Academic literature on the topic 'Sécurité des frontières – Aspect économique – Afrique'

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Journal articles on the topic "Sécurité des frontières – Aspect économique – Afrique"

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Leclerc, Véronique, Alexandre Tremblay, and Chani Bonventre. "Anthropologie médicale." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.125.

Full text
Abstract:
L’anthropologie médicale est un sous-champ de l’anthropologie socioculturelle qui s’intéresse à la pluralité des systèmes médicaux ainsi qu’à l’étude des facteurs économiques, politiques et socioculturels ayant un impact sur la santé des individus et des populations. Plus spécifiquement, elle s’intéresse aux relations sociales, aux expériences vécues, aux pratiques impliquées dans la gestion et le traitement des maladies par rapport aux normes culturelles et aux institutions sociales. Plusieurs généalogies de l’anthropologie médicale peuvent être retracées. Toutefois, les monographies de W.H.R. Rivers et d’Edward Evans-Pritchard (1937), dans lesquelles les représentations, les connaissances et les pratiques en lien avec la santé et la maladie étaient considérées comme faisant intégralement partie des systèmes socioculturels, sont généralement considérées comme des travaux fondateurs de l’anthropologie médicale. Les années 1950 ont marqué la professionnalisation de l’anthropologie médicale. Des financements publics ont été alloués à la discipline pour contribuer aux objectifs de santé publique et d’amélioration de la santé dans les communautés économiquement pauvres (Good 1994). Dans les décennies qui suivent, les bases de l’anthropologie médicale sont posées avec l’apparition de nombreuses revues professionnelles (Social Science & Medicine, Medical Anthropology, Medical Anthropology Quarterly), de manuels spécialisés (e.g. MacElroy et Townsend 1979) et la formation du sous-groupe de la Society for Medical Anthropology au sein de l’American Anthropological Association (AAA) en 1971, qui sont encore des points de références centraux pour le champ. À cette époque, sous l’influence des théories des normes et du pouvoir proposées par Michel Foucault et Pierre Bourdieu, la biomédecine est vue comme un système structurel de rapports de pouvoir et devient ainsi un objet d’étude devant être traité symétriquement aux autres systèmes médicaux (Gaines 1992). L’attention portée aux théories du biopouvoir et de la gouvernementalité a permis à l’anthropologie médicale de formuler une critique de l’hégémonie du regard médical qui réduit la santé à ses dimensions biologiques et physiologiques (Saillant et Genest 2007 : xxii). Ces considérations ont permis d’enrichir, de redonner une visibilité et de l’influence aux études des rationalités des systèmes médicaux entrepris par Evans-Pritchard, et ainsi permettre la prise en compte des possibilités qu’ont les individus de naviguer entre différents systèmes médicaux (Leslie 1980; Lock et Nguyen 2010 : 62). L’aspect réducteur du discours biomédical avait déjà été soulevé dans les modèles explicatifs de la maladie développés par Arthur Kleinman, Leon Eisenberg et Byron Good (1978) qui ont introduit une distinction importante entre « disease » (éléments médicalement observables de la maladie), « illness » (expériences vécues de la maladie) et « sickness » (aspects sociaux holistes entourant la maladie). Cette distinction entre disease, illness et sickness a joué un rôle clé dans le développement rapide des perspectives analytiques de l’anthropologie médicale de l’époque, mais certaines critiques ont également été formulées à son égard. En premier lieu, Allan Young (1981) formule une critique des modèles explicatifs de la maladie en réfutant l'idée que la rationalité soit un model auquel les individus adhèrent spontanément. Selon Young, ce modèle suggère qu’il y aurait un équivalant de structures cognitives qui guiderait le développement des modèles de causalité et des systèmes de classification adoptées par les personnes. Au contraire, il propose que les connaissances soient basées sur des actions, des relations sociales, des ressources matérielles, avec plusieurs sources influençant le raisonnement des individus qui peuvent, de plusieurs manières, diverger de ce qui est généralement entendu comme « rationnel ». Ces critiques, ainsi que les études centrées sur l’expérience des patients et des pluralismes médicaux, ont permis de constater que les stratégies adoptées pour obtenir des soins sont multiples, font appel à plusieurs types de pratiques, et que les raisons de ces choix doivent être compris à la lumière des contextes historiques, locaux et matériaux (Lock et Nguyen 2010 : 63). Deuxièmement, les approches de Kleinman, Eisenberger et Good ont été critiquées pour leur séparation artificielle du corps et de l’esprit qui représentait un postulat fondamental dans les études de la rationalité. Les anthropologues Nancy Scheper-Hughes et Margeret Lock (1987) ont proposé que le corps doit plutôt être abordé selon trois niveaux analytiques distincts, soit le corps politique, social et individuel. Le corps politique est présenté comme étant un lieu où s’exerce la régulation, la surveillance et le contrôle de la différence humaine (Scheper-Hughes et Lock 1987 : 78). Cela a permis aux approches féministes d’aborder le corps comme étant un espace de pouvoir, en examinant comment les discours sur le genre rendent possible l’exercice d’un contrôle sur le corps des femmes (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Les premiers travaux dans cette perspective ont proposé des analyses socioculturelles de différents contextes entourant la reproduction pour contrecarrer le modèle dominant de prise en charge médicale de la santé reproductive des femmes (Martin 1987). Pour sa part, le corps social renvoie à l’idée selon laquelle le corps ne peut pas être abordé simplement comme une entité naturelle, mais qu’il doit être compris en le contextualisant historiquement et socialement (Lupton 2000 : 50). Finalement, considérer le corps individuel a permis de privilégier l’étude de l’expérience subjective de la maladie à travers ses variations autant au niveau individuel que culturel. Les études de l’expérience de la santé et la maladie axées sur l’étude des « phénomènes tels qu’ils apparaissent à la conscience des individus et des groupes d’individus » (Desjarlais et Throop 2011 : 88) se sont avérées pertinentes pour mieux saisir la multitude des expériences vécues des états altérés du corps (Hofmann et Svenaeus 2018). En somme, les propositions de ces auteurs s’inscrivent dans une anthropologie médicale critique qui s’efforce d’étudier les inégalités socio-économiques (Scheper-Hughes 1992), l’accès aux institutions et aux savoirs qu’elles produisent, ainsi qu’à la répartition des ressources matérielles à une échelle mondiale (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Depuis ses débuts, l’anthropologie médicale a abordé la santé globale et épidémiologique dans le but de faciliter les interventions sur les populations désignées comme « à risque ». Certains anthropologues ont développé une perspective appliquée en épidémiologie sociale pour contribuer à l’identification de déterminants sociaux de la santé (Kawachi et Subramanian 2018). Plusieurs de ces travaux ont été critiqués pour la culturalisation des pathologies touchant certaines populations désignées comme étant à risque à partir de critères basés sur la stigmatisation et la marginalisation de ces populations (Trostle et Sommerfeld 1996 : 261). Au-delà des débats dans ce champ de recherche, ces études ont contribué à la compréhension des dynamiques de santé et de maladie autant à l’échelle globale, dans la gestion des pandémies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qu’aux échelles locales avec la mise en place de campagnes de santé publique pour faciliter l’implantation de mesures sanitaires, telles que la vaccination (Dubé, Vivion et Macdonald 2015). L’anthropologie a contribué à ces discussions en se penchant sur les contextes locaux des zoonoses qui sont des maladies transmissibles des animaux vertébrés aux humains (Porter 2013), sur la résistance aux antibiotiques (Landecker 2016), comme dans le cas de la rage et de l’influenza (Wolf 2012), sur les dispositifs de prévention mis en place à une échelle mondiale pour éviter l’apparition et la prolifération d’épidémies (Lakoff 2010), mais aussi sur les styles de raisonnement qui sous-tendent la gestion des pandémies (Caduff 2014). Par ailleurs, certains auteur.e.s ont utilisé le concept de violence structurelle pour analyser les inégalités socio-économiques dans le contexte des pandémies de maladies infectieuses comme le sida, la tuberculose ou, plus récemment, l’Ébola (Fassin 2015). Au-delà de cet aspect socio-économique, Aditya Bharadwaj (2013) parle d’une inégalité épistémique pour caractériser des rapports inégaux dans la production et la circulation globale des savoirs et des individus dans le domaine de la santé. Il décrit certaines situations comme des « biologies subalternes », c’est à dire des états de santé qui ne sont pas reconnus par le système biomédical hégémonique et qui sont donc invisibles et vulnérables. Ces « biologies subalternes » sont le revers de citoyennetés biologiques, ces dernières étant des citoyennetés qui donnes accès à une forme de sécurité sociale basée sur des critères médicaux, scientifiques et légaux qui reconnaissent les dommages biologiques et cherche à les indemniser (Petryna 2002 : 6). La citoyenneté biologique étant une forme d’organisation qui gravite autour de conditions de santé et d’enjeux liés à des maladies génétiques rares ou orphelines (Heath, Rapp et Taussig 2008), ces revendications mobilisent des acteurs incluant les institutions médicales, l’État, les experts ou encore les pharmaceutiques. Ces études partagent une attention à la circulation globale des savoirs, des pratiques et des soins dans la translation — ou la résistance à la translation — d’un contexte à un autre, dans lesquels les patients sont souvent positionnés entre des facteurs sociaux, économiques et politiques complexes et parfois conflictuels. L’industrie pharmaceutique et le développement des technologies biomédicales se sont présentés comme terrain important et propice pour l’analyse anthropologique des dynamiques sociales et économiques entourant la production des appareils, des méthodes thérapeutiques et des produits biologiques de la biomédecine depuis les années 1980 (Greenhalgh 1987). La perspective biographique des pharmaceutiques (Whyte, Geest et Hardon 2002) a consolidé les intérêts et les approches dans les premières études sur les produits pharmaceutiques. Ces recherches ont proposé de suivre la trajectoire sociale des médicaments pour étudier les contextes d’échanges et les déplacements dans la nature symbolique qu’ont les médicaments pour les consommateurs : « En tant que choses, les médicaments peuvent être échangés entre les acteurs sociaux, ils objectivent les significations, ils se déplacent d’un cadre de signification à un autre. Ce sont des marchandises dotées d’une importance économique et de ressources recelant une valeur politique » (traduit de Whyte, Geest et Hardon 2002). D’autres ont davantage tourné leur regard vers les rapports institutionnels, les impacts et le fonctionnement de « Big Pharma ». Ils se sont intéressés aux processus de recherche et de distribution employés par les grandes pharmaceutiques à travers les études de marché et les pratiques de vente (Oldani 2014), l’accès aux médicaments (Ecks 2008), la consommation des produits pharmaceutiques (Dumit 2012) et la production de sujets d’essais cliniques globalisés (Petryna, Lakoff et Kleinman 2006), ainsi qu’aux enjeux entourant les réglementations des brevets et du respect des droits politiques et sociaux (Ecks 2008). L’accent est mis ici sur le pouvoir des produits pharmaceutiques de modifier et de changer les subjectivités contemporaines, les relations familiales (Collin 2016), de même que la compréhensions du genre et de la notion de bien-être (Sanabria 2014). Les nouvelles technologies biomédicales — entre autres génétiques — ont permis de repenser la notion de normes du corps en santé, d'en redéfinir les frontières et d’intervenir sur le corps de manière « incorporée » (embodied) (Haraway 1991). Les avancées technologiques en génomique qui se sont développées au cours des trois dernières décennies ont soulevé des enjeux tels que la généticisation, la désignation de populations/personnes « à risque », l’identification de biomarqueurs actionnables et de l’identité génétique (TallBear 2013 ; Lloyd et Raikhel 2018). Au départ, le modèle dominant en génétique cherchait à identifier les gènes spécifiques déterminant chacun des traits biologiques des organismes (Lock et Nguyen 2010 : 332). Cependant, face au constat que la plupart des gènes ne codaient par les protéines responsables de l’expression phénotypique, les modèles génétiques se sont depuis complexifiés. L’attention s’est tournée vers l’analyse de la régulation des gènes et de l’interaction entre gènes et maladies en termes de probabilités (Saukko 2017). Cela a permis l’émergence de la médecine personnalisée, dont les interventions se basent sur l’identification de biomarqueurs personnels (génétiques, sanguins, etc.) avec l’objectif de prévenir l’avènement de pathologies ou ralentir la progression de maladies chroniques (Billaud et Guchet 2015). Les anthropologues de la médecine ont investi ces enjeux en soulevant les conséquences de cette forme de médecine, comme la responsabilisation croissante des individus face à leur santé (Saukko 2017), l’utilisation de ces données dans l’accès aux assurances (Hoyweghen 2006), le déterminisme génétique (Landecker 2011) ou encore l’affaiblissement entre les frontières de la bonne santé et de la maladie (Timmermans et Buchbinder 2010). Ces enjeux ont été étudiés sous un angle féministe avec un intérêt particulier pour les effets du dépistage prénatal sur la responsabilité parentale (Rapp 1999), l’expérience de la grossesse (Rezende 2011) et les gestions de l’infertilité (Inhorn et Van Balen 2002). Les changements dans la compréhension du modèle génomique invitent à prendre en considération plusieurs variables en interaction, impliquant l’environnement proche ou lointain, qui interagissent avec l’expression du génome (Keller 2014). Dans ce contexte, l’anthropologie médicale a développé un intérêt envers de nouveaux champs d’études tels que l’épigénétique (Landecker 2011), la neuroscience (Choudhury et Slaby 2016), le microbiome (Benezra, DeStefano et Gordon 2012) et les données massives (Leonelli 2016). Dans le cas du champ de l’épigénétique, qui consiste à comprendre le rôle de l’environnement social, économique et politique comme un facteur pouvant modifier l’expression des gènes et mener au développement de certaines maladies, les anthropologues se sont intéressés aux manières dont les violences structurelles ancrées historiquement se matérialisent dans les corps et ont des impacts sur les disparités de santé entre les populations (Pickersgill, Niewöhner, Müller, Martin et Cunningham-Burley 2013). Ainsi, la notion du traumatisme historique (Kirmayer, Gone et Moses 2014) a permis d’examiner comment des événements historiques, tels que l’expérience des pensionnats autochtones, ont eu des effets psychosociaux collectifs, cumulatifs et intergénérationnels qui se sont maintenus jusqu’à aujourd’hui. L’étude de ces articulations entre conditions biologiques et sociales dans l’ère « post-génomique » prolonge les travaux sur le concept de biosocialité, qui est défini comme « [...] un réseau en circulation de termes d'identié et de points de restriction autour et à travers desquels un véritable nouveau type d'autoproduction va émerger » (Traduit de Rabinow 1996:186). La catégorie du « biologique » se voit alors problématisée à travers l’historicisation de la « nature », une nature non plus conçue comme une entité immuable, mais comme une entité en état de transformation perpétuelle imbriquée dans des processus humains et/ou non-humains (Ingold et Pálsson 2013). Ce raisonnement a également été appliqué à l’examen des catégories médicales, conçues comme étant abstraites, fixes et standardisées. Néanmoins, ces catégories permettent d'identifier différents états de la santé et de la maladie, qui doivent être compris à la lumière des contextes historiques et individuels (Lock et Nguyen 2010). Ainsi, la prise en compte simultanée du biologique et du social mène à une synthèse qui, selon Peter Guarnaccia, implique une « compréhension du corps comme étant à la fois un système biologique et le produit de processus sociaux et culturels, c’est-à-dire, en acceptant que le corps soit en même temps totalement biologique et totalement culturel » (traduit de Guarnaccia 2001 : 424). Le concept de « biologies locales » a d’abord été proposé par Margaret Lock, dans son analyse des variations de la ménopause au Japon (Lock 1993), pour rendre compte de ces articulations entre le matériel et le social dans des contextes particuliers. Plus récemment, Niewöhner et Lock (2018) ont proposé le concept de biologies situées pour davantage contextualiser les conditions d’interaction entre les biologies locales et la production de savoirs et de discours sur celles-ci. Tout au long de l’histoire de la discipline, les anthropologues s’intéressant à la médecine et aux approches de la santé ont profité des avantages de s’inscrire dans l’interdisciplinarité : « En anthropologie médical, nous trouvons qu'écrire pour des audiences interdisciplinaires sert un objectif important : élaborer une analyse minutieuse de la culture et de la santé (Dressler 2012; Singer, Dressler, George et Panel 2016), s'engager sérieusement avec la diversité globale (Manderson, Catwright et Hardon 2016), et mener les combats nécessaires contre le raccourcies des explications culturelles qui sont souvent déployées dans la littérature sur la santé (Viruell-Fuentes, Miranda et Abdulrahim 2012) » (traduit de Panter-Brick et Eggerman 2018 : 236). L’anthropologie médicale s’est constituée à la fois comme un sous champ de l’anthropologie socioculturelle et comme un champ interdisciplinaire dont les thèmes de recherche sont grandement variés, et excèdent les exemples qui ont été exposés dans cette courte présentation.
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Dissertations / Theses on the topic "Sécurité des frontières – Aspect économique – Afrique"

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Ndong, Beka II Poliny. "Les activités transfrontalières illicites entre le Gabon, le Cameroun et la Guinée-Equatoriale. Logiques spatiales, acteurs et enjeux." Thesis, Reims, 2016. http://www.theses.fr/2016REIML013.

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Abstract:
Les activités transfrontalières illicites entre le Gabon, le Cameroun et la Guinée-Équatoriale sont le principal sujet abordé par cette thèse. Ces activités se définissent comme l’ensemble des activités contraires aux différentes législations nationales et internationales dont les auteurs et les impacts traversent les frontières de plusieurs États. Cette thèse est donc un questionnement sur les pratiques de contournement et de transgression de la loi à travers une analyse sur les flux illégaux de personnes et de marchandises. Pratique nouvelle au triangle frontalier Gabon/Cameroun/Guinée-Équatoriale, les activités transfrontalières illicites sont l’œuvre d’une population frontalière composée de trois acteurs distincts (population locale, gardes-frontières et transporteur terrestre) dont le point commun est d’être lié à la frontière par leur lieu de résidence et/ou d’origine et aussi par leur activité professionnelle. Mon analyse montre que la pratique des activités transfrontalières illicites obéit à deux logiques : survie économique (pour le cas de la population locale) et ascension sociale (dans le cas particulier des agents étatiques et des transporteurs terrestres). Eu égard à ces logiques, la principale hypothèse de cette thèse est que la frontière – au-delà d’être une limite interétatique et en raison des différentiels qu’elle induit – est un outil de spéculation permettant de tirer des bénéfices pécuniaires. Par conséquent, l’objectif de cette thèse est de démontrer que la transgression de la frontière permet à la population frontalière de se procurer des ressources financières afin de soit faire face à la précarité économique ou au contraire d’asseoir socialement sa notoriété
Illegal border activity between Gabon, Cameroon and Equatorial Guinea are the main topic of this thesis. These activities are defined as all activities contrary to various national and international legislation which authors and impacts across borders of several states. This thesis is a questioning of circumvention practices and lawlessness through an analysis on the illegal flow of people and goods. new practice at the border triangle Gabon/Cameroon/Equatorial Guinea, illicit cross-border activities are the work of a border population composed of three distinct stakeholders (local population, border guards and ground transportation) in common which is to be linked to the frontier by their place of residence and/or origin and by their professional activity. My analysis shows that the practice of illegal border activity follows two logics : economic survival (for the case of the local population) and social advancement (in the case of state agents and land carriers). Given this logic, the main hypothesis of this thesis is that the boundary - beyond being an interstate limit and because it induces differential - is a speculation tool to draw pecuniary profits. Therefore, the objective of this thesis is to show that the transgression of the border allows the border population to obtain financial resources to be facing economic insecurity or otherwise socially establish its reputation
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Le, Lann Yann. "Les frontières comptables du social : la protection sociale et le salaire dans la comptabilité nationale (1944-2010)." Paris 10, 2013. http://www.theses.fr/2013PA100100.

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Abstract:
La mise en compte de la protection sociale est confrontée à une double réforme qui reconfigure radicalement le sens économique des prestations sociales. D’une part, les manuels de référence onusiens de comptabilité nationale reconnaissent progressivement la pension comme un élément patrimonial de la rémunération du travail et d’autre part, les comptes de la protection sociale d’Eurostat tendent à intégrer en leur sein les revenus des assurances privées et facultatives. Chacune de ces évolutions comptables remet en cause la définition de la protection sociale fondée sur une distinction stricte entre les flux qui relèvent du salaire et les prestations sociales. Forgée pendant l’hégémonie de l’économie << keynésienne >> sur les comptes de la nation, la représentation de la protection sociale comme institution d’allocation des revenus au service des politiques publiques est emportée par une réinterprétation marchande qui rend de plus en plus incertain le partage des flux entre la sphère salariale et celle du champ monétaire du social. Pour comprendre le sens de la réforme en cours des statistiques de la protection sociale, je propose dans cette thèse de reconstruire l’histoire croisée de l’enregistrement comptable des prestations sociales et du salaire. Mon matériel repose sur le dépouillement d’archives des institutions qui ont assumé la production des normes françaises et internationales de comptabilité nationale et des comptes sociaux depuis 1944, l’analyse des manuels de comptabilité nationale et des publications académiques concernant les comptes de la protection sociale. A partir de l’évolution des normes de la comptabilité nationale et des comptes sociaux, il s’agira de comprendre la naissance, la gestion et la crise de la frontière comptable entre les prestations économiques et les prestations sociales
The accounting standards of social protection have been confronted to a reform that deeply changes the economical meaning of social benefits. On the one hand, the ©NU’s standards of national accounting recognize pension as the patrimonial element of labor remuneration, on the other hand, Eurostat’s social protection accounts tend to integrate individual insurance inside the social sphere. Those evolutions, in their own way, put into crisis the definition of social protection based on the distinction of wage and social benefits. Built during the Keynesian hegemony on national accounting standards, this representation of social protection as an institution designed for income redistribution has been supplanted by a reinterpretation of social flux in the direction of commodification. In this context the separation of social benefits and wage has become more and more unclear. In order to understand the meaning of this contemporary reform of statistics, l aim in this PHD to bring out the crossover history of wage and social benefits standards. My research is based on archives of the institution which was responsible for the publication of national accounting since l944, on the analysis of handbooks of accounting standards and on scientific publications concerning social protection standards. Starting from the evolution of national and social accounts, I try to understand the rise, the management and the crisis of accounting boundaries between economic and social flux
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Bertelli, Olivia. "Trois essais sur la sécurité alimentaire en Afrique Sub-Saharienne." Paris, EHESS, 2016. http://www.theses.fr/2016EHES0072.

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Abstract:
Malgré l'insistance mise par la communauté internationale sur la nécessité de promouvoir la sécurité alimentaire partout et pour tous, 795 millions de personnes souffrent toujours de la faim à travers le monde, dont les deux tiers vivent en zone rurale. Cette thèse vise à offrir une meilleure appréhension des déterminants de l'insécurité alimentaire des ménages ruraux, dans le contexte de l'Afrique Sub-Saharienne. Dans un premier temps, ce travail souligne les limites des mesures actuelles de la sécurité alimentaire et évalue la validité statistique d'une mesure innovante basée sur une échelle multidimensionnelle. S'appuyant sur les apports d'une telle mesure, ce travail développe dans un second temps une approche micro-économétrique afin d'analyser le rôle joué par le nombre d'enfants et les comportements de fécondité des ménages sur leur condition de sécurité alimentaire. Enfin, cette thèse interroge dans quelle mesure des motifs liés au bien-être du ménage, et en premier lieu d'une meilleure sécurité alimentaire, peut expliquer l'existence paradoxale de profits négatifs observés au sein de nombreuses exploitations agricoles
Despite the emphasis put by the international community on the need to achieve food security, still today 795 million of people suffer from hunger, two thirds of whom live in rural areas. This thesis aims at shedding light on the determinants that cause households food insecurity in the Sub-Saharan context. The first part of this work illustrates the shortcomings of existing measures of food security and assesses the statistical validity of a multidimensional food security scale. Based on such statistical analysis, I, then, turn to a micro-econometric approach for investigating the role played by the number of children in granting household food security. Lastly, I explore whether household welfare related priorities, among which achieving food security, might explain the puzzling existence of negative profits in agricultural activities
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Guillot, Fabien. "Les asymétries frontalières : essai de géographie sociale et politique sur les pratiques sociales et les rapports sociaux : Les cas États-Unis Mexique, Espagne Maroc, Israël Liban Palestine." Phd thesis, Université de Caen, 2009. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00460936.

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Abstract:
L'objet de la thèse est la dimension spatiale des rapports sociaux qui se manifestent dans les espaces frontaliers. Au tournant des années 1990, de nouvelles relations internationales émergent de la scène écroulée du bloc de l'Est et de l'accélération sans précédent du processus de mondialisation. C'est l'essor du capital sans nationalité dans un monde où les frontières n'auraient plus de sens. Le monde débordant de nations se double d'un monde sous emprise des marchés. Ce contexte oriente, influence les politiques internationales, la nature et la forme des relations entre pays et populations, mais aussi, les politiques nationales en matière de sécurité, de " gestion " de l'immigration et du rapport aux étrangers. De manière multiscalaire et par le recours à diverses méthodes empiriques (observations, entretiens...), les pratiques des acteurs sont étudiées sur plusieurs terrains-laboratoires : États-Unis / Mexique, Espagne / Maroc, Israël / Liban / Palestine. Quel est le rôle des frontières dans la production et la reproduction des rapports sociaux ? Qu'est-ce que les relations frontalières, les pratiques sociales de l'espace frontalier, révèlent des rapports sociaux ? Que peut-on comprendre des rapports de forces et des contradictions antagoniques ou non entre acteurs aux situations asymétriques dans le cadre des rapports sociaux ? Par une approche de géographie sociale et de géopolitique, à partir de la dimension spatiale (espace frontalier) des faits sociopolitiques et économiques la thèse propose une analyse des rapports sociaux pour contribuer à expliquer les relations internationales, les conflits, rapports de dominations et le rôle des asymétries frontalières.
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Boulanin, Vincent. "De la défense à la sécurité : aspects économiques et enjeux politiques de la diversification des firmes européennes d’armement dans le domaine de la sécurité." Paris, EHESS, 2014. http://www.theses.fr/2014EHES0161.

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Abstract:
Ce travail a porté sur les causes géopolitiques, les aspects économiques et les enjeux politiques de la diversification des firmes européennes d’armement dans le domaine de la sécurité. L’objectif était de proposer une réflexion sur l’émergence d’un continuum entre « la défense et la sécurité » au plan industriel. La thèse est que les firmes d’armement ne font pas que réagir à l’évolution du marché. Elles influent sur les choix publics et les orientations des politiques de sécurité ce qui leur permet de conditionner l’expression des besoins de biens et de services en matière de sécurité publique. La démonstration s’appuie sur une démarche originale qui conjugue l’empirisme des travaux sur la production d’armement et la réflexivité théorique de la littérature constructiviste en RI sur les politiques de sécurité. La première partie explique la diversification des firmes d’armement dans le domaine de la sécurité par la nécessité pour l’industrie de défense de s’adapter au contexte post-11 septembre. Les firmes sont à la recherche de nouveaux relais de croissance et elles ont besoin de se trouver une nouvelle légitimité dans un contexte marqué par la liquéfaction des repères traditionnels du monde de la défense. La deuxième partie présente les aspects empiriques de cette évolution et analyse dans quelle mesure la diversification est un phénomène complexe qui ne peut se résumer à une opposition entre civil et militaire. La dernière partie illustre, au travers d’une double étude de cas sur la sécurité des frontières et la cybersécurité, que les firmes ont étendu leur capacité d’influence au niveau de la définition et la mise en place des politiques publiques de sécurité
This dissertation deals with the geopolitical causes, the economic aspects and the political consequences of the diversification of the European arms industry into the realm of security. The objective was to study the so-called “defence-security continuum” at the industry level. The thesis is that arms producers are not only reacting to a growing demand for security goods and services, they actively take part in the definition and implementation of security policies to the extent that they can shape public demand for the latter. The argument is based on an original approach that combines the empiricism of the literature on arms production with the reflexivity of the constructivist literature on security policies in the IR discipline. Section I explains why arms producers had to diversify into the security realm in order to cope with the post-9/11 order. They had to find new growth drivers and they had to reinvent their legitimacy in a context where the landmarks of the defence community were eroding. Section II present empirical evidence on the diversification of the arms industry into the realm of security and analyse to what extent this is a complex phenomenon that cannot be analysed only through the opposition civil/military. Section III consists of two cases studies on border security and cyber-security; both show how arms produced have expanded their influence on the definition and implementation of public security policies
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Tekebeng, Lele Télesphore. "Le système africain de sécurité et les opérations de maintien de la paix des Nations Unies." Thesis, Strasbourg, 2017. http://www.theses.fr/2017STRAA014.

Full text
Abstract:
La revendication et/ou suggestion d'une africanisation du maintien de la paix en Afrique devait conduire à la réforme du système africain de sécurité. Il s'agit d’une réforme tant normative qu'institutionnelle menée en vue de donner une nouvelle orientation au cadre opérationnel dans l’optique d’une meilleure contribution du continent au maintien de la paix et de la sécurité internationales. Ce travail s'est opéré à la fois au niveau régional et au niveau des communautés économiques régionales (CER) qui font partie intégrante de l’architecture africaine de paix et de sécurité telle que construite au sein et autour de l’Union africaine. Le plus emblématique est pour l’UA de s'être dotée d’un droit d'intervention là où certaines CER, à l'instar de la CEDEAO, avaient déjà pris des initiatives, afin de répondre aux crises les plus diverses dont le génocide. A tout prendre, il s’agit d'une avancée significative du système ainsi mis en place. A l’observation toutefois, on peine à voir un modèle typiquement africain des opérations de maintien de la paix, tant il est vrai que les deux segments, organisation et déploiement opérationnel, laissent apparaître une hétéronormativité et un déploiement pluri-institutionnel. Cela découle sans doute de la prégnance de la fragilité de certains acteurs étatiques qui frise tout élan de construction d’un système communautaire de sécurité fort, nécessitant au surplus des mesures de (re) construction de l’Etat, appuyée par les institutions internationales dont la première d’entre elles - l’ONU
The demand and/or suggestion of an Africanization of peacekeeping in Africa should lead to the reform of the African security system. This is a normative and institutional reform aimed at giving a new orientation to the operational framework in order to enhancing the continent's contribution to the maintenance of international peace and security. This work has been carried out both at the regional level and at the regional economic community (REC) level, which are an integral part of the African peace and security architecture as built within and around the African Union. The most emblematic is for the AU to have a right of intervention where certain RECs, like ECOWAS, have already taken initiatives to respond to the most diverse crises including the genocide. On the whole, this is a significant step forward in the system thus put in place. However, it is difficult to see a typical African model of peacekeeping operations, as it is true that the two segments, operational organization and deployment, reveal a heteronormativity and a multi-institutional deployment. This is probably due to the fragility of certain state actors, which hampers any effort to build a strong Community security system, which in addition requires measures to (re) build the state, supported by international institutions, Starting with the first - the United Nations
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Loubelo, Enoch. "Impact des produits forestiers non ligneux (PFNL) sur l’économie des ménages et la sécurité alimentaire : cas de la République du Congo." Thesis, Rennes 2, 2012. http://www.theses.fr/2012REN20008/document.

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Abstract:
Les produits forestiers non ligneux (PFNL) font partie des ressources naturelles dont la population congolaise a recours pour diversifier ses activités productives et améliorer ses revenus. Ces produits font partie essentielle des différents menus ; ils garantissent la diversité, la qualité et l’accessibilité des aliments à une grande majorité de la population. Le manque d’information systématique permettant d’évaluer la contribution des PFNL au revenu des ménages et à l’amélioration de la sécurité alimentaire, l’absence des programmes officiels de gestion et de promotion de ces produits constituent un des obstacles à la prospérité du secteur des PFNL et à l’amélioration du niveau de vie de la population.Le présent travail analyse de manière globale et pour la première fois en République du Congo la contribution des PFNL à la sécurité alimentaire. Il couvre les aspects liés aux définitions des PFNL, à leur classification en PFNL d’origine végétale et en PFNL d’origine animale, au contexte institutionnel ; il identifie les principaux acteurs notamment le groupe d’acteurs socio-économiques impliqués dans l’exploitation et la gestion des PFNL au niveau local, les modes d’exploitation et leurs impacts sur le milieu naturel ; les filières de commercialisation permettant de cerner les produits d’exportation ont été tour à tour analysées. Une partie importante de l’étude est consacrée à l’analyse de la contribution des PFNL au régime alimentaire de la population congolaise. Ce travail relève les principales difficultés et obstacles d’ordre social, institutionnel, commercial et de gestion qui freinent le développement normal du secteur des PFNL
The non-timber forests Products (NTFP) are part of natural resources of which the Congolese population has recourse to diversify its productive activities and to improve its income. These products are essential part of various menus; they guarantee the diversity, the quality, and the access to foods to a greater majority of the population. The lack of systematic information enabling to evaluate the contribution of NTFP to the income of households and to the improvement of food security, the lack of official programs of management and the promotion of these products constitute one of the obstacles to the prosperity of the NTFP sector and the improvement of the living standard of the people.The present work is aimed at analyzing in a global way and for the first time in the Republic of the Congo, the contribution of NTFP to food security. It covers the aspects related to the definitions of NTFP, to their classification in NTFP of vegetable origin and NTFP of animal origin, to the institutional context; it identifies the main stakeholders mainly the group of socio- economic actors involved in the exploitation and management of NTFP at the local level, the modes of exploitation and their impacts on the natural environment; the fields of commercialization enabling to fully understand the export products have been alternatively analyzed . A great important part of the study is devoted to the contribution analysis of the NTFP to the food diet of the Congolese people. This work highlights the main difficulties and obstacles of the social, institutional, commercial order and management which hinder the normal development of the NTFP sector
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