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1

De Givry, J. "Les relations industrielles : un point de vue international." Relations industrielles 29, no. 2 (April 12, 2005): 255–71. http://dx.doi.org/10.7202/028502ar.

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Abstract:
En abordant les relations industrielles d'un point de vue international, l'auteur traite d'abord de problèmes ayant trait aux relations professionnelles dans le cadre de l'entreprise et s'appuie ensuite sur l'expérience des pays industrialisés et plus spécifiquement des pays européens telle qu'elle ressort notamment de la deuxième session de la Conférence régionale européenne de VOIT.
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2

Sandi, Mourad. "Syndicalisme, religions et religiosité: analyse par une approche économique." Studies in Religion/Sciences Religieuses 35, no. 2 (June 2006): 247–70. http://dx.doi.org/10.1177/000842980603500204.

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Abstract:
L'évolution de l'influence des religions et des Églises dans les sphères politique, économique et sociale constitue l'une des caractéristiques sociales majeures de l'ère contemporaine. Bien que le syndicalisme soit un phénomène plus récent que la croyance, la religion et/ou les Églises ne sont pas restées extérieures à sa montée. Parfois même des syndicats ont une référence directe à une religion. Indépendamment de l'existence ou non de positions religieuses (explicites et/ou implicites) à l'égard du syndicalisme, les croyances peuvent ainsi influencer le choix d'adhésion individuelle au syndicat. Dans cet article nous nous servons de la théorie économique pour étudier l'impact des religions et des Églises sur le syndicalisme. Nous tenterons de mettre en relief cet impact à travers des estimations empiriques sur une base de données individuelles collectées en 2004 sur 23 pays industrialisés.
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3

Morin, Maeva. "La crise financière des pays industrialisés au miroir de l'Amérique latine." Revue internationale et stratégique 86, no. 2 (2012): 97. http://dx.doi.org/10.3917/ris.086.0097.

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4

Lallement, Michel. "Le système de relations professionnelles allemand à l'épreuve de la réunification." Articles 51, no. 3 (April 12, 2005): 443–67. http://dx.doi.org/10.7202/051111ar.

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Abstract:
Comme dans de nombreux autres pays industrialisés, l'on assiste en Allemagne, depuis une dizaine d'années, à une nouvelle donne des relations professionnelles sous l'influence notamment des politiques de flexibilité du travail. La réunification entamée en 1989 a également contribué, pour sa part, à modifier les relations collectives de travail. Centré sur les mutations en cours, cet article met en évidence les limites du transfert institutionnel du système de relations professionnelles de l'Ouest vers l'Allemagne oriental et montre, qu'en dépit de telles difficultés, la réunification a contribué à accentuer le processus de décentralisation des négociations collectives qui était déjà perceptible en R.F.A. avant 1989.
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5

Massart-Piérard, Françoise. "Approches belges de la francophonie internationale." Articles 16, no. 1 (November 20, 2008): 15–38. http://dx.doi.org/10.7202/040047ar.

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Abstract:
Résumé L’étude des politiques belges à l’égard de la francophonie institutionnelle fournit un cas de figure intéressant. Elle révèle la conduite parfois « excentrique » des relations extérieures d’une petite puissance au fédéralisme « avancé ». Cette conduite résulte du couplage entre une culture politique particulière (respect du pluralisme et du principe de subsidiarité, démocratie consociative) et un système institutionnel original aux conséquences peu communes. Les rapports de la Belgique fédérale à la francophonie confirment l’hypothèse suivant laquelle la politique étrangère de ce pays est définie de manière relativement autonome, c’est-à-dire sans qu’interfère lourdement le poids de contraintes imposées par l’environnement international. À cet égard, la différence avec d’autres fédérations mérite d’être soulignée.
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6

Landry, Carol, and Élisabeth Mazalon. "Évolution et tendances des relations formation-travail en formation professionnelle et technique au Québec : du flirt à la réconciliation." Articles 21, no. 4 (October 10, 2007): 781–808. http://dx.doi.org/10.7202/031838ar.

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Abstract:
Résumé Depuis une décennie, au Québec comme dans la plupart des pays industrialisés, les nouvelles politiques de formation professionnelle initiale et de formation continue tentent de rapprocher l'école et les entreprises. L'intervention de l'entreprise n'est toutefois pas récente et elle se manifeste de façons différentes au cours des grandes périodes que recouvre l'histoire de la formation professionnelle et technique au Québec. Une analyse sociohistorique des rapports formation-travail démontre que ces relations ont été plutôt étroites au début du vingtième siècle jusqu'aux années cinquante, qu'elles se sont rompues pendant les années soixante jusqu'aux années quatre-vingt et qu'elles semblent finalement vouloir se rétablir et s'institutionnaliser depuis les dernières années. Par la suite, nous illustrons plus concrètement les tendances actuelles des activités de collaboration entre les établissements de formation professionnelle et les entreprises. Les résultats de notre enquête permettent d'identifier des formes diversifiées de collaboration avec de nombreux partenaires et de mieux cibler les facteurs qui contribuent à cette collaboration qui passe d'un partenariat de service à un partenariat de réciprocité.
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7

Rouillard, Jacques. "Qu'en est-il de la singularité québécoise en matière de syndicalisation ?" Articles 51, no. 1 (April 12, 2005): 158–76. http://dx.doi.org/10.7202/051079ar.

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Abstract:
Les médias font régulièrement référence au taux très élevé de syndicalisation au Québec qui ferait de la province un château fort du syndicalisme en Amérique du Nord. Cette opinion est fondée sur les estimations de la densité syndicale fournie par le ministère du Travail du Québec dans sa publication annuelle Les relations du travail. Une analyse critique des sources et de la méthodologie utilisée par cet organisme montre que ses évaluations depuis le début des années 1980 ont tendance à surestimer fortement la syndicalisation. Les estimés fournis par Statistique Canada (CALURA et enquêtes) permettent une meilleure approximation du taux de syndicalisation qui se situerait à environ 41 % en 1992. Parmi les provinces canadiennes, le Québec est dans le peloton de tête avec la Colombie-Britannique, mais derrière Terre-Neuve. Ce taux relativement élevé le place au dixième rang parmi les pays industrialisés en 1989.
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8

Tobing, Fredy B. L., and Asra Virgianita. "Functional multi-track and multilevel economic diplomacy to strengthen trade relations between Indonesia, Chile, and Peru." Regions and Cohesion 10, no. 1 (March 1, 2020): 88–107. http://dx.doi.org/10.3167/reco.2020.100106.

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Abstract:
English abstract: This article analyzes the causes of low trade relations between Indonesia and Latin American states, arguing that dynamics of international political economy have opened opportunities to increase trade relations between those countries. Having good diplomatic and political relations with similar emerging economies, like Peru and Chile, should drive closer economic relations among them. A qualitative study was conducted using literature reviews, archival analysis, and in-depth interviews. Political will and lack of knowledge pertaining to the business character of each country hamper external relations. Thus, a functional multi-track diplomacy that incorporates state and non-state actors from various fields is crucial for enhancing economic relations among these countries. Trade relations can be particularly strengthened by maximizing cooperation among actors at various levels.Spanish abstract: Este artículo analiza las débiles relaciones comerciales entre Indonesia y América Latina, argumentando que la dinámica de la economía política abre oportunidades para mejorar estas relaciones. Las buenas relaciones diplomáticas y políticas entre Perú y Chile, debería estrechar sus relaciones económicas. Pero la escasa voluntad política y falta de conocimiento del carácter empresarial de cada país, obstaculizan sus relaciones externas. La investigación incluyó revisión de literatura, análisis de archivos y entrevistas en profundidad. Los resultados subrayan la necesidad de una diplomacia funcional de múltiples rutas que incorpore instituciones estatales y no estatales de diversos campos para mejorar las relaciones económicas. Las relaciones comerciales particularmente pueden fortalecerse entre países maximizando su recíproca cooperación en cada nivel (diplomacia multinivel).French abstract: Cet article analyse les causes de la faiblesse des relations commerciales entre l’Indonésie et les pays d’Amérique latine en faisant valoir que la dynamique de l’économie politique internationale a ouvert des opportunités pour stimuler les relations commerciales entre ces pays. Cette étude qualitative a été menée sur la base d’une étude de la littérature existante, d’analyses archivistiques et d’entretiens approfondis. Le manque de volonté politique et surtout de connaissances réciproques des atouts commerciaux de ces pays entravent leurs relations extérieures. Ainsi, une diplomatie fonctionnelle à plusieurs voies qui intègre des diplomaties étatiques et non-étatiques dans divers domaines est-elle cruciale pour améliorer leurs relations économiques. Les relations commerciales peuvent notamment être renforcées en maximisant la coopération entre ces pays à chaque niveau (diplomatie multi-niveaux).
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9

Jouve, Bernard. "Oscar W. Gabriel, Vincent Hoffmann-Martinot (dir.), Démocraties urbaines. L’état de la démocratie dans les grandes villes de douze pays industrialisés." Sociologie du travail 42, no. 4 (October 1, 2000): 615–17. http://dx.doi.org/10.4000/sdt.37237.

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Farr, David M. L. "Presidential Address: The View of History in the Making of Canada’s External Policies." Historical Papers 13, no. 1 (April 20, 2006): 1–17. http://dx.doi.org/10.7202/030473ar.

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Abstract:
Résumé On se propose ici de discuter de la place qu'a tenue l'histoire dans l'élaboration de la politique extérieure du pays en se référant principalement aux années d'après la deuxième guerre mondiale. L'auteur s'arrête d'abord aux "leçons" qui se dégagent de cette histoire, tant celles qui sont issues de la mémoire collective que celles qui résultent d'un événement particulier. Dans le premier groupe figurent l'importance de l'unité nationale, le besoin de faire contrepoids aux Etats-Unis et la conscience grandissante du rôle d'intermédiaire que le pays est appelé à jouer de par la place singulière qu'il a toujours occupée entre la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Au chapitre des événements, l'auteur s'attarde à la dépression des années trente, à l'échec de la Ligue des Nations, aux accords de Munich et aux relations quasi fraternelles que le Canada entretient avec son voisin du sud depuis le début du siècle. Au fil des ans et des événements, un certain style de diplomatie s'est façonné. Ce style, il est empirique et discret, axé sur l'immédiat, préoccupé du juste milieu et reconnu pour sa grande capacité d'adaptation. Maints exemples sont apportés à l'appui de l'une ou l'autre caractéristique et l'auteur conclut en souhaitant que les documents, en particulier ceux qui se rapportent aux affaires extérieures du pays, deviennent de plus en plus accessibles aux chercheurs. Notre connaissance du passé en dépend.
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St-Pierre, Josée. "Relations entre l’exportation, le développement organisationnel et la situation financière des PME canadiennes." Revue internationale P.M.E. 16, no. 2 (February 16, 2012): 61–82. http://dx.doi.org/10.7202/1008439ar.

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Abstract:
L’exportation des PME est devenue un sujet de préoccupation de plus en plus important pour différents gouvernements qui y voient la possibilité de réduire leur déficit commercial tout en dynamisant le développement économique régional. Malgré l’intérêt que cela présente, un pourcentage relativement faible de PME exportent une partie substantielle de leur production. Évidemment, ce ne sont pas toutes les PME qui ont le potentiel d’exporter. Mais parmi celles qui l’ont, on se demande pourquoi une proportion limitée acheminent vers d’autres pays leurs produits/services. Est-ce parce que leur marché national est suffisant, que les entrepreneurs sont réticents et appréhendent ces activités extérieures, ou est-ce que l’exportation a des conséquences financières difficiles à gérer pour les entrepreneurs ? C’est ce dernier élément qui nous intéresse dans cette étude, où nous analysons les caractéristiques financières et organisationnelles d’un groupe de PME exportatrices, que nous comparons à d’autres PME qui ont décidé de concentrer leurs activités sur le marché intérieur. Parmi les résultats obtenus, nous retenons que la taille des entreprises est liée à la probabilité d’exporter, à la diversité et à la destination des exportations. Les PME exportatrices sont plus rentables que les autres, mais elles sont également plus innovatrices et plus souvent engagées dans diverses collaborations d’affaires. L’innovation des PME est un facteur clé et le premier facteur explicatif de l’exportation et du succès de l’entreprise sur les marchés étrangers.
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Salvador, Juan. "Une forme de sacralisation de la nature: les mouvements de défense des animaux." Horizontes Antropológicos 7, no. 16 (December 2001): 85–112. http://dx.doi.org/10.1590/s0104-71832001000200005.

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Abstract:
Cet article tente d'éclairer une tendance historique lourde concernant, au premier chef et mis à part quelques notables exceptions, les pays les plus anciennement industrialisés: le retour de la sacralisation de la nature. Il traite ce thème sous l'angle partiel de l'indifférenciation animal-humain appuyée par l'argumentation scientifique ou celle des mouvements de défense des animaux. Les mouvements de défense des animaux ne sont pas seulement le fait du sentimentalisme individuel bourgeois qui valorise la sphère privée. Des scientifiques éthologistes, anthropo-paléontologues, écologues ou biologistes ont renforcé des présupposés nés en pleine période coloniale et d'expansion de l'évolutionnisme. Cette pression des "sciences de la nature et de la vie" sur les sciences de l'homme conduit à la même négation de la frontière animal / humain que celle des cercles de protection des animaux et la renforce en lui donnant un légitimité scientifique. Au delà du combat entre ceux qui considèrent l'animal comme inférieur et ceux qui prétendent le mettre sur le même plan que l'humain, existent - chez les deux mouvements adverses - des relations symboliques fortes manifestant toutes sortes d'amalgames. On le montrera à partir du cas, sans doute le plus sensible, de la corrida.
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Guérin, Daniel, Hasan Kirmanoǧlu, and Ahmet Süerdem. "La Turquie : du « populisme permanent » à la montée de l’extrême-droite." Note de recherche 21, no. 2 (January 6, 2003): 123–35. http://dx.doi.org/10.7202/000482ar.

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Abstract:
Résumé Dans cet article, nous examinons le cas de la Turquie qui présente un exemple original en termes des politiques populistes menées depuis l’instauration du régime multipartite en 1950. L’originalité du cas turc réside dans deux aspects bien caractéristiques. Le premier est qu’en Turquie, contrairement aux cas de certains pays de l’Amérique latine, les politiques populistes ont été conduites par les gouvernements conservateurs de centre-droit. Ceux-ci, à travers les réseaux de patronage qu’ils ont organisés, ont bénéficié des relations patron-client qui caractérisent la structure sociale. Les organisations de parti représentaient plus des « partis-machines » que des partis ayant un programme national et une idéologie cohérents. Ils ont ainsi distribué généreusement les ressources qu’ils ont pu facilement obtenir, notamment lors de la période de guerre froide, grâce à la position géostratégique du pays en tant que membre de l’OTAN. Le second concerne le cercle vicieux auquel ont abouti les politiques populistes. Ce cercle vicieux est constitué par le cycle populisme/crise/coup d’État/politiques d’austérité. Mais, avec la fin de la période de guerre froide et le début de l’ère de mondialisation, la Turquie a commencé à éprouver des difficultés à trouver des ressources extérieures, obtenues notamment sous forme d’aide intergouvernementale, pour mener les politiques populistes. Ces ressources ont été remplacées par l’entrée des capitaux à court terme à des taux d’intérêt élevés, ce qui a paradoxalement facilité l’application du populisme mais aggravé ses effets néfastes. Cela a entraîné la montée tant du mouvement islamiste que du mouvement ultranationaliste avec d’importantes tensions sociopolitiques.
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Beaudet, Pierre. "Pour un véritable « dialogue Nord-Sud »." VI. Pour un nouvel internationalisme, no. 12 (January 18, 2016): 159–66. http://dx.doi.org/10.7202/1034572ar.

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Abstract:
Ce texte veut éclairer les conditions par lesquelles un dialogue est possible entre les mouvements pour la paix dans les pays industrialisés et les mouvements de libération dans ce qu’on appelle généralement le « Tiers-Monde ». Ces mouvements expriment des dynamiques sociales, politiques et idéologiques fort diversifiées, mais ils appellent en commun à une nouvelle définition de la démocratie et des rapports internationaux. Ce fond commun est cependant masqué par divers obstacles idéologiques et politiques que certains parviennent parfois à franchir pour un renforcement mutuel. Les mouvements pour la paix ont à apporter dans ce dialogue de nouvelles réflexions sur les expériences organisationnelles basées sur la démocratie directe. Ils regardent d’une manière rafraîchissante les concepts et les expériences de progrès et de modernité à partir des recherches écologistes et antinucléaires. Ils élaborent de nouvelles formes de mobilisation sociale à partir de l’action de masse non violente. Les mouvements de libération pour leur part regénèrent l’action politique en faisant la jonction entre libération nationale et lutte pour la démocratie. Ils sont l’expression d’un nouveau dialogue entre christianisme et marxisme. Ils cherchent à élaborer un nouveau faisceau de relations internationales non-alignées. Toute recherche d’une voie alternative sur l’espace politique mondial actuel passe par une recherche commune à partir des expériences et des théorisations de ces deux grands mouvements sociaux de la fin du XXe siècle.
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Bertrand, Marie-Andrée. "Progrès, recul et stagnation." Criminologie 35, no. 2 (July 19, 2004): 135–46. http://dx.doi.org/10.7202/008294ar.

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Abstract:
Résumé Il n’est pas simple de tracer le portrait des conditions de détention des femmes dans un pays où le régime carcéral relève des deux niveaux de gouvernement et de treize juridictions locales ; à un premier niveau, tout extérieur, on peut rendre compte de la structure et des aspects matériels des établissements carcéraux, ce à quoi s’emploie l’auteure de cet article dans un premier temps. À ce niveau un clivage s’est dessiné depuis 1995, quand l’établissement fédéral a été transformé en plusieurs institutions régionales, rendant possible un régime de vie plus « normal » et plus « responsable » ; en même temps, on assistait à un certain enrichissement des programmes de vie dans les prisons. Mais les structures extérieures et les conditions matérielles ne résument pas toute l’expérience de la détention ; celle-ci est ressentie par des personnes réelles, d’abord dans la durée de la sentence, puis dans la sévérité du régime, lequel conditionne les possibilités de relations avec les proches à l’extérieur. Or, sur les personnes en cause, sur la durée de leur peine et son niveau de sécurité, le tableau est impossible à dresser, car les statistiques correctionnelles canadiennes parlent de personnes sans sexe et sans identité ethnique ou culturelle. Cette situation est problématique pour les chercheurs, les féministes, les dirigeants des Premières Nations ; la situation devrait également préoccuper les législateurs et les administrateurs correctionnels. Comment, dans ces conditions, penser l’incarcération des femmes ?
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Commission des communautés européennes. "Rapport sur la Bulgarie dans la perspective de l'adoption du règlement fixant la liste des pays tiers dont les ressortissants sont soumis à l'obligation de visa pour franchir les frontières extérieures et la liste de ceux dont les ressortissants sont." Cultures & conflits, no. 50 (March 15, 2003): 115–25. http://dx.doi.org/10.4000/conflits.944.

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Low, Choo Chin. "Extraterritorial migration control in Malaysia." Regions and Cohesion 9, no. 3 (December 1, 2019): 1–28. http://dx.doi.org/10.3167/reco.2019.090302.

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Abstract:
English abstract: This article examines how migration control in Malaysia has been transformed in response to non-traditional security threats. Since the 2010s, the state has expanded the territorial reach of its immigration enforcement through trilateral border patrol initiatives and multilateral defense establishments. Malaysia’s extraterritorial policy is mostly implemented through the Association of Southeast Asian Nations (ASEAN) frameworks. Common geopolitical security concerns, particularly the transnational crime and terrorism confronted by Malaysia and its bordering countries, have led to extraterritorial control measures to secure its external borders. Key elements include the growing involvement of the army, the institutionalization of border externalization, and the strengthening of the ASEAN’s regional immigration cooperation. By analyzing the ASEAN’s intergovernmental collaboration, this article demonstrates that Malaysia’s extraterritorial migration practices are militarized, externalized, and regionalized.Spanish abstract: Este artículo examina la transformación del control migratorio en Malasia en respuesta a las amenazas de seguridad no tradicionales. Desde 2010, el estado aumentó el alcance territorial de su control migratorio a través de patrullas fronterizas trilaterales y establecimiento de defensa multilateral. La política extraterritorial de Malasia tiene como marco principal la Asociación de Naciones del Sureste Asiático (ASEAN en inglés). Las preocupaciones de seguridad geopolítica comunes, particularmente los delitos y el terrorismo transnacional, provocaron medidas de control extraterritorial para asegurar sus fronteras externas. Los elementos clave son la creciente implicación del ejército, la institucionalización de la externalización de fronteras y el fortalecimiento de la cooperación regional en inmigración de ASEAN. Este artículo demuestra que las prácticas migratorias extraterritoriales de Malasia están militarizadas, externalizadas y regionalizadas.French abstract: L’article analyse les changements apportés aux services de con trôle de la migration en Malaisie. Depuis 2010, l’État a étendu son champ d’action et mis en place des initiatives de patrouilles frontalières trilatérales, de défense multilatérale et une police extraterritoriale déployée sous l’impulsion de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE). Les problèmes de sécurité géopolitique, comme la criminalité transnationale et le terrorisme qui sévissent en Malaisie et dans les pays voisins, ont donné lieu à des mesures extraterritoriales pour sécuriser les frontières extérieures. Parmi elles, figurent l’implication de l’armée, l’externalisation institutionnalisée du contrôle aux frontières et le renforcement de la coopération de l’ANASE en matière d’immigration. Par l’analyse de cette coopération intergouvernementale, cet article démontre que la politique migratoire malaisienne est régie par la militarisation, l’externalisation et la régionalisation.
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Conseil de l'Union Européenne. "Règlement (ce) n° 453/2003 du Conseil du 6 mars 2003 modifiant le règlement (ce) no 539/2001 fixant la liste des pays tiers dont les ressortissants sont soumis à l'obligation de visa pour franchir les frontières extérieures et la liste de ceux dont." Cultures & conflits, no. 50 (March 15, 2003): 112–14. http://dx.doi.org/10.4000/conflits.942.

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Kent, Peter C. "The Catholic Church in the Italian Empire, 1936‑1938." Historical Papers 19, no. 1 (April 26, 2006): 138–50. http://dx.doi.org/10.7202/030921ar.

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Abstract:
Résumé Les accords du Lateran de 1929 inaugurèrent une période d'étroite collaboration entre l'Eglise catholique romaine et l'Etat italien sous Mussolini. Cependant la politique italienne en Abyssinie, après la conquête de ce pays en 1936, exacerba les tensions qui avaient résulté à la fois des politiques intérieures et de l'appui de l'Italie aux activités antirelig ieuses en A llemagne .Cet exposé traite de V évolution de la politique italienne en Abyssinie et du désenchantement graduel de l'Eglise face aux résultats de ces accords. En matière d'affaires intérieures, l'ère du Vatican portait sur le manifeste du gouverne- ment Mussolini (1938) sur la pureté de la race, et sur la législation antisémitique qui en découla. La hiérarchie ecclésiastique d'Italie avait présumé que son appui à i interven- tion italienne en Afrique entraînerait l'adoption, par le gouvernement, d'une politique de christianisation. Pour maintenir une certaine stabilité intérieure, le gouvernement choisit de suivre une stratégie de tolérance religieuse, d'ailleurs défendue par le ministère de la colonisation. Cette approche aliéna le Saint-siège qui, contrairement à la hiérarchie italienne, n'avait jamais été en faveur d'une guerre impériale. Cette politique de tolérance était contraire aux plans de l'Eglise pour la conversion au catholicisme de ce territoire, et gênait ses activités missionnaires. Les musulmans étaient particulièrement favorisés car, de l'avis du ministère de la colonisation, leur appui était essentiel au maintien du contrôle impérial. On croyait également que cette coopération aiderait les Italiens dans leurs relations avec d'autres puissances islami- ques du Moyen-orient. Il n'y a pas que l'Eglise qui s'opposait aux actions du ministère de la colonisation; le ministère des affaires étrangères croyait qu'on devait utiliser l'Eglise comme instrument de l expansion italienne. Cependant, la position du ministère de la colonisation préva- lut. Peu importe leur religion, les missionnaires qui s'opposaient aux désirs de l'Italie pour la nouvelle colonie étaient punis. Lorsque les affaires extérieures tentèrent d'inter- venir en faveur des missionnaires britanniques, Mussolini appuya la politique du ministère de la colonisation, et même l'élargit; désormais, aucun étranger ne pouvait enseigner dans l'Empire. Le ministère de la colonisation consolida son emprise, ordonnant au Saint-siège de remplacer les missionnaires catholiques Français par des Italiens. Réagissant, le Vatican créa une commission pontificale qui, en dernière analyse, se plia à la plupart des exigences du ministère. Sur les questions litigieuses, le ministère demeurait inébranlable; le Pape envoya alors en Abyssinie un visiteur apostolique qui, il l'espérait, améliorerait la position de l'Eglise. Finalement, le ministère de la colonisation accéda à la demande de l'Eglise pour la création d'une hiérarchie ecclésiastique distincte pour la colonie; peu après, l'Eglise reconnut Victor Emmanuel comme empereur a"Abyssinie. Cependant, malgré cette entente, la politique de tolérance de VEtat Italien avait causé des dommages irréparables à la coopération entre ce dernier et l'Eglise catholique romaine. L'hostilité du gouvernement face aux prétentions de l'Eglise au sein de l'Empire constituent un fondement essentiel de l'attaque du Pape sur la politique raciale italienne de 1938.
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"Aspects institutionnels et juridiques des relations entre pays industrialisés et pays en développement ou en transition (Congrès de l'IDEF, Rabat, novembre 1993)." Revue internationale de droit comparé 47, no. 1 (1995): 161–67. http://dx.doi.org/10.3406/ridc.1995.5022.

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Hamdouni, Saïd. "La crise financière et l’état du droit. Quelles évolutions au regard du dispositif des sommets du groupe des vingt pays industrialisés et émergents, le G20 ?" 41, no. 2 (October 7, 2010): 205–31. http://dx.doi.org/10.7202/044614ar.

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Abstract:
Résumé Les relations économiques internationales ont toujours été vues comme le domaine où le droit a développé des normes et des modes de régulation qui allient souplesse et autonomie de la volonté des opérateurs. Malgré ces atouts, on ne peut que relever la défaillance ou l’inefficacité du droit et de ses auteurs, notamment l’État, dans le secteur financier. Lors des différents sommets du G20, le débat a porté sur la revalorisation de l’État en tant qu’autorité de régulation et de contrôle des marchés. L’une des mesures phares est celle du renforcement de la régulation et de la supervision de l’architecture financière à l’échelle planétaire. Une telle régulation n’est donc pensable que si les acteurs se conforment à un principe de bon sens : « À acteur transnational ou international, droit international. »
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Constant, Marie-Hélène, and Caroline Loranger. "Un nationalisme tourné vers l’Amérique et les colonies : l’exportation du « Roman canadien » des éditions Édouard Garand." Papers of The Bibliographical Society of Canada 55, no. 2 (March 11, 2019). http://dx.doi.org/10.33137/pbsc.v55i2.29564.

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Abstract:
En 1923, Édouard Garand fonde à Montréal une maison d’édition destinée à promouvoir la littérature canadienne au sein de la classe populaire et francophone à travers le pays. Gérard Malchelosse, membre du comité éditorial, témoigne à l’époque de l’ancrage nationaliste des éditions : il s’agit d’« une édition canadienne de romans canadiens, écrits pour des Canadiens par des Canadiens et imprimés au Canada par des Canadiens. C’est une entreprise nationale destinée à fournir un stimulant de patriotisme, tout en aidant les auteurs de chez nous en propageant leurs ouvrages ». Bien que ces affirmations pourraient laisser croire que les éditions Édouard Garand s’adressent exclusivement à un public local à même de partager leurs préoccupations, l’étude de la distribution de la collection « Le Roman canadien » nous informe sur des réseaux commerciaux de distribution particulièrement étendus : au premier plan de ce rayonnement extérieur se trouvent les villes des colonies françaises et britanniques, ainsi que l’Amérique, depuis New York jusqu’à Buenos Aires.L’article propose l’étude de ces réseaux en regard de leurs positionnements coloniaux, politiques et marchands, tout en mettant en contexte ce rayonnement par rapport aux activités d’exportation de livres canadiens de l’époque. L’étude des documents constituant le Fonds Édouard-Garand (Université de Montréal) permet de constater la mise en place de deux réseaux distincts. Dès 1926, on annonce que les romans canadiens sont vendus dans des points de dépôt en France, en Grande-Bretagne, mais aussi, de manière plus surprenante, à Saigon, à Alger et au Cap. L’éditeur semble alors exploiter les réseaux marchands de comptoirs coloniaux français et britanniques pour participer à la diffusion, au sein de différentes librairies francophones, de la littérature canadienne outremer. Puis, à partir de 1944, alors que la France est encore sous l’Occupation, Montréal devient la plaque tournante de l’édition francophone mondiale, et Garand en profite pour ouvrir de nouveaux réseaux de distribution vers l’Amérique latine, convoquant un ensemble de relations diplomatiques et politiques canadiennes. Le roman canadien vise alors notamment les dépositaires en Argentine, au Chili, en Colombie, à Cuba et au Pérou, par le biais des représentants commerciaux et des fonctionnaires du Ministère des Affaires extérieures du Canada. Cette entreprise ne vise toutefois pas, chez l’éditeur, une inscription dans des réseaux d’échanges intellectuels et culturels suivant l’axe nord-sud, étudiés notamment par Michel Lacroix et Michel Nareau. Du côté du commerce, le système mis en place par l’éditeur montréalais touche moins l’économie du savoir que la mise en marché.
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Dunoyer, Christiane. "Alpes." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.124.

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Le nom « alpe » d’origine prélatine, dont le radical alp signifie « montagne », est commun à tout le territoire en question. L’espace physique ainsi dénommé crée une série d’oppositions entre la plaine et la montagne, entre la ville et la montagne et entre les populations intra-alpines, dotées de connaissances spécifiques pour vivre dans cet espace, et les populations demeurant à l’extérieur des Alpes ou les traversant (voir aussi Monde alpin). Redécouvertes à l’époque des Lumières, dans un cadre positiviste, les Alpes deviennent un objet de spéculation philosophique (Rousseau 1761) et d’étude pour les sciences naturelles, notamment la biologie, et la médecine. L’apport de ces disciplines ne manqua pas d’influencer le regard porté par le monde urbain sur les Alpes, à partir de ce moment. En suivant l’exemple du philosophe et naturaliste Horace B. de Saussure (1779-1796), qui explora cette région à la fin du 18e siècle et qui accomplit l’ascension du mont blanc en 1787, un an après la première de Balmat et Paccard, les voyageurs anglais à leur tour découvrirent les Alpes et opposèrent la grandeur de ces paysages au côté misérabiliste des populations rencontrées, dans le cadre d’une sorte d’anthropologie spontanée empreinte d’idéologie, où les locaux sont perçus et décrits comme des survivances de sociétés primitives et donc étrangères à la nature sophistiquée de leurs observateurs. La naissance de l’alpinisme se situe dans ce contexte. En tant que paysage, les Alpes jouent un rôle important à l’âge romantique : Étienne Pivert de Senancour (1804) est le premier écrivain romantique à les avoir parcourues dans un but contemplatif. Objet contradictoire, les Alpes sont souvent peintes en vertu de leur beauté terrifiante. Au fil de voyages initiatiques, de découvertes et de rencontres, la vision romantique s’enrichit jusqu’à acquérir une dimension pédagogique, voire d’édification morale (Töpffer 1844), et nourrit encore en partie les représentations collectives de nos jours. Intégrées dans la société globale, les Alpes exercent un attrait sur le citadin depuis deux siècles. Celui-ci y projette tantôt la nostalgie d’un univers sauvage, tantôt le désir de conquérir et de domestiquer l’espace naturel. Les collections présentes dans quelques grands musées urbains font aussi partie de ce regard que les villes portent sur les Alpes, notamment au cours de la première moitié du 20e siècle. Tel est le cas des objets de la vie quotidienne réunis par Hippolyte Müller, fondateur du Musée Dauphinois, et par les plus de 8000 collectés par Georges Amoudruz, qui ont été acquis par le Musée d’Ethnographie de Genève. Ce n’est que plus récemment que les Alpes sont devenues un objet d’étude pour les géographes (Raoul Blanchard fonde en 1913 la Revue de géographie alpine) : les problématiques sociales, territoriales et environnementales des espaces montagnards sont au centre de ces recherches. Enfin, les anthropologues s’y sont intéressés aussi en privilégiant une approche qui combine l’étique et l’émique (voir Monde alpin). Terres de contrastes, les Alpes échappent à toute catégorisation trop stricte, tantôt appréhendées comme une unité qui efface les spécificités, tantôt comme un ensemble problématique : « un vaste territoire dont l'unité se décompose en un grand nombre de variétés régionales » que le géographe étudie en portant à la lumière « de multiples problèmes relatifs à de multiples pays » (Arbos 1922). Bätzing (2003, 2007) propose un essai de définition des Alpes en montrant la difficulté de la tâche à cause de l’absence de frontières claires, que ce soit sur le plan géographique ou sur le plan humain. Il désigne cette variabilité géographique comme l’origine du problème pour l’éclosion d’une politique alpine. Par exemple, la définition classique des Alpes en tant que massif au-delà de la frontière où poussent les arbres (1900-2200 mètres) est aujourd’hui contestée après la mise en évidence de l’existence de montagnes hautes, très arides et sans glaciers, qui ne rentrent pas dans cette définition. Quant à Fernand Braudel (1966) et Germaine Veyret-Verner (1949), qui introduisent la dimension sociale à travers les études démographiques, définissent les Alpes comme un espace isolé, à l’écart des bouleversements de l’histoire. Ces théories ont été depuis sérieusement remises en question, les archéologues ayant amplement démontré que déjà pendant la préhistoire les Alpes étaient le théâtre de passages et d’échanges. Une deuxième définition, qui est à la base de la loi anthropogéographique des Alpes théorisée par Philippe Arbos (1922), l’un des pères fondateurs de la géographie alpine, et de l’alpwirtschaft de John Frödin (1940), est centrée sur les notions de pente et de verticalité, impliquant une organisation humaine et une modalité d’exploitation de la montagne par étagements successifs où tout est lié dans un système d’interdépendance et de complémentarité. Cette définition est aussi partiellement dépassée : le système traditionnel s’est transformé (sédentarisation des populations, abandon de la montagne, nouvelles installations à cause du tourisme). D’ailleurs, le tourisme, qui semble une constante de l’espace alpin contemporain, n’est pourtant pas présent partout : le tourisme touche moins de 40 % des communes des Alpes (Bätzing 2007). D’autres façons de délimiter les Alpes font référence aux unités géographiques formées par les vallées (ayant chacune son histoire, son évolution et son organisation pour l’exploitation des ressources locales) ou par les groupements de massifs et de sommets (qui revêtent un intérêt notamment pour les alpinistes) : dans le premier cas les frontières passent par les cours d’eau, dans le deuxième par les sommets. Enfin, la division politico-administrative est une autre tentative de définition : les Alpes sont partagées et loties sur la base de subdivisions territoriales qui en ont fait « un facteur de séparation plus ou moins déterminant » (Fourny 2006), à la base de conflits, notamment lorsque les aires culturelles ne recoupent pas les délimitations politiques, ce qui est assez fréquent, étant donné que les unités de peuplement, de langue, de religion, se différencient dans les plaines et les vallées et non sur les lignes de crête. Le signe le plus manifeste en est la langue. En effet, les Alpes sont une vraie mosaïque de groupes linguistiques, ethniques et religieux : des populations de langue provençale du secteur sud-occidental aux populations slaves de l’extrémité orientale. Parfois la variation existe à l’intérieur de la même vallée et remonte au Moyen Âge, par exemple dans les vallées occitanes et francoprovençales du secteur occidental, versant italien. Dans certains cas, elle est la conséquence de mouvements migratoires, tels que l’expansion colonisatrice des Walser, qui en partant de l’Oberland bernois entre le 13e et le 15e siècle se sont implantés dans plus de cent localités alpines sur une région très large qui va de la Savoie au Vorarlberg (Weiss 1959, Zinsli 1976), ou les déplacements des paysans carintiens et bavarois qui occupèrent la partie supérieure de nombreuses vallées des Alpes orientales, italiennes et slovènes. Les situations de contact linguistique dans les Alpes orientales italiennes et slovènes ont fait l’objet d’études anthropologiques de la part de Denison (1968) et de Brudner (1972). Le problème des relations entre milieu physique et organisation sociale est au cœur des études sur les Alpes. Les études de Philippe Arbos (1922) sont une réaction au déterminisme largement partagé jusqu’ici par les différents auteurs et se focalisent sur la capacité humaine d’influencer et de transformer le milieu. Dans ce filon possibiliste s’inscrit aussi Charles Parain (1979). Germaine Veyret-Verner (1949, 1959) introduit la notion d’optimum, à savoir l’équilibre démographique résultant de la régulation numérique de la population et de l’exploitation des ressources locales. Bernard Janin (1968) tente de cerner le processus de transformation économique et démographique dans le Val d’Aoste de l’après-guerre jusqu’aux années 1960, dans un moment perçu comme crucial. D’autres études se sont concentrées sur l’habitat humain, notamment sur l’opposition entre habitats dispersés, typiques des Alpes autrichiennes, bavaroises et suisses (et plus marginalement des Alpes slovènes : Thomas et Vojvoda, 1973) et habitats centralisés, typiques des Alpes françaises et italiennes (Weiss 1959 : 274-296 ; Cole et Wolf 1974). Au lieu de focaliser sur la variabilité interne des phénomènes alpins et sur leurs spécificités culturelles, quelques chercheurs sous la direction de Paul Guichonnet (1980) tentent une approche globale des Alpes, en tant qu’entité unitaire en relation avec d’autres espaces physiques et humains. Cette approche se développe parallèlement à la transition qui s’opère au niveau institutionnel où les Alpes deviennent un objet politique et ne sont plus un assemblage de régions : en effet, avec la Convention alpine (1991), les Alpes acquièrent une centralité en Europe. Plutôt que les confins d’un territoire national, elles sont perçues comme des lieux d’articulation politique, une région de frontières. Dans cette optique, les Alpes sont étudiées sous l’angle des forces extérieures qui les menacent (transport, tourisme, urbanisation, pollution) et qui en font un espace complémentaire de l’urbain et nécessaire à la civilisation des loisirs (Bergier 1996). C’est ainsi que « le territoire montagnard tire sa spécificité non pas d’un “lieu” mais de la complexité de la gestion de ce lieu. » (Gerbaux 1989 : 307) Attentifs au nouvel intérêt que la société porte sur les Alpes, après l’orientation vers les problèmes urbains, les anthropologues étudient la mutation rapide que connaît cet espace. Gérald Berthoud et Mondher Kilani (1984) entreprennent des recherches sur les transformations des Alpes en démontrant comment l’axe tradition-modernité demeure central dans les représentations des Alpes, toutes d’origine urbaine, qui se succèdent au fil des siècles, à tel point que les phénomènes contemporains y sont toujours interprétés en fonction du passé. Kilani (1984) décrit les Alpes comme un puissant lieu d’identification et analyse les effets de la manipulation de cette image figée sur les communautés alpines, que ce soient les images négatives renvoyant à la montagne marginale et arriérée ou les images utopiques de la nature vierge et du berceau de la tradition. La question de l’aménagement des Alpes étant devenue cruciale, en vue de la promotion touristique et de la préservation des milieux naturels, Bernard Crettaz met l’accent sur cette nouvelle représentation des Alpes qui régit l’aménagement contemporain et introduit la notion de disneylandisation (Crettaz 1994). Parallèlement, la floraison de musées du territoire semble être un signal parmi d’autres de cette volonté des populations locales de se libérer des représentations urbaines, qui en ont longtemps affecté le développement en imposant un sens univoque dans la diffusion de la pensée, et de raconter à leur tour les Alpes. Enfin, une réflexion sur l’avenir et le devenir des Alpes s’amorce (Debarbieux 2006), sur la déprise humaine entraînant un ensauvagement généralisé et la reforestation massive, qui est en train de progresser vers le haut, au-delà des limites écologiques, à cause du réchauffement climatique. À cette déprise, s’oppose la densification de l’impact humain le long des grands axes de communication (Debarbieux 2006 : 458), une constante de l’histoire alpine à l’échelle des millénaires, ayant comme conséquence un contraste croissant dans l’accessibilité entre les différentes localités, les villes situées le long des couloirs de circulation devenant toujours plus proches les unes des autres (Tschofen 1999 ; Borsdorf & Paal 2000). Marginalisation progressive ou reconquête de l’espace et de l’héritage?
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