To see the other types of publications on this topic, follow the link: Société des artisans canadiens-français.

Journal articles on the topic 'Société des artisans canadiens-français'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the top 50 journal articles for your research on the topic 'Société des artisans canadiens-français.'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Browse journal articles on a wide variety of disciplines and organise your bibliography correctly.

1

Remysen, Wim. "Des dialectes primaires aux dialectes secondaires : les origines dialectales du français québécois selon les artisans de la Société du parler français au Canada." Langages N°215, no. 3 (2019): 107. http://dx.doi.org/10.3917/lang.215.0107.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Lavery, Daniel. "Décisions rendues par le Conseil canadien des relations du travail." Relations industrielles 37, no. 4 (April 12, 2005): 944–59. http://dx.doi.org/10.7202/029309ar.

Full text
Abstract:
Après avoir revu les principes s'appliquant en droit français, québécois et anglais, dans les provinces canadiennes de common law et américain, le Conseil a fait l'étude de la notion d'« employé » que l'on retrouve à l'article 107 du Code. Il conclut que toute personne visée par une demande d'accréditation, économiquement subordonnée à un employeur et qui n'est pas un entrepreneur, est un « employé » au sens du Code. Ayant constaté que les critères développés par le common law l'ont été en fonction d'objectifs étrangers à ceux promus par le Code canadien du travail, le Conseil conclut qu'ils ne pourront s'appliquer que dans la mesure où ils sont compatibles avec les objectifs dudit Code. Dans ce contexte, d'autres critères, dits de relations de travail trouveront application. Le Conseil a également énoncé sa politique quant aux délais de présentation prévus à l'article 124 (2) c) et d) du Code et la recevabilité de requêtes en accréditation visant une unité dont la délimitation diffère de celle pour laquelle une convention collective est en vigueur. En l'espèce, le Conseil a jugé recevables, quant aux dates où elles avaient été présentées, des requêtes en accréditation visant une unité englobant des employés couverts en partie par deux conventions collectives distinctes et s'étendant sur des périodes différentes. Il a, enfin, rappelé sa politique, lors des requêtes en révision sous l'article 119 du Code, de ne pas tenir compte du désir des employés qu'il ajoute à une unité existante lorsque les fonctions dont ils sont titulaires participent de la nature et de la portée de celles comprises dans l'unité où ils sont ajoutés. Union des Artistes (UDA) et Syndicat général du cinéma et de la télévision Radio-Canada (CSN) et Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) et Société Radio-Canada et Société des auteurs, recherchistes, documentalistes et compositeurs (SARDEC) et Association nationale des employés et techniciens en radiodiffusion (SARDEC) et Association nationale des employés et techniciens en radiodiffusion (NABET) et Monsieur Claude Latrémouille et l'Association des artistes canadiens de la télévision et de la radio et La Guilde des services de presses, section 213 de La Guilde des Journaux. Dossiers 555-1179, 555-1180, 555-1192, 530-473; décision du 18 mai 1982 (no 383); Panel du Conseil: Me Claude H. Foisy, Vice-président, Me Nicole Kean et M. Jacques Archambault, Membres.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Fournier, Jonathan. "Les économistes canadiens-français pendant l’entre-deux-guerres." Revue d'histoire de l'Amérique française 58, no. 3 (November 1, 2005): 389–414. http://dx.doi.org/10.7202/011626ar.

Full text
Abstract:
Résumé L’institutionnalisation de la science économique québécoise francophone tire ses origines de l’École des Hautes Études commerciales de Montréal qui fournit le cadre institutionnel et les pionniers d’une discipline en construction. La profession d’économiste attire dans ses rangs un grand nombre de partisans du nationalisme qui orientent la discipline vers un registre bien particulier. Ces derniers vont s’inspirer de doctrines élaborées en Europe pour analyser une réalité toute nord-américaine. Les premiers travaux d’économique s’inscrivent d’ailleurs dans une volonté de transformer la société. En étudiant comment le climat idéologique a influencé la production scientifique des premiers économistes canadiens-français, on assiste à la naissance d’une discipline qui se cherche des modèles et qui désire concilier analyse scientifique et transformation de la société.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Gervais, Gaétan. "L’Ontario français et les grands congrès patriotiques canadiens-français (1883-1952)." Cahiers Charlevoix 2 (April 12, 2017): 9–155. http://dx.doi.org/10.7202/1039454ar.

Full text
Abstract:
Gaétan Gervais sonde les plus éloquentes traces de l’identité canadienne-française qu’il trouve intactes dans les mémoires des grands congrès patriotiques canadiens-français. Avec raison, il note que ces déploiements, qui se sont tenus entre 1883 et 1952, fournissent, sur l’Amérique française – dans ses expressions canadienne, franco-américaine et acadienne –, une richesse documentaire unique. Tout en commentant la participation franco-ontarienne à ces assises nationales, à caractère patriotique, religieux et linguistique, l’auteur relève une même unité de pensée, manifestée par une même symbolique, soutenue par la même armature institutionnelle, diffusant la même idéologie clérico-nationaliste et le même projet de société, parce que fondée sur le même sentiment profond d’appartenance au Canada français.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Labbé, Pierrick. "D'une société de secours mutuel locale à une société fraternelle nationale : la transformation du projet social de l’Union Saint-Joseph d’Ottawa (1863-1905)." Mens 11, no. 1 (March 3, 2014): 37–75. http://dx.doi.org/10.7202/1023337ar.

Full text
Abstract:
Cet article examine la transformation de la mutualité canadienne-française à la fin du xixe siècle en analysant le cas de l’Union Saint-Joseph d’Ottawa. Elle fut l’une des rares sociétés de secours mutuel de première génération à adapter sa structure et son projet social pour se conformer au courant mutualiste émergent et, ainsi, se transformer en une société fraternelle. L’exemple nous montre que la lutte pour la survivance dans les milieux de migration facilitait cette transition du modèle mutualiste et justifiait la redéfinition des objectifs par une petite élite au nom d’un idéal national. Le besoin d’assurer des bases institutionnelles solides pour les Canadiens français de l’Ontario légitimait cette transformation de l’Union Saint-Joseph, qui devint une grande société fraternelle vouée à la défense des intérêts économiques des Canadiens français, grâce à l’établissement de succursales dans plus de six cents communautés canadiennes-françaises du Canada et des États-Unis.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Lacombe, Sylvie. "Fils légitimes de l’imaginaire national : les Canadiens français selon The Beaver-Canada First, organe des Native Sons of Canada, 1928-1929." Mens 9, no. 2 (February 21, 2014): 207–41. http://dx.doi.org/10.7202/1023095ar.

Full text
Abstract:
Cet article décrit la perception des Canadiens français dans le journal Beaver-Canada First, organe officiel de l’association Native Sons of Canada, active dans les années 1920, et qui se présente elle-même comme un groupe de pression destiné à promouvoir un sain patriotisme et une fierté nationale dans tous les champs de la culture et de la société canadienne. L’article décrit l’association et le contenu de son journal avant d’exposer la place ménagée aux Canadiens français; celle-ci est imprégnée de « bonne entente », mais elle témoigne aussi des limites du canadianisme politique, à défaut d’être civique, que professe Native Sons of Canada.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Guindon, Hubert. "Chronique de l’évolution sociale et politique du Québec depuis 1945." I. Contexte social et institutionnel, no. 30 (May 2, 2011): 33–78. http://dx.doi.org/10.7202/1002657ar.

Full text
Abstract:
Cet essai se veut une chronique de l’évolution sociale du Québec, de 1945 à 1965, et un survol des transformations politiques qui suivirent, entre 1965 et 1995, année du dernier référendum sur la souveraineté du Québec. Un tel essai comporte deux embûches, que l’auteur relève dès le départ. Il expose ensuite quelques éléments de l’histoire des Canadiens français et des Québécois, pour bien faire comprendre que notre histoire n’est pas une, mais deux : celle des Canadiens anglais et celle des Canadiens français, aujourd’hui Québécois. Cette double histoire s’appuie sur des légendes, dont l’auteur fait état sommairement en insistant sur l’interprétation qui glorifie la conquête anglaise et l’épisode de la création de la Confédération par les deux peuples fondateurs. Il poursuit en commentant le passage de la tradition à la modernité et décrit les péripéties et les conséquences de la Révolution tranquille qui a amené la transformation d’une société traditionnelle en une société moderne. Il termine avec certains commentaires d’humeur sur la situation politique actuelle, une humeur arrimée sur la ténacité des légendes fondant l’éternelle double interprétation et double légitimation de la lutte entre l’unité canadienne et l’existence du peuple québécois.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Talbot, Robert, and Christian Bérubé. "Une réconciliation insaisissable : le mouvement de la bonne entente, 1916-1930." Mens 8, no. 1 (February 27, 2014): 67–125. http://dx.doi.org/10.7202/1023148ar.

Full text
Abstract:
Le mouvement de la « bonne entente » (1916 - années 1930), lancé par un petit groupe d’anglophones ontariens, avait pour objectif de favoriser le dialogue entre Canadiens français et Canadiens anglais, qui faisait cruellement défaut pendant la Première Guerre mondiale, par le rapprochement entre les élites des deux groupes linguistiques. Jusqu’ici, les historiens ont surtout vu dans ce mouvement une stratégie visant à faire accepter en douce la conscription aux Canadiens français. Dans cet article, nous soutenons toutefois que la conscription n’était pas nécessairement la seule priorité, ni même la plus importante, dans l’esprit de nombreux membres anglophones. L’objectif de la Ligue de la Bonne Entente (1916) était plutôt de retrouver l’esprit d’unité et de ferveur patriotique qui avait imprégné la société canadienne — française et anglaise — au moment du déclenchement des hostilités. Après la guerre, la Ligue et les organisations qui lui ont succédé ont exigé, en coulisse, l’abrogation du Règlement XVII par le gouvernement de l’Ontario. De la Première Guerre mondiale à la crise, le mouvement de la bonne entente a prêché modération et unité dans une société très divisée. Il a contribué à rétablir le processus de rapprochement des élites et a donné naissance à un nationalisme civique canadien.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

CREAN, S. M. "D’une colonie à l’autre." Sociologie et sociétés 11, no. 1 (December 14, 2010): 95–106. http://dx.doi.org/10.7202/001154ar.

Full text
Abstract:
Malgré le pessimisme qui se dégage de son tour d’horizon de la culture canadienne, l’auteur voit des signes certains d’un renouveau et d’un sursaut de créativité chez les artistes et les intellectuels canadiens qui contribuent ainsi à l’affermissement d’un projet canadien de société et de culture, face aux dangers de l’américanisation. « Les nationalistes canadiens qui observent d'un bon oeil le renforcement du nationalisme québécois espèrent que ces mouvements nationaux évolueront à l’avantage mutuel des deux sociétés ».
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Lavallée, Martin. "« Assumer la haute direction de la vie de la race » : la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (1915-1924)." Mens 12, no. 1 (July 12, 2012): 7–55. http://dx.doi.org/10.7202/1010565ar.

Full text
Abstract:
Fondée par le journaliste Ludger Duvernay en 1834, sous l’appellation Aide-toi, le ciel t’aidera, la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJBM) est la plus ancienne des institutions patriotiques canadiennes-françaises. Disparue à la suite de l’exil de plusieurs de ses membres dans le contexte des rébellions patriotes de 1837-1838, elle est reconstituée en 1843 et prend le nom d’Association Saint-Jean-Baptiste de Montréal jusqu’en 1914, année où elle devient définitivement la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal. Depuis sa fondation, cet organisme travaille à défendre et à promouvoir l’identité et les droits des Canadiens français. Cet article se propose de mettre en lumière le rôle méconnu de cette association durant une période particulièrement trouble et agitée pour les Canadiens français, soit durant le premier quart du xxe siècle. L’étude des deux revues mensuelles de la Société – Le Petit Canadien (1913-1918) et La revue nationale (1919-1932) – nous révèle la réorientation du mandat de la SSJBM et l’ambition de ses dirigeants, sous la présidence de Victor Morin (1915-1924), de faire de leur société le chef de file de la nation canadienne-française, celle qui devait prendre la direction des francophones en Amérique du Nord et « assumer la haute direction de la vie de la race ».
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
11

Remysen, Wim, and Louis Mercier. "Les prêtres et religieux du Canada français observateurs de la langue et collecteurs de mots." Domaines d'action I (Canada français), no. 24-25-26 (October 31, 2013): 226–57. http://dx.doi.org/10.7202/1019136ar.

Full text
Abstract:
Cet article porte sur les principales figures religieuses qui ont marqué l’histoire du Canada français par leurs contributions linguistiques, en particulier dans le domaine du lexique. Nous nous concentrons plus précisément sur la période qui va du milieu du xixe siècle jusqu’aux années 1960, période pendant laquelle plusieurs religieux se sont engagés dans la rédaction de répertoires lexicographiques et de chroniques de langage, notamment sous le patronage de la Société du parler français. Nous cherchons à dégager les diverses positions que ces religieux ont adoptées à l’égard du français canadien et plus particulièrement à l’égard de la langue populaire et de ses particularismes. Nous voyons par exemple que certains d’entre eux ont privilégié l’approche corrective de façon à réduire l’écart qui séparait l’usage canadien du français européen ou académique, alors que d’autres, dans la foulée du mouvement régionaliste français, ont mis l’accent sur la description des particularismes canadiens et la recherche historique de leurs origines (anciennes ou régionales), ouvrant la voie aux premières études objectives de la langue populaire des Canadiens français.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
12

Robillard, Denise. "L’Ordre de Jacques Cartier et les droits des Franco-catholiques en Ontario, 1926-1931." Articles 74 (December 9, 2011): 93–111. http://dx.doi.org/10.7202/1006494ar.

Full text
Abstract:
Cet article porte sur les premières initiatives de l’Ordre de Jacques Cartier, une société secrète fondée en 1926 par un groupe de fonctionnaires canadiens-français d’Ottawa. Le désir de sortir de la désespérance au sujet de leur survie, et de vaincre l’opposition persistante à la reconnaissance des droits du français à l’école et à l’église, inspire ces hommes d’utiliser les mêmes armes que leurs adversaires. Ils optent pour un nouveau leadership, une action discrète dans le cadre d’une société secrète dotée d’un conseil supérieur autoritaire, la chancellerie, et de cellules locales, les commanderies. Les premières revendications portent sur l’usage du français, une représentation équitable dans les instances civiles, politiques et religieuses et au sein de la fonction publique. Elles se feront sentir également au sein de la commission scolaire et de l’Université d’Ottawa, et l’action de l’Ordre s’étendra rapidement à l’ensemble du Canada français.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
13

Galarneau, Claude. "Les conditions de la vie politique en Angleterre au XVIIIe siècle." Articles 3, no. 3 (April 12, 2005): 347–60. http://dx.doi.org/10.7202/055142ar.

Full text
Abstract:
La loi de 1791 introduisit au Canada français les institutions parlementaires britanniques. Ce nouveau régime avait été demandé par les marchands anglais du Canada alors que les seigneurs canadiens et le clergé lui étaient peu favorables. Quant aux habitants des campagnes et aux artisans des villes, on peut supposer qu'ils n'avaient point d'opinion sur la question et qu'ils ne possédaient aucun élément qui leur permît de porter un jugement. À Londres, la demande des marchands attendait depuis 1788 lorsque Pitt l'inscrivit aux débats des Communes en 1791. C'est le danger des répercussions de la Révolution française sur les rives du Saint-Laurent qui semble avoir poussé Pitt à donner cette constitution aux Canadiens. Cette loi, comme chacun sait, divisait le Canada en deux provinces, pourvues de leur chambre d'assemblée respective, composée de députés élus dans des comtés et des bourgs et selon des règles assez semblables à celles qui prévalaient en Angleterre à ce moment. Les premières élections furent tenues en 1792. Comme les Canadiens français ne connaissaient pas le régime parlementaire, ce sont les Anglais établis au Canada depuis 1763 qui implantèrent le régime britannique et qui initièrent les Canadiens à la vie politique. Pour cette raison, il est de souveraine importance de connaître les conditions de la vie politique en Angleterre au XVIIIe siècle, afin de bien comprendre dans quel état ce régime parlementaire et électoral britannique s'est implanté chez nous. C'est le jeu des institutions plus que leurs principes et les rouages politiques plus que les constitutions qui retiendront notre attention au cours de cette analyse.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
14

Lamonde, Yvan. "La sociabilité et l’histoire socio‑-culturelle : le cas de Montréal, 1760‑1880." Historical Papers 22, no. 1 (April 26, 2006): 86–111. http://dx.doi.org/10.7202/030966ar.

Full text
Abstract:
Résumé La présente étude pose la question de la méthode en histoire socio-culturelle, en particulier à propos de la culture urbaine. Après avoir montré les insuffisances de la notion de « mentalités », on y montre après un effort de définition le caractère opératoire et systémique de la notion de sociabilité. Ces considérations théorétiques et méthodologiques sont ensuite appliquées à l'histoire de la sociabilité urbaine à Montréal entre 1760 et 1880. La sociabilité ouvrière et bourgeoise intra-familiale, inter-familiale et extra-familiale y est analysée de même que la sociabilité occupationnelle des marchands anglophones, des gens de Droit et des clercs canadiens-français, et des artisans et ouvriers.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
15

Mouhot, Jean-François. "L’influence amérindienne sur la société en Nouvelle-France. Une exploration de l’historiographie de François-Xavier Garneau à Allan Greer (1845-1997)." Globe 5, no. 1 (February 14, 2011): 123–57. http://dx.doi.org/10.7202/1000668ar.

Full text
Abstract:
Cette étude examine la part prise par les historiens canadiens dans la construction de l’identité québécoise au cours des cent cinquante dernières années, à travers leur perception de l’influence amérindienne sur la société en Nouvelle-France. Elle distingue trois phases successives : (1) les années « maigres » (1840-1880), qui s’interrogent peu sur l’influence des cultures autochtones; (2) les années de la « négation » (1880-1960) qui voient les historiens canadiens-français démentir vigoureusement tout métissage; (3) les années « fastes » (depuis 1960), au cours desquelles chercheurs francophones et anglophones notent une très forte influence amérindienne. L’étude s’interroge enfin sur les facteurs ayant pu intervenir dans cette évolution.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
16

Sapoznik-Evans, Karlee A. "Des lacunes en historiographie : La Vérendrye dans une perspective de relations homme-femme, de relations raciales et d’esclavage au début du Canada français, 1731-1749." Le dossier 29, no. 2 (November 30, 2017): 457–87. http://dx.doi.org/10.7202/1042269ar.

Full text
Abstract:
De nos jours, le nom de La Vérendrye figure sur de nombreux monuments commémoratifs, rues, parcs, écoles et bourses d’études prestigieuses tant canadiens qu’américains. Cependant, comme l’indique cet article, la documentation qui porte sur ses voyages et ses interactions turbulentes avec les peuples autochtones est incomplète, puisqu’elle est caractérisée par l’absence d’une analyse des échanges raciaux et de ceux entre hommes et femmes, et par une tradition de déni des faits et de création de mythes par rapport au commerce des esclaves chez les Canadiens français. L’examen soigneux de la participation de La Vérendrye au commerce des esclaves, et des façons que ses relations homme-femme et celles avec les peuples autochtones ont caractérisé sa vie entre 1731 et 1749, la période traitée par la présente étude, met en lumière le fonctionnement de la société coloniale française au Canada pendant la période allant du début du dix-huitième jusqu’au milieu de ce siècle. Comme souligné par cet article, les composantes non catholiques et non blanches faisaient partie intégrante de la société et de la culture coloniale du Canada français et exerçaient une influence sur elle. Les expériences de La Vérendrye démontrent que le Canada à cette époque laissait de la place à toutes sortes de complexités, de variantes et de contradictions dans les relations véritables entre hommes et femmes, et la Nouvelle-France était loin d’être une société égalitaire. L’esclavage y existait sous une forme institutionnelle tout comme l’esclavage existait au sud.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
17

Gervais, Gaétan. "Aux origines de l’identité franco-ontarienne." Cahiers Charlevoix 1 (April 12, 2017): 125–68. http://dx.doi.org/10.7202/1039462ar.

Full text
Abstract:
L’historien Gaétan Gervais, professeur à l’Université Laurentienne, analyse le problème de l’identité franco-ontarienne d’un point de vue contemporain. Il voit dans l’éclatement du Canada français, provoqué par la Révolution tranquille, la source du malaise identitaire des élites ontaroises actuelles. Exclus par un Québec qui récupère comme québécois tout l’héritage naguère canadien-français, avec l’encouragement d’organismes nationaux – l’auteur montre du doigt la Société Radio-Canada, dite « la SRC », et le Secrétariat d’État (Patrimoine canadien) – qui opposent les Québécois aux « francophones » canadiens, les Franco-Ontariens s’ontarianisent : le déplacement de leurs centres d’activités vers Sudbury et Toronto est en cela significatif.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
18

Boucher, François-Emmanuël. "Le Canadien français d’Horace Mitchell Miner dans St. Denis: A French-Canadian Parish." British Journal of Canadian Studies: Volume 33, Issue 2 33, no. 2 (September 1, 2021): 171–87. http://dx.doi.org/10.3828/bjcs.2021.12.

Full text
Abstract:
L’universitaire américain Horace Mitchell Miner qui publie en 1939, aux Presses de l’Université de Chicago, St. Denis: A French-Canadian Parish, propose une étude sur les mœurs des Canadiens français de manière à expliquer les forces qui président aux mutations que connaissent les sociétés. Miner inscrit son analyse dans les débats qui existent alors aux États-Unis concernant la nature des conséquences que provoquent le développement industriel sur les interactions humaines. Le passage d’une communauté paysanne à une société beaucoup plus complexe produirait une série de modifications significatives sur les rapports sociaux. En tant que dernier village paysan de l’Amérique du Nord, comme l’écrit Miner dans son étude, l’analyse de la communauté canadienne-française permet de faire le portrait d’un univers archaïque en voie de disparition. Cet article cherche à comprendre la manière dont Miner rend compte des mœurs des Canadiens français et pourquoi ils sont perçus comme fondamentalement en marge de la norme américaine.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
19

Desrochers, Luc. "État-providence et principe nationalitaire au Québec : solution contemporaine et retour de l’histoire." II. État-providence et société civile, no. 33 (October 2, 2002): 89–93. http://dx.doi.org/10.7202/005089ar.

Full text
Abstract:
RÉSUMÉDurant les années 1930-1940, les tenants du corporatisme social se sont opposés au développement d'un État interventionniste de type keynésien parce que, selon eux, celui-ci était incompatible avec les caractères propres des Canadiens français et contraire à leur émancipation. Ils proposaient plutôt un projet de société qui reposerait sur la création d'associations corporatives médiatisant les rapports entre l'État et les individus. Leur anti-libéralisme leur faisait privilégier la mobilisation nationale et la prise en charge de l'économie, et rejeter l'option keynésienne.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
20

Cardinal, Linda, and Martin Normand. "Philippe Garigue et le Canada français." Recherche 51, no. 3 (January 31, 2011): 389–407. http://dx.doi.org/10.7202/045427ar.

Full text
Abstract:
L’article porte sur la contribution de Philippe Garigue à l’étude du Canada français et veut redonner à ce penseur négligé en sciences sociales la place qui lui revient dans l’héritage intellectuel du Québec. Après avoir présenté la carrière du chercheur et ses principaux travaux sur le Canada français, l’article s’attarde à ses critiques méthodologiques et théoriques pour mieux faire apparaître les aspects plus novateurs de sa pensée. Il resitue la démarche de Garigue dans les débats épistémologiques et historiographiques sur la représentation du Canada français d’avant les années 1960 et propose une perspective critique de l’ensemble de son oeuvre au regard des analyses plus récentes. Au-delà du caractère polémique maintes fois attesté de ses travaux, l’article soutient que Garigue procède à une remise en question inédite, pour l’époque, de la représentation du Canada français d’avant les années 1960 comme une société d’Ancien Régime rurale et cause des difficultés des Canadiens français à s’émanciper. Par contre, d’autres aspects de son oeuvre ont moins bien vieilli, dont ses réflexions sur le nationalisme.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
21

Solar, Claudie. "Nouvelles tendances en éducation des adultes." Articles 21, no. 3 (October 10, 2007): 443–72. http://dx.doi.org/10.7202/031806ar.

Full text
Abstract:
Résumé Cette étude des nouvelles tendances en éducation des adultes est développée selon deux volets. Le premier constitue une analyse synthèse des tendances actuelles sur les politiques en éducation des adultes et sur les besoins de la société contemporaine. Le deuxième volet en est un de recherche à partir de 630 articles américains, britanniques, canadiens, français et internationaux publiés de 1990 à juin 1994 dans des revues scientifiques en éducation des adultes. Ces articles permettent de compléter le tableau des tendances actuelles en éducation des adultes en joignant l'activité scientifique à l'actualité et à la prospective.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
22

Hamel, Jacques, Gilles Houle, and Paul Sabourin. "Stratégies économiques et développement industriel : l'émergence de Forano." Articles 25, no. 2 (April 12, 2005): 189–209. http://dx.doi.org/10.7202/056092ar.

Full text
Abstract:
Posant le problème historique de la rationalité économique des Canadiens français, là où ils n'étaient pas entièrement dominés économiquement, l'article retrace les stratégies de développement de la Fonderie de Plessisville, devenue en 1963 la société d'État Forano. L'entreprise est née, en 1873, dans un milieu où aucune entreprise capitaliste étrangère n'est venue s'installer. D'abord déterminée par les caractéristiques de la force humaine, l'organisation du travail se modifie radicalement, au cours des années 1930, sous l'effet d'importants contrats d'une firme d'ingénieurs canadienne-anglaise. Les pratiques financières sont encore davantage révélatrices d'un type spécifique d'économie, où l'argent circule plus et mieux par les rapports de parenté que sur la base d'autres rapports sociaux.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
23

Gervais, Gaétan. "L’Ordre de Jacques Cartier 1926–1965 : Une société secrète pour les Canadiens français catholiques (review)." Canadian Historical Review 91, no. 3 (2010): 585–87. http://dx.doi.org/10.1353/can.2010.0014.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
24

Fullum, Hélène, and Daniel Gomez. "Quelques traits de l’immigration internationale au Québec de 1968 à 1975." Articles 7, no. 1 (October 27, 2008): 55–82. http://dx.doi.org/10.7202/600760ar.

Full text
Abstract:
Cet article traite de l’immigration au Québec entre 1968 et 1975. En s’attachant aux caractéristiques socio-économiques de ces immigrants et à celles de la société québécoise, on tente de déceler comment les immigrants s’orienteront et s’intégreront dans cette société. On retient les sept principaux pays fournisseurs d’immigrants, lesquels représentent bien les différentes tendances socio-économiques qui peuvent exister chez les immigrants et qui peuvent jouer pour une insertion et une intégration plus ou moins aisées dans la structure socio-économique québécoise. L’échantillon est subdivisé en deux sous-groupes de pays, la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, ensemble plus scolarisé, qui aspire à des emplois plus professionnels et qui connaît presqu’en totalité une des deux langues officielles du Québec. L’autre est composé de Haïti, de l’Italie, de la Grèce et du Portugal dont les caractéristiques sont opposées à celles du premier groupe. Le premier groupe tendrait à cause des caractéristiques à rejoindre les secteurs de l’emploi où les Canadiens d’origine britannique sont surreprésentés et où leur langue domine. Le deuxième groupe qui comprend des travailleurs peu scolarisés, se dirigeant vers des emplois dans l’industrie secondaire et ne parlant aucune des deux langues officielles, devrait rejoindre les Canadiens-français dans leurs secteurs sur le marché du travail. Ces secteurs sont ceux où les revenus sont les plus bas et où la langue française domine. Cependant il faut voir qu’à caractéristiques égales, l’origine ethnique joue un rôle discriminant pour les immigrants francophones. On conclut que les immigrants vont s’insérer structurellement dans la société en fonction de leurs rapports aux moyens de production et à-travers le contrôle de l’une ou l’autre des deux langues officielles.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
25

Lamarre, Jean. "Les représentations du devenir de la société canadienne-française dans le Canada sous l'Union, 1842-1867, de Louis Philippe Turcotte." Recherche 34, no. 1 (April 12, 2005): 69–88. http://dx.doi.org/10.7202/056738ar.

Full text
Abstract:
Louis-Philippe Turcotte, premier historien de l'Union, parvient à une interprétation d'ensemble de cette période en donnant au gouvernement responsable la figure de l'idéal. Selon Turcotte, l'exercice de ce nouveau système de gouvernement, en mettant fin aux luttes de races et aux préjugés qui s'entretiennent mutuellement, va conduire le pays sur la voie du progrès et de la prospérité et amener les deux peuples fondateurs à se découvrir des affinités profondes qui, avec la Confédération, vont les convaincre qu'ils sont avant tout des Canadiens. Cette interprétation vient donner un tour plus systématique à 1'argumentation que les élites conservatrices et religieuses du Canada français ont développé pour justifier et consolider le pouvoir qu'elles ont acquis entre 1840 et 1870.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
26

Levitt, Joseph. "Robert Rumilly, historien des relations entre francophones et anglophones depuis la Confédération." Articles 15, no. 1 (April 12, 2005): 57–76. http://dx.doi.org/10.7202/055646ar.

Full text
Abstract:
Au fur et à mesure qu'un nombre croissant d'historiens s'intéressent au Canada français contemporain, ils se surprennent sur les pistes de Robert Rumilly. Dans une série de quarante et un volumes d'histoire de la province de Québec, il a déblayé une route qu'ils auront d'abord à parcourir avant de préciser leur propre orientation. Rumilly conçoit le destin du Québec comme « un foyer de catholicisme et de civilisation française en Amérique ». Dans son Histoire, il utilise le concept de « race » pour expliquer les relations entre francophones et anglophones et s'arrête longuement aux conséquences de l'industrialisation de la société québécoise. Le fait qu'il soit l'un des historiens réputés du Canada français suffit à justifier une étude de la façon dont il a traité ces thèmes. En outre, au moment où il écrivait son Histoire de la province de Québec, dans les années cinquante et soixante, Rumilly était assez représentatif d'un bon nombre d'intellectuels canadiens-français qui gravitaient autour du Devoir et de L'Action nationale. Une analyse de ses idées sur les rapports entre les deux ethnies et sur l'industrialisation apporte un précieux éclairage sur ce que pouvaient être les conceptions d'un nationaliste québécois de cette époque.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
27

Robineau, Anne. "L’art actuel au Québec vu de la francophonie canadienne. Réseaux et influences1." Globe 17, no. 1 (February 12, 2015): 59–83. http://dx.doi.org/10.7202/1028633ar.

Full text
Abstract:
Ce texte a pour but de saisir les réseaux et les influences qui lient les artistes franco-canadiens en art actuel au milieu artistique québécois et comment est perçue la réussite professionnelle d’artistes franco-canadiens qui exposent au Québec. Nous espérons montrer comment l’institutionnalisation de l’art actuel au Québec a joué un rôle important dans la carrière d’artistes franco-canadiens, mais aussi dans l’ensemble du réseau des arts visuels de la francophonie canadienne. Vu de l’extérieur du Québec, au sein de la francophonie canadienne, l’art actuel au Québec est un pôle important auquel les artistes franco-canadiens peuvent participer tout en cherchant à se démarquer. Notre hypothèse est que la taille restreinte du réseau de l’art actuel dans la francophonie canadienne conditionne la réussite professionnelle de ses artistes, tout en leur permettant, paradoxalement, de se distinguer par leur appartenance linguistique et identitaire à leur communauté francophone respective. Cette distinction fondée sur l’appartenance linguistique et identitaire peut se traduire dans le propos esthétique de leurs oeuvres, mais aussi par la médiatisation qui est faite de leur pratique artistique et de leur carrière au sein de leur communauté, au Québec et ailleurs. Cette médiatisation a un impact sur le renforcement de l’identité collective. Cette identité collective, qui peut être associée, par ailleurs, à une identité nationale dans le cas du Québec ou « nationalitaire » dans le cas de la francophonie canadienne, s’inscrit également dans le discours sur la diversité culturelle au sein des sociétés globalisées. D’après ce discours, le caractère distinctif de l’appartenance francophone représenterait donc un atout lié à sa spécificité culturelle et linguistique, car il peut augmenter l’intérêt de l’individu qui s’en réclame envers sa propre culture et des activités qu’il entreprend au sein de celle-ci.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
28

Blay, Jacqueline. "De l’Association d’éducation des Canadiens français du Manitoba à la Société franco-manitobaine, une histoire que l’on ne saurait taire." Cahiers franco-canadiens de l'Ouest 29, no. 1 (2017): 277. http://dx.doi.org/10.7202/1041207ar.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
29

St-Pierre, Stéphanie. "Écrire pour l’Autre : les publications de langue anglaise de deux sociétés historiques en milieu minoritaire." Articles 29, no. 1 (October 4, 2017): 83–114. http://dx.doi.org/10.7202/1041199ar.

Full text
Abstract:
Les sociétés historiques de langue française jouent un rôle important dans la prise de conscience historiographique des Canadiens français de la seconde moitié du XIXe siècle au tournant du XXe siècle. La Société historique franco-américaine (SHFA) et la Société historique de Saint-Boniface (SHSB) ne font pas exception. Puisqu’elles développent un discours sur le passé, elles contribuent à façonner le territoire historique dans l’historiographie et à élaborer un discours d’enracinement pour les populations de langue française qui habitent les régions qu’elles desservent. Largement influencées par leur situation en milieu minoritaire, les deux sociétés historiques à l’étude sont ancrées dans leur région de par les thématiques abordées et le discours qui se rapportent à leur fondation. Si elles cherchent principalement à jouer le rôle de vecteur d’une histoire par et pour la population de langue française, elles choisissent toutes deux de publier des textes historiques en anglais, et ce, peu de temps après leur fondation. Par une analyse de ces deux publications de langue anglaise, cet article permettra de mieux saisir la place qu’occupe la représentation du territoire historique et du discours d’enracinement dans l’étude de l’histoire de soi pour l’Autre, qui est majoritaire et anglophone.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
30

Dumont, Fernand. "La représentation idéologique des classes au Canada français." Articles 6, no. 1 (April 12, 2005): 9–22. http://dx.doi.org/10.7202/055246ar.

Full text
Abstract:
Dans une étude récente, Henri Lefebvre propose de distinguer la conscience, le psychisme et Y idéologie de classe. La spécificité de l'idéologie par rapport aux deux autres composantes apparaît aisément. D'une part, ses fabricateurs sont généralement extérieurs aux classes impliquées. D'autre part, l'idéologie se fonde avant tout sur le besoin de donner cohérence à des situations. D'où vient cette exigence de cohérence ? D'abord, sans doute, du souci de fournir une représentation quelconque des rapports de la conscience de classe et du psychisme de classe. Mais aussi de la nécessité de mettre en relations le système de classes et la société globale. Insistons sur cette dernière proposition : elle indique le cadre de l'analyse qui va suivre. On peut postuler qu'il est particulièrement important, pour la société globale, de ramener les classes à une quelconque systématisation fonctionnelle, car leur existence est, pour elle, le défi le plus grand. Songeons, par exemple, à la nation. Se représenter la collectivité en termes ethniques ou en termes de classes : n'est-ce point une des questions, un des problèmes les plus décisifs qui tourmentent l'Occident depuis des siècles et qui ont gagné maintenant les pays en voie de développement ? Le conflit mérite d'autant plus de nous retenir que la distinction des trois éléments des classes que nous avons évoqués paraît être tout aussi valable et même nécessaire pour la société globale elle-même. Ici encore on pourrait parler de conscience, de psychisme et d'idéologie de la nation. De même, la fonction intégratrice des idéologies est primordiale. Car on ne saurait rendre compte de la cohésion qu'implique la nation en évoquant seulement un vague sentiment d'appartenance. Par ailleurs, les facteurs dits « objectifs » (comme la langue, la religion, l'organisation politique) varient d'une nation à l'autre, et même, pour une nation donnée, selon les phases historiques. Et les groupements, à l'intérieur d'une nation, ne sont pas toujours d'accord sur les mêmes facteurs d'intégration : on pense, par exemple, aux perpétuelles discussions sur la nation canadienne-française et sur la nation canadienne. D'où la fonction déterminante des idéologies qui réunissent, dans une sorte de « théorie », des conditions préalables comme la communauté de langue, de religion, etc., tout en se nourrissant de la conscience diffuse de traits distinctifs et d'une relative opposition à des autrui (c'est-à-dire, à d'autres nations). Le problème ainsi posé est particulièrement passionnant si on le traduit dans le contexte canadien-français. Nous sommes devant une nation qui s'est donné ses premières définitions idéologiques d'elle-même au moment où elle était encore une « société paysanne ». Elle a subi ensuite, à un rythme extrêmement rapide, l'impact de l'industrialisation. Si on ajoute à cela un angoissant voisinage avec l'Anglais et l'Américain, beaucoup plus riches et maîtres du pouvoir économique, on admettra qu'il s'agit d'un très beau cas où devraient nous apparaître certains mécanismes exemplaires de syncrétisme dans les définitions idéologiques des classes et de la société globale. Durant un siècle — en gros, des années 1840 aux lendemains de la dernière guerre — une idéologie très organique a régné ici presque sans conteste. Nous ne reprendrons pas ici la démonstration du caractère unitaire de cette idéologie ; nous l'avons esquissée dans d'autres travaux et, d'ailleurs, il existe à ce sujet une certaine unanimité des chercheurs canadiens-français. Nous nous attacherons plutôt, dans une première partie, à éclairer la constitution de cette idéologie et à repérer ses définiteurs en tâchant de déceler leur allégeance de classe. Nous analyserons brièvement, dans une deuxième partie, les grands thèmes de cette idéologie, en dégageant naturellement surtout la représentation des classes. Nous tâcherons enfin, dans une brève section finale, de formuler quelques hypothèses sur les remaniements impliqués par la crise profonde que traverse actuellement le Canada français. Nous nous imposerons ainsi un long détour historique, mais celui-ci est suggéré par la nature même du phénomène qui nous intéresse.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
31

Gélinas, Xavier. "ROBILLARD, Denise, L’Ordre de Jacques Cartier. Une société secrète pour les Canadiens français catholiques, 1926-1965 (Montréal, Fides, 2009), 541 p." Revue d'histoire de l'Amérique française 63, no. 4 (2010): 531. http://dx.doi.org/10.7202/1006013ar.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
32

Choquette, Robert. "Denise Robillard, L’Ordre de Jacques Cartier 1926-1965. Une société secrète pour les Canadiens français catholiques, Montréal, Fides, 2009, 541 p." Études d'histoire religieuse 76 (2010): 152. http://dx.doi.org/10.7202/044772ar.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
33

Cohen, Yolande. "ANCTIL, Pierre, Ira ROBINSON et Gérard BOUCHARD, dir., Juifs et Canadiens français dans la société québécoise (Sillery, Septentrion, 2000), 200 p." Revue d'histoire de l'Amérique française 56, no. 3 (2003): 391. http://dx.doi.org/10.7202/007620ar.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
34

Croteau, Jean-Philippe. "Pierre Anctil, Gérard Bouchard et Ira Robinson, dir., Juifs et Canadiens français dans la société québécoise, Septentrion, Québec, 2000, 200 p." Mens: Revue d'histoire intellectuelle de l'Amérique française 1, no. 1 (2000): 75. http://dx.doi.org/10.7202/1024441ar.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
35

Comeau, Paul-André. "Denis Robillard, L’Ordre de Jacques Cartier. Une société secrète pour les Canadiens français catholiques, 1926-1965, Montréal, Fides, 2009, 541 p." Bulletin d'histoire politique 19, no. 1 (2010): 245. http://dx.doi.org/10.7202/1056032ar.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
36

Falardeau, Jean-Charles. "L'origine et l'ascension des hommes d'affaires dans la société canadienne-française." Articles 6, no. 1 (April 12, 2005): 33–45. http://dx.doi.org/10.7202/055248ar.

Full text
Abstract:
La présente étude est d'abord d'intérêt historique. Notre objectif est de décrire les conditions dans lesquelles a pris naissance et a progressé, au Canada français, une catégorie socialement visible de marchands, d'hommes d'affaires et d'industriels. On a appelé bourgeoisie, dans les sociétés européennes, cette classe de marchands, de commerçants, d'entrepreneurs et d'hommes de loi identifiés avec le capitalisme et qui, depuis le XIXe siècle, ont assumé le pouvoir politique. Le terme de « bourgeoisie » a aussi servi à désigner des variétés fort diverses de groupes sociaux investis de prestige ou jouissant d'une forme ou une autre d'influence idéologique ou de pouvoir effectif sur des secteurs plus ou moins vastes d'une société. Dans certains contextes, bourgeoisie a été purement synonyme d'élite. Sans compter qu'« être bourgeois » signifie aussi une manière d'être et une façon de penser socialement. Pour autant qu'il faut, en définitive, réserver le terme de bourgeoisie à un univers social qui constitue proprement une classe et qui possède une conscience de classe, nous ne pouvons l'appliquer à ceux dont nous comptons parler. Ceux-ci ne se sont que très lentement manifestés comme une catégorie sociale distincte. À la différence de ce qui s'est passé dans la société américaine et dans la société anglo-canadienne où, très tôt, les commerçants et les grands entrepreneurs ont acquis une position de premier plan comme élite de puissance, les hommes d'affaires canadiens-français ont mis du temps à apparaître, à s'affirmer, et encore davantage à participer à l'élaboration des décisions collectives. Ce n'est qu'à une époque toute récente qu'ils ont accédé à la structure des classes dirigeantes de la société canadienne-française. Nous verrons donc ce groupe comme une catégorie sociale en devenir — un devenir qui a été freiné par deux facteurs principaux : 1° le plafonnement des structures économiques canadiennes par la présence dominatrice et coercitive des Anglo-Saxons ; 2° une idéologie canadienne-française unitaire qui, à compter de la seconde moitié du XIXe siècle, a valorisé la stabilité et l'ordre sous toutes ses formes — ecclésiastiques, politiques et sociales — et qui, du même coup, a privilégié les activités intellectuelles ou agricoles par opposition aux activités économiques. Selon C. Wright Mills et Raymond Aron, c'est la structure des catégories dirigeantes, des constellations de privilégiés suprêmes, qui, plus que le rapport des classes, « détermine l'essence des régimes économico-politiques » et permet une comparaison sociologiquement valable entre les sociétés contemporaines. Les catégories dirigeantes au Canada français n'ont pas encore fait l'objet d'étude systématique. Analyser la genèse et le rôle historique de l'une des moins bien connues d'entre elles rapprochera notre société de la possibilité d'une telle comparaison.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
37

Warren, Jean-Philippe. "Petite typologie philologique du « moderne » au Québec (1850-1950). Moderne, modernisation, modernisme, modernité." Notes critiques 46, no. 3 (August 14, 2006): 495–525. http://dx.doi.org/10.7202/012475ar.

Full text
Abstract:
Le concept de modernité a été souvent interprété et utilisé dans la plus complète confusion par les praticiens québécois des sciences sociales. On reconnaît sans peine la « labilité extrême » des définitions proposées par les historiens et les sociologues. Et pourtant, pour peu que l’on consulte les textes publiés dès avant la Révolution tranquille, et déjà même au XIXe siècle, on retrouve, sous la plume des acteurs et intellectuels canadiens-français, l’intuition des quatre grandes acceptions de l’idée du « moderne », à savoir le moderne comme contemporanéité (« être moderne »), comme autopoièsis (mouvement moderniste), comme progrès socio-économique (modernisation) et comme période historique (modernité). Cette cursive typologie, que nous proposons ici sur un mode purement conceptuel alors même que nous l’illustrons de nombreux exemples tirés de la littérature des années 1850 à 1950, permettra de faire sens non seulement de l’évolution passée et récente de la société québécoise (en nous donnant l’occasion de reprendre à nouveaux frais plusieurs débats anciens sur son développement historique), mais peut-être aussi d’éviter à l’avenir de stériles discussions provoquées par une aussi curieuse que regrettable « lassitude conceptuelle ».
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
38

Richer, Geneviève. "Denise Robillard. L’Ordre de Jacques Cartier : une société secrète pour les Canadiens français catholiques, 1926-1965, Montréal, Les Éditions Fides, 2009, 541 p." Mens: Revue d'histoire intellectuelle de l'Amérique française 11, no. 1 (2010): 128. http://dx.doi.org/10.7202/1023346ar.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
39

Bonenfant, Jean-Charles. "L'évolution du statut de l'homme politique canadien-français." IV. Les titulaires du pouvoir 7, no. 1-2 (April 12, 2005): 117–24. http://dx.doi.org/10.7202/055306ar.

Full text
Abstract:
Dans la société canadienne-française, le pouvoir s'est longtemps incarné presque uniquement dans deux groupes d'hommes qui d'ailleurs faisaient habituellement bon ménage : les clercs et les hommes politiques. Ces derniers jouent-ils le même rôle que naguère? Se voient-ils ou sont-ils vus comme autrefois ? C'est à cette question que j'essaierai de répondre, bien conscient que mes observations personnelles, mes intuitions et mes hypothèses auraient besoin d'être corroborées par des recherches méthodiques que poursuit ou que dirige heureusement celui qui fera le commentaire de mon exposé. Selon la conception aristotélicienne, tout homme est politique, c'est-à-dire qu'il est « par nature un être de cité », mais il est évident que l'expression ne désigne ici que ceux qui détiennent ou tentent de détenir une partie substantielle du pouvoir : les membres d'un gouvernement, les membres d'une législature et aussi certains membres d'organismes locaux qui, dans la démocratie moderne, prennent de plus en plus d'importance et méritent l'appellation d'hommes politiques. Dès le début, je prends la précaution de préciser que sans exclure systématiquement les hommes politiques canadiens-français qui évoluent au niveau fédéral, je laisserai de côté parce que c'est, à mon sens, un sujet tout à fait spécial, les facteurs qui, ces dernières années surtout, ont modifié leur statut. Ces facteurs sont : le manque de racines véritables dans la population, la difficulté de se réaliser dans une culture étrangère et l'absence de participation aux politiques importantes. Ils ont créé une aliénation qui, étant une appartenance à autrui, est évidemment une diminution de statut. Ces facteurs ne sont peut-être que temporaires et pourraient disparaître dans un nouveau fédéralisme où deux souverainetés se côtoieraient avec chacune sa véritable sphère d'activité. Il reste que pour plusieurs, l'homme politique canadien-français fédéral est devenu un étranger ou un aventurier de la dernière chance dont le statut est soumis à trop de coefficients particuliers pour que je puisse en tenir compte dans cette communication. Le statut de l'homme politique traditionnel canadien-français a changé, comme d'ailleurs celui de l'homme politique de tout l'Occident libéral ou socialiste, parce que la forme même de son activité s'est transformée et parce qu'à ses côtés d'autres hommes se sont emparés d'une partie du pouvoir qui lui était autrefois attribuée.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
40

Herzlich, Claudine, and Janine Pierret. "Une maladie dans l'espace public. Le Sida dans six quotidiens français." Annales. Histoire, Sciences Sociales 43, no. 5 (October 1988): 1109–34. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1988.283546.

Full text
Abstract:
Depuis son irruption en 1981, le SIDA a représenté davantage qu'une nouvelle maladie. Concernant très vite, au-delà de ceux qui en sont atteints ou menacés, l'ensemble de la société ; mobilisant au-delà des médecins et des chercheurs, les artistes comme les hommes politiques, le SIDA nous montre l'étendue de la place qu'une maladie peut prendre dans « l'espace public ». Il met en évidence de façon éclatante l'articulation du biologique, du politique et du social.En outre, l'apparition du SIDA est venue renouer avec une thématique que nous avions cru oubliée : celle de la maladie-fléau collectif, de l'épidémie menaçant l'ensemble de la société. En fait, il est aisé de montrer que, tant par sa diffusion que par ses modes de contamination, le SIDA est différent, à ses débuts surtout, des pestes d'autrefois.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
41

Hardy, René. "L'ultramontanisme de Laflèche : genèse et postulats d'une idéologie." Articles 10, no. 2-3 (April 12, 2005): 197–206. http://dx.doi.org/10.7202/055461ar.

Full text
Abstract:
L'ouvrage de l'abbé Laflèche, Quelques considérations sur les rapports de la société civile avec la religion et ta famille, a d'abord été publié sous forme d'articles dans le Journal des Trois-Rivières. L'auteur y exprimait là, en 1866, plus d'un an après la publication du Syllabus (8 décembre 1864), l'ensemble de ses conceptions politiques, sociales et religieuses. L'année même de cette publication, Eusèbe Sénécal, éditeur de Montréal, réimprimait ces écrits dans un petit volume in-16° constituant 260 pages. Désormais la pensée de Laflèche, déjà transmise aux quelques 500 familles abonnées au journal trifluvien et aux centaines de membres des « Cercles de lecture », connaîtra une large diffusion par l'intermédiaire des bibliothèques curiales, paroissiales et collégiales. Encore en 1909, on en conseille la lecture aux étudiants du grand séminaire des Trois-Rivières. L'auteur se propose d'établir la supériorité du pouvoir spirituel sur le pouvoir temporel et de définir les rapports entre la société civile, la religion et la famille, afin de contrecarrer le courant moderne de la « séparation absolue de l'ordre social d'avec l'ordre religieux » et de conjurer le danger du « libéralisme indépendant et antichrétien ». Or les dangers que perçoit Laflèche ne sont pas exclusifs au Québec. Une dialectique de réfutation de ces mêmes erreurs a déjà été élaborée par les ultramontains français, et tout d'abord par leur chef de file, Félicité de Lamennais, et son disciple immédiat, l'historien René-François Rohrbacher. Ceux-ci avaient établi, le premier dans l'Essai de 1820 et le second dans Y Histoire universelle de l'Église catholique, que la raison générale, c'est-à-dire les « croyances élémentaires de la société », transmises par la tradition, était le seul moyen d'atteindre la vérité. Ils démontraient qu'il n'y avait pas de société ou d'autorité sociale sans religion et d'ordre social sans autorité spirituelle. Laflèche s'approprie cette dialectique autoritaire basée sur la foi et, comme l'écrit Xavier de Montclos à propos de Lamennais, il cherche la vérité traditionnelle dans la Révélation, dans l'histoire religieuse et profane et dans la philosophie. Mais en philosophie, il fait abstraction d'un siècle, celui des Lumières, et en histoire, il ne s'attaque au XIXe que pour en démontrer la déviation de la ligne de pensée traditionnelle. En recherchant la vérité sur les fondements de la famille des gouvernements et des sociétés, l'auteur des Considérations nous livre aussi ses conceptions sur le nationalisme, le travail, l'éducation, l'émigration aux États-Unis, la mission providentielle des Canadiens français et la politique, autant de thèmes développés dans le présent exposé.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
42

Tousignant, Claude. "Michel Bibaud : sa vie, son œuvre et son combat politique." Articles 15, no. 1 (April 12, 2005): 21–30. http://dx.doi.org/10.7202/055643ar.

Full text
Abstract:
De tous les historiens nationaux que le Québec ait produits depuis la Conquête anglaise, Michel Bibaud est sans aucun doute celui dont l'œuvre a été la plus mal étudiée et, en conséquence, celui dont les idées politiques ont été le plus mal comprises. Ainsi, par exemple, le seul commentaire que trouve à faire Serge Gagnon à propos de Bibaud est que son œuvre affiche un « credo loyaliste » qui laisse clairement apparaître des « sympathies pour la Clique du château ». De son côté, après avoir témérairement avancé que Bibaud «adopte systématiquement le point de vue de la bureaucratie anglaise», Fernand Dumont ajoute que cette «perspective [...] interdisait évidemment aux Canadiens français toute identification avec la vision que l'auteur proposait de leur situation ». Tout à la recherche qu'il est de l'idéologie de la «société globale» québécoise au XIXe siècle, le professeur Dumont adopte, il nous semble, une perspective sociale un peu trop globalisante qui l'empêche pratiquement de voir que « la conscience historique comme telle » n'existe pas ou, plutôt, qu'il en existe une pour chacune des fractions de la bourgeoisie canadienne-française. L'essai qui suit vise à réhabiliter l'œuvre de Bibaud dans l'historiographie québécoise. Nous croyons que la connaissance de cette œuvre peut contribuer à l'enrichissement de l'histoire sociale du Québec dans la première moitié du XIXe siècle.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
43

Paquet, Gilles. "La patente, énigme non résolue. Denise Robillard, L’Ordre de Jacques Cartier. Une société secrète pour les Canadiens français catholiques, 1926-1965, Montréal, Fides, 2009, 541 p." Recherches sociographiques 51, no. 1-2 (2010): 174. http://dx.doi.org/10.7202/044699ar.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
44

Gordon, Rae Beth. "Les rythmes contagieux d’une danse noire : le cake-walk." rythmer, no. 16 (April 11, 2011): 57–81. http://dx.doi.org/10.7202/1001956ar.

Full text
Abstract:
Cette étude propose une anthropologie du geste d’une danse noire américaine, le cake-walk. En retraçant la façon dont le cake-walk a été transformé par des artistes français, cette analyse souligne la spécificité française des perceptions de cette danse qui est vite devenue un phénomène de société. On remarque la convergence entre deux champs scientifiques, vulgarisés et largement répandus dans la presse : la psycho-pathologie et la théorie de l’évolution. Le discours autour du mouvement hystérico-épileptique et celui autour de la régression darwinienne sont superposés dans presque tous les commentaires sur les rythmes entraînants et les gestes du cake-walk, créant des inquiétudes sur la contagion et la dégénérescence.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
45

Theis, Valérie. "Pratiques de l’écrit, pratiques de la carte : Rendre justice aux cartes médiévales et modernes (note critique)." Annales. Histoire, Sciences Sociales 75, no. 2 (June 2020): 233–45. http://dx.doi.org/10.1017/ahss.2020.125.

Full text
Abstract:
Pratiques de l’écrit, pratiques de la carte: Rendre justice aux cartes médiévales et modernes (note critique)La sortie du catalogue de l’exposition qui a eu lieu en 2019 aux Archives nationales, Quand les artistes dessinaient les cartes. Vues et figures de l’espace français, Moyen Âge et Renaissance, sous la direction de Juliette Dumasy-Rabineau, Nadine Gastaldi et Camille Serchuk, est l’occasion de revenir sur une production cartographique importante à partir de la fin du Moyen Âge, celle des cartes à grande échelle, envisagées ici pour l’espace français. Si le catalogue met l’accent sur la dimension artistique de ces cartes, le corpus choisi permet surtout de montrer que celles-ci s’inscrivaient dans des contextes documentaires plus vastes. L’ouvrage rend également compte de la diversité de leurs usages et de leur rôle récurrent dans le cadre du règlement de conflits devant la justice. Il donne un certain nombre d’éclairages, qui mériteraient d’être approfondis, concernant les commanditaires de ce type de cartes et invite, pour finir, à réfléchir sur quelques idées reçues quant aux représentations cartographiques de l’espace dans les sociétés médiévales et modernes, mais aussi dans les sociétés occidentales contemporaines.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
46

Uzel, Jean-Philippe. "L’autochtonie dans l’art actuel québécois. Une question partagée." Globe 17, no. 1 (February 12, 2015): 33–57. http://dx.doi.org/10.7202/1028632ar.

Full text
Abstract:
À l’heure où les artistes visuels autochtones (Premières Nations, Inuits et Métis) se détachent de la « politique de l’identité », les artistes allochtones (d’ascendance européenne) font de plus en plus souvent référence dans leurs oeuvres à des questions en lien avec l’autochtonie. Cet article examine certaines de ces questions en établissant trois dialogues entre le travail d’un artiste autochtone et d’un artiste allochtone vivant au Québec : l’exploitation industrielle des territoires autochtones dans le Nord du Québec, par l’Algonquine Nadia Myre et l’artiste d’origine suisse Thomas Kneubühler ; les nouvelles attitudes et comportements générés par la société d’hyperconsommation, par l’artiste laich-kwil-tach Sonny Assu et le collectif BGL ; les relations entre Autochtones et colons durant le régime colonial français, chez l’artiste innue Sonia Robertson et l’artiste montréalaise Cynthia Girard. Bien que l’autochtonie, à travers ces trois dialogues, apparaisse comme une question partagée par les artistes actuels autochtones et allochtones, à aucun moment il n’est possible d’établir une équivalence entre les uns et les autres. Alors que chez les artistes allochtones l’autochtonie est traitée comme un motif secondaire, passant parfois inaperçue aux yeux des critiques d’art, elle constitue toujours le thème central des artistes autochtones chez qui elle s’ancre dans le destin, souvent tragique, de leur communauté.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
47

Rabkin, Yakov M. "Comptes rendus / Reviews of books: Juifs et Canadiens français dans la société québécoise Pierre Anctil, Ira Robinson and Gérard Bouchard, editors Sillery, QC: Septentrion, 2000. 197 p." Studies in Religion/Sciences Religieuses 30, no. 1 (March 2001): 91–92. http://dx.doi.org/10.1177/000842980103000108.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
48

Abu-Laban, Yasmeen, and Claude Couture. "Multiple Minorities and Deceptive Dichotomies: The Theoretical and Political Implications of the Struggle for a Public French Education System in Alberta." Canadian Journal of Political Science 43, no. 2 (May 28, 2010): 433–56. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423910000119.

Full text
Abstract:
Abstract.In this article we re-establish the relevance of linguistic diversity by highlighting that French is a minority language spoken by a growing number of non-white and non-Christian minority groups, including Muslims. These groups are often characterized in contemporary Canada as essentially non-modern, traditional and opposed to secularism—characterizations that were used historically to depict French ethnic minorities as essentially Catholic, traditional and non-modern. Utilizing a historically grounded case study of the evolution of French language education rights in Alberta, the study reveals how “Franco-Albertans” are a linguistic minority comprised of other minorities. We also show the contradictions inherent in dichotomous representations of “secularism” when it comes to “Western” and “non-Western” societies, or “Christian” and “Muslim” groups. We argue that in expanding the discipline's focus to deal with a wider range of “groups,” analysts need to attend to how “multiple minorities” may take analytically relevant forms, and be wary of evolutionary and dichotomous constructions of diverse “others.”Résumé.Dans cet article, nous redonnons une place importante à la question linguistique comme dimension politique fondamentale au Canada, et au français comme langue minoritaire parlée par un nombre croissant de groupes minoritaires non blancs et non chrétiens, y compris les musulmans. Ces groupes, ce qui n'est pas selon nous sans intérêt, sont souvent globalement décrits aujourd'hui comme étant non modernes, traditionnels et opposés au sécularisme dans un discours qui n'est pas sans évoquer la façon dont les Canadiens français furent historiquement décrits comme une société strictement catholique et prémoderne. Dans ce cas-ci, le Canada francophone est étudié à travers le prisme de la francophonie albertaine, elle-même composée de plusieurs minorités. Nous nous concentrons en particulier sur les droits scolaires en Alberta et un lien est aussi établi entre cette situation et la description souvent dichotomique par rapport au sécularisme de la société canadienne entre les groupes «occidentaux» et «non occidentaux» ou encore entre les groupes «chrétiens» d'un côté, et de l'autre, les groupes de la diversité multiculturelle canadienne, notamment les musulmans francophones. La thèse de cet article est qu'en élargissant le champ d'investigation de la discipline de façon à inclure un éventail de groupes plus grand, les analystes doivent être vigilants quant à l'articulation complexe du concept de «minorités multiples» de façon à éviter les constructions trop évolutionnistes et dichotomiques des divers «autres».
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
49

Kaczmarek, Tomasz. "Le théâtre français de contestation sociale autour de 1900 : l’exemple de Dégénérés ! de Michel Provins." Acta Universitatis Lodziensis. Folia Litteraria Romanica, no. 15 (December 30, 2020): 215–29. http://dx.doi.org/10.18778/1505-9065.15.15.

Full text
Abstract:
Dégénérés ! de Michel Provins est une œuvre particulière dans le répertoire du théâtre français de contestation sociale. Inspiré par les traités médicaux sur les cas de « dégénérescence », le dramaturge décide d’y brosser les portraits de bourgeois égoïstes et pervers qui, au lieu de remplir leurs obligations envers la société, s’enlisent dans une vie de débauche. L’écrivain exprime un mépris sincère à l’égard des élites moralement abaissées qui contribuent à la dégradation de toute la nation. Tout d’abord, il fustige les travers des politiciens qui font carrière aux dépens des plus démunis, puis, il dénigre les hommes d’affaires et banquiers qui s’enrichissent outrageusement par la spéculation, et enfin, il s’en prend aux artistes et littérateurs qui propagent des vices dévastateurs pour la santé publique. En dépit de son langage virulent, Provins ne pense pas à se rallier aux anarchistes, il veut bouleverser les consciences afin de régénérer l’humanité.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
50

Simard, Jean-Jacques. "Les racines, le tronc et le vent dans les branches." Notes critiques 17, no. 3 (April 12, 2005): 373–92. http://dx.doi.org/10.7202/055727ar.

Full text
Abstract:
D'aucuns laissent croire que l'élection, en novembre dernier, d'un gouvernement indépendantiste et social-démocrate marque un point tournant dans l'histoire du Québec. Deux livres récemment sortis arrivent, à cet égard, à point. Dans l'introduction à Histoire du Québec, publié chez Édisem sous sa direction, Jean HAMELIN annonce l'intention des rédacteurs : interroger le passé pour exposer les racines de l'identité québécoise actuelle. Pierre-André JULIEN, Pierre LAMONDE et Daniel LATOUCHE, en écrivant par ailleurs Québec 2001 : une société refroidie (pour le compte des Éditions du Boréal Express), chaussent les bottes à sept lieues du « futurologue » et vont chercher à l'autre bout des arcs-en-ciel statistiques l'image d'un avenir possible pour la société québécoise. Les deux œuvres s'emboutissent sur d'autres vecteurs que celui de la linéarité temporelle. Les historiens ne veulent pas « tomber dans la fausse sociologie historique » — lire : Léandre Bergeron et autres petits chaperons rouges — tandis que les scénaristes du futur se défendent de justifier leur approche « à partir d'une position marxiste . . . [car] cela n'aurait en rien été conforme à [leur] démarche réelle ». L'autocritique par induction marxiste est, en ce pays, un phénomène relativement neuf et, si l'on en juge par les travaux considérés ici, d'une grande fécondité : une histoire où les collectivités réelles contestent l'avant-scène aux États et personnages officiels, et une prospective heureusement consciente de certaines de ses limites. Dans cette mesure, nos auteurs s'affichent résolument révisionistes. «Quelques illustres que furent nos devanciers» écrit Hamelin en ménageant les mânes de Groulx et de Garneau, «ce n'est pas être iconoclaste que d'interroger les textes qu'ils ont lus et de remettre en cause leur vision de ce qui fut ». Quant à Latouche et compagnie, ils s'avouent éveillés au fait que leur concept central de « société post-industrielle » est « idéologique, ambigu et messianique » et labourent de bons coups de griffe Daniel Bell et Hermann Kahn, tout en patinant sur la même glace mince que leurs maîtres américains. On a affaire à des « nationalistes » au sens large : les uns et les autres croient à l'existence d'une « nation » proprement québécoise. De là, on diverge nettement. Les historiens de l'Université Laval, comme leurs collègues sociologues, cherchent la nationalité dans la culture, une anthropologie différente fondant l'identité nationale des Canadiens français du Québec. Les intellectuels montréalais ou trifluviens du Centre de recherches sur l'urbanisation de l'I.N.R.S. et de TU. du Q. perpétuent la tradition positiviste: parle-t-on de démographie proprement québécoise, de structures économiques ou sociales proprement québécoises ? Mais non. Le Québec asseoit une société contemporaine parmi d'autres, ses valeurs et son identité collective découlent de réalités « sociétales » directement observables sinon quantifiables, l'État, au premier chef, incarne la nation, créé l'appartenance. Errons-nous à penser que ce sont là des raisons suffisantes pour lire ces deux livres ? D'autant plus que le lecteur y trouvera, sinon des informations neuves, du moins une remise en forme et une consolidation des informations éparpillées ailleurs. À ce titre, et chacun à sa manière, L’Histoire du Québec et Québec 2001 sont des sources, et des livres, de base. Des sommes.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography