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1

Samri, Assia, Charlotte Charpentier, Rémi Cheynier, Sophie Matheron, Françoise Brun-Vézinet, and Brigitte Autran. "Le réservoir viral dans l’infection par le VIH-2, modèle d’une infection rétrovirale atténuée." médecine/sciences 36, no. 4 (2020): 336–39. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/2020046.

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2

Lerolle, N., A. Lamine, M. L. Chaix, et al. "N-12 L’acide valproïque ne réduit pas la taille du réservoir du VIH : l’étude ANRS EP39." Médecine et Maladies Infectieuses 38 (June 2008): S172. http://dx.doi.org/10.1016/s0399-077x(08)73196-2.

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3

Laanani, M. "Impact de l’initiation précoce du traitement antirétroviral en primo-infection à VIH-1 sur l’évolution du réservoir viral intracellulaire." Revue d'Épidémiologie et de Santé Publique 63, no. 2 (2015): 144–45. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2015.02.012.

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4

D, Y. M. "Réservoirs du VIH : une étude française saluée aux USA." Option/Bio 28, no. 561-562 (2017): 11. http://dx.doi.org/10.1016/s0992-5945(17)30099-5.

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5

M, J. M. "Cellules-réservoirs du VIH : la protéine qui le trahit." Revue Francophone des Laboratoires 2017, no. 492 (2017): 16. http://dx.doi.org/10.1016/s1773-035x(17)30153-3.

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6

Keele, B. F., F. Van Heuverswyn, Y. Li, et al. "CO20 - Chimpanzés, réservoirs des formes pandémiques et non pandémiques du VIH-1." Annales de Dermatologie et de Vénéréologie 134, no. 1 (2007): 39. http://dx.doi.org/10.1016/s0151-9638(07)89053-3.

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7

Di Martino, V., I. Dichamp, C. Drobacheff, S. Bresson-Hadni, J. P. Miguet, and G. Herbein. "C031 - Le VIH augmente l’activation de réservoirs macrophagiques du VHC chez les malades coinfectés." Gastroentérologie Clinique et Biologique 29, no. 8-9 (2005): 899. http://dx.doi.org/10.1016/s0399-8320(05)86396-1.

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8

Crowell, William Gordon. "History and Tradition." T’oung Pao 98, no. 4-5 (2012): 349–84. http://dx.doi.org/10.1163/15685322-984500a2.

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Abstract:
The origins of the strategically and economically important Quebei reservoir have long been attributed to the sixth-century B.C. Chu statesman Sunshu Ao, making it China’s earliest major irrigation complex. Despite sparse evidence, this tradition became widely accepted, especially in the Huainan region. Challenges to the attribution did not rest on stronger bases and likewise assumed the reservoir to be of pre-Han origin. In reality, careful examination of the sources, of the development of hydraulic technology, and of the political context points to a Western Han origin for the Quebei irrigation complex. The result is a better appreciation of the transitional nature of the Western Han for Chinese agriculture and a cautionary example of the pitfalls of studying local history. L’origine du réservoir Quebei, dont l’importance économique et stratégique était grande, a longtemps été attribuée à Sunshu Ao, un homme d’État du Chu au vie siècle avant notre ère, ce qui en aurait fait le plus ancien système d’irrigation à grande échelle en Chine. Malgré la pauvreté des données venant l’appuyer, cette tradition a été largement acceptée, notamment dans la région du Huainan. Lorsqu’elle était contestée, c’était sur des bases tout aussi faibles, et en tout état de cause nul ne mettait en doute que le réservoir datait d’avant les Han. L’examen attentif des sources et la prise en compte de l’histoire des techniques hydrauliques et du contexte politique suggèrent qu’en réalité le système d’irrigation du Quebei a été créé sous les Han Occidentaux. Il en ressort une meilleure appréciation du caractère transitionnel des Han Occidentaux dans l’histoire de l’agriculture chinoise et une conscience accrue des pièges de l’histoire locale.
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9

Cherifi, O., and M. Loudiki. "Variations de la structure trophique du lac-réservoir oligotrophe Bin El Ouidane (Maroc)." Revue des sciences de l'eau 15, no. 1 (2005): 193–208. http://dx.doi.org/10.7202/705446ar.

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Abstract:
L'étude combinée des apports par les crues, du plancton, des contenus algaux du tractus digestif des Cladocères et du régime alimentaire de quelques espèces de poissons dans le lac de barrage oligotrophe Bin El Ouidane a permis de dégager les conclusions suivantes : - les apports particulaires et dissous par les crues durant la période d'étude 1995-1997 ont une influence marquée sur la dynamique saisonnière du zooplancton via les changements dans la dynamique du peuplement phytoplanctonique ; - durant les trois années d'étude, le maximum de biomasse zooplanctonique se situe généralement juste après les pics printanier et estival du phytoplancton mettant ainsi en évidence l'importance du zooplancton herbivore dans la chaîne alimentaire pélagique du lac ; - l'étude des contenus algaux du tractus digestif des Cladocères Daphnia longispina, Daphnia lumholtzi, Diaphanosoma brachyurum, Ceriodaphnia dubia, Ceriodaphnia reticulata et Bosmina longirostris a montré que l'essentiel des espèces sont des filtreuses herbivores qui adoptent un comportement nutritionnel variable en fonction du temps lié à la disponibilité en phytoplancton, à leur âge et aux caractéristiques biotiques et abiotiques de l'écosystème lacustre ; - l'étude préliminaire du régime alimentaire de trois espèces de poissons Tinca tinca, Eupomotis gibbosus et Cyprinus carpio montre que leur spectre alimentaire est nettement dominé par le plancton. La fraction faunistique au niveau de leur tube digestif est représentée essentiellement par les Cladocères de grande taille et les Chironomes. Ceci met en évidence l'importance de ces poissons, à régime essentiellement planctonophage, dans la régulation des peuplements planctoniques de la retenue Bin El Ouidane.
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10

Issa-El-Khoury, Alexandra. "La Croix-Rouge libanaise au cœur de la tourmente." Revue Internationale de la Croix-Rouge 70, no. 773 (1988): 433–37. http://dx.doi.org/10.1017/s0035336100080394.

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Abstract:
XXe Conférence Internationale de la Croix-Rouge à Vienne. Les délégués, debout, écoutent dans un silence profond, la proclamation solennelle des Principes fondamentaux de la Croix-Rouge. Et c'est par un torrent d'applaudissements qu'ils sont adoptés à l'unanimité. Je me suis alors juré que pendant toute ma vie Croix-Rouge je leur serai fidèle. Cela semblait d'ailleurs bien facile! Depuis la fondation même de la Croix-Rouge, n'avait-on pas œuvré dans ce même esprit?Qui pouvait prévoir ce que le sort nous réservait?
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Rolland, A., and S. Jacquet. "Classification de l’état écologique du réservoir Marne via l’utilisation de 3 métriques : chlorophyllea, indice planctonique lacustre et phosphore total." Hydroécologie Appliquée 17 (2010): 99–110. http://dx.doi.org/10.1051/hydro/2010003.

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Lamy, Yvon. "Les Formes élémentaires de la vie religieuse et le rapport Comte/Durkheim : une filiation problématique." Cahiers de recherche sociologique, no. 56 (June 29, 2015): 53–86. http://dx.doi.org/10.7202/1031374ar.

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Abstract:
Cet article se propose de montrer – en se fondant sur Les Formes élémentaires de la vie religieuse –, que le rapport Comte/Durkheim est structurellement marqué par une filiation problématique. Après avoir souligné que la religion est la matrice où se sont élaborés les principaux germes de la civilisation humaine, Durkheim montre la distance – sinon la rupture – opposant religion « positive » (Religion de l’Humanité) et religion « élémentaire » (Séparation du sacré et du profane). Les mécanismes d’intégration réciproque entre religion totémique et société « primitive » donnent la clé de la puissance sociale du religieux comme réservoir primordial de « vie et d’efficacité » pour le groupe (le clan). À cet égard, ils impliquent l’opposition frontale entre institution durkheimienne (où le religieux comme le social se structurent mutuellement) et fétichisme comtien (dont il faut se débarrasser âge après âge pour atteindre à la synthèse religieuse de l’Humanité). Selon Durkheim, en effet, la sociologie rend plus manifestes que les autres « sciences de la nature », « les relations qui existent entre les choses ». L’affrontement entre les deux conceptions de la rationalité scientifique conduit alors Durkheim au bord du « parricide » à l’égard de Comte : il est comme appelé à en franchir le pas. Mais, aussitôt, la question revient : quel est le sens pour nous sociologues, et la valeur pour la discipline dans son entier, du clivage que Durkheim installe au sein même de sa filiation avec Comte?
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Bialais, Émilie, Stéphane Van Malderen, Frédéric Bergen, Giuseppe Tirone, Sandra Bastin, and Jean Roeseler. "Évaluation de la dyspnée et du confort via l’optiflow® versus le masque à réservoir chez le patient très hypoxémique." Kinésithérapie, la Revue 11, no. 109-110 (2011): 95. http://dx.doi.org/10.1016/s1779-0123(11)75050-1.

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Plourde-Lavoie, Patrick, Marc Archer, Karine Gagnon, and Pascal Sirois. "Les variations de niveau du lac Saint-Jean : effets sur la reproduction des poissons dans les habitats en milieux humides riverains." Le Naturaliste canadien 142, no. 1 (2017): 66–77. http://dx.doi.org/10.7202/1042015ar.

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Abstract:
Le lac Saint-Jean a vu son régime hydrologique considérablement modifié depuis sa transformation en réservoir en 1926. Cet article examine les effets de la gestion du niveau du lac pour la fraie de la perchaude (Perca flavescens) et du grand brochet (Esox lucius). Une analyse des niveaux des eaux des 100 dernières années a permis de mettre en évidence une réduction des écarts entre les niveaux printaniers et estivaux, qui contribue vraisemblablement à diminuer la taille et la qualité des sites de reproduction, et un retardement de l’atteinte du niveau maximal au printemps par rapport au régime naturel. L’utilisation de données historiques de températures du lac et des milieux humides riverains a permis d’estimer les périodes de fraie de 1991 à 2015 et de mettre en évidence les conséquences des bas niveaux au printemps sur l’accessibilité des milieux humides. À présent, ces habitats ne sont généralement que partiellement inondés lors de la fraie des 2 espèces. Nous recommandons d’adopter une gestion du lac Saint-Jean qui vise à devancer l’atteinte des hauts niveaux printaniers et à maximiser les écarts entre les niveaux printaniers et estivaux, tout en maintenant un niveau stable au printemps pour permettre l’éclosion des oeufs de poissons et assurer la survie des jeunes stades de vie.
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Bethmont-Gallerand, Sylvie. "Le motif de la boule aux rats dans la sculpture et la peinture (XVe–XVIe siècles)." Reinardus / Yearbook of the International Reynard Society 14 (December 3, 2001): 39–54. http://dx.doi.org/10.1075/rein.14.04bet.

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Abstract:
Un globe somme d’une croix est attaqué de tous côtes par des rats qui le dévorent comme un beau fromage de Hollande. Ce motif de ‘a boule aux rats’ est apparu à la fin du Moyen Age, en marge du grand art religieux. Les sculptures de stalles en forment le principal réservoir mais de nombreux exemples subsistent dans les marginalia des livres pieux et sur le décor extérieur des églises du gothique tardif. Ce motif ne se livre à l’intelligence qu’à la suite d’un patient détour par chacun des éléments qui le composent. Si la source semble en être une unique expression proverbiale, ses nombreuses occurrences dans l’art doivent être étudiées en fonction de leurs contextes respectifs. Ainsi se dégagent les caractéristiques d’une imagerie modeste accompagnant les grandes expressions de la foi dans la période de la pré-Réforme; des images auxquelles est souvent attribué, faute de mieux, un caractère populaire. Pourtant les commanditaires et les lieux d’élection de ces boules aux rats les fonts plutôt participer à l’oraison savante qu’à la piétée des simples. Une oraison dirigeé vers la moralisation, qui englobe tous les aspects de la vie civile, les aléas de l’istoire contemporaine, comme les travers des contemporains clercs et paroissiens, au sein de motifs non dénués d’umour.
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Hery, Lyza, Antoine Boullis, and Anubis Vega-Rúa. "Les propriétés biotiques et abiotiques des gîtes larvaires d’Aedes aegypti et leur influence sur les traits de vie des adultes (synthèse bibliographique)." BASE, no. 1 (2021): 57–71. http://dx.doi.org/10.25518/1780-4507.18886.

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Abstract:
Introduction. Le moustique Aedes aegypti, vecteur majeur d’arbovirus, se développe dans un large panel de réservoirs artificiels en zone urbaine. Ces gîtes larvaires sont exposés à des conditions biotiques et abiotiques variables pouvant influencer la capacité vectorielle du moustique adulte et, par conséquent, le risque de transmission de pathogènes. Ici, nous recensons l’état des connaissances sur les propriétés physico-chimiques et microbiologiques des habitats aquatiques d’Ae. aegypti qui affectent le comportement de pré-oviposition, le développement et la capacité à transmettre les virus de ce Culicidae. Littérature. La grande variabilité spatio-temporelle des propriétés abiotiques et biotiques des gîtes d’Ae. aegypti rend complexe leur caractérisation. Certains facteurs biotiques (matière organique, larves congénères, microbiote) et abiotiques (salinité, température, pH) des gîtes ont des effets forts et directs sur le développement des larves et se répercutent sur les caractéristiques physiologiques et morphologiques du moustique adulte telles que la taille, la fécondité, la longévité et sa capacité vectorielle. Conclusions. Au vu de l’influence du gîte larvaire, et notamment de son microbiote, sur des nombreux traits phénotypiques chez Ae. aegypti, des efforts sont encore requis pour mieux comprendre comment la variabilité naturelle des gîtes façonne la capacité vectorielle des populations de cette espèce invasive à travers le globe.
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Canoui, E., C. Lécuroux, V. Avettand-Fenoël, et al. "Patients « HIV controllers » à charge virale toujours strictement indétectable : un sous-groupe de patients caractérisés par des niveaux bas de réservoirs VIH et des réponses immunitaires faibles." Médecine et Maladies Infectieuses 47, no. 4 (2017): S4. http://dx.doi.org/10.1016/j.medmal.2017.03.016.

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Canoui, E., C. Lécuroux, V. Avettand-Fenoël, et al. "Patients « HIV controllers » à charge virale toujours strictement indétectable : un sous-groupe de patients caractérisés par des niveaux bas de réservoirs VIH et des réponses immunitaires faibles." La Revue de Médecine Interne 37 (December 2016): A109. http://dx.doi.org/10.1016/j.revmed.2016.10.085.

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Corriveau, Patrice, Jean-François Cauchie, Annie Lyonnais, and Isabelle Perreault. "Créer et gérer une banque de données numérique : les défis méthodologiques et éthiques de la construction et de la pérennité de la Plateforme d’analyse de la régulation sociale du suicide au Québec (PARSSQ)." Bulletin of Sociological Methodology/Bulletin de Méthodologie Sociologique 150, no. 1 (2021): 28–50. http://dx.doi.org/10.1177/0759106321995706.

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Abstract:
Dans cet article nous abordons divers questionnements éthiques et méthodologiques auxquels nous avons été confrontés dans le développement, la conception et la pérennité d’une banque de données numérique sur le geste suicidaire au Québec sur plus de 250 ans d’histoire. Dans le cadre de cette réflexion, nous examinerons les enjeux liés au recueil, au codage et à la numérisation des données de même que ceux liés à la protection et au partage des données dès lors que cela touche au suicide. En effet, comment normaliser une réflexion sur le suicide sans banaliser voire possiblement encourager ce dernier ? Comment parler respectueusement des personnes suicidées et de leur entourage ? Par exemple, quel sort doit-on réserver aux photographies des défunts et des lieux de décès ? En d’autres mots, nous nous interrogerons plus globalement sur notre rôle de chercheur, notamment à l’égard de celles et ceux qui se sont enlevés la vie sans penser qu’un jour leurs dernières paroles, leur dernier geste seraient analysés et mis à jour par notre équipe de recherche.
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Zerbo, Patrice, Jeanne Millogo Rasolodimby, Odile Nacoulma Ouedraogo, and Patrick Van Damme. "Plantes médicinales et pratiques médicales au Burkina Faso : cas des Sanan." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 307, no. 307 (2011): 41. http://dx.doi.org/10.19182/bft2011.307.a20481.

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Abstract:
Élément culturel important, les plantes ont été utilisées pendant des siècles par les populations pour se soigner. Cependant, peu d'ethnies connaissent leur pharmacopée de par le manque d'études ethnobotaniques. La présente étude, réalisée en pays San, entité territoriale traditionnelle (Nord-Ouest du Burkina Faso), répond à ce souci de documenter les plantes médicinales. À travers une série d'enquêtes ethnobotaniques, 75 tradithérapeutes Sanan ont été interviewés. Les informations recherchées ont porté sur la plante, son nom local, ses parties utilisées, les pratiques médicales et les vertus thérapeutiques afférentes. Les résultats ont montré que 94 espèces végétales sont utilisées pour combattre différentes pathologies. Les feuilles (31 %), les racines (25 %) et les écorces du tronc (23 %) sont les principales parties utilisées pour préparer les recettes. Seules ou en association, ces parties interviennent dans l'élaboration des recettes par des procédés utilisant principalement la décoction (58 %), la trituration (17 %) et la macération aqueuse (11 %). Soixante-cinq pour cent (65 %) des produits obtenus sont administrés par voie orale via la boisson et les applications externes représentent 35 %. Treize catégories d'utilisation ont été recensées. Cependant, les tradipraticiens de santé sont en désaccord sur les thérapies proposées pour traiter ces catégories. La diversité des thérapies recensées en pays San, est une richesse culturelle. Ces données de la pharmacopée san sont une base pour une étude approfondie des aptitudes sylvicoles des plantes victimes de déracinement et la création de pépinières communautaires, afin de disposer de réservoirs de plantes médicinales proches des villages. (Résumé d'auteur)
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Mammou, Abdallah Ben, and M. H. Louati. "Évolution temporelle de l’envasement des retenues de barrages de Tunisie." Revue des sciences de l'eau 20, no. 2 (2007): 201–10. http://dx.doi.org/10.7202/015813ar.

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Abstract:
Résumé La mobilisation et l’exploitation des eaux de surface sont des pratiques anciennes en Tunisie. Les aménagements réalisés au cours du siècle dernier sont exposés à un alluvionnement plus ou moins accéléré. La capacité de stockage des retenues des barrages est sujette à une réduction progressive au cours du temps. Cette perte de capacité, parfois élevée, dépasse les prévisions de l’alluvionnement de la retenue. La quantification des sédiments piégés se base soit sur les bilans de matière solide à l’échelle d’une retenue, soit sur des levés bathymétriques ou topographiques. Les Modèles Numériques de Terrain (MNT) des retenues sont de plus en plus utilisés. Les différentes évaluations sont entachées d’une incertitude. Les retenues des barrages tunisiens perdent annuellement 0,5 % à 1 % de leur capacité par alluvionnement. L’analyse des résultats de mesures montre que l’alluvionnement est lié à l’hydrologie du cours d’eau, à la gestion de la réserve d’eau et aux manoeuvres de dévasement. La comparaison entre les résultats de mesures de l’alluvionnement et les prévisions des projets met en évidence des différences parfois relativement importantes qui sont dues au régime hydrologique des cours d’eau. En effet, une crue exceptionnelle peut provoquer un alluvionnement nettement supérieur à la moyenne annuelle en régime hydrologique normal. Les retenues méandriformes sont comblées rapidement alors que les retenues linéaires offrent la possibilité de soutirage de quantités importantes de sédiments. Les moyennes annuelles des pertes de capacité des barrages en exploitation et des barrages projetés jusqu’à 2010 permettent de quantifier les volumes des sédiments piégés à 500 Mm3. En 2030, la perte de capacité de stockage des barrages en exploitation pourrait atteindre 43 % de leur capacité initiale. Les aménagements amont et les travaux de conservation des eaux et des sols permettent de réduire le taux d’alluvionnement et de prolonger la durée de vie des grands réservoirs.
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Hanin, B., and J. Marks. "Dépendance aux benzodiazépines et syndrome de sevrage. Revue de la littérature." Psychiatry and Psychobiology 3, no. 5 (1988): 347–64. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00002480.

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Abstract:
RésuméCe travail rapporte les résultats d'une revue de la littérature mondiale (247 publications), concernant les syndromes de sevrage et la dépendance aux benzodiazépines, réalisant ainsi une mise à jour de l'tude eifectuée par Marks (1986) pour la période 1961-1984. Quatre-vingts cas publiés individuellement et 269 cas publiés par séries ont été recensés pour la période 1984-1988 (janvier), soit en ajoutant ces chiffres à ceux de Marks (1986): 928 cas individuels et 969 cas publiés par séries, soit encore au total: 1 897 cas publiés. L'analyse détaillée de ces cas, leur signification en termes de risque sont rapportées et discutées.Au plan pratique, il apparaît que toutes les benzodiazépines peuvent être à l'origine de syndrome de sevrage, y compris celles à demi-vie courte. Le risque de dépendance est d'autant plus important que la durée de la prescription et les posologies employées sont élevées. Il est donc nécessaire de préconiser un sevrage systématiquement progressif, quelles que soient la molécule et la durée de prescription, d'éviter l'administration aux sujets ayant des antécédents d'abus de toxiques ou de médicaments, de réserver l'usage à long terme aux pathologies anxieuses chroniques, en réévaluant régulièrement l'indication, de prescrire le moins longtemps possible et à la dose la plus faible possible dans tous les autres cas, en faisant varier la posologie selon l'évolution de l'intensité des symptômes.
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Ganoulis, J. "La gestion de l'eau à l'aube du 3ème millénaire: Vers un paradigme scientifique nouveau [Tribune libre / Article bilingue] Water resources management at the turn of the millennium: towards a new scientific paradigm [Tribune libre]." Revue des sciences de l'eau 14, no. 2 (2005): 213–30. http://dx.doi.org/10.7202/705418ar.

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Abstract:
L'objectif de cette tribune est d'analyser la nouvelle approche concernant la gestion des ressources en eau qui a été adoptée par la communauté scientifique au seuil de ce nouveau millénaire. Après une révision de cette nouvelle approche, une méthodologie scientifique est proposée permettant d'exprimer le nouveau concept, qui est plutôt général et descriptif, en termes analytiques et quantitatifs, de façon qu'il soit appliqué dans des cas pratiques. Depuis quelques dizaines d'années déjà, il a été bien établi que la nouvelle approche va dans le sens de la gestion durable. Ceci veut dire qu'elle intègre des préoccupations sociales et environnementales aux critères traditionnels de performance technique et d'efficacité économique. La question qui se pose maintenant est comment le concept complexe de la durabilité, qui jusqu'à présent a été exprimé seulement de façon générale et qualitative, pourrait être formulé en termes analytiques et quantitatifs d'une méthodologie scientifique. Sur le plan méthodologique, la modification des critères dont on doit tenir compte dans un cadre cohérent d'hypothèses et de raisonnements, suggèrent une évolution vers un paradigme scientifique nouveau. Le cadre général de ce paradigme que nous proposons est celui de l'analyse quantitative du risque à plusieurs dimensions. Traditionnellement, l'objectif général de la gestion de l'eau, était la satisfaction de la demande dans diverses utilisations, comme l'agriculture, l'eau potable et l'industrie, en utilisant les ressources en eau disponibles de manière techniquement fiable et économiquement efficace. Dans cette approche, des solutions structuralistes et le plus souvent technocratiques, ont été proposées et réalisées dans plusieurs pays du monde. La construction de barrages et de réservoirs d'eau, la modification des lits des rivières et la dérivation des cours d'eau ont eu cependant, dans de nombreux cas, de sérieux impacts négatifs sur l'environnement et les conditions sociales. De plus, le gaspillage dans l'utilisation de cette ressource précieuse et la pollution galopante provenant de tous les secteurs d'utilisation de l'eau ont mis en question ce mode de gestion. Le concept de la gestion durable des ressources en eau a été évoqué, tout d'abord en 1972 à Stockholm, pendant la Conférence Mondiale des Nations Unies, puis à Rio, en 1992, avec l'Agenda 21. La nouvelle philosophie est basée sur la gestion intégrée de l'eau à l'échelle du bassin versant. Elle met l'accent sur la protection de l'environnement, la participation active des collectivités locales, la gestion de la demande, les aspects institutionnels, et le rôle de l'éducation continue tout le long de la vie de tous les utilisateurs d'eau. Sur le plan méthodologique, la gestion intégrée de l'eau reste encore un problème ouvert où plusieurs approches cherchent à définir un paradigme cohérent. Dans cette tribune, nous en proposons un que nous appelons " le paradigme 4E " : Epistémique, Economique, Environnemental, Equitable. Il est basé sur l'analyse quantitative du risque à plusieurs dimensions : scientifique, économique, environnementale et sociale. Ce paradigme utilise soit la théorie des probabilités soit la logique du flou (ou les deux à la fois) afin d'évaluer et d'intégrer les risques technico - économiques et socio-environnementaux dans une perspective de gestion durable des ressources en eau.
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Utzschneider, Anouk, and Michel Landy. "Impacts of studying in a regional medical campus on practice location." Canadian Medical Education Journal 9, no. 1 (2018): e44-50. http://dx.doi.org/10.36834/cmej.42015.

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Abstract:
Background: New Brunswick, a bilingual Canadian province without a medical school, negotiated an agreement in 1967 in which places were reserved for francophone medical students in the province of Quebec. In 2006, the Centre de Formation Médicale du Nouveau-Brunswick (CFMNB), a regional medical campus (RMC) of Université de Sherbrooke for its provincial francophone medical students, was established to increase the likelihood of graduates setting up practice in the region. Practice locations of the initial 5 cohorts of CFMNB were analysed to compare data with francophone students trained in Quebec.Methods: Practice locations were determined through Scott’s Medical Database and provincial public registries. Chi-square and relative risk probability were used to examine the relationship between training location and practice location.Results: Doctors trained at CFMNB were 1.4 times more likely to be practicing in Atlantic Canada compared to those trained at Université de Sherbrooke (main campus) before 2006. Those trained at CFMNB were 1.3 times more likely to go on to practice in the region compared to those trained at Université Laval or Université de Montréal. Conclusion: This study supports the hypothesis that individuals completing a medical program in a Francophone RMC in New Brunswick increases the likelihood of them later practicing in the province or in the wider Atlantic Canada region._______Contexte: Le Nouveau-Brunswick, une province canadienne bilingue ne possédant pas de Faculté de médecine, a négocié en 1967 une entente avec le Québec afin de réserver des places pour ses étudiants francophones souhaitant étudier la médecine. En 2006, le Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick (CFMNB), un campus médical régional (CMR) de l’Université de Sherbrooke, a été créé afin de permettre aux Néo-Brunswickois d’étudier la médecine en français dans leur province. L’un des objectifs principaux du CFMNB était d’augmenter les probabilités que les diplômés en médecine s’établissent dans la région. Les lieux de pratique des médecins issus des 5 premières cohortes du CFMNB ont été analysés afin de les comparer avec ceux des médecins francophones d’origine néo-brunswickoise formés au Québec.Méthodes: Les lieux de pratique ont été déterminés via le répertoire des médecins Scott’s et les registres publics provinciaux. Des tests de Chi carré et des analyses de risque ont été conduits afin d’étudier la relation entre le lieu de formation et le lieu de pratique.Résultats: Les médecins formés au CFMNB étaient 1.4 fois plus enclins à travailler au Canada atlantique comparativement à ceux formés au campus principal de l’Université de Sherbrooke avant 2006. Les médecins formés au CFMNB étaient également 1.3 fois plus enclins à travailler dans la région que ceux formés à l’Université Laval ou à l’Université de Montréal.Conclusion: Cette étude supporte l’hypothèse selon laquelle le fait de compléter un programme de médecine francophone dans un CMR francophone au Nouveau-Brunswick augmente les chances de pratiquer au Nouveau-Brunswick ou dans la grande région du Canada atlantique.
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Robardet, Emmanuelle, Nathalie Charbonnel, Jean-François Guégan, et al. "Maladies transmissibles et alteration de la biodiversite: quelles relations ?" Bulletin de l'Académie vétérinaire de France, 2021. http://dx.doi.org/10.3406/bavf.2020.70925.

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Abstract:
Les auteurs réunis sous l’égide de l’Académie vétérinaire de France ont étudié comment la littérature scientifique interroge le rapport entre l’émergence de zoonoses ou de nouvelles maladies infectieuses humaines et animales, d’une part et les pertes de biodiversité observées sous l’effet des pressions humaines d’autre part. L’examen de la littérature consultée décrit comment certains agents pathogènes peuvent passer du « réservoir » naturel sauvage à celui des animaux domestiques et aux populations humaines. L’exploitation et la destruction des milieux naturels comme les forêts primaires et les zones humides tropicales, ainsi que le rapprochement d’espèces consécutif, favorisent des contacts permettant le passage (direct ou via des réservoirs intermédiaires) d’agents pathogènes du réservoir sauvage aux humains, qui propagent ensuite ces agents sur la planète. Il existe toutefois une importante variabilité des modalités permettant le passage, puis la propagation locale et planétaire des agents pathogènes issus de la biodiversité. Il est prématuré de tirer des conclusions générales sur les relations que cette revue scientifique a examinées. L’article suggère néanmoins que l’approche pluridisciplinaire doit progresser tant dans le domaine de la recherche que dans celui des pratiques et de l’enseignement. Cette pluridisciplinarité implique une étroite collaboration entre les médecines vétérinaires et humaines, l’écologie de la santé, d’autres disciplines biologiques et environnementales, et les sciences humaines.
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ZENED, Asma, Evelyne FORANO, Céline DELBES, et al. "Les microbiotes des ruminants : état des lieux de la recherche et impacts des microbiotes sur les performances et la santé des animaux." INRAE Productions Animales, March 23, 2021, 249–60. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2020.33.4.4597.

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Abstract:
Les ruminants, comme tous les mammifères, hébergent des billions de microbes symbiotiques, constituant les « microbiotes » de la peau, des voies digestives, respiratoires et génitales etc. La composition et les fonctions de ces microbiotes dépendent, entre autres, de leur habitat. L’utilisation des approches « -omiques », en particulier le séquençage de nouvelle génération, a permis de caractériser les organismes composant les microbiotes, leurs gènes et leurs activités. Les ruminants se distinguent par la présence dans leur rumen d'un microbiote spécialisé, composé principalement de bactéries, de protozoaires, d’archées et de champignons. Situé en amont des sites d'absorption, il joue un rôle central dans la nutrition des ruminants. La production des ruminants est particulièrement influencée par le microbiote intestinal (dont la population est diversifiée et spécifique du segment considéré) et le microbiote associé à la peau de la mamelle (réservoir important de la diversité microbienne du lait cru). Ces différents microbes interagissent entre eux et avec leur hôte sous l'influence de divers facteurs de variation, dont le principal est le régime alimentaire, mais aussi le milieu de vie et les pratiques d'élevage au début et milieu de la vie de l'animal. Des études récentes montrent un contrôle génétique potentiel par l'hôte de ses communautés microbiennes. En outre, il existe une accumulation de preuves des liens entre les microbiotes et la santé animale, l'efficacité de l'alimentation, les performances, la qualité des produits et la production de gaz à effet de serre. Ces constatations justifient l'intérêt croissant des éleveurs pour les microbiotes des animaux et leur modulation.
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Dubinsky, Lon. "In Praise of Small Cities: Cultural Life in Kamloops, BC." Canadian Journal of Communication 31, no. 1 (2006). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2006v31n1a1751.

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Abstract:
Abstract: This article demonstrates how cultural participation contributes to collective understanding in a small city, using Kamloops, British Columbia, as a case study. It examines how pools of social and cultural capital give purpose and shape to the arts and heritage community and considers two related variables: the geographical and social proximity of people, organizations, and neighbourhoods, and the recognition that various kinds of collaboration may determine or constitute collective activity. The article addresses these factors by initially identifying several arts and heritage activities and by focusing on choral societies to further demonstrate how individual interests and collective understanding converge in specific forms of cultural expression. The article concludes by recommending several directions for comparative urban research based on the contours of cultural life in a small city. This article features online (http://www.cjc-online.ca) photographs of cultural works. 
 
 Résumé : Cette étude souligne de quelle façon la participation culturelle contribue à la compréhension collective dans la petite ville de Kamloops en Colombie Britannique, utilisée içi comme sujet de recherche. On y voit comment certains réservoirs de capital social et culturel donnent un sens et un contexte à la communauté des arts et du patrimoine et on y présente deux variantes connexes : la proximité géographique et sociale des personnes, des organisations et des quartiers, et le fait que différents types de collaboration peuvent définir ou constituer une activité collective. Cet article considère ces prémisses, d’abord en identifiant plusieurs activités dans le secteur des arts et du patrimoine et ensuite en portant son attention plus particulièrement aux sociétés de chorales afin de démontrer de quelle façon les intérêts personnels et la compréhension collective se rejoignent dans certaines formes d’expression culturelle. La conclusion propose plusieurs voies de recherche urbaine comparative, basées sur la configuration de la vie culturelle d’une petite ville. Cet article inclut des photos d’œuvres d’art disponibles sur le site web de la revue : http://www.cjc-online.ca.
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BAUMONT, R. "Editorial." INRA Productions Animales 28, no. 5 (2020). http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2015.28.5.3039.

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 Chers abonnés, chers lecteurs,
 Cela fait maintenant quatre années que j’assure le travail passionnant d’éditeur de la revue INRA Productions Animales. La devise de l’INRA est « Science et Impact ». A notre place, nous nous efforçons de contribuer à l’impact de la science en publiant des articles de synthèse scientifique permettant de transférer les résultats obtenus par l’INRA et ses collaborateurs dans le domaine des sciences animales et de l’élevage à un large public de professionnels des filières animales, d’agents du développement et des pouvoirs publics, d’étudiants et d’enseignants, ainsi qu’à la société en général. La spécificité de nos articles est de combiner la volonté de toucher ce large public avec l’exigence de rigueur de l’écriture scientifique d’une revue à comité de lecture indexée dans le « Web of science ».
 Les filières animales doivent trouver leur avenir dans un contexte économique incertain et face à des demandes sociétales de plus en plus exigeantes sur les conditions d’élevage des animaux, sur la qualité de leurs produits et sur l’impact environnemental des modes de production. L’année qui vient de s’écouler a été malheureusement riche en évènements traduisant les difficultés présentes et les incertitudes pour l’avenir : crise du prix du lait, crise porcine, épidémies de fièvre catarrhale ovine, de grippe aviaire… Au-delà de l’indispensable synthèse des connaissances, l’ambition de la revue est aussi d’éclairer le débat scientifique et sociétal sur les enjeux et les défis que doivent relever les productions animales, et de proposer des pistes d’innovation afin de les aider à préparer l’avenir. C’est en particulier ce que nous cherchons à faire à travers les numéros thématiques de la revue, qui peuvent être centrés sur une question transversale comme « Quelles innovations pour quels systèmes d’élevage ? » paru en 2014, ou bien sur une filière ou un ensemble de filières, comme « La vache et le lait » et « Palmipèdes à foie gras » parus en 2013 et « Le muscle et la viande » paru en 2015. Avec le comité de de rédaction de la revue, nous souhaitons poursuivre cette politique éditoriale et plusieurs projets de dossiers et de numéros spéciaux sont en cours d’élaboration pour les deux années à venir.
 La presse scientifique comme l’ensemble de la presse, doit également faire face à une mutation profonde avec la montée en puissance rapide du web et des supports numériques. La revue INRA Productions Animales a été pionnière en ouvrant dès 1996 un site web et en offrant un large accès au téléchargement de ses articles. Nous sommes naturellement attachés à cette politique du libre accès à la science, mais nous devons aussi tenir compte des impératifs budgétaires. C’est pourquoi à partir de cette année, nous sommes amenés à réserver à nos abonnés le téléchargement depuis le site web de tous les articles des numéros de l’année en cours et de l’année écoulée. L’accès au téléchargement se fera via un identifiant et un mot de passe qui vous seront donnés par la revue sur simple demande. Parallèlement, pour faciliter l’accès à la revue au plus grand nombre, nous mettons en place aussi à partir de cette année un tarif d’abonnement préférentiel pour les nouveaux abonnés et pour les participants aux journées de recherche et développement organisées dans les différentes filières (3R, JRP, JRA…). Vous retrouverez ces informations à la fin du numéro sur le bulletin d’abonnement qui vous est proposé ainsi que sur le site web de la revue : http://www6.inra.fr/productions-animales
 
 
 
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Mancini, Silvia. "Religion." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.041.

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Abstract:
orsque l’on emploie le concept-terme de « religion », on a l’impression de savoir d’avance ce à quoi il renvoie, un peu comme si tout le monde était implicitement d’accord sur sa signification. Malgré les précautions rhétoriques de mise, nombreux sont ceux qui continuent à se faire les porte-paroles des sciences sociales, lesquelles non seulement s’en servent de manière insuffisamment problématisée (recourant le plus souvent à des raisons purement pratiques ou conventionnelles), mais n’hésitent guère à fournir de la religion une définition normative (Bradbury et al., 1972). À l’instar d’autres concepts, que l’anthropologie a soumis à la critique par la pratique du comparatisme différentiel (et non pas « analogique »), celui de religion n’a pas encore fait l’objet, au sein cette discipline, d’un travail analogue de relativisation et de mise en perspective. Seule l’historicisation de la religion (en lieu et place d’une approche normative) serait en effet susceptible d’éviter le risque de projeter une vision christiano-centrique sur des pratiques, conceptions et institutions symboliques appartenant à des sociétés foncièrement étrangères à l’histoire culturelle européenne (Sabbatucci 2002). Force est de constater que cette notion de religion a subi historiquement un processus de dilatation-élargissement parallèle à la découverte des civilisations « autres » – parallèle aussi au double processus de conquête et de colonisation du monde par la culture occidentale. Ce n’est, en effet, qu’à partir du XVIe siècle, que de nombreuses coutumes et conceptions propres aux peuples autochtones ont été interprétées comme « manifestations religieuses » (Augé 1982). Au fur et à mesure de la rencontre, tombèrent sous l’étiquette de « religion » tous ces comportements, institutions et représentations dont on ne comprenait ni la signification, ni la fonction pratique, et qui, aux yeux des conquérants, ne se justifiaient que comme « faits religieux » (Bernand et Gruzinski 1988). Ce qui excédait le fonctionnel ou l’expérience commune des Européens était appréhendé sub specie religionis : ainsi, la « couvade », le totémisme, l’évitement cérémoniel de la belle-mère, etc. Si une telle manière de procéder a indiscutablement contribué à rendre plus étendue la notion de religion par rapport à sa définition d’origine (lorsque l’on identifiait la religion avec le christianisme), elle a entraîné aussi une conséquence redoutable. Cette transformation en un concept à géométrie variable, dont les frontières se déplacent au fur et à mesure qu’on lui incorpore de nouvelles données historiques et ethnographiques, est allée de pair avec la généralisation au monde entier d’une catégorie-institution typiquement occidentale – celle de religion, justement (Lafiteau, 1724). Une telle généralisation a fonctionné comme l’un des plus puissants vecteurs de globalisation culturelle, religionisation du monde et globalisation étant allées de compagnie. Comment l’anthropologie, née dès le XVIIIe siècle sous les auspices d’une pensée qui ne se voulait pas confessionnelle, et qui aspirait à une connaissance neutre et scientifique des autres cultures, a-t-elle pu contribuer à cette généralisation de la notion de religion ? Certes, une telle question peut ressembler à une provocation. Il reste que c’est bien l’anthropologie qui, depuis sa posture relativiste, défendra l’idée selon laquelle priver les cultures autochtones de religion reviendrait à commettre une grave erreur ethnocentrique, comme si, du même coup, on privait ces sociétés de leur statut humain. Comme nous le verrons, l’histoire du concept de religion nous oblige à reconnaître que cet argument ne fait que reprendre le discours missionnaire. Historiquement parlant, l’identification établie jadis entre religion et christianisme – qui de nos jours peut apparaitre restrictive et euro-centrique –, était tout à fait correcte, dans la mesure où la religion fut une invention exclusivement chrétienne. Pour quelles raisons l’Europe – qui encore au XVIe siècle, à travers la bouche de ses missionnaires et voyageurs, déclarait sa surprise de ne pas trouver du tout, dans le Nouveau Monde, de formes religieuses (Clastres 1988) – a-t-elle fini par développer d’abord un discours sur les « religions sauvages » ou « primitives », puis sur les religions autochtones ? L’attribution d’une religion aux sociétés du Nouveau Monde constitua une étape stratégique indispensable dans le processus d’assimilation et de mise en compatibilité des traits culturels des « autres » avec les traits européens. Un tel processus de « religionisation » généralisée fut l’effet de la nécessité pratique et politique de la conversion de ces populations, laquelle allait de pair avec un programme de civilisation de celles-ci (évangélisation et civilisation étant interchangeables, dans la logique des conquérants). Or, pour que cette « mise en comptabilité religieuse » entre les cultures pût fonctionner (c’est en effet pour l’Occident, et l’Occident exclusivement, que la religion constitue un trait culturel fondateur et distinctif), il fallait bien admettre que les peuples à convertir et civiliser eussent une forme de religion, quelle qu’elle fût, et dont il fallait identifier les traits caractéristiques. Pour ce faire, la comparaison analogique offrit un outil irremplaçable (Acosta, 1590). Elle autorisa à parler de « croyances » des peuples sauvages; de leur « foi »; de leurs « dieux »; de leur vision de l’« âme », etc. – autant de notions dépourvues de sens dans des cultures ni théistes ni monothéistes. Dès la fin du XVIIIème, et surtout au XIXème, l’anthropologie a fini paradoxalement par s’approprier le modus operandi adopté jusque là par les missionnaires à des fins d’inculturation. De fait, en même temps que s’effectuait le processus de christianisation implicite du monde à travers la généralisation à toutes les cultures de catégories culturelles d’origine chrétiennes, l’idée s’affirmait, en sciences sociales, que non seulement la religion est une institution universelle, mais qu’elle est dotée aussi d’une irremplaçable et universelle fonction instituante. Certes, les anthropologues inscrivent leur démarche dans une perspective qui se veut scientifique, fondée sur l’observation empirique et exempte de toute finalité pratique de conversion. Il reste que, étonnamment, l’idée de la nature historiquement arbitraire de la religion n’a pas suscité un très vif écho chez les spécialistes de la diversité culturelle. Un tel désintérêt des anthropologues pour l’histoire du concept de religion constitue à lui seul un problème historique supplémentaire. Pourquoi la religion « résiste »-t-elle au processus de relativisation des absolus conceptuels auquel l’anthropologie même nous a habitués? Quel statut recouvre la religion dans l’imaginaire anthropologique moderne (Gasbarro 2007)? C’est un fait, que la problématisation historique de la religion a fait défaut aux évolutionnistes qui, s’ils envisagent cette institution en termes évolutifs, n’en mettent guère en doute l’universalité en tant qu’expression de « civilisation »; elle a fait défaut aussi à Durkheim (1912), préoccupé de découvrir les invariants normatifs des institutions sociales. Elle est absente également dans l’ethnologie historique allemande, tributaire de la vision romantique qui identifie la religion d’un peuple au réservoir de ses traits culturels les plus significatifs et les plus porteurs de sens. Une idée qui refait surface dans une certaine anthropologie culturaliste américaine, jusqu’à Clifford Geertz (1972). L’historicisation de la religion n’est pas pratiquée non plus par la Phénoménologie religieuse (Otto 1995; Van der Leuuw 1948 ; Eliade 1965), qui pour asseoir la nature universelle de la religion convoque les structures anhistoriques de la conscience humaine confrontée au sacré, et elle l’est encore moins par celui dont la méthode structurale a par ailleurs contribué puissamment à la dé-religionisation des productions symboliques des sociétés autochtones d’Amérique. En fait, chez Lévi-Strauss, le travail de dé-religionisation pratiqué dans l’analyse du totémisme ou des mythes fera recours non pas à l’histoire, mais à la psychologie (Lévi-Strauss 1962, 1964). Derrière cette résistance à une mise en perspective historique et culturelle de la religion, le soupçon surgit que celle-ci continue implicitement d’incarner, en Occident, une valeur forte et fondatrice. Un ordre du sens qui n’a pas tout à fait disparu de notre imaginaire culturel. De cette situation, une fois de plus, seule l’histoire peut nous fournir la clé. Le rôle instituant et le pouvoir de sens dont l’Occident crédite la religion prend origine dans le conflit qui, au début de notre ère, a opposé le Christianisme en plein essor au monde culturel de l’Antiquité païenne que le message chrétien prétend subvertir. Dans la tradition romaine – celle-là même à laquelle le Christianisme empruntera le mot latin religio, qu’il reprend à son compte pour se désigner lui-même –, on ne fait pas de distinction, comme nous le faisons de nos jours, entre une sphère religieuse et une sphère civile (Durand, Scheid 1994). Dans l’ordre du monde romain, on ne reconnaît guère la religion en tant que sphère distincte et autonome de la vie socio-culturelle institutionnelle. Une formule, selon Dario Sabbatucci (2002), synthétise au mieux cette conception romaine : sacré : public = profane : privé. En d’autres termes, à Rome, était sacré tout ce qui relève du domaine public; était profane, en revanche, tout ce qui relève de la vie et des relations des citoyens entre eux, en dehors du secteur public proprement dit. Dans un tel dispositif reposant sur des règles de conduite balisées et un agencement dynamique des divers ordres dont l’action rituelle est le moteur et l’instrument régulateur, la religio n’a donc aucun rapport avec l’idée d’un dieu transcendant, ni avec la foi, ni avec un projet de salut, ni avec l’idée d’une âme individuelle qui survit à la mort, ni avec l’expérience vécue du sacré, compris comme une structure transhistorique et transculturelle de la conscience. La religio, pour les Romains, désignait plutôt un comportement respectueux des traditions, une conduite réservée, une attitude de dévotion. Comment est-on donc passé de la religio des Romains à la religion des Chrétiens? À partir du décret qui, sous Théodose (en 380 apr. J.C.), fit du Christianisme la religion d’État, laquelle remplaça officiellement l’ancien ordre païen, l’Église fut obligée de composer avec ce qui restait du système vaincu, dont elle devenait l’héritière. Notamment, avec ces institutions déjà en place qui s’avéraient susceptibles d’être récupérées et mises à contribution pour bâtir le nouvel ordre. Parmi ces héritages figurent, d’une part, la philosophie grecque (mise à contribution pour asseoir les vérités chrétiennes, comme fut le cas de la scolastique); de l’autre, la jurisprudence et le droit romains (récupérés dans le cadre du Droit canonique). Malgré ces incorporations, pour éviter toute contradiction l’Église se devait de bannir de l’héritage de l’Antiquité ces manifestations irréductiblement incompatibles avec le nouveau message de vérité et la nouvelle sacralité dont elle était le porte-parole. Il fallait, en somme, supprimer les divinités polythéistes (qui apparaissent dorénavant « fausses en mensongères »), sans pour autant renoncer à se servir des institutions qui par le passé leur avaient été associées. La solution historique à cette contradiction consista à désarticuler et à réaménager l’ancien système de références (exprimé par la formule public : sacré = privé : privé). Ce système, comme on l’a vu, reposait sur la sacralisation des instituions publiques et de l’État de droit, qui dorénavant, dans la vision chrétienne, relèveront exclusivement du domaine civil (dont la sphère d’action est l’opposition publique / privé). Ce réaménagement consista en outre à séparer rigoureusement le domaine civil du domaine religieux, fondé, lui, sur le nouveau message chrétien et dont la sphère d’action est l’opposition sacré/profane (Rendre à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu). Une telle séparation du religieux et du civil ne plaça toutefois guère ces deux sphères sur un pied d’égalité. Depuis lors, on accorda symboliquement au domaine religieux une position super-ordonnée et fondatrice par rapport au domaine civil et à ses diverses expressions, qui, toujours au niveau symbolique et existentiel, furent hiérarchiquement soumises au premier. Malgré la sécularisation qui, à la Renaissance, connut une impulsion importante en raison de la priorité accordée aux valeurs humanistes et au rôle de la politique (sphère civile par excellence), c’est un fait que l’horizon de sens du religieux continue de remplir, en Occident, le même rôle instituant et fondateur. Cela est dû, probablement, à une culture civile défaillante, incapable de bâtir au niveau symbolique un imaginaire collectif aussi puissant que l’imaginaire religieux (Mancini 2008). La preuve en est qu’encore aujourd’hui on consulte des théologiens sur des questions de société relatives à la vie et la mort, ainsi qu’à l’horizon du sens ultime de l’existence. Il incombe à l’anthropologie contemporaine de s’interroger sur son engagement « civil », et de se demander si elle a vraiment contribué, par sa connaissance de la diversité culturelle, à changer le statut de code de sens prioritaire attribué en Occident à la religion (Kilani 2011). Et ce, même si les Autres, dont l’imaginaire occidental s’est emparé, savent très bien jouer de leurs « traditions religieuses » respectives pour revendiquer leur droit à l’autodétermination en défense de leurs droits civils.
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Dejemeppe, Muriel, and Bruno Van der Linden. "Numéro 40 - avril 2006." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15873.

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Abstract:
Ce numéro de Regards économiques se concentre sur divers aspects du "plan Marshall" (ci-dessous "le plan") qui ont un lien direct avec le marché du travail en Wallonie. Il les situe par rapport à son fonctionnement, par rapport à certaines politiques fédérales et à la problématique salariale en Belgique et dans ses régions.
 Face aux difficultés à pourvoir certains types d'emplois vacants en Wallonie et au manque simultané d'opportunités d'emploi, quels sont les remèdes ? Où le plan peut-il agir ?
 “Le problème de la Wallonie, c'est le manque d'offres d'emploi”, entend-on dire souvent. D'un autre côté, depuis quelques années, est apparue la problématique des postes vacants difficiles à pourvoir (ou des "fonctions critiques"). Bien que la coexistence de ces deux problèmes n'ait rien de surprenant, on a de bonnes raisons de se soucier simultanément de chacun d'eux. Divers mécanismes sont à prendre en compte. Le “plan” agit sur certains d'entre eux mais doit être complété par des outils fédéraux.
 
 Le plan devrait par divers canaux stimuler à terme le nombre de postes vacants créés (renforcement de l'innovation, stimulation de la création d'activités et création de “pôles de compétitivité”). Il est trop tôt cependant pour en juger. L'essentiel dépendra de la capacité de nos institutions publiques et privées à mettre ces actions en œuvre avec efficacité.
 Dans ses domaines de compétence, le "plan" prévoit des mesures qui devraient favoriser la conciliation entre vie familiale et professionnelle (renforcement des capacités d'accueil de jeunes enfants et d'aide «aux personnes dépendantes» par le recrutement de près de 2000 emplois subventionnés dans le secteur non marchand). Ceci devrait faciliter l'acceptation d'une offre d'emploi.
 Le FOREM et des organismes privés cherchent à faciliter la rencontre entre demandeurs d'emplois et postes vacants. Le plan prévoit un renforcement des moyens du FOREM à cet égard mais uniquement en faveur des stagiaires en formation au sein du FOREM lui-même. Cette restriction est difficile à justifier.
 Comme les difficultés de recrutement tiennent aussi à un déficit de compétence, le "plan" prévoit un renforcement de l'effort de formation, en particulier pour les fonctions identifiées comme critiques et dans les secteurs liés aux pôles de compétitivité. Cette sélectivité apparaît cohérente. Divers instruments renforcés par le "plan" (le Plan Formation-Insertion, l'apprentissage des langues, l'enseignement en alternance) ne sont pas nouveaux. Ils ont fait parfois l'objet d'évaluations critiques. On attend des décideurs qu'ils prennent la pleine mesure des conclusions essentielles de celles-ci parallèlement à l'octroi de moyens supplémentaires. Le "plan" intègre la création d'un instrument nouveau par la Communauté française: les Centres de Technologies Avancées. Il s'agit de labelliser et de renforcer les moyens d'établissements scolaires spécialisés dans des secteurs porteurs d'emploi. Ces centres s'ajoutent à une autre structure, créée assez récemment par la Région wallonne et dénommée les Centres de compétence. Etant donné la rapidité des évolutions technologiques, l'enjeu est de taille. La sélection des projets et la coordination entre la Région et la Communauté seront ici aussi déterminants.
 La difficulté à pourvoir des emplois vacants est aussi liée à des facteurs non monétaires nuisibles à la qualité de l'emploi (horaires difficiles, risques d'accident de travail, etc.), au statut social associé ou non à l'emploi et aux images que l'on a de la fonction offerte (voir la récente étude du DULBEA sur ce sujet). Dans le cadre du "plan", le FOREM a récemment mis en place un “plan d'action”qui vise notamment à agir sur certains de ces aspects.
 
 Sans oublier les actions régionales dans le domaine du transport public et du logement, qui ne relèvent pas du "plan", pour promouvoir davantage une meilleure rencontre entre les emplois vacants et les demandeurs d'emploi, la Région wallonne doit en particulier s'appuyer sur les instruments suivants, qui sont essentiellement du ressort de l'Etat fédéral :
 
 On sait que les gains monétaires immédiats en cas de reprise d'emploi se sont accrus dans bien des cas entre 1999 et 2003. Ces gains paraissent toutefois demeurer fort faibles en cas de reprise d'un emploi à bas salaire et à temps partiel. Le gouvernement fédéral s'est engagé à adapter périodiquement les prestations de remplacement de revenus des salariés. Face à cela, pour éviter le développement de désincitants à la reprise d'emploi, toute modification de la (para)fiscalité devrait avoir un double souci : (a) elle devrait atteindre les catégories au bas de l'échelle des revenus du travail d'une manière immédiatement tangible pour celles-ci (via en particulier les cotisations personnelles ou le précompte professionnel); (b) cependant, on ne peut alléger la (para)fiscalité au bas de l'échelle des revenus sans un ajustement dans le même sens pour les revenus plus élevés sous peine de créer des incitations perverses qui réduiraient la base taxable.
 Il est possible que le plan d'activation du comportement de recherche d'emploi entraîne une augmentation de l'effort de recherche. Les évaluations sont en cours. Pour autant qu'elles stimulent effectivement l'effort de recherche d'emploi, les politiques actives rendant celui-ci plus efficace (conseillers en recherche d'emploi, ateliers de recherche active, stage de mise en situation professionnelle) peuvent stimuler une embauche durable, ainsi que l'a montré une évaluation en France. Le plan d'accompagnement des chômeurs pourrait affecter le comportement de recherche d'emploi par ce canal et pas uniquement par le contrôle qu'il exerce.
 
 Coûts salariaux et productivité : Faut-il régionaliser la formation des salaires, alléger le coût du travail ?
 Le “plan” n'aborde qu'incidemment la problématique du coût du travail. A-t-il tort ? En soi, non, car la matière est fédérale. Cette problématique et celle de la productivité sont néanmoins en toile de fond du "plan" et de bien des débats. Nous avons donc estimé utile de consacrer un part de ce numéro à ces aspects.
 Sur base des récentes statistiques de l'ICN, comparés à la Wallonie, le coût salarial par personne est dans la plupart des secteurs supérieur en Flandre (en moyenne, l'écart est de 8 % en 2003) mais la productivité du travail est dans la plupart des secteurs supérieure en Flandre (en moyenne, l'écart est de 14 % en 2004). En combinant ces informations pour 2003, on conclut que le coût salarial par unité de valeur ajoutée est en moyenne inférieur de 4,5 % en Flandre. Ces moyennes cachent néanmoins une hétérogénéité sectorielle importante.
 De ce constat, on peut être tenté de conclure qu'il faudrait abandonner la formation des salaires au niveau (interprofessionnel et sectoriel) fédéral au profit d'une négociation à un niveau régional ou local. Ceci devrait conduire à une meilleure prise en compte des conditions locales du marché du travail lors de la négociation salariale. Nous émettons des doutes sur l'efficacité d'une telle approche. Il est bien établi que les salaires réagissent faiblement au niveau du chômage en Belgique. Rien ne permet de penser qu'une forme de régionalisation modifierait l'ampleur de cette saine réaction. Plus fondamentalement, les résultats d'une négociation se jugent par comparaison aux résultats obtenus par d'autres négociations salariales. Si donc on découpe les commissions paritaires nationales en commissions (sous-)régionales, on doit s'attendre à un effet de comparaison très puissant entre les ex-membres de la même commission nationale. Une régionalisation des négociations est alors moins efficace du point de vue de l'emploi qu'une négociation nationale qui prend en compte les spécificités régionales. Ceci est vrai tant pour la Flandre que pour les autres régions.
 Sans être le seul facteur pertinent (voir notamment le numéro 41 de Regards économiques relatif à la fiscalité), le coût du travail est un facteur central pour les régions belges. Outre le ciblage inadéquat des allégements structurels (fédéraux) de cotisations patronales de sécurité sociale, nous rappelons que des subventions temporaires à l'embauche présentent une efficacité du point de vue de l'insertion en emploi pour autant que le ciblage soit adéquat et la durée de subvention courte (un an devrait être un ordre de grandeur). La région wallonne a de longue date privilégié une autre option : les créations directes et/ou la subvention forte et durable d'emplois réservés aux chômeurs. Le "plan" prolonge cette option par le subventionnement de 2000 emplois supplémentaires (voir point b ci-dessus). Les secteurs bénéficiaires – dans une large mesure les secteurs publics et non-marchand – reçoivent ainsi un soutien parfois essentiel. Il nous apparaît que cette dernière motivation domine en pratique. Nous ne voyons donc pas les raisons de réserver ces emplois à des personnes disposant de statuts spécifiques – souvent complexes à définir.
 Que faut-il faire et, surtout, ne pas faire en matière d’évaluation des politiques d’emploi ?
 L'enjeu de l'évaluation est proclamé de plus en plus souvent, en particulier par le "plan". Mais est-on bien conscient de ce que "évaluer" veut dire ? Nous sommes convaincus du contraire. Le «nombre de contrats signés», le «nombre de bénéficiaires», le «parcours des bénéficiaires sur le marché du travail» et même une comparaison grossière entre ces parcours et ceux d'un vague groupe de contrôle sont autant d’indicateurs descriptifs intéressants. Ils ne permettent cependant pas de se prononcer sur l’effet du dispositif sur les chances d’insertion des demandeurs d’emploi. Des méthodes plus sophistiquées et plus fiables existent mais elles ne s'improvisent pas. Elles requièrent du temps et un savoir-faire pointu. Nous préconisons donc ceci :
 
 Il y a lieu de penser l’évaluation d’un programme avant même son lancement. Il faudrait interdire le lancement d'une nouvelle politique avant que le processus d'évaluation n'ait été défini et reconnu pertinent par une instance indépendante.
 L'Institut Wallon de l'Evaluation, de la Prospective et de la Statistique (IWEPS) doit être doté de moyens substantiellement plus importants pour qu'il puisse notamment mener à bien ses missions d'évaluation.
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Dejemeppe, Muriel, and Bruno Van der Linden. "Numéro 40 - avril 2006." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2006.04.01.

Full text
Abstract:
Ce numéro de Regards économiques se concentre sur divers aspects du "plan Marshall" (ci-dessous "le plan") qui ont un lien direct avec le marché du travail en Wallonie. Il les situe par rapport à son fonctionnement, par rapport à certaines politiques fédérales et à la problématique salariale en Belgique et dans ses régions.
 Face aux difficultés à pourvoir certains types d'emplois vacants en Wallonie et au manque simultané d'opportunités d'emploi, quels sont les remèdes ? Où le plan peut-il agir ?
 “Le problème de la Wallonie, c'est le manque d'offres d'emploi”, entend-on dire souvent. D'un autre côté, depuis quelques années, est apparue la problématique des postes vacants difficiles à pourvoir (ou des "fonctions critiques"). Bien que la coexistence de ces deux problèmes n'ait rien de surprenant, on a de bonnes raisons de se soucier simultanément de chacun d'eux. Divers mécanismes sont à prendre en compte. Le “plan” agit sur certains d'entre eux mais doit être complété par des outils fédéraux.
 
 Le plan devrait par divers canaux stimuler à terme le nombre de postes vacants créés (renforcement de l'innovation, stimulation de la création d'activités et création de “pôles de compétitivité”). Il est trop tôt cependant pour en juger. L'essentiel dépendra de la capacité de nos institutions publiques et privées à mettre ces actions en œuvre avec efficacité.
 Dans ses domaines de compétence, le "plan" prévoit des mesures qui devraient favoriser la conciliation entre vie familiale et professionnelle (renforcement des capacités d'accueil de jeunes enfants et d'aide «aux personnes dépendantes» par le recrutement de près de 2000 emplois subventionnés dans le secteur non marchand). Ceci devrait faciliter l'acceptation d'une offre d'emploi.
 Le FOREM et des organismes privés cherchent à faciliter la rencontre entre demandeurs d'emplois et postes vacants. Le plan prévoit un renforcement des moyens du FOREM à cet égard mais uniquement en faveur des stagiaires en formation au sein du FOREM lui-même. Cette restriction est difficile à justifier.
 Comme les difficultés de recrutement tiennent aussi à un déficit de compétence, le "plan" prévoit un renforcement de l'effort de formation, en particulier pour les fonctions identifiées comme critiques et dans les secteurs liés aux pôles de compétitivité. Cette sélectivité apparaît cohérente. Divers instruments renforcés par le "plan" (le Plan Formation-Insertion, l'apprentissage des langues, l'enseignement en alternance) ne sont pas nouveaux. Ils ont fait parfois l'objet d'évaluations critiques. On attend des décideurs qu'ils prennent la pleine mesure des conclusions essentielles de celles-ci parallèlement à l'octroi de moyens supplémentaires. Le "plan" intègre la création d'un instrument nouveau par la Communauté française: les Centres de Technologies Avancées. Il s'agit de labelliser et de renforcer les moyens d'établissements scolaires spécialisés dans des secteurs porteurs d'emploi. Ces centres s'ajoutent à une autre structure, créée assez récemment par la Région wallonne et dénommée les Centres de compétence. Etant donné la rapidité des évolutions technologiques, l'enjeu est de taille. La sélection des projets et la coordination entre la Région et la Communauté seront ici aussi déterminants.
 La difficulté à pourvoir des emplois vacants est aussi liée à des facteurs non monétaires nuisibles à la qualité de l'emploi (horaires difficiles, risques d'accident de travail, etc.), au statut social associé ou non à l'emploi et aux images que l'on a de la fonction offerte (voir la récente étude du DULBEA sur ce sujet). Dans le cadre du "plan", le FOREM a récemment mis en place un “plan d'action”qui vise notamment à agir sur certains de ces aspects.
 
 Sans oublier les actions régionales dans le domaine du transport public et du logement, qui ne relèvent pas du "plan", pour promouvoir davantage une meilleure rencontre entre les emplois vacants et les demandeurs d'emploi, la Région wallonne doit en particulier s'appuyer sur les instruments suivants, qui sont essentiellement du ressort de l'Etat fédéral :
 
 On sait que les gains monétaires immédiats en cas de reprise d'emploi se sont accrus dans bien des cas entre 1999 et 2003. Ces gains paraissent toutefois demeurer fort faibles en cas de reprise d'un emploi à bas salaire et à temps partiel. Le gouvernement fédéral s'est engagé à adapter périodiquement les prestations de remplacement de revenus des salariés. Face à cela, pour éviter le développement de désincitants à la reprise d'emploi, toute modification de la (para)fiscalité devrait avoir un double souci : (a) elle devrait atteindre les catégories au bas de l'échelle des revenus du travail d'une manière immédiatement tangible pour celles-ci (via en particulier les cotisations personnelles ou le précompte professionnel); (b) cependant, on ne peut alléger la (para)fiscalité au bas de l'échelle des revenus sans un ajustement dans le même sens pour les revenus plus élevés sous peine de créer des incitations perverses qui réduiraient la base taxable.
 Il est possible que le plan d'activation du comportement de recherche d'emploi entraîne une augmentation de l'effort de recherche. Les évaluations sont en cours. Pour autant qu'elles stimulent effectivement l'effort de recherche d'emploi, les politiques actives rendant celui-ci plus efficace (conseillers en recherche d'emploi, ateliers de recherche active, stage de mise en situation professionnelle) peuvent stimuler une embauche durable, ainsi que l'a montré une évaluation en France. Le plan d'accompagnement des chômeurs pourrait affecter le comportement de recherche d'emploi par ce canal et pas uniquement par le contrôle qu'il exerce.
 
 Coûts salariaux et productivité : Faut-il régionaliser la formation des salaires, alléger le coût du travail ?
 Le “plan” n'aborde qu'incidemment la problématique du coût du travail. A-t-il tort ? En soi, non, car la matière est fédérale. Cette problématique et celle de la productivité sont néanmoins en toile de fond du "plan" et de bien des débats. Nous avons donc estimé utile de consacrer un part de ce numéro à ces aspects.
 Sur base des récentes statistiques de l'ICN, comparés à la Wallonie, le coût salarial par personne est dans la plupart des secteurs supérieur en Flandre (en moyenne, l'écart est de 8 % en 2003) mais la productivité du travail est dans la plupart des secteurs supérieure en Flandre (en moyenne, l'écart est de 14 % en 2004). En combinant ces informations pour 2003, on conclut que le coût salarial par unité de valeur ajoutée est en moyenne inférieur de 4,5 % en Flandre. Ces moyennes cachent néanmoins une hétérogénéité sectorielle importante.
 De ce constat, on peut être tenté de conclure qu'il faudrait abandonner la formation des salaires au niveau (interprofessionnel et sectoriel) fédéral au profit d'une négociation à un niveau régional ou local. Ceci devrait conduire à une meilleure prise en compte des conditions locales du marché du travail lors de la négociation salariale. Nous émettons des doutes sur l'efficacité d'une telle approche. Il est bien établi que les salaires réagissent faiblement au niveau du chômage en Belgique. Rien ne permet de penser qu'une forme de régionalisation modifierait l'ampleur de cette saine réaction. Plus fondamentalement, les résultats d'une négociation se jugent par comparaison aux résultats obtenus par d'autres négociations salariales. Si donc on découpe les commissions paritaires nationales en commissions (sous-)régionales, on doit s'attendre à un effet de comparaison très puissant entre les ex-membres de la même commission nationale. Une régionalisation des négociations est alors moins efficace du point de vue de l'emploi qu'une négociation nationale qui prend en compte les spécificités régionales. Ceci est vrai tant pour la Flandre que pour les autres régions.
 Sans être le seul facteur pertinent (voir notamment le numéro 41 de Regards économiques relatif à la fiscalité), le coût du travail est un facteur central pour les régions belges. Outre le ciblage inadéquat des allégements structurels (fédéraux) de cotisations patronales de sécurité sociale, nous rappelons que des subventions temporaires à l'embauche présentent une efficacité du point de vue de l'insertion en emploi pour autant que le ciblage soit adéquat et la durée de subvention courte (un an devrait être un ordre de grandeur). La région wallonne a de longue date privilégié une autre option : les créations directes et/ou la subvention forte et durable d'emplois réservés aux chômeurs. Le "plan" prolonge cette option par le subventionnement de 2000 emplois supplémentaires (voir point b ci-dessus). Les secteurs bénéficiaires – dans une large mesure les secteurs publics et non-marchand – reçoivent ainsi un soutien parfois essentiel. Il nous apparaît que cette dernière motivation domine en pratique. Nous ne voyons donc pas les raisons de réserver ces emplois à des personnes disposant de statuts spécifiques – souvent complexes à définir.
 Que faut-il faire et, surtout, ne pas faire en matière d’évaluation des politiques d’emploi ?
 L'enjeu de l'évaluation est proclamé de plus en plus souvent, en particulier par le "plan". Mais est-on bien conscient de ce que "évaluer" veut dire ? Nous sommes convaincus du contraire. Le «nombre de contrats signés», le «nombre de bénéficiaires», le «parcours des bénéficiaires sur le marché du travail» et même une comparaison grossière entre ces parcours et ceux d'un vague groupe de contrôle sont autant d’indicateurs descriptifs intéressants. Ils ne permettent cependant pas de se prononcer sur l’effet du dispositif sur les chances d’insertion des demandeurs d’emploi. Des méthodes plus sophistiquées et plus fiables existent mais elles ne s'improvisent pas. Elles requièrent du temps et un savoir-faire pointu. Nous préconisons donc ceci :
 
 Il y a lieu de penser l’évaluation d’un programme avant même son lancement. Il faudrait interdire le lancement d'une nouvelle politique avant que le processus d'évaluation n'ait été défini et reconnu pertinent par une instance indépendante.
 L'Institut Wallon de l'Evaluation, de la Prospective et de la Statistique (IWEPS) doit être doté de moyens substantiellement plus importants pour qu'il puisse notamment mener à bien ses missions d'évaluation.
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