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Tourangeau, Rémi. "Les Pageants Historiques de Scène Comme Médium du Discours Idéologique." Theatre Research in Canada 15, no. 1 (January 1994): 21–47. http://dx.doi.org/10.3138/tric.15.1.21.

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Abstract:
Cet article s'appuie sur le récent ouvrage de l'auteur, Fêtes et spectacles du Québec, et présente les conclusions d'une analyse comparative du Pageant historique et de La Fabuleuse Histoire d'un royaume: deux spectacles créés respectivement en 1938 et en 1988, dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Pour étudier les fonctions sociales de ces spectacles et le sens dont ils sont porteurs, Rémi Tourangeau utilise une méthode sociocritique du type «sociologie du texte». Il expose et applique un modèle d'analyse basé sur l'étude des niveaux lexical, sémantique et syntaxique des textes dramatiques. Ilfait ainsi ressortir l'évolution d'un certain discours idéologique à travers un réseau de sociolectes et d'isotopies sémantiques et dans le sens du dualisme du langage qui sous-tend l'axe paradigmatique de la conquête du pays. Cette démonstration explique les formes structurelles de ces spectacles à grands effets en tant que médium de communication et, conséquemment, l'efficacité de ce médium.
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Malaborza, Sonya, and Mireille McLaughlin. "Spectacles à grand déploiement et représentation du passé et de l’avenir : l’exemple de quatre productions canadiennes-françaises en Ontario et au Nouveau-Brunswick." Articles 18, no. 2 (October 2, 2008): 191–204. http://dx.doi.org/10.7202/018950ar.

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Abstract:
Résumé Au sein des communautés francophones en situation minoritaire, les spectacles à grand déploiement gagnent en popularité comme production médiatique depuis plusieurs années. S’ils mettent en scène des événements historiques fondateurs, ils contribuent également à la schématisation d’une représentation collective du passé qui reconduit les discours constitutifs du nationalisme franco-canadien. Ces spectacles ne font donc pas l’impasse sur les tensions entre les francophones, les anglophones et les peuples autochtones d’hier et d’aujourd’hui. Du reste, cette nouvelle forme de production médiatique s’inscrit dans un processus social relatif aux transformations économiques et politiques et elle propose une vision bien commode de l’identité liée aux exigences d’un marché touristique en pleine effervescence.
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Fitzsimmons Frey, Heather, and Tania Gigliotti. "Let’s Do the Time Warp Again: Youth Interpreters at Fort Edmonton Park Performing Possibilities across Time." Theatre Research in Canada 42, no. 2 (October 1, 2021): 243–63. http://dx.doi.org/10.3138/tric.42.2.a05.

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Abstract:
Dans cet article, Heather Fitzsimmons Frey et Tania Gigliotti cherchent à voir comment les prestations données par les jeunes dans un musée d’histoire vivante encouragent les gens à reconcevoir le passé de manière à y inscrire des futurs potentiels, une agence, des choix et des changements. Leur recherche est basée sur des entretiens effectués auprès de jeunes bénévoles travaillant à Fort Edmonton Park (Edmonton, Alberta) dans le cadre du projet Young People are the Future (2019-20). Ces bénévoles ont été appelés à explorer ce que signifie représenter l’avenir tel que le veulent les discours populaires tout en interprétant le passé colonial d’Edmonton en lien avec les Premières Nations. Fitzsimmons Frey et Gigliotti se servent de constructions culturelles historiques et contemporaines de « la jeunesse » et de « l’adolescence » (Alexander, Comacchio, Harris, Ishiguro, Lesko, van de Water), de cadres empruntés au domaine des études sur l’âge (Gullette, Henderson, Twigg, Woodward), de la théorie brechtienne (Diamond) et de notions liées à la nostalgie (Goulding, Heddon) pour examiner comment les spectacles de reconstitution et les musées d’histoire réussissent à créer un temps non linéaire et syncopé (Schneider). Les jeunes interprètes du parc ouvrent un espace de réflexion critique sur le choix intentionnel dans un lieu qui pourrait être perçu comme étant enraciné et fixe. Soutenus par une souplesse au niveau du style d’interprétation, leurs tenues historiques, le travail sur leur personnage, leurs rapports avec leurs collègues et le pouvoir d’injecter des histoires dans le récit historique qu’ils interprètent, les jeunes bénévoles montrent que le passé peut faire preuve d’autant de souplesse que le peut l’avenir.
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Barré-Meinzer, Sylvestre. "Le cirque classique : entre tradition et récupération." Dossier — Cirque et théâtralité : nouvelles pistes, no. 32 (May 5, 2010): 93–106. http://dx.doi.org/10.7202/041507ar.

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Abstract:
Le cirque classique semble résister aux bouleversements sociaux et historiques de son temps, au risque de perdre ses capacités créatrices. Suivant un mouvement d’ouverture lancé par les « nouveaux cirques », certains artistes ou directeurs osent remettre en question leur pratique et proposer de nouvelles pistes. Dans une étude ethnologique s’intéressant à l’histoire du présent, l’auteure présente deux sortes de spectacles : celui, de l’ordre du rituel, marqué par la tradition et celui qui naît d’un processus personnalisé de création et de rupture avec le passé. Dans cette évolution, ce n’est pas seulement la pratique qui se modifie mais aussi le regard sur l’art et, plus largement, la manière de s’insérer dans la société.
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Granville Miller, Bruce, and Anne-Hélène Kerbiriou. "Sur la frontière." Anthropologie et Sociétés 40, no. 2 (September 27, 2016): 155–76. http://dx.doi.org/10.7202/1037516ar.

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Abstract:
En cette ère de déclin de la capacité de l’État à contrôler ses frontières, l’une des solutions a consisté à créer des « spectacles de pouvoir », à savoir des murs et barrières fortifiés. Sur le territoire des Salish du littoral en Colombie-Britannique et dans l’État de Washington, ces barrières ont entravé les déplacements légaux des peuples autochtones. En me basant sur un travail de terrain et sur ma participation en tant qu’expert et témoin, je me concentre sur deux cas d’impacts négatifs sur les Premières Nations. Le premier concerne un homme des Premières Nations arrêté par la Sécurité intérieure américaine et des agents fédéraux pour avoir pêché dans des eaux américaines qui se trouvaient faire partie des lieux de pêche historiques de sa nation. Le second concerne une communauté frontalière dont le Conseil utilise la frontière comme un moyen d’enlever toute reconnaissance légale à 306 de ses propres membres. Ces histoires traduisent une contestation désorganisée de l’État et des autorités tribales légitimes, qui tous affirment leur primauté sur un autre tenu pour quantité négligeable. Cela a eu pour conséquence de rendre plus répressives les régions frontalières des Salish du littoral.
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Katz, Stéphanie. "Le regardeur à l'épreuve du « one shot »." Revista Estado da Arte 2, no. 1 (June 15, 2021): 1–11. http://dx.doi.org/10.14393/eda-v2-n1-2021-60056.

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Abstract:
Lors de la rétrospective de l’œuvre de Ph. Parreno présentée en 2013 au Palais de Tokyo, un DVD contenant deux films de l’artiste était distribué pour l’achat d’un ticket d’entrée. Sur l’emballage était précisé que ceux-ci s’effaceront à l’issu du premier visionnage. Ce « don-retrait » ambivalent fut l’occasion d’une interrogation subjective relative à mon statut de « regardeuse », consommatrice d’art. L’analyse des films donne à comprendre comment l’artiste reverse le double héritage des machines célibataires de M. Duchamp d’une part, et des icônes de A. Warhol d’autre part, au champ des technologies visuelles de la Société du spectacle. La figure de Marilyn, saisie comme un motif trans-historique flottant entre Annonciation, star, et fantôme, met en lumière la constance du projet de l’image, au fil des évolutions historiques et techniques : désigner l’irreprésentable de la mort.
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Plassard, Didier. "« En entrant dans la Maison des Visions » : la Surmarionnette et ses modèles antiques." L’Annuaire théâtral, no. 37 (May 6, 2010): 30–44. http://dx.doi.org/10.7202/041593ar.

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Abstract:
Une longue citation attribuée à Hérodote est intégrée par Craig dans son manifeste « L’acteur et la Surmarionnette ». Après avoir examiné les raisons qui conduisent à penser qu’il s’agit d’un faux, non seulement parce que l’original ne peut en être retrouvé mais aussi parce que la description qu’elle fait de la danse d’un semi-automate ne correspond à aucune donnée historique ou archéologique, cet article examine quelles étaient les informations dont disposait Craig concernant les spectacles de l’Ancienne Égypte. La description faite en 1904 par un archéologue d’un petit théâtre de marionnettes, retrouvé dans une tombe égyptienne d’époque romaine, est envisagée comme l’une des sources possibles du texte de Craig : en ce sens, le texte attribué à Hérodote pourrait être considéré comme la seule description qui nous reste du spectacle de la Surmarionnette rêvé par Craig, son renvoi dans un passé très ancien (800 avant J.-C., selon Craig) ayant pour fonction de montrer que le théâtre est né de la danse, et non des poètes tragiques grecs.
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Repertório, Teatro &. Dança Periódico. "Savoirs de la représentation et représentations du savoir [André Helbo]." REPERTÓRIO, no. 12 (July 20, 2012): 21. http://dx.doi.org/10.9771/r.v0i12.4340.

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Abstract:
Partcipant actif du débat espistémologique autourdes arts du spectacle, l'auteur présente un historique de lasémiologie du spectacle et de l'ethnoscénologie, tout endémontrant leurs dissemblances et proximités, pour en concluresur la necessité d'aprrofondissemnt du débat.
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Laferté, Gilles. "Le spectacle historique de Meaux (1982-2000)." Genèses 40, no. 3 (2000): 81. http://dx.doi.org/10.3917/gen.040.0081.

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Vukov, Tamara. "Penser L’immigration comme spectacle : les bases coloniales de la nation canadienne." Notes de recherche 13, no. 2 (April 12, 2005): 121–30. http://dx.doi.org/10.7202/058100ar.

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Abstract:
Dans ses recherches sur l'héritage colonial et les pratiques contemporaines de l'immigration canadienne, l'auteure cherche à penser la notion d'immigration spectacle comme une façon de comprendre comment la nation est « imaginée » institutionnellement à travers l'immigration. Sa note de recherche circonscrit la notion d'immigration spectacle en faisant une esquisse de deux concepts qui illustrent les rapports sexués à l'oeuvre dans l'immigration : le peuplement de la nation et l'immigrant ou l'immigrante désirable. Sur le plan analytique, Tamara Vukov se penche sur un cas historique dans lequel s'inscrivent les bases coloniales de l'immigration spectacle, soit les premières campagnes de promotion en vue de favoriser l'immigration. En guise de conclusion et pour faire suite aux questions que soulève sa recherche, elle met en évidence quelques sites contemporains révélateurs de l'immigration spectacle.
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French, French, and Julia Guimarães Mendes. "Parler de soi, parler de nous : A Invenção do Nordeste." Voix Plurielles 17, no. 2 (December 12, 2020): 54–65. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v17i2.2600.

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Abstract:
Le théâtre brésilien contemporain traverse un important tournant performatif depuis les années 2000. Plus récemment, on observe que certaines œuvres inspirées par des textes théoriques cherchent à dénaturaliser des imaginaires sociaux hégémoniques, tout en produisant des mises en scène provocatrices, inspirées de discours autoréférents et autobiographiques. Le spectacle A Invenção do Nordeste, « L’Invention du Nord-Est », du groupe Carmin, problématise un agencement des représentations sur ce qui serait (ou ce que devrait être) le nordestino, terme désignant une personne originaire du Nord-Est du Brésil. De fortes doses d’autodérision sont employées en guise de recours dramaturgique, en vue de susciter une réflexion chez le spectateur, tout en l’amenant à identifier les figures liées à l’imagerie du Nord-Est. En problématisant une thématique apparemment régionale, ce spectacle propose un panorama historique des rapports économiques et culturels entre « centre » et « périphérie » dans la société brésilienne, en consonance avec l’ouvrage homonyme de Durval Muniz Albuquerque Júnior, A invenção do Nordeste e outras artes (1999) (« L’invention du Nord-Est et autres arts »).À partir de la remise en question des identités et des imageries liées au nordestino proposée par ce spectacje, le jeu théâtral démontre la façon dont les mécanismes culturels s’inscrivent sur les corps et les subjectivitées, tout en inventant et en créant des identitées et des stéréotypes autour de certains groupes d’individus. En outre, nous cherchons à appréhender comment le théâtre pourrait contribuer à la construction transdisciplinaires de la connaissance, lorsqu’il traduit et matérialise en actions et en situations scéniques des processus théoriques complexes. Mot-clés : théâtre brésilien contemporain, performativité, identité, altérité, autodérision, performing knowledge
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Tourangeau, Rémi. "Projet sur les Jeux Scèniques au Canada Français." Theatre Research in Canada 12, no. 2 (September 1991): 200–205. http://dx.doi.org/10.3138/tric.12.2.200.

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Abstract:
Exposé des principales dimensions d'un programme triennal sur les formes de spectacles à grands effets appelés «jeux scéniques » et présentés dans le cadre des fêtes populaires. Aperçu des objectifs, de la problématique et de la programmation du projet du Groupe de recherche de Trois-Rivières. Avenues d'étude socio-historique d'agents-producteurs (artisans) et de productions scéniques (textes-représentations) autour de la notion du discours idéologique pouvant rendre compte d'un certain discours signifiant du vécu. Incidence d'une telle recherche en regard d'une compréhension du théâtre populaire, du parathéâtre et de la fête populaire. Résultats escomptés par rapport à d'autres disciplines.
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Loyer, Frédéric, and Jean François Loudcher. "Le Catch et son Histoire en France: Représentations et Dynamiques Socio-historiques d’un Loisir Spectacle (1900–1970)." Sport History Review 47, no. 1 (May 2016): 26–45. http://dx.doi.org/10.1123/shr.2015-0020.

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Abstract:
Au début du XXème siècle, le développement du sport moderne lié à la vitesse et à l’exploit laisse peu de place à la lutte « gréco-romaine » qui, trop statique et peu spectaculaire, ne connaît plus les faveurs du public Parisien. Une nouvelle forme de pratique plus attractive se développe, le « catch-as-catch-can » (« attrape comme tu peux »), de culture américaine et proche de plusieurs styles traditionnels anglais et écossais. Cependant, jugée trop dangereuse, elle donne naissance au « free style » ou « lutte libre », activité olympique qui interdit toutes formes de violence. Mais, peu plébiscitée, c’est le « catch », version édulcorée du « catch-as-catch-can », qui s’impose en tant que sport de combat « spectaculaire ». Après une tentative de sportivisation, la pratique mêlée d’extravagances et d’exubérances se tourne alors dans l’entre-deux-guerres vers sa professionnalisation en France. Interdite pour cette raison sous Vichy, et peu envisageable de manière éducative, le catch s’impose après la Seconde Guerre mondiale sous la forme de spectacle théâtralisé assez localisé. L’activité impressionne par les qualités physiques de l’athlète qui s’adjoint aussi les symboles d’une mythologie traditionnelle du héros défenseur du bien. Cependant, les années 1960 se caractérisent par une évolution des pratiques sportives qui, grâce aux techniques de retransmission télévisuelles, peuvent aussi concurrencer le catch sur ce plan. Plus encore, le sport moderne offre une nouvelle mythologie à travers un spectacle qui sollicite une identité politique plus nationale visant à dépasser les oppositions et les divisions. Dès lors, le catch est condamné. La pratique doit alors se transformer pour survivre. Finalement, l’histoire du catch est celle de ses représentations et de sa difficulté à fonctionner comme spectacle réclamant la ferveur du public.
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Suriam, Suzie. "Théâtre africain et théâtre québécois : un essai de rapprochement." L’Annuaire théâtral, no. 31 (May 5, 2010): 12–32. http://dx.doi.org/10.7202/041485ar.

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Abstract:
Cet article tente de relever le défi d’une comparaison systématique entre théâtre africain et québécois. Après un bref panorama, sont explorées les différences et similarités entre les deux genres. Les premières, nombreuses, sont de nature historique, culturelle, etc. Mais, de part et d’autre, on note un même souci de produire un théâtre politique qui soit aussi formellement novateur. D’où le recours à la danse, au chant, à la musique, entre autres, et l’avènement d’un nouveau genre de spectacle théâtral.
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Capelle-Pogăcean, Antonela, and Nadège Ragaru. "La culture habitée aux frontières du socialisme (Gorna Džumaja, 1944-1948)." Annales. Histoire, Sciences Sociales 68, no. 2 (June 2013): 389–427. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900012427.

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Abstract:
RésuméCet article se propose de construire en objet historique le rapport entre le fait urbain et les spectacles filmiques et théâtraux dans une ville-frontière de Macédoine du Pirin, une région où se heurtèrent les projets nationaux bulgare, macédonien et grec. La période retenue (1944-1948) voit l’instauration du socialisme coïncider avec une ingénierie nationale et sociale d’autant plus intense que l’avenir territorial de cet espace demeure incertain. Tenus par les nouveaux pouvoirs pour être des vecteurs prioritaires du façonnage des individus, le théâtre et le cinéma sont ici envisagés dans leur inscription spatiale, leurs assignations toponymiques, leurs matérialités agissantes afin de cerner les articulations entre périodesantecommuniste et communiste. La « mise en objets » de spectacles, lieux de renégociation des hiérarchies sociales et de pouvoir, offre par ailleurs une perspective oblique sur la fabrique de la ville socialiste, négociée au fil de tournées et de caravanes cinématographiques, dans la comparaison avec d’autres entités urbaines et rurales. Le socialisme s’y dessine finalement en des circulations internationales ne se réduisant pas à une simple soviétisation.
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Helbo, André. "Le son, le signe, la scène." Recherches sémiotiques 36, no. 1-2 (September 7, 2018): 255–69. http://dx.doi.org/10.7202/1051187ar.

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Abstract:
L’article interroge d’abord la question de la pertinence d’une sémiotique du son au théâtre. Après un bref survol historique, il situe la problématique du son spectaculaire dans la crise de l’agir et du ressentir propres au théâtre postdramatique. Il définit trois modalités principales de l’architecture acoustique dans le contexte du spectacle vivant d’aujourd’hui et de la libération sensorielle. Il évoque la modélisation de l’expérience acoustique. Il trace enfin quelques pistes en vue de la construction d’une sémiotique spécifique du matériau sonore.
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Marcolini, Patrick. "Le style de la négation." Études françaises 54, no. 1 (January 16, 2018): 59–76. http://dx.doi.org/10.7202/1042866ar.

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Abstract:
Le nom de Guy Debord reste aujourd’hui associé au souvenir de Mai 68, à la fois comme événement et comme aventure collective. Mai vit en effet l’Internationale situationniste (IS), dont Debord avait été l’un des principaux animateurs, atteindre au sommet de son influence et de son action historiques. Depuis plusieurs années déjà, l’IS, ayant proclamé la mort de l’art et de la littérature, avait en effet déplacé son action du terrain de la culture à celui de la politique, promouvant la lutte contre la société du spectacle et la révolution de la vie quotidienne. Or le nom de Debord évoque aussi une trajectoire inverse, celle d’un homme qui, après avoir été l’une des principales figures de la sédition politique, se retire dans la littérature à partir de la fin des années 1970, et se transforme peu à peu en un mémorialiste au style si fascinant qu’il finira par être considéré comme l’un des écrivains majeurs de la seconde moitié du xxe siècle. Afin d’éclairer les raisons de cet étonnant contraste, dans lequel on a voulu voir un revirement, cet article portera la réflexion en amont et en aval de l’événement 68. En amont, pour observer comment la conviction d’une péremption historique des formes littéraires a pu amener l’IS à refuser de faire oeuvre et de s’inscrire dans le monde des lettres, formulant au contraire le projet d’une énonciation anonyme et collective mêlée à la praxis sociale ; en aval, pour voir comment Debord, ayant précisément abandonné la philosophie de l’histoire sous-jacente à ces conceptions, en est venu à voir dans le retour au littéraire non pas une régression, mais un dernier recours face à ce qu’il appelait « le malheur des temps ».
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Astier, Marie. "Ludwig, un roi sur la lune : l’histoire d’un roi fou jouée par des comédien.ne.s en situation de handicap mental." Voix Plurielles 14, no. 2 (December 9, 2017): 103–15. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v14i2.1644.

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Abstract:
Ludwig, un roi sur la lune, spectacle mis en scène par Madeleine Louarn avec les comédien.ne.s professionnels en situation de handicap mental de l’Atelier Catalyse et présenté lors de la dernière édition du Festival d’Avignon n’est pas une reconstitution historique de la vie de Louis II de Bavière, roi du XIXe siècle diagnostiqué paranoïaque et destitué pour être interné, mais une tentative de transcrire théâtralement la perception du monde d’un homme amoureux de l’Art, de la nature et des hommes, mais qui devait être Roi. Ce n’est ni un personnage ni des comédien.ne.s « handicapé.e.s » que nous sommes invités à voir, mais les visions de Ludwig incarnées par des comédien.ne.s qui se trouvent être en situation de handicap mental. Dans ce spectacle, la « folie » devenue plus tard « handicap mental » apparaît sous les traits de la non-conformité bien plus que sous ceux de la pathologie.
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Laferté, Gilles. "Le spectacle historique de Meaux (1982-2000) : l'invention locale d'un modèle national." Genèses 40, no. 1 (2000): 81–107. http://dx.doi.org/10.3406/genes.2000.1636.

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Hubert, Marie-Claude. "Perspective historique sur les mises en scène de Beckett en France." Samuel Beckett Today / Aujourd’hui 33, no. 2 (September 14, 2021): 179–91. http://dx.doi.org/10.1163/18757405-03302003.

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Abstract:
Résumé Héritiers du Cartel1, Roger Blin et Pierre Chabert, ces deux créateurs de l’ œuvre de Beckett, ont toujours affirmé leur volonté de fidélité. Au début, les premiers metteurs en scène se situent dans cet héritage, tel Maréchal (Fin de partie 1972). Au cours de la décennie 80-90, trois metteurs en scène, Krejca (En attendant Godot 1978), Bourdet (Fin de partie 1988), Jouanneau (En attendant Godot 1991) qui s’ affranchissent des didascalies, apportent des interprétations nouvelles et préparent par leurs audaces les spectacles que nous offre la scène du XXIe siècle, ceux de Wiseman (Oh les beaux jours 2005), Charles Berling (Fin de partie 2008), Bozonnet / Lambert-wild (En attendant Godot 2014), etc. Malgré tout, bon nombre de metteurs en scène aujourd’ hui encore restent fidèles au texte, que ce soit Brook (Oh les beaux jours 1995), Bondy (En attendant Godot 1999), Vincent (En attendant Godot 2015), etc.
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Cello, Serena. "Slammeurs et public : une coparticipation performative." Altre Modernità, no. 28 (November 30, 2022): 342–50. http://dx.doi.org/10.54103/2035-7680/19183.

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Abstract:
Apparu vers la fin des années 1980 aux États-Unis et arrivé une décennie après en France, le slam est une pratique d’écriture et d'art oratoire mêlant poésie et spectacle vivant. Depuis deux décennies, c’est l’une des formes les plus émergentes de la littérature orale, une néo-orature (Bobillot, Quand 114) qui présente ses formes esthétiques, des règles et un contrat de communication spécifique. Après bref rappel historique, notre analyse se propose d’explorer ses modalités performatives nous focalisant en particulier sur les dynamiques de cocréation poétique qui naissent de l’influence entre slammeurs et public.
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Aghasi, Maya. "Remembering Genocide: The Sacred Madonna and Narrative Closure in Atom Egoyan’s Ararat." Canadian Journal of Film Studies 30, no. 2 (September 1, 2021): 49–74. http://dx.doi.org/10.3138/cjfs-2019-0024.

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Abstract:
Cette étude examine le cadre épistémologique d’ Ararat (Atom Egoyan, 2002) afin de comprendre le génocide arménien. Confronté à une demande de spectacle sensationnel et à l’impossibilité de le visualiser, le film Ararat montre comment narrativiser les traumatismes persistants de ce passé. L’article montre la façon dont ce film utilise la famille comme structure narrative, avec l’image sacrée de la Madone et de l’Enfant en son centre, afin d’articuler les effets moins spectaculaires, et silencieux du traumatisme historique. Traquant des « actions de désir » et leurs moments de catharsis, l’article tente de montrer qu’en renonçant au spectacle sensationnel, le film met en lumière la mélancolie de « sans avenir » produite par une postmémoire de génocide. En mettant en avant-plan l’affiliation étroite de Celia avec la famille, l’article soutient que sa relation tenue fait d’elle un personnage central dans l’articulation et la survie de la mémoire du génocide. Ainsi, l’esthétique postmoderne du film permet de traiter des « outsiders » dans son défi de reconnaissance du génocide arménien.
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Nolette, Nicole. "Le Projet Rideau Project : le théâtre « co-lingue », le bilinguisme officiel et le va-et-vient de la traduction." Meta 59, no. 3 (February 11, 2015): 654–72. http://dx.doi.org/10.7202/1028662ar.

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Abstract:
En 2009, le Théâtre la Catapulte, compagnie professionnelle francophone de création et de production théâtrale de la capitale nationale canadienne, montait un spectacle ambulatoire « co-lingue » où les spectateurs devaient circuler entre différents lieux du quartier central et historique du Marché By d’Ottawa. La composition de ce spectacle, le Projet Rideau Project, comptait six pièces de vingt minutes, dont trois étaient rédigées en français et trois en anglais, de six auteurs et metteurs en scène différents. Les négociations linguistiques au coeur du projet ont exigé l’apport de traducteurs de théâtre pour rééquilibrer la dynamique des langues dans le contexte de sa représentation : quatre pièces en anglais et deux pièces en français au festival de théâtre anglophone, et la proportion inverse au festival francophone. Selon sa propre appellation, « co-lingue », le Projet Rideau Project met en relief les enjeux dramaturgiques et traductologiques propres à la pratique et à la mise en scène de l’hétérolinguisme théâtral dans un contexte de bilinguisme officiel.
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Starobinski, Jean. "Don fastueux et don pervers. Commentaire historique d'une Rêverie de Rousseau." Annales. Histoire, Sciences Sociales 41, no. 1 (February 1986): 7–26. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1986.283256.

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Abstract:
Une page de la neuvième Rêverie de Rousseau ne cesse de me requérir. Rousseau évoque le souvenir d'une fête donnée à La Chevrette chez M. et Mme d'Épinay. Dans le parc devenu champ de foire, un jeune homme s'avise de jeter des pains d'épices à la volée : des « troupeaux » de jeunes paysans se les disputent « brutalement ». « Tout le monde », c'est-à-dire toute la « bonne compagnie », imite le geste du jeune homme. Rousseau lui-même se met de la partie « par mauvaise honte ». Mais bientôt, « ennuyé de vider [sa] bourse pour faire écraser les gens », il s'écarte et, dans un autre coin de la foire, apercevant « cinq ou six Savoyards autour d'une petite fille qui avait encore sur son inventaire une douzaine de chétives pommes dont elle aurait bien voulu se débarrasser », il achète et fait distribuer aux enfants les fruits qu'ils convoitaient. « J'eus alors un des plus doux spectacles qui puissent flatter un coeur d'homme, celui de voir la joie unie avec l'innocence de l'âge se répandre autour de moi… »
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Maia, Maria Elena Pinheiro. "A ficção e a história em O ano da morte de Ricardo Reis de José Saramago: Ricardo Reis diante do espetáculo do mundo." Revista do Centro de Estudos Portugueses 21, no. 29 (December 31, 2001): 185. http://dx.doi.org/10.17851/2359-0076.21.29.185-503.

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Abstract:
<p>A configuração intertextual em <strong>O ano da morte de Ricardo Heis </strong>de José Saramago é extremamente nítida. Seu título já anuncia a apropriação discursiva: Ricardo Reis, heterônimo de Pessoa, agora surge como personagem de Saramago. Um <strong>ser de papel, </strong>dono de uma biografia previamente conhecida, será inserido num momento histórico crucial de Portugal, onde a sua tão propagada posição diante da vida - "sábio é o que se contenta com o espetáculo do mundo" - será colocada h prova. Saramago percorre com olhos críticos esse passado, analisando-o de outros pontos de vista que não o convencional, deixando aflorar inúmeras vozes que se contrastam para que venham à tona as verdades ocultas pela História oficial. Assim sendo esta obra distancia-se do romance histórico tradicional podendo ser classificada, de acordo com a teoria do pós-modernismo de Linda Hutcheon, como <strong>metaficção bistoriográfica. </strong></p> <p><em> </em></p> <p>Ricardo Reis dcvant Ic spectacle du monde dans <strong>O ano da morte de Ricardo Reis </strong>de José Saramago. La configuration intertextuelle dans <strong>O ano da morte de Ricardo Reis </strong>est extrêmemenl nette. Son titre annonce déjà l'appropriation discursive: Ricardo Reis, héteronyme de Pessoa, à présent, apparaít comme personnage de Saramago. Umêtre de papier, mattre d'une biographie au préalable connue, il scra inclus dans un moment historique crucial du Portugal, oü sa position si repandue dcvant Ia vie - "sage c*estce que se contente avec le spectacle du monde" - elle será mise à 1'eprcuvc. Saramago parcourt avec Ies yeux critiques ce passe, en l'analysant d'autres points de vue que n'est pas le conventionnel, en taissant affleurcr des nombreuses voix que s'opposent pour qu' il apparaisse des vérités oceultes pour l'Histoire Officielle. Donc cette oeuvre s'éloigne du roman historique traditionncl pouvant être classifiée, selon Ia théorie du pos-modernisme de Linda Hutcheon, comme <strong>métaficlion Historique. </strong></p>
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Pradier, Jean-Marie. "L’ethnoscénologie. Vers une scénologie générale." L’Annuaire théâtral, no. 29 (May 4, 2010): 51–68. http://dx.doi.org/10.7202/041455ar.

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Abstract:
L’ethnoscénologie est une nouvelle ethnoscience (1995) fondée sur la nécessité de maîtriser toute forme d’ethnocentrisme dans l’étude des arts du spectacle vivant placés dans leur contexte historique, culturel et social. La spécificité de l’ethnoscénologie est définie par rapport à l’ethnomusicologie, les performance studies, la théorie de l’ethnodrame (Mars) et l’anthropologie théâtrale (Barba). La définition exploratoire est suivie de l’examen de la notion de pratique performative — dérivée du néologisme introduit par Jerzy Grotowski (1997). Cette notion constitue un outil épistémologique utile pour la constitution d’une scénologie générale. L’auteur soutient qu’il est nécessaire d’abandonner la monodisciplinarité propre aux études théâtrales, d’adopter une perspective transdisciplinaire, en incluant notamment les neurosciences et les sciences cognitives, tout en développant un dialogue entre expertises scientifiques et la connaissance des performers eux-mêmes.
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Kessler, Frank. "La cinématographie comme dispositif (du) spectaculaire 1." Cinémas 14, no. 1 (September 9, 2004): 21–34. http://dx.doi.org/10.7202/008956ar.

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Abstract:
Résumé En partant du concept du dispositif tel qu’il a été défini dans les années 1970, par Jean-Louis Baudry notamment, cet article cherche à le redéfinir de deux façons : d’abord en tenant compte de l’évolution diachronique du dispositif — remettant ainsi en question le mythe de son unicité —, puis en privilégiant une approche pragmatique historique — abandonnant ainsi la perspective métapsychologique traditionnelle. Les débuts de la cinématographie sont mis à contribution en vue de mettre en évidence deux formes de dispositif ayant précédé celui du cinéma institutionnel : la cinématographie comme dispositif spectaculaire, dans le cadre duquel c’est la capacité de la machine de prendre et de reproduire du mouvement qui prédomine ; et la cinématographie comme dispositif du spectaculaire, où c’est le spectacle filmé lui-même qui constitue l’attraction principale.
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Chabrol, Marguerite. "Le(s) numéro(s) à instruments du film musical hollywoodien." Revue musicale OICRM 5, no. 1 (April 9, 2018): 7–32. http://dx.doi.org/10.7202/1044441ar.

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Abstract:
Parmi ses multiples thèmes de numéros, le cinéma musical hollywoodien a attaché une importance particulière à ceux représentant des instruments et instrumentistes dans un acte de performance, au point d’en faire une attraction type, que cet article examine sous un double angle historique et esthétique. Ces numéros proviennent d’abord d’un positionnement de Hollywood par rapport à deux médias concurrents : le théâtre musical de Broadway et la radio. Ils permettent à l’industrie du cinéma de proposer un spectacle propre tout en bénéficiant de la circulation des musiciens. Ces numéros se construisent ensuite autour d’une poétique précise, relevant d’emprunts à des traditions iconographiques et d’un travail sur la musicalité visuelle. On peut ainsi mettre au jour des formes communes au-delà des styles de musique concernés : le jazz, le swing, les musiques latines ou classiques. Les numéros à instruments se présentent ainsi comme un des lieux essentiels du syncrétisme culturel pratiqué par le cinéma classique américain.
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Boillat, Alain. "La perpétuation de l’oralité du « muet » dans quelques incipit filmiques des premières années du parlant." Cinémas 20, no. 1 (February 17, 2010): 113–33. http://dx.doi.org/10.7202/039271ar.

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Abstract:
Résumé Partant d’une perspective sémiotique appliquée aux débuts de films pour élargir l’approche à une réflexion historique sur l’intermédialité, cet article examine le postulat selon lequel les spectacles vivants qui précédaient la projection des films dans les années 1920 ont été en quelque sorte « happés » par le discours filmique. À travers l’examen d’un ensemble de films réalisés entre 1927 et 1937 qui accordent une place prépondérante à l’adresse vocale dans leur générique ou leur prologue, l’auteur met en évidence certains phénomènes de résurgence de l’oralité propre à la période « muette », les speakers des premiers talkies endossant une fonction à certains égards similaire à celle du bonimenteur des premiers temps. L’accent est mis sur la production cinématographique de Guitry, dont la passion pour la « théâtralité » l’incite à proposer des formes singulières d’auto-mise en scène et d’adresse au spectateur. La question de la réflexivité des incipit passe également par la prise en compte de la dimension technologique, qui est parfois intégrée au film même, à l’instar de l’ouverture radiophonique de L’Atlantide de Pabst. Ces considérations s’inscrivent plus généralement dans une réflexion sur les diverses imitations de la voix vive à l’ère des technologies de l’audiovisuel.
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Di Bella, Sarah. "La pensée disciplinaire à la Socìetas Raffaello Sanzio : le choix de l’exclusion." L’Annuaire théâtral, no. 43-44 (May 25, 2010): 77–89. http://dx.doi.org/10.7202/041707ar.

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Abstract:
L’histoire du théâtre est une histoire d’exclusion. L’élément qui unit à jamais certains réformateurs du théâtre du XVIIIe siècle — appelés à limiter l’ingérence des désordres qui accompagnaient les séances des spectacles — et des artistes contemporains qui souhaitent s’opposer aux pratiques bourgeoises du théâtre, est ce que nous avons appelé la pensée disciplinaire. Cette figure de pensée se situe aux croisements entre les écritures de la pratique et les écritures de la théorie lors de la naissance d’une nouvelle esthétique. Or, que l’esthétique en question ait comme but la recherche d’une intégration sociale ou, au contraire, un travail de rupture avec les codes en vigueur, elle s’accompagne toujours d’un nouveau système de contraintes, d’un nouvel ordre, paradoxalement demandeur d’une nouvelle exclusion. L’aperçu historique que nous proposons autour de la notion de pensée disciplinaire touchera à des interrogations fondamentales : le vertige de l’aliénation et ses monstres, les tensions entre texte et matière, la relation entre art et culpabilité, la crainte de la punition liée à l’exposition publique qui sont autant de lieux de la pensée et de la pratique artistique qu’on retrouvera aussi bien au XVIIIe siècle que dans le travail de redéfinition de l’art théâtral de la Socìetas Raffaello Sanzio, au XXe siècle.
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Bobée, Emmanuelle. "La partition sonore et musicale de Dunkerque (C. Nolan, 2017). Une expérience sensorielle inédite." Revue musicale OICRM 5, no. 2 (November 30, 2018): 125–48. http://dx.doi.org/10.7202/1054150ar.

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Abstract:
Supervisée conjointement par Richard King et Hans Zimmer, la partition sonore et musicale de Dunkerque sous-tend l’élaboration d’un récit complexe, articulé autour de trois unités spatiotemporelles distinctes : une semaine sur la jetée, une journée en mer, une heure dans les airs. Les événements qui se déroulent au sein de chaque espace narratif obéissent à leur propre chronologie ; cependant, au fil de la narration, des croisements s’opèrent entre les personnages et des correspondances de situations s’établissent. L’action se décline au présent – un présent ubiquitaire, sans cesse renouvelé –, dans une temporalité dilatée par la charge émotionnelle et sensorielle véhiculée par la bande-son. Nous montrerons que la conception sonore et musicale de Dunkerque répond à une volonté manifeste de conjuguer réalisme historique et spectacle immersif, dans une approche résolument novatrice et expérimentale. Outre le fait que la puissance sonore semble croître indéfiniment au gré des péripéties rencontrées par le jeune soldat anglais, la force et l’originalité de cette composition hybride résident dans la complémentarité et l’imbrication d’éléments constitutifs a priori disparates, tels que le chromatisme, la pulsation donnée par le tic-tac d’une montre, le sinistre gémissement des bateaux engloutis par la mer, ou encore les premières mesures de la variation « Nimrod » d’Edward Elgar.
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Nakhlé-Cerruti, Najla. "L’apport du Fonds François Abou Salem à la connaissance des débuts de la pratique théâtrale palestinienne dans les années 1970." Arabica 67, no. 5-6 (December 23, 2020): 611–29. http://dx.doi.org/10.1163/15700585-12341560.

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Abstract:
Résumé Cet article propose d’étudier la période de l’émergence de l’activité théâtrale en Palestine à partir du fonds d’archives François Abou Salem car il apporte un éclairage particulier sur plusieurs processus en cours à ce moment : processus historique de l’émergence de la pratique et sa pérennisation, processus de création théâtrale et professionnalisation du mouvement. Le fonds François Abou Salem se trouve au Théâtre National Palestinien/El-Hakawati à Jérusalem. Il a été constitué par François Gaspar, dit Abou Salem (1951-2011), homme de théâtre français établi à Jérusalem. Tout au long de sa carrière artistique, du début des années 1970 à sa mort en 2011, il a conservé ses propres archives. De la même manière que les archives du spectacle vivant, ce fonds s’est construit sur un paradoxe entre la dimension éphémère de la pratique qui s’oppose au caractère permanent et définitif de l’archive. Le fonds regroupe des matériaux de nature et de périodes différentes depuis l’émergence du mouvement théâtral palestinien, à la fondation de la première troupe de théâtre professionnelle (1977), puis à celle du premier théâtre palestinien en tant que lieu (1984), aux premières tournées à l’étranger (années 1980), et enfin à l’installation de la pratique théâtrale dans le paysage culturel, à Jérusalem et dans les Territoires palestiniens.
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Côté, Julie-Anne. "De la danse au musée : mémoires de l’oeuvre chorégraphique contemporaine." Muséologies 7, no. 2 (May 7, 2015): 55–70. http://dx.doi.org/10.7202/1030250ar.

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Abstract:
La notion de patrimoine culturel s’est élargie ces dernières années. Traditionnellement associée aux monuments et aux sites sous l’angle de leurs valeurs esthétiques et historiques, elle englobe maintenant les traditions et les pratiques sociales, mais aussi les arts du spectacle, dont la danse. L’élargissement de la notion de patrimoine pose la question des nouveaux objets patrimoniaux et muséaux dont les aspects vivants, contemporains, intangibles ou immatériels sont régis par des valeurs qui s’opposent aux valeurs traditionnelles des musées. Ainsi, quoique la conservation et la valorisation du patrimoine de la danse apparaissent nécessaires, elles n’en restent pas moins complexes, particulièrement en ce qui touche l’oeuvre chorégraphique contemporaine en Occident. La danse contemporaine requiert des modes singuliers de mémoire qui supposent diverses perspectives de transmission et de mise en mémoire. Après avoir situé la danse par rapport à la notion de patrimoine culturel immatériel, ce texte présente le double registre de la mémoire de la danse contemporaine : une mémoire documentaire et matérielle et une mémoire vivante et créative. L’étude du Musée de la danse de Boris Charmatz montre comment cette mémoire vivante et créatrice de la danse est mise en oeuvre et l’examen du projet d’exposition virtuelle de la Fondation Jean-Pierre Perreault présente la mise en valeur d’une mémoire documentaire et matérielle. Ces deux formes de mise en mémoire d’oeuvres chorégraphiques contemporaines illustrent de nouvelles perspectives de sauvegarde et de muséalisation d’un patrimoine vivant.
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Robert, Lucie. "La révolution du temps au théâtre." Dossier 41, no. 2 (July 5, 2016): 57–66. http://dx.doi.org/10.7202/1036936ar.

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Abstract:
Cet article vise à recadrer ce que nous savons déjà autour de la question du temps théâtral à partir du renouvellement apporté dans la pratique par les troupes apparues durant les années 1930-1940 à Montréal : L’Arcade, L’Équipe et Les Compagnons de Saint-Laurent. La question du temps est ici considérée selon plusieurs axes (temps de la répétition, temps de la représentation, temps de la fiction), comme la relation au temps humain dans son ensemble (temps de la vie, temps de l’histoire comme de la mémoire, temps de la rentabilité économique et de la réalisation de la valeur sur le marché). Après un rappel de la situation qui a prévalu depuis le début du siècle sur les scènes montréalaises, l’article retrace l’apparition du « Petit théâtre » et l’action dissolvante de la Crise sur le théâtre commercial, mais aussi la relative stabilisation apportée par l’avènement de la radio. Il fait voir comment la « saison » dramatique et les répétitions transforment profondément la tension entre le temps du travail salarié et le temps du travail artistique des « metteurs en scène » comme des acteurs. Le temps plus important imparti à la préparation d’un spectacle permet également de développer l’analyse dramaturgique et l’élaboration des personnages, qui deviennent plus originaux et authentiques. Le répertoire choisi détermine une confrontation entre le temps historique et un temps indéfini, proche de l’éternité et, par conséquent, une transformation dans l’expérience du temps humain. Enfin, la recherche de modernité, qui est contrainte à l’innovation et à la création, apparaît comme une esthétique de rupture. La rupture avec le passé est nette dans les projets des Compagnons et de l’Équipe, axés sur l’avenir, mais on doit noter aussi la rupture avec le présent des contraintes immédiates de la vie courante.
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Duriez, Shawn. "Lire avec les yeux de l’histoire, ou le temps retrouvé de la critique sollersienne." Études françaises 46, no. 2 (September 29, 2010): 121–35. http://dx.doi.org/10.7202/044538ar.

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Abstract:
Ce texte propose une réflexion sur l’oeuvre critique de Philippe Sollers — qui compte à ce jour trois tomes : La guerre du goût (1994), Éloge de l’infini (2001) et le plus récent Discours parfait (2010) — composée principalement de courts textes de critique littéraire, artistique et culturelle issus de la contribution régulière de l’auteur au journal Le Monde. L’objectif de cette réflexion est de montrer en quoi la critique sollersienne, qui se veut une véritable guerre défensive contre le mauvais goût, repose en dernière instance sur une conscience « vivante et verticale » de l’histoire, qui s’oppose à une conception linéaire du temps axé sur la succession, le dépassement et l’obsolescence. La spécificité de cette conscience du temps sera d’abord dégagée par le recours au concept d’histoire monumentale de Nietzche, ainsi qu’à l’interprétation heideggerienne de ce concept, mobilisée par Sollers dans la préface à La guerre du goût, selon laquelle « L’Histoire n’est pas une succession d’époques, mais une unique proximité du Même, qui concerne la pensée en de multiples modes imprévisibles de la destination, et avec des degrés variables d’immédiateté. » La mise en dialogue de ces deux philosophies de l’histoire conduira à la conclusion selon laquelle la « guerre du goût » menée par Sollers est en fait une guerre contre le ressentiment et le nihilisme métaphysique, considérés comme les principaux fondements de la société du Spectacle et de son mépris de la grandeur, de l’intelligence et du génie. Cette réflexion sur le temps et l’histoire servira par la suite à interroger l’oeuvre critique dans sa composition, qui, par le rapprochement d’artistes et de penseurs tels que Rimbaud, Sade, Montaigne, Joyce, Dante, Proust, Voltaire et Picasso, traduit une recherche de la « singularité universelle » de l’art par-delà la distance historique qui sépare les oeuvres. De cette conception de la critique sera dégagé l’impératif sollersien de « lire avec les yeux de l’histoire », c’est-à-dire savoir distinguer, apprécier et critiquer ce que, de l’énorme masse de signes qui se donnent pour lisibles, l’histoire elle-même révèle comme incarnation de sa propre singularité.
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Louzao Villar, Joseba. "La Virgen y lo sagrado. La cultura aparicionista en la Europa contemporánea." Vínculos de Historia. Revista del Departamento de Historia de la Universidad de Castilla-La Mancha, no. 8 (June 20, 2019): 152. http://dx.doi.org/10.18239/vdh_2019.08.08.

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Abstract:
RESUMENLa historia del cristianismo no se entiende sin el complejo fenómeno mariano. El culto mariano ha afianzado la construcción de identidades colectivas, pero también individuales. La figura de la Virgen María estableció un modelo de conducta desde cada contexto histórico-cultural, remarcando especialmente los ideales de maternidad y virginidad. Dentro del imaginario católico, la Europa contemporánea ha estado marcada por la formación de una cultura aparicionista que se ha generadoa partir de diversas apariciones marianas que han establecido un canon y un marco de interpretación que ha alimentado las guerras culturales entre secularismo y catolicismo.PALABRAS CLAVE: catolicismo, Virgen María, cultura aparicionista, Lourdes, guerras culturales.ABSTRACTThe history of Christianity cannot be understood without the complex Marian phenomenon. Marian devotion has reinforced the construction of collective, but also of individual identities. The figure of the Virgin Mary established a model of conduct through each historical-cultural context, emphasizing in particular the ideals of maternity and virginity. Within the Catholic imaginary, contemporary Europe has been marked by the formation of an apparitionist culture generated by various Marian apparitions that have established a canon and a framework of interpretation that has fuelled the cultural wars between secularism and Catholicism.KEY WORDS: Catholicism, Virgin Mary, apparicionist culture, Lourdes, culture wars. BIBLIOGRAFÍAAlbert Llorca, M., “Les apparitions et leur histoire”, Archives de Sciences Sociales des religions, 116 (2001), pp. 53-66.Albert, J.-P. y Rozenberg G., “Des expériences du surnaturel”, Archives de Sciences Sociales des Religions, 145 (2009), pp. 9-14.Amanat A. y Bernhardsson, M. T. (eds.), Imagining the End. Visions of Apocalypsis from the Ancient Middle East to Modern America, London and New York, I. B. Tauris, 2002.Angelier, F. y Langlois, C. 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Barrette, Yanick. "Le Quartier des spectacles à Montréal : la consolidation du spectaculaire." Téoros 33, no. 2 (February 7, 2018). http://dx.doi.org/10.7202/1042435ar.

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Abstract:
La question de la spectacularisation des espaces est, depuis longtemps, au cœur de la réflexion et de la pratique des villes et des métropoles du monde. Dans les 50 dernières années, l’émergence d’une compétition interurbaine et d’une nouvelle économie axée sur le divertissement, la culture et le tourisme a confirmé l’importance des discours et des représentations d’ordre spectaculaire. Montréal (Québec) ne semble pas faire exception à la règle. Son histoire récente démontre effectivement que la métropole québécoise a emboîté le pas à un mouvement d’envergure internationale. Dernièrement, la création et la promotion d’un nouveau lieu thématique, le Quartier des spectacles, constituent la pierre angulaire d’une vision historique de la ville, consolidant la spectacularisation de cet environnement urbain. Cet article s’attarde initialement au concept de spectacularisation pour ensuite retracer la trame historique, culturelle et festive du Quartier des spectacles, avant d’examiner la mise en projet de ce dernier. Enfin, l’analyse débouche sur l’articulation entre la théorie et l’empirie, en tentant de démontrer, par le biais d’une lecture impressionniste ainsi qu’en tant que phénoménologue quelque peu naïf, que le méga-projet du Quartier des spectacles est venu renforcer cette idée de spectacularisation de l’espace urbain, une conception « de et pour » Montréal originellement imaginée par Jean Drapeau.
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Aubry, Brigitte. "Représenter les Troubles. Du spectacle médiatique au cauchemar historique." Revue LISA / LISA e-journal, October 2, 2015. http://dx.doi.org/10.4000/lisa.8801.

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Bell, Sinclair W. "ROMAN REPRESENTATIONS OF HISTORY AND MYTH - (A.) Berlan-Bajard Images, spectacles et pouvoir à Rome. Les scènes historiques et mythologiques dans les munera. (Scripta Antiqua 123.) Pp. 345, b/w & colour ills. Bordeaux: Ausonius, 2019. Paper, €25. ISBN: 978-2-35613-252-9." Classical Review, November 9, 2022, 1–3. http://dx.doi.org/10.1017/s0009840x22002475.

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Dessennes, Lucile. "Traitements de conservation-restauration des objets de scène à la Bibliothèque nationale de France." Déméter, no. 6 | Été (September 1, 2021). http://dx.doi.org/10.54563/demeter.434.

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Abstract:
La conservation-restauration d’objets de scène soulève de nombreuses questions déontologiques. Commencer un traitement peut s’apparenter à une gageure : comment assurer la bonne conservation de l’objet et son intégrité historique, esthétique, scientifique toujours en évolution, comment garder l’apparence homogène et la cohérence d’un objet réalisé avec des matériaux disparates qui ont vieilli différemment ? Si ces questions peuvent apparaître pour le traitement de tout type d’objets, elles sont flagrantes dans le domaine des objets des arts du spectacle. Tout comme le jeu spectaculaire dont il est issu, l’objet de spectacle ne cesse de changer de forme et de visage. Comment restaurer le côté évanescent, léger du spectacle rendu palpable dans les objets par le « bricolage » des assemblages, la fragilité des matériaux choisis, leur caractère périssable. Que faire avec des coulures de colle voyantes et destructives invisibles au moment de la fabrication de l’objet mais jaunies ou assombries ? Comment remplacer un élément manquant dans une maquette en respectant la règle en restauration de lisibilité du traitement en sachant que sur cet objet à but technique tout changement d’apparence peut être vu comme un message technique ? Le traitement de restauration va avoir pour objectif de « conserver » le document le plus longtemps possible donc « figer », son aspect, ses matériaux en retardant une évolution fatale trop rapide.
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Brotons, Valérie. "Conserver l'éphémère : les collections patrimoniales d'art lyrique de la Ville d'Aix-en-Provence." Déméter, no. 6 | Été (September 1, 2021). http://dx.doi.org/10.54563/demeter.432.

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Abstract:
La plupart des scènes lyriques majeures dans le monde conservent des objets scéniques et des archives issus de leurs productions. Représentatifs de l'histoire de l'institution, ces objets ne sont dès lors plus considérés comme un stock mais comme un patrimoine par plusieurs de ces Opéras, qui ont choisi de le valoriser à travers des musées et des bibliothèques. Toutefois, à l'exception de ces grandes maisons, rares sont les théâtres, et plus encore les communes, susceptibles de prendre en charge la masse d'objets scéniques issus de leurs lieux de spectacles. Tel est pourtant le cas de la Ville d'Aix‑en‑Provence, qui a hérité dans les années 2000 d’un vaste ensemble provenant principalement du Festival International d'Art Lyrique, et constitué de divers fonds – décors, costumes, maquettes... – regroupés sous l'étiquette de « collections patrimoniales d'art lyrique ». Remarquable par son exhaustivité, sa diversité, et ses qualités esthétiques, ce corpus comporte des œuvres d'artistes et scénographes majeurs du xxe siècle (Masson, Derain, Gontcharova, Clavé, Malclès, Ganeau, Lalique...) et couvre la plus grande partie de l'histoire de la manifestation, allant pour l'essentiel de 1949 à la fin des années 90. Après un bref historique du Festival d'Aix et de ses évolutions, l'article retrace les moyens par lesquels ces objets de scène sont parvenus jusqu'à nous et l'histoire mouvementée de la constitution des collections d'art lyrique aixoises, à travers le difficile processus qui mène du stockage à la conservation.
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Vipond, Mary. "The Royal Tour of 1939 as a Media Event." Canadian Journal of Communication 35, no. 1 (February 25, 2010). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2010v35n1a2217.

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Abstract:
Abstract: This article examines three radio broadcasts from the royal tour of 1939, namely those covering the departure of King George VI and Queen Elizabeth from Niagara Falls, Ontario, on their way to visit the United States on June 7, 1939. The analysis contributes to the debate about the function of "media events" sparked by Daniel Dayan and Elihu Katz's eponymous 1992 book. While Dayan and Katz argue that historic national televised ceremonies enhance community loyalty and integration, their critics suggest that they place too little emphasis on issues of hierarchy and power, especially the power of the media themselves. This study concludes that by their effective use of radio to exploit the symbolism of monarchical ceremony, natural spectacle, and international portals, the Canadian Broadcasting Corporation's announcers helped to legitimize and augment the authority of the fledgling Canadian public broadcaster.Résumé : Cet article examine trois reportages radiophoniques portant sur le départ le 7 juin 1939 du roi George VI et de la reine Elizabeth pour les États-Unis à partir des chutes Niagara en Ontario. Cette analyse contribue au débat ouvert par Daniel Dayan et Elihu Katz dans leur livre La télévision cérémonielle (1996) sur le rôle de l'événement médiatique. Dayan et Katz soutiennent que les cérémonies historiques diffusées à l'échelle nationale accroissent la loyauté au sein d'une communauté ainsi que l'intégration de celle-ci, mais leurs critiques suggèrent que ces auteurs mettent trop peu l'accent sur les questions d'hiérarchie et de pouvoir, surtout le pouvoir des médias eux-mêmes. Cette étude en arrive à la conclusion que les annonceurs de la Canadian Broadcasting Corporation ont contribué à l'époque à augmenter la légitimité et l'autorité du jeune radiodiffuseur public grâce à leur utilisation efficace de la radio pour exploiter le symbolisme de la cérémonie monarchique, la splendeur naturelle des lieux et les débouchés internationaux.
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Muller, Bernard. "Scène." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.057.

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Abstract:
La notion de scène s’avère être un outil descriptif très utile pour l’anthropologie sociale ou culturelle, et cela malgré - ou grâce- au flou conceptuel qui l’entoure. La puissance heuristique de la « scène » (avec ou sans parenthèses), véritable levier méthodologique, va bien au-delà des questions inhérentes au spectacle auquel il serait regrettable de la restreindre. Le cheminement de la notion de scène dans le champ de l’anthropologie relate à ce titre le changement de cap méthodologique pris par les sciences sociales et humaines dans la première moitié du XXe siècle et plus systématiquement dans les années 1970 (Clifford 1985), suite aux secousses épistémologiques post-modernes dont les répliques se font toujours sentir aujourd’hui (Lyotard 1979 ;Latour et Woolgar 1979). Anthropologue avant l’heure, William Shakespeare (1623) fut le premier à donner le ton avec son plus que fameux « All the world’s a stage, And all the men and women merely players » (« Le monde entier est une scène, hommes et femmes, tous, n’y sont que des acteurs»), sensible déjà aux ressemblances entre le jeu (de scène) et le fait social, tous deux également traversés - mais depuis des angles différents – par la nature des sentiments et l’agilité symbolique de l’homme en société. D’emblée, ce propos nous invite aussi à une réflexion sur les rapports humains, les normes et les codes sociaux. La mission du dramaturge ou de l’écrivain serait alors précisément, à l’instar de l’anthropologue, de mettre au jour «une dimension sociale et humaine que la prose anthropologique escamote trop souvent sous les conventions narratives et conceptuelles. Salubre retour au terrain en ces temps de tout textuel » (Bensa et Pouillon 2003). Plus récemment, c’est le sociologue et linguiste Erving Goffman qui fut l’un des premiers à méthodiquement envisager la vie sociale par le prisme de la scène. Il contribua ainsi à sa diffusion initiale dans les sciences humaines et sociales, en ethnologie en particulier. Son ouvrage majeur à cet égard, La Présentation de soi publié en 1959 (paru en français seulement en 1973) (Goffman 1959), essaie de rendre compte des façons dont les individus tissent au quotidien des liens interpersonnels au travers de gestes, expressions, stratégies envisagées comme des agissements dramaturgiques, se déroulant sur une scène. Cet usage heuristique de la scène est indissociable de la métaphore théâtrale, et part de l’idée que la vie en société peut être décrite comme un spectacle. Dans ce monde social envisagé comme un théâtre, où l’action se déroule sur plusieurs scènes, les individus composent des rôles en fonction de l’effet qu’ils espèrent obtenir au cours de ces situations de communication toujours dynamiques, incertaines et travaillées par des enjeux complexes qui ne se laissent pas réduire à la détermination culturelle. Ainsi, pour décrire ces « nouvelles » situations, il convient de convoquer tout un vocabulaire issu du théâtre, le terme de « scène » appelant celui de « coulisse », de « décor », de « rôle », d’ « acteurs » ou de « personnage », de « composition », d’ « intention », de « simulation », de « drame », de « quiproquo », etc.. En leur temps, ces approches furent radicalement nouvelles. Elles impliquent des prises de position théoriques en rupture alors avec la vision jusque-là dominante dans les sciences humaines et sociales, ouvrant ainsi la voie au renouvellement des modes d’exploration des univers sociaux. En effet, en s’intéressant aux interactions plutôt qu’aux expressions culturelles, la focale analytique met désormais en lumière la situation sociale sous l’angle de sa spécificité historique et non plus en tant qu’expression d’un système de représentation abstrait et surplombant dans lequel les individus agiraient selon des programmes culturels. Ce faisant, se définissent les prémisses d’une nouvelle anthropologie. Soucieuse de se dégager des rapports de force qui régimentaient le paradigme positiviste conçu au XIXe siècle dans des sociétés verticales et très autoritaires, elle propose une méthode alternative permettant de se dégager de la dissymétrie (Spivak 1988 ; Saillant et al. 2013) des modes de productions dominants, notamment en contexte post-colonial. De fait, simultanément, dans des sillons parallèles et parfois croisés, émergent d’autres approches du social. Dans l’environnement immédiat des interactionnistes, il faut mentionner les tenants de l’ethnométhodologie qui, à l’initiative d’Harold Garfinkel, continuent à modifier les paramètres habituels de l’observation scientifique en admettant que le chercheur puisse produire un objet dont il est lui-même l’agent provocateur, rompant ainsi radicalement avec le principe d’observation non-interventionniste héritée des sciences naturelles. Il s’agit au contraire pour cet autre sociologue américain de produire de la connaissance en intervenant dans le monde social, faisant par le moyen des « actions disruptives » / « breaching experiments » (Garfinkel 1963) du terrain une mise en abîme anthropologique, et de la scène le théâtre des opérations (Müller 2013). Dès lors, la scène ne relève plus d’une simple métaphore mais elle devient le lieu même de la recherche anthropologique, un terrain conçu comme espace de communication dans lequel le chercheur va jusqu’à envisager son rôle comme celui d’un « ethnodramaturge ». Johannes Fabian (1999) écrit : « Ce qu’il nous est possible de savoir ou d’apprendre à propos d’une culture n’apparaît pas sous forme de réponses à nos questions, mais comme performance dans laquelle l’ethnologue agit, comme Victor Turner (1982) l’a formulé un jour, à la manière d’un ethnodramaturge, c’est à dire comme quelqu’un qui cherche à créer des occasions au cours desquelles se produisent des échanges significatifs ». Cette redéfinition du rôle du chercheur qui se trouve entrainé sur les « planches » fait écho aux idées de Victor Turner qui déclara : « J’ai longtemps pensé qu’enseigner l’anthropologie pourrait être plus amusant. Pour cela peut-être faudrait-il que nous ne nous contentions pas de lire ou de commenter des écrits ethnographiques mais de les mettre en scène (to perform)». L’efficacité descriptive du terme scène proviendrait in fine de la centralité de l’action entendue comme développement symbolique dans les comportements humains en général, voyant dans la mise en scène une caractéristique exclusive et universelle de l’espèce humaine. En ce sens tout comportement social et donc humain relèverait d’un jeu scénique, d’une mise en abîme, et impliquerait que l’anthropologie soit essentiellement une scénologie. On reconnait à cet endroit le projet des performance studies fondées par Richard Schechner (1997) en dialogue avec Victor Turner et il n’est pas innocent que cette proposition forte résulte justement d’une fréquentation assidue entre études théâtrales et anthropologie. Le projet d’une « scénologie générale » portée par les tenants de l’ethnoscénologie (Pradier : 2001) s’engage aussi dans cette brèche épistémologique. Dans cette même dynamique, et toujours en raison de cette efficacité descriptive qui résulte de l’engagement du chercheur dans les situations qu’il étudie, cette approche crée les conditions épistémologique de la recherche-action. Elle ouvre ensuite la voie à des approches plus assumées comme artistiques qui s’inspirent de ces travaux des sciences humaines pour construire puis pour interpréter leurs propres actions spectaculaires. Il en va ainsi de plusieurs artistes-chercheurs, à l’instar d’Augusto Boal (1997), de Richard Schechner (1997) ou de Mette Bovin (1988) dont les travaux ouvrent le champ à la recherche- action puis à la recherche-création (Gosselin et Le Coquiec 2006) ou à l’art relationnel (Bourriaud 1998 ; Manning 2016). C’est à ce point de déboitement disciplinaire que l’anthropologie en vient à s’ouvrir aux arts, et notamment aux arts de la scène, rendant possible d’envisager – dès lors du point de vue des études théâtrales - le « théâtre comme pensée » (Saccomano 2016). La notion de scène implique un retournement méthodologique faisant du terrain un moment de construction collective et négociée d’une forme de connaissance du social, une démarche relevant du dialogue et de la conversation plutôt que de l’observation à proprement parler. Bien qu’encore rejetée par elle, cette posture s’inscrit pourtant dans une filiation anthropologique, à partir des constats aporétiques du terrain et du désir d’en sortir. Pour conclure, il convient toutefois de poser une certaine limite. Si le concept de scène permet d’interroger sous divers angles la dimension spectaculaire des agissements humains, il convient toutefois de se demander dans quelle mesure le social se laisse réduire à cette dimension. Autrement dit, les divers spectacles que les hommes se font d’eux-mêmes, et donc les scènes sur lesquelles les personnes agissent comme des acteurs, ne sont-ils pas le seul angle depuis lequel la vie sociale est observable, puisque rendue explicitement visible, i.e. mis en scène ? Le jeu social ne se laisse-t-il appréhender que par ses manifestations spectaculaires ou alors la scène n’est-elle que le reflet de dynamiques culturelles ? Bref, qu’y a-t-il derrière la scène ?
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Huppe, Justine Yolande. "L' Écriture entre deux chaises." Nouvelle Revue Synergies Canada, no. 12 (February 7, 2020). http://dx.doi.org/10.21083/nrsc.v0i12.4836.

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Abstract:
« Le temps des avant-gardes. Peut-être la seule forme de vie excitante, parce que liée intimement à l’écriture » : voici la manière dont Chloé Delaume se remémore, dans Où le sang nous appelle (2014) son enthousiasme premier pour certaines expériences d’activisme poétique et politique, avant pourtant d’en dresser un bilan particulièrement critique. Cette citation, et la suite qui lui est donnée, résume toute l’ambiguïté du rapport qu’entretient Chloé Delaume au legs avant-gardiste, et en particulier situationniste. À la faveur d’une traversée des textes de Delaume – du Cri du sablier aux Sorcières de la République –, cet article tentera de déplier cette contradiction en montrant comment, malgré sa péremption annoncée, le concept d’avant-garde, dans ses dimensions historique, sociologique et pragmatique, permet de mieux situer Chloé Delaume dans le champ littéraire contemporain. Mots-clés : avant-garde, performativité, Chloé Delaume, Peter Bürger Références André, Marie-Odile et Mathilde Barraband (dir.). Du « contemporain » à l'université. Usages, configurations, enjeux. Presses Sorbonne Nouvelle, 2015. Asholt, Wolfgang. « La notion d’avant-garde dans Les Règles de l’art. » Le Symbolique et le social, la réception internationale de la pensée de Pierre Bourdieu, actes du colloque de Cerisy-la-Salle, sous la direction de Jacques Dubois, Pascal Durand et Yves Winkin, Presses Universitaires de Liège, 2015, pp. 169-178. Barraband, Mathilde (dir.). « L’Histoire littéraire du contemporain ». Tangence, no.102, 2013. Bonnet, Marie-Josèphe. « L’avant-garde, un concept masculin ? ». Itinéraires, no.1, 2012, pp. 173-184, www.journals.openedition.org/itineraires/1336. Consulté le 16 novembre 2018. Bürger, Peter. « Fin de l’avant-garde ? ». Écriture contemporaine, vol. 31, no. 2, hiver 1999, pp. 15-22. Érudit, doi:10.7202/501231ar. Consulté le 23 mars 2018. ---. 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Moussaoui, Abderrahmane. "Violence extrême." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.134.

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Abstract:
Même si la guerre, comme destruction de masse, a été très tôt au centre des intérêts de la discipline, l’anthropologie ne l’a jamais caractérisée comme une « violence extrême ». Ce qui pose d’emblée la question en termes autres que quantitatifs. L’extrême dans la violence n’est pas forcément dans l’importance du nombre de ses victimes. Il faut y ajouter d’autres dimensions comme l’inanité de l’acte, sa gratuité, son degré de cruauté et le non-respect des règles et normes partagées. Celles de la guerre, par exemple, imposent de ne s’attaquer qu’à l’ennemi armé et d’épargner les civils, de soigner le blessé etc. La violence extrême passe outre toutes ces normes et règles ; et s’exerce avec une cruauté démesurée. La première guerre mondiale constitue aux yeux des défenseurs de cette thèse, le moment inaugural dans le franchissement d’un tel seuil. Car, c’est dans cette guerre que fut utilisé pour la première fois le bombardement aérien, lié à l’ère industrielle, exterminant de nombreuses populations civiles non armées. Associée aux affrontements et insurrections débordant les cadres étatiques, l’expression peut désormais inclure également des faits commis dans le cadre des guerres conduites par des États. La violence extrême est une agression physique et une transgression outrancière d’une éthique partagée. Qu’elle s’exerce lors d’une guerre ou dans le cadre d’une institution (violence institutionnelle) elle est une violence extrême dès lors qu’elle use de moyens estimés inappropriés selon les codes communs et les sensibilités partagées. Les manières et les moyens d’agir doivent être proportionnels à l’objectif visé ; et toute outrance délégitime l’acte de violence, quand bien même celui-ci relèverait de « la violence légitime » monopole de l’Etat. Le qualificatif extrême vient donc spécifier un type de violence qui atteint ce point invisible ou imprévisible, en bafouant l’ordre éthique et conventionnel. Aller à l’extrême c’est aller au-delà du connu et de l’imaginable. La violence extrême est celle donc qui dépasse une limite se situant elle même au-delà des limites connues ou considérées comme impossibles à franchir. Elle renvoie à ce qui dépasse l’entendement par son ampleur ou par sa « gratuité » ; car, ce sont ses finalités qui rationalisent la guerre et toute autre forme de violence. Dépourvue de toute fonctionnalité, la violence extrême n’a d’autres buts qu’elle-même (Wolfgang Sofsky (1993). En d’autres termes, la violence extrême est ce qui oblitère le sens en rendant vaines (ou du moins imperceptibles) les logiques d’un acte jusque-là appréhendé en termes d’utilité, de fonctionnalité et d’efficacité. La violence est extrême quand elle parait démesurée par le nombre de ses victimes (génocide, nettoyage ethnique, meurtres et assassinat de masse) ; mais elle l’est d’autant plus, et le plus souvent, quand elle est accompagnée d’un traitement cruel, froid et gratuit : dépeçage, brûlure, énucléation, viols et mutilations sexuelles. Outrepassant l’habituel et l’admissible, par la démesure du nombre de ses victimes et le degré de cruauté dans l’exécution de l’acte, la violence extrême se situe dans un « au-delà », dont le seuil est une ligne mouvante et difficilement repérable. Son « objectivation » dépend à la fois du bourreau, de la victime et du témoin ; tous façonnés par des constructions culturelles informées par les contextes historiques et produisant des sensibilités et des « esthétiques de réception » subjectives et changeantes. La violence extrême est, nécessairement, d’abord une question de sensibilité. Or, celle-ci est non seulement une subjectivation mais aussi une construction historiquement déterminée. Pendant longtemps et jusqu’au siècle des lumières, le châtiment corporel fut, pour la justice, la norme dans toute l’Europe. Les organes fautifs des coupables sont maltraités publiquement. On exhibait les femmes adultères nues et on leur coupait les seins ; on coupait les langues des blasphémateurs et les mains des voleurs. Le bûcher était réservé aux sodomites, aux hérétiques et aux sorcières. On crevait les yeux (avec un tisonnier incandescent) du traître. Les voleurs de grands chemins subissaient le châtiment d’être rompus vifs. On écartelait et on démembrait le régicide. La foule se dépêchait pour assister à ces spectacles et à ceux des supplices de la roue, des pendaisons, de la décollation par le sabre etc. Placidement et consciencieusement, les bourreaux ont appliqué la « terreur du supplice » jusqu’au milieu du XVIIIe siècle (Meyran, 2006). Il a fallu attendre les lumières pour remplacer le corps violenté par le corps incarcéré. Aujourd’hui insupportables, aux yeux du citoyen occidental, certains de ces châtiments corporels administrés avec une violence extrême sont encore en usage dans d’autres sociétés. Après les massacres collectifs qui ont marqué la fin du XXe siècle, les travaux de Véronique Nahoum-Grappe portant sur le conflit de l’ex-Yougoslavie vont contribuer à relancer le débat sur la notion de « violence extrême » comme elle le rappellera plus tard : « Nous avions utilisé la notion de « violence extrême » à propos de la guerre en ex-Yougoslavie pour désigner « toutes les pratiques de cruauté « exagérée » exercées à l’encontre de civils et non de l’armée « ennemie », qui semblaient dépasser le simple but de vouloir s’emparer d’un territoire et d’un pouvoir. » (Nahoum-Grappe. 2002). Elle expliquera plus loin qu’après dix années de ces premières observations, ce qu’elle tentait de désigner, relève, en fait, d’une catégorie de crimes, graves, usant de cruauté dans l’application d’un programme de « purification ethnique ». Pourtant, quel que soit le critère invoqué, le phénomène n’est pas nouveau et loin d’être historiquement inédit. Si l’on reprend l’argument du nombre et de la gratuité de l’acte, le massacre n’est pas une invention du XXe s ; et ne dépend pas de la technologie contemporaine. On peut remonter assez loin et constater que dans ce domaine, l’homme a fait feu de tout bois, comme le montre El Kenz David dans ses travaux sur les guerres de religion (El Kenz 2010 & 2011). Parce que les sensibilités de l’époque admettaient ou toléraient certaines exactions, aux yeux des contemporains celles-ci ne relevaient pas de la violence extrême. Quant aux cruautés et autres exactions perpétrés à l’encontre des populations civiles, bien avant Auschwitz et l’ex-Yougoslavie, l’humanité en a souffert d’autres. Grâce aux travaux des historiens, certaines sont désormais relativement bien connues comme les atrocités commises lors des colonnes infernales dans la guerre de Vendée ou le massacre de May Lai dans la guerre du Vietnam. D’autres demeurent encore méconnues et insuffisamment étudiées. Les exactions menées lors des guerres coloniales et de conquêtes sont loin d’être toutes recensées. La mise à mort, en juin 1845, par « enfumade » de la tribu des Ouled Riah, dans le massif du Dahra en Algérie par le futur général Pélissier sont un exemple qui commence à peine à être porté à la connaissance en France comme en Algérie (Le Cour Grandmaison, 2005.). Qu’elle soit ethnique ou sociale, qu’elle soit qualifiée de purification ethnique ou d’entreprise génocidaire, cette extermination qui passe par des massacres de masse ne peut être qualifiée autrement que par violence extrême. Qu’elle s’exerce sur un individu ou contre un groupe, la violence extrême se caractérise presque toujours par un traitement cruel, le plus souvent pensé et administré avec une égale froideur ; une sorte d’« esthétisation de la cruauté ». Pour le dire avec les mots de Pierre Mannoni, la violence extrême use d’un certain « maniérisme de l'horreur », ou de ce qu’il appelle « une tératologie symbolique » (Mannoni ,2004, p. 82-83), c‘est à dire l’art de mettre en scène les monstruosités. Motivée par un danger ou une menace extrême justifiant, aux yeux du bourreau, une réponse extrême, cette violence extrême a pu s’exécuter par la machette (Rwanda) ou dans des chambres à gaz, comme par d’autres moyens et armes de destruction massive. C'est l'intégrité du corps social et sa pureté que le bourreau « croit » défendre en recourant à une exérèse… salvatrice. La cruauté fait partie de l’arsenal du combattant qui s’ingénie à inventer le scénario le plus cruel en profanant l’intime et le tabou. Françoise Sironi le montre à propos d’une des expressions de la violence extrême. L’efficacité destructrice de la torture est obtenue entre autres par la transgression de tabous culturels ; et par l’inversion qui rend perméable toutes les limites entre les dedans et les dehors. Réinjecter dans le corps ce qui est censé être expulsé (excréments, urine, vomissures) ; féminiser et exposer les parties intimes ou les pénétrer en dehors de la sphère intime, associer des parties démembrées d’un corps humain à celles d’un animal, sont autant de manières de faire violence extrême. Cette inversion transgressive use du corps de la victime pour terroriser le témoin et le survivant. Outrepassant l’habituel et l’attendu par la manière (égorgement, démembrement, énucléation, émasculation etc.,), les moyens (usage d’armes de destruction massive, d’armes nucléaires bactériologiques ou chimiques) et une certaine rationalité, la « violence extrême » est un dépassement d’horizon. L’acte par sa singularité suggère une sortie de l’humanité de son auteur désensibilisé, déshumanisé ; qui, par son forfait et dans le même mouvement, exclue sa victime de l’humanité. Pour Jacques Semelin, la violence extrême « est l’expression prototypique de la négation de toute humanité ; dans la mesure où ses victimes sont le plus souvent d’abord « animalisées » ou « chosifiées » avant d’être anéanties (Sémelin, 2002). Ajoutons qu’elle n’est pas qu’anéantissement, elle est aussi une affirmation démonstrative d’une surpuissance. Que ce soit par le nombre, la manière ou l’arbitraire, la violence extrême a ponctué l’histoire de l’humanité et continue à la hanter Parmi ses formes contemporaines, le terrorisme est une de ses manifestations les plus spectaculaires ; permettant de comprendre qu’elle est d’abord une théâtralisation. L’image de chaos que renvoient les attentats et autres exactions spectaculaires, est le résultat dument recherché à l’aide d’une organisation minutieuse et de stratégies affinées que cette image chaotique occulte souvent. Il s’agit d’une démarche rationnelle tendant à produire un acte apparemment irrationnel. Les massacres collectifs qui font partie de ce que Stéphane Leman-Langlois qualifie de « mégacrimes » (Leman-Langlois, 2006) constituent une autre forme contemporaine de cette violence extrême ; dont la Bosnie-Herzégovine et le Rwanda demeurent les exemples les plus dramatiques depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. En raison de leur ampleur et l’organisation méthodique de leur exécution, ces massacres ont été, à juste titre, souvent qualifié de génocide. C’est le professeur de droit américain d’origine polonaise, Raphael Lemkin qui donnera le nom de génocide à ce que, Winston Churchill, parlant du nazisme, qualifiait de « crime sans nom ». Au terme génocide devenu polémique et idéologique, sera préféré la notion de massacre que Semelin définit comme « forme d’action le plus souvent collective de destruction des non combattants » (Sémelin 2012, p. 21). Dans les faits, il s’agit de la même réalité ; sans être des entreprises génocidaires, ces massacres de masse ont visé l’« extermination » de groupes humains en vue de s’emparer de leur territoire au sens le plus large. La violence extrême agit à la fois sur l'émotionnel et sur l'imaginaire ; en franchissant le seuil du tolérable et de la sensibilité ordinairement admise dans le cadre de représentations sociales. Le caractère extrême de la violence se définit en fonction d’un imaginaire partagé ; qu’elle heurte en allant au-delà de ce qu'il peut concevoir ; et des limites de ce qu'il peut « souffrir ». Il s’agit d’une violence qui franchit le seuil du concevable et ouvre vers un horizon encore difficilement imaginable et donc insupportable parce que non maîtrisable. Qu’est-ce qui motive ce recours à l’extrême ? Nombre d’historiens se sont demandé si les logiques politiques suffisaient à les expliquer. Ne faudrait-il pas les inférer aux dimensions psychologiques ? Plusieurs approches mettent, quelquefois, en rapport violence extrême et ressorts émotionnels (peur, colère et haine et jouissance..). D’autres fois, ce sont les pulsions psychiques qui sont invoquées. Incapables d’expliquer de telles conduites par les logiques sociales ou politiques, ce sont les dimensions psychologiques qui finissent par être mises en avant. L’acte, par son caractère extrême serait à la recherche du plaisir et de la jouissance dans l’excès, devenant ainsi une fin en soi. Il peut également être une manière de tenter de compenser des manques en recherchant du sens dans le non-sens. Cela a pu être expliqué aussi comme une manière de demeurer du côté des hommes en animalisant ou en chosifiant la victime, en la faisant autre. L’auteur de la violence extrême procède à une négation de sa victime pour se (re) construire lui-même. Pure jouissance (Wolfgang Sofsky) délire (Yvon Le Bot, J Semelin) ou conduite fonctionnelle de reconstruction de soi (Primo Levi), sont les trois approches avancées pour expliquer la cruauté comme acte inadmissible et inconcevable (Wierworka, 2004 : p 268). Or, la violence extrême prend la forme d’une cruauté quand ses protagonistes redoublent d’ingéniosité pour inventer le scénario inédit le plus cruel. Car la violence extrême est d’abord un indéchiffrable insupportable qui se trouve par commodité rangé du côté de l’exceptionnalité. Parce qu’inintelligible, elle est inacceptable, elle est extra… ordinaire. Ses auteurs sont des barbares, des bêtes, des monstres ; autrement dit ; des inhumains parce qu’ils accomplissent ce que l’humain est incapable de concevoir. Dans quelle mesure, de telles approches ne sont-elles pas une manière de rassurer la société des humains qui exclue ces « monstres » exceptionnels seuls capables d’actes … inhumains ? Parce qu’inexplicables, ces violences sont quelquefois rangées dans le registre de la folie ; et qualifiées de « barbares » ou de « monstrueuses » ; des qualificatifs qui déshumanisent leurs auteurs et signalent l’impuissance du témoin à comprendre et à agir. En d’autres termes, tant que la violence relève de l’explicable (réciprocité, échange, mimétisme etc.), elle demeure humaine ; et devient extrême quand elle échappe à l‘entendement. Indicible parce qu’injustifiable, la violence extrême est inhumaine. Cependant, aussi inhumaine soit-elle d’un point de vue éthique, la violence extrême demeure du point de vue anthropologique, un acte terriblement humain ; et que l’homme accomplit toujours à partir de déterminants et selon un raisonnement humains. Comme le dit Semelin : « Les deux faces de la violence extrême, sa rationalité et sa démence, ne peuvent se penser l’une sans l’autre. Et rien ne sert de dénoncer la sauvagerie des tueurs en omettant de s’interroger sur leurs buts » (Semelin, 2000). L’auteur de l’acte de violence extrême s’érige en homme-dieu pour dénier toute humanité à la victime qu’il décide d’exclure de la vie, de la déshumaniser en l’expulsant vers l’infra humain.
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Biache, Marie-Joseph, and Géraldine Rix-lièvre. "Sport (pratiques sportives)." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.027.

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Abstract:
Le sport, envisagé sous l’angle des pratiques sportives, s’inscrit dans un ensemble plus vaste de comportements : celui des pratiques corporelles. Ces dernières peuvent constituer l’objet de travaux anthropologiques (Bromberger, Hayot, Mariottini 1995; Darbon 2002; Garnotel 2009 ; Sizorn 2007). Le sport, en tant que phénomène social complexe, se prête à l’analyse sociologique, car il semble attaché, à la fois comme résultante et comme cause d’autres phénomènes, au faisceau de déterminismes sociaux, économiques et institutionnels. Il est avant tout une institution, autant dans son mode de constitution -il n’y a de sport à proprement parler qu’inscrit dans et produit par des instances sportives internationales, nationales et locales- que dans son expression. Le sport renvoie à un système autonome, structuré, réglementé. La sociologie souligne l’importance de la création et du développement institutionnel du sport comme phénomène social, et des différents sports comme expressions propres de ce phénomène, à la fois sociologiquement définies et socialement distinctes (Darbon 2008). La perspective d’analyse institutionnelle du sport -développement et dynamique des structures institutionnelles et politiques- trouve son complément dans des recherches sociologiques plus centrées sur des aspects spécifiques du phénomène global. Les processus de distinction de communautés ou de groupes de pratiques focalisent le regard de certains pans de la recherche : la question centrale du genre y prend toute sa place (Menesson, Clément, 2009). L’intérêt porté aux trajectoires sociales et professionnelles des sportifs est une autre manière d’aborder le phénomène « sport » (Sobry 2010). Ce dernier n’est cependant pas envisageable sans le regard public qui s’y porte, car le sport est aussi un spectacle. La description des publics comme l’étude du supportérisme font partie intégrante de l’analyse du phénomène ainsi que l’examen de ses modalités de construction médiatique et économique : la vision devient sociétale (Ohl 2010). Cependant, les pratiques sportives, manifestations premières du phénomène, sont aussi l’objet d’investigations relevant de l’histoire sociale de leur évolution. L’histoire institutionnelle trouve une inspiration et un complément dans la description des rapports entre changement des pratiques sportives et évolution de la sphère technologique. Le sport est envisagé comme analyseur des mentalités, mais aussi comme hypostase des avancées de la connaissance du corps. L’évolution des préparations à la compétition, le recours à des moyens artificiels de maximisation des performances physiques sont la traduction des changements dans le rapport au corps, à la fois sociaux et culturels et instrumentaux. Mais les pratiques sportives peuvent également être l’objet d’une histoire des techniques, non seulement celle des artéfacts, mais aussi celle des formes de mouvement, marquées par des types sociaux et des structures opératoires (Vigarello 1988). Le retour vers une centration sur les pratiques proprement dites introduit à une perspective plus anthropologique que sociologique -sans que toutefois la frontière soit délimitée avec évidence. Une ethnologie des groupes et communautés de pratiquants peut dans ce cas être entreprise, l’accent étant porté sur la description et l’analyse des comportements qui font unité, cohérence et signification, autant pour les pratiquants que pour les spectateurs, les chercheurs étant alors en mesure de circonscrire des cultures sportives (Darbon 2002; Fournier, Raveneau 2010). Parallèlement, les pratiques sportives détiennent un sens pour leurs acteurs et traduisent simultanément le versant idiosyncrasique de la communauté ou du groupe. Elles sont un support d’identité et d’appartenance, mais aussi l’expression de connaissances particulières et d’une forme de morale incarnée. Elles appartiennent au domaine plus vaste des techniques du corps et une étude historique peut en être produite comme peut en être constituée une ethnologie, laquelle accorde aux usages du corps une place principale. Garnotel (2009) montre par exemple que devenir un cycliste professionnel suppose de construire progressivement les techniques corporelles du métier liées tant à l'entraînement qu'au soin du corps ou l’absorption de produits « dopants » et s’inscrit dans une morale incarnée liée à l’optimisation de la performance, même si celle-ci s’oppose à l’éthique absolue du sport. Les pratiques sportives, à l’instar de toutes les pratiques corporelles, supposent un apprentissage technique et une conformation du corps acquise par le sujet. Elles sont simultanément actes et connaissances, ces dernières présentes sur deux registres. Le premier est celui des théories locales ou indigènes de l’action des sujets, largement saturées de concepts pragmatiques (Rolland et Cizeron 2011) ; le second est celui des connaissances implicites et tacites modulées par des normes d’action et des valeurs d’actes. Sizorn (2007) dévoile par exemple, que l'expérience des trapézistes est marquée par la légèreté et l'aisance tout autant que par la douleur et la peur, registres qui construisent la corporéité et l'identité des pratiquants. Ainsi envisagées, les pratiques sportives redeviennent celles d’un groupe ou d’une communauté, caractérisées par une dialectique entre technique singulière et connaissances collectives, ces dernières relevant essentiellement de représentations et de convictions. Elles n’échappent pas aux modalités de sexuation présentes dans les groupes humains lesquelles participent à l’attribution, implicite ou explicite, de normes et de valeurs aux actions. La relation en quelque sorte organique entre comportements et connaissances permet d’inscrire les pratiques sportives, comme techniques du corps, dans le régime de la tèchné grecque : le savoir-faire est en rapport étroit avec un savoir portant sur le sens du monde. Ces pratiques appartiennent à une expérience constituée, à la fois collective et individuelle. Une telle optique cognitive peut trouver un complément dans une analyse symboliste. Les pratiques sportives expriment et supportent un sens constitutif de la communauté : le sport devient un espace projectif dont la signification est cachée ; il peut être dans ce cas la représentation d’une transcendance et/ou une pratique ritualisée. Les pratiques sportives sont alors envisagées de manière étendue, non limitée à la perspective technique, le versant psychologique qui les marque spécifiant le processus à l’œuvre. Il est ainsi plus difficile de développer l’idée d’une anthropologie du sport que l'idée d'une anthropologie des pratiques corporelles. En tant que phénomène général, le sport est principalement l’objet d’une sociologie, même s'il peut être celui d'une anthropologie qui reste alors philosophique, soutenant l'universalisme du phénomène et promouvant un idéal sportif. Le phénomène sportif y est envisagé de façon a-culturelle; l'anthropologue considère dans ce cas les pratiques de manière transcendante et reconstruit intellectuellement leur unité phénoménologique. En revanche, l’intérêt premier accordé aux sujets des pratiques sportives, à leurs actes et aux connaissances qu’ils formulent à propos de ceux-ci, doit mener à une anthropologie des pratiques corporelles. Si une ethnologie distingue des styles de pratiques sportives, une anthropologie suppose d'emprunter des propositions théoriques qui établissent la nature des connaissances incorporées qui sous-tendent les pratiques. Ainsi, l'arbitrage en rugby peut être étudié comme une pratique particulière au cours de laquelle l'arbitre montre et impose aux joueurs ce qui est possible relativement aux modalités cognitives selon lesquelles il appréhende spontanément l'activité des joueurs (Rix 2007). En ce sens, seule une anthropologie cognitive des pratiques sportives pourrait, à partir des travaux de terrain, mettre à jour les modes généraux -voire universels- de connaissance sous-jacents à l’inscription des activités corporelles humaines dans un cadre socialement normé.
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Almila, Anna-Mari. "Fabricating Effervescence." M/C Journal 24, no. 1 (March 15, 2021). http://dx.doi.org/10.5204/mcj.2741.

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Abstract:
Introduction In November 2020, upon learning that the company’s Covid-19 vaccine trial had been successful, the head of Pfizer’s Vaccine Research and Development, Kathrin Jansen, celebrated with champagne – “some really good stuff” (Cohen). Bubbles seem to go naturally with celebration, and champagne is fundamentally associated with bubbles. Yet, until the late-seventeenth century, champagne was a still wine, and it only reached the familiar levels of bubbliness in the late-nineteenth century (Harding). During this period and on into the early twentieth century, “champagne” was in many ways created, defined, and defended. A “champagne bubble” was created, within which the “nature” of champagne was contested and constructed. Champagne today is the result of hundreds of years of labour by many sorts of bubble-makers: those who make the bubbly drink, and those who construct, maintain, and defend the champagne bubble. In this article, I explore some elements of the champagne bubble, in order to understand both its fragility and rigidity over the years and today. Creating the Champagne Bubble – the Labour of Centuries It is difficult to separate the physical from the mythical as regards champagne. Therefore the categorisations below are always overlapping, and embedded in legal, political, economic, and socio-cultural factors. Just as assemblage – the mixing of wine from different grapes – is an essential element of champagne wine, the champagne bubble may be called heterogeneous assemblage. Indeed, the champagne bubble, as we will see below, is a myriad of different sorts of bubbles, such as terroir, appellation, myth and brand. And just as any assemblage, its heterogeneous elements exist and operate in relation to each other. Therefore the “champagne bubble” discussed here is both one and many, all of its elements fundamentally interconnected, constituting that “one” known as “champagne”. It is not my intention to be comprehensive of all the elements, historical and contemporary. Indeed, that would not be possible within such a short article. Instead, I seek to demonstrate some of the complexity of the champagne bubble, noting the elaborate labour that has gone into its creation. The Physical Champagne and Champagne – from Soil to Bubbles Champagne means both a legally protected geographical area (Champagne), and the wine (here: champagne) produced in this area from grapes defined as acceptable: most importantly pinot noir, pinot meunier (“black” grapes), and chardonnay (“white” grape). The method of production, too, is regulated and legally protected: méthode champenoise. Although the same method is used in numerous locations, these must be called something different: metodo classico (Italy), método tradicional (Spain), Methode Cap Classique (South Africa). The geographical area of Champagne was first legally defined in 1908, when it only included the areas of Marne and Aisne, leaving out, most importantly, the area of Aube. This decision led to severe unrest and riots, as the Aube vignerons revolted in 1911, forcing the inclusion of “zone 2”: Aube, Haute-Marne, and Seine-et-Marne (Guy). Behind these regulations was a surge in fraudulent production in the early twentieth century, as well as falling wine prices resulting from increasing supply of cheap wines (Colman 18). These first appellations d’origine had many consequences – they proved financially beneficial for the “zone 1”, but less so for the “zone 2”. When both these areas were brought under the same appellation in 1927, the financial benefits were more limited – but this may have been due to the Great Depression triggered in 1929 (Haeck et al.). It is a long-standing belief that the soil and climate of Champagne are key contributors to the quality of champagne wines, said to be due to “conditions … most suitable for making this type of wine” (Simon 11). Already in the end of the nineteenth century, the editor of Vigneron champenois attributed champagne’s quality to “a fortunate combination of … chalky soil … [and] unrivalled exposure [to the sun]” (Guy 119) among other things. Factors such as soil and climate, commonly included in and expressed through the idea of terroir, undoubtedly influence grapes and wines made thereof, but the extent remains unproven. Indeed, terroir itself is a very contested concept (Teil; Inglis and Almila). It is also the case that climate change has had, and will continue to have, devastating effects on wine production in many areas, while benefiting others. The highly successful English sparkling wine production, drawing upon know-how from the Champagne area, has been enabled by the warming climate (Inglis), while Champagne itself is at risk of becoming too hot (Robinson). Champagne is made through a process more complicated than most wines. I present here the bare bones of it, to illustrate the many challenges that had to be overcome to enable its production in the scale we see today. Freshly picked grapes are first pressed and the juice is fermented. Grape juice contains natural yeasts and therefore will ferment spontaneously, but fermentation can also be started with artificial yeasts. In fermentation, alcohol and carbon dioxide (CO2) are formed, but the latter usually escapes the liquid. The secret of champagne is its second fermentation, which happens in bottles, after wines from different grapes and/or vineyards have been blended for desired characteristics (assemblage). For the second fermentation, yeast and sugar are added. As the fermentation happens inside a bottle, the CO2 that is created does not escape, but dissolves into the wine. The average pressure inside a champagne bottle in serving temperature is around 5 bar – 5 times the pressure outside the bottle (Liger-Belair et al.). The obvious challenge this method poses has to do with managing the pressure. Exploding bottles used to be a common problem, and the manner of sealing bottles was not very developed, either. Seventeenth-century developments in bottle-making, and using corks to seal bottles, enabled sparkling wines to be produced in the first place (Leszczyńska; Phillips 137). Still today, champagne comes in heavy-bottomed bottles, sealed with characteristically shaped cork, which is secured with a wire cage known as muselet. Scientific innovations, such as calculating the ideal amount of sugar for the second fermentation in 1836, also helped to control the amount of gas formed during the second fermentation, thus making the behaviour of the wine more predictable (Leszczyńska 265). Champagne is characteristically a “manufactured” wine, as it involves several steps of interference, from assemblage to dosage – sugar added for flavour to most champagnes after the second fermentation (although there are also zero dosage champagnes). This lends champagne particularly suitable for branding, as it is possible to make the wine taste the same year after year, harvest after harvest, and thus create a distinctive and recognisable house style. It is also possible to make champagnes for different tastes. During the nineteenth century, champagnes of different dosage were made for different markets – the driest for the British, the sweetest for the Russians (Harding). Bubbles are probably the most striking characteristic of champagne, and they are enabled by the complicated factors described above. But they are also formed when the champagne is poured in a glass. Natural impurities on the surface of the glass provide channels through which the gas pockets trapped in the wine can release themselves, forming strains of rising bubbles (Liger-Belair et al.). Champagne glasses have for centuries differed from other wine glasses, often for aesthetic reasons (Harding). The bubbles seem to do more than give people aesthetic pleasure and sensory experiences. It is often claimed that champagne makes you drunk faster than other drinks would, and there is, indeed, some (limited) research showing that this may well be the case (Roberts and Robinson; Ridout et al.). The Mythical Champagne – from Dom Pérignon to Modern Wonders Just as the bubbles in a champagne glass are influenced by numerous forces, so the metaphorical champagne bubble is subject to complex influences. Myth-creation is one of the most significant of these. The origin of champagne as sparkling wine is embedded in the myth of Dom Pérignon of Hautvillers monastery (1638–1715), who according to the legend would have accidentally developed the bubbles, and then enthusiastically exclaimed “I am drinking the stars!” (Phillips 138). In reality, bubbles are a natural phenomenon provoked by winter temperatures deactivating the fermenting yeasts, and spring again reactivating them. The myth of Dom Pérignon was first established in the nineteenth century and quickly embraced by the champagne industry. In 1937, Moët et Chandon launched a premium champagne called Dom Pérignon, which enjoys high reputation until this day (Phillips). The champagne industry has been active in managing associations connected with champagne since the nineteenth century. Sparkling champagnes had already enjoyed fashionability in the later seventeenth and early eighteenth century, both in the French Court, and amongst the British higher classes. In the second half of the nineteenth century, champagne found ever increasing markets abroad, and the clientele was not aristocratic anymore. Before the 1860s, champagne’s association was with high status celebration, as well as sexual activity and seduction (Harding; Rokka). As the century went on, and champagne sales radically increased, associations with “modernity” were added: “hot-air balloons, towering steamships, transcontinental trains, cars, sports, and other ‘modern’ wonders were often featured in quickly proliferating champagne advertising” (Rokka 280). During this time, champagne grew both drier and more sparkling, following consumer tastes (Harding). Champagne’s most important markets in later nineteenth century included the UK, where the growing middle classes consumed champagne for both celebration and hospitality (Harding), the US, where (upper) middle-class women were served champagne in new kinds of consumer environments (Smith; Remus), and Russia, where the upper classes enjoyed sweeter champagne – until the Revolution (Phillips 296). The champagne industry quickly embraced the new middle classes in possession of increasing wealth, as well as new methods of advertising and marketing. What is remarkable is that they managed to integrate enormously varied cultural thematics and still retain associations with aristocracy and luxury, while producing and selling wine in industrial scale (Harding; Rokka). This is still true today: champagne retains a reputation of prestige, despite large-scale branding, production, and marketing. Maintaining and Defending the Bubble: Formulas, Rappers, and the Absolutely Fabulous Tipplers The falling wine prices and increasing counterfeit wines coincided with Europe’s phylloxera crisis – the pest accidentally brought over from North America that almost wiped out all Europe’s vineyards. The pest moved through Champagne in the 1890s, killing vines and devastating vignerons (Campbell). The Syndicat du Commerce des vins de Champagne had already been formed in 1882 (Rokka 280). Now unions were formed to fight phylloxera, such as the Association Viticole Champenoise in 1898. The 1904 Fédération Syndicale des Vignerons was formed to lobby the government to protect the name of Champagne (Leszczyńska 266) – successfully, as we have seen above. The financial benefits from appellations were certainly welcome, but short-lived. World War I treated Champagne harshly, with battle lines stuck through the area for years (Guy 187). The battle went on also in the lobbying front. In 1935, a new appellation regime was brought into law, which came to be the basis for all European systems, and the Comité National des appellations d'origine (CNAO) was founded (Colman 1922). Champagne’s protection became increasingly international, and continues to be so today under EU law and trade deals (European Commission). The post-war recovery of champagne relied on strategies used already in the “golden years” – marketing and lobbying. Advertising continued to embrace “luxury, celebration, transport (extending from air travel to the increasingly popular automobile), modernity, sports” (Guy 188). Such advertisement must have responded accurately to the mood of post-war, pre-depression Europe. Even in the prohibition US it was known that the “frivolous” French women might go as far as bathe in champagne, like the popular actress Mistinguett (Young 63). Curiously, in the 1930s Soviet Russia, “champagne” (not produced in Champagne) was declared a sign of good living, symbolising the standard of living that any Soviet worker had access to (at least in theory) (Gronow). Today, the reputation of champagne is fiercely defended in legal terms. This is not only in terms of protection against other sparkling wine making areas, but also in terms of exploitation of champagne’s reputation by actors in other commercial fields, and even against mass market products containing genuine champagne (Mahy and d’Ath; Schneider and Nam). At the same time, champagne has been widely “democratised” by mass production, enabled partly by increasing mechanisation and scientification of champagne production from the 1950s onwards (Leszczyńska 266). Yet champagne retains its association with prestige, luxury, and even royalty. This has required some serious adaptation and flexibility. In what follows, I look into three cultural phenomena that illuminate processes of such adaptation: Formula One (F1) champagne spraying, the 1990s sitcom Absolutely Fabulous, and the Cristal racism scandal in 2006. The first champagne bottle is said to have been presented to F1 grand prix winner in Champagne in 1950 (Wheels24). Such a gesture would have been fully in line with champagne’s association with cars, sport, and modernity. But what about the spraying? Surely that is not in line with the prestige of the wine? The first spraying is attributed to Jo Siffert in 1966 and Dan Gurney in 1967, the former described as accidental, the latter as a spontaneous gesture of celebration (Wheels24; Dobie). Moët had become the official supplier of F1 champagnes in 1966, and there are no signs that the new custom would have been problematic for them, as their sponsorship continued until 1999, after which Mumm sponsored the sport for 15 years. Today, the champagne to be popped and sprayed is Chanson, in special bottles “coated in the same carbon fibre that F1 cars are made of” (Wheels24). Such an iconic status has the spraying gained that it features in practically all TV broadcasts concerning F1, although non-alcoholic substitute is used in countries where sale of alcohol is banned (Barker et al., “Quantifying”; Barker et al., “Alcohol”). As disturbing as the champagne spraying might look for a wine snob, it is perfectly in line with champagne’s marketing history and entrepreneurial spirit shown since the nineteenth century. Nor is it unheard of to let champagne spray. The “art” of sabrage, opening champagne bottle with a sable, associated with glamour, spectacle, and myth – its origin is attributed to Napoleon and his officers – is perfectly acceptable even for the snob. Sparkling champagne was always bound up with joy and celebration, not a solemn drink, and the champagne bubble was able to accommodate middle classes as well as aristocrats. This brings us to our second example, the British sitcom Absolutely Fabulous. The show, first released in 1992, featured two women, “Eddy” (Jennifer Saunders) and “Patsy” (Joanna Lumley), who spent their time happily smoking, taking drugs, and drinking large quantities of “Bolly” (among other things). Bollinger champagne may have initially experienced “a bit of a shock” for being thus addressed, but soon came to see the benefits of fame (French). In 2005, they hired PR support to make better use of the brand’s “Ab Fab” recognisability, and to improve its prestige reputation in order to justify their higher price range (Cann). Saunders and Lumley were warmly welcomed by the Bollinger house when filming for their champagne tour Absolutely Champers (2017). It is befitting indeed that such controversial fame came from the UK, the first country to discover sparkling champagne outside France (Simon 48), and where the aspirational middle classes were keen to consume it already in the nineteenth century (Harding). More controversial still is the case of Cristal (made by Louis Roederer) and the US rap world. Enthusiastically embraced by the “bling-bling” world of (black) rappers, champagne seems to fit their ethos well. Cristal was long favoured as both a drink and a word in rap lyrics. But in 2006, the newly appointed managing director at the family owned Roederer, Frédéric Rouzaud, made comments considered racist by many (Woodland). Rouzard told in an interview with The Economist that the house observed the Cristal-rap association “with curiosity and serenity”. He reportedly continued: “but what can we do? We can’t forbid people from buying it. I’m sure Dom Pérignon or Krug would be delighted to have their business”. It was indeed those two brands that the rapper Jay-Z replaced Cristal with, when calling for a boycott on Cristal. It would be easy to dismiss Rouzard’s comments as snobbery, or indeed as racism, but they merit some more reflection. Cristal is the premium wine of a house that otherwise does not enjoy high recognisability. While champagne’s history involves embracing new sorts of clientele, and marketing flexibly to as many consumer groups as possible (Rokka), this was the first spectacular crossing of racial boundaries. It was always the case that different houses and their different champagnes were targeted at different clienteles, and it is apparent that Cristal was not targeted at black rap artists. Whereas Bollinger was able to turn into a victory the questionable fame brought by the white middle-class association of Absolutely Fabulous, the more prestigious Cristal considered the attention of the black rapper world more threatening and acted accordingly. They sought to defend their own brand bubble, not the larger champagne bubble. Cristal’s reputation seems to have suffered little – its 2008 vintage, launched in 2018, was the most traded wine of that year (Schultz). Jay-Z’s purchase of his own champagne brand (Armand de Brignac, nicknamed Ace of Spades) has been less successful reputation-wise (Greenburg). It is difficult to break the champagne bubble, and it may be equally difficult to break into it. Conclusion In this article, I have looked into the various dilemmas the “bubble-makers” of Champagne encountered when fabricating what is today known as “champagne”. There have been moments of threat to the bubble they formed, such as in the turn of nineteenth and twentieth centuries, and eras of incomparable success, such as from the 1860s to 1880s. The discussion has demonstrated the remarkable flexibility with which the makers and defenders of champagne have responded to challenges, and dealt with material, socio-cultural, economic, and other problems. It feels appropriate to end with a note on the current challenge the champagne industry faces: Covid-19. The pandemic hit champagne sales exceptionally hard, leaving around 100 million bottles unsold (Micallef). This was not very surprising, given the closure of champagne-selling venues, banning of public and private celebrations, and a general mood not particularly prone to (or even likely to frown upon) such light-hearted matters as glamour and champagne. Champagne has survived many dramatic drops in sales during the twentieth century, such as the Great Depression of the 1930s, and the post-financial crisis collapse in 2009. Yet they seem to be able to make astonishing recoveries. Already, there are indicators that many people consumed more champagne during the festive end-of-year season than in previous years (Smithers). For the moment, it looks like the champagne bubble, despite its seeming fragility, is practically indestructible, no matter how much its elements may suffer under various pressures and challenges. References Barker, Alexander, Magdalena Opazo-Breton, Emily Thomson, John Britton, Bruce Granti-Braham, and Rachael L. Murray. “Quantifying Alcohol Audio-Visual Content in UK Broadcasts of the 2018 Formula 1 Championship: A Content Analysis and Population Exposure.” BMJ Open 10 (2020): e037035. <https://bmjopen.bmj.com/content/10/8/e037035>. Barker, Alexander B., John Britton, Bruce Grant-Braham, and Rachael L. Murray. “Alcohol Audio-Visual Content in Formula 1 Television Broadcasting.” BMC Public Health 18 (2018): 1155. <https://bmcpublichealth.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12889-018-6068-3>. Campbell, Christy. 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