Academic literature on the topic 'Sociologie politique – Haïti'

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Journal articles on the topic "Sociologie politique – Haïti"

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Fatton Jr, Robert. "Haïti : la politique d’industrialisation par invitation." Cahiers des Amériques latines 2014/1, no. 75 (September 3, 2014): 41–58. http://dx.doi.org/10.4000/cal.3109.

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Dissertations / Theses on the topic "Sociologie politique – Haïti"

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Wörlein, Jan. "Gouverner l'humanitaire : une sociologie politique du monde des acteurs de l’aide en Haïti (2010-2016)." Thesis, Paris 10, 2017. http://www.theses.fr/2017PA100089.

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Abstract:
Cette thèse est le résultat d’une enquête documentaire et ethnographique prenant pour objet les acteurs du système de l’aide internationale en Haïti entre 2010 et 2016 ainsi que leurs interactions structurées dans l’objectif de faire une sociologie politique de la gestion des crises dans ce pays. L’enquête montre notamment que la multiplication et l’enchevêtrement des domaines de spécialisation de ces acteurs a produit une « bureaucratie de l’urgence » parallèle à l’État haïtien, ce qui entraîne des superpositions et des incohérences dans la gestion et la prévention des crises. Je présente le travail de cette bureaucratie pour gouverner l’humanitaire comme un art de gouvernement. L’apport principal de cette thèse est de montrer que cet art de gouvernement s’exerce tant sur les humanitaires eux-mêmes que sur les bénéficiaires de l’aide, bien que de manières différentes
This PhD-thesis is an ethnographic study of the actors of the aid system and of their interactions within the humanitarian system in Haïti between 2010 and 2016. It is also a work based on the documentary review of the more global humanitarian reform dynamics, Haïti being a test zone for these dynamics. The objective of this dissertation is to make a political sociology of crisis management in this country. My study especially shows that the emergence of many juxtaposed sectors of specialization among these actors has led to the creation of a “bureaucracy of emergency management”, which works as a parallel governing force, away from the Haitian state, and thus leads to inconsistencies in crisis management and prevention. I analyze the work done by this bureaucracy to govern the humanitarian world as an art of government. My major argument here is to show that this art of government weighs on humanitarian actors as much as on aid beneficiaries, although in differing ways
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Thélot, Fils-Lien. "Pour une sociologie compréhensive du VIH/SIDA en Haïti : Construction sociale de la maladie, gouvernance de l'épidémie et politisation du risque." Perpignan, 2008. http://www.theses.fr/2008PERP0908.

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Abstract:
Forme élémentaire de l’évènement, fait social total, révélateur des inégalités, facteur de perturbation de la vie collective, le VIH/Sida participe d’un processus de construction sociale de la maladie, de la sexualité et de la mort. En effet, occasionnant le décès de plus de 8 000 personnes par jour dans le monde, l’épidémie du sida continue de représenter un véritable défi à la santé publique et interpelle les chercheurs en sciences humaines et sociales. Ces derniers ont produit une impressionnante littérature sur la question dont le découpage théorique peut être reparti en quatre grandes catégories d’approches : les approches du VIH/Sida en termes de processus, en termes d’inégalités, en termes de lutte et en termes de gouvernance. Cette étude défend l’hypothèse selon laquelle dans une société donnée, l’évolution de la séroprévalence à travers le temps, l’espace et au niveau des différents groupes sociaux, est fortement influencée par le mode de gouvernance de l’épidémie (stratégies des acteurs, conflits de pouvoir, formulation des normes, points nodaux), induit par la politisation particulière dont bénéficie le VIH/Sida en termes de discours politiques, de planification institutionnelle et de gestion sanitaire et administrative. Prenant la société haïtienne comme cas d’étude, cette recherche permet de comprendre en quoi les modes de gouvernance institués autour de l’épidémie ont échoué dans ce pays dont le peuple a servi de victime sacrificielle, de remettre en question le discours selon lequel la baisse de la séroprévalence pour ces dix dernières années serait un success-story, en en dévoilant les faces cachées (la biopolitique du laisser-mourir, les orphelins du sida, les pratiques d’auto-infection, de stigmatisation et d’exclusion des services de soins…). Se basant sur des témoignages, des focus groups, des entretiens, de l’observation directe et des questionnaires, les conclusions de cette étude ont tenu compte également des contextes politique, culturel et socioéconomique de la propagation de l’épidémie en Haïti
Elementary form of event, total social fact, inequalities revealer, perturbation factor of collective life, HIV/Aids is part of process of social construction about disease, sexuality and death. In fact, aids epidemic, causing 8 000 deceases per day, represents a real challenge on public health and calls upon researchers in social and human sciences. This last have produced an impressive literature about this question with a theoretic partitioning in four principals approaches categories: HIV/aids approaches in terms of process, in terms of inequalities, in terms of fight and in terms of governance. This study's hypothesis is: in a specific society, the progression of the prevalence through the time, the territory and among the social groups, is largely influenced by the type of epidemic governance (strategies of the actors, conflicts about power, norms formulation, nodal points) induced by particular politicization benefited by HIV/Aids in terms of political discourses, institutional plans and sanitary and administrative management. Taking the Haitian society as a study case, this research help to understand how epidemic governance has failed in this country where people has been used as a sacrificial victim, to question the success-story discourses, showing the hide faces of the epidemic (bio-politic of let-dying, aids orphans, practices of auto-infection, of stigma, and exclusion of health system…). Based on testimonies, focus groups, interviews, direct observation, questionnaires, the conclusions of this study also result from considerations about political, cultural and socioeconomic contexts of the epidemic propagation in Haiti
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Pierre, Jean Abel. "Sociologie économique de la corruption : Vers une étude de l'implémentation des politiques publiques de lutte contre la corruption en Haïti." Thesis, Paris 4, 2014. http://www.theses.fr/2014PA040089/document.

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Abstract:
La corruption est une thématique récurrente dans les agendas publics des pays en voie de développement. En Haïti, elle fait l’objet, depuis la fin des années 1980, d’une préoccupation nationale et d’un ensemble de mesures juridico-légales par les pouvoirs publics qui cherchent peu ou prou à l’éradiquer. Cependant, plus de trois décennies après, elle constitue encore un phénomène social persistant qui semble participer de la structuration des rapports entre les individus et les groupes de la société en général, et de l’administration publique en particulier. Cette thèse se propose d’expliquer la récurrence des phénomènes de corruption dans l’administration publique haïtienne. Elle démontre que les processus d’inscription de la corruption aux agendas publics, c’est-à-dire la manière dont le phénomène a acquis le statut de problème public, participent à la construction des perceptions, croyances ou représentations (PCR) fortes sur son existence. Dans une relation de détermination réciproque, de telles PCR influencent le choix des fonctionnaires et des contribuables d’entrer dans des transactions corruptives. A partir, entre autres, de l’examen des formes de justification langagières, nous procédons à une extraction du sens des pratiques corruptives pour les individus en reconstituant leur système de raisons à exécuter des pratiques qu’ils jugent pourtant, pour la plupart, inacceptables. En complément à ce premier moment d’analyse, nous examinons les mécanismes de la corruption en mettant en lumière la nature et la structure des réseaux d’allégeance personnelle et politique qui se permutent, dans les circonstances qui sont celles de l’administration publique, en réseaux de corruption
Corruption is a recurring theme in public agendas of developing countries. In Haiti, since the late 1980s, it has been subject of a national concern and a set of legal actions by the public authorities trying more or less to eradicate it. However, more than three decades later, it is still a persistent social phenomenon that seems to participate in structuring relationships between individuals and groups in the society in general and public administration in particular. This study aims to explain the widespread recurrence of corruption in the Haitian public administration. It demonstrates that the agenda-setting process of corruption, that is the way the phenomenon has acquired the status of a public issue, participates in the construction of strong perceptions, beliefs or representations (PCR) on its very existence. In a reciprocal determination relationship, such PCR influence the choice of officials and taxpayers to enter into corrupt transactions. Based on the examination of different forms of verbal justification, we extract the meaning of individuals’ actions by restoring their system of reasons in executing actions that they consider yet, for the most, unacceptable. In addition to that analysis, we examine the mechanisms of corruption by highlighting the nature and structure of personal and political affiliation networks, which change into corruption networks in circumstances such as those of the public administration
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Brutus, Nora. "Pratiques associatives et construction d'un espace social citoyen à Trou du Nord (Haïti)." Thèse, 2009. http://hdl.handle.net/1866/3713.

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Abstract:
Ce mémoire traite de la construction d’un espace social citoyen à partir de l’analyse du travail d’intervention de deux organismes locaux situés à Trou du Nord (Haïti). Il s’agit d’explorer les manières dont les membres se représentent et s’approprient leur statut de citoyen. Pour mettre l’emphase sur les mécanismes associatifs et sociaux qui interviennent dans la construction de ce que nous nommons "espace social citoyen", nous avons mené une recherche qualitative dont la charpente interprétative est conçue avec l’aide des outils théorico-pratiques de la politique de participation (Barber, 1997) et l’intervention sociale collective (Lamoureux, 1991). Nous avançons l’hypothèse centrale que les pratiques associatives sont le vecteur de la construction d’un espace social citoyen à Trou du Nord. Cette hypothèse centrale est soutenue par deux hypothèses opératoires portant sur les conditions d’exercice de citoyenneté et l’affirmation individuelle de l’appartenance des membres à l’espace commun. Nous avons recueilli quatorze entretiens semi-directifs effectués avec les membres de l’Assemblée Populaire Veye Yo Trou du Nord (APVT) et du Rassemblement des Militants Solidaires de Trou du Nord (RAMSO). Les résultats de la recherche indiquent que les membres de ces deux organisations manifestent une grande volonté de contribuer au développement de leur localité et au «mieux-être» de la population. Leur implication directe dans les affaires politiques et sociales s’accompagne des exigences pour que l’État prenne en charge ses responsabilités vis-à-vis de ses citoyens. Cette liberté d’action repose sur le partage de leurs expériences individuelles et sur une grande connaissance des divers aspects des réalités locales auxquelles sont confrontés quotidiennement les citoyens. Ces deux groupes sont conçus comme des espaces de sociabilité, des lieux publics et dynamiques issus de l’activité commune et des divers types d’interactions au niveau local. Toujours d’après l’analyse, les membres de ces deux groupes interviennent sur un problème d’ensemble collectif au niveau local sans pour autant négliger leurs propres intérêts. Ils s’inscrivent dans le jeu de marchandage électoral et apprennent à leurs membres à se comporter comme une communauté d’intérêts et d’actions, elle-même inscrite dans l’ensemble des interactions, des processus et des dynamiques de résolution des problèmes au niveau local. Un tel constat vient à la fois valider certaines de nos hypothèses tout en révélant les limites de l’idée de la construction d’un espace social citoyen. D’une part, la volonté de contribuer au «mieux-être» de la population, la nécessité de prendre la parole, d’exprimer les problèmes collectifs et individuels, le souci d’avoir un contrôle sur l’action des dirigeants élus sont autant d’enjeux qui leur ont permis de passer de leur vécu particulier à une vision plus large des intérêts collectifs et à la définition des tâches qu’ils estiment correspondre au rôle citoyen qui leur incombe. D’autre part, leur positionnement dans le champ politique notamment au moment des élections les fait apparaître comme des groupes partisans, c'est-à-dire qu’ils ne sont pas toujours dans la construction de l’intérêt général. Nous concluons que ce double aspect s’avère nécessaire aussi bien à la construction de l’espace social citoyen qu’au fonctionnement démocratique au niveau local. Car, en plus de se définir comme citoyens et d’affirmer leur appartenance communautaire, les membres développent les capacités critiques face aux gestes et actes posés autant par les dirigeants locaux que par l’État haïtien lui-même. Ils acquièrent aussi les habilités de participer, même dans les interstices, aux jeux sociopolitiques faisant partie du processus de renforcement de la citoyenneté et d’un système démocratique en construction.
This master thesis focuses on the construction of a social citizen from the analysis of the intervention of two local agencies located in "Trou du Nord" (Haiti). It is exploring ways in which members will represent their ownership and represent their citizenship status. We put emphasis on the social mechanisms and associations involved in building what we call "citizen social space". We have conducted a qualitative research from the works of Barber (1997) on practical policy participation and those of Lamoureux (1991) on collective social action. We assume, as central hypothesis, that associative practices are the main vector for construction of a citizen social space in "Trou du Nord". This central hypothesis is supported by two secondary one interested on the operating conditions for the exercise of citizenship and the affirmation of individual members belonging to the common area. We have made fourteen semi-structured interviews conducted with members of the "Assemblée Populaire Veye Yo Trou du Nord (APVT)" and the "Rassemblement des militants solidaires de Trou du Nord (RAMSO)". The results indicate that members of both organizations show great willingness to contribute to the development of their locality and "wellbeing" of the population. This freedom of action is based on sharing their individual experiences and their extensive knowledge of the local realities faced daily citizens. Both groups are designed as spaces of sociability, as public and dynamics places reflecting the various types of local interaction. According to the analysis, members of both groups get involved in resolving collective problems at the local level without neglecting their own interests. They are part of the game of electoral bargaining and teach their members to behave as a community of interests and action, itself contained in all interactions, processes and dynamic resolution of problems local level. Those findings validate some of our hypothetical assumptions and reveal at the same time their limits. On the one hand, the willingness to help with the wellbeing on the population, with the need for the people to speak out and to express their collective and individual problems, with the desire to have control over the elected leaders actions, are all issues that allowed the groups to pursue broader collective interest and to define themselves as a citizen social space. On the other hand, their position in the political arena especially at election time makes them appear as groups of supporters, that is to say they are not always in the construction of the general interest. We conclude this dual aspect is necessary both for the construction of a citizen social space and that of democratic citizen at the local level. In addition, those two groups help citizen to assert their sense of belonging to a local community. They help them also to develop capacities to criticize actions taking by both local and national leaders. They help them also to acquire the skills to participate – even though in the interstices – at the sociopolitical games as part of the process of building citizenship and a democratic system under construction.
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Louis, Ilionor. "La capacité d'action collective des populations marginalisées dans le cadre des stratégies de lutte pour la reconnaissance : les cas de Cité de l'Éternel à Port-au-Prince (Haïti) et de la Sierra Santa Catarina (Mexico)." Thèse, 2009. http://hdl.handle.net/1866/6936.

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Abstract:
Cette thèse analyse la capacité d’action collective des populations marginalisées situées respectivement dans un bidonville appelé Cité de l’Éternel à Port-au-Prince (Haïti) et dans des campements à la Sierra Santa Catarina, Iztapalapa (Mexico). À Port-au-Prince, avant la chute de la dictature des Duvalier, des «tontons macoutes» envahirent un terrain situé en bordure du quai de la capitale, près du boulevard Harry Truman. Après s’y être installés, ils ont procédé à la vente de parcelles destinées à la construction de logement à des particuliers. Mais après la chute de Jean-Claude Duvalier, en 1986, des gens de la populace en ont profité pour envahir ce qui restait de ces terrains marécageux. Après l’occupation, ils se sont organisés pour défendre collectivement leur propriété avant d’entreprendre, par la suite, des démarches pour y amener des services et obtenir la régularisation de leur situation sur ces territoires. À la Sierra Santa Catarina, des populations conduites par des militants d’un Front populaire ont occupé des terrains situés au pied d’une montagne de sable afin d’accéder à la propriété et de construire leur demeure. À l’instar des populations de la Cité, ces gens se sont organisés pour aménager des espaces, y ériger des logements provisoires, monter la garde afin de ne pas être déguerpis par les forces de police. Tout en travaillant pour accéder à leur manière aux services de base, elles entreprennent des actions auprès des institutions publiques afin d’obtenir la régularisation de leur situation. Par rapport à la capacité d’action collective de ces populations, les théories sociologiques sont divisées. D’un côté, certains auteurs soutiennent la thèse de l’incapacité de ces populations d’avoir des intérêts collectifs et d’agir en conséquence. Selon eux, sans une médiation sociale ou à défaut d’une agrégation et d’une représentation politiques, ces populations sont incapables d’avoir une subjectivité collective. De l’autre, des auteurs pensent qu’à partir des liens d’amitié de parenté et de voisinage, indépendamment de leurs situations socioéconomiques, ces populations peuvent créer des stratégies de subsistance et de luttes qui leur permettent de trouver des solutions à des problèmes tant individuels que collectifs. S’agissant des populations qui envahissent des terrains en milieu urbain pour habiter, les actions de ces gens là sont définis déjà comme une forme d’action collective inscrite dans des rapports sociaux qui se caractérisent par la différenciation entre les groupes sociaux dans l’accès à la propriété. Ainsi, leurs revendications de reconnaissance et de régularisation auprès des instances étatiques sont déterminées par leur mode d’accès aux biens et aux richesses inégalement réparties en Haïti et au Mexique. Les populations des deux territoires ont entrepris diverses démarches auprès de certaines institutions et réalisé des actions collectives soit pour amener des services de base tels que l’eau et l’électricité, soit pour obtenir de l’État la reconnaissance des territoires envahis, c’est-à-dire leur jonction à la cartographie de la ville. Cette reconnaissance implique non seulement l’installation des services réguliers au bénéfice de la population mais aussi l’octroi à chaque propriétaire de son titre de propriété. Si dans le cas de la Sierra Santa Catarina les démarches sont entreprises auprès des institutions publiques, dans celui de Port-au-Prince, ce sont les ONG ou les agence de coopération qui sont touchées et qui fournissent certains services à la population conformément à la priorité de leurs bailleurs de fonds. Les interventions auprès de l’État se font plutôt dans le but d’obtenir une autorisation de fonctionnement d’une association locale. Il ressort des approches théoriques et des actions collectives réalisées par ces populations qu’on ne peut pas dire qu’elles sont incapables d’avoir une subjectivité collective et des intérêts communs sans une agrégation et une représentation politique. À partir de différents liens entre les individus, des associations sont créées lesquelles permettent d’établir une médiation entre les populations et d’autres organismes. Dans le cas des campements, les actions collectives sont certainement mises à contribution par quelques leaders. Cela participe de toute une tradition politique au Mexique. Néanmoins, dans certains campements, des populations parviennent à tenir tête jusqu’à révoquer certains leaders. Au-delà de leur situation socioéconomique, de l’emprise de certains dirigeants de campement, de l’indifférence de l’État (dans le cas de Port-au-Prince, notamment), ces populations font preuve d’une étonnante capacité critique de leur situation tant dans leurs relations avec les dirigeants des associations et des campements que par rapport à l’État. Ceci pourrait soulever des doutes quant à la possibilité qu’elles soient réellement ou inconsciemment manipulées. Cela suggère la possibilité d’actions collectives autonomes de portée critique là où les circonstances le permettent Mots clés : Marginalisation, action collective, reconnaissance, Débrouille, capacité critique, bidonvilles, instrumentalisation politique, reconnaissance fragmentée.
This thesis analyzes the collective action of marginalized populations located respectively in Cité de l’Éternel» in Port-au-Prince (Haiti) and in « Sierra Santa Catarina », Iztapalapa (Mexico City). In Port-au-Prince, before the fall of the dictatorship of Duvalier, the “tontons macoutes” invaded a terrain located on the edge of the quay of the capital, close to the boulevard Harry Truman. After being installed there, they proceeded to sell of lots intended for the construction of private housing. But after the fall of Jean-Claude Duvalier, in 1986, a part of the population took the opportunity to invade what remained of these marshes. After the occupation, they organized collectively to defend their property before undertaking actions to bring services and to obtain the regularization of their situation. In the Sierra Santa Catarina (Mexico) populations led by militants of the Popular Front occupied ground at the foot of a sandy mountain in order to build their homes. Like the populations of «Cité de l’Éternel », these people organized to keep watch in order not to be evicted by the police. While working to gain access to the basic services, they undertake actions at the public institutions in order to obtain the regularization of their situation. In relation to the capacity for collective action of these populations, sociological theories are divided. On one side, certain authors support the thesis of the incapacity of these populations to have collective interests and to act consequently. According to them, without social mediation and without aggregation and a political representation, these populations are unable to acquire a collective subjectivity. Other authors think that at the basis of ties of friendship, family and vicinity, independently of their socio-economic situations, these populations can create strategies of subsistence and fight to find solutions that are individuals as well as collective. Concerning populations that invade territory to establish their homes, their actions are already a form of collective action. They are also involved in collective action either to bring basic services such as water and electricity, or to obtain public recognition of the invaded territories. This recognition implies not only the installation of regular services for the benefit of the population but also the granting to each owner of title. In the case of the Sierra Santa Catarina the actions undertaken with respect to public institutions, while in the case of Port-au-Prince, NGO’s or cooperation agencies are directly implicated. We cannot conclude that populations are unable to have a collective subjectivity and shared interests without an aggregation and a political representation. Starting from various bonds between the individuals, associations are created which make it possible to establish mediation between the populations and other organizations. In the case of the Sierra Santa Catarina, collective action is certainly instrumentalised by leaders. That is part of a political tradition in Mexico. Nevertheless, some settlements people manage to resist their leaders. A part from the socio-economic situation, the influence of certain leaders in Mexico and the indifference of the State (in the case of Port-au-Prince, in particular), these populations show an astonishing critical capacity with respect to their situation as well as their relations with the leaders of associations and the settlements. This suggests possibility for autonomous critical collective action where circumstances allow Keys words: marginalization, collective action, recognition, smartness, critical capacity, slums fragmented recognition, denial recognition
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Books on the topic "Sociologie politique – Haïti"

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Théodore, Oriol. Plaidoyer pour una Haïti démocratique: Essai de sociologie politique haïtienne couvrant la période de 1957 à 1994. Port-au-Prince, Haïti: Editions Choucoune, 1996.

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