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1

Ouellet, Pierre. "Le jeu du regard dans l’espace poétique de Saint-Denys Garneau." Dossier 20, no. 1 (August 29, 2006): 50–61. http://dx.doi.org/10.7202/201138ar.

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Abstract:
Résumé On connaît l'importance de la "vision" et celle, corrélative, de la "spatia-lité" dans l'oeuvre poétique de Saint-Denys Garneau. Les expressions renvoyant au champ sémantique de la perception visuelle abondent dans Regards et Jeux dans l'espace. Or, on constate qu'elles s'accompagnent très souvent d'une co-référence à la motricité, liée notamment aux actes de préhension et de déplacement dans l'espace (ex. : "Mais ses yeux sont grands pour tout prendre "; "Or la danse est paraphrase de la vision"; "Le chemin retrouvé qu'ont perdu les yeux... "). Nous explorerons cette corrélation de la vision et de la motricité dans l'oeuvre de Garneau, en montrant le rôle innovateur qu'elle joue au sein de la configuration discursive de notre modernité poétique, où s'annoncent et se reflètent déjà les changements importants que la "sensiblité" québécoise commence à connaître dès cette époque.
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2

Blais, Jacques. "Te voilà diptyque. Lecture de deux poèmes de Saint-Denys Garneau (« Saules » et « Pins à contre-jour »)." Dossier 20, no. 1 (August 29, 2006): 62–72. http://dx.doi.org/10.7202/201139ar.

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Abstract:
Résumé Dès son titre, le recueil Regards et Jeux dans l'espace indique l'attention particulière portée à la disposition de chaque poème dans l'espace du livre par rapport à l'économie générale du texte, aux parties du recueil et plus spécifiquement aux poèmes voisins. Parmi plusieurs diptyques, "Saules- et "Pins à contre-jour" manifestent ce souci de construction et donnent à lire de remarquables parallèles formels et thématiques mis en évidence par une analyse comparée des deux poèmes. Celle-ci montre la précellence de figures oxymoriques à même la contiguïté des textes et rattache cette, interprétation au malaise existentiel de la dualité ou du dédoublement qui traverse et obsède la poésie et la prose de Saint-Denys Garneau.
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Lemaire, Michel. "Métrique et prosaïsme dans la poésie de Saint-Denys Garneau." Dossier 20, no. 1 (August 29, 2006): 73–84. http://dx.doi.org/10.7202/201140ar.

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Abstract:
Résumé Après de nombreux poèmes de jeunesse écrits dans un moule traditionnel, il semble que Saint-Denys Garneau découvre la poésie en même temps que le vers libre. Regards et Jeux dans l'espace présente des vers libres qui paraissent agressivement dépourvus de musicalité: le rythme boite avec ostentation, le vers donne l'impression de vouloir régler les charmes du lyrisme et demeurer volontairement au ras du prosaïsme. L'hypothèse exposée ici est que le vers libre de Garneau se définit par son opposition même au vers régulier, que le poète atteint la poésie en en brisant le rythme traditionnel, en la dépouillant de ses enjolivements métriques, en l'exposant à la vérité du prosaïsme.
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Major, Jean-Louis. "Saint-Denys Garneau ou l’écriture comme projet de soi." Dossier 20, no. 1 (August 29, 2006): 12–25. http://dx.doi.org/10.7202/201135ar.

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Abstract:
Résumé L'oeuvre de Saint-Denys Garneau compose aujourd'hui un ensemble plus complexe que ne le laissait soupçonner Regards et jeux dans l'espace, l'unique recueil de poèmes paru du vivant de l'auteur. À la lumière des écrits posthumes, elle prend le caractère d'une "écriture du moi", dont la forme englobante est celle du Journal. Saint-Denys Garneau y situe tous ses écrits, y compris les poèmes, la correspondance et les essais, en les inscrivant dans une problématique de l'intimité. En rétablissant sa poésie dans l'ensemble formel du Journal, plutôt que dans une perspective biographique ou anecdotique, on y reconnaîtra la conscience d'une perte d'intimité avec soi-même en même temps que les avancées d'un projet d'écriture de soi. À travers des genres divers, subsumes par la forme du journal, Saint-Denys Garneau s'adonne à une quête unique, celle de l'être-moi.
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Harel, Simon. "La voix chantée du silence." Protée 28, no. 2 (April 12, 2005): 17–24. http://dx.doi.org/10.7202/030590ar.

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Abstract:
De nombreux travaux ont été consacrés à la mise en jeu de l'autobiographie dans l'oeuvre de Michel Leiris. La très grande majorité de ces recherches ont mis l'accent sur l'association du code scripturaire et du référent corporel, ce dernier tenant lieu de matrice contenante de l'élan créateur. Cet article propose une réflexion sur la sémiotisation de l'oralité et du silence dans les écrits tardifs que sont Opérratiques et À cor et à cri. De façon très significative, ces écrits de Michel Leiris renouent avec une préoccupation poétique fondamentale abandonnée en 1925. Que signifie ce passage du regard à la voix du silence dans l'oeuvre tardive de Michel Leiris ? Comment comprendre l'abandon progressif des représentations du monde théâtral et tauromachique, associées chez Leiris à l'espace autobiographique, au profit du temps de la voix qui devient la forme vive et silencieuse du récit de soi ?
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Popovic, Pierre. "Le différend des discours dans Regards et jeux dans l’espace." Voix et Images 12, no. 1 (1986): 87. http://dx.doi.org/10.7202/200608ar.

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7

Melançon, Robert. "Poésie et vérité." Études françaises 48, no. 2 (December 17, 2012): 9–16. http://dx.doi.org/10.7202/1013331ar.

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Abstract:
L’oeuvre de Saint-Denys Garneau consiste essentiellement en soixante-dix ou quatre-vingts poèmes qu’il a écrits de 1934 à 1938, alors qu’il avait entre vingt-deux et vingt-six ans. Peu de temps après la publication de Regards et jeux dans l’espace, en 1937, il a cessé d’écrire et renié son oeuvre parce qu’il a cru qu’elle ne satisfaisait pas à une exigence de vérité qui définissait à ses yeux la poésie. On cherche ici à préciser, à partir de l’examen des variantes de Regards et jeux dans l’espace et des pages du Journal dans lesquelles il juge ses poèmes, quelle est cette vérité et quelle relation le poète entretient avec ce qu’il écrit.
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8

Rosienski-Pellerin, Sylvie. "Jeux péritextuels : "Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour?" de Georges Perec." Études littéraires 23, no. 1-2 (April 12, 2005): 27–41. http://dx.doi.org/10.7202/500925ar.

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Abstract:
Chez Perec, style, techniques narratives, règles génériques deviennent prétexte au ludique. Toutefois, se jouer des conventions littéraires suppose qu'elles sont familières au lecteur. Or, s'il sait reconnaître les conventions du récit fictif traditionnel, sait-il toujours identifier les entorses qui y sont faites? Il faut que les jeux proposés se présentent ouvertement. Dans Quel petit vélo , le jeu commence par la remise en cause des fonctions et des conventions du péritexte (défini par Genette comme les éléments « situés autour du texte mais dans l'espace du même volume ») et jette une nouvelle lumière sur les possibilités du livre en tant que production et objet de consommation.
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Fischer, Nicolas. "Jeux de regards. Surveillance disciplinaire et contrôle associatif dans les centres de rétention administrative." Genèses 75, no. 2 (2009): 45. http://dx.doi.org/10.3917/gen.075.0045.

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10

Barnabé, Fanny, Julien Bazile, and Rémi Cayatte. "De la société en jeu au jeu comme société : un parcours dialectique." Emulations - Revue de sciences sociales, no. 30 (September 3, 2019): 7–15. http://dx.doi.org/10.14428/emulations.030.01.

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Abstract:
Le présent numéro interroge le vaste champ des relations entre jeux vidéo et société, en prenant pour porte d’entrée la question – volontairement polysémique – suivante : « comment les jeux font-ils société ? ». La culture vidéoludique (ses œuvres et ses pra- tiques) s’inscrit toujours dans un contexte social donné qui en détermine largement le fonctionnement, les tensions internes, les évolutions, et qui, en retour, est lui-même représenté, travaillé, réfléchi par cette culture. Les relations et influences liant le jeu et le social peuvent donc prendre des visages multiples et des directions diverses, dont les textes de ce numéro rendent compte tant par la richesse de leurs objets que par la diversité de leurs approches. Nous tâcherons ici de retracer le parcours scientifique que ces regards croisés permettent d’effectuer : partant de la question de la place du jeu (et des joueurs·euses) dans la société contemporaine, nous passerons à celle de la représentation du social dans les jeux, pour enfin aborder la culture ludique comme étant, au-delà d’une figuration du social, un outil de médiation et de sociabilisation à part entière.
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Godbout, Patricia. "L’expérience de l’origine : John Glassco, traducteur de Saint-Denys Garneau." Recherches sémiotiques 29, no. 2-3 (February 18, 2013): 23–31. http://dx.doi.org/10.7202/1014247ar.

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Abstract:
Cet article se penche, dans une perspective sémiotique, sur la traduction anglaise, par John Glassco, d’un poème d’Hector de Saint-Denys Garneau, “Saules” (Regards et jeux dans l’espace, 1937). À partir d’une analyse très fine de ce poème proposée par Jacques Blais, la traduction de Glassco, publiée en 1975 dans les Complete Poems of Saint Denys Garneau, est examinée afin de déterminer quelle “expérience de traduction” est vécue par le traducteur.
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Payet, Isabelle. "Regards croisés et jeux de miroirs. L’expérience originelle de la différence dans Fratelli, de Carmelo Samonà." Cahiers d’études italiennes, no. 7 (May 15, 2008): 307–17. http://dx.doi.org/10.4000/cei.938.

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Clarke, P. D. "Pêche et identité en Acadie: nouveaux regards sur la culture et la ruralité en milieu maritime." Recherche 39, no. 1 (April 12, 2005): 59–101. http://dx.doi.org/10.7202/057186ar.

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Abstract:
Les régimes économique et social des régions de pêche en Acadie, dérivés de l'écologie et de la géographie, ont été déterminants dans la construction d'une identité collective populaire acadienne. La structure socioéconomique des communautés de pêche, qui s'articule à des pratiques culturelles et à une régulation sociale populaires, reconduit l'influence de la famille étendue et la solidarité communautaire. Peu bousculées par la modernité et l'économie industrielle, ces communautés sont le refuge d'une culture populaire séculaire, assises d'une identité collective reliée à l'espace vécu et à l'appropriation de la ressource halieutique. Encore aujourd'hui, la structure industrielle des pêches est à l'origine de pratiques culturelles susceptibles de contrer l'homogénéisation identitaire. L'identité collective acadienne, nationalitaire, pour se défendre du fractionnement identitaire postmoderne, s'étaye des régimes de signification et de représentation de l'Acadie de la mer.
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Figueiredo, Eurídice. "Représentations du Brésil dans la littérature québécoise contemporaine." Études 25, no. 3 (August 28, 2006): 563–75. http://dx.doi.org/10.7202/201504ar.

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Abstract:
Résumé L'espace social que décrit un roman révèle en partie l'imaginaire de l'écrivain — à la recherche d'une sorte d'exil dans des espaces lointains, connus ou rêvés — et témoigne d'un désir de penser autrement. Marginal par rapport à sa culture, étranger de l'intérieur, l'écrivain se déplace, ne serait-ce qu'en écriture, afin de transgresser les règles imposées par une culture nationale. L'écrivain québécois qui « voyage » au Brésil rencontre un espace autre, qui lui permet de parler d'un monde où les enjeux culturels et les interdictions sont différents. Moi, Brésilienne vivant à Rio, je ferai le voyage dans l'autre sens : lectrice privilégiée des auteurs québécois, je les regarde nous regarder et je leur tends le miroir. La représentation du Brésil qui prendra forme dans cet article sera celle de deux regards croisés. Je ne suis pas sûre d'atteindre une vérité nue au fond du puits, mais je choisis d'entamer un dialogue interculturel et d'affronter les embûches qui se présenteront en cours de route.
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Broussin, Marjorie, Chloé Richer, and Tatiana Tumanova. "Jakuta Alikavazovic, La blonde et le bunker derrière le miroir…" Voix Plurielles 10, no. 2 (November 28, 2013): 157–77. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v10i2.849.

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Abstract:
Le roman que nous propose la romancière française, née en 1979, après le prix Goncourt du premier roman avec Les corps Volatils, a remporté la mention spéciale du jury Wepler. Et l’œuvre perturbe en effet tous nos repères, réalisant les aspirations de son auteure : « L’originalité dans la répétition. Le déjà-vu comme condition du sens, et paradoxalement comme irruption de la nouveauté. » Impossible de se raccrocher longtemps au désir d’élucidation, moteur du roman noir, tant la narration joue du speculum, à la fois jeux de regards et de miroirs, et spéculations de toutes sortes. Et pourtant, Jakuta Alikavazovic a éveillé notre curiosité et notre instinct de détective. C’est pourquoi nous vous proposons de nous suivre dans cette enquête, sur les traces du récit, avec pour seul indice celui qu’a laissé l’auteure derrière elle : « L’un des thèmes de La blonde et le bunker (comme de tous mes livres) est la disparition »
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Bertrand-Gastaldy, Suzanne, and Paul Marchand. "L’analyse du texte littéraire assistée par ordinateur : essai d’illustration avec Regards et jeux dans l’espace, de Saint-Denys Garneau, traité avec le logiciel SATO." Documentation et bibliothèques 45, no. 2 (August 28, 2015): 55–66. http://dx.doi.org/10.7202/1032764ar.

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Abstract:
Les textes de tous genres se retrouvent en nombre grandissant sur des supports électroniques et l’ordinateur peut être mis à contribution pour aider à faire leur analyse. Les textes littéraires, avec leurs particularités, n’échappent pas à cette tendance que les chercheurs accueillent avec scepticisme ou intérêt. Le développement des bibliothèques électroniques incite les spécialistes en information documentaire à étendre leur expertise et à diversifier leurs services pour des clientèles mieux informées et plus exigeantes. Une recherche exploratoire menée à l’aide du logiciel SATO (Système d’analyse de texte par ordinateur) sur un recueil de poèmes, Regards et jeux dans l’espace, de Saint-Denys Garneau, vise à illustrer certaines des données et des interprétations qui peuvent être tirées, selon diverses approches, de traitements statistiques et sémantiques. Des études de plus grande envergure portant sur un ensemble de corpus peuvent être envisagées, renouvelant certaines problématiques littéraires.
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Ghebali, Victor-Yves. "Before UNESCO and the WHO." Contemporary European History 11, no. 4 (October 28, 2002): 659–63. http://dx.doi.org/10.1017/s0960777302004083.

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Abstract:
Jean-Jacques Renoliet, L'UNESCO oubliée. La Société des Nations et la coopération intellectuelle (1919–1946), foreword by René Girault (Paris: Publications de la Sorbonne, 1999), 352 pp., FF180, ISBN 2-6384-7701-1.Christel Taillibert, L'Institut international du cinématographe international éducatif. Regards sur le rôle du cinéma éducatif dans la politique internationale du fascisme italien (Paris: L'Harmattan, 1999), 401 pp., FF180, ISBN 2-85944-384-3.Marta Aleksandra Balińska, Une vie pour l'humanitaire. Ludwik Rajchmann, 1881–1965, foreword by Bronislaw Geremek, L'Espace de l'histoire (Paris: La Découverte, 1995), 399 pp., FF165, ISBN 2-7071-2485-0.
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Beumers, Birgit, Nina Sputnitskaya, and Hélène Mélat. "Le cosmos comme terrain de jeu : l'espace dans l'animation soviétique et russe." Slovo To the East of Pixar :... (March 2, 2019). http://dx.doi.org/10.46298/slovo.2019.5234.

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Abstract:
International audience This article argues that, over the Soviet and into the post-Soviet era,outer space in animated films has turned from a new, unknown territory for conquestand exploration into an undesirable mirror of earth, from a utopia into a dystopia, aspace that is no longer desirable for habitation, inferring that it is earth itself whichhas become undesirable. Following the use of animation to create the effects necessaryfor a realistic representation of spaceflight (e.g. in the works of Aleksandr Ptushkoand Pavel Klushantsev), outer space served as a perfect alternative for the realisationof a socialist lifestyle. However, after the American landing on the moon a shift takesplace, which turns other planets into domestic and bourgeois little replica worlds, theequivalent of Soviet utopia under “developed socialism”. Colonization has less a politicalsignificance as one of finding alternative living spaces for families, with children and pets.Space travel is an experience and a test of maturity, where conquest no longer relevantand outer space is a playground for children and teenagers, providing domestic comfortand serving as a mirror reflection of earth with some technical attributes, whilst alwaysmaintaining a link with earth, which remains at the centre of the universe. In the newmillennium animated remakes and sequels show the infantilization of cosmic exploits(in the figure of Neznaika, or Dunno), portraying teenagers as rebellious hipsters, whileKu! Kin-Dza-Dza portrays the other planet as a dystopian space, undesirable for thecreative intelligentsia. Cet article montre qu’avec le passage de l’ère soviétique à l’èrepost-soviétique, l’espace dans le film d’animation s’est transformé d’un territoirenouveau de conquête et d’exploration en un miroir négatif de la terre, que l’on estpassé de l’utopie à la dystopie et que l’espace n’est plus un endroit désirable pour êtrehabité, ce qui sous-entend que c’est la terre elle-même qui est devenue indésirable.Avec l’utilisation de l’animation pour créer des effets nécessaires à la représentationréaliste (dans les oeuvres d’Aleksandr Ptouchko et Pavel Klouchantsev, parexemple), l’espace a servi d’alternative parfaite à la réalisation du style de viesoviétique. Cependant, après que les Américains ont mis le pied sur la lune, il s’estproduit un décalage, et les autres planètes sont devenues des répliques bourgeoises l’univers. Dans le nouveau millénaire, les remake et suites de films montrent l’infantilisation des exploits cosmiques (avec la figure de Neznaïka/Jenesaispas) etdressent le portrait d’adolescents en hipsters révoltés, tandis que Ku! Kin-Dza-Dzadécrit l’autre planète comme un espace dystopique, indésirable pour l’intelligentsiacréative.et domestiques, l’équivalent de l’utopie soviétique du « socialisme développé ».La colonisation n’a pas une signification politique, elle offre des espaces de viealternatifs pour des familles avec enfants et animaux domestiques. Le voyage dansla lune est une expérience et un test de maturité, dans lequel la conquête n’est plusd’actualité, l’espace est un terrain de jeux pour enfants et adolescents, il procure duconfort domestique et sert de miroir réfléchissant de la terre avec quelques attributstechniques ; le lien avec la terre est conservé, la terre étant toujours le centre de В статье доказывается, что в советских и постсоветскихмультипликационных фильмах космическое пространство постепеннопревратилось из утопического пространства в антиутопическое, изтаинственной, привлекательной для завоевания и исследования территории– в нелицеприятную копию Земли, пространство непригодное для обитания.Благодаря опытам использования анимации для создания эффектов, позволившихдостоверно представить космический полет и другие планеты (например,в работах Александра Птушко и Павла Клушанцева), космос предсталпрекрасной площадкой для реализации идей социалистического строительства.Однако после высадки американцев на Луну происходит пересмотр сюжетови мотивировок, в духе советской утопии «развитого социализма» другие планеты интерпретируются как внутренние и буржуазные маленькие копиимиров. Постепенно утрачивается политическое значение завоевания космоса,идея колонизации вытесняется поиском альтернативных мест проживаниядля семей с детьми и домашними животными. Космические путешествия –это опыт и инициация, но открытие космических глубин уже не актуально,инопланетное пространство служит для детей и подростков своего рода игровойплощадкой, обеспечивающей домашний к омфорт и служащей зеркальнымотражением быта землян со всеми техническими атрибутами. При этомвсегда поддерживается связь с Землей (с родителями), которая воспринимаетсякак центр Вселенной. В новом тысячелетии анимационные ремейки и сиквелыдемонстрируют инфантилизацию космических подвигов (например, в образеНезнайки), изображая подростков бунтующими хипстерами, в то же времяКу! Кин-Дза-Дза интерпретирует иную планету как антиутопическоепространство, в котором нет места творческой интеллигенции.
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Maechling, Marie-Pierre. "Genres et jeux de regards dans Trifles, pièce en un acte, et son adaptation en nouvelle ‘A Jury of her Peers’." Linx, no. 78 (June 30, 2019). http://dx.doi.org/10.4000/linx.3071.

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Nascimento, Emanuel Angelo. "LES MOUVEMENTS SOCIAUX DANS LES FRONTIERES SIGNIFIANTS DU CORPS ET DU DISCOURS." Revista DisSoL - Discurso, Sociedade e Linguagem, no. 5 (June 30, 2017). http://dx.doi.org/10.35501/dissol.v0i5.158.

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Abstract:
Cet article vise à analyser la matérialité signifiant du corps dans la relation corps, mémoire et discours à partir des images qui circulent sur l’internet des manifestations dans différents mouvements de résistance social. Ces images constituent notre corpus d'analyse. Notre point de repère théorique et analytique se déroule dans la perspective du matérialisme historique de l'analyse du discours française, à partir de laquelle nous cherchons à observer les mouvements du discours par rapport à la mémoire et les formes pré-construits qui se posent à la frontière entre l’évidence et l'opacité, aussi bien que dans l’imbrication matérielle entre le verbal et le visuel. Nous soulignons que le choix de ce matériau nous a permis, en ce sens, d'analyser la relation d'altérité entre le «soi» et l' «autre» dans la discursivization des manifestations sociales qui s’installe à partir du jeux entre le corps, l'espace, l'idéologie et le discours, mobilisé dans la confrontation entre la mémoire, l'image, le social et le symbolique. Resumo:O objetivo deste artigo é analisar a materialidade significante do corpo na relação corpo, memória e discurso a partir de imagens que circulam na internet de protestos de diferentes movimentos de resistência social. Nosso ponto de ancoragem teórico-analítico se dá na perspectiva do materialismo-histórico da Análise do Discurso de linha francesa, a partir da qual buscamos observar os movimentos dos discursos na relação com a memória e com os sentidos pré-construídos que se colocam na fronteira entre a evidência e a opacidade, bem como na imbricação material entre o verbal e o visual. Sublinhamos que a escolha desse material permitiu-nos, nesse sentido, analisar as relações de alteridade entre o eu e o outro na discursivização dos protestos sociais, que se coloca no jogo entre corpo, espaço, ideologia e discurso, mobilizados no confronto entre a imagem, a memória, o social e o simbólico.
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Cools, Valérie. "Les personnages kawaii et moé: figures ou figurines?" @nalyses. Revue des littératures franco-canadiennes et québécoise, April 15, 2012. http://dx.doi.org/10.18192/analyses.v7i2.352.

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Abstract:
Cet article se propose d’explorer la question de l’envoûtement au sein de la culture des mangas et des dessins animés japonais contemporains. L’auteur s’interroge sur la possibilité de l’envoûtement à l’intérieur d’une culture de masse et commence par aborder la question du point de vue des jeux de regards avant d’examiner deux courants spécifiques de la culture otaku : le kawaii et le moé. Ayant constaté les facteurs qui s’opposent à l’envoûtement, tels que la nature collective de ces courants et le détachement qui semble les accompagner, l’auteure suggère alors que la figure envoûtante se situe justement dans sa propre impossibilité, dans la quête perpétuelle qui l’entoure.AbstractThis article aims to explore the question of bewitchment within contemporary manga and anime culture. The author questions the possibility of bewitchment within a mass culture, and starts off by tackling the question from the perspective of gaze exchanges, before examining two specific currents within otaku culture: kawaii and moe. After noting those factors which oppose bewitchment, such as the collective nature of these currents and the detachment which appears to go hand in hand with them, the author then suggests that the bewitching figure lies precisely in its own impossibility, in the perpetual quest which surrounds it.
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Le Breton, David. "Visage." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.065.

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Abstract:
Dans la hiérarchie morale de la géographie du corps, le visage (avec les organes sexuels) incarne la valeur la plus élevée. Toute blessure à son propos est vécue dramatiquement à la différence d’atteintes ailleurs dans le corps. On parle de défiguration pour une altération sérieuse du visage, il n’existe aucun équivalent pour les mains, les jambes, la poitrine, etc. La défiguration des traits altère la figuration sociale de l’individu (Le Breton 2014). Dans nos sociétés contemporaines en effet, le visage est le lieu de la reconnaissance mutuelle, le visage est nu et offre au jugement des autres des traits qui identifient. À travers eux nous sommes reconnus, nommés, jugés, assignés à un sexe, à un âge, une couleur de peau, nous sommes aimés, méprisés, ou anonymes, noyés dans l’indifférence de la foule. Entrer dans la connaissance d'autrui implique de lui donner à voir et à comprendre un visage nourri de sens et de valeur, et faire en écho de son propre visage un lieu égal de signification et d'intérêt. La réciprocité des échanges au sein du lien social implique l’identification et la reconnaissance mutuelle des visages, support essentiel de la communication. Dans nos sociétés individualistes, la valeur du visage s’impose là où la reconnaissance de soi ou de l'autre se fait à partir de l'individualité et non sur l'appartenance à un groupe ou à la position au sein d'une lignée. La singularité du visage répond à celle de l'individu, artisan du sens et des valeurs de son existence, autonome et responsable de ses choix. Il n’est plus l’homme ou la femme du « nous autres » comme souvent dans les sociétés traditionnelles, mais du « personnellement moi, je ». Pour que l'individu prenne socialement et culturellement sens, il faut un lieu du corps pour le distinguer avec une force suffisante, un lieu suffisamment variable dans ses déclinaisons pour signifier sans ambiguïté la différence d'un individu à un autre. Il faut le corps comme marque de la limite de soi avec le monde extérieur et les autres, le corps comme frontière de l'identité. Et il faut le visage comme territoire du corps où s'inscrit la distinction individuelle (Le Breton 2016 ; 2014). Nul espace du corps n'est plus approprié pour marquer la singularité de l'individu et la signaler socialement. « Peut-être, dit Simmel, des corps se distinguent-ils à l'œil exercé aussi bien que les visages, mais ils n'expliquent pas la différence comme le fait un visage » (Simmel 1988 : 140). De l’enfant au vieillard, d’un bout à l’autre de l’existence, demeure dans le visage un air de ressemblance, un mystère qui souligne la fidélité à soi. Le visage est signification, traduisant sous une forme vivante et énigmatique l'absolu d'une différence individuelle pourtant infime. Écart infinitésimal, il invite à comprendre le mystère qui se tient là, à la fois si proche et si insaisissable. Il demeure unique parmi l'infini des déclinaisons possibles sur un même canevas simple. L'étroitesse de la scène du visage n'est en rien une entrave à la multitude des combinaisons. Une infinité de formes et d'expressions naissent d'un alphabet d'une simplicité déconcertante : des mimiques construites par l’éclat et la direction du regard, un front, des lèvres, etc. Certes, le visage relie à une communauté sociale et culturelle par le façonnement des traits et de l'expressivité, ses mimiques et ses mouvements renvoient à une symbolique sociale, mais il trace une voie royale pour démarquer l'individu et traduire son unicité. Plus une société accorde de l'importance à l'individualité, plus grandit la valeur du visage. Sans visage pour l’identifier n’importe qui ferait n’importe quoi, tout serait égal, la confiance serait impossible, l’éthique n’aurait plus aucun sens. Un individu masqué devient un invisible, n’ayant plus de compte à rendre à personne puisque nul ne saurait le reconnaitre. Comme le dit ironiquement un personnage de Kôbô Abé, dans La face d’un autre, il « n’y aurait plus ni voleur, ni agent de police, ni agresseur, ni victime. Ni ma femme, ni celle de mon voisin ! ». Poursuivant sa rêverie, il imagine la commercialisation d’une multitude de masques, et il en déduit la subversion qui saisirait le lien social. Doté de ces masques, nul ne saurait plus qui est qui, avec même la possibilité de changer de masques plusieurs fois par jour. La notion d’individu se dissout au profit de celle de personne (persona : masque, en latin). Impossible de concevoir un monde sans visage sans l’appréhender comme un univers de chaos. Pour fonder le lien social il faut la singularité des traits pour que chacun puisse répondre de ses traits et être reconnu de son entourage. Un monde sans visage, dilué dans la multiplicité des masques, serait un monde sans coupable, mais aussi sans individus. La valeur à la fois sociale et individuelle qui distingue le visage du reste du corps se traduit dans les jeux de l'amour par l'attention dont il est l'objet de la part des amants. Il y a dans le visage de la personne aimée un appel, un mystère, et le mouvement d’un désir toujours renouvelé. Les amants peuvent ainsi se perdre dans une longue contemplation. Mais les significations qui les traversent sont inépuisables. Les yeux demeurent toujours au seuil de la révélation et se nourrissent de cette attente. Le visage parait toujours le lieu où la vérité est en imminence de dévoilement. Et sans doute, la fin d'une relation amoureuse pour un couple témoigne-t-elle aussi de la banalité mutuelle qui a saisi les visages, l'impossibilité dès lors de quêter le mystère sur les traits de l'autre. Le sacré s’est peu à peu profané au fil de la vie quotidienne, il a perdu son aura. Mais tant que l'intensité du sentiment demeure, le visage se livre à la manière d'une clé pour entrer dans la jouissance de ce qu'il est. Là où l'amour élève symboliquement le visage, la haine de l'autre s'attache à le rabaisser, à le piétiner. Parce qu’il est le lieu par excellence du sacré dans le rapport de l'homme à soi et à l'autre, il est aussi l'objet de tentatives pour le profaner, le souiller, le détruire quand il s'agit d'éliminer l'individu, de lui refuser sa singularité. La négation de l'homme passe de manière exemplaire par le refus de lui accorder la dignité d'un visage. Des expressions courantes le révèlent : perdre la face, faire mauvaise figure, ne plus avoir figure humaine, se faire casser la figure ou la gueule, etc. L'insulte animalise le visage ou le traîne dans la boue : face de rat, gueule, trogne, tronche, etc. De même le propos du raciste mondain évoquant avec complaisance le « faciès » de l'étranger, et ne pensant pas un seul instant que d’autres pourraient parler de lui dans les mêmes termes. Seul l’autre a un faciès. Ce sont là autant de procédures de destitution de l'homme qui exigent symboliquement qu'on le prive de son visage pour mieux le rabaisser. La volonté de suppression de toute humanité en l'homme appelle la nécessité de briser en lui le signe singulier de son appartenance à l'espèce, en l'occurrence son visage. L’exercice de la cruauté est favorisé par le fait d’animaliser l’autre, de le bestialiser, de le destituer de son humanité, à commencer par le fait de lui dénier un visage afin de mieux le voir comme un « pou », un « insecte », une « vermine », un « rat »... L’autre est d’une espèce radicalement étrangère et ne relève plus de la condition humaine, il n’y a plus aucun obstacle au fait de le torturer ou de le tuer. Le racisme pourrait se définir par cette négation et l'imposition d'une catégorie dépréciative qui définit par défaut tout individu à la manière d'un « type » et indique déjà la conduite à tenir à son égard (« le Juif », « l'Arabe », etc.). La différence infinitésimale qui distingue l’individu singulier et le nomme, est anéantie. Privé de visage pour dire sa différence, il se mue en élément interchangeable d'une catégorie vouée au mépris. On lui prête seulement ce masque déjà funéraire qu'est le portrait-robot, ou la caricature comme ces physiognomonies raciales qui eurent leur période de gloire lors du nazisme, mais continuent insidieusement à répandre leur prêt-à-penser. L’autre n’a plus visage humain. Il a le physique de l’emploi, comme dit l’adage populaire. Son sort en est jeté : ses dehors physiques révèlent son intérieur moral et disent dans le vocabulaire de la chair son tempérament, ses vices cachés, ses perfidies. Toute l’entreprise physiognomonique ou morphopsychologique vise à détruire l’énigme du visage pour en faire une figure, une géométrie, et finalement un aveu (Le Breton 2014). La sagacité prétendue du physiognomoniste lève le masque. Son ambition est de dégager en une formule la vérité psychologique de l'homme ou de la femme assis devant lui. Après l'avilissement du visage, il ne reste qu'à passer aux actes. Le racisme n'est jamais pure opinion, mais anticipation du meurtre qui commence déjà dans le fait de la liquidation symbolique du visage de l’autre.
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Bazet-Simoni, Cédric, Thierry Bréchet, Pierre Obsomer, Fiorella Quadu, and Véronique Rousseaux. "Numéro 87 - avril 2011." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15083.

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Abstract:
En Wallonie (les chiffres sont peu ou prou les mêmes pour la Belgique), 80 % du transport de personnes et de marchandises se fait par la route et 97 % de l’énergie utilisée pour le transport routier provient du pétrole. Le pétrole est aussi largement utilisé pour le chauffage des habitations. Il constitue également un intrant dans de nombreux procédés industriels, par exemple les plastiques. En fait, la quasi-totalité des biens et services que nous utilisons requièrent du pétrole à un stade ou l'autre de leur fabrication. Face à l'épuisement annoncé du pétrole, va-t-on se retrouver paralysés ? Au-delà des tensions actuelles sur le marché pétrolier, ce numéro de Regards économiques analyse, d'une part, la vulnérabilité des communes wallonnes à un choc pétrolier qui serait pérenne, d'autre part, la manière dont des mesures d'aménagement du territoire permettraient de faire face, sur le long terme, à la raréfaction du pétrole. A cette fin il est nécessaire de jouer de manière complémentaire sur la mobilité des individus, sur la manière dont ils bougent et sur la localisation des emplois et des lieux de résidence. Une analyse en deux temps est menée. Tout d'abord une analyse de temps court, c’est-à-dire un horizon de temps où les choses restent "plus ou moins comme maintenant" (disons, 2025) : pas de révolution technologique, pas de révolution comportementale et, surtout, pas de modifications majeures dans l’organisation spatiale de la Wallonie. Nous évaluons la vulnérabilité des communes wallonnes à un doublement du prix du baril (part des dépenses pour les déplacements domicile - travail et pour le chauffage dans le revenu médian). Ensuite, une analyse de temps long est menée. A cet horizon (disons, 2050) maints changements drastiques sont imaginables. Notre objet est de nous concentrer sur le potentiel offert par les mesures d'aménagement du territoire : comment localiser les emplois ou les populations ? Quelles sont les implications sur la mobilité et, partant, sur la consommation de pétrole ? Quelle est la contribution des solutions technologiques par rapport aux mesures liées à l’aménagement du territoire ? Cette analyse est réalisée sur base de scénarios prospectifs en termes de mobilité (déplacements et modes de transport) et de localisation des emplois et des populations entre les communes wallonnes. Des scénarios concernant l'agriculture ont également été étudiés. Enfin, la dernière partie de l'article est consacrée à des recommandations de politique économique et d'aménagement du territoire. En quelques mots, les principaux résultats de l'étude sont les suivants. Sur le temps court, les communes rurales sont plus vulnérables à un choc pétrolier que les villes. Sur le temps long, bouger moins est plus efficace pour réduire la dépendance au pétrole que bouger mieux. En termes de recommandations de politique économique, favoriser une réduction des déplacements domicile - travail est essentiel, ce qui peut passer par des mesures parafiscales adéquates et une réorganisation de l'espace en pôles urbains raisonnés. En ce qui concerne l'agriculture, le mode d'alimentation est fondamental pour libérer de l'espace.
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Bazet-Simoni, Cédric, Thierry Bréchet, Pierre Obsomer, Fiorella Quadu, and Véronique Rousseaux. "Numéro 87 - avril 2011." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2011.04.01.

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Abstract:
En Wallonie (les chiffres sont peu ou prou les mêmes pour la Belgique), 80 % du transport de personnes et de marchandises se fait par la route et 97 % de l’énergie utilisée pour le transport routier provient du pétrole. Le pétrole est aussi largement utilisé pour le chauffage des habitations. Il constitue également un intrant dans de nombreux procédés industriels, par exemple les plastiques. En fait, la quasi-totalité des biens et services que nous utilisons requièrent du pétrole à un stade ou l'autre de leur fabrication. Face à l'épuisement annoncé du pétrole, va-t-on se retrouver paralysés ? Au-delà des tensions actuelles sur le marché pétrolier, ce numéro de Regards économiques analyse, d'une part, la vulnérabilité des communes wallonnes à un choc pétrolier qui serait pérenne, d'autre part, la manière dont des mesures d'aménagement du territoire permettraient de faire face, sur le long terme, à la raréfaction du pétrole. A cette fin il est nécessaire de jouer de manière complémentaire sur la mobilité des individus, sur la manière dont ils bougent et sur la localisation des emplois et des lieux de résidence. Une analyse en deux temps est menée. Tout d'abord une analyse de temps court, c’est-à-dire un horizon de temps où les choses restent "plus ou moins comme maintenant" (disons, 2025) : pas de révolution technologique, pas de révolution comportementale et, surtout, pas de modifications majeures dans l’organisation spatiale de la Wallonie. Nous évaluons la vulnérabilité des communes wallonnes à un doublement du prix du baril (part des dépenses pour les déplacements domicile - travail et pour le chauffage dans le revenu médian). Ensuite, une analyse de temps long est menée. A cet horizon (disons, 2050) maints changements drastiques sont imaginables. Notre objet est de nous concentrer sur le potentiel offert par les mesures d'aménagement du territoire : comment localiser les emplois ou les populations ? Quelles sont les implications sur la mobilité et, partant, sur la consommation de pétrole ? Quelle est la contribution des solutions technologiques par rapport aux mesures liées à l’aménagement du territoire ? Cette analyse est réalisée sur base de scénarios prospectifs en termes de mobilité (déplacements et modes de transport) et de localisation des emplois et des populations entre les communes wallonnes. Des scénarios concernant l'agriculture ont également été étudiés. Enfin, la dernière partie de l'article est consacrée à des recommandations de politique économique et d'aménagement du territoire. En quelques mots, les principaux résultats de l'étude sont les suivants. Sur le temps court, les communes rurales sont plus vulnérables à un choc pétrolier que les villes. Sur le temps long, bouger moins est plus efficace pour réduire la dépendance au pétrole que bouger mieux. En termes de recommandations de politique économique, favoriser une réduction des déplacements domicile - travail est essentiel, ce qui peut passer par des mesures parafiscales adéquates et une réorganisation de l'espace en pôles urbains raisonnés. En ce qui concerne l'agriculture, le mode d'alimentation est fondamental pour libérer de l'espace.
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Laurent, Jérôme. "Patrimoines autochtones." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.104.

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Abstract:
De nombreux groupes autochtones au Brésil, au Canada, aux États-Unis, en Australie, en Nouvelle-Zélande et ailleurs dans le monde sont particulièrement préoccupés par la protection, la transmission et la reconnaissance de leurs patrimoines culturels. Trois dimensions sont indissociables de la compréhension des patrimoines autochtones soit 1) les liens entre matérialité et immatérialité du patrimoine 2) l’institutionnalisation des processus de patrimonialisation et 3) les médiateurs du patrimoine. Par patrimonialisation, il faut donc comprendre à la fois ce qui compose le patrimoine (chants, rituels, danses, objets, relation au territoire, arts visuels, jeux traditionnels, plantes médicinales…), les processus par lesquels ce patrimoine est documenté, préservé, transmis et mis en valeur (Kreps 2003), mais également les différents acteurs qui œuvrent au sein de ces processus. Souvent relégués à leurs dimensions matérielles, les patrimoines autochtones ne peuvent se comprendre sans considérer leur immatérialité (Leblic 2013 ; Lemonnier 2013). Par immatérialité, nous faisons référence ici aux débats anthropologiques sur les relations qu’entretiennent les humains avec leur environnement et les entités qui le composent (Descola 2005; Ingold 2000, 2011, 2012 ; Viveiros de Castro 2009). Si ces auteurs se sont surtout intéressés aux relations entre les humains et les animaux, les esprits ou les ancêtres, il est nécessaire de prendre en compte également la place des objets, du patrimoine bâti, des lieux et des sites sacrés, de la musique ou encore de la nourriture dans ces processus relationnels. Les objets, qu’ils soient d’art ou d’ethnographie, renvoient par exemple à des codes et des règles de comportement qui guident les humains, s’inscrivent dans des conceptions particulières de la personne, informent sur la création du monde ou se posent comme des révélateurs des identités autochtones du territoire. Les matériaux, les techniques de fabrication autant que le pouvoir attribué aux objets sont liés aux cosmologies et aux ontologies autochtones; ils sont porteurs de visions du monde et de modes d’être au monde spécifiques qui participent des processus actuels d’affirmations identitaires et politique. Dans ce contexte, il devient crucial de s’intéresser à la vie sociale des objets (Bonnot 2002, 2014 ; Koppytoff, 1986), des arbres (Rival 1998), de la forêt (Kohn 2013) ou encore des récits (Cruikshank 1998 ; Savard 1971, 2004 ; Vincent 2013). L’expérience corporelle (Goulet 1994, 1998 ; Laugrand 2013) et sensorielle (Classen 1993 ; Howes 2003, 2014 ; Mauzé et Rostkowski 2007) fait partie intrinsèque de ces patrimoines et de ces savoirs. Ceux-ci incluent à la fois des savoirs écologiques, des savoirs liés aux activités de chasse, de pêche et de cueillette, des savoirs rituels, des savoirs gastronomiques, des savoirs artisanaux et artistiques, des récits sous toutes leurs formes (création du monde, rêves, anecdotes, événements historiques, etc.), des savoirs liés aux réseaux d’alliance interfamiliale et d’affiliation territoriale, mais aussi des savoirs sur les objets ou sur les jeux traditionnels. Ces différents types de savoirs se transmettent et se transforment de manière créative, en étroite relation les uns aux autres. Les politiques historiques et contemporaines d’assimilation, de dépossession et d’usurpation de ces savoirs et de ces patrimoines conduisent à interroger les modalités institutionnelles de préservation et de mise en valeur de ces patrimoines autochtones. Souvent intégrés aux patrimoines nationaux et mis en valeur dans les musées d’État, les biens culturels autochtones ont longtemps échappé à leurs destinataires légitimes, les peuples autochtones eux-mêmes, les reléguant au statut de spectateurs de leurs propres cultures (Price 2007 ; Philips 2003, 2011). Depuis les années 1960-1970, les peuples autochtones ont largement contribué à la transformation, certes inachevée, des Musées de l’Autre en Musées de Soi et, dans certains cas, en Musées du Nous (De l’Étoisle, 2007). Présentés par le sociologue de l’art wendat (Québec) Guy Sioui Durand comme des musées mouroirs (Sioui Durand 2014), les institutions muséales et patrimoniales occidentales tentent aujourd’hui de (re)considérer leurs politiques et d’intégrer les savoirs autochtones dans leurs pratiques (Dubuc 2002, 2006 ; Kreps 2003). Certains cadres institutionnels ont favorisé ces changements. Pensons par exemple aux deux conventions de l’UNESCO pour la protection du patrimoine et des biens culturels immatériels (1972, 2003), au rapport sur les Musées et les peuples autochtones (Erasmus et al. 1994) au Canada, au Native American Graves Protection and Repatriation Act (NAGPRA, 1990) aux États-Unis ou à la Déclaration de l’ONU sur les droits des peuples autochtones (AGNU 2007, article 31). Si les institutions muséales occidentales ont progressivement opéré un changement de paradigme (Fienup-Riordan 1999 ; Simpson 2001), les peuples autochtones se dotent aujourd’hui de moyens qui leurs sont propres afin de favoriser la protection, la mise en valeur, la transmission, et souvent la restitution de ces patrimoines et de ces savoirs, et par extension de leur histoire et de leur identité politique (Ames 1992 ; Peers 2000). Le développement de musées, de centres culturels, d’écoles de transmission des savoirs ou de programmes éducatifs culturellement ancrés s’inscrit dans des projets de sociétés qui visent le renforcement des structures de gouvernance et de la souveraineté des peuples autochtones. Il est dès lors impossible de parler des patrimoines autochtones sans parler de mise en valeur et de protection des savoirs, de restitution des données ethnographiques (Zonabend 1994 ; Glowczewski 2009 ; De Largy Healy 2011), de gestion collaborative des collections muséales, et évidemment de participation des peuples autochtones dans ces processus (Tuhiwai Smith 1999). La littérature, le cinéma, la musique, la bande dessinée, les romans graphiques, l’art contemporain, le design, le tourisme ou les réseaux socionumériques s’affirment aujourd’hui comme des éléments incontournables du patrimoine autochtone, mais également comme des stratégies de reconnaissance politique (Coulthard 2014) et d’autoreprésentation identitaire. Ces processus complexes de patrimonialisation institutionnelle nous amènent à considérer enfin les acteurs du patrimoine. Guides spirituels, artistes, chefs familiaux, conservateurs, muséologues, technolinguistes, chercheurs autodidactes, enseignants, aînés-gardiens du savoir ou jeunes activistes, ces experts culturels sont régulièrement sollicités afin de transmettre, de valoriser ou de protéger des savoirs et des pratiques qui se construisent aussi en dehors de l'institution, dans le cadre d'actions citoyennes, de projets communautaires ou de dynamiques familiales. Le territoire devient alors l'espace privilégié de patrimonialisation des pratiques et des savoirs autochtones dans lequel les femmes jouent un rôle central (Basile 2017). Ces médiateurs du patrimoine doivent également faire face à divers enjeux concernant les formes et les stratégies de patrimonialisation actuelles, comme par exemple l’appropriation culturelle et la propriété intellectuelle (Bell et Napoléon 2008 ; Bell 1992, 2014) et les processus de rapatriement des biens culturels. Les processus de rapatriement sont indissociables des mouvements d’affirmations identitaire et politique autochtones qui se développent et se renforcent depuis les années 1960-70 (Clifford 1997, 2007, 2013 ; Gagné 2012 ; Matthews 2014, 2016 ; Mauzé 2008, 2010). Les biens culturels acquis de manières illicites, les restes humains ou les objets culturels sacrés nécessaires à la transmission d’une tradition sont généralement considérés par les institutions comme admissibles aux processus de rapatriement. Même si le mouvement international d’affirmation politique autochtone a conduit au rapatriement de nombreux objets dans leurs milieux d’origine, les processus restent souvent dans l’impasse, et ce pour au moins trois raisons : les experts locaux doivent réunir une documentation importante sur l’objet ; les groupes autochtones ne possèdent pas les infrastructures nécessaires pour conserver l’objet ; les Musées d’État ne sont pas prêts à se départir de ‘leurs’ collections.
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Pensieroso, Luca, and Michel De Vroey. "Focus 25 - juin 2020." Regards économiques, July 16, 2020. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2020.06.04.01.

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Abstract:
En décembre 2019, les membres de Rethinking Economics Belgium (dorénavant REB) ont diffusé un rapport intitulé “Dix ans après la crise, faut-il changer la formation des futurs économistes ?”. Ce rapport présente les résultats d’une enquête statistique réalisée auprès d’un échantillon d’étudiants bacheliers en sciences économiques en Fédération Wallonie-Bruxelles entre 2016 et 2017. Ses auteurs y déplorent que l’enseignement des sciences économiques est presque exclusivement centré sur l'approche néoclassique alors que celle-ci, selon eux, souffre d'un biais en faveur de l'idéologie néolibérale. Stigmatisant cette situation comme un manque de pluralisme, le rapport avance un certain nombre de propositions de réforme de l’enseignement et de la recherche en économie. Nous accueillons ce rapport comme une belle opportunité de disputatio et c'est dans cet esprit que notre note a été écrite. Bien que selon nous le rapport comporte plusieurs défauts méthodologiques, notre intention dans cette note est de nous limiter à l’essentiel en proposant une interprétation différente du phénomène que les auteurs du rapport appellent la «domination de la théorie néoclassique» et en défendant l’idée que la question du pluralisme en économie gagne à être abordée d’une manière différente. Une domination néoclassique ? L’approche néoclassique est un courant de la pensée économique qui vit le jour dans le dernier quart du 19ème siècle. Ses piliers sont la notion d'équilibre et la théorie subjective de la valeur, enracinée dans une perspective d'individualisme méthodologique et fondée sur les concepts d’utilité marginale et de productivité marginale*. Les auteurs du document de REB rattachent sa “domination” dans l’enseignement au fait qu’elle existe “quasiment sans partage” dans la recherche. En d’autres termes, elle y occupe le statut de “mainstream”. La notion de mainstream se rencontre fréquemment dans la littérature économique – ainsi que dans le rapport de REB – mais elle est souvent définie d’une manière vague. Dans un article récent (De Vroey et Pensieroso 2020), nous avançons la thèse que cette notion n’est intéressante que si on lui donne un fondement méthodologique au lieu de se contenter de la rattacher à une simple prépondérance statistique. Dans cette vue, une situation de mainstream n’existe que si un consensus s’établit sur des critères méthodologiques considérés comme des sine qua non pour une bonne pratique scientifique. Dans notre article, nous montrons que trois types de situations se sont succédés au cours du 20ème siècle. La première est un état d’absence de mainstream. Elle a perduré jusque dans les années 1980. Ces dernières ont vu l’émergence d’un mainstream en économie théorique, qu’il s’agisse de travaux de pure théorie ou de travaux combinant théorie et mesure empirique. C’est la seconde situation. Elle a émergé à la croisée de deux évolutions distinctes. La première est l’extension à différents champs de l’économie de trois principes méthodologiques déjà en vigueur en théorie des jeux et en microéconomie: (i) le rôle-pivot donné au concept d’équilibre, (ii) la modélisation mathématique et (iii) le caractère micro-fondé de l’analyse, à savoir l’exigence que les fonctions de demande et offre agrégées soient explicitement dérivées des règles de comportement optimisateur suivies par les agents économiques. Une telle extension s’est produite plus ou moins simultanément et d’une manière non-coordonnée dans différentes disciplines comme par exemple la macroéconomie et l’économe industrielle. A son origine, on trouve une insatisfaction quant aux principes méthodologiques en vigueur antérieurement. La seconde évolution est le phénomène général de certification qui a graduellement imprégné nos sociétés pour prendre son plein essor avec l’émergence de l’internet – l’attribution de brevets de qualité et la construction d’échelles appréciatives permettant de classer des objets ou des expériences diverses en fonction de leur excellence. Dans ce contexte, les revues scientifiques, en plus de leur rôle d’instrument de diffusion de la recherche, ont commencé à fonctionner comme organes de certification, séparant les articles respectant les standards méthodologiques de ceux qui ne les respectent pas et sont dès lors écartés. L’effet de cette double transformation se résume en quelques chiffres ayant trait au contenu des articles publiés dans les quatre principales revues économiques (American Economic Review, Econometrica, Journal of Political Economy et Quarterly Journal of Economics) dans les périodes 1970-1990 et 1990-2010. Alors que les articles respectant les trois choix méthodologiques précités représentaient 38 % du total des articles publiés en 1970, en 1990 ils en représentaient 67 % et en 2010 69 %. Nous interprétons ces chiffres comme offrant une indication claire de l’émergence d’un mainstream dans le champ théorique entre 1970 et 1990. Par contre durant cette période, aucun consensus méthodologique n’existait en ce qui concernait les travaux faisant une contribution exclusivement empirique, l’économie appliquée. Mais ce qui n’était pas vrai en 1990 l’est devenu au cours de la première décennie de ce siècle. La situation actuelle se caractérise par la montée en puissance de l’‘économie expérimentale’, ce terme étant entendu dans un sens large comme le commun dénominateur (i) des expériences comportementales de laboratoire, (ii) des randomized controlled trial et (iii) des ‘expériences naturelles’.** Le premier de ces courants résulte de l’adoption par un groupe d’économistes de protocoles expérimentaux propres aux psychologues cognitifs dans le but de justifier le remplacement de l’hypothèse de comportement optimisateur par des hypothèses plus réalistes. Le succès venant, cette démarche est maintenant connue sous le nom d’‘économie comportementale’. Le second découle de l’adoption par des économistes du développement de techniques expérimentales en usage en épidémiologie et centrées sur une confrontation entre groupe de traitement et de groupe de contrôle (cfr. Parienté 2016). Quant aux études d’expériences naturelles, elles consistent à exploiter «des situations où les forces de la nature ou des politiques étatiques semblent avoir conspiré pour produire un environnement proche de celui sur lequel les randomized trials se penchent» (Angrist and Krueger 2001 : 73). Les méthodes adoptées en économie expérimentale au sens large ont eu un impact majeur sur l’économie appliquée. Une nouvelle manière de la concevoir, marquant une triple rupture par rapport à l’économie appliquée traditionnelle, s’est dégagée. On y observe :i) Une émancipation à l’égard des impératifs méthodologiques imposés par les économètres théoriques. Le recours à des outils économétriques plus simples en est la conséquence (cfr. Angrist et Peschke 2017).ii) Une adhésion à la ‘révolution causale’ avec, comme corolaire, un résultat de rétrécissement de l’objet d’étude. L’explanandum est une question concrète et spécifique ayant souvent une incidence politique immédiate; l’explanans est une cause unique. A titre d’exemple, citons l’étude de Dal et Krueger (2002) visant à répondre la question, le fait d’être diplômé d’une université prestigieuse au minerval élevé plutôt que d’une université moins prestigieuse et moins chère génère-t-il une différence de revenu significative une vingtaine d’année après l’obtention du diplôme ?iii) Le recours à des instruments statistiques - telles que les variables instrumentales, la stratégie de double différence ou les discontinuités de régression - visant à éliminer les biais de sélection ou d’omissions et dont les règles de bon usage font l’objet d’un consensus à l’intérieur de la communauté des économistes appliqués. Le mainstream théorique se voit ainsi complété par un mainstream empirique fondé sur des règles méthodologiques régissant chacune de trois composantes de l’économie expérimentale. De nos jours, il y a donc deux manières d’appartenir au mainstream. La première résulte d’une définition méthodologique de ce qui est considéré être une bonne pratique théorique, la seconde d’une définition méthodologique de ce qui est considéré être une bonne pratique empirique. Notre analyse sur le débat ouvert par le rapport REB a deux retombées. En premier lieu, on peut se demander si mainstream et approche néoclassique coïncident. A strictement parler, cela n’est pas le cas. D’abord, la théorie des jeux est une composante du mainstream qui ne peut être identifiée à l’approche néoclassique. Ensuite, il y a des travaux néoclassiques qui se trouvent être exclus du mainstream - la théorie autrichienne, parce qu’elle n’adopte pas le langage mathématique, et les études néoclassiques qui n’adoptent pas la démarche de micro-fondements. Enfin, en 2010, la part du mainstream empirique dans le total des deux mainstreams représentait 22 %. Or, par définition, aucun des articles qui en font partie n’appartient à l’approche néoclassique. Le tableau contemporain est donc bien plus riche et varié que ce qui est dépeint dans le rapport REB. La seconde question qui se pose du fait de l’existence d’un mainstream en économie porte sur l’interprétation de cette réalité. Il est clair que les tenants des approches écartées se sentent frustrés d’être exclus du mainstream avec toutes les conséquences professionnelles qui en découlent. Ils auront donc tendance à voir cette situation comme une régression par rapport à une situation antérieure plus satisfaisante car marquée du sceau du pluralisme. Par contre, les économistes dont les travaux s’inscrivent à l’intérieur des critères définissant le mainstream peuvent avancer l’idée que l’unification de la discipline autour de critères méthodologiques clairs et nets est un signe de progrès. En conséquence, la question de savoir si l’existence d’un mainstream est une régression ou la marque d’un progrès ne peut recevoir de réponse univoque. Une absence de pluralisme ? Trois stratégies s’offrent aux tenants de choix méthodologiques exclus du mainstream. La première (et la plus intéressante à nos yeux) est de centrer leur énergie sur le développement de leur paradigme préféré, comme si de rien n’était, dans le but d’en démontrer la fécondité explicative. La seconde vise à convaincre les tenants du mainstream que les choix de base sur lesquels ils reposent sont inadéquats. A notre avis, les chances de succès de cette seconde stratégie sont minimes si, comme nous le pensons, les révolutions théoriques trouvent en général leurs origines dans des faiblesses mises en avant par une critique interne. La troisième consiste à affirmer que l’existence même d’un mainstream est condamnable parce qu’il s’agit d’un manque de pluralisme. Comme ce point de vue occupe une place centrale dans le document REB, il mérite d’être passé au crible. A nos yeux, la justification qui en est donnée n’est pas convaincante. Le fait que l’exigence de pluralisme est d’une importance primordiale dans le domaine de la démocratie politique et de l’information n’implique pas que ceci soit aussi le cas pour la connaissance scientifique. Comme nous l’avons déjà évoqué plus haut, une unification paradigmatique peut être interprétée comme une marque de progrès. Il reste qu’en économie, peut-être plus que dans d’autres sciences, la question du pluralisme doit être posée. Mais, à nos yeux, elle doit l’être dans d’autres termes. Depuis Adam Smith jusqu’à nos jours, les économistes ont débattu de la meilleure manière d’organiser la société dans sa dimension économique. L’objet d’étude de la science économique est donc éminemment politique. D’ailleurs, les travaux économiques débouchent souvent, sinon toujours, sur des conclusions de politique économique. L’enjeu sous-jacent porte sur le rôle respectif de l’Etat et des forces de marchés dans le fonctionnement de l’économie. Schématiquement, trois visions du capitalisme sont en présence : une vision pleinement libérale (le laissez faire d’Hayek ou de Friedman), une vision marxiste et une vision que l’on peut qualifier de «libéralisme mitigé» ou de «libéralisme raisonné». Cette dernière, associée notamment au nom de Keynes, consiste en une défense de l’économie de marché allant de pair avec la réalisation qu’elle peut rencontrer des échecs de fonctionnement auxquels seules des interventions étatiques sont à même de remédier. L’accusation de manque de pluralisme serait pertinente s’il s’avérait que le mainstream théorique, tel que nous l’avons cerné dans la section précédente, est intrinsèquement partisan d’une seule vision, le plein libéralisme par exemple. Dans un article, publié dans les Regards Économiques en 2018, nous avons démontré que cela n’est pas le cas en nous centrant sur trois épisodes de l’histoire des théories économiques - une comparaison du cadre conceptuel de Marx et des économistes classiques, l’utilisation de la théorie walrasienne pour justifier le socialisme et les controverses entre keynésiens et monétaristes. Dans cette perspective, tant la théorie classique que la théorie néoclassique sont un langage qui peut être mis au service de visions du capitalisme différentes. L’existence d’un mainstream en économie n’est donc pas synonyme d’un manque de pluralisme en économie. * Cfr. De Vroey et Pensieroso (2018) pour plus de détails.** En témoignent les prix Nobel en économie décernés à D. Kahneman et V. Smith en 2002, à A. Roth en 2012, à R. Shiller en 2013, à R. Thaler en 2017 et à A. Banerjee, E. Duflo and M. Kremer en 2019. Références: Angrist, J. and A. Krueger (2001), “Instrumental Variables and the Search for Identification: From Supply and Demand to Natural Experiments.” Journal of Economic Perspectives. 15, No. 4 : 69-85. Angrist, J. and J-S. Pischke. 2009. Mostly Harmless Econometrics. An Empiricist's Companion. Princeton (N. J.) and Oxford, Princeton University Press. Dale, S. and Al Krueger. 2002. “Estimating the Payoff to Attending a More Selective College: An Application of Selection on Observables and Unobservables.” Quarterly Journal of Economics 117: 1491–1527. De Vroey M. et L. Pensieroso (2020), “Mainstream Economics. Its Rise and Evolution”, mimeo. De Vroey M. et L. Pensieroso (2018), “La question du pluralisme en économie. Une mise en perspective”, Regards Économiques, numéro 137. Parienté W. (2016), “Mesurer l'effet des politiques publiques : l'essor des évaluations aléatoires”, Regards Économiques, numéro 124. Rethinking Economics Belgium (2019), 10 ans après la crise : faut-il changer la formation des futur·e·s économistes ?
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Ofosu, Albert, and Richard Angelous Kotey. "Does Sports Betting Affect Investment Behaviour? Evidence from Ghanaian Sports Betting Participants." Journal of Gambling Issues 43 (October 21, 2019). http://dx.doi.org/10.4309/jgi.2019.43.5.

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Abstract:
The study sought to assess the impact of sports betting on the investment behaviour of Ghanaians, focusing on sports betting centers within the Accra Metropolis, Ghana. The objectives of this observational study were to determine how individuals perceive the risk of sports lotteries as opposed to investment, to determine if sports lottery was viewed as an alternative to investments and savings, and to understand how participation in sports lotteries affects individuals’ ability to save and invest. In adopting a survey approach, 99 sports betting participants across selected betting centers were examined using questionnaires and the data subsequently analyzed through cross-tabulations. The study found that sports betting behaviour had a complementary rather than a substitutionary effect on investment behaviour. The participants were both risk-aware and risk-averse, but engaged nevertheless in betting for a chance of winning a high payoff. Thus, the findings demonstrated that sports betting participants viewed betting as a means to an end, a chance to improve their financial circumstances, rather than as a substitute for investing, and exhibited understanding of a clear distinction, with regards to behaviour, towards investing and sports betting. In return for a substantive payoff, the respondents were willing to stop sports betting, thereby indicating that the financial payoffs were the main motivation for sports betting. The findings also provided evidence that individual sports betting behaviour can be moderated by influencing one’s financial circumstances.RésuméL’étude cherche à évaluer l’incidence des paris sportifs sur le comportement d’investissement des Ghanéens, en mettant l’accent sur les centres de paris sportifs au sein de la métropole d’Accra, au Ghana. Cette étude observationnelle vise à déterminer comment les personnes perçoivent le risque lié à la loterie sportive par rapport à l’investissement, à déterminer si la loterie sportive est considérée comme une solution de rechange aux investissements et à l’épargne et à comprendre comment la participation à la loterie sportive affecte la capacité des personnes à épargner et à investir. En adoptant une approche d’enquête et à l’aide de questionnaires et de données analysées dans des tableaux croisés, on a analysé 99 participants aux paris sportifs dans les centres de paris sélectionnés. L’étude a révélé que les paris sportifs avaient un effet complémentaire plutôt qu’un effet de substitution en matière de comportement d’investissement. Les participants étaient conscients du risque et démontraient une aversion au risque, mais pariaient pour avoir la chance de remporter un gain élevé. Ainsi, les résultats ont montré que les participants aux paris sportifs considéraient ces paris comme un moyen d’atteindre une fin, une chance d’améliorer leur situation financière plutôt que comme un substitut à l’investissement. Et en ce qui concerne le comportement, ils savaient clairement faire la différence entre l’investissement et les paris sportifs. Les données ont montré qu’en échange d’un gain substantiel, les répondants étaient disposés à cesser de participer à ces paris, ce qui a permis de démontrer que les gains financiers étaient la principale motivation de ces jeux. Les résultats fournissent également des preuves étayant l’idée selon laquelle le comportement individuel lié aux paris sportifs peut être modéré en influençant la situation financière de chacun.
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