Academic literature on the topic 'Roman antillais (français) – Histoire et critique'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the lists of relevant articles, books, theses, conference reports, and other scholarly sources on the topic 'Roman antillais (français) – Histoire et critique.'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Journal articles on the topic "Roman antillais (français) – Histoire et critique"

1

Mulumba, Joséphine. "SIMASOTCHI-BRONES Françoise, Le Roman antillais. Personnages, espaces et histoire : fils du chaos. Paris-Budapest-Torino, L’Harmattan, coll. Critique littéraire, 2004, 342 p. ISBN 2-7475-5906-8." Études littéraires africaines, no. 19 (2005): 81. http://dx.doi.org/10.7202/1041421ar.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Lapierre, Nicole. "Relation." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.128.

Full text
Abstract:
La notion de Relation (toujours écrite avec une majuscule quand elle est au singulier) est centrale dans l’œuvre à la fois poétique, philosophique et anthropologique, d’Edouard Glissant. Cette œuvre profondément originale dans sa conception comme dans son expression, use d’un certain nombre de termes et de notions qui lui sont propres. Elle s’est élaborée à partir d’une série de refus et de critiques. Refus d’une conception linéaire de l’histoire, qui ignore les expériences historiques d’autres peuples, comme l’histoire française a occulté l’expérience de la traite, de l’esclavage, de la domination coloniale, notamment aux Antilles. Critique d’une « pensée de l’Un » et d’une ontologie de l’Être, des idées de genèse, de fondation, de racine unique, de reproduction du même dans le « mythe de la filiation ». Refus des identités closes, qui sont toujours exclusives et excluantes. Critique d’un « universel généralisant » exporté et imposé, d’une raison conquérante assujettissant la nature et l’altérité. Critique, enfin, d’une « pensée de système », ne laissant aucune place à l’incertitude et aucun rôle à la sensibilité. Derrière ces rejets et ces critiques, c’est évidemment l’hégémonie d’une certaine conception occidentale du monde qui est visée. Cependant, Glissant n’entend nullement lui opposer une contre-hégémonie, venant de la périphérie remplacer sa centralité et sa domination. Car ce serait alors rester dans une même logique, inversée, symétrique et mimétique. Il effectue une véritable rupture épistémologique, pour appréhender une nouvelle configuration du monde qui est, d’emblée et continument, dans le divers et la Relation. Sans origine ni commencement, ce monde est fait de toutes les histoires des peuples - y compris celles qui furent raturées - de leur expression et de leurs interactions. « La Relation relie, (relaie), relate » (2007, 187), écrit-il. Elle n’est pas seulement lien, mais passage de témoins (entre histoires, cultures, populations). « Dans la Relation, ce qui relie est d’abord cette suite des rapports entre les différences, à la rencontre les unes des autres. » (2009, 72) Les diversités qui ainsi s’accordent ou se confrontent, ne sont jamais ni fixées, ni effacées, ni transparentes les unes aux autres. Elles gardent ce qu’il appelle leur « droit à l’opacité ». Celui-ci est distinct du droit à la différence, qui a été une étape nécessaire, plus ou moins franchie selon les pays, mais toujours au péril de se figer dans de nouvelles identités closes, juxtaposées dans un relativisme stérile. L’opacité « n’est pas l’enfermement dans une autarcie impénétrable, mais la subsistance dans une singularité non réductible. » Respecter ce droit, c’est « renoncer, pour un temps peut-être, à cette vieille hantise de surprendre le fond des natures » (2007, 204). Pas plus que la différence, la Relation n’est un nouvel absolu, un nouvel universel. C’est un mouvement permanent aux conséquences imprévues qui ne peut être compris que par une « pensée du tremblement », et non une « pensée de système ». Autrement dit, une pensée sensible, qui ne cherche pas le fondement et la stabilité de l’Être, mais s’attache à la fragilité et l’incertitude de l’étant - écrit sans majuscule, pour ne pas singer l’Être, précise-t-il. (2006 a, 42). Il parle également de « pensée archipélique », attentive aux écarts et passages, opposée à la pensée continentale qui, elle, voit tout en bloc. De livre en livre (essais, poèmes, romans), Edouard Glissant approfondit et précise cette idée première de la Relation et de l’échange, tramant ses dérivations esthétiques et politiques à l’échelle d’un monde, le nôtre, où la « créolisation » (2006-1), processus imprévisible et créateur a désormais gagné la Terre entière. La créolisation n’est pas un nivellement mais un enrichissement, fait de différences partagées par des humanités qui se découvrent et s’éprouvent. « Tu échanges, changeant avec l’autre sans pourtant te perdre ni te dénaturer » (2005, 38), répète souvent Glissant. Une formule qu’une anthropologie non hégémonique et co-construite pourrait aisément reprendre à son compte.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Nadler, Leticia. "Maria Chapdelaine par L. Hémon." Deakin Review of Children's Literature 6, no. 3 (January 29, 2017). http://dx.doi.org/10.20361/g2tp5w.

Full text
Abstract:
Hémon, Louis. Maria Chapdelaine (adaptation de Jennifer Tremblay). Québec : Les Éditions de la Bagnole et Soulières éditeur, 2013. ImpriméÉcrivain français, Louis Hémon est aussi une figure emblématique de la littérature canadienne française grâce à son roman Maria Chapdelaine paru au début du XXème siècle et considéré aujourd’hui comme un véritable classique. En 2013, Jennifer Tremblay sort une version adaptée de ce roman afin de le rendre accessible aux plus jeunes. Et pour mieux se rendre compte de la vie du terroir canadien-français, s’ajoute au texte en caractères agrandis, de nombreuses illustrations de Francesc Rovira.L’adaptation de Jennifer Tremblay, reste très fidèle à la version originale. Il raconte l’histoire de Maria, une jeune canadienne française en âge de se marier. C’est une « belle grosse fille, et vaillante avec ça » qui plait mais qui semble « presque inaccessible » à cause de la distance qui la sépare du village. En effet, Maria vit avec sa famille au nord de Péribonka, loin de l’Église, à la lisière du bois, isolée de tout et de tous. Des prétendants, au nombre de trois vaincront la distance pour aller veiller chez les Chapdelaine, chacun d’eux lui offrant un avenir différent. Même si elle est attirée par François et peut être bien aussi par Laurenzo, c’est Eutrope qu’elle épousera.Derrière une histoire d’apparence banale, se cache toute une réflexion sur le « Pays de Québec », d’ailleurs évoquée explicitement dans l’avant dernier chapitre. Ainsi, la lecture de Maria Chapdelaine permet de revisiter le Québec rural d’autrefois et de mieux comprendre l’état d’esprit des habitants de l’époque.Cet ouvrage est un roman mythique de la littérature canadienne française et l’adaptation de Jennifer Tremblay fait de lui une œuvre idéale à étudier avec des élèves du secondaire, qu’ils soient francophones ou francophiles. Il pourra aussi aisément illustrer des thèmes abordés en études sociales ou être étudié en parallèle avec l’une des trois adaptations cinématographiques. Dans tous les cas, que ce soit en salle de classe ou pas, c’est un livre à lire absolument.Note : 4 étoilesAuteur de la critique : Leticia NadlerLeticia a étudié au campus Saint-Jean où elle a obtenu un baccalauréat en éducation. Elle enseigne à présent le français à des jeunes du secondaire.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Gomez, Leticia. "Les deux amoureux par G. Tibo." Deakin Review of Children's Literature 4, no. 1 (July 22, 2014). http://dx.doi.org/10.20361/g2003s.

Full text
Abstract:
Tibo, Gilles. Les deux amoureux. Soulières Éditeur. Collection : ma petite vache à mal aux pattes. Saint-Lambert (Québec), 2014. Imprimé.Les deux amoureux est le dernier roman jeunesse de Gilles Tibo qui s’est inspiré de sa propre enfance pour écrire ce petit ouvrage de quarante-six pages aux illustrations très réalistes. Gilles Tibo est un auteur productif qui a déjà quatorze romans à son actif. C’est un écrivain à succès dont sept de ses livres ont été traduits en coréen et dont trois sont maintenant épuisés, signe incontesté de son talent.Claire et Gilou sont deux jeunes écoliers qui tombent amoureux l’un de l’autre à la récréation. L’amour va les rendre plus fort, notamment envers les adultes qui ne semblent pas comprendre l’intensité des sentiments partagés par ces deux élèves. Peu importe ce que les grandes personnes en pensent, Claire et Gilou ont décidé de ne pas se lâcher la main et de tout faire ensemble; ce qui ne va pas être sans conséquence.Leur histoire d’amour commence dans la cours de récréation alors que tout le monde jouait. Soudain, comme par miracle, les yeux de Claire rencontrèrent ceux de Gilou et le coup de foudre fût instantané. L’amour les tétanise et les empêche même de retourner en classe lorsque la cloche sonne. Ils sont donc envoyés chez monsieur le directeur qui tente de leur faire entendre raison. Mais c’est peine perdu, les deux amoureux n’ont que faire du discours des adultes. À bout de patience, le directeur fait appel à l’orthopédagogue qui à son tour fait appel au professeur de gym. Mais aucun d’eux n’arrivent à convaincre les tourtereaux de se lâcher la main, ni même leurs parents qui finissent par perdre patience.L’histoire d’amour entre ces deux jeunes enfants parait peu réaliste du fait de l’intensité du coup de foudre. Il semblerait que la romance du Claire et Gilou soit plutôt de l’ordre du symbolique mais elle n’en demeure pas moins poignante. En effet, Claire et Gilou peuvent se comprendre sans même se parler, indice d’une maturité émotionnelle hors du commun voire même surnaturelle. L’histoire d’amour racontée dans ce roman jeunesse, fait sans aucun doute réfléchir sur la force et le pouvoir du sentiment amoureux chez les enfants. Il nous montre que l’amour est un sentiment universel qui n’est pas uniquement réservé aux adultes, bien au contraire. L’histoire est racontée pour la plus part par un narrateur externe, dans un français standard, facilement compréhensible pour les enfants âgés d’au moins six ans. La présence de courts dialogues vient animer ce petit livre que je recommande à tous les parents dont les enfants, garçons et filles, seront un jour ou l’autre amoureux.Note : 3 étoilesAuteur de la critique : Leticia GomezLeticia étudie au Campus Saint-Jean depuis deux ans où elle effectue un baccalauréat en éducation secondaire avec une majeure en littérature. Elle écrit également des critiques littéraires pour le Franco, un journal francophone local.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Debaene, Vincent. "Anthropologie et littérature." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.090.

Full text
Abstract:
Evoquer les rapports entre anthropologie et littérature, c'est un peu ouvrir la boîte de Pandore, en raison de la plasticité des deux termes en présence, particulièrement du second, en raison également de la charge affective dont ils sont investis. Le simple rapprochement des deux notions est invariablement porteur d'une réflexion sur la nature même de l'anthropologie et a souvent valeur polémique, ce qui explique en retour les réactions virulentes qu'il peut susciter. Qu'on prétende montrer la porosité de l'ethnologie et de la littérature ou qu'on veuille au contraire prémunir l'anthropologie de toute corruption littéraire, il s'agit toujours pour l'ethnologue de s'interroger sur sa propre pratique et de la définir. Il faut pourtant essayer d'y voir clair, et pour cela partir des études qui traitent effectivement de cette question en essayant d'abord d'y mettre de l'ordre. On peut distinguer trois cas ou trois façons d'articuler littérature et anthropologie: les études anthropologiques qui prennent la littérature orale ou écrite pour objet; les réflexions épistémologiques ou historiques qui envisagent la littérature et l'anthropologie comme des discours et s'interrogent sur les rapports que ces discours peuvent entretenir; les travaux, menés ou non par des anthropologues, qui cherchent un savoir anthropologique dans des œuvres considérées comme littéraires. La première de ces trois formes de mise en rapport n'est pas en tant que telle problématique; elle consiste à examiner dans une perspective anthropologique la littérature en tant qu'activité symbolique et culturelle valorisée par une société donnée. C'est à ce titre que la littérature orale est objet d'ethnologie depuis longtemps. On pourra seulement noter que les travaux qui, selon les mêmes principes, prendraient pour objet la littérature écrite des sociétés modernes sont plus rares. A cela il y a deux raisons évidentes: la production comme la consommation de littérature écrite sont très majoritairement solitaires et privées et se prêtent mal à une observation ethnographique classique. Cela n'a pas empêché certains anthropologues de refuser cette exclusion, par exemple en rétablissant la continuité entre tradition orale et poésie moderne (Casajus 2012) ou en proposant une ethnographie de la création littéraire, qui s'attache à la matérialité des pratiques des écrivains, aux formes de subjectivation par l'écriture ou à la sacralité propre à l'œuvre littéraire dans les sociétés modernes (Fabre 1999, 2014). La troisième ensemble de travaux décèle dans des corpus reconnus comme littéraires une ressource anthropologique. Là encore, il faut distinguer entre, d'une part, les études qui identifient dans les textes les jeux et les conflits entre formes culturelles hétérogènes (orale vs écrite, sacrée vs profane...) (c'est l'objet d'un courant des études littéraires, l'ethnocritique (Privat et Scarpa 2010)) et, d'autre part, les tentatives qui lisent les œuvres de la littérature comme porteuses d'un savoir anthropologique, voire de « leçons » à destination des ethnologues (Bensa et Pouillon 2012). Dans ces deux cas, la littérature est d'abord envisagée comme un corpus, dont la constitution n'est pas questionnée (en cela, ces analyses se distinguent de la sociologie de la littérature) et dont on montre la richesse et la densité telle qu'elles sont révélées par une approche ethnologiquement informée. Dans cette perspective, on a pu en particulier souligner les vertus d'une création fictionnelle qui permet, par variation imaginaire, de mettre en pleine lumière certaines déterminations anthropologiques (Jamin 2011, 2018). Mais la façon la plus fréquente d'articuler anthropologie et littérature, celle qui a donné lieu aux travaux les plus nombreux, consiste à considérer l'une et l'autre comme des discours, analogues ou rivaux, mais comparables dans leur rapport au lecteur et dans leur visée. Le gros de ces études s'est développé à partir des années 1980 et du tournant postmoderne de l'anthropologie. Il s'agissait alors d'attirer l'attention sur tout ce que l'anthropologie et la littérature ont en commun, dans un but plus général de dénonciation de l'objectivisme de la discipline. Contre l'idée que l'ethnographe est un observateur neutre d'une réalité sociale qu'il décrit et analyse, on a commencé par rappeler que son activité première n'est ni l'observation, ni la participation, ni l'interprétation, mais l'écriture (Geertz 1973). Dès lors, on a pu montrer que l'anthropologie relevait d'une poétique au même titre que la littérature des temps anciens (du temps où la poétique était prescriptive, la fabrication des œuvres reposant sur un certain nombre de règles à suivre) ou que la littérature des temps modernes (lorsque la poétique est devenu singulière et implicite, mais pouvait être reconstruite a posteriori par le critique à l'analyse des œuvres). Alors que l'anthropologie sociale s'était établie au 19e siècle par l'ambition de constituer en science le discours sur l'homme en société, tous les éléments considérés habituellement comme des marqueurs de scientificité se sont retrouvés mis en question par ces interrogations poétiques. Le dogme fondateur du refus de la fiction s'est trouvé d'abord fragilisé lorsque Clifford Geertz, réactivant l'étymologie du terme (du latin fingere, fabriquer, construire), a insisté sur la part d'imagination inhérente à l'écriture ethnographique, comparant la reconstruction des interactions sociales dans un univers donné au travail d'imagination de Gustave Flaubert dans Madame Bovary (Geertz 1973, 15-16). Puis ce dogme a été franchement remis en cause lorsque James Clifford, insistant davantage sur l'invention qu'exige un tel travail, a proposé d'envisager les travaux ethnographiques comme des constructions textuelles – true fictions et partial truths – à la fois, donc, partielles et partiales (Clifford 1986). Dans son sillage, on s'est plu à montrer que les anthropologues, comme les écrivains, avaient des « styles » (Geertz 1988) et, plus généralement, rétablir des continuités entre discours littéraire et discours anthropologique, retrouvant chez les anthropologues classiques des tropes, des modes de narration, des conceptions de soi et de l'autre, hérités de la poésie romantique, de la tradition du récit de voyage ou de celle du roman d'aventures. Ainsi a-t-on mis en évidence, par exemple, toute l'influence que l'œuvre de Joseph Conrad avait pu exercer sur celle de Bronislaw Malinowski (Clifford 1988b) ou l'articulation profonde entre projet anthropologique et ambition poétique chez Edward Sapir et Ruth Benedict (Handler 1986). Dès lors, la rupture entre anthropologie et littérature – moins affirmée par les fondateurs de la discipline que simplement postulée, puisqu'il était évident qu'en la consacrant comme science, on sortait l'anthropologie du monde des œuvres et de la belle parole – a pu apparaître non comme une coupure mais comme une dénégation. En niant qu'elle relevait d'une poétique, l'anthropologie niait surtout qu'elle relevait d'une politique (comme le souligne le sous-titre du célèbre recueil Writing Culture (Clifford et Marcus 1986)). Le questionnement poétique – qui interroge la fabrication des textes ethnographiques – s'est ainsi doublé d'un questionnement rhétorique, qui s'attache à la circulation de ces textes, aux déterminations pesant sur leur conception comme sur leur réception. On a souligné, dans les textes classiques de la discipline, le silence entourant les conditions d'obtention de l'information ou les rapports avec l'administration coloniale, l'éclipse des informateurs et des sources, le privilège accordé de facto au point de vue masculin, les déformations introduites par les exigences de l'univers académique de réception, etc. En écho avec d'autres réflexions épistémologiques soucieuses d'élucider les rapports entre projet anthropologique et projet colonial, la question de l'autorité ethnographique est devenue centrale, le discours et le texte anthropologiques apparaissant comme un des lieux majeurs où s'articulent savoir et pouvoir (Clifford 1988a). Dans cette perspective, la littérature « indigène » a pu être parfois promue non plus seulement comme une source mais bien comme la seule ethnographie véritable puisqu'elle échappe (censément) à toute appropriation autoritaire de la parole par une instance extérieure. Ces réflexions ont eu pour conséquence une certaine libération de l'écriture ethnographique, une plus grande réflexivité touchant les procédures de composition des textes, voire la promotion de modes de restitution et d'exposé inventifs et polyphoniques, prenant parfois pour modèle des formes anciennes de textualité ethnographique, antérieures à la stabilisation disciplinaire. Elles ont aussi suscité des critiques pour leur complaisance et parce qu'elles déplaçaient excessivement l'attention vers les pratiques des ethnographes au détriment de leurs objets, conduisant à une sorte de narcissisme de l'écriture (Bourdieu 1992). Dans tous les cas pourtant, malgré la prétention à reconnaître la part « littéraire » de l'ethnologie, il était en fait moins question de littérature que d'écriture de l'ethnographie. C'est en partie une conséquence du cadre anglo-américain dans lequel ces réflexions ont émergé. D'abord parce que, en anglais, les termes literature et literary ont un sens plus technique et instrumental qu'en français où le terme littérature désigne d'abord, dans l’usage courant tout au moins, sinon un canon, en tout cas une logique de consécration : seules les œuvres appartiennent de plein droit à la littérature. Que l'anthropologie exige un travail de l’écriture est une chose, que ce dispositif formel fasse une œuvre en est une autre (Debaene 2005). Ensuite, parce que ce prétendu « réveil littéraire de l'anthropologie » s'inscrit bon gré mal gré dans une conception herméneutique de la discipline et repose sur la conviction que « la philologie est, somme toute, l'ancêtre du 19e siècle commun à l'anthropologie et aux études littéraires » (Daniel et Peck 1996: 8, 11). Or si une telle construction généalogique est pertinente aux Etats-Unis, elle ne l'est pas partout, et les relations des ethnologues à la littérature (envisagée soit comme un corpus, soit comme une technique d'écriture) et aux études littéraires (envisagée soit comme un type d'approche, soit comme une discipline) varient beaucoup selon les lieux et les histoires disciplinaires nationales (Debaene 2010). S'il est vrai que l'anthropologie comme la littérature sont avant tout des réalités locales, alors il importe de comprendre que l'étude de leurs rapports ne relève pas premièrement d'un questionnement épistémologique mais d'abord d'une histoire de la culture.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles

Dissertations / Theses on the topic "Roman antillais (français) – Histoire et critique"

1

Simasotchi-Brones, Françoise. "Personnages romanesques et societes antillaises." Paris 3, 2000. http://www.theses.fr/2000PA030094.

Full text
Abstract:
A partir du constat de l'importance majeure accordee aux personnages et a la representation sociale dans le roman antillais contemporain (1945-1997), notre interrogation porte sur les relations entre la societe romanesque et celle, referentielle, dont elle se veut le reflet, car il nous apparait clairement qu'il ne s'agit pas d'un roman simplement realiste. Notre problematique s'organise autour de l'etude de certains elements invariants qui permettent de degager les grandes lignes de l'image de leur societe que souhaitent donner les ecrivains a travers leurs personnages. Nous montrons d'abord comment l'inscription problematique des protagonistes romanesques dans l'espace insulaire, violemment impose a leurs ancetres par l'histoire, evolue vers son acceptation comme un paradigme de leur identite. La poetisation et la symbolisation spatiales operees par l'ecriture romanesque ont pour objectif une reterritorialisation emblematique de cette humanite romanesque. Une autre constante du discours romanesque est la relation a l'histoire. Le besoin des personnages de se re-approprier leur passe, d'en pallier les lacunes, repond a la necessite vitale d'habiter pleinement leur present. La dimension historique eclaire la lecture de certains motifs recurrents notamment dans la mise en scene des relations familiales. Elle est cruciale dans la representation d'une societe encore marquee par un << racisme en escalier >> denigrant pour les noirs. Dejouer l'alienation persistante constitue un des enjeux premiers de la creation romanesque qui propose une nouvelle axiologie visant a rehabiliter la composante negre dans l'identite creole. Cette aspiration se concretise par le choix de heros romanesques provenant des couches les plus modestes de la societe. Par la valorisation allant parfois jusqu'a la mythification de leur heroisme ordinaire, le roman contribue a elaborer la mythologie fondatrice qui manque a sa societe et concourt, ainsi, au renouvellement de son imaginaire.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Stampfli, Anaïs. "La coprésence de langues dans le roman antillais contemporain." Thesis, Université Grenoble Alpes (ComUE), 2016. http://www.theses.fr/2016GREAL005.

Full text
Abstract:
La coprésence de langues dans le roman antillais contemporain. Le roman francophone est souvent considéré comme le lieu d’enjeux stratégiques concernant la coprésence d’usages de langue(s). À cet égard, les Antilles présentent une situation tout à fait originale dans laquelle une “cacophonie” pourrait être envisagée comme un moyen d’expression des différentes tensions (narratives, énonciatives ou linguistiques) qui habitent le texte, avec toutes les conséquences que cela peut entraîner pour les lecteurs potentiels. Il s’agit pour les rédacteurs de L’Éloge de la créolité d’aller à l’encontre des attentes de clarté du lecteur pour préserver sans altération aucune une identité multiple. Cependant, d’autres auteurs antillais francophones tels que Simone Schwarz-Bart, Maryse Condé et Daniel Maximin, ne partagent pas le point de vue des signataires de l’Éloge. Bien que leur écriture soit marquée par une certaine présence créole, ils considèrent que l’identité linguistique antillaise ne peut pas se réduire à une confrontation du créole et du français. Pour ces auteurs, il ne s’agit pas de reconquérir le français en le créolisant. Par conséquent, ce travail de thèse consistera à analyser la structure linguistique du roman antillais francophone en prenant autant en compte les différents partis pris des auteurs ainsi que la réception et les transpositions tentées par les traducteurs. Cette étude propose une mise en perspective de l’écriture en coprésence de langues en mettant en relation les œuvres des auteurs antillais contemporains avec des tentatives antérieures de superposition de langues et des écritures créolisées issues d’autres sphères linguistiques. Ces recherches permettront de saisir les influences et la portée de l’écriture en coprésence de langues des romanciers antillais contemporains
The Pluri-language Writing in the Contemporary West Indian NovelThe francophone novel is often regarded as field of strategic issues as to the pluri-language writing. In this respect, West Indies offer a very peculiar situation in which “cacophony” could be considered as a way for various strains (narrative, enunciative and linguistic) to express themselves within the textual frames, with many consequences for the potential readers. For the writers of In Praise of Creoleness, it means deceiving the reader’s expectations of clarity to preserve unaltered a multiple identity.Nevertheless, other West Indian francophone writers such as Simone Schwarz-Bart, Maryse Condé and Daniel Maximin, do not share this point of view. Although their writing is marked by a certain Creole presence, they assert that West Indian linguistic identity can not be summarised in the confrontation of Creole and French. According to them, the point is not to reconquer French through creolization.This thesis thus aims to analyze the linguistic structure of West Indian francophone novel with respect both to its different writers’ stances, its reception and the transpositions tempted by the translators.This study proposes a contextualization of the plurilingual texts through a confrontation of the works of the contemporary West Indian authors with the previous overlapping languages attempts and creolized writings stemming of the other linguistic spheres.This research will allow to seize the influences and impacts of the pluri-language writing of the contemporary West Indian novelists
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Magnima, Kakassa Arsène. "L'écriture de la mémoire dans le roman africain et antillais contemporain : à propos de Tierno Monénembo et Maryse Condé." Thesis, Université de Lorraine, 2012. http://www.theses.fr/2012LORR0371/document.

Full text
Abstract:
La recherche est consacrée à la représentation de la mémoire et de l'histoire dans les écritures romanesques de Maryse Condé et de Tierno Monénembo. La mémoire qui nous intéresse ici est donc repérable dans un site mémoriel non conventionnel, c'est-à-dire dans le texte littéraire. Le texte devient un « espace mémoriel ». C'est lui qui détient et transmet les références culturelles. Le choix de ces deux auteurs s'inscrit dans la continuité du dialogue Afrique/Antilles sur le passé, le présent et l'avenir. Par ailleurs, l'ensemble des littératures africaines et antillaises, rassemble des souvenirs encombrés par des faits tragiques, marqués par la mort, le deuil et l'exil ; la mémoire est en l'occurrence liée à une crise de conscience que l'écrivain éprouve le plus souvent dans un triple sentiment de souffrance, de perte et de discordance. L'intégration de ces faits dans la narration aux côtés d'autres événements tirés de l'imagination du romancier favorise leur fictionnalisation, et vise à donner un effet d'historicité. Ainsi, l'écrivain, s'il doit se tenir entre les limites de l'histoire ou de la mémoire, il peut prendre des libertés avec celle-ci, la transformant par la création poétique. Nous voudrions, dans cette perspective, dégager la conception du fait mémoriel et son inscription chez les deux auteurs. En considérant notamment comment les textes deviennent des relais de transmission et de construction mémorielle, souvent parallèles ou distancés des histoires dominantes ou des mémoires dominantes. Aussi l'écriture des auteurs sera-t-elle analysée comme stratégie de résistance contre les formes de conjectures sociopolitiques qui étouffent les mémoires collectives et individuelles
This research is devoted to the representation of memory and history in fiction writings of Maryse Condé and Tierno Monénembo. Memory that interests us here is identifiable in an unconventional memorial site, that is, in the literary text. The text then becomes a "memory space." It holds and transmits cultural references. The choice of these two authors lies in the continuity of the Africa / Caribbean dialogue on the past, present and future. Moreover, all African and Caribbean literatures, brings memories encumbered by tragic events, marked by death, loss and exile, memory in this case is linked to a crisis of conscience that the writer experience most often in a triple sense of pain, loss and discord. The integration of these facts in the narrative alongside other events from the imagination of the novelist promotes their fictionalization, and aims at giving an effect of historicity. Thus, the writer, if he has to be held within the limits of history or memory, he can take liberties with it, turning it by the poetic creation. In this context, we would like to show the conception of the memorial fact and its presentation among the two authors. Especially considering how texts become relays of transmission and of construction of memory, often parallel or distanced from dominant stories or dominant memories. So the writing of authors will be analyzed as a strategy of resistance against all forms of sociopolitical speculations that suffocate collective and individual memories
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Magdelaine-Andrianjafitrimo, Valérie. "Les romans de la diaspora indienne à Trinidad et dans les Antilles françaises : mythe ou réalité d'une ethnicité littéraire ?" Aix-Marseille 1, 1999. http://www.theses.fr/1999AIX10060.

Full text
Abstract:
Au lendemain de l'abolition de l'esclavage, une importante communaute indienne s'est implantee dans les caraibes anglophones et francophones. C'est aux descendants de cette diaspora que nous nous interessons, aux ecrivains d'origine indienne de trinidad (seepersad, v. S. , shiva naipaul, bissoondath, selvon, khan, ladoo, persaud) et des antilles francaises (moutoussamy, ponnamah, virassamy). Au-dela d'un simple panorama, nous consacrons a leurs romans une etude comparee approfondie prenant en compte leur organisation lexicale, thematique, structurelle pour y chercher la presence d'une certaine specificite indienne. Nous utilisons ce corpus comme laboratoire d'analyse pour y eprouver la validite de certains concepts litteraires, dont celui - issu essentiellement de la pensee anglo-saxonne - d'ethnicite. Malgre le phenomene de la diaspora - ou grace a lui - peut-on dire que se constitue un roman ethnique indien ? notre corpus parait revendiquer ses origines culturelles et semble souvent exotique. A partir de ce constat, nous relevons les differences entre romans francophones et anglophones tant sur un plan formel que sur les jugements de valeur qui sont appliques a l'indianite. En effet, nos auteurs s'ecartent d'une simple representation de l'indianite de maniere tres differente selon les aires linguistiques dont ils sont issus et le projet social qu'ils soutiennent. Les uns en font la critique ironique, les autres, en revanche, procedent a sa mythification. Une mise en regard des oeuvres romanesques de certains de nos auteurs avec leurs textes factuels permet en outre d'approfondir notre enquete. Nos ecrivains temoignent donc de l'impossibilite de definir un "genre" romanesque indien qui porterait la trace d'une essence culturelle immuable. Si l'on ne peut trouver de roman ethnique indien, peut-on rechercher dans une forme individuellement reconstruite d'''indien imaginaire", miroir de l'ecrivain lui-meme, une indianisation indirecte du texte ?
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Colin-Thébaudeau, Katell. "Refondation du monde et stratégies discursives dans l'œuvre d'Édouard Glissant." Doctoral thesis, Université Laval, 2006. http://hdl.handle.net/20.500.11794/18216.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Hél-Bongo, Olga. "Quand le roman se veut essai : la traversée du métatexte dans l’œuvre romanesque de Abdelkébir Khatibi, Patrick Chamoiseau et V.Y. Mudimbe." Doctoral thesis, Université Laval, 2011. http://hdl.handle.net/20.500.11794/23074.

Full text
Abstract:
En nous fondant sur un corpus de six romans, dont deux de Abdelkébir Khatibi (La mémoire tatouée, 1971, et Amour bilingue, 1983), deux de Patrick Chamoiseau (Écrire en pays dominé, 1997, et Un dimanche au cachot, 2007), et deux de V.Y. Mudimbe (Entre les eaux, 1973, et L'écart, 1979), notre recherche doctorale voudrait interroger la densité et la diversité des textes romanesques de ces écrivains polymorphes au point de contenir en eux tous les genres. Le roman, chez Khatibi, Chamoiseau et Mudimbe, se veut essai, tout comme les essais peuvent aménager en leur sein de la fiction. Dans les séquences ou segments essayistiques, les personnages s'analysent, évaluent les discours, les idées émises dans et sur les romans qu'ils sont en train d'écrire. Khatibi thématise le langage, l'écriture, le personnage écrivain qui médite, pense, rêve et doute en intellectuel, en philosophe, en artiste, en amoureux. Le roman invite à interroger le fréquent vertige qui saisit les personnages, la dérive de la diégèse vers des séquences métatextuelles qui brisent la linéarité du récit, et contribuent à « multiplier la conscience » dans une tentative de déchiffrement des signes. Sous le couvert des jeux de langage, Chamoiseau revisite les préoccupations obsédantes des écrivains antillais : l'histoire, la mémoire, l'oubli, la quête de soi, et l'exploration des possibilités d'écriture. Par le métatexte qu'il dissémine dans les romans, il traduit sa maîtrise des règles du jeu et des enjeux. Jouant avec le thème et la position de dominé dans le champ, la scénographie de l'écrivain qui se fait "Marqueur de paroles" et "Guerrier de l'imaginaire" montre un écart entre énonciation et énoncé, Chamoiseau asseyant sa position de dominant au sein de l'institution et s'affiliant à toutes les grandes célébrités de la littérature mondiale, dont Aimé Césaire, Saint-John Perse, Edouard Glissant, William Faulkner. Chez Mudimbe, le métatexte transforme le roman en objet de discussion sur l'altérité, les paradoxes des sciences humaines en Afrique, la libération de l'Afrique, le tiraillement identitaire du sujet, les stéréotypes du regard occidental de l'Afrique. L'essai dans le roman génère une duplicité énonciative, à la fois quête d'un miroir et histoire de la quête se réfléchissant.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Trudel, Benoît Jean-Marc. "L’énonciation non-rationnelle dans le roman francophone des Amériques. : Les stratégies socio-poétiques chez Jacques Ferron, Hubert Aquin, Édouard Glissant et Frankétienne." Thesis, Paris 3, 2009. http://www.theses.fr/2009PA030023.

Full text
Abstract:
La présente étude a pour objet l’analyse d’un corpus romanesque témoignant d’une évolution de ce genre au sein de trois champs littéraires francophones d’Amérique. La Lézarde d’Édouard Glissant (1958; Antilles françaises), La nuit de Jacques Ferron (1965; Québec), Prochain épisode d’Hubert Aquin (1965; Québec) et Mûr à crever de Frankétienne (1968; Haïti) provoquent ce changement par l’entremise d’un récit dont la lecture s’avère problématique. Une analyse du discours de chacun de ces romans révèle que les difficultés lecturales sont entraînées par un refus des conventions propres au discours romanesque et à tout acte de communication. C’est dire que l’énonciation est en quelque sorte « non-rationnelle ». Suivant cette analyse, chaque texte est mis en rapport avec son contexte institutionnel. Au Québec, les romans d’Aquin et de Ferron, en plus du Désert mauve (1987) de Nicole Brossard, témoignent d’un nouveau type d’engagement où est mis à profit une certaine illisibilité. Chez Glissant, les difficultés de lecture ont comme but d’entraîner une opacité, laquelle est garante d’une nouvelle conception de l’identité et de l’Histoire. Chez Frankétienne, l’indétermination produite par l’énonciation non-rationnelle ambitionne plutôt de changer la perspective du lecteur.Dans tous les cas, l’énonciation se voit accordée une fonction socio-esthétique où l’engagement procède non seulement du référent fictif, mais aussi d’une énonciation –et donc d’une lecture– qui ne va pas de soi
This thesis proposes to analyse four Francophone novels from three different regions ofAmerica : La Lézarde by Édouard Glissant (1958; French Antilles), La nuit by Jacques Ferron (1965; Quebec), Prochain épisode by Hubert Aquin (1965; Quebec) and Mûr à crever by Frankétienne (1968; Haiti). Each of these novels brings about a shift in how novels are conceived in their respective literary traditions (Quebec, Haiti, French Antilles). A close reading of each work shows that the reading difficulties provoked are the result of a refusal to adhere to certain conventions, some of which are intrinsic to fictional narratives and others which determine all forms of linguistic communication. It can therefore be said that such narratives are “non-rational”. Following this close reading, the links between each text and its context are revealed. In Quebec, the novels of Aquin and Ferron, along with Nicole Brossard’s Désert mauve (1987), bear witness toa new type of literary engagement which favours illegibility. With Glissant, the fact that a literary text is not easily readable is meant to promote opacity which, in turn, aims at conceiving identity and history differently. With Frankétienne, the indeterminacy brought about by “non-rational enunciation” seeks a shift in the reader’s point of view.In each of the aforementioned works, enunciation carries a socio-aesthetic function whereby activism is carried not only by the story told, but also by the storytelling
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Dast, Stéphanie. "Roman et confluence des genres (1827-1840)." Paris 4, 2003. http://www.theses.fr/2003PA040027.

Full text
Abstract:
L'étude de la production romanesque en France entre 1827 et 1840 met en lumière la place prépondérante acquise durant ces années par un genre que la critique contemporaine et les auteurs eux-mêmes ont qualifié d'universel. La période est remarquable en ce que les romans (œuvres secondaires ou chefs-d'œuvre reconnus) semblent alors capables de surpasser et d'absorber tous les autres genres. C'est la Préface de Cromwell qui affirme en 1827 la volonté romantique d'échapper aux limites génériques. Mais, de fait, le programme hugolien se réalisera moins librement dans le drame que dans le genre romanesque, seul capable de rassembler les genres, canoniques ou non. Avec 1840, en revanche, le roman cesse d'être ce laboratoire des genres où toutes les audaces sont permises : d'une part, il retombe dans le cliché avec l'émergence du roman-feuilleton et de la littérature industrielle, d'autre part, il laisse de côté les excentricités génériques, pour s'orienter vers le roman réaliste. Mais le roman hybride de 1830, lui, est multiple, jusque dans sa manière de fondre les genres, qui oscille entre anarchie et discipline. Ainsi, en intégrant l'Histoire et le drame, il gagne en crédibilité et en unité. Mais simultanément, une multiplicité de créations goguenardes parodie les aspirations de cette génération au roman " total " : absorbant, déformant tout ce qu'elles rencontrent, ces œuvres fragmentées renversent et renouvèlent les genres obsolètes, et cherchent même à dépasser leurs propres limites. À force de contester tous les genres, c'est la Littérature qu'elles semblent mettre en question, mais dans un mouvement d'où le romanesque, apparemment mis à mal, sort toujours renforcé. Ces capacités de régénération se retrouvent dans des romans d'apparence inclassables qui, s'aventurant ici du côté des genres dialogués, là vers le poème, cherchent un autre mode d'harmonie entre les genres à l'intérieur du roman, à l'évolution duquel ils contribuent autant que les œuvres ironiques
The study of the output of romantic literature in france between 1827 and 1840 highlights the dominant position occupied during these years by a genre which contemporary critics and the authors themselves defined as universal. The period is remakable in that novels (second-rate novels or recognised masterpieces) appear capable of going beyond and indeed absorbing all other genres. In 1827, the "Préface of Cromwell" affirmed the desire of the "romantiques" to break free of genre-imposed limits. However, the Hugolien thesis triumphed less easily in drama than in fiction, which alone was able to merge all genres, traditional or otherwise. However, in 1840, the novel ceased to be such a "laboratory of genres" where anything goes: firstly, it once again resorted to clichés with the emergence of the serialised novel and mass-produced literature and, secondly, it abandoned genre-related excentricities in order to move towards realism in the novel. However, the hybrid novel of 1830, is multi-faceted in the way in which it merges the various genres, which fluctuate between between anarchy and order. Thence, by incorporating history and drama, the novel gains in terms of credibility and overall unity. However, at the same time, a wave of quietly ironic works mocked the aspirations of this generation to create a "total" novel : absorbing and deforming everything in their path, these fragmented works circumvented and renewed obsolete genres and even sought to go beyond their limits. By tacking all the various genres, they appear to be challenging literature itself, but as part of a movement from which the romantic novel, apparently badly shaken, emerges reinvigorated. This regenerative capacity can be found in novels which are apparently unclassifiable, which, for example, veer first towards dialogue-based genres, the towards poetry, seeking another type of harmony between the genres within a novel, towards whose development they contribute just as much as the ironic novels
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

Tanaka, Takuzo. "Zola et le roman psychologique." Paris 4, 2005. http://www.theses.fr/2005PA040005.

Full text
Abstract:
Le but de notre thèse est d'éclairer les traits caractéristiques et l'évolution de la représentation psychologique dans les romans d'Émile Zola, en se référant au " roman psychologique " qui lui fut contemporain, représenté par George Sand et par Paul Bourget. Depuis Thérèse Raquin (1867) et contre l'idéalisme du " roman psychologique " à la George Sand, le naturaliste Zola cherche à substituer à la psychologie une physiologie de l'âme : comme le corps, celle-ci est déterminée par le milieu et l'hérédité. Mais, depuis La Joie de vivre (1884), sous l'influence de la mode du " roman psychologique " à la Bourget, Zola se dégage progressivement du déterminisme naturaliste ; il met davantage l'accent sur la vie intérieure de ses personnages et transpose son idéologie et sa philosophie dans leur discours intérieur. Chez le dernier Zola, la subjectivité de l'auteur finit par l'emporter sur l'objectivité revendiquée par la théorie naturaliste
The aim of this dissertation is to examine the characteristics and the development of the psychological representation in Émile Zola's novels, referring to the “psychological novel” in his time, represented by George Sand and Paul Bourget. From Thérèse Raquin (1867), against the idealism of the “psychological novel” in the manner of George Sand, the Naturalist Zola tries to substitute a physiology of the soul for the psychology; as well as the body, the soul is determined by the surroundings and the heredity. From La Joie de vivre (1884), however, under the influence of the “psychological novel” in the manner of Bourget, Zola progressively separates from the Naturalist determinism. He attaches great importance to the inner life of the characters in his novels and projects his own ideology and philosophy on the inner discourse of these characters. In his later works, the subjectivity of the author finally becomes predominant over the objectivity demanded by the Naturalist theory
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Recoing, Emmanuelle. "L'île et le livre, deux structures qui correspondent : la représentation de l'espace dans les romans antillais contemporains." Paris 3, 2005. http://www.theses.fr/2005PA030063.

Full text
Abstract:
Nous explorons d'abord les étapes essentielles de l'Histoire des Antilles, pour déceler quel rapport au concept d'espace s'y associe, et concluons que les écrivains antillais sont conduits à s'intéresser au thème du romancier placé devant l'obstacle de la " page blanche ". De notre deuxième partie, qui suit les variations du motif à travers trois textes, respectivement signés par Edouard Glissant, Raphaël Confiant et Patrick Chamoiseau, ressort que Glissant offre la plus large expression des conflits sociologiques antillais, et c'est pourquoi nous consacrons notre troisième partie à ses cinq premiers romans. Nous remarquons que Glissant développe une structuration tripartique du concept d'espace, en présentant conjointement un " espace réel ", un " espace romanesque ", un " espace subjectif " issu du regard des personnages. En nous interrogeant sur la nature spécifiquement antillaise d'une telle triade, nous cherchons finalement les correspondances d'un roman non antillais et de deux textes antillais
We explored at first the essential stages of West Indian's History, to discover what connections which the space's concept it is to associate, and we concluded that the caribbean writers are led to novelist's theme who have set in from of the obstacle of the " white page ". From ours second part, which followed the variations of the theme into three texts, respectively signing by Edouard Glissant, Raphaël Confiant and Patrick Chamoiseau, emerged that Glissant offered the best expression of the sociological caribbean conflits, and thus we devoted ours third part to his five first novels. We noticed Glissant developed a tripartite structuring of space's concept, to presenting jointly a " real space ", a " novelistic space ", a " subjective space " producing by charater's glance. To we questioned ourself about the caribbean character of this triad, we searthed finally the correspondence of a European novel and two caribbean texts
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
More sources

Books on the topic "Roman antillais (français) – Histoire et critique"

1

An introduction to the French Caribbean novel. London: Heinemann, 1985.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Dorais, Fernand. Le roman canadien-français de 1930 à 1958: Essai. Sudbury, Ont: Université Laurentienne, Département de Français, 1985.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Avez-vous lu Cervantès ? Québec: Presses de l'Université Laval, 2009.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Neveu, Érik. L' idéologie dans le roman d'espionnage. Paris: Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 1985.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

The African and Caribbean historical novel in French: A quest for identity. New York: P. Lang, 1996.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Pierre, Filion, and Miron Gaston 1928-, eds. Le premier lecteur: Chroniques du roman québécois, 1968-1994. Montréal: Leméac, 1994.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Daniel-Rops: Romancier existentialiste chrétien : études des concepts d'absence et de présence chez le héros daniel-ropsien. Luneray: Bertout, 1999.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

1957-, Vaillancourt Claude, ed. Le roman québécois. Laval, Québec: Éditions Études vivantes, 2000.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

Brooks, Peter. The novel of worldliness: Cre billon, Marivaux, Laclos, Stendhal. Ann Arbor, Mich: University MicrofilmsInternational, 1991., 1991.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Jonassaint, Jean. Des romans de tradition haïtienne: Sur un récit tragique. Montréal: Éditions du CIDIHCA, 2001.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
More sources
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography