Academic literature on the topic 'Schème narratif'

Afin de minimiser les coûts et augmenter la fiabilité des systèmes informatiques, le génie logiciel a proposé la réutilisation, c'est à dire un ensemble de techniques incitant le concepteur à réutiliser des composants logiciels pour concevoir de nouveaux logiciels ; la conception orientée-objet fait partie de ces techniques. Malgré un effort de recherche considérable depuis 15 ans, c'est un constat d'échec relatif de ces techniques. D'un point de vue cognitif, réutiliser des solutions (composants, programmes. . . ) implique deux sources d'informations : d'une part des informations externes (code, documentation. . . ) et d'autres part des représentations internes issues de la mémoire du concepteur. Ces dernières sont soit des solutions génériques, soit des solutions particulières rencontrées dans le passé. Lors de la conception d'un nouveau logiciel, le recours à la réutilisation suppose chez le concepteur des mécanismes de récupération de solutions anciennes, des mécanismes de compréhension de ces solutions, et des mécanismes d'adaptation de ces solutions aux contraintes du nouveau problème. Nous proposons un modèle de ces mécanismes et des représentations mentales qu'ils manipulent base sur deux approches théoriques : le raisonnement à partir de schémas et la résolution de problèmes par analogie. Ce modèle est développé et soutenu par deux études réalisées avec des concepteurs utilisant le langage c++. La première étudie l'accès en mémoire a des solutions anciennes par le biais d'un paradigme expérimental ou des experts en conception orientée-objet évoquent et décrivent des éléments qu'ils pourraient réutiliser dans la solution du problème en cours. La seconde étudie les mécanismes de la compréhension et de l'adaptation d'un programme source durant la résolution d'un problème cible analogue<br>To minimize the cost of software development and to increase software reliability, software engineering models encourage designers to reuse software components for the building of new systems; object-oriented design supports fairly this design strategy. Although a lot of work has been done in this field, the predicted level of reuse has not been reached yet. From a cognitive viewpoint, two sources of information are involved in the reuse of solutions (component, program. . . ): on one hand, an external source (code, documentation) and, on the other hand, internal representations constructed from the memory of the designer. Internal representations may correspond either to generic solutions or to particular situations recovered from the past. The reuse of previous solutions for solving a new problem involves three main cognitive mechanisms: access mechanisms to retrieve a previous solution, comprehension mechanisms to construct a mental representation of this source solution, and adaptation mechanisms to modify the source solution in order to meet the new requirements. We propose a cognitive model which accounts for the mechanisms and the mental representations constructed in the reuse activity. Our theoretical framework is based on the schema theory and on models of analogical problem solving. Our model is supported by two experiments conducted with designers using the c++ language. The first study analyses access mechanisms to previous solutions. In our experimental paradigm, experts in object-oriented design must evoke and describe solutions they could reuse for solving their current problem. The second study investigates the comprehension and the adaptation of a source solution during the resolution of an analogous target problem

Le statut actantiel n'est pas toujours le même pendant le parcours narratif d'un sujet. Si les deux sujets se confrontent pour le même but, leur interaction accompagne le changement de statut actantiel : la modalité du vouloir, présupposée à chaque action, détermine l'activité actantielle ; en revanche, son absence détermine la passivité actantielle. Cette transformation actantielle se trouve dans différents couples d'actant : sujet et objet, Destinateur et Destinataire, observateur et informateur. Pour appliquer cette hypothèse au football, nous procédons à la constructions du discours du football. Après avoir défini le football comme l'acte d'énonciation, nous observons les protagonistes de la mise en discours ; l'actant collectif les caractérise : l'équipe constituée par les onze joueurs et les spectateurs. Ensuite, comme la segmentation du match est indispensable pour l'analyse concrète, nous proposons les trois niveaux de segmentation : les segmentation "réglementaire", "tactique" et narrative et modale". Le discours du football possède sa propre syntaxe du plan de l'expression. Ainsi, il est essentiel de trouver des formes figuratives de l'activité et de la passivités actantielles ; celles-ci se catégorisent par la spatialité, la conjonction et la domination en qualité. Ensuite, pour la meilleure interprétation du discours du football, nous ajoutons quelques remarques supplémentaires : quelques réflexions cognitives, la temporalité impliquée dans ce discours et le point de vue dans le football. Pour l'analyse du match concret, nous avons choisi la huitième finale de la Coupe du monde 2002 entre la Corée et l'Italie. En nous concentrant sur l'explication des statuts actantiels du match, nous procédons à l'analyse. Nous reconnaissons que l'analyse d'un match ne montre pas toutes nos conceptions. Pourtant, nous avons avancé d'un pas vers la sémiotique du sport.

Analysés en termes de "structures périphériques", les dispositifs scriptutraux en oeuvre dans l'écriture de Juan Benet peuvent offrir au lecteur la possibilité de choisir, au niveau du texte et de la phrase, ce qui se développe en marge des voies traditionnelles et officielles. Ces stratégies président à le reconstruction d'une projection individuelle au sein d'un discours marqué, en particulier, par un contexte historique et politique douloureux. Les analyses des essais de Benet et l'emploi d'opérateurs empruntés aux modèles scientifiques qui en découlent, permettent de cerner initialement la notion d'incertitude selon trois axes principaux - prédictibilité, indécidabilité, limites infiniment complexes - auxquels sont associés et successivement envisagés différents champs d'analyse structuraux et stylistiques (Partie I). L'étude du cas limitrophe des formes brèves (contes, nouvelles, fables), notamment des unités péritextuelles (prologues et titres) et des enclaves stratégiques du texte (incipit et clôtures) démontre des phénomènes chroniques d'instabilité et de porosité destinés à détruire l'efficacité d'un dispositif articulatoire traditionnellement orienté vers le dénouement - solution (Partie II). Confrontés à la linéarité du signe des récits, en tant qu'architectures complexes, mettent en scène un conflit permanent entre les tensions polaires : fragmentation et unité, centre et périphérie, progression télescopique et hélicoi͏̈dale participent à la destructuration de l'ordre temporel classique (Partie III). Enfin, la dernière partie de la thèse montre comment les phénomènes de saturation et d'expansion syntaxiques accompagnet l'émergence d'un "grand style" destiné à favoriser, par le biais des incrustations périphériques, l'expression de complications simultanées d'ordre syntaxique, énonciatif et sémantique (Partie IV).