Academic literature on the topic 'Religion et poésie – 17e siècle'

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Journal articles on the topic "Religion et poésie – 17e siècle"

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Županov, Iñes G. "Le Repli du Religieux: Les missionnaires jésuites du 17e siècle entre la théologie chrétienne et une éthique païenne." Annales. Histoire, Sciences Sociales 51, no. 6 (1996): 1201–23. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1996.410917.

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Abstract:
Le 7 mai 1610, un missionnaire jésuite révolté, Gonçalo Fernandes, écrivit de lamission de Madurai au coeur du pays tamoul à Nicolau Pimenta, Père visiteur de laprovince indienne, pour dénoncer son jeune collatéral, Roberto Nobili, accusé d'avoirdangereusement franchi le seuil du « paganisme » hindou :Sa manière [était] de laisser croire qu'il y a entre nous une certaine ou grandedifférence de religion. Il a paru convenir que les néophytes et les convertis semettent du santal sur le front […]. Le Père [Nobili] lui-même venait d'utiliser dusantal de la même manière. […] Le Père bénit le santal le dimanche avant de commencerla messe et ensuite il est distribué parce que le Père ne dit pas la messe etles fidèles n'y assistent guère sans s'être d'abord lavés et mis du santal.
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Abi-Rached, Naoum. "La poesie dialectale libanaise." Hawliyat 9 (December 24, 2018): 39–56. http://dx.doi.org/10.31377/haw.v9i0.304.

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Abstract:
Pendant longtemps, dans les pays arabes et dans les esprits de certains, la prose fut considérée comme un genre mineur ; seul l'art poétique méritait bien ses lettres de noblesse. Il s'agit d'une idée dont les racines remonteraient à la période antéislamique qui aurait réservé à la poésie et aux poètes une place de prédilection. Par la suite, avec l'avènement de l'islam et sous les quatre premiers califes, la poésie se fit plus discrète pour revenir plus forte que jamais avec les Omeyyades et puis avec les Abbassides. La période dite de décadence que nous situons schématiquement entre le XIIIe et le XIXe siècle, n' a pas dérogé à cette règle. Les Mille et Une Nuits, que certains considèrent comme le chef-d'œuvre par excellence de la littérature de l'imaginaire populaire arabe, ne sont toujours pas classées par les spécialistes arabes dans le genre « sérieux » ; cette œuvre est rangée sous la rubrique du conte populaire. Les reproches formulés par l'intelli- gentsia al-&üssa à l'encontre des Mille et Une Nuits et de toutes les œuvres qui appartiennent au même genre soutiennent que ni les thèmes traités ne sont nobles, ni la langue utilisée n'est correcte ni soutenue. La conclusion en fut qu'il s'agit bien là d'un genre mineur destiné à amuser le peuple et à alimenter l'ima- ginaire du vulgum pecus ou la 'âmma. Durant les siècles qui ont précédé la renaissance Nama, la prose, lorsqu 'elle n'avait pas pour objet la philosophie falsafa, la grammaire, les sciences de la religion, l'exégèse coranique ou les sciences d'une manière plus large, et qu'elle ne satisfaisait pas aux principes de l'éloquence et de la rhétorique Fasâ&a et balâàa, n'appartenait pas au corpus du adab au sens noble du terme.
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Longo, Mario. "Voix des peuples et idée de nation chez Herder." Historical Review/La Revue Historique 1 (January 20, 2005): 19. http://dx.doi.org/10.12681/hr.168.

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Abstract:
<p>L'idée de nation se manifeste dans le contexte de la pensée herderienne du langage, en polémique avec les idéaux cosmopolites du siècle des Lumières. En niant une nature humaine toujours égale et sans différences qualitatives, Herder soutient l'originalité de chaque moment du développement historique, compte tenu de la nature linguistique, et donc historique, de l'homme. En utilisant une métaphore suggérée par Herder, l'humanité est un concert polyphonique, d'autant plus majestueux et harmonique que son orchestration est riche et nombreuse. Écouter la voix des peuples pour comprendre l'homme dans son expression la plus étendue: ceci est l'objectif des recherches linguistiques et historico-littéraires du jeune Herder aboutissant dans l'imposant tableau historique de<em> Auch eine Philosophie der Geschichte</em>. Cette vision de l'histoire, qui tend à mettre en valeur le fragment et les parties, ne conduit pas toutefois au relativisme historique, à la négation du sens universel de l'histoire, mais vise à critiquer un modèle de cosmopolitisme à la Voltaire, froid et abstrait, qui ne sait comprendre et aimer que soi-même, ayant glorifié à tel point le principe de sa propre culture qu'il reste indifférent à toutes les autres manifestations de la vie des peuples. Il en ressort, d'un côté, une vive appréciation pour l'âme de chaque peuple, âme qui par la magie du langage vit dans ses expressions les plus authentiques dans la poésie, dans les mythes et dans la religion, et, d'autre part, la primauté attribuée à ces facteurs spirituels de la vie des peuples par rapport à l'organisation politique de l'état. L'idée de nation pour Herder ne se résout donc pas dans la négation du cosmopolitisme, mais plutôt dans le refus de ce cosmopolitisme basé sur la politique, propre du siècle des Lumières, qui avait fait de la création de l'État-machine un modèle que l'on aurait voulu imposer à tous les peuples de la terre.</p>
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Bravo López, Fernando. "El conocimiento de la religiosidad islámica en la España Moderna: los cinco pilares del islam." Vínculos de Historia. Revista del Departamento de Historia de la Universidad de Castilla-La Mancha, no. 8 (June 20, 2019): 92. http://dx.doi.org/10.18239/vdh_2019.08.05.

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Abstract:
RESUMENEl estudio histórico de la religiosidad islámica se ha encontrado tradicionalmente con el problema de la escasez de fuentes. Además, siempre se ha estudiado a partir de las fuentes islámicas, obviando las cristianas. Si es cierto que para la Edad Media las fuentes cristianas no ofrecen demasiada información y están además viciadas por su carácter polémico, también lo es que para la Edad Moderna, con el surgimiento de un tipo de literatura sobre el islam que está alejado de la tradición polémica, disponemos de un buen número de importantes fuentes cristianas que merecen ser tenidas en cuenta en cualquier análisis histórico de la religiosidad islámica. Es el caso especialmente de la Topographía e Historia general de Argel (1612), cuyas descripciones y observaciones resultan de una riqueza sin precedentes.PALABRAS CLAVE: Edad Moderna, cinco pilares del islam, religiosidad, España, Argel.ABSTRACTTraditionally, the historical study of Islamic religiosity has been faced with the problem of the scant amount of sources. Moreover, it has always been approached on the basis of Islamic sources, disregarding the Christian ones. If for the Middle Ages Christian sources do not present much information about the subject and this is tainted by its polemical character, for the Early Modern Age, with the emergence of a new kind of literature about Islam that does not belong to the polemical tradition, we have at our disposal a good number of sources of information. This is particularly thecase of the Topographía e Historia general de Argel (1612), with descriptions and observations of an unprecedented quality. It is an evident indication that, from the sixteenth century onwards, there are Christian sources that must be taken into account in any historical analysis of Islamic religiosity.KEY WORDS: Image of Islam, early modern Spain, five pillars of Islam, religiosity. BIBLIOGRAFÍAAfricanus, L., Descripción general del África y de las cosas peregrinas que allí hay, traducción y edición de S. Fanjul, Barcelona, Lunwerg, 1995.Alfonso, P., Diálogo contra los judíos, traducción de E. Ducay, Zaragoza, Instituto de Estudios Altoaragoneses, 1996.Berkey, J. P., The formation of islam: religion and society in the Near East, 600-1800, Cambridge, Cambridge University Press, 2003.Berque, J., Al-Yousi: problémes de la culture marocaine au XVIIème siècle, Paris, Moutin & Co., 1958.Bunes Ibarra, M. 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Monika, Salzbrunn. "Migration." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.059.

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Abstract:
En anthropologie, la migration, du mot latin migratio, signifie en principe un déplacement physique d’un être humain (migration humaine), bien que des déplacements non-humains soient aussi qualifiés de migrations (migration animale, migration de plantes, migration de planètes etc.). Suite à la généralisation de l’État-nation comme forme d’organisation politique au 19e siècle, on distingue surtout la migration transnationale (qui implique le déplacement d’au moins une frontière nationale) et la migration interne (à l’intérieur de frontières étatiques). Par ailleurs, ces migrations peuvent prendre la forme d’une migration pendulaire (mouvement de va-et-vient), circulaire (mouvement en cercle), saisonnière (migration de travail influencé par les saisons agricoles) ou durable, menant à une installation et une naturalisation. Parmi les causes, on a longtemps souligné les migrations de travail alors que les cas de migrations climatiques et forcées augmentent de façon significative : migrations imposées par le contexte, notamment politique, par exemple pendant une guerre civile ou encore déplacements engendrés par des changements climatiques comme une sècheresse ou l’avancement du désert dans la zone du Sahel. Le tourisme est parfois considéré comme une forme volontaire de migration à courte durée. Jusqu’à présent, peu de travaux lient les réflexions sur les migrations avec celles sur la mobilité (Ortar, Salzbrunn et Stock, à paraître). Certaines recherches sur l’ethnicité (Barth 1999 [1969]) et la transnationalisation ainsi que de nouvelles catégories statistiques développées au niveau gouvernemental témoignent du fait que certaines personnes peuvent être considérées ou perçues comme migrant-e-s sans avoir jamais effectué un déplacement physique au-delà des frontières nationales de leur pays de naissance. Ainsi, aux Pays-Bas et en Belgique, dans le discours politique, on distingue parfois autochtones (grec, littéralement terre d’ici) et allochtones (grec, littéralement terre d’ailleurs). Au Pays-Bas, on entend par allochtone une personne qui y réside et dont au moins un parent est né à l’étranger. Ce terme était destiné à remplacer le terme « immigré », mais il continue à renvoyer des résidents (voire des citoyens) à (une partie de) leur origine. Le terme allemand « Migrationshintergrund » (littéralement background migratoire) pose le même problème. L’anthropologie s’intéresse de facto dès l’émergence de la discipline aux migrations, notamment dans l’étude de sociétés pastorales (en focalisant les déplacements des éleveurs et de leurs troupeaux) ou dans l’analyse des processus d’urbanisation (suite à la migration du monde rural vers les villes). En revanche, l’anthropologie des migrations et de la transnationalisation n’émergent que dans les années 1990 en tant que champ portant explicitement ce nom – d’abord dans le monde anglophone (Glick Schiller N., Basch L. et C. Blanc Szanton 1992, Hannerz U. 1996), et ensuite dans le monde francophone (Raulin A., D. Cuche et L. Kuczynski 2009 Revue Européenne des Migrations internationales, 2009, no. 25, vol. 3), germanophone (Pries L. 1996), italophone (Riccio 2014), hispanophone, lusophone etc.. La traite des esclaves et les déportations de millions de personnes d’Afrique Sub-Saharienne vers l’Europe et les Amériques, qui ont commencé au 17e siècle et duré jusqu’en 1920, ont été étudiées dans le cadre de l’anthropologie marxiste (Meillassoux 1986) puis par des historiens comme Olivier Pétré-Grenouilleau (2004) ou encore par Tidiane N’Diaye (2008), ce dernier ayant mis l’accent sur la longue et intense implication de commerçants arabes dans la traite négrière. La violente « mission civilisatrice » ou campagne de conquête coloniale a très souvent été accompagnée d’une mission de conversion au christianisme, ce qui a fait l’objet de publications en anthropologie depuis une trentaine d’années sous l’impulsion de Jean et John Comaroff (1991) aux Etats-Unis, et plus récemment en France (Prudhomme 2005). Selon les contextes régionaux, l’une ou l’autre forme de migration a été étudiée de manière prépondérante. En Chine, les migrations internes, notamment du monde rural vers les villes, concernent presque autant de personnes dans l’absolu (229,8 millions en 2009 selon l’Organisation internationale du Travail) que les migrant-e-s transnationaux dans le monde entier (243,7 millions en 2015 selon les Nations Unies/UN International Migration Report). Le pourcentage de ces derniers par rapport à la population mondiale s’élève à environ trois pour cent, ce qui semble en décalage avec la forte attention médiatique accordée aux migrant-e-s transnationaux en général et aux réfugiés en particulier. En effet, la très grande majorité des déplacé-e-s dans le monde reste à l’intérieur des frontières d’un État-nation (Withol de Wenden C., Benoît-Guyod M. 2016), faute de moyens financiers, logistiques ou juridiques (passeport, visa). La majorité des réfugiés politiques ou climatiques reste à l’intérieur des frontières nationales ou dans un des pays voisins. Ainsi, selon l’UNHCR/ l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés, sur les 65,3 millions de personnes déplacées de force, 40,8 millions étaient des déplacé-e-s internes et seulement 3,2 millions des demandeur-e-s d’asile en 2015. L’urbanisation croissante qui s’opère dans le monde suscite une augmentation de la migration de travail, notamment en Chine. Dans cet État, le système d’enregistrement et d’état-civil (hukou) limite l’accès aux services sociaux (santé, école, etc.) à la commune de naissance : un changement de résidence est soumis à des conditions restrictives, ce qui engendre une perte de droits élémentaires pour des dizaines de millions de migrants ruraux ne possédant pas de permis de résidence (Jijiao 2013). En France, jusqu’au tournant culturel (qui marque une bifurcation de la focale de la recherche vers les appartenances culturelles et religieuses des personnes étudiées) dans les années 1990, les sciences sociales des migrations, notamment la sociologie des migrations, ont surtout étudié les conditions et rapports de travail, les inégalités sociales ou encore la politique du logement et les inégalités spatiales (Salzbrunn 2015), conduisant ainsi à une très forte focalisation sur les rapports de classe et sur les conditions de vie des immigré-e-s des anciennes colonies. La migration des personnes hautement qualifiées n’a en revanche été que peu étudiée. Après la chute du mur de Berlin, les « appartenances multiples » (concept central de l’ouvrage de Yuval-Davis, Viethen et Kannabiran 2006), notamment religieuses (Capone 2010), ont été privilégiées comme objet de recherche. Cette tendance, accompagnée par un climat politique de plus en plus xénophobe dans certains pays européens, a parfois pointé vers une « ethnicisation » de la religion (Tersigni, Vincent et Willems, à paraître). Le glissement de perception d’une population de la catégorie des « travailleurs immigrés » ou « Gastarbeiter » (littéralement « travailleurs invités ») vers celle de « musulmans » s’inscrit dans un processus d’altérisation, sous-entendant dans les deux cas qu’il s’agit d’un groupe homogène marqué par les mêmes caractéristiques, et ignorant de ce fait la « diversité au sein de la diversité » (Vertovec 2010), notamment les différences en termes de niveau de formation, de genre, d’âge, de statut juridique, de préférence sexuelle, du rapport aux discours et pratiques religieux etc. Beaucoup d’études se sont ainsi focalisées sur des groupes fondés sur le critère d’une nationalité ou d’une citoyenneté commune, ce qui a été critiqué comme relevant d’un « nationalisme méthodologique » (Glick Schiller et Caglar 2011). Même le nouveau champ de recherches consacré aux espaces sociaux transnationaux (Basch, Glick Schiller et Szanton Blanc 1992 ; Salzbrunn 2016) a parfois été (auto-)critiqué pour la reproduction des frontières nationales à travers une optique transnationale. Ont alors émergé des réflexions sur une relocalisation de la migration (Glick Schiller et Caglar 2011) et sur l’enracinement spatial de la migration dans des espaces sociaux translocaux (Salzbrunn 2011). Bien que la moitié de la population migratoire soit féminine, les aspects de genre n’ont été étudiés que très tardivement (Morokvasic-Müller 1984), d’abord dans un contexte de regroupement ou de liens familiaux maintenus pendant la migration (Delcroix 2001 ; Kofman 2004 ; Kofman et Raghuram 2014), puis dans celui des approches féministes du développement (Verschuur et Reysoo 2005), de la migration du travail et des frontières genrées (Nouvelles Questions Féministes 26, 2007). En effet, les dynamiques internationales dans la division du travail engendrent une chaîne globale des soins (« global care chain ») qui repose essentiellement sur les femmes, que ce soit dans le domaine médical, de la pédiatrie ou des soins aux personnes âgées. La réflexion sur la division internationale du travail reproductif a été entreprise par Rhacel Parrenas (2000) et développée par Arlie Hochschild (2000). On peut obtenir une vue d’ensemble des projets européens consacrés au genre et à la migration, voir les résultats du projet européen GEMMA. Enhancing Evidence Based Policy-Making in Gender and Migration : http://gemmaproject.seminabit.com/whatis.aspx En anthropologie politique, l’évolution de systèmes politiques sous l’impact d’une migration de retour, a été étudiée dans un contexte postcolonial (von Weichs 2013). De manière générale, les réflexions menées dans un contexte études postcoloniales de ce type n’ont été entreprises que tardivement en France, et ce souvent dans une optique très critique, voire hostile à ces débats (L’Homme 156, 2000). Parmi les autres sujets traités actuellement en anthropologie des migrations se trouvent les inégalités sociales et spatiales, les dynamiques religieuses transnationales (Argyriadis et al. 2012), les réfugiés et leurs moyens d’expressions politiques et artistiques (Salzbrunn 2014) ou musicales (Civilisations 67, 2018 ; Salzbrunn, Souiah et Mastrangelo 2015). Enfin, le développement conceptuel du phénomène de transnationalisation ou des espaces sociaux translocaux, voire le retour à la « localisation de la migration » (titre de l’ouvrage de Glick Schiller et Caglar 2011) sont des réponses constructives à la question : Comment étudier les migrations dans des sociétés super-diverses (Vertovec 2011) sans réifier leurs appartenances ?
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Dissertations / Theses on the topic "Religion et poésie – 17e siècle"

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Mantero, Anne. "La muse théologienne : poésie et théologie en France de 1629 à 1680." Paris 4, 1991. http://www.theses.fr/1991PA040012.

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Abstract:
Cette étude, qui retient dans le champ de la poésie religieuse française du 17e s. , les poèmes d'inspiration doctrinale (1629-1680), pose la question du rapport entre poésie et langue conceptuelle. La théologie est en effet entendue ici au sens étroit de science du dogme. L'examen des textes montre qu'elle constitue tantôt une suite de vérités à enseigner, tantôt un savoir supposé commun au poète et au lecteur, inscrit dans les vers par le moyen de l'allusion. Dans une 1ere partie sont envisagées les œuvres didactiques, dans leur cohérence et dans leurs limites. Dans une 2e partie, on a cherché à montrer comment la doctrine, une fois écartée la visée d'enseignement, avait pu susciter des poétiques relativement originales. La considération du rôle réservé aux termes doctrinaux permet de préciser le lien d'altérité qui unit poème et théologie. Les métaphores et la syntaxe - de la phrase comme du discours - font saisir l'action de la problématique doctrinale sur la formation d'une problématique poétique
This study turns its attention to the poems of doctrinal inspiration in the field of the French religious poetry of the 17th century, raising the question of the relationship between poetry and conceptual language. Here indeed theology is understood in the narrowest sense of the scientific dogma. Close analysis of the texts demonstrates it varies between a set of truths to be taught and the learning shared by both the poet and the reader, present in the verse expressed through allusion. First, the didactic works are considered for their coherence and their limits. Next, the point is to show how doctrinal considerations have aroused poetics seeming relatively original, once the teaching objective has been set aside. The attention paid to the function reserved to doctrinal terms allows to define the otherness that relates poem and theology. The metaphors and structure - of the sentence as well as the discourse - point out how theological problematics act upon the problematics of poetry
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Cazé, Antoine. "Passages du divin dans l'oeuvre d'Emily Dickinson." Paris 7, 1992. http://www.theses.fr/1992PA070022.

Full text
Abstract:
On tente de définir chez Emily Dickinson la nature du rapport entre la religion et la poésie, le religieux et le poétique. L'œuvre de Dickinson s'approprie de façon évidente des thèmes religieux et, à travers leur mise en forme poétique, propose une réflexion sur le langage, son origine et son pouvoir symbolique et herméneutique, qui recoupe les préoccupations théologiques et métaphysiques de son temps, l'accent est mis sur le double aspect de ce rapport poésie religion : par son travail critique de la langue dans ses poèmes, Dickinson est amenée à remettre en question la valeur de modèle symbolique que véhiculent les codes du religieux (coupure). Elle retrace de la sorte un nouvel espace - littéraire - où peut s'épanouir la présence d'un divin qui serait affranchi de ses anciennes contraintes rhétoriques et théoriques (suture). On est alors conduit à définir l'enjeu esthétique de la poésie de Dickinson, qui est celui du sublime. Cette ultime trace d'un divin qui se retire permet à la poésie de travailler, par un jeu très élaboré de la métaphore, la limite entre image et concept, ainsi de montrer la ruine de la représentation
We attempted to define the nature of the relation there is in emily dickinson's works between religion and poetry. Dickinson's poems obviously deal with religious themes. Through the poetic reshaping of such themes, dickinson moves towards theorizing language-related issues - where does language come from? What is the precise nature of its symbolic and hermeneutic powers? Such questions are examined in the light of the theological and metaphysical preoccupations of Dickinson's time. We stressed the double side of the poetry religion relation. In her critical way of handling language in her poems, dickinson was led to call into question the role of religious codes as providing a valid symbolic model. She thus redefined a renewed - literary - space that could offer room for the presence of the divine - a sense of the divine which would be freed from its former rhetorical and theoretical prison. We were led to reconsider the aesthetic import of Dickinson's poetry, which we identified as "the sublime". The sense of the sublime, as the ultimate mark left by a vanishing divinity, shows the shifting limit. .
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Baker, John. "Ambivalences et économie divine dans les Night thoughts (1742-46) du poète Edward Young (1683-1765)." Paris 3, 2005. http://www.theses.fr/2005PA030002.

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Abstract:
Les neuf " Nuits " qui composent les Night Thoughts d'Edward Young sont publiées entre 1742 et 1746. Le poème inscrit une obscurité complexe et paradoxale au milieu du Siècle des lumières. Cette étude est construite autour de deux notions, l'ambivalence et l'économie. Une première partie établit le contexte historique, littéraire et critique de l'œuvre. Les deuxième et troisième parties sont consacrées à une analyse des thèmes qui informent le poème, thèmes qui annoncent le romantisme : l'exil, la mélancolie, le désenchantement du monde, mais aussi l'espoir, le désir de l'impossible et l'esthétique du sublime. Les ambivalences à l'œuvre dans le poème sont internes (les paradoxes, les contradictions) et externes (critiques). Cette réflexion s'efforce de tracer les rapports entre l'économie poétique (structurelle et thématique) et ce que Young lui-même appelle l'économie divine, économie qui ordonne le monde mais qui est aussi source d'excès, d'émerveillement et de désorientation
The nine " Nights " that make up the Night Thoughts of the poet Edward Young are published between 1742 and 1746. The poem inscribes a complex and paradoxical obscurity at the heart of the Enlightenment period. This study is constructed around two notions, ambivalence and economy. A first part establishes the historical, literary and critical background of the work. The second and third parts are devoted to an analysis of the themes that inform the poem and which announce the advent of the romantic era: exile, melancholy, a disenchanted world, but also hope, the desire for the impossible, and the aesthetics of the sublime. The ambivalence at work in the poem is both internal (paradoxes, contradictions) and external (critical). This reading seeks to trace the associations between the poetic economy (structural and thematic) and what Young himself calls the divine economy which, while ordering the world, is also a source of excess, wonder, and disorientation
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Atzori, Martina. "Aurea aetas, poésie latine et renouveau de l’Église au début du XVIe siècle." Thesis, Bourgogne Franche-Comté, 2020. http://indexation.univ-fcomte.fr/nuxeo/site/esupversions/64e4efb0-0246-4577-8689-c2eda81e80ab.

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Abstract:
Léon X est élu au trône pontifical en mars 1513 dans un moment historique caractérisé par une crise profonde des institutions ecclésiastiques et des mœurs du clergé. Au début du XVle siècle, le mythe atemporel et universel de l'âge devient ainsi la clé de lecture d'un programme politique complexe, dans lequel les ambitions des Médicis concourent au renforcement de l'autorité du pontife et à l'élan réformateur tant des laïcs que des factions les plus pieuses du monde catholique : ceux-ci considèrent l'élection de ce pape comme la source d'un nouvel espoir pour la tant souhaitée Reformatio ecclesiae. Léon X, par son origine, son soutien aux Lettres et à l'imprimerie et notamment par sa décision de poursuivre le Concile de Latran (1412-1517), semblait incarner le Pasteur angélique attendu depuis longtemps, celui qui serait capable de gouverner et de guérir une Église catholique en plein désarroi. Notre étude porte sur la production poétique en langue latine qui acclame le nouveau pontife dans l'attente d'un renouveau. Nous avons mis au jour les multiples implications du mythe au sein d'une production poétique protéiforme, avec une attention particulière pour les implications religieuses. Dès son élévation à la chaire de Saint Pierre, les poètes rivalisent de vers pour célébrer le nouveau pontife. Considérés généralement par la critique comme des panégyriques répétitifs, ces poèmes nous ont cependant permis d'apporter un nouvel éclairage sur le mythe de l'âge d'or de la décennie léonine. Ces poètes laudateurs reprennent les thèmes marquants de la propagande médicéenne et contribuent à la construction méticuleuse d'un programme iconologique et spectaculaire, axée sur la consécration du pape-roi. L'analyse de cette riche création poétique fleurissant sous le premier pape Médicis dévoile une réalité complexe et contrastée. À l'image irénique des poètes regroupés en solidarités sur le fond romantique des ruines de Rome se superpose une autre vision plus tourmentée, dans laquelle la confrontation entre factions adverses présage de la réforme à venir. Derrière la dorure d'une poésie imprégnée de classicisme, cristallisée dans une tradition historiographique désormais dépassée, les réminiscences mythologiques alternent avec des apparitions monstrueuses suggérant la hantise permanente de l'invasion ottomane. À la tension religieuse millénariste succède une sincère dévotion chrétienne de groupes réformateurs à la recherche désespérée d'une régénération de l'Église. L'examen et la traduction de nombreux poèmes, dont certains inédits, nous a permis de recueillir les aspirations les plus profondes et les obsessions récurrentes d'une époque de transition, qui allait faire bientôt face à la crise des valeurs de la Renaissance
In the eyes of those who had experienced it, the time of Leo X shone with a shining light.The election of Pope Lee X in 1513 was initially welcomed as the beginning of a new era for the Catholic Church. With the newly elected pope setting out to reassert Rome's role as the centre of Christianity, many contemporaries soon interpreted his pontificate as a return to the Golden Age of myths. At the beginning of the 16th century, the timeless and universal myth of the Golden Age thus became the key to a complex political programme, in which the ambitions of the Medici were combined with the strengthening of the pontiff's authority and the reforming impetus of bath the intellectuals and the most pious groups in the Catholic world. In fact, this topos-myth of Golden Age gave expression to the general atmosphere of optimism but is also intricately linked the hopes and aspirations of the Christian community to renewal and reform. Lee X, with his patronage of the arts, his support of education and the printing press, and his decision to proceed with the Fifth Lateran Council (1412-1517), seemed to confirm all the high expectations placed upon him as the long-awaited Pastor ange/icus, capable of leading and healing a Catholic Church in disarray.Durîng his pontificate, a multitude of poetic works in praise of Leo X were composed and published, with some simultaneously proposing ideas for urgently-needed improvements to the Church - aware perhaps of the imminent dangers facing the Occident : the possibility of a further fragmentation within the Christian faith and the external threat posed by the rise of the Ottoman Empire in the East.This study is focused on significant examples of this type of poetry in Latin, an often underrated, perhaps even neglected form of literature, which manages to address questions of Christian faith and religiosity in the form and style of classical antiquity.The analysis of this rich poetic production flourishing under the first Medici Pope has revealed a complex and faceted reality. These laudatory poets take up the important themes of Medici propaganda and contribute to the meticulous construction of the iconological and spectacular program, centred on the consecration of the new « Pope-King ».At the irenic image of poets grouped in cultural circlESagainst the romantic background of the ruins of Rome is superimposed another more tormented reality, in which the confrontation between opposing factions is already a burst of reform. Behind the gilding of a poetry steeped in classicism, crysta llized by a historiographie tradition now obsolete, mythological revivais alternate with monstrous apparitions and the permanent haunting of the Ottoman invasion, millenarian religious tension alternate with a sincere Christian devotion of reforming groups in searchinq desoeratelv for a reqeneration of the catholic communitv. Amonq the canters of Leo X, Zaccaria Ferreri,theologian and reformer who had been involved in the Council of Pisa (1511- 1513), has deserved special attention in our study . His poem Lugudunense Somnium, written under the pressure of events, presents to us the celestial ascent of an initiatory journey, which is intended as a political act and a divine manifesta of the pontiff's superiority over the councils.The analysis and translation of many poems (many of which are unpublished) allowed us to collect the deepest aspirations and the recurrent obsessions of an era of great transformations, to highlight a network of prominent indlviduals pushing for a Renovatio Ecc/esiae on the eve of Protestantism, shortly before the crisis of values of the Renaissance
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Courant, Elsa. "Poésie et cosmologie dans la deuxième moitié du XIXème siècle : nouvelle mythologie de la nuit à l'ère du positivisme." Thesis, Paris Sciences et Lettres (ComUE), 2018. http://www.theses.fr/2018PSLEE042.

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Abstract:
La poésie et la cosmologie sont étroitement liées depuis l’Antiquité. Des traités d’astronomie didactiques en vers aux récits mythologiques, en passant par les hypothèses cosmologiques versifiées sur la structure de notre monde, les formes de ce dialogue sont aussi nombreuses que diverses. Or les échanges féconds entre poésie et cosmologie perdurent à travers les âges, pour culminer au XIXe siècle, dont les débuts marquent une promotion remarquable de la nuit dans l’imaginaire littéraire, à compter du premier Romantisme européen. Le cosmos, source inépuisable d’enchantement poétique, devient au XIXe siècle un sujet d’autant plus riche que les découvertes scientifiques bouleversent notre conception des cieux, ouvrant la voie à une cosmologie moderne gouvernée par les mathématiques et l’astrophysique. En France, poésie et cosmologie connaissent alors un ensemble de mutations dues à une crise de légitimité engagée par le discours positiviste. L’enquête montre comment le contexte de redéfinition des méthodes scientifiques et de renversement progressif de la hiérarchie des discours entre science et Belles-lettres a informé le dialogue entre la poésie et la cosmologie, dans le cadre d’une redéfinition parallèle de leurs formes, enjeux et valeurs. En étudiant le moment de cette transition, elle permet de porter un regard nouveau sur un ensemble de problématiques majeures qui traversent la poésie du second XIXe siècle : la forme totale et le problème du didactisme, la hiérarchie des discours de la science et de la poésie, et la question du sacerdoce poétique au regard d’un renouvellement du rapport à la mythologie
Since Antiquity, there has been a close relationship between poetry and cosmology. We can perceive the coevolution of these two disciplines in a wide range of different poetic forms: mythological tales, versified didactic treatises, or versified cosmological hypotheses on the structure of worldly existence. Nineteenth-century France witnesses particularly intense debates about the nature of both poetry and cosmology, however, and the functions of these two disciplines increasingly merge, especially after Romanticism. The cosmos assumes a new relevance as both the subject of scientific investigation and poetic creation. In this period of history, crucial scientific discoveries change our perception of the skies and give rise to the modern science of cosmology, based on the principles of mathematics and astrophysics. The legitimacy of both poetry and cosmology is tested by positivist discourse, as the definition of scientific methods change and the hierarchy between science and literature is inverted. This study shows the importance of this historical context in the dialogue between poetry and cosmology. Focusing on this crucial historical turning point, this thesis sheds a new light on various major issues that French poets faced in the second half of the twentieth century: the poetic quest for a totalizing form, the difficulties posed by the didactic genre, the value of domains of knowledge and literature, the question of the religious mission of poetry, and the renewal of mythology at the time
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Estanove, Laurence. "La poésie de Thomas Hardy : une dynamique de la désillusion." Toulouse 2, 2008. http://www.theses.fr/2008TOU20059.

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Abstract:
On oublie souvent que Thomas Hardy est aussi, et même avant tout, poète. Si son œuvre poétique s’efface aux yeux du public devant la grandeur et la popularité de ses romans, elle n'en demeure pas moins essentielle à la compréhension de son écriture et de l'ensemble de son œuvre. La noirceur ironique de sa prose teinte ainsi également sa poésie, et en constitue même une force structurante : au sein du Wessex semi fictif qui sert de cadre tant aux romans qu'aux poèmes, dans le passage du rêve à une réalité qui ne peut que décevoir, se construit en effet une véritable dynamique de la désillusion, entre espoir et échec. C'est dans ce paradoxe apparent d'un désenchantement porteur, violent éveil de la conscience qui blesse et instruit dans le même temps, que s'exprime l'attachement de Hardy à son époque, et à la peinture de ce « malaise de la modernité » qu'induit notamment l'avènement de la science au détriment de la foi. Sa poésie de la désillusion se fait donc le reflet direct des bouleversements majeurs, idéologiques et socioculturels, qui marquent en Europe le passage du dix-neuvième au vingtième siècle, transition qui s'imprime jusque dans la matière de son langage poétique, entre tradition et modernité
Because of the grandeur and popularity of his novels, Thomas Hardy's poetry is often disregarded; yet paying due attention to his verse is also central, if not fundamental, to the understanding of the workings of his multifaceted writing. The dark irony which is so characteristic of his prose also colours his poetry, and even gives it strength and cohesion: in the semi-fictional land of Wessex that shapes both novels and poems, the fatally disappointing shift from dreams to reality actually builds up the dynamics of disillusionment, between hope and failure. In that seemingly paradoxical idea of an active form of disenchantment, of a violent awakening of consciousness both painful and enlightening, Hardy shows his commitment to the concerns of his time, depicting as he does the “ache of modernism” that the rise of science and decline of faith created. His poetry of disillusionment thus offers an immediate illustration of the major ideological and socio-cultural turmoil which accompanied in Europe the transition from the nineteenth to the twentieth century – a transition shaping the very texture of his poetic language, between tradition and modernity
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Van, Thienen Jean-Christophe. "Jeux d’écriture, tache aveugle et musée imaginaire dans l’œuvre de George Herbert (1593-1633)." Paris 3, 2007. http://www.theses.fr/2007PA030109.

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Abstract:
Dans The Temple (1633), George Herbert cisèle des techniques littéraires déjà expérimentées dans ses écrits en prose ou en latin. Les plus marquantes, soit l’anagramme et le jeux de mots, ne constituent pas, dans sa poétique, des artifices stylistiques mais bien des outils théologiques qui permettent au prêtre-poète d’élaborer une dialectique du Salut se fondant sur une opération permanente de caché/révélé au sein de chacun des poèmes de l’œuvre. Il réactive lors du processus les écrits des Pères de l’Église et des grandes figures de la pensée mystique tels Thomas à Kempis, Henri Suso ou Jacopone da Todi tout comme sont recyclés les genres littéraires profanes antérieurs et contemporains ou les expérimentations anagrammatiques de Cabalistes chrétiens comme Guy Le Fèvre de la Boderie ou Blaise de Vigenère. Dans le contexte de la nouvelle Querelle des Images l’auteur entend chasser l’image pieuse et le livre d’emblème de la sphère religieuse anglaise au profit du seul Verbe et du vernaculaire. Herbert s’adonne à un iconoclasme virtuel et s’ingénie à remplacer l’image per se par autant d’images mentales conformes au dogme et contribuant à l’émergence du lecteur moderne. Sa poétique s’oppose du même coup à la Contre-Réforme, Jésuite en particulier, et aura pour objectif majeur l’affirmation de la légitimité et de la suprématie de la jeune Église d’Angleterre
This research focuses on George Herbert’s frequent resorting to puns and anagrams in The Temple and his other works in prose and Latin. These are not to be viewed as mere tongue-in-cheek oddities but much rather as genuine literary as well as theological devices. This innovative stratagem opens on unexpectedly broad artistic scopes whilst serving a fully planned threefold religious strategy by disclosing additional layers of interpretation which are themselves profoundly embedded in dogma. The demonstration focuses on the poet’s rewriting of the Fathers of the Church’s literature and his recycling of earlier profane literary genres combined with frequent incursions in the works of Continental religious writers such as Thomas à Kempis, Henry Suso, Saint Teresa and Jacopone da Todi. This not only allowed the Bemerton priest/poet to compose a strong verbal attack on the Stuart monarchy but also to combat Jesuit propaganda and more specifically the then thriving emblem-book by imposing mental pictures, instead of actual ones, upon his potential readership, thus asserting the supremacy of the sole Word of God while promoting the full legitimacy of the then nascent Church of England
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Mayer, Sophie. "Formes du mouvement dans la poésie d’Emily Dickinson – déplacements, réécritures, conversions." Thesis, Sorbonne Paris Cité, 2017. http://www.theses.fr/2017USPCA112/document.

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Abstract:
L’objectif de cette thèse est de montrer que le mouvement constitue le principe fondateur de la démarche intellectuelle et poétique d’Emily Dickinson (1830-1886). Mis au service d’une pensée qui ne cessa de se remettre en question et de combattre les certitudes et les schémas (culturels, religieux…) établis, le mouvement se révèle être une arme de déstabilisation et de déconstruction critique visant à discréditer tous les systèmes de pensée et de croyances jugés autoritaires et « dogmatiques », au sens fort où l’entendaient les sceptiques anciens, avec lesquels Dickinson présente d’évidentes affinités. Mais le mouvement apparaît également comme un principe vital et un agent de construction dans les poèmes : il permet d’élaborer, par voie de réécritures subversives et de détournements subtils, une approche du monde, de la connaissance et de la foi, qui vise aussi bien à légitimer la puissance de la pensée et de l’expérience individuelles qu’à rendre compte de ce que l’incertitude, l’instabilité et le changement sont l’essence même de la pensée et de la vie. Située au croisement de la poétique, de l’épistémologie et de l’approche dite « culturelle », cette thèse se propose d’examiner les formes du mouvement présentes dans l’œuvre de Dickinson en les mettant en regard d’une scène nationale elle-même mouvementée, placée sous le signe de la rupture, de la crise et du doute, mais également portée par un élan de libération et de renouveau qui vit l’émergence de nouvelles forces (politiques, économiques, sociales, culturelles) qui entendaient valoriser et défendre la liberté et l’épanouissement individuels
The aim of this thesis is to demonstrate that the fundamental poetic and intellectual principle in the work of Emily Dickinson (1830-1886) is movement. In the service of an intellect that constantly questioned and challenged the established religious and cultural frameworks, movement firstly reveals itself to be a weapon of destabilisation and critical deconstruction : indeed, it aims to discredit and overturn systems of thought and beliefs deemed authoritarian and dogmatic, the latter in the strong sense as understood by the ancient sceptics, with whom Dickinson had obvious affinities. Movement however also appears as a vital principle and a constructive agent within her work : through subversive rewritings and subtle deviations, it enables the elaboration of an approach to the world, knowledge and faith, which seeks as much to legitimise the power of individual experience and reflection, as to acknowledge that uncertainty, instability and change are the very essence of thought and of life. At the intersection of poetics, epistemology and cultural studies, this thesis thus examines the forms of movement present in Dickinson’s work, by considering them alongside a turbulent national context, itself characterized by rupture, crisis and doubt, but equally impelled by a momentum towards liberation and renewal, which saw the emergence of new forces (political, economic, social, cultural) valorising and defending the freedom and flourishing of the individual
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Ghermani, Laïla. "Le visible et l'invisible dans Paradise Lost de John Milton (1608-1674) : genèse et essor d'une poétique hérétique." Paris 3, 2008. http://www.theses.fr/2008PA030133.

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Abstract:
Comment le poète miltonien peut-il affirmer qu’il va voir et dire les choses invisibles aux yeux des mortels (« […] see and tell / Of things invisible to mortal eyes » (III, 54-55)) ou encore qu’il va montrer les exploits invisibles des anges (« invisible exploits » V, 565) dans son épopée ? L’objectif de la présente étude est de montrer que l’entreprise de rendre visible l’invisible est profondément originale d’un point de vue à la fois esthétique et théologique. En effet, pour formuler un tel argument, John Milton s’appuie sur une théologie qui lui est propre et qu’il revendique comme hérétique. Ainsi, en refusant la prédestination calviniste pour lui préférer la pensée d’Arminius sur le libre-arbitre, Milton forge une personnalité poétique qui bénéficie d’une illumination spécifique et supérieure. Par ailleurs, en réfutant le dogme de la Trinité pour lui préférer une conception unitaire, Milton conçoit le Fils de Dieu comme la première image visible et créée du Père invisible. Le modèle du Fils lui permet de penser une poétique de l’invisible. Enfin, sa poétique s’appuie sur une définition de l’accommodation scripturaire qui contredit celle de Saint Augustin, pourtant couramment utilisée par les protestants. Pour donner forme à son projet, Milton élabore une poétique épique, centrée sur les personnes du poète et du Fils, dont la fin dernière est la représentation visuelle. Pour rendre visible l’invisible gloire divine, il met en place une hiérarchie des images et du lexique de la lumière analogue à celle des créatures. La fragmentation du regard et sa réunification par le narrateur omniscient constituent le second élément de son esthétique visuelle
How can Milton’s poet claim that he intends to «see and tell / Of things invisible to mortal eyes » (III, 54-55) or that he is going to disclose the « invisible exploits » (V, 565) of the angels in the epic? The aim of this study is to show that Milton’s project to make invisible things visible, is profoundly original in both aesthetic and theological terms. His argument is rooted in a theology of his own which he acknowledges to be heretical. By rejecting the Calvinist idea of predestination, preferring instead the doctrine of Arminius, Milton forges a poetic persona who is granted a specific and superior illumination. Moreover, Milton refutes the dogma of the Trinity, and conceives the Son as the first created image of the invisible Father. Such a conception of the Son provides him with a model for his poetics of the invisible. Finally, Milton's poetics is based on a definition of scriptural accommodation which is in opposition to the Augustinian definition usually adopted by the Protestants. To give coherence to his project Milton elaborates an epic poetics which is centred on the figures of the poet and the Son and whose final aim is the representation of the invisible. To make the invisible glory of God visible, he introduces a hierarchy of images and words concerning the manifestations of light which parallels the hierarchy of living things in the universe. The second aspect of Milton’s visual aesthetics concerns a fragmenting of unified sight and its subsequent reconstruction by the omniscient narrator
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Hammoudi, Rafika. "La religion de Rimbaud." Thesis, Rennes 2, 2014. http://www.theses.fr/2014REN20034/document.

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Abstract:
Si la religion de Rimbaud implique obligatoirement l’analyse de son anticléricalisme assumé et de sa relation tumultueuse avec le christianisme de son enfance, notamment dans les Premières poésies et Une saison en enfer ; elle implique également, comme nous souhaitons le proposer, en parallèle, dans notre étude, une ouverture de la notion, dans son acception philosophique, permettant de l’élargir à l’ensemble du corpus rimbaldien : Derniers vers et Illuminations. Il s’agit de s’intéresser au sens de l’existence, tel que conçu par Rimbaud à travers son oeuvre poétique, et plus particulièrement aux notions de Temps, de Mémoire et d’Espace : du poète dans son cosmos. Ainsi se dessine une mise en évidence de la manière dont Rimbaud suggère sa vision du monde, simultanément négative et positive : dans son opposition au Christianisme et à son pendant social Bourgeois, ou dans son affirmation d’une réalité différente dans l’Idylle voire l’urbanisme. À cela s’ajoute la question d’une religion dont le mécanisme cyclique pourrait permettre à l’oeuvre d’exister en tant qu’ensemble lié malgré son apparence disjointe
Writing about the Religion of Rimbaud, implies, by necessity, an analysis of his anticlericalism and his tumultuous relationship with the religion of his youth : Christianity. However if these notions structure our study of Premières poésies and Une saison en enfer, they could not perform in the case of Derniers vers and Illuminations. Making us realize the necessity of opening the religious notion to its philosophical aspect. Then through its poetical work, Rimbaud suggests an interrogation on the sense of the existence and especially on Time, Memory and Space ; that is to say on the Poet and its cosmos. Appears at that moment, simultaneously positive and negative, his vision of the world : his opposition to Christianism and to its social conservative equivalent (Bourgeoisie) but also his affirmation of another reality in Idyll or urbanism. Moreover this religion could link his poetical work as a whole despite its heterogeneous apparence
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