To see the other types of publications on this topic, follow the link: Réseaux par bus.

Journal articles on the topic 'Réseaux par bus'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the top 41 journal articles for your research on the topic 'Réseaux par bus.'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Browse journal articles on a wide variety of disciplines and organise your bibliography correctly.

1

Forget, Amélie. "Les réseaux militaires et la convergence de la sécurité internationale par les pratiques." Canadian Journal of Political Science 48, no. 2 (June 2015): 435–54. http://dx.doi.org/10.1017/s000842391500075x.

Full text
Abstract:
RésuméLes puissances occidentales ont créé une vaste gamme de réseaux militaires dont nous ignorons largement les dynamiques de fonctionnement. Alors que la discipline des relations internationales débat sur les capacités de convergence des réseaux, cet article présente une première étude longitudinale d'un réseau militaire le Multinational Interoperability Council (MIC). Notre analyse révèle que, malgré une influence et des ressources limitées, les militaires du MIC produisent une identité, des normes ainsi que des capacités d'action collectives qui leur sont propres, et qu'ils ont mobilisées stratégiquement pour produire de la convergence douce, par le bas, en matière de création de coalition.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Robitaille, Martin, and Louis Maheu. "Les réseaux sociaux de la pratique enseignante et l’identité professionnelle : le cas du travail enseignant au collégial." Articles 19, no. 1 (October 10, 2007): 87–112. http://dx.doi.org/10.7202/031602ar.

Full text
Abstract:
Résumé - Les auteurs mettent en relief l'impact de réseaux sociaux de la pratique enseignante sur la construction de l'identité professionnelle. Leur démarche, qualifiée «d'analyse par le bas», fait ressortir, à partir des pratiques quotidiennes des enseignants, ce que la construction d'identités professionnelles (retrait, autonomie et ambivalence) doit aux rapports avec les collègues, avec le milieu institutionnel et avec le syndicalisme. Ils qualifient de système bloqué le système de rapports sociaux assurant le fonctionnement de ce réseau d'enseignement et identifient à quelles conditions ce dernier peut emprunter des pistes potentielles de sortie de crise.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Lea, John, and Kevin Stenson. "Security, Sovereignty, and Non-State Governance “From Below”." Canadian journal of law and society 22, no. 2 (August 2007): 9–27. http://dx.doi.org/10.1017/s0829320100009339.

Full text
Abstract:
RésuméLes chercheurs en gouvernementalité explorent les nouveaux modes post-keynesiens et pluralistes de la gouverne publique en articulant les organismes étatiques et non-étatiques. L'insistance sur la «gouvernance d'en haut» doit être complétée, notamment dans les espaces urbains, par celle dévolue à la «gouvernance d'en bas» par des acteurs non-étatiques. La «gouvernance d'en bas» peut impliquer des acteurs allant d'associations commerciales et d'initiatives populaires au crime organisé et aux réseaux paramilitaires opérant dans les villes, au-delà de la souveraineté de l'État, au sein et entre les nations. Dans les pays riches et pauvres, de telles pratiques peuvent être conflictuelles mais peuvent aussi être inscrites dans des formes de gouverne publique. Cet article conteste l'idée que la gouvernance d'en bas comble un vide laissé par le désengagement de l'État-nation. Ces développements témoignent plutôt de complexes formes de réarticulation de la gouvernance d'en haut comme d'en bas, qui peuvent parfoir renforcer l'autorité légale de l'État.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Krummenacher, Leititia. "Le savoir-faire des professionnel.le.s de la modération dans les bus nocturnes genevois." Nouvelles pratiques sociales 27, no. 2 (October 19, 2016): 208–21. http://dx.doi.org/10.7202/1037688ar.

Full text
Abstract:
D’un projet issu d’une « mobilisation communautaire », l’association Noctambus, gérant un réseau de bus nocturnes à Genève, est devenu en vingt ans une institution à analyser selon nous dans une « perspective étatique » (Parazelli, 2004). Ce qui pose la question de la place des passager.ère.s dans cette association et plus précisément de leur participation. Bien que les passager.ère.s ne participent pas aux décisions prises par l’association, notre analyse pragmatiste du savoir-faire des modératrices et modérateurs, employé.e.s par Noctambus, démontre que, dans la pratique, la modération exige une certaine participation des passager.ère.s, sans laquelle la mission des professionnel.le.s ne pourrait pas être remplie.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

PETRUCCI, G., J. JUDEAUX, M. KOURIAT, D. AMATE, P. PEIGNEN, C. PICQUENOT, A. LEBLANC, F. CHAUMEAU, and B. BREUIL. "Cartographier le potentiel de récupération de chaleur des eaux usées : l’exemple de la Seine-Saint-Denis." Techniques Sciences Méthodes, no. 1-2 (February 20, 2020): 63–70. http://dx.doi.org/10.36904/tsm/201901063.

Full text
Abstract:
Collectées puis transportées jusqu'aux stations d’épuration en vue de leur traitement, les eaux usées transitant dans les collecteurs d’assainissement constituent un gisement intéressant pour produire une énergie bas carbone par le biais de la récupération de chaleur. Avant même de pouvoir associer les points du réseau les plus pertinents de délivrance de cette chaleur récupérable et les utilisateurs potentiels telles piscines et bâtiments, encore faut-il être en mesure d’identifier les tronçons les plus favorables quant à ce gisement. Pour le département de Seine-Saint-Denis, impliqué sur les questions énergétiques et environnementales, il a fallu établir une méthode pour cartographier le potentiel de ses 550 km de réseaux d’eau usée et unitaires. Plusieurs critères permettant la sélection des tronçons potentiellement prometteurs ont ainsi été étudiés, et notamment les débits de temps sec, minimum et moyen. Ces données sont dispersées, soit dans de nombreux documents issus de campagnes de mesures temporaires effectuées lors de schémas directeurs d’assainissement ou d’études de caractérisation des écoulements de temps sec, soit calculées à partir des bases de données des mesures produites en continu dans le cadre de la gestion des réseaux. Dans les deux cas les informations disponibles sont très localisées et ne rendent compte de l’écoulement que sur un périmètre relativement restreint, sans fournir directement des renseignements à une échelle plus vaste. L’étude a donc consisté à exploiter toutes ces données (environ 300 points de mesure) pour fournir une estimation du potentiel de récupération de chaleur la plus étendue possible. Le résultat de ce travail est restitué sous la forme d’un outil cartographique permettant au département de répondre rapidement aux demandes des aménageurs avec des informations diverses, tant sur les débits et le potentiel estimé de chaleur récupérable que sur la fiabilité des données disponibles.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Charland, Jean-Pierre. "Le réseau d’enseignement public bas-canadien, 1841-1867 : une institution de l’État libéral." Revue d'histoire de l'Amérique française 40, no. 4 (August 20, 2008): 505–35. http://dx.doi.org/10.7202/304490ar.

Full text
Abstract:
RÉSUMÉ Les quelques années qui suivent l'union des Canadas connaissent en quelque sorte le dernier effort des colonies nord-américaines pour l'obtention du gouvernement responsable. Quoique l'on ait surtout écrit sur les incidences nationales de cette nouvelle constitution, celle-ci témoigne aussi du triomphe d'un certain nombre d'idées libérales. Les artisans du système scolaire du Canada-Est vont faire du réseau d'enseignement une institution ayant pour but de faire partager l'idéologie des réformistes au plus grand nombre. Aussi pouvons-nous trouver, dans les écrits des surintendants et des inspecteurs d'écoles, des actes de foi libéraux sans cesse réitérés ; de même, au niveau des structures éducatives, nous retrouvons des institutions qui, tout en laissant une certaine autonomie aux populations locales (grâce aux commissions scolaires), permettent une centralisation lente des pouvoirs. Ce centralisme peut paraître contredire l'esprit et la lettre de l'idéologie libérale, mais il nous semble plutôt que, face aux contestations dont le réseau mis en place était l'objet (la guerre des « éteignoirs », bien sûr, mais aussi la gourmandise croissante du clergé face à ce réseau), les autorités, surintendant et inspecteurs en tête, mais aussi le Conseil de l'Instruction publique, pragmatiques, se donnaient ainsi les pouvoirs requis pour infléchir les contenus d'enseignement et assurer que tout le réseau continuât d'épouser les idéaux libéraux. Ce n'est qu'après 1867 que le clergé allait investir le réseau scolaire par les brèches qu'il avait pu s'y ménager…
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

BENOIT, M., and G. LAIGNEL. "Performances techniques et économiques en élevage biologique d’ovins viande : observations en réseaux d’élevage et fermes expérimentales." INRAE Productions Animales 22, no. 3 (April 17, 2009): 197–206. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3346.

Full text
Abstract:
Au sein d’un réseau de 42 fermes ovines (13 en Agriculture Biologique - AB) les marges par brebis en montagne sont inférieures de 24% en AB du fait de coûts alimentaires très élevés, et sont comparables en plaine où les niveaux d’autonomie fourragère sont potentiellement supérieurs compte tenu de la possibilité de renouveler plus facilement les prairies et d’augmenter la part du pâturage dans la ration des animaux ; par ailleurs, la culture des céréales peut permettre d’augmenter l’autonomie alimentaire et de limiter la dépendance des élevages vis-à-vis de l’extérieur. En montagne, les cohérences de systèmes sont plus difficiles à définir et les itinéraires techniques adaptés relativement «pointus». L’analyse de 4 fermes de démonstration de ces régions montre que, face à des contextes variés, des stratégies de conduite d’élevage spécifiques diffèrent selon la présence de terres labourables ou non. Si leur proportion est limitée, les mises bas sont réparties également entre le printemps et l’automne afin de maximiser l’autonomie fourragère tout en optimisant la productivité numérique et diversifiant les périodes de vente. Lorsque des cultures sont possibles, les mises bas sont centrées sur l’automne, avec une bonne valorisation des agneaux. Dans un contexte de fort renchérissement du prix des concentrés, en élevage allaitant bio mais aussi conventionnel, de hauts niveaux d’autonomie fourragère et/ou alimentaire sont incontournables pour assurer la viabilité économique.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Kemp, Ron, Wim Verhoeven, and Marcel Kreijen. "La croissance et la décroissance des entreprises aux Pays-Bas." Notes de recherche 14, no. 3-4 (February 16, 2012): 189–210. http://dx.doi.org/10.7202/1008702ar.

Full text
Abstract:
Nous avons étudié la dynamique de la vie économique aux Pays-Bas et, en particulier, l’importance des entreprises en croissance rapide. Celles-ci stimulent l’innovation, défient les concurrents et créent de nombreux emplois. Dans la période 1989-1997, près de la moitié des créations brutes d’emplois par les entreprises existantes (711 000) est due à des entreprises en croissance rapide, qui sont pourtant en nombre relativement limité (6 %) par rapport aux entreprises en croissance normale (25 %). Les entreprises en croissance rapide semblent revenir bien souvent à un rythme de croissance inférieur (67 %), tandis que près de 8% des entreprises en croissance normale accélèrent leur croissance. Les jeunes entreprises contribuent à augmenter le nombre des entreprises en croissance rapide. Beaucoup d’entreprises croissent par étapes, car elles se heurtent à des plafonnements. Lorsqu’elles ont résolu leurs difficultés, elles peuvent croître à nouveau. Sur ce point, le gouvernement a une mission à accomplir. Les responsables politiques néerlandais s’efforcent de créer des conditions pour favoriser une concurrence dynamique et prévenir les alliances qui entravent le jeu de la concurrence. En outre, ils cherchent à aplanir les obstacles auxquels se heurtent les entrepreneurs, par exemple les faiblesses du marché, et à stimuler la création d’entreprises. Le gouvernement a pris quelques mesures additionnelles en faveur des entreprises en croissance rapide : il a étendu la portée des réseaux, favorisé la formation pour permettre aux entrepreneurs d’acquérir les habiletés nécessaires et, enfin, il a amélioré l’information fournie.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

Le Gall, Josiane, and Deirdre Meintel. "De près et de loin : les réseaux de parenté des couples mixtes québécois." Diversité urbaine 11, no. 2 (March 8, 2013): 69–89. http://dx.doi.org/10.7202/1014685ar.

Full text
Abstract:
Cet article se fonde sur les données d’une recherche menée au Québec (à Montréal et en région) auprès de 80 couples mixtes composés de partenaires d’origines ethniques différentes et ayant au moins un enfant en bas âge. Nous y examinons d’un peu plus près le rapport de ces couples avec les familles des conjoints et le rôle de celles-ci dans la socialisation des enfants. Nous montrons l’existence de contacts très denses entre le couple et les membres de leur famille, et ce, que ces derniers résident au Québec, au pays d’origine ou ailleurs dans le monde. Nous démontrons également que la lignée du conjoint issu d’une minorité ethnique demeure une partenaire privilégiée des parents dans la réalisation de leurs projets identitaires, axés sur la transmission des référents associés aux multiples origines de l’enfant. La place occupée par le pays d’origine dans les stratégies des couples mixtes est également soulignée.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Jouffe, Yves, Diego Carvajal, and Alejandra Lazo. "Prends soin du métro. Le contrôle-soin, forme émergente des régulations et menaces souterraines." urbe. Revista Brasileira de Gestão Urbana 7, no. 2 (August 2015): 167–81. http://dx.doi.org/10.1590/2175-3369.007.002.se02.

Full text
Abstract:
Le métro de Santiago a subi une dégradation significative de ses conditions de transport du fait de son intégration au Transantiago, le réseau de bus urbains. L’opérateur du métro a donné beaucoup de visibilité à ses dispositifs de contrôle des nouvelles masses d'usagers : barrières optimisées, signalétique omniprésente, agents démultipliés, etc. L’étude du discours officiel de l’entreprise et surtout l’observation ethnographique de ces dispositifs révèlent que les modalités de contrôle ont elles-mêmes évoluées. En plus de la menace légale exercée contre les étrangers et de la régulation des flux par une discipline des corps, un contrôle-soin s’exerce sur une population à protéger : la population qui bénéficie du soin de l'opérateur lui est redevable d'un contre-soin. Le contrôle-soin constitue non seulement une modalité émergente de contrôle mais aussi la forme générale du contrôle dans le métro de Santiago.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
11

Delvenne, V. "Automutilations et tentatives de suicide chez l’adolescent borderline." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 61. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.161.

Full text
Abstract:
L’agression sur soi, par des automutilations ou par des comportements suicidaires, constitue l’une des facettes de l’impulsivité les plus spécifiques du comportement borderline chez les patients adultes [2] et ces patients présentent une vulnérabilité psychiatrique plus importante, notamment, en termes de dépression [1]. La tentative de suicide à l’adolescence est un véritable problème de santé publique et les unités de soins pour adolescents sont confrontées quotidiennement à ces patients qui passent à l’acte à répétition. Les liens avec le développement d’un trouble de la personnalité borderline ont été peu étudiés à cet âge. Pour ces raisons, nous nous sommes intéressés à explorer l’association entre automutilations, récidive suicidaire, caractéristiques cliniques et impulsivité chez 62 adolescents présentant un trouble de la personnalité borderline. L’évaluation clinique de notre population a été réalisée par entretien direct et par auto-questionnaires, conformément au protocole du réseau. La sévérité dépressive et la suicidalité ont été évaluées à l’aide des 3 échelles de Beck : l’Inventaire de Dépression de Beck (BDI) ; l’Echelle de Désespoir de Beck (BHS) et l’Echelle d’Idéation Suicidaire de Beck (BSI). La qualité de la dépression a été évaluée avec le Questionnaire de l’Expérience Dépressive (DEQ) de Blatt and Zuroff. L’impulsivité a été évaluée avec l’Echelle d’Impulsivité de Barratt (BIS-11). Enfin, les évènements de vie traumatiques (abus et négligences) ont été recherchés à l’aide du Questionnaire sur les Traumatismes de l’Enfance (CTQ). Nous montrons que la répétition des actes suicidaires peut être considérée comme un facteur de gravité et de mauvais pronostic chez les adolescents présentant un trouble de la personnalité borderline. Ils présentent un profil psychopathologique plus sévère en termes de trouble dépressif et d’anxiété. Ils rapportent aussi plus d’histoire d’abus sexuels dans l’enfance. L’hypothèse d’une trajectoire développementale particulière chez ces adolescents borderline semble soutenue par nos résultats. Elle est faite de premières relations d’attachement peu sécurisantes associées à une exposition traumatique qui les rend vulnérables à la souffrance dépressive, aux expériences de séparation et à une fragilité sur le plan des relations interpersonnelle.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
12

Sécardin, Olivier. "« Le traducteur est un "chercheur" d’un genre particulier »." RELIEF - Revue électronique de littérature française 15, no. 1 (July 7, 2021): 126–55. http://dx.doi.org/10.51777/relief10888.

Full text
Abstract:
Philippe Noble est traducteur littéraire. On lui doit notamment la traduction d’œuvres d’Etty Hillesum, Harry Mulisch et Cees Nooteboom. Après avoir mené une carrière à l’Université, Philippe Noble s’est engagé au service des Affaires étrangères et de la diplomatie culturelle – il a été conseiller culturel à La Haye (2000-2004) et à Vienne (2008-2011), directeur de la Maison Descartes et du Réseau franco-néerlandais. Il est aussi directeur de la collection « lettres néerlandaises » chez Actes Sud. Nous nous sommes entretenus avec lui à propos de son travail de « médiateur culturel » entre la France et les Pays-Bas. L’entretien est suivi d’une bibliographie com­plète des traductions réali­sées par Philippe Noble.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
13

De Blois, Solange. "Les moulins de Terrebonne (1720-1775) ou les hauts et les bas d’une entreprise seigneuriale." Revue d'histoire de l'Amérique française 51, no. 1 (August 26, 2008): 39–70. http://dx.doi.org/10.7202/305622ar.

Full text
Abstract:
RÉSUMÉ Cet article aborde un thème jusqu'ici négligé par les historiens de la Nouvelle-France : celui de l'industrie et de son destin au dix-huitième siècle. Terrebonne est, dès 1721, dotée de puissants moulins produisant farines et bois pour l'exportation et le marché intérieur. L'entreprise connaît un succès inégal au long de la période observée. L'administration de l'abbé Louis Lepage s'étend de 1720 à 1744 et s'achève par la faillite du propriétaire de Terrebonne. L'arrivée du nouveau seigneur, Louis de La Corne, coïncide avec le début de la guerre de Succession d'Autriche. La situation est évidemment plus favorable aux entrepreneurs. Mais la réussite des La Corne dépend aussi d'autres facteurs. À l'encontre de Louis Lepage, ils ont d'autres sources de revenus que Terrebonne et leurs entreprises industrielles s'appuient sur une solide fortune foncière. De plus, ils font partie d'un réseau complexe et étendu d'alliances.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
14

Meriah, Sidi-Mohamed, and Fethi-Tarik Bendimerad. "Antennes en réseau à bas niveau de lobes secondaires par commutation de la loi d’alimentation. Optimisation par l’algorithme génétique." Annales Des Télécommunications 55, no. 11-12 (November 2000): 615–21. http://dx.doi.org/10.1007/bf02999832.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
15

Pelletier, Anne-Marie, Guy Verreault, and Anouk Simard. "Le Réseau de détection précoce des espèces aquatiques exotiques envahissantes du Saint-Laurent : bilan des activités 2007-2010." Le Naturaliste canadien 136, no. 3 (May 30, 2012): 73–79. http://dx.doi.org/10.7202/1009243ar.

Full text
Abstract:
Au Canada, l’introduction de nouvelles espèces est survenue dès l’arrivée des premiers explorateurs européens au pays. Bien que la plupart de ces espèces, dites exotiques, causent peu de dommages aux écosystèmes qu’elles colonisent, certaines, par contre, croissent et se dispersent rapidement causant ainsi des impacts négatifs importants. Une espèce exotique est qualifiée d’envahissante lorsque son établissement ou sa propagation constitue une menace pour l’environnement, l’économie ou la société. Afin de détecter et de suivre la progression des espèces exotiques, la Direction de l’expertise du Bas-Saint-Laurent du ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) a mis sur pied, en 2007, un Réseau de détection précoce des espèces aquatiques exotiques envahissantes (EAEE) du fleuve Saint-Laurent. Ce réseau, formé de pêcheurs commerciaux oeuvrant dans tout le Saint-Laurent, permet d’avoir une connaissance actuelle des EAEE présentes dans le fleuve et de suivre leur évolution. En 4 ans, les pêcheurs ont rapporté la capture de 171 spécimens inhabituels appartenant à 7 espèces différentes, 2 en extension d’aire : le stromatée à fossettes (Peprilus triacanthus) et le balaou (Scomberesox saurus) ainsi que 5 EAEE : l’alose à gésier (Dorosoma cepedianum), l’alose d’été (Alosa aestivalis), la tanche (Tinca tinca), le crabe chinois à mitaines (Eriocheir sinensis) et le gobie à taches noires (Neogobius melanosomus).
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
16

Vial, F., L. Mortier, J. Rouche, C. Mézan de Malartic, D. Herbain, E. Gauchotte, H. Bouaziz, J. M. Hascoet, and O. Morel. "Retour d’expérience sur la crise Covid-19 dans une maternité française de type 3." Annales françaises de médecine d’urgence 10, no. 4-5 (September 2020): 251–60. http://dx.doi.org/10.3166/afmu-2020-0271.

Full text
Abstract:
L’arrivée brutale de l’épidémie sanitaire liée au SARS-CoV-2 dans la région Grand Est a conduit les services de soins de cette région à s’adapter rapidement à la situation. Le Plan blanc a été déployé dans les hôpitaux de Strasbourg et Nancy dès le 13 mars 2020 afin de faire face à un afflux massif de patients. Face à cette urgence sanitaire d’un type nouveau, la maternité de Nancy s’est réorganisée forte de l’expérience des services strasbourgeois rapidement mis en tension afin d’assurer l’accueil et de dispenser les meilleurs soins possible aux parturientes dans un environnement limitant au maximum leur risque de contamination. Du fait du haut risque de transmission virale, un suivi anténatal par téléconsultations et visites à domicile par le réseau de ville (sages-femmes libérales, généralistes) a été organisé pour les grossesses à bas risque. Sur site, un triage des admissions a rapidement été mis en place ainsi que la création d’un circuit spécifique dédié aux patientes à risque ou confirmées porteuses du SARS-CoV-2. Des procédures de prise en charge gynéco-obstétricales, anesthésiques et pédiatriques ont été rédigées et révisées par les différentes équipes au fur et à mesure de l’évolution des connaissances et des recommandations émises par les sociétés savantes. L’objectif de cet article est de détailler l’ensemble de l’organisation mise en place, de décrire les difficultés de fonctionnement rencontrées lors du pic de l’épidémie et d’analyser les points d’amélioration mis en évidence.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
17

Lavigne, Julie, Anne-Marie Auger, Joseph Josy Lévy, Kim Engler, and Mylène Fernet. "Les scripts sexuels des femmes de carrière célibataires dans les téléséries québécoises. Études de cas : Tout sur moi, Les hauts et les bas de Sophie Paquin et C.A.1." Articles hors thème 26, no. 1 (July 9, 2013): 185–202. http://dx.doi.org/10.7202/1016903ar.

Full text
Abstract:
Dans le contexte d'une recherche portant sur les femmes célibataires à Montréal, l'analyse de trois téléséries québécoises mises en ondes par Radio- Canada ayant comme personnage central une femme de carrière célibataire dans la trentaine (Tout sur moi,Les hauts et les bas de Sophie PaquinetC.A.)a été effectuée afin de dégager les représentations de leur vie sociosexuelle, et ce, à partir du concept d'agentivité sexuelle, de la théorie des scripts de la sexualité et celle des orientations intimes de soi. Les divers scénarios sexuels vécus par les trois personnages, des scripts de rencontre à ceux de rupture, en passant par les types de relations qui y sont rattachés, sont présentés.L'analyse suggère une grande variabilité dans les scripts sexuels féminins et l'adoption de scripts considérés traditionnellement comme masculins : notamment, les femmes prennent souvent l'initiative de la rencontre et des rapports sexuels. Deux des trois personnages féminins étudiés possèdent des caractéristiques d'une orientation intime de soi du type « désir individuel », le troisième personnage présentant une construction de soi du type « réseau sexuel »; cependant, les trois personnages conservent certains aspects d'une orientation intime de soi de la sexualité conjugale. Ces téléséries présentent donc des personnages féminins multipartenaires, sans les confiner dans des rôles de femmes faciles et sans que cet aspect leur porte préjudice, ce qui laisse ainsi suggérer une transformation des représentations de la sexualité des femmes célibataires québécoises.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
18

Syvitski, James P. M. "Marine Geology of Baie des Chaleurs." Géographie physique et Quaternaire 46, no. 3 (November 29, 2007): 331–48. http://dx.doi.org/10.7202/032918ar.

Full text
Abstract:
RÉSUMÉ La baie des Chaleurs, quatrième estuaire en importance de l’est du Canada, est un large bassin peu profond rempli de sédiments non consolidés d'une épaisseur allant jusqu'à 50 m. La répartition de cette masse sédimentaire est en partie imposée par le réseau de drainage datant du Cénozoïque (Tertiaire ou Quaternaire), qui suit les principaux éléments structuraux du socle sédimentaire sous-jacent. Les dépôts de contact glaciaire pleistocenes, y compris le till, sont généralement minces ou absents. Toutefois, au centre et vers l’extérieur de la baie, les chenaux cénozoïques renferment les accumulations morainiques linéaires, jusqu'à 30 m d'épaisseur, qui pourraient signaler l'emplacement final du dôme de la Gaspésie. Six grands cônes glaciomarins identifient les exutoires en fonction pendant la phase de retrait des calottes régionales. Ces dépôts pléistocènes ont en partie été érodes par des chenaux de drainage fluvioglaciaires pendant une phase de bas niveau marin (-90 m), vers 9000 BP. Par la suite, au cours de la transgression marine de l'Holocène inférieur à moyen, les sédiments glaciaires ont été soumis à l’érosion par les vagues. Les dépôts s'amincissent donc en eaux peu profondes et sont caractérisés par la présence de terrasses parallèles à la rive et des surfaces de sédiments grossiers le long des marges de la baie. À 7000 BP, le complexe de sandur qui occupait le fond peu profond de la baie a aussi été atteint par la transgression marine. La surface du delta était protégée par une barrière morainique. Les sédiments de l'Holocène inférieur ont d'abord été déposés dans les eaux plus profondes du centre et de l'entrée de la baie et ont subséquemment formé une pellicule sur le sandur du fond de la baie à mesure que le niveau marin montait. Ces sédiments montrent une progression dans la stratification et la granulométrie en relation avec les fluctuations du niveau marin et des sources sédimentaires. Les conditions océanographiques modernes se sont établies il y a environ 5000 ans.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
19

Díaz Ibáñez, Jorge. "Pobreza y marginación en la Castilla Bajomedieval. Notas sobre el ejercicio de la caridad en Cuenca a fines de la Edad Media." Anuario de Estudios Medievales 24, no. 1 (April 2, 2020): 887. http://dx.doi.org/10.3989/aem.1994.v24.1004.

Full text
Abstract:
Dans la ville et la diocèse de Cuenca, à mesure qu'avance le Bas Mo­yen Age, se déroulera tout un procès d'institutionnalisation de l'assistance aux pauvres, procès qui avait lieu parallèlement dans le reste de Castilla et de l'Occident Médiéval. Le réseau hospitalaire, qui, bien que comptant avec quelques exemples d'époques antérieures, se développera surtout dans le XIVº et le XVe siècles, jouera un rôle important dans ce sens, et on peut dire autant des confréries de laïcs qui se sont crées dans la ville de Cuenca, entre lesquelles il faudrait souligner celle de "Saint François, Saint Pierre et Saint Paul". Mais ce sera surtout celle qu'on nomme l’Arche de l'Aumône (Arca de la Limosna), dépendante du chapitre de la cathédrale, l'institution qui remplira la fonction de plus grande signification déjà pendant le XVe siècle et, plus tard, tout au long de l'Ancien Régime. A travers le differents testaments de Cuenca, nous savons que le soutien économique de cette ins­titution fut possible grâce aux donations réalisées par les gens d'église, surtout des membres du chapitre de la cathédrale, et en moindre mesure par quelques laïcs. Tout ceci, à fin de comptes, sera le point de départ du déve­loppement postérieur et de l'épanouissement de ce courant d'assistance aux pauvres pendant le Moderne Age.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
20

Zuindeau, Bertrand. "Dossier Interdisciplinarité. Le réseau comme forme d'organisation de l'interdisciplinarité « par le bas » : l'exemple de Développement durable et Territoires fragiles." Natures Sciences Sociétés 14, no. 3 (July 2006): 286–92. http://dx.doi.org/10.1051/nss:2006040.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
21

Lee, Liza, Kelly Butt, Steven Buckrell, Andrea Nwosu, Claire Sevenhuysen, and Christina Bancej. "Rapport national de mi-saison sur l’influenza, 2020 à 2021." Relevé des maladies transmissibles au Canada 47, no. 1 (January 29, 2021): 1–5. http://dx.doi.org/10.14745/ccdr.v47i01a01f.

Full text
Abstract:
Au Canada, la saison nationale de la grippe commence généralement dans la seconde moitié du mois de novembre (semaine 47) et elle est définie comme la semaine où au moins 5 % des tests de grippe sont positifs et où un minimum de 15 tests positifs sont observés. Au 12 décembre 2020 (semaine 50), la saison de la grippe 2020 à 2021 n’avait pas encore commencé. Seules 47 détections de virus de la grippe confirmées en laboratoire ont été signalées entre le 23 août et le 12 décembre 2020, un nombre sans précédent, malgré des niveaux de tests de grippe plus élevés que d’habitude. Sur ce petit nombre de détections, 64 % concernaient la grippe A et 36 % la grippe B. L’activité grippale au Canada a atteint des niveaux historiquement bas par rapport aux cinq saisons précédentes. Les provinces et les territoires n’ont signalé aucune hospitalisation d’adultes liée à la grippe. Moins de cinq hospitalisations ont été signalées par le réseau d’hospitalisations pédiatriques sentinelles. La grippe circulant peu, le Laboratoire national de microbiologie n’avait pas encore reçu d’échantillons de virus de la grippe collectés pendant la saison 2020 à 2021 pour la caractérisation des souches ou les tests de résistance aux antiviraux. L’évaluation de l’efficacité du vaccin antigrippal, généralement disponible à la mi-mars, devrait être tout aussi limitée si la faible circulation de la grippe saisonnière persiste. Néanmoins, le système de surveillance de la grippe au Canada reste robuste et a restructuré ses composantes syndromique, virologique et des résultats graves pour soutenir la surveillance de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19). Malgré la pandémie de COVID-19, la menace d’épidémies et de pandémies de grippe persiste. Il est impératif 1) de maintenir la surveillance de la grippe; 2) de rester attentif aux événements inhabituels ou inattendus et 3) d’être prêt à atténuer les épidémies de grippe lorsqu’elles réapparaissent.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
22

CHATELLIER, V., P. MAGDELAINE, and Y. TRÉGARO. "La compétitivité de la filière volaille de chair française : entre doutes et espoirs." INRA Productions Animales 28, no. 5 (January 14, 2020): 411–28. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2015.28.5.3043.

Full text
Abstract:
La filière avicole française, qui bénéficie encore d’une croissance de la demande intérieure, a enregistré une baisse de sa production au cours de la dernière décennie, surtout en dindes. Cette évolution traduit une perte de compétitivité par rapport à d’autres pays, notamment européens, particulièrement structurés en termes productif et industriel et dynamiques en termes d’innovations et de réseaux commerciaux. Les importations françaises de viande de volailles, qui proviennent en priorité de pays voisins (Allemagne, Belgique et Pays-Bas) et beaucoup plus marginalement des grands acteurs du commerce mondial (Brésil, USA, Thaïlande…), sont devenues préoccupantes. Elles représentent, en 2014, plus de 30% de la consommation intérieure contre un peu moins de 15% en 2000. Si la balance commerciale de la France en viande de volailles avec les pays tiers (hors Union Européenne) demeure positive, rien n’est acquis pour le futur. A court terme, la mise à zéro des restitutions n’a pas encore produit tous ses effets et les exportateurs français ont bénéficié depuis mi-2014 d’une parité entre l’euro et le dollar favorable. A moyen terme, la concurrence entre les grandes zones exportatrices pourrait s’accentuer en raison des différentiels de compétitivité, de l’ouverture croissante des marchés et de la sensibilité des flux commerciaux à l’évolution des parités monétaires. Le nombre de pays clients de la France est limité, ce qui accentue le niveau de dépendance à des considérations ciblées d’ordre géopolitique ou économique. Enfin, l’évolution récente des règles européennes relatives aux aides à l’export peut fragiliser les produits historiquement bénéficiaires. En conclusion, une attention est portée aux principales raisons d’espérer pour la filière avicole française : une forte dynamique de la demande mondiale ; un marché français à forte valeur ajoutée sur certains créneaux (volaille de qualité) ; l’amorce d’une restructuration de la filière française qui devrait favoriser une reconquête au moins partielle du marché domestique.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
23

Faleye, Olukayode A. "Regional integration from “below” in West Africa: A study of transboundary town-twinning of Idiroko (Nigeria) and Igolo (Benin)." Regions and Cohesion 6, no. 3 (December 1, 2016): 1–19. http://dx.doi.org/10.3167/reco.2016.060301.

Full text
Abstract:
[Full article is in English]English: This article examines the phenomenon of town-twinning between Idiroko (Nigeria) and Igolo (Benin). While transboundary town twinning is the integration of settlements across distinct state territories—an emerging pattern of borderland urban evolution—this seems to be a new impact of the colonially determined borders in West Africa. Despite the challenges posed by the partition of West African culture areas, town twinning has more recently turned into an established form of regional integration based on a “bottom-up” rather than “top-down” approach in the region. Using qualitative methodology based on descriptive analysis of oral interviews, government records, geographical data, as well as diverse literature, this paper uncovers the role of “borderlanders” in negotiating borders through increased non-state transnational sociospatial cooperation and networking. Apart from altering the traditional state-centric territoriality, this new development may entail broader economic and socio-political implications in the region.Spanish: Este artículo examina el hermanamiento de las ciudades de Idiroko (Nigeria) e Igolo (Benin). Mientras que el hermanamiento de ciudades transfronterizas es la integración de asentamientos más allá de los distintos territorios estatales—un patrón emergente en la evolución urbana de las regiones fronterizas—esto parece ser un nuevo impacto en las fronteras colonizadas en África Occidental. A pesar de los retos de la división cultural en África Occidental, el hermanamiento de ciudades se ha convertido recientemente en una forma de integración regional con enfoque “de abajo hacia arriba” más que “de arriba hacia abajo.” Empleando una metodología cualitativa basada en un análisis de entrevistas orales, archivos gubernamentales, datos geográfi cos y una literatura diversa, este artículo revela el rol de las regiones fronterizas en negociaciones transfronterizas de cooperación y de formación de redes socio-espaciales no estatales. Además de alterar la territorialidad tradicional centrada en el estado, este nuevo desarrollo puede generar implicaciones económicas y socio-políticas más amplias en la región.French: Cet article examine le phénomène des villes jumelles d’Idiroko (Nigéria) et d’Igloo (Bénin). Alors que les villes jumelles transfrontalières sont le résultat de l’intégration d’implantations au-delà de territoires étatiques distincts -un schéma émergeant d’évolution urbaine en région frontalière-, ce cas semble être un nouvel impact des frontières déterminées par la colonisation en Afrique de l’Est. Malgré les défi s posés par la partition des aires culturelles de l’Afrique de l’Est, les villes jumelles se sont converties plus récemment en une forme établie d’intégration régionale fondée sur une approche régionale de bas en haut plutôt que de haut en bas. À partir de l’’usage d’une méthodologie qualitative basée sur une analyse descriptive d’entretiens, d’archives gouvernementales, de données géographiques ainsi que sur une littérature diverse, cet article met à jour le rôle des régions frontalières dans la négociation des frontières à travers la coopération et la formation de réseaux socio-spatiaux trans nationaux non étatiques. En plus de modifier la territorialité traditionnelle centrée sur l’État, ce fait nouveau peut entraîner des implications économiques et socio-politiques plus larges dans la région.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
24

Nero, Marcelo Antonio, Rodrigo Amaral Lapa, and Simone Sayuri Sato. "Proposta de uma metodologia economica para o desenvolvimento de SIG 3D." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, no. 198-199 (April 21, 2014): 71–77. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2012.74.

Full text
Abstract:
Le développement d’un système d’informations géografiques (SIG) tridimensionnel a besoin d’importer des éléments solides créés en trois dimensions. L’acquisition de ces éléments est généralement effectuée au moyen d’un LIDAR (Light Detection And Ranging). Une autre possibilité est la cartographie des façades de bâtiments, qui en règle générale est réalisée par la prise d'images géocodées au moyen d’un GPS et d’un système inertiel. Ensuite, un laborieux travail d'édition graphique doit être effectué. Evidemment, si le niveau de détail de la représentation des éléments est plus grand, le temps et le coût de l'acquisition de données 3D seront aussi très grands. Cette forme de développement d'unprojet de SIG 3D pour les applications comme la distribution d'énergie électrique est encore peu viable pour la réalité brésilienne en raison des coûts élevés d'acquisition 3D. Ainsi, pour rendre viable l'utilisation de ces outils dans un environnement SIG 3D dans une entreprise d'énergie électrique nationale, nous avons développé une méthodologiealternative à bas coût qui sera présentée dans ce travail. L'alternative est l'utilisation de la restitution photogrammétrique et l'utilisation des données suivantes : des photographies aériennes d’archive à l'échelle 1:8.000; une base cartographique plani-altimétrique permettant l’orientation externe d’images à l'échelle 1:2.000 pour l’obtention du modèle stéréoscopique et la restitution des éléments importants; une image multispectrale à haute résolution du satellite Quick BIRD, utilisée comme toile de fond et pour la texturation du modèle numérique du terrain. Le développement du projet a nécessité l’utilisation de logiciels et bibliothèques Opensource comme l'ensemble VTP (Virtual Terrain Project), qui inclut OGR, GDAL, vtdata et vtlib compatibles avec MFC (Microsoft Foundation Class), GDI+ (Graphics Device Interface Plus) ainsi que la base de données PostgreSQL. La modélisation des données a été réalisée de manière à simplifier l'acquisition des données tridimensionnelles et donc, réduire les coûts, dans le but d’appliquer le SIG 3D aux réseaux dedistribution d'énergie électrique. Des analyses de qualité du positionnement relatif ont ensuite réalisée, les résultats sontprésentés dans cet article.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
25

Callède, Jacques, Daniel Medeiros Moreira, and Stéphane Calmant. "Détermination de l'altitude du Zéro des stations hydrométriques en Amazonie brésilienne. Application aux lignes d'eau des Rios Negro, Solimões et Amazone." Revue des sciences de l’eau 26, no. 2 (June 3, 2013): 153–71. http://dx.doi.org/10.7202/1016065ar.

Full text
Abstract:
Résumé Le rattachement altimétrique d’une station hydrométrique à un repère du Nivellement Général est habituellement effectué dans le but de connaître, lorsqu’il y a plusieurs stations, la pente de la ligne d’eau. Jusqu’à la fin de la décennie 2000, les stations hydrométriques amazoniennes n’étaient pas rattachées car le manque de réseau routier était un obstacle majeur au classique nivellement direct. Mais la fin de cette décennie a vu l'expansion de l'altimétrie satellitaire, et plus particulièrement celle de la méthode utilisant le GPS associé à l'utilisation du modèle de géoïde EGM08. Cette nouvelle technique est particulièrement précieuse pour niveler les stations hydrométriques du bassin amazonien. Nous avons traité ici les stations hydrométriques de l'Amazone depuis son embouchure jusqu’à la frontière Brésil/Pérou et celles des rios Negro et Solimões pour leurs parties brésiliennes. Les pentes moyennes de ces différents biefs décroissent normalement sur le Rio Solimões et l'Amazone, tandis que le bief Moura-Manaus, sur le Rio Negro, présente anormalement une pente très faible (6 mm•km‑1) au risque de provoquer des inversions d'écoulement. Le Bas Amazone est raccordé à l'altitude donnée par la trace de l'orbite 202 des satellites Topex-Poseidon et Jason-1 mais malheureusement nous ne disposons que d'une seule année de relevés limnigraphiques sur ce tronçon. Les comparaisons des pentes de la ligne d’eau avec d’autres fleuves (Volga, Danube, Nil, Mississipi et Rhin) indiquent que la pente de l’Amazone est, avec en moyenne 21 mm•km‑1 de Tabatinga (frontière Brésil/Pérou) à l’Océan Atlantique (soit sur 3 000 km) deux fois moindre que celle de la Volga (qui présente la ligne d’eau de pente la plus faible sur les cinq fleuves étudiés). Ceci, associé au fait que le fond du lit de l’Amazone est, sur 2 000 km à partir de son embouchure, à une quarantaine de mètres en-dessous du niveau de l’océan, nous conduirait à penser que l’écoulement du fleuve subit une poussée des eaux amont, issues de la Cordillère des Andes.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
26

Veenhof, Klaas R. "Ancient Assur: The City, its Traders, and its Commercial Network." Journal of the Economic and Social History of the Orient 53, no. 1-2 (2009): 39–82. http://dx.doi.org/10.1163/002249910x12573963244205.

Full text
Abstract:
AbstractThe ancient city of Assur was an important emporium and a central place in the trade between Mesopotamia and Anatolia during the nineteenth-eighteenth centuries BC. Its traders exported to Anatolia large quantities of tin and expensive woolen textiles, which were sold for silver and gold, shipped back to Assur. The traders, traveling with donkey caravans, used a network of colonies and trading stations, where they could live and work on the basis of treaties with the local rulers. After a description of Assur’s commercial role, the activities, organization and status of the traders are analyzed. First of those in Anatolia, with reference to the colonial system and the main Anatolian emporia. Next of those in Assur—“merchant-bankers”, investors (in joint-stock funds), wholesale dealers, and moneylenders—and their relations to the “City-Hall”, the economic and financial heart of Assur, and the “City-Assembly”, whose decisions and verdicts reveal elements of a commercial policy and attempts to promote its interests. While the city, whose trade covered a particular circuit of a much wider international network, also had to consider local and international interests, the “colonial” traders were more focused on financial profits, also via the local trade in copper and wool. But the tensions due to diverging interests were restricted and the Assyrians were able to maintain a stable, profitable and highly developed commercial system for more than two centuries.Durant les dixneuvième et dix huitième siècles avant J.-C. la cité-état d’Assur fut un grand centre de commerce. Ses marchands exportaient des quantités d’étain et de laines de prix à l‘Anatolie, les y vendaient contre de l’or et de l’argent, et rentraient chez eux la bourse pleine d’argent. Des caravanes d’ânes, qui assuraient le transport, sillonnaient un réseau de colonies et de comptoirs. Les marchands assyriens pouvaient s’installer là-bas et y mener leur négoce grâce aux traités conclus entre les autorités assyriennes et les princes. La description de la fonction commerciale d’Assur est suivie d’une série d’analyses portant sur les activités des marchands, de leur organisation et de leur statut. Ce sujet cohérent nous mène d’abord en Anatolie pour regarder de près son système de colonies et ses principaux comptoirs. Ensuite à la ville d’Assur, avec ses ‘banquiers-commerçants’, ses investisseurs (des fonds remis aux sociétés commandites), ses commerçants de gros et ses prêteurs. Les relations entretenues par ces quatre groupes avec ‘l’hôtel de ville’ ‐ le cœur battant de l’économie et des finances d’Assur ‐, et ‘l’assemblée municipale’ sont explorées. Les décisions et les verdicts de cette assemblée retiennent notre attention parce qu’on y décèle des traces d’une politique commerciale et des tentatives d’avancer les intérêts commerciaux d’Assur. D’une part il fallait que la ville, dont les opérations commerciales s’étendaient sur un circuit distinct intégré au vaste réseau international, tenait compte aussi des intérêts locaux et internationaux. D’autre part les profits- y inclus ceux provenant du négoce anatolien de la laine et du cuivre ‐ étaitent le point de mire des ‘marchands-colons’. Néanmoins, les tensions dues à ces intérêts divergents étant limitées, durant plus de deux siècles les Assyriens surent maintenir un système de commerce stable, productif, et très sophistiqué.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
27

DONNARS, C., P. CELLIER, and J. L. PEYRAUD. "Nouvelles de la recherche : expertise sur les flux d’azote liés aux élevages." INRAE Productions Animales 25, no. 4 (October 2, 2012): 389–92. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.4.3226.

Full text
Abstract:
Une expertise scientifique collective conduite par l’Inra (INRA 2012) pointe l’importance des flux d’azote liés aux activités d’élevage et identifie des leviers pour limiter la pression sur l’environnement. Depuis une vingtaine d’années, les pollutions azotées font l’objet de diverses législations et plans d’action dans le cadre des politiques relatives à la qualité des eaux, de l’air et des écosystèmes. La transposition de la directive «Nitrates» (12 décembre 1991) fait actuellement l’objet d’un contentieux avec la commission européenne. C’est dans ce contexte que les ministères français en charge de l’Agriculture et de l’Ecologie ont sollicité l’Inra pour dresser un bilan de l’état des connaissances scientifiques sur les flux d’azote en élevage et leur devenir. L’objectif était de mettre à disposition des décideurs et des acteurs publics et privés les connaissances scientifiques actualisées et d’identifier des options permettant de réduire les pressions de l’azote sur l’environnement. 1/LA MÉTHODE D’EXPERTISE SCIENTIFIQUE COLLECTIVELe travail d’expertise a été porté par un collectif de 22 experts. Deux tiers d’entre eux appartiennent à l’Inra, un tiers à d’autres organismes de recherche (Irstea, CNRS, universités) dont deux experts des Pays-Bas (WUR) et un du Canada (Agriculture et Agroalimentaire Canada). Les sciences sociales ont fourni un quart de l’effectif d’experts, la zootechnie et l’approche systémique des systèmes d’élevage 40% et le complément regroupe des spécialistes des cycles biogéochimiques et de l’agronomie. La méthode a consisté à dresser un état des lieux critique des connaissances scientifiques publiées. Quelque 1360 références bibliographiques (2900 auteurs) ont été sélectionnées parmi les articles les plus récents (80% des sources sont postérieures à 1998) et relatifs ou transposables au cadre géographique français. L’analyse a privilégié l’échelle de l’exploitation agricole car c’est l’unité de référence des politiques agricoles et environnementales et des actions agronomiques. Cependant les informations scientifiques portent souvent sur un niveau infra : l’animal, l’atelier d’élevage, la parcelle, le bâtiment, la zone de stockage, etc., ou sur un niveau supra : le bassin versant, le paysage, les statistiques et modélisations nationales et internationales. Ces différents niveaux d’information ont permis d’approcher les variations entre productions et celles liées aux pratiques agricoles. 2 / L’EXPERTISE A MIS EN AVANT LE RÔLE MAJEUR DE L’ÉLEVAGE DANS LES FLUX D’AZOTE ET LES IMPACTS POTENTIELS 2.1 / Les flux d’azote en élevage et les fuites vers l’environnement sont élevésL’élevage utilise plus des trois quarts des quantités d’azote entrant dans les systèmes agricoles. Mais l’efficience, c’est-à-dire le rapport entre les sorties valorisées et les entrées d’azote, calculée au niveau de l’animal est globalement faible : souvent beaucoup moins de la moitié de l’azote ingéré se retrouve sous forme de protéines consommables, lait, œufs et viande. A l’échelle de l’exploitation d’élevage, une part de l’azote excrété dans les déjections est recyclée avec les effluents mais l’efficience reste néanmoins généralement inférieure à 50%. Le reste de l’azote se disperse dans l’environnement. L’élevage contribue ainsi pour environ la moitié aux pertes nationales de nitrates vers les eaux, et pour plus des trois quarts aux émissions nationales atmosphériques azotées, notamment sous forme d’ammoniac (et jusqu’à 90% si on tient compte du fait qu’une grande partie des engrais industriels est employée sur les cultures utilisées pour produire des aliments du bétail). L’azote se trouve de ce fait à la croisée de préoccupations croissantes en termes de compétitivité des filières animales et d’impacts sur l’environnement et sur la santé humaine. Ces impacts ont été récemment décrits dans une expertise européenne (European Nitrogen Assessment 2011). Ils interviennent au niveau de l’écosystème environnant (dépôts de NH3), de la région (NH3, NO3 -) et plus globalement dans le changement climatique (émissions de N2O). 2.2 / La question de l’azote ne se réduit pas à celles du nitrate, les émissions de NH3 constituent un enjeu fort Alors qu’en France, la question du nitrate a longtemps focalisé les débats, dans certains pays d’Europe du Nord, l’ammoniacest aussi de longue date au centre des préoccupations. D’abord étudié pour son rôle dans l’acidification et l’eutrophisation des milieux, l’ammoniac est aujourd’hui examiné dans le cadre de la pollution de l’air par les particules. Au niveau national, le premier contributeur d’émissions d’ammoniac est l’élevage bovin. 2.3 / Risques et impacts dépendent aussi de la sensibilité des territoires et de leur capacité d’épurationLes teneurs en nitrate des eaux ne dépendent pas seulement du niveau de surplus des bilans azotés mais aussi du climat, des types de sol, de la topographie et des modes d’occupation des sols : densité animale, part des terres agricoles dans les utilisations totales des surfaces, importance des prairies permanentes, etc. La présence majoritaire de prairies au sein des territoires réduit les risques de fuites de nitrate et d’émissions d’ammoniac. 3/LES FLUX D’AZOTE SONT AUSSI DÉTERMINÉS PAR DES CONSIDÉRATIONS ÉCONOMIQUES ET JURIDIQUES3.1 / La concentration spatiale des élevages a un rôle déterminant dans les impacts des pollutions azotéesLes plus fortes pressions azotées se situent dans les territoires de l’Ouest qui combinent productions de ruminants et de monogastriques. Les quantités d’azote contenues dans les effluents y dépassent parfois largement les capacités d’absorption des surfaces agricoles. Les territoires d’élevage plus extensifs connaissent des pressions azotées faibles. Cette hétérogénéité s’explique par la concentration géographique des filières animales, résultant principalement de facteurs économiques dont les moteurs relèvent des économies d’échelle et des économies d’agglomération qui sont liées à l’intensification et à la spécialisation des élevages ainsi qu’à leur concentration territoriale. La littérature scientifique pointe la difficulté de sortir d’une telle trajectoire, notamment parce que le fonctionnement technique et économique des acteurs des filières (producteurs d’intrants, éleveurs, transformateurs) est étroitement dépendant. 3.2 / L’encadrement juridique n’a pas permis d’atteindre les objectifs environnementaux La réglementation française a abouti à une multiplicité de zonages auxquels sont dédiés des normes, obligations ou programmes d’action volontaire. L’architecture d’ensemble est confuse et ses résultats critiqués de longue date. Parmi les difficultés rencontrées, la littérature pointe i) le caractère diffus des pollutions, qui, à la différence d’autres pays, n’a pas incité en France àune responsabilisation individuelle des éleveurs, ii) l’intégration de préoccupations économiques et sociales dans les politiques environnementales, iii) le suivi des objectifs environnementaux confié aux acteurs du développement agricole et les échelles administratives peu pertinentes vis-à-vis du réseau hydrographique. Enfin, la multiplicité des formes de pollution azotée pose la question de la cohérence d’ensemble des politiques, notamment entre les critères de la directive «Nitrates» et ceux la Convention de Genève sur la pollution atmosphérique (1979). 4/DE NOMBREUSES PISTES DE PROGRÈS EXISTENT QUI ENGAGENT PLUS OU MOINS EXPLOITANTS AGRICO- LES, TERRITOIRES ET FILIÈRES D’ÉLEVAGE4.1 / Améliorer les pratiques à l’échelle de l’exploitationLa littérature fournit de nombreuses pistes d’actions pour limiter les pertes d’azote dans l’exploitation (figure 1). Il est encore possible d’optimiser la nutrition azotée des animaux, cependant les gains escomptés sont modestes en regard des enjeux. La maîtrise de la chaîne de gestion des effluents ouvre plus de marges de manœuvre pour préserver l’azote organique et réduire les achats d’engrais minéraux. En effet, selon les modalités de gestion des effluents, les fuites vers l’environnement varient de 30 à 75% de l’azote rejeté par les animaux. Des innovations sont déjà disponibles pour le stockage et l’épandage, même si les incertitudes sur les facteurs de variation des émissions sont encore grandes. Il est enfin démontré que développer les prairies à base de légumineuses, les cultures intermédiaires pièges à nitrate (Cipan) et ajuster les rotations réduit les risques de lixiviation du nitrate. A l’échelle des systèmes, les modes de production à bas intrants (moins de fertilisants et d’aliments riches en protéines) améliorent l’efficience de l’azote et limitent donc les pertes vers l’environnement. Les indicateurs de type bilan d’azote à l’échelle de l’exploitation et de ses sous-systèmes (troupeau, gestion des effluents, sols et cultures) sont des outils adaptés pour identifier les sources d’inefficacité et rechercher les voies d’amélioration les mieux adaptées localement. De nombreux autres indicateurs approchent les niveaux d’émissions, de pollution ou les impacts, mais ne sont pas toujours d’usage facile. pour le document complet voir le pdf https://www6.inrae.fr/productions-animales/content/download/6365/88149/version/1/file/nouvelles+de+la+recherche.pdf
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
28

BROCHARD, M., K. DUHEN, and D. BOICHARD. "Dossier "PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait"." INRAE Productions Animales 27, no. 4 (October 21, 2014): 251–54. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.4.3071.

Full text
Abstract:
Dossier "PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait Avant-propos Le lait est un produit animal complexe à l’origine de multiples valorisations en alimentation humaine : laits de consommation incluant les laits infantiles, fromages, beurres, crèmes, yaourts, desserts et boissons lactées, ingrédient dans une grande diversité de pâtisseries et de plats cuisinés, etc. Il s’agit donc d’un pilier de l’alimentation humaine y compris à l’âge adulte et ce depuis des milliers d’années. Toutefois, les demandes des consommateurs et de la société ont évolué rapidement ces dernières années et les exigences en matière de qualité des produits se sont complexifiées (Le Bihan-Duval et al 2014). Tout d’abord du point de vue du consommateur, en particulier occidental, l’alimentation doit désormais répondre à une diversité d’attentes. A la demande en « quantité » d’après-guerre, se sont en particulier ajoutées des exigences sanitaires, des exigences organoleptiques, de traçabilité du produit, des exigences nutritionnelles, et après une période « nutrition - santé » (Cniel 2011), une exigence croissante de « naturalité ». De plus, du point de vue du citoyen, la qualité intègre l’environnement, le bien-être animal, les conditions de production. Une partie des consommateurs a d’ailleurs évolué vers une stratégie d’achat « responsable » (Cniel 2011). Simultanément, le lait, bien que bénéficiant d’une image traditionnellement et majoritairement favorable à plusieurs titres, est confronté ces dernières années à des remises en causes parfois virulentes (allergies, intolérances, rejet des matières grasses saturées et trans…) qui s’installent probablement durablement dans les rapports des consommateurs avec le lait (Cniel 2011). Malgré ce contexte exigeant et changeant, jusqu’à aujourd’hui, au-delà des quantités totales en matières grasses et protéiques, peu de dispositifs sont disponibles et mis en œuvre pour suivre, qualifier, voire piloter la composition fine du lait « en sortie de ferme ». Le lait a suivi, avec le développement du secteur laitier, un processus de standardisation conformément au principe du « lait apte à toute transformation », devenant une matière première à laquelle l’application de procédés de fabrication variés donne de la valeur. Ce constat est à moduler pour les filières AOP fromagères. La composition fine du lait, en particulier la variabilité des profils en acides gras et en protéines, n’est pas ou peu valorisée, ni au niveau de la production, ni au niveau de la transformation. Dans le contexte actuel, traiter le lait de manière indifférenciée peut être contre-productif, en particulier si l’on reconsidère la richesse intrinsèque de la matière première « lait » et le fait que la composition du produit final reflète largement la composition du lait d’origine (Lucas et al 2006). Le lait « en sortie de ferme » se situe à la charnière entre l’amont et l’aval des filières laitières et, à ce titre, est idéalement placé pour être une source importante de compétitivité et d’adaptabilité des filières laitières dans leur globalité. Le sujet de la composition fine du lait a bien entendu fait l’objet de travaux bien avant que le programme PhénoFinlait ne soit imaginé et mis en œuvre. Ainsi, les liens entre alimentation et profil en acides gras (Chilliard et al 2007, Couvreur et al 2007, Hurtaud et al 2007) ou encore les variants génétiques des lactoprotéines majeures (Grosclaude et al 1987, Grosclaude 1988) ont été étudiés généralement à partir de dispositifs expérimentaux. Ces connaissances ont servi de point de départ et d’assurance sur la faisabilité et l’intérêt d’engager un programme à grande échelle. L’ambition de PhénoFinlait était alors de transposer ces connaissances et hypothèses en élevages privés avec une grande diversité de systèmes d’alimentation et de coupler cela à une analyse conjointe du déterminisme génétique afin d’apporter aux éleveurs et à leurs filières des outils et des réponses globales. De nombreuses nouvelles références étaient bien évidemment à établir, mais l’un des enjeux majeurs portait et porte toujours sur les possibilités de transfert aux filières. Les développements à la fois de la spectrométrie dans l’infra-rouge et de la sélection génomique ont ouvert de nouvelles portes en matière d’accès à la composition fine du lait à coûts réduits et d’analyses de ses déterminants génétiques.Les travaux pionniers de la Faculté Universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux (Soyeurt et al 2006) ont ainsi ouvert la voie à l’estimation de nombreux composants fins du lait à partir d’une exploitation plus fine des données d’absorbance de la lumière dans le Moyen Infra-Rouge (MIR) principalement. Le principe est simple : la spectrométrie MIR, utilisée pour estimer les taux de matière grasse et protéique en routine dans les laboratoires d’analyse du lait, peut aussi être utilisée pour quantifier individuellement certains composants fins. Des modèles de prédiction sont développés à partir d’un jeu d’échantillons caractérisés à la fois à l’aide d’une méthode d’ancrage et par un spectre MIR. Ces modèles sont ensuite appliqués aux données spectrales telles que celles produites dans le cadre des analyses laitières habituelles de paiement du lait à la qualité et de contrôle laitier. Plusieurs dizaines d’acides gras et protéines peuvent ainsi être estimés avec une précision satisfaisante et à un coût additionnel modeste par rapport aux analyses déjà réalisées en routine. Parallèlement, les avancées dans le domaine de la génomique permettent d’analyser et d’exploiter plus rapidement et plus finement le déterminisme génétique des caractères. Là encore, le principe est relativement simple : deséquations d’estimation du potentiel génétique des animaux pour les différents caractères sont établies à partir d’une population de référence (animaux génotypés et caractérisés d’un point de vue phénotypique). Cette population peut être de taille beaucoup plus restreinte que celle nécessaire pour mettre en œuvre une évaluation génétique « classique ». Par ailleurs, les équations produites permettent de déterminer le potentiel génétique d’un animal sans pour autant qu’il dispose lui-même (ou ses descendants) de phénotype mesuré (Robert-Granié et al 2011). L’un des enjeux en sélection est alors de concevoir et de mettre en œuvre des programmes de caractérisation phénotypique de populations de référence, ce que l’on a appelé des programmes de « phénotypage » à plus ou moins grande échelle. Le programme PhénoFinlait est l’un des premiers grands programmes de phénotypage à haut débit (Hocquette et al 2011) avec ses caractéristiques : phénotypage fin sur la composition du lait, dans des systèmes d’élevage caractérisés, en particulier, par l’alimentation, préalable à un génotypage à haut débit des animaux suivis. Face à ces enjeux pour la filière laitière et ces nouvelles potentialités techniques et scientifiques, les filières laitières bovine, caprine et ovine, les acteurs de l’élevage (conseil en élevage et laboratoires d’analyse du lait) et de la génétique (entreprises de sélection et de mise en place d’insémination), les instituts de recherche et de développement (Inra, Institut de l’Elevage, Actalia) et APIS-GENE ont décidé de se constituer en consortium afin d’unifier leurs efforts et de partager leurs compétences et réseaux. Le consortium, avec le soutien financier d’APIS-GENE, de l’ANR, du Cniel, du Ministère de l’Agriculture (fond dédié CASDAR et Action Innovante), de France AgriMer, de France Génétique Elevage, du fond IBiSA et de l’Union Européenne, a initié début 2008 un programme pour :- analyser la composition fine du lait en acides gras et en protéines par des méthodes de routine et des méthodes d’ancrage ultra-résolutives (protéines) ;- appliquer ces méthodes à grande échelle sur une diversité de systèmes et de races représentatives de la diversité de la ferme France afin d’identifier des facteurs influençant la composition fine du lait ;- optimiser la valorisation des ressources alimentaires et génétiques par le conseil en élevage ;- initier une sélection génomique. Au-delà de ces objectifs, le programme PhénoFinlait a été envisagé comme un investissement majeur et collectif pour les filières laitières françaises afin de leur permettre de conserver ou de développer des avantages compétitifs par la possibilité de mieux valoriser la composition fine et demain ultrafine (grâce à des méthodes plus fines encore que la spectrométrie MIR) du lait. Les bases de données et d’échantillons ont ainsi vocation à être exploitées et ré-exploitées pendant plusieurs années au fur et à mesure des demandes des filières et de l’avancée des connaissances et des technologies d’analyse du lait. D’autres pays se mobilisent également sur cette problématique : Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Danemark et Suède, Italie, Belgique, etc. Ce dossier de la revue Inra Productions Animales fait état des principales productions issues à ce jour du programme PhénoFinlait. Il n’a pas vocation à couvrir exhaustivement les résultats produits. En particulier, nous ne présenterons pas systématiquement l’ensemble des résultats pour l’ensemble des espèces, races et composants. Néanmoins, nous nous sommes attachés à présenter à travers trois articles de synthèse et un article conclusif les principales avancées permises par ce programme à partir d’exemples pris dans les différentes filières. Gelé et al, débutent ce dossier par une présentation du programme dans ses différents volets, depuis la détermination des élevages et animaux à suivre jusqu’à la collecte et la conservation d’échantillons (de lait et de sang), en passant par l’enregistrement en routine des spectres MIR, des conditions d’alimentation, le prélèvement d’échantillons de sang puis, plus tard, le génotypage sur des puces pangénomiques. Cet article développe plus particulièrement la méthodologie mise en place pour déterminer la composition du lait en acides gras etprotéines à partir de spectres MIR. Enfin, il dresse un bilan des données collectées, permettant d’actualiser les références sur la caractérisation des troupeaux, des femelles laitières, des régimes alimentaires, et du profil des laits produits dans les trois filières laitières françaises. Legarto et al, présentent ensuite les résultats relatifs à l’influence des facteurs physiologiques (stade de lactation...), alimentaires (à travers des typologies de systèmes d’alimentation), raciaux et saisonniers, sur les profilsen acides gras. Ces résultats mettent en évidence de nombreuses sources de variation de la composition du lait qui pourront être exploitées à différentes échelles : animal, troupeau et bassin de collecte. Enfin, Boichard et al, présentent une synthèse de l’analyse du déterminisme génétique des acides gras d’une part et des protéines d’autre part. Cette synthèse aborde les estimations de paramètres génétiques tels que l’héritabilité et les corrélations génétiques entre caractères de composition fine entre eux, et avec les caractères de production. Ces résultats permettent en particulier de définir les potentialités de sélection ainsi que les liaisons génétiques à considérer. Ces analyses ont aussi permis de mesurer l’importance du choix de l’unité d’expression des teneurs (en pourcentage de la matière grasse ou protéique, ou en pourcentage dans le lait). Dans une dernière partie, cet article présente les analyses de détection de QTL avec une analyse des co-localisations entre races, entre composants et avec des gènes majeurs connus. RéférencesBoichard D., Govignon-Gion A., Larroque H., Maroteau C., Palhière I., Tosser-Klopp G., Rupp R., Sanchez M.P., Brochard M., 2014. Déterminisme génétique de la composition en acides gras et protéines du lait des ruminants. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 283-298. Chilliard Y., Glasser F., Ferlay A., Bernard L., Rouel J., Doreau M., 2007. Diet, rumen biohydrogenation, cow and goat milk fat nutritional quality: a review. Eur. J. Lipid Sci. Technol., 109, 828-855. Cniel, 2011. Lait, produits laitiers et société : France 2025 – Prospective collective. Note de synthèse sur les évolutions probables, juillet 2011. Couvreur S., Hurtaud C., Marnet P.G., Faverdin P., Peyraud J.L., 2007. Composition of milk fat from cows selected for milk fat globule size and offered either fresh pasture or a corn silage-based diet. J. Dairy Sci., 90, 392-403. Gelé M., Minery S., Astruc J.M., Brunschwig P., Ferrand M., Lagriffoul G., Larroque H., Legarto J., Martin P., Miranda G., Palhière I., Trossat P., Brochard M., 2014. Phénotypage et génotypage à grande échelle de la composition fine des laits dans les filières bovine, ovine et caprine. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 255-268. Grosclaude F., Mahé M.F., Brignon G., Di Stasio L., Jeunet R., 1987. A Mendelian polymorphism underlying quantitative variations of goat αS1-casein. Génét. Sel. Evol., 19, 399-412. Grosclaude F., 1988. Le polymorphisme génétique des principales lactoprotéines bovines. Relations avec la quantité, la composition et les aptitudes fromagères du lait. INRA Prod. Anim., 1, 5-17. Hocquette J.F., Capel C., David V., Guemene D., Bidanel J., Barbezant M., Gastinel P.L., Le Bail P.Y., Monget P., Mormede P., Peyraud J.L., Ponsart C., Guillou F., 2011. Les objectifs et les applications d’un réseau organisé de phénotypage pour les animaux d’élevage. Renc. Rech. Rum., 18, 327-334. Hurtaud C., Peyraud J.L., 2007. Effects of feeding camelina (seeds or meal) on milk fatty acid composition and butter spreadability. J. Dairy Sci., 90, 5134-5145. Le Bihan-Duval E., Talon R., Brochard M., Gautron J., Lefevre F., Larzul C., Baeza E., Hocquette J.F., 2014. Le phénotypage de la qualité des produits : enjeux de société, scientifiques et techniques. In : Phénotypage des animaux d’élevage. Phocas F. (Ed). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 223-234. Legarto L., Gelé M., Ferlay A., Hurtaud C., Lagriffoul G., Palhière I., Peyraud J.L., Rouillé B., Brunschwig P., 2014. Effets des conduites d’élevage sur la composition en acides gras du lait de vache, chèvre et brebis évaluéepar spectrométrie au moyen infrarouge. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds).Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 269-282. Lucas A., Rock E., Chamba J.F., Verdier-Metz I., Brachet P., Coulon J.B., 2006. Respective effects of milk composition and the cheese-making process on cheese compositional variability in components of nutritionalinterest. Lait, 86, 21-41. Robert-Granié C., Legarra A., Ducrocq V., 2011. Principes de base de la sélection génomique. In : Numéro spécial, Amélioration génétique. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M. (Eds). INRA Prod. Anim., 24, 331-340. Soyeurt H., Dardenne P., Dehareng F., Lognay G., Veselko G., Marlier M., Bertozzi C., Mayeres P., Gengler N., 2006. Estimating fatty acid content in cow milk using mid-infrared spectrometry. J. Dairy Sci., 89, 3690-3695.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
29

Auphan, Etienne, Anne Ebert, Alfred Gottwaldt, Massimo Moraglio, Martin Schiefelbusch, Hasso Spode, Jo Stanley, et al. "Book Reviews: Les Chemins de fer Privés des Franches Montagnes. Naissance, Exploitation et défis d'un réseau (1892–1943) [Private Railways of the Franches Mountains. Birth, Exploitation and Challenges of a Network (1892–1943)], Das Verkehrsbuch der Schweiz. Faszinierendes und Ungewöhnliches Rund um das Thema Mobilität. Zum 50–Jahr-Jubiläum 2009 [Traffic and Transport in Switzerland. Thrilling News and Peciularities around the Topic of Mobility. Festschrift for the 50th Anniversary of the Swiss Transport Museum], Automatisierung, Schnellverkehr und Modernisierung bei den SBB 1955 bis 2005 [The Railroad of the Future: Automation, Rapid Transit and Modernization in the SBB, 1955 to 2005], La Bataille de la Route [The Battle for the Road], per Rickheden, Världens Nordligaste spårväg. Till 100–årsminnet av Kirunas spårvägar [The World's Northernmost Tram. To Commemorate the 100th Anniversary of the Kiruna Tram System], Die Moderne Straße. Planung, Bau und Verkehr vom 18. bis zum 20. Jahrhundert [The Modern Road. Planning, Building and Traffic from 18th Century to the 20th Century, Palm Oil and Small Chop, Airborne Dreams: ‘Niseir’ Stewardesses and Pan American World Airways, Railroads in the African American Experience: A Photographic Journey, Fahren und Fliegen in Krieg und Frieden. Kulturen Individueller Mobilitätsmaschinen 1880–1930 [Driving and Flying in Peace and War. Cultures of Individual Mobility Machines], Radelnde Nationen: Die Geschichte des Fahrrads in Deutschland und den Niederlanden bis 1940 [Cycling Nations. History of the Bicycle in Germany and the Netherlands until 1940], Sometimes Eagle's Wings: The Saga of Aéropostale, the Quest for Speed." Journal of Transport History 32, no. 2 (December 2011): 220–35. http://dx.doi.org/10.7227/tjth.32.2.7.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
30

Machikou, Nadine. "Penser les réseaux en f/francophonie : lieux et non-lieux de la policy network analysis." Réseaux et réseautage en F/francophonie. Dimensions formelles et informelles, no. 4 (December 3, 2018). http://dx.doi.org/10.35562/rif.688.

Full text
Abstract:
La présente contribution entend mettre à l’épreuve la dynamique réticulaire francophone à l’aune de la policy network dans l’analyse des politiques publiques. Elle interroge le potentiel heuristique de cet outil théorique en prenant en compte les expressions sociétales et institutionnelles de la cristallisation des réseaux en F/francophonie. Il apparaît que la portée taxinomique en est avérée avec l’existence d’un réseau mondial de la Francophonie décliné en une multitude de réseaux constitués en instruments de gouvernance « par le bas » de l’espace francophone. Cependant, la policy network présente des limites quant à sa capacité à penser le contenu des interactions au cœur des réseaux francophones et le poids des intérêts dans la formation et l’institutionnalisation desdits réseaux.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
31

"Projet ReMed: par qui le réseau de soutien est-il sollicité?" Bulletin des Médecins Suisses 89, no. 50 (December 10, 2008): 2153–55. http://dx.doi.org/10.4414/bms.2008.14017.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
32

"Démarche qualité en médecine: un état des lieux par portraits succincts (9): Réseau Delta." Bulletin des Médecins Suisses 90, no. 04 (January 21, 2009): 99. http://dx.doi.org/10.4414/bms.2009.14081.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
33

Richer, Cyprien, Etienne Come, Mohamed Khalil El Mahrsi, and Latifa Oukhellou. "La mobilité intermodale par les données billettiques. Analyses spatio-temporelles du réseau bus-métro de Rennes Métropole." Cybergeo, May 14, 2018. http://dx.doi.org/10.4000/cybergeo.29132.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
34

Tarrius, Alain. "Birth of a Nomadic European People, History and Actuality of the Transmigrant Territories of Globalisation from Below in Southern Europe." Sociétés plurielles Exaptriate, Articles (August 31, 2021). http://dx.doi.org/10.46298/societes-plurielles.2021.8407.

Full text
Abstract:
1980s: Algerian immigrants since 1962, little visible on the public scene, developed transnational commercial initiatives to supply vast underground markets emerging in France, Italy, Germany, Belgium and the Netherlands, then in Spain, while strengthening their ties with the Maghreb. After 1990, the Algerians of Europe, who were suffering the aftershocks of the civil war in Algeria, withdrew to local micro markets at the same time as the great Moroccan migration was unfolding: more than a million people in the decade created all sorts of European networks for housing, work, ... took over the cross‑border commercial activities of the Algerians, with more flexible and diversified logistics. It was in the early 2000s that they met the Afghan, Georgian, Russian and Ukrainian cohorts of East Asian transmigrants working for Southeast Asian firms, negotiating “poor to poor”, i.e. “by the poor for the poor”, duty and quota‑free, electronic products. Goods sent from Hong Kong to the Persian Gulf Emirates, where they escape the control of the WTO in order to invade, through sales at half price, the huge market of the poor in Europe, who are solvent under these conditions. Taking the trans‑Balkan route, they merged in 2003 in Italy with the Moroccans: a major route of Globalization from below, or among the poor, was thus born from the Black Sea to Andalusia via Bulgaria, Albania, Italy, Southern France and the Spanish Levant. Informal notaries» ensure the ethics of exchanges along this “circulatory territory”. Bypassing the survival markets of the big metropolises, Istanbul, Sofia, Naples, Marseilles, Barcelona, the capitals of the territories of the transmigrants of the “poor among the poor” are medium‑sized cities. In France, Perpignan is one of them. Little by little, Balkan women are joining the sex work movement in Spain, with psychotropic drug traffickers linked to the Italian ‘ndrangheta, Sacra Corona Unita, and the Russian‑Ukrainian Dnieper mafia, who are particularly active in the border areas of the Adriatic Sea, from Albania to Italian Puglia, and in the Catalan area, from Perpignan, Andorra, La Junquère, Sitges. Années 1980 : des « beurs, orphelins de la République » succèdent à leurs pères Algériens immigrés depuis 1962, peu visibles sur la scène publique. Échappés au regard, au contrôle, à la soumission étatique nombre de ces « pères disparus » ont développé des initiatives commerciales transnationales, pour alimenter de vastes marchés souterrains en France, en Italie, en Allemagne, Belgique et Pays Bas, puis en Espagne tout enrenforçant leurs liens avec le Maghreb. Organisés en interminables tournées, ces transmigrants deviennent des nomades de la mondialisation par le bas. Après 1990, les Algériens d’Europe, qui subissent les contrecoups de la guerre civile en Algérie se replient vers des micro‑marchés locaux alors même que se déploie la grande migration marocaine : plus d’un million de personnes créant toute sorte de réseaux européens pour se loger ou travailler, reprennent les activités commerciales transfrontalières des Algériens, avec des logistiques plus souples et diversifiées. C’est au début des années 2000 qu’ils rencontrent les cohortes afghanes, géorgiennes, russes et ukrainiennes de transmigrants de l’Est oeuvrant pour les fabriques du sud‑est‑asiatique en négociant en « poor to poor » c’est à dire « par les pauvres pour les pauvres », hors taxes et contingentements, des produits électroniques. Marchandises envoyées de Hong Kong vers les Émirats du golfe Persique où elles échappent au contrôle de l’OMC afin d’envahir, par des ventes à moitié prix, l’immense marché des pauvres en Europe, solvable à ces conditions. Empruntant la route trans‑balkanique, ils fusionnent, dès 2003, en Italie, avec les Marocains : une route majeure de la mondialisation par le bas, ou entre pauvres, naît ainsi de la mer Noire à l’Andalousie par la Bulgarie, l’Albanie, l’Italie, le Sud français et le Levant espagnol. Peu à peu des femmes balkaniques s’agrègent aux circulations pour le travail du sexe en Espagne, avec des trafiquants de psychotropes liés à la ‘ndrangheta, à la Sacra Unita italiennes, et à la mafia russo‑ukrainienne du Dniepr particulièrement actives dans les espaces frontaliers de la mer Adriatique, d’Albanie aux Pouilles italiennes, et dans l’espace Catalan, de Perpignan, Andorre, La Junquère, Sitges. Ces milieux financent les réseaux du poor to poor, après que Gordon‑Brown et Sarkozy l’aient interdit aux banques émiraties en 2006. Contournant les marchés de survie des grandes métropoles, Istanbul, Sofia, Naples, Marseille, Barcelone, les capitales des territoires des nomades de « l’entre pauvre » sont des villes moyennes. Désormais plus de deux cent mille nomades forment avec plusieurs millions de sédentaires une société cosmopolite en mouvement le long de l’Europe méridionale, susceptible de modifier les équilibres locaux
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
35

Sliwinski, Alicia. "Globalisation." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.084.

Full text
Abstract:
Le concept de globalisation désigne l’interconnexion et l’interdépendance accrues de toute une gamme de relations sociales à l’échelle planétaire recouvrant d’importantes dimensions politiques, économiques, culturelles, environnementales et subjectives. Depuis les années 1980, la globalisation est devenue un discours dominant pour décrire la mise en place d’une nouvelle condition planétaire. Si nul ne nie que la globalisation soit un processus, la période historique qu’elle est censée marquer a fait l’objet de maints débats, aussi bien en anthropologie que dans les autres sciences sociales. Pour certains, la globalisation prend son essor au 19ème siècle avec les bouleversements liés au colonialisme, les avancées technologiques en matière de transport et de communication et l’expansion sans précédent des échanges commerciaux. Pour d’autres, la globalisation réalise la consolidation d’un système capitalisme mondial ou d’une « économie-monde » qui s’organise au 16ème siècle avec la division internationale du travail. Que des parties éloignées de la planète soient reliées entre elles ne date certes pas d’hier : les empires hellénique, romain et mongol ou encore la route de la soie montrent bien que les relations « transnationales » existent depuis longtemps. Cette discussion largement débattue a opposé le camp des « sceptiques » à celui des « globalisants » quant à la nouveauté du phénomène. Notons qu’en français deux termes existent pour désigner l’intensification et la multiplication des connexions et des réseaux reliant différentes parties du monde jadis nettement plus isolées les unes des autres : mondialisation et globalisation. Parfois ils sont utilisés en tant que synonymes, mais il y a lieu d’apprécier la nuance que leur distinction permet (Abélès 2008). La notion de mondialisation insisterait davantage sur les continuités historiques entre le passé et notre contemporanéité – sur le devenir-monde –, alors que la globalisation signale les discontinuités et les ruptures qui permettent d’affirmer que quelque chose de déterminant est apparu à la fin du 20ème siècle dans notre expérience du monde. Il y a au moins trois facteurs décisifs à cet égard : l’essor d’une économie de marché globale, l’ascension de l’Internet et des technologies de communication dans nos vies quotidiennes et l’apparition de mouvements et de politiques identitaires, plus ou moins violents, et parfois clairement orientés contre la globalisation. La phase actuelle de la globalisation est généralement associée à la doctrine du néolibéralisme, mais il ne faut pas les confondre. Le néolibéralisme caractérise le décloisonnement et la réorganisation des champs politiques et économiques dans le but de réduire les obstacles au commerce mondial. Les mesures macroéconomiques du Consensus de Washington introduites dans les années 1980 – telles que la libéralisation du commerce, la déréglementation de l’économie, la privatisation des entreprises nationales et la réduction des dépenses publiques et des impôts –, ont été mises en place pour favoriser le libre-échange entre les États. Avec la chute du bloc communiste qui annonçait, selon certains, « la fin de l’histoire » (Fukuyama 1992) et la preuve que les démocraties libérales étaient les plus aptes à assurer la croissance d’une économie avancée, la globalisation néolibérale a pris son envol. Au cœur de l’idéologie néolibérale siège la croyance que moins il y a d’entraves à une économie de marché globale, plus les pays seront prospères. De fait, la globalisation va grossir la sphère d’influence d’entités supranationales sur les États modifiant leur rapport au territoire et le contrôle de leurs économies nationales. Le triumvirat de la Banque Mondiale, du Fonds Monétaire International et de l’Organisation mondiale du commerce y a joué un rôle clé, mais ces organisations ont également fait l’objet d’intenses critiques et de mobilisations populaires pour avoir creusé le fossé entre les riches et les pauvres. En matière d’économie politique, la globalisation néolibérale a libéré le capital de ses lieux de production : le capitalisme du nouveau millénaire n’est plus caractérisé par la valeur du travail, mais plutôt par la consommation, la délocalisation et la circulation sans précédent de flux financiers transnationaux, souvent spéculatifs, générant la concentration d’immenses fortunes, mais aussi de nouvelles formes d’exclusion et de dépossession. Parmi les gagnants, soulignons l’essor fulgurant des compagnies technologiques. De fait, le « numérique » exerce une influence considérable dans les nouvelles grammaires culturelles, symboliques et identitaires. Il est couramment entendu que c’est le rapport au temps et à l’espace que la globalisation a profondément altéré. Selon David Harvey (1989), la globalisation exprime la compression de l’espace et du temps, accélérant les processus économiques et sociaux. Elle a créé de nouvelles configurations sociales et technologiques ayant radicalement réduit le temps des échanges et des déplacements. Depuis, l’espace ne cesse de se réduire et le temps de s’accélérer. Pour Anthony Giddens (1990), il s’agit davantage d’un élargissement de l’expérience vécue de ces catégories, et de leur séparation, si bien que la globalisation implique le désenclavement (disembedding) des relations sociales de leurs contextes locaux. Ici, la globalisation prolonge et affermit le processus d’individualisation de la société entamé au 19ème siècle. Un troisième penseur de la globalisation parmi les plus cités est Manuel Castells (1998) qui a avancé l’idée de la société en réseau. Cette nouvelle société réticulaire, informationnelle et globale, est issue de la révolution technologique ayant profondément transformé les modes d’organisation économique, les modalités du travail (et leur contenu), ainsi que les pratiques sociales reliées au temps et à l’espace. À partir de ces thèses notoires, nous pouvons identifier quelques paramètres pour mieux cerner la globalisation : le mouvement accru du capital, des personnes, des marchandises, des images et des idées ; l’intensification des réseaux qui relient différentes parties du globe ; l’élargissement et la déterritorialisation de pratiques sociales, culturelles, politiques et économiques au-delà des frontières ; enfin l’imbrication du local au global, et vice versa, dans nos expériences vécues du monde. Ces dynamiques restent pertinentes, mais nous aurions tort de croire que la globalisation est un phénomène total et achevé. La société en réseau n’est pas uniformément distribuée et la géographie de la globalisation expose combien cette dernière encourage la concentration des activités économiques, politiques et culturelles dans quelques grands centres et mégapoles. Si d’un côté la globalisation tend à homogénéiser les cultures quand les contextes locaux assimilent des produits culturels importés – on a parlé de l’américanisation, de la McDonaldisation et de l’aplatissement du monde –, elle entraine tout autant des formes de fragmentation et de recomposition des identités ethniques et culturelles. De vifs débats ont cherché à déterminer si la globalisation produisait plus de standardisation ou de diversité, d’intégration ou de désintégration, et si ces processus s’avéraient avantageux ou non. Les questions d’échelle sont importantes et les anthropologues ont adopté des approches plurielles pour éviter les interprétations qui ont « tendance à se produire dans l’espace raréfié de la méta-histoire et des généralités abstraites » (Barber et Lem 2004). Jonathan Friedman (2008) envisage la globalisation sous l’angle de la modernité, entendue comme le champ culturel du capitalisme commercial. La globalisation s’articule alors au développement d’un ethos cosmopolitique dont l’essor continue d’infléchir la « forme sociale du monde » (Agier 2013). Les analyses anthropologiques ont mis l’accent sur les flux et les disjonctions que la globalisation entraine (Appadurai 1996), les nouveaux assemblages politiques, technologies et éthiques (Ong et Colier 2005), l’hybridité et la créolisation (Hannerz 1987), la circulation des marchandises et des valeurs dans les contextes non hégémoniques de la « globalisation-par-le-bas » (Ribeiro 2012; Haugerud et al. 2001), la création de « non-lieux » caractéristiques de la surmodernité (Augé 1992), ou les frictions que les nouvelles articulations entre le local et le global entrainent (Tsing 2005). Par ailleurs, la globalisation a eu des répercussions sur les méthodologies de l’anthropologie : on assiste à une plus grande réflexivité dans la pratique de terrain qui devient lui-même multisites (Marcus 1995). Il s’agit également de révéler les liens entre le micro et le macro et ce qui y circule, s’y négocie ou se conteste. Toutefois, au niveau épistémologique la globalisation n’a pas la même valence que la notion de culture. Peut-on parler d’une culture globale et faire une ethnographie du global ? Marilyn Strathern (1995) notait que le global risquait d’être un concept autoréférentiel puisqu’il n’offre pas de point de vue sur le monde : il ne donne pas à voir les relations sociales qui sont rendues manifestes dans des ancrages locaux. Ces questions ne sont pas tranchées et renvoient à la portée herméneutique accordée au global en tant que contexte dans et par lequel la pratique anthropologique opère, en tant qu’objet bon à penser, sur lequel agir, et qui libère de nouveaux imaginaires. Le 21ème siècle maintenant bien entamé, force est de constater que la globalisation a creusé les inégalités entre les nations, les régions et les classes sociales. En 2017, plus de 80 % de la richesse mondiale a été empoché par 1 % de la population (Oxfam 2018). Ces rapports d’inégalité ne s’expriment pas uniquement en termes économiques, mais aussi selon le genre et le degré d’exposition au risque. Ils alimentent également des mouvements de paniques morales face à diverses sortes d’indésirables, qu’il s’agisse de pandémies, de terroristes, de migrants ou de réfugiés. Les politiques identitaires, exacerbées dans l’exutoire des réseaux sociaux, sont un corollaire qui polarise l’espace politique autant par le « haut » (quand les gouvernements promeuvent des nationalismes xénophobes) que par le « bas » (quand les minorités revendiquent la reconnaissance de leurs droits). Ces tensions profondes forcent à repenser le paradigme de l’État-nation dont la souveraineté affaiblie expose la désuétude d’un modèle d’exercice du pouvoir. L’utopie de la globalisation s’est essoufflée et d’autres concepts sont apparus, tels ceux de capitalocène et d’anthropocène pour accuser les maux engendrés par le capitalisme et l’impact délétère des activités humaines sur la planète. Comment infléchir les pathologies de la globalisation pour y remédier est sans doute l’enjeu principal de notre avenir commun.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
36

Bouvier, Pierre. "Socioanthropologie." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.026.

Full text
Abstract:
Le contexte actuel tel que le dessinent les tendances lourdes de ce troisième millénaire convie à interpeller les outils des science sociales forgés précédemment. La compréhension de l’univers et donc du genre humain s’est appuyée, en Occident, au siècle des Lumières, sur une volonté d’appréhender les phénomènes sociaux non plus dans des lectures théologiques, métaphysiques mais au nom d’une démarche se voulant scientifique. Les explorations à l’extérieur du domaine européen transmises par divers types de voyageurs restaient lacunaires. Pour les appréhender de manière plus rationnelle des disciplines ont émergé telle que l’ethnographie, l’ethnologie et l’anthropologie allant du plus petit agrégat vers des lectures plus généralistes. Les sociétés de là-bas commencent, alors, à se frayer un domaine dans le champ des connaissances. C’est ainsi que peuvent être appréhendés les symboliques, les cosmogonies et les rituels de populations aussi diverses que celle des forêts amazoniennes, de la savane soudanaise ou des régions polaires et ce au delà d’a priori dévalorisants. Se révèlent, par l’ethnographie, l’ethnologie et l’anthropologie, leurs pratiques et leurs usages et les constructions idéelles qu’elles soient celles des Baruya, des Dogon ou des Inuit. L’autonomie prise par ces études et ces recherches contribuent à lutter plus qu’efficacement contre les idées préconçues antérieurement, celles empreintes de xénophobie sinon de racisme. Pour sa part la sociologie s’attache au développement et à la modernisation des sociétés occidentales déclinées suivant divers critères dont la mécanisation des productions de biens, l’urbanisation, les mobilités. Ces valeurs, la sociologie en est l’un des analyseurs comme elle le sera pour la période que Fourastié dénomma les « Trente glorieuses », décennies marquées par le plein emploi, l’élévation des niveaux de vie, le consumérisme du moins dans les sociétés occidentales et que traitent les sociologies de l’action, des organisations, des négociations, des régulations, des critiques de la bureaucratisation mais également des conflits entre catégories et classes sociales (Fourastié 1979). Ceci s’inscrit peu ou prou dans le cadre d’institutions et de valeurs marquées au sceau des Etat-nations. En ce troisième millénaire le cours des évènements modifie ces conditions antérieures. Les temporalités, les pratiques et les représentations changent. La mondialisation suscite des échanges croissants entre des entités et des ensembles populationnels hier fortement distincts. Les migrations non plus seulement idéelles mais physiques de cohortes humaines déstructurent les façons d’être et de faire. De ce fait il apparaît nécessaire de tenir compte de ces mutations en décloisonnant les divisions disciplinaires antérieures. Les processus d’agrégation mettent en place des interactions redéfinissant les valeurs des uns et des autres, hier ignorées voire rejetées par des mondes de la tradition ethnique, religieuse ou politique (Abélès et Jeudy 1997). La mise en réseau interpelle ces ensembles populationnels dorénavant modifiés par l’adjonction de valeurs antérieures étrangères à leurs spécificités. L’anthropologie, l’ethnologie s’avèrent nécessaires pour appréhender ces populations de l’altérité aujourd’hui insérées plus ou moins effectivement au cœur des sociétés post-industrielles (Sahlins 1976). De plus ces populations de là-bas sont elles-mêmes facteurs actifs de réappropriation et de création de nouvelles formes. Elles interpellent les configurations usuelles et reconnues par la sociologie. On ne peut plus leur assigner des valeurs antérieures ni les analyser avec les méthodologies et les paradigmes qui convenaient aux réalités précédentes, celles d’un grande séparation entre les unes et les autres (Descola 2005). Déjà les procédures habituelles privilégiant les notions de classe sociale, celles de mobilité transgénérationnelle, d’intégration, de partage des richesses étaient interpellées. Des individus de plus en plus nombreux ne se retrouvent pas dans ces dynamiques d’autant que ces dernières perdent de leur force. Le sous-emploi, le chômage, la pauvreté et l’exclusion dressent des scènes et des acteurs comme figures oubliées des siècles passés. Bidonvilles entourant les centres de prospérité, abris de fortune initiés par diverses associations constituent autant de figures ne répondant pas aux critères antérieurs. Une décomposition plus ou moins radicale des tissus institutionnels fait émerger de nouvelles entités. Les notions sociologique ne peuvent s’en tenir aux interprétations qui prévalaient sous les auspices du progrès. La fragilisation du lien social implique des pertes de repère (Bouvier, 2005). Face à l’exclusion économique, sociale et symbolique et aux carences des pouvoirs publics des individus essaient de trouver des parades. Quelques-uns mettent en place des pratiques signifiantes leur permettant, dans cet univers du manque, de redonner du sens au monde et à leur propre existence. Ainsi, par exemple, d’artistes, qui non sans difficulté, se regroupent et faute de lieux, investissent des locaux vides : usines, bureaux, immeubles, autant de structures à l’abandon et ce dû aux effets de la crise économique, des délocalisations ou des fermetures de bureau ou d’entreprises. Ces « construits pratico-heuristiques » s’appuient sur des techniques qui leur sont propres : peinture, sculpture, installation, vidéo, etc., facteurs donnant du sens individuel et collectif. Ils en définissent les règles eux-mêmes. Ils en gèrent collectivement l’installation, le fonctionnement et les perspectives en agissant en dehors des institutions. De plus ces configurations cumulent des éléments désormais indissociables compte tenu de la présence croissante, au cœur même des sociétés occidentales, de populations allogènes. Ces dernières n’ont pas laissé derrière elles leurs valeurs et leurs cultures. Elles les maintiennent dans ces périphéries urbaines et dans les arcanes des réseaux sociaux. En comprendre les vecteurs et les effets de leurs interactions avec les valeurs proprement occidentales nécessitent l’élaboration et l’ajustement d’un regard à double focale. Celui-ci permet de discerner ce qui continue de relever de ces mondes extérieurs de ce qui, comme suite à des contacts, fait émerger de nouveaux facteurs d’appréhension et de compréhension du monde. Les thèses sociologiques du progrès, du développement mais également de l’anomie et des marges doivent se confronter et s’affiner de ces rencontres avec ces valeurs désignées hier comme relevant de la tradition, du religieux : rites, mythes et symboliques (Rivière 2001). L’attention socioanthropologique s’attache de ce fait non seulement à cette dualisation mais également à ce qui au sein des sociétés du « premier monde » relève des initiatives des populations majoritaires autochtones et, à l’extérieur de leurs sphères, de leur frottement avec des minorités allogènes. Elle analyse les densités sociétales, celles en particulier des institutions qu’elles se sont données. Elle les conjugue avec les us et les données existentielles dont sont porteurs les effets tant des nouvelles populations que des technologies médiatiques et les mutations qu’elles entraînent dans les domaines du lien social, du travail, des loisirs. De leurs frictions émergent ces « construits de pratiques heuristiques » élaborés par des individualités sceptiques tant face aux idéologies politiques que face à des convictions religieuses ébranlées par les effets des crises économiques mais également par la perte de pertinence des grands récits fondateurs. Ces construits allouent du sens à des rencontres impensables du moins dans le cadre historique antérieur, là où les interventions de l’Etat, du personnel politique, des responsables cléricaux savaient apporter des éléments de réponse et de résolution aux difficultés. De ces « construits de pratiques heuristiques » peuvent émerger et se mettre en place des « ensembles populationnels cohérents » (Bouvier 2000). Ces derniers donnent du sens à un nombre plus élevé de constituants, sans pour autant que ceux-ci s’engagent dans une pratique de prosélytisme. C’est par écho que ces regroupements se constituent. Cet élargissement n’est pas sans être susceptible, à court ou moyen terme, de s’institutionnaliser. Des règles et des principes tendent à encadrer des expressions qui, hier, dans le construit, ne répondaient que de la libre volonté des membres initiateurs. Leur principe de coalescence, empreint d’incertitude quant à toute perspective pérenne, décline de l’existentiel et du sociétal : étude et compréhension des impositions sociales et expressions des ressentis individuels et collectifs. Ces dimensions sont peu conjuguées en sociologie et en anthropologie, chacune de ces disciplines malgré les discours récurrents sur l’interdisciplinarité, veillant à préserver ce qu’elles considèrent comme étant leur spécialisation ou du moins leur domaine (Bouvier 1999). La socioanthropologie est alors plus à même de croiser tant les données et les pesanteurs sociétales, celles portées par diverses institutions, tout en révélant les attentes anthropologiques, symboliques, rituelles et non rationnellement explicites que ces construits et ensembles populationnels produisent. La position du chercheur adhérent, bénévole, militant et réflexif en immersion partielle, en observation impliquée, impliquante et distancée comporte l’enjeu de pouvoir réussir à préserver son autonomie dans l’hétéronomie des discours et des pratiques. Une « autoscopie » est nécessaire pour indiquer les distances entre l’observateur et l’observé et plus encore pour donner un éclairage sur les motivations intimes de l’observateur. La socioanthropologie s’inscrit, de fait, comme advenue d’une relecture à nouveaux frais. Elle conjugue et suscite des modalités s’attachant aux émergences de ces nouveaux construits faisant sens pour leurs protagonistes et aptes à redonner de la signification aux données du contemporain (Bouvier 1995, 2011)
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
37

Botéa, Bianca. "Espace-frontière." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.008.

Full text
Abstract:
L’anthropologie des espaces frontaliers et des espaces-frontières est un champ relativement récent, développé dans la littérature anglo-saxonne dans les années 1990 en lien avec la problématique de la construction des nations et des États. La visibilité de ce champ thématique dans l’anthropologie francophone est plus tardive (années 2000), restant principalement investi par les géographes. Si le travail de Fredrik Barth est pionnier sur la question des frontières (boundaries) identitaires posant les bases d’une perspective non-essentialiste des groupes (Barth 1969), une anthropologie des espaces-frontières va au-delà des frontières symboliques et culturelles afin de considérer ensemble les deux sens de la notion de frontière : d’une part, les frontières physiques (borders, frontiers), établies généralement par des pouvoirs et, d’autre part, les frontières sociales, symboliques (boundaries) traduisant un rapport à l’espace matériel. La spécificité d’une étude anthropologique des frontières repose sur une approche ethnographique des pratiques ordinaires des individus et des « communautés locales situées aux frontières étatiques », sur une attention focalisée sur les constructions culturelles, matérielles et symboliques qui donnent sens à ces frontières (Wilson et Donnan 1998), autrement dit sur les négociations et les constructions « par le bas ». Ces travaux rappellent que les entités politiques « sont faites par les individus et non seulement par les images et les imaginaires construits sur ces individus via les représentants de l’État, les médias, les scientifiques » (Wilson et Donnan 1998 : 4). L’une des implications de cette orientation dans le champ d’études sur les frontières a été l’idée, omniprésente dans les travaux ultérieurs, que les frontières sont avant tout des espaces avant d’être des lignes et, qu’au-delà des ruptures instituées par les dispositifs de marquage et de contrôle de l’espace, ces frontières sont tout autant des espaces-ressources où se déploient des solidarités, des opportunités économiques et sociales. Parmi ces travaux nous pouvons signaler les contributions réunies par Bromberger et Morel (2001), ou par les numéros thématiques sur les frontières de la revue « Cultures et conflits » (2008, 2009). Au-delà de leur fonction d’espace-ressource, les zones-frontières sont des lieux de production et de négociation des cohabitations et des voisinages, dans des situations de vie multilinguistiques, multiconfessionnels et plus largement multiculturels. (Berdhal 1999 ; Botea 2013 a). C’est notamment dans les contextes de changement (crise politique ou économique, changement de frontières étatiques, etc.) que les espaces-frontières se montrent des haut-analyseurs des transformations vécues par les sociétés. Il convient de noter une évolution à plusieurs titres du champ d’études anthropologiques sur la frontière. Tout d’abord, le champ thématique s’agrandit, de la problématique des constructions nationales et étatiques et des pratiques de mobilité à des ritualités et des politiques identitaires (confessionnelles, linguistiques, de genre, de sexualité), à des problématiques environnementales et de développement, à des questions patrimoniales et mémorielles, etc. D’autres dynamiques au sein des études sur la frontière sont également à signaler. Selon Wilson et Donnan, une certaine conception « localiste, territoriale et particulariste de la frontière », tributaire d’une approche localiste de la culture et du travail de terrain (2012 : 8), persisterait dans les travaux des années 1990. On passe ainsi d’une frontière considérée comme contexte − une frontière qui définit le cadre social et géographique de l’enquête, la recherche se focalisant sur les expériences de la « communauté » vivant à la frontière − à une frontière vue comme objet d’étude, relevant des dynamiques comparables ailleurs. On s’oriente aussi vers des approches « multisites », vers des analyses des expériences des individus des différents côtés (sites) d’une frontière. En outre, une des mutations des plus importantes est l’intérêt grandissant pour considérer la frontière comme un processus, les analyses mettant l’accent sur les pratiques de faire frontière (bordering). Situées à l’opposé d’une approche qui considère le caractère « donné » ou territorialisé de la frontière (donnée politique ou naturelle), les pratiques ethnographiques tentent d’identifier les lieux (et les sites), les pratiques sociales à travers lesquelles des frontières adviennent et sont vécues dans des multiples sens : non seulement par des limites tracées par des dispositifs de marquage et de contrôle mais aussi par des objets plus incertains, performant des frontières tout aussi vives, comme l’usage d’une langue, une pratique confessionnelle, des savoir-faire, une pratique touristique, etc. Une perspective attentive à la frontière comme processus peut s’affranchir d’une approche territorialisée de la frontière qui associe celle-ci à des lieux géographiques précis, généralement à des marges et des confins. La frontière est mobile, changeante, elle peut produire des effets qui se localisent ailleurs, voire même dans des zones de centralité géographique. Alors que des territoires qui ne se trouvent pas aux confins peuvent fonctionner comme des espaces -frontières (dans le sens d’espaces négociés ou contestés, jouant des ambivalences ouverture/fermeture), les espaces-frontaliers peuvent ne pas entrer dans cette catégorie (Kotek 2001). C’est aussi vers des questions méthodologiques et épistémologiques que ce tournant pragmatiste dans les approches de la frontière nous amène (perspective qui considère cette dernière comme un effet de pratique), avec tout d’abord l’idée qu’une ethnographie (multisite) en contexte frontalier n’est pas forcément une ethnographie menée de part et d’autre de cette frontière comme nous pourrions le penser habituellement. Cela traduirait une approche toujours localiste du terrain frontalier, déplacée cette fois-ci à l’échelle transfrontalière. Nous avons par exemple des territoires frontaliers qui ne produisent pas d’espaces sociaux de voisinage dans le transfrontalier proche, mais qui agissent comme des commutateurs importants opérant des liens avec des territoires plus lointains (Botea 2013 b). Par conséquent, ce sont les réseaux de sites constitués par les différentes pratiques de connexion entre les individus, lesquels se déploient sur des espaces-temps mobiles (par forcément situés dans le voisinage proche), qui forment les contours du « terrain ». Les crises politiques actuelles dans le monde arabe et les manifestations du problème des réfugiées et de sa gestion dans les différentes sociétés européennes montrent bien les reterritorialisations permanentes des dispositifs politiques voire civils de « faire frontière », ainsi que les espaces sociaux mobiles créés afin de les contourner. Cette double qualité de la frontière, d’une part comme frontière-mur d’autre part comme frontière traversée et poreuse, caractérise le régime sous lequel fonctionne toute frontière, aussi bien au niveau des pratiques ordinaires des individus que comme mode de gouvernance. Enfin, les études sur les frontières amènent leurs auteurs à se questionner sur les frontières des disciplines qui investissent ce champ, elles-mêmes traversées (pensons ici au seul exemple de la démarche ethnographique adoptée de plus en plus par la sociologie, la géographie, etc.). Nous assistons désormais à la constitution des travaux qui montrent une volonté de réunir et faire converger les points de vue disciplinaires (Anteby-Yemini et al. 2014 ; Chavarochette et al. 2015), certains auteurs pionniers dans cette perspective (Donnan et Wilson 2012) s’interrogeant sur la constitution d’un champ pluridisciplinaire, voire postdisciplinaire, du Border Studies.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
38

Baert, Stijn, Freddy Heylen, and Daan Isebaert. "Numéro 122 - mars 2016." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.14423.

Full text
Abstract:
Plus de 70 % des ménages belges sont propriétaires de leur logement. Un chiffre qui situe notre pays dans le peloton de tête du classement européen. La propriété immobilière confère une série d’avantages : elle permet aux personnes de garder un niveau de vie décent pendant leur retraite et elle agit positivement sur le développement urbain et la formation des réseaux sociaux. Pourtant, la propriété immobilière peut entraver l’accès au marché du travail. Les coûts de transaction très élevés associés à l’achat et à la vente d’une habitation ont pour effet de rendre les propriétaires géographiquement moins mobiles que les locataires. En cas de perte d’emploi, les opportunités d’embauche pour les propriétaires seront donc moins nombreuses, ce qui peut entraîner un allongement de la durée d’inoccupation des propriétaires comparativement aux locataires. Stijn Baert, Freddy Heylen et Daan Isebaert, chercheurs à l’Université de Gand, ont précisément tenté de mesurer si le fait d’être propriétaire de son logement a pour effet de ralentir la réinsertion en emploi. Parmi les propriétaires, une distinction a été opérée entre ceux avec ou sans crédit hypothécaire en cours. L’étude se base sur un échantillon d’environ 1.000 citoyens belges dans les années 2000. L’étude révèle que les personnes qui sont entièrement propriétaires restent le plus longtemps inoccupées, au contraire des propriétaires qui présentent des caractéristiques similaires mais qui sont encore en charge d’un emprunt hypothécaire. La durée d’inoccupation des locataires occupe une position intermédiaire. En termes concrets, les propriétaires sans crédit hypothécaire présentent une probabilité de sortir du chômage de 23 % inférieure à celle des locataires et de 39 % inférieure à celle des créanciers hypothécaires. Ce résultat peut s’expliquer de la façon suivante. Les frais de logement sont les plus bas pour les personnes entièrement propriétaires et les plus élevés pour les personnes qui remboursent encore leur prêt hypothécaire. Le revenu disponible après déduction des frais de logement sera dès lors, en moyenne, plus faible pour les détenteurs de prêts hypothécaires. Par ailleurs, ces derniers courent le risque de perdre leur habitation en cas de revenu insuffisant. C’est donc les créanciers hypothécaires qui sont le plus incités financièrement à chercher du travail. Recommandations politiques Les auteurs formulent quelques recommandations de politique économique basées sur les résultats de leur étude : La poursuite de la réduction de la déductibilité fiscale des emprunts hypothécaires (le «bonus-logement»).Une baisse des frais d’acquisition d’un logement conjuguée à un relèvement du précompte immobilier.Une prime au déménagement à une distance supérieure à un certain seuil et sous certaines conditions bien définies.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
39

Baert, Stijn, Freddy Heylen, and Daan Isebaert. "Numéro 122 - mars 2016." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2016.03.01.

Full text
Abstract:
Plus de 70 % des ménages belges sont propriétaires de leur logement. Un chiffre qui situe notre pays dans le peloton de tête du classement européen. La propriété immobilière confère une série d’avantages : elle permet aux personnes de garder un niveau de vie décent pendant leur retraite et elle agit positivement sur le développement urbain et la formation des réseaux sociaux. Pourtant, la propriété immobilière peut entraver l’accès au marché du travail. Les coûts de transaction très élevés associés à l’achat et à la vente d’une habitation ont pour effet de rendre les propriétaires géographiquement moins mobiles que les locataires. En cas de perte d’emploi, les opportunités d’embauche pour les propriétaires seront donc moins nombreuses, ce qui peut entraîner un allongement de la durée d’inoccupation des propriétaires comparativement aux locataires. Stijn Baert, Freddy Heylen et Daan Isebaert, chercheurs à l’Université de Gand, ont précisément tenté de mesurer si le fait d’être propriétaire de son logement a pour effet de ralentir la réinsertion en emploi. Parmi les propriétaires, une distinction a été opérée entre ceux avec ou sans crédit hypothécaire en cours. L’étude se base sur un échantillon d’environ 1.000 citoyens belges dans les années 2000. L’étude révèle que les personnes qui sont entièrement propriétaires restent le plus longtemps inoccupées, au contraire des propriétaires qui présentent des caractéristiques similaires mais qui sont encore en charge d’un emprunt hypothécaire. La durée d’inoccupation des locataires occupe une position intermédiaire. En termes concrets, les propriétaires sans crédit hypothécaire présentent une probabilité de sortir du chômage de 23 % inférieure à celle des locataires et de 39 % inférieure à celle des créanciers hypothécaires. Ce résultat peut s’expliquer de la façon suivante. Les frais de logement sont les plus bas pour les personnes entièrement propriétaires et les plus élevés pour les personnes qui remboursent encore leur prêt hypothécaire. Le revenu disponible après déduction des frais de logement sera dès lors, en moyenne, plus faible pour les détenteurs de prêts hypothécaires. Par ailleurs, ces derniers courent le risque de perdre leur habitation en cas de revenu insuffisant. C’est donc les créanciers hypothécaires qui sont le plus incités financièrement à chercher du travail. Recommandations politiques Les auteurs formulent quelques recommandations de politique économique basées sur les résultats de leur étude : La poursuite de la réduction de la déductibilité fiscale des emprunts hypothécaires (le «bonus-logement»).Une baisse des frais d’acquisition d’un logement conjuguée à un relèvement du précompte immobilier.Une prime au déménagement à une distance supérieure à un certain seuil et sous certaines conditions bien définies.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
40

Canals, Roger. "Culte à María Lionza." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.005.

Full text
Abstract:
Le terme « culte à María Lionza » renvoie à un ensemble de pratiques rituelles consacrées à la déesse María Lionza et à d’autres esprits de son panthéon. Il est présent sur une grande partie du territoire vénézuélien, notamment dans la région de Yaracuy, au centre ouest du pays, sur la côte caribéenne et dans les grandes villes comme Caracas. La Montagne de Sorte, dans la région de Yaracuy, est le principal centre de pèlerinage des croyants. Bien qu’il soit originaire du Venezuela, le culte à María Lionza est également visible, avec quelques variantes, dans plusieurs autres pays de la région caribéenne et de l’Amérique du Sud, voire aux États-Unis et en Europe. L’origine de ce culte remonte à la conquête espagnole du Venezuela. Au fil des ans, les pratiques sacrées indiennes, les religions africaines apportées par les esclaves noirs ainsi que le catholicisme auraient fusionné donnant lieu à des manifestations religieuses nouvelles (Mintz et Price 1992 ; Andrews 2004). Dès la fin du XIXe siècle se seraient ajoutées à ces trois sources principales d’autres influences culturelles comme le spiritisme kardeciste et l’occultisme, entre autres (Pollack-Eltz 1972 ; Clarac de Briceño 1996 ; Barreto 1990). Cependant, et à la différence de cultes afro-américains comme la Santería Cubaine, le Candomblé ou le Voudou haïtien, le culte à María Lionza n’est pas, dès son origine, connecté aux communautés d’esclaves africains. Jusqu’au XXe siècle, ce culte contenait essentiellement des éléments d’origine catholique et indienne, notamment des images religieuses de saints ou des pratiques d’adoration d’éléments naturels comme des cascades ou des fleuves. A cette période-là, le culte était majoritairement répandu parmi la population métisse et rurale, et l’apport africain n’était que peu présent –la possession spirituelle ou l’usage de percussions, par exemple, étaient rares lors des cérémonies. Dans les années quarante, le culte devint urbain du fait de la migration massive de la population rurale vers les grandes villes suite au boom pétrolier (Coronil 1997). C’est dans ce nouveau contexte, et essentiellement sous l’influence de la santería cubaine, que le culte commence à subir un processus d’afroaméricanisation avec plus de recours aux possessions spirituelles, aux percussions et à une multiplication des entités surnaturelles. Aujourd’hui, le culte à María Lionza entretient de multiples connexions avec d’autres cultes afro-américains comme le Palo Mayombe, l’Umbanda et le spiritisme dominicain. L’incessant partage d’éléments entre ces pratiques oblige à les considérer toutes en termes de continuité et à adopter à leur égard une perspective d’analyse comparatiste. Enfin, quant aux liens du culte avec d’autres religions, force est de constater que l’immense majorité des Maríalionzeros (les pratiquants du culte) s’affirme catholique, paradoxalement à l’opposition historique de l’Église catholique à la pratique de ce culte. Les églises évangélistes, dont le nombre au Venezuela ne cesse de s’accroître, critiquent elles aussi le culte avec véhémence, l’accusant souvent d’être une œuvre du diable. Le culte à María Lionza englobe des rituels de guérison, divination, purification et initiation, dans lesquels les épisodes de possession sont fréquents. La transe est plus ou moins violente selon l’esprit qui « descend » et la façon de « travailler » de chaque médium ou materia (matière). Parfois la possession pousse le médium jusqu’à la blessure ou l’automutilation (Ferrándiz 2004). Cela dit, nombre de croyants rendent hommage aux divinités de manière très calme et discrète, sans inclure des épisodes de transe. A part María Lionza, ce culte compte des centaines d’esprits, nommés aussi entidades (entités) ou hermanos (frères). Ceux-ci correspondent aussi bien à des divinités n’ayant jamais eu une existence terrestre qu’à des personnages célèbres ou aux âmes de défunts. Ces esprits sont regroupés en différentes cortes (cours) ou ensembles de divinités présentant une affinité ethnique, sociale ou professionnelle. On retrouve ainsi la Corte Africana (Cour Africaine), la Corte Malandra (Cour des Délinquants) ou la Corte Militar (Cour Militaire), parmi bien d’autres. Les cortes, quant à elles, sont ordonnées suivant une logique pyramidale : celles ayant moins de pureté sont placées en bas du panthéon tandis que les plus pures ou dites « avec le plus de lumière » sont placées en haut, aux côtés de María Lionza et du Christ. S’ils réalisent de bonnes actions, les esprits en position basse peuvent gravir l’échelle du panthéon. Ce vaste panthéon spirituel peut être interprété comme un dispositif de réappropriation voire de subversion de l’histoire. Il est par exemple fréquent que les esprits d’anciens chefs indiens ayant lutté contre les Espagnols pendant la Conquête (les célèbres caciques) descendent dans le corps des médiums et racontent, en témoins directs, les faits survenus il y a 500 ans, donnant leur avis sur la situation politique actuelle et offrant des conseils à l’assistance. Le culte relie ainsi passé, présent et futur, vie et mort, mémoire collective et expérience individuelle. Le culte à María Lionza ne constitue une pratique ni unifiée ni cohérente. Chaque groupe de culte, nommé centro (centre), organise les rituels à sa manière et donne sa propre version de l’origine de la déesse. Les rivalités entre les centros sont fréquentes et parfois violentes. Non seulement pluriel, le culte à María Lionza est aussi dynamique et changeant. En effet, les pratiquants le transforment incessamment en y incorporant de nouvelles divinités (tel que l’ex-président Chávez) et de nouvelles techniques rituelles à travers notamment les technologies de communication. María Lionza, quant à elle, est une déesse imaginée et représentée de façons très différentes, voire apparemment contradictoires : on peut la voir indienne, blanche, métisse ou, plus rarement, noire, selon les mythes, légendes ainsi que les études à caractère historique retraçant son origine. Cela dit, deux versions iconographiques et littéraires de María Lionza sont particulièrement répandues : d’une part, celle où elle apparaît comme une femme indienne nue chevauchant un tapir et, d’autre part, celle où elle est représentée comme une femme métisse ou blanche, habillée comme une femme du XVIIe ou XVIIIe siècle, portant une couronne sur la tête et tenant une rose sur la poitrine (Canals 2010). María Lionza apparaît souvent accompagnée de Felipe le Noir (El Negro Felipe) et de l’Indien Guacaipuro (El Indio Gucaipuro). L’ensemble de ces trois figures, nommées les Trois Puissances (las Tres Potencias), a, pour les croyants, un double sens : d’un côté, il est l’expression divine du métissage de la population vénézuélienne à travers les représentants de ce que les Vénézuéliens appellent « les trois races » (las tres razas, c’est-à-dire indien, blanc et noir) qui ont constitué le réseau ethnique du pays, et, d’un autre côté, il représente le paradigme d’entente et de réconciliation historique entre ces trois sources culturelles. Bref, les Trois Puissances sont, en même temps et pour les croyants, le reflet de ce qu’est le Venezuela et l’exemple de ce qu’il devrait être. Les images religieuses ont une grande importance dans le culte (Canals 2011) et donnent lieu à une industrie ésotérique qui a acquis une échelle planétaire. Lors des cérémonies, les croyants se réunissent autour de l’autel, nommé aussi portal (portail) où se trouvent surtout des statuettes de divinités. Hormis ces icônes, le culte serait inconcevable sans un grand nombre d’objets ou produits à forte composante sensitive et symbolique. Parmi ceux-là, il faut distinguer les substances « naturelles » (tabac, rhum, miel) de celles composées dans les perfumerías ou boutiques ésotériques. Dans ces boutiques s’amoncellent des savons, flacons de parfum, crèmes, encens et nombre d’autres éléments fabriqués à des fins très précises liés à la vie quotidienne et arborant des noms suggestifs: Amarra Hombres (lotion de séduction « attrape-hommes » adressée aux femmes) ou Tumba Negocios (produit pour faire échouer les affaires de ses concurrents commerciaux). Cette industrie ésotérique joue un rôle économique important au Venezuela et ailleurs. En fait, le culte à María Lionza est, pour nombre de croyants, un moyen de survie. Les rituels de guérison, divination ou initiation sont souvent payants, sans arriver pour autant aux prix exorbitants pratiqués dans d’autres religions comme la Santería. Par ailleurs, le culte à María Lionza est très présent sur le net, aussi bien sur des sites ésotériques que sur des réseaux sociaux. Cette présence sur Internet joue un rôle décisif dans l’expansion et la réinvention du culte. Récemment, certains groupes de culte ont initié des démarches pour intégrer le culte au Patrimoine Immatériel de l’UNESCO. Cette volonté de reconnaissance institutionnelle constitue un changement par rapport à la dynamique historique du culte qui a maintenu vis-à-vis du pouvoir et de l’officialisme une position majoritairement d’opposition, bien que nombre de représentants politiques et de militaires aient été, depuis les années 1950, pratiquants du culte en secret (Taussig 1997)
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
41

Singleton, Michael. "Culte des ancêtres." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.092.

Full text
Abstract:
Les plus observateurs de la première génération de missionnaires, de militaires et de marchands européens à avoir sillonné l’Afrique des villages avaient souvent remarqué qu’à proximité de la maisonnée tôt le matin leur vénérable hôte versait dans un tesson de canari, parfois logé à l’intérieur d’un modeste édicule, un peu de bière ou y laissait un morceau de viande tout en s’adressant respectueusement à un interlocuteur invisible. La plupart de ces ethnographes amateurs de la première heure ont automatiquement conclu qu’il s’agissait d’un rite d’offrande sacrificielle accompli par un prêtre sur l’autel d’un petit temple où étaient localisés des esprits d’ancêtres (qu’on distinguait des purs esprits ancestraux). A leurs yeux judéo-chrétiens et gréco-latins, ce culte répondait à une religiosité primitive axée autour de la croyance dans la survie (immatérielle) des âmes (immortelles) qui, implorées en prière par les vivants, pouvaient, grâce à Dieu, venir en aide aux leurs. The medium is the message En inventoriant et analysant ainsi le phénomène en des termes sacrés on ne pouvait pas tomber plus mal ou loin d’une plaque phénoménologique qu’en l’absence in situ de la dichotomie occidentale entre le naturel et le surnaturel, on ne saurait même pas décrire comme « profane ». Emportés par des préjugés ethnocentriques peu problématisés, même des anthropologues occidentaux ou occidentalisés (mais y en a-t-il d’autres ?), ont désigné comme « le culte religieux des esprits ancestraux » une philosophie et pratique indigènes qui, au ras des pâquerettes phénoménologiques, ne représentaient que l’expression conceptuelle et cérémonielle des rapports intergénérationnels tels que vécus dans un certain mode historique de (re)production agricole. Préprogrammés par leur héritage chrétien, même s’ils n’y croyaient plus trop, les premiers observateurs occidentaux de la scène africaine se sont sentis obligés d’y localiser une sphère du sacré et du religieux bien distincte d’autres domaines clôturés par leur culture d’origine dont, entre autres, l’économique, le social ou le politique. Je parle des seuls Européens à l’affut savant et non sectaire des traits univoques d’une religiosité universelle qu’ils estimaient relever d’une nature religieuse censée être commune à tous les hommes. Car il faut passer sous le silence qu’ils méritent les Occidentaux qui, en laïques rabiques ou croyants fondamentalistes traitaient ce qu’ils voyaient de stupidités sauvages voire de superstitions sataniques. Néanmoins, faisons écho du meilleur des ethnographes ecclésiastiques qui ont cru bon de voir dans le phénomène des relents soit d’une Révélation Primitive (Uroffenbarung) soit des jalons vers la vraie Foi. Car en filigrane dans le mânisme (un terme savant renvoyant aux mânes des foyers romains) ils pensaient pouvoir lire la croyance en le monothéisme et en l’immortalité individuelle ainsi que le pendant de l’intercession médiatrice entre les Saints voire des Ames du Purgatoire et Dieu – autant de dogmes du XIXe siècle auxquels désormais peu de Chrétiens critiques souscrivent et qui, de toute évidence ethnographique n’avaient aucun équivalent indigène. L’anthropologie n’est rien si ce n’est une topologie : à chaque lieu (topos) sa logique et son langage. Or, d’un point de vue topographique, le lieu du phénomène qui nous préoccupe n’est ni religieux ni théologique dans le sens occidental de ces termes, mais tout simplement et fondamentalement gérontologique (ce qui ne veut pas dire « gériatrique » !). En outre, son langage et sa logique relèvent foncièrement de facteurs chronologiques. A partir des années 1950, je me suis retrouvé en Afrique venant du premier Monde à subir les conséquences sociétales d’un renversement radical de vapeur chronologique. Depuis l’avènement de la Modernité occidentale les acquis d’un Passé censé absolument parfait avaient perdu leur portée paradigmatique pour être remplacés par l’espoir d’inédits à venir – porté par les résultats prometteurs d’une croissance exponentielle de la maitrise technoscientifique des choses. Au Nord les jeunes prenant toujours davantage de place et de pouvoir, les vieillissants deviennent vite redondants et les vieux non seulement subissent une crise d’identité mais font problème sociétal. C’est dire que dans le premier village africain où en 1969 je me suis trouvé en « prêtre paysan » chez les WaKonongo de la Tanzanie profonde j’avais d’abord eu mal à encaisser la déférence obséquieuse des jeunes et des femmes à l’égard de ce qui me paraissait la prépotence prétentieuse des vieux. Les aînés non seulement occupaient le devant de la scène mais se mettaient en avant. Toujours écoutés avec respect et jamais ouvertement contredits lors des palabres villageois, ils étaient aussi les premiers et les mieux servis lors des repas et des beuveries. Un exemple parmi mille : en haranguant les jeunes mariés lors de leurs noces il n’était jamais question de leur bonheur mais de leurs devoirs à l’égard de leurs vieux parents. Mais j’allais vite me rendre compte que sans le savoir-faire matériel, le bon sens moral et la sagesse « métaphysique » des aînés, nous les jeunes et les femmes de notre village vaguement socialiste (ujamaa) nous ne serions pas en sortis vivants. Les vieux savaient où se trouvaient les bonnes terres et où se terrait le gibier ; ils avaient vécu les joies et les peines de la vie lignagère (des naissances et des funérailles, des bonnes et des mauvaises récoltes, des périodes paisibles mais aussi des événements stressants) et, sur le point de (re)partir au village ancestral tout proche (de rejoindre le Ciel pour y contempler Dieu pour l’Eternité il n’avait jamais été question !) ils étaient bien placés pour négocier un bon prix pour l’usufruit des ressources vitales (la pluie et le gibier, la fertilité des champs et la fécondité des femmes) avec leurs nus propriétaires ancestraux. En un mot : plus on vieillit dans ce genre de lieu villageois, plus grandit son utilité publique. Si de gérontocratie il s’agit c’est à base d’un rapport d’autorité reconnu volontiers comme réciproquement rentable puisque dans l’intérêt darwinien de la survie collective et aucunement pour euphémiser une relation de pouvoir injustement aliénant. La dichotomie entre dominant et dominé(e) est l’exception à la règle d’une vie humaine normalement faite d’asymétries non seulement acceptées mais acceptables aux intéressé(e)s. Les WaKonongo ne rendaient pas un culte à leurs ancêtres, ils survivaient en fonction d’un Passé (personnifié ou « fait personne » dans les ainés et les aïeux) qui avait fait ses preuves. Pour être on ne saurait plus clair : entre offrir respectueusement les premières calebasses de bière aux seniors présents à une fête pour qu’ils ne rouspètent pas et verser quelques gouttes du même breuvage dans un tesson pour amadouer un ancêtre mal luné et fauteur de troubles et qu’on a fait revenir du village ancestral pour l’avoir à portée de main, n’existe qu’une différence de degré formel et aucunement de nature fondamentale. Dans les deux cas il s’agit d’un seul et même rapport intergénérationnel s’exprimant de manière quelque peu cérémonieuse par des gestes de simple politesse conventionnelle et aucunement d’une relation qui de purement profane se transformerait en un rite religieux et profondément sacré. Pour un topologue, le non-lieu est tout aussi éloquent que le lieu. Dans leurs modestes bandes, les Pygmées vivent entièrement dans le présent et dans l’intergénérationnel acceptent tout au plus de profiter des compétences effectives d’un des leurs. Il ne faut pas s’étonner qu’on n’ait trouvé chez eux la moindre trace d’un quelconque « culte des ancêtres ». Cultivant sur brûlis, allant toujours de l’avant de clairière abandonnée en clairière défrichée les WaKonongo, voyageant légers en d’authentiques nomades « oubliaient » leurs morts derrière eux là où des villageois sédentaires (à commencer par les premiers de l’Anatolie) les avaient toujours lourdement à demeure (ensevelis parfois dans le sous-sol des maisons). Le passage d’un lieu à un lieu tout autre parle aussi. Quand le savoir commence à passer sérieusement à la génération montante celle-ci revendique sa part du pouvoir et de l’avoir monopolisés jusqu’alors par la sortante. En l’absence d’un système de sécurité sociale dépassant la solidarité intergénérationnelle du lignage cette transition transforme souvent la portée intégratrice de la gérontocratie en une structure pathogène. Aigris et inquiets par cette évolution, les vieux que j’ai connu au milieu des années 1980 dans des villages congolais, de bons et utiles « sorciers » s’étaient métamorphosés en vampires anthophages. Dans des contextes urbains des pays où l’Etat est faible et la Famille par nécessité forte, l’enracinement empirique du phénomène bien visible au point zéro du petit village d’agriculteurs sédentaires, se trouve parfois masqué par des expressions fascinantes (tels que, justement, les ancêtres superbement masqués que j’ai côtoyé chez les Yoruba du Nigeria) ou à l’occasion folkloriques – je pense aux Grecs qui vont pique-niquer d’un dimanche sur les tombes familiales ou aux vieillards que j’ai vu en Ethiopie terminant leur vie au milieu des monuments aux morts des cimetières. Mais la raison d’être du phénomène reste familial et ne relève pas (du moins pas dans sa version initiale) d’une rationalité qui serait centrée « religieusement » sur des prétendues réalités onto-théologiques qui auraient pour nom Dieu, les esprits, les âmes. Enfin, sur fond d’une description réaliste mais globale du religieux, deux schémas pourraient nous aider à bien situer l’identité intentionnelle des différents interlocuteurs ancestraux. En partant du latin ligare ou (re)lier, le religieux en tant que le fait de se retrouver bien obligé d’interagir avec des interlocuteurs autres que purement humains (selon le vécu et le conçu local de l’humain), a lieu entre l’a-religieux du non rapport (donnant-donnant) ou du rapport à sens unique (le don pur et simple) et l’irréligieux (le « Non ! » - entre autre du libéralisme contractuel - à tout rapport qui ne me rapporte pas tout). Si le gabarit des interlocuteurs aussi bien humains que supra-humains varie c’est que la taille des enjeux dont ils sont l’expression symbolique (« sacramentaires » serait mieux puisqu’une efficacité ex opere operato y est engagée) va du local au global. Quand le réel est intra-lignager (maladie d’enfants, infertilité des femmes dans le clan) la solution symbolique sera négociée avec l’un ou l’autre aïeul tenu pour responsable. Par contre, quand le signifié (sécheresse, pandémie) affecte indistinctement tous les membres de la communauté, le remède doit être trouvé auprès des personnifications plus conséquentes. Ces phénomènes faits tout simplement « personnes » (i.e. dotés du strict minimum en termes de compréhension et de volonté requis pour interagir) avaient été identifiés autrefois avec le « dieu de la pluie » ou « l’esprit de la variole » mais mal puisque les épaisseurs ethnographiques parlaient ni de religion ou de théologie ni d’opposition entre matière et esprit, corps et âme, Terre et Ciel. Une communauté villageoise est fondamentalement faite de groupes lignagers – représentés par les triangles. En cas de malheurs imprévus (en religiosité « primitive » il est rarement question de bonheur attendu !) l’aîné du clan devinera qui en est responsable (un sorcier, un ancêtre ou « dieu » - nom de code personnalisé pour la malchance inexplicable). Il prendra ensuite les dispositions s’imposent –le cas échéant relocalisant à domicile un aïeul mauvais coucheur. Leurs ancêtres n’étant pas concernés, les patriarches de lignages voisins se montreront tout au plus sympathiques. La ligne du milieu représente le pouvoir ou mieux l’autorité du conseil informel des notables. Si, en haut de la pyramide, le chef figure en pointillé c’est qu’il n’a aucun rôle proprement politique mais fonctionne comme médiateur entre les villageois et les nus propriétaires ancestraux en vue de l’usufruit collectif de leurs ressources vitales (en particulier la pluie). En invoquant ses ancêtres, il remédiera aussi à des problèmes affectant tout le monde (la sécheresse, une épidémie, des querelles claniques, menace ennemi). En partant de l’étymologie ligare ou « lier » j’entends par « être religieux » le fait de se (re)trouver obligé en commun à interagir de manière cérémonielle mais asymétrique, avec des interlocuteurs à l’identité plus qu’humain (tel que défini selon la logique locale), afin de satisfaire des intérêts réciproques et pas d’alimenter la curiosité intellectuelle, alors la spirale représente le réseau des rapports proprement religieux. Dans ce sens on peut penser que les vivants villageois se comportent « religieusement » avec les morts vivants du lignage ou de l’ensemble ethnique. Autour de la ligne médiane ont lieu les relations entre hommes, elles aussi à la limite religieuses – délimitées, à droite, par l’a-religieux de l’étranger vite devenu l’ennemi à qui on ne doit rien et qui peut tout nous prendre, et, à gauche, par l’irréligieux de l’adversaire du dedans tel que le sorcier parmi les vôtres qui vous en veut à mort. En bas, il y a le monde dit par l’Occident, animal, végétal et minéral mais qui fait partie intégrante de la religion animiste. En haut se trouve un premier cercle d’interlocuteurs religieux ceux impliqués dans des affaires claniques. Plus haut, constellant l’ultime horizon religieux, on rencontre des interlocuteurs personnifiant des enjeux globaux – la pluie, le gibier, des pandémies… Logiquement, puisqu’elle n’est pas négociable, les Africains ont localisé hors toute réciprocité religieuse, une figure des plus insaisissables – de nouveau mal décrit comme deus otiosus puisqu’elle n’a rien de théologique et n’est pas tant inoccupé que peu préoccupé par le sort humain. Trois diapositives illustrent les trois types d’interlocuteurs : 1. Des édicules pour fixer à côté de la maisonnée des ancêtres lignagers et faciliter les échanges intéressés avec eux ; 2. Un tombeau royal associé grâce à la houe cérémoniale à la pluie ; 3. Un « temple » à la croisée des chemins en brousse où siège le Seigneur de la Forêt et les Animaux.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography