Academic literature on the topic 'Roumain (langue) – Personne (linguistique)'

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Journal articles on the topic "Roumain (langue) – Personne (linguistique)"

1

Bernier, Ivan. "La préservation de la diversité linguistique à l'heure de la mondialisation." Les Cahiers de droit 42, no. 4 (April 12, 2005): 913–60. http://dx.doi.org/10.7202/043683ar.

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Abstract:
La présente étude part du constat que les efforts en vue de préserver la diversité linguistique se sont concentrés jusqu'à récemment sur deux approches complémentaires associées à la protection des droits de la personne, l'une étant axée sur l'interdiction de la discrimination fondée sur la langue, l'autre, sur la reconnaissance et la promotion des droits des minorités linguistiques. Toutefois, cette façon d'aborder le problème, qui met l'accent presque exclusivement sur des facteurs internes à l'État, laisse de côté la dimension internationale de la question. Nonobstant le constat alarmant qu'un nombre appréciable de langues disparaissent chaque année, on semble encore ignorer la menace que représente, pour la préservation de la diversité linguistique, la mondialisation de l'économie avec son cortège d'accords commerciaux internationaux donnant priorité absolue aux considérations économiques. Comme ces accords ne font guère de place en général à des restrictions aux échanges de biens ou de services fondées sur des considérations relatives à la langue, il est normal de s'inquiéter du sort réservé à des interventions telles que les quotas radiophoniques basés sur la langue, les exigences linguistiques en matière de services professionnels, les subventions accordées sur la base de critères incluant la langue, les exigences linguistiques en matière d'étiquetage. Plus grave encore, on commence seulement à s'inquiéter du fait que, dans la nouvelle société de l'information qui découle de la mise en œuvre de ces accords commerciaux internationaux, les langues qui seront exclues courent le risque d'une marginalisation plus ou moins rapide. L'objet de la présente étude est précisément de montrer qu'une approche de la préservation de la diversité linguistique axée exclusivement sur les droits de la personne n'est plus suffisante pour atteindre le résultat souhaité à partir du moment où les pressions qu'exerce la mondialisation sur les langues se situe en dehors du rapport État-individu et minorité-majorité.
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2

Fenoglio, Irène. "Des couples « interprétants » plutôt que des représentations : la démarche de Benveniste." Histoire Epistémologie Langage 40, no. 1 (2018): 67–79. http://dx.doi.org/10.1051/hel/e2018-80005-3.

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Abstract:
Dans la perspective d’Émile Benveniste, il sera difficile de s’en tenir aux termes de « représentation » et « opération ». Plus pertinente est la notion d’interprétance, qui, empruntée à Pierce, prend dans la théorie benvenistienne du langage une valeur à la fois fondatrice (de la fonction du langage dans la société, de l’instance énonciative dans les activités de langage) et épistémologique. Elle sert de pivot entre la langue saussurienne et le discours, elle soutient la dimension méta de toute analyse linguistique. Cette notion d’interprétance se décline, chez Benveniste en divers dispositifs conceptuels couplés : désigner/signifier, sémiotique/sémantique, personne/non personne, selon les instances de langage visitées.
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3

Sullivan, Maryse. "Écrire et se traduire: le bilinguisme dans La Maculée/sTain et l’autotraduction chez Madeleine Blais-Dahlem." Theatre Research in Canada 38, no. 2 (November 2017): 168–85. http://dx.doi.org/10.3138/tric.38.2.168.

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Abstract:
Dans cet article, Sullivan se penche sur la pratique autotraductive de l’écrivaine francophone Madeleine Blais-Dahlem, originaire du petit village de Delmas en Saskatchewan. Quoique sa langue maternelle soit le français, la Fransaskoise s’identifie davantage comme écrivaine bilingue puisqu’elle rédige ses œuvres en français et en anglais, se livrant à l’autotraduction. Le bilinguisme est une nécessité pour toute personne d’origine fransaskoise puisque sa langue maternelle est trop marginalisée et imperceptible pour qu’il ou elle demeure unilingue, une réalité dont l’auteure tient compte dans ses écrits. La situation linguistique influence ses créations puisqu’elle rédige ses œuvres de façon bilingue et puisqu’elle s’autotraduit afin de cibler différents publics. En observant premièrement les éléments contextuels qui entourent la rédaction de sa pièce La Maculée/sTain (2012) et deuxièmement les éléments textuels qui construisent un bilinguisme dans la pièce et dans le recueil, Sullivan met en lumière la façon dont l’autotraduction occupe une place importante dans l’œuvre de Blais-Dahlem et la façon dont cette pratique permet à l’auteure de surmonter les difficultés liées à l’écriture en contexte minoritaire.
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4

Napieralski, Andrzej. "La boisson dans la langue des jeunes – analyse du lexique des jeunes Polonais." Acta Universitatis Lodziensis. Folia Litteraria Romanica, no. 14 (December 30, 2019): 83–97. http://dx.doi.org/10.18778/1505-9065.14.08.

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Abstract:
La langue des jeunes est une variante de la langue « standard » qui est utilisée par des pairs et qui fait partie de la variation diastratique de la langue. L’utilisation d’un sociolecte propre aux jeunes locuteurs de la langue est un signe d’appartenance à un groupe dont l’âge est le facteur déterminant. Il est vrai que l’utilisation de certains lexèmes est conditionnée par la situation linguistique dans laquelle les gens se retrouvent (variation diaphasique), mais il n’est pas moins vrai que certaines formes lexicales sont plus utilisées par des jeunes, surtout dans des échanges au sein d’un groupe de pairs. Notre recherche aura comme objectif de présenter le vocabulaire dit « jeune » qui touche le domaine de la boisson (les noms des boissons, les types d’alcools, les verbes utilisés pour parler de l’action de boire). Notre corpus sera constitué à la base du lexique que nous retrouverons sur le site du parler jeune (www.miejski.pl ; langue universelle des jeunes). Les résultats obtenus seront classés selon les procédés lexicogéniques responsables de la création de nouvelles formes lexicales (de forme, de sens, emprunts). Dans notre analyse nous nous occuperons des formes lexicales néologiques contemporaines comme les mots wudżistu ‘vodka’ (mot-valise de wódka ‘vodka’ et jujutsu ‘ju-jitsu’), zibol ‘personne qui est en train de boire’ (onomatopée de zib ‘bruit produit pendant l’ingestion d’un liquide’), tankować ‘faire le plein d’essence’ (métaphore) ou sztela ‘gnôle’ (emprunt au parler de Silésie).
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5

Babayants, Art, and Nicole Nolette. "Présentation / Introduction Bousculer la scène unilingue / Defying the Monolingual Stage." Theatre Research in Canada 38, no. 2 (November 2017): 148–52. http://dx.doi.org/10.3138/tric.38.2.148.

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Abstract:
Au début avril 2017, la compagnie de théâtre Modern Times de Toronto a invité un groupe hétérogène d’artistes, de chercheurs et de critiques à échanger sur le thème de la diversité en lien avec les pratiques théâtrales au Canada. Une des tables rondes, animée par Marjorie Chan, directrice artistique de Cahoots Theatre, portait sur les langues et les accents représentés sur la scène. Chacun des intervenants a proposé une série de questions. Comment représenter une langue minoritaire sur les planches? Doit-elle être traduite? Quel est le rôle des sous-titres? Quels types de sous/surtitres doit-on utiliser? Qui a le droit de s’exprimer en telle ou telle langue? Une personne entendante peut-elle s’exprimer sur scène en langue des signes? Faut-il plutôt laisser aux comédiens malentendants le soin d’interpréter des person-nages qui communiquent en ASL? Peut-on s’attendre à ce qu’un comédien immigré ayant appris l’anglais à l’âge adulte puisse s’exprimer sans accent dans cette langue? Pourquoi le public et la critique, au Canada, ont-ils du mal à accepter qu’un comédien dont l’accent n’est pas d’ici joue un personnage dont on pourrait s’attendre qu’ils aient un accent « non marqué »? Pourquoi s’attendrait-on à ce qu’il adopte un accent « non marqué »? S’il est vrai que les intervenants n’étaient pas toujours d’accord entre eux, ils étaient manifestement tous d’avis qu’au Canada, les compagnies de théâtre professionnelles et les écoles de théâtre s’en tirent plutôt mal lorsqu’il s’agit d’encourager la diversité linguistique et phonétique sur la scène. De plus, il est devenu évident que le recours à diverses langues au théâtre est intimement lié aux questions d’accents et de dialectes, à notre perception des langues et des accents, à la race, à notre perception de la race, au problème de la répartition du pouvoir et, dernier point mais non le moindre, aux choix d’ordre esthétique de chacune des productions.
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Gauvin, Lucie. "La construction langagière, identitaire et culturelle : un cadre conceptuel pour l’école francophone en milieu minoritaire." Orientations et mise en oeuvre 21, no. 1-2 (January 14, 2011): 87–126. http://dx.doi.org/10.7202/045325ar.

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Abstract:
L’école francophone en milieu minoritaire a pour défi essentiel de favoriser la construction langagière, identitaire et culturelle de ses élèves ainsi que de nourrir en eux un sens d’appartenance à la communauté minoritaire et un sens d’engagement dans son développement. Dans cette perspective, cet article examine d’abord les composantes de la construction langagière, identitaire et culturelle. La construction langagière représente le processus qui favorise le développement de la langue comme outil d’apprentissage, de communication, de structuration de la pensée et de construction de référents associés à la langue et à la culture, qui permet l’instauration d’un savoir-devenir francophone. La construction identitaire, elle, permet de développer une représentation de soi, de l’autre et de sa communauté, ainsi qu’un sens d’appartenance à la communauté francophone. La construction culturelle, enfin, représente le processus de développement d’une manière d’être, de penser et d’agir propre à la personne et, en même temps, propre à son groupe social. En milieu minoritaire, il est extrêmement important que ces trois domaines de construction, qui se vivent en interaction avec les autres et l’environnement, conduisent à l’établissement, en français, de rapports à soi, aux autres et au monde. L’article rassemble ensuite les composantes de la construction langagière, identitaire et culturelle en une représentation, structurée en fonction des six dimensions identitaires de l’école orientante proposées par Bégin, Bleau et Landry (2000), et qui fait voir la dynamique intégrative qui les relie. Un tel cadre conceptuel peut être envisagé comme un référentiel permettant de développer des approches éducatives favorisant un cheminement identitaire francophone des élèves fréquentant les écoles de la minorité linguistique. L’article pointe, en guise de conclusion, quelques pistes de travail, qui touchent entre autres à l’analyse et surtout à l’élaboration de programmes d’études propres aux écoles francophones en milieu minoritaire, soucieux de développer chez les élèves un processus de construction langagière, identitaire et culturelle.
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Stein, Dieter. "Semantic Similarity between Categories as a Vehicle of Linguistic Change." Diachronica 5, no. 1-2 (January 1, 1988): 1–19. http://dx.doi.org/10.1075/dia.5.1-2.02ste.

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Abstract:
SUMMARY The paper discusses three instances of linguistic change from the history of English which seem to involve semantic similarity between linguistic categories in the pattern of internal evolution. One case concerns the generalization of a personal ending within the same person category across number categories. The second one deals with the transfer of a syntactic strategy from one person category to a semantically similar one, also involving the second person category, and the third example tries to account for the sequential diffusion of a syntactic innovation (rise of do periphrasis) through different types of w/z-question by appealing to a notion of semantic similarity to the original or most weighted context of the innovation (yes-no questions). It is argued that although semantic similarity defines directionalities of syntactic and morphological change, it is dependent on the operation of further forces, such as a motivation to generalize, to become operative in linguistic change. The paper includes a general discussion of theoretical difficulties associated with the notion 'similarity'. RÉSUMÉ L'expose discute trois cas de changement linguistique dans l'histoire de la langue anglaise dont I'évolution interne est caractérisée par des effets d'une dimension de ressemblance sémantique entre des catégories linguistiques. Le premier exemple concerne la généralisation d'un suffixe personnel d'une catégorie de nombre k l'autre au sein de la meme catégorie personnelle. Le deuxième se réfere k la transmission d'une stratégic syntaxique d'une categorie personnelle a un autre, qui lui ressemble sur le plan sémantique, en utilisant la deuxième personne. Dans le troisieme exemple donc il est essayé de qualifier la diffusion d'innovations syntaxiques, qui succèdent 1'un k l'autre (la naissance de la périphrase de do), k cause des types divers de questions partielles (qui commencent par wh) par une conception de ressemblance sémantique, de contexte de depart de l'innovation ou de contexte auquel est attachee l'importance la plus grande (questions totales). H est argumente que, bien que la ressemblance semantique determine les directionalites des changements syntaxiques et morphologiques, la ressemblance est en plus dependante d'autres facteurs (comme par exemple de la generalisation de la motivation) pour en effet declencher un procès de changment linguistique. L'expose traite egalement quelques difficultes theoriques qui resultent du concept psychologique de 'ressemblance'. ZUSAMMENFASSUNG Der Aufsatz diskutiert drei Falle von Sprachwandel aus der Geschichte der englischen Sprache, deren interne Entwicklung sas Wirken einer Dimension semantischer Ahnlichkeit zwischen linguistischen Kategorien nahelegt. Das erste Beispiel betrifft die Generalisierung einer Personen-Endung inner-halb ein- und derselben Personenkategorie von einer Numeruskategorie zu einer anderen. Das zweite bezieht sich auf die Obertragung einer syntaktischen Strategic von einer Personenkategorie auf eine semantisch ahnliche unter Einbeziehung der zweiten Person. Im dritten Beispiel schließlich wird ver-sucht, die Diffusion von zeitlich aufeinanderfolgenden syntaktischen Innova-tionen (das Entstehen der doPeriphrase) durch die verschiedenen Typen von wh-Fragen durch ein Konzept semantischer Ahnlichkeit zum Ausgangskontext der innovation oder zum am starksten gewichteten Kontext zu erklaren (yes-no Fragen). Es wird argumentiert, daß, obwohl die semantische Ahnlichkeit die Direktionalitaten syntaktischer und morphologischer Veranderungen bestimmt, diese zusatzlich von weiteren Faktoren abhängig ist (wie z.B. von der Generalisierung der Motivation), um einen Sprachwandelprozess tatsachlich auszulosen. Der Aufsatz geht auch kurz auf die theoretischen Schwierigkeiten ein, die mit dem psychologischen Begriff 'Ahnlichkeit' verbunden sind.
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Cardinal, Linda. "Gouvernance linguistique et démocratie : la participation des minorités de langue officielle à la vie publique au Canada." Revue Gouvernance 2, no. 2 (March 6, 2017). http://dx.doi.org/10.7202/1039131ar.

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Abstract:
Le thème de la participation des minorités nationales et linguistiques à la vie démocratique et à la prise de décision remonte aux années 1990. En Europe, celui-ci survient à la suite de l’éclatement du bloc soviétique. La question du respect des droits de la personne et des minorités dans les nouvelles démocraties interpelle les pouvoirs publics, notamment l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) qui crée, en 1992, le poste de Haut Commissaire de l’OSCE pour les minorités nationales. En 1999, les Recommandations de Lund sur la participation effective des minorités nationales à la vie publique ont constitué une autre réponse à ce défi. Au Canada, le thème de la participation des minorités est particulièrement important dans le domaine des langues officielles et des rapports entre anglophones et francophones. Ce texte propose un premier cadre conceptuel afin d’évaluer la qualité de cette participation. Il conclut que celle-ci manque d’une certaine clarté opératoire et propose un certain nombre de recommandations afin d’y remédier.
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Fougeyrollas, Patrick. "Handicap." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.013.

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Abstract:
Handicap : nom commun d’origine anglo-saxonne dont l’étymologie proviendrait de Hand in Cap, une pratique populaire pour fixer la valeur d'échange d’un bien. Dans le domaine des courses de chevaux, le handicap vise à ajouter du poids aux concurrents les plus puissants pour égaliser les chances de gagner la course pour tous les participants. Il apparait dans le dictionnaire de l’Académie française dans les années 1920 dans le sens de mettre en état d’infériorité. Son utilisation pour désigner les infirmes et invalides est tardive, après les années 1950 et se généralise au début des années 1970. Par un glissement de sens, le terme devient un substantif qualifiant l’infériorité intrinsèque des corps différentiés par leurs atteintes anatomiques, fonctionnelles, comportementales et leur inaptitude au travail. Les handicapés constituent une catégorisation sociale administrative aux frontières floues créée pour désigner la population-cible de traitements socio-politiques visant l’égalisation des chances non plus en intervenant sur les plus forts mais bien sur les plus faibles, par des mesures de réadaptation, de compensation, de normalisation visant l’intégration sociale des handicapés physiques et mentaux. Ceci rejoint les infirmes moteurs, les amputés, les sourds, les aveugles, les malades mentaux, les déficients mentaux, les invalides de guerre, les accidentés du travail, de la route, domestiques et par extension tous ceux que le destin a doté d’un corps différent de la normalité instituée socio-culturellement dans un contexte donné, ce que les francophones européens nomment les valides. Dans une perspective anthropologique, l’existence de corps différents est une composante de toute société humaine (Stiker 2005; Fougeyrollas 2010; Gardou 2010). Toutefois l’identification de ce qu’est une différence signifiante pour le groupe culturel est extrêmement variée et analogue aux modèles d’interprétation proposés par François Laplantine (1993) dans son anthropologie de la maladie. Ainsi le handicap peut être conçu comme altération, lésion ou comme relationnel, fonctionnel, en déséquilibre. Le plus souvent le corps différent est un corps mauvais, marqueur symbolique culturel du malheur lié à la transgression d’interdits visant à maintenir l’équilibre vital de la collectivité. La responsabilité de la transgression peut être endogène, héréditaire, intrinsèque aux actes de la personne, de ses parents, de ses ancêtres, ou exogène, due aux attaques de microbes, de virus, de puissances malveillantes, génies, sorts, divinités, destin. Plus rarement, le handicap peut être un marqueur symbolique de l’élection, comme porteur d’un pouvoir bénéfique singulier ou d’un truchement avec des entités ambiantes. Toutefois être handicapé, au-delà du corps porteur de différences signifiantes, n’implique pas que l’on soit malade. Avec la médicalisation des sociétés développées, une fragmentation extrême du handicap est liée au pouvoir biomédical d’attribuer des diagnostics attestant du handicap, comme garde-barrière de l’accès aux traitements médicaux, aux technologies, à la réadaptation, aux programmes sociaux, de compensation ou d’indemnisation, à l’éducation et au travail protégé ou spécial. Les avancées thérapeutiques et de santé publique diminuent la mortalité et entrainent une croissance continue de la morbidité depuis la Deuxième Guerre mondiale. Les populations vivant avec des conséquences chroniques de maladies, de traumatismes ou d’atteintes à l’intégrité du développement humain augmentent sans cesse. Ceci amène l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à s’intéresser non plus aux diagnostics du langage international médical, la Classification internationale des maladies, mais au développement d’une nosologie de la chronicité : la Classification internationale des déficiences, des incapacités et des handicaps qui officialise une perspective tridimensionnelle du handicap (WHO 1980). Cette conceptualisation biomédicale positiviste situe le handicap comme une caractéristique intrinsèque, endogène à l’individu, soit une déficience anatomique ou physiologique entrainant des incapacités dans les activités humaines normales et en conséquence des désavantages sociaux par rapport aux individus ne présentant pas de déficiences. Le modèle biomédical ou individuel définit le handicap comme un manque, un dysfonctionnement appelant à intervenir sur la personne pour l’éduquer, la réparer, l’appareiller par des orthèses, des prothèses, la rétablir par des médicaments, lui enseigner des techniques, des savoirs pratiques pour compenser ses limitations et éventuellement lui donner accès à des subsides ou services visant à minimiser les désavantages sociaux, principalement la désaffiliation sociale et économique inhérente au statut de citoyen non performant ( Castel 1991; Foucault 1972). À la fin des années 1970 se produit une transformation radicale de la conception du handicap. Elle est étroitement associée à la prise de parole des personnes concernées elles-mêmes, dénonçant l’oppression et l’exclusion sociale dues aux institutions spéciales caritatives, privées ou publiques, aux administrateurs et professionnels qui gèrent leur vie. C’est l’émergence du modèle social du handicap. Dans sa tendance sociopolitique néomarxiste radicale, il fait rupture avec le modèle individuel en situant la production structurelle du handicap dans l’environnement socio-économique, idéologique et matériel (Oliver 1990). La société est désignée responsable des déficiences de son organisation conçue sur la performance, la norme et la productivité entrainant un traitement social discriminatoire des personnes ayant des déficiences et l’impossibilité d’exercer leurs droits humains. Handicaper signifie opprimer, minoriser, infantiliser, discriminer, dévaloriser, exclure sur la base de la différence corporelle, fonctionnelle ou comportementale au même titre que d’autres différences comme le genre, l’orientation sexuelle, l’appartenance raciale, ethnique ou religieuse. Selon le modèle social, ce sont les acteurs sociaux détenant le pouvoir dans l’environnement social, économique, culturel, technologique qui sont responsables des handicaps vécus par les corps différents. Les années 1990 et 2000 ont été marquées par un mouvement de rééquilibrage dans la construction du sens du handicap. Réintroduisant le corps sur la base de la valorisation de ses différences sur les plans expérientiels, identitaires et de la créativité, revendiquant des modes singuliers d’être humain parmi la diversité des êtres humains (Shakespeare et Watson 2002; French et Swain 2004), les modèles interactionnistes : personne, environnement, agir, invalident les relations de cause à effet unidirectionnelles propres aux modèles individuels et sociaux. Épousant la mouvance de la temporalité, la conception du handicap est une variation historiquement et spatialement située du développement humain comme phénomène de construction culturelle. Une construction bio-socio-culturelle ouverte des possibilités de participation sociale ou d’exercice effectif des droits humains sur la base de la Déclaration des droits de l’Homme, des Conventions internationales de l’Organisation des Nations-Unies (femmes, enfants, torture et maltraitance) et en l’occurrence de la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) (ONU 2006; Quinn et Degener 2002; Saillant 2007). Par personnes handicapées, on entend des personnes qui présentent des incapacités physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles dont l’interaction avec diverses barrières peut faire obstacle à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l’égalité avec les autres. (CDPH, Art 1, P.4). Fruit de plusieurs décennies de luttes et de transformations de la conception du handicap, cette définition représente une avancée historique remarquable autant au sein du dernier des mouvements sociaux des droits civiques, le mouvement international de défense des droits des personnes handicapées, que de la part des États qui l’ont ratifiée. Malgré le fait que l’on utilise encore le terme personne handicapée, le handicap ne peut plus être considéré comme une caractéristique de la personne ni comme un statut figé dans le temps ni comme un contexte oppressif. Il est le résultat d’une relation dont il est nécessaire de décrire les trois composantes anthropologiques de l’être incarné : soi, les autres et l’action ou l’habitus pour en comprendre le processus de construction singulier. Le handicap est situationnel et relatif , sujet à changement, puisqu’il s’inscrit dans une dynamique interactive temporelle entre les facteurs organiques, fonctionnels, identitaires d’une part et les facteurs contextuels sociaux, technologiques et physiques d’autre part, déterminant ce que les personnes ont la possibilité de réaliser dans les habitudes de vie de leurs choix ou culturellement attendues dans leurs collectivités. Les situations de handicap ne peuvent être prédites à l’avance sur la base d’une évaluation organique, fonctionnelle, comportementale, identitaire ou de la connaissance de paramètres environnementaux pris séparément sans réintroduire leurs relations complexes avec l’action d’un sujet définissant le sens ou mieux incarnant la conscience vécue de cette situation de vie. Suite au succès de l’expression personne en situation du handicap en francophonie, on remarque une tendance à voir cette nouvelle appellation remplacer celle de personne handicapée. Ceci est généralement interprété comme une pénétration de la compréhension du modèle interactionniste et socio constructiviste. Toutefois il est inquiétant de voir poindre des dénominations comme personnes en situation de handicap physique, mental, visuel, auditif, intellectuel, moteur. Cette dérive démontre un profond enracinement ontologique du modèle individuel. Il est également le signe d’une tendance à recréer un statut de personne en situation de handicap pour remplacer celui de personne handicapée. Ceci nécessite une explication de la notion de situation de handicap en lien avec le concept de participation sociale. Une personne peut vivre à la fois des situations de handicap et des situations de participation sociale selon les activités qu’elle désire réaliser, ses habitudes de vie. Par exemple une personne ayant des limitations intellectuelles peut vivre une situation de handicap en classe régulière et avoir besoin du soutien d’un éducateur spécialisé mais elle ne sera pas en situation de handicap pour prendre l’autobus scolaire pour se rendre à ses cours. L’expression personne vivant des situations de handicap semble moins propice à la dérive essentialiste que personne en situation de handicap. Le phénomène du handicap est un domaine encore largement négligé mais en visibilité croissante en anthropologie. Au-delà des transformations de sens donné au terme de handicap comme catégorie sociale, utile à la définition de cibles d’intervention, de traitements sociaux, de problématiques sociales pour l’élaboration de politiques et de programmes, les définitions et les modèles présentés permettent de décrire le phénomène, de mieux le comprendre mais plus rarement de formuler des explications éclairantes sur le statut du handicap d’un point de vue anthropologique. Henri-Jacques Stiker identifie, en synthèse, cinq théories du handicap co-existantes dans le champ contemporain des sciences sociales (2005). La théorie du stigmate (Goffman 1975). Le fait du marquage sur le corps pour indiquer une défaveur, une disgrâce, un discrédit profond, constitue une manière de voir comment une infirmité donne lieu à l’attribution d’une identité sociale virtuelle, en décalage complet avec l’identité sociale réelle. Le handicap ne peut être pensé en dehors de la sphère psychique, car il renvoie toujours à l’image de soi, chez celui qui en souffre comme celui qui le regarde. Le regard d’autrui construit le regard que l’on porte sur soi mais en résulte également (Stiker 2005 :200). La théorie culturaliste qui met en exergue la spécificité des personnes handicapées, tout en récusant radicalement la notion même de handicap, est enracinée dans le multiculturalisme américain. Les personnes handicapées se constituent en groupes culturels avec leurs traits singuliers, à partir de conditions de vie, d’une histoire (Stiker 2005). Par exemple au sein des Disability Studies ou Études sur le handicap, il est fréquent de penser que seuls les corps différents concernés peuvent véritablement les pratiquer et en comprendre les fondements identitaires et expérientiels. L’exemple le plus probant est celui de la culture sourde qui se définit comme minorité ethno-linguistique autour de la langue des signes et de la figure identitaire du Sourd. On fera référence ici au Deaf Studies (Gaucher 2009). La théorie de l’oppression (Oliver 1990). Elle affirme que le handicap est produit par les barrières sociales en termes de déterminants sociologiques et politiques inhérents au système capitaliste ou productiviste. Les personnes sont handicapées non par leurs déficiences mais par l’oppression de l’idéologie biomédicale, essentialiste, individualiste construite pour empêcher l’intégration et l’égalité. Ce courant des Disability Studies s’inscrit dans une mouvance de luttes émancipatoires des personnes opprimées elles-mêmes (Stiker 2005 : 210; Boucher 2003) La théorie de la liminalité (Murphy 1990). Par cette différence dont ils sont les porteurs, les corps s’écartent de la normalité attendue par la collectivité et sont placés dans une situation liminale, un entre-deux qu’aucun rite de passage ne semble en mesure d’effacer, de métamorphoser pour accéder au monde des corps normaux. Cette théorie attribue un statut anthropologique spécifique au corps handicapé sans faire référence obligatoire à l’oppression, à l’exclusion, à la faute, ou au pouvoir. Marqués de façon indélébile, ils demeurent sur le seuil de la validité, de l’égalité, des droits, de l’humanité. La théorie de l’infirmité comme double, la liminalité récurrente de Stiker (2005). L’infirmité ne déclenche pas seulement la liminalité mais en référant à la psychanalyse, elle est un véritable double. La déficience est là, nous rappelant ce que nous n’aimons pas et ne voulons pas être, mais elle est notre ombre. Nous avons besoin de l’infirmité, comme de ceux qui la portent pour nous consoler d’être vulnérable et mortel tout autant que nous ne devons pas être confondus avec elle et eux pour continuer à nous estimer. Ils sont, devant nous, notre normalité, mais aussi notre espoir d’immortalité (Stiker 2005 : 223)
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Dissertations / Theses on the topic "Roumain (langue) – Personne (linguistique)"

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Dinu, Obae Maria-Cristina. "La catégorie de la personne en français et en roumain : étude contrastive et transpositions didactiques." Bordeaux 3, 2009. http://www.theses.fr/2009BOR30051.

Full text
Abstract:
Prenant comme point de départ les théories de Damourette et Pichon, Benveniste, Guillaume et Joly, nous avons étudié dans notre thèse l’organisation de la catégorie de la personne au niveau de la langue et du discours. A notre avis, la catégorie de la personne fonctionne sur trois niveaux : langage, langue et discours (chaque fois on peut distinguer entre personne définie et personne indéfinie, mais nous allons nous concentrer sur la personne définie). Si le premier et le troisième supposent une organisation sur trois personnes (1e, 2e, 3e), le deuxième présente, dans le cas du français et du roumain la dichotomie « personne simple » vs « personne complexe ». Cette organisation différente des systèmes, aussi bien que les variations au niveau du fonctionnement discursif engendrent, lors de l’apprentissage du français par un apprenant ayant le roumain comme langue maternelle, non seulement un transfert, mais aussi un remaniement et une réorganisation du concept de PERSONNE. C’est pourquoi, nous avons inclus dans la partie théorique de notre travail aussi une discussion sur l’acquisition du concept de PERSONNE et son transfert de la langue maternelle vers la langue étrangère. Ce transfert devrait être soutenu par les transpositions didactiques des manuels de langue. Notre analyse montre toutefois que, dans le cas des manuels de FLE roumains les transpositions didactiques ne fonctionnent pas très bien dans ce sens-là : ils mélangent fonctionnement de la catégorie de la personne au niveau de la langue et au niveau du discours. Ceci pourrait expliquer les « erreurs » que les apprenants roumains font souvent lorsqu’ils doivent utiliser la catégorie de la personne dans le discours oral ou écrit
Taking as a starting point the theories of Damourette and Pichon, Benveniste, Guillaume and Joly, our study aims to describe the organisation of the category of Person and it’s functioning mainly in the languages (French and Romanian) and in speech. We’ll also discuss the way textbooks show to the student this functioning and organise the didactic transpositions. We think that the category of person is organised on three levels: language, language system and speech. Each of these levels includes the idea of definite and indefinite person. In our study we discussed only the three definite persons: 1st, 2nd, 3rd. Even if these are the same in language, each language system can develop a specific organisation: for example French and Romanian languages have a system organised in “simple persons” (ex: je, tu, eu, el, etc. ) and “complex persons” (nous, vous, noi, ei, etc. ). But the speech looses this organisation and sticks to the language organisation: person who speaks (1st person), person to whom we speak (2nd person) and person about who we speak (3rd person). Based on this observation that language system and speech functioning are not identical in French and Romanian, we decided to analyse the way Romanian textbooks for teaching French teach the students about the category of person and especially about the personal pronouns. In order to do this we also discussed the problem of concepts creation and concepts transfer from the mother tongue to the foreign language. The differences between French and Romanian make the Romanian students who learn French reconsider and reorganise the Person concept. The textbook should help the student in this process, but our analysis shows that this doesn’t really happen, mainly because of the fact that language system and speech functioning of the category of person are mixed during the didactic transposition
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Fălăuș, Anamaria. "Items de polarité et indéfinis dépendants en roumain." Nantes, 2009. http://www.theses.fr/2009NANT3020.

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Abstract:
Cette étude examine les propriétés syntaxiques et sémantiques de trois classes d’éléments sémantiquement dépendants en roumain: items de concordance négative, items existentiels de libre choix et le déterminant existentiel vreun. Nous identifions une contrainte de légitimation sémantique, qui met en relation la distribution de l’item de polarité vreun avec le type d’alternatives considérées par l’agent épistémique. A partir de données issues d’autres langues (le français et l’espagnol), nous mettons en évidence l’existence d’une classe d’items de polarité épistémiques. En adoptant la théorie unifiée de la polarité proposée par Chierchia (2006), nous défendons l’hypothèse que tous les items de polarité entraînent obligatoirement un élargissement du domaine de quantification. Dans cette approche, la distribution restreinte de ces éléments est déterminée par les inférences que les locuteurs font sur la base des alternatives introduites par l’item de polarité, alternatives qui doivent conduire à un renforcement de sens. Nous montrons également l’importance de considérer dans sa globalité le système de la polarité dans une langue donnée, afin de comprendre d’une part les contraintes de légitimation des items de polarité, et d’autre part les paramètres qui soustendent la variation linguistique
This study investigates the distributional and interpretive properties of three classes of semantically dependent items in Romanian: negative concord items, existential free-choice items and the existential dependent determiner vreun, which shares properties of both. I identify a licensing semantic constraint which ties the occurrence of this existential polarity item to the type of alternatives entertained by the epistemic agent. Extending the area of empirical investigation, we consider similar facts (in French and Spanish) which provide support for the existence of a class of epistemic polarity items. I endorse the unified theory of polarity put forward in Chierchia (2006), and argue that polarity sensitivity stems from the domain widening property common to all polarity items. On this account, distributional constraints result from the inferences speakers draw on the basis of the alternatives polarity items introduce, which, crucially, have to lead to an enriched meaning. The interaction with other elements of the landscape of polarity items is shown to play an important part in understanding the licensing constraints of polarity sensitive items and the parameters of crosslinguistic variation
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Mardale, Alexandru-Daniel. "Les prépositions fonctionnelles du roumain : étude comparative." Paris 7, 2007. http://www.theses.fr/2007PA070053.

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Abstract:
Cette thèse poursuit deux objectifs : (i) définir la nature des prépositions en général et caractériser les prépositions fonctionnelles par rapport aux autres prépositions dites lexicales ; (ii) décrire et expliquer le comportement syntaxique (statut catégoriel et fonction syntaxique) des prépositions fonctionnelles du roumain. Dans une perspective inter-langues, nous montrons d'abord que les prépositions sont une catégorie semilexicale, c'est-à-dire une catégorie ayant des propriétés mixtes, à la fois lexicales et fonctionnelles. On peut néanmoins distinguer deux sous-classes de prépositions, selon que le caractère lexical versus fonctionnel est prédominant. Nous montrons que les prépositions dites lexicales peuvent être analysées comme des prédicats attribuant un rôle thématique à leur complément. En revanche, les prépositions fonctionnelles ne sont pas des prédicats, elles n'attribuent pas de rôle thématique à leur complément et ne projettent pas des groupes prépositionnels, mais des groupes de même nature catégorielle que celle de leur complément. Dans un second temps, nous nous concentrons sur l'examen des constructions comportant les prépositions fonctionnelles a, de, la et pe du roumain. En particulier, nous examinons les constructions dites à marquage différentiel de l'objet, ainsi que les constructions faisant alterner les projections nominales marquées par le cas morphologique avec celles qui sont marquées par une préposition fonctionnelle. Les généralisations empiriques que nous mettons en évidence font intervenir aussi bien les propriétés syntaxiques que les propriétés sémantiques des prépositions fonctionnelles, de leurs compléments ou de leurs projections
This PhD dissertation has two main aims : (i) define the nature of prepositions in general and characterize functional prepositions in contrast with prepositions known as lexical prepositions ; (ii) describe and explain the syntactic behavior (categorial status and syntactic function) of functional prepositions in Romanian. Adopting a comparative approach, we propose that prepositions are a semilexical category, that is, a category displaying heterogenous properties: lexical and functional at thé same time. One can thus distinguish two subclasses of prepositions : one in which the lexical character is more prominent, and one with a more prominent functional character. We point out that the prepositions known as lexical may be analyzed as predicates assigning a theta role to their complement. Conversely, functional prepositions are not predicates, do not assign theta roles to their complements and do not project prepositional phrases; instead their projections are of the same categorial nature as their complement's. We then examine the functional prepositions a, de, la and pe in Romanian. More precisely, we analyze the phenomenon known as differential object marking, as well as constructions in which morphological case marking alternates with functional prepositional marking. The empirical generalizations that we propose take into account both the syntactic and the semantic properties of functional prepositions, their complements and their projections
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Cucu, Spita Doina-Paula. "Plans d'organisation du discours : les connecteurs en français et en roumain." Nancy 2, 2002. http://www.theses.fr/2002NAN21028.

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Abstract:
Si l'on prend en compte les évolutions récentes de la recherche linguistique, on constate que le débat porte moins sur la conception que l'on se fait de la grammaire que sur celle que l'on se fait des processus mentaux qu'elle implique. C'est dans cette optique générale que le travail "Plans d'organisation du discours. Les connecteurs en français et en roumain. " s'inscrit. Après avoir tracé le chemin qui relie les projets grammaticaux-textuels des années 70 aux modèles instructionnels des dernières décennies parallèlement à l'évolution des concepts de "cohésion" et de "cohérence", l'auteur choisit de s'occuper des connecteurs. Un tour d'horizon assez général sur les principales études théoriques qui leur sont consacrées débouche sur une définition essayant d'intégrer les deux dimensions propres à cette classe de morphèmes : l'hétérogénéité catégorielle et l'homogénéité fonctionnelle. A partir du troisième chapitre le travail se propose d'analyser le fonctionnement du connecteur français "mais" et de ses correspondants en roumain s'appuyant sur le test de la traduction. Quel est le schéma de sens du connecteur français ? Mais de ses équivalents roumains ? Jusqu'où va la relation d'équivalence ? Autrement dit, le roumain passe par les mêmes opérations de pensée que le français ? - voilà les questions que l'auteur essaie de clarifier. La dernière partie reprend une discussion déjà lancée au sujet des systèmes de scolarité et de leurs interactions. Les connecteurs interagissent à l'intérieur de la séquence dont ils font partie, mais ils interagissent en même temps, comme l'analyse le prouve, avec d'autres plans de l'organisation discursive. Celle-ci comporte un jeu de régulations qui, sans être déterministes, produisent, lors de la mise en texte, des effets de convergence et de divergence à même de renforcer ou, au contraire, d'inhiber l'action des instructions instanciées
Recent developments in language research focus not so much on traditional grammar as on the examination of the mental processes the use of language implies, direction approached in the research " Discourse organization plans. The connectors in french and in romanian ". After outlining the itinerary from the grammar-textual projects of the 1970's to the instructional models of the last decade in parallel to the evolution of the concepts of " coherence " and " cohesion ", the author confining this research only to connectors. The overview of the main theoritical or experimental studies concludes with a definition of connectors which does justice to the two particular features of this class of morphemes : categorical heterogeneity and functional homogeneity. From chapter 3 onwards, this study focuses on the discovery of the system of dicursive solidarity represented by connectors through a sequence of practical applications on " mais " and its correspondents in romanian, by means of translation test. What would then be the primary instructional nucleus of the french connector ? And that of its romanian equivalents ? Up to what point can one speak of an equivalence relationship ? In other words, does romanian follow the same mental operations as french ? - These are the questions the author tried to answer. The last part relaunches the discussion with respect to solidarity systems and their interactions. The connectors interact within the sequence they are part of but they also interact with other levels of discourse organization. What follows is a conventionalized game which, far from being deterministic, produces textual convergence or divergence effects that reinforce or decrease the various instructional effects
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Abrudeanu, Clara. "Analyse linguistique d'unités phraséologiques en vue de la traduction roumain/français." Nice, 2003. http://www.theses.fr/2003NICE2029.

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Abstract:
La phraséologie est étudiée ici dans la lumière d'une analyse contrastive roumain-français. Une expérimentation nous a permis d'identifier les difficultés liées à la traduction des unités phraséologiques et d'établir leur typologie. Devant la diversité des problèmes, il apparaît nécessaire d'approfondir l'étude de la phraséologie. A cet effet, un corpus bilingue de 14 200 unités phraséologiques a été constitué. L'analyse du corpus nous a permis d'établir des principes d'équivalence et de mettre en évidence certains aspects du fonctionnement phraséologique des deux langues. Les résultats de l'analyse sont présentés en deux parties. La première partie traite des aspects formels et aboutit à une systématisation sous forme de règles de transposition. La deuxième partie traite des aspects sémantiques tels que le sémantisme du verbe, la variation phraséologique et les constructions imagées. Nous évoquons, en guise de conclusion, les différentes perspectives applicatives de cette étude
Phraseology is approached here in the light of a Rumanian - French compared analysis. Experiments enabled us to identify the difficulties related to the translation of the phraseological units and to establish their typology. Taking into account the diversity of the problems, it appears necessary to look further into the study of phraseology. To this end, a bilingual corpus of 14 200 phraseological units was made up. The analysis of the corpus enabled us to establish principles of equivalence as well as to highlight important aspects of the phraseological process of the two languages. The results of the analysis are presented in two parts. The first part deals with formal aspects and leads us to an important number of translation rules. In the second part, we approach the semantic aspects such us the verb's semantic, the phraseological variation and picturesque constructions. As a conclusion, we evoke the various applicative prospects of this study
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Scurtu, Natalia. "Aménagement linguistique du roumain en République de Moldavie." Thesis, Bordeaux 3, 2015. http://www.theses.fr/2015BOR30047.

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Abstract:
En 1989, la proclamation de l'indépendance de la République de Moldavie allait de pair avec les nouvelles lois linguistiques adoptées par le Parlement. L'institualisation de la dénomination de la langue officielle, « langue moldave » (Constitution 1994), rencontra une ferme opposition de la part des intellectuels qui approuvaient la nature linguistique identique du moldave et du roumain. Le glottonyme moldave renvoyait à la période soviétique de la promotion d'une « langue moldave » distincte du roumain, procédé aujourd'hui qualifié d'expérimentation linguistique ayant échouée. À présent, l’aménagement linguistique de la langue d’État exige de la part de la société moldave la recherche des réponses adaptées, en surmontant les contradictions de certaines représentations héritées du passé. La régulation des rapports entre les nouveaux États indépendants issus de l’ex-Union Soviétique connaît, elle aussi, une évolution. Cette évolution conduit à l’installation d’une nouvelle dynamique dans le rapport de différents groupes linguistiques à la langue d’État où ils résident. Nous allons observer comment se produit concrètement la reconnaissance d’une langue en tant que langue d’État (officielle). Quel est le cheminement dans l’aménagement linguistique de la République de Moldavie depuis son indépendance ? Qu’est-ce qui se passe dans l’espace symbolique et imaginaire d’un processus de reconnaissance d’une langue en tant que langue d’État ? Nous observerons la place de la langue d’État de la République de Moldavie dans la société à travers son status et les éléments constitutifs : la règlementation linguistique et les institutions de l’aménagement linguistique, les politiques linguistiques et éducatives, les forces sociolinguistiques en présence (et notamment les représentations qui sont assignées aux langues, etc.). Nous observerons son aménagement normatif, lexical, terminologique, graphique, etc., le rapport au roumain standard
In 1989 the proclamation of independence of the Republic of Moldova came along new linguistic laws adopted by the Parliament. The institutionalization of the denomination of the official language, Moldavian language (Constitution of 1994), encountered a strong opposition from the intellectuals, who had approved the identical linguistic nature of the Romanian and Moldavian languages. The Moldavian glottonym refers to the Soviet period of the promotion of the Moldavian language distinct from the Romanian language; a conduct today qualified of political manipulation and failed linguistic experiment. From now on the linguistic planning of the State language requires the Moldavian society to look for adapted solutions, by overcoming some contradictions inherited from the past. Regulation of the relationships between the new independent States originated from the ex-Soviet Union is evolving as well. This evolution leads to the installation of a new relationship dynamic between the different ethnic groups and the language of the State they reside in. We will observe how a language is tangibly recognized as a State language (official). Which pathway followed linguistic planning in Republic of Moldova since its independence? What happens in the symbolic and imaginary space of a State language recognition process? We will observe the position of the State language in the Republic of Moldova in the society through its status and constitutive elements: linguistic reglementation and institutions of linguistic planning, linguistic and educational policies, present sociolinguistic forces (and notably the representations that are assigned to languages, etc.). We will observe its normative, lexical, terminological, graphical, etc. relationship to the standard Romanian
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Couralet, Stéphane. "« Wuli-Nous » : personne collective et nombre en coréen." Paris, EHESS, 2008. http://www.theses.fr/2008EHES0072.

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Abstract:
Cette thèse décrit le fonctionnement et les valeurs de WULf-NOUS en coréen à partir d'un corpus de plus de 30000 occurrences. Elle isole deux patrons syntaxiques productifs: le GY et le GN. Dans le GY, les valeurs de WULf sont spécifiées par des indices qui renseignent sur le nombre des actants du procès décrit tandis que dans le GN, elles dépendent du sémantisme du nom auquel WULf se lie dans trois formats syntaxiques : 1) par l'intermédiaire d'une particule de "génitif' (WULluy N) où s'exprime une relation personnalisée avec le locuteur ; 2) par un blanc typographique (WULf N) qui traduit l'inclusion du locuteur dans un micro-groupe indiqué par le N ; 3) par une soudure (WULIN) qui définit l'appartenance nationale, du locuteur. Cette étude articule les deux problématiques du nombre et de l’identité autour de celle de personne collective et montre que l'emploi fréquent de WULI-NOUS répond à une stratégie énonciative d'autodésignation du locuteur par inclusion dans un groupe
This thesis describes the functions and the values of IFULI 'us' in Korean using a corpus of more than 30,000 tokens. It isolates two productive syntactic patterns: in predicates, the values of WULI are specified by indices which give information on the number of actants in the process described, while in noun phrases, they rely on the semantics of the noun to wich WULI is connected by three syntactic forms: 1) by means of the genitive particle (WULluy N) in which a personalised relationship with the speaker IS expressed; 2) orthographically by a space (1WULI N) which can be interpreted as the inclusion of the speaker in a micro-group specified by the noun ; 3) by a fusion (WULIN) which defines the national links of the speaker. This study combines the Issues of number and of identity with respect to the collective person and shows that the frequent use of WULI indicates an discours strategy of self-reference: the speaker identifying himself through an inclusion in a group
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Legras-Vincent, Colette. "Évolution du pronom personnel sujet de troisième personne du latin à l'italien contemporain." Paris 3, 1994. http://www.theses.fr/1994PA030179.

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Abstract:
Le but de cette these est d'etudier le pronom personnel sujet de troisieme personne et de definir les grandes etapes de l'evolution qui, partant du latin ont conduit le systeme pronominal italien a son etat actuel. Cette recherche a la fois synchronique et diachronique met en evidence le caractere un peu particulier de l'italien qui possede un nombre importan t de pronoms (egli, ella, lui, lei loro, esso, essa, essi, esse). Les deux premiers chapitres presentent une etude contrastive entre le francais et l'italien et montrent le fonctionnement du pronom en latin et en ancien toscan. Les cha pitres iii a vi sont consacres a l'etude des pronoms de troisieme personne dans la litterature italienne des origines a nos jours. Des pourcentages effectues a la fin de chaque periode font ressortir les grandes tendances de l'italien et etablissent l'affirmation de lui, iei, loro. La conclusion fait apparaitre que l'italien est une langue qui se situe a m i-chemin entre le latin et le francais. C'est aussi une langue en pleine evolution et les pronoms personnels sujets de t roisieme personne sont un temoignage de cette evolution
The aim of this thesis is to study the subject third person personal pronoun and to define the main steps that lead from latin to the current italian pronominal system. This research, both diachronic and synchronic, brings to the fore the caracteristics of the italian language that has a large number of pronouns (egli, ella, lui, lei, loro, esso, essa, essi, esse). The first two chapters present a comparative study between french and italian and show how the pronoun work s in latin and in old toscan. Chapters iii to vi cover a study of the third person personal pronoun in italian litteratu re from its origin to noadays. Percentages given at the end of each period, show the main tendencies of italian and the prominence of lui, lei, loro. The conclusion show that italian that stands between latin and french is a language that keep evolving and the personal pronouns are an evidence of this evolution
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Bourdin, Philippe. "Espace, temporalité, personne : parcours en linguistique anglaise, française et générale." Paris 13, 2004. http://www.theses.fr/2004PA131036.

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Abstract:
La majorité des études ici réunies traitent de la deixis directionnelle et des marqueurs, « ventifs » et « itifs », qui l’incarnent. Il s’agit de décrire leur fonctionnement dans des langues particulières et de rendre raison de leur grammaticalisation, à travers les langues, comme marqueurs de la référence à l’avenir, de la modulation temporelle, de la diathèse passive, et de l’aspect « transcursif ». Il s’agit aussi de penser la relation entre deixis directionnelle et deixis personnelle. Les trajectoires de resémantisation suivies par venir en français et par come et go en anglais font l’objet d’études spécifiques, dans une perspective typologique et/ou diachronique. D’autres études sont consacrées à des questions de linguistique anglaise (adverbe just, prépositions within et without), de linguistique française (marquage du temps et de l’aspect, verbes sembler et paraître) et de linguistique générale (délocuté et indétermination, dissymétrie allatif/ablatif)
The main topic of this thesis is directional deixis, as encoded by “ventive” and “itive” markers. We propose to show how they work in specific languages and how they grammaticalize, across languages, into exponents of future reference, temporal modulation, passive voice and “transcursive” aspect. The relationship between directional deixis and person deixis is also addressed. The paths of semantic reformatting followed by venir in French and by come and go in English are the topic of specific papers, written in a typological and/or diachronic perspective. Separate papers deal with issues in English linguistics (the adverb just, the prepositions within and without), French linguistics (tense and aspect marking, the verbs sembler and paraître) and general linguistics (devices designed to reduce or remove referential indeterminacy, goal-bias)
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Nita, Raluca. "Discours rapporté, repérages et organisation textuelle : étude contrastive anglais-français-roumain." Poitiers, 2006. http://www.theses.fr/2006POIT5021.

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Abstract:
Dans une perspective énonciative, à travers une étude contrastive de corpus journalistiques comparables et parallèles français-anglais-roumain, nous proposons une analyse textuelle de deux formes de discours rapporté traditionnellement opposées : le discours direct, forme classique et figée X dit : "P", et le discours rapporté que nous appelons à statut indéterminé, P, dit X, assimilé aux formes mixtes, instables catégoriellement. Nous remettons en question l'approche traditionnelle par l'analyse contrastive des marqueurs en cotexte. Le discours direct est dynamique : le verbe introducteur opère une traduction intratextuelle de la parole, l'intégrant au récit ; la ponctuation et le discours citant gèrent ses rapports avec le récit et spécifient le statut introducteur du verbe. L'instabilité catégorielle du discours rapporté indéterminé se résout par la détermination cotextuelle : c'est une forme charnière entre récit et discours rapporté, spécifique au texte d'information
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Book chapters on the topic "Roumain (langue) – Personne (linguistique)"

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Mihăilă, Maria. "La formation des noms de personne en roumain." In XXVe CILPR Congrès International de Linguistique et de Philologie Romanes, edited by Maria Iliescu, Heidi Siller-Runggaldier, and Paul Danler, 3–307. Berlin, New York: De Gruyter, 2010. http://dx.doi.org/10.1515/9783110231922.3-307.

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Dincă, Daniela. "Moyens d’expression des relations casuelles des noms propres de personne en français et en roumain." In XXVe CILPR Congrès International de Linguistique et de Philologie Romanes, edited by Maria Iliescu, Heidi Siller-Runggaldier, and Paul Danler, 3–249. Berlin, New York: De Gruyter, 2010. http://dx.doi.org/10.1515/9783110231922.3-249.

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"Multiculturalisme et histoire de la langue aux origines du roumain." In Les nouvelles ambitions de la linguistique diachronique, 337–44. Max Niemeyer Verlag, 2000. http://dx.doi.org/10.1515/9783110933116.337.

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"Sprachplanung, Sprachlenkung und institutionalisierte Sprachpflege: Rumänisch Aménagement linguistique, interventions sur la langue et défense institutionnalisée de la langue: roumain." In Romanische Sprachgeschichte / Histoire linguistique de la Romania, Part 2, edited by Gerhard Ernst, Martin-Dietrich Gleßgen, Christian Schmitt, and Wolfgang Schweickard. Berlin • New York: Walter de Gruyter, 2006. http://dx.doi.org/10.1515/9783110171501.2.11.1429.

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"Histoire de la langue littéraire standard dans la Romania: roumain Geschichte der Literatur- und Standardsprache in der Romania: Rumänisch." In Romanische Sprachgeschichte / Histoire linguistique de la Romania, Part 2, edited by Gerhard Ernst, Martin-Dietrich Gleßgen, Christian Schmitt, and Wolfgang Schweickard. Berlin • New York: Walter de Gruyter, 2006. http://dx.doi.org/10.1515/9783110171501.2.13.1944.

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