Academic literature on the topic 'Sociologie des organisations'

Au cours des trente dernières années, la grande corporation de droit privé a connu des transformations structurelles qui ont affecté aussi bien sa dynamique interne que les modalités d’adaptation à son environnement. La mise en place d’un régime d’accumulation financiarisée a, parmi d’autres facteurs, entraîné une reconfiguration des principaux dispositifs de contrôle de la corporation, qui doit désormais composer avec un système d’organisations financières matérialisant un nouvel espace de régulation de la vie économique. S’appuyant sur les travaux récents de la sociologie institutionnaliste américaine de la corporation, cet article vise à identifier les principales logiques de restructuration de la grande corporation qui ont été concomitantes du déploiement du capitalisme financiarisé. Ces modalités seront schématiquement analysées à partir des pratiques des principaux acteurs qui leur ont donné une effectivité propre.

Corporate coaching is a growing practice that meets the requirements of organisations seeking to optimise employee performance and processes for managing human resources. This note presents an analysis of the status of corporate coaching using insight from sociology on professions. Practice, training, organisation and legal status, major reference criteria in building the notion of profession as envisaged by some sociologists, are used as mapping points to examine the practice of coaching and envisage it as an emerging professional group.

Texte remanié de: Habilitationsschrift--Wirtschafts- und sozialwissenschaftlichen Fakultät--Erlangen-Nürnberg--Friedrich-Alexander-Universität Erlangen-Nürnberg, 1990.
Bibliogr. p. 353-388. Index.

Avec le developpement d'une "economie de l'immateriel", la connaissance devient un enjeu strategique pour les organisations. Cependant, la plupart des concepts et methodes de management herites de l'ere industrielle sont assez mal adaptes aux questions de connaissance. Il apparait ainsi que :. La connaissance est a la fois produit et producteur d'elle-meme et de l'organisation ;. Le developpement de la connaissance et de l'organisation sont tres dependants des processus d'autonomisation qui de developpent dans l'interaction collective
With the development of an "immaterial economy", knowledge has become a strategic stake for the organizations. However, most of the concepts and management methods, inherited from the industrial era, are note properly adapted to the questions et knowledge. It appears consequently that :. Knowledge is both the producer and the product of itself, and of the organization ;. Knowledge and organization development are very closely tied to the autonomization processes that emerge from collective interaction

Cette thèse décrit un phénomène social dans les organisations de service de masse : la normalisation de l'idéal dans le travail prescrit et ses incidences sur le travail réel, réalisé et vécu. Nous avons constaté que deux organisations à tous égards incomparables -un service public hospitalier de gériatrie et une chaîne de restauration privée, partageaient une même problématique, propre aux service de masse : celle de devoir concilier personnalisation de la relation et standardisation de la production. Dans ces deux milieux de travail, le recours à une prescription idéale permet, en les surplombant, de ne pas arbitrer les contradictions institutionnelle, opérationnelles, techniques et éthiques. C'est une solution pratique et moralement satisfaisante pour les prescripteurs. Il en résulte une division sociale du travail d'organisation dans lequel l'arbitrage est délégué jusqu'au dernier niveau, aux prestataires de service en relation avec les clients et usagers. Ces derniers sont utilisés pour prescrire et contrôler la réalisation du service. Un milieu de travail qui a normalisé l'idéal incite à dissimuler le travail réel et à simuler la réalisation de l'idéal prescrit. L'idéal au travail, lorsqu'il est normalisé, mène alors à une mise en scène de la toute puissance organisationnelle. Il réduit la maîtrise du système et réduit les possibilités de développement subjectif au travail. Cette thèse articule dans un cadre théorique innovant les sociologies des organisations et du travail, ainsi que celle de la clinique de l'activité. La posture est clinique. Il a s'agit de développer l'interprétation des acteurs et des sujets à propos de leur idéal au travail et de co-construire les hypothèses avec eux
This thesis describes a phenomenon in the organizations of mass services: the idealization of work as it should be done, and its effects on the activity, the outcomes and the way of coping with that, from a subjective point of view. The research took place in two different sectors: a public geriatric service, and a private restaurants chain, both in Paris, France. They have nothing in common but the organizational issue of mass services, which is to combine adaptation to customer demand with standardization of productive activity. In both sectors, current contradictions -institutional, organizational, technical, ethics-are kept unresolved as work is subject to ideal imperatives that overhang them. It relieves the organization planners from resolving harsh organizational dilemmas, providing them, as well, a moral satisfaction. This is a new social division of organizational activity where the front line has to deal with all the contradictions. The customer is used in the production of mass services to put pressure on the worker's activity and to control it. When ideal becomes a standard in the organization, the individual have to conceal the work as it is made, and to fake the work as it should be. The norm of ideal leads to act "as if" it was possible to get omnipotence from the organizations. The result is a poor systemic control as well as bad conditions for subjective developments at work. The thesis uses an innovative theoretical frame able to think together the subjective, organizational and social aspects of work. Our scientific position is clinical. It aims to develop the interpretation of the professionals, and built the hypothesis together with them

Au travers d’un ensemble d’analyses théoriques et empiriques, cette thèse explore les mécanismes qui sous-tendent l’évolution des positions des organisations au sein des structures sociales des marchés. Plus précisément, ce travail étudie l’impact de deux comportements stratégiques – conformité et « framing » - sur trois évaluations sociales qui ont une influence significative sur les perceptions et décisions des acteurs du marché – le statut, la réputation, et la légitimité. Alors que la littérature existante s’est principalement focalisée sur les antécédents de la stabilité et continuité des structures sociales, cette thèse s’interroge sur le pouvoir d’action des organisations désireuses d’améliorer leur position au sein de ces structures. En se fondant sur l’exploration de la communication environnementale organisationnelle, ce travail suggère que les stratégies de conformité et « framing » exercent potentiellement une influence positive sur le statut, la réputation et la légitimité des organisations. Cependant, il suggère également que des preuves de conformité substantielle sont fréquemment nécessaires pour que les stratégies de « framing » puissent avoir un effet significatif sur ces évaluations sociales
Through theoretical and empirical analyses, this dissertation explores the mechanisms that drive the evolution of organizations’ position within the social structures of markets. Specifically, it investigates the impacts of two strategic behaviors – conformity and framing – on three social evaluations that significantly influence market actors’ perceptions of organizations and willingness to exchange resources with them – status, reputation, and legitimacy. Although extant literature has been particularly interested in explaining the antecedents of the stability and continuity of social structures, this work focuses on the agentic power of organizations willing to improve their position within these social structures. Through the exploration of corporate environmental communication, this dissertation argues that both conforming and framing strategies may have positive impacts on status, reputation, and legitimacy, but that proof of substantial conformity is often requested before framing strategies can have a significant effect on external social evaluations

L'enjeu de ce travail est de devoiler la realite des rapports sociaux par dela et face au discours managerial, structure en veritable "ideologie de l'entreprise", qui defend une vision communautaire en matiere de rapports capital/travail. Enfin, il est apparu indispensable a la comprehension de l'ideologie de l'entreprise, de la saisir, tant au sein du secteur prive que dans des secteurs ou on ne l'attend pas : les services publics d'une facon generale. Dans cette perspective, il nous fallait montrer comment mais surtout pourquoi l'ideologie de l'entreprise s'insinue au sein des services publics, en discours et en pratique. Notre hypothese, en la matiere, est de considerer qu'un tel phenomene est a mettre en relation avec la logique d'extension de la rationalite economique a toutes les spheres d'activites sociales
The purpose of this research is to reveal the reality of social relationships. It aims at going beyond and facing up to managerial statements which build up real "company ideology" promoting a "joint vision" so far as capital and work relationship are concerned. Finally, it appeared indispensable to the understanding of "compagny ideology", to study it, not only in the private sector, but also in areas where it's least expected : public services in general. In order to achieve this, we had to show how, but more importantly, why "company ideology" weaves into public services, in theory and practice. Our hypothesis for that purpose, is to demonstrate that such a phenomen is to be considered in relation with the speading of market logic into all the fields of social activities

Il existe une interperméabilité entre l'organisation et son environnement, dont il y a lieu de démontrer les conditions d'élasticité. Pour comprendre cette dynamique,l'analyse stratégique permet de saisir les jeux qui se développent entre les acteurs tant de l'organisation que de l'environnement, et qui visent à maintenir l'identité de l'organisation lorsque la turbulence se mue en incertitude. L'action de l'environnement sur l'organisation dépend en effet de la réinterprétation de la turbulence environnementale par les différents acteurs. En première partie, la problématique définit le cadre théorique ; les différentes méthodologies de recherche servant de matériel de base sont ensuite présentées. La deuxième partie, pour sa part, s'intéresse à la dynamique propre à l'environnement alors que la troisième partie se concentre sur la dynamique organisationnelle : la mission d'une organisation, mais aussi les rôles qui la précisent, sont considérés comme des stratégies face à l'environnement, résultant de jeux entre les acteurs de l'organisation et de l'environnement. Par ailleurs, les fonctionnements quotidiens ne sont pas déterminés à l'avance par les perturbations de l'environnement, et l'organisation peut choisir des stratégies proactives ou réactives. La quatrième partie traite de certaines stratégies réactives qui sont importantes parce que visant à intégrer l'action dans une direction précise : il s'agit du design organisationnel, de la culture d'entreprise et de la technologie. Les relations entre ces trois stratégies sont illustrées par ce qu'il est convenu d'appeler la démocratie organisationnelle et les choix qu'elle propose, à titre de stratégie d'intégration. L'une des configurations qu'elle prend, à l'heure actuelle, est celle du "module", dont le rôle est esquissé. La problématique du pouvoir et de la maîtrise de l'incertitude de l'environnement est ensuite reprise et discutée pour poser la question fondamentale des conditions de l'interperméabilité entre une organisation et son environnement
There is phenomena of interpermeability between an organization and its environment in order to understand this dynamics, the strategical analysis allows us to understand the power play which grows between actors in the organization and in the environment and which tends to maintain the organization identity when the environmental turbulence develops itself into uncertainty. The effect of the latter on the organization depends in fact on the interpretation of this turbulence by the different organizational actors. The first part defines the theoritical framework and explains the different research methodologies serving as basic material for the thesis. The second part deals with the environmental dynamics while the third part is concerned with the organizational dynamics: the choice of reactive or proactive strategies are in interaction with the power games inside the organization and outside, with its environment. The fourth part deals with certain reactive strategies, whose importance comes from their role as integrating devices: these are first, organizational design, second, organizational culture and third, technology. The relationship between these is best illustrated by the movement called "industrial democracy", of which one form is the "module", defined as a democratic culture, an open design and a sophisticated technology. Finally the problem of power and of mastering the environmental uncertainty is discussed, as well as the fundamental question of the conditions of the interpermeability between an organization and its environment

Texte remanié de: Th. 3e cycle--Sc. Eco., option Economie du travail et de la production--Grenoble 2, 1992.
IREPD = Institut de recherche écon. et de planification de développement. Bibliogr. p. 197-203.

The goal of the European Union is to reduce the risk of poverty and social exclusion. The risk of social exclusion involves various risk factors that adversely affect family life as well as everyday needs. Indirect discrimination also leads to social exclusion. In essence, social exclusion represents multidimensional marginalization that does not contribute to social integration policies aimed at creating an integrated and socially active society. French sociologist Emile Durkheim has already stressed that the inclusion and union of individuals are essential to maintaining social cohesion and preventing social exclusion. He also stressed the importance of social solidarity, which is linked to shared values, beliefs and norms in society and which can help to prevent social exclusion and promote social integration, and described the evolution of society from mechanical solidarity to organic solidarity. Social exclusion is a complex social and political problem, which is governed legally at the national and local levels, as there are socially excluded groups also in rural areas. The legislative framework was summarised using document analysis. A qualitative research approach was used to explore the manifestations of social exclusion and identify recommendations to address them. The research involved 11 semi-structured interviews with representatives of organisations working on the problems and integration of socially excluded groups. The research aims to identify the problems of and solutions to social exclusion in rural areas. The research has concluded that there are enough projects and programmes promoting wellbeing and social protection, yet the projects do not achieve the desired results in most cases. Based on the idea of social solidarity, today's society is more likely to cooperate, which indicates a more cohesive society and a willingness to seek help from responsible organisations.

Family businesses make up more than 60% of all companies in Europe. From there, special attention and focus should be raised to such organisations. Especially that is true when talking to younger generations, where iden-tifying main skills for family businesses to survive in the global market is a challenging task. Additional obstacles arise when talking about succession and further development by new generations – successors. Main goal of the research is to analyse skills needed for successful transmission between generations among Slovenian and Croatian family busi-nesses while the purpose of the research is to raise awareness among family businesses in Slovenia and Croatia about the importance of key knowledge and skills for a successful succession transfer. Research addresses the need for knowl-edge and skills, important for the successful transfer of family businesses between generations. Combination of quan-titative and qualitative research strategy with closed type of questions and semi-structured interviews was used as a research model. Main findings indicate that Slovenian family businesses are more open and aware of important knowl-edge needed for the transfer of family businesses (ex. leadership, innovation, education, etc.). Conducted research is providing a great base for comparison among other EU countries as well as USA or eastern economies. Findings are also usable in possible sociology/psychology insights about the reasons why differences are occurring, but also a poten-tial framework for correlations (more aware economies, better results) and a case study for student courses.

The primary objective of the presented research is to explore and outline the possibilities offered by digital platforms in the urban context of the future, enabling the the well-being and care of individuals and communities, asserting that in a fragmented social context, the development of aggregation services and reconfiguration of social networks is crucial to respond to pluralisation and changing needs (Kazepov & Barberis, 2013; Kazepov & Cefalo, 2009). The research is part of the project, funded under XX, which aims to design 'platforms of care' to improve the holistic well-being of citizens in their territorial and cultural context. The first phase of the research concerns the study of the city from a multidisciplinary point of view, integrating theoretical and practical methods from the technical disciplines of design and architecture with those provided by humanistic and social fields, such as socio-semiotics, cultural studies, and urban sociology. The research investigates the intrinsic correlation between digital transformation and progress in the broad context of citizen care and welfare, with a focus in the welfare sector, aimed at promoting economic, environmental and social sustainability while improving responsiveness to emerging social challenges and needs. Digital services can offer support for new services by encouraging and facilitating proximity interactions for better living in today's hybrid physical and digital space (Pais, 2021). In this regard, the paper presents the outcomes of the initial phase of the research, about the analysis of existing digital platforms for the organisation and provision of holistic care services in the Italian national context, promoted by public administrations (PA) and the third sector. In particular, the case studies considered concern the welfare platforms active in Italian cities, covering sectors such as social welfare, education, care, and physical well-being. Strengths and critical points are critically highlighted, particularly with respect to the relationship with citizens and the territorial and cultural context of reference. The robust interconnection between "care" practices and the structure of the city, typical of pre-modern urban contexts, has been gradually replaced by the evolution of increasingly functional and specialised proximity relations in contemporary cities as a result of digital evolution, pushing towards cities of distance, inherently devoid of care. Proximity, understood in the condition of being physically close in space, but also in the feeling arising from the awareness of sharing something with someone (Manzini, 2021) is here understood as a source of care; an ecosystem of people, organisations, places, products and services that collectively demonstrate a mutual capacity for care and wellbeing. The very concept of care emphasises the importance of contact and thus proximity, recognising how holistic care requires close interaction between the actors involved (Manzini, 2021). The physical-digital hybridisation of proximity is intertwined with the analogous hybridisation of care, making tangible the need to redesign care systems to support new communities and forms of proximity, inclusive and capillary over the territory, considering the city of proximity as a common good. The city of proximity becomes a social and material resource of all its citizens, who contribute to its production, and of which they must have the burden Moreover, today the outcomes of digitisation also involve welfare, requiring the transformation of services such as education, health, welfare and social protection services. The welfare of the future requires physical and non-physical places where people can overcome the barriers of sociability, creating the basis for a new community-type cohesion: the ability to establish proximity relations is closely linked to the long-range relations of community welfare. This gives rise to the phenomenon of welfare platforms, based on the principle of several people providing collaborative responses to needs, actively involving social actors and creating interactions, thus strengthening community resources (Arcidiacono et al., 2021; Fosti, 2013, 2016). The platform, in this context, acts as the main infrastructure linking the demand and supply of goods and services through their reorganisation. The methodological approach of the research considers human-centred design, declined with respect to the emerging phenomenon of digitization. The outcomes of the ongoing research presented consist in mapping the reference city context, the city of XX, its significant places, as well as the characteristics, habits and cultures of its citizens. The sociological analysis will support the technical analysis in the field by means of qualitative survey tools in order to outline realistic scenarios as a basis for the design of 'digital platforms of care and well-being'.

The experiences and marginalisation of international organisation employees with caring responsibilities has a direct negative impact on the type of security and justice being built in conflict-affected environments. This is in large part because international organisations fail to respond to the needs of those with caring responsibilities, which leads to their early departure from the field, and negatively affects their work while in post. In this toolkit we describe this problem, the exacerbating factors, and challenges to overcoming it. We offer a theory of change demonstrating how caring for carers can both improve the working conditions of employees of international organisations as well as the effectiveness, inclusivity and responsiveness of peace and justice interventions. This is important because it raises awareness among employers in the sector of the severity of the problem and its consequences. We also offer a guide for employers for how to take the caring responsibilities of their employees into account when developing human resource policies and practices, designing working conditions and planning interventions. Finally, we underscore the importance of conducting research on the gendered impacts of the marginalisation of employees with caring responsibilities, not least because of the breadth and depth of resultant individual, organisational and sectoral harms. In this regard, we also draw attention to the way in which gender stereotypes and gender biases not only inform and undermine peacebuilding efforts, but also permeate research in this field. Our toolkit is aimed at international organisation employees, employers and human resources personnel, as well as students and scholars of peacebuilding and international development. We see these communities of knowledge and action as overlapping, with insights to be brought to bear as well as challenges to be overcome in this area. The content of the toolkit is equally relevant across these knowledge communities as well as between different specialisms and disciplines. Peacebuilding and development draw in experts from economics, politics, anthropology, sociology and law, to name but a few. The authors of this toolkit have come together from gender studies, political science, and development studies to develop a theory of change informed by interdisciplinary insights. We hope, therefore, that this toolkit will be useful to an inclusive and interdisciplinary set of knowledge communities. Our core argument - that caring for carers benefits the individual, the sectors, and the intended beneficiaries of interventions - is relevant for students, researchers, policy makers and practitioners alike.

This report asks where the women are in major project leadership and examines the success of gender balance initiatives that are being adopted across the sector. The aim for this research was to bring together different schools of thought on the topic of gender and leadership, applying it to the context of project management and megaproject leadership in the UK. The report reviews the status gender balance in UK megaprojects and brings in ideas from sociology, psychology, gender theory and leadership models. In doing so, the authors present the argument for adopting a different approach to gender balance that goes beyond fixing the numbers. They argue that gender balance should be part of the organisation’s corporate social responsibility, as UK major projects have a remit to improve societal transformation. Gender balance initiatives should do more than ‘fix women’ for leadership roles, but also work to assess and revise workplace culture.

Cette étude porte sur une des innovations contemporaines liées à l’économie de la publication scientifique : les accords dits transformants, un objet relativement circonscrit au sein des relations entre consortiums de bibliothèques et éditeurs scientifiques, et temporellement situé entre 2015 et 2020. Ce type d’accords a pour objectif affiché d’organiser la transition du modèle traditionnel de l’abonnement à des revues (souvent proposées par regroupements thématiques ou collections) vers celui de l’accès ouvert en opérant une réaffectation des budgets qui y sont consacrés. Notre travail d’analyse sociologique constitue une première étude systématique de cet objet, fondée sur la recension de 197 accords. Le corpus ainsi constitué inclut des accords caractérisés par la coprésence d’une composante d’abonnement et d’une composante de publication en accès ouvert, même minimale (« jetons » de publication offerts, réduction sur les APC...). En conséquence, ont été exclus de l’analyse les accords portant uniquement sur du financement centralisé de publication en accès ouvert, que ce soit avec des éditeurs ne proposant que des revues avec paiement par l’auteur (PLOS, Frontiers, MDPI...) ou des éditeurs dont une partie du catalogue est constitué de revues en accès ouvert. L’accord le plus ancien de notre corpus a été signé en 2010, les plus récents en 2020 – les accords ne commençant qu’en 2021, même annoncés au cours de l’étude, n’ont pas été retenus. Plusieurs résultats se dégagent de notre analyse. Tout d’abord, on note une grande diversité des acteurs impliqués avec 22 pays et 39 éditeurs, même si certains consortiums (Pays-Bas, Suède, Autriche, Allemagne) et éditeurs (CUP, Elsevier, RSC, Springer) en ont signé beaucoup plus que d’autres. Ensuite, la durée des accords, comprise entre une et six années, révèle une distribution très inégalitaire, avec plus de la moitié des accords (103) signés pour 3 ans, ainsi qu’une faible proportion pour 4 ans ou plus (22 accords). Enfin, en dépit d’appels répétés à la transparence, moins de la moitié des accords (96) ont un texte accessible au moment de cette étude, sans qu’on puisse observer une tendance récente à une plus grande disponibilité. L’analyse montre également des degrés d’ouverture très variables, allant d’une simple information sur le répertoire ESAC en passant par la mise à disposition d’un format annotable jusqu’à l’attribution d’un DOI et d’une licence de réutilisation (CC-BY), en incluant le détail des sommes monétaires. Parmi les 96 accords disponibles, dont 47 signés en 2020, 62 ont fait l’objet d’une analyse en profondeur. C’est à notre connaissance la première analyse à cette échelle, sur un type de matériel non seulement inédit, mais qui était auparavant soumis à des clauses de confidentialité. Fondée sur une lecture minutieuse, l’étude décrit de manière fine leurs propriétés, depuis la matérialité du document jusqu’aux formules financières, en passant par leur morphologie et l’ensemble des droits et devoirs des parties. Les contenus des accords sont donc analysés comme une collection dont nous cherchons à déterminer les points communs et les variations, à travers des codages explicites sur certaines de leurs caractéristiques. L’étude pointe également des incertitudes, et notamment leur caractère « transitionnel », qui demeure fortement discuté. D’un point de vue morphologique, les accords montrent une grande diversité en matière de taille (de 7 à 488 pages) et de structure. Néanmoins, par définition, ils articulent tous deux objets essentiels : d’une part, les conditions de réalisation d’une lecture d’articles de revues, sous forme d’abonnement, mêlant des préoccupations d’accès et de sécurité ; d’autre part, les modalités de publication en accès ouvert, articulant la gestion d’un nouveau type de workflow à toute une série d’options possibles. Parmi ces options, mentionnons notamment le périmètre des revues considérées (hybrides et/ou accès ouvert), les licences disponibles, le degré d’obligation de cette publication, les auteurs éligibles ou le volume d’articles publiables. L’un des résultats les plus importants de cette analyse approfondie est la mise au jour d’un découplage presque complet, au sein même des accords, entre l’objet abonnement et l’objet publication. Bien entendu, l’abonnement est systématiquement configuré dans un monde fermé, soumis à paiement qui déclenche des séries d’identification des circulations légitimes tant du contenu informationnel que des usagers. Il insiste notamment sur les interdictions de réutilisation ou même de copie des articles scientifiques. À l’opposé, la publication en accès ouvert est attachée à un monde régi par l’accès gratuit au contenu, ce qui induit des préoccupations de gestion du workflow et des modalités d’accessibilité. De plus, les différents éléments constitutifs de ces objets contractuels ne sont pas couplés : d’un côté, les lecteurs sont constitués de l’ensemble des membres des institutions abonnées, de l’autre, seuls les auteurs correspondants (« corresponding authors ») sont concernés ; les listes de revues accessibles à la lecture et celles réservées à la publication en accès ouvert sont le plus souvent distinctes ; les workflows ont des objectifs et des organisations matérielles totalement différentes, etc. L’articulation entre les deux objets contractuels relève uniquement d’une formule de distribution financière qui, outre des combinaisons particulières entre l’un et l’autre, permet d’attribuer des étiquettes distinctes aux accords (offset agreement, publish & read, read & publish, read & free articles, read & discount). Au-delà de cette distribution, l’étude des arrangements financiers montre une gamme de dispositions allant d’une prévisibilité budgétaire totale, donc identique aux accords d’abonnement antérieurs, à une incertitude sur le volume de publication ou sur le montant définitif des sommes échangées. Les modalités concrètes de calcul des montants associés à la publication en accès ouvert sont relativement variées. S’il existe effectivement des formules récurrentes (volume d’articles multiplié par un prix individuel, reprise de la moyenne des sommes totales d’APC des années précédentes...), le calcul des sommes en jeu est toujours le résultat d’une négociation singulière entre un consortium et un éditeur scientifique, et aboutit parfois à des formules originales et complexes. À ce titre, l’espace des possibles en matière de formules financières n’est jamais totalement clos. Par ailleurs, la volonté des consortiums d’opérer une « transformation » de leurs accords vers la publication à coût constant renvoie à des définitions diversifiées du « coût » (inclusion ou non des dépenses d’APC préexistantes) et de la constance (admission ou pas d’une « inflation » à 2 ou 3%). De plus, nous n’avons observé aucune disposition contractuelle permettant d’anticiper les sommes en jeu au-delà de l’horizon temporel de l’accord courant. La grande diversité des accords provient d’une part des conditions initiales des relations entre consortiums et éditeurs scientifiques – les sommes dépensées en abonnement étant le point de départ des nouveaux accords –, d’autre part des objectifs de chaque partie. Même si cette étude excluait volontairement les négociations, les accords portent des traces de ces objectifs. Ainsi, de nombreux accords sont de nature explicitement expérimentale, quand certains visent un contrôle budgétaire strict, ou d’autres ambitionnent, dans la période plus récente, la publication du plus grand nombre possible d’articles en accès ouvert. C’est dans ce dernier cas qu’on touche à l’ambiguïté des attentes générales sur les accords transformants. En effet, pour les consortiums, la dimension « transformante » consiste essentiellement à transférer les sommes traditionnellement allouées à l’abonnement vers la publication en accès ouvert. Mais l’objectif n’est jamais de transformer le modèle économique des revues, c'est-à-dire de faire basculer des revues sous abonnement ou hybrides en revues entièrement en accès ouvert. D’ailleurs, aucune clause ne vise une telle fin – à l’exception du modèle d’accord proposé par l’éditeur ACM. Du côté des éditeurs, et notamment de Springer, le caractère cumulatif des accords nationaux passés vise à projeter un monde de la publication où l’accès ouvert devient de fait quantitativement très dominant, sans pour autant modifier de manière pérenne le modèle économique de leurs revues. Notre étude montre que les accords transformants actuels ne permettent pas d’assurer de manière durable une transition de l’économie de la publication vers l’accès ouvert, dans la mesure où ils n’offrent pas de garantie sur le contrôle des dépenses ni sur la pérennité de l’ouverture des contenus. L’avenir des relations entre consortium et éditeur demeure largement indéterminé.Cette étude porte sur une des innovations contemporaines liées à l’économie de la publication scientifique : les accords dits transformants, un objet relativement circonscrit au sein des relations entre consortiums de bibliothèques et éditeurs scientifiques, et temporellement situé entre 2015 et 2020. Ce type d’accords a pour objectif affiché d’organiser la transition du modèle traditionnel de l’abonnement à des revues (souvent proposées par regroupements thématiques ou collections) vers celui de l’accès ouvert en opérant une réaffectation des budgets qui y sont consacrés. Notre travail d’analyse sociologique constitue une première étude systématique de cet objet, fondée sur la recension de 197 accords. Le corpus ainsi constitué inclut des accords caractérisés par la coprésence d’une composante d’abonnement et d’une composante de publication en accès ouvert, même minimale (« jetons » de publication offerts, réduction sur les APC...). En conséquence, ont été exclus de l’analyse les accords portant uniquement sur du financement centralisé de publication en accès ouvert, que ce soit avec des éditeurs ne proposant que des revues avec paiement par l’auteur (PLOS, Frontiers, MDPI...) ou des éditeurs dont une partie du catalogue est constitué de revues en accès ouvert. L’accord le plus ancien de notre corpus a été signé en 2010, les plus récents en 2020 – les accords ne commençant qu’en 2021, même annoncés au cours de l’étude, n’ont pas été retenus. Plusieurs résultats se dégagent de notre analyse. Tout d’abord, on note une grande diversité des acteurs impliqués avec 22 pays et 39 éditeurs, même si certains consortiums (Pays-Bas, Suède, Autriche, Allemagne) et éditeurs (CUP, Elsevier, RSC, Springer) en ont signé beaucoup plus que d’autres. Ensuite, la durée des accords, comprise entre une et six années, révèle une distribution très inégalitaire, avec plus de la moitié des accords (103) signés pour 3 ans, ainsi qu’une faible proportion pour 4 ans ou plus (22 accords). Enfin, en dépit d’appels répétés à la transparence, moins de la moitié des accords (96) ont un texte accessible au moment de cette étude, sans qu’on puisse observer une tendance récente à une plus grande disponibilité. L’analyse montre également des degrés d’ouverture très variables, allant d’une simple information sur le répertoire ESAC en passant par la mise à disposition d’un format annotable jusqu’à l’attribution d’un DOI et d’une licence de réutilisation (CC-BY), en incluant le détail des sommes monétaires. Parmi les 96 accords disponibles, dont 47 signés en 2020, 62 ont fait l’objet d’une analyse en profondeur. C’est à notre connaissance la première analyse à cette échelle, sur un type de matériel non seulement inédit, mais qui était auparavant soumis à des clauses de confidentialité. Fondée sur une lecture minutieuse, l’étude décrit de manière fine leurs propriétés, depuis la matérialité du document jusqu’aux formules financières, en passant par leur morphologie et l’ensemble des droits et devoirs des parties. Les contenus des accords sont donc analysés comme une collection dont nous cherchons à déterminer les points communs et les variations, à travers des codages explicites sur certaines de leurs caractéristiques. L’étude pointe également des incertitudes, et notamment leur caractère « transitionnel », qui demeure fortement discuté. D’un point de vue morphologique, les accords montrent une grande diversité en matière de taille (de 7 à 488 pages) et de structure. Néanmoins, par définition, ils articulent tous deux objets essentiels : d’une part, les conditions de réalisation d’une lecture d’articles de revues, sous forme d’abonnement, mêlant des préoccupations d’accès et de sécurité ; d’autre part, les modalités de publication en accès ouvert, articulant la gestion d’un nouveau type de workflow à toute une série d’options possibles. Parmi ces options, mentionnons notamment le périmètre des revues considérées (hybrides et/ou accès ouvert), les licences disponibles, le degré d’obligation de cette publication, les auteurs éligibles ou le volume d’articles publiables. L’un des résultats les plus importants de cette analyse approfondie est la mise au jour d’un découplage presque complet, au sein même des accords, entre l’objet abonnement et l’objet publication. Bien entendu, l’abonnement est systématiquement configuré dans un monde fermé, soumis à paiement qui déclenche des séries d’identification des circulations légitimes tant du contenu informationnel que des usagers. Il insiste notamment sur les interdictions de réutilisation ou même de copie des articles scientifiques. À l’opposé, la publication en accès ouvert est attachée à un monde régi par l’accès gratuit au contenu, ce qui induit des préoccupations de gestion du workflow et des modalités d’accessibilité. De plus, les différents éléments constitutifs de ces objets contractuels ne sont pas couplés : d’un côté, les lecteurs sont constitués de l’ensemble des membres des institutions abonnées, de l’autre, seuls les auteurs correspondants (« corresponding authors ») sont concernés ; les listes de revues accessibles à la lecture et celles réservées à la publication en accès ouvert sont le plus souvent distinctes ; les workflows ont des objectifs et des organisations matérielles totalement différentes, etc. L’articulation entre les deux objets contractuels relève uniquement d’une formule de distribution financière qui, outre des combinaisons particulières entre l’un et l’autre, permet d’attribuer des étiquettes distinctes aux accords (offset agreement, publish & read, read & publish, read & free articles, read & discount). Au-delà de cette distribution, l’étude des arrangements financiers montre une gamme de dispositions allant d’une prévisibilité budgétaire totale, donc identique aux accords d’abonnement antérieurs, à une incertitude sur le volume de publication ou sur le montant définitif des sommes échangées. Les modalités concrètes de calcul des montants associés à la publication en accès ouvert sont relativement variées. S’il existe effectivement des formules récurrentes (volume d’articles multiplié par un prix individuel, reprise de la moyenne des sommes totales d’APC des années précédentes...), le calcul des sommes en jeu est toujours le résultat d’une négociation singulière entre un consortium et un éditeur scientifique, et aboutit parfois à des formules originales et complexes. À ce titre, l’espace des possibles en matière de formules financières n’est jamais totalement clos. Par ailleurs, la volonté des consortiums d’opérer une « transformation » de leurs accords vers la publication à coût constant renvoie à des définitions diversifiées du « coût » (inclusion ou non des dépenses d’APC préexistantes) et de la constance (admission ou pas d’une « inflation » à 2 ou 3%). De plus, nous n’avons observé aucune disposition contractuelle permettant d’anticiper les sommes en jeu au-delà de l’horizon temporel de l’accord courant. La grande diversité des accords provient d’une part des conditions initiales des relations entre consortiums et éditeurs scientifiques – les sommes dépensées en abonnement étant le point de départ des nouveaux accords –, d’autre part des objectifs de chaque partie. Même si cette étude excluait volontairement les négociations, les accords portent des traces de ces objectifs. Ainsi, de nombreux accords sont de nature explicitement expérimentale, quand certains visent un contrôle budgétaire strict, ou d’autres ambitionnent, dans la période plus récente, la publication du plus grand nombre possible d’articles en accès ouvert. C’est dans ce dernier cas qu’on touche à l’ambiguïté des attentes générales sur les accords transformants. En effet, pour les consortiums, la dimension « transformante » consiste essentiellement à transférer les sommes traditionnellement allouées à l’abonnement vers la publication en accès ouvert. Mais l’objectif n’est jamais de transformer le modèle économique des revues, c'est-à-dire de faire basculer des revues sous abonnement ou hybrides en revues entièrement en accès ouvert. D’ailleurs, aucune clause ne vise une telle fin – à l’exception du modèle d’accord proposé par l’éditeur ACM. Du côté des éditeurs, et notamment de Springer, le caractère cumulatif des accords nationaux passés vise à projeter un monde de la publication où l’accès ouvert devient de fait quantitativement très dominant, sans pour autant modifier de manière pérenne le modèle économique de leurs revues. Notre étude montre que les accords transformants actuels ne permettent pas d’assurer de manière durable une transition de l’économie de la publication vers l’accès ouvert, dans la mesure où ils n’offrent pas de garantie sur le contrôle des dépenses ni sur la pérennité de l’ouverture des contenus. L’avenir des relations entre consortium et éditeur demeure largement indéterminé.