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Journal articles on the topic 'Soif – Effets physiologiques'

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QUESNEL, H., and A. PRUNIER. "L’ovulation après le tarissement des truies : mécanismes physiologiques et facteurs de variation." INRAE Productions Animales 8, no. 3 (June 22, 1995): 165–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1995.8.3.4123.

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Abstract:
Cet article analyse les mécanismes physiologiques qui contrôlent l’activité ovarienne des truies après la mise bas et l’influence des facteurs susceptibles de retarder le retour en oestrus et l’ovulation après le sevrage des porcelets. Pendant la lactation, la truie est soumise aux stimuli liés aux porcelets et doit faire face à des besoins nutritionnels très élevés pour produire le lait. Ceci induit l’inhibition de la sécrétion des hormones gonadotropes et en conséquence de la croissance folliculaire. La stimulation des mamelles diminue au cours de la lactation et l’activité de l’axe hypothalamus-hypophyse-ovaires augmente progressivement. Après le sevrage, les sécrétions gonadotropes s’élèvent rapidement et les gros follicules peuvent alors entamer leur croissance préovulatoire, qui aboutira normalement à l’oestrus et à l’ovulation. Les hormones qui participent au contrôle du métabolisme général et de la lactation (insuline, hormone de croissance, IGF-I, cortisol, ocytocine, prolactine) sont susceptibles de moduler la croissance folliculaire, soit par une action directe au niveau de l’ovaire, soit par un effet sur la sécrétion des hormones gonadotropes. L’accroissement du déficit nutritionnel pendant la lactation induit un retard de l’ovulation après le sevrage. L’alimentation pendant la lactation a donc des effets marqués sur la durée de l’intervalle sevrage-oestrus. Celle-ci est également dépendante de facteurs liés à l’animal (génotype, numéro de portée, production laitière), à l’environnement (photopériode, température) ou à la conduite d’élevage (durée de la lactation, taille de la portée, mode de sevrage, environnement social). L’équilibre nutritionnel joue un rôle pivot et permet d’expliquer, au moins en partie, l’influence de la majorité des autres facteurs, qui sont susceptibles d’agir sur l’amplitude de la production laitière ou sur l’appétit des truies. Les mécanismes d’action semblent impliquer les trois niveaux de l’axe hypothalamus-hypophyse-ovaires.
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2

Clutier Seguin, J., S. Desesquelles, A. Cardot, M. Cornille, and C. Marchand. "Implantation et bilan d’un espace de naissance physiologique en maternité de type III : quelle coexistence entre naissances à haut risque et eutocie ?" Périnatalité 11, no. 4 (December 2019): 170–79. http://dx.doi.org/10.3166/rmp-2019-0062.

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Abstract:
Ce témoignage de pratique décrit la genèse d’un projet d’espace physiologique en CHU conformément au souhait de couples de plus en plus nombreux. Un groupe de réflexion sur deux ans rassemblant toutes les catégories professionnelles a précédé l’ouverture en 2013 dans une dynamique de service. L’objectif était de lutter contre la banalisation d’une médicalisation non justifiée pour toutes les naissances. Les conditions de préparation et de surveillance des accouchements sont décrites. Sur six ans, en moyenne 250 couples par an sur 3 700 naissances, soit 8 %, ont bénéficié du cadre proposé. Les effets sur l’état d’esprit global des salles de naissance sont positifs : respect de la physiologie, qualité de l’accompagnement qui à son tour permet de repérer d’éventuelles fragilités. Le témoignage d’une sage-femme exerçant dans le secteur de grossesse à risque et dans l’espace physiologique met en lumière la formation conséquente et les outils de la rigueur nécessaire.
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3

Carette, Jean, and Suzanne Lamont. "L’âge usé : une histoire de travail." Nouvelles pratiques sociales 2, no. 2 (January 17, 2008): 59–69. http://dx.doi.org/10.7202/301048ar.

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Abstract:
Résumé Les auteurs font l'examen critique des interactions entre le phénomène du vieillissement physiologique et celui du " vieillissement social ", c'est-à-dire la mise à la retraite forcée des travailleurs et des travailleuses "usés". À cet effet, ils commencent par reconstituer l'histoire de travail des travailleurs vieillissants exposés à l'usure prématurée. Ensuite, ils présentent une analyse critique des politiques de retraite développées soit par les employeurs, soit par l'Etat, en s'arrêtant sur l'impact de certaines modifications récentes apportées au Régime des rentes du Québec, pour adoucir les règles d'admission à la rente d'invalidité. Enfin, ils explorent certaines pistes d'action alternatives permettant de lutter contre le phénomène du vieillissement social accéléré.
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Héron, Anne, Christophe Leroux, and David Dubayle. "Le placebo à l’hôpital." médecine/sciences 35, no. 8-9 (August 2019): 674–81. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/2019127.

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Abstract:
Un placebo est défini comme un traitement sans efficacité pharmacologique propre qui agit, lorsque le patient pense recevoir un traitement actif, par des mécanismes psychologiques et physiologiques. Notre étude avait pour but d’évaluer l’utilisation du placebo dans les unités de médecine polyvalente des hôpitaux français. Pour cela, un questionnaire comprenant 15 items a été transmis à plusieurs unités. L’analyse des réponses reçues confirme que l’utilisation de placebos à l’hôpital est fréquente, près des deux tiers des professionnels ayant répondu déclarent en faire usage. L’administration du placebo en gélule par voie orale est la forme la plus couramment utilisée. À l’hôpital, il est administré principalement la nuit, le plus souvent sans prescription médicale, en cas de douleur, d’insomnie ou d’anxiété, à des patients dits « difficiles » (solliciteurs d’attention et de soin). Dans la plupart des cas, les patients ne sont pas informés qu’il s’agit d’un placebo. La majorité des professionnels « croit » en l’effet placebo, mais se considèrent cependant insuffisamment informés et formés à son utilisation. Fréquemment utilisé à l’hôpital, son efficacité thérapeutique étant largement admise, des considérations éthiques et juridiques imposent de recommander que sa nature soit précisée au patient lors de sa prescription (au même titre que les autres préparations hospitalières). On parlera alors de « placebo ouvert », c’est-à-dire que des explications sur les effets et les mécanismes d’action du placebo seront données au patient. Des études récentes montrent que dire au patient qu’il reçoit un placebo ouvert n’affecte en rien son effet.
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Boismal, Françoise, Kevin Serror, Gabor Dobos, Elina Zuelgaray, Armand Bensussan, and Laurence Michel. "Vieillissement cutané." médecine/sciences 36, no. 12 (December 2020): 1163–72. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/2020232.

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Abstract:
Un des enjeux majeurs de ce XXIe siècle est la lutte contre le vieillissement, défini comme un ensemble de mécanismes physiologiques altérant les capacités physiques et intellectuelles de l’organisme. Le vieillissement de la peau n’est qu’un trait visible de ce processus. Il est associé à des défauts de cicatrisation majeurs liés à l’altération des propriétés biomécaniques des cellules cutanées, essentiellement des fibroblastes dermiques. Le système immunitaire, autre composante clé du maintien de l’homéostasie cutanée et du bon déroulement de la cicatrisation des plaies, subit aussi les effets du temps : l’immunosénescence cutanée consécutive limiterait la réponse anti-infectieuse et vaccinale, tout en favorisant un environnement pro-tumoral. Les principales atteintes cutanées dues au vieillissement, que celui-ci soit intrinsèque ou extrinsèque, seront détaillées avant d’énumérer les stratégies anti-âges efficaces pour lutter contre les stigmates dermiques et épidermiques liées à l’âge.
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QUINIOU, N., D. RENAUDEAU, A. COLLIN, and J. NOBLET. "Effets de l’exposition au chaud sur les caractéristiques de la prise alimentaire du porc à différents stades physiologiques." INRAE Productions Animales 13, no. 4 (June 18, 2020): 233–45. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2000.13.4.3783.

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Abstract:
L’exposition des porcs à des températures ambiantes élevées s’accompagne d’une chute des performances chez le porcelet sevré, le porc en croissance et la truie en lactation. Cet effet négatif de la chaleur s’exerce notamment via une diminution de la consommation spontanée d’aliment. Après avoir exposé les mécanismes impliqués dans la thermorégulation et les difficultés rencontrées pour définir la zone de confort thermique, cet article présente les effets de la température sur les caractéristiques de la prise alimentaire chez le Porc en s’appuyant sur les résultats d’un programme expérimental développé depuis 1996 à l’INRA de St-Gilles. Ainsi, il apparaît que le Porc a un comportement essentiellement diurne quelle que soit la température ambiante. Dans la gamme des températures étudiées, la moindre consommation alimentaire au chaud résulte, dans un premier temps, d’une diminution de la taille des repas alors que leur fréquence n’est pas modifiée. Cependant, d’après les résultats obtenus chez les truies allaitantes, l’accroissement de l’intensité du stress thermique provoque également une réduction du nombre de repas. Lorsque la température varie au cours de la journée autour d’une valeur moyenne de confort, le porc en croissance et la truie allaitante adaptent leur prise alimentaire aux conditions thermiques et parviennent à compenser leur moindre consommation en période chaude par une ingestion d’aliment accrue pendant les périodes fraîches de la journée. Cependant, sous des températures moyennes élevées (supérieures à la zone de thermoneutralité), la consommation alimentaire plafonne pendant les périodes fraîches et ne permet plus de compenser la chute de consommation lors des périodes chaudes.
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Saraceno, Marco. "Moteur humain et premier instrument : le corps qui « marche » dans l’œuvre d’Angelo Mosso." Movement & Sport Sciences - Science & Motricité, no. 108 (2020): 49–59. http://dx.doi.org/10.1051/sm/2019041.

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Abstract:
L’article étudie l’importance de l’expérience de la marche dans l’œuvre du psychophysiologiste italien Angelo Mosso (1846–1910), internationalement connu pour ses recherches sur la fatigue et précurseur de la physiologie de l’exercice en altitude. Dans son œuvre, la marche apparaît sous différentes formes, en consonance avec sa conception de la science du mouvement. D’un côté, le physiologiste se sert des marches forcées des militaires comme expérience « grandeur nature » pour étudier les effets de la fatigue sur les fonctions organiques ; d’un autre côté, le psychologue se sert de son vécu de marcheur pour étudier le rapport entre modification physiologique et « sensations internes » ; enfin, la marche en montagne revient constamment dans les textes du réformateur social comme exemple d’une « fatigue positive ». À partir de la figure de Mosso, l’article s’interroge sur la place du « corps qui marche » dans le développement de la psychophysiologie à la fin du positivisme. D’un côté, le corps qui marche est objectivé et mesuré comme exemple du rendement énergétique ; de l’autre il est exalté et mythifié comme rempart romantique contre la dégénérescence du corps sédentaire et mécanisé de la ville industrielle. Enfin, entre ses deux extrêmes, on voit émerger une réflexion sur l’effort comme « instrumentalisation de soi ».
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8

Alaba, O., B. Ogunwumiju, O. Odu, and T. T. Lawal. "Physiological response of weaned pigs fed Spondias mombin supplemented diets in humid tropics." Nigerian Journal of Animal Production 48, no. 4 (March 8, 2021): 129–35. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v48i4.2999.

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Abstract:
Heat stress is a situation in which the animal body has problems dissipating excess heat due to breakdown in maintaining homeostatic body core temperature which resulting to inadequate heat dissipation and discomfort. In this study, Spondias mombin leaf meal (SMLM) rich in ascorbic acid was supplemented in feed aimed at determining effect on selected physiological responses of growing pigs. Sixteen growing female pigs weighing 10.5 to14.0kg were randomly allotted to four treatment supplemented maize feed ingredient with 0, 2.5, 5 and 7.5% SMLM w/w in a completely randomized design with four animals and two replicates per treatment as shown in table1. Results confirmed diurnal variation in temperature-humidity index THI (morning and evening). This variation affects respiratory rate, animal thermal stability and heartbeat rate. There was positive and strong relationship in ameliorating temperature changes in housing environment as animals cope better in diet supplemented with SMLM than control. Respiratory rates were similar across all treatments both morning and evening measurements. However, from table 2, there was significant difference (p<0.05) between control and other treatments with T2 and T3 been similar. Highest values of heart rates were observed in T3 indicating some contribution to involuntary physiological actives in pigs which may be effect of some biocomponents of Spondias sp to cerebella actions in animal brain controlling such involuntary muscle activities. Supplementation of SMLM up to 5% maize in growing female pigs diet have potential to confer thermal stability on animals during high temperature periods notable in humid tropics. Le stress thermique est une condition dans laquelle le corps de l'animal a des problèmes pour dissiper l'excès de chaleur en raison de la dégradation du maintien de la température interne du corps homéostatique, ce qui entraîne une dissipation thermique et une gêne insuffisantes. Dans cette étude, la farine de feuilles de Spondias mombin (SMLM) riche en acide ascorbique a été complétée dans des aliments destinés à déterminer l'effet sur certaines réponses physiologiques des porcs en croissance. Seize porcs femelles en croissance pesant de 10.5 à 14.0 kg ont été attribués au hasard à quatre ingrédients alimentaires de maïs supplémentés par traitement avec 0, 2.5, 5 et 7.5% de SMLM p / p dans une conception complètement randomisée avec quatre animaux et deux répétitions par traitement, comme indiqué dans le tableau 1. Les résultats ont confirmé la variation diurne de l'indice température-humidité THI (matin et soir). Cette variation affecte la fréquence respiratoire, la stabilité thermique de l'animal et la fréquence cardiaque. Il y avait une relation positive et forte dans l'amélioration des changements de température dans l'environnement de logement, car les animaux réagissent mieux avec un régime alimentaire complété avec du SMLM que le témoin. Les fréquences respiratoires étaient similaires pour tous les traitements, les mesures du matin et du soir. Cependant, à partir du tableau 2, il y avait une différence significative (p <0.05) entre le contrôle et les autres traitements avec T2 et T3 étaient similaires. Les valeurs les plus élevées de fréquence cardiaque ont été observées dans T3 indiquant une certaine contribution aux actifs physiologiques involontaires chez les porcs qui peuvent être l'effet de certains biocomposants de Spondias sp sur les actions cérébrales dans le cerveau animal contrôlant ces activités musculaires involontaires. La supplémentation en SMLM jusqu'à 5% de maïs dans le régime alimentaire des porcs femelles en croissance peut conférer une stabilité thermique aux animaux pendant les périodes de températures élevées notables dans les régions tropicales humides.
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Melakeberhan, Haddish. "Effects of nutrient source on the physiological mechanisms of Heterodera glycines and soybean genotypes interactions." Nematology 1, no. 2 (1999): 113–20. http://dx.doi.org/10.1163/156854199508009.

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Abstract:
AbstractThe effect of Heterodera glycines on H. glycines -resistant 'Bryan', susceptible-tolerant 'G88-20092', and susceptible-intolerant 'Tracy M' soybean cultivars grown in Hoagland solution (HS), HS without nitrogen (HS-N), or water treatments was studied for 25 to 26 days under greenhouse conditions (28 +/- 2 degrees C). Few of the 15 000 eggs per 800 cm3 soil infected 'Bryan' while 'G88-20092' and 'Tracy M' were severely infected, and photosynthesized and grew less in water and HS-N. Although less than the controls, photosynthetic rate in HS treatments was more than in water or HS-N. Nodulation was less in H. glycines than in the controls, and in HS than in water and HS-N treatments. However, more nitrogen was present in soil from HS than from HS-N or water treatments. Generally, cysts developed slower and had fewer eggs in HS followed by HS-N than in the water treatments. The results support the hypothesis that nematode infected plants do better under balanced nutrition than under nutrient deficient conditions. It is postulated that the slowed-down nematode development and/or diminished reproductive potential might be host-mediated. Effets de l'origine des elements nutritifs sur les mecanismes physiologiques des interactions entre Heterodera glycines et des genotypes de soja - L'effet d'Heterodera glycines sur les cultivars resistant "Bryan", susceptible-tolerant "G88-200092" et susceptible-non tolerant "Tracy M" cultives dans la solution d'Hoagland (HS), HS sans azote (HS-N) ou dans l'eau a ete etudie pendant 25 a 26 jours sous serre (28 +/- 2 degrees C). Quelques uns seulement des 15 000 oeufs par 800 cm3 de sol ont infeste le cultivar "Bryan" tandis que "G88-20092" et "Tracy M" ont ete severement infestes avec une photosynthese et une croissance plus faible pour les traitements eau et HS-N. Bien qu'inferieur a celui des temoins, le taux de photosynthese pour le traitement HS a ete plus eleve que pour les traitements eau et HS-N. De plus, la quantite d'azote presente dans le sol a ete plus elevee pour le traitement HS que pour les traitements HS-N ou eau. Generalement, les kystes se sont developpes plus lentement avec un nombre d'oeufs plus faible dans le traitement HS que pour les traitements HS-N et eau. Les resultats confirment l'hypothese selon laquelle les plantes infestees par le nematode se comportent mieux en conditions nutritives equilibrees qu'en conditions nutritives deficientes. Il est postule que le ralentissement du developpement du nematode et/ou la reduction de son potentiel reproducteur pourrait etre sous la dependance de l'hote.
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Nguinambaye, Mberdoum Memti, Rasmata Nana, I. Alain Djinet, and Zoumbiessé Tamini. "Quelques paramètres physiologiques et constituants biochimiques des organes de la lentille de terre (Macrotyloma geocarpum) en conditions de stress hydrique." International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, no. 4 (August 17, 2020): 1228–40. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i4.6.

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Abstract:
La lentille de terre est une espèce en voie de disparition car sa culture demeure rudimentaire et traditionnelle. Aucun effort n’est fait pour améliorer cette culture. C’est pourquoi, elle n’occupe pas une place particulière en Afrique comme d’autres cultures vivrières. Ainsi, l’étude a consisté d’une part, à évaluer l’effet de stress sur le taux d’accumulation des composés biochimiques, et d’autre part, à évaluer les paramètres physiologiques et agronomiques dans les organes. Pour cela, 3 niveaux d’alimentation hydrique sont considérés : un stress hydrique sévère de 12 jours, un autre léger de 7 jours et une alimentation normale de 2 jours. L’expérimentation a été conduite en serre dans des pots avec un sol sablonneux. Un seul essai a été mis en place pour une durée de 125 jours. Des résultats obtenus, il ressort que le stress appliqué a perturbé sérieusement les plantes sous stress sévère. La chlorophylle est plus concentrée dans les feuilles des plantes stressées les rendant plus foncées. Un décalage de début de floraison et de cycle est observé chez les plantes stressées. Les plantes sévèrement stressées présentent des gousses de taille 2 fois plus grosses (3,5 cm) que celles des plantes témoins (1,8 cm). Les plantes stressantes ont des organes produisant une biomasse sèche plus faible que ceux des plantes témoins. Les taux des glucides et des protéines sont élevés dans les racines et les feuilles. L’étude a montré que la lentille de terre est riche en glucide et en protéine. Le stress a d’effet sur le rendement et la qualité des gousses. Il est judicieux d’envisager la mesure du degré de tolérance à la sécheresse.Mots clés : Déficit hydrique, organes, Macrotyloma geocarpum, taux d’accumulation, biomasse. English Title: Some physiological and constituent parameters biochemical of the bodies of the ground lens (Macrotyloma geocarpum) in conditions of hydrous stressThe duckweed is an endangered species because its culture remains rudimentary and traditional. No effort is made to improve this culture. This is why it does not occupy a special place in Africa like other food crops. Thus, the study consisted, on the one hand, of evaluating the effect of stress on the rate of accumulation of biochemical compounds, and on the other hand, of evaluating the physiological and agronomic parameters in the organs. For this, 3 levels of water supply are considered: a severe water stress of 12 days, another mild of 7 days and a normal water supply of 2 days. The experiment was carried out in a greenhouse in pots with sandy soil. A single trial was set up for a period of 125 days. From the results obtained, it appears that the stress applied has seriously disturbed plants under severe stress. Chlorophyll is more concentrated in the leaves of stressed plants, making them darker. A delayed start of flowering and cycle is observed in stressed plants. The severely stressed plants have pods twice as large (3.5 cm) as those of the control plants (1.8 cm). Stressful plants have organs producing a lower dry biomass than those of control plants. Carbohydrate and protein levels are high in the roots and leaves. The study showed that the ground lentil is rich in carbohydrates and proteins. Stress affects the yield and quality of the pods. It is a good idea to consider measuring the degree of drought tolerance.Keywords: Hydrous deficit, bodies, Macrotyloma geocarpum, rate of accumulation biomass.
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Wagener, Bastien. "L’autorégulation conjointe de la cognition et des émotions : quel impact sur les apprentissages ?" Voix Plurielles 12, no. 1 (May 6, 2015): 82–103. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v12i1.1176.

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Abstract:
Les apprentissages consistent à résoudre des problèmes et à acquérir de nouvelles connaissances et compétences par le biais d’un ensemble de processus relevant de l’autorégulation. Deux aspects principaux rentrent en ligne de compte lorsque l’on cherche à améliorer la résolution de problèmes : la dimension émotionnelle et la métacognition. Les émotions, en tant que réactions organisées et utiles à une situation donnée, peuvent être tour à tour un atout ou un handicap lorsqu’il s’agit d’apprendre. Par ailleurs, la métacognition est constituée d’un ensemble de processus et de savoirs qui s’articulent autour de la prise de conscience et de la régulation de son propre fonctionnement, qu’il soit cognitif ou émotionnel. Grâce aux pratiques de l’attention (PA), issues de traditions permettant un travail sur la conscience et la régulation psychologique et physiologique, il est possible d’agir conjointement sur les cognitions et les émotions. Plusieurs travaux ont montré les nombreux bénéfices que présentent de telles approches et nous constatons également que les effets positifs sur l’autorégulation commencent à être de plus en plus étayés. Nous proposons donc de nouvelles approches holistiques permettant un travail global sur l’autorégulation qui prendraient en compte le traitement métacognitif des sphères cognitive et émotionnelle au bénéfice des apprenants. Simultaneous self-regulation of cognition and emotions and its consequences on learning Abstract: The learning process relies on problem-solving activities and the acquisition of knowledge and skills through self-regulation. Emotions and metacognitions are some of the key aspects that allow the improvement of problem-solving. The emotional dimension consists of structured and useful reactions in regard to a specific situation. Emotions can either be an asset or a disadvantage when one is involved in a learning situation. As for metacognition, it’s a compound of processes and knowledge (of cognitive or emotional nature) connected through self-regulation and self-awareness. Thanks to attentional practices (AP), one can regulate both cognitions and emotions. These AP come from various traditions focused on the exploration of the mind and self-regulation of psychological and physiological activities. Many studies show the positive effects of such practices on health, and some recent studies also report improvements in self-regulation thanks to AP. In this paper, we suggest that the creation of new holistic approaches would allow us to work on metacognition and emotions on a global scale, in order to improve the ability of individuals to engage in self-regulated learning efficiently.
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Ologhobo, A. D. "Sustainable livestock production and the vagaries of climate change." Nigerian Journal of Animal Production 48, no. 4 (March 8, 2021): 39–58. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v48i4.3015.

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Abstract:
The climates of the world are distinguished by several factors, including latitude (distance north or south of the equator), temperature (the degree of hotness or coldness of an environment), topography (the shape and height of land features), and distribution of land and sea. Climate change, marked by global warming, is basically the alteration in the balance between incoming and outgoing radiation in the Earth-Atmosphere System. Although climate change is a global phenomenon, its negative impacts are more severely felt by poor people in developing countries who rely heavily on the natural resource base for their livelihoods. Rural poor communities rely greatly for their survival on agriculture and livestock keeping that are amongst the most climate-sensitive economic sectors. Unpredictable climate change with associated disturbances are negatively affecting the livestock industry in Nigeria because as temperatures rise and fall, a wide variety of physiological, behavioural, neuro-endocrinural and molecular responses are initiated in farm animals. This has a range of far reaching effects on livestock production with grave nutritional, health and socio-economic consequences. Given the magnitude of the challenges of climate change and the need to reduce their negative effects, it is imperative to identify mitigation and adaptation measures that are easy to implement and cost effective, in order to stop all human activities that contribute to the problems of climate change and if possible, reverse the trend and attain a significant level of adaptation in vulnerable areas and sectors. The paper builds on this concept and provides strategies for promoting adaptation and mitigation activities for minimizing the effect of climate change in livestock production. Les climats du monde se distinguent par plusieurs facteurs, notamment la latitude (distance au nord ou au sud de l'équateur), la température (le degré de chaleur ou de froid d'un environnement), la topographie (la forme et la hauteur des caractéristiques du sol) et la distribution des terre et mer. Le changement climatique, marqué par le réchauffement climatique, est essentiellement la modification de l'équilibre entre les rayonnements entrants et sortants dans le système Terre-Atmosphère. Bien que le changement climatique soit un phénomène mondial, ses impacts négatifs sont plus durement ressentis par les pauvres des pays en développement qui dépendent fortement des ressources naturelles pour leurs moyens de subsistance. Les communautés rurales pauvres dépendent beaucoup pour leur survie de l'agriculture et de l'élevage qui font partie des secteurs économiques les plus sensibles au climat. Un changement climatique imprévisible et des perturbations associées affectent négativement l'industrie de l'élevage au Nigéria car, à mesure que les températures augmentent et diminuent, une grande variété de réponses physiologiques, comportementales, neuro-endocrinurales et moléculaires sont initiées chez les animaux d'élevage. Cela a une gamme d'effets de grande portée sur la production animale avec de graves conséquences nutritionnelles, sanitaires et socio-économiques. Compte tenu de l'ampleur des défis du changement climatique et de la nécessité de réduire leurs effets négatifs, il est impératif d'identifier des mesures d'atténuation et d'adaptation faciles à mettre en œuvre et rentables, afin d'arrêter toutes les activités humaines qui contribuent aux problèmes climatiques. changer et si possible inverser la tendance et atteindre un niveau d'adaptation significatif dans les zones et secteurs vulnérables. Le document s'appuie sur ce concept et propose des stratégies pour promouvoir les activités d'adaptation et d'atténuation afin de minimiser l'effet du changement climatique sur la production animale.
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Bell, Dawn M., Thomas E. Johns, and Larry M. Lopez. "Endothelial Dysfunction: Implications for Therapy of Cardiovascular Diseases." Annals of Pharmacotherapy 32, no. 4 (April 1998): 459–70. http://dx.doi.org/10.1345/aph.17084.

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Abstract:
OBJECTIVE: To review current literature regarding endothelial dysfunction in cardiovascular diseases and examine implications of these findings for the treatment of various cardiovascular disorders. DATA SOURCE: A MEDLINE search of basic science articles pertinent to understanding the role of the endothelium in the atherosclerotic process and of clinical trials examining the presence and treatment of impaired endothelium-dependent vascular relaxation was conducted. STUDY SELECTION: Selected basic science articles and reviews were included to explain the foundation for subsequent clinical trials. All clinical trials examining the treatment of impaired endothelium-dependent vascular relaxation were reviewed. DATA SYNTHESIS: Endothelial dysfunction characterized by impaired endothelium-dependent vascular relaxation is an early physiologic event in atherogenesis. Endothelial dysfunction in peripheral vasculature serves as a marker for impairment in coronary arteries. Techniques for measuring endothelium-dependent vascular relaxation are specific and have a high positive predictive value for coronary artery disease, but low sensitivity. Various pharmacologic agents have been used in an attempt to improve endothelial function, but only lipid-lowering agents and estrogen supplementation have been shown to improve endothelium-dependent vascular relaxation consistently. Treatments used in patients with heart failure or hypertension fail to demonstrate consistent improvement. CONCLUSIONS: Endothelial dysfunction serves as a marker for cardiovascular disease, but pharmacologic treatment does not consistently restore normal endothelial function. Nevertheless, some of these agents are known to have positive clinical outcomes. Future research using these techniques will provide greater insight into the effects of many commonly used therapies for cardiovascular disease on the pathobiology of endothelial dysfunction. OBJETIVO: Revisar la literatura actual sobre la disfunción endotelial en enfermedades cardiovasculares y las implicaciones de estos hallazgos en el tratamiento de desórdenes cardiovasculares. FUENTES DE INFORMACION: A través de MEDLINE se realizó una búsqueda de artículos científicos relacionados al rol del endotelio en el proceso de aterosclerosis. En la búsqueda también se identificaron estudios clínicos sobre la detección y el tratamiento de disfunción en la relajación vascular dependiente del endotelio. SELECCIÓN DE FUENTES DE INFORMACIÓN: Se seleccionaron artículos de ciencias básicas y resúmenes de estudios para explicar la base de los estudios clínicos. Se revisaron todos los artículos de estudios clínicos que evaluaban el tratamiento de disfunción en la relajación vascular dependiente del endotelio. SÍNTESIS: La disfunción endotelial, caracterizada por una disfunción en la relajación vascular dependiente del endotelio, es un evento fisiológico que ocurre temprano en el proceso de aterogénesis. La disfunción del endotelio de la vasculatura periferal es un indicador de disfunción de las arterias coronarias. Las técnieas para medir la relajación vascular dependiente del endotelio son específicas y tienen un valor predictivo alto para enfermedad de las arterias coronarias pero una baja sensitividad. Se han utilizado varios agentes farmacológicos para tratar de mejorar la función endotelial, pero sólo los agentes antilipidémicos y el reemplazo de estrógenos han sido consecuentes en demostrar una mejoría en la relajación de la vasculatura dependiente de endotelio. Los tratamientos utilizados en los pacientes con fallo cardíaco e hipertensión no han sido consecuentes en demostrar una mejoría. CONCLUSIONES: La disfunción endotelial es un indicador de enfermedad cardiovascular. Aunque algunos agentes han demostrado obtener resultados clínicos positivos, el tratamiento farmacológico no ha sido consecuente en restaurar la función normal del endotelio. Existe la necesidad de realizar estudios clínicos que midan la relajación vascular que depende del endotelio. Estos podrán proveer mayor información sobre los efectos del tratamiento de enfermedades cardiovasculares en la disfunción del endotelio. OBJECTIF: Décrire les implications cliniques possibles de différents traitements pharmacologiques au niveau de la dysfunction endothéliale notée chez une population atteint d'ischémie myocardique, d'hyperlipidémie, d'hypertension, ou d'insuffisance cardiaque congestive. SOURCE: Les articles de science fondamentale examinant le róle de l'endothélium dans le processus athérosclérotique et les études cliniques évaluant l'effet de différents traitements phamacologiques pour rétablir à la normale la fonction endothéliale ont été identifiés et analysés. RÉSUMÉ: La dysfonction endothéliale caractérisée par un phénomène anormal de la relaxation vasculaire est un évènement physiologique précoce de l'athérogenèse. Ses principales manifestations sont en autre une concentration inadéquate soit du facteur de relaxation de l'endothélium, soit de l'oxide nitrique qui agit à titre de puissant vasodilatateur et d'inhibiteur de l'aggrégation plaquettaire, de la prolifération de cellules musculaires lisses, et de l'adhésion des monocytes. Plusieurs recherches ont démontré qu'une dysfonction endothéliale périphérique (telle que mesurée au niveau de l'artère brachiale) représente un marqueur d'une dysfonction endothéliale au niveau coronaire. La valeur prédictive de la dilatation brachiale pour estimer la dilatation coronaire est d'environ 95% bien que celle-ci ait une faible sensitivité. De tous les agents pharmacologiques testés, seuls les agents hypolipémiants et les suppléments d'oestrogènes semblent pouvoir améliorer la fonction endothéliale. Tous les autres traitements utilisés chez les patients hypertendus ou les insuffisants cardiaques n'ont pu démontrer à ce jour des résultats consistants. CONCLUSIONS: Plusieurs études préliminaires concluent qu'une dysfonction endothéliale périphérique constitue un marqueur pour les maladies cardiovasculaires. À ce jour, aucune thérapie ne semble pouvoir restorer cette fonction d'une façon non équivoque. Ce nouveau champ de recherche cardiovasculaire permettra possiblement d'établir un lien éventuel entre les effets endothéliaux et les effets bénéfiques cliniques des différents traitements pharmacologiques utilisés dans le domaine cardiovasculaire.
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Josephine, DAM, NGUINAMBAYE Mberdoum Memti, and FADEL GUELOH Sokoye. "Impact du stress hydrique sur la production d’une variété de sorgho (Sorghum bicolor [L], le S35 au Tchad." Journal of Animal & Plant Sciences 45, no. 2 (August 31, 2020): 7870–83. http://dx.doi.org/10.35759/janmplsci.v45-2.1.

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Abstract:
Cette étude menée dans la station de l’ITRAD située à Gassi, consiste à mettre en évidence l’effet du déficit hydrique sur le sorgho (Sorghum bicolor (L.). Deux variances de stress ont été appliquées : un stress de 5 jours (P1) et un autre de 10 jours (P2) et les témoins(P0) sont arrosés tous les jours. L’essai comprend 72 pots disposés en trois blocs randomisés à trois répétitions. Cette étude a montré que le stress hydrique a provoqué des désordres physiologiques chez les plants selon le degré du stress. La masse de chlorophylle est élevée dans les feuilles des plants témoins par rapport aux plants stressés. La moyenne de diamètre au collet des plants témoins est pratiquement le double de celle des plants stressés. Le rendement des plants témoins est très important par rapport aux plants stressés présentant des grains de forme plus grosse (0,04g) que celle des plants P0 (0,02g). Les résultats obtenus, peuvent orienter ainsi la culture en contre saison de sorgho S35 au Tchad. Chez les plants(P0), les premières panicules ont apparu 59 jours après semis alors que les conditions de stress ont retardé de 15 jours le début de floraison pour les plants(P1) soit 74 jours. Ainsi, les témoins ont un cycle de 94 jours tandis que les plants stressés ont un cycle de 105 jours .Cette culture de contre saison peut contribuer à l’alimentation des familles dans les régions les plus pauvres du Tchad et où la sécurité alimentaire est la plus précaire. Cette culture en contre saison peut faire du Tchad un grand producteur du sorgho. Ceci peut aider à l’autosuffisance alimentaire. L’utilisation du sorgho dans les brasseries peut booster l’économie tchadienne. ABSTRACT This study, carried out at the ITRAD station located in Gassi, consists in evidence of the effect of water deficit on sorghum (Sorghum bicolor (L.). Two stress variances were applied: a stress of 5 days (P1) and another of 10 days (P2) and the controls (P0) are watered every day. The trial included 72 pots 11 arranged in three randomized blocks with three repetitions. Our results showed that water stress caused physiological disorders in plants depending on the degree of stress. The mass of chlorophyll is high in the leaves of control Dam et al., 2020 Journal of Animal & Plant Sciences (J.Anim.Plant Sci. ISSN 2071-7024) Vol.45 (2): 7870-7883 https://doi.org/10.35759/JAnmPlSci.v45-2.1 7871 plants compared to stressed plants. The mean collar diameter of control plants is almost double that of stressed plants. The yield of control plants is very important compared to stressed plants with grains of larger shape (0.04g) than that of P0 plants (0.02g). The results obtained can thus guide in the off-season cultivation of sorghum S35. In plants (P0), the first panicles appeared 59 days 19 after sowing, while stress conditions delayed the start of flowering by 15 days for the 20 plants (P1), i.e. 74 days. Controls had a 94-day cycle while stressed plants 21 have a 105-day cycle. This off-season crop can help feed families in the poorest regions of Chad and where food security is the most precarious. This off-season crop can make Chad a major producer of sorghum. This can help food self-sufficiency. The use of sorghum in breweries can also boost the Chadian economy.
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BOICHARD, D., Aurélien CAPITAN, Coralie DANCHIN-BURGE, and Cécile GROHS. "Avant-propos : Anomalies génétiques." INRA Productions Animales 29, no. 5 (January 9, 2020): 293–96. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2016.29.5.2995.

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Abstract:
Avant-Propos : Anomalies génétiques Les anomalies génétiques sont observées depuis toujours par les éleveurs et ont été décrites depuis longtemps par les chercheurs. Toutefois, elles ont toujours eu une situation à part dans la sélection des espèces d’élevage. Si la sélection s’est structurée, organisée, raffinée, elle n’a le plus souvent concerné que des caractères économiquement importants mais dits « quantitatifs », c’est-à-dire des caractères au déterminisme génétique complexe soumis à la fois à des effets du milieu et un nombre important de gènes. Parfois, des gènes à effet majeur ont également été pris en compte (gène culard, gène « sans cornes », coloration, absence de plumes…). Mais les anomalies ont toujours été considérées comme un problème inévitable, éventuellement à cacher. Elles ont été peu prises en compte en sélection, elles ne font pas l’objet de déclarations dans le cadre du contrôle de performances usuel et, au contraire, jusqu’à récemment, faisaient plutôt l’objet d’éliminations, volontairement ou non, sans déclaration. Considérées comme rares, elles ont été intégrées dans les incompressibles pertes d’élevage. La situation se complique en général lorsqu’un reproducteur largement diffusé s’avère porteur d’une anomalie. L’anomalie change alors de statut : d’inconvénient inéluctable mais peu important, elle apparaît comme un problème majeur pour les éleveurs, source de contentieux, porteur d’une mauvaise image. Son éradication rapide devient prioritaire, et l’élimination des reproducteurs porteurs est généralement préconisée. Au cours des années 1990 et 2000, quelques cas dans l’espèce bovine, finalement peu nombreux, ont marqué les esprits par l’impact qu’ils ont eu dans les populations concernées quand les meilleurs taureaux du moment se sont révélés porteurs. De plus, aucun réseau « du déclarant au généticien » n’étant mis en place, il a fallu du temps entre la déclaration des premiers cas et la disponibilité d’un test moléculaire permettant une éradication réellement efficace. Les anomalies génétiques sont inéluctables. Elles résultent de mutations de l’ADN qui sont un phénomène normal source de la diversité génétique. Souvent neutres, parfois fonctionnelles, les mutations peuvent dans des cas rares être responsables d’anomalies. Les populations d’élevage étant des populations génétiquement petites (malgré des effectifs physiques parfois très élevés), elles présentent des conditions favorables pour la diffusion et l’expression de ces anomalies, du fait de la dérive génétique et de la consanguinité. Contrairement à ce qui est parfois supposé, la sélection ne crée pas les anomalies, mais elle peut favoriser leur diffusion (l’augmentation de leur fréquence allélique et l’apparition de cas), de façon analogue aux antibiotiques qui ne créent pas de résistance, mais sélectionnent les populations bactériennes résistantes. On pense également à tort que les populations génétiquement petites présentent plus d’anomalies. Il est plus exact de dire qu’à effectif d’animaux identique, les populations génétiquement petites présentent un nombre d’anomalies différentes plus faible, mais un nombre de cas par anomalie plus élevé. Alors que la sélection est un modèle de rationalité, les anomalies sont longtemps restées hors de ce cadre. Une des raisons était sans doute le manque d’outils pour les éliminer. Une mise en place progressive depuis quinze ans et une accélération certaine des techniques de dépistage depuis le début des années 2010 a permis de définir un nouveau cadre pour intégrer les anomalies dans le processus de sélection. Tout d’abord, il est essentiel de disposer d’un système d’observation des anomalies. Les cas étant souvent rares et dispersés, il est essentiel que ce système soit largement implanté sur le terrain et que les informations soient centralisées, de façon à détecter les émergences le plus tôt possible, à partir de cas considérés éventuellement à tort comme sporadiques. Différents observatoires dédiés, souvent distincts du contrôle de performances classique, ont été mis en place à travers le monde et dans différentes espèces d’élevage ou de compagnie. Nous présentons dans ce dossier l’Observatoire National des Anomalies Bovines – ONAB ; https://www.onab.fr/ – (Grohs et al 2016) et la situation chez le porc (Riquet et al 2016). Ces dispositifs ont réellement montré toute leur efficacité lorsque les outils moléculaires les plus récents, de génotypage et séquençage, ont été disponibles, permettant de caractériser rapidement une anomalie à partir de quelques cas (Duchesne et al 2016). Ces outils génomiques peuvent même être utilisés pour orienter la recherche des anomalies avant leur observation (Fritz et al 2016). Enfin, il convient d’insister sur le fait que l’analyse de cas mais aussi de leurs ancêtres n’est possible que si d’excellentes collections d’échantillons sont stockées, comme c’est le cas pour l’ONAB ou pour le Centre de Ressources Biologiques pour les animaux domestiques (CRB-Anim ; https://www.crb-anim.fr/). La situation est bien sûr très variable selon les espèces. L’impact d’une anomalie, et donc la prise de conscience des sélectionneurs, est plus élevé dans les espèces conduites en race pure et quand l’individu a une forte valeur. L’espèce bovine est caractérisée par un double réseau de phénotypage associé au conseil en élevage et au travers des vétérinaires, par une conduite en race pure quasi-exclusive, par une sélection puissante, devenue génomique. Elle connaît une évolution récente favorisant la détection des anomalies. La situation est également très avancée chez le chien, une espèce bénéficiant d’une bonne supervision vétérinaire et organisée en de nombreuses races pures d’effectifs génétiques très petits et souvent sujettes à des anomalies spécifiques. Aujourd’hui, la situation a beaucoup évolué, de sorte qu’un nombre croissant d’anomalies est mis en évidence, dans toutes les races, quel que soit le mode de reproduction prédominant (monte naturelle ou insémination artificielle). En revanche, leur prise en compte reste encore partielle, et rarement à la hauteur (c’est-à-dire parfois trop, parfois trop peu) de leur importance réelle. Nous proposons dans Boichard et al (2016) différentes approches pour inclure les anomalies de façon objective dans la sélection. Pour le chercheur, les anomalies sont des objets d’étude hors du commun. L’anomalie, en provoquant une perturbation sévère en dehors de la gamme physiologique normale, permet parfois de comprendre un mécanisme habituellement peu variable et donc peu étudiable autrement. On comprend ainsi mieux le rôle des gènes au travers de leurs effets lorsqu’ils sont mutés. Les mécanismes mis en jeu touchent souvent des voies fondamentales du vivant et, à ce titre, sont souvent transposables entre espèces. Les connaissances sont bien sûr bien plus avancées chez l’Homme ou les espèces modèles comme la souris et nous bénéficions de ces informations pour caractériser rapidement les mutations découvertes dans les espèces d’élevage. Mais parfois, une anomalie observée dans une espèce d’élevage peut aussi contribuer à résoudre des questions chez l’Homme, par exemple pour des maladies très rares alors que la structure des populations d’élevage avec de grandes familles permet l’étude de cas familiaux. Il arrive alors que l’espèce d’élevage, de même que le chien, prenne le rôle d’espèce modèle de pathologies humaines.
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MULSANT, P. "Glossaire général." INRAE Productions Animales 24, no. 4 (September 8, 2011): 405–8. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.4.3273.

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Abstract:
Allèle : une des formes alternatives d'un locus. Dans une cellule diploïde, il y a deux allèles pour chaque locus (un allèle transmis par chaque parent), qui peuvent être identiques. Dans une population, on peut avoir plusieurs allèles pour un locus.Annotation structurale : repérage des coordonnées des diverses structures dans le génome, telles que les gènes.Annotation fonctionnelle : renseignements sur les fonctions des séquences, le plus souvent pour les gènes.BAC : Bacterial Artificial Chromosome. Vecteur de clonage permettant l’obtention de clones bactériens contenant un grand fragment d’ADN génomique (taille > 100 kb*). Les BAC assemblés en contigs* sont à la base des cartes physiques du génome.Carte cytogénétique : carte des chromosomes. Réalisée par localisation visuelle (FISH*) au microscope de fragments d’ADN sur les chromosomes au stade métaphase de la mitose.Carte d’hybrides irradiés : réalisée en testant par PCR la présence ou l’absence de fragments d’ADN dans une collection de clones d’hybrides irradiés (RH*). Deux fragments d’ADN sont proches sur le génome s’ils sont trouvés fréquemment dans les mêmes clones.Carte génétique : obtenue par l’étude de la ségrégation dans des familles ou des populations, de marqueurs polymorphes, soit moléculaires, soit phénotypiques, deux séquences étant d’autant plus proches qu’elles sont souvent transmises ensemble lors de la méiose.Clonage positionnel : stratégie visant à identifier un gène responsable de l’expression d’un phénotype en utilisant des informations de position sur le génome.Contig : ensemble de clones (le plus souvent des BAC*) ou de lectures de séquence ordonnés grâce à des informations sur leur parties chevauchantes.Cosmide : vecteur de clonage permettant l’obtention de clones bactériens contenant des fragments d’ADN génomique de taille avoisinant les 50 kb*.CNV : Copy Number Variation ; polymorphisme du génome correspondant à la variation du nombre de copies d’une séquence, pouvant dans certains cas contenir un ou plusieurs gènes.Déséquilibre gamétique : pour deux loci quelconques, c'est le fait que la fréquence des haplotypes* estimée pour tous les gamètes est différente de celle attendue à partir du produit des fréquences alléliques de chaque locus. Synonyme : déséquilibre de liaison. Contraire de : équilibre gamétique.Dominance : qualificatif de l’effet d'un allèle, dont une copie suffit à l'expression du phénotype* approprié. L’allèle A est dominant sur l’allèle a si l’hétérozygote* Aa a le même phénotype* que l’homozygote AA.EST : Expressed Sequence Tag : séquences étiquettes (partielles) de transcrit, obtenues par séquençage aléatoire d’ARN.Evaluation génomique : évaluation de la valeur génétique d’individus d’après leurs génotypes pour un ensemble de loci distribués sur le génome, d’après des équations établies à partir des performances d’individus de référencephénotypés et génotypés.Expression génique : études visant à estimer le niveau de production (expression) des gènes en fonction d’états physiologiques ou de tissus différents.Exon : fraction de la partie codante d’un gène eucaryote. Les gènes des organismes eucaryotes sont le plus souvent fractionnés en plusieurs séquences d’ADN dans le génome, les exons, séparés entre eux par d’autres séquences (introns*).FISH : Fluorescent In Situ Hybridisation. Hybridation de sondes d’ADN marquées à l’aide d’un fluorochrome, sur des chromosomes au stade métaphase de la mitose. Permet la réalisation de la carte cytogénétique.Fingerprinting : technique permettant d’estimer très grossièrement la similarité entre des séquences d’ADN sans les séquencer, par la comparaison des longueurs de bandes produites par des enzymes de restriction coupant l’ADN à des sites précis.Fosmide : vecteur de clonage permettant l’obtention de clones bactériens contenant des fragment d’ADN génomique de taille déterminée et égale à 40 kb*.FPC : FingerPrint Contig* ; contig* de clones (généralement des BAC*) ordonnés par la technique du fingerprinting, afin d’obtenir une carte physique du génome.Génotype 1 : constitution génétique d'un individu. 2. Combinaison allélique* à un locus particulier, ex: Aa ou aa.Haplotype : combinaison allélique spécifique pour des loci appartenant à un fragment de chromosome défini.Héritabilité au sens strict : proportion de la variance phénotypique due à la variabilité des valeurs génétiques = proportion de la variance phénotypique due à la variance génétique additive.Hétérozygote : individu ayant des allèles non identiques pour un locus* particulier ou pour plusieurs loci. Cette condition définit l’ «hétérozygotie». Contraire de: homozygote.Homologues : séquences similaires en raison d’une origine évolutive commune.Hybride irradié : cellule hybride obtenue par fusion entre cellules hôte d’une espèce et donneuse d’une autre espèce, contenant une fraction aléatoire du génome de l’espèce donneuse, après cassures par irradiation, reconstitution aléatoire de chromosomes ou insertion dans des chromosomes de la cellule hôte et rétention partielle. Deux séquences proches sur le génome sont en probabilité dans les mêmes clones RH*, tandis que deux séquences distantes ont une probabilité faible d’être conservées ensemble.IBD : pour identity by descent. Identité entre deux chromosomes (ou parties de chromosomes), liée à leur descendance d’un même chromosome ancestral.Indel : Insertion – deletion ; polymorphisme de présence ou absence d’un ou plusieurs nucléotides.Intron : séquence non-codante dans les gènes, séparant les exons, qui codent pour une protéine.Kb : kilobase ; séquence de mille paires de bases (pb*).Locus (pl. : loci) : Site sur un chromosome. Par extension, emplacement d’un gène ou d’un marqueur génétique sur un chromosome.Marqueur génétique : séquence d'ADN dont le polymorphisme est employé pour identifier un emplacement particulier (locus) sur un chromosome particulier.Mate-pair : séquences appariées (1 à 10 kb* de distance), produites en circularisant les fragments d’ADN, puis par séquençage à travers le point de jointure.Mb : mégabase ; séquence d’un million de paires de bases (pb*) de longueur.Orthologues : séquences homologues* entre deux espèces.Paired-end : séquences appariées produites par la lecture des deux extrémités de courts fragments d’ADN (moins de 500 pb*) dans le cas des nouvelles technologies de séquençage.Paralogues : séquences homologues* résultat de la duplication d’une séquence ancestrale dans le génome. Il s’agit de deux (ou plus) séquences similaires par homologie dans un même génome.Pb : paire de base ; unité de séquence d’ADN, représentée par une base et sa complémentaire-inverse sur l’autre brin.Phénotype : caractère observable d'un individu résultant des effets conjugués du génotype et du milieu.Phylogénomique : utilise les méthodes de la génomique et de la phylogénie. Par la comparaison de génomes entiers, permet de mettre en évidence des pertes et gains de gènes dans les génomes, ainsi que leur variabilité moléculaire, afin (entre autres buts) d’aider à prédire leur fonctions.Plasmide : vecteur de clonage permettant l’obtention de clones bactériens contenant des fragment d’ADN génomique de taille allant de 500 pb* à 10 kb* environ.Polymorphisme d'ADN : existence de deux ou de plusieurs allèles* alternatifs à un locus.Puce à ADN ou puce pangénomique : Système permettant pour un individu le génotypage simultané de très nombreux marqueurs génétiques (de quelques milliers à quelques centaines de milliers).QTL : abréviation de locus à effets quantitatifs (de l’anglais Quantitative Trait Locus).Récessivité : qualificatif de l’effet d'un allèle, où l'homozygotie* est nécessaire pour l'expression du phénotype* approprié. opposé de : dominance*.RH : Radiation Hybrid (hybride irradié*)Sanger (méthode de) : méthode de séquençage publiée en 1977 (Sanger et al 1977) et encore utilisée de nos jours avec les séquenceurs à électrophorèse capillaire.Scaffold : ensemble de contigs* de séquence reliés entre eux par des informations apportées par des lectures appariées (mate-pairs* ou paired-ends*).Sélection assistée par marqueurs (abréviation : SAM) : utilisation d’un jeu restreint de marqueurs de l'ADN pour améliorer la réponse à la sélection dans une population : les marqueurs sont choisis comme étroitement liés à un ou plusieurs loci cibles, qui sont souvent des loci à effets quantitatifs ou QTL*.SNP : polymorphisme d'un seul nucléotide à une position particulière de la séquence d’ADN (abréviation de l’anglais Single Nucleotide Polymorphism).Supercontig : nom alternatif pour les scaffolds*.WGS : Whole Genome Shotgun ; production de lectures de séquence d’un génome entier de manière aléatoire.
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BROCHARD, M., K. DUHEN, and D. BOICHARD. "Dossier "PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait"." INRAE Productions Animales 27, no. 4 (October 21, 2014): 251–54. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.4.3071.

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Abstract:
Dossier "PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait Avant-propos Le lait est un produit animal complexe à l’origine de multiples valorisations en alimentation humaine : laits de consommation incluant les laits infantiles, fromages, beurres, crèmes, yaourts, desserts et boissons lactées, ingrédient dans une grande diversité de pâtisseries et de plats cuisinés, etc. Il s’agit donc d’un pilier de l’alimentation humaine y compris à l’âge adulte et ce depuis des milliers d’années. Toutefois, les demandes des consommateurs et de la société ont évolué rapidement ces dernières années et les exigences en matière de qualité des produits se sont complexifiées (Le Bihan-Duval et al 2014). Tout d’abord du point de vue du consommateur, en particulier occidental, l’alimentation doit désormais répondre à une diversité d’attentes. A la demande en « quantité » d’après-guerre, se sont en particulier ajoutées des exigences sanitaires, des exigences organoleptiques, de traçabilité du produit, des exigences nutritionnelles, et après une période « nutrition - santé » (Cniel 2011), une exigence croissante de « naturalité ». De plus, du point de vue du citoyen, la qualité intègre l’environnement, le bien-être animal, les conditions de production. Une partie des consommateurs a d’ailleurs évolué vers une stratégie d’achat « responsable » (Cniel 2011). Simultanément, le lait, bien que bénéficiant d’une image traditionnellement et majoritairement favorable à plusieurs titres, est confronté ces dernières années à des remises en causes parfois virulentes (allergies, intolérances, rejet des matières grasses saturées et trans…) qui s’installent probablement durablement dans les rapports des consommateurs avec le lait (Cniel 2011). Malgré ce contexte exigeant et changeant, jusqu’à aujourd’hui, au-delà des quantités totales en matières grasses et protéiques, peu de dispositifs sont disponibles et mis en œuvre pour suivre, qualifier, voire piloter la composition fine du lait « en sortie de ferme ». Le lait a suivi, avec le développement du secteur laitier, un processus de standardisation conformément au principe du « lait apte à toute transformation », devenant une matière première à laquelle l’application de procédés de fabrication variés donne de la valeur. Ce constat est à moduler pour les filières AOP fromagères. La composition fine du lait, en particulier la variabilité des profils en acides gras et en protéines, n’est pas ou peu valorisée, ni au niveau de la production, ni au niveau de la transformation. Dans le contexte actuel, traiter le lait de manière indifférenciée peut être contre-productif, en particulier si l’on reconsidère la richesse intrinsèque de la matière première « lait » et le fait que la composition du produit final reflète largement la composition du lait d’origine (Lucas et al 2006). Le lait « en sortie de ferme » se situe à la charnière entre l’amont et l’aval des filières laitières et, à ce titre, est idéalement placé pour être une source importante de compétitivité et d’adaptabilité des filières laitières dans leur globalité. Le sujet de la composition fine du lait a bien entendu fait l’objet de travaux bien avant que le programme PhénoFinlait ne soit imaginé et mis en œuvre. Ainsi, les liens entre alimentation et profil en acides gras (Chilliard et al 2007, Couvreur et al 2007, Hurtaud et al 2007) ou encore les variants génétiques des lactoprotéines majeures (Grosclaude et al 1987, Grosclaude 1988) ont été étudiés généralement à partir de dispositifs expérimentaux. Ces connaissances ont servi de point de départ et d’assurance sur la faisabilité et l’intérêt d’engager un programme à grande échelle. L’ambition de PhénoFinlait était alors de transposer ces connaissances et hypothèses en élevages privés avec une grande diversité de systèmes d’alimentation et de coupler cela à une analyse conjointe du déterminisme génétique afin d’apporter aux éleveurs et à leurs filières des outils et des réponses globales. De nombreuses nouvelles références étaient bien évidemment à établir, mais l’un des enjeux majeurs portait et porte toujours sur les possibilités de transfert aux filières. Les développements à la fois de la spectrométrie dans l’infra-rouge et de la sélection génomique ont ouvert de nouvelles portes en matière d’accès à la composition fine du lait à coûts réduits et d’analyses de ses déterminants génétiques.Les travaux pionniers de la Faculté Universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux (Soyeurt et al 2006) ont ainsi ouvert la voie à l’estimation de nombreux composants fins du lait à partir d’une exploitation plus fine des données d’absorbance de la lumière dans le Moyen Infra-Rouge (MIR) principalement. Le principe est simple : la spectrométrie MIR, utilisée pour estimer les taux de matière grasse et protéique en routine dans les laboratoires d’analyse du lait, peut aussi être utilisée pour quantifier individuellement certains composants fins. Des modèles de prédiction sont développés à partir d’un jeu d’échantillons caractérisés à la fois à l’aide d’une méthode d’ancrage et par un spectre MIR. Ces modèles sont ensuite appliqués aux données spectrales telles que celles produites dans le cadre des analyses laitières habituelles de paiement du lait à la qualité et de contrôle laitier. Plusieurs dizaines d’acides gras et protéines peuvent ainsi être estimés avec une précision satisfaisante et à un coût additionnel modeste par rapport aux analyses déjà réalisées en routine. Parallèlement, les avancées dans le domaine de la génomique permettent d’analyser et d’exploiter plus rapidement et plus finement le déterminisme génétique des caractères. Là encore, le principe est relativement simple : deséquations d’estimation du potentiel génétique des animaux pour les différents caractères sont établies à partir d’une population de référence (animaux génotypés et caractérisés d’un point de vue phénotypique). Cette population peut être de taille beaucoup plus restreinte que celle nécessaire pour mettre en œuvre une évaluation génétique « classique ». Par ailleurs, les équations produites permettent de déterminer le potentiel génétique d’un animal sans pour autant qu’il dispose lui-même (ou ses descendants) de phénotype mesuré (Robert-Granié et al 2011). L’un des enjeux en sélection est alors de concevoir et de mettre en œuvre des programmes de caractérisation phénotypique de populations de référence, ce que l’on a appelé des programmes de « phénotypage » à plus ou moins grande échelle. Le programme PhénoFinlait est l’un des premiers grands programmes de phénotypage à haut débit (Hocquette et al 2011) avec ses caractéristiques : phénotypage fin sur la composition du lait, dans des systèmes d’élevage caractérisés, en particulier, par l’alimentation, préalable à un génotypage à haut débit des animaux suivis. Face à ces enjeux pour la filière laitière et ces nouvelles potentialités techniques et scientifiques, les filières laitières bovine, caprine et ovine, les acteurs de l’élevage (conseil en élevage et laboratoires d’analyse du lait) et de la génétique (entreprises de sélection et de mise en place d’insémination), les instituts de recherche et de développement (Inra, Institut de l’Elevage, Actalia) et APIS-GENE ont décidé de se constituer en consortium afin d’unifier leurs efforts et de partager leurs compétences et réseaux. Le consortium, avec le soutien financier d’APIS-GENE, de l’ANR, du Cniel, du Ministère de l’Agriculture (fond dédié CASDAR et Action Innovante), de France AgriMer, de France Génétique Elevage, du fond IBiSA et de l’Union Européenne, a initié début 2008 un programme pour :- analyser la composition fine du lait en acides gras et en protéines par des méthodes de routine et des méthodes d’ancrage ultra-résolutives (protéines) ;- appliquer ces méthodes à grande échelle sur une diversité de systèmes et de races représentatives de la diversité de la ferme France afin d’identifier des facteurs influençant la composition fine du lait ;- optimiser la valorisation des ressources alimentaires et génétiques par le conseil en élevage ;- initier une sélection génomique. Au-delà de ces objectifs, le programme PhénoFinlait a été envisagé comme un investissement majeur et collectif pour les filières laitières françaises afin de leur permettre de conserver ou de développer des avantages compétitifs par la possibilité de mieux valoriser la composition fine et demain ultrafine (grâce à des méthodes plus fines encore que la spectrométrie MIR) du lait. Les bases de données et d’échantillons ont ainsi vocation à être exploitées et ré-exploitées pendant plusieurs années au fur et à mesure des demandes des filières et de l’avancée des connaissances et des technologies d’analyse du lait. D’autres pays se mobilisent également sur cette problématique : Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Danemark et Suède, Italie, Belgique, etc. Ce dossier de la revue Inra Productions Animales fait état des principales productions issues à ce jour du programme PhénoFinlait. Il n’a pas vocation à couvrir exhaustivement les résultats produits. En particulier, nous ne présenterons pas systématiquement l’ensemble des résultats pour l’ensemble des espèces, races et composants. Néanmoins, nous nous sommes attachés à présenter à travers trois articles de synthèse et un article conclusif les principales avancées permises par ce programme à partir d’exemples pris dans les différentes filières. Gelé et al, débutent ce dossier par une présentation du programme dans ses différents volets, depuis la détermination des élevages et animaux à suivre jusqu’à la collecte et la conservation d’échantillons (de lait et de sang), en passant par l’enregistrement en routine des spectres MIR, des conditions d’alimentation, le prélèvement d’échantillons de sang puis, plus tard, le génotypage sur des puces pangénomiques. Cet article développe plus particulièrement la méthodologie mise en place pour déterminer la composition du lait en acides gras etprotéines à partir de spectres MIR. Enfin, il dresse un bilan des données collectées, permettant d’actualiser les références sur la caractérisation des troupeaux, des femelles laitières, des régimes alimentaires, et du profil des laits produits dans les trois filières laitières françaises. Legarto et al, présentent ensuite les résultats relatifs à l’influence des facteurs physiologiques (stade de lactation...), alimentaires (à travers des typologies de systèmes d’alimentation), raciaux et saisonniers, sur les profilsen acides gras. Ces résultats mettent en évidence de nombreuses sources de variation de la composition du lait qui pourront être exploitées à différentes échelles : animal, troupeau et bassin de collecte. Enfin, Boichard et al, présentent une synthèse de l’analyse du déterminisme génétique des acides gras d’une part et des protéines d’autre part. Cette synthèse aborde les estimations de paramètres génétiques tels que l’héritabilité et les corrélations génétiques entre caractères de composition fine entre eux, et avec les caractères de production. Ces résultats permettent en particulier de définir les potentialités de sélection ainsi que les liaisons génétiques à considérer. Ces analyses ont aussi permis de mesurer l’importance du choix de l’unité d’expression des teneurs (en pourcentage de la matière grasse ou protéique, ou en pourcentage dans le lait). Dans une dernière partie, cet article présente les analyses de détection de QTL avec une analyse des co-localisations entre races, entre composants et avec des gènes majeurs connus. RéférencesBoichard D., Govignon-Gion A., Larroque H., Maroteau C., Palhière I., Tosser-Klopp G., Rupp R., Sanchez M.P., Brochard M., 2014. Déterminisme génétique de la composition en acides gras et protéines du lait des ruminants. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 283-298. Chilliard Y., Glasser F., Ferlay A., Bernard L., Rouel J., Doreau M., 2007. Diet, rumen biohydrogenation, cow and goat milk fat nutritional quality: a review. Eur. J. Lipid Sci. Technol., 109, 828-855. Cniel, 2011. Lait, produits laitiers et société : France 2025 – Prospective collective. Note de synthèse sur les évolutions probables, juillet 2011. Couvreur S., Hurtaud C., Marnet P.G., Faverdin P., Peyraud J.L., 2007. Composition of milk fat from cows selected for milk fat globule size and offered either fresh pasture or a corn silage-based diet. J. Dairy Sci., 90, 392-403. Gelé M., Minery S., Astruc J.M., Brunschwig P., Ferrand M., Lagriffoul G., Larroque H., Legarto J., Martin P., Miranda G., Palhière I., Trossat P., Brochard M., 2014. Phénotypage et génotypage à grande échelle de la composition fine des laits dans les filières bovine, ovine et caprine. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 255-268. Grosclaude F., Mahé M.F., Brignon G., Di Stasio L., Jeunet R., 1987. A Mendelian polymorphism underlying quantitative variations of goat αS1-casein. Génét. Sel. Evol., 19, 399-412. Grosclaude F., 1988. Le polymorphisme génétique des principales lactoprotéines bovines. Relations avec la quantité, la composition et les aptitudes fromagères du lait. INRA Prod. Anim., 1, 5-17. Hocquette J.F., Capel C., David V., Guemene D., Bidanel J., Barbezant M., Gastinel P.L., Le Bail P.Y., Monget P., Mormede P., Peyraud J.L., Ponsart C., Guillou F., 2011. Les objectifs et les applications d’un réseau organisé de phénotypage pour les animaux d’élevage. Renc. Rech. Rum., 18, 327-334. Hurtaud C., Peyraud J.L., 2007. Effects of feeding camelina (seeds or meal) on milk fatty acid composition and butter spreadability. J. Dairy Sci., 90, 5134-5145. Le Bihan-Duval E., Talon R., Brochard M., Gautron J., Lefevre F., Larzul C., Baeza E., Hocquette J.F., 2014. Le phénotypage de la qualité des produits : enjeux de société, scientifiques et techniques. In : Phénotypage des animaux d’élevage. Phocas F. (Ed). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 223-234. Legarto L., Gelé M., Ferlay A., Hurtaud C., Lagriffoul G., Palhière I., Peyraud J.L., Rouillé B., Brunschwig P., 2014. Effets des conduites d’élevage sur la composition en acides gras du lait de vache, chèvre et brebis évaluéepar spectrométrie au moyen infrarouge. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds).Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 269-282. Lucas A., Rock E., Chamba J.F., Verdier-Metz I., Brachet P., Coulon J.B., 2006. Respective effects of milk composition and the cheese-making process on cheese compositional variability in components of nutritionalinterest. Lait, 86, 21-41. Robert-Granié C., Legarra A., Ducrocq V., 2011. Principes de base de la sélection génomique. In : Numéro spécial, Amélioration génétique. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M. (Eds). INRA Prod. Anim., 24, 331-340. Soyeurt H., Dardenne P., Dehareng F., Lognay G., Veselko G., Marlier M., Bertozzi C., Mayeres P., Gengler N., 2006. Estimating fatty acid content in cow milk using mid-infrared spectrometry. J. Dairy Sci., 89, 3690-3695.
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Stange, Madison, Michael Pinnau, and Michael Dixon. "Scratch Card Game Type Impacts Psychophysiological Reactivity, but Not Subjective Evaluations of Experienced Outcomes." Journal of Gambling Issues 45 (September 4, 2020). http://dx.doi.org/10.4309/jgi.2020.45.7.

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Abstract:
Although many types of scratch cards exist, research on gamblers’ physiological responses to scratch card wins, losses, and near misses has been limited to a single type of game. We created two distinct scratch card types. In a “Match Three” game, we expected arousal to rise with each successive matching symbol—hence arousal would change even before the final outcome was known. In a “Number Matching” game, where players were given a set of lucky numbers and hoped to find a match within a scratch-off play area, we expected arousal to rise only once a match was made. A near miss in a Match Three game involved uncovering two large-prize symbols (but not the third). A near miss in a Number Matching game involved just missing a match (lucky number 18, uncovering a 17). For each game type, participants played four cards (small win, near miss, and two losses) while their physiological arousal was recorded. Participants rated each outcome on a number of subjective measures. For wins, arousal changes occurred as predicted (pre-outcome changes for Match Three vs. only post-outcome changes for Number Matching games). Participants rated near-miss outcomes in both card types as being more subjectively arousing, disappointing, negative, frustrating, and urge inducing than for regular losses, but we found no strong evidence for physiological near-miss effects. We provide evidence that the structure of scratch card games influences the timing of individuals’ physiological responses to various outcomes.RésuméBien qu’il existe de nombreux modèles de cartes à gratter, les recherches menées jusqu’ici sur les réactions physiologiques des joueurs face à un gain, une perte ou un quasi-gain se limitent à un seul type de jeu. Nous avons conçu deux jeux de cartes à gratter distincts. Le premier était un jeu « à trois correspondances »; nous nous attendions à ce que le degré d’excitation monte à chaque apparition d’un symbole identique - et ce, avant même que le résultat final soit connu. Le second jeu consistait à donner aux joueurs un jeu de chiffres chanceux avec instruction de dévoiler un chiffre correspondant dans la partie à gratter de la carte; nous nous attendions à ce que l’excitation monte seulement après le dévoilement d’une correspondance. Dans le premier jeu, un quasi-gain consistait en la découverte de deux symboles représentant un lot important (mais pas du troisième). Dans le second jeu, un quasi-gain consistait en l’obtention d’un nombre très proche du chiffre gagnant (obtention d’un 17 alors que le gagnant est le 18). Les participants ont été invités à gratter quatre cartes par jeu (un petit gain, un quasi-gain et deux pertes) tandis qu’on enregistrait leurs réactions physiologiques, puis à donner une évaluation subjective de chaque résultat. Les réactions anticipées se sont produites dans le cas des gains (soit avant le dévoilement du résultat dans le premier jeu et seulement après dans le second). Peu importe le type de carte, les sujets ont qualifié le quasi-gain, comparativement aux pertes régulières, d’expérience excitante, décevante, négative, frustrante et propre à attiser le désir de jouer, mais nous n’avons recueilli aucune preuve de réaction physiologique dans ce cas précis. Selon nos conclusions, la structure des jeux de cartes à gratter a une incidence sur le moment de la réaction physiologique aux différents résultats de jeu.
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Daignault, Pénélope, Stuart Soroka, and Thierry Giasson. "The Perception of Political Advertising During an Election Campaign: A Measure of Cognitive and Emotional Effects." Canadian Journal of Communication 38, no. 2 (May 10, 2013). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2013v38n2a2566.

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Abstract:
Scientific interest in political ads has been growing in recent years and has fuelled an important body of research, focusing mostly on the United States. Yet many issues associated with the impacts and contents of electoral ads remain unexplored, especially within the Canadian context. This article investigates the immediate and simultaneous effects of positive, negative, and mixed-content electoral ads. It presents data drawn from a series of pre-tests of an experimental design carried out with 31 voters during the Canadian federal election of 2011. Participants viewed ads selected for their argumentative content and nonverbal components. The impacts of the ads were tested using an innovative multimethod approach combining physiological and cognitive measures. Among its contributions, this novel method helped generate a more nuanced and precise evaluation of the effects of negative advertising on viewers.Bien que le nombre d’études portant sur la publicité électorale—pour la plupart américaines—se soit considérablement accru ces dernière sannées, plusieurs aspects restent inexplorés, particulièrement eu égard aux campagnes canadiennes. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact immédiat et simultané de publicités électorales télévisées (négatives, positives et mixtes). Ces publicités ont été analysées en tenant compte du contenu argumentaire, mais aussi des éléments non-verbaux qui leur sont inhérents. Une approche pluri-méthodologique combinant des mesures physiologiques et cognitives dans un contexte expérimental a notamment permis de mettre en exergue l’importance des mesures combinées pour une compréhension plus nuancée des effets de la publicité électorale négative. Les résultats présentés dans cet article sont issus des pré-tests menés auprès de 31 électeurs durant la dernière campagne électorale fédérale canadienne de 2011.
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Tchatat, Lionel, Hélène Messe, Misylias Bouaoud, and Stephan Ehrmann. "Place des bronchodilatateurs inhalés et techniques d’administration sous assistance respiratoire." Médecine Intensive Réanimation, August 12, 2020. http://dx.doi.org/10.37051/mir-00026.

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Abstract:
De nombreux médicaments bronchodilatateurs sont disponibles pour l’administration inhalée à l’aide de nébuliseurs ou d’aérosol doseurs. Les principales molécules évaluées dans le cadre de l’assistance ventilatoire sont le salbutamol et l’ipratropium qui ont une durée d’action courte. Les bronchodilatateurs sont fréquemment utilisés en réanimation principalement au cours du traitement des exacerbations aiguës des pathologies respiratoires obstructives chroniques, malgré l’absence d’un haut niveau de preuve concernant leur bénéfice sur des critères d’évaluation durs centrés sur les patients. Leur index thérapeutique est large c’est-à-dire qu’ils présentent une efficacité physiologique observée pour de faibles doses et une bonne tolérance, y compris pour des doses élevées. Néanmoins, certains effets indésirables principalement cardiovasculaires peuvent survenir malgré l’administration par voie pulmonaire. Leurs modalités d’administration sont différentes en fonction des modalités d’assistance ventilatoire, mais sont globalement simples que ce soit au cours de la ventilation non invasive, du haut débit nasal ou de la ventilation invasive, en raison de l’index thérapeutique large qui dispense de toute mesure d’optimisation. Au-delà de la surveillance clinique durant l’administration inhalée, la mise en place d’un filtre sur la branche expiratoire protégeant le ventilateur constitue un élément de sécurité important.
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PARIS, A. "Introduction." INRAE Productions Animales 19, no. 3 (May 13, 2006). http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2006.19.3.3492.

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Abstract:
Durant la seconde moitié du 20e siècle, le progrès des connaissances en physiologie, en particulier dans les domaines de la nutrition, de la croissance et de la reproduction, et l'amélioration des pratiques d'élevage sont allés de pair. Il s'agissait in fine de répondre à une exigence économique, au moins dans les pays les plus développés, celle qui consistait à atteindre d'abord l'autosuffisance alimentaire avec un meilleur statut sanitaire des élevages et des productions puis, dans un deuxième temps, à développer des capacités d'exportation d'animaux ou de produits animaux. D'un point de vue agronomique, cela s'est traduit par une nécessaire amélioration des performances de l'élevage, en particulier en augmentant la vitesse de croissance des animaux, le niveau de production laitière, l'efficacité de la valorisation nutritionnelle des aliments, ou la possibilité d'accroître sensiblement les capacités de reproduction des cheptels, tout ceci en considérant les contraintes sanitaires et d'organisation du travail liées à une diminution radicale de la population agricole tout au long de ces 50 dernières années. L'essor après-guerre de l'industrie pharmaceutique a permis de créer de très nombreux analogues des premiers stéroïdes naturels qui venaient d'être décrits, tant au plan structural que de leur rôle dans la physiologie de la reproduction ou de la croissance. Ainsi, avant que les mécanismes et modes d'action de ces hormones ne soient clairement établis, celles-ci pouvaient déjà être utilisées, que ce soit pour mieux maîtriser la reproduction ou pour améliorer la croissance des animaux. Dès les années 50, les premiers stéroïdes anabolisants avaient fait leur apparition en élevage. Le diéthylstilbœstrol (DES) synthétisé à la fin des années 30 (Dodds et al 1938) a pu être utilisé comme promoteur de croissance jusqu'à la fin des années 70 aux USA où, depuis, il a été interdit en raison de risques importants pour la santé du consommateur (Herbst et al 1971, Fara et al 1979, Herbst et Bern 1981, Perez-Comas 1988). A compter de cette période, une réévaluation des caractéristiques toxicologiques des quelques molécules utilisées pour leurs propriétés hormonales a permis de mieux préciser les risques pour le consommateur, de renforcer les contrôles de molécules analogues pouvant être utilisées frauduleusement et d'encourager la mise en place de nouvelles recherches pour encore mieux apprécier les effets, à des doses faibles, de résidus qui peuvent être retrouvés dans certains tissus destinés à la consommation. Des divergences d'opinions, scientifiques, économiques et politiques, sont apparues entre l'Union européenne (UE) et certains pays hors l'UE à l'occasion de l'application stricte en 1988 par l'UE du principe de précaution en matière d'utilisation des hormones stéroïdiennes, essentiellement comme anabolisants. En effet, la position adoptée par l'UE s'appuie sur la mise en avant d'un certain nombre de difficultés d'interprétation de résultats permettant de conclure à l'absence d'effet toxique des faibles doses de résidus de ces hormones présentes dans les produits animaux destinés à la consommation (SCVPH 2002, Andersson et Skakkebæk 1999). Dans l'UE, une hormone peptidique, l'hormone de croissance, pouvant être utilisée dans les élevages laitiers ou dans les élevages de porcs à l'engrais, a subi plus récemment le même sort que les stéroïdes anabolisants, même si l'évaluation des risques propres à son utilisation ne peut être comparée à celle des stéroïdes. Le bannissement des β-agonistes dans l'UE est à ranger dans le même cortège réglementaire. En filigrane, le souci apparu depuis plus d'une dizaine d'années d'améliorer la qualité et la traçabilité des produits animaux, de maintenir les prix à la production, d'assainir l'environnement économique des productions animales et éviter ainsi des situations structurelles d'excédent, très coûteuses, telles qu'elles existaient dans les années 70 et 80 en Europe de l'Ouest explique aussi la position ferme adoptée par l'UE en matière de recours aux promoteurs de croissance. Cette tendance forte ne peut être ignorée des acteurs des filières concernées. Elle constitue d'ailleurs un nouveau jeu de contraintes à intégrer dans les différents paramètres technico-économiques à prendre en considération dans les pratiques d'élevage actuellement en place, à condition d'en mieux connaître les bases génétiques, physiologiques et biochimiques. C'est dans ce climat actuel d'interrogation sur l'avenir des filières animales que la nécessité d'une synthèse bibliographique actualisée sur les risques posés en matière de santé publique par l'utilisation des hormones en élevage est apparue. Cette synthèse est destinée tout à la fois aux professionnels des filières concernées, aux scientifiques directement impliqués dans les différents domaines de recherche et de développement afférents et à un public de «décideurs» interagissant avec ces mêmes filières. Cette initiative en revient à l'Académie des sciences qui la publiera dans la collection des Rapports sur la science et la technologie (RST). Nous en présentons ici une version largement augmentée qui montre combien les recherches conduites depuis plus de quarante ans en la matière et les développements qui s'en sont suivis ont été à la fois importants, multiples, parfois inattendus. Les principales fonctions physiologiques d'intérêt zootechnique susceptibles d'être modulées artificiellement, les substances utilisées en pratique, les productions animales concernées sont décrites ci-après. Les éléments de l'appréciation du risque toxicologique lié à l'utilisation de ces substances et le contrôle de leur utilisation en élevage sont ensuite abordés. Enfin, de nouvelles méthodes permettant de contrôler certaines fonctions physiologiques ou d'en moduler l'expression sont brièvement présentées, qui préfigurent ce que pourrait être une zootechnie renouvelée à l'horizon 2020.
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Levy, Joseph. "érotisme." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.094.

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Abstract:
En anthropologie, les concepts de sexe (renvoyant aux dimensions biologiques), de sexualité (renvoyant aux conduites entourant la relation sexuelle et à la reproduction) et de genre (renvoyant aux constructions socioculturelles associées à la masculinité et à la féminité) dominent comme référents, alors que celui d’érotisme est peu employé. Pourtant, dès les débuts de l’anthropologie moderne, Malinowski (1930) avait souligné, dans son étude sur la sexualité des Trobriandais, l’intérêt de la notion d’érotisme, qu’il reprend pour définir certains aspects de la culture locale associés à la sensualité, aux sentiments et au plaisir. Ce concept d’érotisme se retrouve en filigrane dans l’un des premiers ouvrages collectifs en anthropologie sexuelle en le situant dans une perspective comparative (Marshalls et Suggs 1971). La définition reste cependant trop axée sur les dimensions biologiques et comportementales et ne tient pas compte des constructions historiques, culturelles et des variations dans les significations qui sont associées à ces conduites et leur expérience. Reiss (1986) souligne l’intérêt de l’étude des scénarios culturels, qui incluent la prise en compte et la signification des comportements, privilégiant, une approche proposée par Simon et Gagnon (1984), et du contexte qui oriente l’expression érotique. Sa notion de réponse érotique ne se situe cependant pas dans une perspective constructiviste, tout comme d’autres dimensions postulées comme universelles, que ce soit l’autorévélation de soi (self-disclosure) ou les états de conscience altérés qui accompagneraient l’activité érotique, mais dont les caractéristiques et les variations ne sont pas explicitées. Dans le cadre des études sur la sexualité brésilienne, la notion d’érotisme est reprise et définie comme « un système culturellement constitué à part entière [...], un système de formes symboliques intersubjectives qui acquiert une signification subjective seulement à travers des médiations sociales et culturelles successives », associé à une « esthétique ou [...] une économie des plaisirs corporels ». En insistant sur les « plaisirs corporels » et les « significations érotiques », une perspective constructiviste et interprétative est ainsi établie (Parker 1989, p.58 et 60). La notion d’érotisme n’est pas reprise au moment où « l’anthropologie redécouvre la sexualité » (Vance 1991), suite à la critique des modèles théoriques essentialistes et culturalistes, et aux répercussions de l’épidémie du VIH/sida sur la discipline anthropologique. La dimension construite de la sexualité et des expériences affectives qui dépendent des contextes culturels est néanmoins affirmée (Tuzin 1991; Leavitt 1991), avec une remise en question de l’adéquation trop étroite entre les scénarios culturellement définis et les comportements sexuels, comme le suggère la pratique des saignées péniennes répétées des Ilahita Arapesh de Nouvelle-Guinée et la place de l’expérience de plaisir dans la construction du processus érotique. L’approche constructiviste dans l’étude de l’érotisme est aussi affirmée par Elliston (1995) dans sa critique des travaux sur les rituels homoérotiques en Nouvelle-Guinée, en particulier ceux de Herdt (1981,1982, 1984) sur les Sambia. Notant que la notion de pratiques sexuelles n’a pas fait l’objet d’une théorisation approfondie et que l’articulation assumée entre l’homosexualité ritualisée et la dimension érotique semble constituer une projection des conceptions occidentales sur des conduites dont la signification serait tout autre, elle propose des modalités de mise en place d’une anthropologie de l’érotisme qui se baserait plutôt sur la prise en compte des catégories émiques. Des travaux sur les contextes coloniaux et postcoloniaux s’interrogent aussi sur la construction du désir et du plaisir (Manderson et Jolly 1997) et Mankekar (2004) propose la notion d’« erotics » pour référer aux « désirs sexuels et aux plaisirs construits à l’intersection du psychique et du structurel [et] contester l’hypothèse que l’érotique pourrait être “purement” instinctif ou primordial ou se situer en dehors du domaine du socius » (p. 404). Elle établit aussi un lien entre le désir érotique et le désir de consommation des objets qu’elle définit comme « l’affect de consommation » (commodity affect) qui inclut tout un registre d’émotions (désir, plaisir, aspirations, etc.) liées à l’attraction esthétique que les objets provoquent, élargissant ainsi le champ de l’érotisme à des sphères non sexuelles. Cette extension au champ sociopolitique se retrouve dans le contexte cubain avec la notion proposée par Allen (2012) de « pratiques du désir » (practices of desire) qui « forment l’une des parties d’un processus complexe constitué par des expériences incorporées, qui incluent le genre, la race et la couleur, et la nationalité » (p. 326), à la fois sur le plan des itinéraires personnels des individus, de leurs expériences du désir et de leurs relations intersubjectives, pour montrer comment des « actions infrapolitiques individuelles » de résistance peuvent avoir des répercussions sur le plan macropolitique. L’élargissement du champ de l’érotisme, articulé aux dimensions émotives et corporelles, est proposé par Azam (2013). Selon elle, la notion de sexualité, en étant associée aux actes sexuels ou renvoyant à l’identité de genre, ne peut suffire à rendre compte de la complexité de ce champ et elle en propose la définition suivante : « Aux fins de cette recherche, j’identifie les composantes de l’érotisme, ou l’amour érotique, comme renvoyant au désir (incluant l’inclinaison et l’attraction), l’expression de ce désir ou attirance, soit par des moyens verbaux ou gestuels), et le plaisir (ce qui signifie toute satisfaction du désir, que ce soit par le regard, l’approche, la conversation, le toucher, etc.) » (p.56). Cette approche élargie est reprise par Newmahr (2014) qui propose le concept d’érotisme asexuel (asexual eroticism), mais cette extension risque, néanmoins, de réduire son potentiel heuristique. Soulignant que les dimensions théoriques dans l’étude de l’érotisme sont plutôt rares, elle constate que cette analyse reste arrimée à l’amour romantique ou à la sphère génitale, mais ignore la pléthore des expressions asexuelles et les formes d’excitation présentes dans différents contextes et types de relations. Les analyses empiriques ne tiennent pas compte de l’expérience érotique, ses significations et son statut dans le quotidien des individus et elle suggère d’étudier l’érotisme sur le plan phénoménologique comme une « expérience émotionnelle, en explorer la structure sous-jacente, les conditions et le contexte de l’érotisme comme émotion […] L’érotisme n’est pas le mieux compris comme un état d’excitation spécifiquement sexuelle ou génitale, mais comme un état émotionnel corporel plus large de “charge” » (p.211). Pour rendre compte de l’articulation entre le plaisir et les valeurs de modernité chez les jeunes de la classe moyenne du Kenya, Spronck propose la notion de « bon sexe » (good sex), qui inclut les dimensions de la « connaissance somato-sensorielle » (body-sensorial knowledge) pour étudier les « qualités sensuelles de la sexualité comme médiateurs et modeleurs de la connaissance sociale » (p. 3). Les pratiques érotiques renvoyant aux dimensions de « sentiments sexuels et de désir sexuel » (p.19) permettent de saisir comme l’expérience, les significations sociales et les sensations corporelles s’articulent entre elles et sont interprétées par les acteurs. Le concept de séduction pourrait aussi être associé au champ de l’érotisme. Forme particulière de communication, elle se fonderait sur des rituels à la fois verbaux et non verbaux faisant appel à de nombreux éléments culturels qui alimentent le paraître, conditionnent son esthétique et définissent les codes de conduite (Boëtsch et Guilhem 2005). Les rituels mis en œuvre relèveraient « à la fois de l’auto-séduction, de la théâtralisation et de la mimésis» (p.185), rejoignant par certains aspects la notion de charme qui se construit, comme le montre l’exemple des Peuls Djeneri du Mali, en faisant appel à des catégories corporelles, à des référents esthétiques, à des normes d’expression corporelle et à des représentations sociales des processus physiologiques, mettant ainsi en évidence l’imbrication étroite du biologique et du social (Guilhem 2008). Dans l’ensemble de ces réflexions théoriques, l’apport de Bataille (1957) à la conceptualisation de l’érotisme en anthropologie reste peu évident, alors qu’il propose un triple modèle de l’inscription érotique dans les représentations et l’expérience : le corps, le cœur et le sacré. Dans l’érotisme des corps, dominerait, lors de la rencontre, la violence sans laquelle « l’activité érotique atteint plus difficilement la plénitude » (p. 25). Dans ce modèle, c’est la révélation de soi et les états de conscience modifiés liés à la dissolution des limites et au trouble qui leurs sont associés qui dominent. Dans l’érotisme des cœurs, on retrouve la passion amoureuse, rattachée à la souffrance de ne pouvoir réussir totalement la fusion avec l’être aimé et cette précarité affective « appelle la mort, le désir de meurtre ou de suicide » (p. 28), liant ainsi étroitement Éros et Thanatos, alors que l’érotisme sacré renverrait à une expérience de type mystique. Le rapport à la violence, à la mort et à la finitude se prolonge, chez Bataille, par les liens qu’il établit entre l’érotisme, l’interdit, la transgression et l’excès. Ces thèmes rejoignent les réflexions philosophiques et anthropologiques sur la place du dionysiaque comme mode d’expression érotique, associée à l’orgiasme, à l’excès et au désordre (Maffesoli 1982), qui interviendraient lors de la transgression des interdits, comme le suggèrent les rituels d’« effervescence collective », Durkheim (2008 [1912]). La conjonction entre le danger et le plaisir érotique n’est pas non plus très problématisée, alors qu’elle semble se manifester dans des conduites extrêmes, des formes de sadomasochisme ou dans la prise de risques liés à la transmission du VIH/sida (Lévy 1996). Ce survol de la notion d’érotisme suggère, en définitive, une nouvelle orientation des recherches anthropologiques qui, après avoir déconstruit la notion de sexe pour la distinguer de celles de sexualité et de genre, s’interrogent à présent sur les différentes dimensions de l’érotisme et ses arrimages aux constructions socioculturelles, aux champs du politique et de l’économie, à la fois sur les plans macrosociologique et microsociologique. L’attention portée sur la subjectivité, les sensations, les sentiments et les affects, mais aussi le désir et le plaisir (Arnfred 2014), n’est cependant pas sans poser des problèmes théoriques importants. En effet, cet accent oriente l’anthropologie vers des aspects psychologiques et idiosyncrasiques, une orientation qui nécessite de préciser l’articulation entre culture, individualité et érotisme.
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Fougeyrollas, Patrick. "Handicap." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.013.

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Handicap : nom commun d’origine anglo-saxonne dont l’étymologie proviendrait de Hand in Cap, une pratique populaire pour fixer la valeur d'échange d’un bien. Dans le domaine des courses de chevaux, le handicap vise à ajouter du poids aux concurrents les plus puissants pour égaliser les chances de gagner la course pour tous les participants. Il apparait dans le dictionnaire de l’Académie française dans les années 1920 dans le sens de mettre en état d’infériorité. Son utilisation pour désigner les infirmes et invalides est tardive, après les années 1950 et se généralise au début des années 1970. Par un glissement de sens, le terme devient un substantif qualifiant l’infériorité intrinsèque des corps différentiés par leurs atteintes anatomiques, fonctionnelles, comportementales et leur inaptitude au travail. Les handicapés constituent une catégorisation sociale administrative aux frontières floues créée pour désigner la population-cible de traitements socio-politiques visant l’égalisation des chances non plus en intervenant sur les plus forts mais bien sur les plus faibles, par des mesures de réadaptation, de compensation, de normalisation visant l’intégration sociale des handicapés physiques et mentaux. Ceci rejoint les infirmes moteurs, les amputés, les sourds, les aveugles, les malades mentaux, les déficients mentaux, les invalides de guerre, les accidentés du travail, de la route, domestiques et par extension tous ceux que le destin a doté d’un corps différent de la normalité instituée socio-culturellement dans un contexte donné, ce que les francophones européens nomment les valides. Dans une perspective anthropologique, l’existence de corps différents est une composante de toute société humaine (Stiker 2005; Fougeyrollas 2010; Gardou 2010). Toutefois l’identification de ce qu’est une différence signifiante pour le groupe culturel est extrêmement variée et analogue aux modèles d’interprétation proposés par François Laplantine (1993) dans son anthropologie de la maladie. Ainsi le handicap peut être conçu comme altération, lésion ou comme relationnel, fonctionnel, en déséquilibre. Le plus souvent le corps différent est un corps mauvais, marqueur symbolique culturel du malheur lié à la transgression d’interdits visant à maintenir l’équilibre vital de la collectivité. La responsabilité de la transgression peut être endogène, héréditaire, intrinsèque aux actes de la personne, de ses parents, de ses ancêtres, ou exogène, due aux attaques de microbes, de virus, de puissances malveillantes, génies, sorts, divinités, destin. Plus rarement, le handicap peut être un marqueur symbolique de l’élection, comme porteur d’un pouvoir bénéfique singulier ou d’un truchement avec des entités ambiantes. Toutefois être handicapé, au-delà du corps porteur de différences signifiantes, n’implique pas que l’on soit malade. Avec la médicalisation des sociétés développées, une fragmentation extrême du handicap est liée au pouvoir biomédical d’attribuer des diagnostics attestant du handicap, comme garde-barrière de l’accès aux traitements médicaux, aux technologies, à la réadaptation, aux programmes sociaux, de compensation ou d’indemnisation, à l’éducation et au travail protégé ou spécial. Les avancées thérapeutiques et de santé publique diminuent la mortalité et entrainent une croissance continue de la morbidité depuis la Deuxième Guerre mondiale. Les populations vivant avec des conséquences chroniques de maladies, de traumatismes ou d’atteintes à l’intégrité du développement humain augmentent sans cesse. Ceci amène l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à s’intéresser non plus aux diagnostics du langage international médical, la Classification internationale des maladies, mais au développement d’une nosologie de la chronicité : la Classification internationale des déficiences, des incapacités et des handicaps qui officialise une perspective tridimensionnelle du handicap (WHO 1980). Cette conceptualisation biomédicale positiviste situe le handicap comme une caractéristique intrinsèque, endogène à l’individu, soit une déficience anatomique ou physiologique entrainant des incapacités dans les activités humaines normales et en conséquence des désavantages sociaux par rapport aux individus ne présentant pas de déficiences. Le modèle biomédical ou individuel définit le handicap comme un manque, un dysfonctionnement appelant à intervenir sur la personne pour l’éduquer, la réparer, l’appareiller par des orthèses, des prothèses, la rétablir par des médicaments, lui enseigner des techniques, des savoirs pratiques pour compenser ses limitations et éventuellement lui donner accès à des subsides ou services visant à minimiser les désavantages sociaux, principalement la désaffiliation sociale et économique inhérente au statut de citoyen non performant ( Castel 1991; Foucault 1972). À la fin des années 1970 se produit une transformation radicale de la conception du handicap. Elle est étroitement associée à la prise de parole des personnes concernées elles-mêmes, dénonçant l’oppression et l’exclusion sociale dues aux institutions spéciales caritatives, privées ou publiques, aux administrateurs et professionnels qui gèrent leur vie. C’est l’émergence du modèle social du handicap. Dans sa tendance sociopolitique néomarxiste radicale, il fait rupture avec le modèle individuel en situant la production structurelle du handicap dans l’environnement socio-économique, idéologique et matériel (Oliver 1990). La société est désignée responsable des déficiences de son organisation conçue sur la performance, la norme et la productivité entrainant un traitement social discriminatoire des personnes ayant des déficiences et l’impossibilité d’exercer leurs droits humains. Handicaper signifie opprimer, minoriser, infantiliser, discriminer, dévaloriser, exclure sur la base de la différence corporelle, fonctionnelle ou comportementale au même titre que d’autres différences comme le genre, l’orientation sexuelle, l’appartenance raciale, ethnique ou religieuse. Selon le modèle social, ce sont les acteurs sociaux détenant le pouvoir dans l’environnement social, économique, culturel, technologique qui sont responsables des handicaps vécus par les corps différents. Les années 1990 et 2000 ont été marquées par un mouvement de rééquilibrage dans la construction du sens du handicap. Réintroduisant le corps sur la base de la valorisation de ses différences sur les plans expérientiels, identitaires et de la créativité, revendiquant des modes singuliers d’être humain parmi la diversité des êtres humains (Shakespeare et Watson 2002; French et Swain 2004), les modèles interactionnistes : personne, environnement, agir, invalident les relations de cause à effet unidirectionnelles propres aux modèles individuels et sociaux. Épousant la mouvance de la temporalité, la conception du handicap est une variation historiquement et spatialement située du développement humain comme phénomène de construction culturelle. Une construction bio-socio-culturelle ouverte des possibilités de participation sociale ou d’exercice effectif des droits humains sur la base de la Déclaration des droits de l’Homme, des Conventions internationales de l’Organisation des Nations-Unies (femmes, enfants, torture et maltraitance) et en l’occurrence de la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) (ONU 2006; Quinn et Degener 2002; Saillant 2007). Par personnes handicapées, on entend des personnes qui présentent des incapacités physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles dont l’interaction avec diverses barrières peut faire obstacle à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l’égalité avec les autres. (CDPH, Art 1, P.4). Fruit de plusieurs décennies de luttes et de transformations de la conception du handicap, cette définition représente une avancée historique remarquable autant au sein du dernier des mouvements sociaux des droits civiques, le mouvement international de défense des droits des personnes handicapées, que de la part des États qui l’ont ratifiée. Malgré le fait que l’on utilise encore le terme personne handicapée, le handicap ne peut plus être considéré comme une caractéristique de la personne ni comme un statut figé dans le temps ni comme un contexte oppressif. Il est le résultat d’une relation dont il est nécessaire de décrire les trois composantes anthropologiques de l’être incarné : soi, les autres et l’action ou l’habitus pour en comprendre le processus de construction singulier. Le handicap est situationnel et relatif , sujet à changement, puisqu’il s’inscrit dans une dynamique interactive temporelle entre les facteurs organiques, fonctionnels, identitaires d’une part et les facteurs contextuels sociaux, technologiques et physiques d’autre part, déterminant ce que les personnes ont la possibilité de réaliser dans les habitudes de vie de leurs choix ou culturellement attendues dans leurs collectivités. Les situations de handicap ne peuvent être prédites à l’avance sur la base d’une évaluation organique, fonctionnelle, comportementale, identitaire ou de la connaissance de paramètres environnementaux pris séparément sans réintroduire leurs relations complexes avec l’action d’un sujet définissant le sens ou mieux incarnant la conscience vécue de cette situation de vie. Suite au succès de l’expression personne en situation du handicap en francophonie, on remarque une tendance à voir cette nouvelle appellation remplacer celle de personne handicapée. Ceci est généralement interprété comme une pénétration de la compréhension du modèle interactionniste et socio constructiviste. Toutefois il est inquiétant de voir poindre des dénominations comme personnes en situation de handicap physique, mental, visuel, auditif, intellectuel, moteur. Cette dérive démontre un profond enracinement ontologique du modèle individuel. Il est également le signe d’une tendance à recréer un statut de personne en situation de handicap pour remplacer celui de personne handicapée. Ceci nécessite une explication de la notion de situation de handicap en lien avec le concept de participation sociale. Une personne peut vivre à la fois des situations de handicap et des situations de participation sociale selon les activités qu’elle désire réaliser, ses habitudes de vie. Par exemple une personne ayant des limitations intellectuelles peut vivre une situation de handicap en classe régulière et avoir besoin du soutien d’un éducateur spécialisé mais elle ne sera pas en situation de handicap pour prendre l’autobus scolaire pour se rendre à ses cours. L’expression personne vivant des situations de handicap semble moins propice à la dérive essentialiste que personne en situation de handicap. Le phénomène du handicap est un domaine encore largement négligé mais en visibilité croissante en anthropologie. Au-delà des transformations de sens donné au terme de handicap comme catégorie sociale, utile à la définition de cibles d’intervention, de traitements sociaux, de problématiques sociales pour l’élaboration de politiques et de programmes, les définitions et les modèles présentés permettent de décrire le phénomène, de mieux le comprendre mais plus rarement de formuler des explications éclairantes sur le statut du handicap d’un point de vue anthropologique. Henri-Jacques Stiker identifie, en synthèse, cinq théories du handicap co-existantes dans le champ contemporain des sciences sociales (2005). La théorie du stigmate (Goffman 1975). Le fait du marquage sur le corps pour indiquer une défaveur, une disgrâce, un discrédit profond, constitue une manière de voir comment une infirmité donne lieu à l’attribution d’une identité sociale virtuelle, en décalage complet avec l’identité sociale réelle. Le handicap ne peut être pensé en dehors de la sphère psychique, car il renvoie toujours à l’image de soi, chez celui qui en souffre comme celui qui le regarde. Le regard d’autrui construit le regard que l’on porte sur soi mais en résulte également (Stiker 2005 :200). La théorie culturaliste qui met en exergue la spécificité des personnes handicapées, tout en récusant radicalement la notion même de handicap, est enracinée dans le multiculturalisme américain. Les personnes handicapées se constituent en groupes culturels avec leurs traits singuliers, à partir de conditions de vie, d’une histoire (Stiker 2005). Par exemple au sein des Disability Studies ou Études sur le handicap, il est fréquent de penser que seuls les corps différents concernés peuvent véritablement les pratiquer et en comprendre les fondements identitaires et expérientiels. L’exemple le plus probant est celui de la culture sourde qui se définit comme minorité ethno-linguistique autour de la langue des signes et de la figure identitaire du Sourd. On fera référence ici au Deaf Studies (Gaucher 2009). La théorie de l’oppression (Oliver 1990). Elle affirme que le handicap est produit par les barrières sociales en termes de déterminants sociologiques et politiques inhérents au système capitaliste ou productiviste. Les personnes sont handicapées non par leurs déficiences mais par l’oppression de l’idéologie biomédicale, essentialiste, individualiste construite pour empêcher l’intégration et l’égalité. Ce courant des Disability Studies s’inscrit dans une mouvance de luttes émancipatoires des personnes opprimées elles-mêmes (Stiker 2005 : 210; Boucher 2003) La théorie de la liminalité (Murphy 1990). Par cette différence dont ils sont les porteurs, les corps s’écartent de la normalité attendue par la collectivité et sont placés dans une situation liminale, un entre-deux qu’aucun rite de passage ne semble en mesure d’effacer, de métamorphoser pour accéder au monde des corps normaux. Cette théorie attribue un statut anthropologique spécifique au corps handicapé sans faire référence obligatoire à l’oppression, à l’exclusion, à la faute, ou au pouvoir. Marqués de façon indélébile, ils demeurent sur le seuil de la validité, de l’égalité, des droits, de l’humanité. La théorie de l’infirmité comme double, la liminalité récurrente de Stiker (2005). L’infirmité ne déclenche pas seulement la liminalité mais en référant à la psychanalyse, elle est un véritable double. La déficience est là, nous rappelant ce que nous n’aimons pas et ne voulons pas être, mais elle est notre ombre. Nous avons besoin de l’infirmité, comme de ceux qui la portent pour nous consoler d’être vulnérable et mortel tout autant que nous ne devons pas être confondus avec elle et eux pour continuer à nous estimer. Ils sont, devant nous, notre normalité, mais aussi notre espoir d’immortalité (Stiker 2005 : 223)
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Desveaux, Emmanuel. "Parenté." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.102.

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Au milieu du XIXe siècle, Henry L. Morgan, un avocat américain puritain, fait une découverte considérable : dans toutes les langues humaines, il existe un ensemble de termes servant à désigner les différents types de parents. Si ces mots appartiennent à la langue, la façon dont se répartit leur usage répond à des principes logiques qui la dépassent dans la mesure où ils se retrouvent dans des langues voisines — ou éloignées — qui n’ont rien de commun. La somme des termes de parenté d’une langue forme ainsi une nomenclature, et celle-ci est, de façon universelle, égocentrée. Le fait qui illustre le mieux le caractère métalinguistique du fait nomenclatural réside dans la dichotomie qui prévaut dans de très nombreuses langues — en Amérique, en Australie ou encore en Océanie — entre cousins-parallèles(ceux qui sont issus du frère du père ou de la sœur de la mère), assimilés à des frères et sœurs, et les cousins-croisés(issus de la sœur du père ou du frère de la mère) parmi lesquels il est très souvent possible, voire parfois même obligatoire, de choisir un partenaire matrimonial. Ainsi une règle abstraite engendre les cousins-croisés, à savoir l’inversion de sexe au sein des fratries respectives de mes parents. D’autres règles d’ordre logique prévalent, bien qu’elles soient moins à même de retenir l’attention de la pensée occidentale car elles lui sont coutumières, telles que la différence entre les générations (grands-parents, parents, enfants, petits-enfants) ou la collatéralité (oncles, tantes, neveux et nièces). Surgissent enfin çà et là, notamment en Amérique, mais également en Afrique, d’autres règles qui paraissent encore plus déroutantes que la catégorie de cousins-croisés, telle que l’inclinaison générationnelle. Les Indiens des Plaines nord-américaines en offrent des beaux exemples, d’où l’appellation de systèmes Crow-Omaha, noms de deux tribus de cette région. Dans ce cas, l’individu a des parents appartenant à la même génération biologique que lui, mais qu’il désigne par des termes tels « grand-père », « grand-mère » ou « petit-fils, petite-fille ». Que signifie ce dispositif langagier et son universalité ? Notons alors qu’il s’oppose à un autre dispositif, tout aussi universel, de désignation des individus : celui des noms propres. Ces derniers sont conférés à l’individu, par exemple en vertu du baptême ou d’un autre rite de passage. Ils relèvent toujours d’une métaphore, puisque les noms propres possèdent toujours une signification commune préalable. Le dispositif de la nomenclature de parenté procède, quant à lui, par métonymie; il permet à l’individu, lors de son apprentissage de la langue, de s’approprier cognitivement la relation qu’il entretient avec les personnes qui l’entourent, puis de proche en proche de désigner par lui-mêmeceux qui sont liés à lui. Les deux dispositifs de désignation, l’un passif, l’autre actif, se révèlent universels, bien qu’ils connaissent respectivement de grandes variations, notamment d’étiquette, selon les cultures (Désveaux 2013 : 254). Le fait que les termes de parenté doivent être compris comme les compléments inverses des noms propres nous permet d’affirmer que la parenté en tant que telle renvoie en priorité à l’inscription de l’individu dans l’ordre social par le biais du langage. Ce point a été largement occulté par les parentalistes, car ils sont restés dans leur grande majorité fidèles au moule théorique hérité de Morgan, qui fait de la nomenclature tantôt le marqueur d’une évolution cognitive en quête d’une vérité biologique, tantôt l’expression de principes d’organisation sociale extérieurs à elle. L’inventeur de la parenté avait en effet tiré deux grandes conclusions de ses recherches comparées sur les nomenclatures. Primo, les longs progrès de l’humanité la conduisent à identifier et à isoler la famille nucléaire, dont la famille occidentale offre le modèle accompli. Nos langues ne distinguent-elles l’oncle du père, la tante de la mère, les frères des cousins, etc. ? Selon Morgan (1871), ces nomenclatures seraient descriptivescar elles attesteraient de la réalité des relations biologiques qui relient les individus. Il oppose la lucidité inhérente à nos nomenclatures au caractère aveugle des nomenclatures de la majorité des peuples exotiques primitifs qui, dites classificatoires, rangent dans une même catégorie, ou même classe, des frères et des cousins. Secundo, les termes de parenté reflètent des manières de cohabiter. Ainsi, là où des cousins s’appellent « frère », c’est parce que la société vit encore dans un état de promiscuité qui fait que des enfants issus de couples de géniteurs différents partagent la même maison, autrement dit vivent dans une « famille élargie ». Un premier courant des études de parenté, très présent aux États-Unis, va s’attacher à montrer que les systèmes de parenté, dans toutes les sociétés, même les plus « primitives », visent à certifier le lien « biologique » entre un homme et ses enfants (Sheffler 1973, pour une critique de ce courant, voir Schneider 1968). L’accent est alors mis sur l’étude des comportements plutôt que sur celle des termes et le dialogue avec l’éthologie animale très étroit. La capacité de déceler des ressemblances entre individus serait également tenue pour universelle. Un deuxième courant est plus proprement sociologique. Il cherche à montrer que l’architecture logique d’une nomenclature reflète des règles de filiation et surtout de mariage. L'initiateur de ce courant est Rivers (1913). Délaissant l’heuristique morganienne de la cohabitation, ce dernier montre que le phénomène des cousins-croisés résulte ou reflète une règle particulière d’alliance. Si de génération en génération se reproduit le même type de mariage avec sa cousine issue de l’oncle maternel ou de la tante paternelle, l’ensemble du champ de la parenté se déploie autour de deux lignées qui s’échangent leurs enfants. La démonstration était facilitée par la présence d’une idéologie de l’échange matrimonial chez les Dravidiens, population de l’Inde méridionale, où Rivers enquêtait. Or, Lévi-Strauss amplifie sa démonstration (1949). Le père du structuralisme y montre qu’une altération simple de la règle du mariage avec la cousine-croisée transforme profondément le système. L’interdiction du mariage avec la cousine patrilatérale a en effet pour conséquence de créer une structure d’échange non à deux termes, mais à trois unités échangistes en brisant une réciprocité immédiate au bénéfice d’une réciprocité plus englobante, à trois unités échangistes, voire plus : si les femmes circulent toujours dans le même sens, des donneurs aux preneurs, le système finit par se boucler sur lui-même. Cette nouvelle structure d’échange est dite généralisée et non plus restreinte puisque, à la différence de la première, elle se définit par sa faculté d’intégration d’un assez grand nombre d’unités échangistes, sans que soit altéré son fonctionnement. Toutefois, l’échange matrimonial se métamorphose : il n’est plus une pratique consciente pour les protagonistes, mais s’enfouit dans l’inconscient collectif. Lévi-Strauss va plus loin encore, inspiré à la fois par Le contrat socialde Rousseau et L’essai sur le donde Mauss, en disant que ce principe d’échange matrimonial est commun à toutes les sociétés humaines et se situe à l’origine de l’ordre social. La prohibition de l’inceste, universelle, en serait en quelque sorte la contrepartie négative, puisque afin de marier ma sœur à l’extérieur, je dois renoncer à elle. De ce renoncement, je peux m’attendre à recevoir à mon tour une épouse de celui qui sera mon beau-frère. L’échange des femmes sert la procréation comme il renforce la solidarité sociale. La puissance de ce modèle théorique, ainsi que sa compatibilité avec le freudisme, lui a longtemps garanti une audience considérable. Cette hégémonie s’est surtout exercée en France et en Grande-Bretagne, avant de subir, plus récemment, une certaine désaffection sous l’effet d’un double mouvement critique. D’un point de vue externe à la discipline, l’engouement féministe contemporain rend de plus en plus incongrue l’idée que les femmes soient à la fois des personnes, en tant qu’elles sont sujettes au langage, et des valeurs, en tant qu’objets d’échange. D’un point de vue interne à la discipline, la critique s’avère plus technique. Elle revient à dire que les nomenclatures à cousins-croisés peuvent autant s’expliquer par un impératif dualiste d’ordre cognitif que par des préceptes échangistes et que si leur prévalence n’est pas confirmée par l’ethnographie — comme c’est le cas en Amérique —, elle relève peut-être finalement d’une illusion de la théorie. Il existe une troisième voie dans les études de parenté, ouverte par Kroeber (1909) lorsqu’il disait que les opérateurs sémantiques inhérents à toute nomenclature ne se limitaient pas à la fascinante question des cousins-croisés. Les anthropologues culturalistes américains, peu sensibles au philosophisme lévi-straussien, ont développé ainsi l’approche componentielle, proposant de décomposer les termes de parenté en éléments (en composants) logiques (Goodenough 1956). Si ces recherches n’ont pas débouché sur des résultats spectaculaires, ils ont permis de comprendre que, dans l’ordre de la parenté, la parole abolit la différence des sexes, pourtant très saillante, dans la procréation elle-même, où la femme et l’homme ont des fonctions physiologiques et donc des rôles sociaux très différenciés. Car l'homme et la femme sont à égalité par rapport au langage, qu’ils maîtrisent pareillement. Leurs positions sont interchangeables dès lors qu’il s’agit de socialiser l’enfant en lui apprenant les relations de parenté qui lient tous ceux qui l’entourent. Nous sommes alors loin de l’obsession biologique d’un Morgan, qui pensait devoir fonder la parenté sur l’opposition, traditionnelle en Occident, de la consanguinitéet de l’affinité (Désveaux 2002).
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Leclerc, Véronique, Alexandre Tremblay, and Chani Bonventre. "Anthropologie médicale." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.125.

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L’anthropologie médicale est un sous-champ de l’anthropologie socioculturelle qui s’intéresse à la pluralité des systèmes médicaux ainsi qu’à l’étude des facteurs économiques, politiques et socioculturels ayant un impact sur la santé des individus et des populations. Plus spécifiquement, elle s’intéresse aux relations sociales, aux expériences vécues, aux pratiques impliquées dans la gestion et le traitement des maladies par rapport aux normes culturelles et aux institutions sociales. Plusieurs généalogies de l’anthropologie médicale peuvent être retracées. Toutefois, les monographies de W.H.R. Rivers et d’Edward Evans-Pritchard (1937), dans lesquelles les représentations, les connaissances et les pratiques en lien avec la santé et la maladie étaient considérées comme faisant intégralement partie des systèmes socioculturels, sont généralement considérées comme des travaux fondateurs de l’anthropologie médicale. Les années 1950 ont marqué la professionnalisation de l’anthropologie médicale. Des financements publics ont été alloués à la discipline pour contribuer aux objectifs de santé publique et d’amélioration de la santé dans les communautés économiquement pauvres (Good 1994). Dans les décennies qui suivent, les bases de l’anthropologie médicale sont posées avec l’apparition de nombreuses revues professionnelles (Social Science & Medicine, Medical Anthropology, Medical Anthropology Quarterly), de manuels spécialisés (e.g. MacElroy et Townsend 1979) et la formation du sous-groupe de la Society for Medical Anthropology au sein de l’American Anthropological Association (AAA) en 1971, qui sont encore des points de références centraux pour le champ. À cette époque, sous l’influence des théories des normes et du pouvoir proposées par Michel Foucault et Pierre Bourdieu, la biomédecine est vue comme un système structurel de rapports de pouvoir et devient ainsi un objet d’étude devant être traité symétriquement aux autres systèmes médicaux (Gaines 1992). L’attention portée aux théories du biopouvoir et de la gouvernementalité a permis à l’anthropologie médicale de formuler une critique de l’hégémonie du regard médical qui réduit la santé à ses dimensions biologiques et physiologiques (Saillant et Genest 2007 : xxii). Ces considérations ont permis d’enrichir, de redonner une visibilité et de l’influence aux études des rationalités des systèmes médicaux entrepris par Evans-Pritchard, et ainsi permettre la prise en compte des possibilités qu’ont les individus de naviguer entre différents systèmes médicaux (Leslie 1980; Lock et Nguyen 2010 : 62). L’aspect réducteur du discours biomédical avait déjà été soulevé dans les modèles explicatifs de la maladie développés par Arthur Kleinman, Leon Eisenberg et Byron Good (1978) qui ont introduit une distinction importante entre « disease » (éléments médicalement observables de la maladie), « illness » (expériences vécues de la maladie) et « sickness » (aspects sociaux holistes entourant la maladie). Cette distinction entre disease, illness et sickness a joué un rôle clé dans le développement rapide des perspectives analytiques de l’anthropologie médicale de l’époque, mais certaines critiques ont également été formulées à son égard. En premier lieu, Allan Young (1981) formule une critique des modèles explicatifs de la maladie en réfutant l'idée que la rationalité soit un model auquel les individus adhèrent spontanément. Selon Young, ce modèle suggère qu’il y aurait un équivalant de structures cognitives qui guiderait le développement des modèles de causalité et des systèmes de classification adoptées par les personnes. Au contraire, il propose que les connaissances soient basées sur des actions, des relations sociales, des ressources matérielles, avec plusieurs sources influençant le raisonnement des individus qui peuvent, de plusieurs manières, diverger de ce qui est généralement entendu comme « rationnel ». Ces critiques, ainsi que les études centrées sur l’expérience des patients et des pluralismes médicaux, ont permis de constater que les stratégies adoptées pour obtenir des soins sont multiples, font appel à plusieurs types de pratiques, et que les raisons de ces choix doivent être compris à la lumière des contextes historiques, locaux et matériaux (Lock et Nguyen 2010 : 63). Deuxièmement, les approches de Kleinman, Eisenberger et Good ont été critiquées pour leur séparation artificielle du corps et de l’esprit qui représentait un postulat fondamental dans les études de la rationalité. Les anthropologues Nancy Scheper-Hughes et Margeret Lock (1987) ont proposé que le corps doit plutôt être abordé selon trois niveaux analytiques distincts, soit le corps politique, social et individuel. Le corps politique est présenté comme étant un lieu où s’exerce la régulation, la surveillance et le contrôle de la différence humaine (Scheper-Hughes et Lock 1987 : 78). Cela a permis aux approches féministes d’aborder le corps comme étant un espace de pouvoir, en examinant comment les discours sur le genre rendent possible l’exercice d’un contrôle sur le corps des femmes (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Les premiers travaux dans cette perspective ont proposé des analyses socioculturelles de différents contextes entourant la reproduction pour contrecarrer le modèle dominant de prise en charge médicale de la santé reproductive des femmes (Martin 1987). Pour sa part, le corps social renvoie à l’idée selon laquelle le corps ne peut pas être abordé simplement comme une entité naturelle, mais qu’il doit être compris en le contextualisant historiquement et socialement (Lupton 2000 : 50). Finalement, considérer le corps individuel a permis de privilégier l’étude de l’expérience subjective de la maladie à travers ses variations autant au niveau individuel que culturel. Les études de l’expérience de la santé et la maladie axées sur l’étude des « phénomènes tels qu’ils apparaissent à la conscience des individus et des groupes d’individus » (Desjarlais et Throop 2011 : 88) se sont avérées pertinentes pour mieux saisir la multitude des expériences vécues des états altérés du corps (Hofmann et Svenaeus 2018). En somme, les propositions de ces auteurs s’inscrivent dans une anthropologie médicale critique qui s’efforce d’étudier les inégalités socio-économiques (Scheper-Hughes 1992), l’accès aux institutions et aux savoirs qu’elles produisent, ainsi qu’à la répartition des ressources matérielles à une échelle mondiale (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Depuis ses débuts, l’anthropologie médicale a abordé la santé globale et épidémiologique dans le but de faciliter les interventions sur les populations désignées comme « à risque ». Certains anthropologues ont développé une perspective appliquée en épidémiologie sociale pour contribuer à l’identification de déterminants sociaux de la santé (Kawachi et Subramanian 2018). Plusieurs de ces travaux ont été critiqués pour la culturalisation des pathologies touchant certaines populations désignées comme étant à risque à partir de critères basés sur la stigmatisation et la marginalisation de ces populations (Trostle et Sommerfeld 1996 : 261). Au-delà des débats dans ce champ de recherche, ces études ont contribué à la compréhension des dynamiques de santé et de maladie autant à l’échelle globale, dans la gestion des pandémies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qu’aux échelles locales avec la mise en place de campagnes de santé publique pour faciliter l’implantation de mesures sanitaires, telles que la vaccination (Dubé, Vivion et Macdonald 2015). L’anthropologie a contribué à ces discussions en se penchant sur les contextes locaux des zoonoses qui sont des maladies transmissibles des animaux vertébrés aux humains (Porter 2013), sur la résistance aux antibiotiques (Landecker 2016), comme dans le cas de la rage et de l’influenza (Wolf 2012), sur les dispositifs de prévention mis en place à une échelle mondiale pour éviter l’apparition et la prolifération d’épidémies (Lakoff 2010), mais aussi sur les styles de raisonnement qui sous-tendent la gestion des pandémies (Caduff 2014). Par ailleurs, certains auteur.e.s ont utilisé le concept de violence structurelle pour analyser les inégalités socio-économiques dans le contexte des pandémies de maladies infectieuses comme le sida, la tuberculose ou, plus récemment, l’Ébola (Fassin 2015). Au-delà de cet aspect socio-économique, Aditya Bharadwaj (2013) parle d’une inégalité épistémique pour caractériser des rapports inégaux dans la production et la circulation globale des savoirs et des individus dans le domaine de la santé. Il décrit certaines situations comme des « biologies subalternes », c’est à dire des états de santé qui ne sont pas reconnus par le système biomédical hégémonique et qui sont donc invisibles et vulnérables. Ces « biologies subalternes » sont le revers de citoyennetés biologiques, ces dernières étant des citoyennetés qui donnes accès à une forme de sécurité sociale basée sur des critères médicaux, scientifiques et légaux qui reconnaissent les dommages biologiques et cherche à les indemniser (Petryna 2002 : 6). La citoyenneté biologique étant une forme d’organisation qui gravite autour de conditions de santé et d’enjeux liés à des maladies génétiques rares ou orphelines (Heath, Rapp et Taussig 2008), ces revendications mobilisent des acteurs incluant les institutions médicales, l’État, les experts ou encore les pharmaceutiques. Ces études partagent une attention à la circulation globale des savoirs, des pratiques et des soins dans la translation — ou la résistance à la translation — d’un contexte à un autre, dans lesquels les patients sont souvent positionnés entre des facteurs sociaux, économiques et politiques complexes et parfois conflictuels. L’industrie pharmaceutique et le développement des technologies biomédicales se sont présentés comme terrain important et propice pour l’analyse anthropologique des dynamiques sociales et économiques entourant la production des appareils, des méthodes thérapeutiques et des produits biologiques de la biomédecine depuis les années 1980 (Greenhalgh 1987). La perspective biographique des pharmaceutiques (Whyte, Geest et Hardon 2002) a consolidé les intérêts et les approches dans les premières études sur les produits pharmaceutiques. Ces recherches ont proposé de suivre la trajectoire sociale des médicaments pour étudier les contextes d’échanges et les déplacements dans la nature symbolique qu’ont les médicaments pour les consommateurs : « En tant que choses, les médicaments peuvent être échangés entre les acteurs sociaux, ils objectivent les significations, ils se déplacent d’un cadre de signification à un autre. Ce sont des marchandises dotées d’une importance économique et de ressources recelant une valeur politique » (traduit de Whyte, Geest et Hardon 2002). D’autres ont davantage tourné leur regard vers les rapports institutionnels, les impacts et le fonctionnement de « Big Pharma ». Ils se sont intéressés aux processus de recherche et de distribution employés par les grandes pharmaceutiques à travers les études de marché et les pratiques de vente (Oldani 2014), l’accès aux médicaments (Ecks 2008), la consommation des produits pharmaceutiques (Dumit 2012) et la production de sujets d’essais cliniques globalisés (Petryna, Lakoff et Kleinman 2006), ainsi qu’aux enjeux entourant les réglementations des brevets et du respect des droits politiques et sociaux (Ecks 2008). L’accent est mis ici sur le pouvoir des produits pharmaceutiques de modifier et de changer les subjectivités contemporaines, les relations familiales (Collin 2016), de même que la compréhensions du genre et de la notion de bien-être (Sanabria 2014). Les nouvelles technologies biomédicales — entre autres génétiques — ont permis de repenser la notion de normes du corps en santé, d'en redéfinir les frontières et d’intervenir sur le corps de manière « incorporée » (embodied) (Haraway 1991). Les avancées technologiques en génomique qui se sont développées au cours des trois dernières décennies ont soulevé des enjeux tels que la généticisation, la désignation de populations/personnes « à risque », l’identification de biomarqueurs actionnables et de l’identité génétique (TallBear 2013 ; Lloyd et Raikhel 2018). Au départ, le modèle dominant en génétique cherchait à identifier les gènes spécifiques déterminant chacun des traits biologiques des organismes (Lock et Nguyen 2010 : 332). Cependant, face au constat que la plupart des gènes ne codaient par les protéines responsables de l’expression phénotypique, les modèles génétiques se sont depuis complexifiés. L’attention s’est tournée vers l’analyse de la régulation des gènes et de l’interaction entre gènes et maladies en termes de probabilités (Saukko 2017). Cela a permis l’émergence de la médecine personnalisée, dont les interventions se basent sur l’identification de biomarqueurs personnels (génétiques, sanguins, etc.) avec l’objectif de prévenir l’avènement de pathologies ou ralentir la progression de maladies chroniques (Billaud et Guchet 2015). Les anthropologues de la médecine ont investi ces enjeux en soulevant les conséquences de cette forme de médecine, comme la responsabilisation croissante des individus face à leur santé (Saukko 2017), l’utilisation de ces données dans l’accès aux assurances (Hoyweghen 2006), le déterminisme génétique (Landecker 2011) ou encore l’affaiblissement entre les frontières de la bonne santé et de la maladie (Timmermans et Buchbinder 2010). Ces enjeux ont été étudiés sous un angle féministe avec un intérêt particulier pour les effets du dépistage prénatal sur la responsabilité parentale (Rapp 1999), l’expérience de la grossesse (Rezende 2011) et les gestions de l’infertilité (Inhorn et Van Balen 2002). Les changements dans la compréhension du modèle génomique invitent à prendre en considération plusieurs variables en interaction, impliquant l’environnement proche ou lointain, qui interagissent avec l’expression du génome (Keller 2014). Dans ce contexte, l’anthropologie médicale a développé un intérêt envers de nouveaux champs d’études tels que l’épigénétique (Landecker 2011), la neuroscience (Choudhury et Slaby 2016), le microbiome (Benezra, DeStefano et Gordon 2012) et les données massives (Leonelli 2016). Dans le cas du champ de l’épigénétique, qui consiste à comprendre le rôle de l’environnement social, économique et politique comme un facteur pouvant modifier l’expression des gènes et mener au développement de certaines maladies, les anthropologues se sont intéressés aux manières dont les violences structurelles ancrées historiquement se matérialisent dans les corps et ont des impacts sur les disparités de santé entre les populations (Pickersgill, Niewöhner, Müller, Martin et Cunningham-Burley 2013). Ainsi, la notion du traumatisme historique (Kirmayer, Gone et Moses 2014) a permis d’examiner comment des événements historiques, tels que l’expérience des pensionnats autochtones, ont eu des effets psychosociaux collectifs, cumulatifs et intergénérationnels qui se sont maintenus jusqu’à aujourd’hui. L’étude de ces articulations entre conditions biologiques et sociales dans l’ère « post-génomique » prolonge les travaux sur le concept de biosocialité, qui est défini comme « [...] un réseau en circulation de termes d'identié et de points de restriction autour et à travers desquels un véritable nouveau type d'autoproduction va émerger » (Traduit de Rabinow 1996:186). La catégorie du « biologique » se voit alors problématisée à travers l’historicisation de la « nature », une nature non plus conçue comme une entité immuable, mais comme une entité en état de transformation perpétuelle imbriquée dans des processus humains et/ou non-humains (Ingold et Pálsson 2013). Ce raisonnement a également été appliqué à l’examen des catégories médicales, conçues comme étant abstraites, fixes et standardisées. Néanmoins, ces catégories permettent d'identifier différents états de la santé et de la maladie, qui doivent être compris à la lumière des contextes historiques et individuels (Lock et Nguyen 2010). Ainsi, la prise en compte simultanée du biologique et du social mène à une synthèse qui, selon Peter Guarnaccia, implique une « compréhension du corps comme étant à la fois un système biologique et le produit de processus sociaux et culturels, c’est-à-dire, en acceptant que le corps soit en même temps totalement biologique et totalement culturel » (traduit de Guarnaccia 2001 : 424). Le concept de « biologies locales » a d’abord été proposé par Margaret Lock, dans son analyse des variations de la ménopause au Japon (Lock 1993), pour rendre compte de ces articulations entre le matériel et le social dans des contextes particuliers. Plus récemment, Niewöhner et Lock (2018) ont proposé le concept de biologies situées pour davantage contextualiser les conditions d’interaction entre les biologies locales et la production de savoirs et de discours sur celles-ci. Tout au long de l’histoire de la discipline, les anthropologues s’intéressant à la médecine et aux approches de la santé ont profité des avantages de s’inscrire dans l’interdisciplinarité : « En anthropologie médical, nous trouvons qu'écrire pour des audiences interdisciplinaires sert un objectif important : élaborer une analyse minutieuse de la culture et de la santé (Dressler 2012; Singer, Dressler, George et Panel 2016), s'engager sérieusement avec la diversité globale (Manderson, Catwright et Hardon 2016), et mener les combats nécessaires contre le raccourcies des explications culturelles qui sont souvent déployées dans la littérature sur la santé (Viruell-Fuentes, Miranda et Abdulrahim 2012) » (traduit de Panter-Brick et Eggerman 2018 : 236). L’anthropologie médicale s’est constituée à la fois comme un sous champ de l’anthropologie socioculturelle et comme un champ interdisciplinaire dont les thèmes de recherche sont grandement variés, et excèdent les exemples qui ont été exposés dans cette courte présentation.
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