To see the other types of publications on this topic, follow the link: Sarraute, Nathalie (1900-1999).

Dissertations / Theses on the topic 'Sarraute, Nathalie (1900-1999)'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the top 38 dissertations / theses for your research on the topic 'Sarraute, Nathalie (1900-1999).'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Browse dissertations / theses on a wide variety of disciplines and organise your bibliography correctly.

1

Song-Kwon, Sou-Kyung. "Nathalie Sarraute : une écriture iconoclaste." Tours, 2000. http://www.theses.fr/2000TOUR2009.

Full text
Abstract:
Ce travail s'intéresse à l'écriture de Nathalie Sarraute sous l'angle de l'iconoclasme, compris en tant que métaphore de la fonction littéraire. La première partie est consacre à la représentation et a la défiguration de l'image mentale des personnages sarrautiens. Nous étendons le champ de notre investigation à l'art plastique et avons la peinture moderne en particulier, dans laquelle on constate une esthétique de défiguration. L'ouverture et la profondeur de l'écriture de Sarraute permettent une extension à la phénoménologie, à l'ontologie et à l'éthique. La deuxième partie analyse le rapport dialectique du même et de l'autre, ainsi que l'influence de l'altérité sur l'autofiguration et sur la conscience de soi du personnage. La troisième partie est consacrée aux efforts de la réaffirmation de soi qui s'expriment de manières diverses chez les êtres sarrautiens, tandis que la quatrième partie s'intéresse à l'extension de la conscience de soi à l'espace, à la création, à la poésie. Le soupçon fait exploser la forme fixe et les préjuges ; il ouvre un horizon nouveau à la conscience du moi. Le moi sort de ses confins limites pour se placer dans une étendue sans fin ; il se retrouve au cœur d'une vision poétique et cosmique. Que la destruction de l'identité stable et unilatérale soit l'autre face de la quête d'une nouvelle conscience unitaire qui peut embrasser tous ses éclats, c'est notre hypothèse.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Yeun, Mi-Sun. "L’écriture de Nathalie Sarraute." Nancy 2, 1993. http://www.theses.fr/1993NAN21003.

Full text
Abstract:
Notre étude est divisée en deux parties. Dans la première partie, il s'agit de relever les instruments de travail dont Nathalie Sarraute s'est servie : la focalisation interne, l'antihéros et sa psychologie caractérisée par l'ambivalence, la métaphore (la sève, l'atome, la chaine et la poche) en vue de l'analyse du mécanisme des "mouvements intérieurs" du subconscient, la répétition ayant pour effet "l'expression énergique", la source littéraire des contes populaires dans l'œuvre de cet écrivain qui essaie de représenter l'image d'un chercheur de la vérité et du bonheur, l'emploi du pronom démonstratif "cela", la ponctuation, l'énumération d'adjectifs qualificatifs qui donne l'intensité psychologique à son texte ; les mots-clés sous l'aspect du préfixe privatif in , l'écart crée par l'emploi d'expressions étrangères, et enfin les diminutifs. La deuxième partie ouvre une réflexion sur la valeur du roman de N. Sarraute en tant qu'œuvre d'art. D’une part, on peut vérifier la relation privilégiée "auteur-lecteur", rétablie par Diderot, précurseur du roman moderne. L’écriture de Diderot et de Sarraute manifestent la liberté de la création romanesque : la suppression de la distance entre l'auteur et le lecteur leur permet d'atteindre la pureté de la communication au-delà des apparences anodines et de rendre les réactions sous-entendues par des sous-conversations. D’autre part, la méthode d'intertextualité peut éclairer l'influence décisive
Our study is divided into two parts. The first part of analysis consists in the different literary devices used by N. Sarraute : internal point of view, the anti-hero and the ambivalent character of his psychology, some metaphors (of the sap, the atom, the chain and the pocket) taken to analyze the mechanism of the "inwards movements" of the subconscious, the pattern of repetition which gives full expression to the words, the popular tales which are the literary sources of n. Sarraute's works where she tries to represent the image of someone in quest for truth and happiness, the use of the demonstrative "cela", the punctuation, the enumeration of adjectives which imparts a psychological intensity to her text, key-words which consist in words with the privative prefix in , the effect of disparity created by foreign expressions and at last, diminutives. The second part provides a reflexion on the value of N. Sarraute's novels as works of art. What is at stake, on the one hand, the "privileged relationship between the writer and his reader established by Diderot, the precursor of the modern novel. As a matter of fact, the writing of Diderot and of Sarraute expresses the freedom of literary creation: the suppression of the distance between the writer and his reader enables them to reach a purity of communication
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Truuts, Elena. "Nathalie Sarraute, théâtre : action, interaction, intersubjectivité." Paris 8, 2008. http://www.theses.fr/2008PA082904.

Full text
Abstract:
La présente recherche porte sur l'écriture dramatique de Nathalie Sarraute. Elle interroge le travail critique élaboré autour de la conversation ordinaire, en revendiquant la transformation du dialogue en tant que forme littéraire. En plaçant la conversation au centre de ses préoccupations, le théâtre de Nathalie Sarraute partage le terrain de recherche des théories pragmatiques, en proposant de penser autrement, du point de vue poétique, l'implicite et la force illocutoire de l'acte de langage. Conjointement, cette œuvre renouvelle la notion d'action théâtrale, en affirmant la théâtralité générale du langage poétique. Le statut du personnage subit également des transformations. Le théâtre de Nathalie Sarraute fait disparaître le sujet individuel de l'énonciation, ce en mettant en scène de simples supports de la parole. L'écriture fustige ainsi la traditionnelle double énonciation théâtrale. Chez Sarraute, la relation intersubjective à montrer est celle entre le sujet de l'écriture et le sujet du lecteur ou du spectateur. La nature de ce qui est à transmettre change. On découvre qu’on peut communiquer autre chose que le sens des mots : le tropisme, qui est, selon Nathalie Sarraute, à l'origine des interactions langagières. L'expérience artistique de l'écriture rend possible la formulation, à l'intérieur de l'œuvre même, d'une pensée originale de l'activité communicationnelle ordinaire. On considère le langage non plus comme institution, mais comme un lieu non conventionnel où toutes les manières du dire sont envisageables
This research investigates the theatre writing of Nathalie Sarraute. We focus specifically on her critical work on the ordinary conversation establishing the transformation of dialogue as literary form. This writing, by sharing the field of the pragmatic linguistics, suggests an original poetical reflection on implication and illocutionary force of language acts. This theatre renews the concept of theatrical action, confirming the theatricality of poetic language. The character's status is also altered in Nathalie Sarraute's poetical work. The individual subject of enunciation disappears while the theatre shows simple language supports instead of the characters. A sensible communication is made between the subject of the writing and the reader or the audience. Sarraute describes it by means of such notions as tropism and "ressenti", which are characterized by her as fugitive interior movements of human conscience, serving as a basis for ordinary interactions. The critical power of this theatre produces an original poetical theory of ordinary communication, where language is no more considered as institution and where all possible manners of speaking are allowed
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Pigeat, Aurélien. "L' art comme référence dans l'oeuvre de Nathalie Sarraute." Paris 3, 2007. http://www.theses.fr/2007PA030132.

Full text
Abstract:
Matière omniprésente chez Nathalie Sarraute, la référence à l’art propose un biais pour interroger la poétique et l’esthétique de l’écrivain en marge des jalons que l’auteur a ménagé à la critique pour aborder son oeuvre. La mise en tension du motif de l’art avec le processus de référence permet d’interroger la dynamique qui fonde le geste de création de Nathalie Sarraute. La référence à l’art pose un paradoxe : elle offre un matériau abondant et divers mais d’apparence anodin dont la grande hétérogénéité confère à chaque art, et à chaque ensemble artistique, des valeurs et fonctions propres. Les fictions sarrautiennes mettent en scène une société de l’art au sein de laquelle l’expression des jugements esthétiques offre un cadre privilégié aux conflits et à l’irruption des tropismes, et où se joue la scission entre manifestation d’un sentiment personnel et adhésion au modèle collectif. La référence à l’art se renverse alors en art de la référence : liens établis avec le champ de la littérature à travers des oeuvres suscitant le rejet ou nourrissant la filiation d’une part, et reprises internes à travers les jeux d’écho et le travail sur les répétitions et variations d’autre part, la référence devient geste de déplacement dont les modalités forgent les différents espaces où circule le tropisme. La référence construit l’art de Nathalie Sarraute comme un art du mouvement, en dialogue direct avec les plusieurs courants plastiques et philosophiques contemporains de l’écriture –abstraction et phénoménologie entre autre – qui révèlent le statut d’esthésie de l’esthétique de Nathalie Sarraute : le tropisme a trouvé dans les méandres de la référence à l’art un espace et un temps où se mouvoir
Omnipresent issue in Nathalie Sarraute, the reference to art proposes an angle for exploring the writers's poetics and aesthetics along the bench-marks which the author has laid for criticism to approach her work. Connecting the theme of art with the process of reference makes it possible to explore the dynamics which originates Nathalie Sarraute's creation gesture. The reference to art poses a paradox : it offers an abundant and various, but insignificant in appearance, material, whose great heterogeneity confers to each art, and each artistic unit, individual values and functions. "Sarrautian" fictions display a society of art within which the expression of aesthetic judgements offers a privileged setting for conflicts and for the irruption of tropisms, and where the scission between demonstration of a personal feeling and adhesion to the collective model will operate. The reference to art then reverses into art of the reference: links established with the field of literature through works arousing rejection or nourishing filiation on one hand, and internal resonances through the echo effects and the action on repetitions and variations on the other hand, the reference becomes a gesture of displacement whose modalities are forging the various spaces where the tropism will circulate. The reference constructs Nathalie Sarraute's art as an art of movement, in direct dialogue with the many plastic and philosophical currents contemporary of the writing - abstraction and phenomenology amongst others - which reveal the status of esthesy of Nathalie Sarraute's aesthetics : the tropism has found in the meanders of the reference to art both a space and times where to be driven
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Asso, Françoise. "Nathalie Sarraute : une écriture de l'effraction." Paris 8, 1993. http://www.theses.fr/1993PA080805.

Full text
Abstract:
Ce travail, qui s'interesse a l'ensemble de l'oeuvre de nathalie sarraute, s'efforce de preciser l'esthetique de l'ecrivain en mettant tous ses choix formels sous le signe commun d'un mouvement auquel est donne ici le nom d'effraction. La premiere partie, qui est donc consacree a ce qui est a l'origine de l'oeuvre, justifie egalement l'angle d'attaque choisi en mettant en evidence la correspondance entre la matiere romanesque qui fournit a l'oeuvre l'ensemble de ses motifs et le travail meme de l'ecriture. La deuxieme partie est principalement centree sur la forme du dialogue, et etudie en particulier la deconstruction du recit et du discours unique que provoque le choix de cette forme de narration. La troisieme partie s'interesse a l'assemblage des differents moments narratifs dans l'espace du livre (en particulier a la repetition, qui substitue au recit de l'evenement l'ecriture de l'instant) et a la metaphore, qui n'est pas ici une "figure" mais l'exces et la verite de la langue. Le style de l'effraction, tel que nous tentons, pour finir, d'en preciser les traits fondamentaux, apparait comme le mouvement qui entraine loin de l'unique : la phrase de nathalie sarraute figure ainsi le rythme meme de la recherche, en poursuivant une realite qui s'apprehende dans son instabilite
This work, which deals with the integrality of nathalie sarraute's writings, tries to give a precise approach to the writer's aesthetics by placing all her formal choices under the common sign of a movement, called here "break through". The first part, dedicated to the origines of the works, also justifies the chosen point of view by focusing on the connection between the material of fiction that supplies the text with their figures and the work on the writing itself. The second part is essentially centred on the dialogue as a form, and in particular it studies the deconstruction of the narrative and of the univocal discourse induced by the choice of this narrative form. The third part is concerned with the assemblage of the different narrative moments in the space of the book (especially with repetition, that substitutes to the narration of the event the writing of the instant), and with the metaphor, which is not here a "figure", but the excess and the truth of the language. The style of the "break through writing", as we finally try to define its fundamental characteristics, appears as the movement that leads far away from the univocal : thus, nathalie sarraute's sentence figures the rhythm itself of the research, pursuing a reality that is being perceived in its instability
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Hwang, Hye-Young. "Image et écriture dans l'écriture de Nathalie Sarraute." Paris 8, 2001. https://octaviana.fr/document/181418304#?c=0&m=0&s=0&cv=0.

Full text
Abstract:
Le but de ce travail consiste à réfléchir sur le rapport entre image et écriture dans l'écriture de Nathalie Sarraute. L'écriture sarrautienne tente de saisir la sensation fugitive, le mouvement souterrain. Or,l'aspect souterrain n'existe que dans son rapport avec l'aspect apparent, nous avons donc voulu dévoiler surtout le passage de l'un à l'autre, le rapport même entre la surface et le souterrain, entre le dehors et le dedans. Ce passage entre l'apparent et le souterrain nous paraît lié à celui entre l'écriture et l'image. L'écriture telle que nous la percevons, en apparence immuable, dévoile pourtant des visions multiples, vivantes. Nous assimilons ces images à l'ombre de l'écriture. . .
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Maisonneuve, Brigitte. "La fonction romanesque du personnage dans l'univers sarrautien." Bordeaux 3, 1996. http://www.theses.fr/1996BOR30026.

Full text
Abstract:
Au-dela de son appartenance au groupe des nouveaux romanciers, nathalie sarraute developpe a travers chacun de ses textes qui conservent l'appellation de "romans" une demarche qui lui est propre. Elle montre qu'un personnage qui n'a plus rien de classique, qui s'est vide de toute substance romanesque, qui a ete sorti de tout decorum traditionnel devient doublement parlant ; il n'est plus qu'un etre de langage, mais ce langage est vecteur d'idees fondamentalement sarrautiennes. Le langage reste chaotique, depersonnalise, coupe a dessein de toute reference spatiale ou temporelle superflue, afin que rien ne le detourne de sa fonction essentielle. A travers le jeu des tropismes, il nous ouvre les portes d'une realite terrible et imparable : l'inevitable solitude de l'etre humain, pauvre creature fragile, irremediablement condamne a n'etre qu'un etranger a l'egard des autres. . . Et de lui-meme. Comme faible protection chaque individu n'a, a sa disposition, qu'une apparente indifference qui ne trompe personne. C'est un univers veritablement tragique qui transpire de ces textes : l'incomprehension permanente frappe ineluctablement
Beyond her belonging to the group of the 'nouveaux romanciers', nathalie sarraute develops her own process through all her texts which are still called novels. She shows that a character who no longer has anything classical, who has lost all his novelistic substance, who has been taken out of any traditional decorum becomes twice as telling ; he is nothing more than a creature of language, but this language is a vehicle for fundamentaly sarrautian ideas. The language remains chaotic, depersonalized, purposely cut from any useless time or space reference, so that nothing should lead him away from its essential function. Through the games of the tropisms, the door of a terrible and unstoppable reality is opened for us : the unavoidable loneliness of the human being, this poor and frail creature, irremediably condemned to be nothing but a stranger for the others. . . And for himself. As a weak protection each individual only has at his disposal an apparent indifference through which everybody can see. It is a truly tragic universe which comes out of these texts : the ever present misunderstanding strikes ineluctably
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Kostanyan, Ani. "De la lecture à l'écriture : N. Sarraute et les littératures russe (F. Dostoïevski), anglais (V. Woolf) et irlandaise (J. Joyce)." Lyon 3, 2009. https://scd-resnum.univ-lyon3.fr/in/theses/2009_in_kostanyan_a.pdf.

Full text
Abstract:
« Tout écrivain, quand il commence à écrire, prend son départ de cette réalité qu’il a pu découvrir dans l’apport de certains écrivains qui l’ont précédé ». Lectrice fidèle de F. Dostoïevski, de J. Joyce et de V. Woolf, N. Sarraute a su construire un univers romanesque complexe qui tout en se fondant sur les bribes des idées, des pensées et des techniques narratives dostoïevskiennes, joyciennes et woolfiennes n’a cessé de développer le monde secret des sensations intérieures où des multitudes de « je » se débattent continuellement. La pluralité du sujet sarrautien exclut la connaissance de soi comme individu fini, définissable, descriptible, le monologue intérieur dévoile à plusieurs reprises la seule vérité acceptable : chaque circonstance, chaque tropisme, chaque mot nous fait autres que ce que nous sommes, chaque instant, chaque regard, chaque geste nous révèle une part de nous-même inconnue, obscure, inexplorée. Pourtant, les êtres sarrautiens, contrairement à un jugement plus répandu qu’on ne le pense au sujet de cette œuvre, sont des êtres "normaux" avec leurs habitudes et manies. Ils vivent dans la plupart du temps à Paris, ils se promènent dans les rues, s’attardent aux terrasses, boivent du café, voyagent, visitent des musées, se rendent visite…
“All writers, at the start of their careers, take as their starting point a reality adapted from that of earlier writers”. Nathalie Sarraute, a devoted reader of Dostoyevsky, Joyce and Woolf, succeeded in constructing a complex fictional universe which, though based on ideas, thoughts and narrative techniques originating from these three authors, did not stop the development of a secret world of inner sensations where a multitude of “I’s” are in continuous conflict. The plurality of a Sarraute character excludes self-knowledge as a finite, defined, describable individual, the inner monologue disclosing on several occasions the only bearable truth: any circumstance, any tropism, any word makes us different from what we are; any moment, any gaze reveals to us a part of ourselves which is unknown, obscure, unexplored. Nevertheless, Sarraute’s characters, contrary to widely-held views of her work, are “normal” human beings with their habits and obsessions. Most of the time, they live in Paris, walk in the streets, linger on terraces, drink coffee, travel, visit museums, call on friends…
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

Diver, Ruth Louise. "Enfance et déracinement : Nathalie Sarraute, Romain Gary." Paris 8, 2010. http://hdl.handle.net/2292/5679.

Full text
Abstract:
Cette thèse examine les enjeux associés au déracinement culturel vécu dans l’enfance et ses effets sur la créativité dans la vie adulte. Elle applique les acquis de la psychologie interculturelle et de domaines rapprochés à l’étude de deux auteurs français d’origine juive russe, Nathalie Sarraute et Romain Gary, dont les liens à leurs cultures d’origine n’ont pas jusqu’à présent fait l’objet d’études approfondies. Notre analyse des traces dans le discours autobiographique et l’oeuvre de fiction de ces deux auteurs de la présence de leurs cultures d’origine, d’accueil et de celles de l’expérience du déracinement révèle des phénomènes analogues : comment les propos autobiographiques deviennent un moyen de positionnement au sein de la culture d’accueil ; comment leur oeuvre de fiction expose une attitude critique commune envers cette culture d’adoption ; comment les facteurs culturels influent sur la réception de leur oeuvre ; comment la réception agit sur le discours autobiographique ; comment la créativité est mise en oeuvre pour interroger les enjeux de l’identité personnelle. Cette thèse montre comment, malgré la rareté des représentations manifestes des cultures d’origine dans leur fiction et leur discours autobiographique, l’influence de la tradition littéraire russe (et de l’humour juif, dans le cas de Gary) est cruciale pour la lecture de leur oeuvre, et pour rendre compte de son caractère innovant dans le champ littéraire français : l’oeuvre de Sarraute peut être perçue comme étant écrite contre Tolstoï et comme prolongeant les explorations des relations humaines de Dostoïevski ; l’oeuvre de Gary montre sa dette envers la culture yiddish et les modèles russes de mystification dans sa création d’Émile Ajar. En outre, cette recherche découvre que certaines différences dans la démarche artistique des deux auteurs sont attribuables à des stratégies identitaires contrastées endossées comme moyen de dissimulation d’une interrogation ou d’un vide identitaire communs, causés par l’expérience traumatisante du déracinement dans l’enfance. Ces stratégies identitaires peuvent se résumer comme silence et anonymat dans le cas de Sarraute, et dissimulation et invention dans le cas de Gary, et peuvent être perçues comme les caractéristiques constantes non seulement des contenus mais aussi de la production de leur oeuvre littéraire. Notre examen de la fiction et du discours autobiographique de ces deux auteurs sur une longue période offre de nouveaux apports au domaine de la psychologie interculturelle : il confirme le caractère traumatisant du déracinement culturel vécu pendant l’enfance et ses effets persistants dans la vie adulte, la complexité des processus d’acculturation, y compris le rôle des relations de groupes, et la difficulté et l’intérêt de la représentation ou de l’expression de tels traumatismes par la créativité littéraire.
This thesis examines issues asociated with childhood cultural displacement and its effects on creativity in adult life. It applies insights from intercultural psychology and related fields to the study of two French authors of Russian Jewish origin, Nathalie Sarraute and Romain Gary, whose links to their cultures of origin have not before been the subject of sustained scholarly attention. Our investigation of the traces in these authors’ autobiographical discourse and fictional works of their cultures of origin, host cultures, and of the experience of displacement, reveals similar patterns: how their autobiographical statements become a means of positioning themselves within French society; how their fiction displays a common critical stance towards their host cultures; how cultural factors impact on the reception of literary works; how reception shapes autobiographical discourse; and how creativity is used to explore questions of personal identity. This thesis shows that while manifest representations of Sarraute and Gary’s cultures of origin may be scarce in their fiction and autobiographical discourse, the influence of the Russian literary tradition (and of Jewish humour, in the case of Gary) is crucial in understanding their work, and in explaining its innovative contribution to French letters: Sarraute’s work can be seen as writing against Tolstoy, and continuing Dostoevsky’s explorations of power in human relationships; Gary’s work shows its debt to Yiddish culture and to Russian models of mystification in his creation of the heteronym Émile Ajar. In addition, this research shows that many of the differences between the two writers can be ascribed to contrasting identity strategies, taken up as a means of dissimulating a 6 common questioning or lack of personal identity, which is caused by the traumatic early experience of cultural displacement. These identity strategies can be summarized as silence and anonymity in the case of Sarraute, and dissimulation and invention in the case of Gary, and can be seen as consistent features not only of the content but also of the production of their literary works. The examination of these authors’ fiction and autobiographical discourse over the span of their careers offers new understanding to the field of intercultural psychology: it shows the traumatic nature of childhood cultural displacement and its lasting effects on adult life, the complexity of processes of acculturation, including the role of group relationships, and the challenges and benefits of representing or expressing such trauma through literary creativity.
Whole document restricted until 04/2012, but available by request, use the feedback form to request access.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Salahie, Roula. "Le Statut du personnage dans le roman de Nathalie Sarraute." Rennes 2, 1991. http://www.theses.fr/1991REN20018.

Full text
Abstract:
L'accès à la connaissance du personnage Sarrautien demande une lecture de ses "tropismes" et un engouffrement dans ses profondeurs. Car Nathalie Sarraute nous révèle un diagnostic des mouvements psychiques qui le traversent. Il converse et sous converse sans frontières distinctes entre les deux, c'est au lecteur de deviner le niveau de la réalité évoquée. Il est constamment entre le "dedans" et le "dehors", entre les sensations initiales et leurs traductions langagières. Confusément désigné, dépouillé d'une identité civile, il se définit alors par ce qu'il dit et ce qu'on dit de lui, par ce qu'il ressent et ce qu'on ressent envers lui. Les images qu'il emploie ou qu'on emploie sur lui sont a "valorisation négative" pour traduire les conflits intérieurs qu'il vit. Ses relations avec les autres sont régies par ses mouvements secrets de tropismes qu'il ne parvient jamais à dévoiler le secret
Access to the knowledge of the Sarrautian character requires a reading of its "tropisms" and that one be swallowed up in his depths. Because Nathalie Sarraute reveals to us a diagnosis of the psychic movements which run through it. He converses and subconverses without any distinct barriers between the two. And therefore it is up to the reader to guess the level of reality which is evoked. He is constantly between the "inside" and the "outside". Between the initial sensations and their translations into language. Confusedly designated. Stripped of a civil identity, so he is defined by what he says and what one says about him, by what he feels and what one feels towards him. The images which he uses or which one uses about him have a "negative valuation" in order to translate the inner conflicts which he is experiencing. His relationships with the others are governed by his secret movements of tropisms. The secret of which he never manages to unveil
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
11

Couégnas, Nicolas. "Instances de la personne : de Nathalie Sarraute à la sémiotique dialogique." Limoges, 1998. http://www.theses.fr/1998LIMO2002.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
12

Tobiassen, Elin Beate. "Vers l'instant : Portrait d'un inconnu de Nathalie Sarraute." Caen, 2001. http://www.theses.fr/2001CAEN1341.

Full text
Abstract:
Bien des oeuvres littéraires posent la question de l'instant. La lyrique de la Renaissance accorde une place importante à "l'instant premier"; Stendhal cherche à saisir "l'instant heureux"; au XXème siècle, l'instant préoccupe de nombreux romanciers, comme Marcel Proust, Virginia Woolf ou James Joyce. Le premier roman de Nathalie Sarraute, Portrait d'un inconnu (1948), tend vers l'instant privilégié, rare et fragile, que constitue, dans l'univers sarrautien, le tropisme positif. Le narrateur du roman explore la relation entre deux êtres. Pénétrant au sein de leur intimité la plus secrète et la plus confuse, il y décèle un potentiel de joie et de volupté de l'instant permettant à ces deux personnages de savourer une émotion délicieusement fusionnelle. Or, cet instant n'est qu'un mirage, un souvenir d'enfance idéalisée, un pur fantasme, un rêve issu du narrateur lui-même. Ce rêve s'effondre à la fin du roman, laissant le narrateur fondamentalement seul. Eclairant les liens complexes du roman avec l'écriture de soi, la présente étude envisage Portrait d'un inconnu comme une tentative pour rétablir le contact avec l'enfance. L'effroi indicible qu'inspire un tel projet explique pourquoi les retrouvailles avec cette enfance enfouie en soi ne peuvent s'opérer dans ce texte que sous forme d'un instant idéalisé et onirique, aussi irrésistible que protecteur.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
13

Thoizet, Évelyne. "La poétique du mouvement dans les récits de Nathalie Sarraute." Paris 10, 1995. http://www.theses.fr/1995PA100132.

Full text
Abstract:
Cette étude de "la poétique des mouvements dans les récits de Nathalie Sarraute" de tropismes a tu ne t'aimes pas se propose de montrer comment la romancière, dans une des œuvres les plus importantes du siècle, s'efforce de révéler les mouvements imperceptibles et préverbaux qui constituent la vie psychique, sans pour autant les figer dans une forme toute faite. Pour répondre à cette problématique centrale de la forme et du mouvement, il convient d'abord de remonter aux sources philosophiques de la quête sarrautienne du mouvement, c'est-à-dire a Bergson, à la phénoménologie et dans une moindre mesure à la théorie de la forme. La seconde partie de la thèse analyse la décomposition du moi qui résulte du grouillement des forces contraires en deca de la conscience tandis que la troisième partie inscrit ces mouvements dans la perspective cosmique du flux et du reflux qui leur donne leur sens véritable. L'œuvre sarrautienne est ainsi reliée aux recherches artistiques contemporaines qui, comme elle, prolongent le geste créateur dans la vibration du lecteur ou du spectateur
This is a study of one of the most influential contemporary work, that of Sarraute's narratives, from tropisms to "tu ne t'aime pas". It aims at showing how the novelist endeavors to set forth the imperceptible and pre-verbal movements which constitute psychic life. Sarraute takes great care not to destroy these movements by the use of a ready-made literary form. The understanding of this major theme in Sarraute’s quest for form and movement requires an appreciation of its philosophical sources, namely Bergson, phenomenology and, to a lesser extent, the theory of form. The second part of the thesis analyses the decomposition of the ego that arises from the conflict of swarming opposite forces in the subconscious. Finally, the third part ascribes the meaning of these movements to a wider cosmic perspective of ebb and flow. In this way, the whole work of Sarraute is linked to contemporary artistic research which attunes the creative act with the reader or the spectator's own vibration
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
14

Leblond, Caroline. "À l'ombre du père ; : suivi d'Enfance de Nathalie Sarraute : un parcours résilient." Thesis, Université Laval, 2011. http://www.theses.ulaval.ca/2011/27945/27945.pdf.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
15

Le, Cam Brigitte. "Nathalie Sarraute : à la recherche de l'être perdu : exploration de l'expression dramatique du tropisme dans les oeuvres romanesques et théâtrales." Brest, 2002. http://www.theses.fr/2002BRES1001.

Full text
Abstract:
Les tropismes, terme emprunté par Nathalie Sarraute au vocabulaire biologique pour désigner les turbulences des sensations avant qu'elles n'accèdent à la parole, ont une forme dramatique tout autant dans les romans que dans les pièces de théâtre de l'auteur. Le tropisme ne peut accéder à l'écriture que sous la forme de la scène et avec tous les signes du théâtre : nécessité de la transgression, affirmation de la fiction, fonction signifiante des gestes et des objets. Il est lié à la problématique du comédien et de la mise en scène : corporalité du mot, distance par rapport au texte, origine de la profération. L'exploration de ce postulat prend les directions suivantes ; la vérification dans Enfance de la présence d'une matrice dramatique du rapport au monde, aux autres et au langage. L'analyse des forces autour desquelles se noue la tension dramatique du tropisme : force de la catégorisation et du langage collectif contre la parole singulière. L'opposition dans les romans de Sarraute entre la dénonciation d'un théâtre social proche du theatrum mundi baroque et l'utilisation des formes théâtrales (voix, acteurs, objets signifiants) dans l'expression du tropisme ; l'opposition aussi entre la rétention du tropisme de mise dans les romans où il ne peut se développer que dans l'espace mental du protagoniste et sa révélation dans les pièces de théâtre, révélation autorisée par la dénégation-illusion propre au théâtre. - Enfin l'exploration de la fascination comme moteur de l'action dramatique des pièces et grille de lecture du temps et du lieu dramatiques sarrautiens. Ce choix d'une écriture dramatique du tropisme s'inscrit dans une recherche ontologique et un questionnement sur l'identité, la possibilité ou non d'une parole singulière et l'origine commune à tous les hommes de cette parole.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
16

Courson, Nathalie de. "La peau et le toucher dans l'œuvre de Nathalie Sarraute." Paris 4, 2003. http://www.theses.fr/2003PA040019.

Full text
Abstract:
L'œuvre de Nathalie Sarraute nous invite à explorer la littérature à l'aide de la métaphore de la peau et du toucher. Nombre d'écrivains modernes, après avoir détruit l'enveloppe du personnage, malmènent leur propre épiderme, s'irritent, s'écorchent. La question du toucher rejoint également celle de la distance de l'écrivain au monde, sa manière d'approcher, d'effleurer ou d'étreindre une réalité. Les mots sont à la fois les organes de cet autre tact et la matière première que l'écrivain manipule. Nathalie Sarraute est à cet égard exemplaire : son écriture, liée à une expérience archai͏̈que intime et douloureuse, possédée de l'intense besoin de ressaisir un " cela " fuyant qui s'est un jour enfoncé, développe une thématique de la peau et une poétique du toucher. " Maman a la peau d'un singe " : l'idée est une écharde ou un dard qui déchirent la peau de maman, de l'enfant, du personnage romanesque, de la personne. De même, le tropisme gratte, cogne, pénètre et met en pièces. Le travail littéraire est perçu ici comme un ensemble de gestes destinés à palper l'impalpable et à mettre le dedans dehors : gestes de décollement, d'arrachement, de retournement et de dépliement, qui, accompagnés de recollements, de colmatages et de repliements, donnent à l'écriture sarrautienne son rythme propre. Cependant cette œuvre mouvante est entourée d'une muraille protectrice qui barre l'accès de la critique, exigeant la totale adhésion d'un lecteur " cramponné ". Avec Nathalie Sarraute, nous parlons d'un toucher qui est un corps à corps de l'écrivain et de sa matière, de l'œuvre et de son lecteur, pour poser en termes organiques la question de la création et de la sensibilité littéraires
The work of Nathalie Sarraute suggests a reading of literature through the metaphor of the skin and touch. Numerous modern writers, having shattered the shell of the character, mistreat their own epidermis, irritating or skinning themselves. The issue of touch also concerns the writer's distance from the world, the way in which he or she approaches, brushes against or embraces a particular reality. Words are at once the organs of this other tactility and the primary resource which the writer molds. Nathalie Sarraute provides an excellent exemple. Her writing, tied to an experience that is ancient, intimate and painful, is possessed by an intense need to capture some fleeting thing which one day embedded itself. It develops the theme of the skin and the artistry of touch. "Mommy has a monkey's skin:" the idea is of a thorn or dart that rips apart the skin of mother, child, the novelistic character and the person. Likewise, the tropism scratches, beats, penetrates and disaggregates. The task of literature is seen here as a collection of strokes aimed at grasping the ungraspable and moving the inside to the outside. Movements of un-sticking, stripping, turning inside out and unfolding, accompanied by re-sticking, sealing and withdrawal, give Sarraute's writing a rhythm of its own. However, a rampart surrounds this work in motion, preventing critical access. The reader has no choice but to cling tenaciously and adhere totally to the author and her text. With Nathalie Sarraute, we speak of bodies that touch one another - the writer and her material as well as the work and the reader - to explore in organic terms the issues of literary creation and sensibility
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
17

Chevalier, Yannick. "Etudes sur le phénomène métaphorique dans les romans de Nathalie Sarraute (1948-1973)." Clermont-Ferrand 2, 2005. http://www.theses.fr/2005CLF20008.

Full text
Abstract:
La métaphore est un phénomène construit par l'activité interprétative. Son mode de donation est conditionné par des paramètres linguistiques et culturels informant aussi son traitement et son interprétation. Le résultat participe de l'élaboration des compétences interprétatives du lecteur. L'oeuvre sarrautienne est un corpus d'étude privilégié : elle se donne comme projet esthétique visant à rendre compte par le biais de l'Image du tropisme. L'étude est conduite en trois temps : la question de la perception sémantique qui dépend de savoirs préconstruits (définitions héritées de la figure), mais aussi de la pratique interprétative requise par les romans sarrautiens ; les parcours interprétatifs des métaphores nominales, et les effets textuels ainsi produits ; la variation métaphorique (verbale et adjectivale) associée au sémème "mot", qui vise à montrer comment le signe acquiert progessivement de nouveaux contenus sémantiques et profile de nouveaux usages, localement et globalement
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
18

Rocchi, Rainier. "L'oeuvre de Nathalie Sarraute à l'épreuve de l'intertextualité." Thesis, Nice, 2014. http://www.theses.fr/2014NICE2005.

Full text
Abstract:
L’intertextualité devrait permettre d’appréhender l’œuvre sarrautienne dans ses contradictions structurelles, réflexivement représentées, dans son évolution problématique, dans sa spécificité littéraire. Une première partie, analytique, met en évidence le régime moderne de l’emprunt, à travers l’étude de deux Nouveaux Romans emblématiques (Portrait d’un inconnu, Le planétarium), tandis que s’amorcent, avec « disent les imbéciles » et Ich sterbe, un tournant autobiographique et une restauration de la directivité auctoriale, caractéristiques des derniers opus. Une seconde partie, synthétique, retrace le contexte culturel de l’emploi figuré du mot tropismes ; s’efforce de répondre à l’objection qui oppose la composition d’Enfance à la discontinuité fragmentaire des autres livres ; propose d’identifier, dans la « sous-conversation », la réécriture d’une forme de dialogue commenté que Proust, héritier de Balzac, a perfectionnée, mais qui devient, chez Sarraute, le lieu d’une déconstruction littéraire du soupçon moderne, où son œuvre peut trouver sa cohérence thématique et stylistique comme sa pertinence historique en se mesurant à un paradigme majeur du XXème siècle. Enfin, un Répertoire des allusions est joint en Appendice pour illustrer la densité de l’intertexte sarrautien, de Tropismes à Ouvrez. – Manifestant la radicalité d’une recherche expérimentale, d’un « tâtonnement aveugle dans le langage », l’intertextualité offre un point de vue critique sur l’œuvre sarrautienne, permettant de saisir comment le projet littéraire, à la fois psychologique et poétique, d’un auteur se réfléchit et s’épuise dans les tensions souvent extrêmes de ses textes indécidables, à l’inapparente opacité, attendant de l’avenir d’imprévisibles métamorphoses
Is Intertextuality a permanent (even a structural) component of the Nathalie Sarraute’s writing? To maintain this critical position, we should first scrutinize how the intertextuality system, especially in Portrait of a Man Unknown and in The planetarium, is strongly perturbing the narrative conventions and promoting a reflexive approach of the text; while Fools say and Ich sterbe show an autobiographical evolution and a restoration of the author’s directivity; then some examples from a missing Index of References based upon the whole of the Sarrautean oeuvre should confirm the extent of intertextuality; in a second section, we should relativize the originality of the sarrautean tropisms by studying how the traditional forms of dialog or fragment are renewed by such a rhetorical “estrangement”. So, with the question of intertextuality, we could realize how a literary project become distorted by the practice of writing, since the Sarraute’s post-romantic conceptions heavily contrast with the modernist features of her works, which is a deciding factor of their aporetic ambiguity
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
19

Gras, Chambon Joëlle. "Le théâtre dans l'oeuvre de Nathalie Sarraute : les paradoxes de l'abstraction et de l'incarnation." Montpellier 3, 2001. http://www.theses.fr/2001MON30044.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
20

Auclerc, Benoît. "Lecture, réception et déstabilisation générique chez Francis Ponge et Nathalie Sarraute (1919-1958)." Lyon 2, 2006. http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2006/auclerc_b.

Full text
Abstract:
Cette étude porte sur le rôle central dévolu à la lecture dans les poétiques de Francis Ponge et de Nathalie Sarraute, tant au plan de la visée pragmatique des œuvres - convaincre de la « qualité différentielle » (Ponge) mise au jour dans le texte, persuader de l’existence du « tropisme » (Sarraute) - que de la construction des référents, « qualité différentielle » et « tropisme » n’existant que s’ils sont reconnus par un tiers lecteur. Ces enjeux pragmatiques et référentiels sont mis en relation avec les stratégies de déstabilisation générique adoptées par les deux auteurs, l’un à l’égard de la poésie, l’autre à l’égard du roman, tous deux se situant dans une position d’intériorité / extériorité par rapport aux catégories génériques. La construction interne de la lecture est en outre confrontée aux discours critiques suscités par les œuvres, l’étude s’étendant des premiers écrits de Ponge à 1958, date à laquelle un premier moment de la réception de Ponge se clôt, et où l’expression « Nouveau Roman » s’impose. La première partie précise les enjeux pragmatiques de la communication littéraire chez les deux auteurs, en particulier les relations entre écrit littéraire et pratique orale de la langue. La deuxième partie étudie les stratégies textuelles mises en place à l’intérieur des œuvres afin que s’élabore une connaissance singulière dans le processus de lecture, stratégies de déstabilisation générique notamment. La troisième partie confronte ces stratégies aux discours critiques, notamment aux interventions de Sartre, et montre quelles réponses les deux auteurs apportent à ces discours, réponses qui infléchissent sensiblement leurs poétiques respectives
This study examines the central role played by reading in the poetics of Francis Ponge and Nathalie Sarraute, both in terms of the pragmatic aim of writing - to convince the reader of the "differential quality" emerging in a text (Ponge), and of the existence of the "tropisme" (Sarraute) - and of the construction of referents, the aforementioned only existing if recognized by a third party reader. These pragmatic and referential questions are viewed in relation to strategies of generic destabilization - Ponge in regards to poetry, Sarraute to the novel - both writers positioning their production inside generic categories as well as outside of them. Furthermore, the internal construction of reading is approached through the critical reception of works ranging from Ponge' early writings through the first moment of Pongean reception ending in 1958 and the adoption of the term "Nouveau Roman. " The first part clarifies the pragmatic role literary communication plays in both writers, specifically the relations between literary text and orality. The second analyzes the textual strategies, such as generic destabilization, that use the reading process to produce a specific form of knowledge. The third confronts these strategies with critical discourse on the works, notably by Sartre, and presents the two writers' responses to these discourses, responses that markedly influence their respective poetics
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
21

Toth, Naomi. "L' écriture vive : une phénoménologie de la perception selon Virginia Woolf et Nathalie Sarraute." Paris 10, 2012. http://www.theses.fr/2012PA100131.

Full text
Abstract:
Virginia Woolf et Nathalie Sarraute définissent l’objet de la littérature comme étant la saisie de la « vie », quête qui implique un renouvellement profond des modalités de la perception solidaires de la forme littéraire. Ainsi leur écriture invite à une confrontation avec les concepts phénoménologiques de la perception, tels l’intentionnalité, la chair, et les rapports entre visible et invisible, qui conditionnent le statut du sujet et du savoir chez Husserl et dans leur réélaboration par Merleau-Ponty. Lire les représentations de la perception chez Woolf et chez Sarraute avec la phénoménologie permet d’interroger ces mêmes concepts, et éclaire la spécificité de leur pensée littéraire de la perception. Rejetant l’opposition entre le sujet et l’objet ainsi qu’un rapport positiviste au visible, leur œuvre, tant au niveau des essais que des romans, décrit plutôt le désir d’un régime perceptif caractérisé par le contact avec le monde, et représente le sujet comme seuil ou interface. Ce contact est pourtant toujours différé, dépassé d’un côté par la représentation de la « vie » comme élément immanent en excès, et travaillé par les puissances du négatif inhérentes au pathos de la perception que les deux auteurs explorent de l’autre. Ainsi toute unité du corps et du moment présent sont chez elles fragmentées. La « vie » qu’elles recherchent s’avère dès lors l’effet aussi bien que l’objet de l’écriture. L’écriture vive, dans leur pensée littéraire de la perception, aboutit de façon singulière pour chacune, à ce que l'on peut nommer une phénoménologie de l'invisible
Virginia Woolf and Nathalie Sarraute define the task of literature as the capture of ‘life’, a quest which involves a profound renewal of the modes of perception indissociable from literary form. This calls for a reading of their work with phenomenological conceptions of perception as developed by Edmund Husserl and Maurice Merleau-Ponty, and in particular, intentionality, the ‘flesh’, and the relationship between the visible and the invisible, all of which are linked to the foundation of knowledge and the status of the subject in this philosophical tradition. Reading Woolf and Sarraute’s representation of perception alongside phenomenology allows for its interrogation, and throws into relief the specificity of their literary conceptions of perception. Eschewing subject-object dichotomies and the totalisation of the visible, their fiction manifests the desire for a perceptive regime characterised by contact with the world, in which the subject is represented as a threshold. However, the moment of contact is forever differed in their work, as it is surpassed on the one hand by the representation of ‘life’ as an immanent element in excess of such contact, and affected by the negativity inherent in the pathos of perception on the other. The unity of the body and the present moment is thereby fragmented, and their texts attribute to writing itself the task of creating the ‘life’ literature seeks. Virginia Woolf and Nathalie Sarraute’s work can therefore be read as two different, highly original, literary explorations of a phenomenology of the invisible
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
22

Rakotobe, d'Alberto Norohariniavo. "La dynamique de la création dans l'œuvre de Nathalie Sarraute : du monde de Babel au monde des origines." Thesis, La Réunion, 2013. http://www.theses.fr/2013LARE0007.

Full text
Abstract:
Le monde de la tour et de la ville de Babel représente dans sa lecture moderne l’univers monolithique de ceux qui parlent la même langue. L’altérité n’y a pas sa place. Quand le monde ordonné bascule dans la confusion et la folie, les babéliens se dispersent et les différences s’installent. La prise en compte par le « chercheur de tropismes » des liens entre même et autre, l’évaluation de la juste distance entre intégration au sein d’une communauté et solitude informe la dynamique de la création sarrautienne. L’hypersensible, figure de l’autre, expérimente toutes les formes de rejet et toutes les tentatives d’assimilation. La régression vers le monde indéterminé des origines où les rumeurs du monde ne l’atteignent pas, permettent au « chercheur de tropismes » de se faire pleinement créateur. La figure du créateur se décline dans les figures symétriques de l’enfant, du fou et du pauvre. L’humilité seule permet au créateur de percevoir la matière ténue de la création. La recherche explore les différentes modalités qui permettent la saisie de la multiplicité à travers notamment les différentes métamorphoses du monde qui bascule dans l’irréel et à travers les manifestations de la folie. L’œuvre explore la question essentielle de la résistance à l’oppression portée par les discours d’autorité. Cette recherche permet ainsi également de resituer la création sarrautienne dans un discours qui prend en compte, même de manière indirecte par le biais de l’imaginaire, la vie et les problèmes de la cité réelle
In its modern reading, the world of the tower and city of Babel represents the monolithic world of those who speak the same language. The Otherness has no place within its boundaries. When the order of the world is thrown into confusion and madness, the babelians disperse and differences arise. The way the 'researcher of tropisms' takes into account the links between self and other, and considers the right distance between integration within a community and loneliness, helps to shape the sarrautian dynamics of creation. The hypersensitive character represents the other. He experiments all the forms of rejection and all the attempts at assimilation. Regression to the undetermined world of origins, the place where the whispers of the world are not heard, allows the 'researcher of tropisms' to be fully creative. The figure of the creator is symmetrical to the figure of the child, the madman and the poorman. Only humility allows the creator to collect the tenuous material of creation. The study explores the various ways that enable to capture the multiplicity especially through the various metamorphoses of the world when it falls into unreality and into madness. The work explores the fundamental question of resistance to oppression carried by the authoritative discourse. This research also allows to resituate the sarrautian creation in a speech that takes into account the life and problems of the real city, even indirectly through the imaginary
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
23

Fray, Nelly. "Temps et transgression dans les oeuvres romanesques de Virginia Woolf et de Nathalie Sarraute." Bordeaux 3, 1999. http://www.theses.fr/1999BOR30040.

Full text
Abstract:
En etudiant la forme particuliere d'une transgression que virginia woolf et nathalie sarraute, dans leurs oeuvres, ont associee au traitement temporel, on decouvre a l'evidence le caractere pathetique d'une lutte incomprise. Acte au present, la transgression n'a de raison d'etre que dans cet aspect fulgurant de l'instant. C'est une tentation aussitot refoulee, une violence reprimee, que les textes ne laissent jamais filtrer. La transgression est aussi un outil pour des textes qui s'efforcent d'outrepasser les limites qui leur sont assignes, developpant alors une veritable strategie du depassement. Il s'agit bel et bien pour virginia woolf et nathalie sarraute d'entamer une respectable tradition litteraire inviolable, reifiee, figee. Citant, pastichant, les auteurs n'ont pas d'autre objectif que d'elaborer les regles d'un jeu volontairement irreverencieux qui entame les fondements les plus solides de la culture et de la tradition. L'ensemble du dispositif narratif est au service de cette transgression a deux temps ; les procedes d'ecriture epousent cette dualite et comprennent deux etapes : le respect et la restitution des grands axes de la realite et l'action transgressive d'un present demystificateur. Demystificateur.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
24

Takeda, Haruka. "La question de la voix dans les œuvres de Samuel Beckett, Marguerite Duras et Nathalie Sarraute." Paris 8, 2012. http://octaviana.fr/document/182126811#?c=0&m=0&s=0&cv=0.

Full text
Abstract:
La littérature est l’expérience de la voix. Voilà ce qui apparaît clairement dès lors qu’on cherche à entrer dans les trois univers, certes très différents, de Samuel Beckett, de Marguerite Duras et de Nathalie Sarraute. C’est à partir de leurs trois œuvres qu’est envisagée l’hypothèse centrale de ce travail : l’aventure de la voix, poursuivie par eux dans différents genres ou domaines (roman, théâtre, cinéma, télévision, radio, etc. ), les a fait accéder à une écriture nouvelle, dans laquelle la « vocalité » s’est substituée à l’« oralité ». La question de la voix, qu’ont essayé de penser des théoriciens comme Blanchot, Derrida et Agamben, notamment depuis les années soixante, n’a cessé d’inspirer l’activité créatrice de ces trois écrivains dès leurs premières tentatives, jusqu’à leur faire aborder, dans leurs dernières années, à un rivage esthétique réellement inconnu. Nous nous sommes ainsi demandé pourquoi ces écrivains ont rencontré cette question de la voix pour ainsi dire avant la voix, c’est-à-dire avant d’y avoir expressément recours ; quels dispositifs ils ont imaginés pour que dans leurs œuvres rayonne en effet la présence de la voix ; et dans quelle mesure cette instance nouvelle, qui a bouleversé leur écriture, a aussi transfiguré notre lecture. Car la voix ne bruit ni seulement à l’intérieur du livre (elle est et elle reste l’autre de l’écriture), ni seulement dans notre interprétation (elle nous souffle nos mots). En détachant les mots de l’écrit, la voix inaugure un mouvement totalement libre, qui coïncide peut-être avec l’écriture. C’est ainsi un nouveau rapport au livre que nous donnent à penser ces trois aventures d’écriture. Notre expérience de la lecture est désormais aussi vocale, s’il est vrai que la voix va et vient constamment entre le livre et notre vie
Literature is experience of voice. Here is what clearly appears from the moment when we try to enter the quite different worlds of Samuel Beckett, Marguerite Duras and Nathalie Sarraute. It is from these three works that the central hypothesis of this work is viewed: through the adventure of voice, pursued by them in different genres or fields (novel, theater, film, television, radio, etc…), they opted for a new kind of writing, in which the « vocality » took the place of the « orality ». The question of voice, which theorists such as Blanchot, Derrida and Agamben, have tried to think especially since the sixties, has kept inspiring the creative activity of these three writers since their early attempts, to such an extent that they have reached in their last years, a really unknown aesthetic shore. Thus, we have wondered why these writers have come across this question of voice so to speak before the voice, that is to say before expressly resorting to it, what arrangements they have imagined in order that the presence of voice actually radiates in their works, and how this new instance, which has greatly changed their writing has also transfigured our reading. Because the voice does not sound neither only within the book (it is and it remains the other of the writing), nor only in our interpretation (it whispers to us what to say). By releasing the words, the voice inaugurates a totally free movement, which — perhaps — is nothing but writing itself. Thus, it is a new relation with the book that these three adventures of writing make us think. From now on, our experience of reading is also vocal, if it is true that voice keeps going to and fro between the book and our lives
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
25

Zanoaga, Cristina. "Nathalie Sarraute et le double : un dialogue avec Fiodor Dostoïevski." Thesis, Aix-Marseille, 2012. http://www.theses.fr/2012AIXM3054/document.

Full text
Abstract:
Bien que l'œuvre de Nathalie Sarraute ne traite pas directement du double en tant que motif littéraire, il n'en demeure pas moins que la poétique du double constitue la base d'une large part de ses récits et se manifeste précisément par le biais de la figure de l'équivoque, grâce à une rhétorique qui met en jeu l'inlassable dynamique entre le visible et l'invisible, le dicible et l'indicible, la surface et le contenu, le trompe l'œil et le sous-entendu. Pour révéler la vaste gamme de phénomènes qui s'intègrent à la définition du double chez Sarraute, nous allons nous inspirer, comme elle, de ses lectures de Dostoïevski, écrivain qui entame avec Le Double une métamorphose de la figure héritée de la littérature fantastique. Cette étude porte donc sur la relation qui se tisse entre les textes de Sarraute et Dostoïevski du point de vue de l'évolution de la figure du double. Par la mise en scène d'un sujet en crise qui intériorise l'altérité tout en la reniant sans relâche, Dostoïevski, plus encore que d'autres, semble avoir fourni à Nathalie Sarraute une riche matière de réflexion sur l'identité du personnage, de l'auteur et de l'œuvre littéraire en général. Dès lors que l'altérité perturbe l'unité de toute représentation, le lecteur est conduit à osciller constamment soit entre deux niveaux différents de la réalité, celui des apparences et des ressentis, soit entre les multiples interprétations de ces derniers. L'écriture des tropismes, ces mouvements intérieurs sous-jacents, apparaît de la sorte comme l'écriture de ce qui n'est pas seulement double, mais multiplication de doubles et division infinie
Even if Nathalie Sarraute's work does not provide an explicit interpretation of the double as a literary device for articulating the experience of self-division, it is obvious that the poetics of the double is present in a wide part of her novels by the means of a rhetoric which brings into play the dynamics of the relationship between what can be visible and invisible, be said and not, the surface and the contents, the illusion and the allusion. In order to study the broad range of phenomena that can be associated to Sarraute's definition of the double, we have been inspired, as herself, by the readings of Dostoevsky, who starts, with The Double, a process of metamorphosis of doppelganger inherited from the fantastic literature. So, the main purpose of our research is to analyze the various relationships that exist between the texts of Sarraute and Dostoevsky from the point of view of the evolution of the double. By drawing a subject in crisis divided between his ambiguous necessity of interiorizing the otherness and denying it, Dostoevsky seems to lead Nathalie Sarraute to question the nature and identity of the characters, of the author and even of the literary work. Since the otherness disturbs the unity of any representation, the reader is lead to waver all the time either between the two different levels of the reality, that of the illusory appearances and that of the tropisms, or between the multiple interpretations of these last ones. Sarraute's writing becomes then writing not only of the double, but also of the multiplication of doubles and of the infinite division
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
26

McKellips, Guiraud Jennifer. "L'autobiographie sans frontières : espace et déconstruction de l'identité dans les oeuvres de Colette, Nathalie Sarraute et Hélène Cixous." Paris 8, 2013. http://www.theses.fr/2013PA084039.

Full text
Abstract:
Cette thèse revisite la question de l’« écriture féminine » dans trois textes littéraires de nature autobiographique : La Maison de Claudine de Colette, Enfance de Nathalie Sarraute, et Les Rêveries de la femme sauvage d’Hélène Cixous. Les auteures de ces textes récusent chacune à sa manière la féminité classique et sa mise en récit traditionnelle. En même temps, elles refusent les formes conventionnelles du récit linéaire, chronologique, et unifié. Car toutes les trois se positionnent d’une certaine façon dans un espace de l’entre-deux : entre le genre de l’autobiographie et celui du roman, entre le masculin et le féminin, entre deux langues, entre deux nations, entre deux demeures. Et chacun de ces textes accorde une grande place aux voix des autres : de la mère, du frère, voire d’un double anonyme, créant un espace de l’entre-deux à l’intérieur même de la voix narrative. Dans les textes de ces auteures, l’autobiographie n’est plus « l’écriture du moi », comme dans le modèle conventionnel du genre, mais devient « l’écriture de l’entre-nous ». En me servant d’une méthode de lecture qui doit beaucoup à la déconstruction et à la critique littéraire féministe dans toutes ses formes, j’examine la façon dont cette écriture autobiographique féminine déstabilise les frontières entre l’intérieur et l’extérieur, le moi et l’autre, le corps et le texte. Au cours de cette étude, je montre comment des femmes écrivains, autrefois reléguées à une place marginale dans l’histoire littéraire, se créent des espaces artistiques adaptés, s’inscrivent dans une nouvelle généalogie féminine et ouvrent les frontières de l’écriture autobiographique
This dissertation reexamines the question of “écriture féminine” or feminine writing in three literary autobiographical texts: Claudine’s House by Colette, Childhood by Nathalie Sarraute, and Reveries of the Wild Woman by Hélène Cixous. The authors of these texts, each in her own way, reject classic conceptions of femininity and its traditional textual representation. At the same time, they refuse the conventional forms of the linear, chronological, unified narrative. All three position themselves in some way in an in-between space: between the genre of autobiography and that of the novel, between the masculine and the feminine, between two languages, between two nations, between two residences. Each of these texts leaves a great deal of room for the voices of others: the mother, the brother, even an anonymous double, creating an in-between space inside the narrative voice itself. In the texts of these authors, autobiography is no longer “writing myself”, as in the conventional model of the genre, but becomes “writing between ourselves”. Using a method of reading that owes much to deconstruction and to feminist literary criticism in all its forms, I examine the way in which this feminine autobiographical writing destabilizes borders between the interior and the exterior, the self and the other, the body and the text. In the course of this study, I show how some women writers, once relegated to a marginal place in literary history, create suitable artistic spaces, inscribe themselves in a new feminine genealogy, and open the borders of autobiographical writing
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
27

Montier, Solenne. "Les interstices de la conversation dans les romans de Marcel Proust et Nathalie Sarraute." Thesis, Normandie, 2017. http://www.theses.fr/2017NORMC030.

Full text
Abstract:
Si les romans de Proust et de Sarraute divergent par leurs ambitions autant que par leur style, la mise au jour des interstices de la conversation permet d’affirmer l’existence d’une filiation esthétique reliant les deux auteurs. Il s’agit de segments au discours direct qui, dans l’intervalle entre les répliques, mettent en mots ce qui aurait pu être dit ou ce qui a été dit ailleurs ou en d’autres temps, pour commenter, illustrer ou compléter l’échange en cours. Proust et Sarraute étoffent ainsi les coulisses et les entours de la conversation jusqu’à déplacer l’attention des paroles prononcées à leurs résonances imaginaires. Cette étude combine une approche diachronique et une approche synchronique pour analyser les formes, les enjeux et les effets de cette pratique singulière, révélatrice des termes de la relation intersubjective que les œuvres de Proust et de Sarraute s’attachent à interroger. Notre hypothèse est que les interstices donnent à voir des projections fantasmatiques, qui ne sont pas seulement produites par l’interaction mais l’influencent et façonnent en retour la relation à l’interlocuteur. Conçus comme des proliférations inventives aptes à reconfigurer les termes de l’interaction, ils opèrent une mise en retrait dans le champ imaginaire qui, loin d’être synonyme de solipsisme, participe à la construction du lien intersubjectif. Ils constituent un espace privilégié pour se mettre à la place de l’autre, propice à l’examen de la vie psychique et des modalités de l’empathie. Enfin, ils engagent une définition élargie du réel, incluant le virtuel et le possible, et proposent au lecteur un laboratoire existentiel l’invitant à questionner ses propres inter-actions
Even if the novels written by Proust and by Sarraute are very different by their ambitions and by their style, uncovering the interstices of conversation makes it possible to affirm the existence of a filiation connecting the two authors. This phenomenon includes direct speech fragments used to convey what could have been said, or what have been said in a different place or a different time. The ongoing interaction can thus be commented, illustrated or completed. This is how Proust and Sarraute develop what underlies and surrounds the actual conversation, to indicate that imagination is more important than words spoken out loud. Relying on a diachronic and on a synchronic approach, this research analyses the forms, the stakes and the effects of this particular pratice that sheds a new light on the intersubjective relationship at the heart of Proust’s and Sarraute’s works. We defend the idea that the interstices are fantasmatic projections, produced by the interaction, but also affecting it in return, giving shape to the relationship with the interlocutor. Considered as an inventive growth able to alter the terms of the interaction, this phenomenon involves a certain withdrawal but, far from being a sign of solipsism, is crucial to strengthen the relationship. It offers a chosen space to put oneself’s in someone else’s place, suitable to examine inner life and empathy at work. Finally, it implies a broader definition of reality, including what is virtual and possible, and offers an existential laboratory that encourages the reader to question his own inter-actions
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
28

Roma, Vanessa. "Théâtre, thérapie et troubles du comportement alimentaire : pratiques scéniques à partir de fragments d'Enfance de Nathalie Sarraute." Thesis, Toulouse 2, 2012. http://www.theses.fr/2012TOU20045.

Full text
Abstract:
En matière d’art-thérapies, si la littérature permet de relever les effets positifs de la pratique du théâtre en thérapie, elle reste peu référencée à une psychopathologie spécifique et/ou à des indications susceptibles de démontrer la relation supposée entre théâtre, psychologie et effets cathartiques. La médiation théâtrale a pourtant la particularité d’amener à un travail conjoint avec le corps, la voix, l’expression du regard et de l’émotion, référée à une palette de techniques éprouvées, à même de conduire à la construction de dispositifs spécifiques adoptés à tels ou tels symptômes et/ou pathologies. Dans ce contexte, un dispositif spécifique a été développé avec 30 personnes hospitalisées pour troubles des conduites alimentaires (TCA). Celui-ci s’étaye principalement sur le livre de Nathalie Sarraute Enfance ainsi que sur les techniques du travail de l’acteur. Une évaluation des représentations et des processus a été réalisée en procédure test/re-test avec une grille d’observation théâtrale et clinique. Les résultats permettent de voir, sur le plan artistique, clinique et statistique, que pour l’ensemble de ces personnes le théâtre aide à la construction et à l’affirmation de l’image de soi. Par ailleurs, il leur permet de ressentir, percevoir, de reconnaître et exprimer leurs émotions et de développer ainsi des stratégies de coping théâtral. Globalement, il se produit une certaine interpénétration : si le théâtre est une médiation pertinente pour les personnes TCA, elles apportent de leur côté une monstration symbolisante singulière et enrichissante aux différents dispositifs théâtraux. L’important est de créer, ou recréer, dans un aller-retour, le passage du corps au je(u) et du je(u) au corps par le biais de la catharsis, tant psychologique qu’esthétique et théâtrale des deux côtés de la scène. In fine, la catharsis apparaît comme le processus fondamental réunissant thérapies médiatisées et théâtre dans une démarche novatrice
In art-therapy, although literature can raise the positive effects of Theatre practice in therapy, it is little referenced to a specific psychopathology and/ or indications which may demonstrate the hypothesised relationship between Theatre, psychology and cathartic effects. However, theatrical mediation is unique in that it joins together work with body, voice, gaze and emotional expression, referring to a range of proven techniques, and allowing the construction of specific devices adapted to such and such symptoms and/ or pathologies. In this context, a specific device was developed with 30 people hospitalised for eating disorders (ED). It is based mainly on the book “Childhood” by Nathalie Sarraute, and on the technical work of the Actor. An assessment of the shows and processes was conducted by following a test/ re-test procedure, with an observation grid including both theatrical and clinical aspects. The results allow us to see that for all involved, Theatre helps artistically, clinically and statistically in the construction and affirmation of self-image. Moreover, it allows them to feel, perceive, recognise and express their emotions and develop theatrical coping strategies.Overall, there is some inter-penetration: if Theatre is a mediation relevant to people with ED, they bring their own particularly symbolising and uniquely enriching monstration to said various theatrical devices. The key is to create, or recreate through an exchange, the journey between body and JE(u) (I/play) and JE(u) (I/play) to the body through psychological, aesthetical and theatrical catharsis on both sides of the stage. In fine, catharsis appears as the fundamental process uniting mediated therapies and Theatre in an innovative approach
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
29

Jacquesson, Chloé. "Quelque part où « le sexe n’existe pas » : pratiques fictionnelles, théoriques et questions de genre chez Nathalie Sarraute et Monique Wittig." Thesis, Lyon, 2018. http://www.theses.fr/2018LYSE2053.

Full text
Abstract:
Au carrefour des études littéraires et des études de genre, cette thèse propose une étude comparée des œuvres fictionnelles et théoriques de Nathalie Sarraute et de Monique Wittig dans une perspective de genre. Articulant une approche interne, centrée sur leurs poétiques, et une approche externe, attentive à leurs postures et à leurs trajectoires dans un espace littéraire genré, elle examine les places du « neutre » et de l’« universel » dans leurs entreprises littéraires et leurs stratégies de résistance aux catégories du masculin et du féminin. Quelques moments saillants dans les trajectoires de Nathalie Sarraute et de Monique Wittig, ainsi que quelques-uns des principaux aspects de leur relation objective, entre amitié et filiation, sont évoqués dans le prologue. La première partie rend compte de ce que les pratiques d’écriture des deux auteurs s’appuient sur un effort pour penser les pouvoirs de la littérature : chez Sarraute le roman est conçu comme un instrument de connaissance, dont la portée est aussi potentiellement politique ; chez Wittig, militante du mouvement des femmes et théoricienne matérialiste du lesbianisme, l’œuvre est pensée indissociablement comme un outil de transformation politique et une forme littéraire du « savoir féministe ». Depuis des positions et des contextes distincts, Sarraute et Wittig participent ainsi à la mouvance de la théorie littéraire, inscrivent leurs propositions dans le paysage des politiques de la littérature des années 1950 à 1970, et plus largement dans l’histoire littéraire et intellectuelle de la seconde moitié du XXe siècle, marquée par une redéfinition du partage entre littérature et savoir, fiction et théorie. La deuxième partie livre une analyse poétique comparée des textes du corpus, plus particulièrement axée sur le traitement des représentations du masculin et du féminin. Le brouillage ou le rejet des catégories identitaires du masculin et du féminin se révèle, dans les deux œuvres, solidaire de la déstabilisation des modalités traditionnelles de la représentation littéraire. Sans gommer la singularité de chaque œuvre ni l’historicité des corpus, l’enjeu a été de déterminer comment le discours littéraire met à l’épreuve le genre entendu comme ensemble binaire et hiérarchique de représentations, de normes et de valeurs reflétant et étayant un ordre social. Enfin, Sarraute et Wittig ont rejeté la catégorie critique de « littérature féminine » héritée du XIXe siècle, comme l’« écriture féminine », forgée dans les années 1970. Dans une perspective théorique – il y va d’une définition de l’expérience littéraire – et pragmatique – il s’agit de susciter des attitudes de lecture –, elles ont ainsi pris le parti de l’universalisme : c’est l’objet de la troisième partie de cette étude. L’examen de ces partis pris révèle ce qui les distingue – le refus du féminin conduit Sarraute à un déni du genre tandis que Wittig ne renonce pas à penser l’expérience spécifique de l’« écrivain minoritaire » –, et ce qui les rapproche : la conviction que l’expérience littéraire ouvre un espace où le genre n’a pas prise, la volonté de mettre effectivement en œuvre un tel espace. L’actualisation des pouvoirs heuristique et politique de la littérature est ainsi conditionnée par la qualité des communications que les œuvres instaurent : il s’agit chez Sarraute de suspendre les logiques identitaires qui font lire différemment les œuvres d’hommes et les œuvres de femmes ; chez Wittig, d’« universaliser le point de vue minoritaire » en le rendant disponible à tous et toutes. Si les métadiscours auctoriaux (essais, entretiens) sont ici au centre de l’analyse, les textes de fiction remettent parfois en jeu les partis pris théoriques, en déployant les stratégies qu’ils appellent (dispositifs énonciatifs, intertextuels, génériques), mais aussi en leur opposant des contrepoints
At the crossroad of literary studies and gender studies, the present dissertation offers a comparative analysis of Nathalie Sarraute and Monique Wittig’s fictional and theoretical texts. Combining an internal approach, focused on their poetics, and an external approach, focused on their positions and trajectories in a gendered literary field, it examines the use of “neutral” and “universal” in their literary attempts, and the strategies of resistance to the masculine and feminine categories. The first part shows that their literary practices rest on a try to think the powers of literature: for Sarraute, the novel is an instrument of knowledge, possibly with political impacts; for Wittig, a feminist and lesbian militant, literature is viewed as an instrument of political transformation, through the achievement of a “feminist knowledge”. From distinct positions and contexts, Sarraute and Wittig’s works belong to the “literary theory”, to the 1950s, 1960s and 1970s French politics of literature, and more widerly to the literary and intellectual history of 20th century, marked by a redefinition of fiction and theory’s domains. The second part focuses on the treatment of masculine and feminine representations in each work. In both cases, the blurring or reject of masculinity and femininity are related to the destabilization of traditional modes of literary representation. Without fading the singularity or the evolutions of each work, the purpose was to determine how the literary discourse questions gender (as a binary and hierarchical ensemble of representations, norms, values, bringing the social order). Finally, Sarraute and Wittig rejected “feminine literature” as a critical category from the 19th century, as well as the “feminine writing”, invented in 1970s. They adopted universalist positions, which are developed especially in the essays and the interviews. Examining these choices reveals what distinguishes them – the refusal of the feminine leads Sarraute to a denial of the gender, while Wittig tries to think the specific experience of the “minoritary writer”-, and what they share: the conviction that the literary experience opens a space over which gender as no hold; the will to create effectively such a space. The realization of the heuristic and politic powers of literature is determined by the quality of the communications that literary works establishes: for Sarraute, the purpose is to undermine the identitary logics which make us read differently women’s and men’s books; for Wittig the point is to “universalize the minoritary point of view”, making it available for each one. Te analysis is mainly based on the metadiscursive productions of each author, but it also finds contrasted or contradictory examples in the fictional texts
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
30

Zaarour, Suzanne. "Le théâtre de Sarraute : polyphonie et énonciation." Thesis, Dijon, 2014. http://www.theses.fr/2014DIJOL032/document.

Full text
Abstract:
Notre corpus, formé des six pièces de théâtre de Nathalie Sarraute, recèle un dédoublement des types énonciatifs dans les répliques des personnages, dédoublement qui est latent et qui est dû essentiellement à la neutralisation des oppositions de personnes et de temps. Le passage d’une couche locutoire à l’autre n’est pas marqué dans la plupart des cas ; sinon, il ne s’agit pas du marquage usuel. Ainsi est complexifiée la tâche de déchiffrage de tout récepteur extratextuel. Ces œuvres sont aussi éminemment polyphoniques tant au niveau énonciatif qu’au niveau sémantique, dans le sens où des voix multiples s’y enchevêtrent et des instances de prises de position y sont mises en scène. Les lecteurs, auditeurs ou spectateurs devraient, par conséquent, identifier les sources énonciatives et les instances « autres » pour les distinguer des voix originelles et pour reconnaître le rôle de cet « ailleurs ». Même des paroles sont rapportées, surtout aux styles direct et direct libre, multipliant ainsi les strates locutoires et les locuteurs. D’autres voix sont aussi perceptibles au théâtre, à savoir l’auctoriale à travers les didascalies et d’autres éléments des textes sarrautiens, et celles des praticiens du théâtre et du metteur en scène à travers la représentation
The corpus is formed of six plays of Nathalie Sarraute; it hides a duplication of enunciation types in the characters’ dialogue. This duplication is latent due to personal pronouns and verb tenses’ neutralization. The transition from an enunciation layer to another is not marked at all or not traditionally marked. Therefore, deciphering will be more complicated to any reader, listener or spectator. These works of art are also highly polyphonic in terms of enunciation as in semantics, as several voices are intertwined and as the characters resort to authorities of point of view. Thus, readers, listeners and spectators should identify enunciation sources and “other” authorities of point of view to distinguish them from the original voices and to know what their contribution to the plays is. Even some speeches are reported and, predominately repeated as direct speech. Therefore, enunciation layers and enunciators are multiplied. We can also notice other voices in plays, as the author’s through what is called “stage directions” and other parts of the texts, the practitioners’ and the director’s through the performance
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
31

Laouyen, Mounir. "L'autobiographie à l'ère du soupçon : Barthes, Sarraute et Robbe-Grillet." Clermont-Ferrand 2, 2000. http://www.theses.fr/2000CLF20025.

Full text
Abstract:
L'objet de cette étude est de montrer comment l'ère du soupçon avec son cortège d'incertitudes, d'interrogations et de béances tente d'investir le discours autobiographique du 20e siècle finissant. L'autobiographie du soupçon a perdu la transcendance divine et l'"immanence du coeur". L'instance divine et l'évidence intérieure, comme garantes du vrai, se sont effondrées. Il en résulte un texte qui se donne à lire comme le produit de ses lacunes, inhibitions, inachèvement, in-finition de ses utopies et parfois de ses fictions. Un trait caractéristique de l'autobiographie à l'ère du soupçon, c'est l'éclatement ou la décomposition de l'instance indivisée et individuante. Dès qu'il s'énonce, le moi subit les épreuves du dédoublement et de la déconstruction. Pour Barthes et Robbe-Grillet écrire sur soi, est un moyen d'exister absent. Le sujet qui revient sur le devant de la scène est un sujet néantisé, vide de sa consistance, disséminé, pris en otage par les stéréotypes, perdu dans les couloirs de son propre labyrinthe intérieur. Les textes de Barthes, Sarraute, Robbe-Grillet sont hantés par une violente tension entre les correspondants d'eidos et de morphé. La réduction eidétique d'une existence est confrontée en permancence aux difficultés voire aux apories de la structuration. La corrélation hylémorphique est au centre de l'autobiographie soupçonneuse si bien que la structure est en permancence dénoncée par le discous de sa propre structuration. Dans l'autobiographie "postmoderne", lecture et écriture se fondent et se condondent, se relayent et s'échangent sans trève : le texte apparaît comme un circuit de réversibilté, comme un espace mixte où l'écriture ne cesse de se lire et où la lecture n'en finit pas de s'écrire et de s"inscrire. L'autobiographie soupçonneuse réalise de manière radicale la déflation de l'auteur en lecteur, cette métamorphose vertigineuse du texte en auto-exégèse
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
32

Cabrolier, Pascale. "Le regard dépaysé : la notion de paysage dans les romans de Michel Butor, Marguerite Duras, Alain Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute et Claude Simon." Paris, EHESS, 2004. http://www.theses.fr/2004EHES0021.

Full text
Abstract:
Le paysage appartient au discours commun et semble "aller de soi" dans le champ technique, législatif ou médiatique comme dans de nombreux romans : c'est un stéréotype figé, un espace naturel, amène, exprimant un ordre permanent que le regard apprécie, juge et domine. Or ce discours souvent univoque oublie que la notion de paysage est une construction culturelle récente en Europe, invention picturale de la fin du XVe siècle transformant le pays en paysage. A rebours du sens commun, le "Nouveau Roman" est exemplaire car il interroge les postulats liés à sa constitution : bousculant les systèmes de rreprésentation traditionnels, les clichés et les artifices, il déconstruit la notion de paysage qui pétrifie la perception du réel et présuppose une relation suspecte entre le monde et un sujet omnipotent, omniscient. Il construit aussi un autre regard, égaré, sensible et peut-être de nouveaux modèles en explorant une réalité aussi familière qu'étrange
Landscapes are part of a common discourse. At the crossroad of technology, environmental debates and artistic photography, they figure in countless novels, trigering stereotypes : natural, pleasant spaces conveying a stable order that the eye absorbs, appraises and controls. Yet this univocal discourse forgets that the very idea of landscape is a recent cultural construct in Europe, a pictorial invention of the late 15th century turning the land into a landscape. Going against the grain, the "New Novel" questions -in an exemplary fashion- the premises underpinning it. Disrupting traditional systems of representation, clichés and flourishes, it deconstructs the concept of landscape that anchors the perception of reality an d presupposes a dubious relationship between the world and an all-knowing, all-powerful subject. Conversely, it constructs another vision, destabilized, but keen, an perhaps new models by exploring a reality altogether familiar and uncanny
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
33

Girardey-Milz, Béatrice. "Langage de l'intime et voix de l'intérieur : dialogue et polyphonie dans les oeuvres de Virginia Woolf, Ingeborg Bachmann et Nathalie Sarraute." Thesis, Montpellier 3, 2010. http://www.theses.fr/2010MON30033/document.

Full text
Abstract:
L´écriture du moi a pu apparaître comme l´écriture de ce qui justement n´est pas un seul mais multiple, et le monologue au sens défini par Dujardin comme une forme inadaptée ou incomplète pour traduire ce clivage du sujet. De l´enfermement en soi auquel le monologue classique semblait contraindre l´être, on est passé à une ouverture à l´Autre permise par le dialogue et permettant la représentation du moi dans sa discontinuité. Cette thèse a pour objet d’étudier cette écriture à plusieurs voix dans des oeuvres comme les Vagues de V. Woolf, Malina de Bachmann ou Enfance de Sarraute. Le travail mené considèrera les différents aspects de cette mise en scène disglossique et polyphonique du sujet en s’intéressant plus particulièrement à ses conséquences sur l’écriture narrative. Cette forme de dialogue ou de conversation intérieure permet au protagoniste de s´exprimer sans se restreindre aux règles d´un seul échiquier langagier. Les prises de paroles des différents locuteurs laissent émerger d´autres langues. La parole devient plurielle, polyglotte, exogamique. Cette alternance de langages, de discours permet à l´auteur de créer une respiration nouvelle dans l´écriture même, ouvrant sur une réinvention de l’usage de la parole et du mode langagier personnels où les frontières des genres sexuels et littéraires s’effacent pour laisser place à un absolu de l’écriture
Writing about the self could not have seemed unique but multiple and the monologue as qualified by Dujardin not adjusted or an incomplete form to demonstrate the distinction of the subject. From the total self confinement, in which the classic monologue seemed to condemn the subject, we eventually made overtures to the other one thanks to the dialogue and we managed to represent the self in its discontinuity. This thesis intends to study the several writing voices in masterpieces such as The Waves by V. Woolf, Malina by Bachman and Enfance by Sarraute. The work will consider the different sights of the disglossic and polyphonic production of the subject and more precisely of the consequences on the narrative writing.This form of dialogue or internal talking allows the protagonist to express himself without applying the rules of only one model. The speaking of different people creates other idioms. The speaking becomes plural, polyglot, exogamous. The reciprocation of languages or speeches gives the author the power to create a new breath in the writing, leading to the reinvention of speech and of the personal language mode, when the borders of sexual and literary genders vanish to leave room to absolute writing
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
34

Choi, Hyeran. "Discours romanesque et exploration des lacunes discursives : perspectives théoriques et études du nouveau roman (M. Butor, J. Ricardou, A. Robbe-Grillet, N. Sarraute)." Paris 3, 1995. http://www.theses.fr/1995PA030089.

Full text
Abstract:
Le nouveau roman est un discours romanesque conscient de la nature imparfaite de la communication que vise tout acte de langage. Ce discours romanesque lucide ne dissimule pas l'imparfection de son langage par une construction coherente de l'enchainement verbal suivant la logique causaliste du recit, mais il explore a son profit les lacunes discursives qui perturbent l'acte de sens et, en meme temps, permettent la diversite du sens. L'entreprise du nouveau roman consiste a provoquer une lecture creative qui, au lieu d'essayer de suivre le sens suppose que l'auteur aurait voulu donner a son oeuvre, formule librement l'hypothese du sens possible dans laquelle l'affect du lecteur joue le role directeur, tandis que l'intellect du lecteur se confronte avec l'aporie semantique sans pouvoir la surmonter. Au fond, le nouveau roman developpe un langage qui combine la liberte de l'ecriture et la liberte de la lecture dans leur conflit, et qui demeure detache et irresponsable a l'egard du sens que decouvrent ces deux instances de communication chacune a sa maniere
The nouveau roman develops a language that becomes aware of the imperfect communication in the acts of language. This kind of language does not conceal its own imperfection by means of a coherent construction according to the logical chain of events, but explores the defects of communication which perturb meaning and allow its diversity. The nouveau roman shows the gap between talker and listener as well as the disjunction between language and its referentiel world. The nouveau roman wants to cause a creative reading which does not try to discover the meaning supposedly wanted by the author, but formulates free hypothesis of meaning. This creative reading mainly relies on the reader's affect, while the reader's intellect confronts a deadlock of meaning and cannot overcome it. Finally, the language of the nouveau roman combines both author's and reader's freedom through their conflit ; it remains separated and independant from both
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
35

Wagner-Abdellatif, Kirsten. "L'expression du temps dans le nouveau roman." Rennes 2, 1986. http://www.theses.fr/1986REN20023.

Full text
Abstract:
Dans ce travail nous montrons que le temps est exprimé à l'aide des formes verbales et du contexte qui les entoure. Si on considère la valeur sémantique, l'aspect, le mode d'action, le stade et les variantes d'emploi des formes verbales, il en résulte qu'elles assument des fonctions qui dépassent le domaine de la temporalité, ce pourquoi il faut bien distinguer entre les fonctions et les emplois des temps. C'est seulement en combinaison avec les éléments contextuels correspondants (adverbes de temps, pronoms déictiques et substituant, phrases complexe, constructions infinies, constructions au passif) que les variantes sémantiques des formes temporelles se réalisent. Ceci est affirmé dans la situation allocutive des romans traités (surtout : Alain Robbe-Grillet : Le voyeur, Claude Simon :La route des Flandres, Nathalie Sarraute : Portrait d'un inconnu, Michel Butor : La modification) où on trouve partout un emploi des temps nouveau, car le roman se fonde sur le temps fictif, séparé du temps réel de l'auteur et du lecteur. C'est par une voie mentale que les deux différentes situations de discours peuvent apparaître dans le même roman, mais sans référence du présent au moment de narration et pas toujours du passé simple au moment narré
In this work we show that, important as is the role of tenses in order to express time, many factors other than the tenses are involved which we can call the context. If we take into account the semantic value, the verbal aspect, the action types, stage, and the variants of usage of the tenses, it goes to prove that the tenses have some functions which go beyond the sphere of temporality. Therefore we must distinguish between the functions and the usages of the tenses. The semantic variants of the tenses can only be realized in connection with the corresponding contextual elements (adverbials (time relators), pronouns (deictic pronouns and substitutes), complex sentences, non-finite clauses, passive voice clauses, extra-linguistic situation). This is proved to be justified by the speech situation in the examined novels of some typical representatives of the "Nouveau roman" (especially: 'Le voyeur' by Alain Robbe-Grillet, 'La route des Flandres' by Claude Simon, 'Portrait d'un inconnu' by Nathalie Sarraute and 'La modification' by Michel Butor) where we find a new, stylistic usage of the tenses, for the novel is based on the fictive time
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
36

Gueye, Demba. "Énonciation et dénonciation de la doxa dans l’œuvre de Nathalie Sarrautte : l'exemple du Planétarium et de Vous les entendez ?" Thesis, Université Clermont Auvergne‎ (2017-2020), 2017. http://www.theses.fr/2017CLFAL005.

Full text
Abstract:
La thèse s’intéresse à la problématique de la répétition dans le discours. Le langage de la répétition relève de la doxa, mot que nous avons utilisé dans la thèse comme le terme générique qui englobe cette réalité complexe que Nathalie Sarraute dénonce dans son œuvre en s’attaquant au réalisme discursif. Il s’agit d’étudier dans un corpus littéraire le langage figé qui exprime des réalités figées. C’est un langage qui s’appuie sur un système de référence prototypique. Le référent est soit un objet, soit une propriété ou un processus isolable dont les réalistes considèrent qu’il existe en dehors de notre esprit. C’est le discours de la modélisation qui privilégie ce que Paul VALERY appelle dans Monsieur Teste « la machine » de langage. Ce sont les habitudes langagières qui consistent à inventer des codes d’écriture et de lecture servant de règle à toutes les communautés doxiques dans leur rapport avec le monde. Ce langage apparaît à travers l’utilisation des formes génériques et figées comme le stéréotype, le lieu commun, le cliché, le préjugé, l’idée reçue. La thèse essaie de mettre en exergue les stratégies de dénonciation d’une telle forme de discours dans le roman de Nathalie Sarraute. Elle passe en revue l’énonciation et la dénonciation des stéréotypes qui se divisent en stéréotypes de pensées et en stéréotypes de langue
The thesis deals with the problem of repetition in speech. The language of repetition is the doxa, word that we used in the thesis as the generic term that encompasses this complex reality that Nathalie Sarraute denounces in his work by attacking the discursive realism. He is studying the set language that expresses frozen realities in a literary corpus. It is a language that relies on a prototypical reference system. The referent is either an object, either a property or a reportable process wich realists consider that there are outside our mind. It is the speech of modeling that privileges what Paul VALERY call in Mr tests the "machine language ". These are the language habits which consist in inventing of the codes of writing and reading rule for all doxa communities in their relation to the world. This language appears through the use of generic and frozen forms as the stereotype, the common place, the cliché, the prejudice, the received idea. The thesis tries to highlight strategies for the reporting of such a form of speech in the novel to Nathalie Sarraute. She will review the enunciation and the denunciation of the stereotypes that divide in stereotypes of thoughts and language stereotypes
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
37

Bouslahi, El Houcine. "Fonctionnement du triangle de la subjectivité intériorisée ; monologue intérieur, discours indirect libre et point de vue, dans le roman moderne (Marcel Proust, Claude Simon et Nathalie Sarraute.)." Thesis, Clermont-Ferrand 2, 2016. http://www.theses.fr/2016CLF20018/document.

Full text
Abstract:
Cette recherche a pour titre Fonctionnement du triangle de la subjectivité intériorisée dans le roman moderne. Elle a pour but d’étudier la parole et les pensées intérieures du sujet de l’énonciation dans des œuvres romanesques souvent marquées par le décrochage et le "brouillage" des pistes énonciatives. Les trois procédés discursifs et narratifs ciblés sont le monologue intérieur (MI), le discours indirect libre (DIL) et le point de vue (PDV). L’examen des trois piliers du langage intérieur prend appuie sur les apports de la linguistique de l’énonciation, de la polyphonie et de la pragmatique. Cette recherche cible neuf œuvres romanesques que nous plaçons sous l’étiquette de "roman moderne". Ces romans appartiennent à trois auteurs français qui ont développé des récits dont la source locutrice et énonciatrice pose problème. La difficulté de traiter de l’énonciation romanesque dans un corpus choisi en l’occurrence est due essentiellement à l’effacement des frontières entre discours citant et discours cité. Marcel Proust, Claude Simon et Nathalie Sarraute n’appartiennent certes pas aux mêmes courants esthétiques et idéologiques, mais ils ont ceci de commun qu’ils offrent une configuration romanesque qui conduit à s’interroger sur le statut du locuteur et de l’énonciateur dans une forme d’expression qui n’est pas toujours verbalisée
This research is entitled Functioning of the Triangle of Internalized Subjectivity in the Modern Novel. It aims at studying the speech and the inner thoughts of the subject of enunciation in fiction often marked by the "interference" in enunciation tracks. The three targeted discursive and narrative processes are internal monologue (MI), free indirect speech ( DIL) and the point of view (PDV) . The examination of the three pillars of the inner language relies on the contributions of linguistics of enunciation, of polyphony and pragmatic. This research targets nine novels that we can classify as belonging to the "modern novel" category. These novels belong to three French authors who have developed narratives in which the source of speaker and enunciator is a cause of ambiguity. The difficulty of dealing with the novelistic enunciation in a textual corpus chosen in this case is mainly due to the blurring of boundaries between reporting speech and reported speech. Marcel Proust, Claude Simon and Nathalie Sarraute do not belong to the same aesthetic and ideological trends, but what they have in common is that they all offer a novel configuration that makes us raise questions about the status of the speaker and the enunciator in a form of expression that is not always verbalized
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
38

Mancas, Magdalena Silvia. "Pour une esthétique du mensonge : nouvelle autobiographie et postmodernisme." Clermont-Ferrand 2, 2007. http://www.theses.fr/2007CLF20018.

Full text
Abstract:
En considérant les implications esthétiques dues au changement de paradigmes survenu en France dans les années 80, le projet vise à interroger le fonctionnement de l'écriture autobiographique des anciens nouveaux romanciers (Alain Robbe-Grillet, Marguerite Duras, Nathalie Sarraute) dans la perspective d'une esthétique du mensonge. A partir de considérations théoriques qui thématisent le phénomène du mensonge dans la littérature, et plus particulièrement dans le discours autobiographique traditionnel de même que dans la Nouvelle Autobiographie, l'approche consiste à mettre au point des outils pertinents d'analyse permettant d'appréhender les différentes pratiques de mensonge comme manifestation de l'inauthenticité. En effet, l'esthétique du mensonge ne relève aucunement de la vérification, mais de la façon dont s'instaure une certaine authenticité et des chances de réussite de cette entreprise
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography