Dissertations / Theses on the topic 'Rousseau, Jean-Jacques, 1712-1778 – Et la science politique'

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1

Lepan, Géraldine. "Citoyenneté et patriotisme dans l'oeuvre de Rousseau : gouvernement des passions et apories du projet politique." Paris 10, 2000. http://www.theses.fr/2000PA100138.

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Abstract:
Les notions de citoyennete et de patriotisme constituent un fil directeur privilegie pour eclairer les presupposes et les enjeux de la pensee politique de rousseau. Elles permettent de relier la theorie politique, enoncee dans le contrat social, a la question de ses conditions de possibilite, dont le projet de constitution pour la corse et les considerations sur le gouvernement de pologne fournissent un expose complet, et ainsi de mettre en evidence les implications morales, historiques et economiques de toute entreprise politique. On s'interessera donc moins aux "principes" du droit politique, auxquels le contrat social est parfois reduit, qu'a la liaison qu'opere rousseau entre les principes eux-memes et les maximes politiques. L'articulation problematique entre le moral, le social et le politique doit en ressortir precisee et enrichie. Nous nous interesserons a la mise en place de dispositifs et de mecanismes qui visent a creer le citoyen, en instaurant ou renforcant l'unite sociale, en imposant le controle des processus economiques, l'homogeneite des moeurs et la constitution d'un imaginaire collectif. Rousseau, par la, tente de decomposer et d'eclairer le mystere du lien social, et de faire du sentiment patriotique son support indispensable.
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2

Jackson, Valérie. "Montesquieu, Rousseau et la modernité politique." Master's thesis, Université Laval, 2004. http://hdl.handle.net/20.500.11794/44704.

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Abstract:
Ce mémoire tente d'exposer les politiques de Montesquieu et Rousseau, qui sont généralement opposées l'une à l'autre par les commentateurs et qui ont encore beaucoup d'influence aujourd'hui. Sans s'attarder aux traditions qu'elles incarneraient, selon plusieurs d'entre eux, nous nous proposons de retourner dans les textes de ces deux auteurs des Lumières pour voir en quoi leurs pensées se ressemblent et se distinguent. Puisqu'elles sont le fruit d'une vision de la Modernité et d'une anthropologie, nous consacrons deux chapitres à ces questions, avant d'étudier leurs politiques à proprement parler, telles qu'elles figurent dans l'Esprit des lois et le Contrat social, mais aussi dans l'ensemble de l'œuvre de ces deux penseurs.
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3

Dudon, Suzanne. "Les lois et les mœurs : anthropogenèse du politique chez J-J. Rousseau." Toulouse 2, 2006. http://www.theses.fr/2006TOU20024.

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Abstract:
Ce travail est une étude de l'interaction entre les lois et les mœurs dans la philosophie politique de J-J Rousseau. Dans la première partie, une approche des différentes origines de la loi positive met en exergue le rôle de la sensibilité dans le processus de la création de l'État et des lois. La division des lois conçue par Rousseau, considérant comme une sorte de loi les opinions et les mœurs – expressions de la sensibilité - renouvelle la question du statut de la loi et celle de son respect. La deuxième partie, appliquée au décryptage de l'expression des sentiments de la nature humaine dans l'activité législative, prouve la puissance omniprésente de la sensibilité de l'homme dans le bâti de l'État, en particulier par le biais des mœurs et des opinions. Ce constat trouve sa concrétisation dans les projets politiques que Rousseau écrit pour la Corse et la Pologne. II souligne la partie occulte de la tâche du législateur. Cet ouvrage tente de démontrer comment le politique chez Rousseau est adossé à la connaissance de la nature humaine
This thesis is a study on interaction between laws and manners in Rousseau's political philosophy. In first part, an approach to various emanations of positive law set the share of sensitivity in the creation process of state and laws. The division of laws conceived by Rousseau, considering opinions and manners-expressions of sensibility-as a form of law, casts a new light on law's status and its respect. The second part, applied to the deciphering of the expression of human nature's feelings within framework of legislative activity, proves the omnipresent power of influence of man's sensibility in state's structuration, particularly through manners and opinions. This statement is given concrete expression in the political plans that Rousseau wrote for Corsica and Poland. It underscores the concealed aspect of the legislator's task. This study attempts to demonstrate how policy and knowledge of human nature are bound in Rousseau's works
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4

Ambririki, Hamidani-Attoumani. "Ordre et justice chez Jean-Jacques Rousseau." Phd thesis, Université Charles de Gaulle - Lille III, 2009. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00982990.

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Abstract:
Il s'agit d'examiner les rapports solidaires mais paradoxaux entre ordre et justice, chez Rousseau, en tenant compte de la variété des contextes dans lesquels les deux concepts entrent en rapport, notamment dans les domaines de la nature et de la société. D'une manière générale, l'ordre semble prééminent dans l'œuvre rousseauiste. Mais sans la justice, la valeur positive de l'ordre se retourne en valeur négative. L'ordre est alors injuste, ou encore, l'ordre apparent masque un désordre réel. Les rapports entre les deux concepts dépendent donc du point de vue adopté : ontologique et métaphysique, ou bien critique et évaluatif. L'interdépendance de ces concepts est encore compliquée par leur polysémie. L'ordre se présente sous forme naturelle, sociale et individuelle, et la justice obéit à un double paradigme : un paradigme naturel et un paradigme rationnel. Cependant, ces deux modèles ont leurs limites. Pour résoudre le problème posé par l'existence d'un ordre injuste, Rousseau combine égalité et inégalité, et propose une théorie de l'éducation de l'individu à la justice.
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5

Destain, Christian. "De la solitude des origines humaines à l'individualité autobiographique: Jean-Jacques Rousseau et la faillite de la démocratie." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 1993. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/212761.

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6

Hantute, Eric. "L'idée de contrat politique au XVIIe et au XVIIIe siècles : entre transcendance,égoïsme et rationalité étendue (Pudendorf, Locke, Hobbes, Rousseau)." Paris 4, 1999. http://www.theses.fr/1998PA040212.

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Abstract:
Comment une réflexion telle que celle de Rawls, s'ancrant dans l'horizon démocratique et prenant comme référent axiologique l'homme lui-même, a-t-elle pu devenir possible, consacrant ainsi l'arrachement au socle de la transcendance et l'avénement du libéralisme politique ? L'analyse de l'évolution de l'idée de contrat politique telle qu'elle s'est effectuée durant le XVIIe et le XVIIIe siècles peut aider à le comprendre. Pudendorf et Locke mettent en lumière les tensions inhérentes à une intégration des nouvelles données théoriques à l'intérieur d'un socle idéologique traditionnel. Nous posons avec Hobbes la question du "modus vivendi", constatons l'absence d'une rationalité étendue positive et discutons la possibilité d'un horizon positif d'existence intégré, réellement partagé. Enfin, avec Rousseau, nous montrons qu'il est nécessaire de réaffirmer les principes théoriques du droit politique. Nous concluons avec la réactualisation de l'idée de procédure contractuelle rawlsienne.
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Marie, Dominique. "Jean-Jacques Rousseau : autobiographie et politique." Besançon, 1991. http://www.theses.fr/1991BESA1018.

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Abstract:
Comparaison entre la genèse "réelle" de l'idée de complot telle qu'elle apparait dans la correspondance des années 1757-1770 et la reconstitution "imaginaire" des persécutions à laquelle se livre l'autobiographe des confessions et des dialogues. Le sens profond que rousseau donne au complot: l'opposition conjointe des philosophes et des autorités aux théories professées par l'écrivain et illustrées par l'homme. Les différents récits de "l'illumination de Vincennes", pièce maitresse de la polémique sur la validité et la sincérité de l'œuvre doctrinale. Genèse d'une personnalité à travers la restitution des expériences sociales et affectives de Jean-Jacques (première partie des confessions). L'autobiographie explore les origines du moi, en même temps elle interprète les faits et élabore un mythe. L'histoire intellectuelle et morale de Jean-Jacques, dans les confessions, est présentée comme le fondement de l'œuvre; elle en est aussi le produit. Les rêveries du promeneur solitaire, aboutissement de l'autobiographie. Les divers visages de la solitude : retraite et protection contre le complot; solitude et création; nostalgie de la vie sociale. La rêverie, mode complexe de l'activité de l'esprit : les différentes formes de la rêverie et leurs rapports. Les thèmes explicitement politiques des rêveries : poursuite de la polémique avec les philosophes réflexion et refus de la réflexion, rêve d'une société idéale chez le citoyen solitaire.
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Lenoir, Norbert. "Domination et légitimité : deux stratégies d'interrogation du politique chez Jean-Jacques Rousseau." Aix-Marseille 1, 1998. http://www.theses.fr/1999AIX10023.

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Abstract:
La pensee politique de rousseau possede deux versants. Dans le premier versant, rousseau developpe une reflexion genealogique de la domination politique. Cette genealogie ne fait pas simplement intervenir la categorie psychologique de "la soif du pouvoir". Il s'agit de comprendre que la domination politique s'ordonne a un double processus. Dominer, c'est creer un ordre politique inegalitaire en etant maitre de la puissance d'exclure le peuple des decisions politiques et disposer du pouvoir de produire une opinion publique rendant possible le recouvrement de l'inegalite et favorisant le consentement des individus a cet ordre politique. Le deuxieme versant correspond a une reflexion sur la legitimite politique a laquelle nous conferons deux degres. La legitimite de premier degre met en place les institutions legitimes necessaires du politique qui sont au nombre de trois : le souverain, lieu du pouvoir legislatif, le legislateur, lieu symbolique du savoir politique, le gouvernement, siege du pouvoir executif. Le gouvernement produit, au sein du politique, une dynamique illegitime : de pouvoir subordonne, il devient un pouvoir autonome et usurpe la souverainete. Le probleme du politique, chez rousseau, se pose en ces termes : a partir du moment ou, avec le gouvernement, nous avons d'une part une institution legitime et necessaire et d'autre part l'operateur du renversement du souverain, existe-t-il un moyen politique faisant obstacle a cette dynamique de renversement ? rousseau repond a cette question dans la legitimite de second degre. Dans cette legitimite, rousseau definit trois moyens politiques assumant les fonctions d'obstacle a la dynamique gouvernementale : le tribunal, la manifestation du souverain, la circulation du pouvoir.
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9

Andrivet, Patrick. "Représentations politiques de l'ancienne Rome en France des débuts de l'âge classique à la révolution." Clermont-Ferrand 2, 1994. http://www.theses.fr/1994CLF20057.

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Abstract:
L'admiration traditionnelle en Occident depuis la Renaissance pour la Rome antique ne se vérifie pas en France, au 17e et au 18e, chez de grands écrivains tels que Corneille, Bossuet, Montesquieu, Rousseau, de simples essayistes comme St-Evremond, des hommes de la révolution comme Marat, Robespierre. Son paradoxe est prouvé en étudiant les écrits sur Rome de ces auteurs, où sont dénoncés, malgré des préoccupations de style, son désir de domination universelle, ses institutions, la corruption qui la gagne après quelques siècles d'existence, le culte excessif dont elle est l'objet parmi les modernes. Ces études s'accompagnent d'analyse qui mettent en rapport les jugements critiques portés sur Rome et la "politique" implicite ou explicite dont l'oeuvre de chacun est poteuse
In the france of the 17th and the 18th century some prominent writers like corneille, bossuet, montesquieu and rousseau, simple essayists like saint-evremond, and revolutionaries like marat and robespierre did not adhere to the admiration of ancient rome that had become traditional in europe since the renaissance. The author makes this point by a detailed study of the works of these writers who, in spite of texts written with certain precautions of style, denounce the excessive cult of rome of modern europeans, its aspiration to universal domination, its institutions and the corruption which takes over after several centuries of existence. These studies are accompanied by analyses which link these critical opinions of rome to the political views which are implicit or explicit in each work. Views which are implicit or explicit in each work
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10

Hatzenberger, Antoine. "Rousseau et l’utopie : de l’état insulaire aux cosmotopies." Paris 4, 2006. http://www.theses.fr/2006PA040186.

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Abstract:
Au croisement de l’utopologie et des études rousseauistes, cet examen des thèmes et des modèles utopiques dans l’oeuvre de J. -J. Rousseau en révèle une composante importante et permet de ressaisir un moment de transition entre l’âge classique du genre utopique et les utopies modernes. Apparaît alors ceci : revisitant les non-lieux de l’utopie, la cartographie rousseauiste dessine les linéaments d’une utopie critique ; au-delà des principes et des limites de l’État insulaire - particulièrement sensibles dans le Projet de constitution pour la Corse -, se pose le problème de l’utopique dans le cadre des relations internationales. Cette recherche a conduit à considérer (1) les contextes de la réception de l’utopie au XVIIIe siècle et des critiques de l’utopisme rousseauiste ; (2) les sources, les formes, les lieux et la méthode de l’utopie dans la philosophie politique de Rousseau ; (3) la dimension cosmopolitique des utopies de Rousseau
At the meeting-point of utopology and Rousseau studies, this enquiry into the effects of utopia on Rousseau’s political philosophy shows the importance of the latter in the transition between classical utopian patterns and modern utopias. With Rousseau, utopia is at a turning-point : utopias become projects of government, and are developed into a critical model, which goes far beyond the borders of the insular state - epitomized by the Projet de constitution pour la Corse -, and opens up a new scope for international politics. This research on the history of an idea considers (1) the different contexts of the reception of utopia and its influence on the constitution of “rousseauism” ; (2) the utopian models and methods in Rousseau’s works ; (3) Rousseau’s cosmopolitan utopias
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Guénard, Florent. "L'idée de convenance dans la pensée de Jean-Jacques Rousseau." Paris 10, 2000. http://www.theses.fr/2000PA100002.

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Abstract:
L'idée de convenance désigne une relation immanente entre les parties, qui émerge des termes en rapport et qui n'est pas imposée par un ordre extérieur. Une telle relation peut être qualifiée de naturelle. L'idée de convenance est au coeur de la pensée de Jean-Jacques Rousseau, dont elle ressaisit la systématicité : elle permet d'articuler la politique et la morale, elle permet d'examiner les fondements d'une communauté, elle permet de déterminer les conditions de la législation. Elle qualifie quatre types de support : la convenance des parties du monde,dont témoigne des rapports naturels et qui nourrit la croyance en un Grand Artisan ; la convenance entre l'action et les disposition naturelles, qui suppose que la vertu ait un fondement passionnel ; la convenance des individus liés par leurs seules affinités, sur lesquelles doivent reposer les unions domestiques ; enfin, en politique, la convenance entre les lois et les moeurs, nécessaire à la convenance des citoyens au sein d'une patrie à laquelle ils se sentent appartenir. Un ordre naturel est ainsi donné à perscevoir dans les choses. Mais il faut être en mesure de le percevoir : est requise une intelligence des relations, qui suppose une observation des singularités, une mise en rapport des réalités et un jugement sur leur convenance. Elle ne met pas en application une aptitude au raisonnement déductif, mais fait appel à l'expérience. La pensée de Rousseau révèle ainsi toute sa spécificité. Elle s'oppose à la fois au jusnaturalisme moderne, qui néglige les déterminations locales, et au scepticisme, qui s'en tient à une diversité phénoménale ; au positivisme qui exalte la volonté, considérée comme source unique d'ordre, et au naturalisme qui juge l'ordre naturel comme essentiel. L'erreur menace la philosophie qui confond le fait et le droit, la nature des choses et l'histoire, et qui finit par justifier l'ordre établi et l'inégalité, économique et politique, qu'il recouvre.
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Koshi, Morihiko. "Les images de soi chez J. -J. Rousseau : l'autobiographie comme politique." Grenoble 3, 2007. http://ezproxy.normandie-univ.fr/login?url=http://www.classiques-garnier.com/numerique-bases/garnier?filename=MkiMS01.

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Abstract:
Exploitant la théorie de "l'argumentation dans le discours" (notamment celle de Ruth Amossy) et l'approche interactionnelle, cette thèse montre selon quelles modalités discursives J. -J. Rousseau construit ses images de soi visant à contribuer à l'efficacité de son dire. Elle examine le statut institutionnel de l'auteur, la nature du public visé et son "ethos préalable". Elle montre l'émergence des "autobiographèmes" dans ses œuvres : le corpus s'étend des textes à visée autobiographique aux textes théoriques et polémiques. Elle analyse la situation d'énonciation politique pour montrer l'objectif et le fonctionnement d'un discours autobiographique dont le statut varie selon chaque texte. Elle reconsidère la notion d' "opinion" en termes de "stéréotype" entendu comme unité constitutive de l'ethos. La dichotomie entre autobiographie et politique est remise en cause en conclusion
Exploiting the "argumentative discourse" theory (specially Ruth Amossy's one) and interactionnal approach, the present thesis proves, according to which discursive modalities, Jean-Jacques Rousseau constructs his self-images in order to contribute towards his discourse efficiency. It means to examine : 1) The author's institutionnal status, the nature of the concerned public and his previous "ethos"; 2) The "autobiographemes" emergence in his works : the corpus comprises autobiographical texts as well as theoretical and polemical ones; 3) The political uttering situation in order to prove the purpose and the functioning of an autobiographical discourse of which the status varies according to each text ; 4) The notion of "opinion" in terms of "stereotyps" understood like constituent ethos units. The conclusion questions the dichotomy between autobiography and politics
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Rémy, Catherine. "Critique sociale et éducation dans l'oeuvre de Rousseau." Paris 1, 2000. http://www.theses.fr/2000PA010633.

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Abstract:
Cette étude de l'œuvre de Rousseau porte principalement sur les deux questions suivantes : comment concevoir la cohérence des thèses Rousseauistes malgré leur formulation parfois paradoxale ; et en particulier, comment Rousseau peut-il écrire que la liberté est "l'essence et la destination de l'homme" et en même temps adopter des positions très conservatrices dans certains domaines ? Quels liens peut-on établir entre les positions politiques, et plus largement entre la critique de la société prononcée pour Rousseau, et ses théories sur l'éducation ? Les deux premières parties envisagent la critique sociale menée par Rousseau, sa recherche de la liberté politique puis morale, mais aussi les limites de celle-ci. Les deux autres parties traitent de l'éducation et de l'émancipation des individus dans une société donnée, et du rapport entre ces thèmes et les questions politiques precedemment étudiées. Ce travail s'appuie sur les écrits de Rousseau, mais aussi sur les avis de nombreux commentateurs de son œuvre, parfois pour adopter leur point de vue (A. Goldschmidt, Y. Vargas. . . . ), parfois pour s'en démarquer (A. M. Melzer. . . . ). Prenant en compte leurs diverses analyses, notre propos a été de montrer comment la pensée de Rousseau était à la fois guidée par une recherche théorique des conditions favorables au développement de la liberté humaine et par un constant souci de maintenir, dans l'ordre social existant, les formes les plus archaïques de domination.
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Pelletier, Simon. "Du Discours sur l'inégalité au Contrat social : cohérence et paradoxes dans la philosophie politique de Jean-Jacques Rousseau." Master's thesis, Université Laval, 2017. http://hdl.handle.net/20.500.11794/27854.

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Abstract:
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2017-2018
Ce mémoire affronte le problème de l'unité de la pensée de Rousseau, en particulier dans son versant politique. Il met en évidence la place centrale qu'occupe, dans sa philosophie, la thèse de la bonté naturelle de l'homme, et défend l'idée que les grandes articulations du Contrat social en sont des ramifications. Pour ce faire, il montre d'abord que les principes du droit politique représentent pour Rousseau la solution à un problème inhérent à la condition sociale de l'homme, problème développé dans le Discours sur l'inégalité. Les deux premiers chapitres du mémoire sont pour cette raison consacrés entièrement à une étude du second discours, où Rousseau pose le principe de la bonté naturelle de l'homme, puis décrit la façon dont celle-ci s'altère et finit par se corrompre dans la vie sociale. Les troisième et quatrième chapitres, quant à eux, contiennent une étude minutieuse du Contrat social, qui met d'une part en lumière le lien de continuité unissant l'ouvrage au Discours sur l'inégalité, et qui, d'autre part, démontre que ses tensions doctrinales résultent justement de son rattachement à la thèse de la bonté naturelle de l'homme.
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Maheux, Pierre-Olivier. ""Corses, voilà un beau modèle" : les référents suisse et romain dans le Projet de constitution pour la Corse de Jean-Jacques Rousseau." Thesis, Université Laval, 2011. http://www.theses.ulaval.ca/2011/27690/27690.pdf.

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Calderon, Villalobos Ana Lia. "La pensée politique de Jean-Jacques Rousseau et sa réception au Costa Rica entre 1821 et 1842." Montpellier 3, 1992. http://www.theses.fr/1992MON30025.

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Abstract:
La presente recherche developpa les principes de droit politique presente dans l'oeuvre de jean-jacques rousseau et la facon dont ils furent recus au costa rica au debut de son histoire republicaine. Chemin faisant,nous pensons avoir etaye notre these selon laquelle la liberte est au centre de la pensee de rousseau pour qui elle represente la caracteristique fondamentale de l'homme. C'est pourquoi nous avons fait la lecture de sa philosophie politique avec la liberte comme fil conducteur, par rapport a laquelle nous avons expose les therories sur le contrat social, l'egalite, la loi, la volonte generale, la souverainete et le gouvernement. Nous avons soutenu que c'est precisement la theorie de la liberte chez rousseau qui en fait l'auteur prefere de l'amerique latine dans son ensemble pendant le processus independantiste et du costa rica en particulier a partir de 1821 et jusque'en 1842. Nous avons etabli un parallele entre la pensee de rousseau sur les petis etats a faible inegalite, pauvresn libres,jeunes et vivant dans un cadre de simplicite et d'isolement et la situation du costa rica au debut de son histoire comme republique, car ce sont les affinites "objectives" de situation qui ont favorise les convergences d'analyses sur ce qu'il convenait de faire, et de la "facilitation" que ces situations permettent en vue de la liberte politique
In this research, we analyse the principles of political rights wich can be found in work of jean-jacques rousseau and their influence on the history of costa rica, the republic beginning. We state that liberty is the central meaning of jean-jacques rousseau. He consider liberty as a fundament of man. So, we tool liberty as guide line for reading political philosophy of jean-jacques rousseau, we presented theories on social contract, equality, law, common will, sovereignity and governement. Precisely, we argued that, because of his theory of liberty, rousseau is a favourite author overal in latin america during a walk towards independance and specially in costa rica from 1821 to 1842. We made an comparaison between a thought of rousseau about little, poor, independant, with low inequality recent states, simply and loneliles : living, and the costa rica, the republic beginning. More precisely affinities between the thought of rousseau and the concrete situation of the costa rica made casier the convergence of analysis about what it could be donc and the possibility of political freedom
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Lebeau, Pascal. "Rousseau et l'appropriation." Thesis, Paris 1, 2017. http://www.theses.fr/2017PA01H204.

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Abstract:
L'appropriation est le processus par lequel l'animal, en réalisant sa nature de manière appropriée avec son environnement, parvient au bien-être par prévention du mal naturel. Pour l'homme, à la perfectibilité ambivalente, l'enjeu est aussi moral. La saisie intuitive de ce qui lui est propre est relativement perdue ou indéfinie, et il est d'autant plus sujet à l'errance associée à sa liberté morale, qu'il est un être d'amour-propre confronté aux autres dans un contexte de finitude environnementale. Rousseau, cherchant à remonter à la source du mal, affronte ces problématiques. Il pense l'homme de la nature pour retrouver l'homme naturel, identifier ses besoins, ses droits, en un mot les conditions de son appropriation à proprement parler. Or celle-ci ne peut être que simultanément physique et morale, requérant l'initiation d'un cercle vertueux entre l'avoir et l'être, impossible sans la politique et notamment, un droit de propriété, c'est-à-dire un droit d'appropriation, très spécifique. Via media entre la communauté des biens et le libéralisme, ce dernier constitue peut-être, sur le plan politique et moral, la clé de son système
Appropriation is the process by which an animal, upon realising its nature in an appropriate way with its environment, reaches well-being by the prevention of natural evil. For man, with ambivalent perfectibility, the stakes are also moral. The intuitive grasping of what is adequate for him is relatively lost or undefined, and is all the more subject to the wandering associated with its moral freedom, that it is a being of self-love confronted with others in a context of environmental finitude. Rousseau, seeking to go back to the source of evil, confronts these problems. He thinks the man of nature to find the natural man, to identify his needs, his rights, in a word the conditions of his appropriation properly speaking. But this can only be simultaneously physical and moral, requiring the initiation of a virtuous circle between having and being, impossible without politics and notably a right of property, that is to say a right of very specific appropriation. Via media between the community of goods and liberalism, the latter is perhaps, politically and morally, the key to its system
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Bernardi, Bruno. "La fabrique des concepts : recherches sur l'invention conceptuelle chez Rousseau." Lyon, Ecole normale supérieure, 2004. http://www.theses.fr/2004ENSF0041.

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Abstract:
On tente ici de renouveler l'approche de la pensée de Rousseau en interrogeant la façon dont il constitue ses propres thèses. Décrire ce qu'on peut appeler son laboratoire, la "fabrique" de ses idées, permet de cerner ce qu'est pour lui "raisonner en philosophie". Une attention soutenue est pour cela accordée aux brouillons, qui donnent à voir le travail de la pensée, et à la succession des textes sur une même question, qui en portent les effets. La problématique de l'"invention conceptuelle" ordonne cette enquête, parce que Rousseau constitue ses orientations essentielles en remaniant, déplaçant, transformant les concepts qu'il reçoit des traditions théoriques auxquelles il entend se confronter, en formant ceux que la constitution de son propre horizon de pensée requiert. Chaque chapitre est ainsi consacré à un concept déterminé. Après avoir souligné la place occupée chez lui par les référents conceptuels scientifiques, particulièrement chimiques, on montre que Rousseau, usant d'une véritable technique de l'héritage paradoxal, se situe dans une relation d'"écart central" avec les courants dominants du siècle des Lumières. L'examen circonstancié de l'invention du concept de volonté générale permet de croiser les résultats partiels d'abord obtenus et de caractériser la méthode d'invention de Rousseau. On montre enfin que la réflexion conduite par toute l'oeuvre sur le statut anthropologique, cognitif, politique, de la généralité éclaire la problématique de la volonté générale. Au cours de cette étude, on est conduit à lever la double hypothèque constituée, dans l'historiographie rousseauiste, par la surévaluation des références à Malebranche, en amont, et à Kant, en aval. On souligne enfin en quoi cette mise en lumière des voies suivies par l'invention conceptuelle doit modifier notre compréhension des orientations de pensée de Rousseau
This dissertation is an attempt to revisit Rousseau's view through a study of the generation of his main theses. A description of what could be called his "laboratory", the production process of his views, allows a better understanding of what "reasoning as a philosopher" meant for him. Close attention is paid to the drafts, which reveal the thinker at work, and to the sequence of his writings on the same topic, which exhibit the results of his work. The issue of "conceptual invention" organizes our inquiry. Rousseau shaped his major views through a process of revision, migration and transformation of concepts he received from the theorical traditions he meant to confront. He thus gradually forged the concepts that this own intellectual horizon required. Each chapter deals with a specific concept. After emphasizing Rousseau's scientific references -the chemical ones in particular- we argue that the adopted a sort of paradoxal legacy technique, thus stepping aside from the mainstream philosophy, none the less standing at the center of French Enlightenment. A thorough scrutiny of the invention of the notion of general will allows weaving together the partial results primarily established and characterizing Rousseau' s invention method. Finally we argue that Rousseau's overall reflections on the anthropological, cognitive, and political status of the notion of generality sheds a new light of the general will issue. Along the way, we had to minimize the standart overestimation of references to Malebranche, upstream, and to Kant, downstream. The conclusion emphasizes the deep revisions that such an investigation of conceptual invention might bring into our understanding of Rousseau's philosophical views
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Chery, Prelat Cleane. "Genèse et institution de l'humanité politique chez Jean-Jacques Rousseau." Thesis, Paris 8, 2017. http://www.theses.fr/2017PA080058/document.

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Abstract:
Rousseau conteste la théorie aristotélicienne de la sociabilité naturelle à laquelle il supplée sa doctrine de l’asociabilité naturelle. Il rejette du même coup la conception hobbesienne de l’homme naturellement insociable et s’oppose également au dogme du péché originel auquel il oppose sa théorie de la bonté originelle qui n’est, en réalité, qu’une apologie de la justice et de la toute-puissance divine ce qui nous a conduit à la question de la théodicée inspirée par Saint-Augustin, théorisée par Leibniz, contestée par Voltaire et par lui défendue. En rejetant le péché originel et en proclamant la bonté naturelle de l’homme, il disculpe Dieu mais aussi l’homme avant son intégration à la vie sociale. C’est donc pour lui, les liens sociaux qui corrompent l’homme et le rendent mauvais. Il fait découler cette corruption de l’inégalité créée par la propriété car à l’état de nature où il n’y avait pas de propriété, où tout était commun à tous, l’homme n’était pas méchant et c’est pour tenter de revenir à l’état d’égalité naturelle qu’il a institué la loi. Mais il a remarqué qu’une fois entré dans la vie sociale, la propriété est devenu un droit sacré, indispensable. Un revirement s’est donc opéré chez lui. De pourfendeur du droit à la propriété, il en est devenu le défenseur. Aussi, certains commentateurs l’ont-ils classé dans la catégorie des individualistes. D’autres le rangent parmi les communistes et d’autres le rattachent à la doctrine socialiste. Afin de mieux pouvoir le situer, nous avons choisi de confronter ses idées et prises de position avec les tenants de ces différents courants idéologiques : Proudhon pour l’individualisme, Baboeuf pour le communisme et Marx pour le socialisme
Rousseau disputes the Aristotelian theory of natural sociability to which he supplements his doctrine of natural asociability. At the same time, he rejects the Hobbesian conception of man, which is naturally unsociable, and is also opposed to the dogma of original sin to which he contrasts his theory of original goodness which is, in reality, only an apology for justice and The divine omnipotence which led us to the question of the theodicy inspired by St. Augustine, theorized by Leibniz, contested by Voltaire and forbidden. By rejecting original sin and proclaiming the natural goodness of man, he exculpates God but also man before his integration into social life. It is therefore for him that social bonds corrupt man and make him bad. He causes this corruption to flow from the inequality created by property, for in the state of nature, where there was no property, where everything was common to all, man was not wicked and it was for Attempt to return to the state of natural equality that he instituted the law. But he noticed that once he entered social life, property became a sacred right, indispensable. A reversal has thus taken place in him. As a defender of the right to property, he became its defender. Also, some commentators have classified it in the category of individualists. Others rank him among the Communists and others connect him with the socialist doctrine. In order to better situate him, we chose to confront his ideas and positions with the supporters of these different ideological currents: Proudhon for individualism, Baboeuf for communism and Marx for socialism
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Bienfait, Joël. "Jean-Jacques Rousseau et la croyance ou le coût de dieu." Thesis, Montpellier 3, 2016. http://www.theses.fr/2016MON30013.

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Abstract:
Cette étude se propose de cerner le statut particulier du roman de Rousseau dans l'ensemble de son œuvre, et pas seulement du point de vue du genre littéraire. Rousseau envisage deux sortes de croyances : d'une part celle qui relève spécifiquement de la religion ; d'autre part celles qui ressortissent aux valeurs purement mondaines (avoir, pouvoir et gloire). Dans son œuvre philosophique, validant la première, Rousseau condamne radicalement les secondes. La présente étude vise à montrer que le roman, en accord avec l'œuvre philosophique sur la religion, se trouve dans une position infiniment plus ambiguë quant aux valeurs mondaines (en particulier le pouvoir et la gloire)
Rousseau aims at defining the particular status of Rousseau's novel in his whole work, as regards his literary genre but also others perspectives. Rousseau considers two sorts of beliefs : one pertaining to religion specifically and the other having to do with purely mundane values (possession, power and glory). In his philosophical work, he approves the former and absolutely condemns the latter. This study aims to show that the novel, which matches the philosophical works regarding religion, has a much more amiguous position as far as mundane values are concerned (particularly power and glory)
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Boudon, Julien. "Les Jacobins : une traduction idéologique et institutionnelle des principes de Jean-Jacques Rousseau : 1789-1794." Paris 2, 2002. http://www.theses.fr/2002PA020012.

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Robisco, Nathalie-Barbara. "J. J. Rousseau et la revolution francaise : une esthetique de la politique (1792-1799)." Toulouse 2, 1992. http://www.theses.fr/1992TOU20020.

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Abstract:
Dans sa phase republicaine, la revolution francaise offre une lecture de rousseau qui unifie l'homme sensible et le penseur politique dans le modele theorique du legislateur. Apres la terreur, l'acquis du penseur est repris par kant et fichte, tandis qu'en france sa sensibilite s'inscrit dans une nouvelle lecture, le romantisme
In the republican phase of french revolution, rousseau's readers unify the sensitive man and the poltical thinker in the theoretical pattern of legislator. After the terror, kant and fichte inherit the thinker's attainments ; in the same time, in france, his sensitiveness fits into a new reading, romantism
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Cugurno, Emmanuelle. "Liberté et genèse de la personne humaine dans l'oeuvre de Jean-Jacques Rousseau." Paris, EHESS, 2007. http://www.theses.fr/2007EHES0058.

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Abstract:
La thèse est divisée en deux parties. La première analyse le concept et le statut de la personne humaine en s'efforçant de suivre le fil du développement authentique de l'être humain : de la sensibilité à l'émergence de la conscience et de la morale. La deuxième partie est consacrée à la question de la liberté au sein de l'ordre politique et social. La thèse s'attache à montrer que le passage d'un ordre à un autre est rendu possible par la permanence de l'exigence de la liberté de l'homme. Les chapitres portent respectivement sur les rapports entre nature et politique, liberté politique et contrat social, les passions et le contrat social. La thèse s'achève sur la question de la religion et de la place qu'elle occupe, dans la cité d'une part et pour l'individu d'autre part
The thesis is divided in two parts. The first one analyses the concept and status of humain person, trying to follow the line of the human being's authentical development: from sensibility to the rising of conscience and moral. The second part develops the question of freedom into social and political order. The thesis endeavours to show that the transition from an order to another one is made possible by the permanence of the exigency of men's freedom. The chapters treat respectively of relation between nature and politic, political freedom and social contract, passions and social contracts. The thesis ends with the question of religion and the place it takes, in the city on one hand and for the personn on the other hand
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Ribaton-Labro, Catherine. "Contre l'hégémonie des grands ou La petite histoire du devenir de la science de la morale dans le système de Jean-Jacques Rousseau." Clermont-Ferrand 2, 2007. http://www.theses.fr/2007CLF20017.

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Abstract:
Une étude de l'oeuvre de Rousseau qui joindrait aux écrits, la vie de l'auteur et aux uns et aux autres, une hypothèse sur leur protohistoire est-elle possible ? La méthode progressive-régressive sartrienne appliquée à l'oeuvre de Flaubert jointe à une étude de l'exégèse rousseauiste atteste qu'elle est non seulement possible mais qu'elle est impérativement requise. La critique rousseauiste a suffisamment pâti de son psychologisme, de son historicisme et de son défaut d'historicité pour s'imposer la tâche de substituer une étude omni englobante du philosophe et de sa philosophie à une approche partielle et partiale. Elle ne saurait y parvenir sans, au préalable, accepter le dialogue avec la critique contemporaine sur ses insuffisances dont les plus essentielles demeurent l'occultation de la notion de morale comme centre de la vie et de l'oeuvre de Rousseau et la présomption rationaliste à l'endroit de l'étude idiosyncrasique du philosophe. Si la science de la morale est un idéal hérité du droit naturel, Rousseau entend sa réforme sur les moeurs à partir d'un système fort différent de celui de son inspirateur : Jean Barbeyrac. Fallait-il pour autant refuser aux deux "Discours" le statut d'oeuvres hypothético-déductives et passer outre la sincérité de l'auteur de cette réforme ? Un humanisme impartial fort d'une méthodologie instruite des grande penseurs du XXe siècle ne saurait s'y résoudre
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Maiga, Sigame. "Les institutions politiques de Jean-Jacques Rousseau." Thesis, Aix-Marseille, 2016. http://www.theses.fr/2016AIXM3081/document.

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Abstract:
C’est en 1758 que Rousseau constate qu’il ne peut achever rapidement les Institutions Politiques, et décide d’en séparer le Contrat social et Lettre à d’Alembert sur les spectacles. En 1761, Il finit de travailler sur une partie des textes de l’Abbé de Saint-Pierre qui lui permis d’avoir une approche claire avec les relations internationales. Ce texte dit extrait du projet de paix perpétuelle de l’abbé de Saint-Pierre se veut une solution de sortie de crise politique dans laquelle les États européens s’étaient engouffrés. Les premières notions telles l’idée d’une citoyenneté européenne ou d’une confédération voyaient le jour
It is in 1758 that Rousseau finds that he can quickly complete the Political Institutions, and decided to separate the Social Contract and Letter to d'Alembert on the shows. In 1761 he finished work on a part of the texts of the Abbot of St. Peter which allowed him to have a clear approach to international relations. This text says excerpt of perpetual peace project of the Abbot of Saint-Pierre wants a political crisis solution in which European states were engulfed. The first such concepts the ideas of European citizenship or a confederation were emerging
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Assouly, Olivier. "Les nourritures politiques de Jean-Jacques Rousseau : cuisine, goût et appétit." Thesis, Paris 1, 2015. http://www.theses.fr/2015PA010612.

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Abstract:
Au vu de l’histoire de la philosophie et du traitement marginal que celle-ci n’a cessé de réserver tant au sens du goût qu’à la cuisine, Rousseau occupe une place à part et novatrice : tout en condamnant l’hybris de la cuisine et les vanités de la grande table, il considère que le goût, source de volupté, constitue un objet digne d’être pris en compte tant par l’éducation qu’au plan politique. Outre que se nourrir, au-delà des simples besoins vitaux, constitue un moteur des échanges et un facteur potentiel d’inégalités et d’injustices, c’est aussi un moyen, en préservant un lien étroit avec l’amour de soi, de juguler les faux désirs et l’amour-propre.Toutefois, l’Émile amorce un tournant décisif : Rousseau intronise la notion d’appétit, qui prime alors sur le goût, et s’impose aux dépens de la sensibilité aux saveurs et à la cuisine. A défaut d’instinct et face à la prolifération de besoins secondaires, l’appétit est cet instrument – à la fois pédagogique et politique – utile à reconditionner la faim et ainsi à récréer, par le travail, la mesure nécessaire pour se nourrir et jouir légitimement. En même temps que Rousseau abolit l’idée d’une configuration naturelle des besoins et des désirs dès lors qu’il appartient à l’homme de les composer en fonction des circonstances, il achoppe sur le dessein politique du pacte social, lequel exige des citoyens, et non plus des hommes, de renoncer au jeu des préférences et certainement aux dispositions subjectivantes de l’appétit
Given the history of philosophy and the marginal treatment that has traditionally been reserved for both the sense of taste and cooking, Rousseau’s position is separate and innovative: while criticising the hubris of cuisine and the vanity of the “grande table”, he considered that taste, a source of sensual pleasure, constitutes an object that merits attention on both an educational and political level. In addition to mere food, and going beyond basic needs, it constitutes a means for exchange and is a otential factor for inequality and injustice, it is also a way of curbing one’s false desires and self-esteem, through its close connection to self-love. Nevertheless, Emile marks a turning point: Rousseau inaugurates the notion of an appetite that takes precedence over taste and takes over to the detriment of flavour and cooking. In the absence of instinct and faced with the proliferation of secondary needs, the appetite is an educational and political instrument, used to recondition hunger and thus recreate, through work, the measure necessary to feed oneself and enjoy it legitimately.While Rousseau was abolishing the idea of a natural configuration of needs and desires when it is man’s responsibility to compose them according to circumstances, he stumbled onto the political design of the social pact that required that citizens, and no longer man, give up the game of preferences and certainly the subjectivising tendencies of the appetite
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Oyandza, Pierre. "Rousseau, Kant et la pensée de la République." Paris 10, 2002. http://www.theses.fr/2002PA100103.

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Abstract:
Notre étude vise à montrer à partir des termes de république et de démocratie, la permanence de l'idée républicaine depuis l'antiquité jusqu'à Rousseau et Kant, et d'eux à nous. A Rome le pouvoir de la loi s'exerçait par l'intermédiaire des représentants. Alors que la démocratie athénienne était hostile à l'idée de représentation, c'était une démocratie directe un régime où les citoyens traitaient eux-mêmes au jour le jour leurs propres affaires. C'est le modèle athénien que Rousseau propose à ces contemporains. Hostile à la démocratie qu'il confond au despotisme, Kant estime que toute vraie république est un système politique représentatif, car le peuple est incapable de se gouverner lui-même. La politique moderne a pour principe fondateur la souveraineté. Elle consiste depuis le XVIe siècle à ramener la liberté des hommes, à la responsabilité des hommes eux-mêmes et non à Dieu. Notre étude analyse dans sa seconde partie le conflit qu'il y a entre les partisans de la souveraineté monarchique et ceux de la souveraineté du peuple. Entre le régime représentatif de Kant et la démocratie de Rousseau, quel est celui qui garantie mieux les droits de l'homme et du citoyen. Que penser de la crise de la représentation dans nos démocraties modernes ? C'est ce que nous essayons de répondre par le biais des thèses de J. Habermas. Traiter de l'héritage de ces deux philosophes dans l'idée républicaine contemporaine en France. D'ou l'importance de la place que nous avons accorder à l'éducation du citoyen dans notre conclusion pour mesurer le poids de Rousseau et Kant au XIXe et au XXe siècles, afin d'examiner le lien que la morale peut entretenir avec la démocratie.
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Réoutarem, Sylvain. "La genèse de la pensée politique de Rousseau d'après sa correspondance : 1730-1762." Orléans, 2004. http://www.theses.fr/2004ORLE1055.

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Abstract:
La lettre, " miroir de l'âme " apparaît au 18eme siècle français comme le meilleur outil de communication. Elle permet de découvrir l'état social et psychologique de son auteur dans toute son intimité. A ce niveau se situe l'importance de l'étude consacrée à la genèse de la pensée politique de Rousseau d'après sa correspondance. Il s'agit de reconstituer l'évolution de la pensée politique de cet auteur, d'après les relations qu'il a entretenues avec son entourage de sa sortie de Genève en 1728 à sa fuite de Montmorency en 1762. Ainsi, les séjours de Rousseau en Savoie, à Paris, à Venise et à Montmorency, offrent des renseignements favorables à l'éveil de sa pensée politique. L'antagonisme et la convivialité qui ont caractérisé sa vie, donnent un éclat particulier à l'appréhension des problèmes sociaux et politiques auxquels il est confronté. La correspondance établit clairement que sa fierté, les échecs de ses projets et le regard critique qu'il jette sur les Lumières sont autant de facteurs de sa conscience politique. A force de vivre l'expérience de la pauvreté, de l'amitié et de la protection, de l'injustice des hommes, Rousseau est devenu écrivain politique. Outre les Confessions, la Correspondance le montre un ambitieux à l'excès, une sorte de Rastignac ou de Julien Sorel sorti de Genève pour la conquête de Paris
The letter, "mirror of the soul" seems to the 18-th century French as the best tool of communication. She allows to discover the social and psychological state of her author in all her intimacy. At this level is situated the importance of the study dedicated to the genesis of the political thought of Rousseau according to its correspondence. It is a question of reconstituting the evolution of the political thought of this author, according to the relations which he maintained with his circle of acquaintances of his exit of Geneva in 1728 in his flight of Montmorency in 1762. So, Rousseau's stays in Savoy, in Paris, in Venice and in Montmorency, give favorable information to the awakening of the political thought. Antogonism and conviviality wich characterized its life, give a particular brightness to the apprehension of the social and political problems with which it is confronted. Correspondence establishes clearly that his pride, the failures of the projects and the critical glance which it throws on lights are so many factors of its political consciousness. Due to living the experience of the poverty, the friendship and the protection, the injustice of the people, Rousseau became political writer. Besides Confessions, Correspondence shows him an ambitious to the excess, a sort of Rastignac or Julien Sorel taken out of Geneva for the conquest of Paris
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Eyssidieux-Vaissermann, Anne. "Hegel, lecteur de Rousseau : droit naturel et science de l'Etat." Paris 1, 2003. http://www.theses.fr/2003PA010619.

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Abstract:
Le rapport de Hegel à Rousseau est complexe parce qu'il s'effectue selon différentes modalités et qu'il est en partie occulté. Notre analyse nous conduit à distinguer trois niveaux de lecture : - une première lecture permet de faire une archéologie du problème pratique (les travaux de jeunesse). - une seconde lecture permet, par le dialogue critique avec le droit naturel qu'elle engage, d'élaborer le projet d'une philosophie de l'esprit (les écrits de Iéna). - enfin une troisième lecture concerne l'architecture de la philosophie du droit qui reprend la structure générale des traités jusnaturalistes, articulant droit naturel et science de 1' Etat. . Le projet de Hegel ne consiste pas, selon notre hypothèse, à ruiner la tradition jusnaturaliste, mais à dépasser son abstraction caractéristique pour fonder une véritable science du droit naturel, préalable indispensable à la science de l'Etat. Les Principes de la philosophie du droit apparaissent alors comme la reformulation du Contrat social de Rousseau.
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Anctil, Dave. "La république à l'épreuve de l'Empire : liberté politique et démocratisation de la res militaris de Machiavel à Rousseau." Thèse, Paris 1, 2007. http://hdl.handle.net/1866/18247.

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Estève, Laurent. "Montesquieu, Rousseau, Diderot : du genre humain au bois d'ébène ou les silences du droit naturel." Toulouse 2, 2000. http://www.theses.fr/2000TOU20038.

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Abstract:
Ce travail de these a ete pour nous l'occasion d'interroger la parole liberatrice des plus grands noms des lumieres, ceux qui ont ouvertement pris position contre le droit d'esclavage. Nous avons ainsi lu les differents systemes avec le souci de confronter les principes du droit naturel a l'existence du fait le plus brutal, celui de l'esclavage afro-antillais. Ce faisant nous n'avons pas pu suivre les lectures traditionnelles qui mettent toujours en avant une universalite des principes condamnant toujours deja la realite de la traite. Bien au contraire, l'etude des differents systemes anthropologiques a devoile un racisme explicite autorisant, sinon justifiant, l'asservissement du noir. Aussi avons nous insiste chez montesquieu sur la logique des climats, chez rousseau sur le theme de la perfectibilite et chez diderot sur les meandres de la question du territoire. Au terme de ce parcours nous pouvons donc dire que la celebration de l'universel est proportionnelle a la visibilite anthropologique. Pour le noir, au plus bas de l'echelle des etres, la necessite a repondu par avance a toutes les enquetes faites et demandees: un etre servile par nature dont il conviendra seulement d'amenager les conditions.
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Champy, Flora. "Exemples et modèles politiques : fonction critique de l'Antiquité chez Jean-Jacques Rousseau." Thesis, Lyon, 2018. http://www.theses.fr/2018LYSEN028/document.

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Abstract:
Si la forte présence des personnages illustres et des cités antiques dans les œuvres politiques de Jean-Jacques Rousseau a été remarquée dès leur parution, leur fonction a trop longtemps été interprétée comme celle d'exemples à imiter. L'étude des multiples sources de Rousseau nous permet de mettre en lumière la complexité de ses références à l'Antiquité. Loin de présenter les grandes figures et les cités antiques comme des exemples monolithiques que le lecteur serait invité à faire revivre ou à regretter, Rousseau construit des modèles dynamiques, afin d'établir et d'explorer les « principes du droit politique», selon les termes du sous-titre du Contrat social. A partir de l'admiration pour les grands héros de Plutarque découverts dans son enfance, cette représentation se déplace dès le Discours sur les sciences et les arts vers l'étude des cités antiques, dont la réussite politique tient à ce qu'elles ont pleinement compris et exploité l'articulation fondamentale entre anthropologie et politique. C'est donc uniquement en observant comment les institutions politiques antiques prennent en charge la formation morale de l'homme que l'on peut pleinement établir les critères de fondation d'un corps politique légitime. La pensée politique antique joue ainsi un rôle considérable dans l'établissement de la distinction fondamentale entre souveraineté (pouvoir législatif) et gouvernement (pouvoir exécutif). L'étude de ces deux parties essentielles du corps politique met en évidence que la prégnance du modèle romain, plus fort que le modèle spartiate, permet à Rousseau de penser non seulement la fondation, mais encore la durée et le devenir du cor ps politique
This dissertation conducts a systematic examination of Jean-Jacques Rousseau 's representation of Antiquity and provides a new interpretation of its meaning. Rousseau's lifelong interest in ancient Greece and Rome has so far been interpreted mainly as a personal myth, rooted in his emotional identification with examples of civic virtue. Challenging this interpretation, I analyze Rousseau's vision of Antiquity as a carefully constructed representatio n that seeks to answer key questions of early modern political thought. As he constructs his political system, Rousseau considers ancient material through a complex web of mediations, which alter his representation of Antiquity . The admiration for great men inherited from his childhood reading of Plutarch quickly turns into the construction of dynamic political models. Rousseau draws on ancient historical examples, as weil as on Plato's and Aristotle's political philosophy, to articulate his own definition of key modern political concepts such as sovereignty and body politic. In Rousseau's view ancient cities were politically successful because they fully understood the fundamental connection between anthropology and politics, placing the moral education of the citizens at the core of political action. Studying examples of ancient cities thus becomes indispensable not only to define a truly legitimate political structure, but also to design methods and practices to make it last over ti me. In this respect, the Roman Republic, whose institutions more successfully faced the challenge of history, serves as a more significant political model than Sparta. Reassessing Rousseau's representation of Antiquity thus allows usto reevaluate the place of government in his political system
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Nedelec, Bruno. "La question du fondement et de l'unité de la morale chez J.J. Rousseau." Thesis, Normandie, 2018. http://www.theses.fr/2018NORMR141.

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Abstract:
Le projet de notre étude s’enracine dans un constat : alors que les multiples travaux sur Rousseau portent sur ses textes autobiographiques, politiques, anthropologiques, religieuses, esthétiques voire ses préoccupations scientifiques, ses réflexions morales n’ont pas ou peu été l’objet d’études systématiques. Or, nous sommes partis de l’hypothèse que l’interrogation morale constituait l’un des centres si ce n’est le coeur de son oeuvre. Plus précisément, partant d’une interrogation sur la nature de l’homme, cet être à l’origine naturel en même temps susceptible de se dénaturer en s’écartant de la règle de la nature, il en est venu à déployer et à explorer une série de possibilités pour que l’homme échappe à ce processus historique de dénaturation, autant dans l’ordre social que dans l’ordre moral. S’il se montre pessimiste sur les conditions de réalisation d’un ordre politique conforme aux principes du droit politique énoncé dans le Contrat social, il développe les conditions d’une éducation morale dans son ouvrage qu’il a toujours considéré comme le plus achevé : l’Émile. C’est dans ce texte que le projet moral transparaît clairement. Surtout, il souligne que le fondement de la morale n’est pas à situer dans l’amour de soi, qui n’est qu’un principe naturel, mais dans l’ordre de la nature. La lecture de l’Émile et d’autres textes conduit à poser que le fondement ultime de la morale est Dieu lui-même. L’amour de soi, expression de la bonté humaine, n’est que l’expression de la nature ou de Dieu qui parle en nous lorsque nous écoutons la conscience. En regardant l’interrogation morale comme le centrale de philosophie de Rousseau, nous tentons d’exhumer l’unité des œuvres en apparence hétérogènes, ses œuvres autobiographiques et la valorisation de l’existence de l’homme naturel, les concepts d’ordre et de la nature, les rapports entre vertu civique et vertu morale, la place de la croyance religieuse
The project of our study takes root in the following observation : whereas a considerable work has been done on Rousseau autiographical, political, anthropological, religious and aesthetic texts, or even on his scientific concerns, his moral insights have not been, or nearly not, the subject of systematic studies. At the opposite, we have taken as our starting point that the moral reflection is in the centre, if not at the heart of his work. More specifically, starting with questioning the very nature of the human being, this being primarily natural at the same time able to denature himself by deviating from the rule of nature, he comes to deploy and explore a whole series of possibilities so that the human can escape himself from his historical denturation process, as much for social order as for the moral order. Although he is pessimistic about the condition of application for a political order that would comply with the political law principles which ar set out in the Contrat Social, he develops the moral education conditions within his publication he has always considered as the most completed l’Émile. It is in that text tthat the moral project is clearly reflected. Most of all, he underlines that the moral cornerstone has not to be placed in the love of self, which is only a natural principle, but in the natural order. Reading l’Émile and some others texts leads to think that the ultimate fondation of moral is God himself. The self love, expression of human goodness, is only the expression of nature or of God who speaks inside us when we listen to the awareness. By loocking at the moral reflection as being Rousseau’s philosophy center, we try to resurect the unity from some works which seen heterogeneous, that are his autiographical works and the esteem of the natural human existence, the order concepts, the connections between civic virtue and moral virtue, the place of religious belief
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Ferrando, Stefania. "La liberté comme pratique de la différence : philosophie politique moderne et sexuation du monde : Rousseau, Olympe de Gouges et les saint-simoniennes." Doctoral thesis, Paris, EHESS, 2015. http://www.theses.fr/2015EHES0064.

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Pour la saint-simonienne Suzanne Voilquin, la vie sociale laissait place à un « inconnu », dès lors que la liberté et l'égalité des femmes avaient commencé à la transformer. La thèse vise à analyser les manières dont cet inconnu a été pensé et pratiqué, au moment où il fait irruption dans les discours politiques et les réflexions philosophiques révolutionnaires ou postrévolutionnaires. Par l'analyse du « dispositif Rousseau » on repère d'abord le point ultime des argumentaires excluant les femmes du savoir et de la politique : assurer la certitude de la transmission entre le père et ses enfants au sein d'un monde dans lequel doivent se former des individus libres. La thèse se concentre ensuite sur les écrits d'Olympe de Gouges trouvant dans sa position « placée et déplacée » par rapport au savoir et à la politique de son siècle un levier pour élaborer une pensée nouvelle de la société révolutionnaire. On suit enfin les aventures des femmes saint-simoniennes qui avaient fondé le périodique La femme libre, en retraçant ainsi les pratiques politiques collectives par lesquelles se réalisait leur travail symbolique autour de l'« inconnu », des aspirations personnelles et collectives, accompagnant leur recherche de liberté. Si, au sein de ces pratiques, la liberté connaît une intensification de son sens et l'égalité un approfondissement de ses formes, c'est qu'elles aménagent, au sein de la vie sociale, des expériences nouvelles, par lesquelles des femmes peuvent ne plus être des « somnambules de la société », mais agir en elle pour sa transformation comme des sujets à part entière
The Saint-Simonian Suzanne Voilquin writes that an "unknown" appeared in social life with women's equality and freedom. This research aims to analyze how this "unknown" of social life was thought and practiced as it became part of political discourses as well as revolutionary and post-revolutionary philosophical reflections. First, by analyzing th "Rousseau dispositif" - a set of texts dealing with the problem of the " women's position" and discussing Rousseau's thesis - we examine the discourses that exclude women from knowledge and politics as well as the need to secure the transmission between the father and his children in a world of free individuals. Afterwards, we focus on the writings of Olympe de Gouges and her development of a new political approach to revolutionary society, based on her position as a "placee et deplacee" in both knowledge and politics. Finally, we follow the Saint-Simonian women who created the periodical La femme libre. We examine their collective political practices and the "symbolic work" on the "unknown" that came with their research for freedom. These practices allow, within social life, new experiences, through which women can cease to be "social life sleepwalkers" and act in it to change it, as full-fledged subjects
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Valdivia, Gérard. "La question du conflit théologico-politique à l'orée du XVIIIe siècle et son traitement dans le "système Rousseau"." Thesis, Montpellier 3, 2012. http://www.theses.fr/2012MON30072.

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Abstract:
Le caractère systématique de la pensée de Rousseau est maintenant assez bien établi, et l'on a cessé de la démembrer en privilégiant tel ou tel aspect de l'oeuvre, littéraire, politique, ou existentiel, comme on l'a fait si longtemps, trop longtemps. Cela étant, même les lectures les plus englobantes ne nous paraissent pas encore pleinement satisfaisantes. En effet, fondées le plus souvent sur le principe de la bonté humaine et sa corruption sociale, effectivement mis en avant par Rousseau lui-même comme son « grand principe », elles nous paraissent avoir minimisé un aspect pourtant essentiel de sa pensée, à savoir sa position concernant le conflit du politique et du religieux, quand elles n'y ont pas vu une nichée de contradictions : rôle équivoque de la « religion civile », lien entre l'Émile (plus particulièrement la « Profession de Foi du Vicaire Savoyard ») et le Contrat Social, incomplétude de ce dernier traité, qui paraît laisser en plan la question du droit international, et par conséquent du cosmopolitisme, donc d'un dépassement des querelles religieuses, etc. Or, en réinscrivant le propos de Rousseau dans une historiographie du conflit théologico-politique, considéré en et pour luimême, dans son aspect proprement historique, avant d'envisager ce qu'en ont pensé les philosophes, il nous a paru possible de pousser plus avant l'étude du système et de surmonter les contradictions que l'on a cru parfois y voir. Nous pensons en effet que ce conflit n'a pas pris fin avec le XVIIème siècle, et qu'il est toujours bien présent, sans doute sous des formes nouvelles, tout au long du siècle des Lumières, et tout particulièrement chez Rousseau. Selon nous, il n'est pas interdit de penser qu'il y a là un principe susceptible d'élargir, voire de clore, la complétude du système. De surcroît, il nous est apparu que Rousseau n'était pas seulement le théoricien d'un droit politique abstraitement considéré.S'il affirme à plusieurs reprises étudier le droit et non le fait, il n'instaure pas entre eux une séparation radicale de type sein/sollen, en quelque sorte pré-kantienne. Le fait est chez lui toujours pénétré de droit, et la théorie n'est jamais séparée de la pratique. Pour toutes ses raisons, nous croyons avoir trouvé dans son oeuvre de quoi nous aider à mieux percevoir, de la façon la plus concrète qui soit, les enjeux de la réinscription du religieux dans la politique contemporaine, ainsi que dans les obstacles qu'elle oppose ou paraît opposer à la constitution d'un authentique cosmopolitisme
Rousseau studies generally tend to discuss the life and work of Jean-Jacques Rousseau rather than provide a systematicinterpretation of the corpus of his works, leaving us without a full-fledged system that we may attribute to Rousseau. Some scholars have excluded discussion of certain of his works and reduced the ambition of his system. Some of the available interpretations make Rousseau to be sometimes a literary author, sometimes a political one, and sometimes a dreamer, because they refuse, we charge, to look for a coherent organization between all of these interpretive fields. In order to develop a systematic interpretation, we must reconsider the overall dynamics of the corpus as being directed toward a central question, a problem for which the system proposes a resolution. We take this to be the theological-political problem, and it is from this perspective that we analyze Rousseau’s system. Rousseau’s work is shown to have a natural place within a historiography of the impact of the theological-political disorders in both the philosophical and practical fields during the 18th century. It is in this context that we can see that Rousseau’s whole corpus is organized around the resolution of the theological-political conflict. This interpretative method allows us to see and understand the general organization of Rousseau’s thought, the correspondences between writings hitherto undervalued, and the overall cosmopolite project supported by Rousseau’s system. Once we have grasped the landscape of the systematic whole of Rousseau’s project, we find that it can bring us new insights about our present day world by considering how the solutions it recommends could have an impact on our current political, social, and moral constructions
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Litwin, Christophe. "Généalogies de l'amour de soi : Montaigne, Pascal, Rousseau." Paris, EHESS, 2011. http://www.theses.fr/2011EHES0059.

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Abstract:
La rédecouverte à la Renaissance des textes antiques ravive de nombreuses discussions au sujet de l'amour propre. Cette passion est en effet à la croisée de deux paradigmes : les partisans du premier, d'inspiration augustinienne, voient en l'amour sui la passion pécheresse par excellence, la corruption originelle de l'amor Doi ; les autres, d'inspiration humaniste chrétienne, se réfèrent à Ciceron pour opposer à l'amour-propre un bon amour de soi, une passion naturelle et vertueuse. Les premiers jugent incompatible avec le dogme du péché originel cette thèse d'un bon amour de soi ; les secondes critiquent une idéologie qui réduit toute passion à l'amour-propre et fait de toute vertu sociale la résultante d'in jeu d'intérêts égoïstes. La présente étude explore les enjeux philosophiques, éthiques, moraux et politiques de cette querelle à travers les oeuvres de Montaigne, Pascal et Rousseau
My dissertation is an inquiry into the passion of self-love and the quarrel on its Interpretation that emerges after the Renaissance: for both the Augustinians and the Humanists, self-love is regarded as a specifically human kind of dissoluteness. The first however interpret it as the original corruption of charity to which mankind cannot remedy without God’s supernatural grace and the gift of faith; the second, influenced by their reading of Aristotle, Plato and Cicero, tend on the contrary to regard self-love less as the corruption of clarity, than as a depraved modification of the natural love every living has for itself. I address the anthropological, moral, political, aesthetical and theological implications of this quarrel through the works of Montaigne, Pascal and Rousseau
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Gittler, Bernard. "Rousseau et l'héritage de Montaigne." Thesis, Lyon, École normale supérieure, 2015. http://www.theses.fr/2015ENSL1013.

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Abstract:
Cette recherche porte sur le rôle joué par la lecture de Montaigne dans la philosophie de Rousseau.Il convenait d’abord de repérer les traces de cette lecture et les différents témoignages qu’en donnent son œuvre publiée ainsi que ses manuscrits, d’établir les éditions dans lesquelles Rousseau lit les Essais et les perspectives dans lesquelles il le fait. Il fallait établir également les médiations qui ont joué un rôle dans la réception de Montaigne par Rousseau. Les Essais sont édités et lus au XVIIIe siècle selon des perspectives auxquelles il ne cesse de se confronter. Nombre d’auteurs du XVIIe siècle sur lesquels il s’appuie dialoguent avec Montaigne. L’étude de la relation que Rousseau entretient avec lui demande donc l’examen de toute une tradition philosophique qui s’appuie elle-même sur Montaigne.Cette dimension de l’héritage conduit à trianguler les références, implicites ou explicites, que Rousseau fait à Montaigne dans son œuvre philosophique. Il lui sert de point d’appui pour dialoguer avec Diderot traducteur de Shaftesbury et pour prendre parti, dès le premier Discours, en faveur de la religion naturelle. La lecture politique des Essais qu’il produit nourrit son opposition à toute forme de domination et lui permet de critiquer la position de Montesquieu sur le luxe. Cette lecture politique se développe dans le second Discours, pour dénoncer les effets de l’intérêt particulier, qui détruit le lien politique. Rousseau s’appuie encore sur les principes de La Boétie qu’il trouve dans les Essais pour penser la dépravation de l’homme en société. Le lien social ne demande pas de suivre une morale opposée à l’intérêt, mais de poursuivre l’intérêt universel qui nous lie aux autres hommes. Montaigne occupe aussi une place déterminante dans le dialogue que Rousseau entretient avec des auteurs comme Barbeyrac, Mandeville ou Locke.Cette thèse montre ainsi que la référence à Montaigne met en jeu les principes fondamentaux de la philosophie politique et morale de Rousseau
The aim of this study is to analyze the role of Montaigne’s legacy in Rousseau’s philosophy.First, evidences and views of Rousseau’s reading of Montaigne have been examined in his published works and in his manuscripts. Editions in which Rousseau was reading Montaigne have also been identified.Then, mediations between Rousseau and Montaigne’s reception have been reviewed. Rousseau reads the Essais with the 18th century points of view. He relies on 17th century authors who judge Montaigne. Therefore, thanks to this philosophical tradition who deals with Montaigne, links between Montaigne and Rousseau are analysed.The implicit and explicit references to Montaigne in Rousseau’s work are triangulated. Rousseau quotes Montaigne to deal with Diderot, – translator of Shaftesbury, to defend natural religion as early as in his First Discourse on the Sciences and Arts.Rousseau has a political reading of the Essais. He denounces all kind of domination, and criticizes Montesquieu’s apology of luxury. The political reading of Montaigne increases in the second Discourse : the possessive individualism destroys the social link.Rousseau underlines the La Boétie’s principles in the Essais, which show the political depravation of society. The social link does not demand to follow moral rules against citizen’s interests. Humanity has to pursue a universal interest, which establishes a relationship between each human being and the whole humanity.Montaigne has a central position to understand the dialogues between Rousseau and Barbeyrac, Mandeville, and Locke. Rousseau refers to Montaigne when he defends his moral and politic fundamental principles
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Pénigaud, de Mourgues Théophile. "Rousseau et le principe de citoyenneté. Recherche sur la nature du lien social démocratique." Thesis, Lyon, 2018. http://www.theses.fr/2018LYSEN032.

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Abstract:
Cette recherche a pour objet le lien conceptuel entre participation politique et lien social dans la théorie politique de Rousseau. Elle présente une réinterprétation de la volonté générale, considérée comme un concept descriptif avant d’être normatif, affectif avant d’être rationnel,attribuée aux membres du collectif avant de l’être à celui-ci. L’activité de la volonté générale mesure l’attachement des citoyens aux lois, dans la mesure où ils y voient le moyen de promouvoir leur propre intérêt, compte tenu du fait de la socialisation. La volonté générale des citoyens ne saurait toutefois se maintenir sans que ces derniers soient régulièrement amenés à contrôler les termes de leur association et à vérifier leur effectivité dans le cadre d’institutions spécifiques. L’exigence exorbitante de souveraineté populaire, identifiée à l’exercice direct du pouvoir législatif, est manifestement attenante à l’idéal de socialité juridique que Rousseau place au coeur de sa théorie politique. Cet idéal trouve une incarnation contrefactuelle dans les pratiques et demandes de la bourgeoisie de Genève, en particulier durant le premier tiers du XVIIIe siècle, auxquelles le Contrat Social donne un fondement théorique ex post facto. Plutôt que d’abstraire le Contrat Social de son contexte, croyant ainsi en étendre la portée, c’est de l’intérieur de celui-ci que s’éclaire son universalité. Nous montrons, en dialogue critique avec les philosophies de Rawls et de Habermas, qu’il soutient l’exigence d’une démocratie délibérative radicale
This research focuses on the link between political participation and social bonds in Rousseau's political theory. We present a new interpretation of the concept of general will as relevant to individuals rather than the collective, focusing on its descriptive and emotionalrather than normative and rational dimensions. General will measures citizens' attachment to laws in so far as they see them as a means of promoting their own best interests as social beings.However, the general will of citizens could not be maintained if they did not regularly reassess the terms of their association and verify their effectiveness within specific institutions. The exorbitant demand for popular sovereignty, which is the direct exercise of legislative power, is rooted in the ideal of legal sociality at the heart of Rousseau’s political theory. This ideal finds counterfactual embodiment in the practices and demands of the Geneva bourgeoisie, to which the Social Contract gives a theoretical foundation ex post facto, especially during the first third of the eighteenth century. Rather than abstracting the Social Contract from its context in the hope of extending its scope, we argue that, paradoxically, its universality lies in this particular context. Through a dialogue with the theories of Rawls and Habermas, we show that the Social Contract supports the demand for a radical deliberative democracy
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De, Smet François-Julien. "Le mythe de la souveraineté: dialectique de la légitimité, du Corps au contrat social." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2010. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/210153.

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Abstract:
Notion irréductible de notre univers politique, la souveraineté semble aujourd’hui dépassée, et appelée à céder sa place à d’autres modes de représentation de l’État et de la collectivité. Pourtant, les difficultés liées à son dépassement recèlent le fait que ce concept n’a rien en réalité rien d’évident :abstraite et mystérieuse, la souveraineté l’est par nécessité. Le cœur de cette abstraction, fossile théologico-politique, fonde sa légitimité. Ainsi, la souveraineté est surtout le produit d’un refoulement des sources et de la nature violente de l’autorité vers le Tiers autoritaire, notion médiane caractérisant la nécessaire conceptualisation de l’autorité légitime comme troisième terme institutionnalisé de la relation entre celui qui exerce l’autorité et celui qui la subit.

Ce Tiers, au sortir de la théologie médiévale, s’est d’abord incarné dans le concept de Corps ;le corps de l’État dérive en droite ligne du corps du Christ d’abord, de celui de l’Église ensuite, et a offert à l’autorité, alors pensée sur un registre hétéronome, divin et naturel, un écrin la liant à une légitimité et une nécessité naturelles. Le mythe du Corps, pourtant, va petit à petit devenir celui du Père au fur et à mesure de la constitution de l’État, et singulièrement de la monarchie absolue. Le Père campe alors le caractère nécessaire de l’autorité devant être exercée par le créateur sur sa chose créée, mais permet de continuer dans le même temps à faire bénéficier les structures existantes de l’empreinte théologique représentée sur terre par des mandataires héréditaire – les princes. L’institutionnalisation de l’État, et la relative stabilité qui va en découler, va toutefois fournir le cadre apte à permettre à une pensée du sujet d’émerger, faisant naître des concepts qui, tels la multitude et le peuple, posent de plus en plus directement la question de la légitimité par la prise en compte de la volonté de ceux sur lesquels elle s’exerce. C’est ainsi que naîtront les théories du pacte social, qui tentent chacune à leur manière de concevoir un moment méthodologique où l’octroi du pouvoir soit a été cédé dans le passé, soit est toujours exercé par le peuple à chaque instant. Le mythe du contrat, ainsi, est celui par lequel la légitimité de l’autorité est conciliée avec l’origine du pouvoir. Cette liaison est rendue possible par le meurtre du Père, c’est-à-dire la suppression de l’autorité naturelle et nécessaire au profit d’une autorité conventionnelle et contingente. Or, le mythe du contrat est fragile ;il nécessite, pour juguler le flux de contingence qui émerge dès lors que la question de la légitimité se pose, que la question de la nature du pouvoir soit dûment maîtrisée. Cela demande que l’autorité ne prenne pas sa source dans le repli sur le présent permanent, c’est-à-dire sur le peuple, mais sur un critère de représentativité. Cela nécessite surtout un refoulement conscient de la nature et de l’origine de l’autorité vers un sur-moi qui constituera, à l’apogée de la modernité, le cœur abstrait de la notion de souveraineté.

Or cette conception de l’autorité se fissure elle-même sous le poids d’une contingence qui, comme flux permanent, tend par nature à excéder son cadre. A terme, ainsi, l’étiolement de la souveraineté coïncide-t-il avec l’avènement du dogme des droits de l’homme, appelés sur un registre immanent à compenser la perte de sens induite par l’insuffisance de verticalité assumée par la modernité.


Doctorat en Philosophie
info:eu-repo/semantics/nonPublished

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Baysson, Hubert. "L'idée d'étranger chez les philosophes des Lumières." Lyon 3, 2001. http://www.theses.fr/2011LYO33008.

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Abstract:
L'étude des oeuvres des Lumières, et notamment de celles de Montesquieu, Rousseau et Voltaire, révèle que, au XVIIIe siècle, l'identité d'un individu est déterminée par son appartenance à un groupe social plutôt que par sa nationalité. L'étranger, de ce point de vue, est d'abord défini dans un rapport subjectif à la collectivité. Mais il l'est aussi par une relation entre Etats, dans laquelle l'homme ne trouve pas aisément sa place. Dans les deux cas, c'est une position paradoxale qui est réservée à l'étranger. En dépit de leurs velléités de tolérance, de nombreux philosophes sont animés spontanément par un mouvement, sinon de rejet, du moins de méfiance. En effet, qu'il s'agisse de Montesquieu, de Voltaire ou de Rousseau, aucun d'eux ne parvient à s'affranchir complètement de la perception de l'étranger comme source de menace potentielle. La présence de l'étranger est cependant nécesssaire à l'émergence, et dans une certaine mesure, au maintien d'une vie sociale : si l'étranger se définit par rapport à la cité, l'inverse est vrai aussi. Cette évidence s'affirme progressivement au cours du siècle, à mesure que s'opère la prise de conscience d'une possible identité nationale. Mais elle s'épanouit encore plus sûrement dans l'idée d'Europe, indissociable du projet des Lumières. L'étranger constitue dans ce cadre le vecteur nécessaire qui permet le passage de la citoyenneté vers une collectivité universelle. Que leurs tentatives soient couronnées de succès ou non, tous les philosophes affirment ainsi leur volonté de lutter contre les préjugés, notamment les préjugés tenant de la nationalité. Par la fenêtre ouverte sur la diversité humaine que propose l'étranger, les Lumières s'efforcent de hisser la différence au rang de valeur universelle. Leur pensée se cristallise donc dans une dialectique salutaire : tout en fournissant les matéraiux propices à l'émergence de l'idée de Nation, elle assure la pérennité de l'idée d'Humanité.
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Marsalek, Jan. "De la disparition d'une méthode : l'analyse entre philosophies du contrat social et sociologies classiques. Étude d'épistémologie." Thesis, Besançon, 2015. http://www.theses.fr/2015BESA1012/document.

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Abstract:
Dans la continuité déloyale de la tradition épistémologique française, notre travail a pour objet le phénomène de la disparition d’une méthode, que nous appelons « analytique ». A travers les oeuvres de T. Hobbes, J.-J. Rousseau, H. Spencer et E. Durkheim, nous montrons la variation du statut épistémologique de l’analyse, et fondons le concept d’« événement épistémologique ». Notre point de vue est strictement épistémologique : au détriment des thèmes qui relient les auteurs les uns aux autres, nous nous penchons sur la méthode qui, au lieu de se dissiper suite au refus qu’elle essuie, change de lieu, s’égare. C’est l’identification de l’analyse dans la pensée qui ne s’en réclame pas comme d’un principe actif qui nous autorise à parler de sa disparition. Son statut s’en trouve « dégradé » : méthode dans les philosophies du contrat social, l’analyse persiste chez Spencer et Durkheim, de façon inavouée, en tant que matrice, que promesse, que stratégie démonstrative
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Boulerie, Florence. "L'élaboration de l'idée d'éducation nationale, 1748-1789." Paris 3, 2000. http://www.theses.fr/2000PA030035.

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Abstract:
L'expression « éducation nationale » est une invention de la seconde moitié du XVIIIe siècle : si elle est apparue pour la première fois chez La Chalotais en 1763, elle suit les conceptualisations politiques de l'idée d'éducation que font Montesquieu en 1748 puis Rousseau en 1762. Jusqu'en 1789, le sens d'éducation nationale s'enrichit de débats politiques, anthropologiques et bien sûr pédagogiques qui empruntent, suivant les circonstances, les formes du plan d'éducation publique, du traité ou même de la fiction. En mettant en évidence les quatre périodes qui, de 1748 à 1789, marquent l'histoire de l'idée, nous montrons comment, oscillant entre les formes abstraites et les genres littéraires plus proches du concret, les ouvrages dans lesquels s'élabore l'idée d'éducation nationale sont tantôt portés vers l'approfondissement théorique, tantôt vers le désir d'action immédiate sur le réel. Le choix du plan revient régulièrement, témoignage de l'espoir des écrivains, humbles citoyens du siècle plus souvent que célèbres philosophes, déçus par leurs contemporains, d'influencer les décisions politiques. En même temps que l'idée d'éducation nationale s'élabore en effet une activité citoyenne, chaque écrivain prenant conscience de sa participation au bien public. Or, sous la monarchie, au succès de l'idée d'éducation nationale fait écho l'échec du discours planificateur et réformateur. Les auteurs s'épuisent à attirer l'attention du souverain et leur voix parait toujours isolée malgré leurs efforts pour réveiller l'idée unificatrice de la nation, en faisant de l'éducation le creuset de la fusion du particulier et du public
The expression éducation nationale is an invention of the second part of the eighteenth century. La Chalotais was the first to use it in 1763, but he came after Montesquieu and Rousseau who prooved the value of education as a political concept. Till 1789, the meaning of the expression grows richer in political, anthropological and pedagogical debates taking the various forms of plans, treatises or fictions. We have pointed up four periods, from 1748 to 1789, during which writers are oscillating between abstract forms and genres closer to reality. The works where the idea of national education is growing want sometimes to deepen the idea, examining it in theory, and sometimes to have an immediate influence upon reality. Authors often choose the form of the plan (of public education) because they hope that their instructions should be followed by the political power. At the same time as the idea of national education is being elaborated, the activity of citizenship is coming out. Each writer has a new conscience of his function in public life of the whole group. But, under the monarchy, the efforts to organize education by plans have no success, even if the idea has a great one: each writer seems to be alone, even if each tries to unify the nation by the mean of education, which creates the fusion between what is public and what is private
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