Academic literature on the topic 'Roman d'aventures français – Histoire et critique'

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Journal articles on the topic "Roman d'aventures français – Histoire et critique"

1

Debaene, Vincent. "Anthropologie et littérature." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.090.

Full text
Abstract:
Evoquer les rapports entre anthropologie et littérature, c'est un peu ouvrir la boîte de Pandore, en raison de la plasticité des deux termes en présence, particulièrement du second, en raison également de la charge affective dont ils sont investis. Le simple rapprochement des deux notions est invariablement porteur d'une réflexion sur la nature même de l'anthropologie et a souvent valeur polémique, ce qui explique en retour les réactions virulentes qu'il peut susciter. Qu'on prétende montrer la porosité de l'ethnologie et de la littérature ou qu'on veuille au contraire prémunir l'anthropologie de toute corruption littéraire, il s'agit toujours pour l'ethnologue de s'interroger sur sa propre pratique et de la définir. Il faut pourtant essayer d'y voir clair, et pour cela partir des études qui traitent effectivement de cette question en essayant d'abord d'y mettre de l'ordre. On peut distinguer trois cas ou trois façons d'articuler littérature et anthropologie: les études anthropologiques qui prennent la littérature orale ou écrite pour objet; les réflexions épistémologiques ou historiques qui envisagent la littérature et l'anthropologie comme des discours et s'interrogent sur les rapports que ces discours peuvent entretenir; les travaux, menés ou non par des anthropologues, qui cherchent un savoir anthropologique dans des œuvres considérées comme littéraires. La première de ces trois formes de mise en rapport n'est pas en tant que telle problématique; elle consiste à examiner dans une perspective anthropologique la littérature en tant qu'activité symbolique et culturelle valorisée par une société donnée. C'est à ce titre que la littérature orale est objet d'ethnologie depuis longtemps. On pourra seulement noter que les travaux qui, selon les mêmes principes, prendraient pour objet la littérature écrite des sociétés modernes sont plus rares. A cela il y a deux raisons évidentes: la production comme la consommation de littérature écrite sont très majoritairement solitaires et privées et se prêtent mal à une observation ethnographique classique. Cela n'a pas empêché certains anthropologues de refuser cette exclusion, par exemple en rétablissant la continuité entre tradition orale et poésie moderne (Casajus 2012) ou en proposant une ethnographie de la création littéraire, qui s'attache à la matérialité des pratiques des écrivains, aux formes de subjectivation par l'écriture ou à la sacralité propre à l'œuvre littéraire dans les sociétés modernes (Fabre 1999, 2014). La troisième ensemble de travaux décèle dans des corpus reconnus comme littéraires une ressource anthropologique. Là encore, il faut distinguer entre, d'une part, les études qui identifient dans les textes les jeux et les conflits entre formes culturelles hétérogènes (orale vs écrite, sacrée vs profane...) (c'est l'objet d'un courant des études littéraires, l'ethnocritique (Privat et Scarpa 2010)) et, d'autre part, les tentatives qui lisent les œuvres de la littérature comme porteuses d'un savoir anthropologique, voire de « leçons » à destination des ethnologues (Bensa et Pouillon 2012). Dans ces deux cas, la littérature est d'abord envisagée comme un corpus, dont la constitution n'est pas questionnée (en cela, ces analyses se distinguent de la sociologie de la littérature) et dont on montre la richesse et la densité telle qu'elles sont révélées par une approche ethnologiquement informée. Dans cette perspective, on a pu en particulier souligner les vertus d'une création fictionnelle qui permet, par variation imaginaire, de mettre en pleine lumière certaines déterminations anthropologiques (Jamin 2011, 2018). Mais la façon la plus fréquente d'articuler anthropologie et littérature, celle qui a donné lieu aux travaux les plus nombreux, consiste à considérer l'une et l'autre comme des discours, analogues ou rivaux, mais comparables dans leur rapport au lecteur et dans leur visée. Le gros de ces études s'est développé à partir des années 1980 et du tournant postmoderne de l'anthropologie. Il s'agissait alors d'attirer l'attention sur tout ce que l'anthropologie et la littérature ont en commun, dans un but plus général de dénonciation de l'objectivisme de la discipline. Contre l'idée que l'ethnographe est un observateur neutre d'une réalité sociale qu'il décrit et analyse, on a commencé par rappeler que son activité première n'est ni l'observation, ni la participation, ni l'interprétation, mais l'écriture (Geertz 1973). Dès lors, on a pu montrer que l'anthropologie relevait d'une poétique au même titre que la littérature des temps anciens (du temps où la poétique était prescriptive, la fabrication des œuvres reposant sur un certain nombre de règles à suivre) ou que la littérature des temps modernes (lorsque la poétique est devenu singulière et implicite, mais pouvait être reconstruite a posteriori par le critique à l'analyse des œuvres). Alors que l'anthropologie sociale s'était établie au 19e siècle par l'ambition de constituer en science le discours sur l'homme en société, tous les éléments considérés habituellement comme des marqueurs de scientificité se sont retrouvés mis en question par ces interrogations poétiques. Le dogme fondateur du refus de la fiction s'est trouvé d'abord fragilisé lorsque Clifford Geertz, réactivant l'étymologie du terme (du latin fingere, fabriquer, construire), a insisté sur la part d'imagination inhérente à l'écriture ethnographique, comparant la reconstruction des interactions sociales dans un univers donné au travail d'imagination de Gustave Flaubert dans Madame Bovary (Geertz 1973, 15-16). Puis ce dogme a été franchement remis en cause lorsque James Clifford, insistant davantage sur l'invention qu'exige un tel travail, a proposé d'envisager les travaux ethnographiques comme des constructions textuelles – true fictions et partial truths – à la fois, donc, partielles et partiales (Clifford 1986). Dans son sillage, on s'est plu à montrer que les anthropologues, comme les écrivains, avaient des « styles » (Geertz 1988) et, plus généralement, rétablir des continuités entre discours littéraire et discours anthropologique, retrouvant chez les anthropologues classiques des tropes, des modes de narration, des conceptions de soi et de l'autre, hérités de la poésie romantique, de la tradition du récit de voyage ou de celle du roman d'aventures. Ainsi a-t-on mis en évidence, par exemple, toute l'influence que l'œuvre de Joseph Conrad avait pu exercer sur celle de Bronislaw Malinowski (Clifford 1988b) ou l'articulation profonde entre projet anthropologique et ambition poétique chez Edward Sapir et Ruth Benedict (Handler 1986). Dès lors, la rupture entre anthropologie et littérature – moins affirmée par les fondateurs de la discipline que simplement postulée, puisqu'il était évident qu'en la consacrant comme science, on sortait l'anthropologie du monde des œuvres et de la belle parole – a pu apparaître non comme une coupure mais comme une dénégation. En niant qu'elle relevait d'une poétique, l'anthropologie niait surtout qu'elle relevait d'une politique (comme le souligne le sous-titre du célèbre recueil Writing Culture (Clifford et Marcus 1986)). Le questionnement poétique – qui interroge la fabrication des textes ethnographiques – s'est ainsi doublé d'un questionnement rhétorique, qui s'attache à la circulation de ces textes, aux déterminations pesant sur leur conception comme sur leur réception. On a souligné, dans les textes classiques de la discipline, le silence entourant les conditions d'obtention de l'information ou les rapports avec l'administration coloniale, l'éclipse des informateurs et des sources, le privilège accordé de facto au point de vue masculin, les déformations introduites par les exigences de l'univers académique de réception, etc. En écho avec d'autres réflexions épistémologiques soucieuses d'élucider les rapports entre projet anthropologique et projet colonial, la question de l'autorité ethnographique est devenue centrale, le discours et le texte anthropologiques apparaissant comme un des lieux majeurs où s'articulent savoir et pouvoir (Clifford 1988a). Dans cette perspective, la littérature « indigène » a pu être parfois promue non plus seulement comme une source mais bien comme la seule ethnographie véritable puisqu'elle échappe (censément) à toute appropriation autoritaire de la parole par une instance extérieure. Ces réflexions ont eu pour conséquence une certaine libération de l'écriture ethnographique, une plus grande réflexivité touchant les procédures de composition des textes, voire la promotion de modes de restitution et d'exposé inventifs et polyphoniques, prenant parfois pour modèle des formes anciennes de textualité ethnographique, antérieures à la stabilisation disciplinaire. Elles ont aussi suscité des critiques pour leur complaisance et parce qu'elles déplaçaient excessivement l'attention vers les pratiques des ethnographes au détriment de leurs objets, conduisant à une sorte de narcissisme de l'écriture (Bourdieu 1992). Dans tous les cas pourtant, malgré la prétention à reconnaître la part « littéraire » de l'ethnologie, il était en fait moins question de littérature que d'écriture de l'ethnographie. C'est en partie une conséquence du cadre anglo-américain dans lequel ces réflexions ont émergé. D'abord parce que, en anglais, les termes literature et literary ont un sens plus technique et instrumental qu'en français où le terme littérature désigne d'abord, dans l’usage courant tout au moins, sinon un canon, en tout cas une logique de consécration : seules les œuvres appartiennent de plein droit à la littérature. Que l'anthropologie exige un travail de l’écriture est une chose, que ce dispositif formel fasse une œuvre en est une autre (Debaene 2005). Ensuite, parce que ce prétendu « réveil littéraire de l'anthropologie » s'inscrit bon gré mal gré dans une conception herméneutique de la discipline et repose sur la conviction que « la philologie est, somme toute, l'ancêtre du 19e siècle commun à l'anthropologie et aux études littéraires » (Daniel et Peck 1996: 8, 11). Or si une telle construction généalogique est pertinente aux Etats-Unis, elle ne l'est pas partout, et les relations des ethnologues à la littérature (envisagée soit comme un corpus, soit comme une technique d'écriture) et aux études littéraires (envisagée soit comme un type d'approche, soit comme une discipline) varient beaucoup selon les lieux et les histoires disciplinaires nationales (Debaene 2010). S'il est vrai que l'anthropologie comme la littérature sont avant tout des réalités locales, alors il importe de comprendre que l'étude de leurs rapports ne relève pas premièrement d'un questionnement épistémologique mais d'abord d'une histoire de la culture.
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Nadler, Leticia. "Maria Chapdelaine par L. Hémon." Deakin Review of Children's Literature 6, no. 3 (January 29, 2017). http://dx.doi.org/10.20361/g2tp5w.

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Abstract:
Hémon, Louis. Maria Chapdelaine (adaptation de Jennifer Tremblay). Québec : Les Éditions de la Bagnole et Soulières éditeur, 2013. ImpriméÉcrivain français, Louis Hémon est aussi une figure emblématique de la littérature canadienne française grâce à son roman Maria Chapdelaine paru au début du XXème siècle et considéré aujourd’hui comme un véritable classique. En 2013, Jennifer Tremblay sort une version adaptée de ce roman afin de le rendre accessible aux plus jeunes. Et pour mieux se rendre compte de la vie du terroir canadien-français, s’ajoute au texte en caractères agrandis, de nombreuses illustrations de Francesc Rovira.L’adaptation de Jennifer Tremblay, reste très fidèle à la version originale. Il raconte l’histoire de Maria, une jeune canadienne française en âge de se marier. C’est une « belle grosse fille, et vaillante avec ça » qui plait mais qui semble « presque inaccessible » à cause de la distance qui la sépare du village. En effet, Maria vit avec sa famille au nord de Péribonka, loin de l’Église, à la lisière du bois, isolée de tout et de tous. Des prétendants, au nombre de trois vaincront la distance pour aller veiller chez les Chapdelaine, chacun d’eux lui offrant un avenir différent. Même si elle est attirée par François et peut être bien aussi par Laurenzo, c’est Eutrope qu’elle épousera.Derrière une histoire d’apparence banale, se cache toute une réflexion sur le « Pays de Québec », d’ailleurs évoquée explicitement dans l’avant dernier chapitre. Ainsi, la lecture de Maria Chapdelaine permet de revisiter le Québec rural d’autrefois et de mieux comprendre l’état d’esprit des habitants de l’époque.Cet ouvrage est un roman mythique de la littérature canadienne française et l’adaptation de Jennifer Tremblay fait de lui une œuvre idéale à étudier avec des élèves du secondaire, qu’ils soient francophones ou francophiles. Il pourra aussi aisément illustrer des thèmes abordés en études sociales ou être étudié en parallèle avec l’une des trois adaptations cinématographiques. Dans tous les cas, que ce soit en salle de classe ou pas, c’est un livre à lire absolument.Note : 4 étoilesAuteur de la critique : Leticia NadlerLeticia a étudié au campus Saint-Jean où elle a obtenu un baccalauréat en éducation. Elle enseigne à présent le français à des jeunes du secondaire.
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Gomez, Leticia. "Les deux amoureux par G. Tibo." Deakin Review of Children's Literature 4, no. 1 (July 22, 2014). http://dx.doi.org/10.20361/g2003s.

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Abstract:
Tibo, Gilles. Les deux amoureux. Soulières Éditeur. Collection : ma petite vache à mal aux pattes. Saint-Lambert (Québec), 2014. Imprimé.Les deux amoureux est le dernier roman jeunesse de Gilles Tibo qui s’est inspiré de sa propre enfance pour écrire ce petit ouvrage de quarante-six pages aux illustrations très réalistes. Gilles Tibo est un auteur productif qui a déjà quatorze romans à son actif. C’est un écrivain à succès dont sept de ses livres ont été traduits en coréen et dont trois sont maintenant épuisés, signe incontesté de son talent.Claire et Gilou sont deux jeunes écoliers qui tombent amoureux l’un de l’autre à la récréation. L’amour va les rendre plus fort, notamment envers les adultes qui ne semblent pas comprendre l’intensité des sentiments partagés par ces deux élèves. Peu importe ce que les grandes personnes en pensent, Claire et Gilou ont décidé de ne pas se lâcher la main et de tout faire ensemble; ce qui ne va pas être sans conséquence.Leur histoire d’amour commence dans la cours de récréation alors que tout le monde jouait. Soudain, comme par miracle, les yeux de Claire rencontrèrent ceux de Gilou et le coup de foudre fût instantané. L’amour les tétanise et les empêche même de retourner en classe lorsque la cloche sonne. Ils sont donc envoyés chez monsieur le directeur qui tente de leur faire entendre raison. Mais c’est peine perdu, les deux amoureux n’ont que faire du discours des adultes. À bout de patience, le directeur fait appel à l’orthopédagogue qui à son tour fait appel au professeur de gym. Mais aucun d’eux n’arrivent à convaincre les tourtereaux de se lâcher la main, ni même leurs parents qui finissent par perdre patience.L’histoire d’amour entre ces deux jeunes enfants parait peu réaliste du fait de l’intensité du coup de foudre. Il semblerait que la romance du Claire et Gilou soit plutôt de l’ordre du symbolique mais elle n’en demeure pas moins poignante. En effet, Claire et Gilou peuvent se comprendre sans même se parler, indice d’une maturité émotionnelle hors du commun voire même surnaturelle. L’histoire d’amour racontée dans ce roman jeunesse, fait sans aucun doute réfléchir sur la force et le pouvoir du sentiment amoureux chez les enfants. Il nous montre que l’amour est un sentiment universel qui n’est pas uniquement réservé aux adultes, bien au contraire. L’histoire est racontée pour la plus part par un narrateur externe, dans un français standard, facilement compréhensible pour les enfants âgés d’au moins six ans. La présence de courts dialogues vient animer ce petit livre que je recommande à tous les parents dont les enfants, garçons et filles, seront un jour ou l’autre amoureux.Note : 3 étoilesAuteur de la critique : Leticia GomezLeticia étudie au Campus Saint-Jean depuis deux ans où elle effectue un baccalauréat en éducation secondaire avec une majeure en littérature. Elle écrit également des critiques littéraires pour le Franco, un journal francophone local.
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Dissertations / Theses on the topic "Roman d'aventures français – Histoire et critique"

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Kawczak, Paul. "Le roman d'aventures littéraire de l'entre-deux-guerres français : le jeu du rêve et de l'action." Thesis, Besançon, 2016. http://www.theses.fr/2016BESA1006/document.

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Abstract:
La France littéraire du début des années 1920 connaît un engouement sans précédent pour le roman d'aventures. On ambitionne alors un roman d'aventures français qui renouvellerait le genre et égalerait les grandes réussites anglo-saxonnes : la France cherche ses Stevenson et ses Conrad ! Si l'histoire littéraire a retenu les noms de Blaise Cendrars, Pierre Mac Orlan, Joseph Kessel, André Malraux, Antoine de Saint-Exupéry, elle a longtemps passé sous silence cette « vogue du roman d'aventures », ainsi que la nomme alors la presse culturelle. Or, au lendemain de ce que Michel Raimond a décrit comme une « crise du roman », les aspirations aventurières du roman français offrent une réponse romanesque aux inquiétudes poétiques et philosophiques de la première moitiédu XXe siècle. Le roman d'aventures littéraire des années 1920-1930 est le point culminant d'une pensée littéraire qui, du symbolisme à l'existentialisme, n'a cessé de questionner les jeux et enjeux de l'action et du rêve dans le roman. Cette étude propose de retracer l'histoire de ces enjeux et d'examiner, de 1918 à 1939, du Chant de l'équipage de Mac Orlan aux Figurants de la mort de Roger de Lafforest, un ensemble de romans d'aventures qui tous partagent cette mystique moderne de l'aventure
In the beginning of the 20's, literary France knows a craze for the adventure novel. After whatMichel Raimond called “la crise du roman” this new production of adventure novel offers ananswers to the poetical and philosophical questions of the first XXe century. From 1918 to 1939,from Pierre Mac Orlan's Le Chant de l'équipage to Roger de Lafforest's Figurants de la mort, thisstudy follows the history of the literary adventure novel and analyses a group of novels that allshare this modern adventurous mystic
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Vielh, Jean-Marie. "Le roman d’aventures aériennes (R. A. A. )." Nancy 2, 1990. http://www.theses.fr/1990NAN21012.

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Serville, Michel. "Edition critique du " Polexandre " de Gomberville : édition de 1645." Nancy 2, 2000. http://www.theses.fr/2000NAN21047.

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Palewska, Marie. "Un romancier d'aventures à la Belle Epoque : paul d'Ivoi (1856-1915) et ses "Voyages excentriques"." Thesis, Paris 3, 2014. http://www.theses.fr/2014PA030013.

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Abstract:
Publiés en volumes chez l’ancienne librairie Furne entre 1894 et 1917, les « Voyages excentriques » de Paul d’Ivoi constituent une collection prisée par la jeunesse à la Belle Epoque. Ces romans d’aventures inscrits dans la lignée de Jules Verne sont très représentatifs de leur temps, avec des intrigues enracinées dans un contexte politique proche du moment de leur écriture. Soucieux de contribuer à la formation patriotique et morale de leurs lecteurs, ils s’appliquent à soutenir l’œuvre coloniale de la France, à promouvoir les valeurs de la République française et à célébrer le rayonnement du pays à travers le monde. L’action, qui présente souvent un enjeu diplomatique international, suscite le voyage en terre étrangère et la rencontre avec d’autres nationalités dont la vision est le reflet des relations amicales ou conflictuelles que la France entretient avec elles. Mais de la réalité, les « Voyages excentriques » basculent dans la fiction en usant des diverses ressources que leur offre le genre du roman d’aventures alors à son apogée. L’exotisme et la fantaisie scientifique sont les deux thèmes les plus représentés, parfois agrémentés d’une touche policière ou d’espionnage. Dans sa pratique du roman d’aventures, Paul d’Ivoi cultive l’art de la variation par rapport à ses prédécesseurs, affirmant sa propre manière dans l’inventivité de ses gadgets scientifiques merveilleux ou la place prépondérante qu’il donne aux femmes. Il connut un grand succès au début du XXème siècle comme cadeau d’étrennes, livre de prix, fascicule populaire, feuilleton de quotidien à un sou, adapté au théâtre et même au cinéma. Son originalité réside surtout dans la notion d’excentrique qui fédère sa collection de romans Belle Epoque
Published in volumes between 1894 and 1917 by the former bookshop Furne, Paul d’Ivoi’s "Voyages Excentriques" made up a collection which was very much valued by the youth of the Edwardian Era.These adventure novels, in the tradition of Jules Verne, were highly representative of their time with plots deeply rooted in the political ideas pervading then. They were anxious to contribute to the patriotic and moral moulding of their readers and applied to support the colonial work of France while promoting the values of the French Republic and celebrating its influence all over the world. The action, which often deals with international diplomatic stakes, sends the characters abroad to meet other nationalities whose visions reflect their relationships with France, whether friendly or of conflict.However the "Voyages Excentriques" swing from reality into fiction using the various means that adventure novels, then at their peak, offered them. Exotism and scientific extravagance are the main themes, often accompanied with detective stories or spy fiction as secondary sorts. When writing his adventure novels, Paul d’Ivoi carefully paid attention to differentiating himself from his predecessors, asserting his own manner by inventing wonderful scientific gadgets or giving a preponderant role to women. His books were a great success at the turn of the 20th century as New Year’s gifts, school prizes, popular manuals or cheap serials which were adapted on stage or even in movies.He is most original in his dealing with eccentricity which is to be found all through his collection of Belle Epoque novels
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Croisy, Marion. "La prison dans la littérature française du XIXe siècle. Représentations romanesques et imaginaire social de la modernité carcérale." Thesis, Sorbonne Paris Cité, 2016. http://www.theses.fr/2016USPCA145.

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Abstract:
Au XIXe siècle, les représentations de la prison par la littérature sont nombreuses. Études de mœurs et tableaux parisiens explorent l’univers carcéral, et un certain nombre de romans racontent des épisodes d’emprisonnement (Sue, Les Mystères de Paris, Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, Goncourt, La Fille Élisa). La fascination que suscite la prison dépasse largement la seule communauté des hommes de lettres : enquêteurs, hygiénistes, théoriciens du système pénal, s’emparent aussi de cette question. Le XIXe siècle constitue dans l’historiographie contemporaine un moment déterminant de l’histoire pénale. La prison, depuis la Révolution, est perçue comme la clef de voûte d’un nouveau système de sanction. Cette étude, qui privilégie le regard extérieur sur la prison – celui de l’homme qui n’y est pas enfermé – et le récit à la troisième personne pour les fictions romanesques, s’intéresse aux représentations littéraires de la prison à la lumière de cette mutation historique. Tissant des liens avec les domaines du savoir qui accompagnent l’avènement de la prison pénale, la littérature prend une part importante au discours social qui représente, autant qu’il la construit, la modernité carcérale. De ce discours, le lecteur ne pourra manquer de relever les ambivalences et les contradictions. Roman d’aventures et roman de mœurs sentimental, roman de l’enquête sociale et roman édifiant, roman réaliste et roman naturaliste seront tour à tour explorés pour témoigner de la diversité des figurations. Les implications politiques et morales, esthétiques et poétiques de la représentation par la fiction de l’expérience de l’incarcération constituent un enjeu majeur de cette thèse
In the 19th century, there were many representations of the prison in literature. Studies of customs and parisian paintings explore the prison and novels describe scenes of imprisonment (Sue, Les Mystères de Paris, Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, La Fille Élisa). The fascination of prisons achieved popularity well beyond literary people : investigators, hygienists, theorists of the penal system, also questioned the issue of imprisonment. Contemporary historiographical views see the 19th century as a pivotal moment in penal history. Since the Revolution, the prison has been perceived as being the corner stone of a new system of punishment. In light of this historical change, this study analyses the literary representations of prisons from an outside point of view, the view of someone who is not imprisoned, and, the narrative using the third person in novels. Forging links with the areas of knowledge that accompagny the introduction of criminal prison, literature plays an important part in the social narrative that represents the modernity of prison life. In this seminar, the reader will not fail to recognize the ambivalences and contradictions. Novels of adventure and romance, social commentaries and moralistic novels, works of realism and of naturalism will all in turn be explored to reflect the diversity of representations. The political and moral implications, but also aesthetic and poetic figuration by the fiction of the experience of incarceration, are a major challenge of this study
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Houdebert, Aurélie. "Le Cheval d'ébène à la cour de France : Cléomadès et Méliacin." Thesis, Sorbonne Paris Cité, 2016. http://www.theses.fr/2016USPCA028.

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Abstract:
Cléomadès d’Adenet le Roi et Méliacin de Girart d’Amiens constituent ensemble une énigme de l’histoire littéraire du Moyen Âge. Nés d’un même conte oriental, ils forment deux romans distincts, exactement contemporains. Le travail mené dans cette thèse vise à percer une part du mystère de la gémellité des textes. L’enquête sur les sources et les conditions de composition des romans nous mène à la cour de France, sous le mécénat de Marie de Brabant, et nous conduit à postuler une mise en concurrence délibérée des poètes. L’étude littéraire conjointe des romans vise à établir les modalités de la transformation du conte en roman, et celles de l’adaptation d’une fable orientale aux goûts d’une société aristocratique de la fin du XIIIe siècle. Dans des œuvres unies par la même contrainte, deux poétiques distinctes se déploient. La dernière partie de la thèse se penche sur la postérité des deux romans, dans laquelle nous cherchons les traces d’une histoire de leur réception
Cléomadès by Adenet le Roi and Meliacin by Girart d’Amiens are both an enigma in the literary history of the Middle Ages. Both originate from the same oriental tale but they are actually two different, exactly contemporary novels. The research work in this thesis aims at understanding part of the mystery of the twin nature of the texts. The research on the sources and the conditions in which these novels were written takes us to the court of France, under the patronage of Marie de Brabant, and leads us to assume that the poets may have been deliberately led to compete with each other. The literay study of the two novels tries to establish the way the tale became a novel, and to understand how an oriental tale was adapted to the tastes of an aristocratic society of the late thirteenth century. In these two works submitted to the same constraints, two distinct poetics appear. The last part of the thesis examines the fate of the two novels, looking for clues on the history of their reception
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Aubelle, Marie. "Retour à la maison. Le motif de la maison dans l’œuvre romanesque de J.M.G. Le Clézio, Pascal Quignard, Sylvie Germain et Marie NDiaye." Thesis, Sorbonne Paris Cité, 2018. http://www.theses.fr/2018USPCA001/document.

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Abstract:
L’histoire de la maison et celle du roman se croisent tout particulièrement au XIXe siècle alors que littérature et architecture engagent des chantiers dont Philippe Hamon souligne le parallélisme. La maison comme la maisonnée sont par ailleurs affectées par les évolutions sociétales. Objet privilégié de la description réaliste, la maison a depuis été ébranlée dans ses fondations d’autant que l’intérêt même de son exposition s’est trouvé remis en cause. La question de la représentation est au cœur des crises que traverse le roman. Le retour à la fiction initié au tournant des années 1980, en réactivant le romanesque, favorise-t-il la délivrance de nouveaux permis de construire et le réinvestissement d’un lieu redevenu fréquentable? Cette thèse se propose d’explorer le motif de la maison dans l’œuvre romanesque de quatre romanciers contemporains, J.M.G. Le Clézio, Pascal Quignard, Sylvie Germain et Marie NDiaye, à l’aune des changements sociologiques comme des problématiques du roman, afin de montrer que la maison offre des perspectives nouvelles pour la fiction. Nous envisagerons un «roman de maison» lequel, comme le roman d’aventure, aurait son espace, ses intrigues, ses personnages. En parcourant des espaces domestiques distincts, nous ferons ressortir un certain nombre d’enjeux esthétiques et poétiques liés au thème et nous nous demanderons si le roman ne serait pas, à notre époque, devenu le refuge le plus sûr et le lieu le plus hospitalier
The history of home and that of the novel have crossed paths more than once, but hardly ever more so than in the nineteenth century, when literature and architecture began exploring new forms, the similarities of which were aptly pointed out by Philippe Hamon. At the time, both house and home were subjected to deep societal changes, and their worth as literary object was called into question: thus, home, which had long been a favourite topic of the realists, was shaken to its foundations. The very notion of representation lay at the crux of the crises the novel was going through. Around the 1980s, however, the novel began pivoting back towards fiction, thus reviving its core characteristic. Did this return to home promote new building permits, so to speak? Did it make home, as a literary trope, inhabitable once again ? This dissertation shall explore the motif of home in the complete works of four contemporary authors, namely J.M.G. Le Clézio, Pascal Quignard, Sylvie Germain and Marie NDiaye, as analyzed through the prism of sociological changes, as well as of novel-related problematics. By so doing, I hope to demonstrate that home still bears a slew of new perspectives for the fiction genre. I will put forward the notion of a ‘home novel’, which, just like the ‘adventure novel’, is endowed with its very own set of spaces, plots and characters. By delving into various domestic spaces, I shall bring out some of its key aspects, be they aesthetic or poetic, and wonder whether the novel might have become, in the times we live in, the safest and most hospitable haven at our disposal
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Fitzpatrick, Mark. "R.L. Stevenson, Joseph Conrad and the adventure novel : reception, criticism and translation in France, 1880-1930." Thesis, Sorbonne Paris Cité, 2015. http://www.theses.fr/2015USPCA160.

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Abstract:
Le roman d’aventures anglais du dix-neuvième siècle, héritier d’une tradition issue des écrits de Defoe, de Scott, et de Dumas, trouvera ses chefs-d’œuvre dans L’île au trésor et Enlevé! de Robert Louis Stevenson. Ces textes représentent à la fois l’apogée du genre, et sa réécriture, sa subversion. Joseph Conrad, dans ses fictions aventureuses, répond à cette remise en question des conventions génériques. Les deux auteurs doivent se situer par rapport aux débats littéraires de leur époque, et à la prédominance du réalisme qui touchait à sa fin. En France, au tournant du vingtième siècle, les critiques littéraires cherchent une alternative dans la fiction étrangère au roman moribond qu’ils voient autour d’eux. Face à cette « crise du roman », Marcel Schwob trouvera, en Robert Louis Stevenson, l’auteur qui lui semble donner forme, dans ses œuvres, à un roman d’aventures qui dépasse les oppositions stériles qui alimentent le débat sur l’avenir du roman en France. Cette rencontre littéraire est le point de départ d’une réflexion qui se poursuit dans les années 1900 dans les revues littéraires, où les critiques menés par André Gide commencent à élaborer une théorie du roman d’aventures. Ce concept de l’aventure permet d’étudier la réception de l’œuvre de Stevenson, et de celle de Conrad, dans la culture littéraire spécifique de la France au début du vingtième siècle. Dans la correspondance, les revues telles que La Revue des Deux Mondes, Le Mercure de France, La Nouvelle Revue Française, les traductions, et les éditions françaises des deux écrivains, un phénomène littéraire se dessine, un transfert culturel entre les grands écrivains cosmopolites de la période
The English adventure novel of the nineteenth century, descending from a tradition shaped by the writings of Defoe, Scott, and Dumas, was to find its masterpieces in Tresaure Island and Kidnapped! by Robert Louis Stevenson. These texts represent both the high-point of the genre, and its rewriting and subversion. Joseph Conrad, in his adventurous fiction, responds to this problematizing of the conventions of the genre. Both authors had to situate themselves in relation to the literary debates of their era, and the soon-to-end dominance of realism. In France, at the turn of the twentieth century, literary critics were seeking an alternative in foreign fiction to the moribund novel that they had inherited. In the face of the this “crisis of the novel”, Marcel Schwob was to find, in Robert Louis Stevenson, the author who seemed to give form, in his fiction, to a novel of adventure which transcended the stale oppositions which had fed the debate on the future of the novel in France. This literary encounter is the starting point for a discussion which continued into the 1900s in the literary reviews, where critics led by André Gide begin to develop a theory of the roman d’aventures. This concept of adventure permits us to examine the reception of the works of Stevenson, and those of Conrad, in the literary culture specific to France at the beginning of the twentieth century. In writers’ correspondence, in literary reviews such as the Revue des Deux Mondes, the Mercure de France, or the Nouvelle Revue Française, in translations and French editions of the two authors, a literary phenomenon takes shape, a cultural transfer between the great cosmopolitan writers of the period
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GUILLAUME, ISABELLE MARIE. "Le roman d'aventures depuis treasure island." Paris 3, 1999. http://www.theses.fr/1999PA030006.

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Abstract:
L'analyse comparee de treasure island, moonfleet de j. M. Falkner, les clients du bon chien jaune et l'ancre de misericorde de p. Mac orlan, heart of darkness de j. Conrad, the sea-wolf de j. London a permis de degager les lois du roman d'aventures. Le cadre spatio-temporel des fictions est defini par les donnees de l'action du heros : une quete reiteree de l'issue inspiree par le refus de l'immobilite, l'appelat-on enfermement, absence d'evenement ou respect des limites imposees, un geste de trahison qui participe a eriger la discontinuite en loi de l'existence. La transgression et la trahison font porter l'accent sur la singularite de heros qui s'affirment en se distinguant. L'engagement de ceux-ci dans l'action determine une exigence : la presence de l'inconscient et du corps, la mise en recit de la necessite de s'en assurer la maitrise signalent le rapport entretenu par l'aventure et la definition d'une identite personnelle. Le roman d'aventures souligne que l'action constitue pour le heros l'occasion de s'assurer l'approbation d'autrui et de se faire reconnaitre comme singulier. Le reperage de la pregnance de la transgression et de la trahison denonce d'emblee la tentation de trouver une information ideologique precise au roman d'aventures. Etranger a tout esprit de serieux, detache de la sphere de l'histoire, celui-ci pose la seule question de la gestion de soi. L'ethique se resout ici en esthetique : l'aventure est le miroir que le heros se tend a lui-meme. Cette dimension esthetique est rendue manifeste dans des romans dont les narrateurs donnent a contempler les aventures dont ils ont fait partie sur le mode de la retrospection. Les recits se trament a partir du projet de parler de soi, ambition qui se fait jour au moment ou, tenus a l'ecart de la sphere de l'action, les narrateurs ont pris conscience du caractere illusoire d'une discontinuite erigee en principe d'existence tandis que le narrateur se dote du masque du censeur, les modalites du recit temoignent du travail de la mauvaise foi a l'oeuvre dans l'aveu : sentiment de culpabilite et tentation de constituer le recit en apologie de soi entrent alors en composition pour modifier les modalites de la narration des aventures et proposer une ligne de force contradictoire. L'horizon de ce travail de definition est fourni par l'etablissement d'un corpus de romans d'aventures publies depuis treasure
A comparative analysis of treasure island, moonfleet by j. M. Falkner, les clients du bon chien jaune and l'ancre de misericorde by pierre mac orlan, heart of darkness by j. Conrad, and the sea-wolf by j. London has established the laws of the adventure novel. The spatiotemporal framework is defined by the actions of the hero: a repeated quest for escape that is a rejection of immobility and boredom, whether this be due to confinement or observance of imposed limits. This quest is accompanied by a gesture of betrayal that plays a role in making discontinuity a law of existence. Transgression and betrayal underscore the singularity of the heroes, who find affirmation in this distinction. Their engagement in the action determines a requirement: the self-control of both the unconscious and the body. The adventure enables the definition of a personal identity. The adventure novel emphasizes that the action constitutes the hero's opportunity to secure the approval of the other and be recognized as singular. Such insight into the importance of transgression and betrayal eliminates any possibility of an ideology specific to the adventure novel, which focuses solely on the question of the development of the self. The ethical emerges as the aesthetic: the adventure is the mirror that the hero holds before himself. This aesthetic dimension is made evident by novels in which the narrator recounts his adventures in a retrospective mode. These stories are built on a plan to speak about the self. However, the modalities of the stories bear witness to the workings of dishonesty in the confession. Both a sentiment of guilt and a temptation to construct the story as an apology for the self come into play, suggesting a contradictory line of force. The scope of this work of definition is provided by the establishment of a corpus of adventure novels published since treasure island
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Hardoy, Maitena. "Femmes en fuite : la dame errante dans la littérature médiévale (XIIe-XVe siècles)." Thesis, Bordeaux 3, 2015. http://www.theses.fr/2015BOR30050.

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Abstract:
Dans le roman d’aventures médiéval, le thème de la fuite ne peut être perçu de manière uniforme mais en fonction du sexe du personnage principal. L’homme qui fuit est un couard déshonoré, la femme en fuite un nouveau prototype d’héroïne. En effet, être en fuite, suppose d’errer dans un univers inconnu, regorgeant de territoires pas toujours domestiqués par l’homme et largement inexplorés par la femme, l’espace extérieur restant traditionnellement un terrain de chasse masculin. Identités mouvantes trahies par le déguisement et la mouvance de leur nom, étapes laborieuses marquées par la nécessité de gagner sa vie, virilité parfois à toute épreuve, ces jeunes demoiselles sillonnent les contrées en quête d’elles-mêmes. Seul rempart contre le suicide, la fuite féminine synthétise une révolte avouée et exprimée. Donner ainsi la parole à des femmes dans des schémas narratifs éprouvés, les faire coexister aux côtés des chevaliers errants, c’est bien leur permettre de poser, ou de redécouvrir, les bases de leur identité. Parfois assistées dans leur démarche brutale, elles s’attribuent désormais la responsabilité d’elles-mêmes et acquièrent peu à peu une indépendance qui, jusque-là, était irréalisable à l’intérieur des murs de leur forteresse androcentrique. Aussi, fuir leur confère-t-elles un contrôle tout à fait inédit de leur personne. La circulation des femmes dans les romans du Moyen Âge demeure donc un enjeu non seulement narratif, mais aussi social, privé, humain. A l’heure de la redécouverte des grandes aventurières des XIXe et XXe siècles, l’accent est porté sur une nouvelle mobilité de la femme. Notre thèse regarde plus en avant et examine des femmes nomades dans les fictions romanesques médiévales. Ce motif fédérateur rassemble vraisemblablement quelques topoï notoires issus de sources anciennes mythologiques récupérées par la littérature du Moyen Âge. Il s’agira de décrypter l’architecture de ce motif pour en déterminer les origines
In medieval adventure novels, the theme of escape is not treated in an balanced manner but depends on the gender of the main character. The man who flees is a dishonored coward while the fleeing woman represents a new prototype of heroin. It appears that being on the run involves wandering into an unknown world full of territories which are not always domesticated by men and which are largely unexplored by women, because, traditionally, this outer space represents a male hunting territory. Their changing identities betrayed by the disguise and by the instability of their names, laborious steps marked by the need to earn a living, and sometimes a virility in every challenge, this is what defines these young women who go across the countries as seekers of themselves The feminine at flight which implies an admitted and spoken rebellion, is the only defense against suicide. Thus, giving voice to women in proven narrative patterns, making them coexist alongside the errant knights, it is a perfect way which allows them to settle, or to rediscover, the basis of their identity. Even though they are sometimes assisted in their brutal steps, henceforth they assume the responsibility upon themselves, and gradually acquire an independence which, hitherto, was impossible within the walls of their androcentric fortress. Fleeing gives them also a completely new control of themselves. The women running in the novels of the Middle Ages represents a challenge not only from a narrative aspect but also from a social, private, and human view point. At the time of the rediscovery of the great adventurers of the nineteenth and twentieth centuries, the emphasis falls on a new mobility of women. Our thesis looks further away and examines nomadic women in medieval romance fiction. This unifying pattern is likely to bring together some known topoi from ancient mythological sources, retrieved by the literature of the Middle Ages. Our aim is to decrypt the architecture of this pattern in order to determine its origins as well
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Books on the topic "Roman d'aventures français – Histoire et critique"

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Dorais, Fernand. Le roman canadien-français de 1930 à 1958: Essai. Sudbury, Ont: Université Laurentienne, Département de Français, 1985.

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Avez-vous lu Cervantès ? Québec: Presses de l'Université Laval, 2009.

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Neveu, Érik. L' idéologie dans le roman d'espionnage. Paris: Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 1985.

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Spehner, Norbert. Le roman policier en Amérique française: Essai critique et guide de lecture analytique du roman policier, d'espionnage, d'aventures et de politique-fiction francophone. Québec: Alire, 2000.

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Spehner, Norbert. Le roman policier en Amérique française: 2000-2010 : essai critique et guide de lecture analytique du roman policier, d'espionnage, d'aventures et de politique-fiction francophone. Québec: Alire, 2011.

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Pierre, Filion, and Miron Gaston 1928-, eds. Le premier lecteur: Chroniques du roman québécois, 1968-1994. Montréal: Leméac, 1994.

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Daniel-Rops: Romancier existentialiste chrétien : études des concepts d'absence et de présence chez le héros daniel-ropsien. Luneray: Bertout, 1999.

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1957-, Vaillancourt Claude, ed. Le roman québécois. Laval, Québec: Éditions Études vivantes, 2000.

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Brooks, Peter. The novel of worldliness: Cre billon, Marivaux, Laclos, Stendhal. Ann Arbor, Mich: University MicrofilmsInternational, 1991., 1991.

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Jonassaint, Jean. Des romans de tradition haïtienne: Sur un récit tragique. Montréal: Éditions du CIDIHCA, 2001.

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