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Journal articles on the topic 'Réseaux de Graphes avec Attention'

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Díaz Villalba, Alejandro. "Comment outiller l’étude des autorités avec l’analyse de réseaux dans les grammaires françaises des XVIe et XVIIe siècles." SHS Web of Conferences 138 (2022): 03003. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/202213803003.

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Abstract:
L’article propose d’outiller, par le recours à l’analyse de réseaux, l’étude des références, c’est-à-dire les mentions et les citations d’autorités dans les textes métalinguistiques. Il s’agit, d’une part, de présenter les principes méthodologiques qui ont présidé à l’élaboration d’une visualisation sous forme de graphes de réseau : la modélisation et la construction d’une base de données de références et la génération du graphe dans un logiciel approprié. Il est question, d’autre part, de décrire les aspects liés à l’interprétation des graphes de réseaux, le but étant d’explorer le potentiel de l’outil dans l’histoire des idées linguistiques.
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Bonnet, Nicolas. "Résilience d’un territoire face au chômage : les réseaux d’entreprises innovantes sur Montpellier." Nouvelles perspectives en sciences sociales 5, no. 1 (November 23, 2009): 97–115. http://dx.doi.org/10.7202/038625ar.

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Abstract:
Résumé L’objectif de l’article est d’évaluer la résilience d’un territoire face à des perturbations économiques, ici l’aire urbaine de Montpellier, au travers de l’étude de la morphologie des réseaux d’entreprises locales. Pour réaliser cette analyse, nous avons mené un recensement des dépôts communs de brevets des entreprises innovantes locales. Cette approche a permis une modélisation de ces réseaux avec la théorie des graphes sur plusieurs plages temporelles. Au final, cette analyse permet de mettre en évidence au sein de ces réseaux locaux d’innovation le rôle joué par des entreprises-pivots dans la résilience d’un territoire, notamment en termes de pérennité de son tissu entrepreneurial innovant mais également de niveau d’emploi.
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Vazquez, J., M. François, and D. Gilbert. "Gestion en temps réel d'un réseau d'assainissement : vérification de l'optimalité et de l'applicabilité de la théorie des graphes par rapport à la programmation linéaire mixte." Revue des sciences de l'eau 16, no. 4 (April 12, 2005): 425–42. http://dx.doi.org/10.7202/705516ar.

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Abstract:
Dans le cas de la gestion en temps réel des réseaux d'assainissement, la première étape peut, par exemple, consister à vérifier qu'une manipulation des organes de contrôle tels que les vannes et pompes est capable de minimiser les déversements vers le milieu naturel. Cette gestion, que l'on appellera " gestion de référence ", permet de déterminer les stratégies de commande sur toute la durée de l'événement pluvieux connu à l'avance. Ce calcul se fait donc à la fin de l'événement pluvieux et permet de dire ce qui aurait pu être fait avec les organes de régulation en terme de minimisation des volumes déversés. La programmation linéaire par les graphes et la programmation linéaire mixte permettent de déterminer une solution optimale. Cet article s'intéresse à la vérification de l'optimalité et à l'applicabilité de la programmation linéaire par les graphes comparée à la programmation linéaire mixte dans le cas de la " gestion de référence " sur le réseau d'assainissement de Saverne (France). En comparant les volumes déversés par ces deux techniques d'optimisation sur 34 événements pluvieux, nous pouvons confirmer que l'approche par les graphes ne donne pas toujours le minimum global. Les résultats ont montré que la programmation linéaire mixte fournit des temps de calcul qui peuvent atteindre plus de 24 heures. Par contre, l'approche par les graphes permet un temps de calcul de l'ordre de 5 minutes en moyenne avec un minimum global en terme de volume déversé atteint qui n'excède pas 5% par rapport à la solution fournie par la programmation linéaire mixte.
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Vanderhaegen, Frédéric. "Pédagogie active et inclusive pour l’analyse de dangers de systèmes d’aide à la conduite basée sur la recherche de dissonances." J3eA 21 (2022): 2053. http://dx.doi.org/10.1051/j3ea/20222053.

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Abstract:
Cet article propose une adaptation des modules « analyse des risques ferroviaires et ingénierie mécanique » et « diagnostic de systèmes homme-machine appliqué aux systèmes ferroviaires ou guidés » de formation à distance du parcours INERSYG (Ingénierie Ferroviaire et Systèmes Guidés) du Master Transports Mobilités Réseaux de l’Université Polytechnique Hauts-de-France. A partir d’études de cas impliquant des aides à la conduite, il s’agit de déterminer les modes de fonctionnement et d’usage en s’appuyant sur différents formalismes tels que celui des arbres de défaillance, celui des réseaux de Petri, celui de bases de règles ou celui des graphes causaux. Les cas sont issus de témoignages d’expert, d’utilisateur ou via les réseaux sociaux par exemple. Ils font l’objet d’une analyse de danger approfondie suivant une démarche de pédagogie active et inclusive avec des groupes d’étudiants en dernière année de Master. Il s’agit d’identifier des dissonances, i.e. des conflits d’autonomie en termes de connaissances, de disponibilité ou de possibilités d’action pour un même décideur ou entre décideurs. Les résultats sont encourageants et permettent à chacun de découvrir des scénarios potentiellement dangereux relatifs à l’usage de systèmes d’aide à la conduite.
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THIERRY, Chloé, and Laure SANTONI. "Prise en compte des réseaux écologiques par les entreprises grâce à la modélisation de la connectivité avec Graphab." Sciences Eaux & Territoires, no. 46 (October 29, 2024): 8110. http://dx.doi.org/10.20870/revue-set.2024.46.8110.

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Abstract:
La fragmentation et la destruction des habitats naturels résultant des activités humaines jouent un rôle majeur dans le déclin de la biodiversité. Restaurer les continuités écologiques est un bon moyen d’action pour limiter ces impacts, et les entreprises, gestionnaires de foncier, sont concernées par ces enjeux. Cet article expose les choix méthodologiques à effectuer lors des différentes étapes de la modélisation de la connectivité par la théorie des graphes (avec le logiciel Graphab) ainsi que différents contextes d’utilisations de celle-ci pour des sites d’entreprises. La modélisation de la connectivité, bien que présentant quelques limites, peut ainsi être très utile à une entreprise en tant qu’outil d’aide à la décision pour déterminer des objectifs d’aménagement, de conservation ou de gestion sur leurs sites, dans l’objectif d’une meilleure prise en compte des réseaux écologiques.
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CLAUZEL, Céline, Christophe EGGERT, Simon TARABON, Lili PASQUET, Gilles VUIDEL, Marion BAILLEUL, Claude MIAUD, and Claire GODET. "Analyser la connectivité de la trame turquoise : définition, caractérisation et enjeux opérationnels." Sciences Eaux & Territoires, no. 43 (October 16, 2023): 67–71. http://dx.doi.org/10.20870/revue-set.2023.43.7642.

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Abstract:
Revue Sciences Eaux & Territoires - Vient de paraître en ligneLa fragmentation du paysage se matérialise par une rupture de connexion au sein des réseaux écologiques. Le concept de trame verte et bleue est apparu comme un outil de protection et de restauration des continuités écologiques dans les territoires. De nouvelles trames écologiques ont récemment été proposées pour identifier d’autres discontinuités écologiques effectives. C’est notamment le cas de la trame turquoise associant la trame bleue et la partie de la trame verte en interaction fonctionnelle. La trame turquoise regroupe ainsi différents types d’habitats aquatiques et terrestres dont dépendent de nombreuses espèces d’amphibiens, d’odonates et autres invertébrés ou encore de chiroptères. Cette nouvelle trame bénéficie d’une attention croissante dans le monde opérationnel, alors même que sa définition et les méthodes de caractérisation ne sont pas encore stabilisées. Cet article propose de contribuer à une meilleure définition et compréhension de la trame turquoise. S’appuyant sur la méthode des graphes paysagers, aujourd’hui largement utilisée pour modéliser les réseaux écologiques et mesurer leur connectivité, le projet INTERFACE a permis le développement d’un protocole innovant de réseau multi-habitats pour tenir compte de l’hétérogénéité des habitats dans l’évaluation de la connectivité de la trame turquoise. Il permet ainsi d’aller au-delà de la délimitation d’une zone tampon autour des cours d’eau et d'identifier les zones fonctionnelles à préserver, les zones vulnérables et les points de conflits où il serait intéressant de restaurer des habitats aquatiques et/ou terrestres pour améliorer les connectivités.
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Girard, Guillaume. "Représentation de la sexualité et des pratiques sexuelles à l’ère des réseaux sociaux dans Satyriasis : (mes années romantiques) de Guillaume Lambert." Voix Plurielles 15, no. 2 (December 9, 2018): 109–22. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v15i2.2078.

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Abstract:
Cet article propose une analyse de la représentation des pratiques sexuelles et de la sexualité du narrateur du roman Satyriasis : (mes années romantiques), publié en 2015 par l’écrivain québécois Guillaume Lambert. Pour ce faire, une attention particulière est accordée aux comportements sexuels du narrateur, qui cherche à surmonter sa rupture amoureuse avec Paolo en multipliant les rencontres grâce aux réseaux sociaux. L’objectif est de faire ressortir le rapport que le narrateur entretient avec la sexualité et la façon dont les sites et applications de rencontre auxquels il recourt influencent ses comportements sexuels. Les concepts de dispositif (Agamben), de capital érotique (Hakim), d’orientations intimes de soi (Bozon), d’échange économico-sexuel (Tabet), d’ère pharmacopornographique (Preciado) ainsi que de circuit productif excitation-frustration-excitation (Preciado) sont mobilisés pour rendre compte du mal-être affectivo-sexuel du narrateur.
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Foisy, Catherine. "Et si le salut venait aussi du Sud « missionné » ? Itinéraire de L’Entraide missionnaire (1950-1983)." Articles 79, no. 1 (March 18, 2013): 117–29. http://dx.doi.org/10.7202/1014857ar.

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Abstract:
Ce texte analyse le parcours de L’Entraide missionnaire du point de vue de ses réseaux en portant une attention particulière à la manière dont ceux-ci s’internationalisent au cours des années 1960. Ce faisant, l’organisation établit et consolide des collaborations avec les théologiens et praticiens du Tiers-monde et du Québec, principalement issus des missions catholiques québécoises et de la coopération internationale. Dès 1968, L’Entraide opère un changement assez radical de vision du monde. Prenant dorénavant parti pour les plus pauvres, ce sont les idées-forces de la conscientisation, du dialogue, de l’inculturation et de la libération que l’organisation diffuse désormais auprès de centaines de Québécois engagés dans des luttes sociales et des groupes communautaires. Ainsi, L’Entraide donnera l’occasion à des Québécois de se familiariser avec des courants de pensée et de pratiques, mais aussi d’intégrer ces manières différentes de penser collectivement le monde contemporain.
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Coulon, Damien. "Conflits, réseaux marchands et Consulats de mer en Catalogne à la fin du Moyen Âge." Réseaux, clientèles et associations dans les espaces hispaniques, no. 7 (October 20, 2022): 11–20. http://dx.doi.org/10.57086/sources.322.

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Abstract:
Conflits, réseaux marchands et Consulats de mer en Catalogne à la fin du Moyen Âge — Plusieurs études ont déjà mis en valeur la notion de réseau et son caractère essentiel pour rendre compte du déploiement des négociants catalans à la fin du Moyen Âge. La force des liens qui les unissaient reposait en particulier sur certaines pratiques marchandes, mais également sur des institutions dont certaines ont suscité une moindre attention de la part des historiens, bien qu’elles aient joué un rôle clé dans la constitution et la consolidation de ces réseaux. Tel est en particulier le cas des consulats de la mer – à ne pas confondre avec les consulats outre-mer – dont les fonctions ont été progressivement définies dans les principaux ports de la couronne d’Aragon – Barcelone, Valence et Majorque – aux XIIIe et XIVe siècles. Ils se spécialisèrent en effet dans les fonctions de défense des intérêts marchands, puis à partir de 1348, dans un rôle de justice et d’arbitrage des conflits entre négociants, consolidant ou contribuant à ressouder les liens entre ceux qui dépendaient de ces institutions urbaines. Parallèlement se développa un code juridico-maritime commun progressivement consigné dans le fameux Llibre del consolat de mar, qui, lui aussi, constituait une référence commune aux marchands de la Couronne et contribua à la cohésion des vastes réseaux qui se tissaient parmi eux.
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Crézégut, Anthony. "Sur une impossible histoire du marxisme à Paris : un monde éditorial français « provincialisé » ?" Actuel Marx 75, no. 1 (April 8, 2024): 149–67. http://dx.doi.org/10.3917/amx.075.0149.

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Abstract:
L’édition de l’ Histoire du marxisme n’aura pas lieu en France. Pourtant le projet que mena à bien Einaudi en Italie au tournant des années 1970-1980 était un projet franco-italien, et même international, impliquant entre autres Eric Hobsbawm et Perry Anderson, qui garderont une rancœur tenace envers leurs homologues français. Cet article retrace, archives et entretiens à l’appui, la généalogie de ce projet avorté, voire, à tout croire, sabordé. La réalité est plus nuancée, et impose de tenir compte des stratégies fluctuantes d’acteurs institutionnels, du monde de l’édition et de l’université, au gré des modes parisiennes, des opportunités culturelles, et des adversités politiques en France et dans l’espace international. Une attention particulière est portée aux dilemmes des acteurs individuels, portant ou bloquant ce projet, d’abord Lucien Goldmann et ses réseaux européens de théoriciens critiques (École de Francfort, gramsciens, humanistes d’Europe de l’Est), puis Pierre Nora, François Furet, Jacques Le Goff avec une équipe d’historiens internationaux, tournée vers les États-Unis, d’Arno Mayer à Moshe Lewin.
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Meillon, Bénédicte. "Voulay-vous éc(h)opoétizay aveck moy ?" Ecozon@: European Journal of Literature, Culture and Environment 11, no. 2 (September 27, 2020): 17–25. http://dx.doi.org/10.37536/ecozona.2020.11.2.3502.

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Abstract:
L’émergence d’un vif intérêt en France pour l’écocritique prête à débat quant à de potentielles spécificités françaises dans ce champ d’études. Nombre d’universitaires francophones se sont emparés du terme « écopoétique ». Certain.es revendiquent une attention plus fine portée à la texture poétique de la littérature, contrairement aux anglophones qui resteraient selon eux plus focalisés sur des aspects idéologiques et thématiques de la littérature environnementale. En m’appuyant sur ma propre expérience liminaire en tant qu’universitaire bilingue et biculturelle, et ayant été formée aux études anglophones à l’Université française mais avec un socle de lectures émanant surtout sur la culture anglophone, je propose ici un essai sous forme de récit, où j’entretisse les divers fils culturels avec lesquels j’ai appris à composer. Je cherche ainsi à démêler les influences multiculturelles enchevêtrées dans mes travaux de recherche en écopoétique et écoféminisme, autre courant écocritique qui fut largement ignoré en France, soudain en vogue aujourd’hui. En outre, cet essai dessine certaines des tendances et initiatives récentes et pionnières en France qui rassemblent les universitaires et divers réseaux autour de l’écocritique francophone, actuellement en plein essor. Pour finir, j’éclaire certains des travaux entrepris au sein de l’atelier d’écopoétique, d’écocritique et d’écoanthropologie de l’Université de Perpignan Via Domitia, à présent baptisé OIKOS, et je synthétise les lignes directrices dont nous pensons qu’elles peuvent déboucher sur une recherche novatrice.
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Capgras, D. "L’entretien post-natal précoce : utopie ou évidence ?" European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 57. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.148.

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Abstract:
Les sorties de plus en plus précoces des maternités, l’isolement sociétal des parents, soulèvent la nécessité d’un accompagnement en sortie de maternité qui pour l’instant est proposé de façon ponctuelle. Des études menées par les associations d’usagers et les constats des professionnels eux-mêmes démontrent la nécessité d’organiser un soutien des parents en post-partum. L’entretien post-natal précoce, proposé depuis 2005 dans des réseaux de périnatalité en France se propose de prendre soin des parents à cette phase du post-partum, si importante et si délicate pour la parentalité et le petit humain en construction. Cette intervention, comme l’Entretien Prénatal Précoce, offre de la continuité et de la cohérence, qualités au fondement même de la sécurité émotionnelle de la « parentalité naissante ». La grossesse, l’accouchement et la naissance d’un enfant sont probablement les moments de vie les plus marquants dans la vie d’une femme, à l’origine de nombreux bouleversements physiques et psychiques. Donner la parole, observer les premiers liens, rassurer les parents et renforcer leurs capacités, repérer les premiers signes ou les éléments favorisants de dépression du post-partum, faire lien avec les acteurs du réseau en confiance avec les parents sont les objectifs de cet entretien. C’est aussi un des rares moments ou une attention et la parole sont données aux pères. Est-il réaliste de généraliser cette intervention et qu’en est-t-il des politiques publiques concernant cette action ?
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Marty, Frédéric. "Quand les séries quotidiennes françaises mettent en scène « la politique »." Quaderni 113 (2024): 31–46. https://doi.org/10.4000/13jtk.

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Abstract:
Alors qu’elles ne sont pas des séries à proprement parler « politiques », le succès d’audience des séries quotidiennes françaises (SQF) interroge néanmoins les processus de circulation du politique au sein des espaces générés par leurs récits et en ligne. Dans le cadre de cet article, nous chercherons à comprendre comment ces séries mettent en scène « la politique » à travers l’incarnation des personnalités politiques, des séquences électorales et le développement du « placement d’idées » en lien avec les institutions gouvernementales. Aussi, nous porterons une attention particulière aux dispositifs transmédiatiques que les SQF déploient et, plus largement, à la façon dont le public en fait une voie de mise en débat politique. Nous illustrerons dans un premier temps la façon dont les SQF mettent en scène « les politiques », puis comment la mise en scène de « la politique » passe avant tout par la politisation du quotidien et la mise en avant d’une activité avant tout collective et communautaire. Enfin, nous reviendrons sur la façon dont ce « nouvel espace » fait coexister paroles profanes et politiques à travers la mise en débat des SQF sur les réseaux sociaux numériques notamment.
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Pelletier, Émilien. "Les aires marines protégées : évolution récente et perspectives de développement." Conservation et gestion 142, no. 2 (June 5, 2018): 167–81. http://dx.doi.org/10.7202/1047157ar.

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Abstract:
Les aires marines protégées (AMP) sont au coeur des efforts de conservation des écosystèmes marins entrepris au cours des 40 dernières années. Après un bref historique du développement du concept d’AMP, cet article aborde les diverses approches qui ont été proposées pour classifier les AMP selon leurs objectifs de conservation, leurs usages et leurs caractéristiques géomorphologiques et océanographiques. Nous examinons ensuite trois exemples de développement de réseaux d’AMP : l’Australie, la Californie et le Canada. Les Australiens ont été les pionniers dans la mise en place des AMP dès le début des années 1970. Ensuite viennent les Californiens, qui ont déployé des efforts de concertation exceptionnels pour parvenir à protéger adéquatement plus de 1 000 km de leurs côtes fortement développées. Plus récemment, les Canadiens ont commencé à travailler à la protection de leurs écosystèmes marins les plus fragiles, avec en tête l’échéance de 2020 pour la protection de 10 % de leurs eaux marines. Une attention particulière est portée ici au parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, présenté comme un cas unique de concertation entre les différents ordres de gouvernements et les intervenants du milieu. Les éléments clés du succès de l’implantation des AMP sont examinés en détail, et quelques leçons en sont tirées.
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Young-Bernier, Marielle, Annick N. Tanguay, François Tremblay, and Patrick S. R. Davidson. "Age Differences in Reaction Times and a Neurophysiological Marker of Cholinergic Activity." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 34, no. 4 (November 2, 2015): 471–80. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980815000409.

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Abstract:
RÉSUMÉLa détérioration du système cholinergique lors du vieillissement normal semble contribuer au déclin de l’attention avec l’âge. Nous avons examiné l’effet potentiel de l’âge sur la performance au « Attention Network Test » (ANT) ainsi que sur la variabilité intra-individuelle dans la vitesse des réponses à une tâche go/no-go et à une tâche de temps de réaction (TR) à choix multiples chez un groupe de jeunes adultes et de personnes âgées en santé. Nous avons ensuite examiné si un marqueur neurophysiologique de l’activité cholinergique dérivé de la stimulation magnétique transcrânienne (i.e., inhibition afférente à courte latence; IACL) était associé à la performance. Les personnes âgées montraient un ralentissement au ANT ainsi qu’une plus grande variabilité intra-individuelle que les jeunes adultes à la tâche de TR à choix multiples, mais il n’y avait pas de différence liée à l’âge dans les scores reflétant les réseaux attentionnels du ANT (vigilance, orientation aux stimuli et contrôle exécutif). Les niveaux de IACL étaient diminués chez les personnes âgées, mais ils n’étaient pas associés à la performance. Il est possible que des relations entre le marqueur de l’activité cholinergique et l’attention émergent seulement en cas de déficits de neurotransmission sévères. D’autres mécanismes corticaux pourraient aussi être plus fortement associés aux fonctions liées à l’attention.
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Mook, Laurie. "Performance management, impact measurement and the sustainable development goals: The fourth wave of integrated social accounting?/Gestion de la performance, mesure de l'impact et les objectifs de développement durable: la quatrième vague de comptabilité sociale intégrée?" Canadian Journal of Nonprofit and Social Economy Research 11, no. 2 (December 17, 2020): 15. http://dx.doi.org/10.29173/cjnser.2020v11n2a353.

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Abstract:
Integrated social accounting places social and environmental performance alongside financial performance. This is in contrast to supplemental social accounting reports, which are separate from the financial reporting and often used as marketing and public relations devices. It is possible to identify different ‘waves’ of integrated social accounting, starting with the first wave in the 1970s, the second wave in the 1990s, and the third wave in the 2000s. Today, with the popularization of the United Nations Sustainable Development Goals 2030 agenda, we may be entering the fourth wave. The Sustainable Development Goals (SDGs) provide a common language and shared purpose for a multitude of actors, spanning networks, organizational types, and geographical levels. This article proposes an integrated social accounting model that focuses organizational attention on the internal and external impacts of their activities, through the lens of the SDGs. La comptabilité sociale intégrée place la performance sociale et environnementale aux côtés de la performance financière. Cela contraste avec les rapports supplémentaires de comptabilité sociale, qui sont séparés des rapports financiers et souvent utilisés comme dispositifs de marketing et de relations publiques. Il est possible d’identifier différentes «vagues» de comptabilité sociale intégrée, à commencer par la première vague des années 1970, la deuxième vague des années 1990 et la troisième vague des années 2000. Aujourd'hui, avec la popularisation du programme des Nations Unies pour le développement durable à l'horizon 2030, nous entrons peut-être dans la quatrième vague. Les objectifs de développement durable (ODD) fournissent un langage commun et un objectif commun à une multitude d'acteurs, couvrant des réseaux, des types d'organisations et des niveaux géographiques. Cet article propose un modèle de comptabilité sociale intégré qui concentre l'attention sur les impacts internes et externes des activités organisationnelles à travers la lentille des ODD.
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Bastien, Pascal, and Guillaume Mazeau. "Faire peuple." Études françaises 54, no. 3 (January 18, 2019): 83–106. http://dx.doi.org/10.7202/1055652ar.

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Abstract:
Siméon-Prosper Hardy (1729-1806) est un ancien libraire de la rue Saint-Jacques, petit notable bien connu des circuits jansénistes. Adrien Duquesnoy (1759-1808) est député du Tiers-État aux États généraux réunis à Versailles en mai 1789. Les deux ont rédigé des centaines de pages de notes, d’observations, de témoignages et de récits d’événements sur lesquelles Pascal Bastien (Hardy) et Guillaume Mazeau (Duquesnoy) se sont penchés. Souvent présentés comme des « journaux », les manuscrits constituent surtout des notes à partager, par cahiers, lettres ou lectures publiques, dans les réseaux où l’un et l’autre s’inscrivent. Hardy est membre du district des Mathurins et a participé, en avril 1789, aux assemblées du Tiers-État : il suit donc les travaux de Versailles avec attention. Hardy et Duquesnoy offrent ainsi, dans un intéressant jeu de miroir, un regard sur Paris et Versailles. Sur les mêmes événements, les témoignages diffèrent largement et proposent une vision beaucoup plus complexe de la Révolution que celle à laquelle on l’a souvent réduite. En croisant leur récit parallèle de la Révolution, de mai à octobre 1789, il devient possible de comprendre le parcours, les regards et les temporalités différents, de deux « révolutionnaires ordinaires ». Un regard parallèle sur les pratiques d’écriture, sur la conscience historique et sur la citoyenneté vécue, sera ainsi présenté à travers l’écriture immédiate des premiers mois de la Révolution.
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Gomes, Saul António. "O nascimento do concelho da Batalha." Revista de História da Sociedade e da Cultura 1 (November 30, 2001): 381–410. https://doi.org/10.14195/1645-2259_1_13.

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Abstract:
Cette étude analyse le processus historique de la constitution de la municipalité de Batalha, consacrée par une charte royale datée de 1500. Après une description des principaux modèles de peuplement et d’organisation des municipalités dans l’espace géographique de la province d’Estremadura du XIIe au XIVe siècle, l’auteur examine le cas particulier de la localité de Batalha, née à l’ombre du Monastère de Santa Maria da Vitória, dont la construction a commencé vers l’année 1386. Tout au long du XVe siècle, la population locale établit des liens d’identité sociale, culturelle, institutionnelle et politique. Vers 1450, les habitants fixent les lignes de démarcation de la municipalité, à l’insu des autorités légales compétentes. Néanmoins, la municipalité de Batalha ne verrait le jour que 50 années après cet épisode, grâce à la persistance des forces oligarchiques locales qui n’ont cessé de revendiquer l’établissement d’une nouvelle municipalité au sein du district de Leiria. Ces prétentions ont trouvé un bon accueil dans le contexte favorable de l’évolution politique de la fin du XVe siècle. En effet, avec l’arrivée au trône du roi D. Manuel Ier, un processus de réformes administratives a été initié, notamment dans le domaine des réseaux de pouvoirs locaux. D’autre part, ce monarque a accordé une attention particulière au Monastère de Batalha, panthéon dynastique des générations royales précédentes, auquel il aspirait à accorder une plus grande importance politique. On souhaitait ainsi développer dans la localité de Batalha une dignitas symbolique qui puisse correspondre à la signification politique et mémoriale du mausolée de la dynastie d’Aviz qui y fut érigé.
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CHATELLIER, V., P. MAGDELAINE, and Y. TRÉGARO. "La compétitivité de la filière volaille de chair française : entre doutes et espoirs." INRA Productions Animales 28, no. 5 (January 14, 2020): 411–28. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2015.28.5.3043.

Full text
Abstract:
La filière avicole française, qui bénéficie encore d’une croissance de la demande intérieure, a enregistré une baisse de sa production au cours de la dernière décennie, surtout en dindes. Cette évolution traduit une perte de compétitivité par rapport à d’autres pays, notamment européens, particulièrement structurés en termes productif et industriel et dynamiques en termes d’innovations et de réseaux commerciaux. Les importations françaises de viande de volailles, qui proviennent en priorité de pays voisins (Allemagne, Belgique et Pays-Bas) et beaucoup plus marginalement des grands acteurs du commerce mondial (Brésil, USA, Thaïlande…), sont devenues préoccupantes. Elles représentent, en 2014, plus de 30% de la consommation intérieure contre un peu moins de 15% en 2000. Si la balance commerciale de la France en viande de volailles avec les pays tiers (hors Union Européenne) demeure positive, rien n’est acquis pour le futur. A court terme, la mise à zéro des restitutions n’a pas encore produit tous ses effets et les exportateurs français ont bénéficié depuis mi-2014 d’une parité entre l’euro et le dollar favorable. A moyen terme, la concurrence entre les grandes zones exportatrices pourrait s’accentuer en raison des différentiels de compétitivité, de l’ouverture croissante des marchés et de la sensibilité des flux commerciaux à l’évolution des parités monétaires. Le nombre de pays clients de la France est limité, ce qui accentue le niveau de dépendance à des considérations ciblées d’ordre géopolitique ou économique. Enfin, l’évolution récente des règles européennes relatives aux aides à l’export peut fragiliser les produits historiquement bénéficiaires. En conclusion, une attention est portée aux principales raisons d’espérer pour la filière avicole française : une forte dynamique de la demande mondiale ; un marché français à forte valeur ajoutée sur certains créneaux (volaille de qualité) ; l’amorce d’une restructuration de la filière française qui devrait favoriser une reconquête au moins partielle du marché domestique.
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Nakhaie, M. Reza. "Electoral Participation in Municipal, Provincial and Federal Elections in Canada." Canadian Journal of Political Science 39, no. 2 (June 2006): 363–90. http://dx.doi.org/10.1017/s000842390606015x.

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Abstract:
Abstract.The purpose of this paper is to highlight the importance of social relations or social capital for voting turnout at three levels of Canadian government, paying particular attention to social contexts, socio-demographics and socio-economic forces. The data source is the Public Use Microdata File from theNational Survey of Giving, Volunteering and Participation, administered by Statistics Canada (2001). Results provide support for social capital theory. Those who donate to charities and/or volunteer have a stronger propensity to vote than their counterparts. Two other measures of social capital, social networks and participation in religious activities, are also related to turnout. However, their effects are comparatively modest. Among the social bases of social capital, community rootedness is an important predictor of turnout. Civic engagement or attentiveness to current affairs also significantly increases voter turnout at all levels of Canadian government. Finally, standard socio-economic and demographic predictors of political participation do show independent effects on turnout. However, with the exception of age, these predictors are not as consistent or as strong as social capital measures in explaining turnout. Theoretical and policy implications of the findings are discussed.Résumé.L'objectif de cette étude est de souligner l'importance des relations sociales ou “ capital social ” en ce qui concerne la participation aux élections municipales, provinciales et fédérales au Canada, en prêtant une attention particulière aux contextes sociaux et aux forces socio-démographiques et socio-économiques. Nos données proviennent du fichier de microdonnées à grande diffusion del'Enquête nationale sur le don, le bénévolat et la participation, administré par Statistique Canada (2001). Les résultats vérifient la théorie du capital social. Les gens qui font des dons aux organismes de bienfaisance ou font du bénévolat ont une tendance plus marquée à voter que les autres. Deux autres mesures de capital social, l'appartenance à des réseaux sociaux et la participation à des activités religieuses, ont aussi une corrélation positive avec la participation électorale. Leur impact est cependant relativement limité. Parmi les composantes du capital social, l'enracinement dans la communauté est un indicateur important de participation. L'engagement dans la vie civique ou un intérêt marqué pour les affaires courantes augmentent aussi d'une façon significative la participation aux élections à tous les niveaux gouvernementaux. Finalement, il s'avère que les variables explicatives socio-économiques et démographiques standard de la participation politique ont des effets indépendants sur le vote. Toutefois, à l'exception de l'âge, ces variables ne sont ni aussi constantes ni aussi déterminantes que les mesures du capital social pour expliquer la participation. Nous discutons dans cet article les implications théoriques et politiques de nos conclusions.
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Choinière, Isabelle. "De la médiation phénoménologique: le corps collectif comme forme poétique performative permise par la dissolution de la frontière psychocorporelle." Repertório, no. 28 (December 5, 2017): 134. http://dx.doi.org/10.9771/r.v0i28.25004.

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Abstract:
<p class="p1">Résumé:<span class="Apple-converted-space"> </span></p><p class="p3">Cet article vise à examiner une approche de recherche-création qui avait pour but de développer une vision différente du corps performatif à travers son contact avec la technologie, et ceci en portant une attention particulière sur la réintroduction du corps et son intelligence spécifique dans la compréhension et la construction du rapport somatique et technologie. Cet article défend l’hypothèse que la technologie, utilisée dans ces expérimentations comme une physicalité (Leroi-Gourhan 1971, 1973), devient l’activateur d’un processus de reconfiguration sensori-perceptuel qui aura le potentiel de développer, non pas une seule corporéité, mais de multiples nouvelles corporéités issues de la modification physique et phénoménologique de l’effet de la technologie sur le corps performatif en mouvement. Pour faire l’examen de ces altérations et émergences, l’analyse se fera sous l’angle de la corporéité, soit une interprétation ontologique plus récente du corps performatif (Bernard, 2001; Perrin, 2006), qui propose de comprendre le corps comme une ouverture, un carrefour d’influences et de relations, une réalité mouvante faite de réseaux d’intensités (Deleuze; Guattari, 1980; Merleau- Ponty, 1945). Je propose d’analyser ces manifestations de la corporéité qui deviennent possibles par un déplacement ontologique du corps lorsqu’il est sous l’action, et activé, par la technologie. C’est donc une approche qui prend en compte une ontologie en mouvance. Le modèle performatif du ‘corps collectif physique’ a été développé pour expérimenter cette ontologie. Il s’est notamment inspiré du concept de dissolution de la frontière pyschocorporelle développé dans les analyses de Suely Rolnik (2006, 2007a, 2007b) et de Guy Brett (2004) portant sur le travail de l’artiste brésilienne Lygia Clark (Luz, 1975; Rolnik; Diserens, 2005). En suivant ce processus analytique, nous serons en mesure de suggérer que ce déplacement ontologique du corps – rendant possible la prise en compte de sa médiation –, amène l’évolution de la corporalité d’où émergera différentes formes de corporéité.<span class="Apple-converted-space"> </span></p><p class="p3"><span class="Apple-converted-space"><span class="s2">Mo</span>ts clés<span class="s1">:<span class="Apple-converted-space"> </span></span>Art scénique. Performance. Technologie. Somatique. Corporéité.<span class="Apple-converted-space"> </span></span></p><p class="p3"><span class="Apple-converted-space"><span class="Apple-converted-space"><br /></span></span></p><p class="p3"><span class="Apple-converted-space"><span class="Apple-converted-space">MEDIAÇÃO FENOMENOLÓGICA: O CORPO COLECTIVO COMO FORMA POETICA PERFORMATIVA PERMITIDA PELA DISSOLUÇÃO DA FRONTEIRA PSICOCORPORAL</span></span></p><p class="p2"><em>Resumo:<span class="Apple-converted-space"> </span></em></p><p class="p3"><em>Este artigo pretende examinar uma abordagem de pesquisa-criação que visa desenvolver uma visão diferente do corpo performativo através do seu contato com a tecnologia, e isso com especial atenção para a reintrodução do corpo e sua inteligência específica na compreensão e na construção do relatório somático e da tecnologia. Este artigo defende a hipótese de que a tecnologia, usada nessas experiências como fisicalidade (Leroi-Gourhan, 1971, 1973), se torna o ativador de um processo de reconfiguração sensorial-perceptual que terá o potencial de desenvolver, não apenas um corporeidade, mas múltiplas novas corporeidades resultantes da modificação física e fenomenológica do efeito da tecnologia no corpo performativo em movimento. Para examinar essas alterações e emergências, a análise será feita a partir do ângulo da corporeidade, uma interpretação ontológica mais recente do corpo performativo (Bernard, 2001, Perrin, 2006), que se propõe a entender o corpo como uma abertura, uma encruzilhada de influências e relações, uma realidade itinerante composta de redes de intensidades (Deleuze, Guattari, 1980, Merleau-Ponty, 1945). Proponho analisar essas manifestações de corporalidade que se tornam possíveis através de um movimento ontológico do corpo quando está sob a ação e ativada pela tecnologia. É, portanto, uma abordagem que leva em consideração uma ontologia em movimento. O modelo performativo do “corpo físico coletivo” foi desenvolvido para experimentar esta ontologia. Em particular, ele se inspirou no conceito de dissolução da fronteira psicocorporal desenvolvida nas análises de Suely Rolnik (2006, 2007a, 2007b) e Guy Brett (2004) sobre o trabalho da artista brasileira Lygia Clark (Luz, 1975) Rolnik, Diserens, 2005). Ao seguir este processo analítico, seremos capazes de sugerir que esse deslocamento ontológico do corpo - permitindo levar em consideração sua mediação - produz a evolução da corporalidade a partir da qual surgirão diferentes formas de corporeidade.<span class="Apple-converted-space"> </span></em></p><p class="p4"><span class="s1"><em>P</em></span><em>alavras</em><span class="s1"><em>-</em></span><em>chave</em><span class="s1"><em>:<span class="Apple-converted-space"> </span></em></span><em>Arte Cênica. Performance. Tecnologia. Somática. Corporeidade.<span class="Apple-converted-space"> </span></em></p><p class="p4"> </p>
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Teufl, Elmar, and Stephan Wagner. "Spanning forests, electrical networks, and a determinant identity." Discrete Mathematics & Theoretical Computer Science DMTCS Proceedings vol. AK,..., Proceedings (January 1, 2009). http://dx.doi.org/10.46298/dmtcs.2699.

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Abstract:
International audience We aim to generalize a theorem on the number of rooted spanning forests of a highly symmetric graph to the case of asymmetric graphs. We show that this can be achieved by means of an identity between the minor determinants of a Laplace matrix, for which we provide two different (combinatorial as well as algebraic) proofs in the simplest case. Furthermore, we discuss the connections to electrical networks and the enumeration of spanning trees in sequences of self-similar graphs. Nous visons à généraliser un théorème sur le nombre de forêts couvrantes d'un graphe fortement symétrique au cas des graphes asymétriques. Nous montrons que cela peut être obtenu au moyen d'une identité sur les déterminants mineurs d'une matrice Laplacienne, pour laquelle nous donnons deux preuves différentes (combinatoire ou bien algébrique) dans le cas le plus simple. De plus, nous discutons les relations avec des réseaux électriques et l'énumération d'arbres couvrants dans de suites de graphes autosimilaires.
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Duval, Art M., Caroline J. Klivans, and Jeremy L. Martin. "Cuts and Flows of Cell Complexes." Discrete Mathematics & Theoretical Computer Science DMTCS Proceedings vol. AS,..., Proceedings (January 1, 2013). http://dx.doi.org/10.46298/dmtcs.12794.

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Abstract:
We study the vector spaces and integer lattices of cuts and flows of an arbitrary finite CW complex, and their relationships to its critical group and related invariants. Our results extend the theory of cuts and flows in graphs, in particular the work of Bacher, de la Harpe and Nagnibeda. We construct explicit bases for the cut and flow spaces, interpret their coefficients topologically, and describe sufficient conditions for them to be integral bases of the cut and flow lattices. Second, we determine the precise relationships between the discriminant groups of the cut and flow lattices and the higher critical and cocritical groups; these are expressed as short exact sequences with error terms corresponding to torsion (co)homology. As an application, we generalize a result of Kotani and Sunada to give bounds for the complexity, girth, and connectivity of a complex in terms of Hermite's constant. Nous étudions les espaces vectoriels et les réseaux entiers des coupures et flots d’un CW-complexe arbitraire fini, et leur relations avec son groupe critical et invariants similaires. Nos résultats développent la théorie des coupures et flots dans les graphes, en particulier le travail de Bacher, de la Harpe et Nagnibeda. Nous construisons des bases explicites pour les espaces des coupures et des flots, donnons une description topologique de leurs coefficients, et décrivons conditions suffisants pour qu’ils soient des bases entières des réseaux des coupures et des flots.De plus, nous déterminons les relations précises entre les groupes discriminantes des réseaux, et les groupes critical et cocritical; ces relations prennent la forme des suites exactes courtes, avec termes correspondant à la torsion (co)homologie. Comme application, nous généralisons un résultat de Kotani et Sunada sur bornes pour la complexité, la circonférence, et la connectivité d’un CW-complexe en termes de la constante d’Hermite.
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Messi Nguélé, Thomas, Maurice Tchuente, and Jean-François Méhaut. "Social network ordering based on communities to reduce cache misses." Revue Africaine de la Recherche en Informatique et Mathématiques Appliquées Volume 24 - 2017 - Special... (May 10, 2017). http://dx.doi.org/10.46298/arima.1448.

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Abstract:
Last version asked for publication 10th may; finally accepted in 6th April 2017; Accepted after minor changes in 17th October 2016, International audience ABSTRACT. One of social graph's properties is the community structure, that is, subsets where nodes belonging to the same subset have a higher link density between themselves and a low link density with nodes belonging to external subsets. Futhermore, most social network mining algorithms comprise a local exploration of the underlying graph, which consists in referencing nodes in the neighborhood of a particular node. The idea of this paper is to use the community structure during the storage of large graphs that arise in social network mining. The goal is to reduce cache misses and consequently, execution time. After formalizing the problem of social network ordering as a problem of optimal linear arrangement which is known as NP-Complet, we propose NumBaCo, a heuristic based on the community structure. We present for Katz score and Pagerank, simulations that compare classic data structures Bloc and Yale to their corresponding versions that use NumBaCo. Results on a 32 cores NUMA machine using amazon, dblp and web-google datasets show that NumBaCo allows to reduce from 62% to 80% of cache misses and from 15% to 50% of execution time. L'une des propriétés des graphes sociaux est leur structure en communautés, c'est-à-dire en sous-ensembles où les noeuds ont une forte densité de liens entre eux et une faible den-sité de liens avec l'extérieur. Par ailleurs, la plupart des algorithmes de fouille des réseaux sociaux comportent une exploration locale du graphe sous-jacent, ce qui amène à partir d'un noeud, à faire référence aux noeuds situés dans son voisinage. L'idée de cet article est d'exploiter la structure en communautés lors du stockage des grands graphes qui surviennent dans la fouille des réseaux so-ciaux. L'objectif est de réduire le nombre de défauts de cache avec pour conséquence l'amélioration du temps d'exécution. Après avoir formalisé le problème de numérotation des noeuds des réseaux sociaux comme un problème d'arrangement linéaire optimal qui est connu comme NP-Complet, nous proposons NumBaCo, une heuristique basée sur la struture en communautés. Nous présentons pour le score de Katz et Pagerank, des simulations comparant les structures de données classiques Bloc et Yale à leurs versions exploitant NumBaCo. Les résultats obtenus sur une machine NUMA de 32 coeurs à partir des jeux de données amazon, dblp et web-google montrent que NumBaCo contribue à diminuer les défauts de cache de 62% à 80% et le temps d'exécution de 15% à 50%.
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Bodini, Olivier, Alexis Darrasse, and Michèle Soria. "Distances in random Apollonian network structures." Discrete Mathematics & Theoretical Computer Science DMTCS Proceedings vol. AJ,..., Proceedings (January 1, 2008). http://dx.doi.org/10.46298/dmtcs.3641.

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Abstract:
International audience In this paper, we study the distribution of distances in random Apollonian network structures (RANS), a family of graphs which has a one-to-one correspondence with planar ternary trees. Using multivariate generating functions that express all information on distances, and singularity analysis for evaluating the coefficients of these functions, we prove a Rayleigh limit distribution for distances to an outermost vertex, and show that the average value of the distance between any pair of vertices in a RANS of order $n$ is asymptotically $\sqrt{n}$. Nous étudions dans ce papier la distribution des distances dans les structures des réseaux apolloniens aléatoires (RANS), une famille de graphes en bijection avec les arbres ternaires planaires. En s'appuyant sur l'utilisation de séries génératrices multivariées pour décrire toute l'information sur les distances, ainsi que sur l'analyse de singularités pour évaluer les coefficients de ces séries, nous prouvons une distribution limite de Rayleigh pour les distances vers un sommet externe du RANS et montrons que la distance moyenne entre deux sommets quelconques d'un RANS d'ordre $n$ est asymptotiquement $\sqrt{n}$.
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ASSERRAR, Ilham, and Noureddine AIT ERRAYS. "Les réseaux sociaux : l’heure est à la reconquête de la confiance." Revue Internationale de Management, d'Entrepreneuriat et de Communication, December 3, 2022. http://dx.doi.org/10.59285/rimec.373.

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Abstract:
Dans le contexte de digitalisation, il est essentiel d’établir de bonnes relations avec les individus au sein des réseaux sociaux. L’objectif de cet article est d’aborder la confiance au sein de ces réseaux, en particulier : la nature de cette confiance, ses déterminants et son évolution dans le temps. La confiance est présentée d’abord comme une variable multidimensionnelle, visant à maintenir des relations durables. Elle est présentée aussi comme un concept dynamique qui évolue dans le temps. Cette recherche décrit les résultats d’une étude empirique qui est basée sur une enquête utilisant un questionnaire auprès d’un échantillon de 26 utilisateurs de réseaux sociaux. Les résultats mettent en évidence le caractère incertain de la confiance dans les réseaux sociaux. En effet, le développement d’un climat de communication favorable pourrait servir pour une meilleure instauration de la confiance. Les résultats démontrent qu’il convient d’accorder une attention particulière à la communication et au contact entre les individus rencontrés sur les mêmes réseaux. Si cette communication est présentée comme un élément de base, elle semble avoir un effet positif sur l’évolution de la confiance au sein des réseaux sociaux.
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Dilmaç, Julie Alev. "« Rest in Peace » (R.I.P.) : Faire et dire son deuil dans le monde numérique." Galatasaray Üniversitesi İleti-ş-im Dergisi, May 31, 2024. http://dx.doi.org/10.16878/gsuilet.1438892.

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Abstract:
De nombreux auteurs des sciences sociales ont souligné la disparition de la mort dans les discours quotidiens ainsi que des rites qui l’accompagnent. Ce déni et refoulement seraient en partie dus aux nouvelles conjonctures de la société contemporaine. Cependant, aujourd’hui, on observe l’émergence de nouvelles manières de communiquer son deuil et de communier avec les autres en vue de commémorer les disparus, et plus particulièrement dans l’espace numérique. Dans cet article, il s’agit d’évoquer ces nouveaux dispositifs qui permettent de « faire » et de « dire » le deuil sur les réseaux sociaux. Nous porterons une attention particulière à l’emploi généralisé du terme « R.I.P. » (requiescat in pax ou plus communément « Rest in Peace ») et montrerons en quoi ces nouvelles ritualités peuvent, dans certains cas, poser problème.
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Plutniak, Sébastien. "A Precursor of Digital Humanities ? The First Automated Analysis of an Ancient Economic Network (Gardin & Garelli, 1961). Implementation, Theorization, Reception." Analyse de réseaux pour les sciences sociales, Papers (September 10, 2018). http://dx.doi.org/10.46298/arcs.9236.

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Abstract:
From as early as the 1950s, J.C. Gardin's work spanned both archaeology and the emerging automation of numerical computation and documentation. In 1961, with P. Garelli, he published the first automated application of graph theory to historical materials, working from Assyrian cuneiform tablets documenting economic relations. This work was then widely ignored both in archeology and network analysis. However, in the past twenty years, socio-epistemic claims related to the growth of the Internet and computing (digital humanities, computational archaeology, etc.) have brought a surge of interest in Gardin's work, which is now regarded as pioneering. Working from archive materials and publications, this paper shows how a historical sociology of scientific writings can be relevant to the history of automation in historical sciences. The paper examines Gardin's recognition as an influential forerunner of computational archeology, showing that : 1) although Gardin had access to resources (financial, instrumental, etc.) that were rare at the time, and could have provided material for the foundation of a school or a specialty, he did not however pursue this ambition; 2) the demonstrative purposes pursued by Gardin with his study of 1961 economic networks varied between the 1960s (demonstrating the relevance of non-numerical computation) and the 1980s (legitimizing simulation in the social sciences), but were never concerned with network analysis as such. Dès les années 1950, les travaux de J.‑C. Gardin concernèrent à la fois l'archéologie et l'automatisation naissante du calcul numérique et de la documentation. En 1961, à partir de tablettes cunéiformes assyriennes documentant des relations économiques, il publia avec P. Garelli la première application automatisée de la théorie des graphes à des matériaux historiques. Elle fut ensuite largement ignorée tant en archéologie qu'en analyse de réseaux. Toutefois, depuis vingt ans, les revendications socio-épistémiques liées à la généralisation d'internet et de l'informatique (humanités numériques, archéologie computationnelle, etc.) ont accru l'intérêt porté aux travaux – jugés précurseurs – de Gardin. Fondé sur des archives et des publications, cet article défend la pertinence d'une sociologie historique du texte scientifique pour l'histoire de l'automatisation des sciences historiques. L'identification de Gardin comme précurseur influent d'une archéologie computationnelle est nuancée, en montrant que 1) malgré son accès facilité à des ressources (financières, instrumentales, etc.) alors rares et ayant pu favoriser la fondation d'une école ou d'une spécialité, il ne poursuivit pas cette ambition ; 2) les objectifs démonstratifs qu'il attribua à l'étude de 1961 du réseau économique ont varié entre les années 1960 (démontrer l'intérêt du calcul non numérique) et les années 1980 (légitimer la simulation en sciences sociales) mais n'ont, jamais, concerné « l'analyse de réseaux » – ou toute autre procédure algorithmique – en tant que telle.
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Soh, Mathurin, and Anderson Nguetoum Likeufack. "A New Hybrid Algorithm Based on Ant Colony Optimization and Recurrent Neural Networks with Attention Mechanism for Solving the Traveling Salesman Problem." Revue Africaine de Recherche en Informatique et Mathématiques Appliquées Volume 42 - Special issue CRI... (January 28, 2025). https://doi.org/10.46298/arima.13340.

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Abstract:
In this paper, we propose a hybrid approach for solving the symmetric traveling salesman problem. The proposed approach combines the ant colony algorithm (ACO) with neural networks based on the attention mechanism. The idea is to use the predictive capacity of neural networks to guide the behaviour of ants in choosing the next cities to visit and to use the prediction results of the latter to update the pheromone matrix, thereby improving the quality of the solutions obtained. In concrete terms, attention is focused on the most promising cities by taking into account both distance and pheromone information thanks to the attention mechanism, which makes it possible to assign weights to each city according to its degree of relevance. These weights are then used to predict the next towns to visit for each city. Experimental results on instancesTSP from the TSPLIB library demonstrate that this hybrid approach is better compared to the classic ACO.Dans cet article, nous proposons une approche hybride pour résoudre le problème du voyageur de commerce symétrique. L'approche proposée combine l'algorithme des colonies de fourmis (ACO) avec des réseaux neuronaux basés sur le mécanisme d'attention. L'idée est d'utiliser la capacité prédictive des réseaux neuronaux pour guider le comportement des fourmis dans le choix des prochaines villes à visiter et d'utiliser les résultats de la prédiction de ces dernières pour mettre à jour la matrice de phéromones, améliorant ainsi la qualité des solutions obtenues. Concrètement, l'attention est portée sur les villes les plus prometteuses en tenant compte à la fois des informations de distance et de phéromone grâce au mécanisme d'attention qui permet d'attribuer des poids à chaque ville en fonction de son degré de pertinence. Ces poids sont ensuite utilisés pour prédire les prochaines villes à visiter pour chaque ville. Résultats expérimentaux sur des instancesTSP de la bibliothèque TSPLIB démontrent que cette approche hybride est meilleure que l'ACO classique.
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Pereira Leite, Pedro. "La nouvelle muséologie et les mouvements sociaux au Portugal." Les Cahiers de Muséologie, 2022, p. 85–111. http://dx.doi.org/10.25518/2406-7202.1222.

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Abstract:
Cet article traite des mouvements sociaux dans le monde, en portant une attention particulière au cas du Portugal. Il défend l’idée selon laquelle les mouvements sociaux, qui se déploient en de multiples directions, sont des lieux privilégiés pour l’observation des transformations sociales. L’auteur met en évidence le potentiel créatif qui émerge de l’action sociale et des espaces contemporains à travers lesquels la tension sociale déborde et se manifeste, notamment par le biais des réseaux mondiaux de communication. L’argument principal est que les pratiques des mouvements sociaux conduisent à de nouvelles relations avec le patrimoine, ce qui amène l’auteur à s’interroger sur la capacité du mouvement de la muséologie sociale à faire face aux défis actuels. Le texte se concentre sur l’émergence du Mouvement international pour une nouvelle muséologie (MINOM), retraçant la trajectoire de celui-ci jusqu’en 2013, à l’occasion de sa XVIe réunion internationale qui s’est tenue à Rio de Janeiro. Sur la base de ces éléments, enfin, sont problématisés la place et le développement de la muséologie sociale au Portugal.
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MacKay, Kelly J., and J. Michael Campbell. "Tourisme durable innovateur en Ouganda." Innovations en tourisme durable, June 7, 2016, 7–13. http://dx.doi.org/10.7202/1036556ar.

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Abstract:
Cet article illustre une approche innovante pour renforcer les moyens de subsistance en milieu rural au moyen du tourisme communautaire, en Ouganda. Suivant les principes de participation locale et de liaison avec les systèmes existants dans le tourisme favorable aux pauvres, le projet Gorilla Friends Tented Camp a ouvert ses portes dans le village de Ruhija, où des gorilles des montagnes ont été récemment habitués à des safaris pistage. Dans un village qui n’offrait antérieurement aucun hébergement touristique et peu de possibilités pour les villageois de gagner un revenu, un pourcentage des bénéfices provenant du projet Gorilla Friends Tented Camp sont remis en appui à d’autres initiatives d’amélioration des moyens de subsistance dans le village. Bien qu’une grande partie de nos recherches à ce jour ait porté sur l’identification et le développement de la capacité locale à participer de façon significative à l’industrie touristique de l’Ouganda, une attention doit également être accordée l’expérience des touristes sur le site afin de maintenir la viabilité. Les constatations basées sur des entretiens avec les touristes à Ruhija montrent le besoin de réseaux de partenariats nationaux afin d’appuyer le tourisme durable local. De plus, la compréhension de la motivation des touristes et de leur expérience dans la collectivité aidera les populations locales quant à la viabilité de leurs opérations et de leurs activités et les renseignera sur l’innovation continue dans le développement du tourisme communautaire à Ruhija.
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Karpman, Rachel. "Bridge Graphs and Deodhar Parametrizations for Positroid Varieties." Discrete Mathematics & Theoretical Computer Science DMTCS Proceedings, 27th..., Proceedings (January 1, 2015). http://dx.doi.org/10.46298/dmtcs.2490.

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Abstract:
International audience A <i>parametrization</i> of a positroid variety $\Pi$ of dimension $d$ is a regular map $(\mathbb{C}^{\times})^{d} \rightarrow \Pi$ which is birational onto a dense subset of $\Pi$. There are several remarkable combinatorial constructions which yield parametrizations of positroid varieties. We investigate the relationship between two families of such parametrizations, and prove they are essentially the same. Our first family is defined in terms of Postnikov’s <i>boundary measurement map</i>, and the domain of each parametrization is the space of edge weights of a planar network. We focus on a special class of planar networks called <i>bridge graphs</i>, which have applications to particle physics. Our second family arises from Marsh and Rietsch’s parametrizations of Deodhar components of the flag variety, which are indexed by certain subexpressions of reduced words. Projecting to the Grassmannian gives a family of parametrizations for each positroid variety. We show that each Deodhar parametrization for a positroid variety corresponds to a bridge graph, while each parametrization from a bridge graph agrees with some projected Deodhar parametrization. Soit $\Pi$ une variété positroïde. Nous appellerons <i>paramétrisation</i> toute application régulière $(\mathbb{C}^{\times})^{d} \rightarrow \Pi$ qui est un isomorphisme birégulier sur un sous-ensemble dense de $\Pi$. On sait que plusieurs constructions combinatoires donnent des paramétrisations intéressantes. Le but du présent article est d’investiguer deux familles de telles paramétrisations et de montrer, essentiellement, qu’elles coïncident. La première famille trouve son origine dans la <i>fonction de mesure des bords</i> de Postnikov. Le domaine de chaque paramétrisation est en ce cas-ci l’ensemble de poids des arêtes d’un réseau planaire pondéré. Nous nous concentrons sur une classe particulière de réseaux planaires, les <i>graphes de ponts</i>, ayant des applications à la physique subatomique. La deuxième famille provient des paramétrisations de Marsh et de Rietsch des composantes de Deodhar (indexées par certaines sous-expressions de mots réduits de permutations) de la variété de drapeaux. On obtient alors des paramétrisations de cellules de positroïdes en appliquant la projection à la grassmannienne. Nous montrons que chaque paramétrisation de Deodhar correspond à un graphe de ponts; d’autre part, chaque paramétrisation provenant d’un graphe de ponts s’accorde avec quelque paramétrisation de Deodhar.
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Kengne Tchendji, Vianney, and Yannick Florian YANKAM. "Dynamic resource allocations in virtual networks through a knapsack problem's dynamic programming solution." Revue Africaine de la Recherche en Informatique et Mathématiques Appliquées Volume 31 - 2019 - CARI 2018 (January 9, 2020). http://dx.doi.org/10.46298/arima.5321.

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Abstract:
International audience The high-value Internet services that have been significantly enhanced with the integration of network virtualization and Software Defined Networking (SDN) technology are increasingly attracting the attention of end-users and major computer network companies (Google, Amazon, Yahoo, Cisco, ...). In order to cope with this high demand, network resource providers (bandwidth, storage space, throughput, etc.) must implement the right models to understand and hold the users' needs while maximizing profits reaped or the number of satisfied requests into the virtual networks. This need is even more urgent that users' requests can be linked, thereby imposing to the InP some constraints concerning the mutual satisfaction of requests, which further complicates the problem. From this perspective, we show that the problem of resource allocation to users based on their requests is a knapsack problem and can therefore be solved efficiently by using the best dynamic programming solutions for the knapsack problem. Our contribution takes the dynamic resources allocation as a multiple knapsack's problem instances on variable value requests. La multitude des services à forte valeur ajoutée offert par Internet et améliorés considérablement avec l'intégration de la virtualisation réseau et de la technologie des réseaux définis par logiciels (Software Defined Networking), suscite de plus en plus l'attention des utilisateurs finaux et des grands acteurs des réseaux informatiques (Google, Amazon, Yahoo, Cisco, ...); ainsi, pour faire face à cette forte demande, les fournisseurs de ressources réseau (bande passante, espace de stockage, débit, ...) doivent mettre en place les bons modèles permettant de bien prendre en main les besoins des utilisateurs tout en maximisant les profits engrangés ou le nombre de requêtes satis-faites dans les réseaux virtuels. Ce besoin est d'autant plus urgent que les requêtes des utilisateurs peuvent être interdépendantes, imposant de ce fait au FIP des contraintes de satisfaction mutuelle des requêtes, ce qui complexifie encore plus le problème. Dans cette optique, nous montrons que le problème d'allocation des ressources aux utilisateurs en fonction de leurs requêtes, se ramène à un problème de sac à dos et peut par conséquent être résolu de façon efficiente en exploitant les meilleures solutions de programmation dynamique pour le problème de sac à dos. Notre contribution considère l'allocation dynamique des ressources comme une application de plusieurs instances du problème de sac à dos sur des requêtes à valeurs variables.
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Bayard, Chantal, and Laurence Charton. "Partenariat rémunéré entre une entreprise et une influenceuse sur les réseaux sociaux : entrecroisement des voix des femmes autour de l’alimentation des nourrissons." Nouvelle Revue Synergies Canada, no. 15 (February 4, 2022). http://dx.doi.org/10.21083/nrsc.v2022i15.6524.

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Abstract:
Les réseaux socionumériques (RS) ont transformé le rapport des femmes enceintes et nouvellement mères à l’alimentation des nourrissons. Ces dernières investissent ces plateformes (Facebook, Instagram, Twitter) pour obtenir et échanger de l’information ou du soutien, partager leurs expériences et s’engager socialement, notamment sur l’alimentation des nourrissons (allaitement et préparation). Les RS peuvent ainsi s’appréhender comme les dépositaires de voix diverses, qui s’expriment de multiples façons (textes, images, vidéos), aux intensités variables. Notre analyse des voix porte sur les réactions des utilisatrices sur Facebook et Instagram (740 commentaires) à la suite de la publication d’un billet de blogue rédigé par une influenceuse québécoise en partenariat avec une entreprise qui commercialise des préparations pour nourrissons. Dans un contexte où l’allaitement est recommandé par les autorités de santé publique québécoises, comment ce type de partenariat est-il accueilli? Quelles sont les voix qui émergent? Comment les voix de ces femmes s’entrecroisent-elles, se répondent/s’opposent/s’unissent-elles? De notre corpus émergent trois types de voix, celles du « mécontentement ou de la contestation », de « l’expérience » et de l’ « approbation ». En conclusion, nous suggérons que les voix des femmes, indépendamment de la méthode d’alimentation pour nourrisson utilisée, devraient être entendues et faire l’objet d’une plus grande attention de la part des autorités de santé publique de façon à protéger leur bien-être physique et émotionnel.
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Berrahal, Mohammed Reda. "INTÉGRATION DE L'ÉTHIQUE DANS LE MARKETING D'INFLUENCE ET IMPACT SUR LA DÉCISION D'ACHAT DANS LE SECTEUR HÔTELIER : UNE ÉTUDE EXPLORATOIRE / INTEGRATION OF ETHICS IN INFLUENCER MARKETING AND ITS IMPACT ON PURCHASE DECISION IN THE HOTEL SECTOR: AN EXPLORATORY STUDY." European Journal of Management and Marketing Studies 9, no. 3 (January 24, 2025). https://doi.org/10.46827/ejmms.v9i3.1889.

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Abstract:
<p>L'avènement du monde numérique et des réseaux sociaux a provoqué une véritable révolution dans le domaine du marketing d'influence. Cette évolution a donné naissance à une nouvelle génération d'influenceurs, englobant non seulement des célébrités qui exploitent leur notoriété pour influencer, mais aussi des passionnés et des individus talentueux qui construisent leur propre communauté en partageant leurs passions ou leurs compétences sur les réseaux sociaux. Cette approche leur a permis de créer des communautés d'abonnés qui apprécient leur contenu. De plus, les outils d'interaction disponibles sur ces réseaux sociaux facilitent l'établissement de liens solides entre les abonnés et les influenceurs, renforçant ainsi l'impact de leur influence. De nos jours, de nombreuses marques s'associent à un large éventail d'influenceurs pour promouvoir leurs produits ou services, notamment celles opérant dans le domaine du tourisme. Le marketing d'influence s'est affirmé comme une stratégie incontournable en marketing, attirant l'attention des entreprises et des marques à la recherche de moyens interactifs et efficaces pour promouvoir leurs offres. La collaboration avec des influenceurs peut offrir aux marques une opportunité pour atteindre leur public cible. Et permet aux marques de bénéficier de la portée et de l'influence des partenaires choisis, renforçant ainsi leur visibilité et leur crédibilité sur les plateformes numériques. Toutefois, l'émergence de cette tendance soulève des interrogations éthiques concernant les stratégies de marketing d’influence et les pratiques des influenceurs. Cette thèse s'attache à explorer l’impact de marketing d'influence sur les décisions d'achat, en mettant en lumière l'importance grandissante de l'éthique dans ces pratiques. En croisant les concepts théoriques avec les données de l'étude préliminaire, nous avons élaboré un modèle de recherche qui met en lumière divers facteurs susceptibles d'influencer la décision d'achat. La validation de ce modèle par une étude empirique a permis de mettre en évidence que l’intégration de l’approche éthique reposant sur la crédibilité, l'authenticité et le respect, s'avèrent être des facteurs déterminants dans la décision d'achat.</p><p> </p><p>The emergence of the digital world and social media has sparked a true revolution in the field of influencer marketing. This evolution has given rise to a new generation of influencers, encompassing not only celebrities who leverage their fame to influence, but also enthusiasts and talented individuals who build their own community by sharing their passions or skills on social networks. This approach has enabled them to create communities of followers who appreciate their content. Furthermore, the interaction tools available on these social networks facilitate the establishment of strong connections between followers and influencers, thus enhancing the impact of their influence. Nowadays, many brands partner with a wide range of influencers to promote their products or services, particularly those operating in the tourism sector. Influencer marketing has emerged as an indispensable strategy in marketing, attracting the attention of companies and brands seeking interactive and effective means to promote their offerings. Collaborating with influencers can offer brands an opportunity to reach their target audience. This approach allows brands to leverage the reach and influence of selected partners, thereby strengthening their visibility and credibility on digital platforms. However, the emergence of this trend raises ethical concerns regarding influencer marketing strategies and influencer practices. This thesis aims to explore the impact of influencer marketing on purchasing decisions, highlighting the growing importance of ethics in these practices. Through the integration of theoretical constructs with empirical findings from the preliminary investigation, a research framework was constructed, elucidating multifaceted determinants shaping consumer purchase decisions. The validation of this model through an empirical study highlighted that integrating the ethical approach based on credibility, authenticity, and respect proves to be decisive factors in purchase decisions.</p><p> </p><p><strong> Article visualizations:</strong></p><p><img src="/-counters-/soc/0766/a.php" alt="Hit counter" /></p>
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Bini, Valerio. "La viticulture dans l’Oltrepò pavese : capital territorial, innovation et développement local." Territoires du vin d’Italie, no. 6 (September 1, 2014). http://dx.doi.org/10.58335/territoiresduvin.793.

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Abstract:
L’Oltrepò pavese est l’un des territoires italiens qui a lié le plus fortement son identité à la viticulture. Le secteur, tire non seulement l’économie locale depuis des décennies, mais il a implanté un patrimoine de ressources matérielles et immatérielles qui peuvent être utilisées aujourd’hui dans la construction du territoire contemporain. Cet article vise à reconstruire l’évolution du rapport entre le vin et le territoire depuis la fin du XIXe siècle, en mettant l’accent sur les points forts et les points faibles, dans une perspective historique comme future. L’enquête agricole de la fin du XIXe siècle donne un portrait de la situation de la viticulture de l’Oltrepò après la crise du phylloxera et le développement d’une zone de production spécifique. Ensuite, les monographies de secteur permettent de lire les procès d’affirmation et de consolidation de la viticulture locale pendant le XXe siècle, avec la progressive spécialisation productive et la réalisation de la DOC (Denominazione di Origine Controllata – équivalente à l’AOP française) en 1970. L’actualité semble caractérisée par les tentatives de faire face à la croissante compétition internationale à travers deux stratégies potentiellement complémentaires : d’une côté la recherche des marchés étrangers, de l’autre la valorisation de la qualité et de la spécificité locale. La valorisation des spécificités locales sera l’objet d’attentions particulières afin de comprendre l’importance du territoire viticole dans le relance du secteur : dans les dernières années, on observe des dynamiques intéressantes qui visent à la valorisation du capital territorial, à travers la replantation de certains cépages historiques et la promotion d’une viticulture de qualité, multifonctionnelle, souvent liée à l’économie et à la société locale. Les données des derniers recensements généraux de l’agriculture (2000 et 2010) remarquent le développement considérable des formes d’agriculture innovante ; elles présentent des intéressantes perspectives pour l’avenir de la viticulture, mais aussi des exemples d’un rapport plus intégré entre les pôles urbains et les zones rurales à l’échelle départementale aussi bien que régionale. À cet égard, les réseaux sociaux et économiques locaux en plein essor autour du secteur vitivinicole méritent une attention particulière. Dans les dernières années, par exemple, une zone de production spécifique dénommée « Distretto del vino dell’Oltrepò pavese – Bonarda e Pinot nero » a été créée afin de valoriser la viticulture de qualité. L’analyse des entreprises innovantes et de réseaux lancées afin de promouvoir le développement locale permettra d’évaluer l’importance des innovations ainsi que leur potentiel futur.
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Belleflamme, Paul, and Xavier Wauthy. "Numéro 100 - décembre 2012." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.14903.

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Abstract:
Nous publions le 100ème numéro de Regards économiques en ce 12/12/12, jour de fin du monde pour certains, jour marquant l'anniversaire d'une belle aventure entamée voici déjà 10 ans pour d'autres ! En effet, c'est en 2002, à l'initiative de l'IRES, que la revue des économistes de l'UCL a vu le jour avec pour objectif de publier 6 à 8 numéros par an. Avec une moyenne de 10 numéros chaque année, nous sommes bien au-delà de nos espérances ! De quelques centaines d'abonnés en 2002, on est passé en 2012 à plus de 6.000 abonnés qui sont informés de la sortie d'un nouveau numéro. Regards économiques, c'est aussi 111 auteurs différents qui ont tenté de montrer, dans un style qui se veut délibérément pédagogique et non technique, la diversité des regards que les économistes peuvent porter sur des questions socio-économiques importantes. Enfin, les numéros de Regards économiques ont suscité l'intérêt des journalistes puisqu'on compte près de 300 articles dans les principaux organes de presse belges. 10 ans de contenus riches... mais pourtant gratuits, voilà ce qui a inspiré Paul Belleflamme (UCL) et Xavier Wauthy (FUSL), les auteurs du numéro anniversaire de Regards économiques. Dans leur article intitulé «Economie des contenus numériques : bientôt la fin du gratuit ?», ils nous livrent leur réflexion sur les questions que soulève à long terme la gratuité dans le monde numérique. Face à des contenus surabondants parce que gratuits, ils préconisent toute initiative permettant aux utilisateurs «saturés» de contenus de trier et/ou de prioritiser l'information, quitte à rendre ces services payants. On vous rassure d'emblée : Regards économiques reste gratuit et renforce en sus son offre de services grâce à ce tout nouveau site web spécialement conçu pour faciliter l'accès aux articles de la revue. Et cerise sur le gâteau, le site web s'enrichit d'un nouveau type d'articles, le «focus», qui donne, avec un regard vif mais toujours aussi rigoureux, un point de vue concis sur des événements de l'actualité. A l'occasion de la sortie du nouveau site web de Regards économiques, nous publions, sur ce site, trois premiers focus. Economie des contenus numériques : bientôt la fin du gratuit ? Cela fait plusieurs années que la presse écrite traverse des temps difficiles. Ainsi, le groupe Rossel vient d'annoncer un plan d'économies à hauteur de 10 millions d'euros. Même si les licenciements secs devraient être évités, le personnel sera inévitablement réduit (on parle, notamment, d'une réduction de 34 équivalents temps plein au Soir). En cause, essentiellement, la réduction des revenus publicitaires due au ralentissement de l'activité économique. La presse écrite doit également faire face aux changements dans les habitudes de consommation de l'information qu'entraîne l'usage de l'internet mobile et des réseaux sociaux. Ainsi, une étude récente du Pew Research Center (think-tank américain) menée aux Etats-Unis montre que de 2010 à 2011, près de deux fois plus d'utilisateurs ont obtenu de l'information via un appareil mobile et près de trois fois plus via les réseaux sociaux; ces chiffres sont encore plus élevés pour la population jeune. C'est sans doute ce qui a motivé le magazine d'actualité hebdomadaire Newsweek à abandonner son édition papier (vieille de 80 ans) au profit d'un format entièrement numérique. Mais les défis à relever dans un monde digital où les contenus sont dématérialisés sont au moins aussi importants que dans un monde analogique où ils sont couchés sur papier. Et ceci est vrai pour la presse comme pour tout autre producteur de contenu. Aujourd'hui, n'importe quel contenu se résume en effet à une suite de 0 et de 1, que l'on peut transmettre de manière indistincte sur le réseau à destination de n'importe quel utilisateur doté d'un réceptacle quasi universel. La diffusion de l'information a donc changé radicalement de nature : elle n'est plus incarnée dans un support (un livre, un journal, etc.) mais transmise comme un flux à destination d'un support d'interprétation (une tablette numérique, par exemple). Une conséquence de cette évolution est que la consommation de contenus a peu à peu été perçue comme gratuite par nombres d'utilisateurs. L'objectif du centième numéro de Regards Economiques est de revisiter les questions que pose à long terme la gratuité dans le monde digital. La consommation gratuite des contenus numériques pourrait en effet receler en elle-même les ferments de sa disparition. Dans ce numéro, nous identifions et discutons trois problèmes majeurs : L'extinction de certains contenus. Faute de trouver les moyens de couvrir les coûts de production, certains contenus pourraient ne plus être produits et, en disparaissant, menacer la «media-diversité». La saturation de notre attention. Il faut de plus en plus de temps et d'énergie pour identifier, parmi des contenus surabondants parce que gratuits, ceux qui nous sont les plus pertinents et pour en disposer au moment opportun. Traiter individuellement le flot d'information pourrait représenter un coût à terme prohibitif. Des embouteillages informationnels. Confrontées à une explosion des flux numériques, les capacités de transmission pourraient être engorgées, ré-instaurant de facto une forme de rareté dans l'accessibilité des contenus, ou de certains d'entre eux. Le développement d'offres de contenus légales, et payantes soit pour l'utilisateur (Deezer) ou pour la plateforme qui diffuse (YouTube) offre des perspectives de solution pour le premier problème. La où la diffusion de l'information est devenue non coûteuse, des modèles d'affaires commencent à se développer autour de la monétisation d'une consommation triée, partagée, temporalisée en fonction des besoins de chaque utilisateur (par exemple, Apple a introduit une fonction «A lire plus tard» dans la dernière version de son navigateur Safari). Enfin, la gestion des embouteillages informationnels renvoie évidemment à la neutralité supposée du net et à sa pérennité.
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Belleflamme, Paul, and Xavier Wauthy. "Numéro 100 - décembre 2012." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2012.12.01.

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Abstract:
Nous publions le 100ème numéro de Regards économiques en ce 12/12/12, jour de fin du monde pour certains, jour marquant l'anniversaire d'une belle aventure entamée voici déjà 10 ans pour d'autres ! En effet, c'est en 2002, à l'initiative de l'IRES, que la revue des économistes de l'UCL a vu le jour avec pour objectif de publier 6 à 8 numéros par an. Avec une moyenne de 10 numéros chaque année, nous sommes bien au-delà de nos espérances ! De quelques centaines d'abonnés en 2002, on est passé en 2012 à plus de 6.000 abonnés qui sont informés de la sortie d'un nouveau numéro. Regards économiques, c'est aussi 111 auteurs différents qui ont tenté de montrer, dans un style qui se veut délibérément pédagogique et non technique, la diversité des regards que les économistes peuvent porter sur des questions socio-économiques importantes. Enfin, les numéros de Regards économiques ont suscité l'intérêt des journalistes puisqu'on compte près de 300 articles dans les principaux organes de presse belges. 10 ans de contenus riches... mais pourtant gratuits, voilà ce qui a inspiré Paul Belleflamme (UCL) et Xavier Wauthy (FUSL), les auteurs du numéro anniversaire de Regards économiques. Dans leur article intitulé «Economie des contenus numériques : bientôt la fin du gratuit ?», ils nous livrent leur réflexion sur les questions que soulève à long terme la gratuité dans le monde numérique. Face à des contenus surabondants parce que gratuits, ils préconisent toute initiative permettant aux utilisateurs «saturés» de contenus de trier et/ou de prioritiser l'information, quitte à rendre ces services payants. On vous rassure d'emblée : Regards économiques reste gratuit et renforce en sus son offre de services grâce à ce tout nouveau site web spécialement conçu pour faciliter l'accès aux articles de la revue. Et cerise sur le gâteau, le site web s'enrichit d'un nouveau type d'articles, le «focus», qui donne, avec un regard vif mais toujours aussi rigoureux, un point de vue concis sur des événements de l'actualité. A l'occasion de la sortie du nouveau site web de Regards économiques, nous publions, sur ce site, trois premiers focus. Economie des contenus numériques : bientôt la fin du gratuit ? Cela fait plusieurs années que la presse écrite traverse des temps difficiles. Ainsi, le groupe Rossel vient d'annoncer un plan d'économies à hauteur de 10 millions d'euros. Même si les licenciements secs devraient être évités, le personnel sera inévitablement réduit (on parle, notamment, d'une réduction de 34 équivalents temps plein au Soir). En cause, essentiellement, la réduction des revenus publicitaires due au ralentissement de l'activité économique. La presse écrite doit également faire face aux changements dans les habitudes de consommation de l'information qu'entraîne l'usage de l'internet mobile et des réseaux sociaux. Ainsi, une étude récente du Pew Research Center (think-tank américain) menée aux Etats-Unis montre que de 2010 à 2011, près de deux fois plus d'utilisateurs ont obtenu de l'information via un appareil mobile et près de trois fois plus via les réseaux sociaux; ces chiffres sont encore plus élevés pour la population jeune. C'est sans doute ce qui a motivé le magazine d'actualité hebdomadaire Newsweek à abandonner son édition papier (vieille de 80 ans) au profit d'un format entièrement numérique. Mais les défis à relever dans un monde digital où les contenus sont dématérialisés sont au moins aussi importants que dans un monde analogique où ils sont couchés sur papier. Et ceci est vrai pour la presse comme pour tout autre producteur de contenu. Aujourd'hui, n'importe quel contenu se résume en effet à une suite de 0 et de 1, que l'on peut transmettre de manière indistincte sur le réseau à destination de n'importe quel utilisateur doté d'un réceptacle quasi universel. La diffusion de l'information a donc changé radicalement de nature : elle n'est plus incarnée dans un support (un livre, un journal, etc.) mais transmise comme un flux à destination d'un support d'interprétation (une tablette numérique, par exemple). Une conséquence de cette évolution est que la consommation de contenus a peu à peu été perçue comme gratuite par nombres d'utilisateurs. L'objectif du centième numéro de Regards Economiques est de revisiter les questions que pose à long terme la gratuité dans le monde digital. La consommation gratuite des contenus numériques pourrait en effet receler en elle-même les ferments de sa disparition. Dans ce numéro, nous identifions et discutons trois problèmes majeurs : L'extinction de certains contenus. Faute de trouver les moyens de couvrir les coûts de production, certains contenus pourraient ne plus être produits et, en disparaissant, menacer la «media-diversité». La saturation de notre attention. Il faut de plus en plus de temps et d'énergie pour identifier, parmi des contenus surabondants parce que gratuits, ceux qui nous sont les plus pertinents et pour en disposer au moment opportun. Traiter individuellement le flot d'information pourrait représenter un coût à terme prohibitif. Des embouteillages informationnels. Confrontées à une explosion des flux numériques, les capacités de transmission pourraient être engorgées, ré-instaurant de facto une forme de rareté dans l'accessibilité des contenus, ou de certains d'entre eux. Le développement d'offres de contenus légales, et payantes soit pour l'utilisateur (Deezer) ou pour la plateforme qui diffuse (YouTube) offre des perspectives de solution pour le premier problème. La où la diffusion de l'information est devenue non coûteuse, des modèles d'affaires commencent à se développer autour de la monétisation d'une consommation triée, partagée, temporalisée en fonction des besoins de chaque utilisateur (par exemple, Apple a introduit une fonction «A lire plus tard» dans la dernière version de son navigateur Safari). Enfin, la gestion des embouteillages informationnels renvoie évidemment à la neutralité supposée du net et à sa pérennité.
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Gagné, Natacha. "Anthropologie et histoire." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.060.

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Abstract:
On a longtemps vu l’histoire et l’anthropologie comme deux disciplines très distinctes n’ayant pas grand-chose en partage. Jusqu’au début du XXe siècle, l’histoire fut essentiellement celle des « civilisés », des Européens et donc des colonisateurs. Si les colonisés n’étaient pas complètement absents du tableau, ils étaient, au mieux, des participants mineurs. L’anthropologie, pour sa part, s’est instituée en ayant pour objet la compréhension des populations lointaines, les « petites sociétés », autochtones et colonisées, ces populations vues comme hors du temps et de l’histoire. Cette situation était le produit d’une division traditionnelle (Harkin 2010 : 114) – et coloniale (Naepels 2010 : 878) – du travail entre histoire et anthropologie. Celle-ci se prolongeait dans le choix des méthodes : les historiens travaillaient en archives alors que les anthropologues s’intéressaient aux témoignages oraux et donc, s’adonnaient à l’enquête de terrain. Les deux disciplines divergeaient également quant à la temporalité : « Pour l’histoire, (…) le temps est une sorte de matière première. Les actes s’inscrivent dans le temps, modifient les choses tout autant qu’ils les répètent. (…) Pour l’anthropologue, s’il n’y prend garde, le temps passe en arrière-plan, au profit d’une saisie des phénomènes en synchronie » (Bensa 2010 : 42). Ces distinctions ne sont plus aujourd’hui essentielles, en particulier pour « l’anthropologie historique », champ de recherche dont se revendiquent tant les historiens que les anthropologues, mais il n’en fut pas de tout temps ainsi. Après s’être d’abord intéressés à l’histoire des civilisations dans une perspective évolutionniste et spéculative, au tournant du siècle dernier, les pères de l’anthropologie, tant en France (Émile Durkheim, Marcel Mauss), aux États-Unis (Franz Boas), qu’en Angleterre (Bronislaw Malinowski, Alfred Radcliffe-Brown), prendront fermement leur distance avec cette histoire. Les questions de méthode, comme le développement de l’observation participante, et l’essor de concepts qui devinrent centraux à la discipline tels que « culture » et « fonction » furent déterminants pour sortir de l’idéologie évolutionniste en privilégiant la synchronie plutôt que la diachronie et les généalogies. On se détourna alors des faits uniques pour se concentrer sur ceux qui se répètent (Bensa 2010 : 43). On s’intéressa moins à l’accidentel, à l’individuel pour s’attacher au régulier, au social et au culturel. Sans être nécessairement antihistoriques, ces précepteurs furent largement ahistoriques (Evans-Pritchard 1962 : 172), une exception ayant été Franz Boas – et certains de ses étudiants, tels Robert Lowie ou Melville J. Herskovits – avec son intérêt pour les contacts culturels et les particularismes historiques. Du côté de l’histoire, on priorisait la politique, l’événement et les grands hommes, ce qui donnait lieu à des récits plutôt factuels et athéoriques (Krech 1991 : 349) basés sur les événements « vrais » et uniques qui se démarquaient de la vie « ordinaire ». Les premiers essais pour réformer l’histoire eurent lieu en France, du côté des historiens qui seront associés aux « Annales », un nom qui réfère à la fois à une revue scientifique fondée en 1929 par Marc Bloch et Lucien Febvre et à une École d’historiens français qui renouvela la façon de penser et d’écrire l’histoire, en particulier après la Seconde Guerre mondiale (Krech 1991; Schöttler 2010). L’anthropologie et la sociologie naissantes suscitèrent alors l’intérêt chez ce groupe d’historiens à cause de la variété de leurs domaines d’enquête, mais également par leur capacité à enrichir une histoire qui n’est plus conçue comme un tableau ou un simple inventaire. Les fondateurs de la nouvelle École française des Annales décrivent leur approche comme une « histoire totale », expression qui renvoie à l’idée de totalité développée par les durkheimiens, mais également à l’idée de synthèse du philosophe et historien Henry Berr (Schöttler 2010: 34-37). L’histoire fut dès lors envisagée comme une science sociale à part entière, s’intéressant aux tendances sociales qui orientent les singularités. L’ouvrage fondateur de Marc Bloch, Les rois thaumaturges (1983 [1924]), pose les jalons de ce dépassement du conjoncturel. Il utilise notamment la comparaison avec d’autres formes d’expériences humaines décrites notamment dans Le Rameau d’Or (1998 [1924; 1890 pour l’édition originale en anglais]) de James G. Frazer et explore le folklore européen pour dévoiler les arcanes religieux du pouvoir royal en France et en Angleterre (Bensa 2010; Goody 1997). Il s’agit alors de faire l’histoire des « mentalités », notion qui se rapproche de celle de « représentation collective » chère à Durkheim et Mauss (sur ce rapprochement entre les deux notions et la critique qui en a été faite, voir Lloyd 1994). Les travaux de la deuxième génération des historiens des Annales, marqués par la publication de l’ouvrage de Fernand Braudel La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II en 1949 et de son arrivée en 1956 à la direction de la revue, peuvent encore une fois mieux se comprendre dans l’horizon du dialogue avec l’anthropologie, d’une part, et avec les area studiesqui se développèrent aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, de l’autre (Braudel 1958). Le projet est de rapporter « la spécificité des acteurs singuliers, des dates et des événements à des considérations plus vastes sur la transformation lente des mœurs et des représentations. Le travail ne consiste pas seulement à capter au projet de l’histoire des rubriques chères à l’anthropologie, mais aussi à caractériser une époque [et une région] par sa façon de percevoir et de penser le monde » (Bensa 2010 : 46). Il s’agit alors de faire l’histoire des structures, des conjonctures et des mentalités (Schöttler 2010 : 38). Les travaux de cette deuxième génération des Annales s’inscrivent dans un vif débat avec l’anthropologie structuraliste de Claude Lévi-Strauss. Si tant Braudel que Lévi-Strauss voulaient considérer les choses de façon globale, Lévi-Strauss situait la globalité dans un temps des sociétés des origines, comme si tout s’était joué au départ et comme si l’histoire n’en serait qu’un développement insignifiant. Pour sa part, Braudel, qui s’intéressait à l’histoire sérielle et à la longue durée, situait plutôt la globalité dans un passé qui sert à comprendre le présent et, jusqu’à un certain point, à prévoir ce qui peut se passer dans le futur. Ce qui constitue le fond de leur opposition est que l’un s’intéresse à l’histoire immobile alors que l’autre s’intéresse à l’histoire de longue durée, soit l’histoire quasi immobile selon laquelle, derrière les apparences de la reproduction à l’identique, se produisent toujours des changements, même très minimes. Dans les deux cas, l’ « événementiel » ou ce qui se passe à la « surface » sont à l’opposé de leur intérêt pour la structure et la profondeur, même si ces dernières ne sont pas saisies de la même façon. Pour Braudel, la structure est pleinement dans l’histoire ; elle est réalité concrète et observable qui se décèle notamment dans les réseaux de relations, de marchandises et de capitaux qui se déploient dans l’espace et qui commandent les autres faits dans la longue durée (Dosse 1986 : 89). Les travaux de Braudel et son concept d’ « économie-monde » inspireront plusieurs anthropologues dont un Marshall Sahlins et un Jonathan Friedman à partir du tournant des années 1980. Pour Lévi-Strauss, la structure profonde, celle qui correspond aux enceintes mentales humaines, « ne s’assimile pas à la structure empirique, mais aux modèles construits à partir de celle-ci » (Dosse 1986 : 85). Elle est donc hors de l’histoire. Comme le rappelait François Hartog (2014 [2004] : 287), Lévi-Strauss a souvent dit « rien ne m’intéresse plus que l’histoire. Et depuis fort longtemps! » (1988 : 168; voir d’ailleurs notamment Lévi-Strauss 1958, 1983), tout en ajoutant « l’histoire mène à tout, mais à condition d’en sortir » (Lévi-Strauss 1962 : 348) ! Parallèlement à l’entreprise déhistoricisante de Lévi-Strauss, d’autres anthropologues insistent au contraire à la même époque sur l’importance de réinsérer les institutions étudiées dans le mouvement du temps. Ainsi, Edward E. Evans-Pritchard, dans sa célèbre conférence Marett de 1950 qui sera publiée en 1962 sous le titre « Anthropology and history », dénonce le fait que les généralisations en anthropologie autour des structures sociales, de la religion, de la parenté soient devenues tellement généralisées qu’elles perdent toute valeur. Il insiste sur la nécessité de faire ressortir le caractère unique de toute formation sociale. C’est pour cette raison qu’il souligne l’importance de l’histoire pour l’anthropologie, non pas comme succession d’événements, mais comme liens entre eux dans un contexte où on s’intéresse aux mouvements de masse et aux grands changements sociaux. En invitant notamment les anthropologues à faire un usage critique des sources documentaires et à une prise en considération des traditions orales pour comprendre le passé et donc la nature des institutions étudiées, Evans-Pritchard (1962 : 189) en appelle à une combinaison des points de vue historique et fonctionnaliste. Il faut s’intéresser à l’histoire pour éclairer le présent et comment les institutions en sont venues à être ce qu’elles sont. Les deux disciplines auraient donc été pour lui indissociables (Evans-Pritchard 1962 : 191). Au milieu du XXe siècle, d’autres anthropologues s’intéressaient aux changements sociaux et à une conception dynamique des situations sociales étudiées, ce qui entraîna un intérêt pour l’histoire, tels que ceux de l’École de Manchester, Max Gluckman (1940) en tête. En France, inspiré notamment par ce dernier, Georges Balandier (1951) insista sur la nécessité de penser dans une perspective historique les situations sociales rencontrées par les anthropologues, ce qui inaugura l’étude des situations coloniales puis postcoloniales, mais aussi de l’urbanisation et du développement. Cette importance accordée à l’histoire se retrouva chez les anthropologues africanistes de la génération suivante tels que Jean Bazin, Michel Izard et Emmanuel Terray (Naepels 2010 : 876). Le dialogue entre anthropologie et histoire s’est développé vers la même époque aux États-Unis. Après le passage de l’Indian Claims Commission Act en 1946, qui établit une commission chargée d’examiner les revendications à l’encontre de l’État américain en vue de compensations financières pour des territoires perdus par les nations autochtones à la suite de la violation de traités fédéraux, on assista au développement d’un nouveau champ de recherche, l’ethnohistoire, qui se dota d’une revue en 1954, Ethnohistory. Ce nouveau champ fut surtout investi par des anthropologues qui se familiarisèrent avec les techniques de l’historiographie. La recherche, du moins à ses débuts, avait une orientation empirique et pragmatique puisque les chercheurs étaient amenés à témoigner au tribunal pour ou contre les revendications autochtones (Harkin 2010). Les ethnohistoriens apprirent d’ailleurs à ce moment à travailler pour et avec les autochtones. Les recherches visaient une compréhension plus juste et plus holiste de l’histoire des peuples autochtones et des changements dont ils firent l’expérience. Elles ne manquèrent cependant pas de provoquer un certain scepticisme parmi les anthropologues « de terrain » pour qui rien ne valait la réalité du contact et les sources orales et pour qui les archives, parce qu’étant celles du colonisateur, étaient truffées de mensonges et d’incompréhensions (Trigger 1982 : 5). Ce scepticisme s’estompa à mesure que l’on prit conscience de l’importance d’une compréhension du contexte historique et de l’histoire coloniale plus générale pour pouvoir faire sens des données ethnologiques et archéologiques. L’ethnohistoire a particulièrement fleuri en Amérique du Nord, mais très peu en Europe (Harkin 2010; Trigger 1982). On retrouve une tradition importante d’ethnohistoriens au Québec, qu’on pense aux Bruce Trigger, Toby Morantz, Rémi Savard, François Trudel, Sylvie Vincent. L’idée est de combiner des données d’archives et des données archéologiques avec l’abondante ethnographie. Il s’agit également de prendre au sérieux l’histoire ou la tradition orale et de confronter les analyses historiques à l’interprétation qu’ont les acteurs de l’histoire coloniale et de son impact sur leurs vies. La perspective se fit de plus en plus émique au fil du temps, une attention de plus en plus grande étant portée aux sujets. Le champ de recherche attira graduellement plus d’historiens. La fin des années 1960 fut le moment de la grande rencontre entre l’anthropologie et l’histoire avec la naissance, en France, de l’« anthropologie historique » ou « nouvelle histoire » et, aux États-Unis, de la « New Cutural History ». L’attention passa des structures et des processus aux cultures et aux expériences de vie des gens ordinaires. La troisième génération des Annales fut au cœur de ce rapprochement : tout en prenant ses distances avec la « religion structuraliste » (Burguière 1999), la fascination pour l’anthropologie était toujours présente, produisant un déplacement d’une histoire économique et démographique vers une histoire culturelle et ethnographique. Burguière (1999) décrivait cette histoire comme celle des comportements et des habitudes, marquant un retour au concept de « mentalité » de Bloch. Les inspirations pour élargir le champ des problèmes posés furent multiples, en particulier dans les champs de l’anthropologie de l’imaginaire et de l’idéologique, de la parenté et des mythes (pensons aux travaux de Louis Dumont et de Maurice Godelier, de Claude Lévi-Strauss et de Françoise Héritier). Quant à la méthode, la description dense mise en avant par Clifford Geertz (1973), la microhistoire dans les traces de Carlo Ginzburg (1983) et l’histoire comparée des cultures sous l’influence de Jack Goody (1979 [1977]) permirent un retour de l’événement et du sujet, une attention aux détails qui rejoignit celle qu’y accordait l’ethnographie, une conception plus dynamique des rapports sociaux et une réinterrogation des généralisations sur le long terme (Bensa 2010 : 49 ; Schmitt 2008). Aux États-Unis, la « New Culturel History » qui s’inscrit dans les mêmes tendances inclut les travaux d’historiens comme Robert Darnon, Natalie Zemon Davis, Dominick La Capra (Iggers 1997; Krech 1991; Harkin 2010). L’association de l’histoire et de l’anthropologie est souvent vue comme ayant été pratiquée de manière exemplaire par Nathan Wachtel, historien au sens plein du terme, mais également formé à l’anthropologie, ayant suivi les séminaires de Claude Lévi-Strauss et de Maurice Godelier (Poloni-Simard et Bernand 2014 : 7). Son ouvrage La Vision des vaincus : les Indiens du Pérou devant la Conquête espagnole 1530-1570 qui parut en 1971 est le résultat d’un va-et-vient entre passé et présent, la combinaison d’un travail en archives avec des matériaux peu exploités jusque-là, comme les archives des juges de l’Inquisition et les archives administratives coloniales, et de l’enquête de terrain ethnographique. Cet ouvrage met particulièrement en valeur la capacité d’agir des Autochtones dans leur rapport avec les institutions et la culture du colonisateur. Pour se faire, il appliqua la méthode régressive mise en avant par Marc Bloch, laquelle consiste à « lire l’histoire à rebours », c’est-à-dire à « aller du mieux au moins bien connu » (Bloch 1931 : XII). Du côté des anthropologues, l’anthropologie historique est un champ de recherche en effervescence depuis les années 1980 (voir Goody 1997 et Naepels 2010 pour une recension des principaux travaux). Ce renouveau prit son essor notamment en réponse aux critiques à propos de l’essentialisme, du culturalisme, du primitivisme et de l’ahistoricisme (voir Fabian 2006 [1983]; Thomas 1989; Douglas 1998) de la discipline anthropologique aux prises avec une « crise de la représentation » (Said 1989) dans un contexte plus large de décolonisation qui l’engagea dans un « tournant réflexif » (Geertz 1973; Clifford et Marcus 1986; Fisher et Marcus 1986). Certains se tournèrent vers l’histoire en quête de nouvelles avenues de recherche pour renouveler la connaissance acquise par l’ethnographie en s’intéressant, d’un point de vue historique, aux dynamiques sociales internes, aux régimes d’historicité et aux formes sociales de la mémoire propres aux groupes auprès desquels ils travaillaient (Naepels 2010 : 877). Les anthropologues océanistes participèrent grandement à ce renouveau en discutant de la nécessité et des possibilités d’une anthropologie historiquement située (Biersack 1991; Barofsky 2000; Merle et Naepels 2003) et par la publication de plusieurs monographies portant en particulier sur la période des premiers contacts entre sociétés autochtones et Européens et les débuts de la période coloniale (entre autres, Dening 1980; Sahlins 1981, 1985; Valeri 1985; Thomas 1990). L’ouvrage maintenant classique de Marshall Sahlins, Islands of History (1985), suscita des débats vigoureux qui marquèrent l’histoire de la discipline anthropologique à propos du relativisme en anthropologie, de l’anthropologie comme acteur historique, de l’autorité ethnographique, de la critique des sources archivistiques, des conflits d’interprétation et du traitement de la capacité d’agir des populations autochtones au moment des premiers contacts avec les Européens et, plus largement, dans l’histoire (pour une synthèse, voir Kuper 2000). Pour ce qui est de la situation coloniale, le 50e anniversaire de la publication du texte fondateur de Balandier de 1951, au début des années 2000, fut l’occasion de rétablir, approfondir et, dans certains cas, renouveler le dialogue non seulement entre anthropologues et historiens, mais également, entre chercheurs français et américains. Les nouvelles études coloniales qui sont en plein essor invitent à une analyse méticuleuse des situations coloniales d’un point de vue local de façon à en révéler les complexités concrètes. On y insiste aussi sur l’importance de questionner les dichotomies strictes et souvent artificielles entre colonisateur et colonisé, Occident et Orient, Nord et Sud. Une attention est aussi portée aux convergences d’un théâtre colonial à un autre, ce qui donne une nouvelle impulsion aux analyses comparatives des colonisations (Sibeud 2004: 94) ainsi qu’au besoin de varier les échelles d’analyse en établissant des distinctions entre les dimensions coloniale et impériale (Bayart et Bertrand 2006; Cooper et Stoler 1997; Singaravélou 2013; Stoler, McGranahn et Perdue 2007) et en insérant les histoires locales dans les processus de globalisation, notamment économique et financière, comme l’ont par exemple pratiqué les anthropologues Jean et John Comaroff (2010) sur leur terrain sud-africain. Ce « jeu d’échelles », représente un défi important puisqu’il force les analystes à constamment franchir les divisions persistantes entre aires culturelles (Sibeud 2004: 95). Ce renouveau a également stimulé une réflexion déjà amorcée sur l’usage des archives coloniales ainsi que sur le contexte de production et de conservation d’une archive (Naepels 2011; Stoler 2009), mais également sur les legs coloniaux dans les mondes actuels (Bayart et Bertrand 2006; De l’Estoile 2008; Stoler 2016)
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Botéa, Bianca. "Espace-frontière." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.008.

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Abstract:
L’anthropologie des espaces frontaliers et des espaces-frontières est un champ relativement récent, développé dans la littérature anglo-saxonne dans les années 1990 en lien avec la problématique de la construction des nations et des États. La visibilité de ce champ thématique dans l’anthropologie francophone est plus tardive (années 2000), restant principalement investi par les géographes. Si le travail de Fredrik Barth est pionnier sur la question des frontières (boundaries) identitaires posant les bases d’une perspective non-essentialiste des groupes (Barth 1969), une anthropologie des espaces-frontières va au-delà des frontières symboliques et culturelles afin de considérer ensemble les deux sens de la notion de frontière : d’une part, les frontières physiques (borders, frontiers), établies généralement par des pouvoirs et, d’autre part, les frontières sociales, symboliques (boundaries) traduisant un rapport à l’espace matériel. La spécificité d’une étude anthropologique des frontières repose sur une approche ethnographique des pratiques ordinaires des individus et des « communautés locales situées aux frontières étatiques », sur une attention focalisée sur les constructions culturelles, matérielles et symboliques qui donnent sens à ces frontières (Wilson et Donnan 1998), autrement dit sur les négociations et les constructions « par le bas ». Ces travaux rappellent que les entités politiques « sont faites par les individus et non seulement par les images et les imaginaires construits sur ces individus via les représentants de l’État, les médias, les scientifiques » (Wilson et Donnan 1998 : 4). L’une des implications de cette orientation dans le champ d’études sur les frontières a été l’idée, omniprésente dans les travaux ultérieurs, que les frontières sont avant tout des espaces avant d’être des lignes et, qu’au-delà des ruptures instituées par les dispositifs de marquage et de contrôle de l’espace, ces frontières sont tout autant des espaces-ressources où se déploient des solidarités, des opportunités économiques et sociales. Parmi ces travaux nous pouvons signaler les contributions réunies par Bromberger et Morel (2001), ou par les numéros thématiques sur les frontières de la revue « Cultures et conflits » (2008, 2009). Au-delà de leur fonction d’espace-ressource, les zones-frontières sont des lieux de production et de négociation des cohabitations et des voisinages, dans des situations de vie multilinguistiques, multiconfessionnels et plus largement multiculturels. (Berdhal 1999 ; Botea 2013 a). C’est notamment dans les contextes de changement (crise politique ou économique, changement de frontières étatiques, etc.) que les espaces-frontières se montrent des haut-analyseurs des transformations vécues par les sociétés. Il convient de noter une évolution à plusieurs titres du champ d’études anthropologiques sur la frontière. Tout d’abord, le champ thématique s’agrandit, de la problématique des constructions nationales et étatiques et des pratiques de mobilité à des ritualités et des politiques identitaires (confessionnelles, linguistiques, de genre, de sexualité), à des problématiques environnementales et de développement, à des questions patrimoniales et mémorielles, etc. D’autres dynamiques au sein des études sur la frontière sont également à signaler. Selon Wilson et Donnan, une certaine conception « localiste, territoriale et particulariste de la frontière », tributaire d’une approche localiste de la culture et du travail de terrain (2012 : 8), persisterait dans les travaux des années 1990. On passe ainsi d’une frontière considérée comme contexte − une frontière qui définit le cadre social et géographique de l’enquête, la recherche se focalisant sur les expériences de la « communauté » vivant à la frontière − à une frontière vue comme objet d’étude, relevant des dynamiques comparables ailleurs. On s’oriente aussi vers des approches « multisites », vers des analyses des expériences des individus des différents côtés (sites) d’une frontière. En outre, une des mutations des plus importantes est l’intérêt grandissant pour considérer la frontière comme un processus, les analyses mettant l’accent sur les pratiques de faire frontière (bordering). Situées à l’opposé d’une approche qui considère le caractère « donné » ou territorialisé de la frontière (donnée politique ou naturelle), les pratiques ethnographiques tentent d’identifier les lieux (et les sites), les pratiques sociales à travers lesquelles des frontières adviennent et sont vécues dans des multiples sens : non seulement par des limites tracées par des dispositifs de marquage et de contrôle mais aussi par des objets plus incertains, performant des frontières tout aussi vives, comme l’usage d’une langue, une pratique confessionnelle, des savoir-faire, une pratique touristique, etc. Une perspective attentive à la frontière comme processus peut s’affranchir d’une approche territorialisée de la frontière qui associe celle-ci à des lieux géographiques précis, généralement à des marges et des confins. La frontière est mobile, changeante, elle peut produire des effets qui se localisent ailleurs, voire même dans des zones de centralité géographique. Alors que des territoires qui ne se trouvent pas aux confins peuvent fonctionner comme des espaces -frontières (dans le sens d’espaces négociés ou contestés, jouant des ambivalences ouverture/fermeture), les espaces-frontaliers peuvent ne pas entrer dans cette catégorie (Kotek 2001). C’est aussi vers des questions méthodologiques et épistémologiques que ce tournant pragmatiste dans les approches de la frontière nous amène (perspective qui considère cette dernière comme un effet de pratique), avec tout d’abord l’idée qu’une ethnographie (multisite) en contexte frontalier n’est pas forcément une ethnographie menée de part et d’autre de cette frontière comme nous pourrions le penser habituellement. Cela traduirait une approche toujours localiste du terrain frontalier, déplacée cette fois-ci à l’échelle transfrontalière. Nous avons par exemple des territoires frontaliers qui ne produisent pas d’espaces sociaux de voisinage dans le transfrontalier proche, mais qui agissent comme des commutateurs importants opérant des liens avec des territoires plus lointains (Botea 2013 b). Par conséquent, ce sont les réseaux de sites constitués par les différentes pratiques de connexion entre les individus, lesquels se déploient sur des espaces-temps mobiles (par forcément situés dans le voisinage proche), qui forment les contours du « terrain ». Les crises politiques actuelles dans le monde arabe et les manifestations du problème des réfugiées et de sa gestion dans les différentes sociétés européennes montrent bien les reterritorialisations permanentes des dispositifs politiques voire civils de « faire frontière », ainsi que les espaces sociaux mobiles créés afin de les contourner. Cette double qualité de la frontière, d’une part comme frontière-mur d’autre part comme frontière traversée et poreuse, caractérise le régime sous lequel fonctionne toute frontière, aussi bien au niveau des pratiques ordinaires des individus que comme mode de gouvernance. Enfin, les études sur les frontières amènent leurs auteurs à se questionner sur les frontières des disciplines qui investissent ce champ, elles-mêmes traversées (pensons ici au seul exemple de la démarche ethnographique adoptée de plus en plus par la sociologie, la géographie, etc.). Nous assistons désormais à la constitution des travaux qui montrent une volonté de réunir et faire converger les points de vue disciplinaires (Anteby-Yemini et al. 2014 ; Chavarochette et al. 2015), certains auteurs pionniers dans cette perspective (Donnan et Wilson 2012) s’interrogeant sur la constitution d’un champ pluridisciplinaire, voire postdisciplinaire, du Border Studies.
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41

Roy, Bernard. "Santé." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.079.

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Abstract:
De nombreux anthropologues appréhendent la santé comme une « construction sociale » qui varie considérablement d’une société à une autre, d’une époque à une autre. Dans toutes les sociétés, les anthropologues constatent que le concept santé s’exprime en des termes et des mots variés généralement associés à la notion de « bien-être ». Chez les Tzeltal et Tzotzil Maya des hautes terres du Chiapas, le concept de santé s’exprime par les mots « vital warmth » (chaleur vitale) (Groark 2005). Chez les vieux Innus (Montagnais), la santé réfère à la qualité de vie tandis que chez les Inuits, la santé serait conçue comme un ordre harmonieux dans lequel la personne est intégrée dans un environnement social, temporel, spirituel et non empirique (Therrien et Laugrand 2001). Et si cette notion de qualité de vie/santé varie d’un peuple à l’autre, elle fluctue également d’une classe ou d’un groupe social à un autre. Les anthropologues du début du XXe siècle ne parlaient pas d’ethnomédecine et encore moins d’anthropologie médicale, d’anthropologie de la santé ou d’anthropologie de la maladie, mais plutôt, de médecine primitive, archaïque ou traditionnelle. Presque toutes les monographies ethnologiques anciennes proposent des sections portant sur la maladie, les médecines indigènes ou les pratiques et croyances médicales. Dès le XVIIIe siècle, le missionnaire jésuite, Joseph-François Lafitau, qualifié par William N. Fenton et Elizabeth L. Moore de « premier éclat de lumière sur la route de l'anthropologie scientifique » (Fenton et Moore 1969) documenta, dans son œuvre Mœurs des sauvages américains comparées aux mœurs des premiers temps (Lafitau 1983), les pratiques médicales, les maladies ainsi que la santé des Iroquois. Au début du XXe siècle, les anthropologues décrivirent et analysèrent les us et coutumes de peuples vivants à l’écart de la modernité (Massé 1995). Les nombreuses monographies publiées à la suite de longs terrains contribuèrent aux développements de connaissances concernant les représentations sociales de la santé et de la maladie chez les praticiens et les peuples éloignés et isolés d’une modernité qui s’imposait tout autour de la planète. Constatant l’accroissement du nombre d’anthropologues travaillant au sein des structures médicales et sur des questions de santé et de maladie, Normand Scotch crée, au début des années 1960, le terme Medical anthropology (Scotch 1963 cité par Walter 1981). Peu à peu, cette nouvelle discipline se distingue à la fois aux niveaux théoriques et de l’application. Cherchant à comprendre les phénomènes de la santé/maladie dans différents contextes culturels, l’anthropologie médicale prend comme objet d’analyse les façons dont les acteurs sociaux reconnaissent et définissent leur santé, nomment les maladies, traitent leurs malades (Massé 1995). Les premiers travaux des anthropologues médicaux répondent surtout aux demandes d’une médecine qui cherche à comprendre comment la culture intervient dans l’avènement des maladies et comment contrer les résistances des populations aux entreprises déployées pour améliorer la santé depuis une perspective biomédicale. « Quand on fait appel à l’anthropologue dans une étude épidémiologique, c’est souvent afin qu’il trouve les bonnes formulations pour cerner les “facteurs culturels” qui influencent les pratiques sanitaires... » (Fassin 2001 :183). Rapidement, ce nouveau champ de l’anthropologie fait l’objet de critiques. Qualifiée de discipline bioculturelle, l’anthropologie médicale est critiquée en raison de ses thèmes de recherche dictés par la santé publique et de la domination des professionnels de la santé dans le dialogue avec les anthropologues impliqués dans les milieux de la santé. Byron Good (1994) estimait pour sa part que les travaux des anthropologues médicaux, dans les années 1950-1960, contribuèrent au développement d’une critique de la naïveté culturelle soutenant le regard porté par les instances de santé publique internationales sur le complexe santé/maladie. Toutefois, quelques chercheurs s’intéressent spécifiquement à la notion de santé en dehors de l’axe santé/maladie et proposent celui de santé/vie. Au début des années 1970, Alexander Alland formule une théorie anthropologique médico-écologique qui se base sur le principe de l’adaptation culturelle à l’environnement. Cette théorie postule que la santé résulte de l’adaptation biologique et culturelle d’un groupe d’individus dans un environnement donné. Un peu moins de dix années plus tard, McElroy et Towsend (1979) élaborent un cadre écologique qui affine cette première proposition. Pour McElroy et Towsend, la santé des individus et des collectivités résulte de l’équilibre établi entre les éléments biotiques, abiotiques et culturels d’un écosystème. Cette conception de la santé proposée par le courant écologique fera l’objet de nombreuses critiques du fait, entre autres, du nivèlement de la culture sur la nature qu’elle soutenait. Parallèlement aux courants écologique et bioculturaliste se développe une tendance phénoménologique (Laplante 2004). Délaissant les catégories objectives de la médecine, Kleinman (1980) et Good (1994) proposent d’appréhender la santé et la maladie sur les bases de l’expérience humaine. Tandis que Kleinman s’intéresse à la manière dont les gens expriment leur notion de la maladie à partir de leur expérience (Illness) qu’il articule autour de modèles explicatifs indissociables des systèmes culturels, Good s’intéresse aux réseaux sémantiques qui permettent à la personne de réorganiser en permanence son expérience en fonction du contexte et des circonstances. La maladie, et par extension la santé, ne correspondent plus à une chose en soi ou à sa représentation. L’une et l’autre résulteraient, plutôt, d’interactions qui permettent de synthétiser des significations multiples. D’autres anthropologues estimeront que la santé et la maladie sont des résultantes de l’histoire propre aux communautés humaines. Ces anthropologues proposent un recadrage radical de toute démarche visant à identifier les problèmes de santé et leurs dynamiques d’émergence dans une communauté humaine. Cette anthropologie considère d’emblée la communauté comme unité centrale d’analyse et s’intéresse « à la manière dont un contexte social et culturel informe les perceptions, valeurs et comportements des personnes » dans les dynamiques productrices de santé et de maladies. (Corin, Bibeau, Martin,et Laplante 1990 : 43). Dans ces contextes il reviendra aux anthropologues de participer à l’élaboration de politiques de santé adaptées aux diversités culturelles. Dès les années 1960, des anthropologues développent une critique de la médecine et de la santé internationale. Ils proposent de porter davantage attention aux conditions macrosociétales de production de la santé et de la maladie. En 1983, lors de la réunion annuelle de l’American Anthroplogical Association des anthropologues soulèvent l’importance pour l’anthropologie médicale de porter son attention sur les conditions sociales, économiques et politiques de production de la santé et de la maladie (Baer, Singer et Johnsen 1986). Pour ces anthropologues, la santé constitue un produit social et politique qui révèle l’incorporation de l’ordre social et des inégalités dans les corps (Fainzang 2005). Leurs recherches s’orienteront, du coup, autour de l’idée selon laquelle les inégalités sociales, les rouages du pouvoir et de l’exploitation, constituent les tout premiers facteurs de détermination de la santé et, par conséquent, de la maladie. La santé n’est plus ici considérée comme une réalité dérivée de définitions biologiques, médicales. Elle apparait comme une notion et un espace définis par les rapports entre le corps physique et le corps social. La santé ne correspond plus à la reconnaissance d’une norme physiologique, moyenne ou idéale. Elle est une construction culturelle qui ne peut être appréhendée que de manière relationnelle, comme un produit du monde social (Fassin 1996). Si les travaux des anthropologues ont davantage porté sur les phénomènes entourant la maladie et non sur ceux concernant la santé, ils ont toutefois largement contribué à la distinction analytique de la maladie dans ses dimensions médicales (disease), personnelles/expérientielles (illness), sociale(sickness) et, plus tard, en évoquant le concept de la souffrance sociale. Mais un constat s’impose. Les réflexions et recherches menées à l’endroit du concept de la santé par les sciences de la santé et les sciences sociales sont généralement moins développées que celles portant sur la notion de maladie. La perspective anthropologique impose d’appréhender le concept de santé comme un objet socialement et culturellement construit dans un espace-temps indissociable du global. Loin de se référer à une simple absence de pathologie, la santé se développe, se révèle dans le rapport entretenu par le sujet à lui-même et aux autres. Pour l’anthropologie, il y a d’abord l’intérêt à situer la santé dans l’expérience vécue d’un sujet en lien avec les autres. Acteur et créateur, il est également assujetti aux forces du contexte socioéconomique, politique et historique (Fainzang 2005). La santé se révèle ainsi comme une notion polysémique et un objet complexe qui se situe dans une trame d’interactions collectivement partagée du vivant avec son milieu s’incarnant dans les expériences singulières de l’être-au-monde (Massé 2010). Toutefois les propos de l’anthropologue Gilles Bibeau demeurent pertinents. « La santé continue d’être sous-conceptualisée et appréhendée de manière encore trop souvent inadéquate. […] Se pourrait-il que le surplus d’interventions de santé nous expédie hors du champ de la santé? » (Bibeau 2006 : 82, 84).
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