Academic literature on the topic 'Sciences auxiliaires histoire administrative'

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Journal articles on the topic "Sciences auxiliaires histoire administrative"

1

Amossé, Thomas. "La nomenclature socio-professionnelle : une histoire revisitée." Annales. Histoire, Sciences Sociales 68, no. 4 (2013): 1039–75. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900015109.

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Abstract:
RésuméFruit d’un processus engagé au XIXe siècle, le code des catégories socio-professionnelles est élaboré en France entre 1951 et 1954 et n’a que peu été modifié depuis. Alors sans habillage théorique fort et d’une tonalité réaliste, il donne corps aux classes sociales dans la description de la société d’après-guerre. Lieu d’effervescence sociologique à l’occasion de sa « refonte » (1978-1981), il figure l’espace social à deux dimensions de la sociologie de Pierre Bourdieu et sert de laboratoire à la sociologie pragmatique de Luc Boltanski et Laurent Thévenot. Lors de sa « rénovation » (1995-2001), la prudence administrative des changements opérés contraste avec l’évolution du droit conventionnel et une ambition de pureté analytique soutenue par l’économétrie. L’histoire de la nomenclature rend compte de la situation d’un outil de représentation du monde censé demeurer inchangé quand rien ne l’est, ni l’institution qui en assure la gestion, ni les catégories ordinaires ou juridiques auxquelles il renvoie, ni les théories et usages sociologiques qui lui sont liés.
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Schmitt, O. "Diagnostics et classifications : leur histoire, leur choix, leur utilité." European Psychiatry 29, S3 (2014): 591. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.311.

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Abstract:
Le débat sur les diagnostics en psychiatrie et leurs classifications se résume-t-il aux divergences entre les tenants de la psychopathologie psychodynamique et ceux d’une psychiatrie, biologique et comportementale ? La difficulté ne vient-elle pas aussi d’une incompatibilité d’usage entre leur intérêt clinique (dans la recherche et la pratique) et leur utilisation administrative que ce soit dans l’organisation des ressources et les choix politiques de santé ?Les conceptions philosophiques de l’humain se confrontent au carrefour de la science médicale et des sciences humaines et divergent dans leur représentation du sujet malade. L’attention portée à sa singularité, son altérité, son inscription sociale et culturelle n’empêchent aucunement de suivre l’évolution sociétale et celle du progrès des sciences. Chacun mettra le curseur selon ses convictions et ses a priori au risque d’occulter parfois certaines dimensions. Lorsqu’il se pose la question d’un diagnostic, le psychiatre ne doit-il pas inscrire son acte dans la rencontre avec le patient, attentif à l’humilité de ses hypothèses et à la dynamique évolutive de chacun qui ne manque pas de générer des surprises obligeant à ajuster, voire à infirmer ce diagnostic ? Mais nombre de paramètres interfèrent dans la rencontre et donc, dans le diagnostic. Les enjeux y sont importants.Que devient un diagnostic quand il est l’otage de conflits d’intérêts manifestes avec les tentations induites par le marketing sophistiqué de l’industrie pharmaceutique, avec les institutions qui imposent une soumission la plus volontaire possible ou quand il est la proie de codages visant à quantifier des actes, toutes opérations de standardisation entraînant des biais redoutables ?L’acte psychiatrique doit-il perdre sa spécificité pour se transformer en acte administratif, en acte expert, voire, au pire, en tri sélectif selon le degré de handicap ou la capacité d’adaptation ?
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Amalvi, Christian. "Marie-Christine Kok-Escalle, Instaurer une culture par l'enseignement de l'histoire, France 1876-1912. Contribution à une sémiotique de la culture, Berne, Peter Lang, Publications universitaires européennes, série III, « Histoire, sciences auxiliaires de l'histoire », vol. 364, 1988, 273 p." Annales. Histoire, Sciences Sociales 44, no. 4 (1989): 890–91. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900146724.

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Delâge, Denys. "Devrim Karahasan, Métissage in New France and Canada 1508 to 1886, European University Studies, Publications Universitaires Européennes, Series III, Histoire, sciences auxiliaires de l’histoire, vol. 1063, Frankfurt am Main, Peter Lang GmbH, 2009, 313 p." Recherches sociographiques 54, no. 1 (2013): 206. http://dx.doi.org/10.7202/1015231ar.

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Stockmann, Peter. "Tuffery-Andrieu, Jeanne-Marie, Le concile national en 1797 et en 1801 à Paris. LʼAbbé Grégoire et lʼutopie dʼune Eglise républicaine, Bern u. a.: Peter Lang 2007, XXIV u. 383 S. (= Publications Universitaires Européennes III. Histoire et sciences auxiliaires 1046)." Archiv für katholisches Kirchenrecht 176, № 2 (2007): 615–16. http://dx.doi.org/10.30965/2589045x-17602030.

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Dean, Rodney. "Le Concile national en 1797 et en 1801 à Paris. L'Abbé Grégoire et l'utopie d'une église républicaine. By Jeanne-Marie Tuffery-Andrieu. (Publications Universitaires Européennes. Série iii. Histoire et sciences auxiliaires, 1046.) Pp. xxiii+384 incl. 13 ills. Bern: Peter Lang, 2007. £51 (paper). 978 3 03911 426 9; 0531 7320." Journal of Ecclesiastical History 60, no. 03 (2009): 629. http://dx.doi.org/10.1017/s002204690900877x.

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Hakim, Nader. "Droit naturel et histoire chez François Gény." Clio@Themis, no. 9 (June 24, 2021). http://dx.doi.org/10.35562/cliothemis.1534.

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Abstract:
La présente étude entend examiner la relation qu’entretient François Gény à l’histoire du droit. Une lecture contextuelle de son œuvre conduit à remettre en question l’ouverture du doyen de Nancy aux sciences dites auxiliaires du droit et à recentrer le regard sur le cœur d’une pensée fermement arrimée à un droit naturel immuable et universel. L’histoire finit ainsi par être réduite à la tradition et à l’autorité ou, autrement dit, à une méthode dogmatique et axiologique.
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Desrosières, Alain. "Un essai de mise en relation des histoires récentes de la statistique et de la sociologie." Cambouis, la revue des sciences sociales aux mains sales, January 5, 2021. http://dx.doi.org/10.52983/crev.vi0.1.

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Abstract:

 
 
 Une réflexion sur les relations entre statisticiens et sociologues ne peut se contenter de confronter des problématiques et des démarches, tant celles-ci semblent résulter de l’inscription institutionnelle, des trajectoires professionnelles des uns et des autres et des marchés de leurs productions respectives. L’histoire des deux groupes, en particulier, permet de comprendre leurs relations, ou absences de relations, actuelles et son étude est indispensable pour situer les apports et les limites des travaux de chaque groupe, limites inscrites dans les conditions sociales de formation, de recrutement, de carrière, de financement, etc. Ainsi le système statistique français s’est développé, depuis la fin du dix-neuvième siècle, en diverses étapes tendant à la constitution d’un réseau d’institutions, dont l’Insee est la principale, dotées simultanément de moyens importants, d’une certaine autonomie administrative et d’une compétence socialement reconnue, fondée en particulier sur un recrutement comparable à celui des corps à haut prestige social : ces divers traits ne sont pas réunis de façon similaire dans la plupart des autres pays. La sociologie française, pour sa part, héritière d’une tradition intellectuelle brillante, issue de la philosophie, a eu dans un premier temps une insertion universitaire. Puis, après la Seconde Guerre mondiale, l’extension rapide du marché des diverses sciences sociales a simultanément accru les moyens de la sociologie et entraîné son émiettement, en raison de sa position relative par rapport aux autres sciences sociales (économie, démographie, d’une part, histoire ou ethnologie, de l’autre) et d’un développement, par le biais de la politique contractuelle, d’un grand nombre de centres de recherches de petite taille et de statut précaire : certains d’entre eux ont produit des travaux importants mais ne disposaient en général pas de relais institutionnels suffisants pour garantir leur suivi et leur reproduction. Une étude du développement concret des sciences sociales en France ne peut donc isoler un de ces deux ensembles, tant chacun d’entre eux a eu à se définir, au moins à certains moments, par rapport aux autres, comme le montrent l’examen historique et l’interview de quelques-uns des acteurs de cette histoire.
 
 
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9

Dunoyer, Christiane. "Alpes." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.124.

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Abstract:
Le nom « alpe » d’origine prélatine, dont le radical alp signifie « montagne », est commun à tout le territoire en question. L’espace physique ainsi dénommé crée une série d’oppositions entre la plaine et la montagne, entre la ville et la montagne et entre les populations intra-alpines, dotées de connaissances spécifiques pour vivre dans cet espace, et les populations demeurant à l’extérieur des Alpes ou les traversant (voir aussi Monde alpin). Redécouvertes à l’époque des Lumières, dans un cadre positiviste, les Alpes deviennent un objet de spéculation philosophique (Rousseau 1761) et d’étude pour les sciences naturelles, notamment la biologie, et la médecine. L’apport de ces disciplines ne manqua pas d’influencer le regard porté par le monde urbain sur les Alpes, à partir de ce moment. En suivant l’exemple du philosophe et naturaliste Horace B. de Saussure (1779-1796), qui explora cette région à la fin du 18e siècle et qui accomplit l’ascension du mont blanc en 1787, un an après la première de Balmat et Paccard, les voyageurs anglais à leur tour découvrirent les Alpes et opposèrent la grandeur de ces paysages au côté misérabiliste des populations rencontrées, dans le cadre d’une sorte d’anthropologie spontanée empreinte d’idéologie, où les locaux sont perçus et décrits comme des survivances de sociétés primitives et donc étrangères à la nature sophistiquée de leurs observateurs. La naissance de l’alpinisme se situe dans ce contexte. En tant que paysage, les Alpes jouent un rôle important à l’âge romantique : Étienne Pivert de Senancour (1804) est le premier écrivain romantique à les avoir parcourues dans un but contemplatif. Objet contradictoire, les Alpes sont souvent peintes en vertu de leur beauté terrifiante. Au fil de voyages initiatiques, de découvertes et de rencontres, la vision romantique s’enrichit jusqu’à acquérir une dimension pédagogique, voire d’édification morale (Töpffer 1844), et nourrit encore en partie les représentations collectives de nos jours. Intégrées dans la société globale, les Alpes exercent un attrait sur le citadin depuis deux siècles. Celui-ci y projette tantôt la nostalgie d’un univers sauvage, tantôt le désir de conquérir et de domestiquer l’espace naturel. Les collections présentes dans quelques grands musées urbains font aussi partie de ce regard que les villes portent sur les Alpes, notamment au cours de la première moitié du 20e siècle. Tel est le cas des objets de la vie quotidienne réunis par Hippolyte Müller, fondateur du Musée Dauphinois, et par les plus de 8000 collectés par Georges Amoudruz, qui ont été acquis par le Musée d’Ethnographie de Genève. Ce n’est que plus récemment que les Alpes sont devenues un objet d’étude pour les géographes (Raoul Blanchard fonde en 1913 la Revue de géographie alpine) : les problématiques sociales, territoriales et environnementales des espaces montagnards sont au centre de ces recherches. Enfin, les anthropologues s’y sont intéressés aussi en privilégiant une approche qui combine l’étique et l’émique (voir Monde alpin). Terres de contrastes, les Alpes échappent à toute catégorisation trop stricte, tantôt appréhendées comme une unité qui efface les spécificités, tantôt comme un ensemble problématique : « un vaste territoire dont l'unité se décompose en un grand nombre de variétés régionales » que le géographe étudie en portant à la lumière « de multiples problèmes relatifs à de multiples pays » (Arbos 1922). Bätzing (2003, 2007) propose un essai de définition des Alpes en montrant la difficulté de la tâche à cause de l’absence de frontières claires, que ce soit sur le plan géographique ou sur le plan humain. Il désigne cette variabilité géographique comme l’origine du problème pour l’éclosion d’une politique alpine. Par exemple, la définition classique des Alpes en tant que massif au-delà de la frontière où poussent les arbres (1900-2200 mètres) est aujourd’hui contestée après la mise en évidence de l’existence de montagnes hautes, très arides et sans glaciers, qui ne rentrent pas dans cette définition. Quant à Fernand Braudel (1966) et Germaine Veyret-Verner (1949), qui introduisent la dimension sociale à travers les études démographiques, définissent les Alpes comme un espace isolé, à l’écart des bouleversements de l’histoire. Ces théories ont été depuis sérieusement remises en question, les archéologues ayant amplement démontré que déjà pendant la préhistoire les Alpes étaient le théâtre de passages et d’échanges. Une deuxième définition, qui est à la base de la loi anthropogéographique des Alpes théorisée par Philippe Arbos (1922), l’un des pères fondateurs de la géographie alpine, et de l’alpwirtschaft de John Frödin (1940), est centrée sur les notions de pente et de verticalité, impliquant une organisation humaine et une modalité d’exploitation de la montagne par étagements successifs où tout est lié dans un système d’interdépendance et de complémentarité. Cette définition est aussi partiellement dépassée : le système traditionnel s’est transformé (sédentarisation des populations, abandon de la montagne, nouvelles installations à cause du tourisme). D’ailleurs, le tourisme, qui semble une constante de l’espace alpin contemporain, n’est pourtant pas présent partout : le tourisme touche moins de 40 % des communes des Alpes (Bätzing 2007). D’autres façons de délimiter les Alpes font référence aux unités géographiques formées par les vallées (ayant chacune son histoire, son évolution et son organisation pour l’exploitation des ressources locales) ou par les groupements de massifs et de sommets (qui revêtent un intérêt notamment pour les alpinistes) : dans le premier cas les frontières passent par les cours d’eau, dans le deuxième par les sommets. Enfin, la division politico-administrative est une autre tentative de définition : les Alpes sont partagées et loties sur la base de subdivisions territoriales qui en ont fait « un facteur de séparation plus ou moins déterminant » (Fourny 2006), à la base de conflits, notamment lorsque les aires culturelles ne recoupent pas les délimitations politiques, ce qui est assez fréquent, étant donné que les unités de peuplement, de langue, de religion, se différencient dans les plaines et les vallées et non sur les lignes de crête. Le signe le plus manifeste en est la langue. En effet, les Alpes sont une vraie mosaïque de groupes linguistiques, ethniques et religieux : des populations de langue provençale du secteur sud-occidental aux populations slaves de l’extrémité orientale. Parfois la variation existe à l’intérieur de la même vallée et remonte au Moyen Âge, par exemple dans les vallées occitanes et francoprovençales du secteur occidental, versant italien. Dans certains cas, elle est la conséquence de mouvements migratoires, tels que l’expansion colonisatrice des Walser, qui en partant de l’Oberland bernois entre le 13e et le 15e siècle se sont implantés dans plus de cent localités alpines sur une région très large qui va de la Savoie au Vorarlberg (Weiss 1959, Zinsli 1976), ou les déplacements des paysans carintiens et bavarois qui occupèrent la partie supérieure de nombreuses vallées des Alpes orientales, italiennes et slovènes. Les situations de contact linguistique dans les Alpes orientales italiennes et slovènes ont fait l’objet d’études anthropologiques de la part de Denison (1968) et de Brudner (1972). Le problème des relations entre milieu physique et organisation sociale est au cœur des études sur les Alpes. Les études de Philippe Arbos (1922) sont une réaction au déterminisme largement partagé jusqu’ici par les différents auteurs et se focalisent sur la capacité humaine d’influencer et de transformer le milieu. Dans ce filon possibiliste s’inscrit aussi Charles Parain (1979). Germaine Veyret-Verner (1949, 1959) introduit la notion d’optimum, à savoir l’équilibre démographique résultant de la régulation numérique de la population et de l’exploitation des ressources locales. Bernard Janin (1968) tente de cerner le processus de transformation économique et démographique dans le Val d’Aoste de l’après-guerre jusqu’aux années 1960, dans un moment perçu comme crucial. D’autres études se sont concentrées sur l’habitat humain, notamment sur l’opposition entre habitats dispersés, typiques des Alpes autrichiennes, bavaroises et suisses (et plus marginalement des Alpes slovènes : Thomas et Vojvoda, 1973) et habitats centralisés, typiques des Alpes françaises et italiennes (Weiss 1959 : 274-296 ; Cole et Wolf 1974). Au lieu de focaliser sur la variabilité interne des phénomènes alpins et sur leurs spécificités culturelles, quelques chercheurs sous la direction de Paul Guichonnet (1980) tentent une approche globale des Alpes, en tant qu’entité unitaire en relation avec d’autres espaces physiques et humains. Cette approche se développe parallèlement à la transition qui s’opère au niveau institutionnel où les Alpes deviennent un objet politique et ne sont plus un assemblage de régions : en effet, avec la Convention alpine (1991), les Alpes acquièrent une centralité en Europe. Plutôt que les confins d’un territoire national, elles sont perçues comme des lieux d’articulation politique, une région de frontières. Dans cette optique, les Alpes sont étudiées sous l’angle des forces extérieures qui les menacent (transport, tourisme, urbanisation, pollution) et qui en font un espace complémentaire de l’urbain et nécessaire à la civilisation des loisirs (Bergier 1996). C’est ainsi que « le territoire montagnard tire sa spécificité non pas d’un “lieu” mais de la complexité de la gestion de ce lieu. » (Gerbaux 1989 : 307) Attentifs au nouvel intérêt que la société porte sur les Alpes, après l’orientation vers les problèmes urbains, les anthropologues étudient la mutation rapide que connaît cet espace. Gérald Berthoud et Mondher Kilani (1984) entreprennent des recherches sur les transformations des Alpes en démontrant comment l’axe tradition-modernité demeure central dans les représentations des Alpes, toutes d’origine urbaine, qui se succèdent au fil des siècles, à tel point que les phénomènes contemporains y sont toujours interprétés en fonction du passé. Kilani (1984) décrit les Alpes comme un puissant lieu d’identification et analyse les effets de la manipulation de cette image figée sur les communautés alpines, que ce soient les images négatives renvoyant à la montagne marginale et arriérée ou les images utopiques de la nature vierge et du berceau de la tradition. La question de l’aménagement des Alpes étant devenue cruciale, en vue de la promotion touristique et de la préservation des milieux naturels, Bernard Crettaz met l’accent sur cette nouvelle représentation des Alpes qui régit l’aménagement contemporain et introduit la notion de disneylandisation (Crettaz 1994). Parallèlement, la floraison de musées du territoire semble être un signal parmi d’autres de cette volonté des populations locales de se libérer des représentations urbaines, qui en ont longtemps affecté le développement en imposant un sens univoque dans la diffusion de la pensée, et de raconter à leur tour les Alpes. Enfin, une réflexion sur l’avenir et le devenir des Alpes s’amorce (Debarbieux 2006), sur la déprise humaine entraînant un ensauvagement généralisé et la reforestation massive, qui est en train de progresser vers le haut, au-delà des limites écologiques, à cause du réchauffement climatique. À cette déprise, s’oppose la densification de l’impact humain le long des grands axes de communication (Debarbieux 2006 : 458), une constante de l’histoire alpine à l’échelle des millénaires, ayant comme conséquence un contraste croissant dans l’accessibilité entre les différentes localités, les villes situées le long des couloirs de circulation devenant toujours plus proches les unes des autres (Tschofen 1999 ; Borsdorf & Paal 2000). Marginalisation progressive ou reconquête de l’espace et de l’héritage?
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Fougeyrollas, Patrick. "Handicap." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.013.

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Abstract:
Handicap : nom commun d’origine anglo-saxonne dont l’étymologie proviendrait de Hand in Cap, une pratique populaire pour fixer la valeur d'échange d’un bien. Dans le domaine des courses de chevaux, le handicap vise à ajouter du poids aux concurrents les plus puissants pour égaliser les chances de gagner la course pour tous les participants. Il apparait dans le dictionnaire de l’Académie française dans les années 1920 dans le sens de mettre en état d’infériorité. Son utilisation pour désigner les infirmes et invalides est tardive, après les années 1950 et se généralise au début des années 1970. Par un glissement de sens, le terme devient un substantif qualifiant l’infériorité intrinsèque des corps différentiés par leurs atteintes anatomiques, fonctionnelles, comportementales et leur inaptitude au travail. Les handicapés constituent une catégorisation sociale administrative aux frontières floues créée pour désigner la population-cible de traitements socio-politiques visant l’égalisation des chances non plus en intervenant sur les plus forts mais bien sur les plus faibles, par des mesures de réadaptation, de compensation, de normalisation visant l’intégration sociale des handicapés physiques et mentaux. Ceci rejoint les infirmes moteurs, les amputés, les sourds, les aveugles, les malades mentaux, les déficients mentaux, les invalides de guerre, les accidentés du travail, de la route, domestiques et par extension tous ceux que le destin a doté d’un corps différent de la normalité instituée socio-culturellement dans un contexte donné, ce que les francophones européens nomment les valides. Dans une perspective anthropologique, l’existence de corps différents est une composante de toute société humaine (Stiker 2005; Fougeyrollas 2010; Gardou 2010). Toutefois l’identification de ce qu’est une différence signifiante pour le groupe culturel est extrêmement variée et analogue aux modèles d’interprétation proposés par François Laplantine (1993) dans son anthropologie de la maladie. Ainsi le handicap peut être conçu comme altération, lésion ou comme relationnel, fonctionnel, en déséquilibre. Le plus souvent le corps différent est un corps mauvais, marqueur symbolique culturel du malheur lié à la transgression d’interdits visant à maintenir l’équilibre vital de la collectivité. La responsabilité de la transgression peut être endogène, héréditaire, intrinsèque aux actes de la personne, de ses parents, de ses ancêtres, ou exogène, due aux attaques de microbes, de virus, de puissances malveillantes, génies, sorts, divinités, destin. Plus rarement, le handicap peut être un marqueur symbolique de l’élection, comme porteur d’un pouvoir bénéfique singulier ou d’un truchement avec des entités ambiantes. Toutefois être handicapé, au-delà du corps porteur de différences signifiantes, n’implique pas que l’on soit malade. Avec la médicalisation des sociétés développées, une fragmentation extrême du handicap est liée au pouvoir biomédical d’attribuer des diagnostics attestant du handicap, comme garde-barrière de l’accès aux traitements médicaux, aux technologies, à la réadaptation, aux programmes sociaux, de compensation ou d’indemnisation, à l’éducation et au travail protégé ou spécial. Les avancées thérapeutiques et de santé publique diminuent la mortalité et entrainent une croissance continue de la morbidité depuis la Deuxième Guerre mondiale. Les populations vivant avec des conséquences chroniques de maladies, de traumatismes ou d’atteintes à l’intégrité du développement humain augmentent sans cesse. Ceci amène l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à s’intéresser non plus aux diagnostics du langage international médical, la Classification internationale des maladies, mais au développement d’une nosologie de la chronicité : la Classification internationale des déficiences, des incapacités et des handicaps qui officialise une perspective tridimensionnelle du handicap (WHO 1980). Cette conceptualisation biomédicale positiviste situe le handicap comme une caractéristique intrinsèque, endogène à l’individu, soit une déficience anatomique ou physiologique entrainant des incapacités dans les activités humaines normales et en conséquence des désavantages sociaux par rapport aux individus ne présentant pas de déficiences. Le modèle biomédical ou individuel définit le handicap comme un manque, un dysfonctionnement appelant à intervenir sur la personne pour l’éduquer, la réparer, l’appareiller par des orthèses, des prothèses, la rétablir par des médicaments, lui enseigner des techniques, des savoirs pratiques pour compenser ses limitations et éventuellement lui donner accès à des subsides ou services visant à minimiser les désavantages sociaux, principalement la désaffiliation sociale et économique inhérente au statut de citoyen non performant ( Castel 1991; Foucault 1972). À la fin des années 1970 se produit une transformation radicale de la conception du handicap. Elle est étroitement associée à la prise de parole des personnes concernées elles-mêmes, dénonçant l’oppression et l’exclusion sociale dues aux institutions spéciales caritatives, privées ou publiques, aux administrateurs et professionnels qui gèrent leur vie. C’est l’émergence du modèle social du handicap. Dans sa tendance sociopolitique néomarxiste radicale, il fait rupture avec le modèle individuel en situant la production structurelle du handicap dans l’environnement socio-économique, idéologique et matériel (Oliver 1990). La société est désignée responsable des déficiences de son organisation conçue sur la performance, la norme et la productivité entrainant un traitement social discriminatoire des personnes ayant des déficiences et l’impossibilité d’exercer leurs droits humains. Handicaper signifie opprimer, minoriser, infantiliser, discriminer, dévaloriser, exclure sur la base de la différence corporelle, fonctionnelle ou comportementale au même titre que d’autres différences comme le genre, l’orientation sexuelle, l’appartenance raciale, ethnique ou religieuse. Selon le modèle social, ce sont les acteurs sociaux détenant le pouvoir dans l’environnement social, économique, culturel, technologique qui sont responsables des handicaps vécus par les corps différents. Les années 1990 et 2000 ont été marquées par un mouvement de rééquilibrage dans la construction du sens du handicap. Réintroduisant le corps sur la base de la valorisation de ses différences sur les plans expérientiels, identitaires et de la créativité, revendiquant des modes singuliers d’être humain parmi la diversité des êtres humains (Shakespeare et Watson 2002; French et Swain 2004), les modèles interactionnistes : personne, environnement, agir, invalident les relations de cause à effet unidirectionnelles propres aux modèles individuels et sociaux. Épousant la mouvance de la temporalité, la conception du handicap est une variation historiquement et spatialement située du développement humain comme phénomène de construction culturelle. Une construction bio-socio-culturelle ouverte des possibilités de participation sociale ou d’exercice effectif des droits humains sur la base de la Déclaration des droits de l’Homme, des Conventions internationales de l’Organisation des Nations-Unies (femmes, enfants, torture et maltraitance) et en l’occurrence de la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) (ONU 2006; Quinn et Degener 2002; Saillant 2007). Par personnes handicapées, on entend des personnes qui présentent des incapacités physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles dont l’interaction avec diverses barrières peut faire obstacle à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l’égalité avec les autres. (CDPH, Art 1, P.4). Fruit de plusieurs décennies de luttes et de transformations de la conception du handicap, cette définition représente une avancée historique remarquable autant au sein du dernier des mouvements sociaux des droits civiques, le mouvement international de défense des droits des personnes handicapées, que de la part des États qui l’ont ratifiée. Malgré le fait que l’on utilise encore le terme personne handicapée, le handicap ne peut plus être considéré comme une caractéristique de la personne ni comme un statut figé dans le temps ni comme un contexte oppressif. Il est le résultat d’une relation dont il est nécessaire de décrire les trois composantes anthropologiques de l’être incarné : soi, les autres et l’action ou l’habitus pour en comprendre le processus de construction singulier. Le handicap est situationnel et relatif , sujet à changement, puisqu’il s’inscrit dans une dynamique interactive temporelle entre les facteurs organiques, fonctionnels, identitaires d’une part et les facteurs contextuels sociaux, technologiques et physiques d’autre part, déterminant ce que les personnes ont la possibilité de réaliser dans les habitudes de vie de leurs choix ou culturellement attendues dans leurs collectivités. Les situations de handicap ne peuvent être prédites à l’avance sur la base d’une évaluation organique, fonctionnelle, comportementale, identitaire ou de la connaissance de paramètres environnementaux pris séparément sans réintroduire leurs relations complexes avec l’action d’un sujet définissant le sens ou mieux incarnant la conscience vécue de cette situation de vie. Suite au succès de l’expression personne en situation du handicap en francophonie, on remarque une tendance à voir cette nouvelle appellation remplacer celle de personne handicapée. Ceci est généralement interprété comme une pénétration de la compréhension du modèle interactionniste et socio constructiviste. Toutefois il est inquiétant de voir poindre des dénominations comme personnes en situation de handicap physique, mental, visuel, auditif, intellectuel, moteur. Cette dérive démontre un profond enracinement ontologique du modèle individuel. Il est également le signe d’une tendance à recréer un statut de personne en situation de handicap pour remplacer celui de personne handicapée. Ceci nécessite une explication de la notion de situation de handicap en lien avec le concept de participation sociale. Une personne peut vivre à la fois des situations de handicap et des situations de participation sociale selon les activités qu’elle désire réaliser, ses habitudes de vie. Par exemple une personne ayant des limitations intellectuelles peut vivre une situation de handicap en classe régulière et avoir besoin du soutien d’un éducateur spécialisé mais elle ne sera pas en situation de handicap pour prendre l’autobus scolaire pour se rendre à ses cours. L’expression personne vivant des situations de handicap semble moins propice à la dérive essentialiste que personne en situation de handicap. Le phénomène du handicap est un domaine encore largement négligé mais en visibilité croissante en anthropologie. Au-delà des transformations de sens donné au terme de handicap comme catégorie sociale, utile à la définition de cibles d’intervention, de traitements sociaux, de problématiques sociales pour l’élaboration de politiques et de programmes, les définitions et les modèles présentés permettent de décrire le phénomène, de mieux le comprendre mais plus rarement de formuler des explications éclairantes sur le statut du handicap d’un point de vue anthropologique. Henri-Jacques Stiker identifie, en synthèse, cinq théories du handicap co-existantes dans le champ contemporain des sciences sociales (2005). La théorie du stigmate (Goffman 1975). Le fait du marquage sur le corps pour indiquer une défaveur, une disgrâce, un discrédit profond, constitue une manière de voir comment une infirmité donne lieu à l’attribution d’une identité sociale virtuelle, en décalage complet avec l’identité sociale réelle. Le handicap ne peut être pensé en dehors de la sphère psychique, car il renvoie toujours à l’image de soi, chez celui qui en souffre comme celui qui le regarde. Le regard d’autrui construit le regard que l’on porte sur soi mais en résulte également (Stiker 2005 :200). La théorie culturaliste qui met en exergue la spécificité des personnes handicapées, tout en récusant radicalement la notion même de handicap, est enracinée dans le multiculturalisme américain. Les personnes handicapées se constituent en groupes culturels avec leurs traits singuliers, à partir de conditions de vie, d’une histoire (Stiker 2005). Par exemple au sein des Disability Studies ou Études sur le handicap, il est fréquent de penser que seuls les corps différents concernés peuvent véritablement les pratiquer et en comprendre les fondements identitaires et expérientiels. L’exemple le plus probant est celui de la culture sourde qui se définit comme minorité ethno-linguistique autour de la langue des signes et de la figure identitaire du Sourd. On fera référence ici au Deaf Studies (Gaucher 2009). La théorie de l’oppression (Oliver 1990). Elle affirme que le handicap est produit par les barrières sociales en termes de déterminants sociologiques et politiques inhérents au système capitaliste ou productiviste. Les personnes sont handicapées non par leurs déficiences mais par l’oppression de l’idéologie biomédicale, essentialiste, individualiste construite pour empêcher l’intégration et l’égalité. Ce courant des Disability Studies s’inscrit dans une mouvance de luttes émancipatoires des personnes opprimées elles-mêmes (Stiker 2005 : 210; Boucher 2003) La théorie de la liminalité (Murphy 1990). Par cette différence dont ils sont les porteurs, les corps s’écartent de la normalité attendue par la collectivité et sont placés dans une situation liminale, un entre-deux qu’aucun rite de passage ne semble en mesure d’effacer, de métamorphoser pour accéder au monde des corps normaux. Cette théorie attribue un statut anthropologique spécifique au corps handicapé sans faire référence obligatoire à l’oppression, à l’exclusion, à la faute, ou au pouvoir. Marqués de façon indélébile, ils demeurent sur le seuil de la validité, de l’égalité, des droits, de l’humanité. La théorie de l’infirmité comme double, la liminalité récurrente de Stiker (2005). L’infirmité ne déclenche pas seulement la liminalité mais en référant à la psychanalyse, elle est un véritable double. La déficience est là, nous rappelant ce que nous n’aimons pas et ne voulons pas être, mais elle est notre ombre. Nous avons besoin de l’infirmité, comme de ceux qui la portent pour nous consoler d’être vulnérable et mortel tout autant que nous ne devons pas être confondus avec elle et eux pour continuer à nous estimer. Ils sont, devant nous, notre normalité, mais aussi notre espoir d’immortalité (Stiker 2005 : 223)
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Dissertations / Theses on the topic "Sciences auxiliaires histoire administrative"

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Auliard, Claudine. "La diplomatie romaine de la fondation de rome a la fin de la republique." Besançon, 1992. http://www.theses.fr/1992BESA1023.

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Abstract:
Les sources - essentiellement litteraires - des activites diplomatiques de rome sont d'une richesse exceptionnelle puisque 1703 echanges diplomatiques ont ete reperees entre 753 et 31 avant j. C. Le nombre eleve des actes et l'abondance des informations ont impose un traitement informatique des donnees qui a permis d'obtenir des statistiques multiples et d'editer un corpus des actes diplomatiques et un corpus du personnel diplomatique. L'histoire diplomatique de rome commence des les premiers regnes permettant a la cite d'etablir quelques uns des fondements de la diplomatie a travers une pratique primitive mais relativement diversifiee. Chaque modification de l'usage de la diplomatie traduit des le debut de la periode republicaine, les evolutions du rapport des forces en italie; puis, des le iiieme siecle, les relations diplomatiques de rome prirent progressivement une dimension mediterraneenne. Apres un usage tres singulier de l'outil diplomatique au cours de la seconde guerre punique, la diplomatie romaine sut s'adapter a la diversite des interlocuteurs greco-orientaux mais devint, des pydna, de plus en plus autoritaire et bientot sans scrupules<br>The sources - basically literary - of the roman diplomatic activities are exceptionally rich since 1703 diplomatic exchanges have been identified between 753 and 31 b. C. The important number of acts and the wealth of informations have required a computorization of the data which anabled to make numerous stastistics and to edit a corpus of diplomatic acts and a corpus of the diplomatic staff. The diplomatic history of rome began as early as the first reigns and the city settled some bases of diplomacy by means of a primitive but quite varied experience. Each change in the use of diplomacy has show the evolution of the balance of power in italy since the beginning of the republic; and then, as earlier as the third century, the roman diplomatic relations gradually took a mediterranean dimension. After a strange use of diplomacy during the second punic war, the roman diplomacy could adjust to negociator's diversity in the greco-oriental part of the mediterranean, but after pydna, it became more and more overbearing and soon unscrupulous
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Demortière, Yannick. "Programme d'enrichissement de la salle de références en littérature, histoire et sciences auxiliaires de l'histoire Bibliothèque nationale de France /." [S.l.] : [s.n.], 2003. http://www.enssib.fr/bibliotheque/documents/dcb/demortière.pdf.

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ROBIN, MAIRE AIZERTIN REGINE. "Le roman memoriel. De l'histoire a l'ecriture du "hors-lieu" (these sur travaux)." Paris, EHESS, 1989. http://www.theses.fr/1989EHES0318.

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Abstract:
Ce rapport veut rendre compte du probleme de l'ecriture de histoire, a propos de la gestion du passe, que ce soit la gestion nationale, la mise en oeuvre savante ou celle de groupes minoritaires ou generationnels. Il voudrait egalement toucher a uine autre memoire plus complexe qui deplace les signes et les valeurs: la memoire culturelle, poetique ou fictionnelle. Le point de depart de cet itineraire intellectuel est l'histoire sociale et l'utilisation de l'analyse du discours en histoire. L'histoire a beaucoup change en plus de vingt ans comme en temoignent au niveau meta-reflexif les travaux de m. De certeau et plus recemment ceux de l'equipe de p. Nora. Mon parcours interdisciplinaire menait d'abord a une quete identitaire. Travail de reappropriation de la culture yiddish par l'histoire de la litterature yiddish; travail de transmission par la traduction litteraire; travail du deuil et de deconstruction par la mise a plat de l'esthetique de realisme socialiste et par l'interrogation sur la "norme" dans le roman des annees trente. La quete identitaire cependant se trouve disloquee par le travail de fiction, par les genealogies imaginaires, par une reflexion-destruction le genre biographique, les recits de vie et sur kajka et l'heterogene. L'ensemble du travail se deplace ainsi vers l'imaginaire des langues, le postmodernisme et a nouveau la fiction<br>This report addresses a fundamental problem of history: that of its writing concerning the management of the past wether this management be an official, or wether it be schollarly writing, minority group'self affirmation or generational affirmation. The report designates also another type of memory, more complex, one which displaces signs and values: poetic, cultural or fictional memory. The point of departure is social history and discourse analysis. But history transformed itsel as can be seen through the work of the late m. De certeau and the work of p. Nora. My itinerary leads first to a quest of identity: reappropriation of yiddish culture by the history of yiddish literature, by translations, by deconstructions of the aesthetic of socialist realism and by an interrogation of the normativ aspect of literature this quest for identity is nevertheless dislocated by the work of fiction, by imagination and by my work on kafka. The work as a whole is displaced toward the imaginary of languages, toward postmodernism and towards a new interrogation about history as fiction
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Breton, Jacques. "Recherches bibliologiques sur l'edition francaise contemporaine." Paris 7, 1988. http://www.theses.fr/1988PA070117.

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Abstract:
L'objectif de cette these est d'etudier a partir d'un exemple precis : celui de l' edition francaise contemporaine, les conditions de la possibilite d'un discours scientifique specifique sur l'ecrit imprime. Compte tenu des ambiguites du statut du livre, il parait necessaire de segmenter le champ de l'etude en ensembles homogenes sans jamais separer les problemes de la production de ceux de la diffusion. La premiere partie etudie l'ensemble des problemes des auteurs. La deuxieme partie vise a mettre en place une typologie des editeurs fondee sur le critere synthetique de production diffusion. La troisieme partie concerne la distribution, montre le renouveau de la librairie en meme temps que le developpement de la vente en grandes surfaces, configuration dangereuse pour la poursuite du developpement de la production. La conclusion etudie les possibilites de modernisation de l'edition et les avantages limites que l'on peut attendre de l'actuelle politique de synergie qui integre l'edition francaise dans des groupes de communication internationaux<br>The objective of this thesis is - from a definite example : the french contempora ry publishing - to study - the conditions of possibility of scientific discursive reasoning on published writing. Considering the ambiguity of status of the book, il seems to be necessary to segment the field of this study into homogeneous sets without separating the problems of production frome these of distribution. First part is devoted to the different categories of authors. Second part searches how to realize a publishers'typology based on synthetic citerion of production distribution. Third part concerns the distribution, demonstrate the bookseller's revival while sale on large stores ( hypermarkets and supermarkets ) is growing : a dangerous configuration to seek after the development of the production. Conclusion evaluate possibilities of the modernization of publishing and shows the limited advantages that the new synergic politicy ( which includes french publishing within international communication units ), will allow
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Ory, Solange. "Recherches en epigraphie et en histoire de l'art en syrie et au yemen." Lyon 2, 1990. http://www.theses.fr/1990LYO20067.

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Abstract:
These sur dossiers: a. Cimetieres et inscriptions du hauran et du gabam al-duruz (syrie) b. De quelques personnages portant le nom de kumustakin a l'epoque salgugide c. Le decor et les inscriptions de la mosquee al-'abbas (yemen) d. Inscriptions de style iranien a busra (syrie) e. Les differents types d'ecriture de la busra buride. Ces dossiers ont ere retenus pour montrer que la meme methode analytique, detaillee et rigoureuse, appliquee, d'une part, a l'epigraphie, et aboutissant a l'elaboration d'une base de donnees et, d'autre part, a l'histoire de l'art, visant a la constitution d'une grammaire du decor islamique, permet de poser les problemes essentiels et communs aux deux disciplines. A savoir: l'existence de repertoires alphabetiques et decoratifs, leur origine et leur constitution, la maniere dont ces decors et inscriptions ont ere executes: artisans locaux ou etrangers, interferences politiques et religieuses sur ces realisations<br>Ph d. The following studies have been presented: a. Cemeteries and inscriptions of hauran and gabal al-duruz (syria) b. About some characters named kumustakin at seldjuk period c. Al-'abbas mosque's decoration and inscriptions (yemen) d. Inscriptions of iranian style in busra (syria) e. Various types of script in busra at burid period. These studies have been chosen in order to show that same analytical method detailed and rigorous, can be applied, on the one hand, to epigraphy, leading to data basis, and the other hand, to art history, aiming at the elaboration of a grammar of the islamic decoration. This allows to raise the essential questions pertaining to both domains: the existence of alphabetical and decorative repertories, their origin and their formation, the way these decors and inscriptions have been executed; by local or foreign artisans, and politicaland religious interferences on these realisations
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Rebuffat, François. "Types romains sur les monnaies des villes d'asie mineure des origines a severe alexandre : les enseignes." Paris 4, 1990. http://www.theses.fr/1989PA040144.

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Abstract:
Les monnaies de bronze, frappees par les villes d'asie mineure, presentent sous l'empire une tres grande variete de types; parmi eux, occupent une place a part les types romains et plus particulierement les representations d'enseignes militaires qui constituent une categorie bien delimitee. Ces series ont ete recensees, classees et datees avec la plus grande precision; nous avons ainsi etudie les types, leur origine, leur rapport avec le monnayage de rome et leurs denominations: on constate que ces dernieres entrent dans un systeme d'equivalence simple avec les bronzes romains. On a etudie dans quelles circonstances les ateliers d'asie mineure adoptaient ces representations qui pourraient passer pour n'etre que liees a la presence des soldats. Ce symbole fut plus destine a mettre en valeur la puissance et la perennite des differentes dynasties, surtout a partir d'antonin; ces types se repandent plus par regions et par provinces que sur les grands axes militaires. Au premier siecle les enseignes n'apparaissent qu'episodiquement, dans un contexte local. Ces types a enseignes n'occupent qu'une place reduite par rapport a l'ensemble du monnayage concerne. Ce travail permet, a partir d'une etude bien delimitee, d'avoir une perspective d'ensemble sur un monnayage qui respectait en fait des regles plutot contraignantes<br>The coins minted by the towns of asia minor present a great variety of types during the empire; among them, a special position is occupied by roman types and more particularly by the representations of military ensigns. Those series have first been registered, classified and dated; this work has enabled us to study the types, their origins, originality and links with roman coinage; the denominations obey precise norms which make them part of an often simple system of equivalence with roman bronze coins. We have studied in what circumstances workshops in asia miner have adopted those representations which are not purely military and linked with the sole presence of soldiers; in fact they became symbols much more aiming at emphasizing the power and perenniality of the successive dynasties, especially from the time of antoninus; those types spread more according to regions and provinces than along the main routes followed by legions. On the other hand, in the first century, ensigns appear but occasionally in local contexts. This work makes it possible to abtain from a precisely defined study a comprehensive idea of coinage which respected a number of rather constraining rules
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Amalvi, Christian. ""l'histoire pour tous" : la vulgarisation historique en france d'augustin thierry a ernest lavisse : 1814-1914." Montpellier 3, 1994. http://www.theses.fr/1994MON30051.

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Abstract:
Vulgariser l'histoire, c'est mettre la science historique a la portee de toutes les bourses et de toutes les intelligences. De 1814 a 1914, des milliers de livrets de colportage, de livres de lecture et de prix, de brochures de propagande politique, d'ouvrages d'edification religieuse ou de combat anticlerical, de biographies patriotiques (de jeanne d'arc en particulier) ont ete diffuses dans la societe francaise. Ils etaient pour la plupart rediges par des ecclesiastiques, des polygraphes et des publicistes. C'est seulement au xxe siecle, que la vulgarisation est devenue l'affaire des vrais professionnels de l'histoire, c'est-a-dire, des erudits, des enseignants, et plus particulierement des universitaires. Au xixe siecle, la vulgarisation fut en realite moins au service de la science historique qu'a celui des passions francaises. .<br>Popularizing history is setting historical science within every bodie's means and capabilities. From 1814 to 1914, thousands of hawking booklets, reading books and prize books, of political propaganda brochures, of religious edificatioins or anticlerical fight works, or patriotic biographies (particulary of joan of arc) were diffused into french society. Most of them were writtent by ecclesiastics of publicists. In the xxth century only vulgarization became the real history professionnals business, that is erudites and teachers, and particulary academics members of the university. In the xixth century, vulgarization served in fact less historical science than french passions
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Ruiz, Émilien. "Trop de fonctionnaires ? Contribution à une histoire de l'État par ses effectifs (France, 1850-1950)." Phd thesis, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), 2013. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00863780.

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Abstract:
Un spectre hante les réformes de l'État depuis plusieurs décennies : le nombre des fonctionnaires. Objet d'une attention politico-médiatique croissante ces dernières années, la question des effectifs de l'État est longtemps restée un angle-mort des recherches en sciences sociales. Tout se passe comme si le double discours contradictoire et persistant selon lequel d'un côté la France compterait trop de fonctionnaires, de l'autre l'État serait lui-même incapable de compter ses agents, relevait de l'évidence. Cette thèse de doctorat propose de prendre au sérieux la question du nombre des fonctionnaires en contribuant à une histoire de l'État par ses effectifs en France de 1850 à 1950. À travers l'analyse simultanée du processus de fabrication du nombre des fonctionnaires, de son usage par les contemporains et de l'élaboration d'une politique de la fonction publique, l'objet de cette recherche est double. Il s'agit, d'abord, d'interroger la pertinence d'une application de la notion de " gouvernement par les nombres " à la question des effectifs de l'État. Cette déconstruction du travail statistique et de ses usages politiques doit nous permettre, ensuite, de replacer le matériau quantitatif ainsi analysé au cœur des sources pertinentes de l'histoire de l'État moderne. En somme, il s'agit de proposer une relecture du processus de développement administratif au prisme de l'évolution du nombre des serviteurs de l'État.
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Vanderroost, Nicolas. "Organisation administrative du bureau de l'agriculture d'Umma à l'époque de la Troisième Dynastie d'Ur." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2012. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/209602.

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Abstract:
L’objectif de l’étude consiste en l’analyse de l’organisation administrative du bureau de l’agriculture de la province d’Umma à l’époque de la Troisième Dynastie d’Ur. La comparaison avec la situation qui prévaut dans la province méridionale de Girsu-Lagaš montre que le secteur agricole d’Umma est environ cinq fois moins important que de sa voisine.<p>L’étude identifie les districts agricoles de la province d’Umma et leurs responsables. Elle définit en outre le nombre de charrues utilisées pour cultiver les terres arables de l’état ainsi que leur répartition par district.<p>Elle propose enfin dans un deuxième volume une prosopographie des administrateurs de domaines agricoles et des laboureurs.<br>Doctorat en Langues et lettres<br>info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Siraj, Ahmed. "L'Afrique du Nord antique d'après les sources arabes du Moyen Âge : histoire et géographie historique : exemple : le Maroc septentrional." Paris 1, 1993. http://www.theses.fr/1993PA010575.

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Abstract:
L'une des particularités du Maghreb dans l'historiographie moderne est la "discontinuité" de son histoire. Ce caractère est bien clair notamment pour la période qui sépare la fin de l'antiquité du début du moyen-âge. En prenant le Maroc du nord comme exemple, cette recherche tente à rétablir les liens entre les deux périodes. A partir d'une nouvelle lecture des sources arabes médiévales, le projet vise la recherche des nouvelles données concernant l'histoire et l'archéologie de la période antique d'une part, et l'examen de l'image de cette histoire telle qu'elle était reconstruite et élaborée par les historiens arabes, de l'autre. Ainsi, cette thèse est constituée de deux axes principaux : d'abord l'étude de l'ensemble des connaissances des écrivains arabes relatives aux antiquités maghrébines en comparaison avec les données des sources classiques ; ensuite l'étude des textes géographiques en vue d'en tirer les informations concernant les vestiges de la période antique. Aussi bien sur le plan historique que sur celui de la géographie historique, cette étude a permis d'ouvrir de nouvelles perspectives pour les recherches à venir<br>One of the features of Maghreb in modern historiography is the "discontinuity" of its history. This characteristic is very clear especially for the era which separate the end of the antiquity from the beginning of the middle-age. By taking the north of Morocco as an example, this research tempts to restore the ties betwen the tow periods. From a new reading of the medieval arabic sources, this work aims at the research for new data concerning the history and archeology of the antique period on the one hand, and the examination of the image of this history as it was reconstructed and elaborated by the arab historians, on the other. Thus, this thesis is constituted of tow principal axes : first, we have analysed the totality of the learnings of the rabic writers relative to the maghribian antiquities in comparison with the data of the classical sources, then, we have studied the geographical texts to draw the informations concerning the vestiges of the antique periode. Both on the historical level and the on that of the historical geography, this study allows to apen new perspectives for other researches in the future
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