à 70,4 % lorsque l’intervalle est de 30 mois. Conclusion Compte tenu des différences dans la prestation des services de santé d’une province canadienne à une autre, il faudrait surveiller tant la participation aux programmes que le taux d’utilisation global de la mammographie selon des intervalles de 24 et de 30 mois.
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Xiumei, Xu, and Gong Qinyan. "Translatability vs Untranslatability: A relevance-theoretic view." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 58, no. 4 (December 31, 2012): 408–22. http://dx.doi.org/10.1075/babel.58.4.03xiu.

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Abstract:
Having rejected the assumption that there is a necessary link between language and communication, relevance theory holds that languages are indispensable not for communication, but for information processing, and information processing is their essential function. And the distinction between the descriptive and interpretive use of language settles the disputes upon translatability and untranslatability. From the relevance-theoretic point of view, translation falls naturally under the interpretive use of language: translation is intended to restate in one language what someone else said or wrote in another language. It means that different utterances can be used to express the same meaning, while the same meaning can be expressed in different ways. Interpretive use entails translatability. As to how closely the language of the target text resembles that of the source text, the answer is that it is a matter of degree. However, in any case, the target language used should fulfill the requirements of the principle of relevance: it is relevant enough for it to be worth the reader’s effort to read and it is the highest level of relevance that the translator is capable of achieving given the means and goals. Résumé Ayant rejeté l’hypothèse d’un lien nécessaire entre la langue et la communication, la théorie de la pertinence affirme que les langues sont indispensables non pour la communication, mais bien pour le traitement de l’information, et que le traitement de l’information est leur fonction essentielle. La distinction entre l’utilisation descriptive et interprétative de la langue règle les controverses sur la traduisibilité et l’intraduisibilité. Du point de vue de la théorie de la pertinence, la traduction relève naturellement de l’utilisation interprétative d’une langue : la traduction a pour but de reformuler dans une langue ce que quelqu’un a dit ou écrit dans une autre. Cela signifie que des énoncés différents peuvent être utilisés pour exprimer une même signification, bien qu’une même signification puisse s’exprimer de différentes manières. Une utilisation interprétative engendre une traduisibilité. La réponse à la question de savoir à quel point la langue du texte cible doit ressembler à celle du texte source, est une question de degré. Cependant, la langue cible utilisée devrait en tout cas répondre aux exigences du principe de pertinence : elle est suffisamment pertinente pour justifier l’effort du lecteur pour la lire et elle est le niveau de pertinence le plus élevé que le traducteur est capable d’atteindre, étant donné les moyens et les objectifs.
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Diallo, Béré K., Clémence Riffard, Kenz Le Gouge, and Jean-Luc Teillaud. "Les anticorps monoclonaux." médecine/sciences 35, no. 12 (December 2019): 926–36. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/2019222.

Full text
Abstract:
En 2019, les anticorps monoclonaux (Acm) vont représenter un marché mondial annuel de plus de cent milliards de dollars, soit près de 90 milliards d’euros. Outre leur utilisation en clinique, les anticorps monoclonaux sont utilisés également dans de nombreux tests diagnostiques et sont toujours des outils précieux pour la recherche fondamentale et appliquée. Quarante-quatre ans après la publication de Georges Köhler et César Milstein [1], des dizaines de congrès et séminaires de toute nature sur les anticorps monoclonaux se tiennent annuellement à travers le monde. Mais 44 ans plus tard, les travaux scientifiques qui ont amené à cette publication sont peu à peu oubliés et, dans bien des esprits, les anticorps monoclonaux ne sont qu’un business d’un multi-milliard euros/dollars comme un autre, déterminé par les marchés financiers et les résultats des derniers essais cliniques… Il est grand temps de rendre hommage à toute une génération de chercheurs fondamentalistes, à ces fous de science du xx e siècle, à ces chercheurs connus et souvent désormais méconnus, disséminés aux quatre coins du monde, qui ont exploré les frontières de l’inconnu d’alors et qui ont modelé et ciselé un savoir qui a débouché sur une technique d’obtention de molécules qui ont permis l’une des plus grandes révolutions thérapeutiques de ces vingt-cinq dernières années.
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SAUVEUR, B. "Stratégies pour de nouveaux progrès techniques et économiques en aviculture." INRAE Productions Animales 4, no. 1 (February 5, 1991): 31–40. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1991.4.1.4315.

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Abstract:
La réunion d’arguments scientifiques, techniques et économiques peut permettre d’élaborer encore de nombreuses stratégies de progrès pour l’aviculture. Ainsi, les améliorations à attendre de la génétique quantitative classique sont loin d’être terminées. Des critères nouveaux (anatomiques ou physiologiques) de sélection sont en préparation et ils pourront être complétés par des études de polymorphismes d’ADN utilisés comme indicateurs de caractères économiques, notamment de résistance à certaines maladies. Ces méthodes sont cependant coûteuses, de même que la transgénèse qui n’en est encore, quant à elle, qu’au stade des études méthodologiques. Elles ne seront donc mises en place que si la possibilité d’amélioration d’un critère économique important est démontrée. Dans l’entre temps, toute modification de la croissance par administration de somatotropine paraît exclue. L’utilisation métabolique des matières premières alimentaires devra de son côté être de mieux en mieux connue et quelquefois accrue par utilisation d’enzymes afin de réduire les rejets dans l’environnement (azote et phosphore). L’obtention d’aliments bactériologiquement irréprochables devra aussi être assurée. L’avenir de la reproduction est fortement lié à la maîtrise de la consommation alimentaire des animaux reproducteurs et, ultérieurement, à l’usage généralisé de l’insémination artificielle qui permettra une gestion totalement séparée des deux sexes. La pathologie se diversifie avec l’apparition de syndromes complexes (anémie infectieuse, troubles locomoteurs ...) tandis que le portage sain de bactéries pathogènes pour l’homme constitue désormais l’autre source principale de préoccupations. Les techniques de recombinaison génique devraient permettre, en juxtaposant les gènes de différents épitopes à l’intérieur d’une même bactérie ou virus, la création de vaccins multipotents qui, autre innovation, seront peut-être administrés in ovo à l’embryon. Les modes d’élevage ont encore à s’adapter aux spécificités des pays (et même des régions) en privilégiant toujours la qualité, notamment microbiologique, des produits obtenus (volailles et oeufs) et les problèmes de bien-être animal. Les produits avicoles eux-mêmes seront de plus en plus souvent l’objet d’une première, voire d’une seconde transformation améliorant sans cesse leur commodité d’emploi et leurs caractéristiques diététiques ; ils seront valorisés par une politique de marque et d’« image-qualité ». Globalement, la gestion par résultat économique vrai intégrant l’ensemble d’une filière est probablement appelée à se développer.
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Morissette, Yves-Marie. "Aspects historiques et analytiques de l’appel en matière civile." Wainwright Lecture 59, no. 3 (May 21, 2014): 481–556. http://dx.doi.org/10.7202/1025138ar.

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Abstract:
Une première partie historique sur les origines lointaines des droits anglais et français évoque les raisons institutionnelles et intellectuelles de la lente émergence de l’appel en Angleterre avant 1875. On observe le contraire en France. D’abord conçue comme sanction infligée à des juges fautifs, cette voie de recours s’est transformée en un moyen de corriger des erreurs dans les décisions de justice. Mais cette notion d’erreur évoluera sensiblement à travers le temps. Au Québec, l’appel prend forme entre 1763 et 1849, année de la création d’une véritable cour générale d’appel. La seconde partie du texte aborde certaines difficultés analytiques que soulève l’appel en droit moderne. Une utilisation sensée des ressources judiciaires dans un système de souche anglo-américaine implique que l’appel serve à autre chose que refaire les procès. Aussi le droit positif use-t-il de diverses techniques pour qu’un dosage optimal s’opère entre trop ou trop peu de pourvois. La distinction entre le droit et le fait sert ici de notion régulatrice. Elle a inspiré d’intéressants travaux théoriques que commente l’auteur. Au vingtième siècle, sous l’impulsion du mouvement American Legal Realism, une nouvelle conception de l’appel s’impose et permet de préciser le rôle des cours d’appel dans l’élaboration et l’ordonnancement du droit. Un objectif prospectif de consolidation de la cohérence normative se substitue à l’idée évanescente d’erreurs à réformer. Mais, s’agissant de la technique de l’appel, des différences de taille demeurent entre systèmes de droit occidentaux, comme le démontre par exemple la place faite à l’oralité dans les débats.
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Coleman-Cowger, Victoria H., Pamela C. Baumer, Michael L. Dennis, and Christy K. Scott. "L’impact de la concomitance de troubles liés à la consommation de substance et de troubles de santé mentale sur les comportements à risque en fonction de l’âge." Drogues, santé et société 14, no. 1 (March 8, 2016): 16–77. http://dx.doi.org/10.7202/1035549ar.

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Objectif : Examiner la relation entre la concomitance de troubles liés à la consommation de drogues (TCD) et d’autres troubles de santé mentale (ATSM) et une vaste gamme de comportements à risque pour le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Méthode : Les données sont tirées d’une étude auprès de 17 141 jeunes âgés de 12 à 25 ans entreprenant l’un de 148 programmes de traitement pour adolescents et jeunes adultes aux États-Unis. On a administré aux jeunes l’Évaluation globale des besoins individuels (questionnaire GAIN) au moment de leur entrée dans leur programme et lors d’au moins une visite de suivi trimestrielle sur une période de 12 mois. Parmi les participants, 90 % étaient des adolescents (âgés de 12 à 17 ans), 10 % étaient en phase de transition (âgés de 18 à 25 ans), 72 % étaient de sexe masculin, 39 % étaient d’origine caucasienne, 16 % étaient d’origine afro-américaine, 26 % étaient d’origine hispano-américaine, 3 % étaient d’une autre ethnie et 16 % étaient pluriethniques. Environ 61 % des autoévaluations respectaient le critère de troubles liés à la consommation de drogues (TCD) et d’autres troubles de santé mentale (ATSM) dans l’année précédente, 18 % respectaient celui de TCD seulement et 10 % d’ATSM seulement. Les caractéristiques démographiques et cliniques des jeunes en phase de transition étaient similaires, quoiqu’un plus haut pourcentage de ceux-ci (25 %) ont déclaré un TCD seulement. Résultats : Dans les deux groupes d’âge, les individus ayant des TCD et d’ATSM concomitants étaient invariablement les plus susceptibles de déclarer les comportements suivants au cours de la dernière année : utilisation de seringues ; partage de seringues ; relation sexuelle non protégée ; multiples partenaires sexuels ; échange de faveurs sexuelles ; partenaires sexuels à risque élevé ; historique de victimisation physique, émotionnelle et sexuelle ; automutilation ; idéation suicidaire ; idées de meurtre ; activités illégales et violence envers les autres. Les jeunes en phase de transition avaient aussi le plus haut taux de visites à l’urgence et un coût pour la société plus important. La concomitance de TCD et d’ATSM a aussi des effets sur les résultats après les traitements. Même si les troubles se manifestent et se terminent avec une gravité accrue dans ce sous-groupe, de l’admission au suivi, celui-ci rapportait les plus importantes baisses dans plusieurs comportements à risque, dans la consommation de drogues, dans les troubles émotifs, dans les activités illégales et dans le coût pour la société. Discussion : Les répercussions de ces résultats sont discutées et des stratégies potentielles sont suggérées pour améliorer l’efficacité des traitements et les services de soutien au rétablissement pour ces jeunes.
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Rosenbaum, Stephen A. "UNE PROCÉDURE EN DIFFICULTÉ: A BLUEPRINT FOR RESOLVING “SPECIAL” EDUCATION DISPUTES THROUGH A QUASI-INQUISITORIAL ADMINISTRATIVE PROCESS." Windsor Yearbook of Access to Justice 32, no. 2 (October 1, 2015): 115. http://dx.doi.org/10.22329/wyaj.v32i2.4684.

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Abstract:
In this essay, disability practitioner and scholar Stephen Rosenbaum proposes a radical change in the United States administrative adversarial adjudicatory process for resolution of “special” education disputes between educators and students with disabilities, looking for inspiration in part to Canada and the Commonwealth’s use of an inquisitorial approach. Typically, the dispute is over whether the students—termed “les enfants en difficulté” in French-speaking Canada—are receiving an appropriate array of instructional interventions and services. Adversarial adjudication has had many critics over the years. Asking a judge to weigh the parent (or student’s) preferred options under the U.S. Individuals with Disabilities Education Act [IDEA] against those of the school administration may not be the optimal method for designating a pupil’s educational program—nor a good use of time and money. The author’s blueprint calls for replacing the IDEA due process hearing with another model in instances where the family and school authorities disagree about the components of a student’s instructional program. Under current law, the hearing is typically conducted by an administrative jurist in which the parties present evidence, expert testimony and argument, if they have been unable to resolve their disagreement at a school-based team meeting, mediation or some other informal conference. In the proposal presented here, disagreements would instead be reviewed by a “special master” whose expertise is in education or disability rather than law. Through a process of problem-solving or “active adjudication,” the master (or “independent educational reviewer”) would attempt to quickly resolve the dispute over appropriate placement, instructional strategies and/or services. The master could hold a conference, conduct a hearing or brief investigation, receive more documents, consult with experts or correspond in some other mode with the parties. The master’s determination would be subject to judicial review in limited circumstances. Dans le présent essai, Stephen Rosenbaum, avocat et universitaire spécialisé en matière d’éducation et de la situation de handicap, s’inspire en partie de l’approche inquisitoire suivie au Canada et au Commonwealth pour proposer une modification radicale du processus contradictoire qu’utilisent les instances administratives américaines pour résoudre les différends opposant les éducateurs et les élèves avec les incapacités intellectuelles ou psycho-sociales. Habituellement, le différend porte sur la question de savoir si les élèves, appelés « les enfants en difficulté » dans le Canada francophone, reçoivent un éventail approprié de services d’aide et d’intervention en matière d’éducation. Le processus contradictoire a été décrié à maintes reprises au fil des années. Demander au juge de soupeser les options que privilégient les parents (ou les élèves) en application de la loi des États-Unis intitulée Individuals with Disabilities Education Act [IDEA] par rapport à celles de l’administration scolaire n’est peut-être pas la meilleure façon de procéder pour élaborer le programme d’éducation d’un élève, et ne représente pas non plus une bonne utilisation des ressources.L’auteur propose de remplacer l’audience équitable prévue par l’IDEA par un autre processus dans les cas où la famille et les autorités scolaires ne s’entendent pas sur le contenu du programme d’éducation d’un élève. Selon la loi actuellement en vigueur, l’audience est habituellement conduite par un juriste administratif devant lequel les parties présentent des éléments de preuve, des témoignages d’expert et des arguments, si elles ont été incapables de régler leur différend lors d’une rencontre, d’une séance de médiation ou d’une autre conférence informelle avec une équipe pluridisciplinaire de l’école. Dans le modèle proposé ici, les désaccords seraient plutôt examinés par un « special master » (conseiller spécial) qui serait spécialisé en matière d’éducation ou de la situation de handicap plutôt qu’en droit. Dans le cadre d’un processus axé sur la résolution de problèmes ou sur l’« arbitrage actif », le conseiller (ou l’« examinateur pédagogique indépendant ») s’efforcerait de régler rapidement le différend au sujet du placement ou des services ou stratégies pédagogiques qui conviennent. Le conseiller pourrait tenir une conférence, conduire une audience ou une brève enquête, recevoir d’autres documents, consulter des experts ou correspondre d’une autre manière avec les parties. La décision du conseiller serait susceptible de contrôle judiciaire dans des circonstances restreintes.
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Choi Jungwha. "Interpreting Competence and Cultural Differences." FORUM / Revue internationale d’interprétation et de traduction / International Journal of Interpretation and Translation 1, no. 1 (April 1, 2003): 97–111. http://dx.doi.org/10.1075/forum.1.1.06cho.

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Abstract:
Dans la société de l’information actuelle, qui est basée sur la connaissance, la maîtrise d’une langue étrangère repose sur un ensemble de savoirs linguistiques dont la mobilisation constitue l’aboutissement d’un processus de pensée systématique. Cette maîtrise revêt un caractère autonome puisque le locuteur en fait usage dans le cadre d’un environnement culturel donné. A travers elle, compréhension, utilisation, production et transmission des informations linguistiques sont possibles. Lors de l’évaluation des connaissances linguistiques, le niveau de compréhension et d’expression se mesurent en premier lieu du point de vue de la langue considérée en tant que culture. On vérifiera ensuite que le locuteur est apte à manier cette langue avec correction et aisance, c’est-à-dire comme un outil de communication. Ces principes de base s’appliquent également à l’interprétation. La présente étude se propose d’analyser ce qui fait la maîtrise du processus interprétatif pour s’attacher ensuite à identifier les autres compétences qui sont requises pour mener à bien le passage d’une langue à une autre. Cette définition évolue avec le temps, tout comme change la notion de maîtrise d’une langue. De la même manière, l’idée que l’on se fait des compétences d’un interprète, est évolutive notamment en termes linguistiques, thématiques et de communication. En particulier, ces deux premiers éléments de connaissance sont étroitement liés aux différences culturelles. Les facteurs d’explicitation et de localisation jouent un rôle décisif dans la mise en oeuvre d’une communication efficace par l’interprète et ces facteurs exigent l’acquisition d’un savoir-faire, de connaissances et d’une expérience qui sont spécifiques. Il faut aussi se souvenir que l’interprète n’est pas un simple médiateur linguistique, mais bien, lorsqu’il s’agit d’un professionnel, d’un double vecteur de communication sur les plans de la langue et de la culture.
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Saunders, George. "Employment and the Productivity Slowdown: 1958-1980." Articles 40, no. 2 (April 12, 2005): 219–42. http://dx.doi.org/10.7202/050131ar.

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Abstract:
Le ralentissement de la productivité qui se généralise dans les pays industriels d'Occident demeure un mystère. On a beaucoup écrit sur le sujet, mais cela n'a révèle que peu de choses. L'un des résultats majeurs de l'intérêt que l'on porte à la productivité, c'est d'obtenir une information meilleure et des techniques de mesure améliorés. Cet article s'inspire des mesures de la productivité totale par facteur récemment mises au point et dont dispose le Conseil économique du Canada pour examiner les rapports entre les facteurs de production, principalement celui du travail, et la productivité. Au Canada, le ralentissement de la productivité, qui s'est poursuivi sans interruption au cours de la décennie 1970 et au début des années 1980, a coïncidé avec une croissance rapide de l'emploi. Quelques observateurs ont noté ce rapport et se sont demande si cette croissance rapide n'avait pas nui à l'augmentation de la productivité. Leur opinion trouve appui dans les études théoriques à cause du lien direct entre l'emploi et la productivité du travail, la mesure généralement utilisée pour apprécier la productivité. Puisque la productivité du travail est la part de rendement apporte au facteur travail, une augmentation de ce facteur, par exemple l'accroissement de l'emploi, se traduit par une baisse de la productivité. La productivité du travail n'est pas réellement une vraie mesure de la productivité ou de l'efficience productive. Un changement dans la productivité du travail peut résulter d'un changement dans l'efficience, qui est ce que nous voulons mesurer, ou d'une substitution parmi les facteurs de production avec ou sans changement dans l'efficience. Par exemple, la substitution du capital au travail peut résulter en une productivité du travail plus élevé, mais l'effet sur l'efficience peut être à la hausse, à la baisse ou sans changement. La détermination de l'effet ultime sur l'efficience exige une mesure qui comprend tous les facteurs et non seulement celui du travail. Les mesures de la productivité totale par facteurs (total factor productivity-TFP) remplissent cette exigence. Les mesures TFP (ou d'une façon plus exacte, la productivité multifacteurs étant donné que tous ne peuvent être mesures) du Conseil économique sont disponibles pour la période 1958 à 1980, pour les sous-périodes 1958 à 1966, 1967 à 1973 et 1974 à 1980 pour quelque trente industries manufacturières et non manufacturières individuelles. La base des statistiques du Conseil économique comprend aussi des calculs relatifs à la productivité du travail (LP). Une comparaison entre LP et RFP révèle des modèles similaires pour la période de 1958 à 1980. Entre 1958 et 1973, le LP s'est accru de 3.4 pour cent par année et le RFP, de 2.2 pour cent par année. Après 1973, ces taux de croissance sont tombés d'une façon plutôt dramatique. LP a augmenté de 1.1 pour cent par année entre 1974 et 1980 pendant que le RFP a enregistré un taux de croissance annuel négatif de -0.3 pour cent. On a entrepris de procéder séparément à une série de corrélations entre RFP et LP en regard de différents facteurs de production : travail, capital et fournitures capitales. À cause de l'intérêt porte aux facteurs travail et capital et au poids considérable du facteur fournitures dans la production finale de plusieurs des industries incluses dans les données de base, on a procédé à des corrélations partielles de manière à garder constant le poids du facteur fournitures. Au total, 12 corrélations et 12 corrélations partielles furent établies pour chaque paire de variables — une pour l'industrie manufacturière et l'une pour l'industrie non manufacturière ainsi qu'une troisième pour les deux catégories combinées pour la période 1958-1980 et les sous-périodes 1958-1966, 1967-1973 et 1974-1980. En général, tant le facteur travail que le facteur capital dénotent des rapports négatifs à la fois avec les mesures LP et TFP (bien que toutes ne soient pas marquantes). Le nombre des corrélations partielles négatives, y compris celles qui le sont de façon marquante (à un niveau de 10 pour cent) augmente lorsque l'effet des facteurs fournitures est tenu constant. Ce qui retient encore plus l'attention toutefois, c'est le nombre plus élevé de corrélations négatives ainsi que les valeurs plus élevées de ces corrélations et cela d'une façon statistiquement significative entre le TFP et le capital qu'entre le TFP et le travail. De plus, les associations négatives entre le travail et le TFP sont moindres que les associations entre le travail et le LP alors que l'inverse est vrai dans le cas du capital, c'est-à-dire que les associations négatives entre le capital et le TFP sont plus grandes que celles entre le capital et le LP, ce qui laisse entendre que, non seulement le capital a eu un impact négatif sur l'efficience de la production, mais que cet impact est sous-estime dans l'utilisation des mesures de productivité LP. Une analyse de régression dans laquelle le TFP est la variable dépendante et les facteurs de production, les variables indépendantes confirment ces résultats. Les résultats de la régression ont également donné des estimations de l'impact du changement des facteurs sur le TFP. En général, on peut s'attendre à ce qu'une majoration de 10 pour cent dans le facteur travail ou capital réduise le TFP dans tous les cas de 1 à 3 pour cent selon la catégorie industrielle et la période considérée. Enfin, l'impact négatif du facteur capital était plus considérable que celui du travail, sauf dans la sous-période 1974-1980. Au cours de cette sous-période, une croissance de 10 pour cent dans le facteur travail pouvait entrainer un effet négatif légèrement plus grand sur le TFP qu'une croissance similaire dans le facteur capital. Un résultat intéressant se trouve dans le rapport fortement positif entre le facteur fournitures et le TFP et le RP. Ceci peut laisser entendre que les améliorations techniques proviendraient du facteur fournitures plutôt que du facteur capital comme on le croyait traditionnellement. Or, une autre explication, qui reçoit un accueil favorable maintenant dans les études sur le sujet, c'est que la piètre position du facteur capital reflète son utilisation improductive. Par exemple, les dépenses pour lutter contre la pollution, la santé et la sécurité professionnelles et autres réglementations de même nature ainsi que l'impact de la crise pétrolière, qui a entrainé la dépréciation du capital, peuvent avoir détériore sa valeur productive. Cependant, la persistance de l'impact négatif du capital sur la production pendant toute la période 1958-1980 permet d'avancer une explication plus fondamentale. Le capital, comme tout autre facteur de production, est susceptible de surutilisation ou d'utilisation inefficace, et c'est peut-être ce qui s'est produit. Ajouter au capital-actions à seule fin de l'accroitre à cause de la croyance populaire voulant que ce soit là le moyen principal d'augmenter la productivité peut, au contraire, y nuire et, en même temps, être la cause de niveaux d'emploi plus bas qu'il n'en serait autrement. Le présent article apporte de l'eau au moulin en permettant de considérer sous un jour nouveau la plausibilité d'une nouvelle combinaison des facteurs de production en vue de découvrir celle qui soit optimale. Nous nous efforçons maintenant de mettre au point les données nécessaires à cette entreprise fort importante. Telle est peut-être l'explication majeure des problèmes de productivité dans les démocraties occidentales.
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MULSANT, P. "Glossaire général." INRAE Productions Animales 24, no. 4 (September 8, 2011): 405–8. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.4.3273.

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Abstract:
Allèle : une des formes alternatives d'un locus. Dans une cellule diploïde, il y a deux allèles pour chaque locus (un allèle transmis par chaque parent), qui peuvent être identiques. Dans une population, on peut avoir plusieurs allèles pour un locus.Annotation structurale : repérage des coordonnées des diverses structures dans le génome, telles que les gènes.Annotation fonctionnelle : renseignements sur les fonctions des séquences, le plus souvent pour les gènes.BAC : Bacterial Artificial Chromosome. Vecteur de clonage permettant l’obtention de clones bactériens contenant un grand fragment d’ADN génomique (taille > 100 kb*). Les BAC assemblés en contigs* sont à la base des cartes physiques du génome.Carte cytogénétique : carte des chromosomes. Réalisée par localisation visuelle (FISH*) au microscope de fragments d’ADN sur les chromosomes au stade métaphase de la mitose.Carte d’hybrides irradiés : réalisée en testant par PCR la présence ou l’absence de fragments d’ADN dans une collection de clones d’hybrides irradiés (RH*). Deux fragments d’ADN sont proches sur le génome s’ils sont trouvés fréquemment dans les mêmes clones.Carte génétique : obtenue par l’étude de la ségrégation dans des familles ou des populations, de marqueurs polymorphes, soit moléculaires, soit phénotypiques, deux séquences étant d’autant plus proches qu’elles sont souvent transmises ensemble lors de la méiose.Clonage positionnel : stratégie visant à identifier un gène responsable de l’expression d’un phénotype en utilisant des informations de position sur le génome.Contig : ensemble de clones (le plus souvent des BAC*) ou de lectures de séquence ordonnés grâce à des informations sur leur parties chevauchantes.Cosmide : vecteur de clonage permettant l’obtention de clones bactériens contenant des fragments d’ADN génomique de taille avoisinant les 50 kb*.CNV : Copy Number Variation ; polymorphisme du génome correspondant à la variation du nombre de copies d’une séquence, pouvant dans certains cas contenir un ou plusieurs gènes.Déséquilibre gamétique : pour deux loci quelconques, c'est le fait que la fréquence des haplotypes* estimée pour tous les gamètes est différente de celle attendue à partir du produit des fréquences alléliques de chaque locus. Synonyme : déséquilibre de liaison. Contraire de : équilibre gamétique.Dominance : qualificatif de l’effet d'un allèle, dont une copie suffit à l'expression du phénotype* approprié. L’allèle A est dominant sur l’allèle a si l’hétérozygote* Aa a le même phénotype* que l’homozygote AA.EST : Expressed Sequence Tag : séquences étiquettes (partielles) de transcrit, obtenues par séquençage aléatoire d’ARN.Evaluation génomique : évaluation de la valeur génétique d’individus d’après leurs génotypes pour un ensemble de loci distribués sur le génome, d’après des équations établies à partir des performances d’individus de référencephénotypés et génotypés.Expression génique : études visant à estimer le niveau de production (expression) des gènes en fonction d’états physiologiques ou de tissus différents.Exon : fraction de la partie codante d’un gène eucaryote. Les gènes des organismes eucaryotes sont le plus souvent fractionnés en plusieurs séquences d’ADN dans le génome, les exons, séparés entre eux par d’autres séquences (introns*).FISH : Fluorescent In Situ Hybridisation. Hybridation de sondes d’ADN marquées à l’aide d’un fluorochrome, sur des chromosomes au stade métaphase de la mitose. Permet la réalisation de la carte cytogénétique.Fingerprinting : technique permettant d’estimer très grossièrement la similarité entre des séquences d’ADN sans les séquencer, par la comparaison des longueurs de bandes produites par des enzymes de restriction coupant l’ADN à des sites précis.Fosmide : vecteur de clonage permettant l’obtention de clones bactériens contenant des fragment d’ADN génomique de taille déterminée et égale à 40 kb*.FPC : FingerPrint Contig* ; contig* de clones (généralement des BAC*) ordonnés par la technique du fingerprinting, afin d’obtenir une carte physique du génome.Génotype 1 : constitution génétique d'un individu. 2. Combinaison allélique* à un locus particulier, ex: Aa ou aa.Haplotype : combinaison allélique spécifique pour des loci appartenant à un fragment de chromosome défini.Héritabilité au sens strict : proportion de la variance phénotypique due à la variabilité des valeurs génétiques = proportion de la variance phénotypique due à la variance génétique additive.Hétérozygote : individu ayant des allèles non identiques pour un locus* particulier ou pour plusieurs loci. Cette condition définit l’ «hétérozygotie». Contraire de: homozygote.Homologues : séquences similaires en raison d’une origine évolutive commune.Hybride irradié : cellule hybride obtenue par fusion entre cellules hôte d’une espèce et donneuse d’une autre espèce, contenant une fraction aléatoire du génome de l’espèce donneuse, après cassures par irradiation, reconstitution aléatoire de chromosomes ou insertion dans des chromosomes de la cellule hôte et rétention partielle. Deux séquences proches sur le génome sont en probabilité dans les mêmes clones RH*, tandis que deux séquences distantes ont une probabilité faible d’être conservées ensemble.IBD : pour identity by descent. Identité entre deux chromosomes (ou parties de chromosomes), liée à leur descendance d’un même chromosome ancestral.Indel : Insertion – deletion ; polymorphisme de présence ou absence d’un ou plusieurs nucléotides.Intron : séquence non-codante dans les gènes, séparant les exons, qui codent pour une protéine.Kb : kilobase ; séquence de mille paires de bases (pb*).Locus (pl. : loci) : Site sur un chromosome. Par extension, emplacement d’un gène ou d’un marqueur génétique sur un chromosome.Marqueur génétique : séquence d'ADN dont le polymorphisme est employé pour identifier un emplacement particulier (locus) sur un chromosome particulier.Mate-pair : séquences appariées (1 à 10 kb* de distance), produites en circularisant les fragments d’ADN, puis par séquençage à travers le point de jointure.Mb : mégabase ; séquence d’un million de paires de bases (pb*) de longueur.Orthologues : séquences homologues* entre deux espèces.Paired-end : séquences appariées produites par la lecture des deux extrémités de courts fragments d’ADN (moins de 500 pb*) dans le cas des nouvelles technologies de séquençage.Paralogues : séquences homologues* résultat de la duplication d’une séquence ancestrale dans le génome. Il s’agit de deux (ou plus) séquences similaires par homologie dans un même génome.Pb : paire de base ; unité de séquence d’ADN, représentée par une base et sa complémentaire-inverse sur l’autre brin.Phénotype : caractère observable d'un individu résultant des effets conjugués du génotype et du milieu.Phylogénomique : utilise les méthodes de la génomique et de la phylogénie. Par la comparaison de génomes entiers, permet de mettre en évidence des pertes et gains de gènes dans les génomes, ainsi que leur variabilité moléculaire, afin (entre autres buts) d’aider à prédire leur fonctions.Plasmide : vecteur de clonage permettant l’obtention de clones bactériens contenant des fragment d’ADN génomique de taille allant de 500 pb* à 10 kb* environ.Polymorphisme d'ADN : existence de deux ou de plusieurs allèles* alternatifs à un locus.Puce à ADN ou puce pangénomique : Système permettant pour un individu le génotypage simultané de très nombreux marqueurs génétiques (de quelques milliers à quelques centaines de milliers).QTL : abréviation de locus à effets quantitatifs (de l’anglais Quantitative Trait Locus).Récessivité : qualificatif de l’effet d'un allèle, où l'homozygotie* est nécessaire pour l'expression du phénotype* approprié. opposé de : dominance*.RH : Radiation Hybrid (hybride irradié*)Sanger (méthode de) : méthode de séquençage publiée en 1977 (Sanger et al 1977) et encore utilisée de nos jours avec les séquenceurs à électrophorèse capillaire.Scaffold : ensemble de contigs* de séquence reliés entre eux par des informations apportées par des lectures appariées (mate-pairs* ou paired-ends*).Sélection assistée par marqueurs (abréviation : SAM) : utilisation d’un jeu restreint de marqueurs de l'ADN pour améliorer la réponse à la sélection dans une population : les marqueurs sont choisis comme étroitement liés à un ou plusieurs loci cibles, qui sont souvent des loci à effets quantitatifs ou QTL*.SNP : polymorphisme d'un seul nucléotide à une position particulière de la séquence d’ADN (abréviation de l’anglais Single Nucleotide Polymorphism).Supercontig : nom alternatif pour les scaffolds*.WGS : Whole Genome Shotgun ; production de lectures de séquence d’un génome entier de manière aléatoire.
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Banks, David. "L’écriture de l’article scientifique et ses premières traductions." Fachsprache 41, no. 1-2 (April 15, 2019): 61–81. http://dx.doi.org/10.24989/fs.v41i1-2.1498.

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Je pense que prendre en considération le développement historique du langage peut nous aider à comprendre son fonctionnement actuel. Par conséquent je vais étudier un échantillon des premiers exemples de la traduction d’articles savants entre deux langues vernaculaires. Le premier périodique savant est le Journal des Sçavans, paru à Paris le 5 janvier 1665. Deux mois plus tard, le 6 mars 1665, les Philosophical Transactions parurent à Londres. Le Journal des Sçavans était rédigé par Denis de Sallo, à l’instigation de Colbert, dont l’objectif était le contrôle de la connaissance nouvelle et son utilisation pour célébrer la gloire de Louis XIV. La France était totalement stable et elle était le centre économique et culturel de l’Europe. Les Philosophical Transactions furent lancés comme une entreprise privée par Henry Oldenburg, un des secrétaires de la Royal Society, comme moyen d’augmenter ses revenus. L’Angleterre venait de traverser un demi-siècle parmi les plus chaotiques de son histoire, mais, à ce moment-là elle se confortait dans l’espoir retrouvé de la Restauration de la monarchie. Le Journal des Sçavans traitait toutes les disciplines de la nouvelle connaissance, y compris la théologie, le droit et l’histoire, et comportait principalement des recensements de livres. Les Philosophical Transactions se restreignaient aux sciences et à la technologie, et se basaient sur le courrier de H. Oldenburg. Son courrier était volumineux car il était au centre d’un réseau de correspondance scientifique. Le premier numéro des Philosophical Transactions comporte la traduction d’un item paru dans le premier numéro du Journal des Sçavans. Cela constitue alors la toute première traduction d’un article savant d’une langue vernaculaire vers une autre. Une étude des traits linguistiques (notamment la thématisation et les types de procès) de ces deux textes démontre que H. Oldenburg suivit de près le texte français, bien qu’il simplifiât son organisation afin de le rendre plus clair. Le Journal des Sçavans fut supprimé après 13 semaines, mais fut ressuscité au début de l’année suivante avec l’Abbé Bignon comme rédacteur. Le numéro du 11 janvier 1666 comporte la traduction d’un item paru aux Philosophical Transactions le 8 mai 1665. Le texte français le présente comme étant un résumé, mais il s’agit plutôt de la traduction d’extraits choisis que d’un résumé proprement dit. L’étude des traits linguistiques fait ressortir les différences entre les deux textes. Etudier ces textes s’avère fascinant en soi. Mis à part leur intérêt propre, il faut souligner le fait qu’ils étaient les premières tentatives de traduire des articles savants. Par conséquent, on peut considérer que l’évolution de la traduction de l’article savant commence ici.
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GROSCLAUDE, Jeanne, and M. THIBIER. "Spécificités de l'élevage de ruminants en montagne." INRAE Productions Animales 27, no. 1 (April 2, 2014): 3–4. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.1.3048.

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Abstract:
DOSSIER : Spécificités de l’élevage de ruminants en montagne Avant-propos Dans le cadre de l’organisation d’une séance annuelle commune, l’Académie d’Agriculture de France et l’Académie Vétérinaire de France ont choisi pour 2013 le thème de l’élevage en montagne (séance publique du 17 avril 3013). Sur fond de crise, d’évolution des politiques agricoles européennes et de fluctuation des revenus des éleveurs, l’Académie d’Agriculture, et plus particulièrement la section « Production Animale », réfléchit sur les conditions de restauration de perspectives positives pour l’élevage ; elle assume l’hypothèse qu’une clé est l’ancrage territorial de cette activité, associé à un effort d’imagination pour valoriser des produits propres à combler l’attente des citoyens. Choisir en premier lieu d’approfondir l’évolution de l’élevage en montagne et d’en analyser quelques traits spécifiques est un prologue tout indiqué pour cette réflexion. De manière convergente l’Académie Vétérinaire, confrontée à la déprise territoriale du métier de vétérinaire notamment dans les zones dites difficiles ou défavorisées que représentent certaines régions de montagne, a relevé de manière frappante les risques associés, sur les plans sanitaire et épidémiologique, aux systèmes de transhumance et de mise en commun des troupeaux toutes générations confondues, loin de leurs « camps de base » et des yeux attentifs de leurs propriétaires. Rassembler des troupes issues d’exploitations multiples, c’est aussi favoriser les échanges de leurs agents pathogènes respectifs risquant ainsi d’exposer brutalement à de tels agents des jeunes peu ou pas immunisés. Dans les milieux de montagne la détection précoce des maladies est rendue difficile par la dissémination des animaux sur de vastes territoires. Loin de toute vision rousseauiste sur la salubrité et la paix des alpages, l’élevage de montagne est de plus confronté à des prédateurs tolérés voire défendus par les profanes (ours et loup) et à la mitoyenneté avec une faune sauvage porteuse d’agents pathogènes non contrôlés, parfois responsables de zoonoses (agent de la brucellose, notamment). Le thème de l’élevage des ruminants en montagne était donc particulièrement bienvenu pour cette séance commune. L’Editeur d’« Inra Productions Animales », René Baumont, a bien voulu reconnaître l’intérêt des travaux présentés en cette occasion sur quelques aspects géographique, technique, économique, historique et sanitaire, même s’ils ne traitent qu’une partie des problèmes de l’élevage en montagne. Grâce à ses exigences, et à celles des lecteurs critiques des articles, ce dossier a pris figure et pourra constituer une base estimable de références pour de nombreux lecteurs intéressés à l’élevage en montagne. Dans le respect de la pluralité professionnelle représentée dans nos académies nous avons demandé à de jeunes chercheurs d’une part, à des professionnels praticiens en activité d’autre part, de présenter différentes facettes des forces et faiblesses de ces systèmes pastoraux. Bruno Martin, avec Michel Lherm et Claude Béranger, dresse un panorama très documenté, dans l’espace et dans le temps, des atouts qui ont permis à des éleveurs dynamiques et imaginatifs demaintenir par leurs initiatives et leur sens de l’entraide la stabilité économique de ces modes de production, tout en assurant un service écologique par la préservation de milieux fragiles, qui légitime des soutiens publics spécifiques. Stabilité, il est vrai, à un niveau de revenus moindre que leurs homologues des plaines, beaucoup plus affectés par la crise de l’élevage. L’avenir de la production de ruminants en montagne passe comme en plaine par la nécessaire maîtrise des coûts, mais surtout par la capacité des filières animales à valoriser les atouts spécifiques de ces territoires notamment autour de la notion de paniers de biens. Marie Dervillé, avec Gilles Allaire, s’interroge sur le devenir de la production laitière de montagne après la suppression en 2015 des quotas laitiers protecteurs. Détaillant les mécanismes de concurrence entre montagne et plaine d’une part, et entre différentes régions de montagne d’autre part, elle montre que la différenciation des productions de montagne par rapport à celles qui peuvent être obtenues en plaine est la stratégie essentielle d’adaptation à la libéralisation des marchés. Développer au niveau d’un territoire une capacité d’innovation et la construction d’une réputation collective, répondant à l’imaginaire des citoyens, conditionnera la survie de la production laitière et fromagère de montagne. Jean-Pierre Alzieu, en collaboration avec Jeanne Brugère-Picoux et Christophe Brard, montre que les dominantes pathologiques sont d’abord et surtout des maladies dites de groupe, principalement d’étiologie infectieuse. Il explicite les raisons de la plus grande susceptibilité sanitaire de ce type de conduite des troupeaux, face à une diversité de maladies (respiratoires, parasitaires ou boiteries entre autres) qui vont trouver dans le pâturage de montagne des conditions favorables à leur propagation. S’il existe au sein du troupeau un ou plusieurs états cliniques avant la montée à l’estive, ceux-ci seront amplifiés et propagés aux autres animaux réunis, d’où l’importance primordiale des mesures prophylactiques en amont et notamment durant l’hivernage. Christophe Roy présente, au regard de ces conditions sanitaires particulières, les contraintes spécifiques à l’activité vétérinaire en montagne. Celles-ci contribuent à une légère découverture du maillage vétérinaire. Or, la veille sanitaire est très importante en montagne, sans doute plus qu’ailleurs étant donné les risques liés à l’élevage dans ces régions. L’auteur nous livre quelques pistes d’adaptation afin de maintenir une offre de service aussi efficace et performante que possible alors que l’engouement pour les produits de montagne, notamment fromagers, appelle une vigilance soutenue. Outre ces avertissements sanitaires, des alertes sont perceptibles : une partie de la production laitière, trop générique, résistera mal à la concurrence des plaines. Des appétits fonciers apparaissent, pas seulement pour des activités de loisir consommatrices de territoires et de ressources en eau : des compétitions nouvelles pour l’accès aux estives apparaissent avec des investisseurs aux capacités financières affirmées. A un titre ou un autre tous les auteurs de ce dossier soulignent néanmoins les atouts de cette production montagnarde, basée sur une culture collective d’acteurs durs au labeur : recours à une ressource herbagère peu coûteuse, utilisation de races locales rustiques, référence à des terroirs évocateurs de dépaysement, robustesse d’une activité fromagère calée sur des appellations contrôlées et dans laquelle les urbains se plaisent à reconnaître une naturalité respectueuse du bien-être animal, au servicedu maintien de milieux et de paysages à préserver. La conjonction d’acteurs de montagne combatifs et sobres, de citoyens avides d’images pastorales devrait favoriser l’acceptation de soutiens financiers spécifiques et la pérennisation économique de systèmes d’élevages ancrés sur ces territoires tout en sachant s’adapter.
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Gulukun, E. Z., M. M. Ari, and S. E. Alu. "Proximate composition and antinutritional factors of differently processed kidney bean (Phaseolus vulgaris) seeds." Nigerian Journal of Animal Production 47, no. 5 (December 31, 2020): 169–75. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v47i5.1274.

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Abstract:
Kidney bean is an important source of high quality protein, as well as other nutritious substances. The higher the content of these nutritious substances in a given kidney bean, the higher it's quality. Proximate composition and anti-nutritional factors of raw and processed kidney bean seed were investigated with a view to finding alternative and cheaper source of protein. The study was conducted at plateau state college of agriculture livestock farm, Garkawa to investigate the proximate composition and anti – nutritional factors of differently processed kidney bean (Phaseolus vulgaris) seeds. The Processing methods investigated were raw, cooked, soaked, fermented and sprouted in (T1, T2, T3, T4 and T5) respectively. The results obtained indicates that Ether Extract (EE), Ash, Moisture contents and calculated Metabolizable Energy (ME) showed no significant difference (P > 0.05) between the processed and the raw sample. However, there were significant differences (P < 0.05) in the crude protein (CP) and crude fibre (CF) contents for both raw and processed samples. Fermented kidney bean seeds had the highest CP level of 25.00%, compared to sprouted, raw, soaked and cooked with CP % of 22.94, 20.70, 20.31 and 20.13%, respectively. The fermented kidney bean seeds had the highest CF of 10.55% while others did not differ with value of the raw. Anti – nutrients composition showed that fermented seeds had significant reduction in the levels of oxalate, saponin, tannin, cyanide, and trypsin inhibitor, compared to the raw sample. These results suggest that fermentation of kidney bean seeds enhances its usage as proteins source in animal feed due to its increased protein content and reduction in some anti – nutritional factors. Le haricot rouge est une source importante de protéines de haute qualité, ainsi que d'autres substances nutritives. Plus la teneur en ces substances nutritives d'un haricot est élevée, plus sa qualité est élevée. La composition immédiate et les facteurs anti-nutritionnels des grains de haricots rouges crus et transformés ont été étudiés en vue de trouver une autre source de protein qui seramoins chère. L 'étude a été menée à la ferme d'élevage de College d'Agriculture, dans l'etat de Plateau, à Garkawa, au Nigeria, pour étudier la composition immédiate et les facteurs anti - nutritionnels des graines de haricot rouge (Phaseolusvulgaris) traitées différemment. Les méthodes de traitement étudiées étaient crues, cuites, trempées, fermentées et germées en (T1, T2, T3, T4 et T5) respectivement. Les résultats obtenus indiquent que l'extrait d'éther (EE), les cendres, les teneurs en humidité et l'énergie métabolisable (EM) calculée n'ont montré aucune différence significative (P> 0.05) entre l'échantillon traité et l'échantillon brut. Cependant, il y avait des differences significatives (P <0.05) dans les teneurs en protéines brutes (PB) et en fibres brutes (FB) pour les échantillons bruts et traités. Les graines de haricots rouges fermentés avaient le niveau de PB le plus élevé de 25.00%, comparativement aux graines germées, crues, trempées et cuites avec des PB% de 22.94, 20.70, 20.31 et 20.13%, respectivement. Les graines de haricots rouges fermentés avaient le FB le plus élevé de 10.55% tandis que d'autres ne différaient pas avec la valeur de la matière première. La composition anti - nutriments a montré que les graines fermentées avaient une réduction significative des niveaux d 'oxalate, de saponine, de tanin, de cyanure et d'inhibiteur de trypsine, par rapport à l 'échantillon brut. Ces résultats suggèrent que la fermentation des graines de haricots rouges améliore son utilisation comme source de protéines dans l'alimentation animale en raison de sa teneur accrue en protéines et de la réduction de certains facteurs antinutritionnels.
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Trudeau, Gilles, and Diane Veilleux. "Le monopole nord-américain de représentation syndicale à la croisée des chemins." Articles 50, no. 1 (April 12, 2005): 9–38. http://dx.doi.org/10.7202/050990ar.

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Abstract:
Plusieurs spécialistes notent l'affaiblissement de la recherche en relations industrielles en Amérique du Nord. Un aspect important fut le déplacement de l'intérêt envers les institutions et les processus vers l'étude des individus. Des disciplines telles le comportement organisationnel et l'économique du travail ont progressé. Un autre développement fut la croissance de la gestion des ressources humaines (GRH) qui a défié l'approche traditionnelle, axée sur l'étude du syndicalisme et de la négociation collective. Cet article présente une situation différente en Grande-Bretagne. Il s'agit d'un essai interprétatif et sélectif basé sur le développement de la recherche. Il ne s'agit pas ici d'examiner des questions théoriques plus larges. Une vue théorique est cependant implicite : la recherche a avancé par un programme progressif d'analyse et cela a produit de nouvelles connaissances. On peut de loin être plus optimiste quant à l'état de la discipline que ne le suggèrent certaines évaluations récentes de la théorie. La force de la recherche britannique reflète plusieurs développements. D'abord, les chercheurs institutionnalistes et pluralistes britanniques ont été plus flexibles dans la définition de leur sujet que ne l'ont été leurs collègues américains. Cela leur a permis d'aborder les sujets associés à la nature de la relation d'emploi, plus particulièrement la négociation continue des dispositions du contrat de travail. Ensuite, l'absence d'obligation légale d'appliquer les conventions a laissé beaucoup de sujets à être réglés au niveau de l'atelier. Cela signifie que les relations de négociation sont demeurées centrales. Finalement, le résultat fut que la tradition d'études de cas est demeurée plus significative qu'en Amérique du Nord. Cette orientation de la recherche a permis aux relations industrielles de contrer le double défi de la croissance de la GRH et du changement dans les politiques publiques, lesquels mettaient en cause les conceptions traditionnelles quant à la valeur de la négociation collective. La conception même de notre champ de recherche a évolué vers la relation d'emploi plutôt que le fonctionnement de la négociation collective. De là, les chercheurs étaient bien placés pour examiner ce que la GRH signifiait en pratique et comment on expérimentait de nouvelles initiatives sur les lieux de travail. Cette approche est illustrée en considérant l'évolution de la méthode d'études de cas et l'éclairage particulier que la recherche en relations industrielles a jeté sur la nature du management. Les études de cas ont de plus en plus fait le lien entre le détail du site à l'étude et des questions plus larges sur la gestion des entreprises et les généralisations pouvant en être tirées. La méthode s'est aussi développée par l'étude comparative et par une plus grande utilisation de techniques d'entrevues structurées. Sur le management, l'emphase que mettent les chercheurs en relations industrielles sur la négociation et le conflit favorise une analyse différente des politiques de gestion. Cela inclut la conceptualisation du processus de gestion et des études empiriques sur les pratiques des gestionnaires. Ces travaux empiriques ont appuyé une analyse critique de la GRH reliant celle-ci a ses contextes et explorant son rôle symbolique. Les chercheurs britanniques se penchent de plus en plus sur des sujets européens et comparatifs. Les bénéfices de la tradition d'études de cas sont ici substantiels puisqu'elle permet d'explorer la dynamique de différents systèmes de régulation du travail. Cependant, la recherche doit rencontrer de nouveaux défis. Peut-on solutionner les difficultés théoriques et pratiques associées aux études transnationales ? De façon plus générale, à mesure que les relations industrielles ouvrent leur champ d'intérêt au management et aux questions internationales, de nouvelles questions de recherche seront soulevées. Évoluer dans cette voie, tout en conservant les forces traditionnelles de la discipline, représente un défi significatif.
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Issoufou, Abdoul Aziz Elhadji Sanoussi, Habou Rabiou, Idrissa Soumana, Maman Kamal Abdou Habou, and Ali Mahamane. "Importance ethnobotanique de Leptadenia pyrotechnica (Forssk.) Decne. dans le département de Diffa au Niger." International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, no. 1 (April 3, 2020): 97–109. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i1.9.

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Abstract:
En zone sahélienne où les ressources ligneuses sont relativement rares, l’espèce Leptadenia pyrotechnica joue un rôle très important dans la vie des populations locales. La présente étude dont l’objectif est de répertorier les connaissances locales sur les modes d’utilisation et de gestion des peuplements naturels par les populations locale de Leptadenia pyrotechnica a été conduite dans la région de Diffa. Des enquêtes ethnobotaniques ont été conduites au niveau de cinq villages. Il s’agit de: Issari; Guelborno Mounimari, Jalori, Joulou Kriyé et le marché de Digurdi. Dans l’ensemble des villages, un total de 150 personnes a été interviewé à travers des entretiens individuels. Les principales rubriques du questionnaire administré sont relatives aux principales utilisations et leur impact sur la ressource. Il ressort de l’étude que toutes les parties de Leptadenia pyrotechnica (feuilles; rameaux, tiges, racines, écorce et la sève) sont utilisées par les différents groupes ethniques et socioprofessionnels de la zone d’étude (Haoussa, Peulh et Kanouri). Cependant, la connaissance de l’importance et les différentes catégories d’utilisation dépendent d’un groupe à un autre. Les principales catégories d’utilisations dénombrées dans le cadre de la présente étude sont: l’utilisation comme bois énergie, fixation des dunes, fourrage et pharmacopée traditionnelle. La fixation des dunes et la transhumance s’avèrent être les principaux facteurs limitant la disponibilité de cette espèce. Pour une conservation durable de l’espèce, une norme de prélèvement de Leptadenia pyrotechnica doit être définie pour la fixation des dunes et la capacité de charge des formations à Leptadenia pyrotechnica doit être contrôlée vis-à-vis des transhumances. © 2020 International Formulae Group. All rights reserved. Mots clés: Leptadenia pyrotechnica, utilisation, bois, sève, rameaux, racine English Title: Ethnobotanical importance of Leptadenia pyrotechnica Forsk. in the department of Diffa in Niger English Abstract In the Sahelian zone where wood resources are relatively rare, the species Leptadenia pyrotechnica plays a very important role in the lives of local populations. The purpose of this study, which is to identify local knowledge on the use and management of natural stands by local populations of Leptadenia pyrotechnica, was conducted in Diffa region. Ethnobotanical surveys were conducted at five villages. These are: Issari; Guelborno Mounimari, Jalori, Joulou Kriyé and Digurdi market. In all the villages, a total of 150 people were interviewed through individual interviews. The main sections of the questionnaire administered relate to the main uses and their impact on the resource. The study shows that all parts of Leptadenia pyrotechnica (leaves, twigs, stems, roots, bark and sap) are used by the different ethnic and socio-occupational groups in the study area (Hausa, Fulani and Kanuri). However, knowledge of importance and the different categories of use depend on one group to another. The main categories of uses enumerated in this study are: wood energy use, dune fixation, fodder and traditional pharmacopoeia. The fixation of the dunes and the transhumance appear to be the main factors limiting the availability of this species. For a sustainable conservation of the species, a Leptadenia pyrotechnica sampling standard must be defined for the fixation of the dunes and the carrying capacity of Leptadenia pyrotechnica formations must be checked against transhumance. © 2020 International Formulae Group. All rights reserved. Keywords: Leptadenia pyrotechnica, use, wood, sap, twigs, root
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Stankovic, Vlada. "Tropeoforos kod Mihaila Psela - jedan primer politicke upotrebe retorike." Zbornik radova Vizantoloskog instituta, no. 41 (2004): 133–51. http://dx.doi.org/10.2298/zrvi0441133s.

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Abstract:
(francuski) En raison de sa grande ?rudition, de son talent litt?raire, mais aussi de son caract?re, Michel Psellos est assur?ment un des auteurs byzantins les plus probl?matiques lorsqu'il s'agit de l'interpr?tation et de la compr?hension de ses oeuvres. Le recours ? l'allusion, surtout dans ses ?crits politiques, r?v?le chez un auteur imbu de son savoir le besoin de jouer avec la signification ?officielle?, claire et compr?hensible de tous de ses textes, et une seconde plus profonde en recourant ? des images ?sot?riques, absconses ou difficilement compr?hensibles. Il en est ainsi s'agissant de l'emploi de l'?pith?te tropaiophoros (tropaioph?roz) que Michel Psellos utilise de fa?on sp?cifique, en jouant avec sa signification principale et concr?te. 1. L'emploi du qualificatif tropaiophoros (tropaioph?roz) chez Psellos 1.1. L'?loge ? Constantin Monomaque (Psellus, Orationes, Oratio 2) L'?loge ? Constantin Monomaque r?dig? par Psellos au d?but m?me du r?gne de cet empereur (avril-mai 1043) est caract?ristique lorsqu'il s'agit de l'utilisation du terme tropaiophoros par Psellos. C?l?brant la victoire de l'empereur sur l'usurpateur Georges Maniak?s, Michel Psellos a r?ussi par l'habile emploi de cette ?pith?te ronflante ? qui ? cette ?poque ?tait avant tout utilis?e pour d?signer la fondation de Constantin Monomaque, Saint-Georges Tropaiophoros ? Manganes ? d'exprimer, par le biais de l'ironie, son opinion critique vis-?-vis du nouvel empereur. Proc?dant ? un rappel de l'histoire de Byzance depuis la mort de Jean Tzimisk?s (976) jusqu'? la r?daction de son ?loge, Michel Psellos utilise ? trois reprises l'?pith?te tropaiophoros : 1) associ?e ? Michel IV le Paphlagonien : ...le tropaio- phoros c?leste (immacul?) retourne ? son seigneur, c.-?-d. ? Dieu (ka? tropaioph?roz ana?maktoz pr?z t?n o?ke?on desp?t?n ch?rei ?e??????? x^pei) ; 2) ? Constantin Monomaque : ...et avant le sceptre tu ?tais empereur tropaiophoros (ka? pr? t?n sk?ptr?n basile?z ?stha tropaioph?roz ??o??a????o?) ; 3) et ? l'usurpateur d?fait qui s'?tait dress? contre cet empereur, Georges Maniak?s (symb?llei t? t?z d?se?z strat?g?, nik?, tropaioph?roz ?p?neisi, sobar?teroz t? e?tych?mati g?netai?). Son habile r?partition du terme tropaiophoros dans trois passages ?galement ?loign?s les uns des autres, respectivement dans le premier, deuxi?me et troisi?me tiers de la partie historique de son oratio, met tout particuli?rement en exergue l'importance de ce qualificatif. En tant qu'id?e, la notion de tropaiophoros est sous-jacente ? tout le cours narratif de cet ?loge, constituant d'une certaine fa?on le fondement sur lequel l'orateur a construit et ?labor? son r?cit. Le choix des personnages auxquels Psellos associe l'?pith?te tropaiophoros et les diverses nuances qu'elle rev?t avec chacun d'eux, renforcent l'impression d'un emploi intentionnel d'un terme inhabituel, visant par l? ? transmettre un message politique. Tout d'abord, l'?pith?te tropaiophoros est utilis?e exclusivement pour des personnages contemporains dont le nouvel empereur Constantin Monomaque qu'un lien particulier rattache aux deux autres ? ces deux derniers ayant ?t?, en quelque sorte, l'un comme l'autre ses adversaires, et tous deux l'ayant, du moins provisoirement, d?fait. Autrement dit, seuls les rivaux de Monomaque sont, tout comme lui, qualifi?s de tropaiophoros, alors que ni Basile II, ni Romain Argyre, auquel Psellos dresse des louanges particuli?res dans le cadre de cet ?loge, n'ont re?u cette ?pith?te. Le fait que Michel Psellos ait renonc? par la suite ? utiliser l'?pith?te tropaiophoros dans ses ?loges post?rieurs de Constantin Monomaque et n'ait renou? pleinement avec son emploi qu'apr?s le r?gne de cet empereur, lorsque le temps ?coul? avait ?t? toute actualit? politique ? ce terme, atteste peut-?tre une dose redoubl?e de prudence (voire de crainte?) de la part de cet ?rudit qui redoutait que ne soient d?crypt?es ses allusions et critiques politiques d?guis?es sous formes d'?loges. 1.2. La Chronographie et autres oeuvres de Psellos Le choix m?me des personnages s'?tant vu attribuer l'?pith?te de tropaiophoros dans la Chronographie est d?j? significatif par lui-m?me (Bardas Phocas, Constantin Monomaque, Isaac Comn?ne, Romain Diog?ne et Andronic Doukas, fils du c?sar Jean Doukas), mais Psellos a ?galement exprim? ses positions vis ? vis de ceux-ci ? travers les nuances introduite dans l'emploi de cette ?pith?te avec chacun d'entre eux. Passant de l'ironie non dissimul?e (dans le cas de Romain Diog?ne) ? la moquerie d?guis?e (Andronic Doukas), Psellos joue avec la signification premi?re de l'?pith?te tropaiophoros et ce d'une fa?on qui n'est pas pleinement apparue ? des ?rudits tels que Nic?phore Bryennios et Anne Comn?ne lesquels, proc?dant ? la copie des donn?es fourmes par Psellos, ont repris tel quel ce terme. La possibilit? de l'emploi ambivalent de l'adjectif tropaiophoros nous sont r?v?l?s par Psellos lui-m?me dans sa description de l'empereur H?raclius dans le Logos sur les miracles de l'archange Michel, lorsqu'il dit de cet empereur qu'il ?tait un authentique tropaiophoros (tropaioph?roz ?z ?l?th?z), formule que l'on ne retrouve pour aucun de ses contemporains. 2. Caract?risation de l'emploi du terme tropaiophoros chez Psellos La caract?risation de l'emploi de l'?pith?te tropaiophoros par Psellos, tout en gardant la r?serve qui s'impose, montre que le consul des philosophes a intentionnellement utilis? cette ?pith?te, l'a introduite ? des endroits parfaitement bien choisis et attribu?e ? des personnages bien pr?cis tout en lui conf?rant le plus souvent une connotation ironique. Deux exemples relev?s dans l'?loge de Constantin Monomaque montrent parfaitement que tropaiophoros pouvait ?tre utilis? avec une double signification, ? officielle? (positive) mais aussi ? dissimul?e ? (cachant une critique). L'empereur lui-m?me, alors qu'il n'y va d'aucun m?rite particulier de sa part, et avant m?me de recevoir la couronne imp?riale, est tropaiophoros, qualificatif ? travers lequel Psellos fait, de toute ?vidence, allusion ? l'?rection contemporaine de la fondation du m?me nom de Monomaque, d'une fa?on que l'empereur lui-m?me pouvait comprendre, approuver et r?compenser. Toutefois, l'exemple de Michel IV tir? de ce m?me oratio, montre un autre aspect de l'utilisation de cette ?pith?te ? cet empereur est, en effet, tropaioph?roz ?na?maktoz, ce qui l'?l?ve au-dessus de Monomaque auquel l'?loge est destin?. C'est l? une position conforme ? l'opinion g?n?rale positive de Psellos sur Michel le Paphlagonien que l'on retrouve ?galement exprim?e dans la Chronographie. Dans tous les autres cas ? ? l'exception de celui de l'empereur H?raclius ? une connotation ironique dissimul?e ou un ton moqueur annonce les intentions de l'auteur, en particulier du fait du contraste que Psellos cr?? en attribuant l'?pith?te tropaiophoros ? des empereurs y compris lorqu'il n'y a pas eu de v?ritables victoires. L'?pith?te li?e ? saint Georges, et le plus souvent associ?e dans la rh?torique byzantine ? un empereur ? victorieux a ?t? utilis? par Psellos pour jouer avec sa signification premi?re, mais aussi afin de traduire un message associ? ? son utilisation. 3. Saint Georges Tropaiophoros ? Manganes L'emploi appuy? de l'?pith?te tropaiophoros par Psellos dans son ?loge r?dig? au d?but du r?gne de Constantin Monomaque (avril ? mai 1043) confirme indubitablement que la construction de la fondation de Monomaque ?tait alors commenc?e, 151 mais aussi qu'elle portait d?j? l'?pith?te de tropaiophoros. En outre, le sceau de Skl?raina sur lequel est ?galement mentionn? le sekret?n du saint grand martyr Georges Tropaiophoros, puis l'existence du monast?re du Tropaiophoros avant le mois de mai 1046 (sur la base de la charte de Constantin Monomaque), ainsi que le caract?re et les appellations des ?loges de Mauropous, montrent que l'?glise de Saint-Georges Tropaiophoros a ?t? inaugur?e plus t?t qu'on ne le pensait jusqu'? pr?sent. L'absence de toute description de la nouvelle ?glise, de ses d?corations ou de son luxe dans les r?cits de Jean Mauropous, ce qui ?tait habituel pour les hom?lies qui c?l?braient la sanctification des ?glises depuis l'?poque de patriarche Photius, incite ? conclure qu'il ne s'agissait pas dans ce cas d'un acte aussi solennel. Les imges usuelles et neutres employ?es par Mauropous pour louer les fondations de l'empereur, tel que saint Sion et nouvelle J?rusalem ou la mention stipulant que l'?glise surpassait les autres ?glises par sa taille et ses d?corations, ne doivent en aucun cas ?tre rattach?es avec la c?r?monie de sanctification de l'?glise qui, ? ce qu'il semble, a eu lieu avant mai 1046, et certainement avant le 21 avril 1047 lorsque Jean Mauropous y a prononc? l'?loge de son fondateur, l'empereur Constantin Monomaque.
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Baloup, Marc, Thomas Pietrzak, and Géry Casiez. "Improving Raycasting using Proximity Selection and Filtering." Journal d'Interaction Personne-Système Volume 8, Issue 1, Special..., Research articles (December 3, 2019). http://dx.doi.org/10.46298/jips.5933.

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Abstract:
International audience Raycasting is the most common target pointing technique in virtual reality environments. However, performance on small and distant targets is impacted by the accuracy of the pointing device and the user's motor skills. Current pointing facilitation techniques are currently only applied in the context of the virtual hand, i.e. for targets within reach. We propose enhancements to Raycasting : filtering the ray, and adding a controllable cursor on the ray to select the nearest target. We describe a series of studies for the design of the visual feedforward, filtering technique, as well as a comparative study between different 3D pointing techniques. Our results show that highlighting the nearest target is one of the most efficient visual feedforward technique. We also show that filtering the ray reduces error rate in a drastic way. Finally we show the benefits of RayCursor compared to Raycasting and another technique from the literature. Raycasting est la technique de pointage de cible la plus courante dans les environnements de réalité virtuelle. Cependant, sa performance sur des cibles à la fois petites et distantes est affectée par la précision du dispositif de pointage et les capa-cités motrices de l'utilisateur. Les techniques actuelles de facilitation du pointage ne sont actuellement appliquées que dans le contexte de la main virtuelle, c'est-à-dire pour les cibles à portée de main. Nous proposons des améliorations au Raycasting : le fil-trage du rayon, et l'ajout d'un curseur contrôlable sur celui-ci pour sélectionner la cible la plus proche. Nous décrivons une série d'études pour la conception d'aides visuelles, la technique de filtrage, ainsi qu'une étude comparative entre différentes techniques de pointage 3D. Nos résultats montrent que la mise en évidence de la cible la plus proche est l'une des techniques les plus efficaces de rétroaction visuelle. Nous montrons éga-lement que le filtrage du rayon réduit le taux d'erreur de manière drastique. Enfin, nous montrons les avantages de RayCursor par rapport à Raycasting et à une autre technique de la littérature.
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Kilani, Mondher. "Identité." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.122.

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Abstract:
Dans le lexique des anthropologues, le mot identité est apparu bien plus tard que le mot culture. Mais depuis quelques décennies, alors que divers anthropologues se sont presque vantés de soumettre à une forte critique et même de rejeter leur ancien concept de culture, l'identité a acquis un usage de plus en plus étendu et prépondérant, parallèlement à ce qui s'est passé dans d'autres sciences humaines et sociales, ainsi que dans le langage de la politique et des médias. Nombreux sont ceux dans les sciences sociales qui s'accordent pour dire que le concept d'identité a commencé à s'affirmer à partir des années soixante du siècle dernier. Il est habituel de placer le point de départ dans les travaux du psychologue Erik Erikson (1950 ; 1968), qui considérait l'adolescence comme la période de la vie la plus caractérisée par des problèmes d'identité personnelle. Cette reconstruction est devenue un lieu commun des sciences humaines et sociales du XXe siècle, et pour cette raison, elle nécessite quelques ajustements. Par exemple, le sociologue américain Robert E. Park (1939) utilisait déjà, à la fin des années 1930, le terme identité, en rapport avec ceux d'unité, d'intégrité, de continuité, pour décrire la manière dont les communautés et les familles se maintiennent dans le temps et l'espace. En ce qui concerne l'anthropologie, un examen rapide permet de constater que l'identité a déjà été utilisée dans les années 1920 par Bronislaw Malinowski d'une manière qui n'était pas du tout sporadique. Dans ses textes sur les Trobriandais – comme par exemple La vie sexuelle des Sauvages du Nord-Ouest de la Mélanésie (1930) – il parle de l'identité du dala, ou matrilignage, en référence à la « substance » biologique dont il est fait, une substance qui se transmet de génération en génération dans la lignée maternelle. Ce n’est peut-être pas par hasard que le terme identité fut ensuite appliqué par Raymond Firth, dans We, the Tikopia (1936), pour affirmer la continuité dans le temps du clan, et que Siegfried Nadel dans The Foundations of Social Anthropology (1949) parle explicitement de l’identité des groupes sociaux grâce auxquels une société s’articule. La monographie The Nuer (1940) d'Edward E. Evans-Pritchard confirme que l’on a fait de l’identité un usage continu et, en apparence, sans problèmes dans l'anthropologie sociale britannique sous l’influence de Malinowski. Dans ce texte fondamental, l’identité est attribuée aux clans, à chacune des classes d'âge et même à l'ensemble de la culture nuer, que les Nuer considèrent eux-mêmes comme unique, homogène et exclusive, même si le sentiment de la communauté locale était « plus profond que la reconnaissance de l'identité culturelle » (Evans-Pritchard 1975: 176). Par contre, l’autre grand anthropologue britannique, Alfred R. Radcliffe-Brown, qui était particulièrement rigoureux et attentif aux concepts que l'anthropologie devait utiliser (selon M.N. Srinivas, il « prenait grand soin de l'écriture, considérant les mots comme des pierres précieuses » 1973 : 12), il est resté, probablement pour cette raison, étranger au recours au terme d'identité. S’il fait son apparition dans son célèbre essai consacré à la structure sociale de 1940, c’est uniquement lorsqu'il fait référence à l'utilisation approximative de ce concept par Evans-Pritchard. Il soutient que certains anthropologues (y compris Evans-Pritchard) utilisent l’expression « structure sociale » uniquement pour désigner la persistance des groupes sociaux (nations, tribus, clans), qui gardent leur continuité (continuity) et leur identité (identity), malgré la succession de leurs membres (Radcliffe-Brown 1952 : 191). Son utilisation du terme identité ne se justifie ainsi que parce qu’il cite la pensée d'Evans-Pritchard presque textuellement. On a également l’impression que Radcliffe-Brown évite d’adopter le concept d’identité, utilisé par ses collègues et compatriotes, parce que les termes de continuité (continuity), de stabilité (stability), de définition (definiteness), de cohérence (consistency) sont déjà suffisamment précis pour définir une « loi sociologique » inhérente à toute structure sociale (Radcliffe-Brown 1952 : 45). Qu’est-ce que le concept d'identité ajouterait, sinon un attrait presque mystique et surtout une référence plus ou moins subtile à l'idée de substance, avec la signification métaphysique qu’elle implique? Radcliffe-Brown admet que la persistance des groupes dans le temps est une dimension importante et inaliénable de la structure sociale. Mais se focaliser uniquement sur la stabilité donne lieu à une vision trop étroite et unilatérale : la structure sociale comprend quelque chose de plus, qui doit être pris en compte. Si l’on ajoute le principe d’identité à la stabilité, à la cohérence et à la définition, ne risque-t-on pas de détourner l’attention de l’anthropologue de ce qui entre en conflit avec la continuité et la stabilité? Radcliffe-Brown a distingué entre la structure sociale (social structure), sujette à des changements continus, tels que ceux qui se produisent dans tous les organismes, et la forme structurale (structural form), qui « peut rester relativement constante pendant plus ou moins une longue période » (Radcliffe-Brown 1952 : 192). Même la forme structurale – a-t-il ajouté – « peut changer » (may change); et le changement est parfois graduel, presque imperceptible, alors que d’autres fois, il est soudain et violent, comme dans le cas des révolutions ou des conquêtes militaires. Considérant ces deux niveaux, la forme structurale est sans aucun doute le concept qui se prêterait le mieux à être associé à l'identité. Mais l’identité appliquée à la forme structurale ne nous aiderait certainement pas à appréhender avec précision les passages graduels, les glissements imprévus ou, au contraire, certaines « continuités de structure » qui se produisent même dans les changements les plus révolutionnaires (Radcliffe-Brown 1952 : 193). Bref, il est nécessaire de disposer d’une instrumentation beaucoup plus raffinée et calibrée que la notion d’identité, vague et encombrante, pour saisir l’interaction incessante et subtile entre continuité et discontinuité. On sait que Radcliffe-Brown avait l'intention de construire une anthropologie sociale rigoureuse basée sur le modèle des sciences naturelles. Dans cette perspective, l'identité aurait été un facteur de confusion, ainsi qu'un élément qui aurait poussé l'anthropologie naissante vers la philosophie et l'ontologie plutôt que vers la science. Alors que Radcliffe-Brown (décédé en 1955) avait réussi à éviter le problème de l'identité en anthropologie, Lévi-Strauss sera contraint de l'affronter ouvertement dans un séminaire proposé, conçu et organisé par son assistant philosophe Jean-Marie Benoist au Collège de France au milieu des années soixante-dix (1974-1975). Quelle stratégie Lévi-Strauss adopte-t-il pour s'attaquer à ce problème, sans se laisser aller à la « mode » qui, entre-temps, avait repris ce concept (Lévi-Strauss 1977 : 11)? La première étape est une concession : il admet que l’identité est un sujet d’ordre universel, c’est-à-dire qu’elle intéresse toutes les disciplines scientifiques, ainsi que « toutes les sociétés » étudiées par les ethnologues, et donc aussi l’anthropologie « de façon très spéciale » (Lévi-Strauss 1977 : 9). Pour Lévi-Strauss, les résultats suivants sont significatifs: i) aucune des sociétés examinées – même si elles constituent un petit échantillon – ne tient « pour acquise une identité substantielle » (Lévi-Strauss 1977 : 11), c’est-à-dire qu’il ne fait pas partie de leur pensée de concevoir l'identité en tant que substance ou la substance en tant que source et principe d'identité; ii) toutes les branches scientifiques interrogées émettent des doutes sur la notion d'identité et en font le plus souvent l'objet d'une « critique très sévère » (Lévi-Strauss 1977 : 11); iii) il est possible de constater une analogie entre le traitement réservé à l’identité de la part des « sociétés exotiques » examinées et les conceptions apparues dans les disciplines scientifiques (Lévi-Strauss 1977 : 11); iv) cela signifie alors que la « foi » que « nous mettons encore » sur l’identité doit être considérée comme « le reflet d'un état de civilisation », c'est-à-dire comme un produit historique et culturel transitoire, dont la « durée » peut être calculée en « quelques siècles » (Lévi-Strauss 1977 : 11) ; v) que nous assistons à une crise contemporaine de l'identité individuelle, en vertu de laquelle aucun individu ne peut se concevoir comme une « réalité substantielle », réduit qu’il est à une « fonction instable », à un « lieu » et à un « moment » éphémères d’« échanges et de conflits » auxquelles concourent des forces d’ordre naturel et historique (1977 : 11). Ceci fait dire à Lévi-Strauss que « quand on croit atteindre l'identité, on la trouve pulvérisée, en miettes » (in Benoist 1977 : 209), tout en constatant dans le même mouvement que, tant dans les sociétés examinées que dans les sciences interrogées, nous assistons à la négation d'une « identité substantielle » et même à une attitude destructrice qui fait « éclater » l’identité « en une multiplicité d’éléments ». Dans un cas comme dans l'autre, on arrive à « une critique de l’identité », plutôt qu’« à son affirmation pure et simple » (in Benoist et Lévi-Strauss 1977 : 331). Pourtant, nous ne pouvons pas oublier que Lévi-Strauss était parti d'une concession, c’est-à-dire de l'idée que nous ne pouvions pas nous passer du thème de l'identité : c'est quelque chose qui concerne d'une manière ou d'une autre toutes les sociétés, les sociétés exotiques étudiées par les anthropologues et les communautés scientifiques qui se forment dans la civilisation contemporaine. Lévi-Strauss aurait pu développer plus profondément et de manière plus radicale l’argument présenté au point iv), à savoir que l’identité est une croyance (voire une foi), produit d’une période historique de notre civilisation. Mieux encore, étant donné que les autres sociétés d’une part et nos sciences de l’autre « la soumettent à l’action d’une sorte de marteau-pilon », c’est-à-dire qu’elles la font « éclater » (in Benoist 1977 : 309), nous aussi nous pourrions finalement nous en débarrasser. Lévi-Strauss sent bien, cependant, la différence entre sa propre position et celle du public qui a participé au séminaire, beaucoup plus enclin à donner du poids et un sens à l'identité. Pour cette raison, il offre un compromis (un compromis kantien, pourrait-on dire), qui consiste à détacher la notion d’identité de celle de substance et à penser l’identité comme « une sorte de foyer virtuel auquel il nous est indispensable de nous référer pour expliquer un certain nombre de choses, mais sans qu’il ait jamais d’existence réelle » (in Benoist et Lévi-Strauss 1977 : 332). Si nous l’interprétons bien, c'est comme si Lévi-Strauss avait voulu dire à ses collègues anthropologues : « Voulez-vous vraiment utiliser le concept d'identité? » Au moins, sachez que cela ne fait jamais référence à une expérience réelle : c’est peut-être une aspiration, une affirmation, une manière de représenter des choses, auxquelles rien de réel ne correspond. Avec ce compromis, Lévi-Strauss semble finalement attribuer à l'identité une sorte de citoyenneté dans le langage des anthropologues. Cependant, même comme un feu virtuel, où se trouve l'idée d'identité : dans la tête des anthropologues, qui utilisent ce concept pour représenter des sociétés dans leur unité et leur particularité, ou dans la tête des groupes sociaux lorsqu'ils se représentent leur culture? Revenons à l'exemple de Malinowski et des Trobriandais. C'est Malinowski qui interprète le veyola, la substance biologique du matrilignage (dala), en termes d'identité, et établit un lien entre identité et substance. Parler de l'identité du dala, surtout si elle est soutenue par le concept de substance (c'est-à-dire quelque chose qui se perpétue avec le temps et qui est complet en soi, de sorte qu'il ne dépend de rien de ce qui lui est extérieur, selon la définition classique d'Aristote), finit par obscurcir la pensée plus profonde des Trobriandais, c’est-à-dire l’incomplétude structurelle du dala. Il ne suffit pas de naître dans le dala et de recevoir le veyola de la mère. Le veyola n'est pas une substance identitaire, mais une matière sans forme qui doit être modelée par l’intervention du tama ou tomakava, c'est-à-dire « l'étranger », avec lequel la mère est mariée et qui est proprement le modeleur, celui qui aide les enfants de son partenaire à grandir, à prendre un visage, une personnalité, non pas en assumant une identité, mais par une participation progressive à des relations sociales (Weiner 1976). Malgré l’utilisation extensive du terme identité dans leurs descriptions ethnographiques et leurs réflexions théoriques, les anthropologues feraient bien de se demander s’il est vraiment approprié de conserver ce concept dans leur boîte à outils ou s’il ne convient pas de considérer l’identité comme une modalité de représentation historiquement et culturellement connotée. L'auteur de cette entrée a tenté de démontrer que l'identité en tant que telle n'existe pas, sauf en tant que mode de représentation que les anthropologues peuvent rencontrer dans telle ou telle société (Remotti 2010). Toutes les sociétés, dans leur ensemble ou dans leurs éléments constitutifs, ressentent les besoins suivants : stabilité, continuité, permanence, cohérence d’un côté, spécificité, certitude et définissabilité de l’autre. Mais, comme l’a suggéré Radcliffe-Brown, les réponses à ces besoins sont toujours relatives et graduelles, jamais complètes, totales et définitives. Nous pourrions également ajouter que ces besoins sont toujours combinés avec des besoins opposés, ceux du changement et donc de l'ouverture aux autres et au futur (Remotti 1996 : 59-67). Autrement dit, les sociétés ne se limitent pas à être soumises au changement, mais le recherchent et l’organisent en quelque manière. Il peut y avoir des sociétés qui donnent des réponses unilatérales et qui favorisent les besoins de fermeture plutôt que d’ouverture, et d’autres le contraire. Si ce schéma est acceptable, alors on pourrait dire que l'identité – loin d'être un outil d'investigation – apparaît au contraire comme un thème et un terrain important de la recherche anthropologique. En retirant l'identité de leur boîte à outils, prenant ainsi leurs distances par rapport à l'idéologie de l'identité (un véritable mythe de notre temps), les anthropologues ont pour tâche de rechercher quelles sociétés produisent cette idéologie, comment elles construisent leurs représentations identitaires, pour quelles raisons, causes ou buts elles développent leurs croyances (même leur « foi » aveugle et aveuglante) en l’identité. Nous découvrirons alors que nous-mêmes, Occidentaux et modernes, nous avons construit, répandu, exporté et inculqué au monde entier des mythes et des concepts identitaires. Nous l’avons fait à partir de l’État-nation aux frontières rigides et insurpassables, de l’idéologie clairement identitaire qu’est le racisme, et pour terminer de la racialisation de la culture qui exalte les traditions locales ou nationales comme substances intouchables, dont la pureté est invoquée et qu’on entend défendre de toutes les manières contre les menaces extérieures. Passée au niveau du discours social et politique, l'identité révèle tôt toute la violence impliquée dans la coupure des liens et des connexions entre « nous » et les « autres ». Comme le disait Lévi-Strauss (et aussi Hegel avant Lévi-Strauss), à l'identité « ne correspond en réalité aucune expérience » (in Benoist et Lévi-Strauss 1977 : 332). Mais les effets pratiques de cette représentation n'appartiennent pas au monde des idées : ils sont réels, souvent insupportablement réels.
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MONTAGNE, L., and J. Y. DOURMAD. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 22, no. 1 (February 14, 2009). http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.1.3322.

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Abstract:
L’alimentation et la nutrition, fonction physiologique sur laquelle elle repose, sont des composantes clés de l’élevage et des filières porcines. Le coût alimentaire représente en moyenne 62% du coût de production (moyenne naisseurs-engraisseurs GTE-TB-IFIP 2007). En outre, l’alimentation influence de nombreuses dimensions de l’élevage comme la qualité des produits, l’environnement, le bien-être des animaux... L’alimentation est ainsi l’un des principaux leviers d’action qui permet d’adapter l’élevage aux nouveaux contextes de la production porcine. Le contexte technique et économique de l’élevage a connu des évolutions récentes importantes. Concernant l’animal, les dernières décennies ont été marquées par la sélection de truies hyperprolifiques et de porcs charcutiers à vitesse de croissance élevée. Ainsi, entre 1977 et 2007, la prolificité des truies a augmenté de 3,3 porcelets nés totaux/portée et le gain moyen quotidien des porcs charcutiers de 160 g (données G3T et GTE, IFIP). Concernant l’aliment, les années 90 ont été marquées par une hausse des taux d’incorporation des céréales dans les aliments suite à la réforme de la Politique Agricole Commune en 1993. Ainsi, la part de céréales et de leurs coproduits dans les aliments composés pour porc est passé de moins de 15% à près de 70% aujourd’hui (données SNIA). Ces dernières années ont été de plus marquées par une forte augmentation du coût de l’aliment en raison de l’inflation des cours de la plupart des matières premières. La production porcine doit de plus s’adapter aux demandes multiples et parfois contradictoires du consommateur (coût, qualité et sécurité sanitaire des produits) et du citoyen (limitation des rejets dans l’environnement, arrêt de l’utilisation d’antibiotiques comme facteurs de croissance, respect du bien-être des animaux…). Les enjeux actuels des filières porcines françaises et européennes sont de répondre simultanément à toutes les dimensions de la durabilité (économique, environnementale, sociale et sociétale) et d’anticiper les nouveaux défis à venir. L’enjeu économique principal est de maintenir sur les territoires européens, des filières compétitives au niveau mondial. Ceci passe par une maîtrise des coûts d’alimentation qui est essentielle quels que soient les choix d’alimentation faits par l’éleveur, notamment celui d’acheter des aliments complets ou de fabriquer son aliment à la ferme à partir de céréales pouvant être produites sur l’exploitation. La maîtrise des coûts d’alimentation implique d’ajuster aux mieux les apports alimentaires aux besoins des animaux. Ceci passe par une bonne connaissance des besoins des animaux en macro et micronutriments. Dans ce dossier spécial, l’article de Matte et al illustre le manque de connaissances sur l’influence des vitamines sur la physiologie de la truie. La maîtrise des coûts d’alimentation implique aussi de bien connaitre la valeur nutritive des matières premières et, en particulier, des coproduits issus de l’agroalimentaire ou des filières de production d’agrocarburants. L’intérêt nutritionnel, chez le porc, des drêches de blé fait l’objet de l’article de Cozannet et al. Ceci passe aussi par le developpement d’outils permettant de prédire les valeurs des aliments (EvaPig®, www.evapig.com) et de simuler les performances des animaux (InraPorc®, www.rennes.inra.fr/inraporc/). Les enjeux environnementaux liés à l’alimentation sont de poursuivre les efforts réalisés sur la réduction des rejets de l’élevage, azote et phosphore, ainsi que de les élargir aux oligo-éléments tels que le cuivre et le zinc, et aux résidus médicamenteux… Les articles de Dourmad et al et Pomar et al présentent les données récentes sur l’effet de la nutrition et de l’alimentation sur les rejets polluants de l’élevage de porc. Les enjeux sociaux, en partie liés aux enjeux économiques, sont le maintien des emplois liés à la filière porcine dans les bassins de production, ainsi que la pérennisation de l’existence de gammes variées de produits frais et transformés permettant de répondre aux attentes diverses des consommateurs parmi lesquelles des attentes en terme de qualité de la viande. Cette dernière peut être modulée par l’alimentation, comme présenté dans l’article de Mourot et Lebret. Les enjeux sociétaux sont d’éviter la compétition au niveau de l’utilisation des ressources végétales entre alimentation porcine et alimentation humaine. Ceci passe par une meilleure utilisation de matières premières peu utilisables par l’homme telles que les matières premières riches en fibres. Dans ce contexte, l’article de Le Gall et al présente les conséquences de l’utilisation d’aliments riches en fibres sur la nutrition, la santé et le comportement. Un autre enjeu sociétal est de limiter l’utilisation de substances médicamenteuses en élevage, en favorisant une bonne santé de l’animal par des voies alimentaires mais aussi non alimentaires (conduite d’élevage). Ainsi l’article de Montagne et al rapporte les connaissances récentes sur les interactions entre la nutrition, la physiologie digestive et la santé du porcelet autour du sevrage, période particulièrement critique pour l’animal. La recherche scientifique produit des connaissances sur la biologie et l’élevage du porc. En partenariat avec les organismes de transfert, de développement et d’enseignement, ces connaissances permettent d’élaborer des outils et des pistes de réflexion permettant de répondre aux enjeux actuels et futurs. Ce dossier spécial sur l’alimentation et la nutrition du porc a l’ambition d’y contribuer.
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Jewsiewicki, Bogumil. "Pardon." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.112.

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Abstract:
Vingt ans après la deuxième guerre mondiale, en pleine guerre froide, les évêques polonais écrivent, au grand dam de l’État, à leurs homologues allemands « nous pardonnons et demandons pardon ». Depuis, l’usage du pardon dans la politique nationale et internationale est devenu monnaie courante. Presque toujours le pardon est demandé pour les actes commis par des générations précédentes, une démarche entrée dans la culture politique depuis peu. Rappelons à titre d’exemple qu’alors que son père refusait de demander pardon à titre de premier ministre du Canada pour des actes posés par des générations antérieures, Justin Trudeau, l’actuel premier ministre, ne s’en prive pas. Mobilisée dans la résolution des conflits, la démarche de réconciliation incorpore le pardon. Ainsi, cet objet d’étude de la théologie, de la morale, de la religion et de la philosophie est désormais principalement étudié par la science politique. Par l’homologie, le pardon passé de la relation entre Dieu et l’individu aux rapports interpersonnels puis aux rapports entre les communautés et les États, est devenu un objet politique. Le long vingtième siècle occidental, entre les hécatombes des guerres mondiales, l’Holocauste et les génocides, a mis sociétés et individus devant le défi de la reconstruction du social et du politique après l’impardonnable. Hannah Arendt (1958), Jacques Derrida (2001) et Wole Soyinka (2000), mais avant tout femmes et hommes « ordinaires » ont fait face au défi de reconstruire l’humain à la sortie de l’expérience de l’inhumain. “Si cela veut dire que cet homme qui a tué fils, si cela veut dire qu’il redevienne humain afin que nous tous puissions ravoir votre humanité … alors j’accepte » (Krog : emplacement 3486, toutes les traduction sont les miennes, BJ) a déclaré Cynthia Ngewu témoignant lors des audiences de la Commission Vérité et Réconciliation sud-africaine sur l’amnistie. Paul Ricoeur (2000), le plus influent des chercheurs universitaires ayant analysé le pardon dans la perspective d’un vivre-ensemble aux confluents de la philosophie, de l’éthique et de la théologie chrétienne, soutient que le véritable pardon délie « l’agent de son acte ». La culture chrétienne, aujourd’hui largement laïcisée, est un sous-bassement des usages du pardon pour la reconstruction d’un vivre-ensemble. En reconnaissant ce fait, il ne faut pas perdre de vue que le pardon est une préoccupation ancrée non seulement dans les trois grands monothéismes mais aussi dans le bouddhisme, l‘hindouisme et autres systèmes philosophiques ou de croyance en Asie, Océanie, Afrique, etc. Cependant, on ne comprend pas toujours le pardon à l’identique. Son utilisation pour la résolution des conflits ne va pas sans malentendus. Lorsque, pour désengorger son système de justice, l’État rwandais recourt à l’institution locale de gacaca, on est loin de l’apaisement d’un conflit au sein de la communauté d’une colline, l’octroi du pardon ou plus précisément l’acceptation du génocidaire étant conditionnés à la reconnaissance par celui-ci de son crime. Lorsque, dans une société occidentale, on s’inspire de la pratique hawaïenne de ho’opononpono pour la thérapie familiale, les acteurs n’ont ni mêmes attentes, ni même compréhension du pardon. Lorsqu’en 2012, dans la lettre ouverte commune aux nations de Pologne et de Russie, le patriarche Cyrille et l’archevêque Michalik offrent un pardon réciproque, en ont-ils la même compréhension ? La théologie du premier est de tradition grecque, celle de l’autre de tradition latine ? Retrouver l’humain, après l’expérience du génocide, de la colonisation, de l’esclavage peut aussi bien conduire à obéir à l’injonction d’inspiration chrétienne de Desmond Tutu « Pas d’avenir sans pardon » qu’à la réserve de Mahatma Gandhi . « Le faible ne peut pardonner. Le pardon est attribut du fort ». Cependant, pardonner pourrait permettre d’investir, au moins symboliquement, la position de ce dernier ? Est-ce pourquoi la position de Gandhi à l’égard du pardon a évolué ? De toute évidence, la réflexion anthropologique sur le sujet s’impose. Pourtant, les courants dominants de la discipline accordent peu d’intérêt au pardon, à l’exception des publications issues de l’anthropologie juridique, de l’anthropologie de la morale, de l’anthropologie psychologique ou de l’anthropologie des religions. Il se pose donc la question de savoir si la méthodologie de ces dernières leur viendrait de l’éthique ou de la théologie, ce dont manquerait l’anthropologie ? Or, Barbara Cassin trouve dans l’hyperbole de l’offre de pardon « absolu » dans l’Évangile (« le pardon n’est vraiment pardon – perfection du don - que lorsqu’il pardonne l’impardonnable, remet l’imprescriptible… » (2004 : 894), une structure ressemblant à celle du potlatch. Le contre-don perpétue le processus de « dépense » selon Georges Bataille (1967) de même que le don et contre-don de Marcel Mauss (2012). On retrouve cette même structure de relance dans l’offre de pardon « absolue », toujours en avance sur la demande. Dans la tradition nord-américaine de la discipline, Ruth Benedict (1946) offre une autre entrée « anthropologique » au pardon. La honte et la culpabilité seraient deux principes distincts de contrôle social de l’individu, elle s’en sert pour différencier la société japonaise de la société étasunienne. La première valoriserait l’honneur et la fierté alors que la seconde mettrait de l’avant la conscience individuelle. La mondialisation de la culture nord-américaine, aurait porté à l’échelle de la planète la prépondérance de la conscience individuelle et donc l’importance du pardon autant dans les relations interpersonnelles que dans celles entre les corps sociaux. Que ce soit l’entrée par le don ou par la conscience individuelle comme principe de contrôle social, la théologie des religions monothéistes, plus précisément la théologie chrétienne et plus encore la théologie protestante sont mobilisées. Il est donc impossible de conclure sans poser la question de l’universalité du pardon, de son usage qui ne serait pas affecté par le soupçon du prosélytisme chrétien. L’issue de cette réflexion finale devrait permettre de décider si le pardon demeure pour l’essentiel un objet de la théologie ou bien serait également celui de l’anthropologie. Revenons à l’exemple sud-africain, Antije Krog commente ainsi le témoignage de Cynthia Ngewu : « Le pardon chrétien dit : Je vous pardonne puisque Jésus m’a pardonné. (…) Le pardon africain dit : Je vous pardonne afin que vous puissiez et que puisse commencer à guérir ; que nous tous puissions redevenir nous-mêmes comme nous devrions l’être » (…) tous les Sud-Africains noirs formulent le pardon en termes de cette interrelation » (2009 : emplacement 3498 et 3489). Changeons de continent tout en conservant la comparabilité des expériences historiques. Roy L. Brooks (2004) écrit à la même époque que les excuses et les reparation constituent l’expiation laquelle impose États-Unis une réciproque obligation civique de pardonner. Ce pardon permet d’abandonner le ressentiment. Krog et Brooks suggèrent que ce que ce pardon dépasse le cadre de la chrétienté occidentale permettant aux gens de « réinterpréter les concepts occidentaux usés et mis à mal dont le pardon ». (Krog 2009 : emplacement 3494) Barbara Cassin souligne que la conception théologico-politique actuelle établit une hiérarchie entre celui qui pardonne et celui à qui on pardonne. En latin classique, il y a condescendance dans la relation duelle entre le sujet dont relève la décision souveraine d’oublier, d’ignorer, d’amnistier et son bénéficiaire. Les langues européennes en tirent la conception du pardon. Par contre, en Grèce ancienne on pardonnait en comprenant ensemble, en entrant dans la raison de l’autre. Cette horizontalité du pardon a été remplacée par la verticalité du pardon qui relève du politique. À partir des traditions grecques et judéo-chrétiennes, puis en passant par la pensée et les actions de Gandhi, Mandela et Martin Luther King, Martha Nussbaum (2016) se penche sur l’actuelle éthique du pardon. Elle reconnait la légitime colère des victimes laquelle afin de briser la condescendance et ouvrir la voie à l’acceptation du pardon libérée du sentiment de rétribution. Son approche semble répondre à l’expérience des victimes des individus en position d’autorité, crimes longtemps tus au nom de maintien de l’ordre social. Dans les récits d’expériences de la mort et de la vie sous le régime soviétique, dont Svetlana Alexievitch (2016) s’est faite historienne/romancière, le pardon de tradition chrétienne occidentale est absent. Le mot n’est prononcé qu’une seule fois et c’est par une femme soldat soviétique racontant comment en Allemagne conquise un soldat soviétique a tiré sur des civiles. En référence au temps de leur rencontre, les années 1990, elle dit à Alexievitch : « De nouveaux mots ont fait leur apparition : « pitié », « pardon » …Mais comment pardonner ? » (2016 : 394). Dans les récits des Soviétiques rassemblés par Alexievitch, le lecteur de sensibilité latine s’étonne de trouver le « comprendre ensemble » de tradition grecque plutôt que le « pardonner ». Tamara Oumniaguina, brancardière à Stalingrad raconte : « Je traîne notre blessé et je pense : « Est-ce que je retourne chercher l’Allemand, ou non ? » […] J’ai continué à les trainer sous les deux. » […] L’homme n’a qu’un seul cœur, et j’ai toujours pensé à préserver le mien. » (2016 : 412). Au plus profond de l’enfer de la déshumanisation, préserver son humanité c’est aussi permettre à l’agresseur de reconstituer la sienne. L’une étant la condition de l’autre, délier l’agresseur de son inhumanité c’est reconstruire l’humanité entière.
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Goodale, Mark. "Droits humains." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.093.

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Abstract:
En tant que sous-domaine émergeant de l'anthropologie sociale et culturelle, l'anthropologie des droits humains a contribué à la théorie et à la méthodologie de diverses manières. Il a également apporté des contributions en dehors de la discipline puisque les juristes internationaux, les responsables politiques et les représentants du gouvernement se réfèrent à l'anthropologie des droits humains comme source d'informations et d'idées au sujet des droits humains dans les documents politiques, les rapports aux agences gouvernementales et dans les principaux discours publics (voir par ex. Higgins 2012, 2013). Culture En tant que catégorie d'organisation de la différence, la culture était dès le départ problématique pour les droits humains. Dans sa Déclaration sur les droits de l'homme de 1947, Melville Herskovits craignait que la diversité et la richesse culturelles ne soient incompatibles avec les droits humains, en affirmant des modèles transculturels de croyances et de pratiques normatives contredisant les preuves anthropologiques et en menaçant d'ignorer la culture au sein de l'économie politique de l'ordre de l’après-guerre. En dépit de ces préoccupations, la diversité culturelle n'a pas été affectée par la promulgation de la Déclaration universelle des droits de l'homme en 1948. Ceci, en grande partie, est dû à l'influence plus large des droits humains, sans parler de la transformation globale imaginée par Herskovits, qui a immédiatement été bloquée par la Guerre froide. Même Eleanor Roosevelt a reconnu que le projet des droits humains prendrait des années, voire des décennies, et que les modèles culturels ne commenceraient à changer que lorsque ce qu'elle appelait une «vigne curieuse» prendra racine puis se répandra dans des lieux où « les gouvernements ne l’attendent pas » (cité dans Korey 1998). Au moment où ce genre de changement à grande échelle a commencé, les anthropologues des droits humains ont observé que l'impact sur la culture défiait la dichotomie entre particularisme et universalisme et que la culture elle-même facilitait la transnationalisation des normes des droits humains. Dans le volume novateur Culture and Rights (« Culture et Droits ») (2001), les anthropologues qui se sont penchés sur une décennie de recherche ethnographique après la fin de la Guerre froide ont remarqué deux phénomènes clés à l'œuvre. Dans la première, les pratiques culturelles et les modes de compréhension normatifs existants ont servi de mécanismes à ce que Sally Engle Merry (2006a) décrira plus tard comme la «vernacularisation», à savoir l’application de normes internationales des droits humains de plus en plus hégémoniques dans des formes de pratique éthique et politique ancrées dans le particulier. Et dans la seconde, les spécialistes de Culture et Droits ont décrit et théorisé l'émergence d'une culture transnationale des droits humains. Ici, un compte rendu anthropologique de la culture s'est avéré utile pour comprendre la formation de nouvelles catégories d'action collective au sein des agences internationales, des ONG transnationales et des mouvements politiques et sociaux façonnés par les logiques des droits humains. Dans les deux cas, l'utilisation par les anthropologues du concept de culture pour comprendre la pratique des droits humains a évolué à contre-courant de la théorie anthropologique et sociale, sceptique sur l'utilité analytique de la culture face à l'hybridation supposée de la mondialisation. Pouvoir Les droits humains, comme Burke aurait pu le dire, agissant à travers les gens, c'est du pouvoir; et «les gens prévenants, avant qu'ils ne se déclarent, observeront l'usage qui est fait du pouvoir; et surtout d'éprouver quelque chose comme l’exercice d’un nouveau pouvoir sur des personnes nouvelles, dont les principes, les colères et les dispositions ont peu ou pas d'expérience »(Burke 1919 [1790]: 7, souligné par l’auteur). Les anthropologues des droits humains ont été très attentifs à un autre problème initialement identifié par Herskovits: la manière dont un projet global de droits humains crée des tensions accrues au sein des conflits d’intérêts existants en éliminant toutes formes alternatives de changement social et de résolution des conflits. Bien sûr, du point de vue des défenseurs des droits humains, c'est un pouvoir exercé pour le bien; en effet, comme l'expriment avec force les traités internationaux comme la CEDAW, le projet des droits humains d'après-guerre exige le changement, le remplacement, voire la suppression des modes de pratique culturelle qui restent inexplicables et donc illégitimes. Comme le stipule l'article 5 souvent cité par le CEDAW, les États parties à la charte internationale des droits des femmes doivent «modifier les comportements sociaux et culturels des hommes et des femmes en vue d'éliminer les préjugés et autres pratiques coutumières» qui sont basées sur les théories locales de l'inégalité de genre. Mais, comme l'ont montré les anthropologues, les droits humains tendent souvent à mettre entre guillemets et à marginaliser les autres logiques culturelles de justice sociale, de développement, de transformation des conflits et d'éthique publique. Et cette extension du pouvoir peut avoir des conséquences inattendues. L'un des exemples les plus complets de la façon dont les anthropologues ont exploré les implications du pouvoir imprévisible des droits humains est l'ethnographie du développement de Harri Englund (2006) au Malawi. Comme il l'explique, le concept des droits humains a été officiellement traduit dans la langue locale avec une phrase qui signifiait «la liberté avec laquelle on est né» (2006: 51). Au fil du temps, les gens ont mis l'accent sur la liberté de contester les normes culturelles existantes en matière de mode, d'obéissance dans les écoles publiques et de comportement sexuel, plutôt que sur les conditions structurelles économiques et politiques qui renforçaient un héritage d'inégalité et de corruption publique. Le résultat, selon Englund, fut que les Malawiens finissaient par être «privés de la traduction». Le discours sur les droits humains a saturé tous les aspects de la vie publique au Malawi, comme le voulaient les fonctionnaires et les travailleurs humanitaires transnationaux. Mais puisque les droits humains étaient mal traduits dans une langue vernaculaire locale, ils ont été transformés au point d'être méconnaissables, ce qui a empêché leur utilisation comme langage d'un changement social pourtant nécessaire. Épistémologie Quand Herskovits affirmait que l'anthropologie n'était pas capable de faire des affirmations définitives sur les droits humains universels parce qu'elle était une «science de l'humanité» et ne s'intéressait donc qu'aux questions empiriques du comportement humain exprimées par des «modèles de culture», il ne pouvait prévoir les innovations épistémologiques dans la discipline qui élargiraient ses objets de connaissance et transformeraient ses domaines d'investigation. Cela ne veut toutefois pas dire que, dans les décennies qui ont suivi, les anthropologues ont écarté les premiers arguments de Herskovits pour confronter les problèmes ontologiques et philosophiques fondamentaux qui restaient essentiels aux droits humains. Une grande partie du travail intellectuel consacré aux droits humains restait dans des sphères telles que les études juridiques critiques, la théorie politique et la philosophie morale. Au contraire, les anthropologues ont utilisé la recherche ethnographique pour étayer de manière subversive l'élargissement des bases sur lesquelles les questions fondamentales morales et théoriques des droits humains pouvaient être posées et résolues. Ceci, à son tour, a eu des implications importantes pour l'épistémologie des droits humains, en particulier dans l'après-Guerre froide, lorsque le discours sur les droits humains s'est de plus en plus intégré dans les pratiques juridiques, politiques et sociales. Les anthropologues ont très tôt observé que les idées sur les droits humains étaient fondamentales dans leur mise en pratique. Les acteurs sociaux, souvent pris dans des moments de crise ou de dislocation, n'ont jamais été capables d'exploiter simplement les droits humains ou de corrompre leurs imaginaires de justice comme s'il s'agissait d'une boîte à outils normative attendant d'être ouverte. Au lieu de cela, les logiques de défense des droits humains exigeaient autant de considération de soi que de changement social; les gens étaient invités, encouragés, obligés de se repenser en tant que citoyens d'un univers moral différent. La théorisation éthique en termes de cet univers moral souvent radicalement différent est devenue une forme distincte de pratique sociale et l'anthropologue est devenu à la fois témoin et participant de cette transformation dans le cadre de la rencontre ethnographique (voir Goodale 2006). Ce qui en résulta fut un enregistrement ethnographique de modèles de droits humains innovants et potentiellement transformateurs, profondément ancrés dans les circonstances de leur création. Le meilleur exemple que nous ayons d'un compte rendu local des droits humains parfaitement articulé est l'ethnographie de Shannon Speed ??sur les conséquences de la rébellion zapatiste au Chiapas (2007). Pendant et après la violence, des organisations internationales et transnationales de défense des droits humains ont envahi la région du Chiapas. Ceux qui défendent les droits des peuples autochtones en tant que droits humains ont été particulièrement influents dans la façon dont la résistance zapatiste s’est exprimée. Les leaders politiques indigènes ont formé des «conseils de bonne gouvernance» dans lesquels les idées sur les droits humains ont été longuement débattues, remaniées et ensuite utilisées pour représenter les valeurs morales zapatistes en tant qu'action politique zapatiste enracinée. Plaidoyer transnational Les réseaux transnationaux des droits humains qui ont émergé après la fin de la Guerre froide ont fait ce qu'Eleanor Roosevelt attendait d'eux: ils ont défié la souveraineté de l'Etat et ont permis de créer de nouvelles sphères publiques à la fois translocales et ancrées dans les sites de contestation intime. Des chercheurs comme Annelise Riles (2000) ont étudié ces réseaux de l'intérieur et ont contribué à la compréhension plus large des assemblages mondiaux qui modifiaient l'ontologie des relations sociales à une époque de transformation économique géopolitique et mondiale. Mais les anthropologues ont également montré à quel point les réseaux de défense des droits humains sont façonnés par les économies politiques des conflits locaux de manière à changer leur valence normative et à les rendre incapables de remplir leur mandat plus large de changement social et de transformation morale. Par exemple, l'ethnographie de longue durée de Winifred Tate (2007) du conflit historique entre l'État colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) montre comment les défenseurs des droits humains luttent pour traduire la langue et les logiques morales des droits humains universels en une catégorie instrumentale de l'action pouvant répondre aux défis du traumatisme historique, des récits multiples et ambigus de la culpabilité pour les atrocités commises, de l'héritage de la violence structurelle, et des modèles durables d'inégalité économique ayant des racines dans la période coloniale. Et l'étude de Sally Engle Merry (2006b) sur les institutions qui surveillent la conformité nationale à la CEDAW illustre en détail la façon dont les défenseurs des droits humains doivent eux-mêmes naviguer entre des cultures multiples de défense et de résistance. Les représentants des ministères nationaux des droits humains se trouvent souvent obligés de défendre à la fois le respect d'un traité international des droits humains et l'intégrité et la légitimité des pratiques culturelles qui semblent violer ce même traité. Néanmoins, ces dichotomies n'annulent pas la portée du droit international des droits humains dans les conflits nationaux et locaux. Au contraire, comme le souligne Merry, elles reflètent la façon dont la pratique des droits humains crée ses propres catégories d'identités et de pouvoirs contestés avec des implications incertaines pour la défense transnationale des droits humains et la promotion du patrimoine national(-iste). Critique et engagement Enfin, l'anthropologie des droits humains, peut-être plus que d'autres orientations académiques s’intéressant aux droits humains, se heurte avec difficultés au dilemme de développer un compte rendu rigoureux et ethnographique des droits humains qui soit à la fois critique et éthiquement conforme aux conditions de vulnérabilité qui mènent aux abus et à l’exploitation. Cette tension s'est exprimée de différentes manières pour chaque anthropologue. Certains (comme Winifred Tate et Shannon Speed, par exemple) ont commencé leur carrière en tant qu'activistes des droits humains avant de faire de la recherche et de mener une réflexion ethnographique sur les processus sociaux et politiques pour lesquels ils s’étaient engagés. Mais la tension entre la critique et l'engagement, le scepticisme et le plaidoyer, et la résistance et l'engagement, n'est pas seulement un défi pour les anthropologues des droits humains. Comme l'a démontré la recherche ethnographique, c'est un fait social et moral fondamental pour la pratique des droits humains elle-même. Ceci en partie parce que la théorie de la pratique sociale et du changement politique que propose les droits humains exige une forme d'autoréflexion et d'auto-constitution destinée à semer le doute sur les pratiques culturelles existantes, sur les théories populaires de l’individu, et sur les hiérarchies du pouvoir. Pourtant, la transition de l'ancien à l’actuel devenu tout à coup illégitime au nouveau et maintenant soudainement authentique est lourde de dérapage moral et de conséquences imprévues. Un exemple récent d'ethnographie de la pratique des droits humains est l'étude de Lori Allen (2013), portant sur le rôle du discours sur les droits humains dans la politique de résistance palestinienne à l'occupation israélienne de la Cisjordanie. Bien que le langage des droits humains ait été utilisé dès la fin des années 1970 en Palestine comme stratégie rhétorique populaire pour défendre les victimes de l'occupation auprès d'une audience internationale, un cercle professionnel d'activistes et d'ONG finit par restreindre l'utilisation des droits humains dans des espaces sociaux et politiques étroitement contrôlés. Dans le même temps, l'ensemble des griefs palestiniens sont restés sans réponse pendant des décennies, comme la violation des droits humains continuelle, l'incapacité à obtenir l'indépendance politique et à influencer favorablement l'opinion politique en Israël. Le résultat fut que les Palestiniens en vinrent à considérer les droits humains avec cynisme et même suspicion. Mais plutôt que de rejeter entièrement les droits humains, ils ont formulé une critique organique des droits humains dans un discours critique et émancipateur plus large promouvant l'autonomie palestinienne, l'anti-impérialisme et l’activisme associatif (par opposition à l'interventionnisme). Après des décennies d'engagement pour les droits humains dans l'histoire de la lutte palestinienne contre l'occupation, les militants ont pu s'approprier ou rejeter les logiques et les attentes des droits humains avec un haut degré de conscience contextuelle et de réalisme politique. Orientations futures L'anthropologie des droits humains est maintenant bien établie en tant que domaine de recherche distinct et source de théorie anthropologique. Sur le plan institutionnel, les universitaires et les étudiants diplômés qui travaillent dans le domaine de l'anthropologie des droits humains viennent généralement, mais pas exclusivement, des rangs de l'anthropologie juridique et politique. Parce que les droits humains sont devenus un mode de plus en plus omniprésent du monde contemporain, les anthropologues rencontrent des traces de cette influence à travers un large éventail de pratiques culturelles, de mouvements politiques et de projets moraux. Cela ne veut cependant pas dire que le statut des droits humains n'est pas contesté, bien au contraire. Alors que la période liminaire de l'après-Guerre froide cède la place à la redifférenciation culturelle, à l'établissement de nouvelles hiérarchies et au rétrécissement des espaces d'expérimentation politique et sociale, les droits humains continueront à bousculer les formes alternatives de pratiques morales et de constitution personnelle et collective. Alors que le projet des droits humains d'après-guerre mûrit en se transformant en processus presque banal de réforme constitutionnelle, de bonne gouvernance et de restructuration économique néo-libérale, son potentiel de catalyseur de transformation radicale et de bouleversement moral diminuera probablement. L'anthropologie des droits humains deviendra moins l'étude d'un discours politique et moral à une époque de transition souvent vertigineuse et de possibilités apparemment illimitées, que celle d'un universalisme séculaire contemporain établi parmi une foule de perspectives concurrentes.
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Attfield, Emma, Matthew P. Swankhuizen, Nicole Bruchet, Richard Slavik, and Sean K. Gorman. "Improving the Clinical Pharmacist Handover Process in the Intensive Care Unit with a Pharmacotherapy-Specific Tool: The I-HAPPY Study." Canadian Journal of Hospital Pharmacy 71, no. 2 (May 2, 2018). http://dx.doi.org/10.4212/cjhp.v71i2.1861.

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Abstract:
<p><strong>ABSTRACT</strong></p><p><strong>Background: </strong>Pharmacists in the intensive care unit (ICU) provide pharmaceutical care to critically ill patients. Identification and resolution of drug therapy problems improves outcomes for these patients. To maintain continuity of care, pharmacotherapy plans should be transferred to a receiving pharmacist upon discharge of patients from the ICU. No previous studies have addressed the development or evaluation of a systematic, standardized clinical handover tool and process for pharmacists.</p><p><strong>Objectives: </strong>To assess pharmacists’ satisfaction with and utilization of a pharmacotherapy-specific handover tool and process.</p><p><strong>Methods: </strong>Plan–do–study–act methodology was employed to develop a clinical handover tool and process, which were implemented in a Canadian health authority. For evaluation of the tool and process, a multicentre, online survey questionnaire was distributed to 14 clinical pharmacists in the ICU and ward settings at 5 hospitals between February 15 and April 22, 2016.</p><p><strong>Results: </strong>Thirteen of the pharmacists completed the survey. All 13 pharmacists (100%) were satisfied with usability; 12 (92%) were satisfied with training, organization, and accuracy of the process; and 11 (85%) were satisfied with completeness and efficiency. Most pharmacists conducted 1 or 2 handovers per week, with each having a duration of 3–5 min. Seven (54%) of the respondents reported that they communicated handovers mostly or exclusively by telephone, and 6 (46%) reported using mostly or exclusively face-to-face communication. However, 6 (46%) reported a preference for face-to-face communication, and 3 (23%) reported a preference for the telephone; the remaining 4 (31%) had no preference for mode of communication.</p><p><strong>Conclusions: </strong>Respondents were highly satisfied with the handover tool and process. ICU pharmacists appeared more satisfied with the training, organization, and completeness of handover, whereas ward pharmacists appeared more satisfied with the accuracy and efficiency of handover. Workload requirements were minimal, and face-to-face interaction, although slightly less well utilized than the telephone, was the preferred method of communication.</p><p><strong>RÉSUMÉ</strong></p><p><strong>Contexte : </strong>Les pharmaciens exerçant dans les unités de soins intensifs (USI) prodiguent des soins pharmaceutiques aux patients gravement malades. Or, déceler et résoudre les problèmes pharmacothérapeutiques améliore les résultats cliniques pour ces patients. Afin de maintenir la continuité des soins, les plans pharmacothérapeutiques doivent être communiqués au moment du congé des patients de l’USI à un autre pharmacien qui prendra ensuite le relais. Aucune étude n’avait auparavant étudié la mise au point ou l’évaluation d’un outil et d’un processus normalisés de transfert des soins à être utilisés systématiquement par les pharmaciens.</p><p><strong>Objectifs : </strong>Évaluer le taux de satisfaction des pharmaciens à l’égard d’un outil et d’un processus destinés au transfert des soins pharmacothérapeutiques et en analyser leur utilisation.</p><p><strong>Méthodes : </strong>La méthodologie planifier-exécuter-étudier-agir a été employée pour mettre au point un outil et un processus de transfert clinique introduits dans une régie de santé canadienne. Afin d’évaluer l’outil et le processus, un sondage en ligne a été présenté à 14 pharmaciens cliniciens travaillant soit dans les USI soit dans d’autres services intrahospitaliers de 5 hôpitaux, entre le 15 février et le 22 avril 2016.</p><p><strong>Résultats : </strong>Treize pharmaciens ont rempli le sondage. Les 13 (100 %) étaient satisfaits de la facilité d’emploi; 12 (92 %) étaient satisfaits de la formation, de l’organisation et de l’exactitude du processus; et 11 (85 %) étaient satisfaits du degré d’exhaustivité et de l’efficacité. La plupart des pharmaciens réalisaient 1 ou 2 transferts par semaine, chacun d’une durée de 3 à 5 minutes. Sept (54 %) répondants ont indiqué qu’ils communiquaient les transferts surtout ou seulement par téléphone et 6 (46 %) ont dit le faire surtout ou uniquement en personne. Or, 6 (46 %) ont indiqué une préférence pour la communication en personne et 3 (23 %) ont dit préférer la voie téléphonique. Les 4 (31 %) autres étaient indifférents au mode de communication utilisé.</p><p><strong>Conclusions : </strong>Les répondants étaient grandement satisfaits de l’outil et du processus de transfert. Les pharmaciens exerçant dans les USI semblaient plus satisfaits de la formation, de l’organisation et du degré d’exhaustivité du transfert alors que les pharmaciens travaillant dans d’autres services intra-hospitaliers semblaient plus satisfaits de l’exactitude et de l’efficacité du transfert. La charge de travail était minimalement accrue et la communication en personne, bien qu’utilisée moins fréquemment que celle par téléphone, était le mode préféré.</p>
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