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Journal articles on the topic 'Socialisme utopique'

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Siméon, Ophélie. "Entre utopie et père du socialisme : réceptions de Robert Owen en Grande-Bretagne." Lien social et Politiques, no. 72 (November 4, 2014): 19–37. http://dx.doi.org/10.7202/1027204ar.

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Abstract:
Le présent article examine la postérité de Robert Owen (1771-1858) au sein de la gauche britannique, entre mythification et conflits d’interprétation non résolus. Le principal point d’achoppement concerne la critique marxiste de l’owénisme, qui a rattaché de façon canonique la pensée d’Owen au champ du « socialisme utopique ». Nous posons que, depuis la fin du XIXesiècle, les socialistes modérés ont utilisé Owen contre Marx afin de fonder une tradition politique nationale, sans pour autant parvenir à dépasser un horizon utopique toujours sous-jacent.
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Aunoble, Éric. "S’éduquer à part pour mieux s’intégrer ? Les communes pédagogiques en Ukraine soviétique (1920-1924)." Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière » N° 7, no. 1 (January 1, 2005): 201–27. http://dx.doi.org/10.3917/rhei.007.0201.

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Abstract:
Les enjeux éducatifs des années 1920 en URSS étaient d’une ampleur rarement égalée : après sept ans de guerre, de révolution, de guerre civile et de famine (1914-1921), il fallait réinsérer des centaines de milliers de jeunes vivant en marge d’une société elle-même déstructurée et à la recherche de repères. Si le travail d’Anton Makarenko dans ce domaine est assez bien connu, on ignore souvent bien d’autres expériences, menées au confluent de la pédagogie progressiste et du socialisme utopique. Cet article se propose de suivre le destin pédagogique d’une utopie, la commune, dans l’Ukraine soviétique d’avant Staline, du rêve d’une collectivité s’éduquant elle-même, à l’adaptation des théoriciens et praticiens aux difficultés matérielles et à l’inertie de la société.
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Bourmeyster, Alexandre. "Octobre 17, une utopie ou une illusion ?" Chroniques slaves 1, no. 1 (2005): 9–34. http://dx.doi.org/10.3406/chros.2005.845.

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Abstract:
On recourt souvent au terme utopie (un objectif inaccessible) pour expliquer, sinon pour justifier la dérive de la révolution bolchevique vers la tyrannie, une excuse paradoxale pour le marxisme qui se proclamait «scientifique» et traitait d’utopiques les systèmes socialistes rivaux. Cette notion, utilisée, sans examen critique préalable, comme un présupposé, permet notamment à Hélène Carrère d’Encausse d’attribuer à son Lénine le mérite, abstraction faite de son coût monstrueux, d’avoir transformé une «utopie» en un État fédéral aux prétentions universelles, François Furet, dans le Passé d’une illusion ou lors de ses débats, à propos de fascisme et communisme avec E. Nolte, se garde bien d’utiliser le terme utopie pour discréditer l’un au profit de l’autre. La notion d’illusion permet d’appréhender «la prison du langage» dans laquelle s’enferment les contemporains, même les adversaires de Lénine, tels Kautsky et L. Blum, ou les historiens de la révolution russe, souvent d’anciens trotskistes, comme E.H. Carr ou Martin Malia. Socialisme utopique ou scientifique, révolution ou réformisme, révolution bourgeoise ou socialiste, pouvoir des soviets ou dictature du prolétariat, révolution ou contre-révolution, cette phraséologie obsolète masque jusqu’à aujourd’hui une réalité des faits que le tragique destin de la Russie tsariste met pourtant en évidence : une contre-révolution obscurantiste a balayé deux siècles d’européanisation, une «révolution des Lumières» entreprise par Pierre le Grand. À cet egard, donner la parole à Lénine est édifiant, mais se mettre à l'écoute des acteurs historiques et de leurs contemporains, ne revient pas à leur emprunter explicitement leur langage et à épouser implicitement leurs thèses. À quel titre accorder les circonstances atténuantes au communisme dans le procès du totalitarisme ? Sous prétexte que sa «sévérité» était justifiée parles «circonstances» ? qu’il a semé la mort sans avoir eu l’intention de la donner ?
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Ferrié, Christian. "Max Adler entre Kant et Marx : une synthèse inédite." Austriaca 80, no. 1 (2015): 11–30. http://dx.doi.org/10.3406/austr.2015.5048.

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Abstract:
Intellectuel organique de l’aile gauche du Parti social-démocrate d’Autriche, Max Adler est un marxiste social-révolutionnaire qui s’est engagé contre la guerre et contre le réformisme. Refusant l’hégémonie de la référence hégélienne au sein du marxisme, ce membre du groupe austromarxiste propose au plan philosophique une synthèse originale et paradoxale de Marx et Kant. Avançant en effet que le point de départ apparemment individualiste dans la conscience présuppose une socialité transcendantale, Adler décèle chez Kant une pensée sociale dont les prémisses mènent au socialisme. Au plan politique, il soutient que l’idée kantienne de paix perpétuelle ne relève pas d’un idéalisme utopique du fait de la convergence entre les conceptions kantienne et marxienne de l’histoire : dépourvu de tout sens métaphysique, la causalité efficiente du processus historique engendre un but de l’histoire qui est un idéal à poursuivre consciemment.
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Gagnon, Gabriel. "Populisme et progrès : les créditistes québécois." Articles 17, no. 1 (April 12, 2005): 23–34. http://dx.doi.org/10.7202/055708ar.

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Abstract:
La liaison entre progrès économique, social et culturel est de plus en plus remise en question, autant par les adeptes de la nouvelle culture que par les tenants d'un renouveau du marxisme. La modernisation, la bureaucratisation et la rationalisation n'apparaissent plus nécessairement comme des éléments essentiels du progrès social. Les vieilles distinctions entre socialisme scientifique et socialisme utopique s'estompent de plus en plus avec les premières concrétisations de l'autogestion et le réveil des nationalités à l'intérieur même des sociétés industrielles. C'est à la lumière de cette évolution des idéologies que nous avons décidé d'analyser dans une perspective nouvelle le phénomène créditiste, mouvement politique québécois protestataire, important surtout en milieu rural et dans les villes situées en dehors de la zone métropolitaine de Montréal, dont l'implantation et les succès électoraux ont fait depuis les années trente un rival sérieux des vieux partis et, depuis 1970, du Parti Québécois indépendantiste. Mouvement de type populiste, le créditisme a été jusqu'à maintenant défini surtout comme réactionnaire, tant par les commentateurs politiques que par les chercheurs scientifiques. Après avoir présenté une analyse critique de ces interprétations, nous espérons montrer comment une nouvelle façon de voir les choses pourrait conduire à de tout autres résultats. En exposant finalement les perspectives générales d'une recherche qui n'en est qu'à ses débuts, nous déboucherons sur un certain nombre de propositions utiles, selon nous, pour l'analyse de la culture des classes dominées du Québec.
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Larangé, Daniel S. "« Charité bien ordonnée commence par soi-même… » Pour une épistémologie de la charité dans le socialisme utopique." Romantisme 180, no. 2 (2018): 21. http://dx.doi.org/10.3917/rom.180.0021.

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Zalambani, Maria. "L'Art Dans la Production le débat sur Le productivisme en Russie soviétique pendant les années vingt." Annales. Histoire, Sciences Sociales 52, no. 1 (February 1997): 41–61. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1997.279551.

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Abstract:
Comment l'imaginaire socialiste se situe-t-il dans le rapport entre l'art et la révolution après octobre 1917 ? D'abord il semble se glisser dans des espaces minuscules, entre les interstices les plus cachés, que le caractère scientifique du matérialisme historique avait laissés libres, à la recherche du droit à la création d'une utopie qui se dégagerait de la sphère scientifique. Ensuite il explose en une intense activité onirique, grâce à laquelle il essaie de concevoir une nouvelle société. Négligeant la leçon scientifique du matérialisme historique (qui concerne l'analyse de la société capitaliste) il privilégie la leçon utopique (qui envisage l'édification de la société socialiste), car celle-ci accorde plus d'espace à son activité fantastique.
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Fabri, Éric. "Socialisme et utopie." Tumultes 47, no. 2 (2016): 109. http://dx.doi.org/10.3917/tumu.047.0109.

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Bastida, Benjamin, and Maria Teresa Virgili. "Nicaragua 1979-1989 : un programme socialiste utopique ?" Revue d’études comparatives Est-Ouest 22, no. 2 (1991): 129–57. http://dx.doi.org/10.3406/receo.1991.1505.

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Conord, Fabien, and Mathieu Fulla. "Lucien Deslinières. Un socialiste utopique au XXe siècle ?" Revue historique 674, no. 2 (2015): 353. http://dx.doi.org/10.3917/rhis.152.0353.

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Löwy, Michael. "Messianisme, utopie et socialisme moderne." Raison présente N° 189, no. 1 (2014): 83. http://dx.doi.org/10.3917/rpre.189.0083.

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Saad, Christian. "Les socialistes utopiques face à l’esclavage." Histoire de la justice N° 31, no. 1 (March 11, 2021): 189–201. http://dx.doi.org/10.3917/rhj.031.0189.

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Brémand, Nathalie. "Introduction : « Socialistes utopiques », les mal-nommés." Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, no. 124 (July 1, 2014): 13–24. http://dx.doi.org/10.4000/chrhc.3659.

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Paris, Robert. "Utopie et science dans l'imaginaire socialiste." L Homme et la société 132, no. 2 (1999): 109–34. http://dx.doi.org/10.3406/homso.1999.3012.

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Laycock, Joseph. "God's Last, Best Gift to Mankind: Gnostic Science and the Eschaton in the Vision of John Murray Spear Le dernier, le meilleur, cadeau à l'humanité: Science Gnostique et Eschaton dans la vision de John Murray Spear." Aries 10, no. 1 (2010): 63–83. http://dx.doi.org/10.1163/156798910x12584583444916.

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Abstract:
AbstractEn 1853, John Murray Spear tenta de construire une machine en se servant de schémas reçus par communication spirite avec Benjamin Franklin. Les historiens se sont efforcés d'accorder cet épisode, connu comme 'l'Expérience du Nouveau Moteur', avec l'œuvre antérieure de Spear abolitionniste. On ne peut comprendre convenablement le Nouveau Moteur sans prendre en considération la place de la technologie dans le projet 'dispensationnaliste' de Spear. Si l'expérience avait réussi, les successeurs de Spear auraient cru qu'une source énergétique libre allait faciliter l'abolitionnisme ainsi qu'un paradis socialiste sur terre. Le Nouveau Moteur représente aussi une importante étude de cas en matière de théorisation des rapports entre ésotérisme et science. La vision qu'avait Spear d'un avenir utopique fonctionnant par la vertu d'une technologie spirituelle représente une forme de la 'science gnostique' qui s'est trouvée au carrefour des imaginations scientifique et religieuse.
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Frobert, Ludovic. "Emmanuel PÉCONTAL, Paula SELZER, Adolphe Gouhenant. Engagements et ruptures d’un socialiste utopique (1804-1871)." Revue d'histoire du XIXe siècle, no. 66 (June 1, 2023): 180–81. http://dx.doi.org/10.4000/rh19.9050.

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Kahn, Laurence. "L’heure zéro . Mythe, déréalisation, fondation." Revue française de psychanalyse Vol. 87, no. 4 (September 20, 2023): 815–31. http://dx.doi.org/10.3917/rfp.874.0815.

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Abstract:
Même si la sublimation ressortit à un jugement de valeur dont Freud a fait l’un des étais de sa définition, l’assimilation du travail à l’activité artistique – placé au cœur du mythe national-socialiste – tout comme le rôle joué par « l’art de la politique » exigent que l’on interroge la performativité culturelle du mythe aryen et son pouvoir utopique, puis que l’on questionne le processus collectif qui conduisit la communauté allemande à « déréaliser » la dévastation et les pertes, au bénéfice d’une reconstruction quasi maniaque. Comment la haine cimenta-t‑elle la collectivité en emboîtant les revendications de la pulsion d’auto-conservation individuelle dans la promesse d’un Lebensraum supposé garantir l’auto-conservation du groupe ? À l’inverse, quel sens attribuer à L’homme Moïse à l’heure où la « déjudaïsation » du droit tentait d’éradiquer la rationalité abstraite de la loi juive et sa fonction sublimatoire ? Enfin grâce à quelle conflictualisation la société allemande parvint-elle à surmonter le silence qui s’était abattu sur l’histoire à « l’heure zéro » ?
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Althagafy, Raid. "Kronotop utopije." Anafora 11, no. 1 (2024): 197–222. http://dx.doi.org/10.29162/anafora.v11i1.10.

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Abstract:
This article uses Mikhail Bakhtin’s concepts of chronotope and carnivalesque to offer a reading of George Orwell’s Animal Farm. The aim of this article is to explore the shared context that influenced the two writers and yielded ways of approaching the Soviet Union and its politics. Circumventing the state censorious practices and contesting the Stalinist regime rather in an indirect engagement, Bakhtin studied the satiric genres and identified the subversive power of the medieval carnivals in which a temporary suspension of temporal hierarchies is enacted in attempt to use history to discretely entice revolutionary sentiments in the Soviets. Similarly, not only to avoid the precarious repercussions of a direct engagement with British foreign diplomacy, Orwell’s chose the beast fable, which is intended to be satirical but also, as this article argues, in alignment with Bakhtin’s concept of the carnivalesque. It is not only employed in the form of the fable genre, but in the exercise of carnival rituals by the farm animals that take on the role of the humans to manage their affairs in a Marxist manner. Furthermore, this article examines the concept of chronotope to allow for creating an intricate relationship between space and time in a given reality and define a historical moment in the reality of the barn. It initially and satirically becomes a chronotope of utopia which does not last long to turn into a dystopian spatiality in which the fair and equitable society that has been earlier promised gets replaced by an authoritarian rule. This shows that Bakhtin’s concepts of chronotope and carnivalesque in Animal Farm move the dialects of capitalism and socialism to a satiric genre meant to transcend its value of universality.
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Quincy-Lefebvre, Pascale. "Nathalie BRÉMAND, Les socialismes et l’enfance. Expérimentation et utopie (1830-1870)." Revue d'histoire du XIXe siècle, no. 38 (July 1, 2009): 144–46. http://dx.doi.org/10.4000/rh19.3885.

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Hallama, Peter. "Paternité socialiste en Allemagne de l’Est. Entre utopie communiste et propagande anticapitaliste." Clio, no. 57 (June 1, 2023): 95–112. http://dx.doi.org/10.4000/clio.23368.

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Sylvos, Françoise. "Poésie et utopie en France, au XIXe siècle." Quêtes littéraires, no. 11 (December 30, 2021): 60–75. http://dx.doi.org/10.31743/ql.13310.

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Abstract:
Cet article oppose les textes de propagande positive et ouvrière en vers français du XIXe siècle (Du Camp) à la prose lyrique et visionnaire des saint-simoniens (Duveyrier). À partir du jugement de Baudelaire sur l’incompatibilité entre poésie et didactisme, on s’interroge sur le statut et l’artialité de la poésie sociale. Du côté de la poésie ouvrière (Cent et une petites misères, Œuvre sociale), on découvre la verdeur de la langue populaire, la vis comica et la fantaisie tandis que la fable socialiste (Lachambeaudie) est remarquable par la compassion. Sous la plume des prophètes du progrès (Enfantin), les disciplines – religion, architecture, poésie, mathématiques – loin d’être cloisonnées, sont objets analogues et langages convertibles. Le poème, l’image et la cité idéale elle-même changent leurs caractéristiques et se correspondent. L’innovation sociale ne peut se dire qu’à travers la forme novatrice du poème en prose urbain et la Révolution industrielle appelle une révolution des formes poétiques. La poéticité de ces textes, inversement proportionnelle au réalisme et à la spécialisation du lexique employé, tient à un art de la suggestion et à l’essor d’un imaginaire renouvelé par la modernité technique, citadine et scientifique.
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Lorcin, Jean. "Une utopie fin de siecle au Pays Noir: le socialisme municipal a Saint-Etienne en 1900." Le Mouvement social, no. 184 (July 1998): 53. http://dx.doi.org/10.2307/3779458.

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Safronova, Anna. "Les promoteurs des associations de travailleurs, Russie tsariste et soviétique, 1905-1930. Contribution à l’histoire des socialismes dits « utopiques »." Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, no. 155 (December 31, 2022): 57–72. http://dx.doi.org/10.4000/chrhc.20421.

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Lorcin, Jean. "Une utopie de fin de siècle au Pays Noir: le socialisme municipal à Saint-Etienne en 1900." Le Mouvement Social 184, no. 3 (September 1, 1998): 53–74. http://dx.doi.org/10.3917/lms.1998.184.0053.

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Lamy, Jérôme. "Nathalie BRÉMAND (dir.), Bibliothèques en utopie. Les socialistes et la lecture au XIXe siècle." Revue d'histoire du XIXe siècle, no. 61 (December 1, 2020): 298–300. http://dx.doi.org/10.4000/rh19.7357.

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Jucquois-Delpierre, Monique. "Nathalie Brémand (coord.), Bibliothèques en utopie. Les socialistes et la lecture au xixe siècle." Questions de communication, no. 38 (December 1, 2020): 655–57. http://dx.doi.org/10.4000/questionsdecommunication.24674.

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Löwy, Michael. "Arno Münster Utopie, Ecologie, Ecosocialisme. De l’utopie concrète d’Ernst Bloch à l’écologie socialiste Paris, Harmattan, 2013, 164 pages." EcoRev' N° 41, no. 2 (December 15, 2013): I. http://dx.doi.org/10.3917/ecorev.041.0137a.

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Harouel, Jean-Louis. "De la légitimité de la peine de mort." Revue française de criminologie et de droit pénal N° 17, no. 2 (October 1, 2021): 37–54. http://dx.doi.org/10.3917/rfcdp.017.0037.

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Abstract:
Imposée voici quarante ans au peuple français à la faveur du triomphe électoral socialiste de 1981, l’abolition de la peine de mort fut alors présentée comme un passage des ténèbres à la lumière. Pourtant, la majorité des Français est aujourd’hui toujours favorable à la peine capitale, dont la suppression revenait à faire passer la vie des assassins avant la vie des innocents. C’est que le refus de la peine de mort se fonde sur une idéologie qui veut voir dans les criminels les victimes innocentes d’une société mal faite, reléguant au second plan la personne assassinée, c’est-à-dire la véritable victime. Cette idéologie anti-pénale, qui conteste à la société le droit de punir les criminels mais lui impose l’obligation de les guérir, n’est qu’une facette de la religion séculière qui a remplacé le communisme comme utopie censée instaurer le bien sur la terre : la religion des droits de l’homme. C’est elle qui est à l’origine du rejet par l’Europe occidentale de la peine de mort, et non pas le christianisme qui y avait vu pendant deux millénaires une prérogative licite de l’État. D’ailleurs, si la peine de mort s’applique toujours aux États- Unis, c’est que la foi chrétienne y reste forte.
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Buttier, Jean-Charles. "Nathalie Brémand (dir.), Bibliothèques en utopie. Les socialistes et la lecture au xix e siècle , Villeurbanne, Presses de l’ENSSIB, 2019, 262 p." Romantisme 202, no. 4 (December 11, 2023): 124–25. http://dx.doi.org/10.3917/rom.202.0124.

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Ducange, Jean-Numa. "Battini Michele , Utopia e tirranide : scavi nell’archivio Halévy , Turin, Bollati Boringhieri, 2011 ; trad. fr., id ., Utopie et tyrannie : repenser l’histoire du socialisme européen. Voyage dans les archives Halévy , trad. de l’it. par Éric Vial, Paris, Éd. Rue d’Ulm, 2017, 314 p., 34 €." Vingtième Siècle. Revue d'histoire N° 139, no. 3 (July 10, 2018): VI. http://dx.doi.org/10.3917/ving.139.0279f.

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Hébert, Martin. "Utopie." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.080.

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Abstract:
Les rapports perçus entre l’utopisme et l’anthropologie sont complexes, contestés et souvent davantage révélateurs du regard qui est posé sur ces deux formes de discours que d’une parenté évidente entre elles. Le sens même à donner à ces termes est ambigu. Nous commencerons ici par examiner des conceptions plutôt restrictives et formalistes de ces types de discours. Elles tracent une frontière relativement claire et rigide, que les anthropologues ont longtemps tenté de renforcer pour assoir l’autorité de leurs propres productions. Dans un deuxième temps, nous aborderons la manière dont cette frontière est devenue de plus en plus poreuse au XXe siècle, reflétant diverses appropriations anthropologiques de l’utopisme. Selon ses définitions les plus restrictives, le genre utopique serait constitué d’un corpus littéraire dont les codes ont été fixés dans l’Utopie de Thomas More (1516). Ses matériaux seraient le voyage imaginaire et il aurait pour finalité de produire le « plan » d’une société dans laquelle les contradictions que perçoit l’auteur-e dans sa propre société sont résolues. Cette même approche définitionnelle appliquée à l’ethnographie en fait un discours qui tire son autorité de l’expérience directe du terrain, dont le ton est ostensiblement descriptif avant d’être normatif et dont l’objectif ultime réside dans l’appréciation et la théorisation de la diversité des sociétés humaines. Même quand l’ethnographie est critique des rapports de pouvoir qu’elle met en récits, sa prétention typique est généralement de « découvrir » les réponses des personnes rencontrées sur le terrain face à ces systèmes de domination, plutôt que d’inventer des solutions pour contrer ces derniers. La distinction entre « découvrir » et « inventer » renvoie au vocabulaire utilisé à l’un des moments charnières dans la différentiation générique entre l’utopie et le discours des sciences sociales naissantes à la fin du XIXe siècle. Dans une brochure intitulée Socialisme utopique et socialisme scientifique (1880), Engels parlait de la recherche des moyens qui pourraient permettre d’ « éliminer les anomalies » mises au jour par l’analyse des sociétés. Il écrit : « Il faut donc non pas inventer ces moyens dans son cerveau, mais les découvrir à l’aide de son cerveau dans les faits matériels […]. » (Engels 1971 [1880] : 92) Les cibles explicites de cette critique sont, ici, les piliers de l’utopisme socialiste que sont Saint-Simon, Fourier et Owens. Pour Engels, l’engagement politique de ces auteurs est louable, mais ils souffrent d’une « immaturité théorique » qui les contraint à recourir aux codes de l’utopisme pour communiquer leur lecture du social et de l’émancipation. Pour Engels, bien entendu, ces jeux littéraires avaient été rendus caduques par l’échafaudage du « véritable » outil scientifique qu’était le matérialisme historique. Cette ligne de fracture générique entre l’utopisme et les sciences sociales n’est certainement pas un fait unique à la tradition marxienne. Dans son étude consacrée à la période d’émergence et de consolidation de l’anthropologie institutionnalisée, Esteban Krotz (2014 [1994]) a montré que la quête de respectabilité scientifique de la discipline anthropologique a souvent impliqué un rejet brutal, catégorique, de toute association possible avec l’utopisme. Cet acte sacrificiel, si l’on peut dire, par lequel le discours anthropologique désavouait sa parenté avec d’autres formes de discours sur l’ « Autre », tels le conte philosophique, le récit de voyage et l’utopie semble avoir été l’acte rhétorique exigé, selon Krotz, pour gagner une place à la table des sciences sociales. Mais sous ce désaveu se cachaient des filiations, peut-être profondes, qui ont continué de lier l’anthropologie et l’utopisme même durant cette période de définition des formes canoniques de la discipline anthropologique. Traitant du contexte français, Philipe Chanial parle de « deux voies » intervenant dans la genèse des sciences sociales : celle des Lumières et celle des Mystères. La seconde, évoquant l’importance « de l’utopie, du romantisme social et de l’Illuminisme » (Chanial 2000 : 80) est généralement peu assumée dans la narration de l’histoire de l’anthropologie. Pourtant, cette branche de l’arbre généalogique disciplinaire a nourri ce que George Marcus a nommé le « projet caché » au sein de l’écriture anthropologique, son engagement politique donnant une portée critique, si ce n’est justement utopique, aux comparaisons faites entre sociétés humaines. À tout le moins, ces ethnographies peuvent être considérées comme disponibles pour une appropriation utopiste. Les premières décennies du XXe siècle sont celles où la distinction générique entre l’utopie et l’ethnographie est affirmée avec le plus de sévérité. L’historiographie de l’anthropologie montre toutefois une certaine porosité dans la frontière entre ces discours. On relève en outre le fait que l’« exonostalgie » est restée un motif utopique récurrent dans le discours anthropologique jusqu’à nos jours (Makens et Blanes 2016). Mais quoi qu’il en soit, une forte connotation négative est attachée au terme d’ « utopie » à l’époque. Dans les années 1870, même l’utopie littéraire est en voie d’être supplantée par les romans dystopiques. L’optimisme (souvent techno-utopique), lui, se déplace alors vers la science-fiction. Ce n’est qu’avec la renaissance de l’utopie en tant que concept sociologique à la fin des années 1920 que cette dernière commencera à devenir fréquentable pour le vocabulaire anthropologique, particulièrement lorsqu’il sera question des résistances face au colonialisme. La réhabilitation de l’utopie en anthropologie peut être découpée en trois moments importants. Dans un premier temps, il sera question d’ethnographier de manière assez classique des communautés intentionnelles qui tentent de refonder la vie sociale par des pratiques expérimentales assumées comme telles. Paraitront des ethnographies de Kibbutz par exemple (Spiro 1956). Mais ces contributions tirent généralement peu parti de la conceptualisation de l’utopie comme force politique. Les références à des textes clés comme le Idéologie et utopie de Karl Mannheim ou le Thomas Münzerde Ernst Bloch, qui ont définitivement rompu avec les définitions littéraires de l’utopie à partir des années 1920, arriveront avec près de quarante années de retard en anthropologie. S’éloignant de la vision « insulaire » de l’utopie comme une sorte de microcosme à ethnographier, les anthropologues commencent alors à adopter des visions plus dialectiques où l’utopie interagit socialement avec des forces, en particulier l’idéologie, qui participent à la reproduction des formations sociales. Cette approche aura une résonnance particulière dans l’étude des contextes coloniaux où les mouvements religieux millénaristes ou prophétiques, par exemple, seront réinterprétés comme des expressions de la ferveur utopique/révolutionnaire des subalternes. Des travaux de Vittorio Lanternari (1962) et de Mühlmann (1968) sur les messianismes et les millénarismes, à ceux de Jean et John Comaroff sur les églises d’Afrique du sud (1991) et de Mondher Kilani sur les cultes du cargo mélanésiens (1983) dans les années 1980, l’étude de mouvements mus par l’« esprit de l’utopie », mais non nécessairement par ses prétentions totalisantes, dirigistes et insulaires classiques, devint une approche importante pour aborder des mobilisations et des résistances souvent difficilement lisibles comme politiques pour les sciences sociales occidentales. Si, dans les ethnographies d’expériences communautaires ou de mouvements sociopolitiques la différence générique entre l’utopisme et l’écriture anthropologique demeurait relativement stable, un troisième moment de cette réappropriation de l’utopie viendra questionner cette frontière. Des appels faits dans les années 1960 à pratiquer une ethnographie engagée jusqu’aux réflexions sur l’autorité narrative dans les années 1980, nous constatons une remise en question croissante de la possibilité pour les anthropologues d’agir simplement comme les observatrices et observateurs des utopies des « autres ». Réciproquement, des spécialistes de l’utopisme commençaient à proposer que le texte utopique soit compris comme une pratique politique située dans et agissant sur la société (Suvin 1979). Ainsi, la distinction rigide qu’avait postulé Engels entre l’action de « découvrir » des réponses aux contradictions de la société et celle de les « inventer » devenait de moins en moins claire. L’apparent délitement des frontières génériques entre l’ethnographie contemporaine et l’utopisme met en évidence l’importance de recentrer notre appréciation de ces genres sur les usages qui sont faits des textes eux-mêmes. Une ethnographie peut facilement être réappropriée dans des projets délibérés de revitalisation, voire de réinvention, de la vie sociale. Les tentatives de faire du buen vivir un un principe de refondation macro-sociale de certains États d’Amérique latine, par exemple, mettent en évidence de telles réappropriations. L’inscription du principe du buen vivirdans la constitution de l’Équateur en 2008, par exemple, peut être vue comme une telle appropriation. Inversement l’utopie ou des genres apparentés, dont la science-fiction en particulier, sont de plus en plus mobilisés explicitement comme puissants outils auto-ethnographiques par une diversité de groupes historiquement marginalisés (Dillon 2012). Un certain nombre d’auteurs du Sud ont d’ailleurs noté la pertinence de s’inscrire dans la tradition utopique et d’y revendiquer une participation en soutenant qu’elle a débordé l’Occident depuis bien longtemps déjà (Bagchi 2016). Elle peut même constituer une réponse épistémologique critique face aux idéaux eurocentriques des Lumières dans la mesure où l’utopie elle-même s’est souvent définie par son rapport agonique face à ces derniers (Kannepalli Kanth 1997 ; Sarr 2016). Activer et déstabiliser les codes de littératures et pratiques si étroitement liées à la modernité occidentale devient alors une stratégie à la fois pour découvrir et pour inventer des manières de la confronter sur son propre terrain.
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Dos Santos, Jessica. "Le Familistère de Guise ou l’utopie réalisée." Mosaïque, no. 2 (January 1, 2010). http://dx.doi.org/10.54563/mosaique.737.

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Abstract:
Confrontés à la misère croissante de la classe ouvrière, laissée pour compte de la croissance industrielle, de nombreux individus, intellectuels, ingénieurs, médecins, se sont attachés à dénoncer cette nouvelle « question sociale » et à lui chercher des remèdes. À la fois ancien ouvrier, chef d’entreprise et homme politique socialiste, Jean‐Baptiste André Godin s’intègre dans ce mouvement général de réflexion et en même temps se démarque par sa pensée et le succès de ses applications pratiques. Loin de se contenter d’une amélioration des conditions de vie des ouvriers, il cherche à créer un système social garantissant au Travail le statut social et la rémunération qui lui sont dus. La Société du Familistère, qui perdura de 1880 à 1968, est le fruit de son labeur, un exemple unique en son genre de réalisation d’un socialisme pourtant considéré comme « utopiste ».
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Löwy, Michael. "CRISE ECOLOGICA, CRISE CAPITALISTA, CRISE DE CIVILIZAÇÃO: a alternativa ecossocialista." Caderno CRH 26, no. 67 (October 18, 2013). http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v26i67.19492.

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Abstract:
Neste artigo defende-se a tese que a crise do capitalismo e a crise ecológica resultam da dinâmica do sistema capitalista que transforma seres humanos e recursos naturais em mercadorias necessárias à expansão dos negócios e a acumulação de lucros. Na sua feição atual a crise reflete as dificuldades da civilização capitalista industrial e do seu modo de vida caracterizado pelo american way of life, em manter-se sem rupturas. A questão ecológica, do meio ambiente, é central no capitalismo. As tentativas de soluções, a exemplo da Tratado de Kioto e as medidas pactuadas em Copenhagen em 2008, estão muito aquém das providências necessárias à resolução do problema . O ecosocialismo, em sua utopia, mas sem ser uma abstração, apresenta-se como um paradigma de civilização alternativo. PALAVRAS-CHAVE: Crise ecológica. Crise do capitalista. Meio ambiente. Modo de vida. Ecosocialimo. ECOLOGICAL CRISIS, CAPITALIST CRISIS, CRISIS OF CIVILIZATION: the ecosocialist alternative Michael Löwy This article defends the thesis that the capitalist crisis and the ecological crisis are both the result of the dynamics of the capitalist system which transforms human beings and natural resources into goods which are necessary for the expansion of business and the accumulation of profits. The current crisis reflects the difficulties of industrial capitalist civilization and its lifestyle, known as the American way of life, to keep from falling apart. The ecological issue, the environment, is central to capitalism. Attempted solutions, such as the Kyoto Protocol and the environmental agreements made in Copenhagen in 2008, fall far short of the steps needed to solve the problem. Eco-socialism, with its utopian nature, unless it becomes an abstraction, offers itself as a paradigm of alternative civilization. KEY WORDS: Ecological crisis. Capitalist crisis. Environment. Way of life. eco-socialism. CRISE ÉCOLOGIQUE, CRISE CAPITALISTE,CRISE DE CIVILISATION: L’ALTERNATIVE ÉCO-SOCIALISTE Michael Löwy Nous soutenons, dans cet article, la thèse selon laquelle la crise du capitalisme et la crise écologique sont fruits des dynamiques du système capitaliste qui transforment les êtres humains et les ressources naturelles en marchandises dont on a besoin pour l’expansion du commerce et l’accumulation des bénéfices. Actuellement la crise reflète les difficultés de la civilisation capitaliste industrielle et de son mode de vie caractérisé par le modèle américain “american way of life” qui se maintient sans interruption. La question écologique, de l’environnement, est fondamentale pour le capitalisme. Les tentatives de solutions, tels que par exemple le traité de Kyoto et les accords de Copenhague en 2008, sont bien au-deçà des mesures exigées pour résoudre le problème. L’éco-socialisme, dans son utopie, tout en n’étant pas quelque chose d’abstrait, représente un paradigme pour une civilisation alternative. MOTS-CLÉS: Crise écologique. Crise du capitalisme. Environnement. Mode de vie. Éco-socialisme. Publicação Online do Caderno CRH no Scielo: http://www.scielo.br/ccrh Publicação Online do Caderno CRH: http://www.cadernocrh.ufba.br
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Célérier, Laure. "Nathalie Brémand, Les socialismes et l'enfance. Expérimentation et utopie (1830-1870)." Lectures, January 12, 2009. http://dx.doi.org/10.4000/lectures.715.

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Tshilumba, Gilbert. "La construction nationale en Afrique comme utopie de la justice, une lecture rawlsienne du nationalisme congolais." Mosaïque, no. 4 (July 1, 2010). http://dx.doi.org/10.54563/mosaique.951.

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Abstract:
Panafricanisme, négritude, consciencisme, socialisme et nationalisme n’ont pas réussi à placer le continent noir sur la voie du développement. Transformés en un mythe fondateur d’autocratie, ils ont débouché sur le syndrome de l’Etat manqué, inhibant l’idéal démocratique et la construction nationale qui en dépend. Le nationalisme congolais, miné par la lutte d’influence que se livrent l’allégeance tribalo-ethnique opposée à l’allégeance nationale citoyenne, ne peut-il pas se transformer en utopie de la justice, devenir un nationalisme démocratique rationalisé pour construire un Etat-nation viable à l’image de la société bien ordonnée de John Rawls ? Car au-delà du culturalisme et de l’économisme, « les principes d’égale liberté et de solidarité reviennent à des intellections morales dont rien ne permet de dire qu’elles seraient réservées à un certain stade de développement des sociétés : les valeurs de liberté et d’égalité peuvent être ressenties et investies par tous ».
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Galletta, Viviana. "Miti e utopie della modernità nelle Riflessioni sulla violenza di Georges Sorel." Materiali di Estetica. Terza serie, no. 8.2 (January 10, 2022). http://dx.doi.org/10.54103/mde.i8.2.16980.

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Abstract:
This paper analyses the work Riflessioni sulla violenza written by Georges Sorel and published in 1908. The principal aim of this paper is to present the deep relationship between myth, violence and politics in order to reevaluate how irrational forces have guided social movements and revolutions. The distinction between the notions of force and violence introduces the central thesis of Georges Sorel’s political thought, which is called anarcho-syndacalism. More specifically, George Sorel puts together Marx and Bergson in order to develop a severe criticism of the Third Republic and to theorize the role of violence in the transition from capitalism to socialism. Through the myth of the general strike, Sorel introduces his philosophical perspective on social struggles against the parlamentarism.
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Ascarate , Luz. "Nathalie Brémand (dir.), Bibliothèques en utopie. Les socialistes et la lecture au XIXe siècle." Lectures, July 16, 2020. http://dx.doi.org/10.4000/lectures.42923.

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Giordano, Christian. "Nation." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.048.

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Abstract:
La meilleure définition de la nation est sans doute celle que propose Benedict Anderson lorsqu’il parle de communauté politique imaginée (Anderson, 1983). Ce faisant Anderson met en doute la validité de certaines caractéristiques mystificatrices, quoique considérées comme objectives, attachées au concept de nation. Cette critique s’adresse à Ernest Gellner et à Eric J. Hobsbawn qui eux mettent en évidence l’invention et donc le caractère mystificateur attaché à l’idée de nation (Gellner, 1983, Hobsbawm and Ranger, 1983). La posture théorique spécifique qu’adoptent Gellner et Hobsbawn ne saurait surprendre, car le premier est issu d’un terreau philosophique et méthodologique de type néopositiviste, tandis que Hobsbawm est notoirement associé à un marxisme modéré. Anderson, avec son idée de nation comme communauté politique imaginée, se trouve être très proche des positions de type interprétatif. Il évoque de ce fait indirectement Max Weber selon lequel il est fondamental de reconstruire le sens que les acteurs eux-mêmes, en tant que membres d’une société, donnent à leur comportement. Lorsque Anderson définit la nation comme une communauté politique imaginée, il insiste sur le fait que les membres individuels de ces groupes sociaux, bien que ne se connaissant pas personnellement et que n’ayant fort probablement pas l’occasion de se rencontrer durant leur vie, partagent le même sentiment d’appartenance (Anderson, 1983: 15). La nation est imaginée comme une entité circonscrite et par conséquent démographiquement définie, même si ses frontières peuvent varier en fonction de circonstances historiques particulières. En fait une nation peut s’étendre ou se rétrécir du point de vue de son territoire comme c’est le cas de certaines nations d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Roumanie, Bulgarie etc.). L’essentiel de ce caractère limité du point de vue structurel et démographique réside cependant dans le fait qu’aucune nation ne souhaite inclure l’humanité entière. En reprenant une réflexion de Max Weber, on peut remarquer que la nation est imaginée comme une communauté partiellement ouverte vers l’extérieur parce qu’il est inacceptable que n’importe quel membre du genre humain en fasse partie. La nation est en outre imaginée comme une communauté d’égaux, liés entre eux par d’étroites relations de fraternité et de parenté réelle, rituelle ou symbolique, même si cela ne correspond pas à la réalité socio-structurelle et à la dimension de la société. Car dans toute société nationale il existe d’évidentes inégalités sociales et des divisions entre couches, classes, castes ou milieux. Enfin la nation est imaginée comme étant souveraine, à savoir comme une communauté politiquement indépendante, même si ce n’est pas toujours le cas. De fait il existe encore aujourd’hui des nations sans État mais qui aspirent à l’indépendance et donc à se constituer en société souveraine pourvue d’un État propre. Le débat au sujet du rapport entre nation et nationalisme est encore vif. Anthony D. Smith pense que la nation précède le nationalisme et que ce dernier est la conséquence logique de l’émergence des nations même dans des époques fort lointaines (Smith, 1998). A cause de son point de vue, Smith s’est vu reprocher d’être primordialiste dans la mesure où il voit l’origine de la nation dans des temps archaïques. Gellner pour sa part a pris le contrepied de cette perspective, en mettant en évidence le fait que la nation est un phénomène social issu de la modernité occidentale, grâce aux inventions industrielles et en premier lieu grâce à l’imprimerie, mais également à son nouveau système économique capitaliste allant de pair avec l’émergence de classes entrepreneuriales à la recherche de nouvelles ressources primaires et de nouveaux marchés (Gellner 1983) Les nouveaux États-nations issus de ces mutations ont obtenu leur légitimité grâce à la rhétorique nationaliste. C’est donc le nationalisme qui génère l’idée de nation et non l’inverse, ainsi que le prétendent la majorité des auteurs de tendance primordialiste. Le nationalisme est l’instrument idéologique essentiel pour les nations sur lesquelles viennent se fonder les nouveaux États, en tant qu’institutions politiques de la modernité. Selon la thèse de Gellner, le nationalisme représente la formule politique nécessaire pour justifier l’exercice du pouvoir de la part des classes politiques dans les États-nations (Mosca 1966). L’organisation politique spécifique de la nation en tant que communauté imaginée est l’État-nation qui trouve sa source dans l’Europe de la fin du 18e siècle. Toutefois il serait faux de parler d’un modèle d’État-nation universel. On peut en effet distinguer deux types idéaux d’État-nation, à savoir le modèle français et le modèle allemand (Brubaker 1992). On a souvent observé que le modèle français de l’État-nation est fondé sur l’idée de nation politique. Selon cette vue l’État-nation serait le résultat d’un pacte politique, voire d’un contrat entre les citoyens de cet État-nation. C’est dans ce sens que Jules Renan a défini la nation et son organisation politique comme le résultat d’un plébiscite de tous les jours. Il s’agit de souligner par cette formule que la nation française et son État consistent en théorie en une communauté élective. Ce type d’État-nation est donc une patrie ouverte au sein de laquelle les différences religieuses et ethniques n’ont, du moins en théorie, aucune importance (Dumont 1991: 25). On sait bien que cette conception non ethnique de la nation, postulée par la Révolution française a été modifiée plusieurs fois jusqu’à présent. En fait les Constitutions de 1791 et 1793 garantissaient la citoyenneté à toute personne étrangère habitant la France et par conséquent il n’était pas nécessaire d’avoir acquis l’identité française. Autrement dit il était possible d’obtenir la citoyenneté sans avoir acquis auparavant la nationalité, à savoir avant d’adopter certains traits culturels particuliers et certains comportements passant pour typiquement français (Weil, 2002). La séquence citoyenneté-nationalité sera pourtant inversée déjà au 19e siècle avec l’introduction de certains prérequis culturels comme la connaissance de la langue nationale, sans compter l’adoption d’un style de vie considéré comme français. Bien qu’affaiblie par les diverses modifications du code de la nationalité dans les années quatre-vingt-dix (Loi Pasqua de 1993 et Loi Guigou de 1998), l’idée originale de citoyenneté n’a jamais vraiment été abandonnée jusqu’à maintenant. L’État français se fonde sur une conception subjective, voire individualiste de la nation en fonction de laquelle tout étranger habitant l’hexagone peut encore aujourd’hui devenir citoyen français grâce au processus d’assimilation. Les différences, les identités et les frontières ethnoculturelles ne sont jamais définitivement insurmontables. Du moins en théorie, tout être humain est intrinsèquement capable de devenir membre de la nation. Le revers de la médaille est que, en fait, l’État-nation français a toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les minorités ethnoculturelles. Ces dernières furent systématiquement assimilées de force durant tout le 19e siècle et sont aujourd’hui encore ignorées. La conception allemande de la nation a été définie comme ethnique. Il en est issu un modèle d’État-nation fondé sur la généalogie et sur l’origine commune de ses citoyens. L’idée de nation et partant d’État-nation, a souvent été mise en relation avec le concept de Volk, en tant que peuple synonyme de nation. Toutefois durant le 18e siècle la notion de Volk ne possédait pas encore cette connotation ethnique qui, selon certains auteurs, devient « l’explosif le plus dangereux des temps modernes » (Finkielkraut, 1987: 56 ss.). L’ethnicisation du Volk a lieu au milieu du 19e siècle grâce à un important groupe d’intellectuels parmi lesquels il faut compter des politiciens, des artistes, des juristes, des philosophes, des historiens, des folkloristes etc. Cependant, la véritable transformation politico-légale intervient avec l’introduction d’un concept restrictif du jus sanguinis (Pierre-Caps 1995: 112). Le nationalisme radical de l’après Première Guerre mondiale a favorisé l’ethnicisation graduelle du modèle allemand qui a connu son apogée durant le national-socialisme avec les lois de Nürenberg dans lesquelles la racialisation du Volk et de l’État-nation allemand est légalisée. Cependant, après le Deuxième Guerre mondiale, dans l’Allemagne divisée, la République fédérale allemande (RFA) aussi bien que la République démocratique allemande (RDA) ont conservé les marques de la conception unitaire et ethnique du Volk et du jus sanguinis bien visibles, même après la réunification de 1990. Il est symptomatique à cet égard que les descendants d’Allemands « rentrés » de l’Europe orientale et de l’ex-URSS aient obtenu la nationalité, grâce à l’idée de Volk et de jus sanguinis, en un rien de temps, au contraire des millions d’immigrés, notamment d’origine turque, qui étaient confrontés aux plus grandes difficultés sur le chemin de l’acquisition de la nationalité allemande. On n’observe un léger assouplissement de l’ethnicisation qu’après 1999, principalement durant le gouvernement du chancelier social-démocrate Gehrard Schröder. Ce n’est cependant qu’aux enfants d’immigrés nés en Allemagne que les lois adoptées par ce gouvernement ont accordé certaines facilités pour obtenir la nationalité allemande Les deux prototypes cités ont inspiré de nombreux États-nations, européens ou non, ce qui en a fait des modèles de référence au niveau mondial. Le modèle français comme le modèle allemand poursuivent tous les deux le projet d’une nation cherchant à se procurer une organisation politique - l’État-nation - capable de garantir une homogénéité culturelle qui, à son tour, garantit la stabilité politique. La différence se trouve dans les deux manières de procéder pour y parvenir. Le modèle français, étant fondé sur le caractère subjectif et individualiste de la nation, rend accessible à l’étranger, du moins en principe, la voie de l’acculturation et par conséquent de sa pleine intégration et inclusion dans la communauté nationale grâce notamment à l’institution du jus soli. Le modèle allemand en revanche, est fondé sur le caractère objectif et collectif de la nation, selon une vision essentialiste et très rigide de l’appartenance ethnique, soumise au jus sanguinis. L’appartenance à la nation allemande comporte, du fait qu’elle est extrêmement restrictive, une forte tendance à l’exclusion de qui ne possède pas les requis ethniques. Les deux modèles ont tous deux connu depuis toujours de grandes difficultés à reconnaître la diversité culturelle, et ils présentent par conséquent une certaine incompatibilité avec la pluriethnicité et la multiculturalité. Cela n’est pas surprenant puisque les deux modèles se proposent de réaliser le projet d’une nation, d’un État souverain, d’un territoire monoethnique. Pour un tel projet la diversité ethnico-culturelle est forcément dysfonctionnelle. Dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle passé, dans le cadre d’une globalisation galopante, plus apparente d’ailleurs que réelle, et avec l’ouverture des frontières qui suivit la chute de l’Union soviétique, de nombreux auteurs bien connus, en sciences sociales comme en anthropologie, pensaient que l’idée de nation appartenait davantage au passé qu’au présent ou au futur. On croyait que les sociétés étaient devenues transnationales, à savoir qu’elles deviendraient plus fluides, ou comme le remarquait le philosophe Zygmunt Bauman, qu’elles allaient proprement se liquéfier (Bauman 2000) C’est la notion de transnationalisme qui apparaît le plus souvent pour indiquer la capacité personnelle ou collective de dépasser les barrières culturelles et les frontières nationales et de passer d’une appartenance et d’une identité à l’autre avec la plus grande facilité. Ceux qui adoptent l’approche du transnationalisme considèrent ainsi la société comme un œcoumène global dans lequel les individus aux identités devenues désormais nomades, vivent et interagissent dans des milieux cosmopolites (ceux que l’on appelle les ethnoscapes) marqués par l’hybridation et la créolisation culturelle (Appadurai 1996). Cependant, cette vision suggestive et optimiste, inhérente à l’utilisation du préfixe trans, ne semble adéquate que pour l’analyse de certains groupes minoritaires au statut social élevé, comme par exemple certaines élites migrantes dîtes aussi expats (managers allemands à Tokyo, opérateurs financiers américains à Hong Kong, correspondants de presse au Moyen-Orient, spécialistes en informatique indiens à la Silicon Valley, etc.). Vouloir étendre à la société globale cet aspect spécifique de la complexité culturelle, voire même lui donner une orientation normative, serait entreprendre une nouvelle et dangereuse réification de la vision utopique du métissage universel. En fait, la réalité est bien différente de ce scénario global si optimiste. Les guerres en ex-Yougoslavie ont mis en évidence déjà dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier que l’idée de nation était encore importante et que la fin de l’histoire évoquée par Francis Fukuyama (Fukuyama 1992), comme réalisation d’une unique société globale sans différences nationales, était bien loin de la réalité. A vrai dire les deux premières décennies du vingt-et-unième siècle ont vu, surtout en Europe, le retour inattendu de la nation avec la montée des mouvements régionalistes d’une part et du populisme nationaliste d’autre part, ce que l’on peut interpréter comme deux expressions et stratégies de la résistance contre certaines conséquences des processus de globalisation. Les premiers ont réinterprété le concept de nation pour des revendications régionales à l’intérieur d’entités pluriculturelles de vieille date (Catalogne et Ecosse s’opposant respectivement à l’Espagne et à la Grande Bretagne). Les seconds utilisent en revanche le concept de nation pour mobiliser la population contre les immigrants et les réfugiés, ces derniers étant considérés par les mouvements populistes comme une menace contre l’intégrité nationale.
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Couture, Jean-Simon. "Multiculturalisme." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.047.

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Abstract:
Durant plus d’un siècle, la culture a été l’une des notions les plus en vogue en anthropologie. Malgré la diversité épistémologique qui la sous-tend, il est un trait qui rassemble les diverses définitions de la culture, celui de la considérer comme une entité isolée et comme un organisme social cohérent en soi. À partir des années 1980, tous les concepts holistes de la culture ont été la cible d’une critique en partie justifiée. On leur reprochait de considérer les cultures comme des phénomènes propres à une seule société, selon le principe une société, une culture. Cherchant à considérer le caractère pluriel des sociétés contemporaines, on a recouru à plusieurs expressions comme, par exemple, multiculturalisme, communication interculturelle et identités transculturelles. Les préfixes multi-, inter- et trans- ont en commun une certaine affinité mais aussi des connotations diverses. Ces trois préfixes servent à construire des notions utilisées soit dans un contexte descriptif et par conséquent, analytique, soit dans un cadre prescriptif et donc normatif. Toutefois la distinction entre ce qui est et ce qui devrait être n’est pas clairement définie. C’est pourquoi, d’une part, on se trouve face à un mélange d’interprétations scientifiques, et d’autre part, de raisonnements appréciatifs et de jugements de valeur. C’est ainsi que l’analyse scientifique tend à se confondre et à se brouiller avec les programmes politiques, à quoi il convient d’ajouter des vues idéologiques utopiques. L’approfondissement de la notion de multiculturalisme fera foi d’exemple. Qu’est-ce que peut vouloir signifier le terme de multiculturalisme? Ce terme, de même que le préfixe multi tendent en fait à souligner l’importance aussi bien des différences culturelles que des frontières qui s’y rattachent. Ainsi, avec la notion de multiculturalisme on met en évidence la séparation des collectivités entre elles, y compris du point de vue spatial. Le terme de multiculturalisme possède une orientation plus relativiste, communautariste et parfois ségrégationniste ainsi qu’un caractère plutôt additif et moins relationnel comparativement à des notions telles que celles d’interculturalité et de transculturel (Taylor, 1992; Kymlicka, 1995 Modood, 2002). Les préfixes inter ou trans seraient considérés comme plus dynamiques, ouverts et processuels. Et pourtant le concept de multiculturalisme continue à être utilisé par des chercheurs, des politiciens, des intellectuels ou par de véritables producteurs d’identité, dans les pays où la différence culturelle est considérée comme un enrichissement social et surtout comme une donnée de fait, acceptée pragmatiquement comme telle le ou encore, là où elle fait l’objet d’un véritable culte. En raison de la grande hétérogénéité entre les divers types de multiculturalisme, il semble judicieux de se pencher sur ce qu’est le multiculturalisme en analysant des situations que l’on peut observer dans certaines sociétés où il fait partie des discussions quotidiennes et dans lesquelles le terme est opérationnel. Nous avons choisi trois cas exemplaires ne faisant pourtant pas partie des cas considérés comme classiques et par conséquent les mieux connus. Il s’agit de l’Allemagne, de la Suisse et de la Malaisie. En Allemagne, nation qui se considère comme historiquement monoethnique, le terme de Multikulturalismus, conçu lors de l’arrivée d’un nombre important d’immigrés de l’Europe du Sud suite à la Deuxième Guerre, a joui d’une grande popularité entre les années 970 et 1990. Aujourd’hui le terme de Multikulturalismus a mauvaise réputation. La mauvaise connotation actuelle du terme est attribuable au projet socio-culturel nommé MultiKulti. Ce projet dont le centre a été Francfort et Berlin (alors Berlin Ouest), où la concentration d’immigrants était particulièrement haute, s’est fait remarquer par ses bonnes intentions, mais surtout par le dilettantisme qui y a présidé. Ce qui a fini par discréditer toute conception politique future de multiculturalisme au sein d’une nation très fière depuis toujours de son homogénéité culturelle. La société allemande n’a jamais été sensible à la diversité culturelle, mais ce que l’on appelait le MultiKulti était fondé sur une idée plutôt vague de coexistence harmonieuse et spontanée entre des cultures fort diverses au quotidien. Le MultiKulti était donc destiné à échouer en raison de la négligence même avec laquelle il avait été pensé dans ce contexte. C’est pourquoi le multiculturalisme inhérent au projet d’une société MultiKulti finit par évoquer en Allemagne le spectre de sociétés parallèles, à savoir l’existence de communautés ethnoculturelles séparées qui vivent sur le territoire national dans des quartiers urbains ethniquement homogènes. Un scénario de ce genre, considéré comme une calamité, a réveillé les fantasmes du sinistre passé national-socialiste. C’est pour cette raison qu’actuellement, le multiculturalisme est rejeté aussi bien par le monde politique que par une grande partie de la société. Ainsi, c’est le concept d’intégration, comme forme d’assimilation souple, qui domine maintenant. En Suisse, le terme de multiculturalisme jouit d’une réputation bien meilleure. La société nationale, avec sa variété culturelle, la tolérance qui règne entre les communautés linguistiques et confessionnelles, la stabilité fondée sur le consensus et sur l’accord, est conçue et perçue comme une forme particulière de société multiculturelle. La Suisse est donc une communauté imaginée dont la multiculturalité est historiquement fixée et sera, à partir de 1848, constitutionnellement définie, reconnue et partiellement modifiée. Dans le cas de la Suisse on peut parler d’un multiculturalisme constitutionnel fondé sur la représentation que le peuple suisse s’est forgée au sujet de ses communautés culturelles (les Völkerschaften) diverses et séparées par les frontières cantonales. La société suisse est bien consciente et fière de ses différences culturelles, légalement reconnues et définies par le principe dit de territorialité selon lequel la diversité est cultivée et fortement mise en évidence. Will Kymlicka a raison lorsqu’il affirme que les Suisses cultivent un sentiment de loyauté envers leur État confédéré précisément parce que celui-ci garantit d’importants droits à la différence et reconnaît clairement des délimitations culturelles relatives à la langue et à la confession (Kymlicka 1995). Le sentiment d’unité interne à la société suisse est à mettre en rapport avec les politiques de reconnaissance de l’altérité qui se basent paradoxalement sur la conscience que le pays est une coalition de résistances réciproques dues aux différences linguistiques et religieuses au niveau cantonal. Cette conscience différentialiste a eu pour conséquence la pratique du power sharing (partage de pouvoir) qui fait que la Suisse est devenue un exemple de démocratie consociative (Lijphart 1977). Ce système politique ne coïncide pas avec le modèle classique de la démocratie libérale car pour affaiblir les résistances des cantons il est nécessaire de recourir au niveau fédéral à de vastes coalitions qui tiennent compte de l’équilibre entre les communautés cantonales et neutralisent la dialectique entre majorité et opposition. Il convient d’ajouter que les étrangers et les immigrés non citoyens sont exclus des pratiques politiques du multiculturalisme helvétique. La condition première pour participer est l’intégration, à savoir une forme plus légère d’assimilation, puis l’obtention de la nationalité. Le régime colonial britannique et dans une moindre mesure le régime hollandais, ont créé en Afrique, en Amérique, en Océanie mais surtout en Asie des sociétés appelées plural societies (Furnivall 1944) en raison de leur forte diversité ethnoculturelle. Dans ces sociétés, les communautés semblent mener volontairement des existences parallèles, les contacts culturels n’ayant lieu que sporadiquement avec les autres composantes de la société. Le multiculturalisme constitue un instrument politique et social indispensable pour garantir la reconnaissance et le respect réciproque des différences ethno-culturelles à l’intérieur d’un État souverain portant la marque d’une telle complexité. C’est le cas de la Malaisie où vivent ensemble et pacifiquement, mais non sans tensions permanentes, une dizaine de communautés ethnoculturelles parmi lesquelles on trouve, pour les plus nombreuses, les Malais, les Chinois et les Indiens. Dans ce pays on a créé des représentations et des stratégies d’action concrètes visant à mettre au point une forme spécifique de multiculturalisme qui continuerait à garantir la paix sociale et la prospérité économique. Mentionnons parmi celles-là : -La doctrine de l’harmonie de la nation (rukun negara) fondée sur l’idée de l’« unité dans la diversité ». Cette construction idéologique possède une forte valeur symbolique surtout lorsque naissent des tensions entre les communautés. -Au quotidien, la référence à un principe consensuel d’« unité dans la séparation ». Les diverses communautés tendent à vivre volontairement dans des milieux sociaux séparés mais non ségrégés. -La commémoration du grave conflit interethnique entre Malais et Chinois du 13 mai 1969. Ces faits sont devenus le mythe national négatif, à savoir quelque chose qui ne doit plus se reproduire. -Un régime politique fondé sur le consociativisme ethnique. Le gouvernement fédéral et celui des États particuliers sont formés de grandes coalitions auxquelles participent les divers partis ethniques. -La politique de discrimination positive pour les Malais qui sont la communauté ethnique la plus faible économiquement. Ces mesures sont acceptées tacitement de la part des Chinois et des Indiens (quoique non sans résistance). -Enfin, le projet, à travers le programme One Malaysia, de créer dans le futur une société plus unie, même si elle reste fondée sur le multiculturalisme. Du point de vue socioéconomique et politique, la Malaisie peut se considérer aujourd’hui, malgré des limites évidentes, comme une histoire à succès, un succès dû paradoxalement à cette forme particulière de multiculturalisme. Le multiculturalisme n’est pas une stratégie universalisable (voir le cas de l’Allemagne) pas plus qu’il n’est réductible à un modèle unique (voir le cas de la Suisse et de la Malaisie). Nous sommes plutôt face à un ensemble de solutions fort variées dans leur manière de gérer la diversité dans des sociétés ethniquement et culturellement plurielles. Une théorie générale du multiculturalisme est peut-être trop ambitieuse; l’analyse comparative qui en fait voir les défauts et les difficultés, mais aussi certains avantages importants est en revanche enrichissante.
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