Academic literature on the topic 'Shaba (Congo) – Conditions rurales'

Drawing on the rich tradition of investigations into linguistic inequality, this paper seeks to define the phenomenon of pretextual gaps, i.e. socially anchored and often invisible differences between what is expected in communication and what people can bring and deploy in communication. Pretextual gaps refer to conditions on sayability, differential distribution of access to these conditions, and social evaluations attached to such differences. We shall investigate pretextual gaps in three sets of data, all of them instances of experiential narration: Asylum seekers’ narratives, hand-written life histories from Shaba, Congo, and narratives of suffering produced during the hearings of the Truth and Reconciliation Commission in South Africa. We will attempt to demonstrate how a fine-grained discourse analysis focused on linguistic resources and models of deployment can refine existing views on linguistic inequality.

Le Congo, à l'instar de la majorité des états au sud du Sahara connaît une crise économique. Aussi ses sociétés rurales sont-elles interpellées par les pouvoirs publics pour faire face à cette crise. Cependant, insuffisamment préparées pour assurer ce rôle, les sociétés rurales doivent elles-mêmes subir des transformations nécessaires à leur intégration au processus de développement global. Ce qui implique avant tout la recherche d'un système d'économie agricole stable<br>Congo as the majority of the countries in the south of Sahara is experiencing an economic crisis. The rural societies are invited by public powers to affront this crisis. Not well prepared to provide this rule, rural societies have to be transformed to facilitate their integration in global development. This requires to find an agro-economic stable system

Le nord du congo, 242 000 km, presente sur des grandes surfaces, un relief monotone et un climat humide. C'est un pays, ou les hommes sont rares, 393 000 habitants, peu accessible, grandes difficultes de roulement, domaine de marecages et de la foret inondee. Les difficultes de circulation entrainent une grande irregularite dans l'evacuation des produits et l'arrivee des biens de consommation et laissent aux habitants l'impression qu'ils sont defavorises ou brimes. Rien d'etonnant dans ces conditions que le nord du congo soit a l'interieur d'un pays en voie de developpement, une region particulierement en retard. Le climat, la vegetation, le relief, peuvent-ils constituer un obstacle majeur a qui dispose de moyens techniques et financiers suffisants pour les amenager ? malgre les handicaps physiques et humains, une amelioration est-elle possible ? faire du paysan un vrai agriculteur pour qu'il puisse tirer un profit interessant de son travail, organiser les transports en utilisant au mieux les conditions naturelles, amenager les voies terrestres en liaison avec la voie d'eau et non paralleles a elle afin de permettre l'evacuation rapide des produits. Ameliorer la navigation sur la plupart des rivieres, demande beaucoup moins d'argent que la refection et l'entretien perpetuel de troncons routiers ou passent deux ou trois camions tous les trois jours, a fortiori que l'etablissement de chausses a grand trafic, ou s'engloutissent des centaines de millions. Les possibilites de developpement sont loin d'etre nulles, mais peut etre doit-on pour reser impartial, eviter d'evaluer les possibilites de developpement en fonction des normes trop europeennes; elles ont besoin seulement, pour etre exploitees, de discernement dans le choix des moyens, de devouement des uns et du patriotisme des autres<br>The northern region of congo which covers 242 000 km, shows in great surfaces, a monotonous relief, a damp climate. It's an area where a very few people live, 393 000 inhabitants, a little accessible, the difficulties of transportation because of marshes and flooding forests. The problem of transport involves some difficulties inherent in the evacuation of consumption goods and prevents every alimentary help. It gives the inhabitants the impression that they are put at an unfair disadvantage or they are being go at. It is not surprising to realize that northern congo is a backward region within a deveping country. Can the climate, the vegetation and the relief constitute the main oobstacle to anyone who is disposed of sufficient technical and financial means to make them up ? is an improvement possible despite (the) physical and human obstacles ? turn the peasant into a true farmer so that the can take profit of his job, organize transport through the improvement of the natural conditions, roads and navigation so as to develop the exportation of goods. The improvement of the navigation on most seas demands less money than the repairing and the continous repairing of the where two or three lorries pass each three days or at least the re-establishment of the roadways over which one spends thousands of millions. The chances of development are far from being low, may be and especially to remain impartial, should we avoid valuating the possibilities of development in relation with too much european norms ; in order to be exploited, they need the discernment in the choice of means, the devotion of some and the patriotism of others

Les régions rurales congolaises, tout comme celles d'autres pays, sont arriérées et enclavées. C'est dans cette perspective que nous avons voulu examiner la place qu'occupe et celle que pourrait occuper le nord Congo dans le développement économique et social du Congo. Pour ce faire, nous avons dans une première partie situé la région nord du Congo au sein de l'espace économique congolais. Cette analyse de l'espace économique congolais menée en terme de disparités régionales de développement nous a permis d'obtenir quatre ensembles territoriaux caractérisés, du point de vue des stratégies possibles de développement, par des traits spécifiques. Dans une deuxième partie, l'analyse s'est portée sur la région nord afin de déceler les facteurs qui limitent sinon bloquent son développement. L'analyse de ses structures et de son fonctionnement nous a montré que le nord Congo ne dispose d'aucune activité capable d'auto-développement. Plus fondamentalement cette situation rurale pose en profondeur la question du devenir de la société africaine.

Sibiti, secteur tres representatif des zones rurales congolaises, est une societe paysanne dotee d'un systeme agricole de faible rendement; car l'agriculture jusqu'a present reste essentiellement une activite traditionnelle de subsistance. Le congo connait actuellement l'un des exodes ruraux les plus spectaculaires d'afrique noire. Les campagnes sont devenues des veritables deserts tandis que les principales villes, brazzaville et pointe noire, plus les petites et moyennes villes abritent les 2 3 de la population totale, et on constate qu'il n'existe plus aujourd'hui que 500 a 700. 000 ruraux. Ce pays, qui ne vit que de l'exportation annuelle de 6 millions de tonnes de petrole, importe de quoi satisfaire 70% de ses besoins alimentaires. Le gouvernement, qui ne mene qu'une politique pro-urbaine, a prefere s'orienter, a grand renfort d'aide etrangere, vers la creation d'une vingtaine de grandes fermes d'etat, qui sont a peu pres toutes deficitaires! l'absence d'incitations fait que les paysans restes au village ne produisent pratiquement plus que pour la consommation familiale et l'agriculture manque desormais de bras. Le developpement agricole au congo est un probleme actuel. Il exige la mise en oeuvre des actions qui permettront a moyen et long terme de faire sauter les deux goulots d'etranglement majeurs : sur le plan institutionnel, la necessaire reforme des structures cooperatives et, sur le plan economique, l'entretien et le developpement des infrastructures routieres afin de desenclaver les zones rurales pourtant a fortes potentialites agricoles mais abandonnees a elles-memes<br>Sibiti, a very representative sector of the congolese rural areas, is a rustic community endowed with an agricultural low-efficiency system ; for until now agriculture is still mainly a traditional activity of subsistence. The congo is now experiencing one of the most spectacular rural depopulations in africa. The contryside has become an actual desert whereas the principal towns brazzaville and pointe noire with the small and medium-sized towns house the 2 3 of the whole population. We can note that today there are only 500 to 700. 000 country dwellers left. This country which only lives on the annual export of six million tons of oil, imports what is necessary to satisfy 70% of its nutritions wants. The congolese government which carries out a pro-urban policy, has prefered to move towards the creation of about twenty big state forms, which are nearly all in the red, with a copious supply of foreign aids. The lack of instigations leads the farmers left in villages to produce pratically only for family consumption and there is now a lack of labour in agriculture. The agricultural development of the congo is a topical problem. It requires the setting of long and medium-dated actions which will enable the country to get rid of the two main bottle-necks: from the institutional point of view the necessary reform of the co-operative structures and from the economical point of view the maintenance and the expansion of the road infrastructures in order to disenclose the rural areas with however have high rural potentialities but are left to themselves

<p align="justify">Les Européens (Belges, Grecs et Italiens) du Katanga, dont le nombre s’est considérablement réduit au cours de la période post-coloniale, forment aujourd’hui le groupe le plus puissant de l’économie de la région. Au vu des troubles qui ont marqué l’histoire du Congo depuis l’indépendance, pourquoi sont-ils restés sur place ?Comment ont-ils développé leurs affaires dans une économie sur le déclin, en voie de marginalisation, et dans une structure politique patrimoniale de plus en plus instable ?Et quelle est leur place au sein de la société congolaise ?Telle est la triple question de départ à laquelle tente de répondre cette thèse en abordant de façon successive, au fil des chapitres, leur parcours migratoire, leur insertion dans la société congolaise, la dynamique de leur communauté, leur rôle dans les deux plus gros secteurs de la région, et leurs rapports avec les représentants de l’Etat. Elle prend appui pour ce faire sur une recherche de terrain conduite entre 2003 et 2004.</p><p><p align="justify">If the number of Europeans (Belgians, Greeks and Italians) living in Katanga has considerably decreased during the post-colonial period, they represent today the most powerful entrepreneurial group of the local economy. Once considered the troubles they came across since independence, why did they remain in the Congo? How did they develop their business in a declining economy, in process of marginalization, and in a patrimonial political structure, which proves to be more and more unstable? Finally, what is their place and role in Congolese society? These are the three questions this thesis tries to give an answer. Through the chapters, it studies the migration of expatriates in Africa, their relationship with Congolese society, the dynamics of their community, their role in the two most important sectors of Katanga, and the way they interact with the agents of the State. For this purpose, it rests upon a fieldwork research led between 2003 and 2004.</p><br>Doctorat en sciences sociales, Orientation anthropologie<br>info:eu-repo/semantics/nonPublished

La politique des paysannats fut elaboree en 1952 par le haut-commissariat de l'afrique equatoriale francaise (aef) en remplacement des societes indigenes de prevoyance( sip). Amorce en fevrier 1953 a divenie (moyen-congo), le programme s'est developpe avec des fortunes diverses. Deux types de paysannats etaient installes sur le territoire: paysannats de foret et paysannats de savane. Un des paysannats forestiers, divenie ( nous mettons a part boudouhou entrepris dans des conditions particulieres) s'est heurte aux mesures autoritaires de l'administration coloniale; au manque des methodes pedagogiques adaptees et au decouragement des populations. La participation a des travaux qu'elles jugeaient improductifs les ont lassees et ont suscite leur mefiance a l'egard des innovations. Les delais consacres aux travaux ont ete tres courts. Nous nous devons enfin signaler la facheuse tendance de la "politique des cadeaux" dont a fait preuve l'administration coloniale. Les paysans se sont vus l'objet des sollicitations monnayees, erreur difficile a redresser, car d'ordre psychologique. Apres l'echec de divenie, on entreprit un autre essai a partir de 1954 a komono dans lequel les erreurs constatees a divenie devaient etre corrigees. La reussite de ce paysannat tient a plusieurs raisons: il a desenclave un groupe de population precedemment isole; il s'est accompagne d'un investissement social eleve (ecole, dispensaire), a la qualite de l'assistance technique. Mais la triste experience de divenie est amendee exceptionnellement par la cgot (compagnie generale des oleagineux tropicaux) a kitaka-ditadi, district de loudima grace a la culture des arachides. Les problemes agricoles qui sont d'une actualite brulante en republique populaire du congo, se sont donc poses de tout temps. L'essai de bilan dresse dans cette these, n'a pas pour but exclusif de relater des faits, mais d'en tirer des lecons pour l'avenir afin de ne pas recommencer les erreurs commises dans le passe.