Academic literature on the topic 'Représentations sociales – Nord-Ouest canadien'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the lists of relevant articles, books, theses, conference reports, and other scholarly sources on the topic 'Représentations sociales – Nord-Ouest canadien.'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Journal articles on the topic "Représentations sociales – Nord-Ouest canadien"

1

Bernard, Marie-Claude. "Circulation des savoirs, mobilité internationale et études supérieures. Récit de la mise en place d’une voie favorisant l’insertion universitaire en milieu francophone nord-américain1." Globe 17, no. 2 (May 3, 2016): 93–115. http://dx.doi.org/10.7202/1036239ar.

Full text
Abstract:
Dans un contexte de mobilité internationale, certaines universités recrutent un plus grand nombre d’étudiants et étudiantes en provenance de l’étranger. À la priorité de recrutement s’ajoutent alors les mesures d’accueil et de soutien à la réussite scolaire des nouveaux inscrits lors de leur première année du premier cycle, considérée comme cruciale dans leur parcours universitaire. Parmi les diverses stratégies de soutien déjà à l’oeuvre dans une université canadienne francophone, il est ici question d’un dispositif visant à favoriser leur insertion universitaire : est conçu un cours qui, selon une modalité d’enseignement interactive, vise à surmonter le sentiment d’étrangeté. Il propose une voie favorisant la compréhension des interventions et des outils pédagogiques et la réflexion sur les enjeux des représentations sociales et des stéréotypes culturels. Les étudiants sont amenés à socialiser entre eux tout en construisant leur identité étudiante et leur affiliation universitaire. Ils sont invités à examiner leurs rapports aux savoirs dans un contexte francophone nord-américain qui, selon une approche de formation pragmatique, confère pour d’aucuns un statut utilitaire aux savoirs. Cet article présente le dispositif en décrivant le contexte de mobilité internationale et en identifiant la problématique de la réussite des étudiants universitaires au premier cycle. Cette identification s’arrime avec les besoins et les compétences à développer par les nouveaux inscrits et s’articule par la suite avec le contenu du cours et son approche pédagogique. Dans la discussion, les considérations d’ordre pédagogique s’ouvrent vers celles de l’ordre de la communication interculturelle et soulèvent la question de l’importance des mesures et des stratégies de suivi qui doivent accompagner la mobilité internationale dans le milieu universitaire.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Farmer, Diane, Nathalie Bélanger, and Lori-Ann Cyr. "Pour une gouvernance renouvelée dans le secteur de l’immigration au Nouveau-Brunswick : représentations et mobilisation autour d’un instrument d’action publique." Revue Gouvernance 10, no. 1 (February 7, 2017). http://dx.doi.org/10.7202/1038897ar.

Full text
Abstract:
Le but de cet article est d’examiner les représentations de partenaires communautaires au sujet des initiatives et pratiques de gouvernance ayant émergé suite à l’apport d’un instrument d’action publique, nommé l’échelle d’i-préparation, sur le terrain social de l’immigration dans le Nord-Ouest et la Péninsule acadienne au Nouveau-Brunswick. Cette échelle vise à mesurer le niveau de préparation des communautés qui cherchent à devenir des communautés accueillantes. L’étude de cas traitée ci-dessous a été menée par une équipe de chercheurs communautaires et universitaires, et notamment la conceptrice de l’instrument. Des entretiens semi-dirigés ont été menés avec la douzaine de partenaires communautaires. Cette étude s’inscrit dans le cadre des travaux de l’Alliance de recherche université-communauté traitant de la gouvernance en situation francophone, et plus spécifiquement des savoirs qui sont générés localement et qui peuvent potentiellement être mobilisés et intégrés à d’autres contextes dans une réflexion plus large sur le développement des milieux, la gouvernance en milieu communautaire et minoritaire francophone ainsi que l’émancipation des communautés. Les résultats montrent que les représentations suscitées suite à l’utilisation de l’instrument ont permis aux acteurs de se donner une lecture commune de la situation de l’immigration dans des municipalités du Nouveau-Brunswick, et de développer un esprit de collaboration. L’échelle d’i-préparation est également discutée en tant qu’instrument innovant dans le secteur des politiques sociales.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Levy, Joseph. "Globalisation communicationnelle." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.068.

Full text
Abstract:
Le déploiement des nouvelles technologies de communication, la diversification du cyberespace avec la mise en place de nombreux outils d’échange d’informations et de savoirs (sites, forums de discussion, communautés virtuelles, textes, images, vidéos, enregistrements sonores ) ont modifié de façon significative les enjeux disciplinaires dans les sciences sociales au plan de l’enseignement, de la recherche et des rapports de pouvoir entre centres hégémoniques et périphériques. Comment cette globalisation communicationnelle a-t-elle affecté le champ de l’anthropologie ? Au plan de l’enseignement, Forte (2002) avait déploré la timidité de cette discipline en montrant que dans les cinquante départements les plus importants dans l’anthropologie américaine, le pourcentage des professeurs intéressés à Internet et des cours traitant de ces nouvelles technologies était extrêmement faible. Plusieurs raisons, remises en question par ce chercheur, étaient avancées pour expliquer ce désintérêt (champ déjà couvert par d’autres départements, manque de matériel pour structurer un cours complet, domaine trop spécialisé, pertinence limitée pour les paradigmes anthropologiques). Cette situation pédagogique se retrouverait aussi dans les structures académiques anthropologiques canadiennes (Lévy 2009) où les cours sur Internet seraient très rares, tout comme au plan international comme le montrait la rareté des cours en anthropologie sur la cyberculture (13 cours sur 600 recensés en 2009) dans les départements américains, européens et canadiens, selon une recension effectuée par le Resource Center for Cyberculture Studies (http://rccs.usfca.edu/courselist.asp). Il reste à vérifier si cette conjoncture est encore présente aujourd’hui, mais un balayage rapide sur Internet des références sur ces cours dans le champ anthropologique indique encore qu’ils sont rares. La recension des ressources anthropologiques sur Internet suggère par contre que les carences relevées par Schwimmer (1996) ont été en partie comblées depuis avec l’accès à de nombreuses informations organisées autour de plusieurs domaines, démontrant le dynamisme et la diversité des stratégies utilisées dans l’appropriation anthropologique du cyberespace (Kotter 2005 ; Dupré, Walliser et Lévy 2011) : ressources pédagogiques pré-universitaires et universitaires, annuaires pédagogiques ; outils professionnels (institutions universitaires; annuaires anthropologiques, sites d’associations anthropologiques); sites d’actualités ; pages biographiques ; blogs et wiki ; ressources bibliographiques et audio-visuelles ; ressources muséologiques ; sites ethnographiques à base régionale). La recherche anthropologique sur le cyberespace commence à se développer dès les années 1990, quand les premières théorisations des dimensions anthropologiques du cyberespace sont associées à des perspectives de recherche (De Beer 1998 ; Escobar 1994), donnant lieu à la publication d’études de plus en plus diversifiées sur différents thèmes touchant l’ethnographie des médias digitaux: processus culturels impliqués dans les flux communicationnels, caractéristiques de ces mass-media et rapports de pouvoir, communautés virtuelles, enjeux identitaires, pratiques communicationnelles, idéologies, pouvoir et fossé numérique, dimensions éthiques; digitalisation de la culture, cinéma interactif et photographie digitale, construction des identités ; politiques culturelles, cultures digitales, transmission des savoirs, nouvelles narrativités (Wilson et Peterson 2002, Coleman 2010, De Mul 2010, Lévy et Lasserre 2011, Underberg et Zorn 2013). Les enjeux méthodologiques spécifiques à la recherche sur Internet font aussi l’objet de développements démontrant la diversité des stratégies disponibles, de la Netnographie à l’ethnographie multisites (Isomäki et McPherson, 2014). La globalisation communicationnelle a aussi réduit l’emprise exercée par les instances hégémoniques anthropologiques des universités du Nord, en particulier anglosaxonnes, sur la production des savoirs et leur circulation. La démocratisation de l’accès aux technologies de base avec la diminution des coûts, la simplification des procédures de mise en ligne des contenus et des informations, la disponibilité permanente d’Internet ont modifié les rapports de pouvoir entre centres hégémoniques et périphériques. Ceux-ci se voient fondamentalement transformés, chaque instance d’Internet devenant ainsi un espace d’expression, d’échange et d’influence, relayés par des réseaux nationaux et transnationaux permettant l’amplification de la diffusion des théories, des savoirs et des pratiques anthropologiques jusque là dédaignés et dévalorisés pour les situer dans un contexte mondial. Un exemple de ces possibilités peut être illustré par le site du RAM/WAN, le Réseau des anthropologies du monde (http://www.ram?wan.net/), un collectif d’anthropologues qui se dédie à la promotion d’une anthropologie pluraliste qui veut échapper à la dépendance aux modèles hégémoniques et favoriser l’inclusion des divers courants de réflexion, de théories et de pratiques qui se construisent dans les différents points du globe. Cette diversification est aussi associée à la multiplication des ressources pensées et gérées par les groupes socioculturels eux-mêmes qui visent à des auto-représentations et à la transmission de leur richesse patrimoniale. De nombreuses ONG mises sur pied par des anthropologues militants et des membres des groupes socioculturels se sont ainsi intéressées au développement de nouvelles pratiques, à la défense des droits, à la restitution des données et des collections ainsi qu’à la constitution de mémoires culturelles. Cette globalisation communicationnelle, en transformation rapide, constitue aujourd’hui un horizon incontournable dans la compréhension des configurations socioculturelles contemporaines et la diffusion de nouvelles approches anthropologiques moins occidentalocentriques et plus respectueuses de la diversité des perspectives présentes dans cette discipline.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Childhood Studies, Journal of. "Appel de soumissions - L’apprentissage professionnel innovant en éducation à la petite enfance : inspirer l’espoir et l’action." Journal of Childhood Studies 41, no. 3 (December 22, 2016). http://dx.doi.org/10.18357/jcs.v41i3.16400.

Full text
Abstract:
<p><strong>Rédacteurs invités: Joanne Lehrer (Université du Québec en Outaouais), Christine Massing (Université de Regina), Scott Hughes (Université Mount Royal), Alaina Roach O’Keefe (Université de l’Île-du-Prince-Édouard)</strong></p><p><strong></strong>Non seulement l’apprentissage professionnel est-il considéré comme essentiel à l’amélioration de la qualité éducative et comme soutien à l’apprentissage et au développement des enfants (par exemple, Lazarri <em>et al.</em>, 2013, Vandenbroeck <em>et al</em>., 2016), mais certains éléments de la formation initiale et continue ont été identifiés comme critiques pour transformer les identités professionnelles et la pratique des éducatrices (en SGÉ) et des enseignantes (au préscolaire). Par exemple, la réflexion critique et soutenue (Thomas et Packer, 2013), les expériences d’apprentissage ciblant des équipes entières (Vangrieken <em>et al</em>, 2016), les pratiques collaboratives qui visent le pouvoir d’agir des praticiennes (Helterbran et Fennimore, 2004) et la direction (Dolmer <em>et al., </em>2008) sont toutes considérées comme des moyens efficaces afin de soutenir l’apprentissage professionnel.</p><p>Bien qu’il semble y avoir consensus dans les écrits sur <em>ce qui doit être fait</em>, et même sur <em>la façon dont cela devrait être fait</em>, de nombreuses contraintes empêchent la mise en œuvre et le maintien d’un système d’apprentissage professionnel durable et transformationnel en éducation à la petite enfance. Vandenbroeck et ses collaborateurs (2016) vont au-delà de l’accent mis sur les individus et les équipes en identifiant deux autres niveaux nécessaires pour des systèmes compétents d’apprentissage professionnel : des partenariats entre les programmes locaux de l’éducation à la petite enfance et les institutions sociales, culturelles et éducatives (collèges et universités); et la gouvernance en matière de vision, de finances et de suivi. Dans le contexte canadien, la <em>Fédération canadienne des services de garde à l’enfance</em> a également souligné l’importance d’une stratégie cohérente visant à renforcer la main-d’œuvre en services de garde éducatifs (CCCF, 2016). Toutefois, l’éducation à la petite enfance au Canada relève des gouvernements provinciaux et territoriaux. Par conséquent, les conditions, les règlements, les exigences de certification, les programmes et les systèmes d’éducation varient considérablement d’une province ou d’un territoire à l’autre. Les exigences en matière d’éducation pour la qualification, par exemple, peuvent comprendre une formation non formelle (dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut), une formation de courte durée, un certificat d’un an ou un diplôme de deux ans. Cela complique les efforts pour définir qui est le professionnel de la petite enfance et quelles sont les possibilités constitutives de l’apprentissage professionnel (Prochner <em>et al</em>., 2016). Bien que ces disparités puissent entraver l’élaboration d’une stratégie cohérente, Campbell et ses collaborateurs (2016) ont récemment affirmé que l’on pourrait approfondir les apprentissages, en partageant et en appréciant la riche diversité des approches en matière d’apprentissage professionnel, à la fois au sein des provinces et des territoires et intra provinces et territoires. De plus, des exemples provenant d’autres pays permettraient d’élargir la discussion et d’élargir notre compréhension des possibilités (Vandenboreock <em>et al</em>., 2016).</p><p>Ce numéro spécial est donc consacré aux partages d’histoires d’espoir et d’actions concertées, reliant la théorie à la pratique. Nous attendons des propositions canadiennes et internationales liées aux pratiques d’apprentissage professionnel qui s’étendent au-delà des programmes individuels, mettant en vedette des partenariats et des efforts de mobilisation communautaire à l’intérieur et à travers différents contextes éducatifs liés à la petite enfance (Centres de la Petite Enfance, maternelle, halte-garderie, etc.) et en lien avec diverses thématiques : philosophiques, pratiques, critiques, transformatrices, personnelles et d’espoir. Chaque soumission répondra à une ou à plusieurs des questions clés, y compris, mais sans s’y limiter à :</p><ul><li>Comment conceptualiser l’apprentissage professionnel en éducation à la petite enfance?</li><li>Comment établir et maintenir des partenariats efficaces pour favoriser l’apprentissage professionnel?</li><li>Quelles stratégies de mobilisation communautaire transformatrice pourraient être partagées?</li><li>Comment les stratégies novatrices peuvent-elles être appliquées à une plus grande échelle?</li><li>Comment les pratiques d’évaluation et d’apprentissage professionnelles peuvent-elles être perturbées?</li><li>Quelle histoire de l’apprentissage professionnel avez-vous besoin de (ou voulez-vous) raconter?</li><li>Comment votre communauté a-t-elle été transformée par une activité, une pratique ou un évènement ou particuliers?</li><li>Comment la vie et l’avenir des enfants peuvent-ils être façonnés positivement par l’engagement dans les partenariats et la mobilisation?</li><li>Où pourrions-nous être dans 5, 10 ou 15 ans?</li></ul><p>Nous accepterons des soumissions dans des formats multiples, y compris des articles de recherche, des articles théoriques, des pièces multimédias, des œuvres d’art, des recensions de livres, etc. Ils peuvent être présentés en anglais, en français ou dans toute langue autochtone canadienne reconnue.</p><p>La date limite pour les soumissions est fixée au 1<sup>er</sup> aout 2017.</p><p> </p><p>References</p><p>Campbell, C., Osmond-Johnson, P., Faubert, B., Zeichner, K., Hobbs-Johnson, A. with S. Brown, P. DaCosta, A. Hales, L. Kuehn, J. Sohn, &amp; K. Steffensen (2016). <em>The state of educators’ professional learning in Canada</em>. Oxford, OH: Learning Forward.</p><p>Canadian Child Care Foundation [CCCF], (2016). <em>An Early Learning and Child Care Framework for Canada’s Children</em>. Retrieved from: http://www.cccf-fcsge.ca/wp-content/uploads/CCCF_Framework-ENG.pdf</p><p>Colmer, K., Waniganayake, M. &amp; Field, L. (2014). Leading professional learning in early childhood centres: who are the educational leaders<em>?, Australasian Journal of Early Childhood</em>, 39(4), 103-113.</p><p>Helterbran, V.R. &amp; Fennimore, B.S. (2004). Early childhood professional development: Building from a base of teacher investigation. <em>Early Childhood Education Journal, 31</em>(4), 267-271.</p><p>Lazarri, A., Picchio, M., &amp; Musatti, T. (2013). Sustaining ECEC quality through continuing professional development: systemic approaches to practitioners’ professionalization in the Italian context. <em>Early Years: An International Research Journal, 33</em>(2), 133-145.</p><p>Munton, T., Mooney, A., Moss, P., Petrie, P., Calrk, A., Woolner, J. et al., (2002). <em>Research on ratios, group size, and staff qualifications and training in early years and childcare settings</em>. London: University of London.</p><p>Penn, H. (2009). <em>Early childhood education and care: Key lessons from research for policy makers</em>. Brussels: Nesse.</p><p>Prochner, L., Cleghorn, A., Kirova, A., &amp; Massing, C. (2016). <em>Teacher education in diverse settings: Making space for intersecting worldviews</em>. Rotterdam, The Netherlands: Sense Publishers.</p><p>Thomas, S., &amp; Packer, D. S. (2013). A Reflective Teaching Road Map for Pre-service and Novice Early Childhood Educators. <em>International Journal of Early Childhood Special Education</em>, <em>5</em>(1), 1-14.</p><p>Vandenbroeck, M., Peeters, J., Urban, M. &amp; Lazzari, A. (2016). Introduction. In M. Vandenbroeck, M. Urban &amp; J. Peeters (Eds.) <em>Pathways to Professionalism in Early Childhood Education and Care</em>, (pp. 1-14). London: Routledge.</p><p>Vangrieken, K., Dochy, F., &amp; Raes, E. (2016). Team learning in teacher teams: team entitativity as a bridge between teams-in-theory and teams-in-practice. <em>European Journal Of Psychology Of Education - EJPE (Springer Science &amp; Business Media B.V.)</em>, <em>31</em>(3), 275-298. doi:10.1007/s10212-015-0279-0</p>
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Kilani, Mondher. "Identité." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.122.

Full text
Abstract:
Dans le lexique des anthropologues, le mot identité est apparu bien plus tard que le mot culture. Mais depuis quelques décennies, alors que divers anthropologues se sont presque vantés de soumettre à une forte critique et même de rejeter leur ancien concept de culture, l'identité a acquis un usage de plus en plus étendu et prépondérant, parallèlement à ce qui s'est passé dans d'autres sciences humaines et sociales, ainsi que dans le langage de la politique et des médias. Nombreux sont ceux dans les sciences sociales qui s'accordent pour dire que le concept d'identité a commencé à s'affirmer à partir des années soixante du siècle dernier. Il est habituel de placer le point de départ dans les travaux du psychologue Erik Erikson (1950 ; 1968), qui considérait l'adolescence comme la période de la vie la plus caractérisée par des problèmes d'identité personnelle. Cette reconstruction est devenue un lieu commun des sciences humaines et sociales du XXe siècle, et pour cette raison, elle nécessite quelques ajustements. Par exemple, le sociologue américain Robert E. Park (1939) utilisait déjà, à la fin des années 1930, le terme identité, en rapport avec ceux d'unité, d'intégrité, de continuité, pour décrire la manière dont les communautés et les familles se maintiennent dans le temps et l'espace. En ce qui concerne l'anthropologie, un examen rapide permet de constater que l'identité a déjà été utilisée dans les années 1920 par Bronislaw Malinowski d'une manière qui n'était pas du tout sporadique. Dans ses textes sur les Trobriandais – comme par exemple La vie sexuelle des Sauvages du Nord-Ouest de la Mélanésie (1930) – il parle de l'identité du dala, ou matrilignage, en référence à la « substance » biologique dont il est fait, une substance qui se transmet de génération en génération dans la lignée maternelle. Ce n’est peut-être pas par hasard que le terme identité fut ensuite appliqué par Raymond Firth, dans We, the Tikopia (1936), pour affirmer la continuité dans le temps du clan, et que Siegfried Nadel dans The Foundations of Social Anthropology (1949) parle explicitement de l’identité des groupes sociaux grâce auxquels une société s’articule. La monographie The Nuer (1940) d'Edward E. Evans-Pritchard confirme que l’on a fait de l’identité un usage continu et, en apparence, sans problèmes dans l'anthropologie sociale britannique sous l’influence de Malinowski. Dans ce texte fondamental, l’identité est attribuée aux clans, à chacune des classes d'âge et même à l'ensemble de la culture nuer, que les Nuer considèrent eux-mêmes comme unique, homogène et exclusive, même si le sentiment de la communauté locale était « plus profond que la reconnaissance de l'identité culturelle » (Evans-Pritchard 1975: 176). Par contre, l’autre grand anthropologue britannique, Alfred R. Radcliffe-Brown, qui était particulièrement rigoureux et attentif aux concepts que l'anthropologie devait utiliser (selon M.N. Srinivas, il « prenait grand soin de l'écriture, considérant les mots comme des pierres précieuses » 1973 : 12), il est resté, probablement pour cette raison, étranger au recours au terme d'identité. S’il fait son apparition dans son célèbre essai consacré à la structure sociale de 1940, c’est uniquement lorsqu'il fait référence à l'utilisation approximative de ce concept par Evans-Pritchard. Il soutient que certains anthropologues (y compris Evans-Pritchard) utilisent l’expression « structure sociale » uniquement pour désigner la persistance des groupes sociaux (nations, tribus, clans), qui gardent leur continuité (continuity) et leur identité (identity), malgré la succession de leurs membres (Radcliffe-Brown 1952 : 191). Son utilisation du terme identité ne se justifie ainsi que parce qu’il cite la pensée d'Evans-Pritchard presque textuellement. On a également l’impression que Radcliffe-Brown évite d’adopter le concept d’identité, utilisé par ses collègues et compatriotes, parce que les termes de continuité (continuity), de stabilité (stability), de définition (definiteness), de cohérence (consistency) sont déjà suffisamment précis pour définir une « loi sociologique » inhérente à toute structure sociale (Radcliffe-Brown 1952 : 45). Qu’est-ce que le concept d'identité ajouterait, sinon un attrait presque mystique et surtout une référence plus ou moins subtile à l'idée de substance, avec la signification métaphysique qu’elle implique? Radcliffe-Brown admet que la persistance des groupes dans le temps est une dimension importante et inaliénable de la structure sociale. Mais se focaliser uniquement sur la stabilité donne lieu à une vision trop étroite et unilatérale : la structure sociale comprend quelque chose de plus, qui doit être pris en compte. Si l’on ajoute le principe d’identité à la stabilité, à la cohérence et à la définition, ne risque-t-on pas de détourner l’attention de l’anthropologue de ce qui entre en conflit avec la continuité et la stabilité? Radcliffe-Brown a distingué entre la structure sociale (social structure), sujette à des changements continus, tels que ceux qui se produisent dans tous les organismes, et la forme structurale (structural form), qui « peut rester relativement constante pendant plus ou moins une longue période » (Radcliffe-Brown 1952 : 192). Même la forme structurale – a-t-il ajouté – « peut changer » (may change); et le changement est parfois graduel, presque imperceptible, alors que d’autres fois, il est soudain et violent, comme dans le cas des révolutions ou des conquêtes militaires. Considérant ces deux niveaux, la forme structurale est sans aucun doute le concept qui se prêterait le mieux à être associé à l'identité. Mais l’identité appliquée à la forme structurale ne nous aiderait certainement pas à appréhender avec précision les passages graduels, les glissements imprévus ou, au contraire, certaines « continuités de structure » qui se produisent même dans les changements les plus révolutionnaires (Radcliffe-Brown 1952 : 193). Bref, il est nécessaire de disposer d’une instrumentation beaucoup plus raffinée et calibrée que la notion d’identité, vague et encombrante, pour saisir l’interaction incessante et subtile entre continuité et discontinuité. On sait que Radcliffe-Brown avait l'intention de construire une anthropologie sociale rigoureuse basée sur le modèle des sciences naturelles. Dans cette perspective, l'identité aurait été un facteur de confusion, ainsi qu'un élément qui aurait poussé l'anthropologie naissante vers la philosophie et l'ontologie plutôt que vers la science. Alors que Radcliffe-Brown (décédé en 1955) avait réussi à éviter le problème de l'identité en anthropologie, Lévi-Strauss sera contraint de l'affronter ouvertement dans un séminaire proposé, conçu et organisé par son assistant philosophe Jean-Marie Benoist au Collège de France au milieu des années soixante-dix (1974-1975). Quelle stratégie Lévi-Strauss adopte-t-il pour s'attaquer à ce problème, sans se laisser aller à la « mode » qui, entre-temps, avait repris ce concept (Lévi-Strauss 1977 : 11)? La première étape est une concession : il admet que l’identité est un sujet d’ordre universel, c’est-à-dire qu’elle intéresse toutes les disciplines scientifiques, ainsi que « toutes les sociétés » étudiées par les ethnologues, et donc aussi l’anthropologie « de façon très spéciale » (Lévi-Strauss 1977 : 9). Pour Lévi-Strauss, les résultats suivants sont significatifs: i) aucune des sociétés examinées – même si elles constituent un petit échantillon – ne tient « pour acquise une identité substantielle » (Lévi-Strauss 1977 : 11), c’est-à-dire qu’il ne fait pas partie de leur pensée de concevoir l'identité en tant que substance ou la substance en tant que source et principe d'identité; ii) toutes les branches scientifiques interrogées émettent des doutes sur la notion d'identité et en font le plus souvent l'objet d'une « critique très sévère » (Lévi-Strauss 1977 : 11); iii) il est possible de constater une analogie entre le traitement réservé à l’identité de la part des « sociétés exotiques » examinées et les conceptions apparues dans les disciplines scientifiques (Lévi-Strauss 1977 : 11); iv) cela signifie alors que la « foi » que « nous mettons encore » sur l’identité doit être considérée comme « le reflet d'un état de civilisation », c'est-à-dire comme un produit historique et culturel transitoire, dont la « durée » peut être calculée en « quelques siècles » (Lévi-Strauss 1977 : 11) ; v) que nous assistons à une crise contemporaine de l'identité individuelle, en vertu de laquelle aucun individu ne peut se concevoir comme une « réalité substantielle », réduit qu’il est à une « fonction instable », à un « lieu » et à un « moment » éphémères d’« échanges et de conflits » auxquelles concourent des forces d’ordre naturel et historique (1977 : 11). Ceci fait dire à Lévi-Strauss que « quand on croit atteindre l'identité, on la trouve pulvérisée, en miettes » (in Benoist 1977 : 209), tout en constatant dans le même mouvement que, tant dans les sociétés examinées que dans les sciences interrogées, nous assistons à la négation d'une « identité substantielle » et même à une attitude destructrice qui fait « éclater » l’identité « en une multiplicité d’éléments ». Dans un cas comme dans l'autre, on arrive à « une critique de l’identité », plutôt qu’« à son affirmation pure et simple » (in Benoist et Lévi-Strauss 1977 : 331). Pourtant, nous ne pouvons pas oublier que Lévi-Strauss était parti d'une concession, c’est-à-dire de l'idée que nous ne pouvions pas nous passer du thème de l'identité : c'est quelque chose qui concerne d'une manière ou d'une autre toutes les sociétés, les sociétés exotiques étudiées par les anthropologues et les communautés scientifiques qui se forment dans la civilisation contemporaine. Lévi-Strauss aurait pu développer plus profondément et de manière plus radicale l’argument présenté au point iv), à savoir que l’identité est une croyance (voire une foi), produit d’une période historique de notre civilisation. Mieux encore, étant donné que les autres sociétés d’une part et nos sciences de l’autre « la soumettent à l’action d’une sorte de marteau-pilon », c’est-à-dire qu’elles la font « éclater » (in Benoist 1977 : 309), nous aussi nous pourrions finalement nous en débarrasser. Lévi-Strauss sent bien, cependant, la différence entre sa propre position et celle du public qui a participé au séminaire, beaucoup plus enclin à donner du poids et un sens à l'identité. Pour cette raison, il offre un compromis (un compromis kantien, pourrait-on dire), qui consiste à détacher la notion d’identité de celle de substance et à penser l’identité comme « une sorte de foyer virtuel auquel il nous est indispensable de nous référer pour expliquer un certain nombre de choses, mais sans qu’il ait jamais d’existence réelle » (in Benoist et Lévi-Strauss 1977 : 332). Si nous l’interprétons bien, c'est comme si Lévi-Strauss avait voulu dire à ses collègues anthropologues : « Voulez-vous vraiment utiliser le concept d'identité? » Au moins, sachez que cela ne fait jamais référence à une expérience réelle : c’est peut-être une aspiration, une affirmation, une manière de représenter des choses, auxquelles rien de réel ne correspond. Avec ce compromis, Lévi-Strauss semble finalement attribuer à l'identité une sorte de citoyenneté dans le langage des anthropologues. Cependant, même comme un feu virtuel, où se trouve l'idée d'identité : dans la tête des anthropologues, qui utilisent ce concept pour représenter des sociétés dans leur unité et leur particularité, ou dans la tête des groupes sociaux lorsqu'ils se représentent leur culture? Revenons à l'exemple de Malinowski et des Trobriandais. C'est Malinowski qui interprète le veyola, la substance biologique du matrilignage (dala), en termes d'identité, et établit un lien entre identité et substance. Parler de l'identité du dala, surtout si elle est soutenue par le concept de substance (c'est-à-dire quelque chose qui se perpétue avec le temps et qui est complet en soi, de sorte qu'il ne dépend de rien de ce qui lui est extérieur, selon la définition classique d'Aristote), finit par obscurcir la pensée plus profonde des Trobriandais, c’est-à-dire l’incomplétude structurelle du dala. Il ne suffit pas de naître dans le dala et de recevoir le veyola de la mère. Le veyola n'est pas une substance identitaire, mais une matière sans forme qui doit être modelée par l’intervention du tama ou tomakava, c'est-à-dire « l'étranger », avec lequel la mère est mariée et qui est proprement le modeleur, celui qui aide les enfants de son partenaire à grandir, à prendre un visage, une personnalité, non pas en assumant une identité, mais par une participation progressive à des relations sociales (Weiner 1976). Malgré l’utilisation extensive du terme identité dans leurs descriptions ethnographiques et leurs réflexions théoriques, les anthropologues feraient bien de se demander s’il est vraiment approprié de conserver ce concept dans leur boîte à outils ou s’il ne convient pas de considérer l’identité comme une modalité de représentation historiquement et culturellement connotée. L'auteur de cette entrée a tenté de démontrer que l'identité en tant que telle n'existe pas, sauf en tant que mode de représentation que les anthropologues peuvent rencontrer dans telle ou telle société (Remotti 2010). Toutes les sociétés, dans leur ensemble ou dans leurs éléments constitutifs, ressentent les besoins suivants : stabilité, continuité, permanence, cohérence d’un côté, spécificité, certitude et définissabilité de l’autre. Mais, comme l’a suggéré Radcliffe-Brown, les réponses à ces besoins sont toujours relatives et graduelles, jamais complètes, totales et définitives. Nous pourrions également ajouter que ces besoins sont toujours combinés avec des besoins opposés, ceux du changement et donc de l'ouverture aux autres et au futur (Remotti 1996 : 59-67). Autrement dit, les sociétés ne se limitent pas à être soumises au changement, mais le recherchent et l’organisent en quelque manière. Il peut y avoir des sociétés qui donnent des réponses unilatérales et qui favorisent les besoins de fermeture plutôt que d’ouverture, et d’autres le contraire. Si ce schéma est acceptable, alors on pourrait dire que l'identité – loin d'être un outil d'investigation – apparaît au contraire comme un thème et un terrain important de la recherche anthropologique. En retirant l'identité de leur boîte à outils, prenant ainsi leurs distances par rapport à l'idéologie de l'identité (un véritable mythe de notre temps), les anthropologues ont pour tâche de rechercher quelles sociétés produisent cette idéologie, comment elles construisent leurs représentations identitaires, pour quelles raisons, causes ou buts elles développent leurs croyances (même leur « foi » aveugle et aveuglante) en l’identité. Nous découvrirons alors que nous-mêmes, Occidentaux et modernes, nous avons construit, répandu, exporté et inculqué au monde entier des mythes et des concepts identitaires. Nous l’avons fait à partir de l’État-nation aux frontières rigides et insurpassables, de l’idéologie clairement identitaire qu’est le racisme, et pour terminer de la racialisation de la culture qui exalte les traditions locales ou nationales comme substances intouchables, dont la pureté est invoquée et qu’on entend défendre de toutes les manières contre les menaces extérieures. Passée au niveau du discours social et politique, l'identité révèle tôt toute la violence impliquée dans la coupure des liens et des connexions entre « nous » et les « autres ». Comme le disait Lévi-Strauss (et aussi Hegel avant Lévi-Strauss), à l'identité « ne correspond en réalité aucune expérience » (in Benoist et Lévi-Strauss 1977 : 332). Mais les effets pratiques de cette représentation n'appartiennent pas au monde des idées : ils sont réels, souvent insupportablement réels.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles

Dissertations / Theses on the topic "Représentations sociales – Nord-Ouest canadien"

1

Kerbiriou, Anne-Hélène. "L'objectif de la foi : l'image des amérindiens dans le corpus photographique des missionnaires Oblats de Marie-Immaculée, Nord-Ouest canadien, 1880-1930." Doctoral thesis, Université Laval, 1994. http://hdl.handle.net/20.500.11794/19876.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Germaine, Marie-Anne. "De la caractérisation à la gestion des paysages ordinaires des vallées du nord-ouest de la France. Représentations, enjeux d'environnement et politiques publiques en Basse-Normandie." Phd thesis, Université de Caen, 2009. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00440948.

Full text
Abstract:
En Normandie comme dans l'ensemble du nord-ouest de la France, les vallées offrent des paysages singuliers soumis à des enjeux environnementaux forts (inondations, biodiversité) et des problématiques multiples (déprise agricole, étalement urbain, valorisation des loisirs). Pour rendre compte de leurs spécificités, la recherche s'appuie sur une approche systémique et multiscalaire conciliant les approches matérielle et sensible. La caractérisation des formes visibles repose sur une approche morphologique (analyse spatiale/MNT) et une approche des couvertures du sol (traitement d'image/SPOT5) qui conduit à dégager 11 types de paysages représentatifs. La reconstitution des systèmes de production et de leur trajectoire permet de comprendre le rôle des différentes fonctions (agricole, industrielle, résidentielle) et d'évaluer le poids des héritages dans la diversité des paysages. L'analyse des discours des acteurs locaux (entretien semi-directif, analyse de contenu/WordMapper) rend compte de la complexité des représentations du paysage et permet d'identifier la demande sociale. La confrontation de la dimension matérielle, des modes de production et des représentations révèle des décalages entre les systèmes paysagers contemporains, les attentes des habitants et les modes de gestion mis en place par les politiques publiques. Elle met ainsi en avant la prégnance des politiques environnementales sur les politiques paysagères et les difficultés de leur articulation alimentant la réflexion sur l'expertise et la gestion des paysages ordinaires. L'élargissement de la réflexion à l'échelle du nord-ouest de la France permet de valider les conclusions tirées des exemples bas-normands.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Germaine, Marie-Anne. "De la caractérisation à la gestion des paysages ordinaires des vallées dans le nord-ouest de la France : Représentations, enjeux d’environnement et politiques publiques en Basse-Normandie." Caen, 2009. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00440948.

Full text
Abstract:
En Normandie comme dans l'ensemble du nord-ouest de la France, les vallées offrent des paysages singuliers soumis à des enjeux environnementaux forts (inondations, biodiversité) et des problématiques multiples (déprise agricole, étalement urbain, valorisation des loisirs). Pour rendre compte de leurs spécificités, la recherche s'appuie sur une approche systémique et multiscalaire conciliant les approches matérielle et sensible. La caractérisation des formes visibles repose sur une approche morphologique (analyse spatiale/MNT) et une approche des couvertures du sol (traitement d’image/SPOT5) qui conduit à dégager 11 types de paysages représentatifs. La reconstitution des systèmes de production et de leur trajectoire permet de comprendre le rôle des différentes fonctions (agricole, industrielle, résidentielle) et d'évaluer le poids des héritages dans la diversité des paysages. L'analyse des discours des acteurs locaux (entretien semi-directif, analyse de contenu/WordMapper) rend compte de la complexité des représentations du paysage et permet d'identifier la demande sociale. La confrontation de la dimension matérielle, des modes de production et des représentations révèle des décalages entre les systèmes paysagers contemporains, les attentes des habitants et les modes de gestion mis en place par les politiques publiques. Elle met ainsi en avant la prégnance des politiques environnementales sur les politiques paysagères et les difficultés de leur articulation alimentant la réflexion sur l'expertise et la gestion des paysages ordinaires. L'élargissement de la réflexion à l'échelle du nord-ouest de la France permet de valider les conclusions tirées des exemples bas-normands
In Normandy, like in the Norwest France, valleys contain singular landscapes subjected to strong environmental issues (flood, biodiversity) and various pressures (agricultural decline, urban sprawl, leisure valorisation). In order to reveal the specificity of those landscapes, a comparative method is proposed from the case of valleys of Normandy. Thanks to a systemic and multiscalar approach, the study takes into account the material and subjective dimension of landscape. A morphometric approach (spatial analysis/DEM) and a land cover approach (remote sensing/SPOT5) enables to characterize the visible dimension of landscape and identify 11 representative landscape types. We take into account the roles of the various actors in the landscape production and their evolution in order to evaluate the role of different functions (agricultural, industrial. . . ) and heritages in landscape diversity. Then, we have conduct semi structured interviews with the different actors (inhabitants, farmers …) in order to define different landscape representation models. Discourse analysis (“content analysis” with WordMapper software) allows us to identify social demand. The comparison of landscape characteristics, productive practices and representations reveals gaps between landscape contemporary systems, inhabitant’s expectations and planning policy. It shows the predominance of environmental policies to landscapes ones and reveals difficulties of their articulation. Finally, the study of valleys in Normandy contributes to the reflexion of expertise and management of ordinary landscapes in the north-western France
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Bonamy, Morgane. "Carcajou (Gulo gulo), sociétés et conservation dans le Nord canadien." Thèse, 2019. http://hdl.handle.net/1866/23428.

Full text
Abstract:
Cette recherche propose comme objectif d’étudier les relations entre le carcajou et les populations locales et autochtones du Canada, dans différentes régions d’études et dans un site de conservation ex-situ. Ceci afin de mieux comprendre leurs rapports et interactions avec cet animal et de pouvoir adapter les modes de gestion de l’espèce aux besoins des sociétés mais aussi en fonction du contexte socio-culturel local. Plus particulièrement, cette étude explore d’une part les relations entre Premières Nations et le carcajou, ainsi que les perceptions et les représentations sociales que différents groupes de la société (Ainés, chasseur, trappeurs, enfants autochtones/non-autochtones) ont de cet animal, et d’autre part le rôle que joue cette espèce, en contexte de conservation ex-situ : à savoir dans un jardin zoologique, sur les connaissances et la motivation du public envers la protection du carcajou. Pour ce faire, nous avons utilisées différentes méthodes (entrevues semi-dirigées, questionnaires, dessins, observation participante) sur trois sites d’études en fonction de l’absence/présence du carcajou. Ainsi, nous avons étudié les interactions humains-carcajous dans la région North Slave dans les Territoires du Nord-Ouest auprès des populations non autochtones et autochtones (les Premières Nations Dénée et Métis), où le carcajou cohabite avec les sociétés. Nous nous sommes également intéressés à la représentation du carcajou par les membres de la Nation Naskapie au Nord du Québec et de la Nation Dénée dans les Territoires du Nord-Ouest, où le carcajou n’est plus présent depuis 40 ans. Enfin, un dernier terrain au Zoo de St Félicien au Québec nous a permis d’analyser la place de ce carnivore dans la conservation ex-situ pour le public québécois. Les résultats ont mis en évidence, que les Premières Nations Dénées et Métis possèdent des connaissances très approfondies sur cet animal, qu’elles admirent et respectent, et ont souligné l’importance de la participation des populations et des savoirs traditionnels dans les projets de protection et conservation de cette espèce. L’analyse des connaissances et perceptions des enfants a montré que même si le carcajou ne leur est pas inconnu, de nombreuses lacunes sur l’espèce sont présentes reflétant un manque de connaissance général sur cet animal. Cependant, le carcajou reste un animal relativement bien représenté en dessin par les enfants, même si peu d’enfants connaissent son rôle écologique. Il existe quelques différences dans la représentation de l’animal selon le territoire/province dans lequel les enfants habitent. Les données collectées au sein du zoo ont indiqué que le public, d’une région où le carcajou a disparu, ne connait pas bien le carcajou, bien qu’il évalue positivement l’intérêt de cette espèce au sein du zoo. De manière prometteuse, exposer le grand public à cette espèce dans les zoos ou dans des camps d’été pour enfants semble être un moyen efficace pour promouvoir des attitudes positives à l’égard de cette espèce et encourager le soutien des populations envers sa conservation. Ces résultats montrent qu'il est nécessaire de mener des programmes alternatifs de sensibilisation et d'information du public au vu de la conservation et de la gestion du carcajou, en particulier dans les zones où de nouveaux programmes de gestion peuvent être mis en œuvre, afin d'accroître l'acceptation de cette espèce par la société et de sensibiliser le public à ce carnivore incompris. Cette étude souligne aussi l’importance de la participation des populations locales, adultes et enfants dans les programmes de conservation et gestion des espèces afin de garantir leur succès. De plus, les savoirs traditionnels et leur intégration dans la recherche scientifique devraient bénéficier d'une plus grande valeur. Enfin, les programmes de conservation doivent prendre en compte les souhaits des populations locales et collaborer avec elles, afin d’obtenir un plus grand succès.
The objective of this research is to investigate the relationships between local or First Nation people in Canada and wolverines, in different study areas and an ex-situ conservation site. In doing so, we hope to improve our understanding of these relationships and interactions with this species in order to adapt management policies and improve their fit with society’s needs and the local socio-cultural context. On the one hand, this study explores relations between First Nation peoples and the wolverine as well as the perceptions and social representations of this species by different societal groups (Elders, hunters, trappers, Indigenous/non-Indigenous children). On the other hand, it tries to understand the role played by wolverines in the context of ex-situ conservation (i.e. in a zoo) and knowledge and motivation by the public towards the protection of this species. We addressed these goals through the use of multiple different methods: semi-directed interviews, questionnaires, drawings, and participant observation, and applied these techniques in three separate study sites, both with and without wolverines. For example, we studied human-wolverine interactions in the North Slave region of the Northwest Territories with Indigenous populations (Dene and Métis First Nations), where people share the land with wolverines, gathering information from both adults and children alike. We then contrasted the knowledge and perceptions of these children with those of a second group that no longer have regular contact with this species, the Naskapi Nation in northern Quebec. Finally, at the St Félicien Zoo in Quebec, we qualitatively assessed the willingness of the general public to support conservation measures for this carnivorous species. Results indicated that Dene and Métis First Nations have a very deep knowledge of this species, which they admire and respect, which emphasized the importance of participation by First Nation peoples in the implementation of conservation programs for this species. In analyzing children's knowledge and perceptions, we found that while many children possess a basic knowledge about wolverines, there are numerous gaps in that knowledge which, if filled, may benefit future conservation efforts. Despite these gaps, the wolverine was relatively well represented in drawings by children, though their ecological role may remain be cloudy to some, and differences in their portrayal were apparent among territories/provinces in which children live. Data collected in the zoo indicate that the general public, in a region where wolverines have become extirpated, lack some general knowledge about this species and that the level of knowledge is not equal across the greater public. Promisingly, exposure to wolverines at the zoo or through children's camps does seem to promote positive attitudes towards this species and foster support for their conservation. These results shows that there is a need for increased awareness and public information programs for wolverine conservation, particularly in areas where new management programs may be implemented, to increase social acceptance of this species and raise public knowledge about this misunderstood carnivore. An integration of local populations, both children and adults, is necessary for a better legibility of management of the animal; as well as the valorization of traditional knowledge and its integration in scientific research. For the success of a species management program, it is inevitable to ask the people what they want and support the project. This study emphasizes the importance of participation by local populations, both adults and children, in conservation management plans for their success. Additionally, greater value should be assigned to traditional knowledge and its integration into scientific research. Finally, conservation programs must acknowledge the desires of the local populations and work together with local stakeholders if they wish to succeed.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Messier-, Moreau Laurence. "Constructions et représentation de la classe ouvrière du Nord du Québec à Fermont." Thèse, 2014. http://hdl.handle.net/1866/12000.

Full text
Abstract:
À l'ère de la mondialisation, où la matrice capitaliste continue de dominer, la classification dans les groupes se définit encore en termes de classes, de genres et d'ethnicité. Les transformations causées par la mondialisation actuelle entraînent de nouveaux modes de production, qui à leur tour transforment les modes de définition et de régulation des populations. Le projet d'exploitation du Nord du Québec est un phénomène relativement récent; or, le processus de construction d'une classe sociale n'est pas un phénomène nouveau. La formation des classes sociales étant toujours en évolution, il semble aujourd'hui pertinent de réexaminer les facteurs économiques, sociologiques et historiques des caractéristiques théoriques nécessaires à la construction et à la représentation d'une classe sociale dont l'existence est liée à l'exploitation accrue des richesses naturelles, la classe ouvrière du Nord du Québec.

 À Fermont, dans le Nord du Québec, les compagnies minières emploient depuis 2011 une grande quantité de travailleurs québécois provenant de l'extérieur de la région, des travailleurs permanents non- résidents. Ainsi, la structure sociale construite sur la force de travailleurs locaux est aux prises avec de nouvelles dynamiques de mobilité sociale géographique. Au travail, les femmes et les autochtones sont aussi affectés par les relations des systèmes de pouvoir de la vie quotidienne, car les emplois de l'industrie minière et du domaine de la construction sont socialement et historiquement fondés sur des capitaux sociaux et culturels (blanc et homme). La classe ouvrière du Nord du Québec est redéfinit par son rapport à la migration géographique des travailleurs permanents non- résidents, par ses relations avec les minorités de genre et les minorités autochtones, relations qui engendrent une organisation sociale complexe et hétérogène.
In an increasingly globalized world, where the capitalist model is ubiquitous, the central question in the attempt at group classification concerns the link between the commercialization of a work force and the social stratification of the population in terms of class, gender, and ethnicity. The growing demands of globalization lead to new and innovative modes of production, which in turn transform the dynamics involved in defining and regulating populations. In current national affairs in Canada, this is best exemplified in the debate over the exploitation of Quebec's northern resources. The project to exploit Quebec's northern riches is a relatively recent phenomenon; the process whereby a social class is formed, however, is not. Given the vicissitudes of this process, it seems pertinent to reexamine the economic, sociological and historical elements which influenced the theoretical discourse on a social class whose existence is intrinsically linked with the exploitation of natural resources, namely the workers of northern Quebec. In Fermont, a town located in northern Quebec, mining companies have employed since 2011 a large number of workers coming from other regions of Quebec, known as permanent non-residents. Thus, the balance of the social structure maintained by the local workers is faced with new dynamics of social geographic mobility. In the workplace, women and Native Americans are also affected by the power relations at the interpersonal level in daily life owing to the fact that the jobs in the industrial mining sector and in construction are socially and historically founded on specific social and cultural traits (namely, white and male). The working class of northern Quebec is therefore redefined in its relationships to the permanent non-resident workers as well to its gender and indigenous minorities, relationships which will doubtless engender a complex and heterogeneous social structure.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography