Dissertations / Theses on the topic 'Sarraute, Nathalie, 1900-1999 – Critique et interprétation'

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Song-Kwon, Sou-Kyung. "Nathalie Sarraute : une écriture iconoclaste." Tours, 2000. http://www.theses.fr/2000TOUR2009.

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Abstract:
Ce travail s'intéresse à l'écriture de Nathalie Sarraute sous l'angle de l'iconoclasme, compris en tant que métaphore de la fonction littéraire. La première partie est consacre à la représentation et a la défiguration de l'image mentale des personnages sarrautiens. Nous étendons le champ de notre investigation à l'art plastique et avons la peinture moderne en particulier, dans laquelle on constate une esthétique de défiguration. L'ouverture et la profondeur de l'écriture de Sarraute permettent une extension à la phénoménologie, à l'ontologie et à l'éthique. La deuxième partie analyse le rapport dialectique du même et de l'autre, ainsi que l'influence de l'altérité sur l'autofiguration et sur la conscience de soi du personnage. La troisième partie est consacrée aux efforts de la réaffirmation de soi qui s'expriment de manières diverses chez les êtres sarrautiens, tandis que la quatrième partie s'intéresse à l'extension de la conscience de soi à l'espace, à la création, à la poésie. Le soupçon fait exploser la forme fixe et les préjuges ; il ouvre un horizon nouveau à la conscience du moi. Le moi sort de ses confins limites pour se placer dans une étendue sans fin ; il se retrouve au cœur d'une vision poétique et cosmique. Que la destruction de l'identité stable et unilatérale soit l'autre face de la quête d'une nouvelle conscience unitaire qui peut embrasser tous ses éclats, c'est notre hypothèse.
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Yeun, Mi-Sun. "L’écriture de Nathalie Sarraute." Nancy 2, 1993. http://www.theses.fr/1993NAN21003.

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Abstract:
Notre étude est divisée en deux parties. Dans la première partie, il s'agit de relever les instruments de travail dont Nathalie Sarraute s'est servie : la focalisation interne, l'antihéros et sa psychologie caractérisée par l'ambivalence, la métaphore (la sève, l'atome, la chaine et la poche) en vue de l'analyse du mécanisme des "mouvements intérieurs" du subconscient, la répétition ayant pour effet "l'expression énergique", la source littéraire des contes populaires dans l'œuvre de cet écrivain qui essaie de représenter l'image d'un chercheur de la vérité et du bonheur, l'emploi du pronom démonstratif "cela", la ponctuation, l'énumération d'adjectifs qualificatifs qui donne l'intensité psychologique à son texte ; les mots-clés sous l'aspect du préfixe privatif in , l'écart crée par l'emploi d'expressions étrangères, et enfin les diminutifs. La deuxième partie ouvre une réflexion sur la valeur du roman de N. Sarraute en tant qu'œuvre d'art. D’une part, on peut vérifier la relation privilégiée "auteur-lecteur", rétablie par Diderot, précurseur du roman moderne. L’écriture de Diderot et de Sarraute manifestent la liberté de la création romanesque : la suppression de la distance entre l'auteur et le lecteur leur permet d'atteindre la pureté de la communication au-delà des apparences anodines et de rendre les réactions sous-entendues par des sous-conversations. D’autre part, la méthode d'intertextualité peut éclairer l'influence décisive
Our study is divided into two parts. The first part of analysis consists in the different literary devices used by N. Sarraute : internal point of view, the anti-hero and the ambivalent character of his psychology, some metaphors (of the sap, the atom, the chain and the pocket) taken to analyze the mechanism of the "inwards movements" of the subconscious, the pattern of repetition which gives full expression to the words, the popular tales which are the literary sources of n. Sarraute's works where she tries to represent the image of someone in quest for truth and happiness, the use of the demonstrative "cela", the punctuation, the enumeration of adjectives which imparts a psychological intensity to her text, key-words which consist in words with the privative prefix in , the effect of disparity created by foreign expressions and at last, diminutives. The second part provides a reflexion on the value of N. Sarraute's novels as works of art. What is at stake, on the one hand, the "privileged relationship between the writer and his reader established by Diderot, the precursor of the modern novel. As a matter of fact, the writing of Diderot and of Sarraute expresses the freedom of literary creation: the suppression of the distance between the writer and his reader enables them to reach a purity of communication
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Pigeat, Aurélien. "L' art comme référence dans l'oeuvre de Nathalie Sarraute." Paris 3, 2007. http://www.theses.fr/2007PA030132.

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Abstract:
Matière omniprésente chez Nathalie Sarraute, la référence à l’art propose un biais pour interroger la poétique et l’esthétique de l’écrivain en marge des jalons que l’auteur a ménagé à la critique pour aborder son oeuvre. La mise en tension du motif de l’art avec le processus de référence permet d’interroger la dynamique qui fonde le geste de création de Nathalie Sarraute. La référence à l’art pose un paradoxe : elle offre un matériau abondant et divers mais d’apparence anodin dont la grande hétérogénéité confère à chaque art, et à chaque ensemble artistique, des valeurs et fonctions propres. Les fictions sarrautiennes mettent en scène une société de l’art au sein de laquelle l’expression des jugements esthétiques offre un cadre privilégié aux conflits et à l’irruption des tropismes, et où se joue la scission entre manifestation d’un sentiment personnel et adhésion au modèle collectif. La référence à l’art se renverse alors en art de la référence : liens établis avec le champ de la littérature à travers des oeuvres suscitant le rejet ou nourrissant la filiation d’une part, et reprises internes à travers les jeux d’écho et le travail sur les répétitions et variations d’autre part, la référence devient geste de déplacement dont les modalités forgent les différents espaces où circule le tropisme. La référence construit l’art de Nathalie Sarraute comme un art du mouvement, en dialogue direct avec les plusieurs courants plastiques et philosophiques contemporains de l’écriture –abstraction et phénoménologie entre autre – qui révèlent le statut d’esthésie de l’esthétique de Nathalie Sarraute : le tropisme a trouvé dans les méandres de la référence à l’art un espace et un temps où se mouvoir
Omnipresent issue in Nathalie Sarraute, the reference to art proposes an angle for exploring the writers's poetics and aesthetics along the bench-marks which the author has laid for criticism to approach her work. Connecting the theme of art with the process of reference makes it possible to explore the dynamics which originates Nathalie Sarraute's creation gesture. The reference to art poses a paradox : it offers an abundant and various, but insignificant in appearance, material, whose great heterogeneity confers to each art, and each artistic unit, individual values and functions. "Sarrautian" fictions display a society of art within which the expression of aesthetic judgements offers a privileged setting for conflicts and for the irruption of tropisms, and where the scission between demonstration of a personal feeling and adhesion to the collective model will operate. The reference to art then reverses into art of the reference: links established with the field of literature through works arousing rejection or nourishing filiation on one hand, and internal resonances through the echo effects and the action on repetitions and variations on the other hand, the reference becomes a gesture of displacement whose modalities are forging the various spaces where the tropism will circulate. The reference constructs Nathalie Sarraute's art as an art of movement, in direct dialogue with the many plastic and philosophical currents contemporary of the writing - abstraction and phenomenology amongst others - which reveal the status of esthesy of Nathalie Sarraute's aesthetics : the tropism has found in the meanders of the reference to art both a space and times where to be driven
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Couégnas, Nicolas. "Instances de la personne : de Nathalie Sarraute à la sémiotique dialogique." Limoges, 1998. http://www.theses.fr/1998LIMO2002.

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5

Le, Cam Brigitte. "Nathalie Sarraute : à la recherche de l'être perdu : exploration de l'expression dramatique du tropisme dans les oeuvres romanesques et théâtrales." Brest, 2002. http://www.theses.fr/2002BRES1001.

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Abstract:
Les tropismes, terme emprunté par Nathalie Sarraute au vocabulaire biologique pour désigner les turbulences des sensations avant qu'elles n'accèdent à la parole, ont une forme dramatique tout autant dans les romans que dans les pièces de théâtre de l'auteur. Le tropisme ne peut accéder à l'écriture que sous la forme de la scène et avec tous les signes du théâtre : nécessité de la transgression, affirmation de la fiction, fonction signifiante des gestes et des objets. Il est lié à la problématique du comédien et de la mise en scène : corporalité du mot, distance par rapport au texte, origine de la profération. L'exploration de ce postulat prend les directions suivantes ; la vérification dans Enfance de la présence d'une matrice dramatique du rapport au monde, aux autres et au langage. L'analyse des forces autour desquelles se noue la tension dramatique du tropisme : force de la catégorisation et du langage collectif contre la parole singulière. L'opposition dans les romans de Sarraute entre la dénonciation d'un théâtre social proche du theatrum mundi baroque et l'utilisation des formes théâtrales (voix, acteurs, objets signifiants) dans l'expression du tropisme ; l'opposition aussi entre la rétention du tropisme de mise dans les romans où il ne peut se développer que dans l'espace mental du protagoniste et sa révélation dans les pièces de théâtre, révélation autorisée par la dénégation-illusion propre au théâtre. - Enfin l'exploration de la fascination comme moteur de l'action dramatique des pièces et grille de lecture du temps et du lieu dramatiques sarrautiens. Ce choix d'une écriture dramatique du tropisme s'inscrit dans une recherche ontologique et un questionnement sur l'identité, la possibilité ou non d'une parole singulière et l'origine commune à tous les hommes de cette parole.
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Thoizet, Évelyne. "La poétique du mouvement dans les récits de Nathalie Sarraute." Paris 10, 1995. http://www.theses.fr/1995PA100132.

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Abstract:
Cette étude de "la poétique des mouvements dans les récits de Nathalie Sarraute" de tropismes a tu ne t'aimes pas se propose de montrer comment la romancière, dans une des œuvres les plus importantes du siècle, s'efforce de révéler les mouvements imperceptibles et préverbaux qui constituent la vie psychique, sans pour autant les figer dans une forme toute faite. Pour répondre à cette problématique centrale de la forme et du mouvement, il convient d'abord de remonter aux sources philosophiques de la quête sarrautienne du mouvement, c'est-à-dire a Bergson, à la phénoménologie et dans une moindre mesure à la théorie de la forme. La seconde partie de la thèse analyse la décomposition du moi qui résulte du grouillement des forces contraires en deca de la conscience tandis que la troisième partie inscrit ces mouvements dans la perspective cosmique du flux et du reflux qui leur donne leur sens véritable. L'œuvre sarrautienne est ainsi reliée aux recherches artistiques contemporaines qui, comme elle, prolongent le geste créateur dans la vibration du lecteur ou du spectateur
This is a study of one of the most influential contemporary work, that of Sarraute's narratives, from tropisms to "tu ne t'aime pas". It aims at showing how the novelist endeavors to set forth the imperceptible and pre-verbal movements which constitute psychic life. Sarraute takes great care not to destroy these movements by the use of a ready-made literary form. The understanding of this major theme in Sarraute’s quest for form and movement requires an appreciation of its philosophical sources, namely Bergson, phenomenology and, to a lesser extent, the theory of form. The second part of the thesis analyses the decomposition of the ego that arises from the conflict of swarming opposite forces in the subconscious. Finally, the third part ascribes the meaning of these movements to a wider cosmic perspective of ebb and flow. In this way, the whole work of Sarraute is linked to contemporary artistic research which attunes the creative act with the reader or the spectator's own vibration
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Courson, Nathalie de. "La peau et le toucher dans l'œuvre de Nathalie Sarraute." Paris 4, 2003. http://www.theses.fr/2003PA040019.

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Abstract:
L'œuvre de Nathalie Sarraute nous invite à explorer la littérature à l'aide de la métaphore de la peau et du toucher. Nombre d'écrivains modernes, après avoir détruit l'enveloppe du personnage, malmènent leur propre épiderme, s'irritent, s'écorchent. La question du toucher rejoint également celle de la distance de l'écrivain au monde, sa manière d'approcher, d'effleurer ou d'étreindre une réalité. Les mots sont à la fois les organes de cet autre tact et la matière première que l'écrivain manipule. Nathalie Sarraute est à cet égard exemplaire : son écriture, liée à une expérience archai͏̈que intime et douloureuse, possédée de l'intense besoin de ressaisir un " cela " fuyant qui s'est un jour enfoncé, développe une thématique de la peau et une poétique du toucher. " Maman a la peau d'un singe " : l'idée est une écharde ou un dard qui déchirent la peau de maman, de l'enfant, du personnage romanesque, de la personne. De même, le tropisme gratte, cogne, pénètre et met en pièces. Le travail littéraire est perçu ici comme un ensemble de gestes destinés à palper l'impalpable et à mettre le dedans dehors : gestes de décollement, d'arrachement, de retournement et de dépliement, qui, accompagnés de recollements, de colmatages et de repliements, donnent à l'écriture sarrautienne son rythme propre. Cependant cette œuvre mouvante est entourée d'une muraille protectrice qui barre l'accès de la critique, exigeant la totale adhésion d'un lecteur " cramponné ". Avec Nathalie Sarraute, nous parlons d'un toucher qui est un corps à corps de l'écrivain et de sa matière, de l'œuvre et de son lecteur, pour poser en termes organiques la question de la création et de la sensibilité littéraires
The work of Nathalie Sarraute suggests a reading of literature through the metaphor of the skin and touch. Numerous modern writers, having shattered the shell of the character, mistreat their own epidermis, irritating or skinning themselves. The issue of touch also concerns the writer's distance from the world, the way in which he or she approaches, brushes against or embraces a particular reality. Words are at once the organs of this other tactility and the primary resource which the writer molds. Nathalie Sarraute provides an excellent exemple. Her writing, tied to an experience that is ancient, intimate and painful, is possessed by an intense need to capture some fleeting thing which one day embedded itself. It develops the theme of the skin and the artistry of touch. "Mommy has a monkey's skin:" the idea is of a thorn or dart that rips apart the skin of mother, child, the novelistic character and the person. Likewise, the tropism scratches, beats, penetrates and disaggregates. The task of literature is seen here as a collection of strokes aimed at grasping the ungraspable and moving the inside to the outside. Movements of un-sticking, stripping, turning inside out and unfolding, accompanied by re-sticking, sealing and withdrawal, give Sarraute's writing a rhythm of its own. However, a rampart surrounds this work in motion, preventing critical access. The reader has no choice but to cling tenaciously and adhere totally to the author and her text. With Nathalie Sarraute, we speak of bodies that touch one another - the writer and her material as well as the work and the reader - to explore in organic terms the issues of literary creation and sensibility
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Kostanyan, Ani. "De la lecture à l'écriture : N. Sarraute et les littératures russe (F. Dostoïevski), anglais (V. Woolf) et irlandaise (J. Joyce)." Lyon 3, 2009. https://scd-resnum.univ-lyon3.fr/in/theses/2009_in_kostanyan_a.pdf.

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Abstract:
« Tout écrivain, quand il commence à écrire, prend son départ de cette réalité qu’il a pu découvrir dans l’apport de certains écrivains qui l’ont précédé ». Lectrice fidèle de F. Dostoïevski, de J. Joyce et de V. Woolf, N. Sarraute a su construire un univers romanesque complexe qui tout en se fondant sur les bribes des idées, des pensées et des techniques narratives dostoïevskiennes, joyciennes et woolfiennes n’a cessé de développer le monde secret des sensations intérieures où des multitudes de « je » se débattent continuellement. La pluralité du sujet sarrautien exclut la connaissance de soi comme individu fini, définissable, descriptible, le monologue intérieur dévoile à plusieurs reprises la seule vérité acceptable : chaque circonstance, chaque tropisme, chaque mot nous fait autres que ce que nous sommes, chaque instant, chaque regard, chaque geste nous révèle une part de nous-même inconnue, obscure, inexplorée. Pourtant, les êtres sarrautiens, contrairement à un jugement plus répandu qu’on ne le pense au sujet de cette œuvre, sont des êtres "normaux" avec leurs habitudes et manies. Ils vivent dans la plupart du temps à Paris, ils se promènent dans les rues, s’attardent aux terrasses, boivent du café, voyagent, visitent des musées, se rendent visite…
“All writers, at the start of their careers, take as their starting point a reality adapted from that of earlier writers”. Nathalie Sarraute, a devoted reader of Dostoyevsky, Joyce and Woolf, succeeded in constructing a complex fictional universe which, though based on ideas, thoughts and narrative techniques originating from these three authors, did not stop the development of a secret world of inner sensations where a multitude of “I’s” are in continuous conflict. The plurality of a Sarraute character excludes self-knowledge as a finite, defined, describable individual, the inner monologue disclosing on several occasions the only bearable truth: any circumstance, any tropism, any word makes us different from what we are; any moment, any gaze reveals to us a part of ourselves which is unknown, obscure, unexplored. Nevertheless, Sarraute’s characters, contrary to widely-held views of her work, are “normal” human beings with their habits and obsessions. Most of the time, they live in Paris, walk in the streets, linger on terraces, drink coffee, travel, visit museums, call on friends…
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Leblond, Caroline. "À l'ombre du père ; : suivi d'Enfance de Nathalie Sarraute : un parcours résilient." Thesis, Université Laval, 2011. http://www.theses.ulaval.ca/2011/27945/27945.pdf.

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Gras, Chambon Joëlle. "Le théâtre dans l'oeuvre de Nathalie Sarraute : les paradoxes de l'abstraction et de l'incarnation." Montpellier 3, 2001. http://www.theses.fr/2001MON30044.

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Takeda, Haruka. "La question de la voix dans les œuvres de Samuel Beckett, Marguerite Duras et Nathalie Sarraute." Paris 8, 2012. http://octaviana.fr/document/182126811#?c=0&m=0&s=0&cv=0.

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Abstract:
La littérature est l’expérience de la voix. Voilà ce qui apparaît clairement dès lors qu’on cherche à entrer dans les trois univers, certes très différents, de Samuel Beckett, de Marguerite Duras et de Nathalie Sarraute. C’est à partir de leurs trois œuvres qu’est envisagée l’hypothèse centrale de ce travail : l’aventure de la voix, poursuivie par eux dans différents genres ou domaines (roman, théâtre, cinéma, télévision, radio, etc. ), les a fait accéder à une écriture nouvelle, dans laquelle la « vocalité » s’est substituée à l’« oralité ». La question de la voix, qu’ont essayé de penser des théoriciens comme Blanchot, Derrida et Agamben, notamment depuis les années soixante, n’a cessé d’inspirer l’activité créatrice de ces trois écrivains dès leurs premières tentatives, jusqu’à leur faire aborder, dans leurs dernières années, à un rivage esthétique réellement inconnu. Nous nous sommes ainsi demandé pourquoi ces écrivains ont rencontré cette question de la voix pour ainsi dire avant la voix, c’est-à-dire avant d’y avoir expressément recours ; quels dispositifs ils ont imaginés pour que dans leurs œuvres rayonne en effet la présence de la voix ; et dans quelle mesure cette instance nouvelle, qui a bouleversé leur écriture, a aussi transfiguré notre lecture. Car la voix ne bruit ni seulement à l’intérieur du livre (elle est et elle reste l’autre de l’écriture), ni seulement dans notre interprétation (elle nous souffle nos mots). En détachant les mots de l’écrit, la voix inaugure un mouvement totalement libre, qui coïncide peut-être avec l’écriture. C’est ainsi un nouveau rapport au livre que nous donnent à penser ces trois aventures d’écriture. Notre expérience de la lecture est désormais aussi vocale, s’il est vrai que la voix va et vient constamment entre le livre et notre vie
Literature is experience of voice. Here is what clearly appears from the moment when we try to enter the quite different worlds of Samuel Beckett, Marguerite Duras and Nathalie Sarraute. It is from these three works that the central hypothesis of this work is viewed: through the adventure of voice, pursued by them in different genres or fields (novel, theater, film, television, radio, etc…), they opted for a new kind of writing, in which the « vocality » took the place of the « orality ». The question of voice, which theorists such as Blanchot, Derrida and Agamben, have tried to think especially since the sixties, has kept inspiring the creative activity of these three writers since their early attempts, to such an extent that they have reached in their last years, a really unknown aesthetic shore. Thus, we have wondered why these writers have come across this question of voice so to speak before the voice, that is to say before expressly resorting to it, what arrangements they have imagined in order that the presence of voice actually radiates in their works, and how this new instance, which has greatly changed their writing has also transfigured our reading. Because the voice does not sound neither only within the book (it is and it remains the other of the writing), nor only in our interpretation (it whispers to us what to say). By releasing the words, the voice inaugurates a totally free movement, which — perhaps — is nothing but writing itself. Thus, it is a new relation with the book that these three adventures of writing make us think. From now on, our experience of reading is also vocal, if it is true that voice keeps going to and fro between the book and our lives
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Rakotobe, d'Alberto Norohariniavo. "La dynamique de la création dans l'œuvre de Nathalie Sarraute : du monde de Babel au monde des origines." Thesis, La Réunion, 2013. http://www.theses.fr/2013LARE0007.

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Abstract:
Le monde de la tour et de la ville de Babel représente dans sa lecture moderne l’univers monolithique de ceux qui parlent la même langue. L’altérité n’y a pas sa place. Quand le monde ordonné bascule dans la confusion et la folie, les babéliens se dispersent et les différences s’installent. La prise en compte par le « chercheur de tropismes » des liens entre même et autre, l’évaluation de la juste distance entre intégration au sein d’une communauté et solitude informe la dynamique de la création sarrautienne. L’hypersensible, figure de l’autre, expérimente toutes les formes de rejet et toutes les tentatives d’assimilation. La régression vers le monde indéterminé des origines où les rumeurs du monde ne l’atteignent pas, permettent au « chercheur de tropismes » de se faire pleinement créateur. La figure du créateur se décline dans les figures symétriques de l’enfant, du fou et du pauvre. L’humilité seule permet au créateur de percevoir la matière ténue de la création. La recherche explore les différentes modalités qui permettent la saisie de la multiplicité à travers notamment les différentes métamorphoses du monde qui bascule dans l’irréel et à travers les manifestations de la folie. L’œuvre explore la question essentielle de la résistance à l’oppression portée par les discours d’autorité. Cette recherche permet ainsi également de resituer la création sarrautienne dans un discours qui prend en compte, même de manière indirecte par le biais de l’imaginaire, la vie et les problèmes de la cité réelle
In its modern reading, the world of the tower and city of Babel represents the monolithic world of those who speak the same language. The Otherness has no place within its boundaries. When the order of the world is thrown into confusion and madness, the babelians disperse and differences arise. The way the 'researcher of tropisms' takes into account the links between self and other, and considers the right distance between integration within a community and loneliness, helps to shape the sarrautian dynamics of creation. The hypersensitive character represents the other. He experiments all the forms of rejection and all the attempts at assimilation. Regression to the undetermined world of origins, the place where the whispers of the world are not heard, allows the 'researcher of tropisms' to be fully creative. The figure of the creator is symmetrical to the figure of the child, the madman and the poorman. Only humility allows the creator to collect the tenuous material of creation. The study explores the various ways that enable to capture the multiplicity especially through the various metamorphoses of the world when it falls into unreality and into madness. The work explores the fundamental question of resistance to oppression carried by the authoritative discourse. This research also allows to resituate the sarrautian creation in a speech that takes into account the life and problems of the real city, even indirectly through the imaginary
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Choi, Hyeran. "Discours romanesque et exploration des lacunes discursives : perspectives théoriques et études du nouveau roman (M. Butor, J. Ricardou, A. Robbe-Grillet, N. Sarraute)." Paris 3, 1995. http://www.theses.fr/1995PA030089.

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Abstract:
Le nouveau roman est un discours romanesque conscient de la nature imparfaite de la communication que vise tout acte de langage. Ce discours romanesque lucide ne dissimule pas l'imparfection de son langage par une construction coherente de l'enchainement verbal suivant la logique causaliste du recit, mais il explore a son profit les lacunes discursives qui perturbent l'acte de sens et, en meme temps, permettent la diversite du sens. L'entreprise du nouveau roman consiste a provoquer une lecture creative qui, au lieu d'essayer de suivre le sens suppose que l'auteur aurait voulu donner a son oeuvre, formule librement l'hypothese du sens possible dans laquelle l'affect du lecteur joue le role directeur, tandis que l'intellect du lecteur se confronte avec l'aporie semantique sans pouvoir la surmonter. Au fond, le nouveau roman developpe un langage qui combine la liberte de l'ecriture et la liberte de la lecture dans leur conflit, et qui demeure detache et irresponsable a l'egard du sens que decouvrent ces deux instances de communication chacune a sa maniere
The nouveau roman develops a language that becomes aware of the imperfect communication in the acts of language. This kind of language does not conceal its own imperfection by means of a coherent construction according to the logical chain of events, but explores the defects of communication which perturb meaning and allow its diversity. The nouveau roman shows the gap between talker and listener as well as the disjunction between language and its referentiel world. The nouveau roman wants to cause a creative reading which does not try to discover the meaning supposedly wanted by the author, but formulates free hypothesis of meaning. This creative reading mainly relies on the reader's affect, while the reader's intellect confronts a deadlock of meaning and cannot overcome it. Finally, the language of the nouveau roman combines both author's and reader's freedom through their conflit ; it remains separated and independant from both
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Jacquesson, Chloé. "Quelque part où « le sexe n’existe pas » : pratiques fictionnelles, théoriques et questions de genre chez Nathalie Sarraute et Monique Wittig." Thesis, Lyon, 2018. http://www.theses.fr/2018LYSE2053.

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Abstract:
Au carrefour des études littéraires et des études de genre, cette thèse propose une étude comparée des œuvres fictionnelles et théoriques de Nathalie Sarraute et de Monique Wittig dans une perspective de genre. Articulant une approche interne, centrée sur leurs poétiques, et une approche externe, attentive à leurs postures et à leurs trajectoires dans un espace littéraire genré, elle examine les places du « neutre » et de l’« universel » dans leurs entreprises littéraires et leurs stratégies de résistance aux catégories du masculin et du féminin. Quelques moments saillants dans les trajectoires de Nathalie Sarraute et de Monique Wittig, ainsi que quelques-uns des principaux aspects de leur relation objective, entre amitié et filiation, sont évoqués dans le prologue. La première partie rend compte de ce que les pratiques d’écriture des deux auteurs s’appuient sur un effort pour penser les pouvoirs de la littérature : chez Sarraute le roman est conçu comme un instrument de connaissance, dont la portée est aussi potentiellement politique ; chez Wittig, militante du mouvement des femmes et théoricienne matérialiste du lesbianisme, l’œuvre est pensée indissociablement comme un outil de transformation politique et une forme littéraire du « savoir féministe ». Depuis des positions et des contextes distincts, Sarraute et Wittig participent ainsi à la mouvance de la théorie littéraire, inscrivent leurs propositions dans le paysage des politiques de la littérature des années 1950 à 1970, et plus largement dans l’histoire littéraire et intellectuelle de la seconde moitié du XXe siècle, marquée par une redéfinition du partage entre littérature et savoir, fiction et théorie. La deuxième partie livre une analyse poétique comparée des textes du corpus, plus particulièrement axée sur le traitement des représentations du masculin et du féminin. Le brouillage ou le rejet des catégories identitaires du masculin et du féminin se révèle, dans les deux œuvres, solidaire de la déstabilisation des modalités traditionnelles de la représentation littéraire. Sans gommer la singularité de chaque œuvre ni l’historicité des corpus, l’enjeu a été de déterminer comment le discours littéraire met à l’épreuve le genre entendu comme ensemble binaire et hiérarchique de représentations, de normes et de valeurs reflétant et étayant un ordre social. Enfin, Sarraute et Wittig ont rejeté la catégorie critique de « littérature féminine » héritée du XIXe siècle, comme l’« écriture féminine », forgée dans les années 1970. Dans une perspective théorique – il y va d’une définition de l’expérience littéraire – et pragmatique – il s’agit de susciter des attitudes de lecture –, elles ont ainsi pris le parti de l’universalisme : c’est l’objet de la troisième partie de cette étude. L’examen de ces partis pris révèle ce qui les distingue – le refus du féminin conduit Sarraute à un déni du genre tandis que Wittig ne renonce pas à penser l’expérience spécifique de l’« écrivain minoritaire » –, et ce qui les rapproche : la conviction que l’expérience littéraire ouvre un espace où le genre n’a pas prise, la volonté de mettre effectivement en œuvre un tel espace. L’actualisation des pouvoirs heuristique et politique de la littérature est ainsi conditionnée par la qualité des communications que les œuvres instaurent : il s’agit chez Sarraute de suspendre les logiques identitaires qui font lire différemment les œuvres d’hommes et les œuvres de femmes ; chez Wittig, d’« universaliser le point de vue minoritaire » en le rendant disponible à tous et toutes. Si les métadiscours auctoriaux (essais, entretiens) sont ici au centre de l’analyse, les textes de fiction remettent parfois en jeu les partis pris théoriques, en déployant les stratégies qu’ils appellent (dispositifs énonciatifs, intertextuels, génériques), mais aussi en leur opposant des contrepoints
At the crossroad of literary studies and gender studies, the present dissertation offers a comparative analysis of Nathalie Sarraute and Monique Wittig’s fictional and theoretical texts. Combining an internal approach, focused on their poetics, and an external approach, focused on their positions and trajectories in a gendered literary field, it examines the use of “neutral” and “universal” in their literary attempts, and the strategies of resistance to the masculine and feminine categories. The first part shows that their literary practices rest on a try to think the powers of literature: for Sarraute, the novel is an instrument of knowledge, possibly with political impacts; for Wittig, a feminist and lesbian militant, literature is viewed as an instrument of political transformation, through the achievement of a “feminist knowledge”. From distinct positions and contexts, Sarraute and Wittig’s works belong to the “literary theory”, to the 1950s, 1960s and 1970s French politics of literature, and more widerly to the literary and intellectual history of 20th century, marked by a redefinition of fiction and theory’s domains. The second part focuses on the treatment of masculine and feminine representations in each work. In both cases, the blurring or reject of masculinity and femininity are related to the destabilization of traditional modes of literary representation. Without fading the singularity or the evolutions of each work, the purpose was to determine how the literary discourse questions gender (as a binary and hierarchical ensemble of representations, norms, values, bringing the social order). Finally, Sarraute and Wittig rejected “feminine literature” as a critical category from the 19th century, as well as the “feminine writing”, invented in 1970s. They adopted universalist positions, which are developed especially in the essays and the interviews. Examining these choices reveals what distinguishes them – the refusal of the feminine leads Sarraute to a denial of the gender, while Wittig tries to think the specific experience of the “minoritary writer”-, and what they share: the conviction that the literary experience opens a space over which gender as no hold; the will to create effectively such a space. The realization of the heuristic and politic powers of literature is determined by the quality of the communications that literary works establishes: for Sarraute, the purpose is to undermine the identitary logics which make us read differently women’s and men’s books; for Wittig the point is to “universalize the minoritary point of view”, making it available for each one. Te analysis is mainly based on the metadiscursive productions of each author, but it also finds contrasted or contradictory examples in the fictional texts
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Zanoaga, Cristina. "Nathalie Sarraute et le double : un dialogue avec Fiodor Dostoïevski." Thesis, Aix-Marseille, 2012. http://www.theses.fr/2012AIXM3054/document.

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Abstract:
Bien que l'œuvre de Nathalie Sarraute ne traite pas directement du double en tant que motif littéraire, il n'en demeure pas moins que la poétique du double constitue la base d'une large part de ses récits et se manifeste précisément par le biais de la figure de l'équivoque, grâce à une rhétorique qui met en jeu l'inlassable dynamique entre le visible et l'invisible, le dicible et l'indicible, la surface et le contenu, le trompe l'œil et le sous-entendu. Pour révéler la vaste gamme de phénomènes qui s'intègrent à la définition du double chez Sarraute, nous allons nous inspirer, comme elle, de ses lectures de Dostoïevski, écrivain qui entame avec Le Double une métamorphose de la figure héritée de la littérature fantastique. Cette étude porte donc sur la relation qui se tisse entre les textes de Sarraute et Dostoïevski du point de vue de l'évolution de la figure du double. Par la mise en scène d'un sujet en crise qui intériorise l'altérité tout en la reniant sans relâche, Dostoïevski, plus encore que d'autres, semble avoir fourni à Nathalie Sarraute une riche matière de réflexion sur l'identité du personnage, de l'auteur et de l'œuvre littéraire en général. Dès lors que l'altérité perturbe l'unité de toute représentation, le lecteur est conduit à osciller constamment soit entre deux niveaux différents de la réalité, celui des apparences et des ressentis, soit entre les multiples interprétations de ces derniers. L'écriture des tropismes, ces mouvements intérieurs sous-jacents, apparaît de la sorte comme l'écriture de ce qui n'est pas seulement double, mais multiplication de doubles et division infinie
Even if Nathalie Sarraute's work does not provide an explicit interpretation of the double as a literary device for articulating the experience of self-division, it is obvious that the poetics of the double is present in a wide part of her novels by the means of a rhetoric which brings into play the dynamics of the relationship between what can be visible and invisible, be said and not, the surface and the contents, the illusion and the allusion. In order to study the broad range of phenomena that can be associated to Sarraute's definition of the double, we have been inspired, as herself, by the readings of Dostoevsky, who starts, with The Double, a process of metamorphosis of doppelganger inherited from the fantastic literature. So, the main purpose of our research is to analyze the various relationships that exist between the texts of Sarraute and Dostoevsky from the point of view of the evolution of the double. By drawing a subject in crisis divided between his ambiguous necessity of interiorizing the otherness and denying it, Dostoevsky seems to lead Nathalie Sarraute to question the nature and identity of the characters, of the author and even of the literary work. Since the otherness disturbs the unity of any representation, the reader is lead to waver all the time either between the two different levels of the reality, that of the illusory appearances and that of the tropisms, or between the multiple interpretations of these last ones. Sarraute's writing becomes then writing not only of the double, but also of the multiplication of doubles and of the infinite division
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Wagner-Abdellatif, Kirsten. "L'expression du temps dans le nouveau roman." Rennes 2, 1986. http://www.theses.fr/1986REN20023.

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Abstract:
Dans ce travail nous montrons que le temps est exprimé à l'aide des formes verbales et du contexte qui les entoure. Si on considère la valeur sémantique, l'aspect, le mode d'action, le stade et les variantes d'emploi des formes verbales, il en résulte qu'elles assument des fonctions qui dépassent le domaine de la temporalité, ce pourquoi il faut bien distinguer entre les fonctions et les emplois des temps. C'est seulement en combinaison avec les éléments contextuels correspondants (adverbes de temps, pronoms déictiques et substituant, phrases complexe, constructions infinies, constructions au passif) que les variantes sémantiques des formes temporelles se réalisent. Ceci est affirmé dans la situation allocutive des romans traités (surtout : Alain Robbe-Grillet : Le voyeur, Claude Simon :La route des Flandres, Nathalie Sarraute : Portrait d'un inconnu, Michel Butor : La modification) où on trouve partout un emploi des temps nouveau, car le roman se fonde sur le temps fictif, séparé du temps réel de l'auteur et du lecteur. C'est par une voie mentale que les deux différentes situations de discours peuvent apparaître dans le même roman, mais sans référence du présent au moment de narration et pas toujours du passé simple au moment narré
In this work we show that, important as is the role of tenses in order to express time, many factors other than the tenses are involved which we can call the context. If we take into account the semantic value, the verbal aspect, the action types, stage, and the variants of usage of the tenses, it goes to prove that the tenses have some functions which go beyond the sphere of temporality. Therefore we must distinguish between the functions and the usages of the tenses. The semantic variants of the tenses can only be realized in connection with the corresponding contextual elements (adverbials (time relators), pronouns (deictic pronouns and substitutes), complex sentences, non-finite clauses, passive voice clauses, extra-linguistic situation). This is proved to be justified by the speech situation in the examined novels of some typical representatives of the "Nouveau roman" (especially: 'Le voyeur' by Alain Robbe-Grillet, 'La route des Flandres' by Claude Simon, 'Portrait d'un inconnu' by Nathalie Sarraute and 'La modification' by Michel Butor) where we find a new, stylistic usage of the tenses, for the novel is based on the fictive time
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Roma, Vanessa. "Théâtre, thérapie et troubles du comportement alimentaire : pratiques scéniques à partir de fragments d'Enfance de Nathalie Sarraute." Thesis, Toulouse 2, 2012. http://www.theses.fr/2012TOU20045.

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Abstract:
En matière d’art-thérapies, si la littérature permet de relever les effets positifs de la pratique du théâtre en thérapie, elle reste peu référencée à une psychopathologie spécifique et/ou à des indications susceptibles de démontrer la relation supposée entre théâtre, psychologie et effets cathartiques. La médiation théâtrale a pourtant la particularité d’amener à un travail conjoint avec le corps, la voix, l’expression du regard et de l’émotion, référée à une palette de techniques éprouvées, à même de conduire à la construction de dispositifs spécifiques adoptés à tels ou tels symptômes et/ou pathologies. Dans ce contexte, un dispositif spécifique a été développé avec 30 personnes hospitalisées pour troubles des conduites alimentaires (TCA). Celui-ci s’étaye principalement sur le livre de Nathalie Sarraute Enfance ainsi que sur les techniques du travail de l’acteur. Une évaluation des représentations et des processus a été réalisée en procédure test/re-test avec une grille d’observation théâtrale et clinique. Les résultats permettent de voir, sur le plan artistique, clinique et statistique, que pour l’ensemble de ces personnes le théâtre aide à la construction et à l’affirmation de l’image de soi. Par ailleurs, il leur permet de ressentir, percevoir, de reconnaître et exprimer leurs émotions et de développer ainsi des stratégies de coping théâtral. Globalement, il se produit une certaine interpénétration : si le théâtre est une médiation pertinente pour les personnes TCA, elles apportent de leur côté une monstration symbolisante singulière et enrichissante aux différents dispositifs théâtraux. L’important est de créer, ou recréer, dans un aller-retour, le passage du corps au je(u) et du je(u) au corps par le biais de la catharsis, tant psychologique qu’esthétique et théâtrale des deux côtés de la scène. In fine, la catharsis apparaît comme le processus fondamental réunissant thérapies médiatisées et théâtre dans une démarche novatrice
In art-therapy, although literature can raise the positive effects of Theatre practice in therapy, it is little referenced to a specific psychopathology and/ or indications which may demonstrate the hypothesised relationship between Theatre, psychology and cathartic effects. However, theatrical mediation is unique in that it joins together work with body, voice, gaze and emotional expression, referring to a range of proven techniques, and allowing the construction of specific devices adapted to such and such symptoms and/ or pathologies. In this context, a specific device was developed with 30 people hospitalised for eating disorders (ED). It is based mainly on the book “Childhood” by Nathalie Sarraute, and on the technical work of the Actor. An assessment of the shows and processes was conducted by following a test/ re-test procedure, with an observation grid including both theatrical and clinical aspects. The results allow us to see that for all involved, Theatre helps artistically, clinically and statistically in the construction and affirmation of self-image. Moreover, it allows them to feel, perceive, recognise and express their emotions and develop theatrical coping strategies.Overall, there is some inter-penetration: if Theatre is a mediation relevant to people with ED, they bring their own particularly symbolising and uniquely enriching monstration to said various theatrical devices. The key is to create, or recreate through an exchange, the journey between body and JE(u) (I/play) and JE(u) (I/play) to the body through psychological, aesthetical and theatrical catharsis on both sides of the stage. In fine, catharsis appears as the fundamental process uniting mediated therapies and Theatre in an innovative approach
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Girardey-Milz, Béatrice. "Langage de l'intime et voix de l'intérieur : dialogue et polyphonie dans les oeuvres de Virginia Woolf, Ingeborg Bachmann et Nathalie Sarraute." Thesis, Montpellier 3, 2010. http://www.theses.fr/2010MON30033/document.

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Abstract:
L´écriture du moi a pu apparaître comme l´écriture de ce qui justement n´est pas un seul mais multiple, et le monologue au sens défini par Dujardin comme une forme inadaptée ou incomplète pour traduire ce clivage du sujet. De l´enfermement en soi auquel le monologue classique semblait contraindre l´être, on est passé à une ouverture à l´Autre permise par le dialogue et permettant la représentation du moi dans sa discontinuité. Cette thèse a pour objet d’étudier cette écriture à plusieurs voix dans des oeuvres comme les Vagues de V. Woolf, Malina de Bachmann ou Enfance de Sarraute. Le travail mené considèrera les différents aspects de cette mise en scène disglossique et polyphonique du sujet en s’intéressant plus particulièrement à ses conséquences sur l’écriture narrative. Cette forme de dialogue ou de conversation intérieure permet au protagoniste de s´exprimer sans se restreindre aux règles d´un seul échiquier langagier. Les prises de paroles des différents locuteurs laissent émerger d´autres langues. La parole devient plurielle, polyglotte, exogamique. Cette alternance de langages, de discours permet à l´auteur de créer une respiration nouvelle dans l´écriture même, ouvrant sur une réinvention de l’usage de la parole et du mode langagier personnels où les frontières des genres sexuels et littéraires s’effacent pour laisser place à un absolu de l’écriture
Writing about the self could not have seemed unique but multiple and the monologue as qualified by Dujardin not adjusted or an incomplete form to demonstrate the distinction of the subject. From the total self confinement, in which the classic monologue seemed to condemn the subject, we eventually made overtures to the other one thanks to the dialogue and we managed to represent the self in its discontinuity. This thesis intends to study the several writing voices in masterpieces such as The Waves by V. Woolf, Malina by Bachman and Enfance by Sarraute. The work will consider the different sights of the disglossic and polyphonic production of the subject and more precisely of the consequences on the narrative writing.This form of dialogue or internal talking allows the protagonist to express himself without applying the rules of only one model. The speaking of different people creates other idioms. The speaking becomes plural, polyglot, exogamous. The reciprocation of languages or speeches gives the author the power to create a new breath in the writing, leading to the reinvention of speech and of the personal language mode, when the borders of sexual and literary genders vanish to leave room to absolute writing
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Zaarour, Suzanne. "Le théâtre de Sarraute : polyphonie et énonciation." Thesis, Dijon, 2014. http://www.theses.fr/2014DIJOL032/document.

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Abstract:
Notre corpus, formé des six pièces de théâtre de Nathalie Sarraute, recèle un dédoublement des types énonciatifs dans les répliques des personnages, dédoublement qui est latent et qui est dû essentiellement à la neutralisation des oppositions de personnes et de temps. Le passage d’une couche locutoire à l’autre n’est pas marqué dans la plupart des cas ; sinon, il ne s’agit pas du marquage usuel. Ainsi est complexifiée la tâche de déchiffrage de tout récepteur extratextuel. Ces œuvres sont aussi éminemment polyphoniques tant au niveau énonciatif qu’au niveau sémantique, dans le sens où des voix multiples s’y enchevêtrent et des instances de prises de position y sont mises en scène. Les lecteurs, auditeurs ou spectateurs devraient, par conséquent, identifier les sources énonciatives et les instances « autres » pour les distinguer des voix originelles et pour reconnaître le rôle de cet « ailleurs ». Même des paroles sont rapportées, surtout aux styles direct et direct libre, multipliant ainsi les strates locutoires et les locuteurs. D’autres voix sont aussi perceptibles au théâtre, à savoir l’auctoriale à travers les didascalies et d’autres éléments des textes sarrautiens, et celles des praticiens du théâtre et du metteur en scène à travers la représentation
The corpus is formed of six plays of Nathalie Sarraute; it hides a duplication of enunciation types in the characters’ dialogue. This duplication is latent due to personal pronouns and verb tenses’ neutralization. The transition from an enunciation layer to another is not marked at all or not traditionally marked. Therefore, deciphering will be more complicated to any reader, listener or spectator. These works of art are also highly polyphonic in terms of enunciation as in semantics, as several voices are intertwined and as the characters resort to authorities of point of view. Thus, readers, listeners and spectators should identify enunciation sources and “other” authorities of point of view to distinguish them from the original voices and to know what their contribution to the plays is. Even some speeches are reported and, predominately repeated as direct speech. Therefore, enunciation layers and enunciators are multiplied. We can also notice other voices in plays, as the author’s through what is called “stage directions” and other parts of the texts, the practitioners’ and the director’s through the performance
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Gueye, Demba. "Énonciation et dénonciation de la doxa dans l’œuvre de Nathalie Sarrautte : l'exemple du Planétarium et de Vous les entendez ?" Thesis, Université Clermont Auvergne‎ (2017-2020), 2017. http://www.theses.fr/2017CLFAL005.

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Abstract:
La thèse s’intéresse à la problématique de la répétition dans le discours. Le langage de la répétition relève de la doxa, mot que nous avons utilisé dans la thèse comme le terme générique qui englobe cette réalité complexe que Nathalie Sarraute dénonce dans son œuvre en s’attaquant au réalisme discursif. Il s’agit d’étudier dans un corpus littéraire le langage figé qui exprime des réalités figées. C’est un langage qui s’appuie sur un système de référence prototypique. Le référent est soit un objet, soit une propriété ou un processus isolable dont les réalistes considèrent qu’il existe en dehors de notre esprit. C’est le discours de la modélisation qui privilégie ce que Paul VALERY appelle dans Monsieur Teste « la machine » de langage. Ce sont les habitudes langagières qui consistent à inventer des codes d’écriture et de lecture servant de règle à toutes les communautés doxiques dans leur rapport avec le monde. Ce langage apparaît à travers l’utilisation des formes génériques et figées comme le stéréotype, le lieu commun, le cliché, le préjugé, l’idée reçue. La thèse essaie de mettre en exergue les stratégies de dénonciation d’une telle forme de discours dans le roman de Nathalie Sarraute. Elle passe en revue l’énonciation et la dénonciation des stéréotypes qui se divisent en stéréotypes de pensées et en stéréotypes de langue
The thesis deals with the problem of repetition in speech. The language of repetition is the doxa, word that we used in the thesis as the generic term that encompasses this complex reality that Nathalie Sarraute denounces in his work by attacking the discursive realism. He is studying the set language that expresses frozen realities in a literary corpus. It is a language that relies on a prototypical reference system. The referent is either an object, either a property or a reportable process wich realists consider that there are outside our mind. It is the speech of modeling that privileges what Paul VALERY call in Mr tests the "machine language ". These are the language habits which consist in inventing of the codes of writing and reading rule for all doxa communities in their relation to the world. This language appears through the use of generic and frozen forms as the stereotype, the common place, the cliché, the prejudice, the received idea. The thesis tries to highlight strategies for the reporting of such a form of speech in the novel to Nathalie Sarraute. She will review the enunciation and the denunciation of the stereotypes that divide in stereotypes of thoughts and language stereotypes
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Mancas, Magdalena Silvia. "Pour une esthétique du mensonge : nouvelle autobiographie et postmodernisme." Clermont-Ferrand 2, 2007. http://www.theses.fr/2007CLF20018.

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Abstract:
En considérant les implications esthétiques dues au changement de paradigmes survenu en France dans les années 80, le projet vise à interroger le fonctionnement de l'écriture autobiographique des anciens nouveaux romanciers (Alain Robbe-Grillet, Marguerite Duras, Nathalie Sarraute) dans la perspective d'une esthétique du mensonge. A partir de considérations théoriques qui thématisent le phénomène du mensonge dans la littérature, et plus particulièrement dans le discours autobiographique traditionnel de même que dans la Nouvelle Autobiographie, l'approche consiste à mettre au point des outils pertinents d'analyse permettant d'appréhender les différentes pratiques de mensonge comme manifestation de l'inauthenticité. En effet, l'esthétique du mensonge ne relève aucunement de la vérification, mais de la façon dont s'instaure une certaine authenticité et des chances de réussite de cette entreprise
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Bouslahi, El Houcine. "Fonctionnement du triangle de la subjectivité intériorisée ; monologue intérieur, discours indirect libre et point de vue, dans le roman moderne (Marcel Proust, Claude Simon et Nathalie Sarraute.)." Thesis, Clermont-Ferrand 2, 2016. http://www.theses.fr/2016CLF20018/document.

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Abstract:
Cette recherche a pour titre Fonctionnement du triangle de la subjectivité intériorisée dans le roman moderne. Elle a pour but d’étudier la parole et les pensées intérieures du sujet de l’énonciation dans des œuvres romanesques souvent marquées par le décrochage et le "brouillage" des pistes énonciatives. Les trois procédés discursifs et narratifs ciblés sont le monologue intérieur (MI), le discours indirect libre (DIL) et le point de vue (PDV). L’examen des trois piliers du langage intérieur prend appuie sur les apports de la linguistique de l’énonciation, de la polyphonie et de la pragmatique. Cette recherche cible neuf œuvres romanesques que nous plaçons sous l’étiquette de "roman moderne". Ces romans appartiennent à trois auteurs français qui ont développé des récits dont la source locutrice et énonciatrice pose problème. La difficulté de traiter de l’énonciation romanesque dans un corpus choisi en l’occurrence est due essentiellement à l’effacement des frontières entre discours citant et discours cité. Marcel Proust, Claude Simon et Nathalie Sarraute n’appartiennent certes pas aux mêmes courants esthétiques et idéologiques, mais ils ont ceci de commun qu’ils offrent une configuration romanesque qui conduit à s’interroger sur le statut du locuteur et de l’énonciateur dans une forme d’expression qui n’est pas toujours verbalisée
This research is entitled Functioning of the Triangle of Internalized Subjectivity in the Modern Novel. It aims at studying the speech and the inner thoughts of the subject of enunciation in fiction often marked by the "interference" in enunciation tracks. The three targeted discursive and narrative processes are internal monologue (MI), free indirect speech ( DIL) and the point of view (PDV) . The examination of the three pillars of the inner language relies on the contributions of linguistics of enunciation, of polyphony and pragmatic. This research targets nine novels that we can classify as belonging to the "modern novel" category. These novels belong to three French authors who have developed narratives in which the source of speaker and enunciator is a cause of ambiguity. The difficulty of dealing with the novelistic enunciation in a textual corpus chosen in this case is mainly due to the blurring of boundaries between reporting speech and reported speech. Marcel Proust, Claude Simon and Nathalie Sarraute do not belong to the same aesthetic and ideological trends, but what they have in common is that they all offer a novel configuration that makes us raise questions about the status of the speaker and the enunciator in a form of expression that is not always verbalized
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McKellips, Guiraud Jennifer. "L'autobiographie sans frontières : espace et déconstruction de l'identité dans les oeuvres de Colette, Nathalie Sarraute et Hélène Cixous." Paris 8, 2013. http://www.theses.fr/2013PA084039.

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Abstract:
Cette thèse revisite la question de l’« écriture féminine » dans trois textes littéraires de nature autobiographique : La Maison de Claudine de Colette, Enfance de Nathalie Sarraute, et Les Rêveries de la femme sauvage d’Hélène Cixous. Les auteures de ces textes récusent chacune à sa manière la féminité classique et sa mise en récit traditionnelle. En même temps, elles refusent les formes conventionnelles du récit linéaire, chronologique, et unifié. Car toutes les trois se positionnent d’une certaine façon dans un espace de l’entre-deux : entre le genre de l’autobiographie et celui du roman, entre le masculin et le féminin, entre deux langues, entre deux nations, entre deux demeures. Et chacun de ces textes accorde une grande place aux voix des autres : de la mère, du frère, voire d’un double anonyme, créant un espace de l’entre-deux à l’intérieur même de la voix narrative. Dans les textes de ces auteures, l’autobiographie n’est plus « l’écriture du moi », comme dans le modèle conventionnel du genre, mais devient « l’écriture de l’entre-nous ». En me servant d’une méthode de lecture qui doit beaucoup à la déconstruction et à la critique littéraire féministe dans toutes ses formes, j’examine la façon dont cette écriture autobiographique féminine déstabilise les frontières entre l’intérieur et l’extérieur, le moi et l’autre, le corps et le texte. Au cours de cette étude, je montre comment des femmes écrivains, autrefois reléguées à une place marginale dans l’histoire littéraire, se créent des espaces artistiques adaptés, s’inscrivent dans une nouvelle généalogie féminine et ouvrent les frontières de l’écriture autobiographique
This dissertation reexamines the question of “écriture féminine” or feminine writing in three literary autobiographical texts: Claudine’s House by Colette, Childhood by Nathalie Sarraute, and Reveries of the Wild Woman by Hélène Cixous. The authors of these texts, each in her own way, reject classic conceptions of femininity and its traditional textual representation. At the same time, they refuse the conventional forms of the linear, chronological, unified narrative. All three position themselves in some way in an in-between space: between the genre of autobiography and that of the novel, between the masculine and the feminine, between two languages, between two nations, between two residences. Each of these texts leaves a great deal of room for the voices of others: the mother, the brother, even an anonymous double, creating an in-between space inside the narrative voice itself. In the texts of these authors, autobiography is no longer “writing myself”, as in the conventional model of the genre, but becomes “writing between ourselves”. Using a method of reading that owes much to deconstruction and to feminist literary criticism in all its forms, I examine the way in which this feminine autobiographical writing destabilizes borders between the interior and the exterior, the self and the other, the body and the text. In the course of this study, I show how some women writers, once relegated to a marginal place in literary history, create suitable artistic spaces, inscribe themselves in a new feminine genealogy, and open the borders of autobiographical writing
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Laouyen, Mounir. "L'autobiographie à l'ère du soupçon : Barthes, Sarraute et Robbe-Grillet." Clermont-Ferrand 2, 2000. http://www.theses.fr/2000CLF20025.

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Abstract:
L'objet de cette étude est de montrer comment l'ère du soupçon avec son cortège d'incertitudes, d'interrogations et de béances tente d'investir le discours autobiographique du 20e siècle finissant. L'autobiographie du soupçon a perdu la transcendance divine et l'"immanence du coeur". L'instance divine et l'évidence intérieure, comme garantes du vrai, se sont effondrées. Il en résulte un texte qui se donne à lire comme le produit de ses lacunes, inhibitions, inachèvement, in-finition de ses utopies et parfois de ses fictions. Un trait caractéristique de l'autobiographie à l'ère du soupçon, c'est l'éclatement ou la décomposition de l'instance indivisée et individuante. Dès qu'il s'énonce, le moi subit les épreuves du dédoublement et de la déconstruction. Pour Barthes et Robbe-Grillet écrire sur soi, est un moyen d'exister absent. Le sujet qui revient sur le devant de la scène est un sujet néantisé, vide de sa consistance, disséminé, pris en otage par les stéréotypes, perdu dans les couloirs de son propre labyrinthe intérieur. Les textes de Barthes, Sarraute, Robbe-Grillet sont hantés par une violente tension entre les correspondants d'eidos et de morphé. La réduction eidétique d'une existence est confrontée en permancence aux difficultés voire aux apories de la structuration. La corrélation hylémorphique est au centre de l'autobiographie soupçonneuse si bien que la structure est en permancence dénoncée par le discous de sa propre structuration. Dans l'autobiographie "postmoderne", lecture et écriture se fondent et se condondent, se relayent et s'échangent sans trève : le texte apparaît comme un circuit de réversibilté, comme un espace mixte où l'écriture ne cesse de se lire et où la lecture n'en finit pas de s'écrire et de s"inscrire. L'autobiographie soupçonneuse réalise de manière radicale la déflation de l'auteur en lecteur, cette métamorphose vertigineuse du texte en auto-exégèse
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