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Journal articles on the topic 'Services de santé – Pays en voie de développement'

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Meister, Albert, Anna-Maria Levi, and Frédéric Lesemann. "D’une série à l’autre..." International Review of Community Development, no. 1 (January 28, 2016): i—vii. http://dx.doi.org/10.7202/1034814ar.

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Abstract:
La Revue Internationale d’Action communautaire prend dès le printemps 1979 la relève de l’International Review of Community Development créée il y a une vingtaine d’années par le sociologue Albert Meister. La RIAC devient désormais une revue principalement francophone, caractérisée par une attention privilégiée aux pratiques novatrices, qu’elles soient professionnelles ou « militantes », institutionnelles ou « de base », dans les domaines de l’action communautaire ou collective reliés aux champs des services sociaux, de la santé publique et de l’éducation des adultes. Elle s’intéresse particulièrement aux expériences de prise en charge et de réappropriation par les populations de leur santé, de leur « bien-être » (welfare) et de leur éducation et est ouverte aux nouveaux problèmes qui se posent aux « sociétés de services ». Dans cette perspective, elle accueille également des analyses des politiques gouvernementales sociales, sanitaires et/ou éducatives qui structurent le développement des collectivités. Cette revue est produite par quatre centres associés du Québec, de France, de Belgique et de Suisse, avec des correspondants dans d’autres pays dont l’Italie, l’Espagne et l’Amérique latine. Elle conserve son ouverture traditionnelle sur les problèmes actuels de l’organisation socio-sanitaire et éducative des pays « en voie de développement ». Elle est destinée aux professionnels, aux administrateurs et aux militants qui oeuvrent dans les domaines précités. Elle entend être une revue rigoureuse dans sa démarche descriptive et analytique sans pour autant adopter les formes d’une revue académique. Elle vise à devenir un forum entre acteurs impliqués à divers paliers des systèmes de production de services. Dans cette perspective, les numéros seront thématiques, consacrés successivement à la prise en charge communautaire de la santé (mai 1979), aux processus d’éducation populaire (novembre 1979), à la prise en charge communautaire de la vie urbaine : logement, transport, aménagement de l’espace (mai 1980), aux instruments de recherche-action (novembre 1980), etc. La revue paraît deux fois par année, au printemps et en automne. Elle contient des résumés en anglais et en espagnol. Elle est coordonnée et publiée à Montréal. Nous sollicitons les commentaires, les suggestions, les contributions, les collaborations occasionnelles ou permanentes de tous ceux que ces perspectives intéressent.
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Diarra, M., M. Traore, D. Sacko, Y. Toloba, S. Dao S, AA OUMAR, AA Diakité, and F. Dicko. "Uvéite antérieure tuberculeuse chez un enfant au Centre de Santé de Référence de la Commune V du District de Bamako." Revue Malienne d'Infectiologie et de Microbiologie 13, no. 1 (May 1, 2019): 18–22. http://dx.doi.org/10.53597/remim.v13i1.1301.

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Abstract:
Introduction : La sphère oculaire est une localisation rare de la tuberculose. Nous rapportons un cas de cette infection à localisation oculaire chez une jeune fille malienne. Décrire les lésions oculaires au cours d'une infection tuberculeuse. Observation :Il s'agit d'une étude de cas clinique descriptive concernant une fillette de 13 ans, reçue en consultation dans notre service pour rougeur et baisse de l'acuité à l'œil droit évoluant progressivement depuis quelques mois. Malgré les multiples consultations et traitements reçus, les symptômes persistaient et s'aggravaient insidieusement. Dans ses antécédents, nous n'avons pas trouvé de notion de traumatisme oculaire, ni de contage tuberculeux. L'examen ophtalmologique révèle une uvéite antérieure granulomatose avec baisse importante de l'acuité visuelle. L'examen des crachats est négatif, en revanche, l'IDR à la tuberculine est phlycténulaire avec un diamètre d'induration > 35mm. Le traitement anti tuberculeux selon le protocole du Programme Nationale de Lutte contre la Tuberculose (PNLT) a permis une amélioration clinique et fonctionnelle rapide, puis la guérison de la patiente. Conclusion : Le diagnostic de la tuberculose oculaire est difficile dans les pays en voie de développement. Il nécessite la mise à disposition de nouveaux outils diagnostics et une collaboration multidisciplinaire
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Brugeilles, Carole. "Évolution de la pratique contraceptive au Mexique : l’expérience de trois générations de femmes." Revista Trace, no. 44 (August 2, 2018): 92. http://dx.doi.org/10.22134/trace.44.2003.518.

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Abstract:
Au cours du XXe siècle, le Mexique a enregistré une baisse importante de la fécondité. Le nombre moyen d’enfants par femme est passé de 6.7 en 1970 à 3.1 en 1995. Cette baisse a été rendue possible grâce au développement de la politique démographique autorisant une large diffusion de la contraception. En effet, en raison de son entrée dans un processus de transition démographique, le Mexique a connu une croissance très rapide de sa population, notamment dans les années 1950-1970. Cette croissance a entraîné un changement radical de l’analyse des questions de population par le gouvernement. Jusque dans les années 1970, les gouvernements successifs ont affirmé une position nataliste. Mais à la fin des années 1960, le contexte économique et politique se dégrade. Le chômage, le sous-emploi, l’inflation, l’augmentation de la dette extérieure sont préoccupants. Le progrès social n’entraîne pas de baisse de la fécondité et le modèle de développement économique n’arrivera ni à intégrer la main d’oeuvre toujours plus nombreuse, ni à permettre un niveau de vie décent à la population. Les courants néo-malthusiens se développent et trouvent un écho au niveau international lors de la Conférence Internationale sur la Population à Bucarest en 1974. Après la conférence, de nombreux pays en voie de développement décident de mettre en place des programmes de planification familiale. Le Mexique, qui avait abrogé les lois interdisant la contraception en 1973, se dote alors d’une politique démographique malthusienne motivée par la volonté de réduire la croissance de la population. Elle est fondée sur la Constitution et sur une Ley General de la Población (Loi générale de la population). La loi légalise la contraception, autorise l’offre de services en matière de planification familiale et fixe les bases de son organisation par le secteur public, notamment celui de la santé. Cette offre publique s’inscrit dans le cadre de programmes de planification familiale intégrés à la politique démographique gouvernementale.
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LE BRUN, Y. "Lignes directrices de l'OIE (organisation mondiale de la santé animale) en matière d'organisation des Services vétérinaires et de leurs relations avec les partenaires privés, en particulier dans les pays en voie de développement." Revue Scientifique et Technique de l'OIE 22, no. 2 (August 1, 2003): 561–67. http://dx.doi.org/10.20506/rst.22.2.1415.

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Ahl, A. S., and J. A. Acree. "Les implications de la régionalisation et l’évaluation de risque pour les pays en voie de développement." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 46, no. 1-2 (January 1, 1993): 19–22. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9359.

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Abstract:
L'importation d'animaux et de produits animaux a été basée sur le statut d'un pays entier en ce qui concerne un agent pathogène donné ou une maladie déterminée. Cette doctrine, qui veut que le pays doit être libre, a servi à empêcher le mouvement d'agents indésirables dans une grande partie des pays plus développés. Néanmoins, les producteurs dans les pays qui n'ont pas un statut en santé animale favorable n'ont pas pu participer au commerce international et ces pays sont en général les pays tropicaux en développement. Les traités internationaux actuels sur le commerce (GATT et NAFTA) demandent que les pays soient considérés par régions en ce qui concerne les régulations d'importations pour la santé animale. La régionalisation, combinée à une évaluation consciencieuse du risque, fournit des incitations potentielles pour l'amélioration de la santé et la gestion du bétail dans une zone locale et forme également la base d'autres avantages pour les nations en développement.
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L’Abate, Alberto, and Frédéric Lesemann. "À propos du nucléaire : modèle de développement et santé." La prise en charge communautaire de la santé, no. 1 (January 28, 2016): 136–46. http://dx.doi.org/10.7202/1034837ar.

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Abstract:
Les mouvements anti-nucléaires luttent pour l’instauration d’un « nouveau modèle de développement ». En effet, la nécessité de recourir à l’énergie nucléaire est l’aboutissement d’un modèle de développement basé sur l’industrialisation lourde, l’urbanisation intensive, la minorisation de l’agriculture, le gaspillage sauvage des ressources naturelles qui a été celui qui a assuré l’essor des pays industriels centraux. Les effets de ce modèle de développement sont extrêmement néfastes et inquiétants à de nombreux points de vue. L’expansion du nucléaire est corrélative de la volonté des pays centraux de poursuivre leur développement selon le modèle initial qui a assuré leur domination, au détriment des pays périphériques ou « en voie de développement », mais aussi des conditions de vie sanitaires et écologiques des populations de tous les pays. L’auteur illustre sa thèse par de nombreux exemples italiens, mais aussi d’autres pays et prône la promotion de l’utilisation de sources d’énergies renouvelables et non polluantes, en lien avec un processus de décentralisation économique et politique qui accorderait un poids accru aux populations et aux communautés locales, leur permettrait de reprendre collectivement le contrôle de leurs conditions de vie et favoriserait l’avènement d’une société « conviviale ».
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Bour, Henri. "Relation alimentation-nutrition-santé dans les pays en voie de développement." Économie rurale 188, no. 1 (1988): 17–20. http://dx.doi.org/10.3406/ecoru.1988.3936.

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Milliez, Jacques. "La santé des femmes dans les pays en voie de développement." Bulletin de l'Académie Nationale de Médecine 196, no. 8 (November 2012): 1509–20. http://dx.doi.org/10.1016/s0001-4079(19)31677-2.

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Levallois, Patrick. "Eau potable et santé publique : défis actuels et futurs." Revue des sciences de l'eau 19, no. 2 (June 9, 2006): 127–35. http://dx.doi.org/10.7202/013046ar.

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Abstract:
L’eau que nous consommons chaque jour est essentielle à la vie. Sa qualité a toujours été un élément indispensable à un environnement favorable à la santé. Actuellement, loin d’avoir été résolu, le problème de la qualité de l’eau de boisson est toujours une priorité de santé publique, autant dans les pays en voie de développement que dans les pays industrialisés. Ce texte présente six défis pour la santé publique dans le dossier de l’eau potable pour les années futures : Finalement, le problème de la qualité de l’eau potable doit être appréhendé dans une perspective mondiale.
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Deschamps, JP. "Les enjeux de santé publique dans les pays en voie de développement." médecine/sciences 16, no. 11 (2000): 1211. http://dx.doi.org/10.4267/10608/1556.

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Berthélemy, Jean-Claude, and Juliette Seban. "Dépenses de santé et équité dans l'accès aux services de santé dans les pays en développement." Revue d'économie du développement 17, no. 1 (2009): 33. http://dx.doi.org/10.3917/edd.231.0033.

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Quilty, Rebecca. "Mind the Gap: Improving Pediatric Cancer Care in Developing Countries." University of Ottawa Journal of Medicine 6, no. 2 (November 30, 2016): 40–42. http://dx.doi.org/10.18192/uojm.v6i2.1812.

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Abstract:
ABSTRACTDespite the fact that the majority of childhood cancer cases occur in the developing world, pediatric oncology in developing countries has not been afforded the ground breaking advances and successes that are available in developed countries. It is an underestimated global child health concern, and the factors contributing to the two-tiered cancer outcome profile between developed and developing countries are complex and expansive. There are some initiatives in place, such as the twinning program, that are successfully improv­ing cancer treatment in resource-limited regions, but more international advocacy is needed to make state of the art cancer therapy available to all children. RÉSUMÉBien que la majorité des cas de cancers pédiatriques se produisent dans des pays en voie de développement, l’oncologie pédiatrique dans ces pays n’a pas pu profiter des avancées révolutionnaires qui sont accessibles dans les pays développés. Cela est un problème de santé pédiatrique mondiale sous-estimé, et les facteurs contribuant au profil à deux paliers des taux de survie du cancer entre les pays développés et ceux en voie de développement sont complexes et de grande ampleur. Il y a des initiatives en place, tels les pro­grammes de jumelage, qui améliorent avec succès le traitement du cancer dans les régions possédant des ressources limitées, mais plus de défense internationale des droits des enfants est nécessaire pour assurer la disponibilité des toutes dernières thérapies contre le cancer pour tous les enfants.
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Emongo, Lomomba, Kalpana Das, and Gilles Bibeau. "Entre la voie spirituelle et la voie officielle : les stratégies de recherche d’aide chez les jeunes Hindous de Montréal1." Nouvelles pratiques sociales 14, no. 2 (September 15, 2004): 173–93. http://dx.doi.org/10.7202/009081ar.

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Abstract:
Résumé Depuis quelques années, le Québec a pris conscience d’une difficulté majeure : maintenir sa vocation de pays d’immigration et articuler les différentes cultures aussi nombreuses que diverses apportées et vécues par ses populations. Par rapport aux services sociaux et de santé, cette difficulté s’exprime en termes de sous-utilisation des ressources officielles, et cela, malgré les réformes et les adaptations subséquentes aux rapports des commissions et des différents comités ad hoc. En donnant la parole aux jeunes de la communauté hindoue de Montréal rencontrés lors d’une recherche-action, les auteurs mettent en exergue l’importance du rôle joué par la culture d’origine de ces jeunes dans leurs stratégies de recherche d’aide, en cas de difficulté.
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Payment, P., and P. Hartemann. "Les contaminants de l'eau et leurs effets sur la santé." Revue des sciences de l'eau 11 (April 12, 2005): 199–210. http://dx.doi.org/10.7202/705338ar.

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Abstract:
La transmission des maladies par la voie hydrique est sous contrôle dans la majorité des pays industrialisés. Malgré tout des maladies épidémiques ou endémiques sont encore observées. Plusieurs microorganismes sont en émergence, et Cryptosporidium a été impliqué dans des épidémies importantes dans plusieurs pays. Le conrôle de ces maladies transmissibles par la voie hydrique requiert des autorités des nouvelles approches qui allient le contrôle des risques de cancer dûs aux sous-produits de la désinfection au contrôle des micro-organismes les plus résistants . Aux Etats-Unis, l'objectif proposé est l'absence de microorganismes dans l'eau potable. Cet objectif ne peut être contrôlé par les indicateurs usuels et l'on recommande donc un niveau de traitement équivalent. Le traitement est alors contrôlé en temps réel par des moyens physico-chimiques tels la turbidité ou la mesure des particules, et un contrôle a posteriori par de nouveaux indicateurs telles les spores des bactéries sporulantes aérobies. Le vieillissement des installations, des populations immunocompromises et une urbanisation grandissante sont autant de causes de l'émergence de nouvelles maladies infectieuses dont certaines transmissibles par la voie hydrique. La proportion des maladies gastro-intestinales qui est attribuable à l'eau de consommation est encore très grande et elle contribue à maintenir ces infections en circulation dans la population. Le dilemme du contrôle des risques de cancer dus aux sous-produits de la désinfection ne doit pas conduire à une réduction de l'efficacité des traitements, car le niveau de risque à partir duquel ont été fixées les concentrations maximales admissibles de ces sous-produits dans l'eau (10-6 cas de cancer par vie entière d'exposition) est bien plus faible que celui de contracter une maladie infectieuse d'origine hydrique en absence de traitement adéquat. La situation en matière de pathologies induites par la consommation d'eau est extrêmement contrastée selon les pays. En effet la transmission de maladies infectieuses par la voie hydrique a été maîtrisée dans la plupart des pays industrialisés par la mise en place d'installations de traitement et d'un contrôle sanitaire s'appuyant sur une réglementation abondante. A l'opposé la situation des pays en voie de développement reste souvent très mauvaise dans ce domaine et l'Organisation Mondiale de Santé estime que 1,5 milliards d'habitants ne disposent pas encore d'eau potable dont cent millions en Europe et que 30 000 morts journalières sont dues à l'absence d'une eau en quantité et qualité satisfaisantes (Ford et Colwell 1996). En revanche les pays développés voient la qualité chimique des eaux distribuées de plus en plus souvent mise en cause par les associations de consommateurs. Outre le progrès très rapide des techniques analytiques qui permet de découvrir la présence de traces dont on ne soupçonnait guère la présence dans l'eau du robinet, la pollution croissante de la ressource, les traitements de désinfection et le contact avec les matériaux des réseaux de distribution apportent des molécules dont la toxicité à moyen et long terme mérite d'être évaluée. La mise en oeuvre de traitements de désinfection dont l'utilité est indiscutable et l'effet sur la morbidité et la mortalité par pathologie infectieuse chez des populations desservies parfaitement significatif, s'accompagne de la formation de sous-produits. Certains de ceux-ci étant cancérigènes et/ou mutagènes en expérimentation de laboratoire et des études épidémiologiques ayant pu montrer une légère augmentation du risque de cancer dans la population, l'impact médiatique de cette information peut conduire à une mauvaise appréciation dans la gestion des risques pour la santé. Ainsi l'arrêt de la chloration pour éviter la formation de sous produits et quelques cas de cancers aurait conduit un pays d'Amérique du Sud a enregistrer une importante épidémie de choléra et des centaines de décès. Il n'est pas facile de gérer ce paradoxe entre sophistication du traitement lié à la pollution de la ressource entraînant la présence de sous produits de désinfection et la persistance d'éléments traces et de divers microorganismes dans une eau de qualité conforme aux critères de potabilité mais que le consommateur ne veut plus consommer. Dans cet article nous tenterons de faire le point sur le risque hydrique pour la santé lié d'une part aux contaminants biologiques et d'autre part aux contaminants chimiques. Sa meilleure connaissance est la clef d'une stratégie de gestion efficace et d'une reconquête du consommateur que la publicité a trop tendance à orienter vers les eaux embouteillées.
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Gautier, Arlette. "Les politiques de planification familiale dans les pays en développement : du malthusianisme au féminisme ?" Lien social et Politiques, no. 47 (September 12, 2002): 67–81. http://dx.doi.org/10.7202/000343ar.

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Abstract:
RésuméLes programmes de planification familiale mis en oeuvre depuis les années 1950 ont eu pour objectif la réduction de la fécondité et ont pris, parfois violemment, les femmes pour cibles. En réaction, les mouvements féministes, locaux puis transnationaux, ont défini des programmes de santé reproductive intégrés et de qualité et affirmé le droit des femmes à la propriété de leur corps. Leur victoire à la conférence du Caire, en 1994, a été réelle et a suscité de nouvelles politiques là où existaient des mouvements féministes et une conjoncture politique favorable. Ailleurs, cette victoire est restée largement symbolique. Elle est de plus menacée par la reconnaissance de droits culturels et religieux ainsi que par la privatisation des services de santé.
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Sidibé, A. T., S. Besançon, and D. Beran. "Le diabète : un nouvel enjeu de santé publique pour les pays en voie de développement : l’exemple du Mali." Médecine des Maladies Métaboliques 1, no. 1 (March 2007): 93–98. http://dx.doi.org/10.1016/s1957-2557(07)88672-x.

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Savard, Luc, and Épiphane Adjovi. "Externalités de la santé et de l’éducation et bien-être : un modèle d’équilibre général calculable appliqué au Bénin." L'Actualité économique 74, no. 3 (February 9, 2009): 523–60. http://dx.doi.org/10.7202/602273ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Dans les pays en voie de développement, des programmes d’ajustement structurel (PAS) ont été adoptés pour permettre aux pays en question de corriger leurs déséquilibres interne et externe. Deux des caractéristiques des PAS sont la réduction importante de la taille de la fonction publique et la libéralisation de l’économie. Lorsque des modèles d’équilibre général calculable (MEGC) conventionnels sont utilisés pour mesurer l’impact sur le bien-être des ménages d’une libéralisation du commerce extérieur, entre autres, les résultats montrent généralement une augmentation du PIB et du bien-être des ménages. Toutefois, au Bénin comme dans plusieurs pays africains, une part importante des recettes de l’État provient des droits de douane à l’importation (41 %), tandis que la capacité de l’État à modifier sa structure de taxation pour maintenir des recettes constantes est très limitée. Pour compenser la perte de recettes causée par la diminution des droits d’importation, le gouvernement doit réduire ses dépenses et, étant donné l’importance des dépenses de l’éducation et de la santé (27 % des dépenses totales de l’État), ces dernières seront également diminuées. La question est donc de savoir si en présence d’externalités des dépenses de santé et d’éducation les impacts seront modifiés. Les résultats de notre modèle montrent qu’avec l’introduction des externalités faibles, les effets positifs attendus sur le bien-être de la libéralisation sont inversés pour les trois groupes de ménages.
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Billon-Denis, Emmanuelle, and Jean-Nicolas Tournier. "COVID-19 et vaccination : une dérégulation globale." médecine/sciences 36, no. 11 (November 2020): 1034–37. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/2020203.

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Abstract:
La COVID-19 est une infection pandémique émergente dont l’importante capacité à se propager dans une population dénuée d’immunité n’est plus à prouver. La première réponse des États à la flambée de COVID-19 fut d’imposer un confinement et des mesures barrières, telles que le port du masque et la distanciation sociale. Une des répercussions de cette pandémie, en matière de santé publique, fut la suspension ou le ralentissement brusque des campagnes de vaccination des nourrissons, un peu partout dans le monde. Un des effets indirects de la COVID-19 est donc le risque de peser sur la mortalité mondiale, principalement via une recrudescence de la rougeole et de la poliomyélite, principalement dans les pays en voie de développement. Dans ce chaos potentiel, le seul espoir réside dans le développement rapide d’un vaccin efficace contre le SARS-CoV-2 (severe acute respiratory syndrome-coronavirus-2). Cependant, l’acceptation de ce vaccin par la population n’est pas évidente, car outre les nombreuses inconnues qui vont peser inévitablement dans le cas d’un développement très rapide du vaccin, le scepticisme des hésitants vaccinaux va à nouveau se développer.
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Ferhi, Salah, Boubakeur Kermiche, Naouel Chibout, and Mohamed Ridha Guedjati. "Diagnosis of asymptomatic chronic obstructive pulmonary disease using spirometry." Batna Journal of Medical Sciences (BJMS) 2, no. 1 (June 30, 2015): 13–18. http://dx.doi.org/10.48087/bjmsra.2015.2104.

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Abstract:
Le dépistage de la Broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) asymptomatique reste, sur le plan scientifique, un sujet de controverse. Pas d’études contrôlées prouvant en chiffre un bénéfice notablement supérieur aux dépenses allouées pour une telle mesure préventive, du moins jusqu'à 2008. Cette réalité scientifique n’a pas empêché beaucoup de spécialistes dans le domaine de la BPCO, d’une façon individuelle ou collective à travers des sociétés savantes nationales ou internationales de préconiser son dépistage, du moins dans des populations à risques, tabagiques surtout. Une attitude de bon sens, devant une pathologie qui constitue un réel problème de santé publique dans les pays industrialisés comme dans les pays en voie de développement, de par sa prévalence, sa morbidité, sa mortalité et ses dépenses élevées et pour laquelle, sont réunis dans une large mesure les critères de dépistage d’une pathologie chronique adoptés par l’OMS. Ce dépistage se fait par la mesure du souffle (spirométrie). Idéalement par des mini spiromètres en consultation de médecine générale. Une confirmation reste nécessaire après test de bronchodilatation qui se fait habituellement au niveau des laboratoires ou des unités d’exploration fonctionnelle respiratoire. Des efforts de sensibilisation adressés à la population générale aux responsables politiques et aux professionnels de santé notamment aux médecins généralistes, sur la gravité de la BPCO et l’élargissement de l’utilisation de la spirométrie, à différents niveaux de la consultation, semblent être la plateforme d’un dépistage efficace.
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Carpentier, Marie, and René Côté. "La Déclaration de Doha sur la santé publique : la bonne prescription ? Une perspective historique sur le débat concernant la protection par brevet des médicaments." Les Cahiers de droit 46, no. 3 (April 12, 2005): 717–48. http://dx.doi.org/10.7202/043861ar.

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Abstract:
Le 14 mai 2005, les modifcations à la Loi sur les brevets du Canada sont entrées en vigueur. Ce changement a pour objet de permettre aux pays en voie de développement d’avoir accès à des médicaments génériques à moindre coût. Cette réforme met en oeuvre la Déclaration de Doha et la décision du 30 août 2003 du Conseil général de l’Organisation mondiale du commerce. Le présent article examine la pertinence de ces modifcations en les replaçant dans un contexte historique. Dans ce dessein, les auteurs retracent d’abord l’origine historique du brevet en insistant sur le domaine pharmaceutique. Ils démontrent ensuite en quoi l’Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) constitue un renforcement du régime international de protection de la propriété industrielle pour enfn se demander si la solution adoptée à Doha puis au Canada est la bonne.
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Walker, Alan. "The Future of Long-Term Care in Canada – A British Perspective." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 14, no. 2 (1995): 437–46. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980800011922.

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Abstract:
RÉSUMÉCet article a pour but d'étoffer les analyses du système de soins de santé canadien présentées dans ce numéro spécial. Ainsi, il résume les dernières politiques élaborées en matière de soins de longue durée pour les personnes âgées en Grande-Bretagne. La situation dans ce pays est très pertinente au débat canadien quant à l'avenir de son système de soins de longue durée car, comme le Canada et contrairement aux États-Unis, la Grande-Bretagne possède un système national de soins de santé universels. Par conséquent, les répercussions des réformes apportées au système au cours des 16 dernières années, à savoir la commercialisation, la privatisation, le fractionnement des soins sociaux offerts au public, l'aiguillage des personnes âgées du système national de soins de santé vers les soins sociaux et l'utilisation de critère de revenu à l'accès et de tickets modérateurs, peuvent mettre en lumière certains éléments révélateurs pour les décideurs canadiens en politiques qui envisagent emprunter une voie semblable. La première partie de l'article résume la façon dont l'opinion est passée du consensus au conflit, au Royaume-Uni, en ce qui a trait à la politique sur les services sociaux et de santé. La deuxième partie discute des cinq principales questions soulevées à la suite de la dernière réforme britannique dans le secteur des soins de longue durée. Finalement, il émet l'espoir que, contrairement à la Grande-Bretagne, l'avenir des services sociaux et de santé destinés aux personnes âgées au Canada fasse l'objet d'une discussion ouverte.
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Dossou, Ayékotchami Jacques, and Adandé Belarmain Fandohan. "Utilisation des plantes médicinales pour prévenir et guérir les morsures de serpents : état des lieux et perspectives(synthèse bibliographique)." BASE, no. 2 (2021): 57–70. http://dx.doi.org/10.25518/1780-4507.18915.

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Abstract:
Introduction. L’envenimation ophidienne constitue un problème de santé publique, social et économique dans les régions tropicales et subtropicales. Le cout onéreux des sérums antivenimeux rend le recours à ce traitement, qui reste pourtant le seul cliniquement approuvé, inaccessible à la majorité de la population dans ces pays. Pour y faire face, les habitants de ces régions ont donc souvent recours à des plantes reconnues comme médicinales par les connaissances traditionnelles. Le présent travail se propose de faire une synthèse de l’état des connaissances aussi bien traditionnelles que scientifiques sur les morsures de serpents et les plantes anti-morsure et antivenin de serpent à travers le monde. Il vise à la constitution d’une base de données des espèces de plantes utilisées pour prévenir et guérir les morsures de serpents et à la mise en évidence de potentielles futures pistes de recherche pour une valorisation de leur potentiel pharmaceutique. Littérature. La présente revue systématique a utilisé les bases de données Agora et Google Scholar comme moteurs de recherche pour recenser, à travers des critères d’inclusion et d’exclusion bien définis, toutes les études pertinentes portant sur les morsures de serpents et les plantes utilisées pour leur prévention ou traitement. Conclusions. La quasi-totalité des cas de morsures de serpents rapportées dans la littérature scientifique provient des pays chauds et/ou du Sud. Elles y constituent une maladie négligée parce qu’elles ne font pas objet de l’attention qu’elles méritent de la part des autorités et organismes en charge de la santé publique de ces pays. Cependant, 66 espèces de plantes regroupées en 31 familles sont utilisées pour prévenir la morsure des serpents et 1 127 espèces de plantes appartenant à 176 familles le sont pour le traitement des morsures de serpents dans le monde. Bien que l’efficacité de certaines de ces plantes ait été mise scientifiquement en évidence, des études pharmacologiques approfondies doivent encore être menées pour valider leur utilisation en vue de contribuer à améliorer le bien-être des communautés, et surtout les communautés rurales des pays en voie de développement.
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Seipel, Michael M. O. "Social consequences of emerging and re-emerging infectious diseases." International Social Work 48, no. 1 (January 2005): 35–48. http://dx.doi.org/10.1177/0020872805048707.

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Abstract:
English Infectious diseases are responsible for nearly half of all deaths in developing countries. The re-emergence of old diseases and drug-resistant pathogens is creating enormous public health challenges. New diseases have been and are being detected. This article suggests that if we act quickly widespread outbreak can be averted. French Les maladies infectueuses sont responsables de près de la moitié des mortalités dans les pays en voie de développement. La re-émergence d'anciennes maladies et de pathologies résistantes aux médicaments présentent d'énormes défis aux systèmes de santé publique. De nouvelles maladies ont récemment été détectées et sont en train d'être détectées. Cet article suggère qu'une action rapide pourrait contrer une propagation à échelle épidémique. Spanish Las enfermedades infecciosas son la causa de la mitad del total de muertes en los países en vías de desarrollo. El resurgimiento de viejas enfermedades y la resistencia patógena a los medicamentos constituye un reto enorme para la salud pública. Recientemente han sido detectadas nuevas enfermedades. El presente artículo tiene el propósito de plantear que si se actúa oportunamente, puede prevenirse la propagación de epidemias.
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Sow. "Connaissances, Attitudes et Comportements des mères d'enfants malnutris aigus modérés sur la gestion des ordures ménagères." Mali Santé Publique 10, no. 02 (April 20, 2021): 17–22. http://dx.doi.org/10.53318/msp.v10i02.1791.

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Abstract:
Introduction : La malnutrition est l'un des principaux problèmes de santé et de bien-être qui affectent les enfants dans les pays en développement en général et au Mali en particulier. Elle peut être répandue même lorsque la disponibilité alimentaire est suffisante à cause des habitudes alimentaires, des us et coutumes ; mais également à cause des comportements qui favorisent la prolifération des vecteurs biologiques, sources de contamination des aliments. L'accumulation des ordures ménagères, quelle qu'en soit la cause, porte préjudice à la santé. Elles peuvent être à l'origine de la prolifération de microbes, et autres vecteurs de maladies. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l'insalubrité de l'environnement tue chaque année 3 millions d'enfants dans le monde. L'objectif était d'étudier les connaissances, attitudes et comportements des mères sur la gestion des ordures ménagères. Méthodologie : il s'agissait d'une étude transversale descriptive par sondage simple des mères ou tutrices d'enfants souffrant de malnutrition aiguë modérée, résidant dans le quartier de Yirimadio en commune VI du district de Bamako, qui s'est déroulée de décembre 2017 à janvier 2018. Résultats : cette étude a révélé que 62% des mères ont utilisé la poubelle pour stocker leurs ordures ménagères ; la voie publique a été utilisé dans 94% pour éliminer les ordures. L'incinération à ciel ouvert a été utilisée dans 6% de cas ; 59% des enquêtées ont versé les eaux usées dans les rues. Conclusion : Cette situation nécessite des solutions efficaces et durables, d'où la nécessité de mise en place des stratégies pour une gestion durable des ordures ménagères dans le quartier de Yirimadio incluant l'information et la sensibilisation.
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Bakker, Karen. "Participation du secteur privé à la gestion des services des eaux : tendances récentes et débats dans les pays en voie de développement." Espaces et sociétés 139, no. 4 (2009): 91. http://dx.doi.org/10.3917/esp.139.0091.

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Diallo, B. "Evaluation des connaissances, attitudes et pratiques des hommes du district sanitaire de Diéma face à l’éclampsie." Mali Santé Publique 11, no. 1 (August 4, 2021): 29–33. http://dx.doi.org/10.53318/msp.v11i1.1889.

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Abstract:
Introduction : L’éclampsie est un syndrome paroxystique de la pré éclampsie est une situation obstétricale grave et responsable d’une mortalité et d’une morbidité maternelle et fœtal importante (6 à 10%) particulièrement dans les pays en voie de développement. L’objectif général était d’évaluer les connaissances, attitudes et pratiques des Hommes du district sanitaire de Diéma face à l’éclampsie du 07 Octobre au 07 décembre 2019. Méthodes : La présente étude sur les connaissances, attitudes et pratiques face à l’éclampsie a été réalisé dans le district sanitaire de Diéma dont la cible était les Hommes (homme et femme) âge de 14 à 65 ans. La taille de l’échantillon a été estimé à 225 individus. La technique de sondage à trois degrés a été utilisée pour mener cette étude. Le questionnaire était l’outil de collecte. Résultats : La pensée la plus récurrente qui venait immédiatement devant une femme enceinte convulsant était de l’ensorcellement avec 34.2%. La majorité des enquêtés de notre étude soit 64,9% étude n’avait jamais entendu parler de l’éclampsie. Les Hommes participent beaucoup dans la prise en charge de cette pathologie. Conclusion : Cette étude montre à suffisance la méconnaissance de cette pathologie par la population. Cette étude montre également une insuffisance dans la communication interpersonnelle et de la causerie éducative sur l’éclampsie dans nos structures de santé. Ainsi il est primordial de renforcer la sensibilisation et la communication interpersonnelle des Hommes sur l’éclampsie pour une meilleure amélioration de la santé mère- enfants. MOTS CLES : Connaissances, Attitudes, Pratiques, Homme, Eclampsie
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Dumoulin, Jeanne. "L’éthique et l’acceptation sociale des innovations technologiques." Dossier : La bioéthique 2, no. 2 (April 13, 2018): 7–14. http://dx.doi.org/10.7202/1044645ar.

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Abstract:
La technologie est une manière pour la science d’exprimer son côté pratique en plus d’être un moyen de traduire les connaissances lors de vraies applications scientifiques, mais ce processus peut engendrer une variété de défis moraux et éthiques. Le champ des biotechnologies laisse entrevoir de grandes réalisations pour les sociétés, y compris des traitements médicaux révolutionnaires et des aliments modifiés génétiquement, lesquels seraient sécuritaires, accessibles et largement disponibles. Mais peu de produits ont réussi le saut dans le panier du consommateur. Dans un des domaines d’application les plus prometteurs, tel celui des biotechnologies agricoles, certaines technologies n’ont pas encore entièrement émergé des laboratoires et ces produits, qui sont à l’heure actuelle sur le marché, ont été la source de polémiques significatives. L’étude présente se concentre sur le cas des vaccins faits à partir de plantes transgéniques qui, au cours des 15 dernières années, a peine à passer outre l’étape de la preuve de conception. Ces vaccins stagnent là où ils auraient dû accomplir la « promesse d’or » de fournir à bas coût une inoculation efficace pour les populations pauvres des pays en voie de développement. La question examinée dans cet essai est pourquoi, au-delà du processus de la découverte et de la conceptualisation, de telles technologies éprouvent des difficultés à atteindre leur maturité et ainsi retarde l’implantation dans les sociétés contemporaines ? Quels facteurs particuliers, sous l’angle de la bioéthique, auront besoin d’une reconsidération dans le cas échéant d’une mise en application de ces technologies pour être acceptées par les consommateurs, et avoir ainsi un impact positif sur la santé globale et l’accès équitable aux soins de santé ?
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Guay, Louis. "La technologie à plusieurs visages." Notes Critiques 24, no. 2 (April 12, 2005): 245–61. http://dx.doi.org/10.7202/056036ar.

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Abstract:
Lorsque, en 1827, Francis Bacon écrivit une utopie moderniste, il était bien loin, lui comme ses contemporains, de penser que ce qu'il annonçait, ou plutôt anticipait, était pour se réaliser un jour.1 Dans cette île de Bensalem, sortie tout armée de l'imagination du philosophe, les scientifiques occupaient une place telle qu'ils pouvaient se permettre, en plus d'être à l'origine de l'essor de l'économie et de constamment, par leurs œuvres, améliorer les choses, de taire aux citoyens et aux élus certaines de leurs inventions. Il était loisible, à ces membres de la maison de Salomon, par on ne sait quelle légitimité, de déterminer «lesquelles de nos inventions et de nos expériences que nous avons faites seront divulguées et lesquelles pas ». Bacon dessinait dans ces quelques pages deux pièces d'un paradigme propre au monde occidental : l'enchaînement de la science à l'économie ; le rôle prépondérant des scientifiques. Il ne fait pas de doute que, depuis Bacon, les choses ont bien changé. L'enchaînement de la science à la production ne relève plus de l'utopie, mais il est inscrit dans les organigrammes des grandes sociétés industrielles, dans les bureaux de recherche et développement, et, de plus en plus, ce sont les États qui s'en préoccupent. La politique scientifique et technique connaît un grand essor dans les pays industrialisés : diriger, orienter, canaliser les efforts scientifiques et techniques vers la production sont devenus choses courantes. Le «virage technologique » que compte prendre le Québec n'innove pas : il se situe dans la foulée des nouveaux rapports entre politique et économie. Il n'y a rien d'étrange à ce que, quelque deux décennies après la modernisation des années 1960, après la mise sur pied d'un État moderne, offrant une gamme de services publics équivalente à celle des autres pays industriels avancés, au moment où partout se développe la politique de développement scientifique et technique, le gouvernement du Québec emboîte le pas. Comme piétiner, c'est reculer, mieux vaut alors suivre... Le virage technologique forme la deuxième partie d'un énoncé de politique, dans lequel le gouvernement du Québec se propose, ni plus ni moins, que de « bâtir le Québec ». Ce qui n'est pas une mince affaire : qu'entend-on par bâtir un pays ? Raffermir des secteurs économiques forts ou prometteurs ; éliminer les plus faibles ; favoriser l'adoption de technologies de pointe ; encourager, voire susciter, les innovations locales ; miser sur les compétences et les habiletés humaines ; tabler sur les avantages et les atouts naturels du Québec? Ou bien, maintenir, instaurer ou renouveler des institutions démocratiques ; respecter, par des lois, la pluralité des valeurs et des institutions; permettre l'expression libre des valeurs et des choix individuels et collectifs? On ne se tromperait pas en affirmant que, aux yeux du groupe de dirigeants actuel, les années 1960 ont emprunté la seconde voie. Aujourd'hui, celle-ci étant assurée, il faut, face à la crise, choisir la voie de la construction économique et technologique. Après le social, se plaît-on à dire, l'économique. Et l'économie tourne de plus en plus au rythme du développement technique. Toutefois, le rapport Le virage technologique ne porte pas uniquement sur l'économie et la technologie; il n'est pas de page où le social, par la voie de la concertation, de la consultation, de la coordination, et du consensus, ne soit appelé. En fait, bâtir le Québec est autant techno-économique que social, du moins dans la perspective du rapport. Il nous faut donc regarder de plus près en quoi le virage, ou la construction, est technologique; et quelle idée se fait le rapport de la concertation entre les agents économiques amenés à prendre ce « virage technologique ».
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Monson, Terry D., and Garry Pursell. "Évaluation économique des programmes de remplacement de la main d’oeuvre expatriée dans les pays en voie de développement : étude du cas de la Côte-d’Ivoire." Articles 53, no. 2 (June 23, 2009): 280–317. http://dx.doi.org/10.7202/800726ar.

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Abstract:
Abstract This study addresses several problems of educational policy posed by the replacement of highly skilled expatriates in the Ivory Coast's labor force. Conceptualizing expatriate replacement as an import-substitution activity in which Ivorian labor substitutes for previously imported labor services, the authors apply a modified Domestic Resource Cost (DRC) analysis to evaluate Ivorian secondary and university educational programs necessary to train the local labor. This methodology, along with more conventional cost-benefit approach, confirms that education is economically desirable in the Ivory Coast and that resource allocation to the upper secondary level is especially warranted. Lower secondary education is useful in so far as it performs a conduit function for higher levels of training. The importance of university education will probably increase as the occupational-educational structure is upgraded through technological development. Finally, consideration should be given to instituting a system of tuition charges in order to equate social and private rates of return in upper secondary and university education.
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Carré, Marie-Noëlle. "Dépôts de déchets métropolitains et justice environnementale." Les ateliers de l'éthique 11, no. 1 (December 2, 2016): 101–22. http://dx.doi.org/10.7202/1038201ar.

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Abstract:
Les dépôts contrôlés de déchets posent un défi à la gestion durable des métropoles, comprises comme des « traductions spatiales du global ». En effet, même s’ils génèrent de réels problèmes sanitaires et environnementaux, ils sont aussi des points d’appui du développement métropolitain. Cet article demande donc si le cadre de la justice environnementale est suffisant pour penser les problèmes de leur gouvernance métropolitaine, à la fois locale et mondiale. La démonstration suggère d’abord que la construction du problème public des déchets ouvre la voie à l’expression de multiples dilemmes environnementaux. En fonction des échelles auxquelles ils prennent les décisions, les actrices et acteurs métropolitain.es sont parfois conduit.es à choisir entre des valeurs difficiles à hiérarchiser (santé, cadre de vie, accès aux services urbains). L’article souligne ensuite que la justice environnementale, sociale et spatiale propose un cadre normatif à première vue adéquat pour explorer cette question. Toutefois, ce cadre peut être affiné pour appréhender la complexité métropolitaine et déplacer l’analyse des espaces de l’action aux pratiques des actrices et acteurs. Dans une perspective transaméricaine, nous mobilisons les exemples de Montréal (Complexe environnemental Saint-Michel) et de Buenos Aires (Villa Dominico).
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Disa-Disa, Pascal, Marc Culot, Joseph Lobo, Ignace Kalala, Christophe Kawita, Gracien Ekoko, and Crispin Mulaji. "Traitement des eaux de consommation par filtration lente sur sable à plusieurs étapes." Revue des sciences de l’eau 27, no. 3 (December 15, 2014): 259–68. http://dx.doi.org/10.7202/1027809ar.

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Abstract:
La possibilité d’éliminer la turbidité et les coliformes, en utilisant un système de filtration lente sur sable à plusieurs étapes, a été étudiée à l’échelle du laboratoire. Le but de l’étude était de montrer que cette technologie constitue une solution de traitement efficace de l’eau en milieu rural et dans de petites agglomérations des pays en voie de développement. Dans cette étude, un système a été monté et testé. Ce système était constitué de deux filtres lents à sable en série, lesquels sont précédés de deux filtres à granulométrie grossière à flux ascendant. L’efficacité de cette technologie a été évaluée par la mesure de la turbidité et le dénombrement des coliformes totaux et thermotolérants. Les résultats obtenus ont montré : (i) d’excellents abattements de la turbidité malgré le niveau élevé de celle de l’eau brute (de 20 unités de turbidité néphélométrique (NTU) à plus de 100 NTU); (ii) une bonne élimination des coliformes, en fonction de la maturité biologique des filtres utilisés; (iii) de plus, il a été constaté que la turbidité de l’effluent à la sortie du second filtre lent à sable était largement en dessous de la norme de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) concernant l’eau potable. Globalement, chaque étape individuelle du système de filtration à plusieurs étapes joue un rôle important dans le processus global de réduction de la turbidité, ainsi que du nombre de coliformes. Il a été remarqué que le filtre à granulométrie grossière, en plus de son rôle protecteur de filtre lent à sable contre les matières en suspension, constitue aussi une barrière importante de traitement dans la diminution du nombre de coliformes. L’addition d’un second filtre lent à sable en série a apporté une efficacité supplémentaire au processus de traitement, en ramenant la turbidité d’effluent proche de 1 NTU et en permettant d’obtenir des abattements additionnels de coliformes.
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Calle Meza, Melba Luz. "Le lien de causalité et la responsabilité des hôpitaux publics à l’époque de la révolution médicale. Une étude de la jurisprudence administrative française à la fin du XXe si&." Diálogos de saberes, no. 39 (December 1, 2013): 21–42. http://dx.doi.org/10.18041/0124-0021/dialogos.39.2013.1814.

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Abstract:
Dans cet article le traitement de la causalité est analysé dans la jurisprudence du Conseil d’État et de tribunaux administratifs français sur la responsabilité des hôpitaux publics, au cours de la période dite de la révolution médicale, à la fin du XXe siècle. Ce furent des années de grands changements liés aux progrès de la science médicale, et des services de santé publique. De même, ce furent les années de la réforme du contentieux administratif. Et on a constaté que, en plus des difficultés d’établir le lien de causalité, les dits progrès ont pu intervenir au développement d’outils juridiques innovateurs, tels comme, la présomption de faute et la présomption de causalité, entre autres. Cette inclination du juge administratif peut être considérée justifiée parce que à ces formes juridiques la condition requise de certitude absolue est réduite en matière du lien causal. Cela pourrait découler, de même, de la considération, de la part du juge, de la gravité extrême des dommages d’habitude causés aux victimes par les déficiences dans la prestation du service de santé publique. De la même façon, ladite orientation jurisprudentielle pourrait être interprétée comme une position avancée du juge administratif français de principes des années quatre-vingt-dix sur les méthodes d’évaluation de la causalité. Une ligne peut-être progressiste du juge administratif français qui peut lancer des lumières, depuis une perspective comparée et historique, sur les actuelles études qui dans cette matière sont réalisées dans les pays dont la jurisprudence s’est traditionnellement inspirée du Droit français, comme il est arrivé en Colombie. De même, au XXIe siècle certain degré d’incertitude se reconnaît dans cette question dans laquelle la causalité probabilistique est acceptée. Dans nos jours, la tendance semble être la consolidation d’une distinction nette entre le lien de causalité et l’imputation de la responsabilité administrative.
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Ayoade, G. O., and I. G. Adeyemi. "Exposé général sur la peste porcine africaine." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 56, no. 3-4 (March 1, 2003): 129. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9853.

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Abstract:
La peste porcine africaine (PPA) est une maladie virale très grave en extension et menaçant le développement des productions porcines dans le monde entier. Le virus est un déoxyribovirus cytoplasmique de symétrie icosahédrique de la famille des Asfarviridae. C’est une arbovirus (transmis par les tiques) et c’est le seul arbovirus contenant de l’ADN. Les suidés sauvages d’Afrique, principalement le phacochère et le potamochère, sont les vertébrés à l’origine de la PPA. Les porcs domestiques sont infectés par les tiques (Ornithodoros moubata) ou par contacts directs avec des porcs sauvages. Des transmissions transstadiales et transovariennes ont lieu chez les tiques. Récemment, la PPA a causé une morbidité et une mortalité élevées chez les porcs domestiques au Nigeria et dans d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest, considérés auparavant comme étant indemnes de la maladie. Aucune voie de protection vaccinale n’a été mise au point à ce jour. La protection réside dans des mesures sanitaires avec abattage et des mesures d’accompagnement, quarantaine stricte des porcs et des produits issus des élevages aux frontières, moyens nécessaires pour limiter les foyers de PPA en Afrique, notamment en Afrique de l’Ouest. Une meilleure connaissance de la maladie, la cuisson des eaux grasses dans l’alimentation des porcs, ainsi que des mesures de contrôle des porcs en divagation sont devenues les priorités dans l’éradication de la PPA. Les recherches sur un vaccin doivent être intensifiées. Les services gouvernementaux doivent améliorer les voies de diagnostic de terrain et de laboratoire, ainsi que les méthodes et réseaux d’informations, la PPA étant une maladie à déclaration obligatoire.
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COULON, JB, P. LECOMTE, M. BOVAL, and J. M. PEREZ. "Introduction générale." INRAE Productions Animales 24, no. 1 (March 3, 2011): 5–8. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.1.3232.

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Abstract:
L’agriculture, et plus particulièrement les productions animales, sont depuis quelques années au cœur des préoccupations mondiales, si l’on en juge par les nombreux rapports que les institutions internationales, ainsi que l’INRA et le CIRAD, leur ont récemment consacré (Millenium Ecosystem Assessment 2005, IPCC 2006, Steinfeld et al 2006, World Bank 2008, FAO 2009, Steinfeld et al 2010, Dorin et al 2011). Deux points forts ressortent de ces exercices de prospective : 1/ Le poids économique et social de l'élevage dans l'agriculture mondiale est considérable :- La planète compte, toutes catégories confondues, 19 milliards d’animaux d'élevage dont 70% sont détenus par des éleveurs hors pays industrialisés ; - On comptait en 2000 : 1 porcin pour 7 habitants, 1 bovin pour 4 habitants, 1 petit ruminant pour 3 habitants, et plus de 2 volailles par habitant ; - Environ 250 millions d'animaux de trait apportent la force de travail pour près de la moitié des cultures vivrières dans les agricultures familiales des pays en développement ;- L’élevage mobilise environ 4 milliards d’ha de surfaces en herbe (soit près de 30% des terres émergées non gelées), fournit le tiers des protéines pour l’alimentation humaine et représente 40% de la valeur de la production agricole brute mondiale ;- On prévoit d’ici à 2050 le doublement des productions animales, essentiellement par une forte expansion des activités d’élevage dans les pays du Sud ;- Quant à l’approvisionnement futur en produits aquatiques, il repose sur l’essor de l’aquaculture (50% déjà du marché mondial), qui est le secteur de l’élevage lato sensu ayant la plus forte croissance surtout dans la zone AsiePacifique ;- L’élevage contribue aux moyens de vie d’un milliard de pauvres dans les pays du Sud et emploie au total 1,3 milliard de personnes dans le monde. 2/ Les productions animales doivent faire face, plus que les productions végétales, à de nombreuses interrogationset remises en cause qui interpellent la recherche et le développement. On peut les résumer de la façon suivante :comment répondre à l’augmentation considérable de la demande en produits animaux, notamment dans les pays du Sud, dans un contexte de compétition forte sur les ressources pour l’alimentation humaine et de la nécessite d’une prise en compte des impacts environnementaux de l’élevage, qu’ils soient positifs (services environnementaux rendus par les systèmes de productions animales) ou négatifs (contribution au changement climatique liées aux émissions de GES, dégradation de la biodiversité, consommation importante d’eau et d'énergie, détérioration de la qualité des eaux par les effluents d’élevage). Ces interrogations ne se déclinent pas de la même façon dans les pays du Nord et du Sud, parce que la place de l’élevage dans la société et les enjeux de son développement y sont différents. Les productions animales au Sud se trouvent ainsi dans une situation paradoxale : elles doivent faire face à une évolution importante de la demande à moyen terme, dans un contexte nouveau, marqué notamment par les tensions sur les disponibilités et les coûts des intrants et par la prise en compte impérative tant des contributions que des effets liés au changement climatique. C’est dans ce contexte particulier, et en prolongement de la réflexion menée par l’INRA et le CIRAD dans le cadre du chantier PARC rappelé dans la préface, que la Rédaction de la revue INRA Productions animales a décidé de consacrer un numéro complet au thème de l’Elevage en régions chaudes (Coulon et al 2011). Les contributions rassemblées dans ce numéro spécial ont pour ambition de faire une synthèse approfondie de l’état connaissances et des expériences acquises en termes d’élevage en régions chaudes. Les productions animales sont analysées à différents niveaux d’organisation, tenant compte de leur spécificité et des interrelations entre les diverses échelles, permettant une visualisation à la fois circonstanciée et large de la situation de l’élevage dans le monde. Les auteurs fournissent ainsi un panel de résultats, d’illustrations, de solutions et d’alternatives innovantes, ainsi que de nouvelles pistes et priorités de recherche. Celles-ci peuvent réellement contribuer à mieux appréhender la multifonctionnalité de l’élevage, la durabilité de son développement et ses évolutions à venir. Après une présentation des éléments d’évolution des productions animales au niveau mondial (Gerber et al), le deuxième article synthétise les nombreuses connaissances acquises concernant les ressources alimentaires tropicales (diversité, disponibilité et valeur nutritive), utilisables en hors-sol ou au pâturage (Archimède et al). Pour les animaux, ruminants et monogastriques, les caractères majeurs d’adaptation aux effets directs du climat, à la sous-nutrition ou aux maladies parasitaires sont développés, et des options d’optimisation de la productivité et de la résilience sont proposées (Mandonnet et al). Dans le domaine de la santé, les maladies infectieuses animales constituent des contraintes économiques fortes ainsi que des risques pour la santé humaine ; des stratégies pour faire face à cette situation sont formulées, concernant à la fois la conduite des systèmes d’élevage et l’organisation de réseaux de surveillance à l’échelle régionale (Lancelot et al). L’article suivant insiste sur la nécessaire prise en compte de la qualité des produits par les producteurs et les transformateurs et l’importance des règles de caractérisation et de gestion de cette qualité, dans un contexte spécifique aux pays du Sud en termes de conditions climatiques, économiques et sociologiques (Faye et al). Les interactions entre l’environnement et les systèmes d’élevage diversifiés sont décrites et illustrées tant en termes d’impacts que de services agro-écologiques, et diverses pistes sont suggérées pour une gestion plus durable de ces systèmes en régions chaudes (Blanfort et al). En sus de la composante environnementale, et au vu de la diversité des systèmes d’élevage et de leur multifonctionnalité, une démarche essentielle de conception-évaluation de systèmes durables est explicitée, illustrée d’exemples géographiques contrastés (Dedieu et al). A une échelle plus large, les auteurs examinent les interactions entre les territoires ou espaces de production et les filières et proposent un modèle d’analyse appliqué à quatre territoires représentatifs du Sud (Poccard et al). Enfin l’élevage, marqueur socioculturel de nombreuses sociétés du Sud, est analysé comme contributeur culturel et capital social, pour son rôle économique majeur à l’échelle des familles, mais également en faveur de la sécurité alimentaire et le développement local (Alary et al). Souhaitons que ces articles de synthèse et les pistes de recherche évoquées dans ce numéro thématique incitent les chercheurs de l’INRA et du CIRAD à renforcer leur collaboration et à proposer de nouvelles approches de la conception et de l’évaluation des systèmes d’élevage en régions chaudes.
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Damulak, O. D., M. D. Lugos, Z. Ayuba, V. T. Ma’an, E. D. Jatau, F. Gaya, and E. Rumji. "Coronavirus Pandemic: The Impact on the Zonal Blood Service of a Developing Country." Africa Sanguine 22, no. 2 (August 20, 2020): 11–17. http://dx.doi.org/10.4314/asan.v22i2.5.

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Introduction: COVID-19 pandemic has affected all facets of life, sparing no country or continent. Its impacts on the health care system ofnations have been unprecedented, overwhelming in most developed and developing nations.Aims and objectives: This study sought to determine the impact of the COVID-19 pandemic on the zonal blood service in North-CentralNigeria.Methods: Registers of the donor clinic and laboratory departments of the North-Central zonal blood service in Jos were reviewed fromFebruary to April 2020, for the number of blood drives fixed and carried out, number of people sensitised, number of donors recruited,counselled, deferred, bled and failed bleed. The unit screened for Transfusion Transmissible Infections (TTIs), expired and units returned fromhospitals and hospitals that accessed blood were determined and compared with that of the same period in the preceding year. The trend of theTTIs screening outcome of blood units collected during COVID-19 outbreak was also evaluated.Results: COVID-19 pandemic had both negative and positive impacts on the blood service in North-Central Nigeria. There was reduction inblood drive fixtures, executions, number of donors counselled, donations, number of first time donors, units screened, hospitals served, and thenumber of safe units issued. However, repeat donations, failed bleed, crude transfusion transmissible infections rate, returned and expired unitsincreased. The trend of Transfusion Transmissible Infections (TTIs) outcome of units collected during COVID-19 pandemic improved towardssafety. Keywords: Impact, Coronavirus, Pandemic, Blood, Service, Transfusion French Title: Pandémie à coronavirus: l'impact sur le service de sang de zone d'un pays en développement Introduction: La pandémie de COVID-19 a touché toutes les facettes de la vie, n'épargnant aucun pays ni continent. Ses impacts sur le système de santé des pays ont été sans précédent, et accablants dans la plupart des pays développés ou en développement.Objectifs: Cette étude a cherché à déterminer l'impact de la pandémie à COVID-19 sur le service de sang de zone dans le Centre-nord du Nigéria. Méthodes: Les registres du département en charge de la gestin du donneur de sang et des services de laboratoire du service de sang de zone duCentre-nord de Jos ont été examinés de février à avril 2020, pour le nombre de collectes de sang effectuées, le nombre de personnes sensibilisées, le nombre de donneurs recrutés, conseillés, ajournés, prélevés. Les poches de sang testées pour le dépistage des infections transmissibles par la transfusion (ITT), périmées et les unités retournées des hôpitaux et des hôpitaux ayant eu accès au sang ont été déterminées et comparées à celle de la même période de l'année précédente. La tendance du résultat du dépistage des ITT des unités de sang prélevées pendant l'éclosion de COVID-19 a également été évaluée.Résultats: La pandémie de COVID-19 a eu des impacts négatifs et positifs sur les services de transfusion sanguine dans le centre-nord du Nigéria. Il y a eu une réduction des installations de collecte de sang, des exécutions, du nombre de donneurs conseillés, des dons, du nombre de premiers donneurs, des unités dépistées, des hôpitaux desservis et du nombre d'unités sûres délivrées. Cependant, les dons répétés, les échecs de prélèvement, le taux brut d'infections transmissibles par transfusion, les unités retournées et expirées ont augmenté. La tendance des résultats des infections transmissibles par transfusion (ITT) des unités collectées pendant la pandémie de COVID-19 s'est améliorée vers la sécurité.Conclusion: la pandémie de COVID-19 a augmenté les activités de collecte de sang en salle dans le centre-nord du Nigéria, accompagnées d'une rétention accrue des donneurs et de la sécurité transfusionnelle. Mots clés: Impact, Coronavirus, Pandémie, Sang, Service, Transfusion
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Mattlar, Carl-Erik. "Are We Entitled to Use Rorschach Workshop's Norms When Interpreting the Comprehensive System in Finland?" Rorschachiana 26, no. 1 (January 2004): 85–109. http://dx.doi.org/10.1027/1192-5604.26.1.85.

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Abstract:
Les nombreux résultats des études produites depuis les années 30 jusqu'à nos jours indiquent que le Rorschach est un instrument étique et que les normes produites par les Rorschach Workshops sont universellement valides. Il faut toutefois reconnaître que ce n'est pas le cas dans certaines subcultures spécifiques, que ce soit dans le monde occidental ou dans des pays isolés en voie de développement (cf. Bleuler & Bleuler, 1935 ; Al-Issa, 1970 ; Abel, 1973 ; Boyer, 1995 ), mais même dans ce cas, certaines études semblent indiquer qu'il y a moins de différences qu'attendu. Plus particulièrement, et en rapport avec l'article que nous présentons ici, il semble tout à fait légitime d'utiliser les normes américaines en Finlande. Il existe toutefois des différences notables pour un groupe de variables, M savoir le score D, le D Ajusté et le DEPI. Toutefois, des études épidémiologiques médicales ( Julkunen, 1985 ; Lehtinen et al., 1990; Aromaa et al., 1989 ), la musique finnoise classique et la musique populaire, et des études d'ethnologie comparée ( Daun et al., 1989 ) confirment une haute prévalence de détresse et de dépression chez les Finnois. Le problème aurait en fait été que le Rorschach (SI) soit incapable de repérer ces particularités. Cependant, il ne fait pas de doute que les études internationales sur des échantillons de non-consultants publiées par Erdberg et Shaffer (1999) , et Shaffer et Erdberg (2001) mettent à jour des différences importantes. La plupart de ces différences ont probablement leur origine dans les Lambda élevés retrouvés en Belgique (L = 1,18), au Chili (L = 1,44), et au Portugal (L = 1,21). De mon point de vue, cet état de chose pourrait s'expliquer de trois ou quatre faç ons. Tout d'abord, on pourrait penser que les Belges, les Chiliens et les Portugais sont des peuples qui présentent des caractéristiques très différentes du reste du monde. Ensuite, on peut penser que les échantillons ne sont pas représentatifs de chacun de leur pays. Troisièmement, les procédures d'administration et/ou de cotation pourraient être problématiques. Une quatrième explication pourrait être que ces sujets ne se seraient pas sentis à l'aise dans les lieux où ils ont été testés, départements de psychologie ou autres ( Mattlar, 1999 ). Comme c'est pour l'échantillon protugais que nous avons le plus de renseignements, une courte analyse est de mise. Pires (2000) a plusieurs fois avancé, dans diverses communications, que la raison principale des différences avec les normes américaines était le bas niveau d'étude de ses sujets. Toutefois, le niveau d'étude des 343 Finlandais est très comparable à l'échantillon de Pires, et les données finlandaises sont très similaires à celles des Rorschach Workshops. En outre, Pires fait l'hypothèse qu'il existe au Portugal une plus grande hétérogénéité de population qu'en Amérique, et que cela pourrait expliquer les résultats. En conséquence, il plaide pour l'établissement de normes différentes selon les niveaux socioéconomiques, et selon les différentes régions et sous-groupes au Portugal. Dans son article, Pires (2000 , p. 371) note que “le calcul initial avait prévu d'inclure 501 sujets”. Après avoir supprimé les protocoles non valides, ceux pour lesquels on pouvait sérieusement mettre en doute la qualité du contact, et ceux qui présentaient des erreurs d'administration, ainsi que les sujets en traitement, il a obtenu 309 protocoles (62%). Pires ne discute pas de la représentativité de cet échantillon par rapport à la population portugaise, et il ne présente pas les taux d'accord inter-correcteurs. En comparant les données obtenues par les Rorschach Workshops avec les échantillons réunis de par le monde, on s'aperç oit d'un aspect fondamental, qui a été souligné par Exner (2002) et Meyer (2001) . L'échantillon de non-consultants (le premier constitué entre 1973 et 1986 et le plus récent commencé en 1999) est composé de personnes en bonne santé, actives sur le plan professionnels et sans passé psychiatrique, qui montraient des signes évidents de bonne insertion sociale. Ces échantillons n'ont donc pas été constitués par un recrutement au hasard, ils représentent des gens en bonne santé et au fonctionnement adéquat. Au plan méthodologique, la représentativité de l'échantillon pour une population donnée est une question essentielle. Si elle est insuffisante, il est impossible d'en tirer des conclusions quant à la structure du Rorschach de cette population. Des échantillons de personnes tirées au hasard sur l'ensemble d'une population sont une denrée rare. La plupart du temps, nous devons nous contenter d'approximations – mais alors nous devons rester modestes quant à nos conslusions. Des inférences statistiques ne sont pas une bonne réponse à ce problème. Toute aussi importante est la question des procédures d'administration, et de la cotation. Exner (2001) écrit, dans la préface à la 5ème édition du Manuel de cotation: “On ne soulignera jamais assez l'importance de justes procédures d'administration. Elles nécessitent des compétences, de la sensibilité et du bon sens”. Il faut du temps et des efforts pour acquérir ces qualités. Personnellement, j'ai enseigné le Rorschach (SI) dans quatre sessions de 160 heures chacune, et j'ai constaté qu'au 4/5 du programme, c'est-à -dire après environ 135 heures, 80% des participants obtiennent des protocoles convenables et sont capables de coter avec 80% d'accord par rapport à la cotation étalon. On n'a aucune information sur ces pré-requis dans les données internationales présentées au symposium international d'Amsterdam en 1999 et à Philadelphie en 2001 ( Mattlar, 2001 ). En revanche, ces pré-requis sont entièrement remplis dans les normes établies par les Rorschach Workshops. Finalement, de quoi avons-nous besoin? De normes nationales, voire régionales comme le défend Pires? Ou avons-nous besoin de quelques valeurs de références nationales/culturelles qui nous permettent de calibrer les normes des Rorschach Workshops, pour prendre en compte d'éventuelles caractéristiques ethno-culturelles (émiques)? Si Pires a raison, alors nous sommes face à un travail de Sisyphe puisque tous les seuils de signification devront être établis, empiriquement, pour toutes les cultures où le Système intégré est utilisé. En outre, il est probable que nous devions valider les interprétations de toutes les variables, séparément dans chaque culture. En dépit des résultats obtenus par d'anciennes études dans des pays en voie de développement, ainsi que des arguments bien fondés de Pires, je soutiens que le Rorschach (SI) est véritablement un instrument étique et que, contrairement à la plupart des instruments neuropsychologiques, même les plus simples ( Nell, 2000 ), il fonctionne et peut être interprété de manière similaire dans la plupart des cultures à travers le monde. Un article récent de Meyer (2002) contredit nettement la notion de différences ethniques et de biais dans le Rorschach (SI). En outre, j'engage fortement la communauté internationale M obtenir des valeurs de référence culturelles ou ethniques, non pas comme des normes, mais comme des moyens de calibrer les normes des Rorschach Workshops dans une culture donnée.
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Savadogo, M., I. Diallo, AE Diendéré, KA Sondo, and A. Sawadogo. "Les sepsis observés au service des maladies infectieuses du CHU Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou : aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs." Revue Malienne d'Infectiologie et de Microbiologie 16, no. 2 (June 2, 2021): 32–35. http://dx.doi.org/10.53597/remim.v16i2.1867.

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Abstract:
Les sepsis constituent un problème de santé publique dans le monde, particulièrement dans les pays en développement. Cette étude a pour objectif de décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, et évolutives des sepsis observés au service des maladies infectieuses du CHU Yalgado Ouédraogo. Patients et méthode : il s’agit d’une étude transversale descriptive à collecte rétrospective portant sur les patients souffrant de sepsis hospitalisés dans le service des maladies infectieuses du CHU Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou du 1er janvier 2015 à 31 décembre 2019. Résultats : Un total de 81 dossiers a été colligé. Les patients provenaient majoritairement de la ville de Ouagadougou (96%). L’âge moyen était de 32 ans±9. Quarante-sept patients étaient de sexe masculin contre 34 de sexe féminin soit un sex ratio =1,4. Douze pour cent des patients étaient infectés par le VIH. Sur le plan clinique, la fièvre était retrouvée chez 63% de nos patients. La fréquence cardiaque était supérieure à 90 cycles/mn chez 73% des patients ; la fréquence respiratoire était supérieure à 20 cycles/mn chez 80% des patients ; une leucopénie (300 à 3 300/mm3) a été retrouvée chez 17%. L’hyperleucocytose (12 000 à 31 480/mm3) a été retrouvée chez 10%. Les signes de sévérité du sepsis étaient retrouvés chez 29,6% des patients. Les signes de gravité étaient dominés par les défaillances des fonctions supérieures (obnubilation ou coma) et les défaillances de la coagulation (thrombopénie inférieure à 100 000/mm3). Les causes de sepsis étaient dominées par la dengue (42%), le paludisme (23%), et les infections bactériennes (14%). Les bactéries isolées à l’hémoculture étaient dominées par les entérobactéries (41,6%) dont la moitié était productrice de Bétalactamase à spectre élargi (BLSE). Une souche productrice de carbapénèmase a été observée parmi les souches d’Escherichia coli. Seize pour cent des souches bactériennes étaient des souches de Staphylococcus aureus dont une souche méticillinorésistante (SARM). Vingt-deux décès ont été enregistrés soit une létalité de 27%. Conclusion : la dengue, le paludisme et les infections bactériennes étaient les causes les plus fréquentes de sepsis dans le service des maladies infectieuses. La prévalence élevée de souches productrices BLSE, et l’émergence de souche résistantes aux carbapénèmes sont préoccupantes et imposent la prise de mesure visant à améliorer l’hygiène hospitalière et la prescription des antibiotiques. Aussi la gravité des sepsis commande la mise en place d’unités de soins intensifs dans les services de maladies infectieuses pour leur prise en charge.
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Manga, M. M., M. Ibrahim, U. M. Hassan, R. H. Joseph, A. S. Muhammad, M. A. Danimo, O. Ganiyu, A. Versporten, and O. O. Oduyebo. "Empirical antibiotherapy as a potential driver of antibiotic resistance: observations from a point prevalence survey of antibiotic consumption and resistance in Gombe, Nigeria." African Journal of Clinical and Experimental Microbiology 22, no. 2 (April 8, 2021): 273–78. http://dx.doi.org/10.4314/ajcem.v22i2.20.

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Abstract:
Background: Empirical use of antibiotics is a standard practice in the treatment of infections worldwide. However, its over utilization without subsequent culture and antibiotic susceptibility testing could be a major driver of resistance.Over reliance on empirical antibiotherapy is common in most developing countries where antibiotic policies and availability or utilization of clinical microbiology laboratory are suboptimal. A standardized approach to point prevalence survey (PPS) on antimicrobial use (AMU) in hospitals was employed to assess the antimicrobial prescribing practices in Federal Teaching Hospital Gombe (FTHG), Nigeria.Methodology: A PPS was conducted in April 2019 at FTHG by recruiting all in-patients present in the hospital on the day of survey. Data obtained from patients’ records included details of the type and indication for antibiotherapy. A customized online application developed by the University of Antwerp (www.global-pps.be) was used for data-entry, validation, analysis and reporting.Results: Of the total 326 patients who were on admission on the day of survey, 70.6% and 73.4% were on at least one antibiotic in adult and paediatric wards respectively. Most commonly used antibiotics include beta lactams such as cephalosporins (29.2%) and penicillins (22.8%), fluoroquinolones (12.4%), aminoglycosides (9.1%) and macrolides (3.4%). Among patients on antibiotics, route of administration was mainly parenteral (71.6%) while 44.8% were on more than one antibiotic. Overall, 91.3% of the antibiotic treatments were empirical with adults, children and neonates accounting for 96.4%, 77.6% and 100.0% respectively. Empirical antibiotic use is also high in medical wards (86.3%), surgical wards (89.9%) and intensive care unit (100.0%).Conclusion: There is predominance and over-reliance on empirical antibiotherapy in our hospital. It further exposes the poor utilization of clinical microbiology laboratory and the potential for development of antibiotic resistance with resultant increase in morbidity/mortality and poor patient safety. There is need for further studies to highlight the dangers of over-reliance on empirical antibiotherapy and herald improvement in development and implementation of antibiotic stewardship programme. Keywords: Empirical antibiotherapy, antimicrobial resistance, point prevalence survey, antimicrobial stewardship French title:L'antibiothérapie empirique comme moteur potentiel de la résistance aux antibiotiques: observations d'une enquêteponctuelle de prévalence de la consommation et de la résistance aux antibiotiques à Gombe, au Nigéria Contexte: L'utilisation empirique d'antibiotiques est une pratique courante dans le traitement des infections dans le monde entier. Cependant, sa surutilisation sans culture ultérieure ni test de sensibilité aux antibiotiques pourrait être un facteur majeur de résistance. Le recours excessif à l'antibiothérapie empirique est courant dans la plupart des pays en développement où les politiques d'antibiotiques et la disponibilité ou l'utilisation du laboratoire de microbiologie clinique sont sous-optimales. Une approche standardisée de l'enquête de prévalence ponctuelle (PPS) sur l'utilisation des antimicrobiens (AMU) dans les hôpitaux a été utilisée pour évaluer les pratiques de prescription d'antimicrobiens au Federal Teaching Hospital Gombe (FTHG), au Nigéria.Méthodologie: Un PPS a été réalisé en avril 2019 au FTHG en recrutant tous les patients hospitalisés présents à l'hôpital le jour de l'enquête. Les données obtenues à partir des dossiers des patients comprenaient des détails sur le type et l’indication de l’antibiothérapie. Une application en ligne personnalisée développée par l'Université d'Anvers (www.global-pps.be) a été utilisée pour la saisie, la validation, l'analyse et le reporting des données.Résultats: Sur les 326 patients au total qui étaient admis le jour de l'enquête, 70,6% et 73,4% prenaient au moins un antibiotique dans les services pour adultes et pédiatriques respectivement. Les antibiotiques les plus couramment utilisés comprennent les bêta-lactamines telles que les céphalosporines (29,2%) et les pénicillines (22,8%), les fluoroquinolones (12,4%), les aminosides (9,1%) et les macrolides (3,4%). Parmi les patients’ sous antibiotiques, la voie d'administration était principalement parentérale (71,6%) tandis que 44,8% prenaient plus d'un antibiotique. Dans l'ensemble, 91,3% des traitements antibiotiques étaient empiriques, les adultes, les enfants et les nouveau-nés représentant respectivement 96,4%, 77,6% et 100,0%. L'utilisation empirique d'antibiotiques est également élevée dans les services médicaux (86,3%), les services chirurgicaux (89,9%) et les unités de soins intensifs (100,0%).Conclusion: Il y a une prédominance et une dépendance excessive à l'antibiothérapie empirique dans notre hôpital. Il expose en outre la mauvaie utilisation du laboratoire de microbiologie clinique et le potentiel de développement d'une résistance aux antibiotiques avec une augmentation résultante de la morbidité/mortalité et une mauvaise sécurité des patients. Des études supplémentaires sont nécessaires pour mettre en évidence les dangers d'une dépendance excessive à l'antibiothérapie empirique et annoncer une amélioration dans le développement et la mise en œuvre d'un programme de gestion des antibiotiques. Mots clés: antibiothérapie empirique, résistance aux antimicrobiens, enquête ponctuelle de prévalence, gestion des antimicrobiens
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PEYRAUD, J. L., and F. PHOCAS. "Dossier " Phénotypage des animaux d'élevage "." INRAE Productions Animales 27, no. 3 (August 25, 2014): 179–1890. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.3.3065.

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Abstract:
Avant-propos La demande mondiale en produits d’origine animale est en forte expansion1 et l’élevage est l’une des activités agricoles les plus fortement créatrices d’emploi et de valeur ajoutée, tant au niveau de la production et des services qu’elle utilise, que des filières de produits animaux. Mais dans le même temps, l’élevage doit faire face à des enjeux sociétaux qui nécessitent des évolutions importantes dans les modes de production : besoin de compétitivité encore accru, méthodes d’élevage contestées vis-à-vis des atteintes à l’environnement, du respect du bien-être animal et de l’usage des médicaments. Il s’agit de réfléchir ces défis au niveau européen et mondial. Produire plus, mieux et à moindre coût doit contribuer à assurer la sécurité alimentaire mondiale et à répondre aux attentes européennes en termes de systèmes de production et de marchés très diversifiés. L’Europe a ici une responsabilité toute particulière car si elle ne peut pas nourrir le monde, il est de sa responsabilité, en tant que région où la demande sociale est aujourd’hui la plus élevée, de montrer comment concilier production et environnement. Outre les innovations et les adaptations des systèmes d’élevage (cf. Numéro spécial de la revue « Quelles innovations pour quels systèmes d’élevage ? », Ingrand S., Baumont R. (Eds). INRA Prod. Anim., 27, 2), les réponses passent aussi par la recherche d’animaux qui soient d’une part, plus efficients pour transformer leur ration et plus faciles à élever dans une large gamme de conditions climatiques et de systèmes d’élevage et, d’autre part, adaptables face à des aléas climatiques, sanitaires ou économiques tout en préservant la santé, le bien-être et la qualité des produits. Par le passé, la recherche de la maximisation des performances de production (ex : vitesse de croissance, quantité de lait par lactation…) a conduit à des animaux de plus en plus spécialisés. Dans la plupart des filières, cette maximisation s’est accompagnée d’une dégradation des autres aptitudes d’élevage, aujourd’hui source d’inefficience en élevage. La recherche d’une plus grande robustesse (définie comme la capacité pour un animal d’exprimer son potentiel de production dans une large gamme d’environnements sans pour autant compromettre sa santé et son bien-être) devient une priorité. Dans le même temps,l’accès à des techniques d’exploration fonctionnelle toujours plus performantes, les innovations en cours d’appropriation ou à venir dans le domaine de la génomique ouvrent des perspectives d’investigation nouvelles plus précises. Dans ce contexte d’évolution des demandes et des possibilités d’investigation, les projets de recherche en sciences animales doivent être plus systémiques, prédictifs et permettre d’établir des relations fonctionnelles de plus en plus fines entre le phénotype des animaux, leur génotype et le milieu dans lequel il s'exprime. Face au développement spectaculaire des connaissances sur le génome, il y a un manque criant de connaissances sur l’expression des phénotypes, connaissances qui devraient permettre de répondre au mieux à une double finalité en termes d’exploitation de la variabilité des aptitudes animales : i) une sélection éclairée vers des objectifs majeurs pour améliorer l’efficience de la production et la robustesse des génotypes, et ii) un élevage de précision qui valorise la variabilité individuelle des animaux pour gagner en efficience et en résilience à l’échelle du troupeau, ou pour améliorer la conduite des animaux d’un génotype donné. En effet, d’un coté les progrès réalisés par la sélection génomique permettent aujourd’hui de repenser les critères de sélection et de les diversifier tout en raccourcissant les délais entre la définition des objectifs et l’amélioration effective des cheptels, mais cette sélection entraine de nouveaux besoins de phénotypage car elle nécessite la caractérisation d’unepopulation de référence. D’un autre coté, la connaissance plus fine de l’animal associée aux technologies en émergence de l’élevage de précision permettra de mieux piloter la conduite d’élevage pour améliorer l’efficience de l’alimentation ou de la reproduction par une approche individuelle à l’animal, ainsi que par la production d’alertes à destination de l’éleveur pour un diagnostic précoce des troubles permettant d’anticiper les ajustements requis. Le phénotypage est ainsi l’un des principaux défis que doit relever les recherches en production animale et a été reconnu comme tel par l’INRA. Deux types de phénotypage peuvent être envisagés : le phénotypage des caractères d’intérêt socio-économique et le phénotypage de caractères plus élémentaires. Les phénotypes d’intérêt socio-économique constituent la finalité recherchée. Ils résultent de mécanismes faisant appel à des régulations complexes, ils sont d’autant plus onéreux à mesurer qu’il s’agit de critères zootechniques qui doivent être observés sur des pas de temps longs. La recherche de phénotypes plus élémentaires et plus proches du mécanisme causal rend plus facile l’identification des gènes responsables. Ce phénotypage fin implique de réaliser des mesures particulièrement approfondies et à des échelles élémentaires (au niveau moléculaire, cellulaire, tissulaire…) des caractéristiques biologiques de l’animal qui expliquent un phénotype complexe observé à l’échelle de l’animal. Le phénotypage à haut débit signifie qu’une méthode de mesure des phénotypes fiable, automatisable et rapide est établie de sorte que le processus de mesure permette de générer un grand nombre de données dans un laps de temps court. Le haut débit peut s’appliquer au phénotypage fin tout comme à celui des caractères d’intérêt zootechnique. Les contributions significatives qui pourront être attendues d’un phénotypage animal fin et à haut débit concernent la biologie prédictive, à savoir la prédiction des performances à partir de caractères simples observables précocement, nécessaire notamment à la gestion des produits, à la conduite de l’élevage et à la sélection animale. Ce dossier propose le fruit d’une réflexion globale des chercheurs de l’INRA sur les perspectives qu’offre le phénotypage des animaux pour répondre aux enjeux des productions animales. Cette réflexion a eu pour objectif de définir les grands enjeux de connaissance autour du phénotypage animal et de faire émerger les questions de recherches prioritaires, transversales ou spécifiques aux différentes filières animales ainsi que les verrous techniques qui sont soulevés. Cette réflexion a été conduite par un groupe de douze chercheurs2 des départements de « Génétique Animale », « Physiologie Animale et Systèmes d’Elevage » et « Santé Animale » travaillant dans des disciplines et sur des espèces variées, missionné par la Direction Scientifique Agriculture de l’INRA. La réflexion de ce groupe s’est appuyée sur celle d’un collectif plus large de chercheurs INRA travaillant sur les animaux d’élevage par le biais d’un séminaire organisé en mai 2013 ainsi que par la rédaction partagée des articles de ce dossier. L’amélioration de la robustesse des animaux d’élevage étant un objectif central, le premier article de ce dossier développe une approche systémique de la robustesse des animaux d’élevage pour répondre au mieux à une double finalité en termes d’exploitation de la variabilité des aptitudes animales pour la sélection et pour la conduite de l’élevage. Les recherches sur le phénotypage doivent être accompagnées d’une ontologie générique c’est-à-dire d’une représentation et d’un langage communs pour partager les données et les connaissances, ainsi que l’explicite le second article de ce numéro. L’objet des trois synthèses suivantes est de mettre en perspective les fronts de science (phénotypage du microbiote intestinal), les enjeux de connaissance et les verrous techniques encore à lever pour permettre des productions animales de qualité (phénotypage de la qualité des produits) et en quantité (phénotypage de l’efficacité alimentaire), à moindres coûts économique et environnemental. 1 Selon la FAO et l’OCDE, la progression de la consommation de protéines d’origine animale sur la planète devrait se poursuivre au rythme de + 2 à + 3%/an au cours de cette décennie. Sur la période 2000-2050, la consommation totale des viandes devrait progresser de l’ordre de + 70% pour une population en augmentation de + 20%. Selon les mêmes sources et pour la même période la consommation de lait et produits laitiers dans les pays émergents devrait passer de 45 à 78 kg par habitant.
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Peltier, Regis. "Quelle place pour l’agroforesterie dans l’avenir des forêts tropicales ?" BOIS & FORETS DES TROPIQUES 341 (August 20, 2019): 3. http://dx.doi.org/10.19182/bft2019.341.a31769.

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Abstract:
Avec une population estimée à dix milliards d’habitants dans quelques décennies, l’avenir du monde intertropical sera obligatoirement entre les mains des êtres humains. Ceux-ci protégeront une petite partie des forêts dites naturelles afin d’essayer d’y conserver la biodiversité qu’elles abritent ; ils géreront de façon plus productive une autre partie, ce qui passera très probablement par une simplification de leur diversité, dans la mesure où l’on favorisera les espèces les plus productives, les plus faciles à régénérer et dont les produits seront faciles à industrialiser et à vendre.Et entre la forêt protégée et la forêt aménagée, que restera-t-il ? Des plantations monospécifiques de bananiers, de riz, de cacaoyers, de coton ? Mais alors, comment les espaces forestiers pourront-ils évoluer en échangeant du matériel génétique, s’adapter aux changements climatiques, résister aux maladies nouvelles, etc. ?Les écologues estiment que la forêt ne pourra survivre que s’il existe des liens de continuité entre les massifs forestiers. La connectivité écologique ne pourra que très rarement être assurée par des corridors forestiers continus. L’existence d’îlots forestiers discontinus mais proches et à distance régulière permet le passage en « pas japonais » de nombreuses espèces végétales et animales, mais pas de toutes. Les micro-organismes et la macrofaune des sols forestiers ne peuvent se déplacer qu’à la condition d’une certaine continuité dans la trame arborée. Celle-ci n’est possible que par la présence d’arbres dans les zones cultivées, voire urbanisées. L’agroforesterie est la voie la plus prometteuse pour assurer cette continuité écologique.L’agroforesterie consiste à associer des arbres avec l’agriculture et/ou l’élevage, au niveau des parcelles, des exploitations ou des paysages. Les systèmes traditionnels, à faibles niveaux d’intrants, étaient et sont encore agroforestiers ; mais l’agriculture industrielle à hauts niveaux d’intrants (cf. mécanisation du travail, apport d’engrais, d’herbicides, de semences très améliorées, voire génétiquement modifiées) a, en général, exclu l’arbre des parcelles.Aujourd’hui, de nombreux agronomes, pastoralistes et forestiers travaillent ensemble pour appuyer techniquement et politiquement le retour des arbres dans l’espace agricole et pastoral.La diffusion à grande échelle de méthodes standardisées, mises au point en station de recherche, a rarement marché en milieu tropical. Par exemple, la culture en couloirs, mise au point par l’Icraf1 dans ses stations du Kenya au cours des années 1980, n’a pas été adoptée par les agriculteurs. Elle nécessitait trop de travail pour rabattre régulièrement les rejets d’arbres et limiter le développement de leurs racines, sans résoudre le problème de l’acidification des sols.Croire que l’agroforesterie permettra de stopper les défrichements forestiers par les agriculteurs essarteurs (sur abattis-brûlis) est également une erreur d’analyse. Il est certes vrai que l’agroforesterie permet aux agriculteurs qui la pratiquent de récolter chez eux de nombreux produits qu’ils récoltaient autrefois en forêt ; elle facilite également la culture continue sur le même sol, sans avoir à défricher de nouvelles forêts. Cependant, tant que les gouvernements laisseront les agriculteurs s’approprier des terres en défrichant la forêt publique, puis en la brûlant et en la mettant en culture, ceux-ci continueront à utiliser cette pratique qui permet d’étendre son capital foncier et de cultiver, avec peu de travail et une bonne production, pendant au moins une trentaine d’années.Les systèmes agroforestiers, qui permettent de répondre à presque tous les besoins d’une famille sur une surface limitée, nécessitent une bonne technicité pour limiter les concurrences entre espèces végétales et animales, récolter les différents produits – il est par exemple difficile d’abattre un arbre, pour en récolter son bois, sans écraser les cultures associées – et demandent un travail soutenu. C’est pourquoi les systèmes agroforestiers les plus performants se rencontrent dans les pays où la densité de la population rurale est la plus forte et où les forêts ont disparu (lakous d’Haïti, jardins agroforestiers de Java, bocage Bamilèkè et parcs arborés sur terrasses Kapsiki au Cameroun). Les résultats les plus probants, en matière de diffusion des systèmes agroforestiers au cours des trois dernières décennies, résultent du respect de modalités présentées ci-après :- L’accès aux forêts est limité, soit de fait lorsqu’il n’en existe plus, soit par décision du gouvernement qui met des forêts « sous cloche », en créant des forêts protégées définitivement (parcs et réserves) ou temporairement (capital foncier pour l’avenir), ce gouvernement ayant les moyens de faire appliquer cette politique, ce qui est très rarement le cas (ex. : Costa Rica, certains États de l’Inde).- On apporte une subvention durable aux agriculteurs qui conservent de jeunes arbres pour restaurer ou étendre leurs systèmes agroforestiers. C’est le cas de l’extension des parcs à Faidherbia albida au Nord-Cameroun, la subvention étant financée par un prélèvement sur la vente du coton. Également, les agroforestiers sont subventionnés pour les services écosystémiques qu’ils rendent à une communauté solvable ; tel est le cas des têtes de bassins versants approvisionnant une ville en eau en Inde ou au Costa Rica. En dehors des zones tropicales, ailleurs dans le monde, la plantation de haies bocagères est financée, notamment par la PAC2 en Europe.- On valorise les produits issus des systèmes agroforestiers en leur donnant des labels, qui permettent de les vendre plus cher à des consommateurs engagés (cas du café bio et équitable et du bois d’œuvre au Nicaragua).- On sécurise le foncier, ce qui garantit à l’agriculteur que les arbres qu’il plante pourront être récoltés par lui ou ses héritiers (exemple de la loi Gestion locale sécurisée, à Madagascar).- On encourage chaque agroforestier à adapter le système à ses possibilités (conditions écologiques, sociales, économiques) et à son accès aux marchés. Par exemple, dans l’Ouest-Cameroun, les agriculteurs éliminent de leurs haies des arbres devenus sans valeur (exemple : ficus producteurs de fibres végétales) pour les remplacer par des fruitiers ou des arbres producteurs de bois de sculpture et de menuiserie, de plus en plus recherchés en ville.Sans être une panacée qui permettra de bloquer le défrichement des forêts, l’agroforesterie est une nécessité absolue pour assurer aux populations du monde tropical une partie des biens et des services qui étaient autrefois rendus par les forêts. Par ailleurs, elle permettra aux forêts conservées d’être moins sollicitées par les populations, et elle contribuera à assurer leur survie à long terme, en facilitant le flux et l’évolution des ressources génétiques forestières.
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GUYOMARD, H., B. COUDURIER, and P. HERPIN. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 22, no. 3 (April 17, 2009): 147–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3341.

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Abstract:
L’Agriculture Biologique (AB) se présente comme un mode de production agricole spécifique basé sur le respect d’un certain nombre de principes et de pratiques visant à réduire au maximum les impacts négatifs sur l’environnement. Elle est soumise à des interdictions et/ou des obligations de moyens, par exemple l’interdiction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), des engrais de synthèse et des pesticides ou l’obligation de rotations pluriannuelles. Dans le cas de l’élevage, les critères portent sur l’origine des animaux, les conditions de logement et d’accès aux parcours, l’alimentation ainsi que la prévention et le traitement des maladies. Ainsi, la prévention des maladies est principalement basée sur l’utilisation de techniques d’élevage stimulant les défenses naturelles des animaux et, en cas de problème sanitaire, le recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie ; l’emploi d’autres médicaments vétérinaires n’est pas exclu à condition de respecter des conditions réglementaires strictes1. L’AB s’inscrit dans des filières d’approvisionnement et de commercialisation incluant la transformation et la préparation des aliments, la distribution de gros et/ou de détail et le consommateur final. Dans tous les pays, agriculteurs, conditionneurs et importateurs doivent se conformer à des réglementations pour associer à leurs produits un étiquetage attestant de leur nature biologique. Les produits issus de l’AB sont certifiés et des mécanismes d’inspection assurent le respect des règlements. L’AB mondiale est aujourd’hui encore une activité marginale au regard des terres consacrées (moins de 2%), du nombre d’agriculteurs engagés ou des volumes concernés. Il s’agit toutefois d’une activité en forte croissance avec, par exemple, un triplement des surfaces mondiales dédiées entre 1999 et aujourd’hui. Le marché mondial des produits issus de l’AB était estimé à 25 milliards d’euros en 2006, soit deux fois plus qu’en 2000 (données IFOAM). La consommation est très fortement concentrée, à plus de 95% en Amérique du Nord d’une part, et en Europe de l’Ouest où les principaux marchés sont l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, d’autre part. Sur ces deux continents, les importations sont nécessaires pour pallier le déficit de l’offre domestique au regard de la demande intérieure. Ceci est particulièrement vrai en France. Selon le ministère en charge de l’agriculture (2009), «la demande [française] de produits issus de l’AB croît de 10% par an depuis 1999. Or, l’offre [nationale] de produits issus de l’AB est aujourd’hui insuffisante pour satisfaire cette demande croissante. Les surfaces des 11 970 exploitations agricoles françaises en AB ne représentent que 2% de la surface agricole. Par défaut d’organisation entre les producteurs et à cause de l’éparpillement des productions, une part significative des produits bio n’est pas valorisée». Et simultanément, 25% environ de la consommation française de produits bio est satisfaite par des importations. Cette situation a conduit le Ministre en charge de l’agriculture à proposer, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un plan visant le triplement à l’horizon 2012 des surfaces françaises en AB (6% de la surface agricole utile en 2012). Pour atteindre cet objectif, le plan inclut un soutien budgétaire à la structuration de la filière bio (sous la forme d’un fonds de structuration doté de 15 millions d’euros sur cinq ans), la mobilisation de la recherche (notamment sous la forme de crédits «recherche»), un soutien accru aux exploitations converties en AB (via le déplafonnement des 7 600 €/an/unité des aides agro-environnementales pour les exploitations en conversion vers l’AB et une augmentation de l’enveloppe dédiée, ainsi que la reconduction du crédit d’impôt en 2009, celui-ci étant par ailleurs augmenté) et enfin, l’obligation dès 2012 faite à la restauration collective de proposer dans ses menus 20% de produits issus de l’AB. Enfin, dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) du 23 février 2009, une aide spécifique aux exploitations en AB d’un montant d’un peu moins de 40 millions d’euros a été adoptée. Le plan français en faveur de l’AB, popularisé sous le libellé «AB : objectif 2012», vise donc à développer la production domestique de produits issus de l’AB via la fixation d’un objectif quantitatif en termes de surfaces dédiées en jouant simultanément sur la demande (via une contrainte d’incorporation de produits issus de l’AB dans la restauration collective) et l’offre (via, de façon générale, un soutien augmenté aux exploitations en conversion vers l’AB et déjà converties à l’AB). Dans ce contexte, le comité éditorial de la revue Inra Productions Animales et la direction de l’Inra ont souhaité apporter un éclairage scientifique sur les acquis, les verrous et les perspectives en matière d’élevage AB. Ce numéro a été coordonné par J.M. Perez avec l’aide de nombreux relecteurs : que tous soient ici remerciés. Après une présentation du cahier des charges français et de la réglementation communautaire (Leroux et al), le numéro se décline en trois parties : une série d’articles sur différentes filières animales concernées (avicole, porcine, bovine allaitante, ovine allaitante), un focus sur deux approches à l’échelle des systèmes d’élevage (ovin allaitant et bovin laitier), et enfin des articles centrés sur les problèmes les plus aigus rencontrés dans le domaine de la gestion sanitaire et de la maitrise de la reproduction. L’article conclusif de Bellon et al fait le point sur les principales questions de recherche qui demeurent. En aviculture (Guémené et al), à l’exception de l’œuf, la production bio reste marginale, mais les filières sont bien organisées. Cette situation résulte d’une relative synergie avec les filières label rouge, avec lesquelles elles partagent plusieurs caractéristiques (types génétiques, longue durée d’élevage, parcours). Des difficultés multiples subsistent néanmoins. La production bio est pénalisée par le manque de poussins AB, des difficultés de maintien de l’état environnemental et sanitaire des parcours, la rareté de l’aliment bio et la difficulté d’assurer l’équilibre en acides aminés des rations (pas d’acides aminés de synthèse), élément susceptible d’expliquer la surmortalité constatée en pondeuse (liée à des problèmes comportementaux). Par suite, les performances sont inférieures à celles de l’élevage conventionnel (augmentation de la durée d’élevage et de l’indice de conversion) et l’impact environnemental, bien qu’amélioré quand il est rapporté à l’hectare, est moins favorable quand il est mesuré par unité produite, à l’exception notable de l’utilisation de pesticides. Prunier et al aboutissent aux mêmes conclusions dans le cas de la production de porcs AB. Relativement au conventionnel, les contraintes sont fortes sur le plan alimentaire (rareté de l’aliment AB, problème d’équilibre en acides aminés des rations) et de la conduite d’élevage (interdiction ou limitation des pratiques de convenance, âge des animaux au sevrage de 40 jours, difficultés de synchronisation des chaleurs et des mises bas, limitation des traitements vétérinaires). Ces contraintes et la grande diversité des élevages de porcs AB se traduisent par une forte variabilité des performances en termes de survie, reproduction, composition corporelle ou qualité des produits : autant de critères qu’il conviendra de mieux maîtriser à l’avenir pour assurer la pérennité de l’élevage porcin AB. Les performances zootechniques et économiques de l’élevage bovin allaitant bio sont abordées dans l’article de Veysset et al à partir d’un échantillon limité d’exploitations situées en zones défavorisées. Les caractéristiques des unités AB diffèrent peu de celles de leurs voisines en élevage conventionnel ; avec un chargement à l’hectare plus faible mais une plus grande autonomie alimentaire, les résultats techniques des élevages AB sont proches de ceux des élevages conventionnels et ce, en dépit d’une moindre production de viande vive par unité de bétail, en raison d’un cycle de production en moyenne plus long. Sur le plan économique, les charges plus faibles (pas de traitements antiparasitaires, pas de vaccinations systématiques) ne suffisent pas à compenser un moindre produit à l’hectare. Un verrou majeur est le déficit de gestion collective de la filière verticale (absence totale de débouché en AB pour les animaux maigres, en particulier) qui se traduit par un problème aigu de sous-valorisation puisque dans l’échantillon enquêté 71% des animaux sont vendus sans signe de qualité : nul doute qu’il s’agit là d’une priorité d’action. En élevage ovin (Benoit et Laignel), également sur la base d’un échantillon malheureusement restreint, les différences de performances techniques et économiques des élevages conventionnels versus bio varient sensiblement selon la localisation géographique, plaine ou montagne ; il est de ce fait difficile (et dangereux) de dégager des enseignements généraux valables pour l’élevage bio dans son ensemble. L’étude détaillée des adaptations des systèmes d’élevage aux potentialités agronomiques réalisée sur quatre fermes expérimentales montre néanmoins le rôle clé de la variable «autonomie alimentaire». Par suite, la situation économique des élevages ovins bio est plus difficile en zone de montagne où l’autonomie alimentaire, voire fourragère, est moindre (l’achat des aliments non produits sur l’exploitation représente 41% du prix de vente des agneaux dans l’échantillon enquêté). In fine, cela suggère que la variabilité des performances de l’élevage ovin bio, de plaine et de montagne, dépend plus du coût de l’aliment et de la valorisation des agneaux que de la productivité numérique. L’article de Benoit et al porte également sur l’élevage ovin biologique, plus précisément la comparaison de deux systèmes ovins allaitants AB différant par le rythme de reproduction des animaux. Cela montre que les performances de l’élevage ovin AB ne s’améliorent pas quand le rythme de reproduction est accéléré, le faible avantage de productivité numérique ne permettant pas de compenser l’augmentation des consommations d’aliments concentrés et la moindre qualité des agneaux. Au final, cela illustre la plus grande difficulté à piloter le système AB le plus intensif. L’article de Coquil et al relève aussi d’une approche systémique appliquée cette fois à l’élevage bovin laitier. Il porte sur l’analyse d’un dispositif original de polyculture-élevage mis en place à la Station Inra de Mirecourt reposant sur la valorisation maximale des ressources du milieu naturel et accordant une importance première à l’autonomie en paille et à la culture des légumineuses (protéagineux, luzerne). Le cheptel valorise les produits végétaux (prairies et cultures) et assure la fertilisation des parcelles en retour. L’autonomie alimentaire étant privilégiée, les effectifs animaux sont une variable d’ajustement, situation plutôt inhabituelle par comparaison avec des élevages laitiers conventionnels qui cherchent en premier lieu à maintenir les cheptels et les capacités de production animale. Les premiers retours d’expérience suggèrent une révision du dispositif en maximisant les synergies et les complémentarités plutôt que de considérer que l’une des deux activités, la culture ou l’élevage, est au service de l’autre. Cabaret et al proposent un éclairage sur les problèmes sanitaires en élevage biologique. Sur la base, d’une part, d’une analyse des déclaratifs des acteurs de l’élevage, et, d’autre part, d’évaluations aussi objectivées que possible, les chercheurs montrent qu’il n’y aurait pas de différence notable entre l’AB et le conventionnel sur le plan des maladies infectieuses et parasitaires (nature, fréquence). La gestion de la santé des cheptels AB repose davantage sur l’éleveur que sur les prescripteurs externes auxquels il est moins fait appel, et sur une planification sanitaire préalable privilégiant la prévention et une réflexion de plus long terme sur la santé globale du troupeau, l’ensemble des maladies qui peuvent l’affecter, etc. La planification n’est pas uniquement technique. Elle requiert aussi l’adhésion des éleveurs. De fait, l’enquête analysée dans cet article relative aux élevages ovins allaitants met en lumière l’importance de ces aspects individuels et culturels sur la gestion de la santé en élevage biologique. Les alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage ruminant AB font l’objet de nombreux travaux (Hoste et al). Différents moyens de lutte contre les parasitoses sont mis en œuvre : gestion du pâturage de façon à limiter le parasitisme helminthique (rotations, mise au repos, assainissement), augmentation de la résistance de l’hôte (génétique, nutrition, vaccination), et traitements alternatifs des animaux infectés (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). Les protocoles d’évaluation objective de ces traitements alternatifs posent des problèmes méthodologiques non totalement résolus à ce jour. Mais traiter autrement, c’est aussi réduire le nombre de traitements anthelminthiques de synthèse via un emploi plus ciblé (saison, catégories d’animaux). Au total, de par la contrainte du cahier des charges à respecter, l’élevage biologique a recours à l’ensemble des moyens de lutte contre les maladies parasitaires. Dans le cadre de cette approche intégrée de la santé animale, l’élevage biologique peut jouer un rôle de démonstrateur pour l’ensemble des systèmes d’élevage concernés par le problème de la résistance et des alternatives aux anthelminthiques utilisés à grande échelle. Même si la réglementation n’impose pas de conduites de reproduction spécifiques en élevage AB, elle contraint fortement les pratiques, notamment l’utilisation des traitements hormonaux. L’impact de ces contraintes est particulièrement fort en élevage de petits ruminants (où le recours à des hormones de synthèse permet l’induction et la synchronisation des chaleurs et des ovulations) et en production porcine (où la synchronisation des chaleurs et des mises bas est très pratiquée). Néanmoins, Pellicer-Rubio et al rappellent que des solutions utilisées en élevage conventionnel peuvent également être mobilisées en élevage biologique, l’effet mâle et les traitements photopériodiques naturels notamment, et ce dans toutes les filières, en particulier celles fortement consommatrices de traitements hormonaux. De façon générale, les marges de progrès sont encore importantes et les solutions seront inévitablement multiformes, combinant diverses techniques selon une approche intégrée. Ici aussi, l’AB veut être valeur d’exemple, en particulier dans la perspective d’une possible interdiction des hormones exogènes en productions animales. L’article de Bellon et al conclut le numéro. Il met l’accent sur quatre thématiques prioritaires de recherche à développer, à savoir 1) la conception de systèmes d’élevage AB, 2) l’évaluation de l’état sanitaire des troupeaux et le développement d’outils thérapeutiques alternatifs, 3) la maîtrise de la qualité des produits et 4) l’étude des interactions entre élevage AB et environnement. A ces quatre orientations, on ajoutera la nécessité de recherches sur l’organisation des filières, la distribution, les politiques publiques, etc. dans la perspective de différenciation et de valorisation par le consommateur des produits issus de l’élevage biologique. Dans le droit fil de ces conclusions, l’Inra a lancé, ce printemps, un nouvel appel à projets de recherche sur l’AB dans le cadre du programme dit AgriBio3 (programme qui prend la suite de deux premiers programmes également ciblés sur l’AB). Les deux grandes thématiques privilégiées sont, d’une part, les performances techniques de l’AB (évaluation, amélioration, conséquences sur les pratiques), et, d’autre part, le développement économique de l’AB (caractérisation de la demande, ajustement entre l’offre et la demande, stratégie des acteurs et politiques publiques). Ce programme, associé à d’autres initiatives nationales (appel à projets d’innovation et de partenariat CASDAR du ministère en charge de l’agriculture) et européennes (programme européen CORE Organic en cours de montage, suite à un premier programme éponyme), devrait permettre, du moins nous l’espérons, de répondre aux défis de l’AB, plus spécifiquement ici à ceux de l’élevage biologique. Un enjeu important est aussi que les innovations qui émergeront de ces futurs programmes, tout comme des travaux pionniers décrits dans ce numéro, constituent une source d’inspiration pour faire évoluer et asseoirla durabilité d’autres formes d’élevage.
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BROCHARD, M., K. DUHEN, and D. BOICHARD. "Dossier "PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait"." INRAE Productions Animales 27, no. 4 (October 21, 2014): 251–54. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.4.3071.

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Abstract:
Dossier "PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait Avant-propos Le lait est un produit animal complexe à l’origine de multiples valorisations en alimentation humaine : laits de consommation incluant les laits infantiles, fromages, beurres, crèmes, yaourts, desserts et boissons lactées, ingrédient dans une grande diversité de pâtisseries et de plats cuisinés, etc. Il s’agit donc d’un pilier de l’alimentation humaine y compris à l’âge adulte et ce depuis des milliers d’années. Toutefois, les demandes des consommateurs et de la société ont évolué rapidement ces dernières années et les exigences en matière de qualité des produits se sont complexifiées (Le Bihan-Duval et al 2014). Tout d’abord du point de vue du consommateur, en particulier occidental, l’alimentation doit désormais répondre à une diversité d’attentes. A la demande en « quantité » d’après-guerre, se sont en particulier ajoutées des exigences sanitaires, des exigences organoleptiques, de traçabilité du produit, des exigences nutritionnelles, et après une période « nutrition - santé » (Cniel 2011), une exigence croissante de « naturalité ». De plus, du point de vue du citoyen, la qualité intègre l’environnement, le bien-être animal, les conditions de production. Une partie des consommateurs a d’ailleurs évolué vers une stratégie d’achat « responsable » (Cniel 2011). Simultanément, le lait, bien que bénéficiant d’une image traditionnellement et majoritairement favorable à plusieurs titres, est confronté ces dernières années à des remises en causes parfois virulentes (allergies, intolérances, rejet des matières grasses saturées et trans…) qui s’installent probablement durablement dans les rapports des consommateurs avec le lait (Cniel 2011). Malgré ce contexte exigeant et changeant, jusqu’à aujourd’hui, au-delà des quantités totales en matières grasses et protéiques, peu de dispositifs sont disponibles et mis en œuvre pour suivre, qualifier, voire piloter la composition fine du lait « en sortie de ferme ». Le lait a suivi, avec le développement du secteur laitier, un processus de standardisation conformément au principe du « lait apte à toute transformation », devenant une matière première à laquelle l’application de procédés de fabrication variés donne de la valeur. Ce constat est à moduler pour les filières AOP fromagères. La composition fine du lait, en particulier la variabilité des profils en acides gras et en protéines, n’est pas ou peu valorisée, ni au niveau de la production, ni au niveau de la transformation. Dans le contexte actuel, traiter le lait de manière indifférenciée peut être contre-productif, en particulier si l’on reconsidère la richesse intrinsèque de la matière première « lait » et le fait que la composition du produit final reflète largement la composition du lait d’origine (Lucas et al 2006). Le lait « en sortie de ferme » se situe à la charnière entre l’amont et l’aval des filières laitières et, à ce titre, est idéalement placé pour être une source importante de compétitivité et d’adaptabilité des filières laitières dans leur globalité. Le sujet de la composition fine du lait a bien entendu fait l’objet de travaux bien avant que le programme PhénoFinlait ne soit imaginé et mis en œuvre. Ainsi, les liens entre alimentation et profil en acides gras (Chilliard et al 2007, Couvreur et al 2007, Hurtaud et al 2007) ou encore les variants génétiques des lactoprotéines majeures (Grosclaude et al 1987, Grosclaude 1988) ont été étudiés généralement à partir de dispositifs expérimentaux. Ces connaissances ont servi de point de départ et d’assurance sur la faisabilité et l’intérêt d’engager un programme à grande échelle. L’ambition de PhénoFinlait était alors de transposer ces connaissances et hypothèses en élevages privés avec une grande diversité de systèmes d’alimentation et de coupler cela à une analyse conjointe du déterminisme génétique afin d’apporter aux éleveurs et à leurs filières des outils et des réponses globales. De nombreuses nouvelles références étaient bien évidemment à établir, mais l’un des enjeux majeurs portait et porte toujours sur les possibilités de transfert aux filières. Les développements à la fois de la spectrométrie dans l’infra-rouge et de la sélection génomique ont ouvert de nouvelles portes en matière d’accès à la composition fine du lait à coûts réduits et d’analyses de ses déterminants génétiques.Les travaux pionniers de la Faculté Universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux (Soyeurt et al 2006) ont ainsi ouvert la voie à l’estimation de nombreux composants fins du lait à partir d’une exploitation plus fine des données d’absorbance de la lumière dans le Moyen Infra-Rouge (MIR) principalement. Le principe est simple : la spectrométrie MIR, utilisée pour estimer les taux de matière grasse et protéique en routine dans les laboratoires d’analyse du lait, peut aussi être utilisée pour quantifier individuellement certains composants fins. Des modèles de prédiction sont développés à partir d’un jeu d’échantillons caractérisés à la fois à l’aide d’une méthode d’ancrage et par un spectre MIR. Ces modèles sont ensuite appliqués aux données spectrales telles que celles produites dans le cadre des analyses laitières habituelles de paiement du lait à la qualité et de contrôle laitier. Plusieurs dizaines d’acides gras et protéines peuvent ainsi être estimés avec une précision satisfaisante et à un coût additionnel modeste par rapport aux analyses déjà réalisées en routine. Parallèlement, les avancées dans le domaine de la génomique permettent d’analyser et d’exploiter plus rapidement et plus finement le déterminisme génétique des caractères. Là encore, le principe est relativement simple : deséquations d’estimation du potentiel génétique des animaux pour les différents caractères sont établies à partir d’une population de référence (animaux génotypés et caractérisés d’un point de vue phénotypique). Cette population peut être de taille beaucoup plus restreinte que celle nécessaire pour mettre en œuvre une évaluation génétique « classique ». Par ailleurs, les équations produites permettent de déterminer le potentiel génétique d’un animal sans pour autant qu’il dispose lui-même (ou ses descendants) de phénotype mesuré (Robert-Granié et al 2011). L’un des enjeux en sélection est alors de concevoir et de mettre en œuvre des programmes de caractérisation phénotypique de populations de référence, ce que l’on a appelé des programmes de « phénotypage » à plus ou moins grande échelle. Le programme PhénoFinlait est l’un des premiers grands programmes de phénotypage à haut débit (Hocquette et al 2011) avec ses caractéristiques : phénotypage fin sur la composition du lait, dans des systèmes d’élevage caractérisés, en particulier, par l’alimentation, préalable à un génotypage à haut débit des animaux suivis. Face à ces enjeux pour la filière laitière et ces nouvelles potentialités techniques et scientifiques, les filières laitières bovine, caprine et ovine, les acteurs de l’élevage (conseil en élevage et laboratoires d’analyse du lait) et de la génétique (entreprises de sélection et de mise en place d’insémination), les instituts de recherche et de développement (Inra, Institut de l’Elevage, Actalia) et APIS-GENE ont décidé de se constituer en consortium afin d’unifier leurs efforts et de partager leurs compétences et réseaux. Le consortium, avec le soutien financier d’APIS-GENE, de l’ANR, du Cniel, du Ministère de l’Agriculture (fond dédié CASDAR et Action Innovante), de France AgriMer, de France Génétique Elevage, du fond IBiSA et de l’Union Européenne, a initié début 2008 un programme pour :- analyser la composition fine du lait en acides gras et en protéines par des méthodes de routine et des méthodes d’ancrage ultra-résolutives (protéines) ;- appliquer ces méthodes à grande échelle sur une diversité de systèmes et de races représentatives de la diversité de la ferme France afin d’identifier des facteurs influençant la composition fine du lait ;- optimiser la valorisation des ressources alimentaires et génétiques par le conseil en élevage ;- initier une sélection génomique. Au-delà de ces objectifs, le programme PhénoFinlait a été envisagé comme un investissement majeur et collectif pour les filières laitières françaises afin de leur permettre de conserver ou de développer des avantages compétitifs par la possibilité de mieux valoriser la composition fine et demain ultrafine (grâce à des méthodes plus fines encore que la spectrométrie MIR) du lait. Les bases de données et d’échantillons ont ainsi vocation à être exploitées et ré-exploitées pendant plusieurs années au fur et à mesure des demandes des filières et de l’avancée des connaissances et des technologies d’analyse du lait. D’autres pays se mobilisent également sur cette problématique : Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Danemark et Suède, Italie, Belgique, etc. Ce dossier de la revue Inra Productions Animales fait état des principales productions issues à ce jour du programme PhénoFinlait. Il n’a pas vocation à couvrir exhaustivement les résultats produits. En particulier, nous ne présenterons pas systématiquement l’ensemble des résultats pour l’ensemble des espèces, races et composants. Néanmoins, nous nous sommes attachés à présenter à travers trois articles de synthèse et un article conclusif les principales avancées permises par ce programme à partir d’exemples pris dans les différentes filières. Gelé et al, débutent ce dossier par une présentation du programme dans ses différents volets, depuis la détermination des élevages et animaux à suivre jusqu’à la collecte et la conservation d’échantillons (de lait et de sang), en passant par l’enregistrement en routine des spectres MIR, des conditions d’alimentation, le prélèvement d’échantillons de sang puis, plus tard, le génotypage sur des puces pangénomiques. Cet article développe plus particulièrement la méthodologie mise en place pour déterminer la composition du lait en acides gras etprotéines à partir de spectres MIR. Enfin, il dresse un bilan des données collectées, permettant d’actualiser les références sur la caractérisation des troupeaux, des femelles laitières, des régimes alimentaires, et du profil des laits produits dans les trois filières laitières françaises. Legarto et al, présentent ensuite les résultats relatifs à l’influence des facteurs physiologiques (stade de lactation...), alimentaires (à travers des typologies de systèmes d’alimentation), raciaux et saisonniers, sur les profilsen acides gras. Ces résultats mettent en évidence de nombreuses sources de variation de la composition du lait qui pourront être exploitées à différentes échelles : animal, troupeau et bassin de collecte. Enfin, Boichard et al, présentent une synthèse de l’analyse du déterminisme génétique des acides gras d’une part et des protéines d’autre part. Cette synthèse aborde les estimations de paramètres génétiques tels que l’héritabilité et les corrélations génétiques entre caractères de composition fine entre eux, et avec les caractères de production. Ces résultats permettent en particulier de définir les potentialités de sélection ainsi que les liaisons génétiques à considérer. Ces analyses ont aussi permis de mesurer l’importance du choix de l’unité d’expression des teneurs (en pourcentage de la matière grasse ou protéique, ou en pourcentage dans le lait). Dans une dernière partie, cet article présente les analyses de détection de QTL avec une analyse des co-localisations entre races, entre composants et avec des gènes majeurs connus. RéférencesBoichard D., Govignon-Gion A., Larroque H., Maroteau C., Palhière I., Tosser-Klopp G., Rupp R., Sanchez M.P., Brochard M., 2014. Déterminisme génétique de la composition en acides gras et protéines du lait des ruminants. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 283-298. Chilliard Y., Glasser F., Ferlay A., Bernard L., Rouel J., Doreau M., 2007. Diet, rumen biohydrogenation, cow and goat milk fat nutritional quality: a review. Eur. J. Lipid Sci. Technol., 109, 828-855. Cniel, 2011. Lait, produits laitiers et société : France 2025 – Prospective collective. Note de synthèse sur les évolutions probables, juillet 2011. Couvreur S., Hurtaud C., Marnet P.G., Faverdin P., Peyraud J.L., 2007. Composition of milk fat from cows selected for milk fat globule size and offered either fresh pasture or a corn silage-based diet. J. Dairy Sci., 90, 392-403. Gelé M., Minery S., Astruc J.M., Brunschwig P., Ferrand M., Lagriffoul G., Larroque H., Legarto J., Martin P., Miranda G., Palhière I., Trossat P., Brochard M., 2014. Phénotypage et génotypage à grande échelle de la composition fine des laits dans les filières bovine, ovine et caprine. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 255-268. Grosclaude F., Mahé M.F., Brignon G., Di Stasio L., Jeunet R., 1987. A Mendelian polymorphism underlying quantitative variations of goat αS1-casein. Génét. Sel. Evol., 19, 399-412. Grosclaude F., 1988. Le polymorphisme génétique des principales lactoprotéines bovines. Relations avec la quantité, la composition et les aptitudes fromagères du lait. INRA Prod. Anim., 1, 5-17. Hocquette J.F., Capel C., David V., Guemene D., Bidanel J., Barbezant M., Gastinel P.L., Le Bail P.Y., Monget P., Mormede P., Peyraud J.L., Ponsart C., Guillou F., 2011. Les objectifs et les applications d’un réseau organisé de phénotypage pour les animaux d’élevage. Renc. Rech. Rum., 18, 327-334. Hurtaud C., Peyraud J.L., 2007. Effects of feeding camelina (seeds or meal) on milk fatty acid composition and butter spreadability. J. Dairy Sci., 90, 5134-5145. Le Bihan-Duval E., Talon R., Brochard M., Gautron J., Lefevre F., Larzul C., Baeza E., Hocquette J.F., 2014. Le phénotypage de la qualité des produits : enjeux de société, scientifiques et techniques. In : Phénotypage des animaux d’élevage. Phocas F. (Ed). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 223-234. Legarto L., Gelé M., Ferlay A., Hurtaud C., Lagriffoul G., Palhière I., Peyraud J.L., Rouillé B., Brunschwig P., 2014. Effets des conduites d’élevage sur la composition en acides gras du lait de vache, chèvre et brebis évaluéepar spectrométrie au moyen infrarouge. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds).Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 269-282. Lucas A., Rock E., Chamba J.F., Verdier-Metz I., Brachet P., Coulon J.B., 2006. Respective effects of milk composition and the cheese-making process on cheese compositional variability in components of nutritionalinterest. Lait, 86, 21-41. Robert-Granié C., Legarra A., Ducrocq V., 2011. Principes de base de la sélection génomique. In : Numéro spécial, Amélioration génétique. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M. (Eds). INRA Prod. Anim., 24, 331-340. Soyeurt H., Dardenne P., Dehareng F., Lognay G., Veselko G., Marlier M., Bertozzi C., Mayeres P., Gengler N., 2006. Estimating fatty acid content in cow milk using mid-infrared spectrometry. J. Dairy Sci., 89, 3690-3695.
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Dahane, Neyla, and Béatrice Godard. "Perspective sur la responsabilité de l’industrie pharmaceutique dans la promotion de la recherche pédiatrique et dans l’accès aux médicaments essentiels." Global Health Promotion, October 30, 2020, 175797592096388. http://dx.doi.org/10.1177/1757975920963886.

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Resumé : L’industrie pharmaceutique a permis à de nombreux patients d’améliorer leur santé. Mais elle reste critiquée à cause d’un certain désengagement envers les maladies dans les pays en voie de développement et notamment les maladies pédiatriques. Considérant le cercle vicieux de la pauvreté et de la maladie affectant les enfants dans ces pays, il apparait primordial que les multinationales pharmaceutiques impliquent leur responsabilité à plusieurs niveaux : par la mise en place d’actions concrètes pour mener plus de recherches sur les enfants, vu leurs besoins ; puis en rendant les médicaments accessibles à un plus grand nombre d’enfants.
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Tanti-Hardouin, Nicolas. "Regards d’économiste sur les défis de la santé dans les pays en voie de développement." Bulletin Amades, no. 70 (June 1, 2007). http://dx.doi.org/10.4000/amades.429.

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Ag Iknane, A., AT Cisse, A. Diawara, DM Django, A. Fofana, K. Kamian, A. Landoure, A. Niangaly, TA Thiero, and AK Traore. "Infection et malnutrition chez les enfants et les femmes en age de procreer au Mali." Mali Santé Publique, December 31, 2011, 21–24. http://dx.doi.org/10.53318/msp.v1i02.1382.

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Abstract:
La malnutrition et les infections sont des problèmes communs de santé publique des enfants dans les pays en voie de développement. Dans le but de déterminer la prévalence de la sous-nutrition et de l'infection et de leurs liens possibles, une étude transversale stratifiée par sondage en grappe a été réalisée du 30 janvier au 16 mars 2006 dans deux régions du Mali : Koulikoro (zone rurale) et le district de Bamako (zone urbaine). Elle a porté sur un échantillon de 692 enfants de 24 à 59 mois et 803 femmes en âge de procréer. Les mesures anthropométriques et le dosage de la C réactive Protéine (CRP) avaient été réalisés pour déterminer la prévalence de la sous-nutrition. La prévalence de l'infection chez les enfants étudiés était significativement plus accentuée en milieu urbain avec 35,2 ±0,47 % qu'en milieu rural avec 14,8 ±0,35 % (p=0,0001). Chez les femmes en âge de procréer par contre, elle était comparable dans les deux milieux avec 24,8 ±0,35 % en milieu rural et 17,6 ± 0,47 % en milieu urbain. (p
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Monika, Salzbrunn. "Migration." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.059.

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Abstract:
En anthropologie, la migration, du mot latin migratio, signifie en principe un déplacement physique d’un être humain (migration humaine), bien que des déplacements non-humains soient aussi qualifiés de migrations (migration animale, migration de plantes, migration de planètes etc.). Suite à la généralisation de l’État-nation comme forme d’organisation politique au 19e siècle, on distingue surtout la migration transnationale (qui implique le déplacement d’au moins une frontière nationale) et la migration interne (à l’intérieur de frontières étatiques). Par ailleurs, ces migrations peuvent prendre la forme d’une migration pendulaire (mouvement de va-et-vient), circulaire (mouvement en cercle), saisonnière (migration de travail influencé par les saisons agricoles) ou durable, menant à une installation et une naturalisation. Parmi les causes, on a longtemps souligné les migrations de travail alors que les cas de migrations climatiques et forcées augmentent de façon significative : migrations imposées par le contexte, notamment politique, par exemple pendant une guerre civile ou encore déplacements engendrés par des changements climatiques comme une sècheresse ou l’avancement du désert dans la zone du Sahel. Le tourisme est parfois considéré comme une forme volontaire de migration à courte durée. Jusqu’à présent, peu de travaux lient les réflexions sur les migrations avec celles sur la mobilité (Ortar, Salzbrunn et Stock, à paraître). Certaines recherches sur l’ethnicité (Barth 1999 [1969]) et la transnationalisation ainsi que de nouvelles catégories statistiques développées au niveau gouvernemental témoignent du fait que certaines personnes peuvent être considérées ou perçues comme migrant-e-s sans avoir jamais effectué un déplacement physique au-delà des frontières nationales de leur pays de naissance. Ainsi, aux Pays-Bas et en Belgique, dans le discours politique, on distingue parfois autochtones (grec, littéralement terre d’ici) et allochtones (grec, littéralement terre d’ailleurs). Au Pays-Bas, on entend par allochtone une personne qui y réside et dont au moins un parent est né à l’étranger. Ce terme était destiné à remplacer le terme « immigré », mais il continue à renvoyer des résidents (voire des citoyens) à (une partie de) leur origine. Le terme allemand « Migrationshintergrund » (littéralement background migratoire) pose le même problème. L’anthropologie s’intéresse de facto dès l’émergence de la discipline aux migrations, notamment dans l’étude de sociétés pastorales (en focalisant les déplacements des éleveurs et de leurs troupeaux) ou dans l’analyse des processus d’urbanisation (suite à la migration du monde rural vers les villes). En revanche, l’anthropologie des migrations et de la transnationalisation n’émergent que dans les années 1990 en tant que champ portant explicitement ce nom – d’abord dans le monde anglophone (Glick Schiller N., Basch L. et C. Blanc Szanton 1992, Hannerz U. 1996), et ensuite dans le monde francophone (Raulin A., D. Cuche et L. Kuczynski 2009 Revue Européenne des Migrations internationales, 2009, no. 25, vol. 3), germanophone (Pries L. 1996), italophone (Riccio 2014), hispanophone, lusophone etc.. La traite des esclaves et les déportations de millions de personnes d’Afrique Sub-Saharienne vers l’Europe et les Amériques, qui ont commencé au 17e siècle et duré jusqu’en 1920, ont été étudiées dans le cadre de l’anthropologie marxiste (Meillassoux 1986) puis par des historiens comme Olivier Pétré-Grenouilleau (2004) ou encore par Tidiane N’Diaye (2008), ce dernier ayant mis l’accent sur la longue et intense implication de commerçants arabes dans la traite négrière. La violente « mission civilisatrice » ou campagne de conquête coloniale a très souvent été accompagnée d’une mission de conversion au christianisme, ce qui a fait l’objet de publications en anthropologie depuis une trentaine d’années sous l’impulsion de Jean et John Comaroff (1991) aux Etats-Unis, et plus récemment en France (Prudhomme 2005). Selon les contextes régionaux, l’une ou l’autre forme de migration a été étudiée de manière prépondérante. En Chine, les migrations internes, notamment du monde rural vers les villes, concernent presque autant de personnes dans l’absolu (229,8 millions en 2009 selon l’Organisation internationale du Travail) que les migrant-e-s transnationaux dans le monde entier (243,7 millions en 2015 selon les Nations Unies/UN International Migration Report). Le pourcentage de ces derniers par rapport à la population mondiale s’élève à environ trois pour cent, ce qui semble en décalage avec la forte attention médiatique accordée aux migrant-e-s transnationaux en général et aux réfugiés en particulier. En effet, la très grande majorité des déplacé-e-s dans le monde reste à l’intérieur des frontières d’un État-nation (Withol de Wenden C., Benoît-Guyod M. 2016), faute de moyens financiers, logistiques ou juridiques (passeport, visa). La majorité des réfugiés politiques ou climatiques reste à l’intérieur des frontières nationales ou dans un des pays voisins. Ainsi, selon l’UNHCR/ l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés, sur les 65,3 millions de personnes déplacées de force, 40,8 millions étaient des déplacé-e-s internes et seulement 3,2 millions des demandeur-e-s d’asile en 2015. L’urbanisation croissante qui s’opère dans le monde suscite une augmentation de la migration de travail, notamment en Chine. Dans cet État, le système d’enregistrement et d’état-civil (hukou) limite l’accès aux services sociaux (santé, école, etc.) à la commune de naissance : un changement de résidence est soumis à des conditions restrictives, ce qui engendre une perte de droits élémentaires pour des dizaines de millions de migrants ruraux ne possédant pas de permis de résidence (Jijiao 2013). En France, jusqu’au tournant culturel (qui marque une bifurcation de la focale de la recherche vers les appartenances culturelles et religieuses des personnes étudiées) dans les années 1990, les sciences sociales des migrations, notamment la sociologie des migrations, ont surtout étudié les conditions et rapports de travail, les inégalités sociales ou encore la politique du logement et les inégalités spatiales (Salzbrunn 2015), conduisant ainsi à une très forte focalisation sur les rapports de classe et sur les conditions de vie des immigré-e-s des anciennes colonies. La migration des personnes hautement qualifiées n’a en revanche été que peu étudiée. Après la chute du mur de Berlin, les « appartenances multiples » (concept central de l’ouvrage de Yuval-Davis, Viethen et Kannabiran 2006), notamment religieuses (Capone 2010), ont été privilégiées comme objet de recherche. Cette tendance, accompagnée par un climat politique de plus en plus xénophobe dans certains pays européens, a parfois pointé vers une « ethnicisation » de la religion (Tersigni, Vincent et Willems, à paraître). Le glissement de perception d’une population de la catégorie des « travailleurs immigrés » ou « Gastarbeiter » (littéralement « travailleurs invités ») vers celle de « musulmans » s’inscrit dans un processus d’altérisation, sous-entendant dans les deux cas qu’il s’agit d’un groupe homogène marqué par les mêmes caractéristiques, et ignorant de ce fait la « diversité au sein de la diversité » (Vertovec 2010), notamment les différences en termes de niveau de formation, de genre, d’âge, de statut juridique, de préférence sexuelle, du rapport aux discours et pratiques religieux etc. Beaucoup d’études se sont ainsi focalisées sur des groupes fondés sur le critère d’une nationalité ou d’une citoyenneté commune, ce qui a été critiqué comme relevant d’un « nationalisme méthodologique » (Glick Schiller et Caglar 2011). Même le nouveau champ de recherches consacré aux espaces sociaux transnationaux (Basch, Glick Schiller et Szanton Blanc 1992 ; Salzbrunn 2016) a parfois été (auto-)critiqué pour la reproduction des frontières nationales à travers une optique transnationale. Ont alors émergé des réflexions sur une relocalisation de la migration (Glick Schiller et Caglar 2011) et sur l’enracinement spatial de la migration dans des espaces sociaux translocaux (Salzbrunn 2011). Bien que la moitié de la population migratoire soit féminine, les aspects de genre n’ont été étudiés que très tardivement (Morokvasic-Müller 1984), d’abord dans un contexte de regroupement ou de liens familiaux maintenus pendant la migration (Delcroix 2001 ; Kofman 2004 ; Kofman et Raghuram 2014), puis dans celui des approches féministes du développement (Verschuur et Reysoo 2005), de la migration du travail et des frontières genrées (Nouvelles Questions Féministes 26, 2007). En effet, les dynamiques internationales dans la division du travail engendrent une chaîne globale des soins (« global care chain ») qui repose essentiellement sur les femmes, que ce soit dans le domaine médical, de la pédiatrie ou des soins aux personnes âgées. La réflexion sur la division internationale du travail reproductif a été entreprise par Rhacel Parrenas (2000) et développée par Arlie Hochschild (2000). On peut obtenir une vue d’ensemble des projets européens consacrés au genre et à la migration, voir les résultats du projet européen GEMMA. Enhancing Evidence Based Policy-Making in Gender and Migration : http://gemmaproject.seminabit.com/whatis.aspx En anthropologie politique, l’évolution de systèmes politiques sous l’impact d’une migration de retour, a été étudiée dans un contexte postcolonial (von Weichs 2013). De manière générale, les réflexions menées dans un contexte études postcoloniales de ce type n’ont été entreprises que tardivement en France, et ce souvent dans une optique très critique, voire hostile à ces débats (L’Homme 156, 2000). Parmi les autres sujets traités actuellement en anthropologie des migrations se trouvent les inégalités sociales et spatiales, les dynamiques religieuses transnationales (Argyriadis et al. 2012), les réfugiés et leurs moyens d’expressions politiques et artistiques (Salzbrunn 2014) ou musicales (Civilisations 67, 2018 ; Salzbrunn, Souiah et Mastrangelo 2015). Enfin, le développement conceptuel du phénomène de transnationalisation ou des espaces sociaux translocaux, voire le retour à la « localisation de la migration » (titre de l’ouvrage de Glick Schiller et Caglar 2011) sont des réponses constructives à la question : Comment étudier les migrations dans des sociétés super-diverses (Vertovec 2011) sans réifier leurs appartenances ?
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"Réponse des auteurs/A Rejoinder." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 12, no. 3 (1993): 411–15. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980800013805.

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Abstract:
RÉSUMÉNotre ouvrage America's Misunderstood Welfare State contre-attaque les mythes américains sur la sécurité sociale. Ce symposium, qui réunit des contributions en provenance de l'Ontario, de Montréal et de Paris, représente un effort international de compréhension de nos intentions. Lesemann a compris le but du livre et résume adéquatement notre argument. Les critiques de Birch nous semblent non-méritées. En effet, il n'estpas difficile de comprendre pourquoi les programmes sociaux destinés aux personnes âgées ont survécu au Reaganisme. Par ailleurs, ses critiques du système de santé ca-nadien émergent d'un perfectionnisme utopique. Bungener introduit un nou-vel élément dans sa critique de notre livre, soit celui de la génèse et de la reproduction de l'État-Providence. Cet argument est au-delà de l'intention de notre livre, mais il serait intéressant de le poursuivre. Birch et Lesemann soulignent la pertinence du livre pour le Canada et souhaitent que des études semblables éclairent le débat canadien. Ils sont convaincus des différences fondamentales entre Canada et États-Unis. Elles nous semblent moins grandes qu 'il n 'y paraît. Le développement de la médecine a été remarqua-blement similaire dans ces deux pays, jusqu'en 1970. À cette époque, le mode de paiement des soins médicaux au Canada est modifié profondément. Ce qui démontre que le mode de paiement a une influence majeure sur la façon de distribuer les services médicaux.
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BUKASA, Héman KABEMBA, Teiggy BIRHULA MONGANE, MATALA MATUNGULU Jean- Marie, and Joseph NDJIBU KAPAFULE. "Observance Des Mesures Barrières De Lutte Contre La Maladie A Coronavirus-19 & Morbi-Mortalités Liées Au Cholera En Zone EndemoEpidémique De La République Démocratique Du Congo." International Journal of Science and Management Studies (IJSMS), May 31, 2021, 22–31. http://dx.doi.org/10.51386/25815946/ijsms-v4i3p104.

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Abstract:
Introduction : Le cholera est une maladie diarrhéique hautement contagieuse et en lien étroit avec le déficit de l’observance stricte des mesures d’hygiène. Il constitue un véritable problème de santé publique dans les pays en voie de développement. Cette étude avait pour objectif de déterminer l’impact de l’observance des mesures d’hygiène pendant la période de la maladie à coronavirus-19 sur l’épidémiologie de cholera dans notre milieu. Méthode : Il s’agit d’une revue documentaire des cas de choléra notifiés et validés durant la période allant de Janvier 2018 à Mars 2021 dans la zone de santéendémo-épidémique de Moba, province du Tanganyika, en République Démocratique du Congo. Résultats : 1935 cas de choléra ont été rapportés durant la période d’étude, avec respectivement un taux d’attaque pour 100 milles de 196,5 en 2018, 277,2en 2019 et 68,8 en 2020. Le sexe masculin a été le plus affecté en 2018 (n=368 ; 53,8%) et 2019 (n=527 ; 53,0%), contrairement avec 2020 en faveur des femmes (n=153 ; 60,2%). Les mois pluvieux ont été les plus contributeurs en nombre des cas de choléra notifies. La majorité des malades arrivait avec la déshydratation sévère. Le séjour moyen aux centres de traitement des maladies diarrhéiques (CTMD) et unités de traitement des maladies diarrhéiques (UTMD) a été presqu’uniforme durant la période étudiée, variant de 3,1 à 3,2 jours. Les décès liés au cholera ont été de 1 cas sur 254 en 2020, 19 cas sur 994 en 2019 et 11 cas sur 684 en 2018, soit une létalité de 0,4 % en 2020, 1,9 % en 2019 et 1,6% en 2018 et une morbidité proportionnelle de 35,4%, 51,4 % et 13,1%. Conclusion : La limitation des déplacements et l’intensification des mesures d’hygiène instaurées pendant la période de la pandémie de la maladie à coronavirus ont eu un impact significatif sur l’endémicité, l’épidémicité et la mortalité de choléra, spécifiquement le taux d’attaque pour 100 milles et la létalité. En outre, cette période de la maladie à coronavirus expose les femmes à contracter le cholera par rapport à leurs homologues masculins.
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Aue, Luis. "How Do Metrics Shape Polities? From Analogue to Digital Measurement Regimes in International Health Politics." International Political Sociology, September 7, 2020. http://dx.doi.org/10.1093/ips/olaa018.

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Abstract:
Abstract This article analyzes a historical shift from analogue to digital measurement regimes that have produced international health metrics. The historical comparative study shows that each of these measurement regimes was deeply influential in shaping the international health polity. The article conceptualizes measurement regimes based on science and technology studies as techno-social assemblages producing international health metrics. Building on polity theory, I argue that these regimes exert participation, problematization, and mode-of intervention effects in international politics. I analyze how the analogue international regime of measuring health acquired dominance after the Second World War. It built on national statistical infrastructures and international organizations and problematized international health politics as guiding nations along the development path of the Global North. It limited participation to medical and statistical experts. The digital regime—influential since the 1990s—is embedded into a private research institute and focuses on the digital recalculation of health metrics. It has shaped the field of international health politics as continuously searching for neglected problems, extended participation to a large group of passive users and supports cost-effective interventions. This article contributes conceptually and empirically to the international political sociology of health. It describes how socio-technical assemblages like measurement regimes shape international polities. Cet article analyse le passage historique des régimes de mesure analogiques aux régimes numériques qui ont produit des métriques de santé internationales. L’étude comparative historique montre que chacun de ces régimes de mesure a profondément façonné la politique de santé internationale. Cet article conceptualise les régimes de mesure en se basant sur des études scientifiques et technologiques en tant qu'assemblages techno-sociaux producteurs de métriques de santé internationales. Je soutiens que ces régimes exercent des effets de participation, de problématisation et de mode d'intervention dans la politique internationale en m'appuyant sur la théorie politique. J'analyse la manière dont le régime analogique international de mesure de la santé a acquis une position dominante après la Seconde Guerre mondiale. Il reposait sur des infrastructures statistiques nationales, des organisations internationales et une politique de santé internationale problématisée pour guider les nations sur la voie du développement des pays du Nord. Il limitait la participation aux experts médicaux et statisticiens. Le régime numérique, qui est influent depuis les années 90, est intégré à un institut de recherche privé et se concentre sur le recalcul numérique des métriques de santé. Il a façonné le champ de la politique internationale de santé de par sa recherche continue des problèmes négligés, son extension de la participation à un large groupe d'utilisateurs passifs et son soutien des interventions rentables. Cet article contribue conceptuellement et empiriquement à la sociologie politique internationale dans le domaine de la santé. Il décrit la manière dont les assemblages socio-techniques tels que les régimes de mesure façonnent les politiques internationales. En este artículo se analiza el cambio histórico de los regímenes de medición analógicos a los digitales, los cuales produjeron mediciones sanitarias internacionales. El estudio comparativo histórico muestra que cada uno de estos regímenes de medición configuró profundamente la política sanitaria internacional. En el artículo se conceptualizan los regímenes de medición basados en estudios científicos y tecnológicos como sistemas tecnosociales que producen mediciones sanitarias internacionales. Partiendo de la teoría de sistemas de gobiernos, sostengo que estos regímenes producen efectos de participación, de problematización y de modo de intervención en la política internacional. También analizo cómo el régimen internacional análogo de medición sanitaria adquirió poder después de la Segunda Guerra Mundial. Este se basó en las infraestructuras estadísticas nacionales y en las organizaciones internacionales y problematizó la política sanitaria internacional como guía para las naciones en el camino de desarrollo del hemisferio norte. Limitó la participación a expertos en medicina y estadística. El régimen digital, que ejerce su influencia desde la década de 1990, está integrado en un instituto de investigación privado y se centra en el recálculo digital de las mediciones sanitarias. Le ha dado forma al ámbito de la política sanitaria internacional, ya que no deja de buscar problemas que han sido ignorados para solucionar, ha ampliado la participación a un gran grupo de usuarios pasivos y apoya las intervenciones rentables. Este artículo contribuye en términos conceptuales y empíricos a la sociología política internacional del ámbito de la salud. Describe cómo los sistemas sociotécnicos como los regímenes de medición determinan las políticas internacionales.
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Baurin, Arno, and Jean Hindriks. "Numéro 151 - octobre 2019." Regards économiques, October 22, 2019. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco/2019.10.22.01.

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Abstract:
Une opinion publique favorableLes décisions d’augmenter l’âge légal à la pension et de «durcir» les conditions de carrière et d’âge pour accéder à la pension anticipée ont remis au centre de la concertation sociale la question de la pénibilité des métiers. Des sondages révèlent que plus de 80 % de la population est favorable à la prise en compte de la pénibilité dans la détermination des conditions d’accès à la pension. La question se pose alors de savoir comment identifier les métiers pénibles. C’est difficile mais ce n’est pas impossible. Quels critères utiliser ?Si l’on regarde les autres pays européens, on doit admettre que la liste des métiers pénibles est parfois folklorique : les toreros en Espagne, les danseurs (sirtaki) en Grèce ou les musiciens jouant d’instrument à vent en Pologne. En Belgique, le rapport des conciliateurs Soete et de Callataÿ mentionne que les partenaires sociaux s’accordent sur le fait que «les éléments de pénibilité doivent être établis de façon objective, mesurable, contrôlable et facilement enregistrable».Deux approches distinctes peuvent être utilisées : une approche (directe) basée sur les conditions de travail, et une approche (indirecte) basée sur l’impact du métier sur la santé et la mortalité. La pénibilité sur base des conditions travailL’approche directe des conditions de travail est la voie qui avait été suivie par le gouvernement Michel Ier. Quatre critères avaient été définis par les partenaires sociaux : le travail physique lourd, l’organisation du travail pesante (en équipe, travail de nuit), les risques pour la sécurité accrus et la charge mentale et émotionnelle. Il avait été établi que si la profession répondait à un (resp., deux, trois) de ces critères, la durée de carrière requise pour une pension anticipée serait réduite de 5 % (resp. 10 %, 15 %). Cette réforme est aujourd’hui dans une impasse.Cette approche est selon nous inadéquate et mène à des discussions sans fin sur la pondération entre les différents critères.Nous proposons donc l’approche indirecte qui offre un raccourci en se limitant à objectiver l’impact du métier sur la santé. Juger de la pénibilité d’un métier sans regarder son incidence sur la santé c’est comme juger de la qualité d’un plat sans le goûter. La pénibilité sur base de la mortalitéNotre premier indicateur consiste à identifier les emplois avec un risque de mortalité élevé. Concrètement, nous utilisons une base de données américaine qui comporte 1.835.072 individus et renseigne leurs niveaux de salaire, d’études ainsi que leurs professions au moment de l’enquête, rassemblées en 91 «groupes de métiers». Ces personnes sont suivies durant 11 années afin de répertorier leurs (éventuelles) dates de décès. Nous observons 160.750 décès, ce qui signifie que91,24 % des individus sont encore en vie à la fin du suivi. Nos résultats montrent qu’il existe un différentiel substantiel de longévité entre différents métiers à âge équivalent. Par exemple, si l’on considère l’espérance de vie d’un homme à 25 ans, nos résultats révèlent que les serveurs, les infirmiers, les militaires ou les métallurgistes ont une longévité sensiblement plus faible (7 ans de moins) que les enseignants, les ingénieurs ou les architectes. On pourrait penser que ce résultat est lié aux différences de revenus ou de genre. Mais si l’on tient compte de ces différences entre métiers nous obtenons une même hiérarchie avec le métier d’enseignant dont la pénibilité relative n’est pas avérée. La pénibilité sur base de la santéL’espérance de vie n’est pas suffisante pour évaluer la pénibilité; car l’espérance de vie en bonne santé (morbidité) est aussi importante. Cependant, contrairement à la mortalité, celle-ci est plus difficile à appréhender. Nous utilisons dans notre analyse la santé autoévaluée (SAE) qui se base sur la question «Comment évaluez-vous votre santé ?» sur une échelle comportant 5 réponses (très bonne, bonne, moyenne, mauvaise et très mauvaise). Nous utilisons une base de donnée européenne qui contient 43.850 individus, avec leur métier, leur niveau d’études, leur salaire et leur SAE. Nous estimons la probabilité de se déclarer en bonne/très bonne santé pour un métier donné (par rapport à une profession de référence), en tenant compte de l’effet sur la santé d’autres facteurs comme le genre, l’âge, le niveau d’études, le salaire et le statut d’indépendant. Nos résultats révèlent par exemple que par rapport aux enseignants, les agriculteurs ou travailleurs du bâtiment ont 41 % moins de chances de se déclarer en bonne santé, les métallurgistes ou techniciens de surface 35% moins de chances, et les policiers ou services de protection 20 % moins de chances.Il convient de préciser que nos résultats sont partiels car faute de données plus exhaustives et détaillées nous ne pouvons distinguer la pénibilité de certains métiers. Nos résultats sont aussi basés sur des données américaines et européennes car nous n’avons pu, à ce stade, nous procurer les données belges. C’est donc un appel à la poursuite de cette analyse de la pénibilité basée sur des données belges de santé et de mortalité. En Belgique les données nécessaires à cette analyse existent via la Banque Carrefour de la Sécurité Sociale. Il faut aussi préciser que la pénibilité varie dans le temps et l’espace et que les indicateurs de pénibilité doivent être recalculés selon la situation et l’époque dans lesquelles ils sont utilisés. Etre policier en période d’alerte terroriste ne présente pas le même risque qu’être policier en temps normal.
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