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Journal articles on the topic 'Risques et aléas sismiques'

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Malavoi, Jean-René. "Sédiments et barrages hydroélectriques : Aléas, enjeux et risques associés." La Houille Blanche, no. 6 (December 2017): 30–34. http://dx.doi.org/10.1051/lhb/2017054.

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2

Morhange, Christophe, Nick Marriner, François Sabatier, and Claude Vella. "Aléas et risques naturels littoraux, le retour du catastrophisme ?" Méditerranée, no. 108 (January 1, 2007): 3–5. http://dx.doi.org/10.4000/mediterranee.147.

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3

Gougeon, Patrick. "Assurance et diversification." L'Actualité économique 63, no. 2-3 (January 27, 2009): 187–99. http://dx.doi.org/10.7202/601417ar.

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Abstract:
Résumé Le domaine du risk management se limite traditionnellement aux risques purs, par opposition aux risques spéculatifs qui proviennent des aléas du marché. L’objectif de cet article est de mettre en évidence la perte d’efficience qui peut résulter d’une gestion cloisonnée et indépendante de ces deux catégories de risques. Nous proposons un modèle global, inspiré de l’approche portefeuille, au sein duquel différents types d’actions influençant le niveau de risque de la firme sont envisagées simultanément : allocation des ressources entre plusieurs activités, choix d’une structure financière, achat d’assurance. Ce modèle permet d’étudier les arbitrages entre les différentes modalité de réduction du risque. Des conclusions précises sont énoncées, elles concernent principalement la détermination du budget assurances et son allocation.
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4

Labbé, Pierre, and Emmanuel Viallet. "Le risque sismique et les installations nucléaires." Revue Générale Nucléaire, no. 2 (March 2018): 44–48. http://dx.doi.org/10.1051/rgn/20182044.

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Abstract:
Durant la dernière décennie, l’industrie nucléaire a fourni un effort considérable de recherche et développement visant à améliorer la connaissance de l’aléa sismique et celle de la robustesse des installations. Cet effort de recherche, accentué depuis l’accident de Fukushima, est mené en toute transparence et en étroite collaboration avec le monde académique, et place l’industrie nucléaire à la pointe dans la prise en compte des risques sismiques.
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5

Thouret, Jean-Claude. "Aléas et risques volcaniques : mieux comprendre pour prévoir et mieux gérer pour durer." Annales de Géographie 111, no. 627 (2002): 503–23. http://dx.doi.org/10.3406/geo.2002.21622.

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6

Gendron-Blais, Hubert. "S’exposer aux aléas. Essai sur les risques du rapport esthétique et politique." Cahiers d'histoire 33, no. 1 (April 8, 2015): 81–99. http://dx.doi.org/10.7202/1029363ar.

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Abstract:
La notion de risque occupe une place fondamentale dans les créations artistiques soucieuses des manifestations politiques qui les bordent, les transforment et qu'elles engendrent. Il s'agit en ce sens de comprendre le risque à travers les rapports qui viennent lier esthétique et politique, en faisant du même coup appel à la philosophie, à la sociologie, aux communications et à l'histoire. Dans cette perspective, le risque sera d'abord abordé sous ses dimensions intersubjectives : risque d'affronter le chaos, risque de destruction sans bornes, voire même d'autodestruction, mais aussi risque d'égocentrisme et d'incompréhension. Par la suite, une attention soutenue sera accordée au risque inhérent au hasard, à l'imprévisibilité constitutive des effets politiques de l'oeuvre : risques de récupération, d'instrumentalisation propagandiste ou pédagogique, etc. Ainsi, nous tenterons de voir, à travers cet essai, en quoi le risque vient périlleusement lier art et communication, et donc comment une compréhension des risques encourus en art comme en politique peut contribuer aux diverses démarches d'émancipation.
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7

Raffy, Jeannine. "Hervé Philip, Jean-Claude Bousquet, Frédéric Masson, Séismes et risques sismiques. Approche sismotectonique." Géomorphologie : relief, processus, environnement 14, no. 2 (July 1, 2008): 133. http://dx.doi.org/10.4000/geomorphologie.6353.

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8

Gasc-Barbier, Muriel, Véronique Merrien-Soukatchoff, and Claudia Villarraga-Diaz. "Effet de cycles thermiques sur un massif rocheux : observations et mesures au laboratoire et in situ." Revue Française de Géotechnique, no. 163 (2020): 4. http://dx.doi.org/10.1051/geotech/2020013.

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Abstract:
Les instabilités rocheuses peuvent devenir des aléas majeurs. Plus encore que les températures extrêmes qui peuvent être atteintes, les variations cycliques de température augmentent les risques d’instabilité notamment sur les faces rocheuses soumises à des variations quotidiennes importantes d’ensoleillement. Le rôle des alternances gel/dégel a fait l’objet de nombreuses études ; en revanche, les aspects liés à la fatigue thermique et les phénomènes thermomécaniques se produisant au voisinage de la surface d’un massif rocheux (interface air–roche) sous l’effet des variations cycliques de température dues aux conditions climatiques naturelles le sont beaucoup moins. Le travail présenté ici synthétise cinq années de travail sur le sujet, menées en partie dans l’axe aléa du projet C2ROP.
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9

Michel-Guillou, É., P. A. Lalanne, and N. Krien. "Hommes et aléas : appréhension des risques côtiers par des usagers et des gestionnaires de communes littorales." Pratiques Psychologiques 21, no. 1 (March 2015): 35–53. http://dx.doi.org/10.1016/j.prps.2014.12.001.

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MOSNIER, C., J. AGABRIEL, P. VEYSSET, D. BEBIN, and M. LHERM. "Évolution et sensibilité aux aléas des résultats technico-économiques des exploitations de bovins allaitants selon les profils de production." INRAE Productions Animales 23, no. 1 (February 9, 2010): 91–102. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2010.23.1.3290.

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Abstract:
Les éleveurs de bovins sont confrontés à une évolution continue du contexte socio-économique et à des conditions climatiques et économiques aléatoires. Nous cherchons à déterminer à travers une analyse statistique si des exploitations disposant de plus grandes sources de flexibilité sont moins sensibles à ces aléas et si leurs revenus moyens s’en ressentent. A partir des données technico-économiques d’un panel de 55 exploitations du bassin Charolais sur la période 1987-2007, nous avons dégagé trois profils de production sur la base de critères relatifs à l’engraissement des mâles et au chargement. Des cycles de production plus longs confèrent une plus grande diversité d’animaux commercialisables à court terme et un faible chargement diminue les risques de pénurie en fourrages. Nos analyses montrent que ce sont les éleveurs avec le chargement le plus élevé qui ajustent le plus leurs itinéraires de production via la complémentation des animaux et la part des surfaces en prairies fauchées, et, qui ont les résultats économiques les plus sensibles aux aléas climatiques. Les éleveurs engraissant le plus d’animaux ont eu des revenus moins sensibles aux aléas de prix. Il n’y a en revanche pas de différences significatives de revenus moyens selon les profils. L’analyse des évolutions de long terme révèle que les éleveurs ont tous modifié leur exploitation via l’agrandissement, l’intensification de la production à l’animal et la diminution de la part des mâles engraissés. Les exploitations les moins chargées semblent aller vers une extensification encore plus prononcée de la gestion des surfaces fourragères.
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Hawey, Tahirou, Lawali Sitou, Abdou Maman Manssour, Idrissa Soumana, Moussa Massaoudou, and Alzouma Mayaki Zoubeirou. "Risques pluviométriques, source d’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Niger." International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, no. 2 (May 11, 2020): 452–64. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i2.12.

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Abstract:
Au cours des dernières décennies, le Niger a subi des nombreux aléas climatiques qui ont pour conséquences une diminution de la production agricole et une recrudescence des crises alimentaires et nutritionnelles. L’objectif de cette étude, vise à analyser le lien entre l'insécurité alimentaire nutritionnelle et les risques pluviométriques. La méthodologie utilisée est surtout basée sur des enquêtes (entretiens en groupe et entretiens individuels) dont les populations cibles sont celles des régions de Maradi, Tahoua et Tillabéri. Les résultats relèvent qu’il existe une différence significative entre les précipitations des trois régions. Les résultats, ont aussi, montré que les deux risques pluviométriques sont : les sécheresses et les inondations. Mais, au vu de la population rurale, les sécheresses impactent beaucoup négativement sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle car elles engendrent une diminution de la production céréalière et une augmentation des prix des céréales locaux. La sécheresse contribue fortement au déterminisme de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Niger.Mots clés : Risques, sécheresse, inondation, sécurité alimentaire et nutritionnelle. English Title: Rainfall risks, source of food and nutritional insecurity in Niger In recent decades, Niger has suffered from numerous climatic hazards which have resulted in a decrease in agricultural production and a resurgence of food and nutrition crises. The objective of this study is to analyze the link between nutritional food insecurity and rainfall risks. The methodology used is mainly based on surveys (group interviews and individual interviews) whose target populations are those of the regions of Maradi, Tahoua and Tillabéri. The results show that there is a significant difference between the precipitation in the three regions. The results also showed that the two rainfall risks are: droughts and floods. However, in view of the rural population, droughts have a very negative impact on food and nutrition security because they cause a reduction in cereal production and an increase in local cereal prices. Drought contributes significantly to the determinism of food and nutritional insecurity in Niger. Keywords: Risks, drought, flood, food security and nutritional.
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Didier, David, Pascal Bernatchez, and Dany Dumont. "Systèmes d’alerte précoce pour les aléas naturels et environnementaux : virage ou mirage technologique ?" Revue des sciences de l’eau 30, no. 2 (January 22, 2018): 115–46. http://dx.doi.org/10.7202/1042922ar.

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Abstract:
Les systèmes d’alerte précoce sont un moyen de réduction des risques naturels. Bien qu’ils soient appliqués depuis plusieurs décennies pour la plupart des aléas, notamment pour les aléas hydrométéorologiques et géologiques, ils sont généralement inefficaces. Le Québec est sujet à une multitude d’aléas hydrométéorologiques (verglas, déluge, submersion, érosion, etc.), certaines occurences dans les dernières décennies ont mené à un questionnement des acteurs quant à l’efficacité de réponse des systèmes en place. Grâce à une revue exhaustive de la littérature, cet article fait ressortir les conditions qui permettent l’opérationnalisation efficace des systèmes d’alerte précoce, en les positionnant dans le contexte d’une gestion de risque. Elle synthétise également les facteurs qui contraignent son fonctionnement et souligne certains critères de réussite. Plusieurs facteurs techniques, administratifs et sociaux influencent leur fonctionnement alors que la principale contrainte à leur efficacité réside dans la communication de l’alerte et dans la réponse non appropriée qui y fait suite. Mettre en opération un système d’alerte précoce efficace demande une approche holistique en opposition aux systèmes de communication linéaire basés sur la technologie qui voit la population à la fin du processus. Si l’intérêt des systèmes d’alerte précoce est de diminuer le risque encouru par une population, amoindrir sa vulnérabilité exige que le type de système soit adapté au contexte local. Joindre les connaissances scientifiques au savoir local peut contribuer à cibler les besoins réels et facilite la transmission des connaissances pour l’ensemble des acteurs. Cette collaboration peut se réaliser grâce à un suivi environnemental. Pour diminuer la vulnérabilité, un retour d’expérience des communautés vers le système semble nécessaire.
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Eckert, Nicolas, Mohamed Naaim, Florie Giacona, Philomène Favier, Aurore Lavigne, Didier Richard, Franck Bourrier, and Eric Parent. "Repenser les fondements du zonage règlementaire des risques en montagne « récurrents »." La Houille Blanche, no. 2 (April 2018): 38–67. http://dx.doi.org/10.1051/lhb/2018019.

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Abstract:
Le zonage des risques en montagne reste pensé comme une procédure normative issue de la transposition du « modèle inondation ». Au cœur de ce schéma figure le phénomène centennal, référence probabiliste d'une définition problématique, inadaptée à des phénomènes destructeurs, et peu interprétable en termes d'exposition. Ces insuffisances sont sources d'incompréhensions, et elle rend nécessaire des raccourcis et des pratiques de terrain sécuritaires. Cet article propose un changement de paradigme. Le zonage y est envisagé comme la un compromis entre les pertes dues au phénomène dommageable et les restrictions que la société s'impose. L'état des connaissances scientifiques ne permet pour l'instant pas de définir une procédure directive complète qu'il ne revient de toute façon pas à la sphère technique d'énoncer. En revanche, cartographier le risque individuel en combinant modèle d'aléa et susceptibilité au dommages pour différents types d'enjeux puis définir le zonage sur la base de seuils d'acceptabilité permet d'ores et déjà d'intégrer le caractère multivarié de l'aléa, de prendre en compte les incertitudes et de tracer l'ensemble de la procédure de décision. Le choix des seuils de risque individuel constituant les limites de zones et l'affichage du risque résiduel après zonage matérialisent le compromis choisi, permettant une réappropriation de la question par la société. Le cadre générique proposé est compatible avec une large gamme de solutions techniques comme d'orientations institutionnelles. In fine des recommandations concrètes pour la pratique de même que des pistes de recherche futures sont formulées. L'ensemble est illustré par un cas d'étude détaillé issu du domaine des avalanches, mais la réflexion est transférable à l'ensemble des aléas gravitaires rapides récurrents.
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Lebdi, F., M. Slimani, and E. Parent. "Stratégie empirique d'un système de ressources en eau: l'exemple d'un périmètre irrigué en zone semi-aride." Revue des sciences de l'eau 10, no. 1 (April 12, 2005): 121–34. http://dx.doi.org/10.7202/705273ar.

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Abstract:
Une règle de gestion interannuelle empirique est définie pour gérer un barrage en éte d'un périmètre d'irrigation en zone semi-aride. La structure de la règle est construite à partir de l'observation de la gestion pratiquée actuellement sur le terrain. Les paramètres de cette règle sont ajustés de façon à minimiser le cumul moyen des écarts entre demandes et ressources des séries générées après une étude fréquentielle des aléas hydrauliques. Dans le cas du périmètre lié au barrage de Ghézala, cette méthode permet de répartir au mieux les risques de défaillance sur l'année et d'adapter la stratégie d'irrigation aux phases végétatives critiques des cultures. Les avantages et les inconvénients de cette approche empirique par rapport aux techniques de programmation dynamique sont finalement discutés et mis en relief pour les systèmes de gestion des ressources en zones semi-arides.
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Gernez, C. "Adolescence et pathologies psychiatriques ; nouvelle donne ? nouveaux paradigmes ?" European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S84. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.370.

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Abstract:
L’adolescence est un passage à haut risque, mais en quoi, pourquoi et pour qui ? Pour le saisir, encore faut-il accéder à l’adolescence, et se mettre à la portée des adolescents, particulièrement exposés aux bouleversements d’une existence en question. Les données culturelles en mouvement (notamment les nouvelles technologies, la prééminence de l’image…) et la nouvelle donne sociétale elle-aussi en pleine mutation avec les injonctions de performance, de normalisation, l’importance du chômage… obligent les adolescents et leurs familles à chercher et trouver de nouveaux repères, non sans mal, non sans conflit, non sans douleur, voire au risque de nouvelles pathologies. Face à l’adolescent, le psychiatre, clinicien et thérapeute, peut-il encore s’adosser à la formation qu’il a reçue et à sa propre expérience d’adolescent ? L’expérience montre qu’il lui faut inventer son approche clinique tout en acceptant de la confronter à celle de ses pairs, au plus près de ce qui se joue dans la rencontre avec l’adolescent. L’exposé précisera les modalités d’invention, de réinvention du soin avec ses aléas, ses risques et ses résultats en fonction des pathologies rencontrées.
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Rochard, J., C. Monamy, B. Pauthier, and A. Rocque. "Stratégie et équipements de prévention vis-à-vis du gel de printemps et de la grêle. Perspectives en lien avec les changements climatiques, projet ADVICLIM." BIO Web of Conferences 12 (2019): 01012. http://dx.doi.org/10.1051/bioconf/20191201012.

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Abstract:
Une grande partie du vignoble a été touchée par l'épisode de gel qui est intervenu sur plusieurs jours fin avril 2017 et qui a occasionné des dégâts pour de nombreuses régions françaises y compris méridionales, ainsi que d'autres pays de la zone Ouest de l'Europe (Angleterre, Allemagne, Italie, Suisse, etc.). Le gel, la grêle et une sécheresse très marquée dans les zones méridionales ont abouti à une baisse d'environ 10 millions d'hectolitres par rapport à 2016 ce qui correspond, par rapport à une moyenne décennale, à une diminution de l'ordre de 18 %. En 2018, de nombreuses régions viticoles France ont été touchées par la grêle. Le projet CLIMFROST, financé par France Agrimer, a pour objectif d'aider la profession viticole française à appréhender les risques de gel de printemps et de grêle dans leur contexte local, afin d'adopter une stratégie (réserves climatiques, assurances, mesures agronomiques, techniques de protection) permettant de réduire l'impact financier direct et indirect. En complément des aspects techniques, la communication a pour objectif de resituer ces phénomènes climatiques extrêmes dans la perspective des changements climatiques, en lien notamment avec le projet européen LIFE ADVICLIM www.adviclim.eu. Cette communication présente une synthèse d'une plaquette « aléas climatiques de la vigne : grêle, gel de printemps », téléchargeable sur le site www.vignevin.com.
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Fort, Monique, and Kabud Vazyrov. "Aléas et risques naturels dans le Pamir occidental : du local au global (Natural hazards and risks in Western Pamir : from local to global)." Bulletin de l'Association de géographes français 83, no. 2 (2006): 235–50. http://dx.doi.org/10.3406/bagf.2006.2509.

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Clermont, Yvan, and Luc Vallée. "L’instabilité des motivations de l’incendie criminel dans le secteur résidentiel à Montréal." Articles 68, no. 3 (March 10, 2009): 499–513. http://dx.doi.org/10.7202/602078ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Étant donné la diversité des motivations des incendiaires, l’étude empirique de l’incendie criminel est particulièrement ardue. À cette difficulté s’ajoute le fait que les motivations économiques des incendiaires sont instables si elles sont sensibles à l’évolution du contexte socio-économique. Si cette hypothèse est vraie, les déterminants de l’incendie criminel différeraient, par exemple, selon que l’on se trouve en période d’expansion ou de récession. Sans développer un modèle théorique pouvant servir à déterminer de façon précise les motivations économiques de l’incendie criminel à travers les différentes phases du cycle économique, nous cherchons d’abord à convaincre le lecteur de la pertinence de tenir compte de ce phénomène d’instabilité dans toute étude sur l’incendie criminel. Nous tentons ensuite de définir l’importance relative de ces motivations et d’en tester la stabilité au cours des différentes phases du cycle économique. À notre connaissance, les études antérieures sur l’incendie criminel ont toutes négligé de tenir compte de l’instabilité des motivations économiques pouvant être reliée aux aléas du cycle économique. Notre étude a des implications importantes pour les compagnies d’assurances et les chercheurs qui tentent souvent d’évaluer les risques d’incendies à partir de séries chronologiques. Nos résultats suggèrent en effet qu’une telle approche peut conduire à des conclusions erronées et pourrait ainsi expliquer pourquoi les résultats des diverses enquêtes empiriques sur l’incendie criminel ne concordent pas ou sont tout simplement non concluants.
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Andreoli, Rémi, Benoît Ducarouge, Jonathan Maura, Audrey Leopold, Pierre-Nicolas Mougel, Arnaud Durand, Cyril Marchand, et al. "L'imagerie spatiale à très haute résolution au coeur du dispositif de Geospatial Cloud Computing QëhnelöTM : application aux données Pléiades en Nouvelle-Calédonie." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, no. 209 (January 11, 2015): 47–57. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2015.185.

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Abstract:
La Nouvelle-Calédonie est un archipel situé dans le sud-ouest de l'océan Pacifique. Il concentre les principales particularités des pays insulaires du Pacifique:à®les entourées par un lagon fermé par des récifs coralliens et couvertes par une végétation typique; exposées à aux risques littoraux majeurs (ouragan, tsunami, changement climatique et élévation du niveau marin) (Mimoura 1999). Les données de télédétection à partir de satellites d'observation de la Terre constituent l'une des principales sources d'information sur l'environnement. Au cours des 40 dernières années, la qualité, la précision, la couverture et la répétitivité des données de télédétection ont été constamment améliorés. La constellation Pléiade offre depuis 2012 la possibilité de recueillir des données mutlispectrales tri-stéréoscopiques à 70 cm de résolution dont le potentiel pour fournir des informations utiles aux décideurs en Nouvelle-Calédonie a été évalué sur le suivi des mangroves, la cartographie de l'érosion des sols et la vulnérabilité aux aléas cyclonique et tsunami. Le défi majeur est donc de fournir aux décideurs la bonne information au bon moment et d'une manière conviviale à partir de ce type de données. Le Geospatial Cloud Computing de QëhnelöTM permet le développement de plateformes Web capables de se connecter à des bases de données distribuées, exploiter les données, exécuter des processus distants d'analyse et de modélisation. Il permet ainsi la combinaison de données de télédétection avec des données distribuées dans des outils d'analyse spatiale pour suivre l'environnement soumis aux contraintes sociales et industrielles pour une prise de décision efficace par des non-spécialistes.
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Coronato, Fernando, Enzo Fasioli, Alejandro Schweitzer, and Jean-François Tourrand. "Rethinking the role of sheep in the local development of Patagonia, Argentina." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 68, no. 2-3 (March 25, 2016): 129. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.20599.

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Abstract:
Les parcours de Patagonie sont les plus au sud de la planète et parmi les derniers à se consacrer à l’élevage. La filière ovine s’y est installée depuis seulement 100–120 ans et a prospéré jusqu’à la crise mondiale de 1930, provoquant la colonisa­tion rapide de parcours de productivité diverse. Mise à part la diversité agronomique, les risques naturels comme la séche­resse ou les fortes chutes de neige, associés aux aléas des politiques économiques ont toujours fait de l’élevage ovin en Patagonie une activité très incertaine. Ainsi, cet élevage a peu à peu perdu son rôle d’activité socio-économique prin­cipale face à l’exploitation de pétrole ou de gaz, la pêche, et dernièrement le tourisme. La situation s’est considérablement aggravée pendant le dernier quart du XXe siècle ; la participa­tion du secteur agricole dans le produit intérieur brut régio­nal n’atteint pas aujourd’hui 5 %. Cependant, l’élevage ovin est la seule activité qui assure l’occupation, même faible, de l’ensemble de la région ; cette activité pionnière permet au mouton de conserver un rôle important à jouer dans l’iden­tité de la Patagonie. Ainsi, nous estimons que le mouton, tant par la filière laine que par la filière viande, continue d’avoir sa place dans l’avenir de la région. Nous soutenons que l’ave­nir du mouton en Patagonie serait dans l’adoption de l’un des trois scénarios que nous appelons « laisser-faire », « parc » et « mouton » en fonction de l’intensité des interventions et des fonds mobilisés. Les trois scénarios pourraient coexister mais la durabilité sur le long terme aurait le dernier mot.
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Djiondo Ngongang, Rinelle, Lucie Angennes Djiotang Tchotchou, Boniface Elvis Ossombo, Brice Baudouin Sandjeu Wandjie, and André Lenouo. "Analyse météorologique de l'évolution temporelle du risque d'inondation à Douala (Cameroun)." La Météorologie, no. 113 (2021): 047. http://dx.doi.org/10.37053/lameteorologie-2021-0044.

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Abstract:
Cet article analyse l'évolution des inondations dans la ville de Douala à partir des méthodes permettant de calculer une valeur de débit maximum à l'aide des données météorologiques sur une période de 35 ans (1985-2019). Une base de données sur les inondations créée à l'aide d'informations issues de la presse montre que Douala est fréquemment inondée durant la saison des pluies par des systèmes précipitants en V associés à la mousson. On observe ainsi une augmentation du nombre d'inondations rapportées depuis les années 2010, qui semble corrélée avec l'évolution de l'emprise urbaine de la ville. Les zones urbaines inondées de façon récurrente sont le plus souvent les quartiers « informels » construits directement en zones inondables et dont l'accroissement est important depuis les années 1990. L'étude des inondations du 2 et 3 août 2000 à Douala indique qu'on avait une situation synoptique propice à de fortes précipitations. On peut par l'exemple noter que l'humidité relative était presque de 99 %, ce qui implique que l'air est saturé en eau avec une chute de température. L'intérêt de cette étude est de réduire la vulnérabilité en intégrant les populations et les décideurs au coeur des stratégies de développement et de gestion urbaine des risques liés aux aléas climatiques. This article analyzes the temporal evolution of flooding in the urban area of Douala using methods allowing to compute a maximum flow value using meteorological data over a period of 35 years (1985-2019). A flood database is created using information from the press showing that Douala is frequently flooded during the rainy season by V-shaped precipitating systems associated to the monsoon. We can thus observe an increase in the number of floods reported since the 2010s, which seems to be correlated with the evolution of the city's urban footprint. The recurrently flooded urban areas are most often informal neighbourhoods built directly in flood-prone areas and whose increase has been significant since the 1990s. The case study of the floods of August 2 and 3, 2000 in Douala indicates that there was a synoptic situation conducive to heavy rainfall. On the other hand, relative humidity is almost 99 % which requires the air to be saturated with water with a drop in temperature, which will cause a change of state. The purpose of this study is to reduce vulnerability by integrating populations and decision-makers at the heart of development strategies and urban risk management related to climatic hazards.
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FAVERDIN, P., and C. LEROUX. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 26, no. 2 (April 16, 2013): 71–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3137.

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Abstract:
Le lait n’est pas tout à fait un aliment comme les autres puisqu’il est aussi produit par l’Homme. Cet aliment est indispensable à l’alimentation de l’enfant, car sa richesse nutritionnelle combinée à sa forme liquide en font une ration « tout en un » du jeune pendant ses premières semaines de vie. L’homme a très tôt domestiqué d’autres mammifères pour produire cet aliment nécessaire pour le jeune et l’a aussi intégré dans l’alimentation de l’adulte sous forme native ou après transformation. De fait, le lait est un des rares produits animaux avec l’oeuf qui est produit régulièrement et qu’il est possible d’obtenir sans tuer l’animal. Sa production fait pleinement partie de la fonction de reproduction et son prélèvement doit être géré pour ne pas handicaper le développement du jeune animal qui est également un élément d’avenir dans l’élevage. Les vaches laitières ont longtemps bénéficié de noms très personnalisés, voire de prénoms, jusqu’à ce que la traçabilité ne vienne proposer des identifiants plus proches du matricule de la sécurité sociale que des petits noms affectueux utilisés jusqu’alors. La traite est un moment particulier où l’éleveur se substitue au jeune pour prélever le lait plusieurs fois par jour. Tout ceci fait traditionnellement de l’élevage laitier un élevage qui associe étroitement l’homme et l’animal. Au commencement de la domestication et pendant longtemps, le principal défaut du lait a résidé dans sa faible aptitude à la conservation, nécessitant une consommation plutôt locale, le temps entre production et consommation devant rester le plus court possible. De fait, le développement de sa consommation dans les villes est récent et ne s’est pas fait sans quelques soucis (Fanica 2008). Bien entendu, les évolutions de l’industrie laitière et des transports ont permis de franchir ce double cap de la conservation et des distances, faisant en quelques décennies d’un produit local du peuple d’un terroir, riche d’identité, d’histoire et de culture (Faye et al 2010), un produit générique du commerce mondial qui s’échange entre continents suivant les règles de l’organisation mondiale du commerce et dont la demande augmente régulièrement. Ce passage du local au mondial ne s’effectue pas sans des changements radicaux des modes de production et de l’organisation des filières, avec des conséquences parfois importantes sur les territoires. La production de lait en France, pays traditionnel d’élevage bovin laitier, illustre parfaitement cette évolution et se trouve aujourd’hui à une période charnière. Riche d’une grande diversité de terroirs et de produits, la production française présente un profil original dont on ne sait pas aujourd’hui si c’est une force ou une faiblesse dans cette évolution. Depuis 1984, le système des quotas laitiers liés à la terre et non commercialisables en France a ralenti, comparativement aux pays voisins, l’évolution vers une spécialisation et une intensification des systèmes de production laitiers, mais il disparaîtra en 2015. Le contexte économique des prix des matières premières et du prix du lait devient beaucoup plus instable que par le passé. Le métier d’éleveur laitier, avec sa complexité, sa charge de travail importante, ses astreintes et la diminution de sa rémunération, devient moins attractif. La nécessaire prise en compte de l’impact de l’élevage sur l’environnement et plus globalement de la durabilité, constitue un nouveau défi qui est souvent vécu comme une contrainte supplémentaire. Cependant, les connaissances scientifiques et technologiques ont beaucoup progressé et offrent de nouveaux outils à l’élevage laitier pour construire une trajectoire originale dans cette évolution. Ce numéro spécial d’INRA Productions Animales se propose donc en quelques articles de faire un état des lieux des connaissances concernant la production laitière, ainsi que des nouveaux défis et des nouveaux outils qui s’offrent à la filière pour construire son avenir. Ce panorama n’est volontairement pas exhaustif et traitera prioritairement des vaches laitières avec cependant, lorsqu’il est apparu nécessaire, quelques exemples tirés de travaux réalisés chez les caprins. De même, il ne s’agit pas ici d’aborder la transformation du lait et les évolutions des nombreux produits transformés. Mais nous avons cherché à présenter un point sur un certain nombre de sujets en mettant en avant les avancées récentes et les défis scientifiques, techniques, économiques et organisationnels qui concernent la production laitière, en quatre grandes parties. La première plantera tout d’abord le décor du secteur laitier français. La deuxième présentera les nouvelles avancées des travaux sur la femelle laitière, la lactation et le lait. La troisième analysera les différents leviers que constituent la sélection génétique, la gestion de la santé, l’alimentation et la traite, pour mieux maîtriser la production de lait en élevage. Enfin, la dernière partie abordera des questions plus spécifiques concernant les systèmes d’élevage et leur futur. Le premier article de V. Chatellier et al fournit une analyse à la fois du bilan et des perspectives du secteur laitier français. Après une analyse du marché des produits laitiers au travers de la demande et de l’offre et des grandes stratégies des acteurs de la filière, cet article présente les spécificités françaises des exploitations laitières liées en particulier à la diversité des systèmes de production et des territoires. Cette double diversité se traduit également dans les écarts de productivité et des résultats économiques des exploitations dont la main-d’oeuvre reste majoritairement familiale, avec la question de son renouvellement qui se pose différemment selon les territoires. Enfin, à l’aune des changements importants de contexte qui se préparent avec la fin des quotas et les nouvelles relations qui se mettent en place entre producteurs et transformateurs, les auteurs étudient les différents scénarios qui en découlent et qui conduiront à l’écriture du futur du secteur laitier français dans les territoires et le marché mondial. La série d’articles sur l’animal et le lait débute par une approche systémique de l’animal laitier. La vache laitière est d’abord perçue au travers de sa fonction de production, et les modèles de prévision de la lactation se sont longtemps focalisés sur cette seule fonction. La notion d’animaux plus robustes et d’élevages plus durables (cf. Dossier « Robustesse... », Sauvant et Perez 2010) amène à revisiter cet angle d’approche pour l’élargir à ensemble des fonctions physiologiques en prenant mieux en compte les interactions entre les génotypes animaux et leurs environnements. La modélisation aborde cette complexité de deux façons contrastées, l’une plutôt ascendante en partant des mécanismes élémentaires et en les agrégeant, l’autre plutôt descendante, en partant de grandes propriétés émergeantes des principales fonctions et de leurs interactions, voire de leur compétition dans l’accès aux ressources nutritionnelles. La revue de Friggens et al aborde ainsi la question de la dynamique de partition des nutriments entre fonction physiologiques chez les vaches laitières en fonction du génotype en présentant plusieurs approches de modélisation. Cette revue s’attache à montrer l’intérêt de partir des propriétés émergeantes pour arriver à modéliser les réponses complexes (production, reproduction, composition du lait, état corporel…) d’une vache soumise à différentes conduites d’élevage au cours de sa carrière. Les outils de demain qui permettront d’optimiser la conduited’élevage face aux aléas économiques et climatiques dépendront de l’avancée de ces modèles et des connaissances scientifiques qui les sous-tendent. La fonction de lactation est la conséquence de nombreux mécanismes à l’échelle de l’animal, tout particulièrement au niveau de la glande mammaire. Le développement et le fonctionnement de cet organe caractérisé par sa cyclicité ont fait l’objet de nombreux travaux à l’Inra et dans de nombreuses équipes de recherches internationales. Il ne s’agissait pas ici de relater l’ensemble de ces travaux mais de consacrer un article aux dernières connaissances acquises sur les mécanismes de biosynthèse et de sécrétion des constituants du lait. L’article de Leroux et al présente les travaux sur la régulation de l’expression génique dans la glande mammaire avec un intérêt particulier pour les données acquises avec les nouveaux outils d’études globales de génomique expressionnelle. Ceux-ci apportent de nouvelles connaissances sur les effets des facteurs génétiques sur la biosynthèse et la sécrétion du lait, sur leur régulation nutritionnelle et sur l’interaction de ces facteurs. Ce dernier point constitue un champ d’investigation supplémentaire pour décrypter les secrets du fonctionnement mammaire avec notamment l’intervention de nouveaux acteurs que sont les petits ARN non codants (ou microARN) qui vient encore accroître la complexité du fonctionnement mammaire dans son rôle prépondérant lors de la lactation. Après avoir fait cet état des lieux des connaissances sur la biosynthèse et la sécrétion des constituants du lait au niveau de la glande mammaire, l’article de Léonil et al présente la complexité des fractions protéique et lipidique du lait et de leur assemblage en structures supramoléculaires. Ces structures finales sont sous la dépendance de la nature et de la variabilité des constituants, ellesmêmes dues aux polymorphismes des gènes responsables de leur synthèse. Ainsi, les auteurs font un état des lieux des connaissances sur la structure et le polymorphisme des gènes spécifiant les protéines coagulables du lait que sont les caséines pour arriver à l’organisation de ces dernières en micelles. Le rôle nutritionnel de ces protéines majeures du lait et leur fonction biologique sont revisitées à la lumière des connaissances croissantes sur les peptides bioactifs qu’elles contiennent. La fraction lipidique n’est pas en reste avec la présentation de sa complexité et de son organisation sous forme de globule gras ainsi que de son impact nutritionnel sur le consommateur. Enfin, la découverte récente, dans le lait, de petites particules (ou exosomes) véhiculant des protéines et des ARN ouvre de nouvelle voies d’investigation de l’impact du lait sur la santé du consommateur. La série d’articles consacrée aux leviers d’action dont disposent les éleveurs pour moduler la production laitière ainsi que la composition du lait débute par l’article de Brochard et al, qui retrace l’impact de la sélection génétique pour arriver aux apports de la sélection génomique des races bovines laitières. Un bref historique de la sélection génétique présente les progrès réalisés sur les caractères de production laitière mais aussi sur des caractères de robustesse (fertilité, mammites…) et permet ainsi de dresser le décor génétique des élevages français. L’avènement des outils de génomique grâce au séquençage du génome bovin a conduit à renouveler les perspectives de sélection des bovins laitiers (cf. Numéro spécial, «amélioration génétique" Mulsant et al 2011). La présentation brève de ces outils permet de mieux appréhender les retombées attendues. Les opportunités offertes par la sélection génomique sur les caractères laitiers sensu stricto se complètent et permettent également de proposer une sélection sur de nouveaux caractères. En effet, la prise en compte progressive d’autres caractères oriente la sélection vers une complexité accrue notamment grâce à l’établissement de nouvelles mesures phénotypiques. L’évolution vers une meilleure robustesse, une efficacité alimentaire optimisée mais aussi une empreinte environnementale réduite, sera d’autant plus envisageable que la sélection pourra s’appuyer sur des capacités de phénotypage de plus en plus fin et à grande échelle. Un autre facteur prépondérant dans l’élevage laitier concerne la gestion de la santé animale qui affecte, notamment, la durabilité des élevages sous l’angle socio-économique. Cette gestion complexe doit prendre en compte de nombreux paramètres tel que le nombre des traitements nécessaires, le temps passé, les pertes économiques directes à court et long terme, etc. Les infections ne touchent pas toutes directement la glande mammaire, mais en affectant l’animal, elles impactent la lactation, l’efficacité de production du troupeau et donc l’élevage. L’article de Seegers et al passe en revue sept maladies majeures classées en trois groupes affectant les bovins laitiers. Il présente les connaissances récentes acquises sur ces maladies et les perspectives qu’elles ouvrent pour mieux les maîtriser. Ces maladies ont bien souvent un impact économique fort sur les élevages et/ou sont transmissibles à l’Homme constituant ainsi des questionnements de recherche forts et pour lesquels les moyens d’actions sont aussi multiples que variés. De plus, les attentes sociétales visent à diminuer, autant que faire se peut, les intrants médicamenteux. L’alimentation est un levier de maîtrise de la production et de la composition du lait qui présente l’avantage d’avoir des effets rapides et réversibles. Bien que ce levier puisse également moduler la composition protéique du lait, l’impact prépondérant de l’alimentation sur la composition en acides gras du lait, dans le but de fournir aux consommateurs une qualité nutritionnelle du lait la plus favorable possible, a été mis en exergue par de nombreuses études. La détermination de la composition en acides gras des laits est de plus en plus précise, notamment du fait des nouvelles techniques qui permettent une meilleure caractérisation de ces profils. Outre l’impact de l’alimentation, les effets des apports nutritionnels chez le ruminant sur les teneurs en composés vitaminiques du lait sont également à prendre en compte dans la perspective de l’utilisation du lait comme source complémentaire naturelle de vitamines chez les sujets présentant une efficacité d’absorption réduite (tel que les jeunes ou à l’inverse les personnes âgées). L’article de Ferlay et al recense les principaux facteurs alimentaires (nature de la ration de base, supplémentation oléagineuse, différents types de suppléments lipidiques et leurs interactions) influençant la composition en acides gras et en vitamines du lait de vache. Enfin, la traite constitue un outil supplémentaire de pilotage des troupeaux en termes de production laitière mais aussi de qualité sanitaire, technologique et nutritionnelle du lait. De plus, une meilleure connaissance des effets des différentes pratiques de traite est cruciale dans le contexte actuel de gestion du travail dans les exploitations laitières (cf. Numéro spécial, « Travail en élevage », Hostiou et al 2012). Les moyens mis en oeuvre se situent à différents niveaux allant de la fréquence de traite aux systèmes de stockage des laits en passant par les réglages possibles ou les types de machines à traire. L’article de Guinard-Flament et al fait le point des connaissances actuelles sur les effets et les conséquences de modifications de la conduite des animaux à la traite. Il présente les effets de la fréquence de traite sur le niveau de production laitière et sur la composition du lait. Le contexte de la traite, avec les effets mécaniques de la machine à traire et celui du système de stockage, est également présenté dans ses multiples facettes pour souligner leur rôle prépondérant sur la qualité microbienne des laits. La conduite des vaches à la traite est également un moyen de gestion de la carrière d’une vache laitière à travers le pilotage de certaines phases du cycle de production (effets sur la reproduction et sur la durée de la lactation et leurs conséquences sur la santé de l’animal...). La dimension des systèmes d’élevage est dominée ces dernières années par la question environnementale, notamment depuis la parution du rapport de la FAO « Livestock’s long shadow » (Steinfeld et al 2006). L’élevage laitier, très consommateur de ressources de qualité, est concerné au premier rang par ce défi environnemental. Mais ces enjeux, peu perceptibles à l’échelle de l’élevage pourtant à l’origine de ces risques, sont difficiles à intégrer dans les objectifs des systèmes de production. L’article de Dollé et al sur les impacts environnementaux des systèmes bovins laitiers français apporte de nombreux éléments quantifiés sur les émissions des éléments à risque pour l’environnement par les élevages laitiers. Ces risques concernent bien entendu la qualité de l’eau, notamment via les excrétions d’azote et de phosphore, ce qui est connu depuis longtemps avec leurs impacts sur l’eutrophisation des cours d’eau et des côtes. Les risques liés à la qualité de l’air ont été pris en compte beaucoup plus récemment et concernent principalement les émissions d’ammoniac pouvant affecter la santé humaine et des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique (cf. Dossier, « Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane », Doreau et al 2011). Ensuite, l’article aborde la question de la biodiversité, auxiliaire de l’agriculture et des paysages, où l’élevage joue un rôle central au sein des territoires agricoles. L’article aborde pour finir la question de la quantification de ces impacts afin d’améliorer objectivement les performances environnementales des élevages et montre que performances environnementales et économiques en élevage laitier ne sont pas antinomiques. En guise de conclusion de ce numéro, J.L. Peyraud et K. Duhem se sont prêtés à un exercice d’analyse prospective des élevages laitiers et du lait de demain en reprenant certains des constats de l’article introductif, notamment sur la diversité des systèmes et des territoires, la restructuration rapide de la filière et la reconstruction du métier d’éleveur. La filière devra demain affronter la tension entre l’amélioration de la compétitivité et celle de la durabilité de l’élevage en tirant profit des innovations. La meilleure prise en compte des qualités nutritionnelles des produits et de l’évolution des demandes tout en améliorant l’intégration de l’élevage au sein des territoires constitue un double défi pour résoudre cette tension. L’analyse des auteurs prône cependant un maintien de la diversité et la complémentarité des systèmes dans une diversité de territoires pour mieux répondre aux enjeux de la société et des éleveurs. Ce numéro spécial montre combien la filière laitière est aujourd’hui plus que jamais à la croisée des chemins avec des défis économiques et sociétaux difficiles à relever dans un climat de plus en plus incertain. Entre diversité d'une part, et spécialisation et standardisation d'autre part, le chemin de la filière française reste complexe à définir. Les nombreuses évolutions des connaissances scientifiques permettent de disposer à court ou moyen terme de nouveaux outils pour relever ces défis. La sélection génomique pour disposer des animaux les plus adaptés à leur système, les modèles de prévision pour anticiper les aléas et leurs conséquences, les outils d’évaluation environnementale pour maîtriser les risques, les outils de monitoring et d’information des troupeaux d’élevage pour améliorer les conditions de travail et l’efficience des troupeaux, les possibilités de piloter la qualité des produits par les conduites d’élevage et en particulier l’alimentation, une meilleure connaissance des mécanismes de régulation de la lactation, la découverte de la richesse des constituants du lait et de leurs propriétés nutritionnelles et fonctionnelles sont autant d’atouts pour la filière pour affronter ces défis. A travers les articles de ce numéro, nous avons voulu illustrer quelques un de ces défis et des perspectives offertes par la recherche. L’enjeu sera de les mobiliser à bon escient dans le cadre de stratégies cohérentes. Cela nécessitera la collaboration de tous les acteurs de la recherche, de la formation, du développement et de la filière. A leur niveau, les articles de ce numéro, par les nombreuses signatures communes entre chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs de recherche-développement, témoignent de la vitalité des unités mixtes de recherche et des unités mixtes thématiques impliquées dans l’élevage laitier. De même, bon nombre de travaux relatés dans les articles de ce numéro sont le fruit de programmes de recherche co-financés et menés en collaboration étroite entre la recherche, les instituts technique et la filière. Nous y voyons un fort signe positif pour l'avenir de l'élevage laitier en France Cet avant-propos ne saurait s’achever sans remercier René Baumont et le comité de rédaction d’Inra Productions Animales pour l’initiative judicieuse de ce numéro spécial, mais aussi pour nous avoir aidés à mener à bien ce projet comprenant de nombreux auteurs, qui ont bien voulu se prêter à l’exercice difficile de la rédaction d’un article de synthèse qui conjugue la rigueur de l’information scientifique avec l’exigence de la rendre accessible à un large public. Ce numéro doit beaucoup aussi aux relectures constructives de nombreux collègues que nous remercions ici anonymement. Enfin, cet ouvrage doit aussi sa qualité à un travail remarquable d’édition technique assuré par Pascale Béraudque nous associons à ces remerciements. Nous avons eu la primeur de ces articles et nous espérons que vous partagerez l’intérêt que nous avons eu à leur lecture à la fois instructive, enrichissante et propice à nourrir notre réflexion pour le futur de la recherche-développement dans le domaine de l’élevage bovin laitier.Philippe FAVERDIN, Christine LEROUX RéférencesDoreau M., Baumont R., Perez J.M., (Eds) 2011. Dossier, Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane. INRA Prod. Anim., 24, 411-474. Fanica P.O., 2008. Le lait, la vache et le citadin. Du XVIIe au XXe siècle. Editions Quae, Paris, France,520p. Faye B., Bonnet P., Corniaux C., Duteurtre G., 2010. Peuples du lait. Editions Quae, Paris France, 160p. Hostiou N., Dedieu B., Baumont R., (Eds) 2012. Numéro spécial, Travail en élevage. INRA Prod. Anim., 25, 83-220. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M., (Eds) 2011. Numéro spécial, Amélioration génétique. INRA Prod. Anim., 24, 283-404. Sauvant D., Perez J.M., (Eds) 2010. Dossier, Robustesse, rusticité, flexibilité, plasticité, résilience… les nouveaux critères de qualité des animaux et des systèmes d'élevage. INRA Prod. Anim., 23, 1-102. Steinfeld H., Gerber P., Wassenaar T., Castel V., Rosales M., de Haan C., 2006. Livestock's long shadow: environmental issues and options. Food and Agriculture Organization of the United Nations,414p.
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MORAND-FEHR, P. M., R. BAUMONT, and D. SAUVANT. "Avant-propos : Un dossier sur l’élevage caprin : pourquoi ?" INRAE Productions Animales 25, no. 3 (August 25, 2012): 227–32. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.3.3210.

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Abstract:
Un dossier d’INRA Productions Animales consacré à l’élevage caprin en 2012 peut surprendre. Représentant moins de 1% du produit brut de l’Agriculture Française, cet élevage largement ancré dans son environnement socioculturel local et dans la tradition de terroirs variés, évoque encore, mais de moins en moins, des images du passé comme celle de la «vache du pauvre» ou de la grandmère gardant trois chèvres au bord du chemin. Cet élevage s’est en effet marginalisé au XIXème siècle et dans la première moitié du XXème siècle dans les pays qui s’industrialisaient, notamment en Europe où l’effectif caprin ne représente plus actuellement que 2% du total mondial. De nombreux arguments ont milité pour éditer ce dossier, d’abord la rapide transformation de l’élevage caprin à la fin du XXème siècle et plus encore dans ces premières années du XXIème siècle, ensuite des travaux originaux conduits récemment sur l’espèce caprine, qui sont venus combler le retard important que cette espèce avait accumulé en matière de recherches agronomiques et vétérinaires. A l’échelle mondiale, l’élevage caprin est celui dont les effectifs ont le plus augmenté au cours de ces vingt dernières années (FAOSTAT 2010) : 4ème troupeau mondial avec plus de 900 millions de têtes (470 millions en 1975) derrière les bovins, les ovins et les porcins ; d’après les prévisions, il deviendrait le 3ème autour de 2015. Nombreuses sont les explications à cette situation un peu paradoxale, mais deux sont souvent avancées par les experts. Cette progression actuelle des effectifs caprins s’observe presque exclusivement dans les pays en développement et dans certains pays émergents. Elle serait surtout due aux difficultés que rencontre le maintien de l’élevage des autres espèces domestiques dans ces zones, dans certains cas du fait de l’appauvrissement des éleveurs et des acteurs des filières animales. Cette progression tient aussi au fait que le marché des caprins a une réalité essentiellement locale et que, dans ces conditions, il n’est pas exposé aux crises internationales que le marché des produits des autres espèces a pu subir au cours des quarante dernières années. En Europe, les effectifs caprins sont restés assez stables : 12,5 M de têtes au total, 1,3 M en France dont 1,1 M de femelles laitières âgées de plus d’un an. La France possède le troisième troupeau (10% des effectifs européens), assez loin derrière la Grèce (37%) et l’Espagne (22%). Il convient de noter la progression importante des effectifs caprins en Roumaine et aux Pays-Bas au cours de la dernière décennie. L’élevage caprin européen, et particulièrement l’élevage français, s’est fortement spécialisé en production laitière puisque 75 à 93% environ du produit brut des ateliers caprins en France provient du lait. En effet, la marge brute que dégage la production de chevreaux de boucherie est réduite en raison des coûts des aliments d’allaitement et des aléas liés à la mortalité périnatale. Des avancées dans les techniques d’élevage, notamment dans les domaines de l’alimentation et de la génétique, ont permis des améliorations assez rapides des performances des femelles laitières. La production laitière moyenne des 240 000 chèvres inscrites au contrôle laitier en 2010 était de 842 kg de lait sur une durée moyenne de lactation de 274 jours avec un taux protéique de 32,3 g/kg de lait et un taux butyreux de 37,0 g/kg de lait. Le plus intéressant à noter, c’est qu’en dix ans la production laitière annuelle au contrôle laitier a progressé de 90 kg, le taux protéique de 1,6 g/kg et le taux butyreux de 2,5 g/kg (Institut de l’Elevage 2012). La France est le premier producteur européen de lait de chèvre avec 30% du lait produit. Plus de 80% de ce lait est transformé en fromages. Même si la consommation présente quelques signes d’essoufflement actuellement, l’augmentation de la production de lait de chèvre depuis plus de trente ans et en conséquence celle des fromages a en général été bien absorbée par la demande, en progression malgré quelques périodes tendues. Ce résultat est dû notamment à de nouveaux produits de qualités rhéologique et organoleptique bien adaptées pour conquérir de nouveaux marchés, à l’utilisation de technologies avancées en matière fromagère et à la bonne image de ce fromage (produit festif et de qualité) auprès des consommateurs. Le secteur caprin en France a suivi l’évolution générale des productions animales : mécanisation du travail, simplification des techniques pour réduire le coût de production et pour améliorer l’efficacité du travail, augmentation rapide de la taille des unités de production. Plus de 35% de chèvres laitières appartiennent à des unités de plus de 350 têtes et la production est de plus en plus concentrée dans une région, le Poitou-Charentes, qui produit plus de 50% du lait de chèvre en France et en transforme encore plus. Bref, cette évolution et ces résultats, malgré un contexte qui tend à devenir de moins en moins favorable, s’expliquent par de multiples raisons, entre autres, la mise en place d’une filière bien organisée, des éleveurs motivés et le plus souvent passionnés par leur métier et une coopération étroite et efficace entre la recherche et le développement tant au niveau national que régional. Cette coopération exemplaire a débuté dès les années 1955-1965 avec des pionniers comme G. Ricordeau, à qui l’on doit la mise en évidence du gène sans corne expliquant le taux élevé d’infertilité en caprins, facteur qui a longtemps freiné le développement caprin (Ricordeau 2008) et J.-M. Corteel, qui a beaucoup travaillé sur la mise au point des techniques d’insémination artificielle (Leboeuf 2013). Ils ont su gagner la confiance des éleveurs, même parfois de petites unités. Ce lien s’est poursuivi et développé ensuite grâce à la création de la section caprine de l’Institut technique ovin et caprin (ITOVIC), mais aussi par des relations directes et personnelles entre chercheurs et responsables du développement ou par des réunions informelles autour de certains problèmes que rencontraient les éleveurs.Cette coopération a très bien résisté dans les années 1980, d’une part, aux nouvelles demandes des éleveurs qui donnaient la priorité aux questions socio-économiques suite à la première crise du prix du lait de chèvre en 1981 et, d’autre part, aux évolutions de la politique de l’INRA, qui face aux nouveaux enjeux scientifiques et technologiques, a été conduit à considérer comme moins prioritaire certaines recherches appliquées intéressant le développement. Ainsi, malgré l’évolution des problématiques scientifiques et des relations entre le monde de la recherche et du développement, mais aussi face au développement rapide de la recherche caprine dans les pays émergents, la recherche caprine en France est toujours très active. Un sondage bibliométrique montre que le nombre de publications avec «dairy goat» en mot-clé, de 250 à 300 par an dans les années 1980-1990, s’est accru nettement au début des années 2000 pour se situer actuellement vers les 700 publications par an. Au cours des dix dernières années, les pays qui ont le plus contribué à ces publications ont été la France, donc l’INRA, suivie par les USA, l’Italie et l’Espagne, eux-mêmes suivis par le Brésil, le Mexique et la Turquie. Ce dossier de la revue INRA Productions Animales a donc pour objectif d’illustrer le dynamisme des recherches menées en France sur les caprins, s’il était encore nécessaire de le faire. Le choix des six thèmes de recherche retenus pour constituer ce numéro n’a pas été aisé en raison du nombre de thèmes possibles. L’ambition de ce dossier n’étant pas d’être exhaustif, la rédaction de la revue et son comité se sont mis d’accord pour ne pas retenir de sujets dans les domaines où les publications ont déjà été nombreuses. C’est le cas, par exemple, de la traite des chèvres laitières (Le Du 1989, Marnet et al 2001), du polymorphisme de la caséine alpha chez les caprins (Grosclaude et al 1994, Manfredi et al 1995) ou encore de la reproduction caprine. INRA Production Animales a en effet déjà publié des articles exhaustifs sur la neuro-endocrinologie de la reproduction chez le caprin (Chemineau et Delgadillo 1994), sur le comportement sexuel de cette espèce (Fabre-Nys 2000), sur la production et la conservation de semence de bouc (Leboeuf et al 2003) et récemment sur la maîtrise de la reproduction de l’espèce caprine (Leboeuf et al 2008). Il a été proposé de sélectionner des thèmes novateurs ou riches en résultats récents, qui intéressent le développement de l’élevage caprin en France, mais aussi de portée internationale. Dans ces conditions, il a d’abord été retenu trois thèmes représentant des dimensions basiques de l’élevage : génétique, pathologie, alimentation avec des articles faisant le point sur les dernières avancées dans chaque secteur, et trois autres thèmes originaux et porteurs d’avenir, le pâturage des chèvres laitières hautes productrices, les apports de la modélisation pour comprendre le fonctionnement du troupeau de chèvres laitières et les techniques rationnelles d’élevage caprin en milieu tropical. Le premier article de Manfredi et Ådnøy (2012) sur la génétique des caprins laitiers, est un travail franco-norvégien illustrant la collaboration continue sur ce thème entre les deux pays depuis près de 50 ans. Il fait le point sur les études de génétique polygénique relatives à la production et à la composition du lait. Il traite de l’approche moléculaire qui démarre en caprins et surtout répond à la question d’actualité sur ce que nous pouvons attendre dans les années futures de la sélection génomique en caprins. Le deuxième article de Hoste et al (2012) sur la pathologie caprine, a réuni des spécialistes de l’INRA, des écoles vétérinaires, de l’Anses et de l’Institut de l’Elevage. Il fait le point sur les recherches en cours et leurs applications concernant diverses pathologies infectieuses d’actualité dans le secteur caprin. Ainsi il passe en revue les principales pathologies provoquées par les prions et les virus, par les agents bactériens et la question des parasites gastro-intestinaux. L’article évoque aussi le projet de la mise en place d’un observatoire des maladies caprines en France. Il se termine par une réflexion intéressante soulignant la proximité des agents pathogènes en ovins et caprins et les différences dans les processus morbides chez ces deux espèces. Il en conclut que des études originales sur caprins sont tout à fait fondamentales pour appréhender certains mécanismes pathogéniques. L’article suivant de Sauvant et al (2012) se propose d’actualiser les recommandations alimentaires des caprins publiées en 2007, pour répondre à une demande du développement. Les avancées dans ce domaine proviennent notamment d’une approche modélisée de la connaissance des nombreuxfacteurs de variation du poids vif, de la production laitière et de la composition de lait. Les lois de réponse plus précises aux apports d’aliments concentrés, les nouvelles lois de réponse concernant la sécrétion des acides gras du lait ainsi que les excrétions d’azote et de méthane, ainsi que les valeurs repères applicables sur le terrain concernant le comportement alimentaire, l’acidose et les besoins en eau sont les principales nouveautés. L’alimentation représente, rappelons-le, 70% en moyenne du prix de revient du litre de lait de chèvre. Parmi les trois articles plus spécifiques sur des sujets originaux, figure l’article de Lefrileux et al (2012) sur l’aptitude des chèvres hautes productrices de lait à valoriser les prairies temporaires au pâturage. Il répond à des demandes variées, notamment la demande sociétale pour une conduite d’élevage plus écologique. Or, peu d’information existe sur ce sujet, d’une part, en raison de la diminution de ce mode d’alimentation à cause des problèmes parasitaires rencontrés et, d’autre part, car la chèvre a la réputation d’être une mauvaise utilisatrice du pâturage et d’avoir un comportement très affirmé pour sélectionner son ingéré. Les auteurs montrent qu’il est possible d’obtenir des performances laitières de 1000 – 1100 kg de lait par an et par chèvre avec des régimes alimentaires où plus de 50% des besoins énergétiques sont couverts par le pâturage. L’étude du fonctionnement du troupeau caprin est un sujet qui a déjà été développé à l’INRA (Santucci et al 1994) mais, au cours de ces dernières années, elle a fait l’objet d’avancées importantes grâce à l’utilisation de la modélisation. L’article de Puillet et al (2012) présente un simulateur de fonctionnement du troupeau caprin laitier permettant de tenir compte de la variabilité individuelle des carrières animales et d’étudier comment les conduites de l’alimentation et de la reproduction mises en œuvre par l’éleveur, modulent les performances du troupeau. De tels outils sont appelés à l’avenir à avoir diverses applications au niveau du terrain pour les agents de développement, par exemple pour quantifier le risque biologique associé à certaines conduites d’élevage. Le Centre INRA des Antilles-Guyane travaille depuis plus de 50 ans sur l’amélioration des systèmes de production caprine en milieu tropical (Alexandre et al 1997). Alexandre et al (2012) présentent dans le dernier article de ce numéro une synthèse sur la situation de l’élevage caprin en zone tropicale. Rappelons que 95% des caprins vivent en milieu tropical. A travers leur grande expérience du sujet, ces auteurs proposent des voies d’amélioration très prometteuses grâce à l’apport d’intrants bien réfléchi techniquement et économiquement, à l’utilisation de l’effet mâle en reproduction et à une complémentation à base d’aliments non conventionnels. Les six articles de ce numéro ne doivent pas occulter les autres recherches sur les caprins effectuées par l’INRA ou d’autres organismes. Comme il n’est pas possible d’être exhaustif, citons simplement quelques exemples qui peuvent intéresser le développement : la maîtrise de la reproduction femelle sans utilisation d’hormones pour répondre aux cahiers des charges de certains produits caprins labellisés (Brice et al 2002) ; la monotraite, technique qui a priori séduit les éleveurs en permettant une réduction de charge de travail (Komara et Marnet 2009) ; les risques d’acidose en liaison avec le comportement alimentaire des chèvres laitières, trouble métabolique encore fréquent avec certainstypes de régimes et dont les conséquences économiques peuvent être importantes (Desnoyers et al 2009) ; l’évaluation des systèmes de production caprine (Bossis et al 2008, Toussaint et al 2009) sans oublier les travaux de technologie laitière réalisées par l’ITPLC sur le fromage de chèvre (Raynal-Ljutovac et al 2007a). Il faut noter aussi le début d’études sur le bien-être des caprins (Servière et Morand-Fehr 2012) et le besoin de travaux sur les lactations longues (14 - 20 mois),technique qui séduit de plus en plus d’éleveurs. Nous devons aussi signaler deux documents importants, l’un sur la qualité du lait de petits ruminants (Haenlein et al 2007) et l’autre sur la production et la qualité de la viande caprine (Mahgoub et al 2011) dans lesquels les travaux de recherches français sur l’influence des systèmes d’alimentation sur la qualité du lait de chèvre (Morand-Fehr et al 2007), sur la stabilité à la chaleur de ce lait (Raynal-Ljutovac et al 2007b) et sur la composition lipidique du chevreau (Morand-Fehr et al 2011) sont présentés. Il nous reste à souhaiter que la lecture de ce numéro apporte une somme d’informations originales à tous les lecteurs cherchant à prendre connaissance des dernières avancées de la recherche caprine et que la recherche caprine se maintienne et se développe à l’avenir en France pour répondre aux demandes de la filière, mais aussi en milieu tropical où les caprins jouent un rôle socio-économique essentiel pour certaines populations rurales.
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"Adaptation des installations nucléaires : une approche de plus en plus systémique." Revue Générale Nucléaire, no. 2 (March 2021): 48–51. http://dx.doi.org/10.1051/rgn/20212048.

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Abstract:
En France, les installations nucléaires ont intégré les aléas climatiques dès leur conception et se sont adaptées aux évolutions. C’est le cas notam-ment pour le site Orano Tricastin dans la gestion de ses rejets d’effluents et plus globalement pour le parc nucléaire en France. Le point avec Frédéric Brun, ingénieur prévention des risques chez Orano et Catherine Halbwachs, chargée de mission climat à la Direction de la production nucléaire et thermique (DPNT) d’EDF, qui ont eu l’opportunité de s’exprimer lors du webinaire de la Sfen le 19 janvier 2021.
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Saint-Cast, Benoît. "« À la garde de Dieu et à la conduite du voiturier. » Recours et litiges face aux aléas du transport de marchandises (Lyon, milieu xviie s.-xviiie s.)." Clio@Themis, no. 17 (April 19, 2021). http://dx.doi.org/10.35562/cliothemis.438.

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Abstract:
À l’époque moderne, le transport terrestre et fluvial ne connaissait pas de système assurantiel et ni de codification juridique à l’image du droit maritime. À partir du cas de Lyon aux xviie et xviiie siècles, l’objet de l’étude est de comprendre comment les marchands pouvaient prévenir les risques du voyage et avoir un recours en cas d’avaries ou de perte de leurs marchandises. L’article montre comment les autorités municipales et consulaires ont participé à réguler le marché du transport et à régler les litiges, posant les fondements de la codification du droit du transport au début du xixe siècle.
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Magalhães, Alexsandra de Oliveira, and Jean-Pierre Peulvast. "Aléas et risques naturels dans l’intérieur semi-aride du Nordeste brésilien : la crue-éclair du Rio Grangeiro (Crato, Ceará) du 28 janvier 2011." EchoGéo, no. 26 (December 19, 2013). http://dx.doi.org/10.4000/echogeo.13596.

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